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La Méthode Rendez-Vous

Sylvain Pagès : l’entrepreneuriat est un voyage, le réseau est son chemin

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58min |30/03/2025
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58min |30/03/2025
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Description

Je reçois Sylvain Pagès, fondateur et CEO du Bizclub, un réseau national d'entrepreneurs et de dirigeants. Catalyseur de business et de mise en relation. Entrepreneur depuis 17 ans.



En France, 90 000 entreprises voient le jour chaque mois. Pourtant, 77 % d’entre elles ne dépasseront pas trois ans d’activité.


La raison ? Un manque criant de formation à l’entrepreneuriat et un isolement souvent fatal. Sylvain Pagès en sait quelque chose. Après 15 ans à apprendre à la dure, il a découvert le levier le plus puissant pour réussir : le réseau.


En 18 mois, cette prise de conscience lui a permis de multiplier son chiffre d’affaires par 8. Convaincu que l’entourage est la clé de la réussite, il crée le Bizclub, un réseau d’entrepreneurs bienveillants et dynamiques, pensé comme un véritable accélérateur de business.


Son concept unique en France fait mouche : plus de 200 demandes d’adhésion dès le premier mois. Visios, ateliers, podcasts, événements…


Le Bizclub ne se contente pas de connecter, il propulse. Parce qu’entreprendre, c’est avant tout une aventure humaine.

🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

👐 LinkedIn de Sylvain Pagès

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti ! Je suis ravi de te recevoir, Sylvain. Bonjour, Sylvain.

  • Speaker #0

    Bonjour, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil.

  • Speaker #1

    Ça va être super chouette. C'est assez incroyable ce qui se passe avec le Biz Club. puisque en fait je me sens connecté il ya quelques semaines c'est même pas fait même pas dix jours depuis que je me suis connecté à toi c'est assez incroyable il ya plein de gens du bis club qui viennent me contacter tu vois c'est on voit déjà un peu l'effervescence qui peut y avoir derrière ce réseau alors sylvain tu vas passer par les quatre parties de cette émission tout de suite après la présentation là tu vas pitcher pitcher le bis club Après, tu vas témoigner un petit peu de ton parcours pro. Je sais qu'il y a plein de choses à raconter dans ton aventure d'entrepreneur, notamment. Ensuite, tu auras une carte blanche, un coup de gueule, un coup de cœur. Et puis, derrière, on va parler du BISCLUB. Voilà. OK, Sylvain, tu es bien installé. Tout va bien ?

  • Speaker #0

    Impeccable. Super. Merci.

  • Speaker #1

    Super. On va passer un très bon moment. Allez, Sylvain, imaginons que tu te retrouves dans un ascenseur avec... un prospect, un entrepreneur, un nouveau contact, et que tu dois lui pitcher le Biz Club, qu'est-ce que tu dirais ? Allez, à toi de jouer.

  • Speaker #0

    Ok, le Biz Club, c'est tout simplement un réseau d'entrepreneurs communautaires, solitaires, je dirais, dans le but de permettre à tous nos chers entrepreneurs de doper leur activité, de booster leur visibilité grâce à la puissance tout simplement du réseau. C'est aussi simple que ça. Et aussi, notre force... ça va être la mise en relation.

  • Speaker #1

    Super, on va parler justement de mise en relation tout à l'heure, bien sûr. Mais avant, Sylvain, est-ce que tu veux partager un peu avec nous ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme étude, juste avant de démodifier ta vie professionnelle ?

  • Speaker #0

    On a un peu de temps, là ? On a combien de temps ?

  • Speaker #1

    40 minutes, allez, pas plus.

  • Speaker #0

    Je vais essayer de faire ça de manière très brève. Donc, moi, je suis issu d'un milieu très artisanal. Donc déjà, je suis de la région... toulousaine, à Castres-de-le-Temps, pour ceux qui connaissent. Et mon grand-père était artisan maçon, mon papa artisan maçon aussi. Donc, j'ai été élevé dans une famille avec des valeurs qui nous ont été inculquées, très ancrées dans la France profonde. Vous savez, les valeurs de la terre, du travail, de la passion, du respect. Et donc, très rapidement, j'ai... J'ai baigné dans la marmite tout petit, donc moi, le métier du bâtiment, de la maçonnerie, en fait, nous a toujours plu. Je dis nous parce qu'on est trois frères, très rapprochés, on a trois ans de décart à trois. Et toutes les vacances scolaires, on travaillait avec notre papa. Je suis arrivé à l'âge de travailler, donc après le bac, j'ai arrêté l'école parce que, non pas que je n'avais pas des capacités, au contraire même, je dirais. Mais je ne me retrouvais pas dans ce système. Et j'ai su très jeune, en fait, à 14-15 ans déjà, que je voulais être entrepreneur, que je voulais entreprendre, créer, innover, développer. J'avais quand même pas mal d'ambition. Pourtant, je n'ai pas d'entrepreneur, à part mon père qui était artisan, mais qui avait deux, trois ouvriers, donc c'était une toute petite entreprise. Je n'en ai pas de la famille, mais j'ai été très souvent, en fait, emporté par... Tout ce qui était les émissions à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup parce que c'était pas à l'ère... Enfin, on n'avait pas YouTube, on n'avait pas les podcasts, on n'avait pas tout ça à l'époque. Moi, je regardais Capital tous les dimanches soirs. Là où mes potes regardaient les films sur la une, moi, j'ai regardé Capital. Donc, j'ai connu tous les anciens, tous les gros. J'ai lu des bouquins, j'ai lu pas mal. Et c'est vrai que c'était des histoires pour moi incroyables, inspirantes. Et c'est là où, en fait, je commençais à griffonner, en fait, presque tous les jours. J'avais des cahiers où j'écrivais des idées, des projets. J'étais vachement créatif, plein d'idées. Ça partait loin. Et puis, quand je me suis retrouvé à l'âge de travailler, j'ai démarré dans le commerce, d'abord. Ce qui me plaisait, c'était la vente. J'ai démarré, j'ai été formé, j'ai appris à la bonne école. Puisque j'ai démarré dans la grande distribution, j'ai fait un an. Et ensuite, j'ai fait commercial, en fait. J'ai fait du porte-à-porte.

  • Speaker #1

    Du coup, ça doit être formateur, ça, le porte-à-porte.

  • Speaker #0

    C'est très formateur. Il n'y a pas besoin d'en faire des années. Quelques mois, ça suffit. En fait, ça vous apprend surtout à ne plus avoir peur, déjà, des réactions, des prospects, des contacts, des clients, l'important. Donc, ça nous forge en termes d'audace un petit peu, je dirais, parce que c'est certainement la faculté et la capacité que doit avoir tout entrepreneur aujourd'hui. Je crois que c'est le premier critère qu'on doit avoir, c'est ça, c'est cette fameuse audace en fait, de se lancer, de sauter à pieds joints dans le vide. Et donc, c'est ce que j'ai fait dans le commerce. Ensuite, de là, je suis parti sur un centre d'appel. Moi, j'ai démarré, je n'avais pas de diplôme. diplôme, je n'avais pas de réseau, je n'avais pas de contact, je n'avais rien. Donc, j'ai vraiment démarré de zéro. Et ensuite, j'ai travaillé dans une entreprise qui vendait des forfaits de maintenance informatique pour Apple. Donc, bien avant que ça explose, moi, j'ai vendu des iMac, des premiers iMacs et des G3, les ordinateurs boules. Donc, c'était vert fluo, jaune fluo, orange, bleu et les premiers iPods. Je suis arrivé à cette époque-là, donc là, j'ai touché un petit peu du doigt à la tech, quelque part, à la technologie. Ça m'a plu, mais surtout aussi au commerce et au B2B, puisque on vendait ces contrats de maintenance aux professionnels. Et en fait, là aussi, j'avais quelques facultés, ça marchait plutôt bien pour moi. Et très rapidement, c'est mon père qui m'a mis une idée en tête qui a germé très vite. Il m'a dit, mais Sylvain, ce serait bien qu'en fait, tu viennes avec nous, toi, tu vas vendre les maisons et nous, on construit les maisons. J'ai dit, écoute, c'est une très bonne idée, je me lance. Donc, j'ai posé ma démission et je me suis lancé sans trop réfléchir. Et en même temps, je me suis dit, bon, on va de toute façon apprendre en état sur le chantier parce que j'aime bien maîtriser ce que l'on vend. Donc, à partir de là, en fait, je suis parti sur le chantier, j'ai passé quelques années et très rapidement, j'ai monté ma boîte. Alors, pourquoi je n'ai pas travaillé avec mon père ? Parce qu'il venait de se séparer, il venait de divorcer. Donc il avait déménagé, pas bien loin, mais assez suffisamment pour perdre toute sa clientèle, parce qu'il avait une clientèle très locale. Et donc il redémarrait de zéro. Ça a été très difficile pour lui. Bon, il avait un passage aussi un peu avide, personnellement, par rapport à sa séparation, au divorce. Il ne voyait pas trop. Et donc, on a bossé un peu avec lui. Et après, il a dû fermer son entreprise. Donc moi, j'ai monté ma boîte à 23 ans. Première entreprise de machinerie. Sachant que... Je ne voulais pas être maçon. C'est-à-dire qu'en fait, je m'étais toujours dit, jamais de la vie tu feras maçon. Pour moi, maçon, à cet âge-là, c'était assez réducteur. Déjà, ça, c'était une première limite, croyance en tout cas, que je m'étais imposé. Et aussi, j'avais vu l'état de santé de mon père et de mon grand-père. Donc, c'est clair que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. Mais en tout cas, moi, j'avais une dimension un peu plus entrepreneuriale et plus ambitieuse. où je me voyais déjà monter une grosse structure, développer, finir dans un bureau. Ça, c'était sur les papiers. C'était comme ça. Pas aussi facilement, en tout cas. Mais en tout cas, c'est comme ça qu'on a démarré. Et donc, on s'est très vite spécialisé dans la construction de maisons individuelles.

  • Speaker #1

    C'était en quelle année, ça ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est en 2007. Ouais,

  • Speaker #1

    t'as une petite quarantaine d'années, c'est ça ?

  • Speaker #0

    T'as une petite quarantaine d'années ? Moi, j'ai 42 ans.

  • Speaker #1

    42,

  • Speaker #0

    ok. J'aime bien dire que ça fait 22 ans que j'ai 20 ans. Et donc, j'ai développé cette boîte avec mon frère. On a démarré à deux. J'ai démarré avec zéro euro. J'ai acheté deux traiteaux, deux madriers, pour ceux qui connaissent un peu. On faisait le tour de la maison avec ces deux traiteaux, deux madriers. J'ai récupéré une vieille caravane de mon grand-père, mon autre grand-père en fait, qui faisait du camping. Ils avaient une vieille caravane qui traînait le garage. Et c'était une caravane pliable, dépliable. Donc, j'ai coupé le dessus et je m'en servais comme remords. J'ai vraiment démarré de zéro. Donc, on n'a pas de client, on démarre forcément sans client. Et donc, mon premier réflexe, ça a été d'aller voir tous les professionnels liés au métier du bâtiment, de la construction. Donc, les courtiers, les assureurs, les banquiers. éventuellement des comptables, des agents immobiliers, et aussi les constructeurs de maisons individuelles qui, eux, pouvaient sous-traiter ou déléguer la construction. À la base, c'était une entreprise de maçonnerie. Et donc, j'ai commencé à avoir quelques contrats comme ça. On a fait une maison, deux maisons, trois maisons. Et à la troisième, déjà, j'ai eu mon client en direct, bouche à oreille. Je commençais déjà là à communiquer un petit peu sur les réseaux. Et donc, on a commencé à faire une maison, deux maisons, trois maisons. Et on tournait à peu près. à 7, 8 maisons par an. On a fait ça pendant quelques années. Ça marchait plutôt bien, on se développait. Donc je commençais à recruter et j'ai très vite développé. Et on est monté à 12, 13 salariés au bout de 3 ans. Et là, je ne sais pas si on peut vraiment rentrer dans tous les détails, mais ça va permettre d'expliquer un petit peu le cheminement du comment et pourquoi aujourd'hui je suis arrivé à créer Lobby's Club. En 2013, je me suis retrouvé avec la régule de charge. exactement en 2011, mais après ça a pris quelques temps. Régule de charge des trois ans d'activité, donc de la TVA, des taxes, des charges à payer, des cotisations sociales en tout cas sur tous les salaires des employés, sur les miens. Et là, en fait, j'ai pris l'eau, j'ai pris la grosse vague. Je me suis entendu à la banque qui m'a fait une autorisation de découvert, parce que je n'avais pas la trésorerie pour payer. Le comptable n'était pas forcément bon conseiller, en fait, de bon conseil. Donc je n'avais pas approvisionné cette somme-là que je devais. Et en fait, la banque me faisait une autorisation de découvert assez importante. Je remontais vraiment, vraiment tout doucement tous les mois. Mais en même temps, je continuais à développer. Je commençais à rentrer de beaux clients, notamment des joueurs de rugby professionnels. Chez nous, à Castra, c'est une institution. Et donc... Pour moi, je ne me voyais pas en tout cas fermé. Je ne voyais que développer et rebondir et pouvoir régler ce problème rapidement. Sauf qu'il y a eu un changement de direction à la banque. J'ai reçu un courrier. Je me suis retrouvé en fait à devoir rembourser ou en tout cas effacer, plonger la dette, à savoir l'autorisation de découvert en huit jours. Une chose que je ne pouvais pas faire. Il n'y avait personne pour m'aider. Et donc, j'ai été obligé de cesser l'activité, de fermer. connu, donc, ma seule pour le moment, mais ma première liquidation judiciaire. Donc ça, c'était en 2013. Heureusement, on est un petit village chez nous, donc j'ai été très transparent avec tout le monde, honnête avec chacun, des clients, des fournisseurs, des artisans. On a expliqué la situation et je leur ai dit, bon, les gars, en fait, si vous me suivez, moi, je continue. Ce que je devais, en fait, c'était simplement de la TVA et des cotisations à titre personnel. Donc je me suis retrouvé à devoir payer pendant 5 ans quand même, que j'ai étalé, je me suis traité l'argent, j'ai remboursé personnellement ce que je devais, j'ai payé pendant 5 ans, par contre j'ai rebondi tout de suite, c'est-à-dire que j'ai créé la nouvelle structure. Et donc cette entreprise de maçonnerie aujourd'hui existe toujours, je l'ai vendue entre temps à mon frère. Et en 2018, on a créé donc le bureau des putes de maîtrise de devres, c'est-à-dire qu'on a voulu évoluer un petit peu et plutôt que d'être sur le chantier... à se faire mal. Je me suis dit, bon, maintenant, si tu veux évoluer contre un petit peu pareil, toujours pareil, vent et marée et la vie de toute ma famille, puisque mon père avait toujours cette valeur-là du travail, de charbonner. Donc, moi, je travaillais, je charbonnais, mais il me disait toujours, Sylvain, si tu veux gagner plus d'argent, il faut monter plus de briques. Et tu as compris qu'en fait, à un moment donné, on allait être limité et surtout, ça allait être compliqué et surtout, ce n'est pas viable sur le long terme parce que Il y a beaucoup trop de risques, beaucoup trop de facteurs, en fait, qui peuvent venir impacter les résultats. Et donc, tu aurais pu encore une fois maner un tir, quoi. Donc, je ne voulais pas connaître à nouveau ce premier échec. Rendez-vous, le podcast. Donc, on s'est développé, on a pris des risques. J'ai pris une agence, un bureau, et là, on a commencé à recruter. J'ai commencé à vendre de la construction, de la conception et d'exécution de chantier. Et ça a plutôt bien marché. On s'est développé. Et là, je vais refaire un bond jusqu'en 2020. Donc là, à ce moment-là, on tournait entre 15 et 20 maisons par an. D'accord. Il y a un chiffre d'affaires d'environ 150 000 euros en prestations de services, d'accord, en suivi de chantier. Donc, c'était plutôt pas mal. Avec de hauts débats, pour ceux qui connaissent un peu l'immobilier et le bâtiment. C'est très difficile de s'enrichir dans ce métier-là et de sécuriser parce que vous avez toujours des années qui sont plutôt catastrophiques et vous devez réinjecter en fait avec de la trésorerie personnelle. Vous avez toujours en fait des difficultés à traverser et c'est assez compliqué de pérenniser dans le temps. Surtout qu'on a connu quand même 2008, donc crise des subprimes, 2012, 2015, 2018 et là arrive 2020, Covid. Premier confinement. Donc là on est à l'arrêt total, les chantiers à l'arrêt. On nous parle d'aides éventuelles qu'on pourrait avoir, mais qui n'ont rien à voir avec les montants que l'on doit sortir tous les mois. Donc, je devais tourner entre 80 et 100 000 euros de trésorerie à peu près à sortir tous les mois. Et donc là, je fais très vite un calcul. En fait, je me dis, bon, mais Sylvain, il te reste 4, 5 mois, 6 mois maximum. Et après, tu fermes. Donc là, je suis partagé entre deux sentiments extrêmement opposés à ce moment-là. Parce que je ne sais pas si tu te rappelles, Jacques-Christophe, mais en tout cas, chez nous, dans notre région, en mars 2020, il faisait super beau. On avait vraiment un super soleil.

  • Speaker #1

    Si, un autre. Bon,

  • Speaker #0

    alors, voilà. Je te rappelle bien. Et en fait, tous les jours, je me retrouve, ça faisait quasiment 15 ans que j'étais à mon compte, que je charbonnais la tête dans le guidon et à avoir le téléphone qui devait sonner peut-être 80, 100 fois dans la journée entre les clients, les artisans, les fournisseurs, les partenaires, les salariés. Et là, tout s'arrête. Et en fait, je redécouvre, ou je découvre peut-être pour la première fois, un sentiment qui finalement est celui que tout le monde va chercher quand il s'installe en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire la sérénité. Une certaine forme de sérénité. Le bonheur. Là, je suis chez moi. Pareil, chez nous, on a la chance de pouvoir avoir accès à l'immobilier, à du terrain surtout, pas très cher dans notre région. Et donc, j'avais un grand jardin. J'avais les enfants, donc à ce moment-là, trois ans et cinq ans, qui jouaient dans le jardin. Je faisais des riades tous les jours. Ma petite femme à côté, tout allait bien. Et c'était même vraiment un bonheur intense. Donc, premier réflexe, là, je me dis, mais en fait, Sylvain, tu avais oublié pourquoi tu étais entrepreneur. Je l'ai fait pour ça. Et on le fait tous pour ça. Donc, c'est évident qu'on ne l'atteint pas aussi simplement. Et d'ailleurs, là, c'était forcé. Et en réalité, on perdait de l'argent. Mais forcément, j'étais en train de vivre un bonheur intense. On était bien. Et en même temps, sentiment extrêmement opposé, je suis en panique générale, panique totale, parce qu'on a des ouvriers que je vais devoir mettre sur le carreau. Encore une fois, je me dis, mais comment tu vas faire pour traverser ? Et surtout, cette crise, parce qu'on ne savait pas où en aller. Et en plus, et là, ce n'est que mon avis perso, mais moi... Au début, j'entends parler de Covid, de virus, de mort tous les jours aux infos. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Je n'y crois pas à ce truc-là. Pour moi, ce n'est rien. C'est une petite grippe. Ça va passer et on va pouvoir reprendre. Et on n'en parlera plus. Et tu vois qu'on en parle encore aujourd'hui. Donc, j'ai mon avis là-dessus, mais je ne m'exposerai pas. Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'à ce moment-là, je me dis, en fait, Sylvain, Ça fait 15 ans que tu es entrepreneur, mais en réalité, il faut arrêter de se voiler la face. Tu n'es pas un entrepreneur, tu n'es pas un bon entrepreneur. Pourquoi ? Parce que, logiquement, je dois pouvoir faire face à ce type, ce que j'appelle aujourd'hui des facteurs externes, qu'on ne maîtrise pas, puisque j'avais traversé quelques crises, mais là c'est une nouvelle crise. Et en fait, après coup, aujourd'hui, en pesterorie, on peut se dire que depuis 2020, on a vraiment tout connu. Que ce soit la crise sanitaire, les émeutes. donc les mouvements sociaux, la guerre, l'inflation, crise immobilière, crise financière. On se rend compte qu'il y a aussi des changements de paradigmes, des changements industriels, de consommation, de comportement, qui font que, logiquement, un bon entrepreneur, et je l'ai appris sur le temps, il doit déjà savoir pivoter, s'adapter, et surtout jamais, jamais, jamais se lamenter contre... tout ce qui pourrait arriver qu'on ne peut pas maîtriser, qu'on ne peut pas contrôler. Donc première chose, déjà je me dis, bon Sylvain, tu vas arrêter de te lamenter, on va mettre son égo de côté. Je suis responsable. Je suis parti de ce constat-là. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour déjà rebondir et en tout cas me protéger, protéger ma famille et surtout en fait devenir un entrepreneur. non pas à succès, mais en tout cas, qui puissent s'uniter que j'ai connu là, le plus rapidement possible. Et à ce moment-là, je me dis, en fait, tu ne vas pas y arriver tout seul. Si tu veux savoir comment tu dois faire, tu dois tout simplement t'entourer de personnes qui ont déjà les résultats que tu veux avoir. Et surtout, arrêter de penser qu'en fait, c'est moi qui vais trouver la solution, sachant que je faisais toujours la même chose. Donc, les résultats, forcément, ils ne pouvaient pas changer. Donc, à ce moment-là, je mets mon ego de côté, je commence à me former. On avait un peu de temps, on avait le confinement. Donc, tout ça, ça se passe en 15 jours. Donc, YouTube à fond, les réseaux sociaux. Je me forme, je commence à regarder un petit peu tous les gros entrepreneurs. Et je découvre le marketing, je découvre... même si moi j'avais fait de la prospection quelque part de par mes expériences passées, j'avais pas forcément de notion en termes de marketing notamment digital ou réseaux sociaux donc je me forme à fond là-dessus ensuite je me forme sur quelque part la gestion mais surtout j'essaie de m'entourer de personnes qui vont pouvoir me permettre d'accélérer puisqu'ils vont m'apporter les réponses aux questions que je n'ai pas et en fait, coup de bol, ou pas toujours pareil, chacun va m'aider à sa porte Moi, je dis que c'est le mouvement qui crée la chance. En fait, je rencontre à l'école un papa d'école. On avait repris l'école. Et en fait, il se trouve que c'est un entrepreneur qui avait une grosse réussite. Si on peut parler chiffres, moi, je n'ai aucun problème avec ça. Donc, c'est quelqu'un qui gagnait plus de 100 000 euros par mois, tout seul. Il avait son bureau dans son garage. Et c'est quelqu'un qui, en plus, était très accessible, très simple, très humble. ses enfants, sa petite femme, et on se retrouvait au foot, on allait voir les enfants jouer, il était vraiment super sympa, et on commençait à échanger, à discuter, on a sympathisé, il m'a consulté pour qu'on lui fasse sa maison, donc à ce moment-là, on a repris l'activité, d'accord ? C'est-à-dire qu'en fait, il y a eu le déconfinement, on a pu reprendre progressivement l'activité, entre-temps, on avait tous les permis de construire qui étaient gelés, donc c'était un peu difficile pour nous, parce qu'on ne pouvait pas reprendre tout tout de suite, puisque les délais, finalement, ont été prorogés. D'autant de temps qu'on avait été arrêté pendant le confinement. Donc ça repoussait quasiment jusqu'à septembre. Pendant ce temps-là, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et donc, en fait, je me retrouve avec lui. Et on discute de projets, on discute de business. Et en fait, je me retrouve à commencer à travailler un peu avec lui sur des projets. Il ne me dit pas ce que je dois faire. Il me dit juste, écoute Sylvain, si tu veux, on se met ensemble. Tu viens un peu à la maison, je viens un peu chez toi. Et moi, je l'ai vu travailler. Et donc, ce que j'ai fait, en fait, je n'ai fait que dupliquer et appliquer ce que j'ai vu qui marchait pour quelqu'un qui avait des résultats dans mon activité de maîtresse d'œuvre. Et comme par magie, en 18 mois, en moins de 18 mois, on a multiplié notre chiffre d'affaires par 8.

  • Speaker #1

    Alors, comment vous avez fait ça ?

  • Speaker #0

    Alors, comment ? En fait, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de paramètres parce que ça a demandé beaucoup de travail. Mais déjà, la première chose, en fait, j'ai retravaillé. toutes les bases. Donc, c'est se concentrer sur où sont les dépenses, où est-ce qu'on gagne l'argent. Tu dois connaître la loi de Pareto. Il se concentrait sur tout simplement les 20% qui rapportaient les 80%. Donc, là où on perdait de l'argent et là où tout le monde dans le métier disait c'est normal. Je vous donne un exemple. On est en bureau d'études. Il fait des devis à longueur de journée. Donc, moi, j'avais un dessinateur, un maîtreur et des chargés de projet, donc des commerciaux, quelque part. On payait tout ce monde-là à générer des plans, des dessins, faire des rendez-vous, des chiffrages, à consulter les entreprises. Et donc, ils passaient environ 80% de leur temps pour zéro. Donc, à ce moment-là, en fait, j'ai dit, on va inverser la vapeur, on va inverser la tendance. On va se concentrer sur le marketing, sur la com, sur le premier rendez-vous. Et on va tellement bien présenter qu'on va signer au premier rendez-vous. on va engager le client au premier rendez-vous sur tout le travail qu'on va fournir après. Et donc j'avais monté un concept de mission, en fait de lettre de mission, où il était engagé moralement, c'est-à-dire qu'en fait pendant trois mois, j'avais quelque part son engagement du client, qu'il allait travailler avec nous, dans le cas où je respectais tout ce qui nous était imposé, donc le budget de la construction, le plan. de la construction, d'accord ? Et trouver le terrain et le financement pour la construction. Et si jamais je ne remplissais pas un des critères, parce que je me serais trompé au départ, à ce moment-là, bon, c'était ma faute, ils pouvaient me dire « Monsieur Pagès, merci, vous avez bien travaillé, mais vous n'avez pas répondu à nos critères et à nos demandes. Merci, au revoir. » Et donc, on s'est retrouvé, en fait, finalement de 9,5 sur 10 qui ne passaient pas à... 9 devises sur 10 qui passaient puisqu'on les signait en amont. Tu vois ? Oui. Donc ça, c'est un des premiers process et c'était au niveau commercial. Et après, c'est toute la partie com, marketing, visibilité et réseau. Et on va en venir ensuite à cette information qui est le réseau. Donc déjà, première chose que j'ai découvert à ce moment-là, c'est si on s'entoure des bonnes personnes qui nous donnent forcément les bonnes informations, on gagne des années, puisque cette personne, je l'aurais rencontrée 10 ans, 15 ans avant, ça aurait été bien plus facile pour moi. Ça, c'est une première chose. Mais à ce moment-là, je continue à travailler, on développe l'activité, du coup, on gagne un peu plus d'argent, j'augmente mes marges, je délègue, on a pris un directeur, et ça m'a permis de sortir, puisqu'on ne l'oublie pas, moi, Sylvain, je suis le créatif, j'ai des projets, j'ai de l'ambition, j'ai besoin de développer, mais surtout, ma zone de génie, on va dire, ou mon kiff, c'est le relationnel, c'est le commerce, c'est le challenge. et non pas la gestion. Et là, je me retrouvais en fait à faire que de la gestion, à être entre quatre murs blancs et à gérer en fait des salariés, des litiges, des dossiers qui n'arrivaient pas à traiter, de l'administratif. Et ceux qui me connaissent savent combien je suis caché avec l'administratif. Elles détestent ça. Donc, bon, on a commencé à recruter. Pareil, une assistante a pu nous aider. Mais bon, il faut la former, il faut l'aider. Et en fait, je ne me retrouvais plus du tout dans ce que j'aimais faire. Donc, en tant qu'entrepreneur, on sait tous que l'on doit faire ce qu'il faut faire. Mais là, en fait, ça prenait trop de... Tout mon temps de travail, c'était vraiment que ce que je n'aimais pas faire. Et donc, à ce moment-là, avec mon frère, on s'entend. Je lui dis, écoute, maintenant, moi, je sors, je vais développer d'autres projets. qui seront corrélés toujours à la construction, et on va créer ce qu'on appelle un écosystème quand on va développer après un groupe. Et donc lui, il est resté gérant. Je suis sorti, j'ai développé après une agence immobilière de prospection foncière, c'est-à-dire qu'elle était spécialisée uniquement dans la recherche de terrain. Donc on a apporté du foncier pour nos constructions, mais aussi pour nos confrères, puisque à ce moment-là, c'était en libre construction. Ensuite, on a développé une activité de marchand de biens et de promotion immobilière, où j'ai fait de l'aménagement foncier. notamment avec un lotissement, un premier lotissement. Gros projet, 18 lots. Donc, on a acheté un grand terrain qu'on a divisé en 18 lots et qu'on a revendu en parcelles viabilisées. Donc ça, ça a été aussi une deuxième grande expérience parce que cette expérience, elle est importante aussi. Elle m'a permis de fracasser des barrières, en fait, que j'avais depuis des années, des croyances aussi, notamment donc l'accès... au financement et à l'argent. Si tu veux qu'on en parle deux minutes, je peux faire une parenthèse. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, juste une petite parenthèse parce que là, on est déjà à 31 minutes.

