Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel épisode de La Relève, le podcast qui parle de santé mentale et qui veut rendre l'invisible visible. Aujourd'hui, je voudrais te faire un épisode un peu particulier, ce qui va être assez personnel. Et je vais commencer par te poser une question. Est-ce que tu as déjà eu l'impression de ne pas pouvoir être totalement toi-même ? Est-ce que tu as déjà eu cette sensation de ressentir cette espèce de fil à la patte qui t'empêche de pouvoir... Tenter d'être totalement toi là et de pouvoir faire sortir ce que tu as ici. Ou inversement, moi je suis entre les deux, cette sensation d'un plafond de verre là, qui t'empêche de pouvoir libérer, de pouvoir être un, passer ce truc pour aligner un certain nombre de facettes pour être totalement toi. Je te dis ça parce que tu sais à quel point l'identité, à quel point l'authenticité sont des valeurs qui sont importantes et certainement aussi... Des valeurs chères en tant qu'hypersensibles et peut-être des fois un peu trop qui peuvent mener à l'étuisement. Mais en fait, je voudrais t'expliquer aujourd'hui de manière très concrète comment je le vis et comment ça pourrait potentiellement te parler. Et comment je le vis au quotidien, même à travers mes réseaux sociaux, ma communication. Et à quel point je sens que c'est quelque chose qui me travaille. Je m'explique. Il faut savoir qu'on a tous de multiples facettes. Il faut savoir qu'on est tout. On est à la fois toutes les polarités. On est à la fois perçu, ou on se perçoit comme gentil, méchant, drôle, sérieux, généreux, éradin, etc. Introverti, extraverti. On les a à peu près tous. Et ça va dépendre de notre système de valeurs, avec qui on est, dans quelle situation on est. Et en fait... Il y a une partie, une facette de nous qui va naturellement, normalement, se laisser porter. Ou qu'on va réprimer par jugement et par pensée de ce qui est bien ou mal, qu'on va juger et qu'on va laisser explorer ou non. Moi, en ce moment, finalement, celle qui vient le plus me titiller, c'est l'opposé je suis sérieuse et je suis drôle Voilà, je vais m'expliquer. Sur les... réseaux sociaux, quand je regarde mon contenu, je le trouve si sérieux. Mes vidéos, la manière dont je m'exprime, mais c'est une partie de moi. Je peux avoir ce côté très concentré, très investi, très sérieux quand je fais quelque chose. Et alors que dans ma vie perso, mon compagnon ou mes amis savent que je suis bordée d'humour, toujours en train de déconner, mon compagnon me disait encore cette semaine mais t'es un vrai pitre ! C'est quelque chose qui est assez naturel quand je vais raconter normalement des histoires, je les raconte un peu avec de la gestuelle, je les vis, et je déconne. En fait, je ne me prends pas au sérieux. Dans la vie, avec mes amis, dans mon couple, etc., je ne me prends pas au sérieux. Et bizarrement, dès lors que j'ouvre... mon téléphone et que je tourne un reel et que je suis dans cette phase de je suis là pour vous apporter une expertise, je suis là pour vous apporter le conseil, pour vous être utile. Il y a toute un espèce de pan chez moi qui, en fait, n'arrive pas à, dans ma manière de communiquer les choses avec vous, je sens un espèce de truc qui résiste et qui n'arrive pas à faire réconcilier qui je serais si je n'étais pas... derrière un écran, c'est-à-dire pouvoir parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux. Et je vis une grosse dualité par rapport à ça. C'est comme si, lorsque j'étais dans mon rôle, entre guillemets, de coach, je discréditais le fait de vous parler de choses, surtout quand je parle de santé math. pardon, de santé mentale, de mindset, de burn-out. C'est des sujets qui sont sérieux. Et du coup, je discrédite inconsciemment l'humour, la légèreté, l'auto-dérision dans ces sujets-là. Et en fait, il y a une partie de moi qui n'arrive pas à réconcilier ces deux parties. La partie experte et sérieuse discrédite la partie légère et drôle. Et c'est vrai que même moi, quand... Je regarde mes vidéos, ok le fond est cool mais... Oh la forme est boring ! Franchement, Jane