Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Relève. Ce podcast est fait pour rendre l'invisible visible et montrer que le courage et la vulnérabilité ne font qu'un. Et d'ailleurs aujourd'hui, je voudrais que dans cet épisode, on parle de courage. En fait, l'idée de ce podcast est nue lors d'une discussion qu'on a eue entre entrepreneurs il y a quelques jours lorsque j'étais en séminaire, sur, dans 10 situations que je vais vous exposer, qu'est-ce qui fait qu'on est... plus ou moins courageux. Je m'explique. Il y avait un des entrepreneurs qui nous expliquait que dans son business actuellement, il ne se sentait pas pleinement épanoui. Il sentait que ce n'était pas sa mission, il ne vivrait pas plus que ça. Mais en fait, il était un peu enfermé dans le fait de devoir bouger parce que clairement, il était doué en tout cas pour faire ce qu'il faisait. Il avait du talent. Il gagnait très bien sa vie. Ça lui prenait très peu de temps d'accompagner d'autres entrepreneurs sur ce sujet-là, ce qui lui permettait du coup d'avoir un lifestyle aujourd'hui qui le nourrissait énormément. Et ce lifestyle, en fait, lui permettait de voyager. Il ne travaillait que quelques matinées par semaine, de pouvoir aller surfer, voyager et de nourrir sa valeur couple parce qu'il pouvait passer du temps avec sa compagne. Et du coup, ce qu'il expliquait, c'est que forcément, il voyait beaucoup de bénéfices. à rester dans une situation qui, dans le fond, ne le nourrissait pas. Et ça faisait quand même la deuxième édition où on le voyait un peu traîner ce problème-là et que ça prenait de l'espace. Et c'est là que je me suis posé la question, pendant ce dîner, de se dire, mais au final, c'est quoi le plus courageux ? Est-ce que le plus courageux, c'est les gens qui vivent une situation un peu comme moi j'ai vécu, c'est-à-dire tu te retrouves face au mur ? Mon burn-out, en fait, je me suis retrouvée face au mur. un jour mon corps ne bouge plus. Et en fait, les décisions, les choix que j'ai pris sont venus à partir de là. Ça veut dire que tous les symptômes que j'avais, je n'étais en fait, je n'avais pas le courage de prendre des décisions avant si je me suis retrouvée face au mur pour prendre des décisions. Et c'est là que j'ai posé la question est-ce que c'est plus courageux de finalement prendre des décisions alors qu'en fait, on n'est pas au pied du mur, on n'est pas avec le pistolet sous la tempe ou finalement, le plus Courageux, c'est d'être face au mur et là c'est de remonter la pente et de prendre des décisions parce qu'on n'a pas le choix. Je ne suis pas là pour mesurer le rapport au courage et de se dire, et faire une dualité, dans le fond pour vraiment mesurer c'est quoi le plus courageux. Mais c'était intéressant de se poser la question et de se dire, est-ce qu'il faut vraiment un événement radical ? pour prendre et faire des choix radicaux. Je ne dirais pas que j'ai une réponse absolue là-dedans, j'ai un avis. Et du coup, je le présente ici comme un avis et pas comme une vérité. Justement, l'idée, c'est de pouvoir montrer des situations différentes et de montrer des points de vue différents, des manières de voir les situations différemment de ce que vous avez potentiellement l'habitude de voir et de vous faire réfléchir différemment. Sachant que, au moment où j'expose cette situation, l'idée c'était de se dire, est-ce que ma question, dans laquelle forcément derrière ma question, j'ai une idée de réponse moi, enfin qui me vient, est-ce que réellement ça marche dans toutes les situations ? Et je me souviens, j'ai un de mes confrères Rémi qui est à la table et qui me dit, qu'est-ce que tu penses de ça dans une situation de couple, dans une femme qui vit de la violence ? Je dis, ah, hyper intéressant. Un vrai challenge là que tu t'exposes. Et je me suis dit finalement, si je vous l'expose aussi sous ce biais là, parce que je vous donne des exemples, que ce soit dans le business, dans le travail, dans le couple, dans votre vie de manière générale. Est-ce que c'est plus courageux de prendre des décisions et de quitter des situations qui sont juste aujourd'hui inconfortables ? Et donc forcément, ça veut dire être le faire en conscience sans être au pied du mur. Ou c'est aujourd'hui plus courageux d'être face au mur, de vivre comme moi ? un burn-out et de se relever et rebondir. C'est ça la vraie question. Et du coup, on part de cette situation là qui est violente, conjugale, et je dis finalement, c'est