  • Speaker #0

    31 déjà, mais tu vois. Oui, oui, oui. Bon, de toute façon, on arrive sur la fin, tu vas comprendre. En fait, juste... Pendant six mois, les banques m'ont tenu le bec dans l'eau pour ce projet-là. Je me suis associé à un ancien client qui était quelqu'un d'assez chaud dans le business, dans l'investissement immobilier, qui avait un peu de patrimoine et qui, du coup, je pensais pourrait m'apporter son soutien, notamment, en tout cas, la crédibilité vis-à-vis des banques. Et en fait, les banques, comme c'était une première opération, elles m'ont dit non alors qu'elles me disaient oui pendant six mois. Donc, je ne pouvais pas faire l'opération, je n'ai pas baissé les bras et en fait, c'est là où j'ai découvert le monde. encore une fois des entrepreneurs mais aussi des investisseurs et en fait premier appel je tombe sur un investisseur en fait on commence à échanger c'est le mercredi là c'est un monde complètement pareil à l'opposé de celui de la banque c'est à dire qu'en fait il est cool il est fun il me comprend et surtout c'est un opportuniste donc je lui parle du projet il me dit oui ça m'intéresse on se voit le vendredi c'est lui qui va à mon bureau j'ai pas besoin de serrer les pompes tu m'as compris donc je lui sors mon projet en 20 minutes montre en main 20 minutes Après, c'était vraiment du pain béni. C'était un très beau projet. J'avais pré-commercialisé 80% du projet. Et donc, il me dit, Sylvain, est-ce qu'il y a d'autres investisseurs ? Là, je lui lance un gros bluff. Oui, je dois avoir trois derrière toi. Il me dit, écoute, ne va pas les voir. En tout cas, si tu es d'accord, moi, je finance la totalité du projet. Tu as les fonds mercredi chez le notaire. On parle quand même de 500 000 euros quasiment. Et donc, du coup, on a validé le projet ensemble. Le mercredi, j'ai eu les fonds chez le notaire. J'ai pu débloquer, acheter le terrain, faire les travaux. et faire l'opération. Donc, ça c'est important, c'est une petite parenthèse, mais aujourd'hui, c'est lui qui me dit qu'il n'a pas d'argent, c'est lui qui me dit qu'il n'y a pas le marché, qu'il y a un contexte économique qui n'est pas favorable ou autre chose, il faut juste se dire une chose et moi je l'ai compris du coup à ce moment-là, l'argent il est toujours là, il ne s'est pas envolé, il a juste changé de main. Surtout, il y a aussi des personnes qui ont beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, on le sait tous en France, il y en a beaucoup, mais qui n'ont pas le temps, pas les compétences ou pas l'envie et qui ont besoin de personnes comme nous, entrepreneurs, qui sommes dans l'opérationnel, qui sommes passionnés, qui ont des compétences, qui peuvent le faire travailler pour eux. Voilà, ça c'était une parenthèse, c'est important. Et je reviendrai à la fin.

  • Speaker #1

    Comment vous en êtes arrivé alors ?

  • Speaker #0

    Et là, on arrive en 2022, d'accord ? Nouvelle crise immobilière, donc les conséquences du Covid, de la guerre. On a une grosse inflation, les taux d'intérêt qui augmentent. Et donc là, je comprends que tout le milieu, tout le marché du neuf, parce que moi j'étais dans l'immobilier, mais que dans le neuf, donc ça c'était une erreur aussi, je ne le ferai plus. Je n'ai pas assez diversifié en tout cas les... types d'activités, même si on restait dans l'immobilier. Je n'ai fait que du neuf. Et tout le marché du neuf, en fait, c'est vraiment cassé la figure. On a eu plus de 50% de pertes d'activité. Donc, à ce moment-là, moi, je sens le vent tourner et je me dis je me retire et tu vas faire du coup, le Biz Club. C'était un projet qui me datait depuis quelques temps. Depuis que j'avais rencontré en fait, cette fameuse personne qui m'avait aidé, je me disais, purée, mais ... Ils sont beaucoup à me dire, Sylvain, comment tu fais ou comment tu as fait pour avoir autant de résultats en aussi peu de temps ? Bon, ça faisait quand même 15 ans, ça, ils l'oubliaient beaucoup. Mais c'est vrai qu'après, on a eu une grosse évolution, croissance rapide en tout cas. Et ils étaient beaucoup à me le demander. Beaucoup ne pouvaient pas les aider parce qu'ils n'avaient pas le temps. Nous, on était à fond. Et là, je me suis dit, mais en fait, tu vas créer tout simplement un réseau déjà à ton image, mais tu vas apporter deux éléments. qui répondrait finalement à un grave constat que je me suis fait, mais qui est bien réel. Il faut savoir qu'aujourd'hui en France, il y a 90 000 créations d'entreprises par mois. On a dépassé les 90 000 créations d'entreprises par mois. Parmi ces entreprises-là, il y a 77 % de ces entreprises qui mettent la clé sous la porte avant les trois ans d'activité. Donc ça, c'est le constat. Maintenant, la question que je me suis posée, encore une fois, plutôt que de se lamenter, Plutôt que de dire que c'est la faute au gouvernement ou autre. Pourquoi ? Première chose, on ne nous a pas appris à l'école à devenir entrepreneur. Donc aujourd'hui, personne, comme moi, j'ai mis 15 ans, à apprendre sur le tas, à me gammer là plus d'une fois, parce que je vous ai vraiment fait un gros résumé, mais des galères, j'en ai vraiment connu. A tout vieux, à peu près, je pense. Et là, ça prend du temps. On va dire que c'est la meilleure école, l'expérience, mais ça prend beaucoup trop de temps. Aujourd'hui, où tout va très vite, je ne suis pas sûr qu'on puisse se permettre de mettre autant de temps pour développer une activité et vivre son activité. Donc, déjà, la première chose, c'était l'idée de transmettre le savoir de par les expériences de chacun des membres. Par exemple, toi, Jean-Christophe, tu as une expertise, tu as une compétence, tu peux la partager. Moi, j'ai une compétence, je peux la partager. On a des entrepreneurs à Yerry, ils peuvent partager leur expérience. Mais aussi... On va avoir des débutants. Eux, ce n'est pas partager leur expérience, mais par contre, ils vont apporter leur énergie, leur motivation, leurs compétences, parce qu'ils ont tous une expertise. Et donc, tout ce petit monde permet de créer un environnement propice à l'élévation vers le haut. Donc déjà, c'était la première chose, c'est la première vision que j'avais. Et la deuxième, c'est tout simplement le réseau. Pourquoi ? Pour deux choses aussi, pour deux raisons. La première, c'est que... Là aussi, on a quasiment 87 ou 88% des entrepreneurs qui se disent aujourd'hui seuls, profondément seuls, isolés, pas toujours, voire rarement soutenus par leurs proches, leurs familles et leur entourage. Et donc, à partir de là, encore une fois, on s'est dit, tiens, on va leur apporter réseau de personnes qui leur ressemblent. Et finalement, ça va être une famille, une nouvelle famille que l'on choisit. Et à partir de là, encore une fois... environnement propice, puisqu'on sait tous que c'est l'environnement qui est le plus important dans toutes les étapes de notre vie, dans tous les objectifs qu'on se fixe. C'est l'environnement qui va nous permettre d'accélérer, de s'extraire et d'aller chercher les résultats. Et à partir de là, je me suis dit, tu vas commencer à développer ton club, à parler de ça à droite à gauche.

  • Speaker #1

    Alors si tu le veux bien, justement d'en parler, est-ce que tu peux nous faire ta carte blanche et puis après on parlera justement de comment développer un réseau solide grâce aux business. Carte blanche,

  • Speaker #0

    à toi de jouer. Carte blanche, donc moi aujourd'hui ce dont j'aurais envie de parler, c'est très important, c'est que après c'est la faute à personne, encore une fois on ne l'a pas appris, mais aujourd'hui la majorité des entrepreneurs font tous la même erreur, c'est celle d'être... impatient, déjà, et surtout, en fait, d'être constamment, en fait, en demande dans la vente, à tout prix. C'est-à-dire que toutes les personnes qui pensent aujourd'hui qu'elles vont rejoindre un club, un réseau, il en existe des tonnes, d'accord ? C'est indéniable, c'est indispensable aujourd'hui, obligatoire. Par contre, il y a des manières de le faire, donc on en parlera tout à l'heure. Mais aujourd'hui, si je devais pousser un coup de gueule, ce serait celui-là. C'est-à-dire qu'en fait, il faut arrêter de vouloir aller dans un club pour trouver des clients dans le club. Ça, ça ne marche pas. D'ailleurs, tous les entrepreneurs que l'on connaît, tous les lieux qui ont une grosse expérience, une grosse réussite, ils ne vendent pas. à leurs copains. Ils se servent de leurs copains pour avoir des contacts. Donc, en gros, l'idée, c'est d'accéder à un cercle 1 qui va nous permettre d'accéder à un cercle 2. Et nous, on met à disposition ce cercle 1. Donc, le coup de gueule que je pousserais, c'est d'arrêter de déverser tout son vomi, j'allais dire. Mais c'est un peu ça. C'est-à-dire qu'en fait, on est dans la comparaison, dans le jugement, dans le moi je suis, je fais ci, je fais ça, je fais là. je suis meilleur qu'un tel ou un tel, mais on s'en fout, parce qu'en fait, déjà, quand on est dans un réseau, on n'est pas la cible, on n'est pas, nous, déjà intéressé. Si je veux venir développer mon réseau, mon besoin, c'est le même que le tien, c'est de développer un réseau. C'est certainement pas comme un sollicite ou comme vendre quelque chose. Et en faisant ça, il se grille. Et donc, là où je veux en venir, c'est que la majorité n'auront pas de résultat. D'accord ? C'est exactement, si on fait le parallèle, là, avec le sport, c'est exactement la même chose. C'est-à-dire que tous ceux qui s'inscrivent en salle de sport le 1er janvier, pendant un mois, ils vont à la salle de sport. Et dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, ils diront toujours « T'en es marrant, j'ai toujours peur d'un fait d'abdos. » La seule différence, c'est que, et ça c'est malheureux, c'est triste, et c'est dans notre activité, c'est un petit peu ce qui est difficile, c'est que ces clients, ils ne vont pas aller à la salle de sport en demandant un remboursement ou en disant ça ne m'a rien apporté, ça ne marche pas. Ils savent très bien qu'ils n'y sont pas allés. D'accord ? Mais là, c'est exactement pareil. C'est-à-dire que quelqu'un qui rentre dans un club ou quelqu'un qui monte sa boîte, il doit développer son réseau. Ça fait partie intégrante du processus de développement d'une entreprise. C'est la base. Vous devez faire de la prospection, de la communication et développer son réseau. S'il ne le fait pas, il n'aura pas de résultat. Le problème aujourd'hui, et c'est très humain, C'est que la majorité, il leur faut toujours quelqu'un pour être responsable, pour se donner des excuses. C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, c'est très, très difficile d'avoir quelqu'un en face qui va nous dire « Ouais, c'est vrai, tu as raison, Sylvain, c'est ma faute. Je n'ai pas la discipline, je n'ai pas appliqué. Aujourd'hui, c'est normal que je n'ai toujours pas de résultat. » Parce que si j'applique, comme tu me le dis, tous les jours, bien que ce soit... très dures et peut-être ça demande une très grande intensité, en tout cas dans l'énergie qu'on doit apporter, je sais que ça m'apportera des résultats. Je refais le parallèle avec le sport. Si tous les matins tu te lèves, ne serait-ce que 20 minutes, tu fais tes pompes, ton gainage, tes abdos et ta course à pied, dans 6 mois tu as des résultats. Et ici, en tout cas tous ceux qui nous écoutent, ne pourront pas dire l'inverse, mais 100% seront d'accord. Dans l'entrepreneuriat de la business, c'est exactement la même chose. dans les relations avec n'importe qui, dans l'amour, n'importe quoi. Si on y met toute l'énergie nécessaire en corrélation aux résultats que l'on veut avoir, forcément, on aura des résultats. Peut-être pas à la hauteur de ce que l'on veut avoir, mais en tout cas, on en aura bien plus que déjà si on n'avait rien. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Alors, dans le vif du sujet maintenant, comment développer un réseau solide ? Alors, tu as commencé un peu à nous dire.

  • Speaker #0

    Oui, alors ?

  • Speaker #1

    Tu sais, moi, Sylvain, j'aime beaucoup parler d'amitié professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, ben voilà.

  • Speaker #1

    Moi, tu vois, plus j'avance dans le monde des affaires, plus je me rends compte. Même perso, je me remets en question en me disant, ouais, créateur de lien, tu aimes bien rencontrer des gens, mais si je regarde par derrière, là, je me dis, en fait, il y a plein de gens que tu as laissés sur le bord du chemin. t'as laissé le lien s'effilocher disparaître et en fait t'appliques même pas ce que tu enseignes tu vois des fois tu te remets en question et plus j'avance et plus je cherche c'est aussi avec mes podcasts tu vois rencontrer des gens les écouter qu'ils me racontent un peu ce qu'ils font pour pouvoir derrière alors je les oblige à rien derrière mais pourquoi pas collaborer ensemble bah déjà on se connait un petit peu et on a brisé la glace on a fait un tête à tête ensemble ouais

  • Speaker #0

    ne serait-ce que garder le contact donc c'est ça Là, ce que je vais faire, en fait, je vais prendre un exemple concret. Et comme ça, en fait, ça parlera à tout le monde. Je vais prendre l'exemple de mon associé, de Sébastien, que j'ai rencontré sur le chemin quand j'ai commencé à développer le club. On s'est retrouvés à une soirée de manière très détendue. Je buvais un coup, il buvait un coup. Il a commencé à me raconter sa vie. J'ai raconté la mienne. Ça a matché. Et je lui ai dit, demain, tu vas venir parce que je vais... présenter le Miss Club à Perpignan. Sur le trajet, je t'expose ma vision, mon projet. Si ça te plaît, tu viens avec nous. Si ça ne te plaît pas, tu prends le train, tu rentres. Et il est venu et on s'est arrêté sur une aire d'autoroute et il m'a dit, Sylvain, c'est bon, j'en suis. Par contre, on s'associe. J'ai dit, c'est logique. Parce que tu vas être la personne qui va pouvoir, en fait, transmettre cette vision. de comment on développe un réseau solide. Pourquoi ? Parce que cette personne, Sébastien, a développé une entreprise en partant de zéro dans le nettoyage industriel avec un express, une fourgonnette et un balai à serpillère à Toulouse. Et qui, 18 ans plus tard, il a poussé à quasiment 700 salariés. D'accord ? Et tout ça uniquement sur la base du réseau. C'est-à-dire qu'il n'a jamais... fait de publicité, il n'avait pas de carte de visite, il n'avait pas de site internet, pas de page jaune, uniquement le réseau. C'est-à-dire qu'il s'arrêtait le jeudi soir, voire le vendredi matin à 10h, puisque lui, il travaillait beaucoup très tôt le matin, à partir de 1h, 2h, il finissait à 9h, 10h le vendredi matin. Toute la semaine, il finissait plutôt le soir. Donc c'était un gros bosseur, ça, on ne lui enlève pas. Et ensuite, le vendredi matin, à partir de 10h, c'était... réseau, réseautage, mais à sa façon. Et donc, la façon dont tu le dis, c'est faire des potes, se faire des amis, créer du lien, mais des liens authentiques, sincères, naturels, donc il n'y a rien de forcé, et tu travailles avec qui tu veux, qui t'es envie. Mais surtout, il faisait du réseau, non pas pour vendre son activité, pour créer du lien, pour développer un réseau. Quand on développe un réseau, c'est pour développer un réseau, c'est pas pour vendre son activité. Vendre son activité, c'est la conséquence qui va arriver à plus ou moins long terme. Généralement, on parle de 2-3 ans à moyenne. Mais des fois, dès un premier rendez-vous, on peut trouver un client potentiel. Mais ça, ça va être du one shot. Moi, je parle vraiment de construire un réseau qui va nous permettre à vie d'être condamné quelque part. Je ne vais pas dire au succès, mais en tout cas, à toujours avoir du travail, à toujours pouvoir rebondir. Puisqu'une fois qu'on a un réseau solide, quoi qu'il arrive... on pourra toujours rebondir.

  • Speaker #1

    Et comment il faisait Sébastien alors ? Il allait dans les clubs ? Il allait dans les soirées ?

  • Speaker #0

    Il a été dans des clubs, il a été dans des réseaux, lui aussi il a invité du monde, il était au restaurant, il a invité du monde, ça finissait le soir des poitards, et de fil en aiguille en fait, on a commencé à lui présenter des personnes qui étaient de plus en plus importantes, et ça lui a permis en fait de rencontrer par exemple le les fondateurs d'une très grande chaîne de parapharmacie en France, ils se sont retrouvés sur un pied de siège au ski, un dimanche, puisqu'ils commençaient déjà à avoir connecté. Et ensuite, derrière, on crée du lien, donc on crée de la relation. Et là, vous commencez à devenir amis, ou en tout cas, à avoir des affinités. Et le gars, en fait, Sébastien, il ne lui avait jamais parlé de son entreprise. Jamais. Et le gars lui dit, tiens, on est dimanche, demain, j'aimerais que tu me dépannes. J'ai besoin que tu me reprennes tous mes sites pour faire le nettoyage, donc l'entretien des locaux. Sébastien lui dit, mais moi, je ne peux pas traiter tous les sites au niveau national. Tu as plus de points de vente que ce que je n'ai de salariés. Et donc, en fait, ils ont démarré au niveau départemental, régional, quart sud-ouest. Et puis, tout à petit, c'est développé. Et en fait, des rencontres comme ça, il en a fait plusieurs qui lui ont permis de se développer et donc d'avoir des gros résultats. Là où je veux en venir, c'est que tous les entrepreneurs aujourd'hui ne cherchent pas à avoir 700 salariés. Ce n'est pas l'idée que l'on veut transmettre, en tout cas. Ce qu'on veut dire et faire prendre conscience, c'est qu'aujourd'hui, il faut, comme tu l'as dit tout à l'heure, venir, inscrire sur l'agenda tous les rencontres et surtout créer du lien. Donc, c'est ne pas rester dans son coin, sinon ça ne marchera pas. Et c'est une fois qu'on a créé du lien, une première fois, c'est le lendemain, passer un coup de fil ou un petit message. Mais encore une fois, surtout pas... pour proposer un service, une formation, un stage, je ne sais quoi. C'est pour prendre un café, c'est pour « Ah tiens, tu m'as parlé de ce problème, j'ai peut-être une solution. Est-ce que tu as, par exemple, un moment de demain, j'amène les croissants, tu me payes le café, on parle de tout ça, je vais peut-être pouvoir te sortir une guillotine du pied, n'importe. » En tout cas, il me faut un motif et des fois, ça peut être juste pour aller boire un verre, pour se détendre. Pourquoi ? Parce que l'entrepreneur aussi, Il a besoin, comme tout le monde, et encore plus peut-être, de pouvoir avoir des moments à lui où il va pouvoir être déconnecté de son quotidien parce qu'il ne peut pas le faire avec les salariés ou avec les clients ou avec les fournisseurs. Il peut le faire avec d'autres entrepreneurs qui sont comme lui, qui vivent au quotidien les mêmes problématiques et qui ont aussi peut-être la même vision et les mêmes ambitions. Donc en fait, les liens se créent vraiment de manière très rapide. parce que déjà il y a cet environnement qui est plus ou moins le même pour chacun et ensuite aussi on s'est dit rapidement le bisweb par exemple, on va le développer de façon à ce que chacun puisse aussi vivre un moment suspendu dans la semaine, un moment de détente où on va être dans la plus grande des convivialités donc à la limite l'idée c'est plus de passer un bon moment autour d'une bonne assiette et d'un bon verre de vin et éventuellement Si on fait du business, c'est mieux, c'est un plus. D'accord ? Ça, c'est la première chose qu'on se dit, c'est comment développer le réseau. Après, étant donné que, comme on l'a dit tout à l'heure, tout le monde est en attente d'avoir du résultat, parce que bien souvent, quand il se lance dans un réseau, c'est déjà trop tard, parce qu'il faut le faire en fait le plus tôt possible, c'est la première chose qu'on doit faire, parce que ça prend du temps. Le fait que ça prenne du temps, on a mis en place par contre des ateliers, des animations. et aussi que ce soit en visio ou en présentiel pour permettre à chacun d'appliquer des conseils, mais aussi de sensibiliser, d'éduquer chacun des membres à travailler la mise en relation, la recommandation, l'entraide, le partage, la bienveillance, la transmission. Tout ça. Donc il n'y a pas de déjeuner.

  • Speaker #1

    Il y a des petits-déj.

  • Speaker #0

    Tout le temps, au niveau local. Ça dépend des villes et des ambassadeurs, mais généralement, le format idéal, c'est le petit-déj. On démarre à 9h30 ou 10h. Ce n'est pas à 7h30 le matin. On voulait faire notre sauce de manière plus détendue. Il n'y a pas de contraintes, il n'y a rien d'obligatoire. C'est évident que celui qui s'implique le plus, il aura forcément plus de résultats, c'est logique. Et donc, on fait ça à 9h30, 10h. Là, on fait les présentations, les ateliers. On fait en sorte d'amener toujours, toujours des invités. L'idée et notre promesse, en gros, c'est que chaque membre va croiser entre 200 et 500 personnes par an, uniquement sur les événements. Ça, c'est une première chose. Et ensuite, après, il y a le groupe local et national privé de discussion, d'échange. Donc là, forcément, il va avoir accès à tout l'annuaire de tous les membres et de toutes les personnes qui vont pouvoir le recommander aussi. On va pouvoir mettre en avant tous les membres, comme j'ai expliqué tout à l'heure, suivant leurs expertises. qu'ils ont à partager, on leur donne de la visibilité, on les met en avant, soit en visitant leurs locaux, soit en faisant un atelier qu'ils font dans les locaux où on reçoit l'événement, par exemple. Et donc, typiquement, toi, agent Christophe, tu proposerais un atelier sur comment développer un réseau, la mise en relation ou comment créer un podcast, par exemple. Et c'est très intéressant et tout le monde va repartir avec beaucoup de valeurs qu'ils vont pouvoir appliquer ou pas, il fasse ce qu'il veut. Mais en tout cas, ils vont retenir ton nom parce que tu leur auras donné beaucoup de valeur. Et donc, s'ils ont besoin et s'ils n'ont pas le temps, pas les compétences, pas l'envie, on revient sur la mentalité de l'investisseur, de l'entrepreneur finalement. Il va te contacter et faire appel à toi. Voilà. Donc, l'idée, nous, c'est d'accélérer. Et aujourd'hui, on dit qu'on est un créateur, un catalyseur de rencontres et d'opportunités business. Et donc, pour finir, j'aimerais juste faire passer ce message aussi. Moi, ça m'est arrivé, de par mon expérience, forcément, de rencontrer. Vous savez, des fois, on dit que ça nous tombe à la verticale, que c'est improbable. Souvent, on m'a dit, Sylvain, tu as énormément de chance. Bon, encore une fois, si j'étais là, c'est parce que c'est tout, de l'accumulation et tout le cheminement de toutes les petites actions qui m'ont amené ici. Et donc, dernièrement, je vais finir par cette histoire-là. Ça clôturera bien le... le podcast c'est le sujet, c'est qu'en fait, j'ai reçu, ce que je communique un petit peu sur les réseaux, je reçois un message d'une personne qui veut participer à un événement. Cette personne me met par message qu'elle est dans un groupe WhatsApp. Elle me dit qu'il a 24 ans en tant que cadre dirigeant pour un groupe du CAC 40. Aujourd'hui, il est dans le retail. Il a une grande surface commerciale qu'il a construite pendant 4 ans. Il est propriétaire et c'est le premier franchisé exploitant Monoprix. Là, il va lancer son deuxième. Il a une société de production-réalisation d'une série télévisée, dont une série qui est numéro un au Qatar. Ils connaissent des records d'audience et ils sont en pourparlers pour le revendre près de Netflix et Amazon. Et aussi, il est business angel. En fait, il accompagne des startups et des scale-ups à se développer. Donc, je vois tout ce descriptif, je me dis, wow, quel parcours. Magnifique. C'est un vendredi à 1h du matin. quand je refais le message. Et donc, je lui écris. Je lui écris en perso. Je l'ai partagé ce matin sur LinkedIn. Je lui écris en perso. Donc voilà, beau parcours. Je suis intrigué. Et surtout, en fait, en amont, et ça aussi, c'est peut-être une des techniques qu'il faut utiliser avant de créer du lien ou de la relation, c'est s'intéresser avant à la personne, à son projet, à son profil. Moi, j'ai tout fouillé sur Google, sur son profil LinkedIn. partout. Et j'ai vu le projet qu'il avait créé. Donc, j'ai vu les photos. J'ai vu dans la ville où il avait créé, avec le maire et tout ça. Donc, j'ai parlé de tout ça. Et peut-être qu'il a dû voir que ça m'intéressait. En plus, je suis issu du milieu de la construction. Donc, oui, ça m'intéressait. Et le groupe pour lequel il a travaillé, c'était Bouygues pendant 24 ans. C'était aussi un des patrons de TF1. Et donc, on échange jusqu'à à peu près 2h, 2h30 du matin. On convient d'un entretien le lendemain par téléphone. Et le mercredi, Moi, je rappelle que je suis à Castres, dans le Tarn, à la campagne. Lui, il est à Paris. Et le mercredi, je pars pour déjeuner à Paris avec lui. Je fais une parenthèse. J'en ai parlé sur le poste ce matin. Ce jour-là, c'est la grève des transports. Et en même temps, il neige. Donc, j'ai mon train qui est annulé. Je suis devant la porte du train. Je cours. Je pars à l'aéroport. Je prends un premier vol. Il est annulé 30 minutes avant. Je prends un deuxième. Il est annulé. Je trouve un troisième. qui me fait arriver à 9h le soir, même 10h je suis arrivé à Paris. Et finalement, j'arrive à partir, je dors là-bas le matin, le lendemain, je déjeune avec cette personne et on a pareil, il y a eu le feeling, ça a bien matché. Je garde le contact, donc ce que tu disais tout à l'heure, très important effectivement, c'est qu'en fait j'ai bien entretenu la relation. On s'est écrits toutes les semaines, on a avancé, je lui ai partagé. un peu mon projet, ma vision. Il me dit qu'il est intéressé. Il ne sait pas dans quelle mesure. Je lui dis que je suis intéressé pour l'avoir auprès de nous. Je ne sais pas dans quelle mesure non plus. Et si c'est soutien financier ou professionnel, réseau, n'importe. Et il se trouve qu'en fait, on est en train d'officialiser. Aujourd'hui, c'est un associé. Donc, trois mois après, c'est allé quand même très vite, assez vite. Bon, forcément, il va nous apporter beaucoup pour le développement du club. Voilà. Donc, ce que je veux dire, c'est que le réseau, c'est indispensable. Après, derrière, pour l'entretenir, c'est évident. Ça demande un minimum d'implication. On n'est pas là pour vendre du rêve non plus. Ce n'est pas parce que vous rentrez dans un club que vous allez avoir du résultat du jour au lendemain. Ça n'est pas vrai. Par contre, quand ça commence à prendre…

  • Speaker #1

    C'est bien de le dire, que c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très long. Ça peut être très long. Tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité, de toute façon. Donc, voilà. Après… Ça, ce n'est pas grave. Ça fait partie de la loi du marché. C'est comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, BizClub, c'est combien de membres aujourd'hui ? Là,

  • Speaker #0

    aujourd'hui, on a dépassé les 230 membres. Et l'objectif, c'est d'ouvrir à partir de mars, donc cette semaine, c'est d'ouvrir une ville par semaine.

  • Speaker #1

    Ouais, gros challenge. Vous êtes implanté dans quelle ville, Paul Maman ?

  • Speaker #0

    Là, aujourd'hui, on a une vingtaine de villes. Donc, on est sur Toulouse. Alors, Cachre, évidemment. Toulouse, Bordeaux, on va avoir Paris, on a 4-5 clubs, donc quand je dis Paris, c'est Ile-de-France, donc Ruel-Malmaison, Courbevoie, Vincennes, là on monte Montigny, donc le 95, il y a le 75 là qui est du coup qui ouvre. D'ici la fin du mois, l'ambassadeur est rentré cette semaine. Ensuite, on va avoir Lyon, on a Clermont-Ferrand, Nice, Cannes, Salon-de-Provence. C'est énorme. Aix-en-Provence. Montpellier et Perpignan.

  • Speaker #1

    Super. Merci pour tout ça, Sylvain. Encore deux questions avant de te quitter. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Sylvain ?

  • Speaker #0

    La bonne question. En fait, j'aurais besoin de beaucoup d'aide. Je ne suis pas forcément la meilleure personne pour répondre à cette question puisque j'ai toujours eu du mal à délayer et à demander de l'aide. Mais aujourd'hui, j'apprends à le faire parce que c'est là aussi... la meilleure des manières en tout cas pour évoluer et pour apprendre. Moi, si j'avais besoin d'aide aujourd'hui, ce serait plus au niveau de la tech. On va parler de grosse hacking, de grosse marketing. C'est en fait toute la partie digitale pour accélérer la croissance et la visibilité du réseau BizClub. Donc, on a une stratégie aujourd'hui où on se rapproche de personnes influentes qui vont nous permettre. d'avoir un peu plus de visibilité, mais après c'est plus en fait, moi c'est plus en interne, au niveau technique, mettre en place des outils d'automatisation qui vont nous permettre de gagner du temps. Parce qu'aujourd'hui en fait je me retrouve, je l'assume en fait, je sais aujourd'hui qu'il y a beaucoup de tâches que je fais, qui sont chronophages, qui me font perdre un temps fou, qui me font perdre de l'argent. qui pourrait être réalisé soit par une intelligence artificielle, soit par un étudiant. Mais le problème, c'est que je ne prends pas le temps. Et surtout, moi, je n'ai pas les compétences pour ça. Donc, il faut m'entourer. Pourtant, j'ai du réseau. Mais vous voyez, là aussi, on travaille dessus parce que je suis en train de m'entourer et on veut développer ce point noir. Ça serait celui-là.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, Sylvain, que tu as vécu l'expérience du podcast, qui est-ce que tu verrais à ta place prochainement ?

  • Speaker #0

    À ma place prochainement ? Pour que ça ait un lien avec le réseau ? Oh,

  • Speaker #1

    ça serait mieux, oui, quand même. C'est un podcast qui parle beaucoup de réseau.

  • Speaker #0

    Tu peux contacter mon associé Sébastien. Il a une belle histoire à raconter. C'est une grosse réussite, mais qui a eu aussi une grosse tuile. Aujourd'hui, il repart de zéro. Donc, c'est une histoire intéressante.

  • Speaker #1

    Écoute, s'il nous écoute, ce serait un grand plaisir.

  • Speaker #0

    Je ferai passer le message.

  • Speaker #1

    Merci, Sylvain.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil. C'était très sympa. Chouette exercice. Je n'ai pas trop l'habitude. Ça me permet un petit peu de sortir de ma zone de confort. J'aime bien ça.

  • Speaker #1

    Écoute, c'était très bien. Pas besoin de poser des questions. C'est très structuré. Trop bien.

  • Speaker #0

    Pas besoin,

  • Speaker #1

    en fait, de te tirer les verres du nez.

  • Speaker #0

    J'ai fait des présentations longueur de journée, donc c'est vrai que j'étendais ça un petit peu à trop m'étaler. Non,

  • Speaker #1

    mais c'était très bien. Merci à toi, Sylvain.

