Speaker #0Bonjour et bienvenue dans cet nouvel épisode de podcast La Voix d'Or. Aujourd'hui dans ce podcast, j'aimerais vous parler de mes vacances, mais surtout des expériences que j'ai pu vivre durant ce voyage en Thaïlande, durant le mois de février. Pour celles qui suivent mon podcast, je vous en avais parlé le mois précédent, de comment est-ce que j'avais abordé ce voyage. Donc de trois semaines en Thaïlande en famille, pour petit résumé, je n'avais rien abordé du tout. En gros, je me suis dit que je verrais bien ce qui se passera et ce pourquoi j'ai dû aller en Thaïlande. Pourquoi est-ce que je dis j'ai dû ? Parce que je sens profondément maintenant que quand on se déplace, que l'on voyage beaucoup dans d'autres pays ou pas, C'est qu'il y a toujours une bonne raison, même si on n'en a pas forcément conscience. Et qui plus est, dans d'autres pays, avec d'autres énergies, d'autres cultures, d'autres vibrations. En tout cas, pour ma part, ce que j'ai pu vivre déjà au Vietnam il y a deux ans, c'est que ça a réveillé, nettoyé, libéré, conscientisé des vies antérieures pour moi. Et donc... Et je suis restée avec cette idée que aller en Thaïlande, ça allait me faire vivre quelque chose dont mon âme avait tout simplement besoin. Et il y avait besoin que ça se passe en Thaïlande de cette façon-là. Alors évidemment, vous dire que je n'avais strictement aucune attente et que mon mental n'a pas fonctionné du tout avant tout ça, ce serait vous mentir, je fonctionne comme tout le monde. Donc mon mental, même si j'étais dans cette non-attente de quelque chose en particulier, mon mental a quand même essayé de deviner qu'est-ce que ça allait être, est-ce que j'avais des vies. est-ce que j'avais rencontré quelqu'un de ma famille ? Il s'est quand même posé pas mal de questions. Et c'est là où tout mon cheminement et tout mon parcours de reconnaissance personnelle m'aide aussi à voir l'évolution maintenant, c'est que même si mon mental, encore une fois, qui fonctionne comme tout le monde, a pu se poser ce genre de questions, je n'ai pas fusionné avec. C'est-à-dire que je ne me suis pas approprié ces questions. Ce n'est pas moi, c'est une partie de moi qui a posé les questions. Et je les ai entendues, je les ai accueillies et je les ai laissées partir. Pour justement éviter de contrôler au maximum avec ce genre de questions, parce que cela va générer de l'attente et forcément une attente... basé sur du mental, de l'ego et du contrôle, ça ne donne jamais quelque chose de très très bon. Donc j'ai appris à le repérer et ce n'est même pas quelque chose, ça se fait naturellement maintenant. Ok, c'est bon, j'ai vu. Parce qu'il y a cette foi, il y a cette confiance intime, intérieure, profonde, que tout ira bien et arrivera ce qui arrivera. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de peur, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de... d'angoisse ou d'anticipation de quoi que ce soit. C'est juste que ça, c'est comme si c'était des choses qui flottaient sur la surface, on va dire, de l'eau. Et à l'intérieur de cet océan, c'est le calme, le silence, les profondeurs. Un peu à l'image de l'océan. C'est un peu comme ça que je nous représente. Bref, tout ça pour vous dire que j'y suis allée comme ça. Et donc maintenant que je suis revenue, même si ça fait... même si ça fait même pas 48 heures que je suis rentrée, au moment où j'enregistre ce podcast, j'ai déjà pris conscience de ce que ce voyage m'avait apporté, en tout cas de ce qui avait cheminé en moi. Alors il y a des choses très personnelles sur ma relation de couple, ma relation dans la famille, il y a des choses qui... qui m'ont été montrées, qui m'ont été vues, sur lesquelles j'ai besoin d'agir justement, j'ai besoin de libérer des choses, de comprendre des choses. Donc ça, je verrai ça avec ma thérapeute à la fin du mois. Et puis il y a des choses d'un point de vue plus général dans mon être, dans qui je suis profondément et dans la posture qu'il peut avoir au quotidien. Et autant le Vietnam m'a appris à lâcher prise, autant... La Thaïlande, ce voyage en tout cas, pas la Thaïlande à proprement parler, n'allez pas en Thaïlande parce que