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La Méthode Rendez-Vous

Pierre Gauchet dévoile les secrets du Programme Action! pour les néo-entrepreneurs

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38min |01/08/2024
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La Méthode Rendez-Vous

Pierre Gauchet dévoile les secrets du Programme Action! pour les néo-entrepreneurs

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38min |01/08/2024
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Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Pierre Gauchet, le fondateur du programme Action!. Expert chevronné du monde de l'automobile, il partage avec nous son parcours, ses défis et ses succès dans l'industrie automobile, ainsi que ses insights sur le réseautage professionnel. Écoutez comment il a construit sa carrière, les compétences qu'il a développées et ses conseils précieux pour aider les néo-entrepreneurs à réussir.


Morceaux choisis :


🎙️ "J'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une super expérience qui m'a permis de découvrir plein de métiers différents dans l'automobile. J'ai commencé par l'audit des réseaux automobiles avant de me diriger vers le commerce, ce qui me passionnait vraiment. J'ai adoré mettre en avant les qualités des voitures et être en contact direct avec les clients."


🎙️ "Le programme Action est né de mon envie de transmettre et d'accompagner les professionnels dans leur développement. Après des années dans l'automobile, j'ai vu l'importance d'une bonne stratégie et d'un réseau solide. Action vise à offrir des outils et des ressources pour aider les entrepreneurs et les commerciaux à se démarquer et à atteindre leurs objectifs."


🎙️"Pour moi, le réseautage, c'est avant tout une question de relations humaines. C'est essentiel de s'intéresser sincèrement aux autres. Par exemple, j'avais une cliente qui avait des soucis de santé, et avant de lui demander son avis sur une enquête de satisfaction, j'ai pris le temps de m'enquérir de sa santé. Ces petites attentions peuvent créer des liens durables et de la confiance."



🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Pierre Gauchet

🌐 Questionnaire di Programme Action


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Transcription

  • Speaker #0

    rendez-vous le podcast sur le premier live que j'ai fait en fait il ya un petit décalage donc là je veux je veux meubles je sors je sors le kit ikea et je m'en vais meubles de la cuisine à l'idée voilà c'est mon profil linkedin prend ses quartiers d'été et on teste le live avec pas mal de contexte de monde de mon réseau L'idée, c'est de passer un peu de temps ensemble, Pierre, apprendre à te découvrir. J'espère que tu es aussi à l'aise que moi.

  • Speaker #1

    On verra dans une heure.

  • Speaker #0

    Trois parties. Première partie de notre échange, savoir un petit peu professionnellement qui tu es, ce que tu as fait avant, avoir des idées sur... Comprendre un petit peu par la suite. Pourquoi tu en es là aujourd'hui ? Quels sont un peu les liens ? C'est super passionnant parce que je sais que tu as, dans le commerce notamment, une forte expérience. Je vais pas se donner en dire plus tout de suite après. Une petite carte blanche qui sera dédiée, qui sera pas forcément commentée, qui t'appartient totalement. Un coup de gueule, un coup de cœur, une minute. Vraiment une minute, pas plus, parce qu'après sinon au montage, je suis un peu...

  • Speaker #1

    C'est pas drôle. Tu me diras quand la minute se termine, sinon je vais enquiller.

  • Speaker #0

    Oh là là, tu es un grand bavard, tu es comme moi ou...

  • Speaker #1

    Pas trop. Moi, je suis un introverti, mais sur certains sujets, ça peut me passionner et je pars.

  • Speaker #0

    J'espère que je vais réussir à te faire parler. Ne t'inquiète pas, j'ai un bon talent pour ça. Et puis, on terminera dans une troisième partie. On parlera un petit peu du programme Action, de ce que tu fais actuellement dans ton entreprise, les coulisses, ton idée de départ creusée un peu. Oui,

  • Speaker #1

    super. Super le programme.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous un petit peu, alors toi tu es à mon âge, tu as une quarantaine d'années, c'est ça ? Oui, voilà. Les années 80, quel a été ton parcours ? Comment tu as commencé ta formation ? Tu as fait un bac S, un bac ES ? Filière, outre filière ? Qu'est-ce que tu as fait comme motif ?

  • Speaker #1

    J'ai fait ce que j'ai pu déjà. Pour me présenter, en fait j'ai 45 ans, donc tu vois je suis au milieu du guet de la quarantaine. En fait, si on parle rapidement de mes études, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à évoquer, j'ai fait des très longues études, non pas parce que j'étais brillantissime, mais parce que j'ai beaucoup redoublé et que j'ai beaucoup cherché ma voie, tout simplement. Donc voilà, moi, en fait, j'ai fait, tu posais la question, un bac scientifique, mais en ayant redoublé avant et en ayant eu ras des fesses, on va dire. Et puis, je me suis dirigé vers tout ce qui était au début pharmacie. J'ai fait une fac de pharma. Je me suis planté en première année. J'ai rebasculé sur un cursus scientifique qui m'intéressait, biologie et biochimie. Et je suis allé jusqu'en maîtrise de biochimie, mais j'avais beaucoup de mal à voir ce que je voulais faire de ma vie. Et j'ai bifurqué, mais vraiment sur le tard, vers une école de commerce. Parce que dans ma famille, tout le monde travaille dans le milieu médical, paramédical, et je n'avais aucune idée de ce que pouvait être le commerce. Et paradoxalement, j'adorais lire tout ce qui s'intéressait au commerce. J'étais plus fan de lire, à l'époque, capital ou management. ces magazines-là que de lire Sciences et Vie. Donc, je me disais, en fait, je ne suis peut-être pas dans ma bonne voie, etc. Il se trouve que j'avais une cousine qui faisait une école de commerce et quand elle me racontait ce qu'elle faisait, je trouvais ça génial. Et donc, j'ai bifurqué après ma maîtrise de biochimie vers une école de commerce. Puis là, je me suis lâché en disant, mais qu'est-ce que tu as vraiment envie de faire ? Et moi, j'adore l'automobile. Et je me suis dit, tant qu'à passer de biologie, biochimie au commerce, autant passer dans un domaine... qui t'éclate, et donc je me suis dirigé vers l'automobile. Donc il n'y avait pas trop de lien avec la biochimie. Passer mes entretiens d'école de commerce, je peux le dire, maintenant il y a prescription, c'était il y a 20 ans, mais à l'époque je leur ai vendu une belle histoire, c'était déjà un peu du storytelling, de dire en fait, moi j'adore la biologie, la biochimie, et je voudrais travailler dans l'agroalimentaire, mais plus d'un point de vue marketing, etc. Et en fait, une fois arrivé en école de commerce, ils m'ont pris, ils m'ont accepté mon parcours un peu original. Là par contre je me suis directement orienté vers l'automobile, ça me passionne, j'y vais.

  • Speaker #0

    Et pourquoi l'automobile en particulier ? Tu aimes bien les voitures ?

  • Speaker #1

    Oui j'aime bien les voitures mais je pense que c'est une histoire de famille. J'ai mon grand-père et mon père qui sont passionnés. J'ai eu la chance d'aller très souvent aux Grand Prix de Monaco de Formule 1. Je suis originaire d'Angers donc on n'est pas loin du Mans où il y a des très belles voitures automobiles. Par chez toi il y a le musée de l'Oéac aussi qui est sympa, il y a plein de choses bien. J'ai un peu perpétué cette tradition familiale. C'est même plus que ça. En fait, j'ai une famille du côté de mon papa. Ils adorent la marque Peugeot. Alors, tu vois, mon parcours m'a amené vers la marque Peugeot ou je l'ai orienté vers la marque Peugeot. Mais voilà, j'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une... une super enfin en tout cas c'était le début de ma carrière pro vers l'automobile et pour les passions pour les voitures sportives anciennes plutôt plutôt voitures sportives alors chez peugeot c'est parce qu'il y avait plus de plus mise en avant et puis c'est pas la spécialité de la marque même si un beau palmarès automobile mais en course automobile mais moi oui à l'origine c'est plutôt les voitures de sport qui m'intéresse même si je suis assez intéressé Et de plus en plus, notamment depuis que je suis père de famille, évidemment, tes besoins automobiles évoluent et la réalité s'impose, le réalisme s'impose. Et je suis de plus en plus intéressé vers les nouvelles technologies, tout ce qui est électrification de l'automobile, les voitures automobiles. Ah,

  • Speaker #0

    le rétrofit, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aussi, tout à fait. Je trouve que c'est un monde qui est passionnant et qui évolue vers des choses. Il y a des révolutions dans le domaine automobile qui vont arriver dans les 5 à 10 ans, qui sont prodigieuses. par rapport aux 50 ou 100 dernières années de ce domaine-là. Mais je pense que ce n'est pas que l'automobile, c'est dans beaucoup de domaines, on le voit avec l'intelligence artificielle. Mais voilà, j'ai hâte de découvrir tout ça.

  • Speaker #0

    Cool ! Allez, je fais une petite entorse dans cette émission, je ne parle pas trop souvent de moi, mais je conduis une BMW de l'année 1989. Ah,

  • Speaker #1

    super ! Une série 3. Une BMW E30 à cette époque-là ? Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi les voitures anciennes. Elle est dans un état nickel parce qu'elle appartenait à mon grand-père. D'accord. Elle roule bien et tout. Mais si un jour, le moteur vient à lâcher dans quelques années, on parle aussi dans les grandes villes de ne plus pouvoir accéder ou alors il faut la passer en voiture collection. Enfin, je ne sais pas quoi. Je vais voir. Le rétrofit, c'est quelque chose que je suis notamment depuis.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est passionnant, les bagnoles. C'est typiquement masculin, ça. Bref.

  • Speaker #1

    pas bonne de ce métier et pas réelle, mais il y en a, on ne peut pas le nier. Après, tu as beaucoup de vendeurs, par contre, qui font super bien leur métier. Un vrai intérêt pour le client de trouver la meilleure solution. Tu vois, les gens, ils ont peur dans les concessions automobiles, notamment les femmes. On avait des études très précises et les femmes ont vraiment peur d'aller dans les concessions automobiles et de se faire arnaquer, que ce soit pour acheter une voiture ou pour des réparations, etc. Et bon... Il y a une raison, c'est qu'effectivement, l'image, elle a été écornée par des gens pas hyper sérieux ou pas hyper fermes. Mais je crois que ce monde s'est beaucoup professionnalisé ces dernières années. Il reste peu de place pour les gens qui ne sont pas respectueux des clients. Et c'est tant mieux. Qu'est-ce que tu as appris,

  • Speaker #0

    toi, de toutes ces années en tant que commercial, directeur commercial ? C'est quoi les compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est marrant parce que, moi, pour te raconter vite fait, tu vois, j'ai fait une école de commerce et j'ai voulu bosser dans l'automobile. et quand tu es en école de commerce, on te parle très peu de commerce paradoxalement, en tout cas dans la mienne, on n'en parlait pas beaucoup. On te parle de finance, de gestion, etc. Donc moi, je suis parti dans l'audit des réseaux automobiles au début, auditer les concessions automobiles et en fait, je me suis très vite, enfin ça ne me plaisait pas, ce n'était pas mon kiff d'analyser des dossiers et tout. C'est hyper intéressant à faire, mais je veux dire, j'ai fait une année et puis je suis passé sur du commerce parce que j'avais vraiment envie d'être proche du produit et du client. Quand tu aimes l'automobile, tu as envie de mettre en avant les qualités de ton produit par rapport à ses concurrents. Donc, je suis allé dans le commerce. Et pour revenir sur ta question, c'est là où j'ai énormément appris. Parce qu'en fait, tu démarres avec un salaire fixe très peu élevé. C'était 900 euros brut à l'époque. Donc, tu vois, quand tu sors d'école de commerce, on te bourre un peu le mou avec des salaires fixes, etc. Et moi, tous mes copains, ma copine de l'époque qui est devenue ma femme depuis, mais qui gagnait évidemment beaucoup plus que ça. Et donc, c'était à moi d'aller chercher mes revenus. En fait, là, tu es un peu comme en entrepreneuriat, tu es au pied du mur. Il y a un moment où il faut vraiment être proche des clients, bien déceler leurs besoins, faire de l'écoute active, toutes les techniques de vente qu'on t'enseigne, et suivre tes clients derrière, etc. Et moi, c'est vraiment ça que j'ai appris, que j'ai retenu. C'est l'importance d'être proche de ses clients. D'essayer vraiment de détecter un maximum de signaux pour mieux les servir. et qui pensent à toi quand ils sont en phase d'achat.

  • Speaker #0

    Tu as appris à vendre dans l'école de commerce que tu as pu faire ou tu as tout appris par la suite sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai tout appris par la suite. C'est marrant parce que ça me rappelle des souvenirs, mais tu vois, quand j'ai démarré dans la vente, forcément, j'arrivais d'école de commerce, donc j'étais un peu stigmatisé, on va dire. Et en gros, on m'a mis dans un hall avec un ordinateur. On m'a dit, voilà, là, tu as la gamme de voitures, tu te débrouilles, tu apprends. Et en fait, j'ai beaucoup observé les vendeurs. J'ai observé des vendeurs comme ceux que tu as décrits au début, un peu à l'ancienne, etc. Il y a des vendeurs anciens qui fonctionnent très bien, mais il y en avait un peu caricaturaux. Et puis, j'ai essayé de prendre le meilleur de chacun. Et puis, bien sûr, j'avais des formations en interne aussi. Je pense que c'est un métier qui est passionnant, la vente en général. Le but, ce n'est pas tellement de vendre à l'instant T un produit ou un service. C'est de se dire, en fait, de travailler pour faire en sorte que le client revienne. J'avais un vendeur, il disait, moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas de vendre une voiture à mon client, c'est de lui vendre les trois ou quatre prochaines voitures au fil des années à lui, à sa famille, à ses relations, etc. Et ça, c'est hyper vertueux parce que c'est vrai que la vente à l'instant T, c'est plaisant parce que c'est un aboutissement de tout un process, mais c'est tellement plus important derrière et tu te facilites. tellement la vie quand tu es hyper attentif à la recommandation, à la satisfaction que derrière, ça te génère du business naturellement.

  • Speaker #0

    C'est excellent ce que tu dis, mais c'est rare de nos jours des vendeurs comme ça qui utilisent des liens puissants, forts avec leurs clients. Je rebondis sur ce que tu as dit, ton collègue qui voulait vendre déjà la troisième, la quatrième voiture, qui se projetait là-dedans, je trouve que c'est une approche vraiment géniale. En termes de relationnel, Tu as des tips, des conseils à donner ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas l'expert du relationnel, je suis un peu ours. J'essaie de... Quand je dis que je suis ours, c'est-à-dire que j'ai beaucoup de mal à prendre mon téléphone, prendre des nouvelles des gens, etc. Mais par contre, j'essaie de temps en temps d'envoyer des signaux un peu positifs, de m'intéresser surtout aux gens, c'est-à-dire de garder en mémoire ce qu'on a évoqué la dernière fois, de me le noter et de rebondir là-dessus quand on reparle. Je vois, je pense... Je pense en ce moment, j'ai une cliente qui a des soucis de santé. Je voulais la solliciter pour une enquête, pour prendre son avis, la satisfaction, etc. Et avant ça, je me suis dit que je vais plutôt lui envoyer un message pour lui demander si elle s'est fait opérer, comment ça va, etc. Et ça, je pense que c'est aussi important finalement que d'essayer d'avoir la réponse à ma vraie question derrière. Et je pense que ça, c'est des choses qui créent des liens, mine de rien, et qui peuvent permettre de se distinguer. On est des humains, donc qu'on fasse du B2C ou B2B, ça reste des humains derrière, donc il faut se comporter comme tel. Et en fait, les gens, ils aiment bien qu'on s'intéresse à eux et c'est normal. Comme moi, j'aime bien que tu t'intéresses à moi à travers tes questions, c'est chouette. Je n'ai pas l'habitude de le laisser.

  • Speaker #0

    Du coup, comment est-ce que tu en es venu au monde de l'entrepreneuriat ? Tu es allé assez loin dans ta carrière dans l'auto, dans le monde de l'automobile. C'est sûr que tu m'avais dit d'ailleurs à une époque que tu avais fait de la direction.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et à un moment donné, tout ça, tu as voulu tenter ta chance ailleurs. Tu as voulu... Quel est ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    Tu as raison de le souligner. En fait, j'ai fait 18 ans dans l'automobile, donc ce n'est pas rien. J'ai eu la chance de faire plein de métiers hyper intéressants. En fait, si tu veux, j'avais déjà un but. Quand je suis rentré dans l'automobile, je rêvais d'être directeur de concession automobile. C'est mon kiff. Construire toute ma carrière automobile pour arriver à ce rêve. Et donc, au bout de 13, 14, 15 ans, j'y suis arrivé. Alors, ça m'a permis de découvrir plein de métiers. J'ai fait du commerce automobile, mais j'ai fait aussi de la qualité. J'ai fait de l'animation de réseaux de concessions automobiles. J'ai fait aussi un peu de finance, du marketing. Donc, j'ai découvert tout ça et je me suis éclaté dans toutes ces expériences. Et je suis arrivé au but que je m'étais fixé, c'est-à-dire diriger des équipes commerciales et puis diriger des concessions automobiles. Et c'était hyper puissant. Ceci étant dit, depuis le début que j'ai commencé ma carrière salariée, j'ai toujours eu en moi cette envie d'être à mon compte, de bosser pour moi solo. Alors ça a mis du temps à mûrir. Moi j'ai des parents qui sont indépendants, qui sont de profession libérale, donc je pense que j'avais ce modèle-là en tête. Mais voilà, entre l'avoir en tête et le mettre en pratique, c'est plus compliqué. Et comme beaucoup de personnes, le Covid est arrivé. Moi je travaillais déjà énormément, je travaillais beaucoup, et le Covid ça a fait un... vraiment une grosse pause quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, comme beaucoup, comme pour beaucoup.

  • Speaker #1

    Ouais, comme beaucoup. Et puis tu vois, tu parlais tout à l'heure de la quarantaine, c'était en 2020, donc tu vois, j'avais 41 ans. Et en fait, crise de la quarantaine, tu réfléchis, là tu te poses, t'es plus trop dans l'opérationnel, un peu moins que dans l'automobile. C'était un Covid, mais on bossait quand même parce qu'on avait des clients, les hôpitaux, par exemple, qu'il fallait livrer, il fallait livrer des pièces, livrer des voitures et tout, donc c'était une petite activité, mais ralentie quand même. Enfin voilà, ces sujets-là sont venus et puis ça a commencé à me travailler. Mais je n'ai pas pris la décision tout de suite. Moi, je ne suis pas après le Covid. Dans l'automobile, on a une période très chargée parce que si tu veux, il fallait rattraper toutes les productions, tous les retards de livraison et tout. Donc après... On a eu pareil un afflux aussi de commandes de clients juste après le Covid. Et en fait, tout ça, ça fait que les un an ou deux, ils ont été hyper intenses derrière. Quand tu es dedans, tu prends moins de temps de te poser. Ma dernière année, là, j'ai commencé à me poser, à dire OK, là, je pense que j'ai fait le tour de mon métier. Enfin non, c'est un peu prétentieux ce que je dis, on ne fait jamais le tour de son métier. En tout cas, j'avais encore sans doute beaucoup de choses à apprendre, mais j'étais arrivé là où je voulais aller. Et tu peux. C'est un peu paradoxal, mais on m'a proposé une promotion un petit peu, qui était l'étage du dessus, donc toujours plus de responsabilité. Et je me suis dit, mais en fait, ce n'est pas ça dont j'ai envie. J'ai envie de... Je pense que c'est le moment de me mettre à mon compte. Donc, ça a été ça, le déclic. Ça a été une promotion, paradoxalement.

  • Speaker #0

    Yes. Bon, il est largement le temps de passer à ta carte blanche, Pierre.

  • Speaker #1

    Cool.

  • Speaker #0

    C'est parti, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Une minute, super, le chrono s'affiche et tout.

  • Speaker #0

    Non, malheureusement, pas encore. Il faudrait que j'y travaille.

  • Speaker #1

    Alors, écoute, carte blanche, on est vendredi, et c'est le début des JO, donc moi, j'avais envie de parler de ça. J'avais envie de parler de sport, parce que, tu vois, je commence déjà... Alors, les JO commencent officiellement aujourd'hui, avec la cérémonie d'ouverture, mais il y a quand même eu des épreuves. Et moi, je trouve hyper intéressant quand tu entreprends le parallèle avec les sportifs de haut niveau. Ah ouais. Et puis, tu vois, en fait, là, on va tous rêver devant les exploits sportifs, les records, les médailles et tout. Mais en fait, derrière, il y a un sacré boulot. Il y a des heures d'entraînement, il y a des blessures, il y a du moral qui n'est pas toujours là et tout. Et même chez tous ces grands champions ou championnes. Et pour moi, l'entrepreneuriat, tu as beaucoup de parallèles avec le sport. Et tu vois, quand on regarde les sportifs, on voit qu'ils se font beaucoup accompagner. Alors, c'était peut-être moins le cas il y a quelques années, mais maintenant, ils ont tous des... coachs, des préparateurs physiques, mentaux, des psys et tout. Et je me dis, en fait, l'entrepreneuriat, c'est ça. Ce n'est pas évident tout seul. Et on voit que tous ces sportifs, ils ont tout un écosystème autour d'eux. Alors évidemment, ça dépend le niveau du sportif et le sport, s'il peut se le permettre en termes de rémunération et tout. Mais globalement, ils ont quand même beaucoup d'aide autour. Et ça, c'est ultra puissant. Et je pense qu'il faut s'en inspirer en tant qu'entrepreneur. Donc, c'était mon petit coup de cœur aujourd'hui. Vive les G.I.O. ! On va vivre des bons moments et ça va nous inspirer. En tout cas, moi, ça va m'inspirer.

  • Speaker #0

    C'est cool d'y avoir pensé, d'avoir fait ce parallèle. Merci à toi ! Rendez-vous, le podcast. Bon, allez, dernière ligne droite. Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui, Pierre ?