putain ! Et je vous avais déjà raconté ça comme une de mes meilleures amies, donc j'ai un peu évolué, j'avance. Elle m'avait appelée en me disant mais Jane c'est quoi tes nouvelles vidéos ASMR ? Et je chemine, je chemine, c'est-à-dire que qu'est-ce qui m'empêche en fait ? Qu'est-ce qui m'empêche ? Parce que en plus vous savez que je fais du human design et dans le human design, ma ligne principale c'est la ligne 3. qui est principalement la ligne de l'expérimentateur. Et normalement, une des grosses qualités de l'expérimentateur, c'est l'humour. Moi, j'aime l'humour. Quand je suis dans le train, par exemple, une fois que je termine de travailler, généralement, c'est souvent un moment où je regarde un humoriste. Et d'ailleurs, à chaque fois que je sors, mes voisins me demandent Mais qu'est-ce que vous regardiez ? Vous étiez tellement morts de rire. Je veux rire, ça ! Je vais souvent voir des spectacles d'humoristes. Ici, il y a un stand-up qui est... qui s'est ouvert dès qu'ils ouvrent une session, j'y vais. Le rire est d'une puissance. Le rire, enfin, quand tu ris à gorge déployée, ça te rend tellement vivant. L'humour est une forme d'émotion. Il y a presque là où, quand j'en parle, j'ai une forme d'émotion, en fait, qui arrive. Et derrière, le rire, pour moi, ça rend vivant. Et je crois que c'est une des meilleures manières de communiquer. Je crois qu'il y a une partie de moi qui croit qu'on peut rire de tout. Et en fait, la sérieuse en moi qui y est, n'autorise pas la partie drôle à se montrer aux réseaux sociaux. Parce qu'il y a aussi ce... Je pense, il faut savoir que je travaille là-dessus, et en fait, je crois que vous en parlez, c'est une manière de le travailler. On est dans un métier où on touche à la santé mentale. Et en fait, il y a un peu ce rapport santé... Il y a ce rapport médecine, il y a ce rapport études, il y a ce rapport à... On a surtout en France, il faut prouver que tu parles... C'est sujet sérieux, tu dois prouver ton sérieux, tu vois. Tu as la parole et tu es crédible, tu es crédible quand tu es sérieux. Et en même temps, quand je regarde par exemple un major mouvement, qui est dans le mouvement d'ailleurs, en étant kiné, son auto-dérision est la même, il explique les choses. J'adore, et je pense que c'est ce qui fait que les gens... Les gens ont adhéré. Et c'est vrai qu'il doit y avoir encore cette posture, tu vois, de... J'en parlerai dans un autre podcast, mais de la petite fille qui a du mal à prendre sa place. Et pareil, parce qu'il y a le rapport à l'humour qui est très... Presque l'humour. Et c'est pour... C'est pour les hommes. Je ne sais pas si vous avez déjà regardé cette série Mrs. Marple, qui est sur Amazon, où justement, elle... Son mari rêvait de faire des sketchs d'humour et elle l'aide au départ. Et en fait, finalement, lui, il n'est pas très doué. Et elle se retrouve à aller sur scène et de parler de sa vie dans les années 50-60 à New York. Et c'est nouveau parce que les femmes n'ont pas cette place dans le stand-up, ne sont pas considérées comme drôles. Et on le voit aujourd'hui. On a les Florence Foresti qui sont là depuis longtemps. Mais c'est quand même pareil, c'est encore une place qui est considérée aux hommes. Et il y a un mélange de tout ça dans ma tête. Il y a un mélange de tout ça dans ma tête qui fait que je suis consciente, mais je n'arrive pas forcément à m'autoriser et à réconcilier ces deux parties dans ma communication. Et en fait, souvent, je parle de ça en disant que je suis cash. Et je crois qu'en fait, ce n'est pas que je suis tant cash que ça ou plus que drôle. C'est plutôt que je suis punchline. Je peux rire de beaucoup de choses. Aujourd'hui, quand même, moi, je raconte plutôt mon histoire auprès de mes amis. J'ai beaucoup d'autodérision, en fait. Je rigole de mes situations, je rigole du fait que j'ai été trompée, je rigole de plein de choses. J'en fais pas du drama. Et c'est vrai que Myriam, Myriam Gadhéry, qui me disait la dernière fois, mais tu sais, l'humour et le drame sont les faces d'une même pièce en fait. Et je trouve ça très juste, c'est-à-dire