vous pensez que ça va vous faire la même chose, encore une fois c'est une expérience personnelle. Mais ce voyage en Thaïlande m'a profondément mis dans l'instant présent. Alors oui je sais que pour lâcher prise, il faut être dans l'instant présent et que pour être dans l'instant présent, il faut lâcher prise. Mais c'est comme si chez moi ici il y avait une continuité de tout ça. Et là, ce n'est pas tant de lâcher prise que j'ai appris, c'est vraiment d'être dans l'instant présent. Mais de, je ne sais pas comment dire autrement, c'est plus profond que ça, ce n'est pas d'être dans l'instant présent d'un point de vue cognitif, de se dire, tiens, là, je vais écouter les petits oiseaux, je vais me mettre dans mon corps, et je vais me mettre dans l'instant présent. Ce n'était pas quelque chose de mentalisé, c'était une posture, un état. vibratoire dans lequel j'ai été et j'ai pu me ressentir. Alors, pendant toutes les vacances, j'ai lu pas mal de bouquins. J'ai réussi à lire, chose extraordinaire, j'ai quand même donc réussi à lire, alors évidemment j'en ai plusieurs bouquins, mais parce que ça traitait de thématiques différentes et en même temps ça tournait quand même autour d'un même sujet, mais dont un livre, donc que j'ai commencé, que j'ai bien entamé, qui s'appelle donc Le pouvoir de l'instant présent, des cartoles, et Et donc ce livre, je pense, m'a un peu accompagnée au cours de ce voyage. Alors, est-ce que c'était l'incarnation de ce que j'allais vivre ? Ou est-ce que c'est parce que je l'ai lu que j'ai vécu ça ? Je n'en sais strictement rien et je m'en fous. Mais vraiment, c'est comme si j'avais pu vivre et incarner ce qu'il racontait dans son bouquin. Ça a été vraiment une expérience très intéressante. Et en même temps déroutante parce que, évidemment, inédite. Et donc, le mental, il panique à bord. Il se demande si c'est normal. Et au jour d'aujourd'hui, au moment où j'enregistre ce podcast, je ne sais pas si certains événements que j'ai vécu, si c'est réellement que j'étais dans l'instant présent ou si ça a été une fuite de quelque chose. Franchement, je n'en sais rien. Mais je ressens que j'ai vécu quelque chose de différent par rapport à d'habitude dans cet instant présent. Alors au-delà du fait que je ne savais pas quel jour on était, au jour le jour, je ne savais pas quel jour on était, mais au-delà de ça, c'est que je ne ressentais pas du tout le... besoin de savoir quelle journée était ça ne me faisait pas peur du tout de ne pas savoir quelle journée était de rien du tout je me suis vraiment laissé porter et guider le fait effectivement d'avoir pris une agence de voyage pour organiser chose qu'on avait fait pour le vietnam voilà je savais que ça allait m'aider à vraiment profiter du voyage mais mais même sens là il ya une partie de notre voyage où c'était une partie on va dire un peu plus ce travail parce que c'était un mastermind avec d'autres entrepreneurs Oula, ce n'est pas moi qui ai organisé non plus, donc j'ai aussi pu me laisser porter et guider par tout ça. Mais dans chaque activité, dans chaque moment de ma journée, je me suis rendue compte le lendemain qu'à chaque fois c'était comme si j'écrivais une nouvelle page blanche. C'est pour vous dire que la sensation c'est comme si c'était, vous savez, l'histoire sans fin, la journée sans fin. C'est hop, je recommençais une nouvelle journée. Et la journée d'hier c'est presque comme si je l'avais oubliée. Et c'est là où je ne sais pas encore si c'est une fuite de la réalité, est-ce que vraiment je n'étais pas plutôt perdue dans mes pensées et qu'en fait du coup je ne me souviens même pas de ce qui s'est passé il y a deux secondes. Ou au contraire c'est que j'étais tellement dans l'instant présent que je suis complètement détachée du passé et que je sais ce qui s'est passé mais que c'est ok en fait, ça pourrait s'effacer que ce serait ok. Moi je suis quelqu'un de très nostalgique à l'origine. je repense souvent au passé, mais que ce soit des événements douloureux comme de très beaux événements, donc très nostalgiques, quand j'aurai les photos de mes enfants, etc. Et en fait, c'est parce que je suis attachée au passé, or le