  • Speaker #0

    Parfait, merci beaucoup. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Je reçois Sylvain Pagès, fondateur et CEO du Bizclub, un réseau national d'entrepreneurs et de dirigeants. Catalyseur de business et de mise en relation. Entrepreneur depuis 17 ans.



En France, 90 000 entreprises voient le jour chaque mois. Pourtant, 77 % d’entre elles ne dépasseront pas trois ans d’activité.


La raison ? Un manque criant de formation à l’entrepreneuriat et un isolement souvent fatal. Sylvain Pagès en sait quelque chose. Après 15 ans à apprendre à la dure, il a découvert le levier le plus puissant pour réussir : le réseau.


En 18 mois, cette prise de conscience lui a permis de multiplier son chiffre d’affaires par 8. Convaincu que l’entourage est la clé de la réussite, il crée le Bizclub, un réseau d’entrepreneurs bienveillants et dynamiques, pensé comme un véritable accélérateur de business.


Son concept unique en France fait mouche : plus de 200 demandes d’adhésion dès le premier mois. Visios, ateliers, podcasts, événements…


Le Bizclub ne se contente pas de connecter, il propulse. Parce qu’entreprendre, c’est avant tout une aventure humaine.

🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti ! Je suis ravi de te recevoir, Sylvain. Bonjour, Sylvain.

  • Speaker #0

    Bonjour, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil.

  • Speaker #1

    Ça va être super chouette. C'est assez incroyable ce qui se passe avec le Biz Club. puisque en fait je me sens connecté il ya quelques semaines c'est même pas fait même pas dix jours depuis que je me suis connecté à toi c'est assez incroyable il ya plein de gens du bis club qui viennent me contacter tu vois c'est on voit déjà un peu l'effervescence qui peut y avoir derrière ce réseau alors sylvain tu vas passer par les quatre parties de cette émission tout de suite après la présentation là tu vas pitcher pitcher le bis club Après, tu vas témoigner un petit peu de ton parcours pro. Je sais qu'il y a plein de choses à raconter dans ton aventure d'entrepreneur, notamment. Ensuite, tu auras une carte blanche, un coup de gueule, un coup de cœur. Et puis, derrière, on va parler du BISCLUB. Voilà. OK, Sylvain, tu es bien installé. Tout va bien ?

  • Speaker #0

    Impeccable. Super. Merci.

  • Speaker #1

    Super. On va passer un très bon moment. Allez, Sylvain, imaginons que tu te retrouves dans un ascenseur avec... un prospect, un entrepreneur, un nouveau contact, et que tu dois lui pitcher le Biz Club, qu'est-ce que tu dirais ? Allez, à toi de jouer.

  • Speaker #0

    Ok, le Biz Club, c'est tout simplement un réseau d'entrepreneurs communautaires, solitaires, je dirais, dans le but de permettre à tous nos chers entrepreneurs de doper leur activité, de booster leur visibilité grâce à la puissance tout simplement du réseau. C'est aussi simple que ça. Et aussi, notre force... ça va être la mise en relation.

  • Speaker #1

    Super, on va parler justement de mise en relation tout à l'heure, bien sûr. Mais avant, Sylvain, est-ce que tu veux partager un peu avec nous ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme étude, juste avant de démodifier ta vie professionnelle ?

  • Speaker #0

    On a un peu de temps, là ? On a combien de temps ?

  • Speaker #1

    40 minutes, allez, pas plus.

  • Speaker #0

    Je vais essayer de faire ça de manière très brève. Donc, moi, je suis issu d'un milieu très artisanal. Donc déjà, je suis de la région... toulousaine, à Castres-de-le-Temps, pour ceux qui connaissent. Et mon grand-père était artisan maçon, mon papa artisan maçon aussi. Donc, j'ai été élevé dans une famille avec des valeurs qui nous ont été inculquées, très ancrées dans la France profonde. Vous savez, les valeurs de la terre, du travail, de la passion, du respect. Et donc, très rapidement, j'ai... J'ai baigné dans la marmite tout petit, donc moi, le métier du bâtiment, de la maçonnerie, en fait, nous a toujours plu. Je dis nous parce qu'on est trois frères, très rapprochés, on a trois ans de décart à trois. Et toutes les vacances scolaires, on travaillait avec notre papa. Je suis arrivé à l'âge de travailler, donc après le bac, j'ai arrêté l'école parce que, non pas que je n'avais pas des capacités, au contraire même, je dirais. Mais je ne me retrouvais pas dans ce système. Et j'ai su très jeune, en fait, à 14-15 ans déjà, que je voulais être entrepreneur, que je voulais entreprendre, créer, innover, développer. J'avais quand même pas mal d'ambition. Pourtant, je n'ai pas d'entrepreneur, à part mon père qui était artisan, mais qui avait deux, trois ouvriers, donc c'était une toute petite entreprise. Je n'en ai pas de la famille, mais j'ai été très souvent, en fait, emporté par... Tout ce qui était les émissions à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup parce que c'était pas à l'ère... Enfin, on n'avait pas YouTube, on n'avait pas les podcasts, on n'avait pas tout ça à l'époque. Moi, je regardais Capital tous les dimanches soirs. Là où mes potes regardaient les films sur la une, moi, j'ai regardé Capital. Donc, j'ai connu tous les anciens, tous les gros. J'ai lu des bouquins, j'ai lu pas mal. Et c'est vrai que c'était des histoires pour moi incroyables, inspirantes. Et c'est là où, en fait, je commençais à griffonner, en fait, presque tous les jours. J'avais des cahiers où j'écrivais des idées, des projets. J'étais vachement créatif, plein d'idées. Ça partait loin. Et puis, quand je me suis retrouvé à l'âge de travailler, j'ai démarré dans le commerce, d'abord. Ce qui me plaisait, c'était la vente. J'ai démarré, j'ai été formé, j'ai appris à la bonne école. Puisque j'ai démarré dans la grande distribution, j'ai fait un an. Et ensuite, j'ai fait commercial, en fait. J'ai fait du porte-à-porte.

  • Speaker #1

    Du coup, ça doit être formateur, ça, le porte-à-porte.

  • Speaker #0

    C'est très formateur. Il n'y a pas besoin d'en faire des années. Quelques mois, ça suffit. En fait, ça vous apprend surtout à ne plus avoir peur, déjà, des réactions, des prospects, des contacts, des clients, l'important. Donc, ça nous forge en termes d'audace un petit peu, je dirais, parce que c'est certainement la faculté et la capacité que doit avoir tout entrepreneur aujourd'hui. Je crois que c'est le premier critère qu'on doit avoir, c'est ça, c'est cette fameuse audace en fait, de se lancer, de sauter à pieds joints dans le vide. Et donc, c'est ce que j'ai fait dans le commerce. Ensuite, de là, je suis parti sur un centre d'appel. Moi, j'ai démarré, je n'avais pas de diplôme. diplôme, je n'avais pas de réseau, je n'avais pas de contact, je n'avais rien. Donc, j'ai vraiment démarré de zéro. Et ensuite, j'ai travaillé dans une entreprise qui vendait des forfaits de maintenance informatique pour Apple. Donc, bien avant que ça explose, moi, j'ai vendu des iMac, des premiers iMacs et des G3, les ordinateurs boules. Donc, c'était vert fluo, jaune fluo, orange, bleu et les premiers iPods. Je suis arrivé à cette époque-là, donc là, j'ai touché un petit peu du doigt à la tech, quelque part, à la technologie. Ça m'a plu, mais surtout aussi au commerce et au B2B, puisque on vendait ces contrats de maintenance aux professionnels. Et en fait, là aussi, j'avais quelques facultés, ça marchait plutôt bien pour moi. Et très rapidement, c'est mon père qui m'a mis une idée en tête qui a germé très vite. Il m'a dit, mais Sylvain, ce serait bien qu'en fait, tu viennes avec nous, toi, tu vas vendre les maisons et nous, on construit les maisons. J'ai dit, écoute, c'est une très bonne idée, je me lance. Donc, j'ai posé ma démission et je me suis lancé sans trop réfléchir. Et en même temps, je me suis dit, bon, on va de toute façon apprendre en état sur le chantier parce que j'aime bien maîtriser ce que l'on vend. Donc, à partir de là, en fait, je suis parti sur le chantier, j'ai passé quelques années et très rapidement, j'ai monté ma boîte. Alors, pourquoi je n'ai pas travaillé avec mon père ? Parce qu'il venait de se séparer, il venait de divorcer. Donc il avait déménagé, pas bien loin, mais assez suffisamment pour perdre toute sa clientèle, parce qu'il avait une clientèle très locale. Et donc il redémarrait de zéro. Ça a été très difficile pour lui. Bon, il avait un passage aussi un peu avide, personnellement, par rapport à sa séparation, au divorce. Il ne voyait pas trop. Et donc, on a bossé un peu avec lui. Et après, il a dû fermer son entreprise. Donc moi, j'ai monté ma boîte à 23 ans. Première entreprise de machinerie. Sachant que... Je ne voulais pas être maçon. C'est-à-dire qu'en fait, je m'étais toujours dit, jamais de la vie tu feras maçon. Pour moi, maçon, à cet âge-là, c'était assez réducteur. Déjà, ça, c'était une première limite, croyance en tout cas, que je m'étais imposé. Et aussi, j'avais vu l'état de santé de mon père et de mon grand-père. Donc, c'est clair que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. Mais en tout cas, moi, j'avais une dimension un peu plus entrepreneuriale et plus ambitieuse. où je me voyais déjà monter une grosse structure, développer, finir dans un bureau. Ça, c'était sur les papiers. C'était comme ça. Pas aussi facilement, en tout cas. Mais en tout cas, c'est comme ça qu'on a démarré. Et donc, on s'est très vite spécialisé dans la construction de maisons individuelles.

  • Speaker #1

    C'était en quelle année, ça ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est en 2007. Ouais,

  • Speaker #1

    t'as une petite quarantaine d'années, c'est ça ?

  • Speaker #0

    T'as une petite quarantaine d'années ? Moi, j'ai 42 ans.

  • Speaker #1

    42,

  • Speaker #0

    ok. J'aime bien dire que ça fait 22 ans que j'ai 20 ans. Et donc, j'ai développé cette boîte avec mon frère. On a démarré à deux. J'ai démarré avec zéro euro. J'ai acheté deux traiteaux, deux madriers, pour ceux qui connaissent un peu. On faisait le tour de la maison avec ces deux traiteaux, deux madriers. J'ai récupéré une vieille caravane de mon grand-père, mon autre grand-père en fait, qui faisait du camping. Ils avaient une vieille caravane qui traînait le garage. Et c'était une caravane pliable, dépliable. Donc, j'ai coupé le dessus et je m'en servais comme remords. J'ai vraiment démarré de zéro. Donc, on n'a pas de client, on démarre forcément sans client. Et donc, mon premier réflexe, ça a été d'aller voir tous les professionnels liés au métier du bâtiment, de la construction. Donc, les courtiers, les assureurs, les banquiers. éventuellement des comptables, des agents immobiliers, et aussi les constructeurs de maisons individuelles qui, eux, pouvaient sous-traiter ou déléguer la construction. À la base, c'était une entreprise de maçonnerie. Et donc, j'ai commencé à avoir quelques contrats comme ça. On a fait une maison, deux maisons, trois maisons. Et à la troisième, déjà, j'ai eu mon client en direct, bouche à oreille. Je commençais déjà là à communiquer un petit peu sur les réseaux. Et donc, on a commencé à faire une maison, deux maisons, trois maisons. Et on tournait à peu près. à 7, 8 maisons par an. On a fait ça pendant quelques années. Ça marchait plutôt bien, on se développait. Donc je commençais à recruter et j'ai très vite développé. Et on est monté à 12, 13 salariés au bout de 3 ans. Et là, je ne sais pas si on peut vraiment rentrer dans tous les détails, mais ça va permettre d'expliquer un petit peu le cheminement du comment et pourquoi aujourd'hui je suis arrivé à créer Lobby's Club. En 2013, je me suis retrouvé avec la régule de charge. exactement en 2011, mais après ça a pris quelques temps. Régule de charge des trois ans d'activité, donc de la TVA, des taxes, des charges à payer, des cotisations sociales en tout cas sur tous les salaires des employés, sur les miens. Et là, en fait, j'ai pris l'eau, j'ai pris la grosse vague. Je me suis entendu à la banque qui m'a fait une autorisation de découvert, parce que je n'avais pas la trésorerie pour payer. Le comptable n'était pas forcément bon conseiller, en fait, de bon conseil. Donc je n'avais pas approvisionné cette somme-là que je devais. Et en fait, la banque me faisait une autorisation de découvert assez importante. Je remontais vraiment, vraiment tout doucement tous les mois. Mais en même temps, je continuais à développer. Je commençais à rentrer de beaux clients, notamment des joueurs de rugby professionnels. Chez nous, à Castra, c'est une institution. Et donc... Pour moi, je ne me voyais pas en tout cas fermé. Je ne voyais que développer et rebondir et pouvoir régler ce problème rapidement. Sauf qu'il y a eu un changement de direction à la banque. J'ai reçu un courrier. Je me suis retrouvé en fait à devoir rembourser ou en tout cas effacer, plonger la dette, à savoir l'autorisation de découvert en huit jours. Une chose que je ne pouvais pas faire. Il n'y avait personne pour m'aider. Et donc, j'ai été obligé de cesser l'activité, de fermer. connu, donc, ma seule pour le moment, mais ma première liquidation judiciaire. Donc ça, c'était en 2013. Heureusement, on est un petit village chez nous, donc j'ai été très transparent avec tout le monde, honnête avec chacun, des clients, des fournisseurs, des artisans. On a expliqué la situation et je leur ai dit, bon, les gars, en fait, si vous me suivez, moi, je continue. Ce que je devais, en fait, c'était simplement de la TVA et des cotisations à titre personnel. Donc je me suis retrouvé à devoir payer pendant 5 ans quand même, que j'ai étalé, je me suis traité l'argent, j'ai remboursé personnellement ce que je devais, j'ai payé pendant 5 ans, par contre j'ai rebondi tout de suite, c'est-à-dire que j'ai créé la nouvelle structure. Et donc cette entreprise de maçonnerie aujourd'hui existe toujours, je l'ai vendue entre temps à mon frère. Et en 2018, on a créé donc le bureau des putes de maîtrise de devres, c'est-à-dire qu'on a voulu évoluer un petit peu et plutôt que d'être sur le chantier... à se faire mal. Je me suis dit, bon, maintenant, si tu veux évoluer contre un petit peu pareil, toujours pareil, vent et marée et la vie de toute ma famille, puisque mon père avait toujours cette valeur-là du travail, de charbonner. Donc, moi, je travaillais, je charbonnais, mais il me disait toujours, Sylvain, si tu veux gagner plus d'argent, il faut monter plus de briques. Et tu as compris qu'en fait, à un moment donné, on allait être limité et surtout, ça allait être compliqué et surtout, ce n'est pas viable sur le long terme parce que Il y a beaucoup trop de risques, beaucoup trop de facteurs, en fait, qui peuvent venir impacter les résultats. Et donc, tu aurais pu encore une fois maner un tir, quoi. Donc, je ne voulais pas connaître à nouveau ce premier échec. Rendez-vous, le podcast. Donc, on s'est développé, on a pris des risques. J'ai pris une agence, un bureau, et là, on a commencé à recruter. J'ai commencé à vendre de la construction, de la conception et d'exécution de chantier. Et ça a plutôt bien marché. On s'est développé. Et là, je vais refaire un bond jusqu'en 2020. Donc là, à ce moment-là, on tournait entre 15 et 20 maisons par an. D'accord. Il y a un chiffre d'affaires d'environ 150 000 euros en prestations de services, d'accord, en suivi de chantier. Donc, c'était plutôt pas mal. Avec de hauts débats, pour ceux qui connaissent un peu l'immobilier et le bâtiment. C'est très difficile de s'enrichir dans ce métier-là et de sécuriser parce que vous avez toujours des années qui sont plutôt catastrophiques et vous devez réinjecter en fait avec de la trésorerie personnelle. Vous avez toujours en fait des difficultés à traverser et c'est assez compliqué de pérenniser dans le temps. Surtout qu'on a connu quand même 2008, donc crise des subprimes, 2012, 2015, 2018 et là arrive 2020, Covid. Premier confinement. Donc là on est à l'arrêt total, les chantiers à l'arrêt. On nous parle d'aides éventuelles qu'on pourrait avoir, mais qui n'ont rien à voir avec les montants que l'on doit sortir tous les mois. Donc, je devais tourner entre 80 et 100 000 euros de trésorerie à peu près à sortir tous les mois. Et donc là, je fais très vite un calcul. En fait, je me dis, bon, mais Sylvain, il te reste 4, 5 mois, 6 mois maximum. Et après, tu fermes. Donc là, je suis partagé entre deux sentiments extrêmement opposés à ce moment-là. Parce que je ne sais pas si tu te rappelles, Jacques-Christophe, mais en tout cas, chez nous, dans notre région, en mars 2020, il faisait super beau. On avait vraiment un super soleil.

  • Speaker #1

    Si, un autre. Bon,

  • Speaker #0

    alors, voilà. Je te rappelle bien. Et en fait, tous les jours, je me retrouve, ça faisait quasiment 15 ans que j'étais à mon compte, que je charbonnais la tête dans le guidon et à avoir le téléphone qui devait sonner peut-être 80, 100 fois dans la journée entre les clients, les artisans, les fournisseurs, les partenaires, les salariés. Et là, tout s'arrête. Et en fait, je redécouvre, ou je découvre peut-être pour la première fois, un sentiment qui finalement est celui que tout le monde va chercher quand il s'installe en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire la sérénité. Une certaine forme de sérénité. Le bonheur. Là, je suis chez moi. Pareil, chez nous, on a la chance de pouvoir avoir accès à l'immobilier, à du terrain surtout, pas très cher dans notre région. Et donc, j'avais un grand jardin. J'avais les enfants, donc à ce moment-là, trois ans et cinq ans, qui jouaient dans le jardin. Je faisais des riades tous les jours. Ma petite femme à côté, tout allait bien. Et c'était même vraiment un bonheur intense. Donc, premier réflexe, là, je me dis, mais en fait, Sylvain, tu avais oublié pourquoi tu étais entrepreneur. Je l'ai fait pour ça. Et on le fait tous pour ça. Donc, c'est évident qu'on ne l'atteint pas aussi simplement. Et d'ailleurs, là, c'était forcé. Et en réalité, on perdait de l'argent. Mais forcément, j'étais en train de vivre un bonheur intense. On était bien. Et en même temps, sentiment extrêmement opposé, je suis en panique générale, panique totale, parce qu'on a des ouvriers que je vais devoir mettre sur le carreau. Encore une fois, je me dis, mais comment tu vas faire pour traverser ? Et surtout, cette crise, parce qu'on ne savait pas où en aller. Et en plus, et là, ce n'est que mon avis perso, mais moi... Au début, j'entends parler de Covid, de virus, de mort tous les jours aux infos. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Je n'y crois pas à ce truc-là. Pour moi, ce n'est rien. C'est une petite grippe. Ça va passer et on va pouvoir reprendre. Et on n'en parlera plus. Et tu vois qu'on en parle encore aujourd'hui. Donc, j'ai mon avis là-dessus, mais je ne m'exposerai pas. Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'à ce moment-là, je me dis, en fait, Sylvain, Ça fait 15 ans que tu es entrepreneur, mais en réalité, il faut arrêter de se voiler la face. Tu n'es pas un entrepreneur, tu n'es pas un bon entrepreneur. Pourquoi ? Parce que, logiquement, je dois pouvoir faire face à ce type, ce que j'appelle aujourd'hui des facteurs externes, qu'on ne maîtrise pas, puisque j'avais traversé quelques crises, mais là c'est une nouvelle crise. Et en fait, après coup, aujourd'hui, en pesterorie, on peut se dire que depuis 2020, on a vraiment tout connu. Que ce soit la crise sanitaire, les émeutes. donc les mouvements sociaux, la guerre, l'inflation, crise immobilière, crise financière. On se rend compte qu'il y a aussi des changements de paradigmes, des changements industriels, de consommation, de comportement, qui font que, logiquement, un bon entrepreneur, et je l'ai appris sur le temps, il doit déjà savoir pivoter, s'adapter, et surtout jamais, jamais, jamais se lamenter contre... tout ce qui pourrait arriver qu'on ne peut pas maîtriser, qu'on ne peut pas contrôler. Donc première chose, déjà je me dis, bon Sylvain, tu vas arrêter de te lamenter, on va mettre son égo de côté. Je suis responsable. Je suis parti de ce constat-là. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour déjà rebondir et en tout cas me protéger, protéger ma famille et surtout en fait devenir un entrepreneur. non pas à succès, mais en tout cas, qui puissent s'uniter que j'ai connu là, le plus rapidement possible. Et à ce moment-là, je me dis, en fait, tu ne vas pas y arriver tout seul. Si tu veux savoir comment tu dois faire, tu dois tout simplement t'entourer de personnes qui ont déjà les résultats que tu veux avoir. Et surtout, arrêter de penser qu'en fait, c'est moi qui vais trouver la solution, sachant que je faisais toujours la même chose. Donc, les résultats, forcément, ils ne pouvaient pas changer. Donc, à ce moment-là, je mets mon ego de côté, je commence à me former. On avait un peu de temps, on avait le confinement. Donc, tout ça, ça se passe en 15 jours. Donc, YouTube à fond, les réseaux sociaux. Je me forme, je commence à regarder un petit peu tous les gros entrepreneurs. Et je découvre le marketing, je découvre... même si moi j'avais fait de la prospection quelque part de par mes expériences passées, j'avais pas forcément de notion en termes de marketing notamment digital ou réseaux sociaux donc je me forme à fond là-dessus ensuite je me forme sur quelque part la gestion mais surtout j'essaie de m'entourer de personnes qui vont pouvoir me permettre d'accélérer puisqu'ils vont m'apporter les réponses aux questions que je n'ai pas et en fait, coup de bol, ou pas toujours pareil, chacun va m'aider à sa porte Moi, je dis que c'est le mouvement qui crée la chance. En fait, je rencontre à l'école un papa d'école. On avait repris l'école. Et en fait, il se trouve que c'est un entrepreneur qui avait une grosse réussite. Si on peut parler chiffres, moi, je n'ai aucun problème avec ça. Donc, c'est quelqu'un qui gagnait plus de 100 000 euros par mois, tout seul. Il avait son bureau dans son garage. Et c'est quelqu'un qui, en plus, était très accessible, très simple, très humble. ses enfants, sa petite femme, et on se retrouvait au foot, on allait voir les enfants jouer, il était vraiment super sympa, et on commençait à échanger, à discuter, on a sympathisé, il m'a consulté pour qu'on lui fasse sa maison, donc à ce moment-là, on a repris l'activité, d'accord ? C'est-à-dire qu'en fait, il y a eu le déconfinement, on a pu reprendre progressivement l'activité, entre-temps, on avait tous les permis de construire qui étaient gelés, donc c'était un peu difficile pour nous, parce qu'on ne pouvait pas reprendre tout tout de suite, puisque les délais, finalement, ont été prorogés. D'autant de temps qu'on avait été arrêté pendant le confinement. Donc ça repoussait quasiment jusqu'à septembre. Pendant ce temps-là, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et donc, en fait, je me retrouve avec lui. Et on discute de projets, on discute de business. Et en fait, je me retrouve à commencer à travailler un peu avec lui sur des projets. Il ne me dit pas ce que je dois faire. Il me dit juste, écoute Sylvain, si tu veux, on se met ensemble. Tu viens un peu à la maison, je viens un peu chez toi. Et moi, je l'ai vu travailler. Et donc, ce que j'ai fait, en fait, je n'ai fait que dupliquer et appliquer ce que j'ai vu qui marchait pour quelqu'un qui avait des résultats dans mon activité de maîtresse d'œuvre. Et comme par magie, en 18 mois, en moins de 18 mois, on a multiplié notre chiffre d'affaires par 8.

  • Speaker #1

    Alors, comment vous avez fait ça ?

  • Speaker #0

    Alors, comment ? En fait, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de paramètres parce que ça a demandé beaucoup de travail. Mais déjà, la première chose, en fait, j'ai retravaillé. toutes les bases. Donc, c'est se concentrer sur où sont les dépenses, où est-ce qu'on gagne l'argent. Tu dois connaître la loi de Pareto. Il se concentrait sur tout simplement les 20% qui rapportaient les 80%. Donc, là où on perdait de l'argent et là où tout le monde dans le métier disait c'est normal. Je vous donne un exemple. On est en bureau d'études. Il fait des devis à longueur de journée. Donc, moi, j'avais un dessinateur, un maîtreur et des chargés de projet, donc des commerciaux, quelque part. On payait tout ce monde-là à générer des plans, des dessins, faire des rendez-vous, des chiffrages, à consulter les entreprises. Et donc, ils passaient environ 80% de leur temps pour zéro. Donc, à ce moment-là, en fait, j'ai dit, on va inverser la vapeur, on va inverser la tendance. On va se concentrer sur le marketing, sur la com, sur le premier rendez-vous. Et on va tellement bien présenter qu'on va signer au premier rendez-vous. on va engager le client au premier rendez-vous sur tout le travail qu'on va fournir après. Et donc j'avais monté un concept de mission, en fait de lettre de mission, où il était engagé moralement, c'est-à-dire qu'en fait pendant trois mois, j'avais quelque part son engagement du client, qu'il allait travailler avec nous, dans le cas où je respectais tout ce qui nous était imposé, donc le budget de la construction, le plan. de la construction, d'accord ? Et trouver le terrain et le financement pour la construction. Et si jamais je ne remplissais pas un des critères, parce que je me serais trompé au départ, à ce moment-là, bon, c'était ma faute, ils pouvaient me dire « Monsieur Pagès, merci, vous avez bien travaillé, mais vous n'avez pas répondu à nos critères et à nos demandes. Merci, au revoir. » Et donc, on s'est retrouvé, en fait, finalement de 9,5 sur 10 qui ne passaient pas à... 9 devises sur 10 qui passaient puisqu'on les signait en amont. Tu vois ? Oui. Donc ça, c'est un des premiers process et c'était au niveau commercial. Et après, c'est toute la partie com, marketing, visibilité et réseau. Et on va en venir ensuite à cette information qui est le réseau. Donc déjà, première chose que j'ai découvert à ce moment-là, c'est si on s'entoure des bonnes personnes qui nous donnent forcément les bonnes informations, on gagne des années, puisque cette personne, je l'aurais rencontrée 10 ans, 15 ans avant, ça aurait été bien plus facile pour moi. Ça, c'est une première chose. Mais à ce moment-là, je continue à travailler, on développe l'activité, du coup, on gagne un peu plus d'argent, j'augmente mes marges, je délègue, on a pris un directeur, et ça m'a permis de sortir, puisqu'on ne l'oublie pas, moi, Sylvain, je suis le créatif, j'ai des projets, j'ai de l'ambition, j'ai besoin de développer, mais surtout, ma zone de génie, on va dire, ou mon kiff, c'est le relationnel, c'est le commerce, c'est le challenge. et non pas la gestion. Et là, je me retrouvais en fait à faire que de la gestion, à être entre quatre murs blancs et à gérer en fait des salariés, des litiges, des dossiers qui n'arrivaient pas à traiter, de l'administratif. Et ceux qui me connaissent savent combien je suis caché avec l'administratif. Elles détestent ça. Donc, bon, on a commencé à recruter. Pareil, une assistante a pu nous aider. Mais bon, il faut la former, il faut l'aider. Et en fait, je ne me retrouvais plus du tout dans ce que j'aimais faire. Donc, en tant qu'entrepreneur, on sait tous que l'on doit faire ce qu'il faut faire. Mais là, en fait, ça prenait trop de... Tout mon temps de travail, c'était vraiment que ce que je n'aimais pas faire. Et donc, à ce moment-là, avec mon frère, on s'entend. Je lui dis, écoute, maintenant, moi, je sors, je vais développer d'autres projets. qui seront corrélés toujours à la construction, et on va créer ce qu'on appelle un écosystème quand on va développer après un groupe. Et donc lui, il est resté gérant. Je suis sorti, j'ai développé après une agence immobilière de prospection foncière, c'est-à-dire qu'elle était spécialisée uniquement dans la recherche de terrain. Donc on a apporté du foncier pour nos constructions, mais aussi pour nos confrères, puisque à ce moment-là, c'était en libre construction. Ensuite, on a développé une activité de marchand de biens et de promotion immobilière, où j'ai fait de l'aménagement foncier. notamment avec un lotissement, un premier lotissement. Gros projet, 18 lots. Donc, on a acheté un grand terrain qu'on a divisé en 18 lots et qu'on a revendu en parcelles viabilisées. Donc ça, ça a été aussi une deuxième grande expérience parce que cette expérience, elle est importante aussi. Elle m'a permis de fracasser des barrières, en fait, que j'avais depuis des années, des croyances aussi, notamment donc l'accès... au financement et à l'argent. Si tu veux qu'on en parle deux minutes, je peux faire une parenthèse. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, juste une petite parenthèse parce que là, on est déjà à 31 minutes.

  • Speaker #0

    31 déjà, mais tu vois. Oui, oui, oui. Bon, de toute façon, on arrive sur la fin, tu vas comprendre. En fait, juste... Pendant six mois, les banques m'ont tenu le bec dans l'eau pour ce projet-là. Je me suis associé à un ancien client qui était quelqu'un d'assez chaud dans le business, dans l'investissement immobilier, qui avait un peu de patrimoine et qui, du coup, je pensais pourrait m'apporter son soutien, notamment, en tout cas, la crédibilité vis-à-vis des banques. Et en fait, les banques, comme c'était une première opération, elles m'ont dit non alors qu'elles me disaient oui pendant six mois. Donc, je ne pouvais pas faire l'opération, je n'ai pas baissé les bras et en fait, c'est là où j'ai découvert le monde. encore une fois des entrepreneurs mais aussi des investisseurs et en fait premier appel je tombe sur un investisseur en fait on commence à échanger c'est le mercredi là c'est un monde complètement pareil à l'opposé de celui de la banque c'est à dire qu'en fait il est cool il est fun il me comprend et surtout c'est un opportuniste donc je lui parle du projet il me dit oui ça m'intéresse on se voit le vendredi c'est lui qui va à mon bureau j'ai pas besoin de serrer les pompes tu m'as compris donc je lui sors mon projet en 20 minutes montre en main 20 minutes Après, c'était vraiment du pain béni. C'était un très beau projet. J'avais pré-commercialisé 80% du projet. Et donc, il me dit, Sylvain, est-ce qu'il y a d'autres investisseurs ? Là, je lui lance un gros bluff. Oui, je dois avoir trois derrière toi. Il me dit, écoute, ne va pas les voir. En tout cas, si tu es d'accord, moi, je finance la totalité du projet. Tu as les fonds mercredi chez le notaire. On parle quand même de 500 000 euros quasiment. Et donc, du coup, on a validé le projet ensemble. Le mercredi, j'ai eu les fonds chez le notaire. J'ai pu débloquer, acheter le terrain, faire les travaux. et faire l'opération. Donc, ça c'est important, c'est une petite parenthèse, mais aujourd'hui, c'est lui qui me dit qu'il n'a pas d'argent, c'est lui qui me dit qu'il n'y a pas le marché, qu'il y a un contexte économique qui n'est pas favorable ou autre chose, il faut juste se dire une chose et moi je l'ai compris du coup à ce moment-là, l'argent il est toujours là, il ne s'est pas envolé, il a juste changé de main. Surtout, il y a aussi des personnes qui ont beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, on le sait tous en France, il y en a beaucoup, mais qui n'ont pas le temps, pas les compétences ou pas l'envie et qui ont besoin de personnes comme nous, entrepreneurs, qui sommes dans l'opérationnel, qui sommes passionnés, qui ont des compétences, qui peuvent le faire travailler pour eux. Voilà, ça c'était une parenthèse, c'est important. Et je reviendrai à la fin.