qu'en fait, je parle peut-être de santé mentale et de tous ces épisodes qui peuvent être le drame en fait, et en fait, derrière la pièce du drame, il y a l'humour. Il y a la légèreté. C'est pour ça que je tourne rond, là, depuis plusieurs semaines, sur ma com, sur le comment. Je sens qu'il y a... Je vous le dis, je suis très honnête avec vous. Je pense que peut-être le fait de vous en parler, ça va lâcher un peu les chevaux. Mais il y a une retenue. Voilà, il y a une forme de retenue, il y a une forme de résistance qui est là. Et je ne sais pas si toi, tu t'es déjà observée comme ça, avec les deux faces d'une même pièce, qui ne sont qu'un, en fait. le drame, le sérieux et l'humour et la légèreté, qui sont les faces d'une même pièce, mais au final, moi, que je n'arrive pas à réconcilier. Et j'y travaille ! Et je me rends compte que c'est quand même un sujet qu'on a tous. Ça a un rapport à l'identité, tout ça, à qui on est, à comment être authentique en soi. Et à ce moment-là, il y a une de mes copines, Gaëlle, qui dit cette phrase. Non mais Jen, arrête de vouloir être juste, sois vraie. Wow, elle m'a... Et c'est vrai en fait. Quand je vous délivre des messages, je suis très précautionneuse et soucieuse d'ailleurs de vous véhiculer un message. juste. Mais derrière le mot juste, il y a cette notion de véracité, de vrai, de documenté, de sérieux. En fait, ce truc derrière de se dire qui sera pas forcément entre guillemets remis en cause. Et en fait, derrière ça, même si j'essaie de donner des exemples concrets, le fait de vouloir être absolument juste, en fait, t'éloigne des fois de cette sensation de livrer ton message de manière vraie. Non pas que c'est pas une question de vérité ou de dire des conneries, mais en fait, de le délivrer, ton message, si profondément avec tes tripes et authentique, parce que derrière ça, il y a encore le syndrome de la bonne élève. Et la bonne élève, elle est sérieuse. La bonne élève, elle sort pas du cadre. La bonne élève, elle regarde comment on fait des vidéos et elle fait comme tout le monde. Et c'est très douloureux, si je vous parle, parce que... Il y a une partie de moi qui dit, ok, tu fais bien, tu fais bien, donc tu fais juste. Mais il y a une partie de moi qui dit, tu ne fais pas vrai. Donc, je ne suis pas authentique quand je vous délivre, parce que je suis quelqu'un qui peut être extrêmement concentrée. J'ai une capacité de travail, une capacité de concentration. Et je peux avoir vraiment ce côté, il y a un moment pour chaque chose. Et quand je suis dans ma phase de travail et de concentration, tout d'un coup, je ne suis pas hyper fun. Et je suis hyper concentrée. Et c'est bizarre. Parce qu'il y a ce rapport que quand je vous livre une information, je vous livre une information avec cette facette. Et du coup, comme je vous l'ai dit en début, je regarde mes vidéos, mais putain, c'est boring, c'est chiant bordel. Il y a une partie de moi qui va dire, mais Jane, réveille-toi, comment t'aurais envie de le dire ? Et tout d'un coup, c'est vrai que je me retrouve devant mon téléphone, pourtant j'ai l'habitude d'être devant mon téléphone et de vous véhiculer des messages devant mon téléphone et de me dire... Et tout d'un coup, il y a la petite fille sérieuse du style, on va me voir, on va me voir et... En fait, quand je suis drôle, quand je fais des punchlines, c'est à mon cercle proche ou potentiellement des gens dont je m'en fiche, c'est bizarre. Et derrière l'humour aussi, ce que je pensais dire aussi, c'est que derrière l'humour, ça reste une forme de carapace aussi. J'ai souvent joué le rôle de la fille cool, drôle, qui sort des punchlines, qui fait rire la galerie, le pitre. Je vais me mettre en scène. Et d'ailleurs, pour vous donner un ordre d'idée, Je vais vous raconter une anecdote. J'étais au lycée et en première, on avait ce qu'on appelle un projet tutoriel. C'est-à-dire que tous les élèves de première, toutes classes confondues, on devait faire un spectacle pour la fin d'année. Et un des spectacles que j'avais fait, donc j'en avais fait plusieurs, et un, je m'étais