passé, il est passé, et j'ai besoin d'être dans le présent. Et là, je sais que j'ai vécu des espérances, c'était génial, c'est comme si j'avais respiré cet événement à fond. Et maintenant que je l'ai expiré et que j'étais sur un autre jour, bah juste c'est ça. Je sais pas comment vous expliquer, il n'y a pas de jugement de « Oh c'était trop bien, j'aurais bien aimé continuer » , non pas du tout. C'est juste bien, c'était juste là, et je passe à la suite. Ça veut pas dire que je dénigre ce qui a été, mais il n'y a pas la nostalgie de vouloir rester et revivre l'événement du passé. Je n'ai pas envie de revivre ce qui a été passé, chose qui est très inédite pour moi, vraiment très inédite. Et encore une fois, qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ce que j'ai vécu. Pas du tout, au contraire. C'est totalement l'inverse en fait. Et c'est ça qui est perturbant pour mon mental, parce que lui, il est en train de se dire « Ah, mais ça veut dire que t'étais pas connectée, ça veut dire que t'aimes pas, ça veut dire que tu t'en es fiché de tout ce que t'as vu, ça t'a fait ni chaud ni froid. » Voilà, c'est ce que mon mental essaye de me dire. Mais au fond de moi, je sens qu'au contraire, c'est justement tout l'inverse. C'est que pour une fois, j'ai été réellement connectée à ce qui était, sans attente, sans anticipation de « je suis en train de vivre le truc » . Et c'est tellement bien et j'ai tellement peur que ça s'arrête, que je suis déjà dans le futur à imaginer comment est-ce que je vais faire pour... Ben non, en fait, il n'y avait pas tout ça. Donc j'ai vraiment pris tout ce qu'il y avait à prendre et c'est très bien ainsi. Il n'y a vraiment aucun regret, aucune sensation de manque. Je ne sais pas si vraiment ça traduit réellement ce que j'ai ressenti, mais c'est avec ces mots-là que j'ai envie de les dire. Et c'est juste pour vous dire que ça fait un bien fou, parce que ça crée vraiment une sensation de légèreté, de virevoltage. Je ne sais pas si ça existe, mais de virevoltage. Même si, pour être honnête, vraiment, ce mental, je vois bien que ça l'inquiète un peu et que ça le déstabilise. Ça le déstabilise parce qu'il ne sait pas si c'est normal, si c'est bien. C'est la première fois que ça lui arrive. Mais au fond de moi, je sais que c'est normal. Quand il y a des choses qui changent, le mental, il bug un peu. Mais c'est pour vous dire qu'à tel point que j'étais dans l'instant présent, c'est qu'un truc tout con, mais d'un seul coup, je me suis dit, tiens, il est où mon portable ? Et en fait, dix minutes avant, je l'avais rangé à un endroit, mais ça y est, j'étais déjà plus connectée à cet instant. Donc au moment de retrouver mon portable, j'ai eu un moment de... Bah mince ! Qu'est-ce que j'ai fait de mon portable ? Et à tel point, je me suis dit, je suis en train de délirer. Et en fait, une fois que je me suis remise dans l'instant présent, et que comme si j'étais en train de me poser la question, alors attends, qu'est-ce que j'ai fait il y a cinq minutes ? Où est-ce que j'ai rangé mon portable ? C'est-à-dire quand je me suis remise dans le temps psychologique, où j'ai réfléchi à qu'est-ce que j'étais en train de faire, et bien là, la réponse m'est apparue et j'ai retrouvé mon portable. Donc c'est là où mon mental s'est commencé à paniquer, Alzheimer et compagnie, vous savez, dans... Quel état le mental peut se mettre assez rapidement ? Imaginer tout et n'importe quoi. Donc bien évidemment, ce n'est pas ça. Mais j'étais tellement dans l'instant présent que le temps psychologique n'existait plus. Il n'y avait ni passé ni futur. Et donc dans l'instant présent, la seule chose que je voyais, c'est que je n'avais pas mon téléphone. Et je ne savais pas où il était. C'était juste un constat. Et qu'il a fallu que je me remette après dans le mental à réfléchir où pouvait être mon téléphone. Ça a été très perturbant au début. Ça m'est arrivé plusieurs fois pour d'autres choses. C'était vraiment très bizarre, à tel point que, effectivement, je me suis posé la question, mais est-ce que je n'ai pas fui la réalité ? Est-ce que c'est normal de ne pas se souvenir ? Mais voilà, je sens quand même qu'il