  • Speaker #1

    Comment vous en êtes arrivé alors ?

  • Speaker #0

    Et là, on arrive en 2022, d'accord ? Nouvelle crise immobilière, donc les conséquences du Covid, de la guerre. On a une grosse inflation, les taux d'intérêt qui augmentent. Et donc là, je comprends que tout le milieu, tout le marché du neuf, parce que moi j'étais dans l'immobilier, mais que dans le neuf, donc ça c'était une erreur aussi, je ne le ferai plus. Je n'ai pas assez diversifié en tout cas les... types d'activités, même si on restait dans l'immobilier. Je n'ai fait que du neuf. Et tout le marché du neuf, en fait, c'est vraiment cassé la figure. On a eu plus de 50% de pertes d'activité. Donc, à ce moment-là, moi, je sens le vent tourner et je me dis je me retire et tu vas faire du coup, le Biz Club. C'était un projet qui me datait depuis quelques temps. Depuis que j'avais rencontré en fait, cette fameuse personne qui m'avait aidé, je me disais, purée, mais ... Ils sont beaucoup à me dire, Sylvain, comment tu fais ou comment tu as fait pour avoir autant de résultats en aussi peu de temps ? Bon, ça faisait quand même 15 ans, ça, ils l'oubliaient beaucoup. Mais c'est vrai qu'après, on a eu une grosse évolution, croissance rapide en tout cas. Et ils étaient beaucoup à me le demander. Beaucoup ne pouvaient pas les aider parce qu'ils n'avaient pas le temps. Nous, on était à fond. Et là, je me suis dit, mais en fait, tu vas créer tout simplement un réseau déjà à ton image, mais tu vas apporter deux éléments. qui répondrait finalement à un grave constat que je me suis fait, mais qui est bien réel. Il faut savoir qu'aujourd'hui en France, il y a 90 000 créations d'entreprises par mois. On a dépassé les 90 000 créations d'entreprises par mois. Parmi ces entreprises-là, il y a 77 % de ces entreprises qui mettent la clé sous la porte avant les trois ans d'activité. Donc ça, c'est le constat. Maintenant, la question que je me suis posée, encore une fois, plutôt que de se lamenter, Plutôt que de dire que c'est la faute au gouvernement ou autre. Pourquoi ? Première chose, on ne nous a pas appris à l'école à devenir entrepreneur. Donc aujourd'hui, personne, comme moi, j'ai mis 15 ans, à apprendre sur le tas, à me gammer là plus d'une fois, parce que je vous ai vraiment fait un gros résumé, mais des galères, j'en ai vraiment connu. A tout vieux, à peu près, je pense. Et là, ça prend du temps. On va dire que c'est la meilleure école, l'expérience, mais ça prend beaucoup trop de temps. Aujourd'hui, où tout va très vite, je ne suis pas sûr qu'on puisse se permettre de mettre autant de temps pour développer une activité et vivre son activité. Donc, déjà, la première chose, c'était l'idée de transmettre le savoir de par les expériences de chacun des membres. Par exemple, toi, Jean-Christophe, tu as une expertise, tu as une compétence, tu peux la partager. Moi, j'ai une compétence, je peux la partager. On a des entrepreneurs à Yerry, ils peuvent partager leur expérience. Mais aussi... On va avoir des débutants. Eux, ce n'est pas partager leur expérience, mais par contre, ils vont apporter leur énergie, leur motivation, leurs compétences, parce qu'ils ont tous une expertise. Et donc, tout ce petit monde permet de créer un environnement propice à l'élévation vers le haut. Donc déjà, c'était la première chose, c'est la première vision que j'avais. Et la deuxième, c'est tout simplement le réseau. Pourquoi ? Pour deux choses aussi, pour deux raisons. La première, c'est que... Là aussi, on a quasiment 87 ou 88% des entrepreneurs qui se disent aujourd'hui seuls, profondément seuls, isolés, pas toujours, voire rarement soutenus par leurs proches, leurs familles et leur entourage. Et donc, à partir de là, encore une fois, on s'est dit, tiens, on va leur apporter réseau de personnes qui leur ressemblent. Et finalement, ça va être une famille, une nouvelle famille que l'on choisit. Et à partir de là, encore une fois... environnement propice, puisqu'on sait tous que c'est l'environnement qui est le plus important dans toutes les étapes de notre vie, dans tous les objectifs qu'on se fixe. C'est l'environnement qui va nous permettre d'accélérer, de s'extraire et d'aller chercher les résultats. Et à partir de là, je me suis dit, tu vas commencer à développer ton club, à parler de ça à droite à gauche.

  • Speaker #1

    Alors si tu le veux bien, justement d'en parler, est-ce que tu peux nous faire ta carte blanche et puis après on parlera justement de comment développer un réseau solide grâce aux business. Carte blanche,

  • Speaker #0

    à toi de jouer. Carte blanche, donc moi aujourd'hui ce dont j'aurais envie de parler, c'est très important, c'est que après c'est la faute à personne, encore une fois on ne l'a pas appris, mais aujourd'hui la majorité des entrepreneurs font tous la même erreur, c'est celle d'être... impatient, déjà, et surtout, en fait, d'être constamment, en fait, en demande dans la vente, à tout prix. C'est-à-dire que toutes les personnes qui pensent aujourd'hui qu'elles vont rejoindre un club, un réseau, il en existe des tonnes, d'accord ? C'est indéniable, c'est indispensable aujourd'hui, obligatoire. Par contre, il y a des manières de le faire, donc on en parlera tout à l'heure. Mais aujourd'hui, si je devais pousser un coup de gueule, ce serait celui-là. C'est-à-dire qu'en fait, il faut arrêter de vouloir aller dans un club pour trouver des clients dans le club. Ça, ça ne marche pas. D'ailleurs, tous les entrepreneurs que l'on connaît, tous les lieux qui ont une grosse expérience, une grosse réussite, ils ne vendent pas. à leurs copains. Ils se servent de leurs copains pour avoir des contacts. Donc, en gros, l'idée, c'est d'accéder à un cercle 1 qui va nous permettre d'accéder à un cercle 2. Et nous, on met à disposition ce cercle 1. Donc, le coup de gueule que je pousserais, c'est d'arrêter de déverser tout son vomi, j'allais dire. Mais c'est un peu ça. C'est-à-dire qu'en fait, on est dans la comparaison, dans le jugement, dans le moi je suis, je fais ci, je fais ça, je fais là. je suis meilleur qu'un tel ou un tel, mais on s'en fout, parce qu'en fait, déjà, quand on est dans un réseau, on n'est pas la cible, on n'est pas, nous, déjà intéressé. Si je veux venir développer mon réseau, mon besoin, c'est le même que le tien, c'est de développer un réseau. C'est certainement pas comme un sollicite ou comme vendre quelque chose. Et en faisant ça, il se grille. Et donc, là où je veux en venir, c'est que la majorité n'auront pas de résultat. D'accord ? C'est exactement, si on fait le parallèle, là, avec le sport, c'est exactement la même chose. C'est-à-dire que tous ceux qui s'inscrivent en salle de sport le 1er janvier, pendant un mois, ils vont à la salle de sport. Et dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, ils diront toujours « T'en es marrant, j'ai toujours peur d'un fait d'abdos. » La seule différence, c'est que, et ça c'est malheureux, c'est triste, et c'est dans notre activité, c'est un petit peu ce qui est difficile, c'est que ces clients, ils ne vont pas aller à la salle de sport en demandant un remboursement ou en disant ça ne m'a rien apporté, ça ne marche pas. Ils savent très bien qu'ils n'y sont pas allés. D'accord ? Mais là, c'est exactement pareil. C'est-à-dire que quelqu'un qui rentre dans un club ou quelqu'un qui monte sa boîte, il doit développer son réseau. Ça fait partie intégrante du processus de développement d'une entreprise. C'est la base. Vous devez faire de la prospection, de la communication et développer son réseau. S'il ne le fait pas, il n'aura pas de résultat. Le problème aujourd'hui, et c'est très humain, C'est que la majorité, il leur faut toujours quelqu'un pour être responsable, pour se donner des excuses. C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, c'est très, très difficile d'avoir quelqu'un en face qui va nous dire « Ouais, c'est vrai, tu as raison, Sylvain, c'est ma faute. Je n'ai pas la discipline, je n'ai pas appliqué. Aujourd'hui, c'est normal que je n'ai toujours pas de résultat. » Parce que si j'applique, comme tu me le dis, tous les jours, bien que ce soit... très dures et peut-être ça demande une très grande intensité, en tout cas dans l'énergie qu'on doit apporter, je sais que ça m'apportera des résultats. Je refais le parallèle avec le sport. Si tous les matins tu te lèves, ne serait-ce que 20 minutes, tu fais tes pompes, ton gainage, tes abdos et ta course à pied, dans 6 mois tu as des résultats. Et ici, en tout cas tous ceux qui nous écoutent, ne pourront pas dire l'inverse, mais 100% seront d'accord. Dans l'entrepreneuriat de la business, c'est exactement la même chose. dans les relations avec n'importe qui, dans l'amour, n'importe quoi. Si on y met toute l'énergie nécessaire en corrélation aux résultats que l'on veut avoir, forcément, on aura des résultats. Peut-être pas à la hauteur de ce que l'on veut avoir, mais en tout cas, on en aura bien plus que déjà si on n'avait rien. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Alors, dans le vif du sujet maintenant, comment développer un réseau solide ? Alors, tu as commencé un peu à nous dire.

  • Speaker #0

    Oui, alors ?

  • Speaker #1

    Tu sais, moi, Sylvain, j'aime beaucoup parler d'amitié professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, ben voilà.

  • Speaker #1

    Moi, tu vois, plus j'avance dans le monde des affaires, plus je me rends compte. Même perso, je me remets en question en me disant, ouais, créateur de lien, tu aimes bien rencontrer des gens, mais si je regarde par derrière, là, je me dis, en fait, il y a plein de gens que tu as laissés sur le bord du chemin. t'as laissé le lien s'effilocher disparaître et en fait t'appliques même pas ce que tu enseignes tu vois des fois tu te remets en question et plus j'avance et plus je cherche c'est aussi avec mes podcasts tu vois rencontrer des gens les écouter qu'ils me racontent un peu ce qu'ils font pour pouvoir derrière alors je les oblige à rien derrière mais pourquoi pas collaborer ensemble bah déjà on se connait un petit peu et on a brisé la glace on a fait un tête à tête ensemble ouais

  • Speaker #0

    ne serait-ce que garder le contact donc c'est ça Là, ce que je vais faire, en fait, je vais prendre un exemple concret. Et comme ça, en fait, ça parlera à tout le monde. Je vais prendre l'exemple de mon associé, de Sébastien, que j'ai rencontré sur le chemin quand j'ai commencé à développer le club. On s'est retrouvés à une soirée de manière très détendue. Je buvais un coup, il buvait un coup. Il a commencé à me raconter sa vie. J'ai raconté la mienne. Ça a matché. Et je lui ai dit, demain, tu vas venir parce que je vais... présenter le Miss Club à Perpignan. Sur le trajet, je t'expose ma vision, mon projet. Si ça te plaît, tu viens avec nous. Si ça ne te plaît pas, tu prends le train, tu rentres. Et il est venu et on s'est arrêté sur une aire d'autoroute et il m'a dit, Sylvain, c'est bon, j'en suis. Par contre, on s'associe. J'ai dit, c'est logique. Parce que tu vas être la personne qui va pouvoir, en fait, transmettre cette vision. de comment on développe un réseau solide. Pourquoi ? Parce que cette personne, Sébastien, a développé une entreprise en partant de zéro dans le nettoyage industriel avec un express, une fourgonnette et un balai à serpillère à Toulouse. Et qui, 18 ans plus tard, il a poussé à quasiment 700 salariés. D'accord ? Et tout ça uniquement sur la base du réseau. C'est-à-dire qu'il n'a jamais... fait de publicité, il n'avait pas de carte de visite, il n'avait pas de site internet, pas de page jaune, uniquement le réseau. C'est-à-dire qu'il s'arrêtait le jeudi soir, voire le vendredi matin à 10h, puisque lui, il travaillait beaucoup très tôt le matin, à partir de 1h, 2h, il finissait à 9h, 10h le vendredi matin. Toute la semaine, il finissait plutôt le soir. Donc c'était un gros bosseur, ça, on ne lui enlève pas. Et ensuite, le vendredi matin, à partir de 10h, c'était... réseau, réseautage, mais à sa façon. Et donc, la façon dont tu le dis, c'est faire des potes, se faire des amis, créer du lien, mais des liens authentiques, sincères, naturels, donc il n'y a rien de forcé, et tu travailles avec qui tu veux, qui t'es envie. Mais surtout, il faisait du réseau, non pas pour vendre son activité, pour créer du lien, pour développer un réseau. Quand on développe un réseau, c'est pour développer un réseau, c'est pas pour vendre son activité. Vendre son activité, c'est la conséquence qui va arriver à plus ou moins long terme. Généralement, on parle de 2-3 ans à moyenne. Mais des fois, dès un premier rendez-vous, on peut trouver un client potentiel. Mais ça, ça va être du one shot. Moi, je parle vraiment de construire un réseau qui va nous permettre à vie d'être condamné quelque part. Je ne vais pas dire au succès, mais en tout cas, à toujours avoir du travail, à toujours pouvoir rebondir. Puisqu'une fois qu'on a un réseau solide, quoi qu'il arrive... on pourra toujours rebondir.

  • Speaker #1

    Et comment il faisait Sébastien alors ? Il allait dans les clubs ? Il allait dans les soirées ?

  • Speaker #0

    Il a été dans des clubs, il a été dans des réseaux, lui aussi il a invité du monde, il était au restaurant, il a invité du monde, ça finissait le soir des poitards, et de fil en aiguille en fait, on a commencé à lui présenter des personnes qui étaient de plus en plus importantes, et ça lui a permis en fait de rencontrer par exemple le les fondateurs d'une très grande chaîne de parapharmacie en France, ils se sont retrouvés sur un pied de siège au ski, un dimanche, puisqu'ils commençaient déjà à avoir connecté. Et ensuite, derrière, on crée du lien, donc on crée de la relation. Et là, vous commencez à devenir amis, ou en tout cas, à avoir des affinités. Et le gars, en fait, Sébastien, il ne lui avait jamais parlé de son entreprise. Jamais. Et le gars lui dit, tiens, on est dimanche, demain, j'aimerais que tu me dépannes. J'ai besoin que tu me reprennes tous mes sites pour faire le nettoyage, donc l'entretien des locaux. Sébastien lui dit, mais moi, je ne peux pas traiter tous les sites au niveau national. Tu as plus de points de vente que ce que je n'ai de salariés. Et donc, en fait, ils ont démarré au niveau départemental, régional, quart sud-ouest. Et puis, tout à petit, c'est développé. Et en fait, des rencontres comme ça, il en a fait plusieurs qui lui ont permis de se développer et donc d'avoir des gros résultats. Là où je veux en venir, c'est que tous les entrepreneurs aujourd'hui ne cherchent pas à avoir 700 salariés. Ce n'est pas l'idée que l'on veut transmettre, en tout cas. Ce qu'on veut dire et faire prendre conscience, c'est qu'aujourd'hui, il faut, comme tu l'as dit tout à l'heure, venir, inscrire sur l'agenda tous les rencontres et surtout créer du lien. Donc, c'est ne pas rester dans son coin, sinon ça ne marchera pas. Et c'est une fois qu'on a créé du lien, une première fois, c'est le lendemain, passer un coup de fil ou un petit message. Mais encore une fois, surtout pas... pour proposer un service, une formation, un stage, je ne sais quoi. C'est pour prendre un café, c'est pour « Ah tiens, tu m'as parlé de ce problème, j'ai peut-être une solution. Est-ce que tu as, par exemple, un moment de demain, j'amène les croissants, tu me payes le café, on parle de tout ça, je vais peut-être pouvoir te sortir une guillotine du pied, n'importe. » En tout cas, il me faut un motif et des fois, ça peut être juste pour aller boire un verre, pour se détendre. Pourquoi ? Parce que l'entrepreneur aussi, Il a besoin, comme tout le monde, et encore plus peut-être, de pouvoir avoir des moments à lui où il va pouvoir être déconnecté de son quotidien parce qu'il ne peut pas le faire avec les salariés ou avec les clients ou avec les fournisseurs. Il peut le faire avec d'autres entrepreneurs qui sont comme lui, qui vivent au quotidien les mêmes problématiques et qui ont aussi peut-être la même vision et les mêmes ambitions. Donc en fait, les liens se créent vraiment de manière très rapide. parce que déjà il y a cet environnement qui est plus ou moins le même pour chacun et ensuite aussi on s'est dit rapidement le bisweb par exemple, on va le développer de façon à ce que chacun puisse aussi vivre un moment suspendu dans la semaine, un moment de détente où on va être dans la plus grande des convivialités donc à la limite l'idée c'est plus de passer un bon moment autour d'une bonne assiette et d'un bon verre de vin et éventuellement Si on fait du business, c'est mieux, c'est un plus. D'accord ? Ça, c'est la première chose qu'on se dit, c'est comment développer le réseau. Après, étant donné que, comme on l'a dit tout à l'heure, tout le monde est en attente d'avoir du résultat, parce que bien souvent, quand il se lance dans un réseau, c'est déjà trop tard, parce qu'il faut le faire en fait le plus tôt possible, c'est la première chose qu'on doit faire, parce que ça prend du temps. Le fait que ça prenne du temps, on a mis en place par contre des ateliers, des animations. et aussi que ce soit en visio ou en présentiel pour permettre à chacun d'appliquer des conseils, mais aussi de sensibiliser, d'éduquer chacun des membres à travailler la mise en relation, la recommandation, l'entraide, le partage, la bienveillance, la transmission. Tout ça. Donc il n'y a pas de déjeuner.

  • Speaker #1

    Il y a des petits-déj.

  • Speaker #0

    Tout le temps, au niveau local. Ça dépend des villes et des ambassadeurs, mais généralement, le format idéal, c'est le petit-déj. On démarre à 9h30 ou 10h. Ce n'est pas à 7h30 le matin. On voulait faire notre sauce de manière plus détendue. Il n'y a pas de contraintes, il n'y a rien d'obligatoire. C'est évident que celui qui s'implique le plus, il aura forcément plus de résultats, c'est logique. Et donc, on fait ça à 9h30, 10h. Là, on fait les présentations, les ateliers. On fait en sorte d'amener toujours, toujours des invités. L'idée et notre promesse, en gros, c'est que chaque membre va croiser entre 200 et 500 personnes par an, uniquement sur les événements. Ça, c'est une première chose. Et ensuite, après, il y a le groupe local et national privé de discussion, d'échange. Donc là, forcément, il va avoir accès à tout l'annuaire de tous les membres et de toutes les personnes qui vont pouvoir le recommander aussi. On va pouvoir mettre en avant tous les membres, comme j'ai expliqué tout à l'heure, suivant leurs expertises. qu'ils ont à partager, on leur donne de la visibilité, on les met en avant, soit en visitant leurs locaux, soit en faisant un atelier qu'ils font dans les locaux où on reçoit l'événement, par exemple. Et donc, typiquement, toi, agent Christophe, tu proposerais un atelier sur comment développer un réseau, la mise en relation ou comment créer un podcast, par exemple. Et c'est très intéressant et tout le monde va repartir avec beaucoup de valeurs qu'ils vont pouvoir appliquer ou pas, il fasse ce qu'il veut. Mais en tout cas, ils vont retenir ton nom parce que tu leur auras donné beaucoup de valeur. Et donc, s'ils ont besoin et s'ils n'ont pas le temps, pas les compétences, pas l'envie, on revient sur la mentalité de l'investisseur, de l'entrepreneur finalement. Il va te contacter et faire appel à toi. Voilà. Donc, l'idée, nous, c'est d'accélérer. Et aujourd'hui, on dit qu'on est un créateur, un catalyseur de rencontres et d'opportunités business. Et donc, pour finir, j'aimerais juste faire passer ce message aussi. Moi, ça m'est arrivé, de par mon expérience, forcément, de rencontrer. Vous savez, des fois, on dit que ça nous tombe à la verticale, que c'est improbable. Souvent, on m'a dit, Sylvain, tu as énormément de chance. Bon, encore une fois, si j'étais là, c'est parce que c'est tout, de l'accumulation et tout le cheminement de toutes les petites actions qui m'ont amené ici. Et donc, dernièrement, je vais finir par cette histoire-là. Ça clôturera bien le... le podcast c'est le sujet, c'est qu'en fait, j'ai reçu, ce que je communique un petit peu sur les réseaux, je reçois un message d'une personne qui veut participer à un événement. Cette personne me met par message qu'elle est dans un groupe WhatsApp. Elle me dit qu'il a 24 ans en tant que cadre dirigeant pour un groupe du CAC 40. Aujourd'hui, il est dans le retail. Il a une grande surface commerciale qu'il a construite pendant 4 ans. Il est propriétaire et c'est le premier franchisé exploitant Monoprix. Là, il va lancer son deuxième. Il a une société de production-réalisation d'une série télévisée, dont une série qui est numéro un au Qatar. Ils connaissent des records d'audience et ils sont en pourparlers pour le revendre près de Netflix et Amazon. Et aussi, il est business angel. En fait, il accompagne des startups et des scale-ups à se développer. Donc, je vois tout ce descriptif, je me dis, wow, quel parcours. Magnifique. C'est un vendredi à 1h du matin. quand je refais le message. Et donc, je lui écris. Je lui écris en perso. Je l'ai partagé ce matin sur LinkedIn. Je lui écris en perso. Donc voilà, beau parcours. Je suis intrigué. Et surtout, en fait, en amont, et ça aussi, c'est peut-être une des techniques qu'il faut utiliser avant de créer du lien ou de la relation, c'est s'intéresser avant à la personne, à son projet, à son profil. Moi, j'ai tout fouillé sur Google, sur son profil LinkedIn. partout. Et j'ai vu le projet qu'il avait créé. Donc, j'ai vu les photos. J'ai vu dans la ville où il avait créé, avec le maire et tout ça. Donc, j'ai parlé de tout ça. Et peut-être qu'il a dû voir que ça m'intéressait. En plus, je suis issu du milieu de la construction. Donc, oui, ça m'intéressait. Et le groupe pour lequel il a travaillé, c'était Bouygues pendant 24 ans. C'était aussi un des patrons de TF1. Et donc, on échange jusqu'à à peu près 2h, 2h30 du matin. On convient d'un entretien le lendemain par téléphone. Et le mercredi, Moi, je rappelle que je suis à Castres, dans le Tarn, à la campagne. Lui, il est à Paris. Et le mercredi, je pars pour déjeuner à Paris avec lui. Je fais une parenthèse. J'en ai parlé sur le poste ce matin. Ce jour-là, c'est la grève des transports. Et en même temps, il neige. Donc, j'ai mon train qui est annulé. Je suis devant la porte du train. Je cours. Je pars à l'aéroport. Je prends un premier vol. Il est annulé 30 minutes avant. Je prends un deuxième. Il est annulé. Je trouve un troisième. qui me fait arriver à 9h le soir, même 10h je suis arrivé à Paris. Et finalement, j'arrive à partir, je dors là-bas le matin, le lendemain, je déjeune avec cette personne et on a pareil, il y a eu le feeling, ça a bien matché. Je garde le contact, donc ce que tu disais tout à l'heure, très important effectivement, c'est qu'en fait j'ai bien entretenu la relation. On s'est écrits toutes les semaines, on a avancé, je lui ai partagé. un peu mon projet, ma vision. Il me dit qu'il est intéressé. Il ne sait pas dans quelle mesure. Je lui dis que je suis intéressé pour l'avoir auprès de nous. Je ne sais pas dans quelle mesure non plus. Et si c'est soutien financier ou professionnel, réseau, n'importe. Et il se trouve qu'en fait, on est en train d'officialiser. Aujourd'hui, c'est un associé. Donc, trois mois après, c'est allé quand même très vite, assez vite. Bon, forcément, il va nous apporter beaucoup pour le développement du club. Voilà. Donc, ce que je veux dire, c'est que le réseau, c'est indispensable. Après, derrière, pour l'entretenir, c'est évident. Ça demande un minimum d'implication. On n'est pas là pour vendre du rêve non plus. Ce n'est pas parce que vous rentrez dans un club que vous allez avoir du résultat du jour au lendemain. Ça n'est pas vrai. Par contre, quand ça commence à prendre…

  • Speaker #1

    C'est bien de le dire, que c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très long. Ça peut être très long. Tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité, de toute façon. Donc, voilà. Après… Ça, ce n'est pas grave. Ça fait partie de la loi du marché. C'est comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, BizClub, c'est combien de membres aujourd'hui ? Là,

  • Speaker #0

    aujourd'hui, on a dépassé les 230 membres. Et l'objectif, c'est d'ouvrir à partir de mars, donc cette semaine, c'est d'ouvrir une ville par semaine.

  • Speaker #1

    Ouais, gros challenge. Vous êtes implanté dans quelle ville, Paul Maman ?

  • Speaker #0

    Là, aujourd'hui, on a une vingtaine de villes. Donc, on est sur Toulouse. Alors, Cachre, évidemment. Toulouse, Bordeaux, on va avoir Paris, on a 4-5 clubs, donc quand je dis Paris, c'est Ile-de-France, donc Ruel-Malmaison, Courbevoie, Vincennes, là on monte Montigny, donc le 95, il y a le 75 là qui est du coup qui ouvre. D'ici la fin du mois, l'ambassadeur est rentré cette semaine. Ensuite, on va avoir Lyon, on a Clermont-Ferrand, Nice, Cannes, Salon-de-Provence. C'est énorme. Aix-en-Provence. Montpellier et Perpignan.

  • Speaker #1

    Super. Merci pour tout ça, Sylvain. Encore deux questions avant de te quitter. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Sylvain ?

  • Speaker #0

    La bonne question. En fait, j'aurais besoin de beaucoup d'aide. Je ne suis pas forcément la meilleure personne pour répondre à cette question puisque j'ai toujours eu du mal à délayer et à demander de l'aide. Mais aujourd'hui, j'apprends à le faire parce que c'est là aussi... la meilleure des manières en tout cas pour évoluer et pour apprendre. Moi, si j'avais besoin d'aide aujourd'hui, ce serait plus au niveau de la tech. On va parler de grosse hacking, de grosse marketing. C'est en fait toute la partie digitale pour accélérer la croissance et la visibilité du réseau BizClub. Donc, on a une stratégie aujourd'hui où on se rapproche de personnes influentes qui vont nous permettre. d'avoir un peu plus de visibilité, mais après c'est plus en fait, moi c'est plus en interne, au niveau technique, mettre en place des outils d'automatisation qui vont nous permettre de gagner du temps. Parce qu'aujourd'hui en fait je me retrouve, je l'assume en fait, je sais aujourd'hui qu'il y a beaucoup de tâches que je fais, qui sont chronophages, qui me font perdre un temps fou, qui me font perdre de l'argent. qui pourrait être réalisé soit par une intelligence artificielle, soit par un étudiant. Mais le problème, c'est que je ne prends pas le temps. Et surtout, moi, je n'ai pas les compétences pour ça. Donc, il faut m'entourer. Pourtant, j'ai du réseau. Mais vous voyez, là aussi, on travaille dessus parce que je suis en train de m'entourer et on veut développer ce point noir. Ça serait celui-là.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, Sylvain, que tu as vécu l'expérience du podcast, qui est-ce que tu verrais à ta place prochainement ?

  • Speaker #0

    À ma place prochainement ? Pour que ça ait un lien avec le réseau ? Oh,

  • Speaker #1

    ça serait mieux, oui, quand même. C'est un podcast qui parle beaucoup de réseau.

  • Speaker #0

    Tu peux contacter mon associé Sébastien. Il a une belle histoire à raconter. C'est une grosse réussite, mais qui a eu aussi une grosse tuile. Aujourd'hui, il repart de zéro. Donc, c'est une histoire intéressante.

  • Speaker #1

    Écoute, s'il nous écoute, ce serait un grand plaisir.

  • Speaker #0

    Je ferai passer le message.

  • Speaker #1

    Merci, Sylvain.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil. C'était très sympa. Chouette exercice. Je n'ai pas trop l'habitude. Ça me permet un petit peu de sortir de ma zone de confort. J'aime bien ça.

  • Speaker #1

    Écoute, c'était très bien. Pas besoin de poser des questions. C'est très structuré. Trop bien.

  • Speaker #0

    Pas besoin,

  • Speaker #1

    en fait, de te tirer les verres du nez.

  • Speaker #0

    J'ai fait des présentations longueur de journée, donc c'est vrai que j'étendais ça un petit peu à trop m'étaler. Non,

  • Speaker #1

    mais c'était très bien. Merci à toi, Sylvain.

  • Speaker #0

    Parfait, merci beaucoup. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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Description

Je reçois Sylvain Pagès, fondateur et CEO du Bizclub, un réseau national d'entrepreneurs et de dirigeants. Catalyseur de business et de mise en relation. Entrepreneur depuis 17 ans.



En France, 90 000 entreprises voient le jour chaque mois. Pourtant, 77 % d’entre elles ne dépasseront pas trois ans d’activité.


