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Les Belles Lettres : conversations

Épisode 5 : Parlez-vous aux plantes ? Ou comment réinventer notre rapport au vivant avec Anne Merker et Marc Jeanson

Épisode 5 : Parlez-vous aux plantes ? Ou comment réinventer notre rapport au vivant avec Anne Merker et Marc Jeanson

1h16 |02/12/2022
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1h16 |02/12/2022
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Description

Avis aux frénétiques de la bouture et aux défenseurs de la permaculture, aux patients collectionneurs d’herbiers comme aux promeneurs du dimanche, vous ne parlerez plus jamais aux plantes de la même façon ! 

Dans ce cinquième épisode, nous avons tenté d’interroger notre rapport au vivant, à travers l’exemple de la vie végétale. Pour ce faire, nous sommes remontés à la racine d’une discipline ancienne, la botanique, où siègent l’infatigable Aristote et son disciple Théophraste. Tous deux ont établi une première hiérarchie du vivant, séparant le monde animal du monde végétal, et proposant des distinctions entre les plantes selon des critères qui ont certes considérablement évolué au gré des époques et des découvertes scientifiques mais dont le postulat ou plutôt le regard porté sur le vivant est resté le même. En quoi l’exemple de la botanique, tout en noms latins, en étagères bien rangées et en observations millimétrées, nous renseigne-t-il sur notre manière de nous rapporter au vivant ? Pourquoi l’humain, ce drôle d’animal, a-t-il choisi de nommer et hiérarchiser les plantes d’abord, puis, à partir du siècle des Lumières, les avoir si étroitement classifiées ? Cette tentative n'apparaît-elle pas d'autant plus vaine et démesurée aujourd'hui que nous connaissons une extinction massive des espèces ? Et si les plantes, en échappant à nos projections anthropomorphiques, nous montraient le chemin vers une meilleure compréhension de l’altérité du vivant ? 

Voici une brassée de questions à partir desquelles nos deux invités, Anne Merker, philosophe spécialiste d’Aristote et Marc Jeanson, botaniste et ancien directeur de l’Herbier du Muséum d’Histoire naturelle, s’attachent à sauver le vivant, pour ce qu’il est en lui-même, et non pas pour nous-même. 


Et pour retrouver tous nos livres en lien avec cet épisode, rdv ici .  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chapters

  • Introduction

    00:00

  • Conversation libre

    04:40

  • À livres ouverts (auteurs cités : Aristote, Théophraste, Pline l'Ancien et Vita Sackville-West)

    30:38

  • Conclusion

    01:11:10

Description

Avis aux frénétiques de la bouture et aux défenseurs de la permaculture, aux patients collectionneurs d’herbiers comme aux promeneurs du dimanche, vous ne parlerez plus jamais aux plantes de la même façon ! 

Dans ce cinquième épisode, nous avons tenté d’interroger notre rapport au vivant, à travers l’exemple de la vie végétale. Pour ce faire, nous sommes remontés à la racine d’une discipline ancienne, la botanique, où siègent l’infatigable Aristote et son disciple Théophraste. Tous deux ont établi une première hiérarchie du vivant, séparant le monde animal du monde végétal, et proposant des distinctions entre les plantes selon des critères qui ont certes considérablement évolué au gré des époques et des découvertes scientifiques mais dont le postulat ou plutôt le regard porté sur le vivant est resté le même. En quoi l’exemple de la botanique, tout en noms latins, en étagères bien rangées et en observations millimétrées, nous renseigne-t-il sur notre manière de nous rapporter au vivant ? Pourquoi l’humain, ce drôle d’animal, a-t-il choisi de nommer et hiérarchiser les plantes d’abord, puis, à partir du siècle des Lumières, les avoir si étroitement classifiées ? Cette tentative n'apparaît-elle pas d'autant plus vaine et démesurée aujourd'hui que nous connaissons une extinction massive des espèces ? Et si les plantes, en échappant à nos projections anthropomorphiques, nous montraient le chemin vers une meilleure compréhension de l’altérité du vivant ? 