  • Speaker #1

    Et du coup, quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat, ça fait la jonction avec ce qu'on s'est dit avant, j'avais envie de me mettre à mon compte, mais je ne savais pas précisément ce que je pouvais apporter comme valeur à mes clients. Et j'ai commencé par travailler sur des concepts de conseils en gestion pour les TPE, les PME. Donc, tu vois, ça avait plus un lien avec ma fin de carrière sur la gestion d'une concession automobile. J'ai commencé à travailler avec ces TPE, PME pour faire le point sur leurs chiffres et voir comment on pouvait optimiser leur... leur entreprise, en fait, aussi bien leur rentabilité financière, mais aussi la structure, l'organisation, etc. Je suis partenaire d'un expert comptable. Et quand j'ai commencé à mettre ça en place, donc cette activité, cette première activité, j'ai eu des difficultés malgré mon parcours commerce complet. Et en fait, ce qui devait être plutôt une force, tu vois, prospecter, trouver des clients, en fait, j'ai vachement galéré. Je n'ai pas honte de le dire parce que c'est une vraie réalité. Et en fait, comme je galérais, Je me suis dit, mais pourquoi en fait tu galères autant ? Qu'est-ce qui n'est pas bon dans ton approche ? Et ça m'a amené à travailler sur certains sujets, notamment la connaissance du client, comment déceler les vrais problèmes chez lui et comment lui proposer quelque chose en face. Comment communiquer aussi ? Tu vois, quand tu vas dans des clubs d'entreprise, comment tu pitches ? Communiquer aussi sur LinkedIn. Moi, je t'avouerais, quand j'étais salarié, ça m'arrivait de communiquer sur LinkedIn, mais pas du tout de la même façon, évidemment, qu'un entrepreneur. Les enjeux ne sont pas les mêmes. Quand j'y repars, pense, je me dis en fait, les postes, quand j'étais directeur de concession, je les faisais un peu pour annoncer de l'événementiel dans ma concession. Il ne faut pas se le cacher, c'est aussi très souvent pour se mettre en avant auprès de sa direction. Quand je regarde des postes, alors je vais un peu balancer, mais quand je regarde des postes d'anciens collègues et tout, je me dis tiens, là, il écrit un poste, il n'est pas remarqué par le supérieur. Et j'ai fait pareil. Et finalement, en fait, on perd un peu de vue en tout cas, l'intérêt du client. Alors, il y en a qui le font très bien, mais moi, je le faisais sans doute pas bien. En tout cas, je n'avais pas vu cet intérêt-là quand j'étais salarié. Et je me suis dit, mais en fait, avec ton expérience, il y a plein de choses qui te sautent aux yeux pour toi, enfin, qui ne m'ont pas sauté aux yeux pour moi, mais qui me sautent aux yeux chez les autres. Et je me suis dit, il faut absolument que je travaille déjà moi pour mon activité de conseiller en gestion. Donc, c'est ce que j'ai fait. Tu vois, j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn. J'ai commencé à mieux travailler ma proposition et tout. Plus j'avançais vers ça et plus je voyais d'autres indépendants qui galéraient aussi dans leurs coins. Et je me suis dit, mais ce n'est peut-être pas idiot de les accompagner aussi, tu vois. Donc, ça, ça a été le point de départ. Donc, en fait, je me suis beaucoup formé pour non seulement sur LinkedIn, mais aussi sur... un petit peu sur l'intelligence artificielle, sur ChatGPT pour mieux comprendre tout ce qui arrivait parce que c'est une vraie révolution. Pour mieux comprendre ça, je me suis formé plus aussi sur la partie copywriting, sur la partie persona, travailler son offre, faire une offre irrésistible avec de la valeur qui permet de différencier, etc. Quand je l'ai travaillé pour moi, j'ai commencé à avoir l'idée de le mettre à profit aussi pour d'autres personnes. Et là, ce qui a un peu déclenché, c'est que c'est que j'ai fait une enquête, une étude de marché pour tester mon idée. En fait, j'ai appelé, je ne sais pas, 40, 50, enfin appelé ou vu, tu vois, 40 ou 50 indépendants, soit que je connaissais ou des gens que je connaissais parce qu'ils connaissaient des gens que je connaissais, etc. Ou quelques personnes aussi sur LinkedIn, tu vois. Et ça, ça m'a permis de conforter mon idée et de travailler sur mon programme.

  • Speaker #0

    Donc en fait, si je comprends bien, tu es passé d'une cible plutôt TPE, PME, à une cible solopreneur freelance.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait. En travaillant pour moi, pour mettre en avant mon activité, d'ailleurs j'ai commencé à avoir sur LinkedIn des clients qui sont venus à moi où on m'a envoyé des tuyaux, des affaires, etc. Je me suis dit, ah ouais, tiens, ça fonctionne et ça pourrait aider d'autres personnes. Et en fait, c'est comme ça que l'idée est venue. Je me suis dit, ah ouais, ça peut être sympa de travailler là-dessus, d'avoir en plus ce projet 100%. qui sort de ma tête, entre guillemets, puisque sur mon autre activité, je suis partenaire d'un expert comptable. Et donc là, je suis à 100% sur cette activité propre. Donc si tu veux, j'ai quelques clients sur ma partie conseil que je garde et ça m'intéresse. Donc tu vois, c'est toujours enrichissant. Mais je ne la développe plus et je développe cette activité dédiée aux indépendants qui m'éclate énormément en fait.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce programme, ça consiste en quoi ? Tu as une interface e-learning, tu fais des lives, tu as une communauté privée. Parce que là, il me semble que tu es en bêta test, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, j'ai fait cette fameuse enquête auprès d'une cinquantaine de personnes. Donc ça, c'était en janvier. Les gens m'ont dit, quand tu es prêt, ça m'intéresse. Sauf que moi, je n'avais pas le screening, j'avais tout en tête. J'avais les grandes idées en tête, etc. Et quand les gens m'ont dit ça nous intéresse et puis il y en a qui m'ont dit t'en es où ? etc., tu commences à avoir la pression. Donc je me suis engagé à l'époque sur un programme qui sortirait au mois d'avril. Finalement, il est sorti un peu plus tard, il est sorti en mai. Et donc je suis parti sur une formation en ligne. C'est une formation qui aujourd'hui fait 14 heures de vidéos. Et puis j'ai rajouté, si tu veux, à cette formation un fichier Google Sheet, qu'à chaque étape de la formation, les personnes aient une marche à suivre, étape par étape. Parce qu'il y a beaucoup de formations en ligne qui existent. Mais je trouve que, moi j'en ai fait plein aussi, mais je trouve que des fois, tu as fini ta formation et tu ne sais pas par où commencer. Donc, je voulais que ça soit actionnable, d'où le nom du programme Action d'ailleurs. Et que les gens puissent passer à l'action en suivant pas à pas. Et puis peut-être des fois, sans avoir à revenir sur la formation, avoir tout un peu synthétisé. Donc, j'ai cette formation, j'ai ce fichier en ligne. Et puis, je fais une semaine des coachings live avec mes clients. et puis de façon collective. Et j'ai créé une communauté sur Discord aussi pour qu'ils puissent y avoir des échanges avec moi, mais aussi avec les autres clients entre eux.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Utilise quoi comme plateforme, si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #1

    Pour la formation, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Un grand classique.

  • Speaker #1

    Oui, un classique. Moi, j'en suis hyper satisfait. Je n'ai pas testé 50 outils, mais c'est vrai qu'à force de creuser, celui-là revenait souvent. Et non, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Ça me résonne particulièrement en moi, tout ce que tu dis, puisque je suis exactement dans la même démarche actuellement. Je me fais accompagner, mais d'ailleurs, par Priscille Mahé. Coucou Priscille, si tu nous regardes. à ce sujet et c'est vrai que du coup Priscille elle me fait faire pas mal d'interviews pas du tout au public en privé et quelque chose qui revient et ça se touche un peu ce qu'on a dit en première partie quelque chose qui revient des personnes que j'interview c'est un e-learning ok mais en fait il faut un suivi on ne peut pas être lâché dans la nature avec les vidéos, les PDF, les quiz ou quoi que ce soit. On a vraiment besoin d'avoir un accompagnement en plus, avoir un retour extérieur parce que si on est seul, on ne s'en sort pas. Je rejoins d'ailleurs ce que tu disais juste avant.

  • Speaker #1

    Je te rejoins totalement. Si tu veux, je suis parti sur ce format-là en mettant un accompagnement toutes les semaines en collectif. Aujourd'hui, je suis dans une démarche Pour t'expliquer, j'ai lancé le projet début mai. Et dès le début, j'avais 35 clients bêta-testeurs. Je dis clients bêta-testeurs parce que c'est un bêta-test payant. Alors, ils n'ont pas payé 10 000 euros. Ils ont payé 100 euros. C'est un peu symbolique. Mais je voulais des gens qui investissent un minimum pour être sûr qu'ils ne viennent pas en touriste.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne payent pas, ils ne sont pas engagés de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'aptitude.

  • Speaker #1

    Donc, je voulais cette petite barrière. Et ce qui est hyper intéressant, je travaille avec eux depuis début mai, et ce que tu as dit là, même une fois par semaine en collectif, ça ne suffit pas. En fait, dans mes clients, il y en a plein que j'interroge justement cet été de façon plus précise pour développer un accompagnement encore plus personnalisé, on va dire, pour certaines personnes qui en ont besoin. Voilà, avec, tu vois, qu'est-ce qu'on se fixe comme objectif, à quelle échéance. qu'est-ce qu'on met en place, et puis avec des points intermédiaires, etc. Et c'est pour ça que je développe une offre secondaire qui sera complémentaire de la première, qui sera forcément plus onéreuse que la première, qui se veut plus en autonomie. Mais voilà, après, ça dépend des personnes, tu vois. Moi, je fais plein d'accompagnements où en autonomie, ça me va bien. Et par contre, sur certains sujets, je suis accompagné en one-to-one. Je pense que, ouais, ça dépend du sujet et ça dépend aussi à quel moment tu en es dans ta boîte, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, après, il y a le côté relationnel qui est hyper important. On en parlait d'ailleurs. Communauté, on parle aujourd'hui de communauté d'apprenants. Je pense que c'est une vraie tendance qui existe depuis une nombreuse d'années, mais que c'est vraiment un phénomène. On parle de... Tu vois, moi, en 2017, je faisais déjà pour le CNAM, notamment des formations en e-learning, et je me suis rendu compte de l'importance de ce qu'on appelle le social learning, pour faire des mots en anglais, mais l'apprentissage social. Ce qu'on vit d'ailleurs en formation classique où les apprenants entre eux font des ateliers par exemple où les remarques des uns font progresser les autres, les questions des uns font progresser les autres. Et ça, sur le web, il faut le faire également. C'est une chose de très important. Du coup, pour continuer, sur ce programme Action, tout business est lié à un relationnel, à différents avatars. Qui sont tes partenaires ? Qui sont tes clients ? des avatars clients et aussi prescripteurs ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, si tu veux, mon histoire, c'est que comme je suis un nouvel indépendant parce que ça ne fait qu'un an et demi que je suis dans l'entrepreneuriat, naturellement, je me suis adressé à des nouveaux indépendants. Plus j'avance et plus c'est eux qui viennent. Enfin, c'est plus ce profil-là. Donc, si tu veux, dans mes bêta-testeurs, je n'ai pas que des nouveaux indépendants, mais c'est une majorité. Quand je dis des nouveaux indépendants,

  • Speaker #0

    c'est les néo-indépendants. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Quand je dis nouveaux indépendants, alors il y en a qui ont plus de bouteilles et tout. Je me rends compte que ceux avec qui on avance le mieux, c'est ceux qui débutent parce que déjà, ils ont plus de temps à y consacrer. Il y a des choses, moi, qui me semblent… C'est vrai, moi, j'ai fait beaucoup de commerce, mais c'est vrai que quand tu démarres, surtout quand tu es issu de reconversion professionnelle, tu te dis Ah ouais, moi, c'est génial, je vais pouvoir vivre de ma passion, de mon expertise, etc. Sauf que pas de bol, il faut trouver des clients, il faut générer du chiffre d'affaires et ça, c'est pas… Enfin, ça se travaille. Mais je veux dire, ce n'est pas forcément facile, il y a beaucoup de peur derrière et tout. Et donc, mon avatar client, c'est plutôt des nouveaux indépendants qui démarrent, donc qui veulent bien anticiper leur démarrage. Donc, tu vois, j'en ai qui sont encore salariés, qui commencent ma formation, etc. Donc là, ça leur va, ils vont à leur rythme. Et puis, j'en ai qui sont par contre plus proches de la fin de leurs allocations et qui là, ils ont un petit coup de pression en se disant, mince, il ne me reste plus trop longtemps, il faut débloquer les choses.

  • Speaker #0

    C'est hyper important ce que tu dis, parce qu'il y a un taux d'échec dans l'entrepreneuriat, notamment dans les freelancers, qui est hyper élevé. C'est un peu tabou. Sur LinkedIn, on va plutôt parler du SMIC LinkedIn à 10K euros. On ferait mieux de parler du taux d'échec des indépendants qui doit s'élever autour de 80-85%. C'est un truc démentiel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Donc, si toi, tu es là pour les aider à ce moment-là, et stratégique, parce qu'il y a aussi la fin des allocations de l'emploi, là aussi…

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, j'ai une… Il n'y a pas longtemps, j'ai une bêta-testeuse qui me dit Ah, c'est vraiment dommage, ton programme, il est arrivé trop tard. Et en fait, tu vois, on a commencé à travailler, on a pris la chose par le début. c'est à dire écoute est ce que tu as elle avait essayé de trouver des clients mais elle avait jamais enquêté auprès de sa cible

  • Speaker #0

    Et elle est dans les arraches. Je lui dis, mais en fait, il faut commencer par là. Tu vas les rencontrer, tu n'as rien à leur vendre au début. Tu t'intéresses à leurs problématiques, à leurs souffrances. Donc, on a mis au point un questionnaire, etc. Et tu vois, suite à ça, en fait, seulement une enquête. Derrière, elle a eu trois rendez-vous commerciaux, en fait. Alors que ce n'était pas le but. Mais c'est une espèce de prospection un peu indirecte qui fait qu'on s'intéresse aux gens. Et au final, ça peut créer des liens et ça peut donner des studios ou même des rendez-vous commerciaux. Et elle me dit, c'est con. C'est con parce que moi, il me reste trois mois et elle cherche un boulot. Elle n'a pas lâché son idée d'entrepreneuriat, mais du coup, elle est dans des dispositions plus difficiles pour que ça réussisse.

  • Speaker #1

    Justement, je rebondis sur ce que tu dis. Tu parles de prospection indirecte, ce qui résonne en moi forcément. Tu me connais un peu. Je sais que tu es férue de club, d'affaires, peut-être un peu, du moment que tu as une expérience du networking assez conséquente, que tu aimes bien, que tu as un record pertinent aussi sur tout ça. C'est quelque chose que tu partages avec tes clients ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Il y en a qui me demandent ce que j'en pense, si ça vaut le coup ou pas. Moi, je crois que c'est hyper important, notamment quand ta cible, elle est en... Je n'aime pas ce terme de cible. Je n'aime pas dire ça, mais quand ton client cible, ton client potentiel, plutôt, il est en local, c'est hyper important de trouver un club en local, d'aller rencontrer les gens. Tu vois, quand tu démarres, tu es hyper isolé, en fait. Souvent, tu démarres de chez toi. Alors moi, je suis plutôt un introverti et la solitude ne me gêne pas trop. Mais même si ça ne me gêne pas trop, à un moment, j'aime bien rencontrer les gens quand même. Puis il y a beaucoup de gens qui ont encore plus besoin de rencontrer des gens. Et rien que pour ça, c'est hyper précieux les clubs d'entreprise. Moi, j'adore LinkedIn, tu vois. Mais à un moment, il faut sortir de LinkedIn. Il faut échanger avec les personnes comme on est en train de le faire là en vrai, dans la vraie vie, en train d'échanger. Et puis en physique aussi, c'est précieux. Il y a des appréhensions parce que s'il y a un coût, ça prend du temps, etc. Mais il faut se donner tout l'échange. toutes les chances quand on est entrepreneur. Et il faut savoir investir sur les bonnes choses et mesurer la rentabilité que ça peut générer.

  • Speaker #1

    Et tu as une partie prescription, recommandation dans ton programme réseautage ou c'est lié que à LinkedIn ou marketing ?

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que tu vois, quand j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn, sur mon activité de conseil en gestion, la première personne qui m'ont fait un retour sur mes postes, c'est mes partenaires de club entreprise, donc mes prescripteurs potentiels. Et en fait, dans tout mon accompagnement, je dis souvent, en fait, on s'adresse aussi bien à ses clients potentiels qu'à ses prescripteurs. Et c'est probablement les prescripteurs qui vont vous amener des clients. Le client qui va venir vers vous en direct, ça existe. C'est très rare parce que, tu sais, dans la prospection, on dit il y a 3% des gens qui sont prêts à acheter directement. Donc, il faut tomber sur les 3%. Mais ce n'est pas grave. À la limite, si c'est des gens qui t'envoient des clients potentiels, ça marche aussi. Je pense qu'il faut garder ça en tête. Tu vois, j'ai des clients, des fois, ils se découragent, ils disent Ah, mais je publie des posts, ça ne donne rien. Je dis Mais en fait, est-ce que tu as mis en place toute une stratégie pour te créer un écosystème de prescripteurs ? Et des prescripteurs, notamment, si tu en as déjà en local dans un club business, il faut relayer sur LinkedIn. Et inversement, en fait, les deux systèmes s'alimentent. Quand tu fais des réunions business, si tu en fais une, mettons que tu es dans un club et tu ne te vois que tous les 15 jours ou tous les mois, qu'est-ce qui se passe entre deux réunions ? Idéalement, il faut se voir en tête à tête. pour créer du lien et tout. Mais ce n'est pas toujours facile avec les agendas des uns et des autres. Communique sur LinkedIn. Comme ça, tu gardes le lien avec les gens que tu vois dans la vraie vie en club business. Eux, ça va les aider à mieux te connaître, ce que tu peux apporter. Et potentiellement, ça peut que t'aider dans ton business.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important ce que tu dis. J'ai l'impression de me répéter, je le dis souvent dans mes podcasts, mais maintenant, on est un peu sur une échelle d'influence. Tout le monde veut devenir l'influenceur de son secteur. générer des leads en se rendant visible et on oublie l'importance d'un contact en fait, un simple contact et il n'y a pas que les créateurs de contenu, je pense qu'il y a aussi les commerciaux qui sont dans ces, certains pour ne pas tous, qui vont faire 10 appels, qui vont avoir un rendez-vous et en fait sur les 10 appels qu'ils auraient pu faire il y aurait peut-être potentiellement aussi des partenaires à échopper ou alors même un prospect qui dit non, on ne va pas le recontacter on est vraiment dans une approche un peu one shot et je trouve d'ailleurs que LinkedIn a un peu plus de un peu régressé. Les gens sont moins ouverts d'esprit, je trouve.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les gens sont plus dans Ah, encore quelqu'un qui m'envoie un message, je ne le connais pas trop. Qu'est-ce qu'il a à me vendre ? Et les approches de prescription, de l'importance d'un contact, de prescription aussi, de mise en relation, de prospection indirecte, sont un peu disparues des radars sur les réseaux et dans les business en général.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est marrant parce que quand j'étais directeur de concession, J'envoyais mes vendeurs dans les clubs entreprises parce que j'en étais convaincu pour eux. Mais moi-même, je n'y allais pas comme invité, mais je ne m'étais pas investi. Mais en fait, c'est une erreur. Quand tu es salarié, c'est encore différent. Mais quand tu es indépendant, il faut sortir. Il n'y a pas de secret. Il faut aller au contact des gens. Il faut entretenir le contact. Et même si ça ne paye pas tout de suite, c'est ce que tu disais, on est dans un monde habitué où il faudrait gagner 10 000 euros en 30 jours. OK, tant mieux s'il y en a qui arrivent, mais ça doit être une ultra minorité si ça arrive. Ce n'est pas ça. C'est sur se créer un système durable qui va à un moment amener du business.

  • Speaker #1

    Oui, certains oublient qu'au final, dans une conversation, il peut y avoir un moment où un problème est évoqué et la vente se crée à ce moment-là. D'accord. Regarder ça de l'extérieur, c'est se dire que dans tout échange humain, il peut y avoir un moment où la vente arrive. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Et j'irais même plus loin, la vente pour soi, mais aussi des opportunités commerciales, peut-être pour d'autres.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, quand on pense connecteur, quand on pense réseau, quand on pense entraide, on sait qu'un tel a tel type de besoin et on peut faire des connexions, des mises en relation. Et c'est comme ça que derrière, on tisse un peu son écosystème de réseau, de prescription.

  • Speaker #0

    Tu vois, moi, j'ai une cliente, au tout début de mon bêta test, elle me dit, bon, je viens et tout. Et puis, à un moment, elle me dit, écoute, Pierre, moi, j'aurais vraiment besoin que tu m'accompagnes, mais en one-to-one. Au début, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. Mais ça, c'était avant que j'enquête auprès de mes clients une deuxième fois et que je comprenne que c'était un vrai besoin. Mais au début, c'était trop tôt pour moi d'aller là-dessus. Du coup, je l'ai envoyé vers quelqu'un que je connais qui fait ça très bien. Je trouve que c'est hyper puissant parce que si toi, tu n'as pas la solution pour ton client potentiel ou ton prospect potentiel, rien que déjà de lui donner le contact d'une bonne personne, je sais que cette personne-là, elle va me le rendre à un moment ou à un autre. Elle parlera de moi dans son entourage ou autre. Et c'est bien, ça marche comme ça. Moi, je pense qu'il faut, plus tu donnes, et à un moment, plus tu reçois.

  • Speaker #1

    C'est super d'avoir passé ce moment avec toi. Comment on peut t'aider, Pierre ?

  • Speaker #0

    Écoute, c'est super sympa déjà de me proposer de m'aider. Tu vois, en ce moment, je suis en train de vraiment travailler avec mes clients par le bien d'une enquête pour vraiment apporter un meilleur service, un service plus personnalisé, etc. Donc, s'il y a des personnes qui se reconnaissent dans la démarche et qui seraient intéressées par participer à cette enquête, parce que c'est bien d'interroger ses clients, mais c'est bien aussi d'interroger des personnes dans ce cas-là, c'est-à-dire des indépendants qui démarrent, par exemple, qui nous regarderaient ou qui nous écouteraient, qu'ils n'hésitent pas à me mettre un petit message sur LinkedIn et j'aurais plaisir à échanger avec eux et voir même si je peux les aider, ils répondent à mon enquête et puis je vois comment je peux les aider sur un sujet comme ça. simplement en échangeant et en leur filant un tuyau ou deux.

  • Speaker #1

    Oui, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de ton enquête en dessous du poste.

  • Speaker #0

    Oui, super.

  • Speaker #1

    On fera comme ça. Merci, Pierre. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout, Jean-Christophe, pour cet entretien. C'est bien, c'est toi qui poses les questions, c'est parfait. Il n'y a pas trop à réfléchir, tu te laisses guider. Tu te laisses guider,

  • Speaker #1

    voilà, en toute confiance. Et puis, fin de chantier, du coup. Merci à toi et puis à très, très vite,

  • Speaker #0

    Pierre. Merci Jean-Christophe, à bientôt.

  • Speaker #1

    Ciao. Confite bien de ta BMW, tant qu'à vous.

Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Pierre Gauchet, le fondateur du programme Action!. Expert chevronné du monde de l'automobile, il partage avec nous son parcours, ses défis et ses succès dans l'industrie automobile, ainsi que ses insights sur le réseautage professionnel. Écoutez comment il a construit sa carrière, les compétences qu'il a développées et ses conseils précieux pour aider les néo-entrepreneurs à réussir.


Morceaux choisis :


🎙️ "J'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une super expérience qui m'a permis de découvrir plein de métiers différents dans l'automobile. J'ai commencé par l'audit des réseaux automobiles avant de me diriger vers le commerce, ce qui me passionnait vraiment. J'ai adoré mettre en avant les qualités des voitures et être en contact direct avec les clients."


🎙️ "Le programme Action est né de mon envie de transmettre et d'accompagner les professionnels dans leur développement. Après des années dans l'automobile, j'ai vu l'importance d'une bonne stratégie et d'un réseau solide. Action vise à offrir des outils et des ressources pour aider les entrepreneurs et les commerciaux à se démarquer et à atteindre leurs objectifs."


🎙️"Pour moi, le réseautage, c'est avant tout une question de relations humaines. C'est essentiel de s'intéresser sincèrement aux autres. Par exemple, j'avais une cliente qui avait des soucis de santé, et avant de lui demander son avis sur une enquête de satisfaction, j'ai pris le temps de m'enquérir de sa santé. Ces petites attentions peuvent créer des liens durables et de la confiance."



🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Pierre Gauchet

🌐 Questionnaire di Programme Action


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Transcription

  • Speaker #0

    rendez-vous le podcast sur le premier live que j'ai fait en fait il ya un petit décalage donc là je veux je veux meubles je sors je sors le kit ikea et je m'en vais meubles de la cuisine à l'idée voilà c'est mon profil linkedin prend ses quartiers d'été et on teste le live avec pas mal de contexte de monde de mon réseau L'idée, c'est de passer un peu de temps ensemble, Pierre, apprendre à te découvrir. J'espère que tu es aussi à l'aise que moi.

  • Speaker #1

    On verra dans une heure.

  • Speaker #0

    Trois parties. Première partie de notre échange, savoir un petit peu professionnellement qui tu es, ce que tu as fait avant, avoir des idées sur... Comprendre un petit peu par la suite. Pourquoi tu en es là aujourd'hui ? Quels sont un peu les liens ? C'est super passionnant parce que je sais que tu as, dans le commerce notamment, une forte expérience. Je vais pas se donner en dire plus tout de suite après. Une petite carte blanche qui sera dédiée, qui sera pas forcément commentée, qui t'appartient totalement. Un coup de gueule, un coup de cœur, une minute. Vraiment une minute, pas plus, parce qu'après sinon au montage, je suis un peu...

  • Speaker #1

    C'est pas drôle. Tu me diras quand la minute se termine, sinon je vais enquiller.

  • Speaker #0

    Oh là là, tu es un grand bavard, tu es comme moi ou...

  • Speaker #1

    Pas trop. Moi, je suis un introverti, mais sur certains sujets, ça peut me passionner et je pars.

  • Speaker #0

    J'espère que je vais réussir à te faire parler. Ne t'inquiète pas, j'ai un bon talent pour ça. Et puis, on terminera dans une troisième partie. On parlera un petit peu du programme Action, de ce que tu fais actuellement dans ton entreprise, les coulisses, ton idée de départ creusée un peu. Oui,

  • Speaker #1

    super. Super le programme.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous un petit peu, alors toi tu es à mon âge, tu as une quarantaine d'années, c'est ça ? Oui, voilà. Les années 80, quel a été ton parcours ? Comment tu as commencé ta formation ? Tu as fait un bac S, un bac ES ? Filière, outre filière ? Qu'est-ce que tu as fait comme motif ?

  • Speaker #1

    J'ai fait ce que j'ai pu déjà. Pour me présenter, en fait j'ai 45 ans, donc tu vois je suis au milieu du guet de la quarantaine. En fait, si on parle rapidement de mes études, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à évoquer, j'ai fait des très longues études, non pas parce que j'étais brillantissime, mais parce que j'ai beaucoup redoublé et que j'ai beaucoup cherché ma voie, tout simplement. Donc voilà, moi, en fait, j'ai fait, tu posais la question, un bac scientifique, mais en ayant redoublé avant et en ayant eu ras des fesses, on va dire. Et puis, je me suis dirigé vers tout ce qui était au début pharmacie. J'ai fait une fac de pharma. Je me suis planté en première année. J'ai rebasculé sur un cursus scientifique qui m'intéressait, biologie et biochimie. Et je suis allé jusqu'en maîtrise de biochimie, mais j'avais beaucoup de mal à voir ce que je voulais faire de ma vie. Et j'ai bifurqué, mais vraiment sur le tard, vers une école de commerce. Parce que dans ma famille, tout le monde travaille dans le milieu médical, paramédical, et je n'avais aucune idée de ce que pouvait être le commerce. Et paradoxalement, j'adorais lire tout ce qui s'intéressait au commerce. J'étais plus fan de lire, à l'époque, capital ou management. ces magazines-là que de lire Sciences et Vie. Donc, je me disais, en fait, je ne suis peut-être pas dans ma bonne voie, etc. Il se trouve que j'avais une cousine qui faisait une école de commerce et quand elle me racontait ce qu'elle faisait, je trouvais ça génial. Et donc, j'ai bifurqué après ma maîtrise de biochimie vers une école de commerce. Puis là, je me suis lâché en disant, mais qu'est-ce que tu as vraiment envie de faire ? Et moi, j'adore l'automobile. Et je me suis dit, tant qu'à passer de biologie, biochimie au commerce, autant passer dans un domaine... qui t'éclate, et donc je me suis dirigé vers l'automobile. Donc il n'y avait pas trop de lien avec la biochimie. Passer mes entretiens d'école de commerce, je peux le dire, maintenant il y a prescription, c'était il y a 20 ans, mais à l'époque je leur ai vendu une belle histoire, c'était déjà un peu du storytelling, de dire en fait, moi j'adore la biologie, la biochimie, et je voudrais travailler dans l'agroalimentaire, mais plus d'un point de vue marketing, etc. Et en fait, une fois arrivé en école de commerce, ils m'ont pris, ils m'ont accepté mon parcours un peu original. Là par contre je me suis directement orienté vers l'automobile, ça me passionne, j'y vais.

  • Speaker #0

    Et pourquoi l'automobile en particulier ? Tu aimes bien les voitures ?

  • Speaker #1

    Oui j'aime bien les voitures mais je pense que c'est une histoire de famille. J'ai mon grand-père et mon père qui sont passionnés. J'ai eu la chance d'aller très souvent aux Grand Prix de Monaco de Formule 1. Je suis originaire d'Angers donc on n'est pas loin du Mans où il y a des très belles voitures automobiles. Par chez toi il y a le musée de l'Oéac aussi qui est sympa, il y a plein de choses bien. J'ai un peu perpétué cette tradition familiale. C'est même plus que ça. En fait, j'ai une famille du côté de mon papa. Ils adorent la marque Peugeot. Alors, tu vois, mon parcours m'a amené vers la marque Peugeot ou je l'ai orienté vers la marque Peugeot. Mais voilà, j'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une... une super enfin en tout cas c'était le début de ma carrière pro vers l'automobile et pour les passions pour les voitures sportives anciennes plutôt plutôt voitures sportives alors chez peugeot c'est parce qu'il y avait plus de plus mise en avant et puis c'est pas la spécialité de la marque même si un beau palmarès automobile mais en course automobile mais moi oui à l'origine c'est plutôt les voitures de sport qui m'intéresse même si je suis assez intéressé Et de plus en plus, notamment depuis que je suis père de famille, évidemment, tes besoins automobiles évoluent et la réalité s'impose, le réalisme s'impose. Et je suis de plus en plus intéressé vers les nouvelles technologies, tout ce qui est électrification de l'automobile, les voitures automobiles. Ah,

  • Speaker #0

    le rétrofit, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aussi, tout à fait. Je trouve que c'est un monde qui est passionnant et qui évolue vers des choses. Il y a des révolutions dans le domaine automobile qui vont arriver dans les 5 à 10 ans, qui sont prodigieuses. par rapport aux 50 ou 100 dernières années de ce domaine-là. Mais je pense que ce n'est pas que l'automobile, c'est dans beaucoup de domaines, on le voit avec l'intelligence artificielle. Mais voilà, j'ai hâte de découvrir tout ça.

  • Speaker #0

    Cool ! Allez, je fais une petite entorse dans cette émission, je ne parle pas trop souvent de moi, mais je conduis une BMW de l'année 1989. Ah,

  • Speaker #1

    super ! Une série 3. Une BMW E30 à cette époque-là ? Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi les voitures anciennes. Elle est dans un état nickel parce qu'elle appartenait à mon grand-père. D'accord. Elle roule bien et tout. Mais si un jour, le moteur vient à lâcher dans quelques années, on parle aussi dans les grandes villes de ne plus pouvoir accéder ou alors il faut la passer en voiture collection. Enfin, je ne sais pas quoi. Je vais voir. Le rétrofit, c'est quelque chose que je suis notamment depuis.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est passionnant, les bagnoles. C'est typiquement masculin, ça. Bref.

  • Speaker #1

    pas bonne de ce métier et pas réelle, mais il y en a, on ne peut pas le nier. Après, tu as beaucoup de vendeurs, par contre, qui font super bien leur métier. Un vrai intérêt pour le client de trouver la meilleure solution. Tu vois, les gens, ils ont peur dans les concessions automobiles, notamment les femmes. On avait des études très précises et les femmes ont vraiment peur d'aller dans les concessions automobiles et de se faire arnaquer, que ce soit pour acheter une voiture ou pour des réparations, etc. Et bon... Il y a une raison, c'est qu'effectivement, l'image, elle a été écornée par des gens pas hyper sérieux ou pas hyper fermes. Mais je crois que ce monde s'est beaucoup professionnalisé ces dernières années. Il reste peu de place pour les gens qui ne sont pas respectueux des clients. Et c'est tant mieux. Qu'est-ce que tu as appris,

  • Speaker #0

    toi, de toutes ces années en tant que commercial, directeur commercial ? C'est quoi les compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est marrant parce que, moi, pour te raconter vite fait, tu vois, j'ai fait une école de commerce et j'ai voulu bosser dans l'automobile. et quand tu es en école de commerce, on te parle très peu de commerce paradoxalement, en tout cas dans la mienne, on n'en parlait pas beaucoup. On te parle de finance, de gestion, etc. Donc moi, je suis parti dans l'audit des réseaux automobiles au début, auditer les concessions automobiles et en fait, je me suis très vite, enfin ça ne me plaisait pas, ce n'était pas mon kiff d'analyser des dossiers et tout. C'est hyper intéressant à faire, mais je veux dire, j'ai fait une année et puis je suis passé sur du commerce parce que j'avais vraiment envie d'être proche du produit et du client. Quand tu aimes l'automobile, tu as envie de mettre en avant les qualités de ton produit par rapport à ses concurrents. Donc, je suis allé dans le commerce. Et pour revenir sur ta question, c'est là où j'ai énormément appris. Parce qu'en fait, tu démarres avec un salaire fixe très peu élevé. C'était 900 euros brut à l'époque. Donc, tu vois, quand tu sors d'école de commerce, on te bourre un peu le mou avec des salaires fixes, etc. Et moi, tous mes copains, ma copine de l'époque qui est devenue ma femme depuis, mais qui gagnait évidemment beaucoup plus que ça. Et donc, c'était à moi d'aller chercher mes revenus. En fait, là, tu es un peu comme en entrepreneuriat, tu es au pied du mur. Il y a un moment où il faut vraiment être proche des clients, bien déceler leurs besoins, faire de l'écoute active, toutes les techniques de vente qu'on t'enseigne, et suivre tes clients derrière, etc. Et moi, c'est vraiment ça que j'ai appris, que j'ai retenu. C'est l'importance d'être proche de ses clients. D'essayer vraiment de détecter un maximum de signaux pour mieux les servir. et qui pensent à toi quand ils sont en phase d'achat.

  • Speaker #0

    Tu as appris à vendre dans l'école de commerce que tu as pu faire ou tu as tout appris par la suite sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai tout appris par la suite. C'est marrant parce que ça me rappelle des souvenirs, mais tu vois, quand j'ai démarré dans la vente, forcément, j'arrivais d'école de commerce, donc j'étais un peu stigmatisé, on va dire. Et en gros, on m'a mis dans un hall avec un ordinateur. On m'a dit, voilà, là, tu as la gamme de voitures, tu te débrouilles, tu apprends. Et en fait, j'ai beaucoup observé les vendeurs. J'ai observé des vendeurs comme ceux que tu as décrits au début, un peu à l'ancienne, etc. Il y a des vendeurs anciens qui fonctionnent très bien, mais il y en avait un peu caricaturaux. Et puis, j'ai essayé de prendre le meilleur de chacun. Et puis, bien sûr, j'avais des formations en interne aussi. Je pense que c'est un métier qui est passionnant, la vente en général. Le but, ce n'est pas tellement de vendre à l'instant T un produit ou un service. C'est de se dire, en fait, de travailler pour faire en sorte que le client revienne. J'avais un vendeur, il disait, moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas de vendre une voiture à mon client, c'est de lui vendre les trois ou quatre prochaines voitures au fil des années à lui, à sa famille, à ses relations, etc. Et ça, c'est hyper vertueux parce que c'est vrai que la vente à l'instant T, c'est plaisant parce que c'est un aboutissement de tout un process, mais c'est tellement plus important derrière et tu te facilites. tellement la vie quand tu es hyper attentif à la recommandation, à la satisfaction que derrière, ça te génère du business naturellement.

  • Speaker #0

    C'est excellent ce que tu dis, mais c'est rare de nos jours des vendeurs comme ça qui utilisent des liens puissants, forts avec leurs clients. Je rebondis sur ce que tu as dit, ton collègue qui voulait vendre déjà la troisième, la quatrième voiture, qui se projetait là-dedans, je trouve que c'est une approche vraiment géniale. En termes de relationnel, Tu as des tips, des conseils à donner ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas l'expert du relationnel, je suis un peu ours. J'essaie de... Quand je dis que je suis ours, c'est-à-dire que j'ai beaucoup de mal à prendre mon téléphone, prendre des nouvelles des gens, etc. Mais par contre, j'essaie de temps en temps d'envoyer des signaux un peu positifs, de m'intéresser surtout aux gens, c'est-à-dire de garder en mémoire ce qu'on a évoqué la dernière fois, de me le noter et de rebondir là-dessus quand on reparle. Je vois, je pense... Je pense en ce moment, j'ai une cliente qui a des soucis de santé. Je voulais la solliciter pour une enquête, pour prendre son avis, la satisfaction, etc. Et avant ça, je me suis dit que je vais plutôt lui envoyer un message pour lui demander si elle s'est fait opérer, comment ça va, etc. Et ça, je pense que c'est aussi important finalement que d'essayer d'avoir la réponse à ma vraie question derrière. Et je pense que ça, c'est des choses qui créent des liens, mine de rien, et qui peuvent permettre de se distinguer. On est des humains, donc qu'on fasse du B2C ou B2B, ça reste des humains derrière, donc il faut se comporter comme tel. Et en fait, les gens, ils aiment bien qu'on s'intéresse à eux et c'est normal. Comme moi, j'aime bien que tu t'intéresses à moi à travers tes questions, c'est chouette. Je n'ai pas l'habitude de le laisser.

  • Speaker #0

    Du coup, comment est-ce que tu en es venu au monde de l'entrepreneuriat ? Tu es allé assez loin dans ta carrière dans l'auto, dans le monde de l'automobile. C'est sûr que tu m'avais dit d'ailleurs à une époque que tu avais fait de la direction.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et à un moment donné, tout ça, tu as voulu tenter ta chance ailleurs. Tu as voulu... Quel est ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    Tu as raison de le souligner. En fait, j'ai fait 18 ans dans l'automobile, donc ce n'est pas rien. J'ai eu la chance de faire plein de métiers hyper intéressants. En fait, si tu veux, j'avais déjà un but. Quand je suis rentré dans l'automobile, je rêvais d'être directeur de concession automobile. C'est mon kiff. Construire toute ma carrière automobile pour arriver à ce rêve. Et donc, au bout de 13, 14, 15 ans, j'y suis arrivé. Alors, ça m'a permis de découvrir plein de métiers. J'ai fait du commerce automobile, mais j'ai fait aussi de la qualité. J'ai fait de l'animation de réseaux de concessions automobiles. J'ai fait aussi un peu de finance, du marketing. Donc, j'ai découvert tout ça et je me suis éclaté dans toutes ces expériences. Et je suis arrivé au but que je m'étais fixé, c'est-à-dire diriger des équipes commerciales et puis diriger des concessions automobiles. Et c'était hyper puissant. Ceci étant dit, depuis le début que j'ai commencé ma carrière salariée, j'ai toujours eu en moi cette envie d'être à mon compte, de bosser pour moi solo. Alors ça a mis du temps à mûrir. Moi j'ai des parents qui sont indépendants, qui sont de profession libérale, donc je pense que j'avais ce modèle-là en tête. Mais voilà, entre l'avoir en tête et le mettre en pratique, c'est plus compliqué. Et comme beaucoup de personnes, le Covid est arrivé. Moi je travaillais déjà énormément, je travaillais beaucoup, et le Covid ça a fait un... vraiment une grosse pause quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, comme beaucoup, comme pour beaucoup.

  • Speaker #1

    Ouais, comme beaucoup. Et puis tu vois, tu parlais tout à l'heure de la quarantaine, c'était en 2020, donc tu vois, j'avais 41 ans. Et en fait, crise de la quarantaine, tu réfléchis, là tu te poses, t'es plus trop dans l'opérationnel, un peu moins que dans l'automobile. C'était un Covid, mais on bossait quand même parce qu'on avait des clients, les hôpitaux, par exemple, qu'il fallait livrer, il fallait livrer des pièces, livrer des voitures et tout, donc c'était une petite activité, mais ralentie quand même. Enfin voilà, ces sujets-là sont venus et puis ça a commencé à me travailler. Mais je n'ai pas pris la décision tout de suite. Moi, je ne suis pas après le Covid. Dans l'automobile, on a une période très chargée parce que si tu veux, il fallait rattraper toutes les productions, tous les retards de livraison et tout. Donc après... On a eu pareil un afflux aussi de commandes de clients juste après le Covid. Et en fait, tout ça, ça fait que les un an ou deux, ils ont été hyper intenses derrière. Quand tu es dedans, tu prends moins de temps de te poser. Ma dernière année, là, j'ai commencé à me poser, à dire OK, là, je pense que j'ai fait le tour de mon métier. Enfin non, c'est un peu prétentieux ce que je dis, on ne fait jamais le tour de son métier. En tout cas, j'avais encore sans doute beaucoup de choses à apprendre, mais j'étais arrivé là où je voulais aller. Et tu peux. C'est un peu paradoxal, mais on m'a proposé une promotion un petit peu, qui était l'étage du dessus, donc toujours plus de responsabilité. Et je me suis dit, mais en fait, ce n'est pas ça dont j'ai envie. J'ai envie de... Je pense que c'est le moment de me mettre à mon compte. Donc, ça a été ça, le déclic. Ça a été une promotion, paradoxalement.

  • Speaker #0

    Yes. Bon, il est largement le temps de passer à ta carte blanche, Pierre.

  • Speaker #1

    Cool.

  • Speaker #0

    C'est parti, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Une minute, super, le chrono s'affiche et tout.

  • Speaker #0

    Non, malheureusement, pas encore. Il faudrait que j'y travaille.

  • Speaker #1

    Alors, écoute, carte blanche, on est vendredi, et c'est le début des JO, donc moi, j'avais envie de parler de ça. J'avais envie de parler de sport, parce que, tu vois, je commence déjà... Alors, les JO commencent officiellement aujourd'hui, avec la cérémonie d'ouverture, mais il y a quand même eu des épreuves. Et moi, je trouve hyper intéressant quand tu entreprends le parallèle avec les sportifs de haut niveau. Ah ouais. Et puis, tu vois, en fait, là, on va tous rêver devant les exploits sportifs, les records, les médailles et tout. Mais en fait, derrière, il y a un sacré boulot. Il y a des heures d'entraînement, il y a des blessures, il y a du moral qui n'est pas toujours là et tout. Et même chez tous ces grands champions ou championnes. Et pour moi, l'entrepreneuriat, tu as beaucoup de parallèles avec le sport. Et tu vois, quand on regarde les sportifs, on voit qu'ils se font beaucoup accompagner. Alors, c'était peut-être moins le cas il y a quelques années, mais maintenant, ils ont tous des... coachs, des préparateurs physiques, mentaux, des psys et tout. Et je me dis, en fait, l'entrepreneuriat, c'est ça. Ce n'est pas évident tout seul. Et on voit que tous ces sportifs, ils ont tout un écosystème autour d'eux. Alors évidemment, ça dépend le niveau du sportif et le sport, s'il peut se le permettre en termes de rémunération et tout. Mais globalement, ils ont quand même beaucoup d'aide autour. Et ça, c'est ultra puissant. Et je pense qu'il faut s'en inspirer en tant qu'entrepreneur. Donc, c'était mon petit coup de cœur aujourd'hui. Vive les G.I.O. ! On va vivre des bons moments et ça va nous inspirer. En tout cas, moi, ça va m'inspirer.

  • Speaker #0

    C'est cool d'y avoir pensé, d'avoir fait ce parallèle. Merci à toi ! Rendez-vous, le podcast. Bon, allez, dernière ligne droite. Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui, Pierre ?