La raison ? Un manque criant de formation à l’entrepreneuriat et un isolement souvent fatal. Sylvain Pagès en sait quelque chose. Après 15 ans à apprendre à la dure, il a découvert le levier le plus puissant pour réussir : le réseau.


En 18 mois, cette prise de conscience lui a permis de multiplier son chiffre d’affaires par 8. Convaincu que l’entourage est la clé de la réussite, il crée le Bizclub, un réseau d’entrepreneurs bienveillants et dynamiques, pensé comme un véritable accélérateur de business.


Son concept unique en France fait mouche : plus de 200 demandes d’adhésion dès le premier mois. Visios, ateliers, podcasts, événements…


Le Bizclub ne se contente pas de connecter, il propulse. Parce qu’entreprendre, c’est avant tout une aventure humaine.

🎧 Bonne écoute ! 🎧



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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti ! Je suis ravi de te recevoir, Sylvain. Bonjour, Sylvain.

  • Speaker #0

    Bonjour, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil.

  • Speaker #1

    Ça va être super chouette. C'est assez incroyable ce qui se passe avec le Biz Club. puisque en fait je me sens connecté il ya quelques semaines c'est même pas fait même pas dix jours depuis que je me suis connecté à toi c'est assez incroyable il ya plein de gens du bis club qui viennent me contacter tu vois c'est on voit déjà un peu l'effervescence qui peut y avoir derrière ce réseau alors sylvain tu vas passer par les quatre parties de cette émission tout de suite après la présentation là tu vas pitcher pitcher le bis club Après, tu vas témoigner un petit peu de ton parcours pro. Je sais qu'il y a plein de choses à raconter dans ton aventure d'entrepreneur, notamment. Ensuite, tu auras une carte blanche, un coup de gueule, un coup de cœur. Et puis, derrière, on va parler du BISCLUB. Voilà. OK, Sylvain, tu es bien installé. Tout va bien ?

  • Speaker #0

    Impeccable. Super. Merci.

  • Speaker #1

    Super. On va passer un très bon moment. Allez, Sylvain, imaginons que tu te retrouves dans un ascenseur avec... un prospect, un entrepreneur, un nouveau contact, et que tu dois lui pitcher le Biz Club, qu'est-ce que tu dirais ? Allez, à toi de jouer.

  • Speaker #0

    Ok, le Biz Club, c'est tout simplement un réseau d'entrepreneurs communautaires, solitaires, je dirais, dans le but de permettre à tous nos chers entrepreneurs de doper leur activité, de booster leur visibilité grâce à la puissance tout simplement du réseau. C'est aussi simple que ça. Et aussi, notre force... ça va être la mise en relation.

  • Speaker #1

    Super, on va parler justement de mise en relation tout à l'heure, bien sûr. Mais avant, Sylvain, est-ce que tu veux partager un peu avec nous ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme étude, juste avant de démodifier ta vie professionnelle ?

  • Speaker #0

    On a un peu de temps, là ? On a combien de temps ?

  • Speaker #1

    40 minutes, allez, pas plus.

  • Speaker #0

    Je vais essayer de faire ça de manière très brève. Donc, moi, je suis issu d'un milieu très artisanal. Donc déjà, je suis de la région... toulousaine, à Castres-de-le-Temps, pour ceux qui connaissent. Et mon grand-père était artisan maçon, mon papa artisan maçon aussi. Donc, j'ai été élevé dans une famille avec des valeurs qui nous ont été inculquées, très ancrées dans la France profonde. Vous savez, les valeurs de la terre, du travail, de la passion, du respect. Et donc, très rapidement, j'ai... J'ai baigné dans la marmite tout petit, donc moi, le métier du bâtiment, de la maçonnerie, en fait, nous a toujours plu. Je dis nous parce qu'on est trois frères, très rapprochés, on a trois ans de décart à trois. Et toutes les vacances scolaires, on travaillait avec notre papa. Je suis arrivé à l'âge de travailler, donc après le bac, j'ai arrêté l'école parce que, non pas que je n'avais pas des capacités, au contraire même, je dirais. Mais je ne me retrouvais pas dans ce système. Et j'ai su très jeune, en fait, à 14-15 ans déjà, que je voulais être entrepreneur, que je voulais entreprendre, créer, innover, développer. J'avais quand même pas mal d'ambition. Pourtant, je n'ai pas d'entrepreneur, à part mon père qui était artisan, mais qui avait deux, trois ouvriers, donc c'était une toute petite entreprise. Je n'en ai pas de la famille, mais j'ai été très souvent, en fait, emporté par... Tout ce qui était les émissions à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup parce que c'était pas à l'ère... Enfin, on n'avait pas YouTube, on n'avait pas les podcasts, on n'avait pas tout ça à l'époque. Moi, je regardais Capital tous les dimanches soirs. Là où mes potes regardaient les films sur la une, moi, j'ai regardé Capital. Donc, j'ai connu tous les anciens, tous les gros. J'ai lu des bouquins, j'ai lu pas mal. Et c'est vrai que c'était des histoires pour moi incroyables, inspirantes. Et c'est là où, en fait, je commençais à griffonner, en fait, presque tous les jours. J'avais des cahiers où j'écrivais des idées, des projets. J'étais vachement créatif, plein d'idées. Ça partait loin. Et puis, quand je me suis retrouvé à l'âge de travailler, j'ai démarré dans le commerce, d'abord. Ce qui me plaisait, c'était la vente. J'ai démarré, j'ai été formé, j'ai appris à la bonne école. Puisque j'ai démarré dans la grande distribution, j'ai fait un an. Et ensuite, j'ai fait commercial, en fait. J'ai fait du porte-à-porte.

  • Speaker #1

    Du coup, ça doit être formateur, ça, le porte-à-porte.

  • Speaker #0

    C'est très formateur. Il n'y a pas besoin d'en faire des années. Quelques mois, ça suffit. En fait, ça vous apprend surtout à ne plus avoir peur, déjà, des réactions, des prospects, des contacts, des clients, l'important. Donc, ça nous forge en termes d'audace un petit peu, je dirais, parce que c'est certainement la faculté et la capacité que doit avoir tout entrepreneur aujourd'hui. Je crois que c'est le premier critère qu'on doit avoir, c'est ça, c'est cette fameuse audace en fait, de se lancer, de sauter à pieds joints dans le vide. Et donc, c'est ce que j'ai fait dans le commerce. Ensuite, de là, je suis parti sur un centre d'appel. Moi, j'ai démarré, je n'avais pas de diplôme. diplôme, je n'avais pas de réseau, je n'avais pas de contact, je n'avais rien. Donc, j'ai vraiment démarré de zéro. Et ensuite, j'ai travaillé dans une entreprise qui vendait des forfaits de maintenance informatique pour Apple. Donc, bien avant que ça explose, moi, j'ai vendu des iMac, des premiers iMacs et des G3, les ordinateurs boules. Donc, c'était vert fluo, jaune fluo, orange, bleu et les premiers iPods. Je suis arrivé à cette époque-là, donc là, j'ai touché un petit peu du doigt à la tech, quelque part, à la technologie. Ça m'a plu, mais surtout aussi au commerce et au B2B, puisque on vendait ces contrats de maintenance aux professionnels. Et en fait, là aussi, j'avais quelques facultés, ça marchait plutôt bien pour moi. Et très rapidement, c'est mon père qui m'a mis une idée en tête qui a germé très vite. Il m'a dit, mais Sylvain, ce serait bien qu'en fait, tu viennes avec nous, toi, tu vas vendre les maisons et nous, on construit les maisons. J'ai dit, écoute, c'est une très bonne idée, je me lance. Donc, j'ai posé ma démission et je me suis lancé sans trop réfléchir. Et en même temps, je me suis dit, bon, on va de toute façon apprendre en état sur le chantier parce que j'aime bien maîtriser ce que l'on vend. Donc, à partir de là, en fait, je suis parti sur le chantier, j'ai passé quelques années et très rapidement, j'ai monté ma boîte. Alors, pourquoi je n'ai pas travaillé avec mon père ? Parce qu'il venait de se séparer, il venait de divorcer. Donc il avait déménagé, pas bien loin, mais assez suffisamment pour perdre toute sa clientèle, parce qu'il avait une clientèle très locale. Et donc il redémarrait de zéro. Ça a été très difficile pour lui. Bon, il avait un passage aussi un peu avide, personnellement, par rapport à sa séparation, au divorce. Il ne voyait pas trop. Et donc, on a bossé un peu avec lui. Et après, il a dû fermer son entreprise. Donc moi, j'ai monté ma boîte à 23 ans. Première entreprise de machinerie. Sachant que... Je ne voulais pas être maçon. C'est-à-dire qu'en fait, je m'étais toujours dit, jamais de la vie tu feras maçon. Pour moi, maçon, à cet âge-là, c'était assez réducteur. Déjà, ça, c'était une première limite, croyance en tout cas, que je m'étais imposé. Et aussi, j'avais vu l'état de santé de mon père et de mon grand-père. Donc, c'est clair que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. Mais en tout cas, moi, j'avais une dimension un peu plus entrepreneuriale et plus ambitieuse. où je me voyais déjà monter une grosse structure, développer, finir dans un bureau. Ça, c'était sur les papiers. C'était comme ça. Pas aussi facilement, en tout cas. Mais en tout cas, c'est comme ça qu'on a démarré. Et donc, on s'est très vite spécialisé dans la construction de maisons individuelles.

  • Speaker #1

    C'était en quelle année, ça ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est en 2007. Ouais,

  • Speaker #1

    t'as une petite quarantaine d'années, c'est ça ?

  • Speaker #0

    T'as une petite quarantaine d'années ? Moi, j'ai 42 ans.

  • Speaker #1

    42,

  • Speaker #0

    ok. J'aime bien dire que ça fait 22 ans que j'ai 20 ans. Et donc, j'ai développé cette boîte avec mon frère. On a démarré à deux. J'ai démarré avec zéro euro. J'ai acheté deux traiteaux, deux madriers, pour ceux qui connaissent un peu. On faisait le tour de la maison avec ces deux traiteaux, deux madriers. J'ai récupéré une vieille caravane de mon grand-père, mon autre grand-père en fait, qui faisait du camping. Ils avaient une vieille caravane qui traînait le garage. Et c'était une caravane pliable, dépliable. Donc, j'ai coupé le dessus et je m'en servais comme remords. J'ai vraiment démarré de zéro. Donc, on n'a pas de client, on démarre forcément sans client. Et donc, mon premier réflexe, ça a été d'aller voir tous les professionnels liés au métier du bâtiment, de la construction. Donc, les courtiers, les assureurs, les banquiers. éventuellement des comptables, des agents immobiliers, et aussi les constructeurs de maisons individuelles qui, eux, pouvaient sous-traiter ou déléguer la construction. À la base, c'était une entreprise de maçonnerie. Et donc, j'ai commencé à avoir quelques contrats comme ça. On a fait une maison, deux maisons, trois maisons. Et à la troisième, déjà, j'ai eu mon client en direct, bouche à oreille. Je commençais déjà là à communiquer un petit peu sur les réseaux. Et donc, on a commencé à faire une maison, deux maisons, trois maisons. Et on tournait à peu près. à 7, 8 maisons par an. On a fait ça pendant quelques années. Ça marchait plutôt bien, on se développait. Donc je commençais à recruter et j'ai très vite développé. Et on est monté à 12, 13 salariés au bout de 3 ans. Et là, je ne sais pas si on peut vraiment rentrer dans tous les détails, mais ça va permettre d'expliquer un petit peu le cheminement du comment et pourquoi aujourd'hui je suis arrivé à créer Lobby's Club. En 2013, je me suis retrouvé avec la régule de charge. exactement en 2011, mais après ça a pris quelques temps. Régule de charge des trois ans d'activité, donc de la TVA, des taxes, des charges à payer, des cotisations sociales en tout cas sur tous les salaires des employés, sur les miens. Et là, en fait, j'ai pris l'eau, j'ai pris la grosse vague. Je me suis entendu à la banque qui m'a fait une autorisation de découvert, parce que je n'avais pas la trésorerie pour payer. Le comptable n'était pas forcément bon conseiller, en fait, de bon conseil. Donc je n'avais pas approvisionné cette somme-là que je devais. Et en fait, la banque me faisait une autorisation de découvert assez importante. Je remontais vraiment, vraiment tout doucement tous les mois. Mais en même temps, je continuais à développer. Je commençais à rentrer de beaux clients, notamment des joueurs de rugby professionnels. Chez nous, à Castra, c'est une institution. Et donc... Pour moi, je ne me voyais pas en tout cas fermé. Je ne voyais que développer et rebondir et pouvoir régler ce problème rapidement. Sauf qu'il y a eu un changement de direction à la banque. J'ai reçu un courrier. Je me suis retrouvé en fait à devoir rembourser ou en tout cas effacer, plonger la dette, à savoir l'autorisation de découvert en huit jours. Une chose que je ne pouvais pas faire. Il n'y avait personne pour m'aider. Et donc, j'ai été obligé de cesser l'activité, de fermer. connu, donc, ma seule pour le moment, mais ma première liquidation judiciaire. Donc ça, c'était en 2013. Heureusement, on est un petit village chez nous, donc j'ai été très transparent avec tout le monde, honnête avec chacun, des clients, des fournisseurs, des artisans. On a expliqué la situation et je leur ai dit, bon, les gars, en fait, si vous me suivez, moi, je continue. Ce que je devais, en fait, c'était simplement de la TVA et des cotisations à titre personnel. Donc je me suis retrouvé à devoir payer pendant 5 ans quand même, que j'ai étalé, je me suis traité l'argent, j'ai remboursé personnellement ce que je devais, j'ai payé pendant 5 ans, par contre j'ai rebondi tout de suite, c'est-à-dire que j'ai créé la nouvelle structure. Et donc cette entreprise de maçonnerie aujourd'hui existe toujours, je l'ai vendue entre temps à mon frère. Et en 2018, on a créé donc le bureau des putes de maîtrise de devres, c'est-à-dire qu'on a voulu évoluer un petit peu et plutôt que d'être sur le chantier... à se faire mal. Je me suis dit, bon, maintenant, si tu veux évoluer contre un petit peu pareil, toujours pareil, vent et marée et la vie de toute ma famille, puisque mon père avait toujours cette valeur-là du travail, de charbonner. Donc, moi, je travaillais, je charbonnais, mais il me disait toujours, Sylvain, si tu veux gagner plus d'argent, il faut monter plus de briques. Et tu as compris qu'en fait, à un moment donné, on allait être limité et surtout, ça allait être compliqué et surtout, ce n'est pas viable sur le long terme parce que Il y a beaucoup trop de risques, beaucoup trop de facteurs, en fait, qui peuvent venir impacter les résultats. Et donc, tu aurais pu encore une fois maner un tir, quoi. Donc, je ne voulais pas connaître à nouveau ce premier échec. Rendez-vous, le podcast. Donc, on s'est développé, on a pris des risques. J'ai pris une agence, un bureau, et là, on a commencé à recruter. J'ai commencé à vendre de la construction, de la conception et d'exécution de chantier. Et ça a plutôt bien marché. On s'est développé. Et là, je vais refaire un bond jusqu'en 2020. Donc là, à ce moment-là, on tournait entre 15 et 20 maisons par an. D'accord. Il y a un chiffre d'affaires d'environ 150 000 euros en prestations de services, d'accord, en suivi de chantier. Donc, c'était plutôt pas mal. Avec de hauts débats, pour ceux qui connaissent un peu l'immobilier et le bâtiment. C'est très difficile de s'enrichir dans ce métier-là et de sécuriser parce que vous avez toujours des années qui sont plutôt catastrophiques et vous devez réinjecter en fait avec de la trésorerie personnelle. Vous avez toujours en fait des difficultés à traverser et c'est assez compliqué de pérenniser dans le temps. Surtout qu'on a connu quand même 2008, donc crise des subprimes, 2012, 2015, 2018 et là arrive 2020, Covid. Premier confinement. Donc là on est à l'arrêt total, les chantiers à l'arrêt. On nous parle d'aides éventuelles qu'on pourrait avoir, mais qui n'ont rien à voir avec les montants que l'on doit sortir tous les mois. Donc, je devais tourner entre 80 et 100 000 euros de trésorerie à peu près à sortir tous les mois. Et donc là, je fais très vite un calcul. En fait, je me dis, bon, mais Sylvain, il te reste 4, 5 mois, 6 mois maximum. Et après, tu fermes. Donc là, je suis partagé entre deux sentiments extrêmement opposés à ce moment-là. Parce que je ne sais pas si tu te rappelles, Jacques-Christophe, mais en tout cas, chez nous, dans notre région, en mars 2020, il faisait super beau. On avait vraiment un super soleil.

  • Speaker #1

    Si, un autre. Bon,

  • Speaker #0

    alors, voilà. Je te rappelle bien. Et en fait, tous les jours, je me retrouve, ça faisait quasiment 15 ans que j'étais à mon compte, que je charbonnais la tête dans le guidon et à avoir le téléphone qui devait sonner peut-être 80, 100 fois dans la journée entre les clients, les artisans, les fournisseurs, les partenaires, les salariés. Et là, tout s'arrête. Et en fait, je redécouvre, ou je découvre peut-être pour la première fois, un sentiment qui finalement est celui que tout le monde va chercher quand il s'installe en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire la sérénité. Une certaine forme de sérénité. Le bonheur. Là, je suis chez moi. Pareil, chez nous, on a la chance de pouvoir avoir accès à l'immobilier, à du terrain surtout, pas très cher dans notre région. Et donc, j'avais un grand jardin. J'avais les enfants, donc à ce moment-là, trois ans et cinq ans, qui jouaient dans le jardin. Je faisais des riades tous les jours. Ma petite femme à côté, tout allait bien. Et c'était même vraiment un bonheur intense. Donc, premier réflexe, là, je me dis, mais en fait, Sylvain, tu avais oublié pourquoi tu étais entrepreneur. Je l'ai fait pour ça. Et on le fait tous pour ça. Donc, c'est évident qu'on ne l'atteint pas aussi simplement. Et d'ailleurs, là, c'était forcé. Et en réalité, on perdait de l'argent. Mais forcément, j'étais en train de vivre un bonheur intense. On était bien. Et en même temps, sentiment extrêmement opposé, je suis en panique générale, panique totale, parce qu'on a des ouvriers que je vais devoir mettre sur le carreau. Encore une fois, je me dis, mais comment tu vas faire pour traverser ? Et surtout, cette crise, parce qu'on ne savait pas où en aller. Et en plus, et là, ce n'est que mon avis perso, mais moi... Au début, j'entends parler de Covid, de virus, de mort tous les jours aux infos. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Je n'y crois pas à ce truc-là. Pour moi, ce n'est rien. C'est une petite grippe. Ça va passer et on va pouvoir reprendre. Et on n'en parlera plus. Et tu vois qu'on en parle encore aujourd'hui. Donc, j'ai mon avis là-dessus, mais je ne m'exposerai pas. Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'à ce moment-là, je me dis, en fait, Sylvain, Ça fait 15 ans que tu es entrepreneur, mais en réalité, il faut arrêter de se voiler la face. Tu n'es pas un entrepreneur, tu n'es pas un bon entrepreneur. Pourquoi ? Parce que, logiquement, je dois pouvoir faire face à ce type, ce que j'appelle aujourd'hui des facteurs externes, qu'on ne maîtrise pas, puisque j'avais traversé quelques crises, mais là c'est une nouvelle crise. Et en fait, après coup, aujourd'hui, en pesterorie, on peut se dire que depuis 2020, on a vraiment tout connu. Que ce soit la crise sanitaire, les émeutes. donc les mouvements sociaux, la guerre, l'inflation, crise immobilière, crise financière. On se rend compte qu'il y a aussi des changements de paradigmes, des changements industriels, de consommation, de comportement, qui font que, logiquement, un bon entrepreneur, et je l'ai appris sur le temps, il doit déjà savoir pivoter, s'adapter, et surtout jamais, jamais, jamais se lamenter contre... tout ce qui pourrait arriver qu'on ne peut pas maîtriser, qu'on ne peut pas contrôler. Donc première chose, déjà je me dis, bon Sylvain, tu vas arrêter de te lamenter, on va mettre son égo de côté. Je suis responsable. Je suis parti de ce constat-là. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour déjà rebondir et en tout cas me protéger, protéger ma famille et surtout en fait devenir un entrepreneur. non pas à succès, mais en tout cas, qui puissent s'uniter que j'ai connu là, le plus rapidement possible. Et à ce moment-là, je me dis, en fait, tu ne vas pas y arriver tout seul. Si tu veux savoir comment tu dois faire, tu dois tout simplement t'entourer de personnes qui ont déjà les résultats que tu veux avoir. Et surtout, arrêter de penser qu'en fait, c'est moi qui vais trouver la solution, sachant que je faisais toujours la même chose. Donc, les résultats, forcément, ils ne pouvaient pas changer. Donc, à ce moment-là, je mets mon ego de côté, je commence à me former. On avait un peu de temps, on avait le confinement. Donc, tout ça, ça se passe en 15 jours. Donc, YouTube à fond, les réseaux sociaux. Je me forme, je commence à regarder un petit peu tous les gros entrepreneurs. Et je découvre le marketing, je découvre... même si moi j'avais fait de la prospection quelque part de par mes expériences passées, j'avais pas forcément de notion en termes de marketing notamment digital ou réseaux sociaux donc je me forme à fond là-dessus ensuite je me forme sur quelque part la gestion mais surtout j'essaie de m'entourer de personnes qui vont pouvoir me permettre d'accélérer puisqu'ils vont m'apporter les réponses aux questions que je n'ai pas et en fait, coup de bol, ou pas toujours pareil, chacun va m'aider à sa porte Moi, je dis que c'est le mouvement qui crée la chance. En fait, je rencontre à l'école un papa d'école. On avait repris l'école. Et en fait, il se trouve que c'est un entrepreneur qui avait une grosse réussite. Si on peut parler chiffres, moi, je n'ai aucun problème avec ça. Donc, c'est quelqu'un qui gagnait plus de 100 000 euros par mois, tout seul. Il avait son bureau dans son garage. Et c'est quelqu'un qui, en plus, était très accessible, très simple, très humble. ses enfants, sa petite femme, et on se retrouvait au foot, on allait voir les enfants jouer, il était vraiment super sympa, et on commençait à échanger, à discuter, on a sympathisé, il m'a consulté pour qu'on lui fasse sa maison, donc à ce moment-là, on a repris l'activité, d'accord ? C'est-à-dire qu'en fait, il y a eu le déconfinement, on a pu reprendre progressivement l'activité, entre-temps, on avait tous les permis de construire qui étaient gelés, donc c'était un peu difficile pour nous, parce qu'on ne pouvait pas reprendre tout tout de suite, puisque les délais, finalement, ont été prorogés. D'autant de temps qu'on avait été arrêté pendant le confinement. Donc ça repoussait quasiment jusqu'à septembre. Pendant ce temps-là, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et donc, en fait, je me retrouve avec lui. Et on discute de projets, on discute de business. Et en fait, je me retrouve à commencer à travailler un peu avec lui sur des projets. Il ne me dit pas ce que je dois faire. Il me dit juste, écoute Sylvain, si tu veux, on se met ensemble. Tu viens un peu à la maison, je viens un peu chez toi. Et moi, je l'ai vu travailler. Et donc, ce que j'ai fait, en fait, je n'ai fait que dupliquer et appliquer ce que j'ai vu qui marchait pour quelqu'un qui avait des résultats dans mon activité de maîtresse d'œuvre. Et comme par magie, en 18 mois, en moins de 18 mois, on a multiplié notre chiffre d'affaires par 8.

  • Speaker #1

    Alors, comment vous avez fait ça ?

  • Speaker #0

    Alors, comment ? En fait, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de paramètres parce que ça a demandé beaucoup de travail. Mais déjà, la première chose, en fait, j'ai retravaillé. toutes les bases. Donc, c'est se concentrer sur où sont les dépenses, où est-ce qu'on gagne l'argent. Tu dois connaître la loi de Pareto. Il se concentrait sur tout simplement les 20% qui rapportaient les 80%. Donc, là où on perdait de l'argent et là où tout le monde dans le métier disait c'est normal. Je vous donne un exemple. On est en bureau d'études. Il fait des devis à longueur de journée. Donc, moi, j'avais un dessinateur, un maîtreur et des chargés de projet, donc des commerciaux, quelque part. On payait tout ce monde-là à générer des plans, des dessins, faire des rendez-vous, des chiffrages, à consulter les entreprises. Et donc, ils passaient environ 80% de leur temps pour zéro. Donc, à ce moment-là, en fait, j'ai dit, on va inverser la vapeur, on va inverser la tendance. On va se concentrer sur le marketing, sur la com, sur le premier rendez-vous. Et on va tellement bien présenter qu'on va signer au premier rendez-vous. on va engager le client au premier rendez-vous sur tout le travail qu'on va fournir après. Et donc j'avais monté un concept de mission, en fait de lettre de mission, où il était engagé moralement, c'est-à-dire qu'en fait pendant trois mois, j'avais quelque part son engagement du client, qu'il allait travailler avec nous, dans le cas où je respectais tout ce qui nous était imposé, donc le budget de la construction, le plan. de la construction, d'accord ? Et trouver le terrain et le financement pour la construction. Et si jamais je ne remplissais pas un des critères, parce que je me serais trompé au départ, à ce moment-là, bon, c'était ma faute, ils pouvaient me dire « Monsieur Pagès, merci, vous avez bien travaillé, mais vous n'avez pas répondu à nos critères et à nos demandes. Merci, au revoir. » Et donc, on s'est retrouvé, en fait, finalement de 9,5 sur 10 qui ne passaient pas à... 9 devises sur 10 qui passaient puisqu'on les signait en amont. Tu vois ? Oui. Donc ça, c'est un des premiers process et c'était au niveau commercial. Et après, c'est toute la partie com, marketing, visibilité et réseau. Et on va en venir ensuite à cette information qui est le réseau. Donc déjà, première chose que j'ai découvert à ce moment-là, c'est si on s'entoure des bonnes personnes qui nous donnent forcément les bonnes informations, on gagne des années, puisque cette personne, je l'aurais rencontrée 10 ans, 15 ans avant, ça aurait été bien plus facile pour moi. Ça, c'est une première chose. Mais à ce moment-là, je continue à travailler, on développe l'activité, du coup, on gagne un peu plus d'argent, j'augmente mes marges, je délègue, on a pris un directeur, et ça m'a permis de sortir, puisqu'on ne l'oublie pas, moi, Sylvain, je suis le créatif, j'ai des projets, j'ai de l'ambition, j'ai besoin de développer, mais surtout, ma zone de génie, on va dire, ou mon kiff, c'est le relationnel, c'est le commerce, c'est le challenge. et non pas la gestion. Et là, je me retrouvais en fait à faire que de la gestion, à être entre quatre murs blancs et à gérer en fait des salariés, des litiges, des dossiers qui n'arrivaient pas à traiter, de l'administratif. Et ceux qui me connaissent savent combien je suis caché avec l'administratif. Elles détestent ça. Donc, bon, on a commencé à recruter. Pareil, une assistante a pu nous aider. Mais bon, il faut la former, il faut l'aider. Et en fait, je ne me retrouvais plus du tout dans ce que j'aimais faire. Donc, en tant qu'entrepreneur, on sait tous que l'on doit faire ce qu'il faut faire. Mais là, en fait, ça prenait trop de... Tout mon temps de travail, c'était vraiment que ce que je n'aimais pas faire. Et donc, à ce moment-là, avec mon frère, on s'entend. Je lui dis, écoute, maintenant, moi, je sors, je vais développer d'autres projets. qui seront corrélés toujours à la construction, et on va créer ce qu'on appelle un écosystème quand on va développer après un groupe. Et donc lui, il est resté gérant. Je suis sorti, j'ai développé après une agence immobilière de prospection foncière, c'est-à-dire qu'elle était spécialisée uniquement dans la recherche de terrain. Donc on a apporté du foncier pour nos constructions, mais aussi pour nos confrères, puisque à ce moment-là, c'était en libre construction. Ensuite, on a développé une activité de marchand de biens et de promotion immobilière, où j'ai fait de l'aménagement foncier. notamment avec un lotissement, un premier lotissement. Gros projet, 18 lots. Donc, on a acheté un grand terrain qu'on a divisé en 18 lots et qu'on a revendu en parcelles viabilisées. Donc ça, ça a été aussi une deuxième grande expérience parce que cette expérience, elle est importante aussi. Elle m'a permis de fracasser des barrières, en fait, que j'avais depuis des années, des croyances aussi, notamment donc l'accès... au financement et à l'argent. Si tu veux qu'on en parle deux minutes, je peux faire une parenthèse. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, juste une petite parenthèse parce que là, on est déjà à 31 minutes.

  • Speaker #0

    31 déjà, mais tu vois. Oui, oui, oui. Bon, de toute façon, on arrive sur la fin, tu vas comprendre. En fait, juste... Pendant six mois, les banques m'ont tenu le bec dans l'eau pour ce projet-là. Je me suis associé à un ancien client qui était quelqu'un d'assez chaud dans le business, dans l'investissement immobilier, qui avait un peu de patrimoine et qui, du coup, je pensais pourrait m'apporter son soutien, notamment, en tout cas, la crédibilité vis-à-vis des banques. Et en fait, les banques, comme c'était une première opération, elles m'ont dit non alors qu'elles me disaient oui pendant six mois. Donc, je ne pouvais pas faire l'opération, je n'ai pas baissé les bras et en fait, c'est là où j'ai découvert le monde. encore une fois des entrepreneurs mais aussi des investisseurs et en fait premier appel je tombe sur un investisseur en fait on commence à échanger c'est le mercredi là c'est un monde complètement pareil à l'opposé de celui de la banque c'est à dire qu'en fait il est cool il est fun il me comprend et surtout c'est un opportuniste donc je lui parle du projet il me dit oui ça m'intéresse on se voit le vendredi c'est lui qui va à mon bureau j'ai pas besoin de serrer les pompes tu m'as compris donc je lui sors mon projet en 20 minutes montre en main 20 minutes Après, c'était vraiment du pain béni. C'était un très beau projet. J'avais pré-commercialisé 80% du projet. Et donc, il me dit, Sylvain, est-ce qu'il y a d'autres investisseurs ? Là, je lui lance un gros bluff. Oui, je dois avoir trois derrière toi. Il me dit, écoute, ne va pas les voir. En tout cas, si tu es d'accord, moi, je finance la totalité du projet. Tu as les fonds mercredi chez le notaire. On parle quand même de 500 000 euros quasiment. Et donc, du coup, on a validé le projet ensemble. Le mercredi, j'ai eu les fonds chez le notaire. J'ai pu débloquer, acheter le terrain, faire les travaux. et faire l'opération. Donc, ça c'est important, c'est une petite parenthèse, mais aujourd'hui, c'est lui qui me dit qu'il n'a pas d'argent, c'est lui qui me dit qu'il n'y a pas le marché, qu'il y a un contexte économique qui n'est pas favorable ou autre chose, il faut juste se dire une chose et moi je l'ai compris du coup à ce moment-là, l'argent il est toujours là, il ne s'est pas envolé, il a juste changé de main. Surtout, il y a aussi des personnes qui ont beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, on le sait tous en France, il y en a beaucoup, mais qui n'ont pas le temps, pas les compétences ou pas l'envie et qui ont besoin de personnes comme nous, entrepreneurs, qui sommes dans l'opérationnel, qui sommes passionnés, qui ont des compétences, qui peuvent le faire travailler pour eux. Voilà, ça c'était une parenthèse, c'est important. Et je reviendrai à la fin.