quoi le plus courageux ? C'est la nana qui se rend compte, qui voit des red flags, qui voit des red flags et qui s'écoute et qui s'honore et qui dit ben non en fait, je m'échappe de cette relation, ce qui sous-entend effectivement que je dois prendre une décision, je dois arrêter quelque chose, qu'il faut savoir que Dans l'humain, on a du mal à stopper des situations dans lesquelles on a déjà investi. Parce que ça veut dire qu'elle a déjà investi potentiellement du temps, de l'énergie, et elle a fait des projections avec son esprit. Donc ça veut dire, est-ce que je stoppe alors que déjà cette machine s'est engendrée, mais je stoppe maintenant, et avec le fait que je sache qu'il faille recommencer ? Ou c'est la nana qui reste malgré les red flags, et puis tout d'un coup il y a un coup une fois, un coup deux fois, un coup trois fois, et elle attend potentiellement que sa vie soit mise en danger, et qu'elle soit quasiment comme si elle avait un pistolet sur la tempe, pardon, au pied du mur, être au commissariat, à l'hôpital. pour dire j'arrête. Je vous expose ça parce que en fait, je sais que je vais choquer en prenant des situations hyper radicales avec la situation sociétale actuelle, mais je pose la question. Je pose la question parce que je pense qu'elle mérite d'être posée, parce que pourquoi on s'inflige autant de souffrance ? Pourquoi on attend de souffrir autant ? Pourquoi l'être humain attend de se plonger dans une souffrance totale pour changer la trajectoire de sa vie ? Mais je me pose la question...... j'ai fait le même choix il a fallu que je me retrouve dans une souffrance totale c'est à dire il a fallu que j'expérimente la douleur extrême que m'a provoqué mon burn out pour aujourd'hui avoir la trajectoire que j'ai aujourd'hui et même si aujourd'hui j'ai fait la paix avec j'ai été coaché et accompagné pour le fait de me dire si je devais y retourner je leur ferai mais il a fallu vraiment que je me fasse bien accompagné pour ça néanmoins au départ Beaucoup de mes choix étaient je ne veux plus revivre ça qui est une forme de moteur aussi au démarrage. Mais je me dis mais pourquoi on s'inflige ça ? Pourquoi on attend la situation la plus extrême et dramatique pour prendre enfin la décision alors qu'on le sait ? Mais on le sait, cette nana-là, elle a eu les red flags. Moi, j'ai eu tous les symptômes, j'ai eu tous les messages de mon corps. Mais si je vous fais la liste de tous les messages que j'ai eus... Je le savais que je n'étais pas dans la bonne direction, je savais que je n'étais pas dans la bonne trajectoire, je savais que je n'étais pas pleinement nourrie. Mais je continuais. Parce que tu comprends quand même, ils m'ont fait une promesse, ils m'ont dit que les nouveaux collaborateurs pour la charge de travail allaient arriver, et puis je me suis engagée vis-à-vis de mes collègues, et puis on va penser quoi de moi si j'arrête, si je dis stop. Et puis le problème c'est qu'on est tellement tendu sur les budgets que si je me rebelle, on va me retirer le budget, et si on me retire le budget du coup, c'est tout mon projet. autour des collaborateurs, des clients que j'ai en tête et de mon équipe. Et puis, je me suis engagée. Et puis, comme m'a dit mon père, quand tu commences quelque chose, tu vas au bout. Et tu le fais bien et tu le fais en étant la meilleure, etc. Et puis, surtout, j'ai un super salaire qui me permet de voyager où je veux, de ne pas regarder à mes dépenses, de vivre dans un super appart à Paris. Tout ça, tout ça, tout ça, tout ça sont toutes les choses dans ma tête qui font que malgré le fait que je sache, je le sais. tout mon corps me dit, tu n'es pas à ta place, ce n'est pas ta voix, et je continue les gars ! Je continue jusqu'à ce jour où mon corps ne bouge plus. Et cette semaine qui suit où je me dis, si je continue je vais crever. Si je continue je vais crever. Je n'ai pas vécu de violence conjugale, mais je pense que les femmes qui le vivent à un moment elles se disent, si je reste, je vais crever. Et ça peut arriver à tous les niveaux. Pourquoi il faut qu'on se mette dans une force extrême pour entamer le changement ? En fait, je me suis posé la question aussi, c'est que on est quand même dans une société qui glorifie le parcours du héros. Et que ma situation que je raconte partout, parce que c'est mon chemin, je ne le glorifie pas, je suis passée par là, et voilà comment j'ai fait pour m'en sortir, et voilà comment aujourd'hui, de par cette étape, j'en