y a autre chose derrière. Alors peut-être que, j'en parlerai à ma thérapeute, peut-être qu'il y a autre chose qui se cache derrière. Et puis dans ces cas-là, si je vois qu'il y a autre chose, je vous referai un petit point, un petit topo sur tout ça dans le prochain épisode du podcast. Mais voilà, c'est pour vous dire... J'ai besoin de vous partager mon expérience parce que ce truc de l'instant présent, de le vivre, etc. Tous ces concepts, toute cette mentalisation, tous les bouquins qu'il y a dessus, c'est bien. C'est ce qui nous met sur le chemin de quelque chose, ça ouvre des portes. Et après, il y a l'expérience dans la matière que je n'ai pas recherchée. Ça, c'est important, c'est que je ne l'ai pas recherchée, en fait, cette expérience. Elle est arrivée à moi parce que j'ai été dans cette confiance se lâcher prise, que j'ai appris de mes autres expériences, que ce voyage... allait forcément m'apporter quelque chose, que j'allais forcément vivre des choses, et j'ai laissé la porte ouverte à tout ce qui pouvait arriver, indépendamment de ce que mon mental aurait voulu. Parce que, bien évidemment, mon mental s'est dit, « Ah bah tiens, peut-être que du coup il va se passer ça, peut-être que ça va jouer là-dessus, et puis non, ça va pas jouer là-dessus, ou même pire, ça n'a fait qu'empirer certaines choses. » Et mon mental s'est dit, « Ah bah merde. » Mais c'est comme ça en fait, c'est parfait. C'est parfait tel que c'est. C'est pas à moi de... de contrôler tout ça en fait, c'est ma conscience supérieure qui dirige et moi j'ai plus qu'à vivre et à vivre ce qui doit être vécu. Donc voilà, je voulais vous partager cette petite expérience d'instant présent, vous dire qu'effectivement à quel point ça soulage, à quel point ça peut être très perturbant, parce que nous sommes dans une société qui valorise le temps dit psychologique, ça c'est Cartol qui en parle, Il faut tout mesurer, tout vérifier, tout contrôler, le passé, le futur, etc. Mais on ne peut pas travailler sur son passé, on ne peut pas anticiper le futur si en fait on n'est pas dans l'instant présent. Parce que quand on est dans l'instant présent, on se rend compte qu'il n'y a plus aucun problème et tous nos soi-disant problèmes se règlent par eux-mêmes. C'est ça qui est un peu paradoxal, mais c'est très particulier à vivre comme sensation. Mais enfin voilà, c'est comme ça que je l'ai vécu moi. Donc voilà, si jamais vous avez envie de réagir, de rebondir, ou peut-être même tout simplement de partager aussi vous aussi vos expériences là-dessus, si vous avez déjà vécu ces expériences-là. Alors je ne sais pas, moi aussi, si j'arriverais à rester dans cet instant présent tout le temps. En tout cas, c'est ce que j'ai vécu pendant les vacances. Donc je sais que ça va être un terreau et que ça va me porter pour d'autres instants dans ma vie. Justement parce que j'ai déjà vécu l'instant. Et quand vous vivez quelque chose, c'est enregistré dans vos cellules, dans votre corps. Donc c'est plus facile ensuite de se reconnecter à ça. Dans les moments où justement on est un peu plus déstabilisé, vous allez pouvoir reconnecter, recontacter ces compétences. Mais voilà, si vous aussi vous avez vécu ce genre de choses, n'hésitez pas à partager aussi vos expériences parce que ça vient aussi nourrir nos réflexions à chacun, chacune. De voir la multiplicité des expériences et des différents chemins qui amènent à soi-même, qui amènent au même endroit, au même lieu intérieur. Et je voulais vous raconter aussi une petite anecdote sur notre ami le mental. Vous savez que le mental est là pour nous protéger de nos émotions, de tout ça. Et qu'il aime bien rationaliser, il aime bien expliquer et justifier les choses qu'il ne comprend pas. Et souvent en séance, quand on arrive à voir tout ça, il y a des fois où il avait mis en place des expressions, des explications qui paraissaient vraiment logiques, vraiment cohérentes. et qui avait vraiment du sens et parfois le fait est que ça l'est mais il y a des fois vraiment c'est complètement débile vraiment et et sur le moment c'est ça qui est beau c'est que sur le moment ça répond tellement à un besoin de cacher quelque