  • Speaker #1

    Comment vous en êtes arrivé alors ?

  • Speaker #0

    Et là, on arrive en 2022, d'accord ? Nouvelle crise immobilière, donc les conséquences du Covid, de la guerre. On a une grosse inflation, les taux d'intérêt qui augmentent. Et donc là, je comprends que tout le milieu, tout le marché du neuf, parce que moi j'étais dans l'immobilier, mais que dans le neuf, donc ça c'était une erreur aussi, je ne le ferai plus. Je n'ai pas assez diversifié en tout cas les... types d'activités, même si on restait dans l'immobilier. Je n'ai fait que du neuf. Et tout le marché du neuf, en fait, c'est vraiment cassé la figure. On a eu plus de 50% de pertes d'activité. Donc, à ce moment-là, moi, je sens le vent tourner et je me dis je me retire et tu vas faire du coup, le Biz Club. C'était un projet qui me datait depuis quelques temps. Depuis que j'avais rencontré en fait, cette fameuse personne qui m'avait aidé, je me disais, purée, mais ... Ils sont beaucoup à me dire, Sylvain, comment tu fais ou comment tu as fait pour avoir autant de résultats en aussi peu de temps ? Bon, ça faisait quand même 15 ans, ça, ils l'oubliaient beaucoup. Mais c'est vrai qu'après, on a eu une grosse évolution, croissance rapide en tout cas. Et ils étaient beaucoup à me le demander. Beaucoup ne pouvaient pas les aider parce qu'ils n'avaient pas le temps. Nous, on était à fond. Et là, je me suis dit, mais en fait, tu vas créer tout simplement un réseau déjà à ton image, mais tu vas apporter deux éléments. qui répondrait finalement à un grave constat que je me suis fait, mais qui est bien réel. Il faut savoir qu'aujourd'hui en France, il y a 90 000 créations d'entreprises par mois. On a dépassé les 90 000 créations d'entreprises par mois. Parmi ces entreprises-là, il y a 77 % de ces entreprises qui mettent la clé sous la porte avant les trois ans d'activité. Donc ça, c'est le constat. Maintenant, la question que je me suis posée, encore une fois, plutôt que de se lamenter, Plutôt que de dire que c'est la faute au gouvernement ou autre. Pourquoi ? Première chose, on ne nous a pas appris à l'école à devenir entrepreneur. Donc aujourd'hui, personne, comme moi, j'ai mis 15 ans, à apprendre sur le tas, à me gammer là plus d'une fois, parce que je vous ai vraiment fait un gros résumé, mais des galères, j'en ai vraiment connu. A tout vieux, à peu près, je pense. Et là, ça prend du temps. On va dire que c'est la meilleure école, l'expérience, mais ça prend beaucoup trop de temps. Aujourd'hui, où tout va très vite, je ne suis pas sûr qu'on puisse se permettre de mettre autant de temps pour développer une activité et vivre son activité. Donc, déjà, la première chose, c'était l'idée de transmettre le savoir de par les expériences de chacun des membres. Par exemple, toi, Jean-Christophe, tu as une expertise, tu as une compétence, tu peux la partager. Moi, j'ai une compétence, je peux la partager. On a des entrepreneurs à Yerry, ils peuvent partager leur expérience. Mais aussi... On va avoir des débutants. Eux, ce n'est pas partager leur expérience, mais par contre, ils vont apporter leur énergie, leur motivation, leurs compétences, parce qu'ils ont tous une expertise. Et donc, tout ce petit monde permet de créer un environnement propice à l'élévation vers le haut. Donc déjà, c'était la première chose, c'est la première vision que j'avais. Et la deuxième, c'est tout simplement le réseau. Pourquoi ? Pour deux choses aussi, pour deux raisons. La première, c'est que... Là aussi, on a quasiment 87 ou 88% des entrepreneurs qui se disent aujourd'hui seuls, profondément seuls, isolés, pas toujours, voire rarement soutenus par leurs proches, leurs familles et leur entourage. Et donc, à partir de là, encore une fois, on s'est dit, tiens, on va leur apporter réseau de personnes qui leur ressemblent. Et finalement, ça va être une famille, une nouvelle famille que l'on choisit. Et à partir de là, encore une fois... environnement propice, puisqu'on sait tous que c'est l'environnement qui est le plus important dans toutes les étapes de notre vie, dans tous les objectifs qu'on se fixe. C'est l'environnement qui va nous permettre d'accélérer, de s'extraire et d'aller chercher les résultats. Et à partir de là, je me suis dit, tu vas commencer à développer ton club, à parler de ça à droite à gauche.

  • Speaker #1

    Alors si tu le veux bien, justement d'en parler, est-ce que tu peux nous faire ta carte blanche et puis après on parlera justement de comment développer un réseau solide grâce aux business. Carte blanche,

  • Speaker #0

    à toi de jouer. Carte blanche, donc moi aujourd'hui ce dont j'aurais envie de parler, c'est très important, c'est que après c'est la faute à personne, encore une fois on ne l'a pas appris, mais aujourd'hui la majorité des entrepreneurs font tous la même erreur, c'est celle d'être... impatient, déjà, et surtout, en fait, d'être constamment, en fait, en demande dans la vente, à tout prix. C'est-à-dire que toutes les personnes qui pensent aujourd'hui qu'elles vont rejoindre un club, un réseau, il en existe des tonnes, d'accord ? C'est indéniable, c'est indispensable aujourd'hui, obligatoire. Par contre, il y a des manières de le faire, donc on en parlera tout à l'heure. Mais aujourd'hui, si je devais pousser un coup de gueule, ce serait celui-là. C'est-à-dire qu'en fait, il faut arrêter de vouloir aller dans un club pour trouver des clients dans le club. Ça, ça ne marche pas. D'ailleurs, tous les entrepreneurs que l'on connaît, tous les lieux qui ont une grosse expérience, une grosse réussite, ils ne vendent pas. à leurs copains. Ils se servent de leurs copains pour avoir des contacts. Donc, en gros, l'idée, c'est d'accéder à un cercle 1 qui va nous permettre d'accéder à un cercle 2. Et nous, on met à disposition ce cercle 1. Donc, le coup de gueule que je pousserais, c'est d'arrêter de déverser tout son vomi, j'allais dire. Mais c'est un peu ça. C'est-à-dire qu'en fait, on est dans la comparaison, dans le jugement, dans le moi je suis, je fais ci, je fais ça, je fais là. je suis meilleur qu'un tel ou un tel, mais on s'en fout, parce qu'en fait, déjà, quand on est dans un réseau, on n'est pas la cible, on n'est pas, nous, déjà intéressé. Si je veux venir développer mon réseau, mon besoin, c'est le même que le tien, c'est de développer un réseau. C'est certainement pas comme un sollicite ou comme vendre quelque chose. Et en faisant ça, il se grille. Et donc, là où je veux en venir, c'est que la majorité n'auront pas de résultat. D'accord ? C'est exactement, si on fait le parallèle, là, avec le sport, c'est exactement la même chose. C'est-à-dire que tous ceux qui s'inscrivent en salle de sport le 1er janvier, pendant un mois, ils vont à la salle de sport. Et dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, ils diront toujours « T'en es marrant, j'ai toujours peur d'un fait d'abdos. » La seule différence, c'est que, et ça c'est malheureux, c'est triste, et c'est dans notre activité, c'est un petit peu ce qui est difficile, c'est que ces clients, ils ne vont pas aller à la salle de sport en demandant un remboursement ou en disant ça ne m'a rien apporté, ça ne marche pas. Ils savent très bien qu'ils n'y sont pas allés. D'accord ? Mais là, c'est exactement pareil. C'est-à-dire que quelqu'un qui rentre dans un club ou quelqu'un qui monte sa boîte, il doit développer son réseau. Ça fait partie intégrante du processus de développement d'une entreprise. C'est la base. Vous devez faire de la prospection, de la communication et développer son réseau. S'il ne le fait pas, il n'aura pas de résultat. Le problème aujourd'hui, et c'est très humain, C'est que la majorité, il leur faut toujours quelqu'un pour être responsable, pour se donner des excuses. C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, c'est très, très difficile d'avoir quelqu'un en face qui va nous dire « Ouais, c'est vrai, tu as raison, Sylvain, c'est ma faute. Je n'ai pas la discipline, je n'ai pas appliqué. Aujourd'hui, c'est normal que je n'ai toujours pas de résultat. » Parce que si j'applique, comme tu me le dis, tous les jours, bien que ce soit... très dures et peut-être ça demande une très grande intensité, en tout cas dans l'énergie qu'on doit apporter, je sais que ça m'apportera des résultats. Je refais le parallèle avec le sport. Si tous les matins tu te lèves, ne serait-ce que 20 minutes, tu fais tes pompes, ton gainage, tes abdos et ta course à pied, dans 6 mois tu as des résultats. Et ici, en tout cas tous ceux qui nous écoutent, ne pourront pas dire l'inverse, mais 100% seront d'accord. Dans l'entrepreneuriat de la business, c'est exactement la même chose. dans les relations avec n'importe qui, dans l'amour, n'importe quoi. Si on y met toute l'énergie nécessaire en corrélation aux résultats que l'on veut avoir, forcément, on aura des résultats. Peut-être pas à la hauteur de ce que l'on veut avoir, mais en tout cas, on en aura bien plus que déjà si on n'avait rien. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Alors, dans le vif du sujet maintenant, comment développer un réseau solide ? Alors, tu as commencé un peu à nous dire.

  • Speaker #0

    Oui, alors ?

  • Speaker #1

    Tu sais, moi, Sylvain, j'aime beaucoup parler d'amitié professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, ben voilà.

  • Speaker #1

    Moi, tu vois, plus j'avance dans le monde des affaires, plus je me rends compte. Même perso, je me remets en question en me disant, ouais, créateur de lien, tu aimes bien rencontrer des gens, mais si je regarde par derrière, là, je me dis, en fait, il y a plein de gens que tu as laissés sur le bord du chemin. t'as laissé le lien s'effilocher disparaître et en fait t'appliques même pas ce que tu enseignes tu vois des fois tu te remets en question et plus j'avance et plus je cherche c'est aussi avec mes podcasts tu vois rencontrer des gens les écouter qu'ils me racontent un peu ce qu'ils font pour pouvoir derrière alors je les oblige à rien derrière mais pourquoi pas collaborer ensemble bah déjà on se connait un petit peu et on a brisé la glace on a fait un tête à tête ensemble ouais

  • Speaker #0

    ne serait-ce que garder le contact donc c'est ça Là, ce que je vais faire, en fait, je vais prendre un exemple concret. Et comme ça, en fait, ça parlera à tout le monde. Je vais prendre l'exemple de mon associé, de Sébastien, que j'ai rencontré sur le chemin quand j'ai commencé à développer le club. On s'est retrouvés à une soirée de manière très détendue. Je buvais un coup, il buvait un coup. Il a commencé à me raconter sa vie. J'ai raconté la mienne. Ça a matché. Et je lui ai dit, demain, tu vas venir parce que je vais... présenter le Miss Club à Perpignan. Sur le trajet, je t'expose ma vision, mon projet. Si ça te plaît, tu viens avec nous. Si ça ne te plaît pas, tu prends le train, tu rentres. Et il est venu et on s'est arrêté sur une aire d'autoroute et il m'a dit, Sylvain, c'est bon, j'en suis. Par contre, on s'associe. J'ai dit, c'est logique. Parce que tu vas être la personne qui va pouvoir, en fait, transmettre cette vision. de comment on développe un réseau solide. Pourquoi ? Parce que cette personne, Sébastien, a développé une entreprise en partant de zéro dans le nettoyage industriel avec un express, une fourgonnette et un balai à serpillère à Toulouse. Et qui, 18 ans plus tard, il a poussé à quasiment 700 salariés. D'accord ? Et tout ça uniquement sur la base du réseau. C'est-à-dire qu'il n'a jamais... fait de publicité, il n'avait pas de carte de visite, il n'avait pas de site internet, pas de page jaune, uniquement le réseau. C'est-à-dire qu'il s'arrêtait le jeudi soir, voire le vendredi matin à 10h, puisque lui, il travaillait beaucoup très tôt le matin, à partir de 1h, 2h, il finissait à 9h, 10h le vendredi matin. Toute la semaine, il finissait plutôt le soir. Donc c'était un gros bosseur, ça, on ne lui enlève pas. Et ensuite, le vendredi matin, à partir de 10h, c'était... réseau, réseautage, mais à sa façon. Et donc, la façon dont tu le dis, c'est faire des potes, se faire des amis, créer du lien, mais des liens authentiques, sincères, naturels, donc il n'y a rien de forcé, et tu travailles avec qui tu veux, qui t'es envie. Mais surtout, il faisait du réseau, non pas pour vendre son activité, pour créer du lien, pour développer un réseau. Quand on développe un réseau, c'est pour développer un réseau, c'est pas pour vendre son activité. Vendre son activité, c'est la conséquence qui va arriver à plus ou moins long terme. Généralement, on parle de 2-3 ans à moyenne. Mais des fois, dès un premier rendez-vous, on peut trouver un client potentiel. Mais ça, ça va être du one shot. Moi, je parle vraiment de construire un réseau qui va nous permettre à vie d'être condamné quelque part. Je ne vais pas dire au succès, mais en tout cas, à toujours avoir du travail, à toujours pouvoir rebondir. Puisqu'une fois qu'on a un réseau solide, quoi qu'il arrive... on pourra toujours rebondir.

  • Speaker #1

    Et comment il faisait Sébastien alors ? Il allait dans les clubs ? Il allait dans les soirées ?

  • Speaker #0

    Il a été dans des clubs, il a été dans des réseaux, lui aussi il a invité du monde, il était au restaurant, il a invité du monde, ça finissait le soir des poitards, et de fil en aiguille en fait, on a commencé à lui présenter des personnes qui étaient de plus en plus importantes, et ça lui a permis en fait de rencontrer par exemple le les fondateurs d'une très grande chaîne de parapharmacie en France, ils se sont retrouvés sur un pied de siège au ski, un dimanche, puisqu'ils commençaient déjà à avoir connecté. Et ensuite, derrière, on crée du lien, donc on crée de la relation. Et là, vous commencez à devenir amis, ou en tout cas, à avoir des affinités. Et le gars, en fait, Sébastien, il ne lui avait jamais parlé de son entreprise. Jamais. Et le gars lui dit, tiens, on est dimanche, demain, j'aimerais que tu me dépannes. J'ai besoin que tu me reprennes tous mes sites pour faire le nettoyage, donc l'entretien des locaux. Sébastien lui dit, mais moi, je ne peux pas traiter tous les sites au niveau national. Tu as plus de points de vente que ce que je n'ai de salariés. Et donc, en fait, ils ont démarré au niveau départemental, régional, quart sud-ouest. Et puis, tout à petit, c'est développé. Et en fait, des rencontres comme ça, il en a fait plusieurs qui lui ont permis de se développer et donc d'avoir des gros résultats. Là où je veux en venir, c'est que tous les entrepreneurs aujourd'hui ne cherchent pas à avoir 700 salariés. Ce n'est pas l'idée que l'on veut transmettre, en tout cas. Ce qu'on veut dire et faire prendre conscience, c'est qu'aujourd'hui, il faut, comme tu l'as dit tout à l'heure, venir, inscrire sur l'agenda tous les rencontres et surtout créer du lien. Donc, c'est ne pas rester dans son coin, sinon ça ne marchera pas. Et c'est une fois qu'on a créé du lien, une première fois, c'est le lendemain, passer un coup de fil ou un petit message. Mais encore une fois, surtout pas... pour proposer un service, une formation, un stage, je ne sais quoi. C'est pour prendre un café, c'est pour « Ah tiens, tu m'as parlé de ce problème, j'ai peut-être une solution. Est-ce que tu as, par exemple, un moment de demain, j'amène les croissants, tu me payes le café, on parle de tout ça, je vais peut-être pouvoir te sortir une guillotine du pied, n'importe. » En tout cas, il me faut un motif et des fois, ça peut être juste pour aller boire un verre, pour se détendre. Pourquoi ? Parce que l'entrepreneur aussi, Il a besoin, comme tout le monde, et encore plus peut-être, de pouvoir avoir des moments à lui où il va pouvoir être déconnecté de son quotidien parce qu'il ne peut pas le faire avec les salariés ou avec les clients ou avec les fournisseurs. Il peut le faire avec d'autres entrepreneurs qui sont comme lui, qui vivent au quotidien les mêmes problématiques et qui ont aussi peut-être la même vision et les mêmes ambitions. Donc en fait, les liens se créent vraiment de manière très rapide. parce que déjà il y a cet environnement qui est plus ou moins le même pour chacun et ensuite aussi on s'est dit rapidement le bisweb par exemple, on va le développer de façon à ce que chacun puisse aussi vivre un moment suspendu dans la semaine, un moment de détente où on va être dans la plus grande des convivialités donc à la limite l'idée c'est plus de passer un bon moment autour d'une bonne assiette et d'un bon verre de vin et éventuellement Si on fait du business, c'est mieux, c'est un plus. D'accord ? Ça, c'est la première chose qu'on se dit, c'est comment développer le réseau. Après, étant donné que, comme on l'a dit tout à l'heure, tout le monde est en attente d'avoir du résultat, parce que bien souvent, quand il se lance dans un réseau, c'est déjà trop tard, parce qu'il faut le faire en fait le plus tôt possible, c'est la première chose qu'on doit faire, parce que ça prend du temps. Le fait que ça prenne du temps, on a mis en place par contre des ateliers, des animations. et aussi que ce soit en visio ou en présentiel pour permettre à chacun d'appliquer des conseils, mais aussi de sensibiliser, d'éduquer chacun des membres à travailler la mise en relation, la recommandation, l'entraide, le partage, la bienveillance, la transmission. Tout ça. Donc il n'y a pas de déjeuner.

  • Speaker #1

    Il y a des petits-déj.

  • Speaker #0

    Tout le temps, au niveau local. Ça dépend des villes et des ambassadeurs, mais généralement, le format idéal, c'est le petit-déj. On démarre à 9h30 ou 10h. Ce n'est pas à 7h30 le matin. On voulait faire notre sauce de manière plus détendue. Il n'y a pas de contraintes, il n'y a rien d'obligatoire. C'est évident que celui qui s'implique le plus, il aura forcément plus de résultats, c'est logique. Et donc, on fait ça à 9h30, 10h. Là, on fait les présentations, les ateliers. On fait en sorte d'amener toujours, toujours des invités. L'idée et notre promesse, en gros, c'est que chaque membre va croiser entre 200 et 500 personnes par an, uniquement sur les événements. Ça, c'est une première chose. Et ensuite, après, il y a le groupe local et national privé de discussion, d'échange. Donc là, forcément, il va avoir accès à tout l'annuaire de tous les membres et de toutes les personnes qui vont pouvoir le recommander aussi. On va pouvoir mettre en avant tous les membres, comme j'ai expliqué tout à l'heure, suivant leurs expertises. qu'ils ont à partager, on leur donne de la visibilité, on les met en avant, soit en visitant leurs locaux, soit en faisant un atelier qu'ils font dans les locaux où on reçoit l'événement, par exemple. Et donc, typiquement, toi, agent Christophe, tu proposerais un atelier sur comment développer un réseau, la mise en relation ou comment créer un podcast, par exemple. Et c'est très intéressant et tout le monde va repartir avec beaucoup de valeurs qu'ils vont pouvoir appliquer ou pas, il fasse ce qu'il veut. Mais en tout cas, ils vont retenir ton nom parce que tu leur auras donné beaucoup de valeur. Et donc, s'ils ont besoin et s'ils n'ont pas le temps, pas les compétences, pas l'envie, on revient sur la mentalité de l'investisseur, de l'entrepreneur finalement. Il va te contacter et faire appel à toi. Voilà. Donc, l'idée, nous, c'est d'accélérer. Et aujourd'hui, on dit qu'on est un créateur, un catalyseur de rencontres et d'opportunités business. Et donc, pour finir, j'aimerais juste faire passer ce message aussi. Moi, ça m'est arrivé, de par mon expérience, forcément, de rencontrer. Vous savez, des fois, on dit que ça nous tombe à la verticale, que c'est improbable. Souvent, on m'a dit, Sylvain, tu as énormément de chance. Bon, encore une fois, si j'étais là, c'est parce que c'est tout, de l'accumulation et tout le cheminement de toutes les petites actions qui m'ont amené ici. Et donc, dernièrement, je vais finir par cette histoire-là. Ça clôturera bien le... le podcast c'est le sujet, c'est qu'en fait, j'ai reçu, ce que je communique un petit peu sur les réseaux, je reçois un message d'une personne qui veut participer à un événement. Cette personne me met par message qu'elle est dans un groupe WhatsApp. Elle me dit qu'il a 24 ans en tant que cadre dirigeant pour un groupe du CAC 40. Aujourd'hui, il est dans le retail. Il a une grande surface commerciale qu'il a construite pendant 4 ans. Il est propriétaire et c'est le premier franchisé exploitant Monoprix. Là, il va lancer son deuxième. Il a une société de production-réalisation d'une série télévisée, dont une série qui est numéro un au Qatar. Ils connaissent des records d'audience et ils sont en pourparlers pour le revendre près de Netflix et Amazon. Et aussi, il est business angel. En fait, il accompagne des startups et des scale-ups à se développer. Donc, je vois tout ce descriptif, je me dis, wow, quel parcours. Magnifique. C'est un vendredi à 1h du matin. quand je refais le message. Et donc, je lui écris. Je lui écris en perso. Je l'ai partagé ce matin sur LinkedIn. Je lui écris en perso. Donc voilà, beau parcours. Je suis intrigué. Et surtout, en fait, en amont, et ça aussi, c'est peut-être une des techniques qu'il faut utiliser avant de créer du lien ou de la relation, c'est s'intéresser avant à la personne, à son projet, à son profil. Moi, j'ai tout fouillé sur Google, sur son profil LinkedIn. partout. Et j'ai vu le projet qu'il avait créé. Donc, j'ai vu les photos. J'ai vu dans la ville où il avait créé, avec le maire et tout ça. Donc, j'ai parlé de tout ça. Et peut-être qu'il a dû voir que ça m'intéressait. En plus, je suis issu du milieu de la construction. Donc, oui, ça m'intéressait. Et le groupe pour lequel il a travaillé, c'était Bouygues pendant 24 ans. C'était aussi un des patrons de TF1. Et donc, on échange jusqu'à à peu près 2h, 2h30 du matin. On convient d'un entretien le lendemain par téléphone. Et le mercredi, Moi, je rappelle que je suis à Castres, dans le Tarn, à la campagne. Lui, il est à Paris. Et le mercredi, je pars pour déjeuner à Paris avec lui. Je fais une parenthèse. J'en ai parlé sur le poste ce matin. Ce jour-là, c'est la grève des transports. Et en même temps, il neige. Donc, j'ai mon train qui est annulé. Je suis devant la porte du train. Je cours. Je pars à l'aéroport. Je prends un premier vol. Il est annulé 30 minutes avant. Je prends un deuxième. Il est annulé. Je trouve un troisième. qui me fait arriver à 9h le soir, même 10h je suis arrivé à Paris. Et finalement, j'arrive à partir, je dors là-bas le matin, le lendemain, je déjeune avec cette personne et on a pareil, il y a eu le feeling, ça a bien matché. Je garde le contact, donc ce que tu disais tout à l'heure, très important effectivement, c'est qu'en fait j'ai bien entretenu la relation. On s'est écrits toutes les semaines, on a avancé, je lui ai partagé. un peu mon projet, ma vision. Il me dit qu'il est intéressé. Il ne sait pas dans quelle mesure. Je lui dis que je suis intéressé pour l'avoir auprès de nous. Je ne sais pas dans quelle mesure non plus. Et si c'est soutien financier ou professionnel, réseau, n'importe. Et il se trouve qu'en fait, on est en train d'officialiser. Aujourd'hui, c'est un associé. Donc, trois mois après, c'est allé quand même très vite, assez vite. Bon, forcément, il va nous apporter beaucoup pour le développement du club. Voilà. Donc, ce que je veux dire, c'est que le réseau, c'est indispensable. Après, derrière, pour l'entretenir, c'est évident. Ça demande un minimum d'implication. On n'est pas là pour vendre du rêve non plus. Ce n'est pas parce que vous rentrez dans un club que vous allez avoir du résultat du jour au lendemain. Ça n'est pas vrai. Par contre, quand ça commence à prendre…

  • Speaker #1

    C'est bien de le dire, que c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très long. Ça peut être très long. Tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité, de toute façon. Donc, voilà. Après… Ça, ce n'est pas grave. Ça fait partie de la loi du marché. C'est comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, BizClub, c'est combien de membres aujourd'hui ? Là,

  • Speaker #0

    aujourd'hui, on a dépassé les 230 membres. Et l'objectif, c'est d'ouvrir à partir de mars, donc cette semaine, c'est d'ouvrir une ville par semaine.

  • Speaker #1

    Ouais, gros challenge. Vous êtes implanté dans quelle ville, Paul Maman ?

  • Speaker #0

    Là, aujourd'hui, on a une vingtaine de villes. Donc, on est sur Toulouse. Alors, Cachre, évidemment. Toulouse, Bordeaux, on va avoir Paris, on a 4-5 clubs, donc quand je dis Paris, c'est Ile-de-France, donc Ruel-Malmaison, Courbevoie, Vincennes, là on monte Montigny, donc le 95, il y a le 75 là qui est du coup qui ouvre. D'ici la fin du mois, l'ambassadeur est rentré cette semaine. Ensuite, on va avoir Lyon, on a Clermont-Ferrand, Nice, Cannes, Salon-de-Provence. C'est énorme. Aix-en-Provence. Montpellier et Perpignan.

  • Speaker #1

    Super. Merci pour tout ça, Sylvain. Encore deux questions avant de te quitter. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Sylvain ?

  • Speaker #0

    La bonne question. En fait, j'aurais besoin de beaucoup d'aide. Je ne suis pas forcément la meilleure personne pour répondre à cette question puisque j'ai toujours eu du mal à délayer et à demander de l'aide. Mais aujourd'hui, j'apprends à le faire parce que c'est là aussi... la meilleure des manières en tout cas pour évoluer et pour apprendre. Moi, si j'avais besoin d'aide aujourd'hui, ce serait plus au niveau de la tech. On va parler de grosse hacking, de grosse marketing. C'est en fait toute la partie digitale pour accélérer la croissance et la visibilité du réseau BizClub. Donc, on a une stratégie aujourd'hui où on se rapproche de personnes influentes qui vont nous permettre. d'avoir un peu plus de visibilité, mais après c'est plus en fait, moi c'est plus en interne, au niveau technique, mettre en place des outils d'automatisation qui vont nous permettre de gagner du temps. Parce qu'aujourd'hui en fait je me retrouve, je l'assume en fait, je sais aujourd'hui qu'il y a beaucoup de tâches que je fais, qui sont chronophages, qui me font perdre un temps fou, qui me font perdre de l'argent. qui pourrait être réalisé soit par une intelligence artificielle, soit par un étudiant. Mais le problème, c'est que je ne prends pas le temps. Et surtout, moi, je n'ai pas les compétences pour ça. Donc, il faut m'entourer. Pourtant, j'ai du réseau. Mais vous voyez, là aussi, on travaille dessus parce que je suis en train de m'entourer et on veut développer ce point noir. Ça serait celui-là.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, Sylvain, que tu as vécu l'expérience du podcast, qui est-ce que tu verrais à ta place prochainement ?

  • Speaker #0

    À ma place prochainement ? Pour que ça ait un lien avec le réseau ? Oh,

  • Speaker #1

    ça serait mieux, oui, quand même. C'est un podcast qui parle beaucoup de réseau.

  • Speaker #0

    Tu peux contacter mon associé Sébastien. Il a une belle histoire à raconter. C'est une grosse réussite, mais qui a eu aussi une grosse tuile. Aujourd'hui, il repart de zéro. Donc, c'est une histoire intéressante.

  • Speaker #1

    Écoute, s'il nous écoute, ce serait un grand plaisir.

  • Speaker #0

    Je ferai passer le message.

  • Speaker #1

    Merci, Sylvain.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil. C'était très sympa. Chouette exercice. Je n'ai pas trop l'habitude. Ça me permet un petit peu de sortir de ma zone de confort. J'aime bien ça.

  • Speaker #1

    Écoute, c'était très bien. Pas besoin de poser des questions. C'est très structuré. Trop bien.

  • Speaker #0

    Pas besoin,

  • Speaker #1

    en fait, de te tirer les verres du nez.

  • Speaker #0

    J'ai fait des présentations longueur de journée, donc c'est vrai que j'étendais ça un petit peu à trop m'étaler. Non,

  • Speaker #1

    mais c'était très bien. Merci à toi, Sylvain.

  • Speaker #0

    Parfait, merci beaucoup. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

Description

Je reçois Sylvain Pagès, fondateur et CEO du Bizclub, un réseau national d'entrepreneurs et de dirigeants. Catalyseur de business et de mise en relation. Entrepreneur depuis 17 ans.



En France, 90 000 entreprises voient le jour chaque mois. Pourtant, 77 % d’entre elles ne dépasseront pas trois ans d’activité.


La raison ? Un manque criant de formation à l’entrepreneuriat et un isolement souvent fatal. Sylvain Pagès en sait quelque chose. Après 15 ans à apprendre à la dure, il a découvert le levier le plus puissant pour réussir : le réseau.


