Speaker #0Bonjour et bienvenue sur la Voix d'Or, aujourd'hui épisode 15. J'avais envie de vous parler de contrôle de mental, mais notamment de contrôle et vous montrer comment est-ce que votre mental fonctionne, ou en tout cas comment est-ce que vous pouvez déceler quand effectivement vous êtes dans une posture mentalisée, et donc une protection de quelque chose de plus profond. Quels sont les indices à glaner ? Voilà, juste vous montrer. Comment, avec des exemples concrets, comment est-ce que le mental fait pour nous cacher les choses ? Et encore une fois, il le fait en toute bienveillance, c'est juste que ça lui fait trop mal. Et du coup, aujourd'hui, on va parler de contrôle. Alors si déjà, c'est la première fois que vous m'écoutez, je m'appelle Aurélia Réquebuche et je suis thérapeute spirituelle. Mon job, c'est de vous aider à aller dans vos ombres, à les traverser pour comprendre que la lumière est là. Et tout simplement réaccéder, réatteindre cette belle lumière que vous êtes. Si vous avez envie de vous abonner, il doit y avoir un petit onglet pour s'abonner quelque part. Voilà, et si vous avez des questions, je réponds toujours. Je prends toujours le temps de répondre, que ce soit en commentaire ou par mail privé. Alors, note mentale, le contrôle. Je vais vous donner des exemples concrets. Il y en a un qui est assez personnel et l'autre, on va dire que c'est plutôt les retours de mes clientes, en tout cas dans ce que je peux constater, voir, ressentir lors des consultations. L'aspect contrôlant chez moi, d'un point de vue personnel, c'est par rapport à mon corps. Alors il n'y a pas revague, il y a plein d'autres aspects où je contrôle. Moi, je suis une pro du contrôle. C'est pour ça d'ailleurs que je me suis un peu lancée là-dedans. C'est que j'avais atteint... un point délicat sur ce contrôle du mental. Encore une fois, il ne se met pas en place pour rien. Il se met en place parce qu'on souffre. Et donc, plus on a vécu des événements qui nous ont fait ressentir des traumas, des événements traumatisants. Pourquoi traumatisants ? Parce qu'il y a un trauma, une charge émotionnelle. Plus on vit des traumas dans sa vie, plus le mental vient nous protéger et contrôle. Donc, c'est tout un cheminement d'aller vers ce lâcher prise et cette confiance. Mais pour le coup, je peux vous assurer que ça se fait. Mais voilà, il y a toujours des parties, des domaines de notre vie où on va contrôler. C'est OK, c'est normal. Moi, ces derniers temps, notamment cet été. Bon, cet été, il faut dire que les planètes, je ne sais pas comment elles étaient alignées, mais c'était de la merde. En tout cas, voilà, ce n'était pas cool. Vous voyez que là, je contrôle parce que quand on a l'air que les choses ne soient pas telles qu'elles ont été, c'est une forme de contrôle. Bref, petite parenthèse. Et... C'est souvent par vagues, moi et mon corps. C'est écrit dans mon human design, dans mes généquies, pour ceux qui connaissent, que j'ai quelque chose avec le corps, qu'il y a des potentiels, des choses de reconnexion, que ce soit au niveau de la respiration, tout ça. Et le fait est que jusqu'à aujourd'hui, c'était quelque chose dont je n'avais pas conscience, dans le sens que c'était toujours dans mon inconscient. Donc il y a bien un terrain au sujet de ce corps. Je vois bien que ça travaille et pour que ça travaille, forcément, ça nous fait traverser des moments pas cool. Donc, il y a toujours des périodes où j'ai envie de changer mon corps. Je ne l'accepte pas tel qu'il est, c'est tout flasque et ça ne va pas. Et mes poignées d'amour et le double menton et les poils ceci et les boutons cela. Il n'y a jamais rien qui va. Cet été, j'ai pris du poids. Pas énormément, l'idée, ce n'est pas de savoir combien j'ai pris de poids parce qu'en fait, ce n'est pas ça le vrai problème. Ça, c'est ce que le mental vous fait croire, justement. c'est là où on revient, c'est que je me sentais serrée dans mes vêtements. Et au-delà de la gêne réelle physique, c'est que forcément, ça me faisait me montrer qu'il y avait quelque chose qui avait bougé en moi et que je ne savais pas quoi. Et en fait, c'est en réalité