  • Speaker #1

    Et du coup, quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat, ça fait la jonction avec ce qu'on s'est dit avant, j'avais envie de me mettre à mon compte, mais je ne savais pas précisément ce que je pouvais apporter comme valeur à mes clients. Et j'ai commencé par travailler sur des concepts de conseils en gestion pour les TPE, les PME. Donc, tu vois, ça avait plus un lien avec ma fin de carrière sur la gestion d'une concession automobile. J'ai commencé à travailler avec ces TPE, PME pour faire le point sur leurs chiffres et voir comment on pouvait optimiser leur... leur entreprise, en fait, aussi bien leur rentabilité financière, mais aussi la structure, l'organisation, etc. Je suis partenaire d'un expert comptable. Et quand j'ai commencé à mettre ça en place, donc cette activité, cette première activité, j'ai eu des difficultés malgré mon parcours commerce complet. Et en fait, ce qui devait être plutôt une force, tu vois, prospecter, trouver des clients, en fait, j'ai vachement galéré. Je n'ai pas honte de le dire parce que c'est une vraie réalité. Et en fait, comme je galérais, Je me suis dit, mais pourquoi en fait tu galères autant ? Qu'est-ce qui n'est pas bon dans ton approche ? Et ça m'a amené à travailler sur certains sujets, notamment la connaissance du client, comment déceler les vrais problèmes chez lui et comment lui proposer quelque chose en face. Comment communiquer aussi ? Tu vois, quand tu vas dans des clubs d'entreprise, comment tu pitches ? Communiquer aussi sur LinkedIn. Moi, je t'avouerais, quand j'étais salarié, ça m'arrivait de communiquer sur LinkedIn, mais pas du tout de la même façon, évidemment, qu'un entrepreneur. Les enjeux ne sont pas les mêmes. Quand j'y repars, pense, je me dis en fait, les postes, quand j'étais directeur de concession, je les faisais un peu pour annoncer de l'événementiel dans ma concession. Il ne faut pas se le cacher, c'est aussi très souvent pour se mettre en avant auprès de sa direction. Quand je regarde des postes, alors je vais un peu balancer, mais quand je regarde des postes d'anciens collègues et tout, je me dis tiens, là, il écrit un poste, il n'est pas remarqué par le supérieur. Et j'ai fait pareil. Et finalement, en fait, on perd un peu de vue en tout cas, l'intérêt du client. Alors, il y en a qui le font très bien, mais moi, je le faisais sans doute pas bien. En tout cas, je n'avais pas vu cet intérêt-là quand j'étais salarié. Et je me suis dit, mais en fait, avec ton expérience, il y a plein de choses qui te sautent aux yeux pour toi, enfin, qui ne m'ont pas sauté aux yeux pour moi, mais qui me sautent aux yeux chez les autres. Et je me suis dit, il faut absolument que je travaille déjà moi pour mon activité de conseiller en gestion. Donc, c'est ce que j'ai fait. Tu vois, j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn. J'ai commencé à mieux travailler ma proposition et tout. Plus j'avançais vers ça et plus je voyais d'autres indépendants qui galéraient aussi dans leurs coins. Et je me suis dit, mais ce n'est peut-être pas idiot de les accompagner aussi, tu vois. Donc, ça, ça a été le point de départ. Donc, en fait, je me suis beaucoup formé pour non seulement sur LinkedIn, mais aussi sur... un petit peu sur l'intelligence artificielle, sur ChatGPT pour mieux comprendre tout ce qui arrivait parce que c'est une vraie révolution. Pour mieux comprendre ça, je me suis formé plus aussi sur la partie copywriting, sur la partie persona, travailler son offre, faire une offre irrésistible avec de la valeur qui permet de différencier, etc. Quand je l'ai travaillé pour moi, j'ai commencé à avoir l'idée de le mettre à profit aussi pour d'autres personnes. Et là, ce qui a un peu déclenché, c'est que c'est que j'ai fait une enquête, une étude de marché pour tester mon idée. En fait, j'ai appelé, je ne sais pas, 40, 50, enfin appelé ou vu, tu vois, 40 ou 50 indépendants, soit que je connaissais ou des gens que je connaissais parce qu'ils connaissaient des gens que je connaissais, etc. Ou quelques personnes aussi sur LinkedIn, tu vois. Et ça, ça m'a permis de conforter mon idée et de travailler sur mon programme.

  • Speaker #0

    Donc en fait, si je comprends bien, tu es passé d'une cible plutôt TPE, PME, à une cible solopreneur freelance.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait. En travaillant pour moi, pour mettre en avant mon activité, d'ailleurs j'ai commencé à avoir sur LinkedIn des clients qui sont venus à moi où on m'a envoyé des tuyaux, des affaires, etc. Je me suis dit, ah ouais, tiens, ça fonctionne et ça pourrait aider d'autres personnes. Et en fait, c'est comme ça que l'idée est venue. Je me suis dit, ah ouais, ça peut être sympa de travailler là-dessus, d'avoir en plus ce projet 100%. qui sort de ma tête, entre guillemets, puisque sur mon autre activité, je suis partenaire d'un expert comptable. Et donc là, je suis à 100% sur cette activité propre. Donc si tu veux, j'ai quelques clients sur ma partie conseil que je garde et ça m'intéresse. Donc tu vois, c'est toujours enrichissant. Mais je ne la développe plus et je développe cette activité dédiée aux indépendants qui m'éclate énormément en fait.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce programme, ça consiste en quoi ? Tu as une interface e-learning, tu fais des lives, tu as une communauté privée. Parce que là, il me semble que tu es en bêta test, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, j'ai fait cette fameuse enquête auprès d'une cinquantaine de personnes. Donc ça, c'était en janvier. Les gens m'ont dit, quand tu es prêt, ça m'intéresse. Sauf que moi, je n'avais pas le screening, j'avais tout en tête. J'avais les grandes idées en tête, etc. Et quand les gens m'ont dit ça nous intéresse et puis il y en a qui m'ont dit t'en es où ? etc., tu commences à avoir la pression. Donc je me suis engagé à l'époque sur un programme qui sortirait au mois d'avril. Finalement, il est sorti un peu plus tard, il est sorti en mai. Et donc je suis parti sur une formation en ligne. C'est une formation qui aujourd'hui fait 14 heures de vidéos. Et puis j'ai rajouté, si tu veux, à cette formation un fichier Google Sheet, qu'à chaque étape de la formation, les personnes aient une marche à suivre, étape par étape. Parce qu'il y a beaucoup de formations en ligne qui existent. Mais je trouve que, moi j'en ai fait plein aussi, mais je trouve que des fois, tu as fini ta formation et tu ne sais pas par où commencer. Donc, je voulais que ça soit actionnable, d'où le nom du programme Action d'ailleurs. Et que les gens puissent passer à l'action en suivant pas à pas. Et puis peut-être des fois, sans avoir à revenir sur la formation, avoir tout un peu synthétisé. Donc, j'ai cette formation, j'ai ce fichier en ligne. Et puis, je fais une semaine des coachings live avec mes clients. et puis de façon collective. Et j'ai créé une communauté sur Discord aussi pour qu'ils puissent y avoir des échanges avec moi, mais aussi avec les autres clients entre eux.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Utilise quoi comme plateforme, si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #1

    Pour la formation, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Un grand classique.

  • Speaker #1

    Oui, un classique. Moi, j'en suis hyper satisfait. Je n'ai pas testé 50 outils, mais c'est vrai qu'à force de creuser, celui-là revenait souvent. Et non, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Ça me résonne particulièrement en moi, tout ce que tu dis, puisque je suis exactement dans la même démarche actuellement. Je me fais accompagner, mais d'ailleurs, par Priscille Mahé. Coucou Priscille, si tu nous regardes. à ce sujet et c'est vrai que du coup Priscille elle me fait faire pas mal d'interviews pas du tout au public en privé et quelque chose qui revient et ça se touche un peu ce qu'on a dit en première partie quelque chose qui revient des personnes que j'interview c'est un e-learning ok mais en fait il faut un suivi on ne peut pas être lâché dans la nature avec les vidéos, les PDF, les quiz ou quoi que ce soit. On a vraiment besoin d'avoir un accompagnement en plus, avoir un retour extérieur parce que si on est seul, on ne s'en sort pas. Je rejoins d'ailleurs ce que tu disais juste avant.

  • Speaker #1

    Je te rejoins totalement. Si tu veux, je suis parti sur ce format-là en mettant un accompagnement toutes les semaines en collectif. Aujourd'hui, je suis dans une démarche Pour t'expliquer, j'ai lancé le projet début mai. Et dès le début, j'avais 35 clients bêta-testeurs. Je dis clients bêta-testeurs parce que c'est un bêta-test payant. Alors, ils n'ont pas payé 10 000 euros. Ils ont payé 100 euros. C'est un peu symbolique. Mais je voulais des gens qui investissent un minimum pour être sûr qu'ils ne viennent pas en touriste.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne payent pas, ils ne sont pas engagés de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'aptitude.

  • Speaker #1

    Donc, je voulais cette petite barrière. Et ce qui est hyper intéressant, je travaille avec eux depuis début mai, et ce que tu as dit là, même une fois par semaine en collectif, ça ne suffit pas. En fait, dans mes clients, il y en a plein que j'interroge justement cet été de façon plus précise pour développer un accompagnement encore plus personnalisé, on va dire, pour certaines personnes qui en ont besoin. Voilà, avec, tu vois, qu'est-ce qu'on se fixe comme objectif, à quelle échéance. qu'est-ce qu'on met en place, et puis avec des points intermédiaires, etc. Et c'est pour ça que je développe une offre secondaire qui sera complémentaire de la première, qui sera forcément plus onéreuse que la première, qui se veut plus en autonomie. Mais voilà, après, ça dépend des personnes, tu vois. Moi, je fais plein d'accompagnements où en autonomie, ça me va bien. Et par contre, sur certains sujets, je suis accompagné en one-to-one. Je pense que, ouais, ça dépend du sujet et ça dépend aussi à quel moment tu en es dans ta boîte, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, après, il y a le côté relationnel qui est hyper important. On en parlait d'ailleurs. Communauté, on parle aujourd'hui de communauté d'apprenants. Je pense que c'est une vraie tendance qui existe depuis une nombreuse d'années, mais que c'est vraiment un phénomène. On parle de... Tu vois, moi, en 2017, je faisais déjà pour le CNAM, notamment des formations en e-learning, et je me suis rendu compte de l'importance de ce qu'on appelle le social learning, pour faire des mots en anglais, mais l'apprentissage social. Ce qu'on vit d'ailleurs en formation classique où les apprenants entre eux font des ateliers par exemple où les remarques des uns font progresser les autres, les questions des uns font progresser les autres. Et ça, sur le web, il faut le faire également. C'est une chose de très important. Du coup, pour continuer, sur ce programme Action, tout business est lié à un relationnel, à différents avatars. Qui sont tes partenaires ? Qui sont tes clients ? des avatars clients et aussi prescripteurs ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, si tu veux, mon histoire, c'est que comme je suis un nouvel indépendant parce que ça ne fait qu'un an et demi que je suis dans l'entrepreneuriat, naturellement, je me suis adressé à des nouveaux indépendants. Plus j'avance et plus c'est eux qui viennent. Enfin, c'est plus ce profil-là. Donc, si tu veux, dans mes bêta-testeurs, je n'ai pas que des nouveaux indépendants, mais c'est une majorité. Quand je dis des nouveaux indépendants,

  • Speaker #0

    c'est les néo-indépendants. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Quand je dis nouveaux indépendants, alors il y en a qui ont plus de bouteilles et tout. Je me rends compte que ceux avec qui on avance le mieux, c'est ceux qui débutent parce que déjà, ils ont plus de temps à y consacrer. Il y a des choses, moi, qui me semblent… C'est vrai, moi, j'ai fait beaucoup de commerce, mais c'est vrai que quand tu démarres, surtout quand tu es issu de reconversion professionnelle, tu te dis Ah ouais, moi, c'est génial, je vais pouvoir vivre de ma passion, de mon expertise, etc. Sauf que pas de bol, il faut trouver des clients, il faut générer du chiffre d'affaires et ça, c'est pas… Enfin, ça se travaille. Mais je veux dire, ce n'est pas forcément facile, il y a beaucoup de peur derrière et tout. Et donc, mon avatar client, c'est plutôt des nouveaux indépendants qui démarrent, donc qui veulent bien anticiper leur démarrage. Donc, tu vois, j'en ai qui sont encore salariés, qui commencent ma formation, etc. Donc là, ça leur va, ils vont à leur rythme. Et puis, j'en ai qui sont par contre plus proches de la fin de leurs allocations et qui là, ils ont un petit coup de pression en se disant, mince, il ne me reste plus trop longtemps, il faut débloquer les choses.

  • Speaker #0

    C'est hyper important ce que tu dis, parce qu'il y a un taux d'échec dans l'entrepreneuriat, notamment dans les freelancers, qui est hyper élevé. C'est un peu tabou. Sur LinkedIn, on va plutôt parler du SMIC LinkedIn à 10K euros. On ferait mieux de parler du taux d'échec des indépendants qui doit s'élever autour de 80-85%. C'est un truc démentiel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Donc, si toi, tu es là pour les aider à ce moment-là, et stratégique, parce qu'il y a aussi la fin des allocations de l'emploi, là aussi…

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, j'ai une… Il n'y a pas longtemps, j'ai une bêta-testeuse qui me dit Ah, c'est vraiment dommage, ton programme, il est arrivé trop tard. Et en fait, tu vois, on a commencé à travailler, on a pris la chose par le début. c'est à dire écoute est ce que tu as elle avait essayé de trouver des clients mais elle avait jamais enquêté auprès de sa cible

  • Speaker #0

    Et elle est dans les arraches. Je lui dis, mais en fait, il faut commencer par là. Tu vas les rencontrer, tu n'as rien à leur vendre au début. Tu t'intéresses à leurs problématiques, à leurs souffrances. Donc, on a mis au point un questionnaire, etc. Et tu vois, suite à ça, en fait, seulement une enquête. Derrière, elle a eu trois rendez-vous commerciaux, en fait. Alors que ce n'était pas le but. Mais c'est une espèce de prospection un peu indirecte qui fait qu'on s'intéresse aux gens. Et au final, ça peut créer des liens et ça peut donner des studios ou même des rendez-vous commerciaux. Et elle me dit, c'est con. C'est con parce que moi, il me reste trois mois et elle cherche un boulot. Elle n'a pas lâché son idée d'entrepreneuriat, mais du coup, elle est dans des dispositions plus difficiles pour que ça réussisse.

  • Speaker #1

    Justement, je rebondis sur ce que tu dis. Tu parles de prospection indirecte, ce qui résonne en moi forcément. Tu me connais un peu. Je sais que tu es férue de club, d'affaires, peut-être un peu, du moment que tu as une expérience du networking assez conséquente, que tu aimes bien, que tu as un record pertinent aussi sur tout ça. C'est quelque chose que tu partages avec tes clients ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Il y en a qui me demandent ce que j'en pense, si ça vaut le coup ou pas. Moi, je crois que c'est hyper important, notamment quand ta cible, elle est en... Je n'aime pas ce terme de cible. Je n'aime pas dire ça, mais quand ton client cible, ton client potentiel, plutôt, il est en local, c'est hyper important de trouver un club en local, d'aller rencontrer les gens. Tu vois, quand tu démarres, tu es hyper isolé, en fait. Souvent, tu démarres de chez toi. Alors moi, je suis plutôt un introverti et la solitude ne me gêne pas trop. Mais même si ça ne me gêne pas trop, à un moment, j'aime bien rencontrer les gens quand même. Puis il y a beaucoup de gens qui ont encore plus besoin de rencontrer des gens. Et rien que pour ça, c'est hyper précieux les clubs d'entreprise. Moi, j'adore LinkedIn, tu vois. Mais à un moment, il faut sortir de LinkedIn. Il faut échanger avec les personnes comme on est en train de le faire là en vrai, dans la vraie vie, en train d'échanger. Et puis en physique aussi, c'est précieux. Il y a des appréhensions parce que s'il y a un coût, ça prend du temps, etc. Mais il faut se donner tout l'échange. toutes les chances quand on est entrepreneur. Et il faut savoir investir sur les bonnes choses et mesurer la rentabilité que ça peut générer.

  • Speaker #1

    Et tu as une partie prescription, recommandation dans ton programme réseautage ou c'est lié que à LinkedIn ou marketing ?

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que tu vois, quand j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn, sur mon activité de conseil en gestion, la première personne qui m'ont fait un retour sur mes postes, c'est mes partenaires de club entreprise, donc mes prescripteurs potentiels. Et en fait, dans tout mon accompagnement, je dis souvent, en fait, on s'adresse aussi bien à ses clients potentiels qu'à ses prescripteurs. Et c'est probablement les prescripteurs qui vont vous amener des clients. Le client qui va venir vers vous en direct, ça existe. C'est très rare parce que, tu sais, dans la prospection, on dit il y a 3% des gens qui sont prêts à acheter directement. Donc, il faut tomber sur les 3%. Mais ce n'est pas grave. À la limite, si c'est des gens qui t'envoient des clients potentiels, ça marche aussi. Je pense qu'il faut garder ça en tête. Tu vois, j'ai des clients, des fois, ils se découragent, ils disent Ah, mais je publie des posts, ça ne donne rien. Je dis Mais en fait, est-ce que tu as mis en place toute une stratégie pour te créer un écosystème de prescripteurs ? Et des prescripteurs, notamment, si tu en as déjà en local dans un club business, il faut relayer sur LinkedIn. Et inversement, en fait, les deux systèmes s'alimentent. Quand tu fais des réunions business, si tu en fais une, mettons que tu es dans un club et tu ne te vois que tous les 15 jours ou tous les mois, qu'est-ce qui se passe entre deux réunions ? Idéalement, il faut se voir en tête à tête. pour créer du lien et tout. Mais ce n'est pas toujours facile avec les agendas des uns et des autres. Communique sur LinkedIn. Comme ça, tu gardes le lien avec les gens que tu vois dans la vraie vie en club business. Eux, ça va les aider à mieux te connaître, ce que tu peux apporter. Et potentiellement, ça peut que t'aider dans ton business.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important ce que tu dis. J'ai l'impression de me répéter, je le dis souvent dans mes podcasts, mais maintenant, on est un peu sur une échelle d'influence. Tout le monde veut devenir l'influenceur de son secteur. générer des leads en se rendant visible et on oublie l'importance d'un contact en fait, un simple contact et il n'y a pas que les créateurs de contenu, je pense qu'il y a aussi les commerciaux qui sont dans ces, certains pour ne pas tous, qui vont faire 10 appels, qui vont avoir un rendez-vous et en fait sur les 10 appels qu'ils auraient pu faire il y aurait peut-être potentiellement aussi des partenaires à échopper ou alors même un prospect qui dit non, on ne va pas le recontacter on est vraiment dans une approche un peu one shot et je trouve d'ailleurs que LinkedIn a un peu plus de un peu régressé. Les gens sont moins ouverts d'esprit, je trouve.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les gens sont plus dans Ah, encore quelqu'un qui m'envoie un message, je ne le connais pas trop. Qu'est-ce qu'il a à me vendre ? Et les approches de prescription, de l'importance d'un contact, de prescription aussi, de mise en relation, de prospection indirecte, sont un peu disparues des radars sur les réseaux et dans les business en général.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est marrant parce que quand j'étais directeur de concession, J'envoyais mes vendeurs dans les clubs entreprises parce que j'en étais convaincu pour eux. Mais moi-même, je n'y allais pas comme invité, mais je ne m'étais pas investi. Mais en fait, c'est une erreur. Quand tu es salarié, c'est encore différent. Mais quand tu es indépendant, il faut sortir. Il n'y a pas de secret. Il faut aller au contact des gens. Il faut entretenir le contact. Et même si ça ne paye pas tout de suite, c'est ce que tu disais, on est dans un monde habitué où il faudrait gagner 10 000 euros en 30 jours. OK, tant mieux s'il y en a qui arrivent, mais ça doit être une ultra minorité si ça arrive. Ce n'est pas ça. C'est sur se créer un système durable qui va à un moment amener du business.

  • Speaker #1

    Oui, certains oublient qu'au final, dans une conversation, il peut y avoir un moment où un problème est évoqué et la vente se crée à ce moment-là. D'accord. Regarder ça de l'extérieur, c'est se dire que dans tout échange humain, il peut y avoir un moment où la vente arrive. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Et j'irais même plus loin, la vente pour soi, mais aussi des opportunités commerciales, peut-être pour d'autres.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, quand on pense connecteur, quand on pense réseau, quand on pense entraide, on sait qu'un tel a tel type de besoin et on peut faire des connexions, des mises en relation. Et c'est comme ça que derrière, on tisse un peu son écosystème de réseau, de prescription.

  • Speaker #0

    Tu vois, moi, j'ai une cliente, au tout début de mon bêta test, elle me dit, bon, je viens et tout. Et puis, à un moment, elle me dit, écoute, Pierre, moi, j'aurais vraiment besoin que tu m'accompagnes, mais en one-to-one. Au début, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. Mais ça, c'était avant que j'enquête auprès de mes clients une deuxième fois et que je comprenne que c'était un vrai besoin. Mais au début, c'était trop tôt pour moi d'aller là-dessus. Du coup, je l'ai envoyé vers quelqu'un que je connais qui fait ça très bien. Je trouve que c'est hyper puissant parce que si toi, tu n'as pas la solution pour ton client potentiel ou ton prospect potentiel, rien que déjà de lui donner le contact d'une bonne personne, je sais que cette personne-là, elle va me le rendre à un moment ou à un autre. Elle parlera de moi dans son entourage ou autre. Et c'est bien, ça marche comme ça. Moi, je pense qu'il faut, plus tu donnes, et à un moment, plus tu reçois.

  • Speaker #1

    C'est super d'avoir passé ce moment avec toi. Comment on peut t'aider, Pierre ?

  • Speaker #0

    Écoute, c'est super sympa déjà de me proposer de m'aider. Tu vois, en ce moment, je suis en train de vraiment travailler avec mes clients par le bien d'une enquête pour vraiment apporter un meilleur service, un service plus personnalisé, etc. Donc, s'il y a des personnes qui se reconnaissent dans la démarche et qui seraient intéressées par participer à cette enquête, parce que c'est bien d'interroger ses clients, mais c'est bien aussi d'interroger des personnes dans ce cas-là, c'est-à-dire des indépendants qui démarrent, par exemple, qui nous regarderaient ou qui nous écouteraient, qu'ils n'hésitent pas à me mettre un petit message sur LinkedIn et j'aurais plaisir à échanger avec eux et voir même si je peux les aider, ils répondent à mon enquête et puis je vois comment je peux les aider sur un sujet comme ça. simplement en échangeant et en leur filant un tuyau ou deux.

  • Speaker #1

    Oui, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de ton enquête en dessous du poste.

  • Speaker #0

    Oui, super.

  • Speaker #1

    On fera comme ça. Merci, Pierre. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout, Jean-Christophe, pour cet entretien. C'est bien, c'est toi qui poses les questions, c'est parfait. Il n'y a pas trop à réfléchir, tu te laisses guider. Tu te laisses guider,

  • Speaker #1

    voilà, en toute confiance. Et puis, fin de chantier, du coup. Merci à toi et puis à très, très vite,

  • Speaker #0

    Pierre. Merci Jean-Christophe, à bientôt.

  • Speaker #1

    Ciao. Confite bien de ta BMW, tant qu'à vous.

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Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Pierre Gauchet, le fondateur du programme Action!. Expert chevronné du monde de l'automobile, il partage avec nous son parcours, ses défis et ses succès dans l'industrie automobile, ainsi que ses insights sur le réseautage professionnel. Écoutez comment il a construit sa carrière, les compétences qu'il a développées et ses conseils précieux pour aider les néo-entrepreneurs à réussir.