ai fait. Et on glorifiait le chemin du héros. Le chemin du héros, dans les livres et dans partout, c'est celui qui a une vie, l'en a, qui vit un gros problème, un gros obstacle, une grosse adversité, et qui se relève par étapes, et qui à la fin arrive au sommet. D'accord ? Comme l'Everest aujourd'hui, le mot Everest est très à la mode. Ça, c'est le parcours du héros, vous l'avez dans toutes les histoires. Et donc, notre société veut se dire... J'en glorifie le parcours du héros. Sauf que si toi demain tu te dis, je ne suis pas un parcours du héros, j'ai juste du bon sens, je suis juste un être humain qui comprend, qui écoute ses messages à l'intérieur de soi, qui écoute ses symptômes et ses douleurs comme étant un message d'alignement, et qui décide de changer sa trajectoire. Je n'ai pas souffert, je ne suis pas un héros, je ne suis pas glorifié dans notre société. C'est juste du bon sens. Donc on a le sentiment que c'est moins valorisant. Alors que, j'ai envie de te dire... T'es tellement courageux de faire ça ! Tellement de gens... Manquent de ce courage ! De se dire, finalement... Je suis dans un pseudo confort et je vais... Est-ce que... Je vais quand même tenter. Je vais vous donner un parallèle parce que pour le coup, au-delà de notre conversation au resto, Julien nous a fait un parallèle avec une situation un peu similaire, Julien Musy pardon, pendant qu'on était en séminaire. Et je vais quand même vous... Je vais oser vous faire son analogie. Et il y a peu de chances qu'il m'écoute, donc je crains pas grand-chose. Mais je vais lui redonner. Mais je la reprends parce qu'en fait, elle est tellement juste. Donc ne soyez pas choqués par le sujet que je vais aborder, mais il dit la chose suivante. Il dit on est souvent moins dérangé par notre propre odeur de caca ou de notre prout Et oui, je parle de ce sujet. Alors qu'on est très souvent dérangé par l'odeur du caca ou les prouts de nos proches ou des gens extérieurs. Et en fait, je trouvais cette analogie très vraie parce qu'on peut remettre ça dans toutes nos situations. En gros... Dans notre forme de confort, on a à côté de nous, on traîne plein de caca. On a des situations qu'on trouve un peu merdiques. Cette situation, on va prendre ces mots-là, ce vocabulaire autour de ça. On a des situations un peu merdiques, on sent que c'est la merde là où on est. Vous voyez tout ce vocabulaire ? Je sens que c'est la merde au boulot. Je sens que j'ai rien à foutre là en fait. Ça pue pour moi d'être là. Mais je bouge pas, je suis immobile. Parce que petit à petit, cet odeur de merde, je m'y suis habituée. Donc elle me dérange moins. Et pourtant... Des fois, quand je regarde la vie des autres, et avec mon prisme et ma comparaison, je me dis putain, il déconne. Elle pue sa situation, il est trop dans la merde. C'est la merde, c'est la merde. Et on regarde les autres, on se dit mais toi pour toi c'est la merde en fait. Et nous en fait, dans notre situation, si on pouvait regarder avec beaucoup plus d'honnêteté et de justesse, nous aussi en fait, on a nos petits tas de merde. Sauf qu'on les sent plus, on est confortable avec. Du coup, on vit avec. Et je trouvais cette analogie hyper intéressante parce que c'est exactement ça. On vit avec nos petits tas de merde et on les garde parce qu'on s'est tellement habitués à cette odeur qu'on ne s'en rend même plus compte. On ne se rend plus compte que ça pique, que ça pue, qu'on n'est pas bien. Finalement, je crois que tout le monde a l'air de vivre avec son petit tas de merde et que cela a presque d'être normal. Alors que non, ce n'est pas la norme. Non, non, ce n'est pas la norme. Enfin, c'est pas la norme. C'est pas naturel. C'est pas naturel ! Et j'aime l'idée de se dire, c'est tellement, tellement courageux de se dire finalement, je suis conscient des bénéfices de la situation, je vois ce qu'elle entretient chez moi, et en fait, je ne veux plus, je ne veux plus de cette odeur de merde à côté de moi. Voilà, je ne veux plus de cette odeur de merde à côté de moi. Et je prends le courage de ne pas attendre d'être au pied du mur pour faire quelque chose. Je décide de mettre un coup de pelle. et de me débarrasser de ces petits tas de merde. Et si j'allais pousser la comparaison et l'analogie un peu plus loin, la merde est une forme d'engrais au départ, d'accord ? Et de se dire, ok, j'ai mis mes petits tas de merde, mais en même temps, ils sont aussi là pour me faire prendre conscience de ce que je ne veux