En 18 mois, cette prise de conscience lui a permis de multiplier son chiffre d’affaires par 8. Convaincu que l’entourage est la clé de la réussite, il crée le Bizclub, un réseau d’entrepreneurs bienveillants et dynamiques, pensé comme un véritable accélérateur de business.


Son concept unique en France fait mouche : plus de 200 demandes d’adhésion dès le premier mois. Visios, ateliers, podcasts, événements…


Le Bizclub ne se contente pas de connecter, il propulse. Parce qu’entreprendre, c’est avant tout une aventure humaine.

🎧 Bonne écoute ! 🎧



📚 RESSOURCES

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Transcription

  • Speaker #0

    Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti ! Je suis ravi de te recevoir, Sylvain. Bonjour, Sylvain.

  • Speaker #0

    Bonjour, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil.

  • Speaker #1

    Ça va être super chouette. C'est assez incroyable ce qui se passe avec le Biz Club. puisque en fait je me sens connecté il ya quelques semaines c'est même pas fait même pas dix jours depuis que je me suis connecté à toi c'est assez incroyable il ya plein de gens du bis club qui viennent me contacter tu vois c'est on voit déjà un peu l'effervescence qui peut y avoir derrière ce réseau alors sylvain tu vas passer par les quatre parties de cette émission tout de suite après la présentation là tu vas pitcher pitcher le bis club Après, tu vas témoigner un petit peu de ton parcours pro. Je sais qu'il y a plein de choses à raconter dans ton aventure d'entrepreneur, notamment. Ensuite, tu auras une carte blanche, un coup de gueule, un coup de cœur. Et puis, derrière, on va parler du BISCLUB. Voilà. OK, Sylvain, tu es bien installé. Tout va bien ?

  • Speaker #0

    Impeccable. Super. Merci.

  • Speaker #1

    Super. On va passer un très bon moment. Allez, Sylvain, imaginons que tu te retrouves dans un ascenseur avec... un prospect, un entrepreneur, un nouveau contact, et que tu dois lui pitcher le Biz Club, qu'est-ce que tu dirais ? Allez, à toi de jouer.

  • Speaker #0

    Ok, le Biz Club, c'est tout simplement un réseau d'entrepreneurs communautaires, solitaires, je dirais, dans le but de permettre à tous nos chers entrepreneurs de doper leur activité, de booster leur visibilité grâce à la puissance tout simplement du réseau. C'est aussi simple que ça. Et aussi, notre force... ça va être la mise en relation.

  • Speaker #1

    Super, on va parler justement de mise en relation tout à l'heure, bien sûr. Mais avant, Sylvain, est-ce que tu veux partager un peu avec nous ton parcours ? Qu'est-ce que tu as fait comme étude, juste avant de démodifier ta vie professionnelle ?

  • Speaker #0

    On a un peu de temps, là ? On a combien de temps ?

  • Speaker #1

    40 minutes, allez, pas plus.

  • Speaker #0

    Je vais essayer de faire ça de manière très brève. Donc, moi, je suis issu d'un milieu très artisanal. Donc déjà, je suis de la région... toulousaine, à Castres-de-le-Temps, pour ceux qui connaissent. Et mon grand-père était artisan maçon, mon papa artisan maçon aussi. Donc, j'ai été élevé dans une famille avec des valeurs qui nous ont été inculquées, très ancrées dans la France profonde. Vous savez, les valeurs de la terre, du travail, de la passion, du respect. Et donc, très rapidement, j'ai... J'ai baigné dans la marmite tout petit, donc moi, le métier du bâtiment, de la maçonnerie, en fait, nous a toujours plu. Je dis nous parce qu'on est trois frères, très rapprochés, on a trois ans de décart à trois. Et toutes les vacances scolaires, on travaillait avec notre papa. Je suis arrivé à l'âge de travailler, donc après le bac, j'ai arrêté l'école parce que, non pas que je n'avais pas des capacités, au contraire même, je dirais. Mais je ne me retrouvais pas dans ce système. Et j'ai su très jeune, en fait, à 14-15 ans déjà, que je voulais être entrepreneur, que je voulais entreprendre, créer, innover, développer. J'avais quand même pas mal d'ambition. Pourtant, je n'ai pas d'entrepreneur, à part mon père qui était artisan, mais qui avait deux, trois ouvriers, donc c'était une toute petite entreprise. Je n'en ai pas de la famille, mais j'ai été très souvent, en fait, emporté par... Tout ce qui était les émissions à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup parce que c'était pas à l'ère... Enfin, on n'avait pas YouTube, on n'avait pas les podcasts, on n'avait pas tout ça à l'époque. Moi, je regardais Capital tous les dimanches soirs. Là où mes potes regardaient les films sur la une, moi, j'ai regardé Capital. Donc, j'ai connu tous les anciens, tous les gros. J'ai lu des bouquins, j'ai lu pas mal. Et c'est vrai que c'était des histoires pour moi incroyables, inspirantes. Et c'est là où, en fait, je commençais à griffonner, en fait, presque tous les jours. J'avais des cahiers où j'écrivais des idées, des projets. J'étais vachement créatif, plein d'idées. Ça partait loin. Et puis, quand je me suis retrouvé à l'âge de travailler, j'ai démarré dans le commerce, d'abord. Ce qui me plaisait, c'était la vente. J'ai démarré, j'ai été formé, j'ai appris à la bonne école. Puisque j'ai démarré dans la grande distribution, j'ai fait un an. Et ensuite, j'ai fait commercial, en fait. J'ai fait du porte-à-porte.

  • Speaker #1

    Du coup, ça doit être formateur, ça, le porte-à-porte.

  • Speaker #0

    C'est très formateur. Il n'y a pas besoin d'en faire des années. Quelques mois, ça suffit. En fait, ça vous apprend surtout à ne plus avoir peur, déjà, des réactions, des prospects, des contacts, des clients, l'important. Donc, ça nous forge en termes d'audace un petit peu, je dirais, parce que c'est certainement la faculté et la capacité que doit avoir tout entrepreneur aujourd'hui. Je crois que c'est le premier critère qu'on doit avoir, c'est ça, c'est cette fameuse audace en fait, de se lancer, de sauter à pieds joints dans le vide. Et donc, c'est ce que j'ai fait dans le commerce. Ensuite, de là, je suis parti sur un centre d'appel. Moi, j'ai démarré, je n'avais pas de diplôme. diplôme, je n'avais pas de réseau, je n'avais pas de contact, je n'avais rien. Donc, j'ai vraiment démarré de zéro. Et ensuite, j'ai travaillé dans une entreprise qui vendait des forfaits de maintenance informatique pour Apple. Donc, bien avant que ça explose, moi, j'ai vendu des iMac, des premiers iMacs et des G3, les ordinateurs boules. Donc, c'était vert fluo, jaune fluo, orange, bleu et les premiers iPods. Je suis arrivé à cette époque-là, donc là, j'ai touché un petit peu du doigt à la tech, quelque part, à la technologie. Ça m'a plu, mais surtout aussi au commerce et au B2B, puisque on vendait ces contrats de maintenance aux professionnels. Et en fait, là aussi, j'avais quelques facultés, ça marchait plutôt bien pour moi. Et très rapidement, c'est mon père qui m'a mis une idée en tête qui a germé très vite. Il m'a dit, mais Sylvain, ce serait bien qu'en fait, tu viennes avec nous, toi, tu vas vendre les maisons et nous, on construit les maisons. J'ai dit, écoute, c'est une très bonne idée, je me lance. Donc, j'ai posé ma démission et je me suis lancé sans trop réfléchir. Et en même temps, je me suis dit, bon, on va de toute façon apprendre en état sur le chantier parce que j'aime bien maîtriser ce que l'on vend. Donc, à partir de là, en fait, je suis parti sur le chantier, j'ai passé quelques années et très rapidement, j'ai monté ma boîte. Alors, pourquoi je n'ai pas travaillé avec mon père ? Parce qu'il venait de se séparer, il venait de divorcer. Donc il avait déménagé, pas bien loin, mais assez suffisamment pour perdre toute sa clientèle, parce qu'il avait une clientèle très locale. Et donc il redémarrait de zéro. Ça a été très difficile pour lui. Bon, il avait un passage aussi un peu avide, personnellement, par rapport à sa séparation, au divorce. Il ne voyait pas trop. Et donc, on a bossé un peu avec lui. Et après, il a dû fermer son entreprise. Donc moi, j'ai monté ma boîte à 23 ans. Première entreprise de machinerie. Sachant que... Je ne voulais pas être maçon. C'est-à-dire qu'en fait, je m'étais toujours dit, jamais de la vie tu feras maçon. Pour moi, maçon, à cet âge-là, c'était assez réducteur. Déjà, ça, c'était une première limite, croyance en tout cas, que je m'étais imposé. Et aussi, j'avais vu l'état de santé de mon père et de mon grand-père. Donc, c'est clair que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. Mais en tout cas, moi, j'avais une dimension un peu plus entrepreneuriale et plus ambitieuse. où je me voyais déjà monter une grosse structure, développer, finir dans un bureau. Ça, c'était sur les papiers. C'était comme ça. Pas aussi facilement, en tout cas. Mais en tout cas, c'est comme ça qu'on a démarré. Et donc, on s'est très vite spécialisé dans la construction de maisons individuelles.

  • Speaker #1

    C'était en quelle année, ça ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est en 2007. Ouais,

  • Speaker #1

    t'as une petite quarantaine d'années, c'est ça ?

  • Speaker #0

    T'as une petite quarantaine d'années ? Moi, j'ai 42 ans.

  • Speaker #1

    42,

  • Speaker #0

    ok. J'aime bien dire que ça fait 22 ans que j'ai 20 ans. Et donc, j'ai développé cette boîte avec mon frère. On a démarré à deux. J'ai démarré avec zéro euro. J'ai acheté deux traiteaux, deux madriers, pour ceux qui connaissent un peu. On faisait le tour de la maison avec ces deux traiteaux, deux madriers. J'ai récupéré une vieille caravane de mon grand-père, mon autre grand-père en fait, qui faisait du camping. Ils avaient une vieille caravane qui traînait le garage. Et c'était une caravane pliable, dépliable. Donc, j'ai coupé le dessus et je m'en servais comme remords. J'ai vraiment démarré de zéro. Donc, on n'a pas de client, on démarre forcément sans client. Et donc, mon premier réflexe, ça a été d'aller voir tous les professionnels liés au métier du bâtiment, de la construction. Donc, les courtiers, les assureurs, les banquiers. éventuellement des comptables, des agents immobiliers, et aussi les constructeurs de maisons individuelles qui, eux, pouvaient sous-traiter ou déléguer la construction. À la base, c'était une entreprise de maçonnerie. Et donc, j'ai commencé à avoir quelques contrats comme ça. On a fait une maison, deux maisons, trois maisons. Et à la troisième, déjà, j'ai eu mon client en direct, bouche à oreille. Je commençais déjà là à communiquer un petit peu sur les réseaux. Et donc, on a commencé à faire une maison, deux maisons, trois maisons. Et on tournait à peu près. à 7, 8 maisons par an. On a fait ça pendant quelques années. Ça marchait plutôt bien, on se développait. Donc je commençais à recruter et j'ai très vite développé. Et on est monté à 12, 13 salariés au bout de 3 ans. Et là, je ne sais pas si on peut vraiment rentrer dans tous les détails, mais ça va permettre d'expliquer un petit peu le cheminement du comment et pourquoi aujourd'hui je suis arrivé à créer Lobby's Club. En 2013, je me suis retrouvé avec la régule de charge. exactement en 2011, mais après ça a pris quelques temps. Régule de charge des trois ans d'activité, donc de la TVA, des taxes, des charges à payer, des cotisations sociales en tout cas sur tous les salaires des employés, sur les miens. Et là, en fait, j'ai pris l'eau, j'ai pris la grosse vague. Je me suis entendu à la banque qui m'a fait une autorisation de découvert, parce que je n'avais pas la trésorerie pour payer. Le comptable n'était pas forcément bon conseiller, en fait, de bon conseil. Donc je n'avais pas approvisionné cette somme-là que je devais. Et en fait, la banque me faisait une autorisation de découvert assez importante. Je remontais vraiment, vraiment tout doucement tous les mois. Mais en même temps, je continuais à développer. Je commençais à rentrer de beaux clients, notamment des joueurs de rugby professionnels. Chez nous, à Castra, c'est une institution. Et donc... Pour moi, je ne me voyais pas en tout cas fermé. Je ne voyais que développer et rebondir et pouvoir régler ce problème rapidement. Sauf qu'il y a eu un changement de direction à la banque. J'ai reçu un courrier. Je me suis retrouvé en fait à devoir rembourser ou en tout cas effacer, plonger la dette, à savoir l'autorisation de découvert en huit jours. Une chose que je ne pouvais pas faire. Il n'y avait personne pour m'aider. Et donc, j'ai été obligé de cesser l'activité, de fermer. connu, donc, ma seule pour le moment, mais ma première liquidation judiciaire. Donc ça, c'était en 2013. Heureusement, on est un petit village chez nous, donc j'ai été très transparent avec tout le monde, honnête avec chacun, des clients, des fournisseurs, des artisans. On a expliqué la situation et je leur ai dit, bon, les gars, en fait, si vous me suivez, moi, je continue. Ce que je devais, en fait, c'était simplement de la TVA et des cotisations à titre personnel. Donc je me suis retrouvé à devoir payer pendant 5 ans quand même, que j'ai étalé, je me suis traité l'argent, j'ai remboursé personnellement ce que je devais, j'ai payé pendant 5 ans, par contre j'ai rebondi tout de suite, c'est-à-dire que j'ai créé la nouvelle structure. Et donc cette entreprise de maçonnerie aujourd'hui existe toujours, je l'ai vendue entre temps à mon frère. Et en 2018, on a créé donc le bureau des putes de maîtrise de devres, c'est-à-dire qu'on a voulu évoluer un petit peu et plutôt que d'être sur le chantier... à se faire mal. Je me suis dit, bon, maintenant, si tu veux évoluer contre un petit peu pareil, toujours pareil, vent et marée et la vie de toute ma famille, puisque mon père avait toujours cette valeur-là du travail, de charbonner. Donc, moi, je travaillais, je charbonnais, mais il me disait toujours, Sylvain, si tu veux gagner plus d'argent, il faut monter plus de briques. Et tu as compris qu'en fait, à un moment donné, on allait être limité et surtout, ça allait être compliqué et surtout, ce n'est pas viable sur le long terme parce que Il y a beaucoup trop de risques, beaucoup trop de facteurs, en fait, qui peuvent venir impacter les résultats. Et donc, tu aurais pu encore une fois maner un tir, quoi. Donc, je ne voulais pas connaître à nouveau ce premier échec. Rendez-vous, le podcast. Donc, on s'est développé, on a pris des risques. J'ai pris une agence, un bureau, et là, on a commencé à recruter. J'ai commencé à vendre de la construction, de la conception et d'exécution de chantier. Et ça a plutôt bien marché. On s'est développé. Et là, je vais refaire un bond jusqu'en 2020. Donc là, à ce moment-là, on tournait entre 15 et 20 maisons par an. D'accord. Il y a un chiffre d'affaires d'environ 150 000 euros en prestations de services, d'accord, en suivi de chantier. Donc, c'était plutôt pas mal. Avec de hauts débats, pour ceux qui connaissent un peu l'immobilier et le bâtiment. C'est très difficile de s'enrichir dans ce métier-là et de sécuriser parce que vous avez toujours des années qui sont plutôt catastrophiques et vous devez réinjecter en fait avec de la trésorerie personnelle. Vous avez toujours en fait des difficultés à traverser et c'est assez compliqué de pérenniser dans le temps. Surtout qu'on a connu quand même 2008, donc crise des subprimes, 2012, 2015, 2018 et là arrive 2020, Covid. Premier confinement. Donc là on est à l'arrêt total, les chantiers à l'arrêt. On nous parle d'aides éventuelles qu'on pourrait avoir, mais qui n'ont rien à voir avec les montants que l'on doit sortir tous les mois. Donc, je devais tourner entre 80 et 100 000 euros de trésorerie à peu près à sortir tous les mois. Et donc là, je fais très vite un calcul. En fait, je me dis, bon, mais Sylvain, il te reste 4, 5 mois, 6 mois maximum. Et après, tu fermes. Donc là, je suis partagé entre deux sentiments extrêmement opposés à ce moment-là. Parce que je ne sais pas si tu te rappelles, Jacques-Christophe, mais en tout cas, chez nous, dans notre région, en mars 2020, il faisait super beau. On avait vraiment un super soleil.

  • Speaker #1

    Si, un autre. Bon,

  • Speaker #0

    alors, voilà. Je te rappelle bien. Et en fait, tous les jours, je me retrouve, ça faisait quasiment 15 ans que j'étais à mon compte, que je charbonnais la tête dans le guidon et à avoir le téléphone qui devait sonner peut-être 80, 100 fois dans la journée entre les clients, les artisans, les fournisseurs, les partenaires, les salariés. Et là, tout s'arrête. Et en fait, je redécouvre, ou je découvre peut-être pour la première fois, un sentiment qui finalement est celui que tout le monde va chercher quand il s'installe en tant qu'entrepreneur, c'est-à-dire la sérénité. Une certaine forme de sérénité. Le bonheur. Là, je suis chez moi. Pareil, chez nous, on a la chance de pouvoir avoir accès à l'immobilier, à du terrain surtout, pas très cher dans notre région. Et donc, j'avais un grand jardin. J'avais les enfants, donc à ce moment-là, trois ans et cinq ans, qui jouaient dans le jardin. Je faisais des riades tous les jours. Ma petite femme à côté, tout allait bien. Et c'était même vraiment un bonheur intense. Donc, premier réflexe, là, je me dis, mais en fait, Sylvain, tu avais oublié pourquoi tu étais entrepreneur. Je l'ai fait pour ça. Et on le fait tous pour ça. Donc, c'est évident qu'on ne l'atteint pas aussi simplement. Et d'ailleurs, là, c'était forcé. Et en réalité, on perdait de l'argent. Mais forcément, j'étais en train de vivre un bonheur intense. On était bien. Et en même temps, sentiment extrêmement opposé, je suis en panique générale, panique totale, parce qu'on a des ouvriers que je vais devoir mettre sur le carreau. Encore une fois, je me dis, mais comment tu vas faire pour traverser ? Et surtout, cette crise, parce qu'on ne savait pas où en aller. Et en plus, et là, ce n'est que mon avis perso, mais moi... Au début, j'entends parler de Covid, de virus, de mort tous les jours aux infos. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Je n'y crois pas à ce truc-là. Pour moi, ce n'est rien. C'est une petite grippe. Ça va passer et on va pouvoir reprendre. Et on n'en parlera plus. Et tu vois qu'on en parle encore aujourd'hui. Donc, j'ai mon avis là-dessus, mais je ne m'exposerai pas. Mais par contre, ce qui est sûr, c'est qu'à ce moment-là, je me dis, en fait, Sylvain, Ça fait 15 ans que tu es entrepreneur, mais en réalité, il faut arrêter de se voiler la face. Tu n'es pas un entrepreneur, tu n'es pas un bon entrepreneur. Pourquoi ? Parce que, logiquement, je dois pouvoir faire face à ce type, ce que j'appelle aujourd'hui des facteurs externes, qu'on ne maîtrise pas, puisque j'avais traversé quelques crises, mais là c'est une nouvelle crise. Et en fait, après coup, aujourd'hui, en pesterorie, on peut se dire que depuis 2020, on a vraiment tout connu. Que ce soit la crise sanitaire, les émeutes. donc les mouvements sociaux, la guerre, l'inflation, crise immobilière, crise financière. On se rend compte qu'il y a aussi des changements de paradigmes, des changements industriels, de consommation, de comportement, qui font que, logiquement, un bon entrepreneur, et je l'ai appris sur le temps, il doit déjà savoir pivoter, s'adapter, et surtout jamais, jamais, jamais se lamenter contre... tout ce qui pourrait arriver qu'on ne peut pas maîtriser, qu'on ne peut pas contrôler. Donc première chose, déjà je me dis, bon Sylvain, tu vas arrêter de te lamenter, on va mettre son égo de côté. Je suis responsable. Je suis parti de ce constat-là. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour déjà rebondir et en tout cas me protéger, protéger ma famille et surtout en fait devenir un entrepreneur. non pas à succès, mais en tout cas, qui puissent s'uniter que j'ai connu là, le plus rapidement possible. Et à ce moment-là, je me dis, en fait, tu ne vas pas y arriver tout seul. Si tu veux savoir comment tu dois faire, tu dois tout simplement t'entourer de personnes qui ont déjà les résultats que tu veux avoir. Et surtout, arrêter de penser qu'en fait, c'est moi qui vais trouver la solution, sachant que je faisais toujours la même chose. Donc, les résultats, forcément, ils ne pouvaient pas changer. Donc, à ce moment-là, je mets mon ego de côté, je commence à me former. On avait un peu de temps, on avait le confinement. Donc, tout ça, ça se passe en 15 jours. Donc, YouTube à fond, les réseaux sociaux. Je me forme, je commence à regarder un petit peu tous les gros entrepreneurs. Et je découvre le marketing, je découvre... même si moi j'avais fait de la prospection quelque part de par mes expériences passées, j'avais pas forcément de notion en termes de marketing notamment digital ou réseaux sociaux donc je me forme à fond là-dessus ensuite je me forme sur quelque part la gestion mais surtout j'essaie de m'entourer de personnes qui vont pouvoir me permettre d'accélérer puisqu'ils vont m'apporter les réponses aux questions que je n'ai pas et en fait, coup de bol, ou pas toujours pareil, chacun va m'aider à sa porte Moi, je dis que c'est le mouvement qui crée la chance. En fait, je rencontre à l'école un papa d'école. On avait repris l'école. Et en fait, il se trouve que c'est un entrepreneur qui avait une grosse réussite. Si on peut parler chiffres, moi, je n'ai aucun problème avec ça. Donc, c'est quelqu'un qui gagnait plus de 100 000 euros par mois, tout seul. Il avait son bureau dans son garage. Et c'est quelqu'un qui, en plus, était très accessible, très simple, très humble. ses enfants, sa petite femme, et on se retrouvait au foot, on allait voir les enfants jouer, il était vraiment super sympa, et on commençait à échanger, à discuter, on a sympathisé, il m'a consulté pour qu'on lui fasse sa maison, donc à ce moment-là, on a repris l'activité, d'accord ? C'est-à-dire qu'en fait, il y a eu le déconfinement, on a pu reprendre progressivement l'activité, entre-temps, on avait tous les permis de construire qui étaient gelés, donc c'était un peu difficile pour nous, parce qu'on ne pouvait pas reprendre tout tout de suite, puisque les délais, finalement, ont été prorogés. D'autant de temps qu'on avait été arrêté pendant le confinement. Donc ça repoussait quasiment jusqu'à septembre. Pendant ce temps-là, on ne pouvait pas faire grand-chose. Et donc, en fait, je me retrouve avec lui. Et on discute de projets, on discute de business. Et en fait, je me retrouve à commencer à travailler un peu avec lui sur des projets. Il ne me dit pas ce que je dois faire. Il me dit juste, écoute Sylvain, si tu veux, on se met ensemble. Tu viens un peu à la maison, je viens un peu chez toi. Et moi, je l'ai vu travailler. Et donc, ce que j'ai fait, en fait, je n'ai fait que dupliquer et appliquer ce que j'ai vu qui marchait pour quelqu'un qui avait des résultats dans mon activité de maîtresse d'œuvre. Et comme par magie, en 18 mois, en moins de 18 mois, on a multiplié notre chiffre d'affaires par 8.

  • Speaker #1

    Alors, comment vous avez fait ça ?

  • Speaker #0

    Alors, comment ? En fait, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de paramètres parce que ça a demandé beaucoup de travail. Mais déjà, la première chose, en fait, j'ai retravaillé. toutes les bases. Donc, c'est se concentrer sur où sont les dépenses, où est-ce qu'on gagne l'argent. Tu dois connaître la loi de Pareto. Il se concentrait sur tout simplement les 20% qui rapportaient les 80%. Donc, là où on perdait de l'argent et là où tout le monde dans le métier disait c'est normal. Je vous donne un exemple. On est en bureau d'études. Il fait des devis à longueur de journée. Donc, moi, j'avais un dessinateur, un maîtreur et des chargés de projet, donc des commerciaux, quelque part. On payait tout ce monde-là à générer des plans, des dessins, faire des rendez-vous, des chiffrages, à consulter les entreprises. Et donc, ils passaient environ 80% de leur temps pour zéro. Donc, à ce moment-là, en fait, j'ai dit, on va inverser la vapeur, on va inverser la tendance. On va se concentrer sur le marketing, sur la com, sur le premier rendez-vous. Et on va tellement bien présenter qu'on va signer au premier rendez-vous. on va engager le client au premier rendez-vous sur tout le travail qu'on va fournir après. Et donc j'avais monté un concept de mission, en fait de lettre de mission, où il était engagé moralement, c'est-à-dire qu'en fait pendant trois mois, j'avais quelque part son engagement du client, qu'il allait travailler avec nous, dans le cas où je respectais tout ce qui nous était imposé, donc le budget de la construction, le plan. de la construction, d'accord ? Et trouver le terrain et le financement pour la construction. Et si jamais je ne remplissais pas un des critères, parce que je me serais trompé au départ, à ce moment-là, bon, c'était ma faute, ils pouvaient me dire « Monsieur Pagès, merci, vous avez bien travaillé, mais vous n'avez pas répondu à nos critères et à nos demandes. Merci, au revoir. » Et donc, on s'est retrouvé, en fait, finalement de 9,5 sur 10 qui ne passaient pas à... 9 devises sur 10 qui passaient puisqu'on les signait en amont. Tu vois ? Oui. Donc ça, c'est un des premiers process et c'était au niveau commercial. Et après, c'est toute la partie com, marketing, visibilité et réseau. Et on va en venir ensuite à cette information qui est le réseau. Donc déjà, première chose que j'ai découvert à ce moment-là, c'est si on s'entoure des bonnes personnes qui nous donnent forcément les bonnes informations, on gagne des années, puisque cette personne, je l'aurais rencontrée 10 ans, 15 ans avant, ça aurait été bien plus facile pour moi. Ça, c'est une première chose. Mais à ce moment-là, je continue à travailler, on développe l'activité, du coup, on gagne un peu plus d'argent, j'augmente mes marges, je délègue, on a pris un directeur, et ça m'a permis de sortir, puisqu'on ne l'oublie pas, moi, Sylvain, je suis le créatif, j'ai des projets, j'ai de l'ambition, j'ai besoin de développer, mais surtout, ma zone de génie, on va dire, ou mon kiff, c'est le relationnel, c'est le commerce, c'est le challenge. et non pas la gestion. Et là, je me retrouvais en fait à faire que de la gestion, à être entre quatre murs blancs et à gérer en fait des salariés, des litiges, des dossiers qui n'arrivaient pas à traiter, de l'administratif. Et ceux qui me connaissent savent combien je suis caché avec l'administratif. Elles détestent ça. Donc, bon, on a commencé à recruter. Pareil, une assistante a pu nous aider. Mais bon, il faut la former, il faut l'aider. Et en fait, je ne me retrouvais plus du tout dans ce que j'aimais faire. Donc, en tant qu'entrepreneur, on sait tous que l'on doit faire ce qu'il faut faire. Mais là, en fait, ça prenait trop de... Tout mon temps de travail, c'était vraiment que ce que je n'aimais pas faire. Et donc, à ce moment-là, avec mon frère, on s'entend. Je lui dis, écoute, maintenant, moi, je sors, je vais développer d'autres projets. qui seront corrélés toujours à la construction, et on va créer ce qu'on appelle un écosystème quand on va développer après un groupe. Et donc lui, il est resté gérant. Je suis sorti, j'ai développé après une agence immobilière de prospection foncière, c'est-à-dire qu'elle était spécialisée uniquement dans la recherche de terrain. Donc on a apporté du foncier pour nos constructions, mais aussi pour nos confrères, puisque à ce moment-là, c'était en libre construction. Ensuite, on a développé une activité de marchand de biens et de promotion immobilière, où j'ai fait de l'aménagement foncier. notamment avec un lotissement, un premier lotissement. Gros projet, 18 lots. Donc, on a acheté un grand terrain qu'on a divisé en 18 lots et qu'on a revendu en parcelles viabilisées. Donc ça, ça a été aussi une deuxième grande expérience parce que cette expérience, elle est importante aussi. Elle m'a permis de fracasser des barrières, en fait, que j'avais depuis des années, des croyances aussi, notamment donc l'accès... au financement et à l'argent. Si tu veux qu'on en parle deux minutes, je peux faire une parenthèse. Rendez-vous le podcast.

  • Speaker #1

    Allez, juste une petite parenthèse parce que là, on est déjà à 31 minutes.

  • Speaker #0

    31 déjà, mais tu vois. Oui, oui, oui. Bon, de toute façon, on arrive sur la fin, tu vas comprendre. En fait, juste... Pendant six mois, les banques m'ont tenu le bec dans l'eau pour ce projet-là. Je me suis associé à un ancien client qui était quelqu'un d'assez chaud dans le business, dans l'investissement immobilier, qui avait un peu de patrimoine et qui, du coup, je pensais pourrait m'apporter son soutien, notamment, en tout cas, la crédibilité vis-à-vis des banques. Et en fait, les banques, comme c'était une première opération, elles m'ont dit non alors qu'elles me disaient oui pendant six mois. Donc, je ne pouvais pas faire l'opération, je n'ai pas baissé les bras et en fait, c'est là où j'ai découvert le monde. encore une fois des entrepreneurs mais aussi des investisseurs et en fait premier appel je tombe sur un investisseur en fait on commence à échanger c'est le mercredi là c'est un monde complètement pareil à l'opposé de celui de la banque c'est à dire qu'en fait il est cool il est fun il me comprend et surtout c'est un opportuniste donc je lui parle du projet il me dit oui ça m'intéresse on se voit le vendredi c'est lui qui va à mon bureau j'ai pas besoin de serrer les pompes tu m'as compris donc je lui sors mon projet en 20 minutes montre en main 20 minutes Après, c'était vraiment du pain béni. C'était un très beau projet. J'avais pré-commercialisé 80% du projet. Et donc, il me dit, Sylvain, est-ce qu'il y a d'autres investisseurs ? Là, je lui lance un gros bluff. Oui, je dois avoir trois derrière toi. Il me dit, écoute, ne va pas les voir. En tout cas, si tu es d'accord, moi, je finance la totalité du projet. Tu as les fonds mercredi chez le notaire. On parle quand même de 500 000 euros quasiment. Et donc, du coup, on a validé le projet ensemble. Le mercredi, j'ai eu les fonds chez le notaire. J'ai pu débloquer, acheter le terrain, faire les travaux. et faire l'opération. Donc, ça c'est important, c'est une petite parenthèse, mais aujourd'hui, c'est lui qui me dit qu'il n'a pas d'argent, c'est lui qui me dit qu'il n'y a pas le marché, qu'il y a un contexte économique qui n'est pas favorable ou autre chose, il faut juste se dire une chose et moi je l'ai compris du coup à ce moment-là, l'argent il est toujours là, il ne s'est pas envolé, il a juste changé de main. Surtout, il y a aussi des personnes qui ont beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, on le sait tous en France, il y en a beaucoup, mais qui n'ont pas le temps, pas les compétences ou pas l'envie et qui ont besoin de personnes comme nous, entrepreneurs, qui sommes dans l'opérationnel, qui sommes passionnés, qui ont des compétences, qui peuvent le faire travailler pour eux. Voilà, ça c'était une parenthèse, c'est important. Et je reviendrai à la fin.