ça le plus frustrant. Parce qu'au fond, on le sait, c'est juste que c'est notre mental qui le cache parce que ça veut dire que c'est souffrant. C'est ça qui nous fait souffrir. Ce n'est pas la partie visible de l'asthme, c'est oui, j'ai pris du poids. Mais c'est... Notre mental se focalise là-dessus, sur la partie visible de la sueur, ici le poids, alors qu'en réalité, le cœur du problème se cache bien plus profond. Et c'est véritablement ça qui nous fait souffrir. La prise de poids n'est que la matérialisation de cette souffrance, en réalité. Donc, voilà, ça m'a saoulée. J'étais pas bien, j'avais bien une petite idée de ce qui aurait pu expliquer la cause biologique de ma prise de poids. Mais même en expliquant ça, ça ne résolvait pas le problème. Parce que c'est bien ça le problème, justement, avec l'autre mental. C'est que pour se rassurer, pour venir justifier, il a besoin d'une explication, d'une solution, votre mental. Donc quand il ne veut pas vous donner la solution, quand il ne veut pas ouvrir les portes et vous permettre de réaccéder à la solution à l'intérieur de vous, donc de vous montrer le vrai problème, parce que, encore une fois, ça fait mal, eh bien il ferme les portes, il se protège, mais comme il manque une solution et qu'on est perdu, je ne comprends pas, etc., hop, il va, il est très très fort pour créer des histoires. Donc il va vous sortir une hypothèse, sauf que là où on dit qu'on contrôle, c'est-à-dire qu'on ne voit plus que cette solution. On n'arrive plus à voir toutes les autres possibilités qui s'offrent à nous et qui sont illimitées en réalité. Et d'ailleurs, si vous réfléchissez bien, combien de fois votre mental vous dit si, si, c'est ça et en fait ce n'était pas du tout ça. Jamais ça n'arrive. Pourtant, on a fusionné avec cette idée et après on s'est monté tout un truc dessus. Et les émotions sont venues se rajouter, mais sur cette hypothèse du mental. Donc ce n'était pas des émotions, on va dire, réelles, concrètes, en lien en tout cas avec une réalité. Ce n'est toujours qu'une perception des choses. Donc votre mental, il va vous trouver une explication rationnelle, parce que c'est son job, pour vous expliquer, ah c'est bon, c'est explicable, ouf, ça va mieux alors. Si c'est expliqué, ça veut dire que du coup je peux avancer et puis continuer. Donc ça fait aussi partie intégrante du processus alchimique de transmutation des blessures. C'est normal de fonctionner comme ça. Ça fait partie des étapes. Quand vous ne voyez pas votre mental faire, c'est tout simplement que vous n'avez pas, vous n'êtes pas encore rentré dans ce cheminement-là de transmutation, parce que vous n'êtes pas prête. Quand vous commencez à voir votre mental jouer à cela, et que ça vous énerve, c'est ok. Ne dénigrez pas cette étape sous couvert que oui, mon spiritualité, on a dit, il va aller lâcher prise, gnagnagna on s'en fout de ça ! J'allais dire on s'en branle, vous voyez je fais de la rétention parce que j'ai tendance à dire des gros mots quand même. Mais là vraiment je vous le dis, on s'en branle, oui c'est pas beau mais on s'en branle ça. Tous les grands concepts de spiritualité, ce ne sont que des mots. Tant que vous ne les intégrez pas à l'intérieur de vous, dans vos expériences de vie, tant que vous ne les vivez pas dans votre chair, dans vos cellules, et que vous ne ressentez pas comment est-ce que ça fonctionne pour vous, c'est que de la merde en barre. C'est ni plus meilleur ni moins bien. que tous les autres concepts de dev perso ou des trucs plus pragmatiques. Qu'est-ce que ça fait chez vous ? Moi, j'ai pu repérer que, et ça c'est mon expérience perso, que je fusionnais tellement avec ces idées-là que dès que je n'étais pas dans la chéprie, j'avais l'impression que c'était mal. Vous savez, cette dualité, le bien et le mauvais, etc. Que ce n'était pas bien de faire ça. Du coup, je ne m'immergeais pas dans ce pas bien parce que je me faisais croire que ce n'était pas bien. Or, c'est en s'immergeant dedans que l'on va lâcher prise et traverser le truc. lâcher tous ces concepts. Observez, observez. Les plus grandes découvertes de notre civilisation, de notre monde ont été faites d'abord par de l'observation. Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça, j'ai envie de voir ça. Léonard de Vinci, comment est-ce qu'il a créé ces avions ? Il a regardé les chauves-souris. Tout est dans la nature. Observez la nature, vous aurez toutes les réponses. Si vous croyez qu'il manque quelque chose dans la nature, ça veut dire que vous n'avez pas confiance en la vie, Dieu. peu importe le mot que vous y mettiez, à un moment donné il va falloir dire les mots justes, qu'il y a quelque chose que nous on a nommé Dieu, mais que même quand on le nomme c'est assez réducteur finalement, on personifie et c'est pas bon. Mais peu importe, on a besoin de soi nous pour avancer avec notre petit cerveau humain. Si on peut croire un seul instant qu'il s'est gouré dans le processus alors que ça fait des millénaires et des millénaires et des millénaires que la Terre elle est là, et qu'on croit qu'il s'est trompé dans la matrice, Je crois qu'on se met le doigt dans l'œil. À chaque fois, il nous remet sur le droit chemin. C'est nous qui nous fermons à ça et qui bloquons, qui ne voulons pas voir ce qui est là juste devant nous. Donc dans la nature, il y a vraiment tout. Encore faut-il savoir le voir. Et encore une fois, si on ne le voit pas, mais qu'on voit qu'on ne le voit pas, ça fait aussi partie du processus. Parce qu'on est venu ici pour expérimenter. Donc comme toute bonne expérience se veut, et on l'apprend à l'école, je ne sais pas pourquoi on a oublié de faire ça. Ça part toujours avant d'analyser. C'est quoi la première phase ? C'est observation. Une observation neutre de ce qui est là. Après, je vais analyser, et c'est à cette partie-là d'analyse, où là c'est intéressant de savoir comment est-ce qu'elle est éclairée cette analyse. Est-ce qu'elle est éclairée juste par le prisme de mon égo, ou par tout mon être tout entier, c'est-à-dire ma conscience éclairée, qui est donc bien dans mon mental, encore une fois, on a besoin de mental, sinon Dieu ne nous aurait pas fait avec. Et aussi notre cœur, notre âme. Donc, observation, avant l'analyse. Nous, on passe notre temps à analyser. D'abord, on fait ça tout le temps, en permanence, tout le temps, tout le temps. Et moi, la première, je passe mon temps à analyser. À chaque fois, quand je vais voir ma thérapeute, Aurélia, oui, mais toi, qu'est-ce que tu observes chez toi ? Qu'est-ce que tu ressens chez toi ? Encore une fois, moi, c'est juste ma façon de me protéger. Je comprends les autres, j'analyse ce qui se passe chez les autres. Oui, mais je justifie. Donc, j'explique. Je comprends pourquoi ils ont réagi comme ça. Donc c'est bien, ça fait partie du processus du pardon d'ailleurs, de comprendre l'autre. Mais moi, qui me comprend moi ? En fait, j'oublie toujours la première étape. Écouter mes émotions, les exprimer, me comprendre moi. Donc ça, ça fait partie de l'histoire. C'est en lien avec ma peur d'être jugée, rejetée, blablabla. Tout ça, moi aussi, je chemine. Mais je veux juste vous montrer que toutes les possibilités que votre mental a, de ne pas vous en tourlouper, parce qu'encore une fois, il fait ça, ce n'est pas de la malveillance, mais... C'est juste une façon de se protéger. Dès que votre mental va justifier, dès que dans une situation où vous ressentez une émotion, où ça ne va pas, vous pouvez être sûr qu'il y a quelque chose à guérir. Ça, c'est sûr et certain. Il y a quelque chose à aller voir en profondeur, à transmuter. Mais je dis bien en profondeur. Et comme ça fait mal, la première étape, ça va être quoi ? D'analyser et justifier. Parce qu'en plus, on est dans une société qui nous encourage à ça. Donc on est quand même dans un... Un climat propice à ça. Mais ça, encore une fois, c'est une justification. Oui, ok, mais ça ne nous empêche pas de faire le taf. Justement, en conscience de cela, comment est-ce que je peux arriver à me voir justifier et expliquer ce qui est en train de se passer ? Oui, mais j'ai dit ça parce qu'elle a dit ça. Oui, mais en fait, c'est parce que Trucmuche, elle a fait ça. Et moi, je sais que chez Trucmuche, c'est son contrôle qui se passe. Mais