Voici une brassée de questions à partir desquelles nos deux invités, Anne Merker, philosophe spécialiste d’Aristote et Marc Jeanson, botaniste et ancien directeur de l’Herbier du Muséum d’Histoire naturelle, s’attachent à sauver le vivant, pour ce qu’il est en lui-même, et non pas pour nous-même. 


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  • Conversation libre

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  • À livres ouverts (auteurs cités : Aristote, Théophraste, Pline l'Ancien et Vita Sackville-West)

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Dans ce cinquième épisode, nous avons tenté d’interroger notre rapport au vivant, à travers l’exemple de la vie végétale. Pour ce faire, nous sommes remontés à la racine d’une discipline ancienne, la botanique, où siègent l’infatigable Aristote et son disciple Théophraste. Tous deux ont établi une première hiérarchie du vivant, séparant le monde animal du monde végétal, et proposant des distinctions entre les plantes selon des critères qui ont certes considérablement évolué au gré des époques et des découvertes scientifiques mais dont le postulat ou plutôt le regard porté sur le vivant est resté le même. En quoi l’exemple de la botanique, tout en noms latins, en étagères bien rangées et en observations millimétrées, nous renseigne-t-il sur notre manière de nous rapporter au vivant ? Pourquoi l’humain, ce drôle d’animal, a-t-il choisi de nommer et hiérarchiser les plantes d’abord, puis, à partir du siècle des Lumières, les avoir si étroitement classifiées ? Cette tentative n'apparaît-elle pas d'autant plus vaine et démesurée aujourd'hui que nous connaissons une extinction massive des espèces ? Et si les plantes, en échappant à nos projections anthropomorphiques, nous montraient le chemin vers une meilleure compréhension de l’altérité du vivant ? 

Voici une brassée de questions à partir desquelles nos deux invités, Anne Merker, philosophe spécialiste d’Aristote et Marc Jeanson, botaniste et ancien directeur de l’Herbier du Muséum d’Histoire naturelle, s’attachent à sauver le vivant, pour ce qu’il est en lui-même, et non pas pour nous-même. 


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  • À livres ouverts (auteurs cités : Aristote, Théophraste, Pline l'Ancien et Vita Sackville-West)

    30:38

  • Conclusion

    01:11:10

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Avis aux frénétiques de la bouture et aux défenseurs de la permaculture, aux patients collectionneurs d’herbiers comme aux promeneurs du dimanche, vous ne parlerez plus jamais aux plantes de la même façon ! 

Dans ce cinquième épisode, nous avons tenté d’interroger notre rapport au vivant, à travers l’exemple de la vie végétale. Pour ce faire, nous sommes remontés à la racine d’une discipline ancienne, la botanique, où siègent l’infatigable Aristote et son disciple Théophraste. Tous deux ont établi une première hiérarchie du vivant, séparant le monde animal du monde végétal, et proposant des distinctions entre les plantes selon des critères qui ont certes considérablement évolué au gré des époques et des découvertes scientifiques mais dont le postulat ou plutôt le regard porté sur le vivant est resté le même. En quoi l’exemple de la botanique, tout en noms latins, en étagères bien rangées et en observations millimétrées, nous renseigne-t-il sur notre manière de nous rapporter au vivant ? Pourquoi l’humain, ce drôle d’animal, a-t-il choisi de nommer et hiérarchiser les plantes d’abord, puis, à partir du siècle des Lumières, les avoir si étroitement classifiées ? Cette tentative n'apparaît-elle pas d'autant plus vaine et démesurée aujourd'hui que nous connaissons une extinction massive des espèces ? Et si les plantes, en échappant à nos projections anthropomorphiques, nous montraient le chemin vers une meilleure compréhension de l’altérité du vivant ? 

Voici une brassée de questions à partir desquelles nos deux invités, Anne Merker, philosophe spécialiste d’Aristote et Marc Jeanson, botaniste et ancien directeur de l’Herbier du Muséum d’Histoire naturelle, s’attachent à sauver le vivant, pour ce qu’il est en lui-même, et non pas pour nous-même. 


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