donné un défi avec une de mes meilleures amies, Olivia. Et notre défi, c'était de s'habiller en clown. Et devant tout le monde, parce qu'il y a tous les élèves du lycée, et il y a aussi tous les parents. Donc, je ne sais pas combien on est. Notre défi, c'était de s'habiller en clown et de chanter devant tout le monde. J'ai un gros nez rouge, deux traits sous les yeux, un chapeau qui... Bon bref, tu vois l'idée. Et habiller en clown. Voilà. T'as 16 ans, 17 ans. Et nous, on avait fait d'autres trucs. On s'est dit, mais viens, on lâche quoi. Et on avait fait rire à tout le monde. Parce que prendre la scène, faire le clown, il y a un fond de moi. Je ne sais pas. Le ridicule ne tue pas. Et bizarrement, ici, là, face à la potentialité que tes vidéos soient vues par plusieurs milliers de personnes, il y a une partie de moi qui dit Wow, wow, wow, wow, wow, wow. Reste sérieuse. C'est moins dangereux. C'est curieux, hein ? En fait, en même temps que je fais le podcast, je réfléchis à ça. C'est-à-dire qu'il y a une partie de moi où je pense que l'humour aussi, c'est authentiquement moi, mais ça a été aussi... Ça fait un de mes personnages, d'ailleurs. C'est authentiquement moi, c'est aussi celle que je suis quand je vais être en société. Je peux être les deux. Ce n'est pas un personnage que je joue sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas une facette que je lâche. Peut-être parce que l'humour, tout d'un coup, ce n'est pas réservé à mes proches ou à faire le pitre devant mes amis ou avoir la punchline. Parce que vous allez voir que mes amis m'appellent aussi des fois toujours trop. Il y avait une copine qui était toujours plus, moi j'étais toujours trop. C'est-à-dire que je vais dans l'humour, je peux aller loin. Je peux aller loin, je peux aller cash, je peux être... totalement de ces personnes qui partent du principe, qui font plus rire de tout. Et du coup, des fois je sais que je... Comment je dis ? Je déconcerte, comment on dit ? Je déstabilise aussi. Et en même temps, à chaque fois, ces moments où je pouvais déstabiliser, c'est la trace de trop où personne n'aurait pensé, où Jen, mais t'as poussé le truc à fond, nous a aussi provoqué souvent, avec mes amis, des moments d'hilarité, en fait. Je partage ça parce que vous savez que l'identité, l'authenticité, être totalement... Avoir la vie qui t'inspire, être toi, c'est un de mes chevals de bataille. Ce que je veux aussi vous montrer par là, c'est qu'on est tous en chemin. On est tous en chemin. J'ai énormément avancé sur ce chemin-là de regrouper mes facettes, d'être authentiquement moi, de se montrer telle qu'on est, en fait, vulnérable avec toutes nos facettes. Et il y a une partie de moi, derrière cette vulnérabilité, il faut savoir que, en fait, si je suis honnête, c'est de me dire, wow, quand c'est tes proches, si tu fais une blague foireuse ou que t'es pas drôle... ils vont pas t'abandonner ou ils vont pas se foutre de ta gueule, enfin voilà. Je crois que l'humour aussi c'est fédérateur, mais en même temps quand tu foires une blague, quand c'est aux yeux de tous ou quand t'es pas drôle, tu sais il peut y avoir ce côté c'est gênant, c'est gênant en fait. Et ces moments de gênance en fait génèrent un sentiment qu'on veut pas vivre et qui nous éloigne de la vulnérabilité, c'est la honte, c'est la honte. La honte... La honte du flop, la honte du jugement, la honte de... Je me suis ridiculisée, et pourtant, quand je vous raconte ce que j'ai fait au lycée, devant des centaines et des centaines d'ados et leurs parents, il y a une part de moi qui a affronté le ridicule ne tue pas. Mais quelque part, j'étais peut-être en zone de sécurité. Dans mon lycée, enfin... Je connais finalement un peu les gens avec lesquels je suis, tu vois. Moi, je n'ai pas vu mon lycée comme un terrain hostile. On en discutait avec des copines hier soir au resto. Moi, je ne fais pas partie de ces personnes qui ont vécu le harcèlement. Ça veut dire que tous ces endroits-là étaient plutôt pour moi des zones safe. Alors que les réseaux sociaux, il y a certainement une partie de moi qui se