chose d'une peur etc ça vient tellement Combler une peur rassurer quelque chose en nous que on est prêt à croire tout et n'importe quoi de ce qui peut nous balancer comme débilité et J'insiste vraiment sur ces mots parce que j'en ai eu l'expérience pareil pendant ces vacances. J'ai trouvé ça tellement fort qu'il faut que je vous la raconte. J'étais en train de visiter un musée avec ma famille, mes enfants et mon conjoint, et un musée sur l'opium. Il n'y avait personne dans ce musée, c'était vide. On se balade et vers la fin du musée, mon fils veut faire un cache-cache, alors on fait un cache-cache. Je n'arrive pas à trouver mon fils, donc je commence à l'appeler. et puis là il sort un peu de sa cachette il dit maman maman viens voir je crois qu'il y a un serpent je sais pas si c'est un vrai ou si c'est un jouet je sais même pas si c'est lui qui me dit ça d'ailleurs au début bon bref du coup je viens avec lui dans la pièce où il me dit qu'il y a un serpent et là effectivement je vois un serpent sur le sol un serpent rayé noir et jaune mais qui bouge pas un truc sur le sol et là on reste planté là donc j'étais avec mes deux enfants à ce moment là on reste planté là et puis on attend Et puis, mon fils me dit, oui, j'étais cachée juste à côté, et puis je l'ai vue au dernier moment, mais il ne bouge pas. Tu crois que c'est un jouet ? Je dis, je ne sais pas, c'est bizarre quand même. En même temps, il ne bouge pas, mais non. Et là, je m'entends, je me vois et je m'entends dire à voix haute, mais non, mais il ne bouge pas, ça doit être un jouet. Sinon, il bougerait, ce n'est pas possible, ça doit être un jouet qui traîne. Et donc je vous jure que quand j'ai sorti ça à voix haute, il y a une partie de moi qui s'est dit que c'était complètement logique, complètement normal de trouver un jouet en forme de serpent dans un musée sur l'opium alors qu'il n'y avait personne, en plein milieu du passage, tiens il y a un jouet par terre comme ça. Voilà, ça m'a semblé tellement plausible, tellement réaliste, tellement faisable que j'ai balancé ça à voix haute et la seconde après, enfin... Une fois quand après j'ai vu que le serpent bougeait, c'est là où d'un seul coup c'est comme si, vous savez le voile de l'illusion qui tombe comme si le château de cartes s'effondrait. Je me dis, mais Aurélia mais t'es complètement con con ou quoi ? A quel moment t'as pu croire une seule seconde qu'il y allait y avoir un jouet de serpent dans un musée comme ça, qui sort de nulle part ? Qu'est-ce qui t'a paru ? Ça t'a paru plus plausible que ce soit un jouet là abandonné d'un serpent dans un musée ? plutôt qu'un vrai serpent alors que tu es en plein milieu de la jungle, dans ce pays de la Thaïlande où il y a je ne sais pas combien de serpents partout. Cet appartus plausible qui est ce jouet qui traîne là. Mais sur le moment, parce qu'en moi il y avait quand même une peur, une crainte, parce qu'on était un maître de serpents quand même, il y avait quand même une peur à l'intérieur de moi que je n'ai pas écoutée, que j'ai complètement occultée. Et donc pour venir... compenser cette peur tout ça, bah il y a une explication rationnelle à la peur ah mais c'est parce que... ah mais non mais en fait c'est bon c'est un jouet, ah c'est bon tout s'explique, ouf ça va mieux alors j'ai une explication ça fait le ouf de ah ça va mieux je comprends, maintenant qu'est ce que je fais avec cette information ? sachant que j'étais donc à deux doigts d'aller toucher ce serpent pour voir s'il était vrai je voulais m'approcher et tendre la main pour vous dire à quel point je gogole je voulais m'approcher tendre la main pour voir si ce serpent allait bouger ça me paraissait totalement safe de faire ça alors que c'est un serpent venimeux et que si j'avais été mordu ou même mes enfants on aurait été à l'hôpital. À ce moment-là, ça m'a paru complètement cohérent et j'ai dû ressentir une peur à l'idée de faire ça. Mais pour expliquer cette peur, oui mais non mais t'inquiète pas, pour la rassurer, t'inquiète pas, c'est un jouet. Et donc au moment où j'allais faire ça, je vous jure, au moment où j'allais me mettre en mouvement pour toucher ce serpent, et