moi aussi, on s'en fiche de Trucmuche. Oui, mais je fais ça parce qu'on m'a toujours appris à faire ça. C'est ma personnalité et j'aime faire plaisir. Oui, c'est vrai. Ça, c'est l'explication de votre mental pour justifier le comportement et donc les émotions que vous ressentez. Moi, je ne vous demande pas pourquoi vous faites ça. Je vous demande ce que vous ressentez. Oui, mais c'est parce que... Et vous, si vous ne faites pas ça, ça ne vous fait pas plaisir de faire ça ? Et hop, on renvoie la balle. Ça, c'était une cliente qui me disait ça et c'était rigolo parce que ça voulait juste montrer qu'on touchait quelque chose de sensible, qu'il y a certainement quelque chose en profondeur. Et moi, je ne sais pas quoi. Je ne fais que lire. Et décrypter, parce que ça c'est mon don à moi, de décrypter de la personne. Au-delà des mots, vous allez dire, moi je vais ressentir l'énergie qu'il y a derrière. Je vais voir votre non-verbal, je vais tout ressentir. Encore une fois, pour les gens qui connaissent le human design, moi je suis projecteur. Donc les projecteurs, on n'est pas un profil énergétique. C'est pour ça que je suis vite fatiguée. Et encore, j'ai des centres qui sont centres racines, qui sont définis, donc qui me donnent de l'énergie. Donc disons que j'ai un peu plus d'énergie que la plupart des projecteurs. Mais le projecteur, son aura, on l'a dit pénétrante, c'est-à-dire que quand on est dans une relation avec quelqu'un, que ce soit là d'un point de vue thérapeutique, mais même avec les autres, à partir du moment où il y a une connexion, un échange, on ressent tout ce que vous ressentez. En gros, c'est comme si je voyais clair dans votre jeu. Mais il n'y a aucune malveillance ou jugement là-dedans, c'est qu'on fait tous ce jeu-là. C'est pour ça qu'on a tous besoin de l'aide de quelqu'un, en fait, pour nous montrer ce que nous, on n'arrive plus à voir. Et moi... mon don, c'est, je ressens quand il y a un truc qui est pas... Je sais pas quoi, mais je le ressens. Donc, bah, je vous pousse, je vous pousse en autre chemin et on chemine. Et le fait est que quand je fais ça et que je vois que le mental se protège et qu'il se justifie sur des choses mais qui n'ont ni queue ni tête, pour moi, encore une fois, parce que je ne suis pas dans votre position, donc moi j'ai pas à me protéger, donc je peux le voir. Et que vous, vous le voyez pas, ça me donne juste, c'est l'indice, ok, là on est à la première étape. Et donc je sais qu'un jour, on va travailler sur ce sujet. Pas tout de suite. Parce que le mental il se protège trop, ça veut dire que sa protection est plus bénéfique pour lui que la souffrance qui est camouflée. Je ne sais pas si c'est très clair. Bon, je vais un peu bifurquer du sujet et en même temps c'était aussi là-dedans. Donc le mental, quand il rationalise, qu'il justifie, oui mais c'est parce que machin etc. Oui, oui, justement, c'est exactement la définition d'une croyance. Donc arrêtez de continuer de justifier. C'est la définition d'une croyance. Vous croyez cela. Moi, ce qui m'intéresse, c'est est-ce que c'est une croyance qui vous fait du bien ou si c'est une croyance qui cache une souffrance. C'est-à-dire si c'est un comportement automatique pour fuir quelque chose. C'est ça qui m'intéresse. Et moi, je n'ai pas la réponse parce que je ne suis pas dans votre corps et donc je ne ressens pas. Donc c'est pour ça que je vous titille souvent et que je pose des questions. Donc là, cette personne, je lui ai proposé de faire un challenge, de se mettre dans la situation inverse. Parce qu'en fait, le fait est que... comme elle est dans cette croyance-là, encore une fois, croyance, ce n'est pas négatif, d'accord ? Mais comme elle est dans cet, on va dire, univers, dans cet univers-là, elle joue tout le temps la même sonnette. Sauf que moi, elle me dit qu'elle a des douleurs dans le corps et que dans la symbolique corporelle, ça veut... dire qu'il y a une forme de pression et qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné. Je ne rentre pas dans les détails sinon je vais encore en avoir pour une heure. Donc je ne fais que me caler sur ce que son corps