dit que c'est la jungle. C'est la jungle. Et est-ce que je suis capable d'assumer ce que les gens pourraient trouver gênant alors que drôle ? Je chemine en fait, je chemine. Et c'est des questions de justesse en fait. C'est une question de, est-ce que pour être authentiquement moi et toucher les gens en étant à la fois, des fois, ouais le rôle de l'experte qui est sérieuse, qui va vraiment parler de ce sujet, ces sujets qui sont tabous, qui parlent de santé mentale, qui parlent de burn-out, qui parlent de raison d'être, qui parlent d'alignement, ouais je peux être hyper sérieuse, mais m'autoriser à pouvoir... lâcher les chevaux et rendre le sujet plus léger et peut-être que l'humour est une manière aussi de, nouvelle manière de l'amener. Et en fait, je vous ai exposé avec autant de vulnérabilité que je pourrais le faire là par où je suis en train de passer parce que moi là je mets beaucoup de conscience dessus c'est un sujet sur lequel je travaille donc qui fait du bruit quelque part parce que je vous en parle mais vous pouvez le transposer pour vous. Quelles sont les parts de vous qui sont les part d'une même pièce que vous n'arrivez pas à réconcilier à un endroit, parce qu'à d'autres endroits, je ne condamne pas l'humour, je ne condamne pas le fait de faire le pitre, d'être drôle, de faire n'importe quoi, de dire n'importe quoi, en n'ayant, entre guillemets, pas peur du regard des autres qui pourraient me renvoyer à une sensation de honte. Et ça, où est-ce que ça vous arrive à vous ? Où est-ce que vous avez à des endroits, vous reniez une facette de vous, que vous n'osez pas montrer dans la lumière, et qui fait partie de vous, qui fait que dans ma sphère privée, c'est quelque chose qui me permet de connecter avec les gens. C'est quelque chose sur lequel il me permet d'être totalement moi. Et ouais, derrière il y a une histoire de regard de l'autre, potentiellement, je réfléchis un peu quand je vous parle, de rejet. En tout cas, une chose est sûre, c'est que ce n'est pas une forme de culpabilité. Mais en fait, je crois que la peur derrière, c'est de ressentir de la honte d'être discrédité par les autres. Et ce qui est curieux quand je vous dis ça, c'est que finalement, la première que je discrédite, c'est moi. Et du coup, je crée mon propre bruit dans ma tête de pas oser. Donc, si toi aussi, tu sens que certaines parties de toi restent cachées sous le tapis, alors que... Tu sens que... Je fais ce mouvement parce que c'est vraiment cet alignement entre tes tripes et ton cœur. Tu vois, c'est... ça me touche quand je t'en parle, de ne pas les cacher. Je crois que notre unicité et nos facettes principales, si on les a, c'est qu'elles sont là pour quelque chose. Si elles sont chez nous et que c'est ça qui nous permet de créer du lien et de la vulnérabilité, il faut arrêter de les cacher, de les décrédibiliser, de les discréditer. Il faut les montrer. Le monde mérite de les montrer. Parce qu'en fait, notre vrai potentiel, notre vraie puissance, notre vraie manière de porter notre voix, c'est quand on harmonise et qu'on est totalement ok avec l'ensemble de nos facettes. Les deux facettes qui font une même pièce. Je sais pas si vous comprenez le message totalement que je vais vous faire passer, mais moi, je remercie encore Gaëlle, je sais pas si elle écoutera ce podcast, mais ma copine Gaëlle, Cette phrase, arrête de vouloir être juste, sois vrai, sois vrai. Lâche les chevaux, arrête de te retenir d'être toi par peur du regard des autres, par peur du rejet, parce qu'en fait, t'as peur de souffrir, provoquant la honte en toi. Et en fait, cette peur de vivre cette souffrance qu'engendrer par un sentiment de honte, t'empêche en fait... d'obtenir exactement ce que tu veux, parce que ce qu'on veut, c'est être aligné avec nous-mêmes pour ressentir la joie, l'amour, la gratitude, l'épanouissement. Et en fait, ça, on l'obtient, mais à partir du moment où on est vrai avec nous-mêmes. On est vrais et je ne sais pas comment je vais réussir. Je sais que ça va être un challenge et je crois que de vous en parler, je pense que ça va