Morceaux choisis :


🎙️ "J'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une super expérience qui m'a permis de découvrir plein de métiers différents dans l'automobile. J'ai commencé par l'audit des réseaux automobiles avant de me diriger vers le commerce, ce qui me passionnait vraiment. J'ai adoré mettre en avant les qualités des voitures et être en contact direct avec les clients."


🎙️ "Le programme Action est né de mon envie de transmettre et d'accompagner les professionnels dans leur développement. Après des années dans l'automobile, j'ai vu l'importance d'une bonne stratégie et d'un réseau solide. Action vise à offrir des outils et des ressources pour aider les entrepreneurs et les commerciaux à se démarquer et à atteindre leurs objectifs."


🎙️"Pour moi, le réseautage, c'est avant tout une question de relations humaines. C'est essentiel de s'intéresser sincèrement aux autres. Par exemple, j'avais une cliente qui avait des soucis de santé, et avant de lui demander son avis sur une enquête de satisfaction, j'ai pris le temps de m'enquérir de sa santé. Ces petites attentions peuvent créer des liens durables et de la confiance."



🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Pierre Gauchet

🌐 Questionnaire di Programme Action


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Transcription

  • Speaker #0

    rendez-vous le podcast sur le premier live que j'ai fait en fait il ya un petit décalage donc là je veux je veux meubles je sors je sors le kit ikea et je m'en vais meubles de la cuisine à l'idée voilà c'est mon profil linkedin prend ses quartiers d'été et on teste le live avec pas mal de contexte de monde de mon réseau L'idée, c'est de passer un peu de temps ensemble, Pierre, apprendre à te découvrir. J'espère que tu es aussi à l'aise que moi.

  • Speaker #1

    On verra dans une heure.

  • Speaker #0

    Trois parties. Première partie de notre échange, savoir un petit peu professionnellement qui tu es, ce que tu as fait avant, avoir des idées sur... Comprendre un petit peu par la suite. Pourquoi tu en es là aujourd'hui ? Quels sont un peu les liens ? C'est super passionnant parce que je sais que tu as, dans le commerce notamment, une forte expérience. Je vais pas se donner en dire plus tout de suite après. Une petite carte blanche qui sera dédiée, qui sera pas forcément commentée, qui t'appartient totalement. Un coup de gueule, un coup de cœur, une minute. Vraiment une minute, pas plus, parce qu'après sinon au montage, je suis un peu...

  • Speaker #1

    C'est pas drôle. Tu me diras quand la minute se termine, sinon je vais enquiller.

  • Speaker #0

    Oh là là, tu es un grand bavard, tu es comme moi ou...

  • Speaker #1

    Pas trop. Moi, je suis un introverti, mais sur certains sujets, ça peut me passionner et je pars.

  • Speaker #0

    J'espère que je vais réussir à te faire parler. Ne t'inquiète pas, j'ai un bon talent pour ça. Et puis, on terminera dans une troisième partie. On parlera un petit peu du programme Action, de ce que tu fais actuellement dans ton entreprise, les coulisses, ton idée de départ creusée un peu. Oui,

  • Speaker #1

    super. Super le programme.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous un petit peu, alors toi tu es à mon âge, tu as une quarantaine d'années, c'est ça ? Oui, voilà. Les années 80, quel a été ton parcours ? Comment tu as commencé ta formation ? Tu as fait un bac S, un bac ES ? Filière, outre filière ? Qu'est-ce que tu as fait comme motif ?

  • Speaker #1

    J'ai fait ce que j'ai pu déjà. Pour me présenter, en fait j'ai 45 ans, donc tu vois je suis au milieu du guet de la quarantaine. En fait, si on parle rapidement de mes études, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à évoquer, j'ai fait des très longues études, non pas parce que j'étais brillantissime, mais parce que j'ai beaucoup redoublé et que j'ai beaucoup cherché ma voie, tout simplement. Donc voilà, moi, en fait, j'ai fait, tu posais la question, un bac scientifique, mais en ayant redoublé avant et en ayant eu ras des fesses, on va dire. Et puis, je me suis dirigé vers tout ce qui était au début pharmacie. J'ai fait une fac de pharma. Je me suis planté en première année. J'ai rebasculé sur un cursus scientifique qui m'intéressait, biologie et biochimie. Et je suis allé jusqu'en maîtrise de biochimie, mais j'avais beaucoup de mal à voir ce que je voulais faire de ma vie. Et j'ai bifurqué, mais vraiment sur le tard, vers une école de commerce. Parce que dans ma famille, tout le monde travaille dans le milieu médical, paramédical, et je n'avais aucune idée de ce que pouvait être le commerce. Et paradoxalement, j'adorais lire tout ce qui s'intéressait au commerce. J'étais plus fan de lire, à l'époque, capital ou management. ces magazines-là que de lire Sciences et Vie. Donc, je me disais, en fait, je ne suis peut-être pas dans ma bonne voie, etc. Il se trouve que j'avais une cousine qui faisait une école de commerce et quand elle me racontait ce qu'elle faisait, je trouvais ça génial. Et donc, j'ai bifurqué après ma maîtrise de biochimie vers une école de commerce. Puis là, je me suis lâché en disant, mais qu'est-ce que tu as vraiment envie de faire ? Et moi, j'adore l'automobile. Et je me suis dit, tant qu'à passer de biologie, biochimie au commerce, autant passer dans un domaine... qui t'éclate, et donc je me suis dirigé vers l'automobile. Donc il n'y avait pas trop de lien avec la biochimie. Passer mes entretiens d'école de commerce, je peux le dire, maintenant il y a prescription, c'était il y a 20 ans, mais à l'époque je leur ai vendu une belle histoire, c'était déjà un peu du storytelling, de dire en fait, moi j'adore la biologie, la biochimie, et je voudrais travailler dans l'agroalimentaire, mais plus d'un point de vue marketing, etc. Et en fait, une fois arrivé en école de commerce, ils m'ont pris, ils m'ont accepté mon parcours un peu original. Là par contre je me suis directement orienté vers l'automobile, ça me passionne, j'y vais.

  • Speaker #0

    Et pourquoi l'automobile en particulier ? Tu aimes bien les voitures ?

  • Speaker #1

    Oui j'aime bien les voitures mais je pense que c'est une histoire de famille. J'ai mon grand-père et mon père qui sont passionnés. J'ai eu la chance d'aller très souvent aux Grand Prix de Monaco de Formule 1. Je suis originaire d'Angers donc on n'est pas loin du Mans où il y a des très belles voitures automobiles. Par chez toi il y a le musée de l'Oéac aussi qui est sympa, il y a plein de choses bien. J'ai un peu perpétué cette tradition familiale. C'est même plus que ça. En fait, j'ai une famille du côté de mon papa. Ils adorent la marque Peugeot. Alors, tu vois, mon parcours m'a amené vers la marque Peugeot ou je l'ai orienté vers la marque Peugeot. Mais voilà, j'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une... une super enfin en tout cas c'était le début de ma carrière pro vers l'automobile et pour les passions pour les voitures sportives anciennes plutôt plutôt voitures sportives alors chez peugeot c'est parce qu'il y avait plus de plus mise en avant et puis c'est pas la spécialité de la marque même si un beau palmarès automobile mais en course automobile mais moi oui à l'origine c'est plutôt les voitures de sport qui m'intéresse même si je suis assez intéressé Et de plus en plus, notamment depuis que je suis père de famille, évidemment, tes besoins automobiles évoluent et la réalité s'impose, le réalisme s'impose. Et je suis de plus en plus intéressé vers les nouvelles technologies, tout ce qui est électrification de l'automobile, les voitures automobiles. Ah,

  • Speaker #0

    le rétrofit, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aussi, tout à fait. Je trouve que c'est un monde qui est passionnant et qui évolue vers des choses. Il y a des révolutions dans le domaine automobile qui vont arriver dans les 5 à 10 ans, qui sont prodigieuses. par rapport aux 50 ou 100 dernières années de ce domaine-là. Mais je pense que ce n'est pas que l'automobile, c'est dans beaucoup de domaines, on le voit avec l'intelligence artificielle. Mais voilà, j'ai hâte de découvrir tout ça.

  • Speaker #0

    Cool ! Allez, je fais une petite entorse dans cette émission, je ne parle pas trop souvent de moi, mais je conduis une BMW de l'année 1989. Ah,

  • Speaker #1

    super ! Une série 3. Une BMW E30 à cette époque-là ? Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi les voitures anciennes. Elle est dans un état nickel parce qu'elle appartenait à mon grand-père. D'accord. Elle roule bien et tout. Mais si un jour, le moteur vient à lâcher dans quelques années, on parle aussi dans les grandes villes de ne plus pouvoir accéder ou alors il faut la passer en voiture collection. Enfin, je ne sais pas quoi. Je vais voir. Le rétrofit, c'est quelque chose que je suis notamment depuis.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est passionnant, les bagnoles. C'est typiquement masculin, ça. Bref.

  • Speaker #1

    pas bonne de ce métier et pas réelle, mais il y en a, on ne peut pas le nier. Après, tu as beaucoup de vendeurs, par contre, qui font super bien leur métier. Un vrai intérêt pour le client de trouver la meilleure solution. Tu vois, les gens, ils ont peur dans les concessions automobiles, notamment les femmes. On avait des études très précises et les femmes ont vraiment peur d'aller dans les concessions automobiles et de se faire arnaquer, que ce soit pour acheter une voiture ou pour des réparations, etc. Et bon... Il y a une raison, c'est qu'effectivement, l'image, elle a été écornée par des gens pas hyper sérieux ou pas hyper fermes. Mais je crois que ce monde s'est beaucoup professionnalisé ces dernières années. Il reste peu de place pour les gens qui ne sont pas respectueux des clients. Et c'est tant mieux. Qu'est-ce que tu as appris,

  • Speaker #0

    toi, de toutes ces années en tant que commercial, directeur commercial ? C'est quoi les compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est marrant parce que, moi, pour te raconter vite fait, tu vois, j'ai fait une école de commerce et j'ai voulu bosser dans l'automobile. et quand tu es en école de commerce, on te parle très peu de commerce paradoxalement, en tout cas dans la mienne, on n'en parlait pas beaucoup. On te parle de finance, de gestion, etc. Donc moi, je suis parti dans l'audit des réseaux automobiles au début, auditer les concessions automobiles et en fait, je me suis très vite, enfin ça ne me plaisait pas, ce n'était pas mon kiff d'analyser des dossiers et tout. C'est hyper intéressant à faire, mais je veux dire, j'ai fait une année et puis je suis passé sur du commerce parce que j'avais vraiment envie d'être proche du produit et du client. Quand tu aimes l'automobile, tu as envie de mettre en avant les qualités de ton produit par rapport à ses concurrents. Donc, je suis allé dans le commerce. Et pour revenir sur ta question, c'est là où j'ai énormément appris. Parce qu'en fait, tu démarres avec un salaire fixe très peu élevé. C'était 900 euros brut à l'époque. Donc, tu vois, quand tu sors d'école de commerce, on te bourre un peu le mou avec des salaires fixes, etc. Et moi, tous mes copains, ma copine de l'époque qui est devenue ma femme depuis, mais qui gagnait évidemment beaucoup plus que ça. Et donc, c'était à moi d'aller chercher mes revenus. En fait, là, tu es un peu comme en entrepreneuriat, tu es au pied du mur. Il y a un moment où il faut vraiment être proche des clients, bien déceler leurs besoins, faire de l'écoute active, toutes les techniques de vente qu'on t'enseigne, et suivre tes clients derrière, etc. Et moi, c'est vraiment ça que j'ai appris, que j'ai retenu. C'est l'importance d'être proche de ses clients. D'essayer vraiment de détecter un maximum de signaux pour mieux les servir. et qui pensent à toi quand ils sont en phase d'achat.

  • Speaker #0

    Tu as appris à vendre dans l'école de commerce que tu as pu faire ou tu as tout appris par la suite sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai tout appris par la suite. C'est marrant parce que ça me rappelle des souvenirs, mais tu vois, quand j'ai démarré dans la vente, forcément, j'arrivais d'école de commerce, donc j'étais un peu stigmatisé, on va dire. Et en gros, on m'a mis dans un hall avec un ordinateur. On m'a dit, voilà, là, tu as la gamme de voitures, tu te débrouilles, tu apprends. Et en fait, j'ai beaucoup observé les vendeurs. J'ai observé des vendeurs comme ceux que tu as décrits au début, un peu à l'ancienne, etc. Il y a des vendeurs anciens qui fonctionnent très bien, mais il y en avait un peu caricaturaux. Et puis, j'ai essayé de prendre le meilleur de chacun. Et puis, bien sûr, j'avais des formations en interne aussi. Je pense que c'est un métier qui est passionnant, la vente en général. Le but, ce n'est pas tellement de vendre à l'instant T un produit ou un service. C'est de se dire, en fait, de travailler pour faire en sorte que le client revienne. J'avais un vendeur, il disait, moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas de vendre une voiture à mon client, c'est de lui vendre les trois ou quatre prochaines voitures au fil des années à lui, à sa famille, à ses relations, etc. Et ça, c'est hyper vertueux parce que c'est vrai que la vente à l'instant T, c'est plaisant parce que c'est un aboutissement de tout un process, mais c'est tellement plus important derrière et tu te facilites. tellement la vie quand tu es hyper attentif à la recommandation, à la satisfaction que derrière, ça te génère du business naturellement.

  • Speaker #0

    C'est excellent ce que tu dis, mais c'est rare de nos jours des vendeurs comme ça qui utilisent des liens puissants, forts avec leurs clients. Je rebondis sur ce que tu as dit, ton collègue qui voulait vendre déjà la troisième, la quatrième voiture, qui se projetait là-dedans, je trouve que c'est une approche vraiment géniale. En termes de relationnel, Tu as des tips, des conseils à donner ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas l'expert du relationnel, je suis un peu ours. J'essaie de... Quand je dis que je suis ours, c'est-à-dire que j'ai beaucoup de mal à prendre mon téléphone, prendre des nouvelles des gens, etc. Mais par contre, j'essaie de temps en temps d'envoyer des signaux un peu positifs, de m'intéresser surtout aux gens, c'est-à-dire de garder en mémoire ce qu'on a évoqué la dernière fois, de me le noter et de rebondir là-dessus quand on reparle. Je vois, je pense... Je pense en ce moment, j'ai une cliente qui a des soucis de santé. Je voulais la solliciter pour une enquête, pour prendre son avis, la satisfaction, etc. Et avant ça, je me suis dit que je vais plutôt lui envoyer un message pour lui demander si elle s'est fait opérer, comment ça va, etc. Et ça, je pense que c'est aussi important finalement que d'essayer d'avoir la réponse à ma vraie question derrière. Et je pense que ça, c'est des choses qui créent des liens, mine de rien, et qui peuvent permettre de se distinguer. On est des humains, donc qu'on fasse du B2C ou B2B, ça reste des humains derrière, donc il faut se comporter comme tel. Et en fait, les gens, ils aiment bien qu'on s'intéresse à eux et c'est normal. Comme moi, j'aime bien que tu t'intéresses à moi à travers tes questions, c'est chouette. Je n'ai pas l'habitude de le laisser.

  • Speaker #0

    Du coup, comment est-ce que tu en es venu au monde de l'entrepreneuriat ? Tu es allé assez loin dans ta carrière dans l'auto, dans le monde de l'automobile. C'est sûr que tu m'avais dit d'ailleurs à une époque que tu avais fait de la direction.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et à un moment donné, tout ça, tu as voulu tenter ta chance ailleurs. Tu as voulu... Quel est ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    Tu as raison de le souligner. En fait, j'ai fait 18 ans dans l'automobile, donc ce n'est pas rien. J'ai eu la chance de faire plein de métiers hyper intéressants. En fait, si tu veux, j'avais déjà un but. Quand je suis rentré dans l'automobile, je rêvais d'être directeur de concession automobile. C'est mon kiff. Construire toute ma carrière automobile pour arriver à ce rêve. Et donc, au bout de 13, 14, 15 ans, j'y suis arrivé. Alors, ça m'a permis de découvrir plein de métiers. J'ai fait du commerce automobile, mais j'ai fait aussi de la qualité. J'ai fait de l'animation de réseaux de concessions automobiles. J'ai fait aussi un peu de finance, du marketing. Donc, j'ai découvert tout ça et je me suis éclaté dans toutes ces expériences. Et je suis arrivé au but que je m'étais fixé, c'est-à-dire diriger des équipes commerciales et puis diriger des concessions automobiles. Et c'était hyper puissant. Ceci étant dit, depuis le début que j'ai commencé ma carrière salariée, j'ai toujours eu en moi cette envie d'être à mon compte, de bosser pour moi solo. Alors ça a mis du temps à mûrir. Moi j'ai des parents qui sont indépendants, qui sont de profession libérale, donc je pense que j'avais ce modèle-là en tête. Mais voilà, entre l'avoir en tête et le mettre en pratique, c'est plus compliqué. Et comme beaucoup de personnes, le Covid est arrivé. Moi je travaillais déjà énormément, je travaillais beaucoup, et le Covid ça a fait un... vraiment une grosse pause quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, comme beaucoup, comme pour beaucoup.

  • Speaker #1

    Ouais, comme beaucoup. Et puis tu vois, tu parlais tout à l'heure de la quarantaine, c'était en 2020, donc tu vois, j'avais 41 ans. Et en fait, crise de la quarantaine, tu réfléchis, là tu te poses, t'es plus trop dans l'opérationnel, un peu moins que dans l'automobile. C'était un Covid, mais on bossait quand même parce qu'on avait des clients, les hôpitaux, par exemple, qu'il fallait livrer, il fallait livrer des pièces, livrer des voitures et tout, donc c'était une petite activité, mais ralentie quand même. Enfin voilà, ces sujets-là sont venus et puis ça a commencé à me travailler. Mais je n'ai pas pris la décision tout de suite. Moi, je ne suis pas après le Covid. Dans l'automobile, on a une période très chargée parce que si tu veux, il fallait rattraper toutes les productions, tous les retards de livraison et tout. Donc après... On a eu pareil un afflux aussi de commandes de clients juste après le Covid. Et en fait, tout ça, ça fait que les un an ou deux, ils ont été hyper intenses derrière. Quand tu es dedans, tu prends moins de temps de te poser. Ma dernière année, là, j'ai commencé à me poser, à dire OK, là, je pense que j'ai fait le tour de mon métier. Enfin non, c'est un peu prétentieux ce que je dis, on ne fait jamais le tour de son métier. En tout cas, j'avais encore sans doute beaucoup de choses à apprendre, mais j'étais arrivé là où je voulais aller. Et tu peux. C'est un peu paradoxal, mais on m'a proposé une promotion un petit peu, qui était l'étage du dessus, donc toujours plus de responsabilité. Et je me suis dit, mais en fait, ce n'est pas ça dont j'ai envie. J'ai envie de... Je pense que c'est le moment de me mettre à mon compte. Donc, ça a été ça, le déclic. Ça a été une promotion, paradoxalement.

  • Speaker #0

    Yes. Bon, il est largement le temps de passer à ta carte blanche, Pierre.

  • Speaker #1

    Cool.

  • Speaker #0

    C'est parti, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Une minute, super, le chrono s'affiche et tout.

  • Speaker #0

    Non, malheureusement, pas encore. Il faudrait que j'y travaille.

  • Speaker #1

    Alors, écoute, carte blanche, on est vendredi, et c'est le début des JO, donc moi, j'avais envie de parler de ça. J'avais envie de parler de sport, parce que, tu vois, je commence déjà... Alors, les JO commencent officiellement aujourd'hui, avec la cérémonie d'ouverture, mais il y a quand même eu des épreuves. Et moi, je trouve hyper intéressant quand tu entreprends le parallèle avec les sportifs de haut niveau. Ah ouais. Et puis, tu vois, en fait, là, on va tous rêver devant les exploits sportifs, les records, les médailles et tout. Mais en fait, derrière, il y a un sacré boulot. Il y a des heures d'entraînement, il y a des blessures, il y a du moral qui n'est pas toujours là et tout. Et même chez tous ces grands champions ou championnes. Et pour moi, l'entrepreneuriat, tu as beaucoup de parallèles avec le sport. Et tu vois, quand on regarde les sportifs, on voit qu'ils se font beaucoup accompagner. Alors, c'était peut-être moins le cas il y a quelques années, mais maintenant, ils ont tous des... coachs, des préparateurs physiques, mentaux, des psys et tout. Et je me dis, en fait, l'entrepreneuriat, c'est ça. Ce n'est pas évident tout seul. Et on voit que tous ces sportifs, ils ont tout un écosystème autour d'eux. Alors évidemment, ça dépend le niveau du sportif et le sport, s'il peut se le permettre en termes de rémunération et tout. Mais globalement, ils ont quand même beaucoup d'aide autour. Et ça, c'est ultra puissant. Et je pense qu'il faut s'en inspirer en tant qu'entrepreneur. Donc, c'était mon petit coup de cœur aujourd'hui. Vive les G.I.O. ! On va vivre des bons moments et ça va nous inspirer. En tout cas, moi, ça va m'inspirer.

  • Speaker #0

    C'est cool d'y avoir pensé, d'avoir fait ce parallèle. Merci à toi ! Rendez-vous, le podcast. Bon, allez, dernière ligne droite. Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui, Pierre ?