nous dit. Le corps ne ment jamais. Votre mental il a beau justifier, rationniser ce qu'il veut, votre corps ne ment jamais. S'il y a une douleur qui plus est chronique, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas aligné. Ça ne veut pas dire que le comportement que vous avez n'est pas bon, ça veut dire que l'intention Ça veut dire que l'origine de là où il part ce comportement n'est pas harmonieux, n'est pas éclairé. Il y a quelque chose qui vient de parasiter. Vouloir faire plaisir et offrir des choses aux gens, c'est très beau, ça s'appelle la bonté. Mais est-ce que ça part d'un sentiment de peur, d'être rejeté, de ne pas être accueilli et aimé tel que je suis ? Ou est-ce que ça part de même si un jour je ne le fais pas, ça ira très bien aussi, on m'accueillera exactement pareil. Il n'y a aucune émotion qui est générée derrière. Vous voyez la différence et la nuance ? Mais tant qu'on ne se confronte pas à l'expérience de là, je n'ai pas fait plaisir ou je n'ai pas apporté quelque chose on ne peut pas voir ce que ça nous fait ressentir dans le corps. Parce que le fait est qu'à chaque fois, on répond à la croyance, donc on se sent toujours bien, mais en fait rassuré. Donc moi, ce qui m'intéresse, c'est quand vous venez me voir en cabinet, putain, il s'est passé un truc et là, je ne me suis pas sentie bien Là, le fait est que moi, j'ai vu quelque chose chez cette personne, mais elle n'a pas encore eu d'expérience qui l'a amené à vivre l'inverse de sa croyance. l'environnement inverse de sa croyance pour voir si ça générait des émotions. Si elle me dit en fait, tout va bien tout va bien. C'est pour ça qu'elle n'est pas prête à le travailler, parce que la vie ne lui apporte pas encore ça. Donc je ne sais pas pourquoi elle n'est pas prête à le travailler, je n'en sais rien. Je ne fais qu'observer que la vie ne lui a pas encore apporté l'opportunité de transmuter et de travailler cela. Moi, par contre, je l'ai vu avant. Donc il est possible que si je l'ai vu, c'est que ça devait commencer à être présent, et il est possible que ça vienne dans les mois à venir. Peut-être. Mais en fait, j'en sais rien. Ça, c'est des hypothèses. Ouvrez avec des hypothèses, pas une seule solution fermée. Donc, la vie, elle vous donne des opportunités. Et quand vous ressentiez quelque chose, ça ne va pas dans votre corps. Et vous savez très bien quand ça ne va pas. C'est juste que là, il y a quelque chose que vous êtes prête à traverser. Et la première étape, c'est de voir que pour justifier cela, votre mental va expliquer, oui, mais c'est parce qu'elle a dit ça, oui, mais, oui, mais, oui, mais, comme les gosses. Oui, mais en fait, c'est normal. Oui, mais parce que ça plus ça plus ça égale ça. Quand vous avez un comportement analytique, rationnel, attention. Là, je dis encore, attention. Toute situation est personnelle et différente. Mais je me permets de dire attention parce que je l'ai vu trop souvent. Et donc, pour après revenir dans le cœur, c'est tout un travail. Et ça passe par, OK, c'est quoi ma vraie émotion derrière ? Peu importe ce qu'il a justifié dans la matière. C'est toujours venu d'un truc plus profond qu'on appelle les émotions. Et qu'on appelle aussi trauma, s'il y a une énergie d'un ancêtre qui vibre à travers nous. On ne peut même pas le voir, le mental, il ne se justifie ça. Mais en fait, parce que ce n'est même pas notre énergie, c'est celle de l'ancêtre. Ou un oeuf karmique, ou juste une blessure de l'enfant intérieur. Et on en a tous, encore une fois, c'est normal, c'est ce qu'on est venu travailler. Ne me dites pas, je n'ai plus de blessure, j'ai guéri tout mon égo, c'est impossible ça. Sinon, vous ne seriez pas en train de m'écouter. Ça veut dire que vous auriez fini votre job sur Terre et que vous... Vous êtes passé de l'autre côté. Donc, quand le mental se justifie rationnellement, j'essaie de me centrer. Attention, anguille sur roche, mais ne négligez pas cette étape. Immergez-vous dedans. Notez tout ce que votre... L'écriture, encore une fois, l'écriture. Notez, écrivez tout ce que votre mental vous dit. Relisez-le une semaine après. Et là, vous ne serez plus