plus, et peut-être de me dire ce qui est assez et vers quoi je veux aller. Parce que souvent, lorsque tu enlèves la merde, en dessous, on voit une nouvelle terre qui est bien plus fertile. pour pousser. Qui dit fertile dit le fait de faire pousser et accoucher quelque chose de nouveau. Je vous le dis en fait, c'est tellement courageux, c'est tellement courageux de se dire ok, en fait, c'est pas le parcours du héros. Je vois aussi quels bénéfices ça m'apporte et quel confort ça m'apporte, mais si je continue dans cette voie là, je vais prendre la direction, certes, le chemin du héros glorifié par la société, mais qui va tellement m'engendrer de souffrance et je vais Je vous jure que vous perdez tellement à vous faire plonger bas que de se dire Ok, là j'ai mes petits tas de merde, je ne vais pas attendre d'être embourbée dedans. Au point que ça te sent tellement mauvais, que c'est tellement douloureux, tellement c'est insoutenable cette odeur, que j'ai décidé de le faire maintenant. Et donc je vous le dis, et je le dis à mes coachés en fait, quand je vois une partie de ces femmes qui viennent me voir, J'ai une partie qui sont malheureusement passées par ces chemins de burn-out, de dépression, etc. Et mes dames, qu'est-ce que vous êtes courageuses de faire le boulot aussi à ce moment-là ? Parce que vous savez qu'au niveau du burn-out, on a entre 30 et 25% des gens qui refont des burn-out. Parce que justement, ils n'ont pas fait le travail de se demander pourquoi. C'est quoi les petites tas de merde qu'il y avait à côté qu'il faut que je déblaye ? Mais j'ai aussi beaucoup de femmes, surtout quand vous êtes entrepreneur, qui viennent me voir et qui me disent Ok, je sens que je prends cette direction. et que je ne veux pas aller plus loin dans cette direction parce que je sens le mur arriver en pleine face. Et quelle que soit la situation, lorsque vous décidez d'entamer ce travail-là, mesdames, qu'est-ce que vous êtes courageuses. Qu'est-ce que vous êtes courageuses. C'est ça le courage. Je trouve ça, forcément, et c'est peut-être aussi un peu facile aujourd'hui à ma place, mais c'est comme un message de prévention, en fait, ce que je vous dis là. C'est un message de prévention, d'arrêter de glorifier le parcours du héros. Lorsque vous sentez que ça pue, agissez. Derrière, lorsque vous enlevez cet admerde, il y a tellement quelque chose de beau et de fertile. C'est comme je dis à mes coachés. C'est bien évidemment que c'est pas toujours agréable et confortable d'aller voir les mécanismes, les pourquoi, qu'est-ce qui a fait dans notre enfance qui a causé une forme de trauma, qui nous fait avoir des schémas répétitifs et qui nous font à chaque fois nous remettre la tête dans le même merdier et de mettre de la conscience à ce moment-là et de changer. Parce que vous savez comment fonctionne le cerveau. Le cerveau a créé des autoroutes neuronales. qui, même si aujourd'hui, vous savez que vous répétez des schémas, pour lui, c'est tellement plus pratique et tellement... Il connaît. Même si c'est inconfortable, il connaît. Et ça lui fait moins peur. Et donc, vous fonctionnez comme ça. Donc, de se dire, je change mon schéma, c'est tellement courageux. Et ça demande tellement de vulnérabilité. Et en fait, c'est à ce moment-là que le courage et la vulnérabilité se deviennent indissociables. Mais indissociables. Et comme je dis à mes coachés, moi, je prends plutôt... Là, j'ai pris l'analogie. du merdier avec l'exemple que Julien Musil nous a fait pendant le séminaire, mais je le trouvais juste à ce moment-là. Parce que c'est marrant parce que à notre pote pendant le dîner, c'est exactement ce qu'on lui dit. Ah bah en fait, tu restes dans ton petit caca. En fait, on lui a juste dit ça. C'est juste pour le moment, t'es confortable dans ton petit caca. Est-ce que tu veux continuer à le faire grossir et jusqu'à quand ? Est-ce que tu veux qu'il vienne tellement puant que tu as le sentiment que tu ne peux plus respirer, que l'odeur est tellement immonde, qu'il y a presque... Comme un pistolet sur ta tempe qui fait que tu ne peux plus respirer et là les choses s'emballent. Alors si personne ne vous l'a dit, moi je vous le dis. Quand vous décidez de faire ces choix-là, quand vous décidez de vous écouter et de prendre une autre direction, d'aller comprendre c'est quoi derrière tous ces petits tas de merde, qu'est-ce que ça veut dire, que veulent dire mes symptômes, comment je fais pour sortir de ce que j'ai