  • Speaker #1

    Et du coup, quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat, ça fait la jonction avec ce qu'on s'est dit avant, j'avais envie de me mettre à mon compte, mais je ne savais pas précisément ce que je pouvais apporter comme valeur à mes clients. Et j'ai commencé par travailler sur des concepts de conseils en gestion pour les TPE, les PME. Donc, tu vois, ça avait plus un lien avec ma fin de carrière sur la gestion d'une concession automobile. J'ai commencé à travailler avec ces TPE, PME pour faire le point sur leurs chiffres et voir comment on pouvait optimiser leur... leur entreprise, en fait, aussi bien leur rentabilité financière, mais aussi la structure, l'organisation, etc. Je suis partenaire d'un expert comptable. Et quand j'ai commencé à mettre ça en place, donc cette activité, cette première activité, j'ai eu des difficultés malgré mon parcours commerce complet. Et en fait, ce qui devait être plutôt une force, tu vois, prospecter, trouver des clients, en fait, j'ai vachement galéré. Je n'ai pas honte de le dire parce que c'est une vraie réalité. Et en fait, comme je galérais, Je me suis dit, mais pourquoi en fait tu galères autant ? Qu'est-ce qui n'est pas bon dans ton approche ? Et ça m'a amené à travailler sur certains sujets, notamment la connaissance du client, comment déceler les vrais problèmes chez lui et comment lui proposer quelque chose en face. Comment communiquer aussi ? Tu vois, quand tu vas dans des clubs d'entreprise, comment tu pitches ? Communiquer aussi sur LinkedIn. Moi, je t'avouerais, quand j'étais salarié, ça m'arrivait de communiquer sur LinkedIn, mais pas du tout de la même façon, évidemment, qu'un entrepreneur. Les enjeux ne sont pas les mêmes. Quand j'y repars, pense, je me dis en fait, les postes, quand j'étais directeur de concession, je les faisais un peu pour annoncer de l'événementiel dans ma concession. Il ne faut pas se le cacher, c'est aussi très souvent pour se mettre en avant auprès de sa direction. Quand je regarde des postes, alors je vais un peu balancer, mais quand je regarde des postes d'anciens collègues et tout, je me dis tiens, là, il écrit un poste, il n'est pas remarqué par le supérieur. Et j'ai fait pareil. Et finalement, en fait, on perd un peu de vue en tout cas, l'intérêt du client. Alors, il y en a qui le font très bien, mais moi, je le faisais sans doute pas bien. En tout cas, je n'avais pas vu cet intérêt-là quand j'étais salarié. Et je me suis dit, mais en fait, avec ton expérience, il y a plein de choses qui te sautent aux yeux pour toi, enfin, qui ne m'ont pas sauté aux yeux pour moi, mais qui me sautent aux yeux chez les autres. Et je me suis dit, il faut absolument que je travaille déjà moi pour mon activité de conseiller en gestion. Donc, c'est ce que j'ai fait. Tu vois, j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn. J'ai commencé à mieux travailler ma proposition et tout. Plus j'avançais vers ça et plus je voyais d'autres indépendants qui galéraient aussi dans leurs coins. Et je me suis dit, mais ce n'est peut-être pas idiot de les accompagner aussi, tu vois. Donc, ça, ça a été le point de départ. Donc, en fait, je me suis beaucoup formé pour non seulement sur LinkedIn, mais aussi sur... un petit peu sur l'intelligence artificielle, sur ChatGPT pour mieux comprendre tout ce qui arrivait parce que c'est une vraie révolution. Pour mieux comprendre ça, je me suis formé plus aussi sur la partie copywriting, sur la partie persona, travailler son offre, faire une offre irrésistible avec de la valeur qui permet de différencier, etc. Quand je l'ai travaillé pour moi, j'ai commencé à avoir l'idée de le mettre à profit aussi pour d'autres personnes. Et là, ce qui a un peu déclenché, c'est que c'est que j'ai fait une enquête, une étude de marché pour tester mon idée. En fait, j'ai appelé, je ne sais pas, 40, 50, enfin appelé ou vu, tu vois, 40 ou 50 indépendants, soit que je connaissais ou des gens que je connaissais parce qu'ils connaissaient des gens que je connaissais, etc. Ou quelques personnes aussi sur LinkedIn, tu vois. Et ça, ça m'a permis de conforter mon idée et de travailler sur mon programme.

  • Speaker #0

    Donc en fait, si je comprends bien, tu es passé d'une cible plutôt TPE, PME, à une cible solopreneur freelance.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait. En travaillant pour moi, pour mettre en avant mon activité, d'ailleurs j'ai commencé à avoir sur LinkedIn des clients qui sont venus à moi où on m'a envoyé des tuyaux, des affaires, etc. Je me suis dit, ah ouais, tiens, ça fonctionne et ça pourrait aider d'autres personnes. Et en fait, c'est comme ça que l'idée est venue. Je me suis dit, ah ouais, ça peut être sympa de travailler là-dessus, d'avoir en plus ce projet 100%. qui sort de ma tête, entre guillemets, puisque sur mon autre activité, je suis partenaire d'un expert comptable. Et donc là, je suis à 100% sur cette activité propre. Donc si tu veux, j'ai quelques clients sur ma partie conseil que je garde et ça m'intéresse. Donc tu vois, c'est toujours enrichissant. Mais je ne la développe plus et je développe cette activité dédiée aux indépendants qui m'éclate énormément en fait.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce programme, ça consiste en quoi ? Tu as une interface e-learning, tu fais des lives, tu as une communauté privée. Parce que là, il me semble que tu es en bêta test, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, j'ai fait cette fameuse enquête auprès d'une cinquantaine de personnes. Donc ça, c'était en janvier. Les gens m'ont dit, quand tu es prêt, ça m'intéresse. Sauf que moi, je n'avais pas le screening, j'avais tout en tête. J'avais les grandes idées en tête, etc. Et quand les gens m'ont dit ça nous intéresse et puis il y en a qui m'ont dit t'en es où ? etc., tu commences à avoir la pression. Donc je me suis engagé à l'époque sur un programme qui sortirait au mois d'avril. Finalement, il est sorti un peu plus tard, il est sorti en mai. Et donc je suis parti sur une formation en ligne. C'est une formation qui aujourd'hui fait 14 heures de vidéos. Et puis j'ai rajouté, si tu veux, à cette formation un fichier Google Sheet, qu'à chaque étape de la formation, les personnes aient une marche à suivre, étape par étape. Parce qu'il y a beaucoup de formations en ligne qui existent. Mais je trouve que, moi j'en ai fait plein aussi, mais je trouve que des fois, tu as fini ta formation et tu ne sais pas par où commencer. Donc, je voulais que ça soit actionnable, d'où le nom du programme Action d'ailleurs. Et que les gens puissent passer à l'action en suivant pas à pas. Et puis peut-être des fois, sans avoir à revenir sur la formation, avoir tout un peu synthétisé. Donc, j'ai cette formation, j'ai ce fichier en ligne. Et puis, je fais une semaine des coachings live avec mes clients. et puis de façon collective. Et j'ai créé une communauté sur Discord aussi pour qu'ils puissent y avoir des échanges avec moi, mais aussi avec les autres clients entre eux.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Utilise quoi comme plateforme, si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #1

    Pour la formation, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Un grand classique.

  • Speaker #1

    Oui, un classique. Moi, j'en suis hyper satisfait. Je n'ai pas testé 50 outils, mais c'est vrai qu'à force de creuser, celui-là revenait souvent. Et non, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Ça me résonne particulièrement en moi, tout ce que tu dis, puisque je suis exactement dans la même démarche actuellement. Je me fais accompagner, mais d'ailleurs, par Priscille Mahé. Coucou Priscille, si tu nous regardes. à ce sujet et c'est vrai que du coup Priscille elle me fait faire pas mal d'interviews pas du tout au public en privé et quelque chose qui revient et ça se touche un peu ce qu'on a dit en première partie quelque chose qui revient des personnes que j'interview c'est un e-learning ok mais en fait il faut un suivi on ne peut pas être lâché dans la nature avec les vidéos, les PDF, les quiz ou quoi que ce soit. On a vraiment besoin d'avoir un accompagnement en plus, avoir un retour extérieur parce que si on est seul, on ne s'en sort pas. Je rejoins d'ailleurs ce que tu disais juste avant.

  • Speaker #1

    Je te rejoins totalement. Si tu veux, je suis parti sur ce format-là en mettant un accompagnement toutes les semaines en collectif. Aujourd'hui, je suis dans une démarche Pour t'expliquer, j'ai lancé le projet début mai. Et dès le début, j'avais 35 clients bêta-testeurs. Je dis clients bêta-testeurs parce que c'est un bêta-test payant. Alors, ils n'ont pas payé 10 000 euros. Ils ont payé 100 euros. C'est un peu symbolique. Mais je voulais des gens qui investissent un minimum pour être sûr qu'ils ne viennent pas en touriste.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne payent pas, ils ne sont pas engagés de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'aptitude.

  • Speaker #1

    Donc, je voulais cette petite barrière. Et ce qui est hyper intéressant, je travaille avec eux depuis début mai, et ce que tu as dit là, même une fois par semaine en collectif, ça ne suffit pas. En fait, dans mes clients, il y en a plein que j'interroge justement cet été de façon plus précise pour développer un accompagnement encore plus personnalisé, on va dire, pour certaines personnes qui en ont besoin. Voilà, avec, tu vois, qu'est-ce qu'on se fixe comme objectif, à quelle échéance. qu'est-ce qu'on met en place, et puis avec des points intermédiaires, etc. Et c'est pour ça que je développe une offre secondaire qui sera complémentaire de la première, qui sera forcément plus onéreuse que la première, qui se veut plus en autonomie. Mais voilà, après, ça dépend des personnes, tu vois. Moi, je fais plein d'accompagnements où en autonomie, ça me va bien. Et par contre, sur certains sujets, je suis accompagné en one-to-one. Je pense que, ouais, ça dépend du sujet et ça dépend aussi à quel moment tu en es dans ta boîte, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, après, il y a le côté relationnel qui est hyper important. On en parlait d'ailleurs. Communauté, on parle aujourd'hui de communauté d'apprenants. Je pense que c'est une vraie tendance qui existe depuis une nombreuse d'années, mais que c'est vraiment un phénomène. On parle de... Tu vois, moi, en 2017, je faisais déjà pour le CNAM, notamment des formations en e-learning, et je me suis rendu compte de l'importance de ce qu'on appelle le social learning, pour faire des mots en anglais, mais l'apprentissage social. Ce qu'on vit d'ailleurs en formation classique où les apprenants entre eux font des ateliers par exemple où les remarques des uns font progresser les autres, les questions des uns font progresser les autres. Et ça, sur le web, il faut le faire également. C'est une chose de très important. Du coup, pour continuer, sur ce programme Action, tout business est lié à un relationnel, à différents avatars. Qui sont tes partenaires ? Qui sont tes clients ? des avatars clients et aussi prescripteurs ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, si tu veux, mon histoire, c'est que comme je suis un nouvel indépendant parce que ça ne fait qu'un an et demi que je suis dans l'entrepreneuriat, naturellement, je me suis adressé à des nouveaux indépendants. Plus j'avance et plus c'est eux qui viennent. Enfin, c'est plus ce profil-là. Donc, si tu veux, dans mes bêta-testeurs, je n'ai pas que des nouveaux indépendants, mais c'est une majorité. Quand je dis des nouveaux indépendants,

  • Speaker #0

    c'est les néo-indépendants. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Quand je dis nouveaux indépendants, alors il y en a qui ont plus de bouteilles et tout. Je me rends compte que ceux avec qui on avance le mieux, c'est ceux qui débutent parce que déjà, ils ont plus de temps à y consacrer. Il y a des choses, moi, qui me semblent… C'est vrai, moi, j'ai fait beaucoup de commerce, mais c'est vrai que quand tu démarres, surtout quand tu es issu de reconversion professionnelle, tu te dis Ah ouais, moi, c'est génial, je vais pouvoir vivre de ma passion, de mon expertise, etc. Sauf que pas de bol, il faut trouver des clients, il faut générer du chiffre d'affaires et ça, c'est pas… Enfin, ça se travaille. Mais je veux dire, ce n'est pas forcément facile, il y a beaucoup de peur derrière et tout. Et donc, mon avatar client, c'est plutôt des nouveaux indépendants qui démarrent, donc qui veulent bien anticiper leur démarrage. Donc, tu vois, j'en ai qui sont encore salariés, qui commencent ma formation, etc. Donc là, ça leur va, ils vont à leur rythme. Et puis, j'en ai qui sont par contre plus proches de la fin de leurs allocations et qui là, ils ont un petit coup de pression en se disant, mince, il ne me reste plus trop longtemps, il faut débloquer les choses.

  • Speaker #0

    C'est hyper important ce que tu dis, parce qu'il y a un taux d'échec dans l'entrepreneuriat, notamment dans les freelancers, qui est hyper élevé. C'est un peu tabou. Sur LinkedIn, on va plutôt parler du SMIC LinkedIn à 10K euros. On ferait mieux de parler du taux d'échec des indépendants qui doit s'élever autour de 80-85%. C'est un truc démentiel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Donc, si toi, tu es là pour les aider à ce moment-là, et stratégique, parce qu'il y a aussi la fin des allocations de l'emploi, là aussi…

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, j'ai une… Il n'y a pas longtemps, j'ai une bêta-testeuse qui me dit Ah, c'est vraiment dommage, ton programme, il est arrivé trop tard. Et en fait, tu vois, on a commencé à travailler, on a pris la chose par le début. c'est à dire écoute est ce que tu as elle avait essayé de trouver des clients mais elle avait jamais enquêté auprès de sa cible

  • Speaker #0

    Et elle est dans les arraches. Je lui dis, mais en fait, il faut commencer par là. Tu vas les rencontrer, tu n'as rien à leur vendre au début. Tu t'intéresses à leurs problématiques, à leurs souffrances. Donc, on a mis au point un questionnaire, etc. Et tu vois, suite à ça, en fait, seulement une enquête. Derrière, elle a eu trois rendez-vous commerciaux, en fait. Alors que ce n'était pas le but. Mais c'est une espèce de prospection un peu indirecte qui fait qu'on s'intéresse aux gens. Et au final, ça peut créer des liens et ça peut donner des studios ou même des rendez-vous commerciaux. Et elle me dit, c'est con. C'est con parce que moi, il me reste trois mois et elle cherche un boulot. Elle n'a pas lâché son idée d'entrepreneuriat, mais du coup, elle est dans des dispositions plus difficiles pour que ça réussisse.

  • Speaker #1

    Justement, je rebondis sur ce que tu dis. Tu parles de prospection indirecte, ce qui résonne en moi forcément. Tu me connais un peu. Je sais que tu es férue de club, d'affaires, peut-être un peu, du moment que tu as une expérience du networking assez conséquente, que tu aimes bien, que tu as un record pertinent aussi sur tout ça. C'est quelque chose que tu partages avec tes clients ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Il y en a qui me demandent ce que j'en pense, si ça vaut le coup ou pas. Moi, je crois que c'est hyper important, notamment quand ta cible, elle est en... Je n'aime pas ce terme de cible. Je n'aime pas dire ça, mais quand ton client cible, ton client potentiel, plutôt, il est en local, c'est hyper important de trouver un club en local, d'aller rencontrer les gens. Tu vois, quand tu démarres, tu es hyper isolé, en fait. Souvent, tu démarres de chez toi. Alors moi, je suis plutôt un introverti et la solitude ne me gêne pas trop. Mais même si ça ne me gêne pas trop, à un moment, j'aime bien rencontrer les gens quand même. Puis il y a beaucoup de gens qui ont encore plus besoin de rencontrer des gens. Et rien que pour ça, c'est hyper précieux les clubs d'entreprise. Moi, j'adore LinkedIn, tu vois. Mais à un moment, il faut sortir de LinkedIn. Il faut échanger avec les personnes comme on est en train de le faire là en vrai, dans la vraie vie, en train d'échanger. Et puis en physique aussi, c'est précieux. Il y a des appréhensions parce que s'il y a un coût, ça prend du temps, etc. Mais il faut se donner tout l'échange. toutes les chances quand on est entrepreneur. Et il faut savoir investir sur les bonnes choses et mesurer la rentabilité que ça peut générer.

  • Speaker #1

    Et tu as une partie prescription, recommandation dans ton programme réseautage ou c'est lié que à LinkedIn ou marketing ?

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que tu vois, quand j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn, sur mon activité de conseil en gestion, la première personne qui m'ont fait un retour sur mes postes, c'est mes partenaires de club entreprise, donc mes prescripteurs potentiels. Et en fait, dans tout mon accompagnement, je dis souvent, en fait, on s'adresse aussi bien à ses clients potentiels qu'à ses prescripteurs. Et c'est probablement les prescripteurs qui vont vous amener des clients. Le client qui va venir vers vous en direct, ça existe. C'est très rare parce que, tu sais, dans la prospection, on dit il y a 3% des gens qui sont prêts à acheter directement. Donc, il faut tomber sur les 3%. Mais ce n'est pas grave. À la limite, si c'est des gens qui t'envoient des clients potentiels, ça marche aussi. Je pense qu'il faut garder ça en tête. Tu vois, j'ai des clients, des fois, ils se découragent, ils disent Ah, mais je publie des posts, ça ne donne rien. Je dis Mais en fait, est-ce que tu as mis en place toute une stratégie pour te créer un écosystème de prescripteurs ? Et des prescripteurs, notamment, si tu en as déjà en local dans un club business, il faut relayer sur LinkedIn. Et inversement, en fait, les deux systèmes s'alimentent. Quand tu fais des réunions business, si tu en fais une, mettons que tu es dans un club et tu ne te vois que tous les 15 jours ou tous les mois, qu'est-ce qui se passe entre deux réunions ? Idéalement, il faut se voir en tête à tête. pour créer du lien et tout. Mais ce n'est pas toujours facile avec les agendas des uns et des autres. Communique sur LinkedIn. Comme ça, tu gardes le lien avec les gens que tu vois dans la vraie vie en club business. Eux, ça va les aider à mieux te connaître, ce que tu peux apporter. Et potentiellement, ça peut que t'aider dans ton business.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important ce que tu dis. J'ai l'impression de me répéter, je le dis souvent dans mes podcasts, mais maintenant, on est un peu sur une échelle d'influence. Tout le monde veut devenir l'influenceur de son secteur. générer des leads en se rendant visible et on oublie l'importance d'un contact en fait, un simple contact et il n'y a pas que les créateurs de contenu, je pense qu'il y a aussi les commerciaux qui sont dans ces, certains pour ne pas tous, qui vont faire 10 appels, qui vont avoir un rendez-vous et en fait sur les 10 appels qu'ils auraient pu faire il y aurait peut-être potentiellement aussi des partenaires à échopper ou alors même un prospect qui dit non, on ne va pas le recontacter on est vraiment dans une approche un peu one shot et je trouve d'ailleurs que LinkedIn a un peu plus de un peu régressé. Les gens sont moins ouverts d'esprit, je trouve.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les gens sont plus dans Ah, encore quelqu'un qui m'envoie un message, je ne le connais pas trop. Qu'est-ce qu'il a à me vendre ? Et les approches de prescription, de l'importance d'un contact, de prescription aussi, de mise en relation, de prospection indirecte, sont un peu disparues des radars sur les réseaux et dans les business en général.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est marrant parce que quand j'étais directeur de concession, J'envoyais mes vendeurs dans les clubs entreprises parce que j'en étais convaincu pour eux. Mais moi-même, je n'y allais pas comme invité, mais je ne m'étais pas investi. Mais en fait, c'est une erreur. Quand tu es salarié, c'est encore différent. Mais quand tu es indépendant, il faut sortir. Il n'y a pas de secret. Il faut aller au contact des gens. Il faut entretenir le contact. Et même si ça ne paye pas tout de suite, c'est ce que tu disais, on est dans un monde habitué où il faudrait gagner 10 000 euros en 30 jours. OK, tant mieux s'il y en a qui arrivent, mais ça doit être une ultra minorité si ça arrive. Ce n'est pas ça. C'est sur se créer un système durable qui va à un moment amener du business.

  • Speaker #1

    Oui, certains oublient qu'au final, dans une conversation, il peut y avoir un moment où un problème est évoqué et la vente se crée à ce moment-là. D'accord. Regarder ça de l'extérieur, c'est se dire que dans tout échange humain, il peut y avoir un moment où la vente arrive. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Et j'irais même plus loin, la vente pour soi, mais aussi des opportunités commerciales, peut-être pour d'autres.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, quand on pense connecteur, quand on pense réseau, quand on pense entraide, on sait qu'un tel a tel type de besoin et on peut faire des connexions, des mises en relation. Et c'est comme ça que derrière, on tisse un peu son écosystème de réseau, de prescription.

  • Speaker #0

    Tu vois, moi, j'ai une cliente, au tout début de mon bêta test, elle me dit, bon, je viens et tout. Et puis, à un moment, elle me dit, écoute, Pierre, moi, j'aurais vraiment besoin que tu m'accompagnes, mais en one-to-one. Au début, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. Mais ça, c'était avant que j'enquête auprès de mes clients une deuxième fois et que je comprenne que c'était un vrai besoin. Mais au début, c'était trop tôt pour moi d'aller là-dessus. Du coup, je l'ai envoyé vers quelqu'un que je connais qui fait ça très bien. Je trouve que c'est hyper puissant parce que si toi, tu n'as pas la solution pour ton client potentiel ou ton prospect potentiel, rien que déjà de lui donner le contact d'une bonne personne, je sais que cette personne-là, elle va me le rendre à un moment ou à un autre. Elle parlera de moi dans son entourage ou autre. Et c'est bien, ça marche comme ça. Moi, je pense qu'il faut, plus tu donnes, et à un moment, plus tu reçois.

  • Speaker #1

    C'est super d'avoir passé ce moment avec toi. Comment on peut t'aider, Pierre ?

  • Speaker #0

    Écoute, c'est super sympa déjà de me proposer de m'aider. Tu vois, en ce moment, je suis en train de vraiment travailler avec mes clients par le bien d'une enquête pour vraiment apporter un meilleur service, un service plus personnalisé, etc. Donc, s'il y a des personnes qui se reconnaissent dans la démarche et qui seraient intéressées par participer à cette enquête, parce que c'est bien d'interroger ses clients, mais c'est bien aussi d'interroger des personnes dans ce cas-là, c'est-à-dire des indépendants qui démarrent, par exemple, qui nous regarderaient ou qui nous écouteraient, qu'ils n'hésitent pas à me mettre un petit message sur LinkedIn et j'aurais plaisir à échanger avec eux et voir même si je peux les aider, ils répondent à mon enquête et puis je vois comment je peux les aider sur un sujet comme ça. simplement en échangeant et en leur filant un tuyau ou deux.

  • Speaker #1

    Oui, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de ton enquête en dessous du poste.

  • Speaker #0

    Oui, super.

  • Speaker #1

    On fera comme ça. Merci, Pierre. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout, Jean-Christophe, pour cet entretien. C'est bien, c'est toi qui poses les questions, c'est parfait. Il n'y a pas trop à réfléchir, tu te laisses guider. Tu te laisses guider,

  • Speaker #1

    voilà, en toute confiance. Et puis, fin de chantier, du coup. Merci à toi et puis à très, très vite,

  • Speaker #0

    Pierre. Merci Jean-Christophe, à bientôt.

  • Speaker #1

    Ciao. Confite bien de ta BMW, tant qu'à vous.

Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Pierre Gauchet, le fondateur du programme Action!. Expert chevronné du monde de l'automobile, il partage avec nous son parcours, ses défis et ses succès dans l'industrie automobile, ainsi que ses insights sur le réseautage professionnel. Écoutez comment il a construit sa carrière, les compétences qu'il a développées et ses conseils précieux pour aider les néo-entrepreneurs à réussir.