dans le truc, dans le cœur de la tempête émotionnelle. Et quand les émotions se calment, là, on peut y voir plus clair. Les émotions, c'est bien de prendre conscience qu'elles ont une légitimité, mais il ne faut pas se laisser bercer par elles non plus, parce qu'elles ne sont que le reflet de nos blessures, pas de la réalité. Donc attention, ce n'est pas parce qu'il faut gérer ses émotions qu'il faut rester dans la colère parce que c'est normal. Non, ce n'est pas normal finalement d'être tout le temps en colère. Ça veut dire qu'on n'a pas fait le taf de comprendre ce qu'elles venaient nous montrer, encore une fois, de plus profond. Dans les corps énergétiques, on a le corps physique, le corps émotionnel. le corps mental et le corps causal à l'intérieur de soi. Donc si on ne remonte pas jusqu'à la cause, ça reviendra toujours. Donc je ne sais plus où j'étais. Donc du coup, une fois que vos émotions sont calmées, relisez ce que votre mental vous a dit. Relisez les phrases, les justifications. Ah oui, mais j'ai fait ça parce que truc mûche. Et voyez-le avec un regard neuf. Est-ce que vraiment, est-ce que ça, ce n'est pas une excuse de cours de récré ? Parce que très souvent, on en est là. On croit qu'on est des adultes, mais non, on est juste des grands enfants. On est parfois vraiment beaucoup moins sages que nos enfants. Donc, regardez un peu tout ça. Regardez toujours que s'il y a un truc qui vous fait chier... Il y a forcément un truc plus profond que ce que votre mental veut vous dire. Mais tant que vous n'avez pas vu passer cette étape de voir votre mental faire, vous ne pouvez pas aller là-dedans et c'est ok. Parce qu'encore une fois, c'est une étape qui fait partie intégrante du tout. C'est le contrôle. Dès qu'on ne contrôle pas la situation, comme moi avec mon corps, et bien ça nous fait chier. Donc pour justifier cela, le corps il dit Oui mais c'est parce que tu as mangé ça, oui mais c'est parce que ceci, etc. C'est du bullshit ça. Ça c'est la conséquence en fait. De mon mal-être intérieur, ce n'est pas la cause, mais lui se focalise dessus. Le fait est que oui, il y a un événement qui, pour moi, m'a fait prendre du poids et que je n'ai rien contrôlé. Et que c'est parce que j'aurais voulu contrôler les choses que ça me fait chier et que je n'ai rien contrôlé. Et ça fait mal. C'est ça qui m'a fait prendre du poids. C'était pour me montrer que là, en fait, c'est hors de ma portée, hors de mon contrôle et je ne peux rien y faire. Si ça doit arriver, ça arrivera et si ça ne doit pas arriver, ça n'arrivera pas. Donc c'est ça qui est profondément souffrant. Et tant que je ne me l'étais pas avoué à moi-même, et pour le faire, c'est tout simple, j'écris un livre en ce moment, enfin, je suis censée écrire un livre. Mais en fait, c'est profondément thérapeutique, le fait de parler à voix haute, ça m'a libérée. Parce que j'ai pu prendre conscience de ça. Mais je n'ai pas pu le faire tout de suite, à l'instant T, où je voyais que mon corps, ça me faisait chier. Il a juste fallu que je reste dans cette sensation. Pour bien ressentir les émotions. Parce qu'encore une fois, c'est comme ça qu'on fonctionne. Si vous ne ressentez pas les émotions, c'est pareil. C'est une fuite, on les met sous le tapis. Et puis hop, du coup, comme il n'y a plus rien qui peut expliquer qu'on ne se sente pas bien, le mental met encore une bonne dose de contrôle. Et du coup, ça fait des gens qui ne ressentent plus rien. Enfin, n'expriment pas ce qu'ils ressentent. Ils ont l'impression de ne plus rien ressentir. Ce n'est pas vrai, c'est juste caché. Mais nous, on aime bien que les choses arrivent un peu vite, vite, vite, tout de suite dans la matière. Mais non, il y a des étapes. C'est un processus. Donc, il y aura toujours des jours où ce sera plus difficile que d'autres. Il y aura toujours des jours où on n'y arrivera pas. Ces jours-là, ils font aussi partie du processus. Vous ne pouvez pas échapper à cette étape. Sinon, il vous manque une étape de la transmutation. Et c'est con, en fait. Donc voilà, les jours où ça ne va pas, on fait au mieux. On a qu'à ce qu'il se passe. Oui, c'est dur. Oui, on