  • Speaker #1

    Comment vous en êtes arrivé alors ?

  • Speaker #0

    Et là, on arrive en 2022, d'accord ? Nouvelle crise immobilière, donc les conséquences du Covid, de la guerre. On a une grosse inflation, les taux d'intérêt qui augmentent. Et donc là, je comprends que tout le milieu, tout le marché du neuf, parce que moi j'étais dans l'immobilier, mais que dans le neuf, donc ça c'était une erreur aussi, je ne le ferai plus. Je n'ai pas assez diversifié en tout cas les... types d'activités, même si on restait dans l'immobilier. Je n'ai fait que du neuf. Et tout le marché du neuf, en fait, c'est vraiment cassé la figure. On a eu plus de 50% de pertes d'activité. Donc, à ce moment-là, moi, je sens le vent tourner et je me dis je me retire et tu vas faire du coup, le Biz Club. C'était un projet qui me datait depuis quelques temps. Depuis que j'avais rencontré en fait, cette fameuse personne qui m'avait aidé, je me disais, purée, mais ... Ils sont beaucoup à me dire, Sylvain, comment tu fais ou comment tu as fait pour avoir autant de résultats en aussi peu de temps ? Bon, ça faisait quand même 15 ans, ça, ils l'oubliaient beaucoup. Mais c'est vrai qu'après, on a eu une grosse évolution, croissance rapide en tout cas. Et ils étaient beaucoup à me le demander. Beaucoup ne pouvaient pas les aider parce qu'ils n'avaient pas le temps. Nous, on était à fond. Et là, je me suis dit, mais en fait, tu vas créer tout simplement un réseau déjà à ton image, mais tu vas apporter deux éléments. qui répondrait finalement à un grave constat que je me suis fait, mais qui est bien réel. Il faut savoir qu'aujourd'hui en France, il y a 90 000 créations d'entreprises par mois. On a dépassé les 90 000 créations d'entreprises par mois. Parmi ces entreprises-là, il y a 77 % de ces entreprises qui mettent la clé sous la porte avant les trois ans d'activité. Donc ça, c'est le constat. Maintenant, la question que je me suis posée, encore une fois, plutôt que de se lamenter, Plutôt que de dire que c'est la faute au gouvernement ou autre. Pourquoi ? Première chose, on ne nous a pas appris à l'école à devenir entrepreneur. Donc aujourd'hui, personne, comme moi, j'ai mis 15 ans, à apprendre sur le tas, à me gammer là plus d'une fois, parce que je vous ai vraiment fait un gros résumé, mais des galères, j'en ai vraiment connu. A tout vieux, à peu près, je pense. Et là, ça prend du temps. On va dire que c'est la meilleure école, l'expérience, mais ça prend beaucoup trop de temps. Aujourd'hui, où tout va très vite, je ne suis pas sûr qu'on puisse se permettre de mettre autant de temps pour développer une activité et vivre son activité. Donc, déjà, la première chose, c'était l'idée de transmettre le savoir de par les expériences de chacun des membres. Par exemple, toi, Jean-Christophe, tu as une expertise, tu as une compétence, tu peux la partager. Moi, j'ai une compétence, je peux la partager. On a des entrepreneurs à Yerry, ils peuvent partager leur expérience. Mais aussi... On va avoir des débutants. Eux, ce n'est pas partager leur expérience, mais par contre, ils vont apporter leur énergie, leur motivation, leurs compétences, parce qu'ils ont tous une expertise. Et donc, tout ce petit monde permet de créer un environnement propice à l'élévation vers le haut. Donc déjà, c'était la première chose, c'est la première vision que j'avais. Et la deuxième, c'est tout simplement le réseau. Pourquoi ? Pour deux choses aussi, pour deux raisons. La première, c'est que... Là aussi, on a quasiment 87 ou 88% des entrepreneurs qui se disent aujourd'hui seuls, profondément seuls, isolés, pas toujours, voire rarement soutenus par leurs proches, leurs familles et leur entourage. Et donc, à partir de là, encore une fois, on s'est dit, tiens, on va leur apporter réseau de personnes qui leur ressemblent. Et finalement, ça va être une famille, une nouvelle famille que l'on choisit. Et à partir de là, encore une fois... environnement propice, puisqu'on sait tous que c'est l'environnement qui est le plus important dans toutes les étapes de notre vie, dans tous les objectifs qu'on se fixe. C'est l'environnement qui va nous permettre d'accélérer, de s'extraire et d'aller chercher les résultats. Et à partir de là, je me suis dit, tu vas commencer à développer ton club, à parler de ça à droite à gauche.

  • Speaker #1

    Alors si tu le veux bien, justement d'en parler, est-ce que tu peux nous faire ta carte blanche et puis après on parlera justement de comment développer un réseau solide grâce aux business. Carte blanche,

  • Speaker #0

    à toi de jouer. Carte blanche, donc moi aujourd'hui ce dont j'aurais envie de parler, c'est très important, c'est que après c'est la faute à personne, encore une fois on ne l'a pas appris, mais aujourd'hui la majorité des entrepreneurs font tous la même erreur, c'est celle d'être... impatient, déjà, et surtout, en fait, d'être constamment, en fait, en demande dans la vente, à tout prix. C'est-à-dire que toutes les personnes qui pensent aujourd'hui qu'elles vont rejoindre un club, un réseau, il en existe des tonnes, d'accord ? C'est indéniable, c'est indispensable aujourd'hui, obligatoire. Par contre, il y a des manières de le faire, donc on en parlera tout à l'heure. Mais aujourd'hui, si je devais pousser un coup de gueule, ce serait celui-là. C'est-à-dire qu'en fait, il faut arrêter de vouloir aller dans un club pour trouver des clients dans le club. Ça, ça ne marche pas. D'ailleurs, tous les entrepreneurs que l'on connaît, tous les lieux qui ont une grosse expérience, une grosse réussite, ils ne vendent pas. à leurs copains. Ils se servent de leurs copains pour avoir des contacts. Donc, en gros, l'idée, c'est d'accéder à un cercle 1 qui va nous permettre d'accéder à un cercle 2. Et nous, on met à disposition ce cercle 1. Donc, le coup de gueule que je pousserais, c'est d'arrêter de déverser tout son vomi, j'allais dire. Mais c'est un peu ça. C'est-à-dire qu'en fait, on est dans la comparaison, dans le jugement, dans le moi je suis, je fais ci, je fais ça, je fais là. je suis meilleur qu'un tel ou un tel, mais on s'en fout, parce qu'en fait, déjà, quand on est dans un réseau, on n'est pas la cible, on n'est pas, nous, déjà intéressé. Si je veux venir développer mon réseau, mon besoin, c'est le même que le tien, c'est de développer un réseau. C'est certainement pas comme un sollicite ou comme vendre quelque chose. Et en faisant ça, il se grille. Et donc, là où je veux en venir, c'est que la majorité n'auront pas de résultat. D'accord ? C'est exactement, si on fait le parallèle, là, avec le sport, c'est exactement la même chose. C'est-à-dire que tous ceux qui s'inscrivent en salle de sport le 1er janvier, pendant un mois, ils vont à la salle de sport. Et dans un an, dans deux ans, dans cinq ans, ils diront toujours « T'en es marrant, j'ai toujours peur d'un fait d'abdos. » La seule différence, c'est que, et ça c'est malheureux, c'est triste, et c'est dans notre activité, c'est un petit peu ce qui est difficile, c'est que ces clients, ils ne vont pas aller à la salle de sport en demandant un remboursement ou en disant ça ne m'a rien apporté, ça ne marche pas. Ils savent très bien qu'ils n'y sont pas allés. D'accord ? Mais là, c'est exactement pareil. C'est-à-dire que quelqu'un qui rentre dans un club ou quelqu'un qui monte sa boîte, il doit développer son réseau. Ça fait partie intégrante du processus de développement d'une entreprise. C'est la base. Vous devez faire de la prospection, de la communication et développer son réseau. S'il ne le fait pas, il n'aura pas de résultat. Le problème aujourd'hui, et c'est très humain, C'est que la majorité, il leur faut toujours quelqu'un pour être responsable, pour se donner des excuses. C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, c'est très, très difficile d'avoir quelqu'un en face qui va nous dire « Ouais, c'est vrai, tu as raison, Sylvain, c'est ma faute. Je n'ai pas la discipline, je n'ai pas appliqué. Aujourd'hui, c'est normal que je n'ai toujours pas de résultat. » Parce que si j'applique, comme tu me le dis, tous les jours, bien que ce soit... très dures et peut-être ça demande une très grande intensité, en tout cas dans l'énergie qu'on doit apporter, je sais que ça m'apportera des résultats. Je refais le parallèle avec le sport. Si tous les matins tu te lèves, ne serait-ce que 20 minutes, tu fais tes pompes, ton gainage, tes abdos et ta course à pied, dans 6 mois tu as des résultats. Et ici, en tout cas tous ceux qui nous écoutent, ne pourront pas dire l'inverse, mais 100% seront d'accord. Dans l'entrepreneuriat de la business, c'est exactement la même chose. dans les relations avec n'importe qui, dans l'amour, n'importe quoi. Si on y met toute l'énergie nécessaire en corrélation aux résultats que l'on veut avoir, forcément, on aura des résultats. Peut-être pas à la hauteur de ce que l'on veut avoir, mais en tout cas, on en aura bien plus que déjà si on n'avait rien. Rendez-vous, le podcast.

  • Speaker #1

    Alors, dans le vif du sujet maintenant, comment développer un réseau solide ? Alors, tu as commencé un peu à nous dire.

  • Speaker #0

    Oui, alors ?

  • Speaker #1

    Tu sais, moi, Sylvain, j'aime beaucoup parler d'amitié professionnelle.

  • Speaker #0

    Oui, ben voilà.

  • Speaker #1

    Moi, tu vois, plus j'avance dans le monde des affaires, plus je me rends compte. Même perso, je me remets en question en me disant, ouais, créateur de lien, tu aimes bien rencontrer des gens, mais si je regarde par derrière, là, je me dis, en fait, il y a plein de gens que tu as laissés sur le bord du chemin. t'as laissé le lien s'effilocher disparaître et en fait t'appliques même pas ce que tu enseignes tu vois des fois tu te remets en question et plus j'avance et plus je cherche c'est aussi avec mes podcasts tu vois rencontrer des gens les écouter qu'ils me racontent un peu ce qu'ils font pour pouvoir derrière alors je les oblige à rien derrière mais pourquoi pas collaborer ensemble bah déjà on se connait un petit peu et on a brisé la glace on a fait un tête à tête ensemble ouais

  • Speaker #0

    ne serait-ce que garder le contact donc c'est ça Là, ce que je vais faire, en fait, je vais prendre un exemple concret. Et comme ça, en fait, ça parlera à tout le monde. Je vais prendre l'exemple de mon associé, de Sébastien, que j'ai rencontré sur le chemin quand j'ai commencé à développer le club. On s'est retrouvés à une soirée de manière très détendue. Je buvais un coup, il buvait un coup. Il a commencé à me raconter sa vie. J'ai raconté la mienne. Ça a matché. Et je lui ai dit, demain, tu vas venir parce que je vais... présenter le Miss Club à Perpignan. Sur le trajet, je t'expose ma vision, mon projet. Si ça te plaît, tu viens avec nous. Si ça ne te plaît pas, tu prends le train, tu rentres. Et il est venu et on s'est arrêté sur une aire d'autoroute et il m'a dit, Sylvain, c'est bon, j'en suis. Par contre, on s'associe. J'ai dit, c'est logique. Parce que tu vas être la personne qui va pouvoir, en fait, transmettre cette vision. de comment on développe un réseau solide. Pourquoi ? Parce que cette personne, Sébastien, a développé une entreprise en partant de zéro dans le nettoyage industriel avec un express, une fourgonnette et un balai à serpillère à Toulouse. Et qui, 18 ans plus tard, il a poussé à quasiment 700 salariés. D'accord ? Et tout ça uniquement sur la base du réseau. C'est-à-dire qu'il n'a jamais... fait de publicité, il n'avait pas de carte de visite, il n'avait pas de site internet, pas de page jaune, uniquement le réseau. C'est-à-dire qu'il s'arrêtait le jeudi soir, voire le vendredi matin à 10h, puisque lui, il travaillait beaucoup très tôt le matin, à partir de 1h, 2h, il finissait à 9h, 10h le vendredi matin. Toute la semaine, il finissait plutôt le soir. Donc c'était un gros bosseur, ça, on ne lui enlève pas. Et ensuite, le vendredi matin, à partir de 10h, c'était... réseau, réseautage, mais à sa façon. Et donc, la façon dont tu le dis, c'est faire des potes, se faire des amis, créer du lien, mais des liens authentiques, sincères, naturels, donc il n'y a rien de forcé, et tu travailles avec qui tu veux, qui t'es envie. Mais surtout, il faisait du réseau, non pas pour vendre son activité, pour créer du lien, pour développer un réseau. Quand on développe un réseau, c'est pour développer un réseau, c'est pas pour vendre son activité. Vendre son activité, c'est la conséquence qui va arriver à plus ou moins long terme. Généralement, on parle de 2-3 ans à moyenne. Mais des fois, dès un premier rendez-vous, on peut trouver un client potentiel. Mais ça, ça va être du one shot. Moi, je parle vraiment de construire un réseau qui va nous permettre à vie d'être condamné quelque part. Je ne vais pas dire au succès, mais en tout cas, à toujours avoir du travail, à toujours pouvoir rebondir. Puisqu'une fois qu'on a un réseau solide, quoi qu'il arrive... on pourra toujours rebondir.

  • Speaker #1

    Et comment il faisait Sébastien alors ? Il allait dans les clubs ? Il allait dans les soirées ?

  • Speaker #0

    Il a été dans des clubs, il a été dans des réseaux, lui aussi il a invité du monde, il était au restaurant, il a invité du monde, ça finissait le soir des poitards, et de fil en aiguille en fait, on a commencé à lui présenter des personnes qui étaient de plus en plus importantes, et ça lui a permis en fait de rencontrer par exemple le les fondateurs d'une très grande chaîne de parapharmacie en France, ils se sont retrouvés sur un pied de siège au ski, un dimanche, puisqu'ils commençaient déjà à avoir connecté. Et ensuite, derrière, on crée du lien, donc on crée de la relation. Et là, vous commencez à devenir amis, ou en tout cas, à avoir des affinités. Et le gars, en fait, Sébastien, il ne lui avait jamais parlé de son entreprise. Jamais. Et le gars lui dit, tiens, on est dimanche, demain, j'aimerais que tu me dépannes. J'ai besoin que tu me reprennes tous mes sites pour faire le nettoyage, donc l'entretien des locaux. Sébastien lui dit, mais moi, je ne peux pas traiter tous les sites au niveau national. Tu as plus de points de vente que ce que je n'ai de salariés. Et donc, en fait, ils ont démarré au niveau départemental, régional, quart sud-ouest. Et puis, tout à petit, c'est développé. Et en fait, des rencontres comme ça, il en a fait plusieurs qui lui ont permis de se développer et donc d'avoir des gros résultats. Là où je veux en venir, c'est que tous les entrepreneurs aujourd'hui ne cherchent pas à avoir 700 salariés. Ce n'est pas l'idée que l'on veut transmettre, en tout cas. Ce qu'on veut dire et faire prendre conscience, c'est qu'aujourd'hui, il faut, comme tu l'as dit tout à l'heure, venir, inscrire sur l'agenda tous les rencontres et surtout créer du lien. Donc, c'est ne pas rester dans son coin, sinon ça ne marchera pas. Et c'est une fois qu'on a créé du lien, une première fois, c'est le lendemain, passer un coup de fil ou un petit message. Mais encore une fois, surtout pas... pour proposer un service, une formation, un stage, je ne sais quoi. C'est pour prendre un café, c'est pour « Ah tiens, tu m'as parlé de ce problème, j'ai peut-être une solution. Est-ce que tu as, par exemple, un moment de demain, j'amène les croissants, tu me payes le café, on parle de tout ça, je vais peut-être pouvoir te sortir une guillotine du pied, n'importe. » En tout cas, il me faut un motif et des fois, ça peut être juste pour aller boire un verre, pour se détendre. Pourquoi ? Parce que l'entrepreneur aussi, Il a besoin, comme tout le monde, et encore plus peut-être, de pouvoir avoir des moments à lui où il va pouvoir être déconnecté de son quotidien parce qu'il ne peut pas le faire avec les salariés ou avec les clients ou avec les fournisseurs. Il peut le faire avec d'autres entrepreneurs qui sont comme lui, qui vivent au quotidien les mêmes problématiques et qui ont aussi peut-être la même vision et les mêmes ambitions. Donc en fait, les liens se créent vraiment de manière très rapide. parce que déjà il y a cet environnement qui est plus ou moins le même pour chacun et ensuite aussi on s'est dit rapidement le bisweb par exemple, on va le développer de façon à ce que chacun puisse aussi vivre un moment suspendu dans la semaine, un moment de détente où on va être dans la plus grande des convivialités donc à la limite l'idée c'est plus de passer un bon moment autour d'une bonne assiette et d'un bon verre de vin et éventuellement Si on fait du business, c'est mieux, c'est un plus. D'accord ? Ça, c'est la première chose qu'on se dit, c'est comment développer le réseau. Après, étant donné que, comme on l'a dit tout à l'heure, tout le monde est en attente d'avoir du résultat, parce que bien souvent, quand il se lance dans un réseau, c'est déjà trop tard, parce qu'il faut le faire en fait le plus tôt possible, c'est la première chose qu'on doit faire, parce que ça prend du temps. Le fait que ça prenne du temps, on a mis en place par contre des ateliers, des animations. et aussi que ce soit en visio ou en présentiel pour permettre à chacun d'appliquer des conseils, mais aussi de sensibiliser, d'éduquer chacun des membres à travailler la mise en relation, la recommandation, l'entraide, le partage, la bienveillance, la transmission. Tout ça. Donc il n'y a pas de déjeuner.

  • Speaker #1

    Il y a des petits-déj.

  • Speaker #0

    Tout le temps, au niveau local. Ça dépend des villes et des ambassadeurs, mais généralement, le format idéal, c'est le petit-déj. On démarre à 9h30 ou 10h. Ce n'est pas à 7h30 le matin. On voulait faire notre sauce de manière plus détendue. Il n'y a pas de contraintes, il n'y a rien d'obligatoire. C'est évident que celui qui s'implique le plus, il aura forcément plus de résultats, c'est logique. Et donc, on fait ça à 9h30, 10h. Là, on fait les présentations, les ateliers. On fait en sorte d'amener toujours, toujours des invités. L'idée et notre promesse, en gros, c'est que chaque membre va croiser entre 200 et 500 personnes par an, uniquement sur les événements. Ça, c'est une première chose. Et ensuite, après, il y a le groupe local et national privé de discussion, d'échange. Donc là, forcément, il va avoir accès à tout l'annuaire de tous les membres et de toutes les personnes qui vont pouvoir le recommander aussi. On va pouvoir mettre en avant tous les membres, comme j'ai expliqué tout à l'heure, suivant leurs expertises. qu'ils ont à partager, on leur donne de la visibilité, on les met en avant, soit en visitant leurs locaux, soit en faisant un atelier qu'ils font dans les locaux où on reçoit l'événement, par exemple. Et donc, typiquement, toi, agent Christophe, tu proposerais un atelier sur comment développer un réseau, la mise en relation ou comment créer un podcast, par exemple. Et c'est très intéressant et tout le monde va repartir avec beaucoup de valeurs qu'ils vont pouvoir appliquer ou pas, il fasse ce qu'il veut. Mais en tout cas, ils vont retenir ton nom parce que tu leur auras donné beaucoup de valeur. Et donc, s'ils ont besoin et s'ils n'ont pas le temps, pas les compétences, pas l'envie, on revient sur la mentalité de l'investisseur, de l'entrepreneur finalement. Il va te contacter et faire appel à toi. Voilà. Donc, l'idée, nous, c'est d'accélérer. Et aujourd'hui, on dit qu'on est un créateur, un catalyseur de rencontres et d'opportunités business. Et donc, pour finir, j'aimerais juste faire passer ce message aussi. Moi, ça m'est arrivé, de par mon expérience, forcément, de rencontrer. Vous savez, des fois, on dit que ça nous tombe à la verticale, que c'est improbable. Souvent, on m'a dit, Sylvain, tu as énormément de chance. Bon, encore une fois, si j'étais là, c'est parce que c'est tout, de l'accumulation et tout le cheminement de toutes les petites actions qui m'ont amené ici. Et donc, dernièrement, je vais finir par cette histoire-là. Ça clôturera bien le... le podcast c'est le sujet, c'est qu'en fait, j'ai reçu, ce que je communique un petit peu sur les réseaux, je reçois un message d'une personne qui veut participer à un événement. Cette personne me met par message qu'elle est dans un groupe WhatsApp. Elle me dit qu'il a 24 ans en tant que cadre dirigeant pour un groupe du CAC 40. Aujourd'hui, il est dans le retail. Il a une grande surface commerciale qu'il a construite pendant 4 ans. Il est propriétaire et c'est le premier franchisé exploitant Monoprix. Là, il va lancer son deuxième. Il a une société de production-réalisation d'une série télévisée, dont une série qui est numéro un au Qatar. Ils connaissent des records d'audience et ils sont en pourparlers pour le revendre près de Netflix et Amazon. Et aussi, il est business angel. En fait, il accompagne des startups et des scale-ups à se développer. Donc, je vois tout ce descriptif, je me dis, wow, quel parcours. Magnifique. C'est un vendredi à 1h du matin. quand je refais le message. Et donc, je lui écris. Je lui écris en perso. Je l'ai partagé ce matin sur LinkedIn. Je lui écris en perso. Donc voilà, beau parcours. Je suis intrigué. Et surtout, en fait, en amont, et ça aussi, c'est peut-être une des techniques qu'il faut utiliser avant de créer du lien ou de la relation, c'est s'intéresser avant à la personne, à son projet, à son profil. Moi, j'ai tout fouillé sur Google, sur son profil LinkedIn. partout. Et j'ai vu le projet qu'il avait créé. Donc, j'ai vu les photos. J'ai vu dans la ville où il avait créé, avec le maire et tout ça. Donc, j'ai parlé de tout ça. Et peut-être qu'il a dû voir que ça m'intéressait. En plus, je suis issu du milieu de la construction. Donc, oui, ça m'intéressait. Et le groupe pour lequel il a travaillé, c'était Bouygues pendant 24 ans. C'était aussi un des patrons de TF1. Et donc, on échange jusqu'à à peu près 2h, 2h30 du matin. On convient d'un entretien le lendemain par téléphone. Et le mercredi, Moi, je rappelle que je suis à Castres, dans le Tarn, à la campagne. Lui, il est à Paris. Et le mercredi, je pars pour déjeuner à Paris avec lui. Je fais une parenthèse. J'en ai parlé sur le poste ce matin. Ce jour-là, c'est la grève des transports. Et en même temps, il neige. Donc, j'ai mon train qui est annulé. Je suis devant la porte du train. Je cours. Je pars à l'aéroport. Je prends un premier vol. Il est annulé 30 minutes avant. Je prends un deuxième. Il est annulé. Je trouve un troisième. qui me fait arriver à 9h le soir, même 10h je suis arrivé à Paris. Et finalement, j'arrive à partir, je dors là-bas le matin, le lendemain, je déjeune avec cette personne et on a pareil, il y a eu le feeling, ça a bien matché. Je garde le contact, donc ce que tu disais tout à l'heure, très important effectivement, c'est qu'en fait j'ai bien entretenu la relation. On s'est écrits toutes les semaines, on a avancé, je lui ai partagé. un peu mon projet, ma vision. Il me dit qu'il est intéressé. Il ne sait pas dans quelle mesure. Je lui dis que je suis intéressé pour l'avoir auprès de nous. Je ne sais pas dans quelle mesure non plus. Et si c'est soutien financier ou professionnel, réseau, n'importe. Et il se trouve qu'en fait, on est en train d'officialiser. Aujourd'hui, c'est un associé. Donc, trois mois après, c'est allé quand même très vite, assez vite. Bon, forcément, il va nous apporter beaucoup pour le développement du club. Voilà. Donc, ce que je veux dire, c'est que le réseau, c'est indispensable. Après, derrière, pour l'entretenir, c'est évident. Ça demande un minimum d'implication. On n'est pas là pour vendre du rêve non plus. Ce n'est pas parce que vous rentrez dans un club que vous allez avoir du résultat du jour au lendemain. Ça n'est pas vrai. Par contre, quand ça commence à prendre…

  • Speaker #1

    C'est bien de le dire, que c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est très long. Ça peut être très long. Tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité, de toute façon. Donc, voilà. Après… Ça, ce n'est pas grave. Ça fait partie de la loi du marché. C'est comme ça.

  • Speaker #1

    Bon, BizClub, c'est combien de membres aujourd'hui ? Là,

  • Speaker #0

    aujourd'hui, on a dépassé les 230 membres. Et l'objectif, c'est d'ouvrir à partir de mars, donc cette semaine, c'est d'ouvrir une ville par semaine.

  • Speaker #1

    Ouais, gros challenge. Vous êtes implanté dans quelle ville, Paul Maman ?

  • Speaker #0

    Là, aujourd'hui, on a une vingtaine de villes. Donc, on est sur Toulouse. Alors, Cachre, évidemment. Toulouse, Bordeaux, on va avoir Paris, on a 4-5 clubs, donc quand je dis Paris, c'est Ile-de-France, donc Ruel-Malmaison, Courbevoie, Vincennes, là on monte Montigny, donc le 95, il y a le 75 là qui est du coup qui ouvre. D'ici la fin du mois, l'ambassadeur est rentré cette semaine. Ensuite, on va avoir Lyon, on a Clermont-Ferrand, Nice, Cannes, Salon-de-Provence. C'est énorme. Aix-en-Provence. Montpellier et Perpignan.

  • Speaker #1

    Super. Merci pour tout ça, Sylvain. Encore deux questions avant de te quitter. Comment on peut t'aider aujourd'hui, Sylvain ?

  • Speaker #0

    La bonne question. En fait, j'aurais besoin de beaucoup d'aide. Je ne suis pas forcément la meilleure personne pour répondre à cette question puisque j'ai toujours eu du mal à délayer et à demander de l'aide. Mais aujourd'hui, j'apprends à le faire parce que c'est là aussi... la meilleure des manières en tout cas pour évoluer et pour apprendre. Moi, si j'avais besoin d'aide aujourd'hui, ce serait plus au niveau de la tech. On va parler de grosse hacking, de grosse marketing. C'est en fait toute la partie digitale pour accélérer la croissance et la visibilité du réseau BizClub. Donc, on a une stratégie aujourd'hui où on se rapproche de personnes influentes qui vont nous permettre. d'avoir un peu plus de visibilité, mais après c'est plus en fait, moi c'est plus en interne, au niveau technique, mettre en place des outils d'automatisation qui vont nous permettre de gagner du temps. Parce qu'aujourd'hui en fait je me retrouve, je l'assume en fait, je sais aujourd'hui qu'il y a beaucoup de tâches que je fais, qui sont chronophages, qui me font perdre un temps fou, qui me font perdre de l'argent. qui pourrait être réalisé soit par une intelligence artificielle, soit par un étudiant. Mais le problème, c'est que je ne prends pas le temps. Et surtout, moi, je n'ai pas les compétences pour ça. Donc, il faut m'entourer. Pourtant, j'ai du réseau. Mais vous voyez, là aussi, on travaille dessus parce que je suis en train de m'entourer et on veut développer ce point noir. Ça serait celui-là.

  • Speaker #1

    Bon, maintenant, Sylvain, que tu as vécu l'expérience du podcast, qui est-ce que tu verrais à ta place prochainement ?

  • Speaker #0

    À ma place prochainement ? Pour que ça ait un lien avec le réseau ? Oh,

  • Speaker #1

    ça serait mieux, oui, quand même. C'est un podcast qui parle beaucoup de réseau.

  • Speaker #0

    Tu peux contacter mon associé Sébastien. Il a une belle histoire à raconter. C'est une grosse réussite, mais qui a eu aussi une grosse tuile. Aujourd'hui, il repart de zéro. Donc, c'est une histoire intéressante.

  • Speaker #1

    Écoute, s'il nous écoute, ce serait un grand plaisir.

  • Speaker #0

    Je ferai passer le message.

  • Speaker #1

    Merci, Sylvain.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Jean-Christophe. Merci pour l'accueil. C'était très sympa. Chouette exercice. Je n'ai pas trop l'habitude. Ça me permet un petit peu de sortir de ma zone de confort. J'aime bien ça.

  • Speaker #1

    Écoute, c'était très bien. Pas besoin de poser des questions. C'est très structuré. Trop bien.

  • Speaker #0

    Pas besoin,

  • Speaker #1

    en fait, de te tirer les verres du nez.

  • Speaker #0

    J'ai fait des présentations longueur de journée, donc c'est vrai que j'étendais ça un petit peu à trop m'étaler. Non,

  • Speaker #1

    mais c'était très bien. Merci à toi, Sylvain.

  • Speaker #0

    Parfait, merci beaucoup. C'était Rendez-vous, le podcast qui fabrique et consolide votre réseau d'apporteurs d'affaires.

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