Morceaux choisis :


🎙️ "J'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une super expérience qui m'a permis de découvrir plein de métiers différents dans l'automobile. J'ai commencé par l'audit des réseaux automobiles avant de me diriger vers le commerce, ce qui me passionnait vraiment. J'ai adoré mettre en avant les qualités des voitures et être en contact direct avec les clients."


🎙️ "Le programme Action est né de mon envie de transmettre et d'accompagner les professionnels dans leur développement. Après des années dans l'automobile, j'ai vu l'importance d'une bonne stratégie et d'un réseau solide. Action vise à offrir des outils et des ressources pour aider les entrepreneurs et les commerciaux à se démarquer et à atteindre leurs objectifs."


🎙️"Pour moi, le réseautage, c'est avant tout une question de relations humaines. C'est essentiel de s'intéresser sincèrement aux autres. Par exemple, j'avais une cliente qui avait des soucis de santé, et avant de lui demander son avis sur une enquête de satisfaction, j'ai pris le temps de m'enquérir de sa santé. Ces petites attentions peuvent créer des liens durables et de la confiance."



🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Pierre Gauchet

🌐 Questionnaire di Programme Action


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Transcription

  • Speaker #0

    rendez-vous le podcast sur le premier live que j'ai fait en fait il ya un petit décalage donc là je veux je veux meubles je sors je sors le kit ikea et je m'en vais meubles de la cuisine à l'idée voilà c'est mon profil linkedin prend ses quartiers d'été et on teste le live avec pas mal de contexte de monde de mon réseau L'idée, c'est de passer un peu de temps ensemble, Pierre, apprendre à te découvrir. J'espère que tu es aussi à l'aise que moi.

  • Speaker #1

    On verra dans une heure.

  • Speaker #0

    Trois parties. Première partie de notre échange, savoir un petit peu professionnellement qui tu es, ce que tu as fait avant, avoir des idées sur... Comprendre un petit peu par la suite. Pourquoi tu en es là aujourd'hui ? Quels sont un peu les liens ? C'est super passionnant parce que je sais que tu as, dans le commerce notamment, une forte expérience. Je vais pas se donner en dire plus tout de suite après. Une petite carte blanche qui sera dédiée, qui sera pas forcément commentée, qui t'appartient totalement. Un coup de gueule, un coup de cœur, une minute. Vraiment une minute, pas plus, parce qu'après sinon au montage, je suis un peu...

  • Speaker #1

    C'est pas drôle. Tu me diras quand la minute se termine, sinon je vais enquiller.

  • Speaker #0

    Oh là là, tu es un grand bavard, tu es comme moi ou...

  • Speaker #1

    Pas trop. Moi, je suis un introverti, mais sur certains sujets, ça peut me passionner et je pars.

  • Speaker #0

    J'espère que je vais réussir à te faire parler. Ne t'inquiète pas, j'ai un bon talent pour ça. Et puis, on terminera dans une troisième partie. On parlera un petit peu du programme Action, de ce que tu fais actuellement dans ton entreprise, les coulisses, ton idée de départ creusée un peu. Oui,

  • Speaker #1

    super. Super le programme.

  • Speaker #0

    Alors raconte-nous un petit peu, alors toi tu es à mon âge, tu as une quarantaine d'années, c'est ça ? Oui, voilà. Les années 80, quel a été ton parcours ? Comment tu as commencé ta formation ? Tu as fait un bac S, un bac ES ? Filière, outre filière ? Qu'est-ce que tu as fait comme motif ?

  • Speaker #1

    J'ai fait ce que j'ai pu déjà. Pour me présenter, en fait j'ai 45 ans, donc tu vois je suis au milieu du guet de la quarantaine. En fait, si on parle rapidement de mes études, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant à évoquer, j'ai fait des très longues études, non pas parce que j'étais brillantissime, mais parce que j'ai beaucoup redoublé et que j'ai beaucoup cherché ma voie, tout simplement. Donc voilà, moi, en fait, j'ai fait, tu posais la question, un bac scientifique, mais en ayant redoublé avant et en ayant eu ras des fesses, on va dire. Et puis, je me suis dirigé vers tout ce qui était au début pharmacie. J'ai fait une fac de pharma. Je me suis planté en première année. J'ai rebasculé sur un cursus scientifique qui m'intéressait, biologie et biochimie. Et je suis allé jusqu'en maîtrise de biochimie, mais j'avais beaucoup de mal à voir ce que je voulais faire de ma vie. Et j'ai bifurqué, mais vraiment sur le tard, vers une école de commerce. Parce que dans ma famille, tout le monde travaille dans le milieu médical, paramédical, et je n'avais aucune idée de ce que pouvait être le commerce. Et paradoxalement, j'adorais lire tout ce qui s'intéressait au commerce. J'étais plus fan de lire, à l'époque, capital ou management. ces magazines-là que de lire Sciences et Vie. Donc, je me disais, en fait, je ne suis peut-être pas dans ma bonne voie, etc. Il se trouve que j'avais une cousine qui faisait une école de commerce et quand elle me racontait ce qu'elle faisait, je trouvais ça génial. Et donc, j'ai bifurqué après ma maîtrise de biochimie vers une école de commerce. Puis là, je me suis lâché en disant, mais qu'est-ce que tu as vraiment envie de faire ? Et moi, j'adore l'automobile. Et je me suis dit, tant qu'à passer de biologie, biochimie au commerce, autant passer dans un domaine... qui t'éclate, et donc je me suis dirigé vers l'automobile. Donc il n'y avait pas trop de lien avec la biochimie. Passer mes entretiens d'école de commerce, je peux le dire, maintenant il y a prescription, c'était il y a 20 ans, mais à l'époque je leur ai vendu une belle histoire, c'était déjà un peu du storytelling, de dire en fait, moi j'adore la biologie, la biochimie, et je voudrais travailler dans l'agroalimentaire, mais plus d'un point de vue marketing, etc. Et en fait, une fois arrivé en école de commerce, ils m'ont pris, ils m'ont accepté mon parcours un peu original. Là par contre je me suis directement orienté vers l'automobile, ça me passionne, j'y vais.

  • Speaker #0

    Et pourquoi l'automobile en particulier ? Tu aimes bien les voitures ?

  • Speaker #1

    Oui j'aime bien les voitures mais je pense que c'est une histoire de famille. J'ai mon grand-père et mon père qui sont passionnés. J'ai eu la chance d'aller très souvent aux Grand Prix de Monaco de Formule 1. Je suis originaire d'Angers donc on n'est pas loin du Mans où il y a des très belles voitures automobiles. Par chez toi il y a le musée de l'Oéac aussi qui est sympa, il y a plein de choses bien. J'ai un peu perpétué cette tradition familiale. C'est même plus que ça. En fait, j'ai une famille du côté de mon papa. Ils adorent la marque Peugeot. Alors, tu vois, mon parcours m'a amené vers la marque Peugeot ou je l'ai orienté vers la marque Peugeot. Mais voilà, j'ai travaillé 18 ans pour Peugeot. C'était une... une super enfin en tout cas c'était le début de ma carrière pro vers l'automobile et pour les passions pour les voitures sportives anciennes plutôt plutôt voitures sportives alors chez peugeot c'est parce qu'il y avait plus de plus mise en avant et puis c'est pas la spécialité de la marque même si un beau palmarès automobile mais en course automobile mais moi oui à l'origine c'est plutôt les voitures de sport qui m'intéresse même si je suis assez intéressé Et de plus en plus, notamment depuis que je suis père de famille, évidemment, tes besoins automobiles évoluent et la réalité s'impose, le réalisme s'impose. Et je suis de plus en plus intéressé vers les nouvelles technologies, tout ce qui est électrification de l'automobile, les voitures automobiles. Ah,

  • Speaker #0

    le rétrofit, d'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aussi, tout à fait. Je trouve que c'est un monde qui est passionnant et qui évolue vers des choses. Il y a des révolutions dans le domaine automobile qui vont arriver dans les 5 à 10 ans, qui sont prodigieuses. par rapport aux 50 ou 100 dernières années de ce domaine-là. Mais je pense que ce n'est pas que l'automobile, c'est dans beaucoup de domaines, on le voit avec l'intelligence artificielle. Mais voilà, j'ai hâte de découvrir tout ça.

  • Speaker #0

    Cool ! Allez, je fais une petite entorse dans cette émission, je ne parle pas trop souvent de moi, mais je conduis une BMW de l'année 1989. Ah,

  • Speaker #1

    super ! Une série 3. Une BMW E30 à cette époque-là ? Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi les voitures anciennes. Elle est dans un état nickel parce qu'elle appartenait à mon grand-père. D'accord. Elle roule bien et tout. Mais si un jour, le moteur vient à lâcher dans quelques années, on parle aussi dans les grandes villes de ne plus pouvoir accéder ou alors il faut la passer en voiture collection. Enfin, je ne sais pas quoi. Je vais voir. Le rétrofit, c'est quelque chose que je suis notamment depuis.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est passionnant, les bagnoles. C'est typiquement masculin, ça. Bref.

  • Speaker #1

    pas bonne de ce métier et pas réelle, mais il y en a, on ne peut pas le nier. Après, tu as beaucoup de vendeurs, par contre, qui font super bien leur métier. Un vrai intérêt pour le client de trouver la meilleure solution. Tu vois, les gens, ils ont peur dans les concessions automobiles, notamment les femmes. On avait des études très précises et les femmes ont vraiment peur d'aller dans les concessions automobiles et de se faire arnaquer, que ce soit pour acheter une voiture ou pour des réparations, etc. Et bon... Il y a une raison, c'est qu'effectivement, l'image, elle a été écornée par des gens pas hyper sérieux ou pas hyper fermes. Mais je crois que ce monde s'est beaucoup professionnalisé ces dernières années. Il reste peu de place pour les gens qui ne sont pas respectueux des clients. Et c'est tant mieux. Qu'est-ce que tu as appris,

  • Speaker #0

    toi, de toutes ces années en tant que commercial, directeur commercial ? C'est quoi les compétences ?

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est marrant parce que, moi, pour te raconter vite fait, tu vois, j'ai fait une école de commerce et j'ai voulu bosser dans l'automobile. et quand tu es en école de commerce, on te parle très peu de commerce paradoxalement, en tout cas dans la mienne, on n'en parlait pas beaucoup. On te parle de finance, de gestion, etc. Donc moi, je suis parti dans l'audit des réseaux automobiles au début, auditer les concessions automobiles et en fait, je me suis très vite, enfin ça ne me plaisait pas, ce n'était pas mon kiff d'analyser des dossiers et tout. C'est hyper intéressant à faire, mais je veux dire, j'ai fait une année et puis je suis passé sur du commerce parce que j'avais vraiment envie d'être proche du produit et du client. Quand tu aimes l'automobile, tu as envie de mettre en avant les qualités de ton produit par rapport à ses concurrents. Donc, je suis allé dans le commerce. Et pour revenir sur ta question, c'est là où j'ai énormément appris. Parce qu'en fait, tu démarres avec un salaire fixe très peu élevé. C'était 900 euros brut à l'époque. Donc, tu vois, quand tu sors d'école de commerce, on te bourre un peu le mou avec des salaires fixes, etc. Et moi, tous mes copains, ma copine de l'époque qui est devenue ma femme depuis, mais qui gagnait évidemment beaucoup plus que ça. Et donc, c'était à moi d'aller chercher mes revenus. En fait, là, tu es un peu comme en entrepreneuriat, tu es au pied du mur. Il y a un moment où il faut vraiment être proche des clients, bien déceler leurs besoins, faire de l'écoute active, toutes les techniques de vente qu'on t'enseigne, et suivre tes clients derrière, etc. Et moi, c'est vraiment ça que j'ai appris, que j'ai retenu. C'est l'importance d'être proche de ses clients. D'essayer vraiment de détecter un maximum de signaux pour mieux les servir. et qui pensent à toi quand ils sont en phase d'achat.

  • Speaker #0

    Tu as appris à vendre dans l'école de commerce que tu as pu faire ou tu as tout appris par la suite sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai tout appris par la suite. C'est marrant parce que ça me rappelle des souvenirs, mais tu vois, quand j'ai démarré dans la vente, forcément, j'arrivais d'école de commerce, donc j'étais un peu stigmatisé, on va dire. Et en gros, on m'a mis dans un hall avec un ordinateur. On m'a dit, voilà, là, tu as la gamme de voitures, tu te débrouilles, tu apprends. Et en fait, j'ai beaucoup observé les vendeurs. J'ai observé des vendeurs comme ceux que tu as décrits au début, un peu à l'ancienne, etc. Il y a des vendeurs anciens qui fonctionnent très bien, mais il y en avait un peu caricaturaux. Et puis, j'ai essayé de prendre le meilleur de chacun. Et puis, bien sûr, j'avais des formations en interne aussi. Je pense que c'est un métier qui est passionnant, la vente en général. Le but, ce n'est pas tellement de vendre à l'instant T un produit ou un service. C'est de se dire, en fait, de travailler pour faire en sorte que le client revienne. J'avais un vendeur, il disait, moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas de vendre une voiture à mon client, c'est de lui vendre les trois ou quatre prochaines voitures au fil des années à lui, à sa famille, à ses relations, etc. Et ça, c'est hyper vertueux parce que c'est vrai que la vente à l'instant T, c'est plaisant parce que c'est un aboutissement de tout un process, mais c'est tellement plus important derrière et tu te facilites. tellement la vie quand tu es hyper attentif à la recommandation, à la satisfaction que derrière, ça te génère du business naturellement.

  • Speaker #0

    C'est excellent ce que tu dis, mais c'est rare de nos jours des vendeurs comme ça qui utilisent des liens puissants, forts avec leurs clients. Je rebondis sur ce que tu as dit, ton collègue qui voulait vendre déjà la troisième, la quatrième voiture, qui se projetait là-dedans, je trouve que c'est une approche vraiment géniale. En termes de relationnel, Tu as des tips, des conseils à donner ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas l'expert du relationnel, je suis un peu ours. J'essaie de... Quand je dis que je suis ours, c'est-à-dire que j'ai beaucoup de mal à prendre mon téléphone, prendre des nouvelles des gens, etc. Mais par contre, j'essaie de temps en temps d'envoyer des signaux un peu positifs, de m'intéresser surtout aux gens, c'est-à-dire de garder en mémoire ce qu'on a évoqué la dernière fois, de me le noter et de rebondir là-dessus quand on reparle. Je vois, je pense... Je pense en ce moment, j'ai une cliente qui a des soucis de santé. Je voulais la solliciter pour une enquête, pour prendre son avis, la satisfaction, etc. Et avant ça, je me suis dit que je vais plutôt lui envoyer un message pour lui demander si elle s'est fait opérer, comment ça va, etc. Et ça, je pense que c'est aussi important finalement que d'essayer d'avoir la réponse à ma vraie question derrière. Et je pense que ça, c'est des choses qui créent des liens, mine de rien, et qui peuvent permettre de se distinguer. On est des humains, donc qu'on fasse du B2C ou B2B, ça reste des humains derrière, donc il faut se comporter comme tel. Et en fait, les gens, ils aiment bien qu'on s'intéresse à eux et c'est normal. Comme moi, j'aime bien que tu t'intéresses à moi à travers tes questions, c'est chouette. Je n'ai pas l'habitude de le laisser.

  • Speaker #0

    Du coup, comment est-ce que tu en es venu au monde de l'entrepreneuriat ? Tu es allé assez loin dans ta carrière dans l'auto, dans le monde de l'automobile. C'est sûr que tu m'avais dit d'ailleurs à une époque que tu avais fait de la direction.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Et à un moment donné, tout ça, tu as voulu tenter ta chance ailleurs. Tu as voulu... Quel est ton déclencheur ?

  • Speaker #1

    Tu as raison de le souligner. En fait, j'ai fait 18 ans dans l'automobile, donc ce n'est pas rien. J'ai eu la chance de faire plein de métiers hyper intéressants. En fait, si tu veux, j'avais déjà un but. Quand je suis rentré dans l'automobile, je rêvais d'être directeur de concession automobile. C'est mon kiff. Construire toute ma carrière automobile pour arriver à ce rêve. Et donc, au bout de 13, 14, 15 ans, j'y suis arrivé. Alors, ça m'a permis de découvrir plein de métiers. J'ai fait du commerce automobile, mais j'ai fait aussi de la qualité. J'ai fait de l'animation de réseaux de concessions automobiles. J'ai fait aussi un peu de finance, du marketing. Donc, j'ai découvert tout ça et je me suis éclaté dans toutes ces expériences. Et je suis arrivé au but que je m'étais fixé, c'est-à-dire diriger des équipes commerciales et puis diriger des concessions automobiles. Et c'était hyper puissant. Ceci étant dit, depuis le début que j'ai commencé ma carrière salariée, j'ai toujours eu en moi cette envie d'être à mon compte, de bosser pour moi solo. Alors ça a mis du temps à mûrir. Moi j'ai des parents qui sont indépendants, qui sont de profession libérale, donc je pense que j'avais ce modèle-là en tête. Mais voilà, entre l'avoir en tête et le mettre en pratique, c'est plus compliqué. Et comme beaucoup de personnes, le Covid est arrivé. Moi je travaillais déjà énormément, je travaillais beaucoup, et le Covid ça a fait un... vraiment une grosse pause quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, comme beaucoup, comme pour beaucoup.

  • Speaker #1

    Ouais, comme beaucoup. Et puis tu vois, tu parlais tout à l'heure de la quarantaine, c'était en 2020, donc tu vois, j'avais 41 ans. Et en fait, crise de la quarantaine, tu réfléchis, là tu te poses, t'es plus trop dans l'opérationnel, un peu moins que dans l'automobile. C'était un Covid, mais on bossait quand même parce qu'on avait des clients, les hôpitaux, par exemple, qu'il fallait livrer, il fallait livrer des pièces, livrer des voitures et tout, donc c'était une petite activité, mais ralentie quand même. Enfin voilà, ces sujets-là sont venus et puis ça a commencé à me travailler. Mais je n'ai pas pris la décision tout de suite. Moi, je ne suis pas après le Covid. Dans l'automobile, on a une période très chargée parce que si tu veux, il fallait rattraper toutes les productions, tous les retards de livraison et tout. Donc après... On a eu pareil un afflux aussi de commandes de clients juste après le Covid. Et en fait, tout ça, ça fait que les un an ou deux, ils ont été hyper intenses derrière. Quand tu es dedans, tu prends moins de temps de te poser. Ma dernière année, là, j'ai commencé à me poser, à dire OK, là, je pense que j'ai fait le tour de mon métier. Enfin non, c'est un peu prétentieux ce que je dis, on ne fait jamais le tour de son métier. En tout cas, j'avais encore sans doute beaucoup de choses à apprendre, mais j'étais arrivé là où je voulais aller. Et tu peux. C'est un peu paradoxal, mais on m'a proposé une promotion un petit peu, qui était l'étage du dessus, donc toujours plus de responsabilité. Et je me suis dit, mais en fait, ce n'est pas ça dont j'ai envie. J'ai envie de... Je pense que c'est le moment de me mettre à mon compte. Donc, ça a été ça, le déclic. Ça a été une promotion, paradoxalement.

  • Speaker #0

    Yes. Bon, il est largement le temps de passer à ta carte blanche, Pierre.

  • Speaker #1

    Cool.

  • Speaker #0

    C'est parti, tu as une minute.

  • Speaker #1

    Une minute, super, le chrono s'affiche et tout.

  • Speaker #0

    Non, malheureusement, pas encore. Il faudrait que j'y travaille.

  • Speaker #1

    Alors, écoute, carte blanche, on est vendredi, et c'est le début des JO, donc moi, j'avais envie de parler de ça. J'avais envie de parler de sport, parce que, tu vois, je commence déjà... Alors, les JO commencent officiellement aujourd'hui, avec la cérémonie d'ouverture, mais il y a quand même eu des épreuves. Et moi, je trouve hyper intéressant quand tu entreprends le parallèle avec les sportifs de haut niveau. Ah ouais. Et puis, tu vois, en fait, là, on va tous rêver devant les exploits sportifs, les records, les médailles et tout. Mais en fait, derrière, il y a un sacré boulot. Il y a des heures d'entraînement, il y a des blessures, il y a du moral qui n'est pas toujours là et tout. Et même chez tous ces grands champions ou championnes. Et pour moi, l'entrepreneuriat, tu as beaucoup de parallèles avec le sport. Et tu vois, quand on regarde les sportifs, on voit qu'ils se font beaucoup accompagner. Alors, c'était peut-être moins le cas il y a quelques années, mais maintenant, ils ont tous des... coachs, des préparateurs physiques, mentaux, des psys et tout. Et je me dis, en fait, l'entrepreneuriat, c'est ça. Ce n'est pas évident tout seul. Et on voit que tous ces sportifs, ils ont tout un écosystème autour d'eux. Alors évidemment, ça dépend le niveau du sportif et le sport, s'il peut se le permettre en termes de rémunération et tout. Mais globalement, ils ont quand même beaucoup d'aide autour. Et ça, c'est ultra puissant. Et je pense qu'il faut s'en inspirer en tant qu'entrepreneur. Donc, c'était mon petit coup de cœur aujourd'hui. Vive les G.I.O. ! On va vivre des bons moments et ça va nous inspirer. En tout cas, moi, ça va m'inspirer.

  • Speaker #0

    C'est cool d'y avoir pensé, d'avoir fait ce parallèle. Merci à toi ! Rendez-vous, le podcast. Bon, allez, dernière ligne droite. Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui, Pierre ?