construit, d'accord ? Et devoir dire, ce n'est pas un échec. Quels sont les apprentissages que j'en fais et vers quelle autre trajectoire je décide d'aller ? C'est tellement de courage. C'est tellement de courage. Et je voulais vraiment, partant de cette discussion, plus finalement, en discutant, ça m'est revenu, faire le point avec cette analogie, cet exemple que Julien a donné. Je voulais tellement faire un message de prévention. Vous n'avez pas besoin de vous infliger une souffrance monstrueuse et avoir le parcours du héros pour être inspirant. Et vous écouter et avoir une vie qui vous ressemble, une vie qui vous inspire, avoir une identité alignée, faire ce que vous kiffez. Sortez de tout ça en fait. Vous n'avez pas besoin de ça. C'est tellement courageux de prendre une nouvelle trajectoire sans avoir un pistolet sur la tempe. Donc si personne ne vous l'a dit, moi je vous le dis. Non pas que les autres, il n'y ait pas de courage dans l'autre. Je ne suis pas là pour faire une comparaison au courage et dire c'est quoi le plus grand ou quoi que ce soit. Je suis là pour exprimer que ces situations-là sont du courage. Et sont extrêmement courageuses. Et qu'on ne les met pas suffisamment en avant dans notre société. Dans notre société, on a tendance à faire ce chemin du héros et à mettre en avant le fait d'avoir énormément souffert et de s'être relevé. Eh ben non. N'attendez pas ça. Si demain, vous prenez des décisions, vous changez vos trajectoires, vous décidez de sortir d'une situation qui ne vous plaît pas, que ce soit dans le travail, dans votre job, dans votre relation, peu importe, peu importe, c'est du courage. Et tu es extrêmement courageuse. Et ça demande du courage, énormément de vulnérabilité. Et c'est tout à ton honneur. Je voudrais terminer du coup avec un texte qui est dans ce livre, qui est... Maître au monde d'une civilisation d'étoiles, les nouveaux droits de l'homme de Nicolas Proupin, avec qui j'étais en séminaire le week-end dernier, et je voudrais vous lire un extrait de ce qu'il y a dans ce bouquin. Il l'appelle L'arme de vie Certains disent que nous préférons mourir que de changer, et que nous changeons seulement dans les situations où nous avons symboliquement un pistolet sur la tempe. En fait, par rapport à notre potentiel, c'est l'inverse. Endormis dans nos vies, nous sommes déjà morts. Mais nous pouvons appuyer sur la détente d'une arme encore puissante, celle de la vie. J'ai vu des patients aller beaucoup mieux et guérir à partir du moment où ils suivaient leur raison d'être. Le réflexe intérieur qui nous signale en permanence que l'heure tourne, que nous approchons de la fin de notre vie à chaque seconde, ne doit pas être pris comme une angoisse ou une raison de faire l'autruche. Au contraire, ce bras de levier qu'est la mort hante nos esprits dans le but de soulever des élans et des désirs de vie. C'est votre intérêt, ne ratez pas votre vie. Foncez vers votre victoire. Je ne sais pas si ces mots résonnent pour vous, je ne sais pas si cet avis, ce n'est pas une vérité que je vous propose sur le courage et... sur les élans de vie et le fait d'aller vers sa trajectoire de vie, de s'écouter et d'arrêter de s'embourber dans nos merdiers personnels. Voilà, je voulais vous proposer ce texte, je voulais proposer cette vision et j'espère qu'elle vous aidera à recenser éventuellement là où vous sentez que c'est pas la bonne trajectoire, si vous décidez d'écouter vos symptômes et de vous dire qu'est-ce que ça veut me dire. de vous dire que vous n'avez pas besoin d'aller souffrir et de vous mettre dans une situation avec un pistolet sur la tempe, avec cette sensation de est-ce que je vais mourir si je change pas ? pour pouvoir avoir une vie alignée et qui vous fait rêver. Et de vivre la vie avec cet élan de vie dont parle Nicolas. Je vous laisse. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode de La Relève jusqu'au bout. N'hésite pas à mettre un avis sur les plateformes de podcast. 5 étoiles aussi. Parce que ce podcast démarre... Et en fait, tu l'aiderais beaucoup à gagner en visibilité si tu le notes avec 5 étoiles ou tu mets un avis. Ce qui me permettra aussi de pouvoir développer le contenu, avoir aussi accès à des invités hyper inspirants que je n'aurais peut-être pas forcément accès sans visibilité. Donc, je te remercie beaucoup si tu prenais le temps de faire ça. Ça m'aiderait beaucoup et surtout le podcast. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.