bien là, il commence à dresser sa tête et à bouger sa tête. Alors je vous fais le mouvement en même temps que j'enregistre mais vous ne me voyez pas, c'est débile. Mais il bouge la tête de chaque côté. Sur les godèles, ça fait vraiment une sensation très bizarre. Et là, je le vois bouger. Et c'est là où toute cette illusion s'écroule en moi, de me dire, mais t'es gogole ou quoi ? T'as failli, tu t'es dit que c'était totalement ok d'aller toucher un serpent. Et tu t'es dit que c'était plausible que ce soit un jouet. Mais t'es complètement taré ! C'est là où je me suis rendu compte à quel point le mental pouvait nous balancer des conneries monumentales. Et que... comme sur le moment ça venait combler un besoin, combler une peur, tout ça, et bien ça nous paraissait ok. Et là je vous le raconte en rigolant, par rapport à un serpent, c'est une anecdote, c'est rigolo, mais il faut le voir aussi ça, dans des situations plus complexes, plus compliquées, des traumas, des choses comme ça, où votre mental est prêt à vous mentir, à vous dire n'importe quoi, juste pour vous soulager, soulager quelque chose en vous, vous rassurer, combler quelque chose, et sur le moment ça vous semble totalement vrai. Mais ! ça ne se base sur rien non plus. Donc évidemment il faut le mettre en relation avec ce qui a été dit et comme je vous l'ai dit parfois il dit des choses qui peuvent être cohérentes, mais il n'a jamais la totalité de la solution, jamais la totalité de la compréhension de la conscience parce que si c'est votre ego qui parle ce n'est donc pas votre mental éclairé par la conscience et il manque forcément des informations et c'est forcément biaisé par plein d'autres trucs notamment des émotions, des choses cristallisées et c'est ça qu'on peut justement aller décrypter. et mettre en conscience, mettre en lumière grâce à la mémoire cellulaire. Donc voilà, tout ça pour vous dire que ce serpent s'est mis à bouger et que forcément, nous n'étions pas en train de bouger, donc du coup, il s'est mis en... En fait, quand il ne bougeait pas, les guides nous ont expliqué, quand il ne bouge pas, c'est qu'ils veulent voir si on est une menace ou pas et en fait, il s'est mis à bouger, à tourner sa tête, c'est genre j'attaque ou j'attaque pas. Et en fait, après, il s'est mis... il a fui. et donc de le voir zigzaguer hyper vite, c'est hyper impressionnant. De voir lever son corps pour grimper sur le mur, c'est hyper impressionnant. Mais on n'était vraiment pas loin de ce serpent et j'étais avec mes deux enfants. Donc pour vous montrer aussi l'inconscience finalement dans laquelle j'étais à ce moment-là, mon mental m'a mis dans un truc, mais non, en fait tout va bien, alors que non, en fait il aurait pu nous attaquer, j'avais mes enfants à côté. Donc la conscience, c'est vraiment ce qui va vous aider à mettre en lumière les choses. C'est aussi ce qui nous aide à nous sauver. Ce n'est pas votre mental qui planifie tout, les objectifs et les machins, et qui veut contrôler. Non, non. C'est d'être dans l'instant présent, la conscience. Ok, là, il y a une émotion, je sens de la peur, je sens un danger. Eh bien, alors, je ne réfléchis même pas. Vous voyez, on dit, je ne réfléchis même pas. Je ne réfléchis pas, je sens un danger. C'est que mon corps a ressenti quelque chose de simple, pur, quelque chose de véritable. C'est à moi de répondre là-dessus et de ne pas écouter mon mental. Mais non, vas-y, touche et qu'un jouet. Voilà pour vous faire ce petit topo sur le mental. Si j'ai d'autres choses à dire, d'autres choses qui reviennent par rapport à ces vacances, je vous en ferai part dans un prochain podcast. Mais je pense que pour celui-ci, il y a déjà matière à réflexion. Voilà, j'espère que vous avez passé un très joli mois de février. Très bientôt, on va tomber dans le printemps. Et puis à la fin du mois, je vais vous... partager un atelier sur la découverte du pendule qui se passe en présentiel au cabinet à Boutines sur Essonne. Pour les personnes qui sont en Essonne et qui sont intéressées, n'hésitez pas à me contacter. Merci pour votre écoute et je vous dis au mois prochain pour le prochain numéro. Belle journée à tous !