créer... Au moins, vous savez où j'en suis. Ça me permet aussi d'être transparente avec vous. Je ne sais pas comment je vais lâcher les chevaux. C'est marrant parce que juste avant de faire le podcast, je suis partie faire une marche en forêt. Et je crois qu'il y a un moment quand tu autorises... J'ai vu comme des sketchs qui étaient arrivés sur...... Mais ce truc-là que j'ai vécu avec mon burn-out, en fait, c'est ça. Et en fait, c'est le syndrome de ça. Et je me suis imaginée en train de faire un truc. Alors oui, des fois, ça ne fera pas rire. Et puis, des gens se foutront de ma gueule. Mais je me dis, mais c'est quoi le bénéfice ? C'est quoi le bénéfice aussi pour vous, pour vous, que j'aborde ce sujet sérieux et sous le rôle de coach et d'accompagnante, de thérapeute avec de l'humour ? de la légèreté et de l'autodérision. Il y en a plein. Et à partir du moment où je vais prendre le temps de le lister pour voir à quel point ça va vous apporter que je me comporte comme ça, que je sois comme ça, que je sois moi, c'est-à-dire non pas juste mais vrai, bon bah il va y avoir deux, trois changements sur mon compte. Voilà. Tout ça pour vous dire que même si on est coach, on fait nous-mêmes nos propres cheminements, on a nous-mêmes nos plafonds de verre, on a nous-mêmes nos questionnements. Et vraiment, ce que j'ai envie de partager avec toi et de terminer, c'est que j'ai envie de t'inviter. J'ai envie de t'inviter toi aussi à te poser la question, où est-ce que tu t'es déjà retenue à être toi-même ? Toi-même, c'est-à-dire totalement, en ayant réconcilié les deux facettes. d'une même pièce, sans avoir peur du jugement, du regard des autres et du rejet pour ne pas souffrir de ton propre jugement et de la honte. Je t'invite à te poser la question et, deuxième question, de t'inviter à les réconcilier en te demandant cette facette que tu réprimes à certains endroits, ce seraient quoi les bénéfices pour les autres et pour toi de les réconcilier ? et de les offrir aux autres. Voilà pour ce podcast. Le titre, je l'appellerais Arrête de vouloir être juste, sois vrai Et j'espère qu'en vous partageant ce que je vis, là, maintenant, là, tout de suite, ça pourra vous aider à vous interroger aussi, à rééquilibrer encore des parts de vous, pour vous éloigner un peu plus du jugement, de la critique et de la honte, de vous aider à comprendre un peu plus à quel point, quand vous réconciliez toutes les parts de vous, à quel point vous vous donnez de l'amour. Et plus vous vous offrez au monde en étant vulnérable, alors attention vulnérable, ça ne va pas vous empêcher d'avoir des challenges et de vous prendre des pieds dans le tapis. Mais à quel point je crois que c'est comme ça qu'on sert le monde ? Et je crois que ça m'émeut parce que je crois qu'il n'y a rien de plus beau. Je crois qu'il n'y a rien de plus beau. Et il y a une part de moi qui dit mais Jen qu'est-ce que t'attends ? Et donc j'ai envie de vous dire qu'est-ce que vous attendez à votre niveau à vous ? Voilà et comment on avance et comment on marche. On marche ensemble vers ça. Donc je te remercie si tu as pris le temps de m'écouter. J'espère que cet épisode, Arrête de vouloir être juste, sois vrai de la relève, va pouvoir t'aider. Et je t'invite à répondre aux questions que je t'ai laissées. Et n'hésite pas à me les partager, à venir me parler, à me dire ce que ça t'a évoqué, en quoi et quelles facettes tu aurais besoin de réconcilier. Je serais ravie de pouvoir échanger avec toi là-dessus. Je te laisse. Je te remercie pour ton écoute. Et surtout, souviens-toi que... Ce podcast besoin de ton aide. N'hésite pas à lui mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute, un commentaire partagé autour de toi, afin de le faire gagner en visibilité, et surtout faire gagner le podcast en visibilité. C'est aussi pouvoir toujours avoir des invités qui auront certainement plein d'histoires intéressantes à raconter, pour pouvoir t'inspirer et pouvoir te libérer de ta charge, et te montrer que pour toi aussi c'est possible. Je t'embrasse et je te dis à la semaine prochaine, sur La Relève !