  • Speaker #1

    Et du coup, quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat, ça fait la jonction avec ce qu'on s'est dit avant, j'avais envie de me mettre à mon compte, mais je ne savais pas précisément ce que je pouvais apporter comme valeur à mes clients. Et j'ai commencé par travailler sur des concepts de conseils en gestion pour les TPE, les PME. Donc, tu vois, ça avait plus un lien avec ma fin de carrière sur la gestion d'une concession automobile. J'ai commencé à travailler avec ces TPE, PME pour faire le point sur leurs chiffres et voir comment on pouvait optimiser leur... leur entreprise, en fait, aussi bien leur rentabilité financière, mais aussi la structure, l'organisation, etc. Je suis partenaire d'un expert comptable. Et quand j'ai commencé à mettre ça en place, donc cette activité, cette première activité, j'ai eu des difficultés malgré mon parcours commerce complet. Et en fait, ce qui devait être plutôt une force, tu vois, prospecter, trouver des clients, en fait, j'ai vachement galéré. Je n'ai pas honte de le dire parce que c'est une vraie réalité. Et en fait, comme je galérais, Je me suis dit, mais pourquoi en fait tu galères autant ? Qu'est-ce qui n'est pas bon dans ton approche ? Et ça m'a amené à travailler sur certains sujets, notamment la connaissance du client, comment déceler les vrais problèmes chez lui et comment lui proposer quelque chose en face. Comment communiquer aussi ? Tu vois, quand tu vas dans des clubs d'entreprise, comment tu pitches ? Communiquer aussi sur LinkedIn. Moi, je t'avouerais, quand j'étais salarié, ça m'arrivait de communiquer sur LinkedIn, mais pas du tout de la même façon, évidemment, qu'un entrepreneur. Les enjeux ne sont pas les mêmes. Quand j'y repars, pense, je me dis en fait, les postes, quand j'étais directeur de concession, je les faisais un peu pour annoncer de l'événementiel dans ma concession. Il ne faut pas se le cacher, c'est aussi très souvent pour se mettre en avant auprès de sa direction. Quand je regarde des postes, alors je vais un peu balancer, mais quand je regarde des postes d'anciens collègues et tout, je me dis tiens, là, il écrit un poste, il n'est pas remarqué par le supérieur. Et j'ai fait pareil. Et finalement, en fait, on perd un peu de vue en tout cas, l'intérêt du client. Alors, il y en a qui le font très bien, mais moi, je le faisais sans doute pas bien. En tout cas, je n'avais pas vu cet intérêt-là quand j'étais salarié. Et je me suis dit, mais en fait, avec ton expérience, il y a plein de choses qui te sautent aux yeux pour toi, enfin, qui ne m'ont pas sauté aux yeux pour moi, mais qui me sautent aux yeux chez les autres. Et je me suis dit, il faut absolument que je travaille déjà moi pour mon activité de conseiller en gestion. Donc, c'est ce que j'ai fait. Tu vois, j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn. J'ai commencé à mieux travailler ma proposition et tout. Plus j'avançais vers ça et plus je voyais d'autres indépendants qui galéraient aussi dans leurs coins. Et je me suis dit, mais ce n'est peut-être pas idiot de les accompagner aussi, tu vois. Donc, ça, ça a été le point de départ. Donc, en fait, je me suis beaucoup formé pour non seulement sur LinkedIn, mais aussi sur... un petit peu sur l'intelligence artificielle, sur ChatGPT pour mieux comprendre tout ce qui arrivait parce que c'est une vraie révolution. Pour mieux comprendre ça, je me suis formé plus aussi sur la partie copywriting, sur la partie persona, travailler son offre, faire une offre irrésistible avec de la valeur qui permet de différencier, etc. Quand je l'ai travaillé pour moi, j'ai commencé à avoir l'idée de le mettre à profit aussi pour d'autres personnes. Et là, ce qui a un peu déclenché, c'est que c'est que j'ai fait une enquête, une étude de marché pour tester mon idée. En fait, j'ai appelé, je ne sais pas, 40, 50, enfin appelé ou vu, tu vois, 40 ou 50 indépendants, soit que je connaissais ou des gens que je connaissais parce qu'ils connaissaient des gens que je connaissais, etc. Ou quelques personnes aussi sur LinkedIn, tu vois. Et ça, ça m'a permis de conforter mon idée et de travailler sur mon programme.

  • Speaker #0

    Donc en fait, si je comprends bien, tu es passé d'une cible plutôt TPE, PME, à une cible solopreneur freelance.

  • Speaker #1

    C'est ça en fait. En travaillant pour moi, pour mettre en avant mon activité, d'ailleurs j'ai commencé à avoir sur LinkedIn des clients qui sont venus à moi où on m'a envoyé des tuyaux, des affaires, etc. Je me suis dit, ah ouais, tiens, ça fonctionne et ça pourrait aider d'autres personnes. Et en fait, c'est comme ça que l'idée est venue. Je me suis dit, ah ouais, ça peut être sympa de travailler là-dessus, d'avoir en plus ce projet 100%. qui sort de ma tête, entre guillemets, puisque sur mon autre activité, je suis partenaire d'un expert comptable. Et donc là, je suis à 100% sur cette activité propre. Donc si tu veux, j'ai quelques clients sur ma partie conseil que je garde et ça m'intéresse. Donc tu vois, c'est toujours enrichissant. Mais je ne la développe plus et je développe cette activité dédiée aux indépendants qui m'éclate énormément en fait.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce programme, ça consiste en quoi ? Tu as une interface e-learning, tu fais des lives, tu as une communauté privée. Parce que là, il me semble que tu es en bêta test, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, j'ai fait cette fameuse enquête auprès d'une cinquantaine de personnes. Donc ça, c'était en janvier. Les gens m'ont dit, quand tu es prêt, ça m'intéresse. Sauf que moi, je n'avais pas le screening, j'avais tout en tête. J'avais les grandes idées en tête, etc. Et quand les gens m'ont dit ça nous intéresse et puis il y en a qui m'ont dit t'en es où ? etc., tu commences à avoir la pression. Donc je me suis engagé à l'époque sur un programme qui sortirait au mois d'avril. Finalement, il est sorti un peu plus tard, il est sorti en mai. Et donc je suis parti sur une formation en ligne. C'est une formation qui aujourd'hui fait 14 heures de vidéos. Et puis j'ai rajouté, si tu veux, à cette formation un fichier Google Sheet, qu'à chaque étape de la formation, les personnes aient une marche à suivre, étape par étape. Parce qu'il y a beaucoup de formations en ligne qui existent. Mais je trouve que, moi j'en ai fait plein aussi, mais je trouve que des fois, tu as fini ta formation et tu ne sais pas par où commencer. Donc, je voulais que ça soit actionnable, d'où le nom du programme Action d'ailleurs. Et que les gens puissent passer à l'action en suivant pas à pas. Et puis peut-être des fois, sans avoir à revenir sur la formation, avoir tout un peu synthétisé. Donc, j'ai cette formation, j'ai ce fichier en ligne. Et puis, je fais une semaine des coachings live avec mes clients. et puis de façon collective. Et j'ai créé une communauté sur Discord aussi pour qu'ils puissent y avoir des échanges avec moi, mais aussi avec les autres clients entre eux.

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast. Utilise quoi comme plateforme, si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #1

    Pour la formation, c'est mieux.

  • Speaker #0

    Un grand classique.

  • Speaker #1

    Oui, un classique. Moi, j'en suis hyper satisfait. Je n'ai pas testé 50 outils, mais c'est vrai qu'à force de creuser, celui-là revenait souvent. Et non, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Ça me résonne particulièrement en moi, tout ce que tu dis, puisque je suis exactement dans la même démarche actuellement. Je me fais accompagner, mais d'ailleurs, par Priscille Mahé. Coucou Priscille, si tu nous regardes. à ce sujet et c'est vrai que du coup Priscille elle me fait faire pas mal d'interviews pas du tout au public en privé et quelque chose qui revient et ça se touche un peu ce qu'on a dit en première partie quelque chose qui revient des personnes que j'interview c'est un e-learning ok mais en fait il faut un suivi on ne peut pas être lâché dans la nature avec les vidéos, les PDF, les quiz ou quoi que ce soit. On a vraiment besoin d'avoir un accompagnement en plus, avoir un retour extérieur parce que si on est seul, on ne s'en sort pas. Je rejoins d'ailleurs ce que tu disais juste avant.

  • Speaker #1

    Je te rejoins totalement. Si tu veux, je suis parti sur ce format-là en mettant un accompagnement toutes les semaines en collectif. Aujourd'hui, je suis dans une démarche Pour t'expliquer, j'ai lancé le projet début mai. Et dès le début, j'avais 35 clients bêta-testeurs. Je dis clients bêta-testeurs parce que c'est un bêta-test payant. Alors, ils n'ont pas payé 10 000 euros. Ils ont payé 100 euros. C'est un peu symbolique. Mais je voulais des gens qui investissent un minimum pour être sûr qu'ils ne viennent pas en touriste.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne payent pas, ils ne sont pas engagés de toute façon.

  • Speaker #1

    Oui, exactement.

  • Speaker #0

    C'est l'aptitude.

  • Speaker #1

    Donc, je voulais cette petite barrière. Et ce qui est hyper intéressant, je travaille avec eux depuis début mai, et ce que tu as dit là, même une fois par semaine en collectif, ça ne suffit pas. En fait, dans mes clients, il y en a plein que j'interroge justement cet été de façon plus précise pour développer un accompagnement encore plus personnalisé, on va dire, pour certaines personnes qui en ont besoin. Voilà, avec, tu vois, qu'est-ce qu'on se fixe comme objectif, à quelle échéance. qu'est-ce qu'on met en place, et puis avec des points intermédiaires, etc. Et c'est pour ça que je développe une offre secondaire qui sera complémentaire de la première, qui sera forcément plus onéreuse que la première, qui se veut plus en autonomie. Mais voilà, après, ça dépend des personnes, tu vois. Moi, je fais plein d'accompagnements où en autonomie, ça me va bien. Et par contre, sur certains sujets, je suis accompagné en one-to-one. Je pense que, ouais, ça dépend du sujet et ça dépend aussi à quel moment tu en es dans ta boîte, quoi.

  • Speaker #0

    Oui, après, il y a le côté relationnel qui est hyper important. On en parlait d'ailleurs. Communauté, on parle aujourd'hui de communauté d'apprenants. Je pense que c'est une vraie tendance qui existe depuis une nombreuse d'années, mais que c'est vraiment un phénomène. On parle de... Tu vois, moi, en 2017, je faisais déjà pour le CNAM, notamment des formations en e-learning, et je me suis rendu compte de l'importance de ce qu'on appelle le social learning, pour faire des mots en anglais, mais l'apprentissage social. Ce qu'on vit d'ailleurs en formation classique où les apprenants entre eux font des ateliers par exemple où les remarques des uns font progresser les autres, les questions des uns font progresser les autres. Et ça, sur le web, il faut le faire également. C'est une chose de très important. Du coup, pour continuer, sur ce programme Action, tout business est lié à un relationnel, à différents avatars. Qui sont tes partenaires ? Qui sont tes clients ? des avatars clients et aussi prescripteurs ?

  • Speaker #1

    Moi, en fait, si tu veux, mon histoire, c'est que comme je suis un nouvel indépendant parce que ça ne fait qu'un an et demi que je suis dans l'entrepreneuriat, naturellement, je me suis adressé à des nouveaux indépendants. Plus j'avance et plus c'est eux qui viennent. Enfin, c'est plus ce profil-là. Donc, si tu veux, dans mes bêta-testeurs, je n'ai pas que des nouveaux indépendants, mais c'est une majorité. Quand je dis des nouveaux indépendants,

  • Speaker #0

    c'est les néo-indépendants. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Quand je dis nouveaux indépendants, alors il y en a qui ont plus de bouteilles et tout. Je me rends compte que ceux avec qui on avance le mieux, c'est ceux qui débutent parce que déjà, ils ont plus de temps à y consacrer. Il y a des choses, moi, qui me semblent… C'est vrai, moi, j'ai fait beaucoup de commerce, mais c'est vrai que quand tu démarres, surtout quand tu es issu de reconversion professionnelle, tu te dis Ah ouais, moi, c'est génial, je vais pouvoir vivre de ma passion, de mon expertise, etc. Sauf que pas de bol, il faut trouver des clients, il faut générer du chiffre d'affaires et ça, c'est pas… Enfin, ça se travaille. Mais je veux dire, ce n'est pas forcément facile, il y a beaucoup de peur derrière et tout. Et donc, mon avatar client, c'est plutôt des nouveaux indépendants qui démarrent, donc qui veulent bien anticiper leur démarrage. Donc, tu vois, j'en ai qui sont encore salariés, qui commencent ma formation, etc. Donc là, ça leur va, ils vont à leur rythme. Et puis, j'en ai qui sont par contre plus proches de la fin de leurs allocations et qui là, ils ont un petit coup de pression en se disant, mince, il ne me reste plus trop longtemps, il faut débloquer les choses.

  • Speaker #0

    C'est hyper important ce que tu dis, parce qu'il y a un taux d'échec dans l'entrepreneuriat, notamment dans les freelancers, qui est hyper élevé. C'est un peu tabou. Sur LinkedIn, on va plutôt parler du SMIC LinkedIn à 10K euros. On ferait mieux de parler du taux d'échec des indépendants qui doit s'élever autour de 80-85%. C'est un truc démentiel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est énorme.

  • Speaker #0

    Donc, si toi, tu es là pour les aider à ce moment-là, et stratégique, parce qu'il y a aussi la fin des allocations de l'emploi, là aussi…

  • Speaker #1

    Oui, tu vois, j'ai une… Il n'y a pas longtemps, j'ai une bêta-testeuse qui me dit Ah, c'est vraiment dommage, ton programme, il est arrivé trop tard. Et en fait, tu vois, on a commencé à travailler, on a pris la chose par le début. c'est à dire écoute est ce que tu as elle avait essayé de trouver des clients mais elle avait jamais enquêté auprès de sa cible

  • Speaker #0

    Et elle est dans les arraches. Je lui dis, mais en fait, il faut commencer par là. Tu vas les rencontrer, tu n'as rien à leur vendre au début. Tu t'intéresses à leurs problématiques, à leurs souffrances. Donc, on a mis au point un questionnaire, etc. Et tu vois, suite à ça, en fait, seulement une enquête. Derrière, elle a eu trois rendez-vous commerciaux, en fait. Alors que ce n'était pas le but. Mais c'est une espèce de prospection un peu indirecte qui fait qu'on s'intéresse aux gens. Et au final, ça peut créer des liens et ça peut donner des studios ou même des rendez-vous commerciaux. Et elle me dit, c'est con. C'est con parce que moi, il me reste trois mois et elle cherche un boulot. Elle n'a pas lâché son idée d'entrepreneuriat, mais du coup, elle est dans des dispositions plus difficiles pour que ça réussisse.

  • Speaker #1

    Justement, je rebondis sur ce que tu dis. Tu parles de prospection indirecte, ce qui résonne en moi forcément. Tu me connais un peu. Je sais que tu es férue de club, d'affaires, peut-être un peu, du moment que tu as une expérience du networking assez conséquente, que tu aimes bien, que tu as un record pertinent aussi sur tout ça. C'est quelque chose que tu partages avec tes clients ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Il y en a qui me demandent ce que j'en pense, si ça vaut le coup ou pas. Moi, je crois que c'est hyper important, notamment quand ta cible, elle est en... Je n'aime pas ce terme de cible. Je n'aime pas dire ça, mais quand ton client cible, ton client potentiel, plutôt, il est en local, c'est hyper important de trouver un club en local, d'aller rencontrer les gens. Tu vois, quand tu démarres, tu es hyper isolé, en fait. Souvent, tu démarres de chez toi. Alors moi, je suis plutôt un introverti et la solitude ne me gêne pas trop. Mais même si ça ne me gêne pas trop, à un moment, j'aime bien rencontrer les gens quand même. Puis il y a beaucoup de gens qui ont encore plus besoin de rencontrer des gens. Et rien que pour ça, c'est hyper précieux les clubs d'entreprise. Moi, j'adore LinkedIn, tu vois. Mais à un moment, il faut sortir de LinkedIn. Il faut échanger avec les personnes comme on est en train de le faire là en vrai, dans la vraie vie, en train d'échanger. Et puis en physique aussi, c'est précieux. Il y a des appréhensions parce que s'il y a un coût, ça prend du temps, etc. Mais il faut se donner tout l'échange. toutes les chances quand on est entrepreneur. Et il faut savoir investir sur les bonnes choses et mesurer la rentabilité que ça peut générer.

  • Speaker #1

    Et tu as une partie prescription, recommandation dans ton programme réseautage ou c'est lié que à LinkedIn ou marketing ?

  • Speaker #0

    C'est marrant parce que tu vois, quand j'ai commencé à communiquer sur LinkedIn, sur mon activité de conseil en gestion, la première personne qui m'ont fait un retour sur mes postes, c'est mes partenaires de club entreprise, donc mes prescripteurs potentiels. Et en fait, dans tout mon accompagnement, je dis souvent, en fait, on s'adresse aussi bien à ses clients potentiels qu'à ses prescripteurs. Et c'est probablement les prescripteurs qui vont vous amener des clients. Le client qui va venir vers vous en direct, ça existe. C'est très rare parce que, tu sais, dans la prospection, on dit il y a 3% des gens qui sont prêts à acheter directement. Donc, il faut tomber sur les 3%. Mais ce n'est pas grave. À la limite, si c'est des gens qui t'envoient des clients potentiels, ça marche aussi. Je pense qu'il faut garder ça en tête. Tu vois, j'ai des clients, des fois, ils se découragent, ils disent Ah, mais je publie des posts, ça ne donne rien. Je dis Mais en fait, est-ce que tu as mis en place toute une stratégie pour te créer un écosystème de prescripteurs ? Et des prescripteurs, notamment, si tu en as déjà en local dans un club business, il faut relayer sur LinkedIn. Et inversement, en fait, les deux systèmes s'alimentent. Quand tu fais des réunions business, si tu en fais une, mettons que tu es dans un club et tu ne te vois que tous les 15 jours ou tous les mois, qu'est-ce qui se passe entre deux réunions ? Idéalement, il faut se voir en tête à tête. pour créer du lien et tout. Mais ce n'est pas toujours facile avec les agendas des uns et des autres. Communique sur LinkedIn. Comme ça, tu gardes le lien avec les gens que tu vois dans la vraie vie en club business. Eux, ça va les aider à mieux te connaître, ce que tu peux apporter. Et potentiellement, ça peut que t'aider dans ton business.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important ce que tu dis. J'ai l'impression de me répéter, je le dis souvent dans mes podcasts, mais maintenant, on est un peu sur une échelle d'influence. Tout le monde veut devenir l'influenceur de son secteur. générer des leads en se rendant visible et on oublie l'importance d'un contact en fait, un simple contact et il n'y a pas que les créateurs de contenu, je pense qu'il y a aussi les commerciaux qui sont dans ces, certains pour ne pas tous, qui vont faire 10 appels, qui vont avoir un rendez-vous et en fait sur les 10 appels qu'ils auraient pu faire il y aurait peut-être potentiellement aussi des partenaires à échopper ou alors même un prospect qui dit non, on ne va pas le recontacter on est vraiment dans une approche un peu one shot et je trouve d'ailleurs que LinkedIn a un peu plus de un peu régressé. Les gens sont moins ouverts d'esprit, je trouve.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que les gens sont plus dans Ah, encore quelqu'un qui m'envoie un message, je ne le connais pas trop. Qu'est-ce qu'il a à me vendre ? Et les approches de prescription, de l'importance d'un contact, de prescription aussi, de mise en relation, de prospection indirecte, sont un peu disparues des radars sur les réseaux et dans les business en général.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est marrant parce que quand j'étais directeur de concession, J'envoyais mes vendeurs dans les clubs entreprises parce que j'en étais convaincu pour eux. Mais moi-même, je n'y allais pas comme invité, mais je ne m'étais pas investi. Mais en fait, c'est une erreur. Quand tu es salarié, c'est encore différent. Mais quand tu es indépendant, il faut sortir. Il n'y a pas de secret. Il faut aller au contact des gens. Il faut entretenir le contact. Et même si ça ne paye pas tout de suite, c'est ce que tu disais, on est dans un monde habitué où il faudrait gagner 10 000 euros en 30 jours. OK, tant mieux s'il y en a qui arrivent, mais ça doit être une ultra minorité si ça arrive. Ce n'est pas ça. C'est sur se créer un système durable qui va à un moment amener du business.

  • Speaker #1

    Oui, certains oublient qu'au final, dans une conversation, il peut y avoir un moment où un problème est évoqué et la vente se crée à ce moment-là. D'accord. Regarder ça de l'extérieur, c'est se dire que dans tout échange humain, il peut y avoir un moment où la vente arrive. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait.

  • Speaker #1

    Et j'irais même plus loin, la vente pour soi, mais aussi des opportunités commerciales, peut-être pour d'autres.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    À ce moment-là, quand on pense connecteur, quand on pense réseau, quand on pense entraide, on sait qu'un tel a tel type de besoin et on peut faire des connexions, des mises en relation. Et c'est comme ça que derrière, on tisse un peu son écosystème de réseau, de prescription.

  • Speaker #0

    Tu vois, moi, j'ai une cliente, au tout début de mon bêta test, elle me dit, bon, je viens et tout. Et puis, à un moment, elle me dit, écoute, Pierre, moi, j'aurais vraiment besoin que tu m'accompagnes, mais en one-to-one. Au début, ce n'était pas ce que j'avais envie de faire. Mais ça, c'était avant que j'enquête auprès de mes clients une deuxième fois et que je comprenne que c'était un vrai besoin. Mais au début, c'était trop tôt pour moi d'aller là-dessus. Du coup, je l'ai envoyé vers quelqu'un que je connais qui fait ça très bien. Je trouve que c'est hyper puissant parce que si toi, tu n'as pas la solution pour ton client potentiel ou ton prospect potentiel, rien que déjà de lui donner le contact d'une bonne personne, je sais que cette personne-là, elle va me le rendre à un moment ou à un autre. Elle parlera de moi dans son entourage ou autre. Et c'est bien, ça marche comme ça. Moi, je pense qu'il faut, plus tu donnes, et à un moment, plus tu reçois.

  • Speaker #1

    C'est super d'avoir passé ce moment avec toi. Comment on peut t'aider, Pierre ?

  • Speaker #0

    Écoute, c'est super sympa déjà de me proposer de m'aider. Tu vois, en ce moment, je suis en train de vraiment travailler avec mes clients par le bien d'une enquête pour vraiment apporter un meilleur service, un service plus personnalisé, etc. Donc, s'il y a des personnes qui se reconnaissent dans la démarche et qui seraient intéressées par participer à cette enquête, parce que c'est bien d'interroger ses clients, mais c'est bien aussi d'interroger des personnes dans ce cas-là, c'est-à-dire des indépendants qui démarrent, par exemple, qui nous regarderaient ou qui nous écouteraient, qu'ils n'hésitent pas à me mettre un petit message sur LinkedIn et j'aurais plaisir à échanger avec eux et voir même si je peux les aider, ils répondent à mon enquête et puis je vois comment je peux les aider sur un sujet comme ça. simplement en échangeant et en leur filant un tuyau ou deux.

  • Speaker #1

    Oui, ce qu'on fera, c'est qu'on mettra le lien de ton enquête en dessous du poste.

  • Speaker #0

    Oui, super.

  • Speaker #1

    On fera comme ça. Merci, Pierre. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout, Jean-Christophe, pour cet entretien. C'est bien, c'est toi qui poses les questions, c'est parfait. Il n'y a pas trop à réfléchir, tu te laisses guider. Tu te laisses guider,

  • Speaker #1

    voilà, en toute confiance. Et puis, fin de chantier, du coup. Merci à toi et puis à très, très vite,

  • Speaker #0

    Pierre. Merci Jean-Christophe, à bientôt.

  • Speaker #1

    Ciao. Confite bien de ta BMW, tant qu'à vous.

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