a le droit de se sentir mal. Oui, on a le droit d'être en colère. Oui, tout ça. Et oui, ça va passer. Et oui, ça veut juste dire, c'est ni bien ni mal. Ça veut juste dire que je suis en train d'évoluer. Et ça veut dire que là, je suis en train de toucher un portail de guérison. S'il y a un truc là... C'est-à-dire que ce qui va se passer derrière, ce sera magique, parce que si j'ose vraiment me lancer là-dedans, je vais guérir quelque chose, je vais transmuter un truc en moi, je vais éclairer une de mes ombres. Et ça, c'est génial, en fait. Donc oui, j'ai le droit de me lamenter sur le moment, parce que c'est bénéfique pour moi. C'est ce qui va me permettre d'aller en profondeur et de ne pas faire comme si tout allait bien, parce que ce n'est pas vrai. Donc on a vraiment besoin de ressentir, et on viendra analyser après. Mais comme toujours, je vous l'ai dit, première étape, observation. Observation, très important. Et comme je vous l'ai dit, si je n'avais pas ma thérapeute pour partager tous mes états d'âme, mes compréhensions et incompréhensions, surtout incompréhensions, si je n'avais pas un regard extérieur sur la situation, il y a des fois, il y a des trucs qui m'échappent complètement. Et quand elle me le dit, ah bah ouais ! Ou alors elle me le dit, oui, je le savais, mais je n'avais pas envie de le savoir. parce que mon mental il prenait trop le dessus il voulait contrôler, m'expliquer oui mais quand même c'est parce qu'elle a fait ça oui mais c'est que la conséquence on s'en branle de ça, il fait plus de bruit que ma sagesse intérieure le mental quand il fait ça et donc quand je me reconnecte au véritable trauma, c'est à dire à la partie vraiment invisible de l'iceberg et bah je me rends compte qu'après le mental il n'a plus rien à justifier, c'est comme ça et c'est ok, c'est ni bien ni mal On s'en fiche en fait de ce que chacun a ressenti, du pourquoi et du comment. Tout ce que je sais, c'est que là, j'ai reconnecté à quelque chose de plus aligné et maintenant c'est aligné dans mes dottes. Et souvent le mental nous fait croire qu'en contrôlant, oui mais c'est parce que je m'affirme et que je pose mes limites. Non, non, non, non, non. Ça c'est pareil, poser ses limites, j'en avais parlé une fois avec une cliente. On ne devrait pas avoir à se dire je pose mes limites. Ça devrait être intrinsèque. Que je suis tellement alignée avec moi-même que les limites, elles sont déjà là en fait. Que si quelqu'un les franchit automatiquement... Déjà, il ne peut pas les franchir parce qu'on ne l'a pas invité, parce qu'on sent que ce n'était pas aligné avec nous. Donc, si je m'oblige à poser mes limites, je le fais d'un espace mental parce que je veux me protéger. Et si je veux me protéger, je veux dire que j'ai peur. Donc, si j'ai peur, je vais attirer les choses pour me montrer que j'ai peur. Bon, ça, c'est encore un autre sujet, peut-être plus abstrait. Donc, comment est-ce que je peux me réaligner, me recentrer ? C'est vraiment de pouvoir observer cela. Et effectivement, moi, en tout cas, si je n'avais pas eu un guide, voilà. Mon chemin de lumière, il se serait fait sans lui, ça c'est sûr. Parce que comme nous tous, il y a des gens qui vont très très bien, ils ne vont pas voir un thérapeute, ils cheminent. Mais c'est sûr que le partager avec quelqu'un, c'est quand même beaucoup plus joyeux, c'est réconfortant, c'est aussi déculpabilisant. Ah putain, elle fonctionne comme moi, ah ouf, ah putain, je ne suis pas bizarre, ah ouf, ah elle aussi, ça lui est déjà arrivé, elle en est sortie, ah donc il y a un espoir. La vie ne peut pas être vécue sans espoir, c'est la base même de la vie. Regardez, je vais encore partir dans un sujet, mais regardez la probabilité qu'un spermatozoïde féconde un ovule. C'est une chance sur je ne sais plus combien. Si ça ne s'appelle pas de l'espoir, regardez combien on est sur Terre. Donc regardez nos statistiques et nos probabilités, elles sont mises en déroute par la vie elle-même. Et on ne s'en rend même pas compte. Parce que la vie, c'est elle qui décide, ce n'est pas le mental. Nous, on ne peut que expliquer, analyser après coup, sur la base de l'observation. Mais ce n'est pas parce qu'on a analysé et expliqué qu'on a créé quelque chose. Non, non, on n'a rien créé du tout. D'accord ? Donc ce n'est pas parce qu'on ne s'est pas encore expliqué que ce n'est pas déjà là. Ce n'est pas l'analyse et l'explication qui créent le sens et qui créent les choses. Encore un autre sujet. J'aurais fait un long podcast aujourd'hui, il faudra que j'aille des choses à dire. C'est aussi mon processus que j'ai en ce moment, de m'extirper du contrôle, de revenir au centre, sans oublier d'exprimer ses besoins, ne pas avoir peur d'eux. comprendre que si j'ai agi comme ça, c'est parce que j'avais peur d'exprimer mes besoins, parce que, parce que, parce que, plein de choses. Mais le fond, c'était ça. C'est le portail de guérison que je traverse en soi. C'est pour ça que je voulais aussi vous partager tout ça. Parce que tout ce que je vous dis là, je le fais pour moi. En premier, en fait. Donc voilà, j'espère que ça vous aura parlé, que je ne vous aurais pas trop perdu. Je suis partie dans tous les sens, comme d'hab. Mais je suis mes pensées telles qu'elles arrivent. J'espère que ça vous aura parlé. Si vous avez d'autres questions, comme d'habitude. je suis dispo. Si vous sentez que c'est le bon moment pour vous justement d'avoir un guide, d'avoir un phare qui vous éclaire dans la nuit, c'est pas le phare qui navigue. Pourtant sur lui, les navires risquent de s'échouer sur les rochers, ou alors de mettre plus de temps à rejoindre le port. Et au passage, serrer les fesses pour passer entre les récifs. Voilà, ça c'est mes petites métaphores comme je les aime. Mais c'est pas le phare qui navigue, d'accord ? Parfois, on a juste besoin de phare, c'est tout. Et quand on est en pleine mer, quand la mer est calme, on n'a pas besoin de phare, c'est ok, il y a la lune, tout ça. Mais quand on rentre dans un portail, dans un port, on a besoin d'un phare. Nous, tous. Il n'y a pas un bateau meilleur qu'un autre parce que lui, il a déjà été dans un port. Ce n'est pas parce qu'il a déjà été dans ce port-là qu'il n'a pas besoin de phare. Bon bref, si vous avez besoin d'un phare pour rentrer chez vous, eh bien, contactez-moi. Je vous mettrai les liens dans la description du podcast, mais j'ai plein de façons de vous accompagner. Il y a des programmes en ligne qui sont autonomes, vous y allez à votre rythme. D'ailleurs, il y a toujours mon offre, moins 75% pour la personne qui se lance avec moi et qui m'offre aussi son retour éclairé sur ce programme pour que je puisse faire les mises d'ajout nécessaires. Enfin voilà, j'en avais déjà parlé. Mais voilà, cette offre est toujours valable. Et voilà, si vous sentez que par contre, vous avez besoin d'être accompagné de façon plus assidue, tous les mois, en profondeur, que vous puissiez me contacter tous les jours s'il le faut. Mais vraiment d'être accompagné sur le long terme. Moi, ça fait 7 ans que je chemine, 7 ans que je suis accompagnée. Ça va faire 4 ans que je suis accompagnée par ma thérapeute en mémoire cellulaire. La dernière fois, j'ai calculé le nombre de séances avec ma cliente. C'est énorme, c'est énorme. Mais ça fait partie du processus, en tout cas du mien. Et je sais que les plus belles transformations profondes, elles se font sur la longueur, pas sur une séance de temps en temps. Donc si vous êtes... Mais c'est fatigant, hein. C'est fatigant dans le sens où il faut se donner, quoi. Il faut être motivé. Donc c'est pas le bon moment pour tout le monde de faire ça. Mais si vous sentez que c'est OK pour vous, je propose aussi donc mon mentorat sur une année. Voilà. Mais ça, on en discute par téléphone avant de lancer quoi que ce soit. Que moi, je puisse ressentir si effectivement, c'est... le bon moment pour vous, la bonne façon de, etc. Et sinon, il y a les consultations à la carte qui sont toujours valables, que ce soit en visio à distance ou au cabinet. Voilà, je vous embrasse. Merci pour celles qui m'ont écoutée jusqu'au bout. Je vous rappelle le code DEAL D-E-A-L pour bénéficier des 75% sur l'accompagnement étincelle spirituel. Voilà, je vous dis à très bientôt pour un prochain podcast.