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La Voix(e) d'Aur

Tout ce qui s’arrête, prépare un autre élan - Les Cycles de Vie

Tout ce qui s’arrête, prépare un autre élan - Les Cycles de Vie

20min |17/04/2025
Play
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Tout ce qui s’arrête, prépare un autre élan - Les Cycles de Vie

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20min |17/04/2025
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Description

🌿 Épisode - Quand le cycle change et qu'une blessure t'oblige à incarner ce que tu dis à tes clientes ^^ 🌿


Et si ton corps te soufflait que quelque chose avait changé… avant même que ta tête ne l’admette ?


Dans cet épisode intime, je te raconte comment un simple week-end en solo, une blessure inattendue, et un changement subtil dans l’air m’ont montré que j’étais en train de changer de cycle.

Pas besoin d’analyser. Juste observer. Ressentir. Accueillir.


C’est un épisode où je te parle de silence intérieur, de lâcher-prise, de cette fameuse pression mentale qui s’emballe quand les choses ne se passent pas comme prévu... et de ce que ça cache en profondeur.


Tu verras aussi :

✨ Pourquoi partir seule peut tout changer
✨ Comment les cycles de vie ressemblent étrangement aux saisons
✨ Ce que ton corps te dit quand tu veux "avancer" mais qu’il freine
✨ Et pourquoi, parfois, il faut juste boiter un peu pour aller mieux


Un épisode pour celles qui se sentent "entre deux mondes", entre deux versions d’elles-mêmes, entre un passé qu’elles quittent et un futur encore flou.


🎧 Prête à t’écouter autrement ?

Vous n’avez pas besoin de forcer ou de lutter. Il existe un chemin plus fluide, plus doux… et il commence ici.

🌿 Écoutez, ressentez, transformez. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.


Pour aller plus loin dans la spiritualité, qu'elle soit au service d'une vie plus alignée, plus sereine, plus incarnée, je vous laisse découvrir les différentes ressources que je propose :


🌟 Écoutez votre Voix Intérieure et Guérissez vos Traumas : Les 10 clés de la Libération de votre Âme : https://la-voie-alchimique.systeme.io/guide-ecouter-son-ame

🌟 Votre Semainier d'Éveil : une semaine d'introspection tout en douceur : https://la-voie-alchimique.systeme.io/semainier-deveil


✨✨✨

Aurélia Ryckebusch, Thérapeute Spirituelle,

Guide de Lumière, je vous guide pour laisser la Vie se vivre en Vous, pour transmuter ce qui doit Être, et simplement vivre la Vie Joyeuse et Sereine que vous êtes venue incarner.


Je vous aide à :

💫 Libérer vos blocages d'Âme profonds qui vous paralysent pour être 100% vous-même

💫 Réécouter votre petite Voix intérieure, la Voix de votre Coeur pour être guidée au quotidien

💫 Trouver votre propre pouvoir de guérison intérieur pour être autonome et responsable de votre Vie

💫 Construire une vie alignée avec qui vous êtes au plus profond de votre Coeur pour incarner votre mission de vie

💫 Donner un véritable Sens à votre Vie toute entière pour vous sentir pleinement épanouie


Mes citations favorites :

"La tâche la plus noble de l'individu est de devenir conscient de lui-même"

"Soyez ce que vous avez toujours été"

"Ce n'est pas en regardant la lumière que l'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire."

- Carl Gustav Jung -


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast de La Voix d'Or. Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de mon expérience de ce mois, même si ce n'est pas terminé évidemment. Tout simplement parce que ce mois-ci, je parle pas mal des cycles, des cycles de vie, alors c'est quelque chose... que j'évoque évidemment à chaque fois dans mes consultations. Quand on fait ce travail en mémoire cellulaire, on est obligé de parler des cycles de vie. C'est un essentiel. Mais de pouvoir percevoir aussi ces cycles, un peu comme les cycles des saisons, des mouvements qui bougent en nous, qui montent et qui descendent, c'est aussi important. Non pas pour venir forcément analyser quoi que ce soit, parce que pour le coup je ne suis pas sûre d'analyser quoi que ce soit sur ce qui s'est joué pour moi ces derniers temps. Mais juste d'observer que c'est des cycles qui bougent et que tout va bien en fait. Être juste dans l'observation de ce qui est là pour accepter, favoriser cette ouverture et cette acceptation de ce qui est là et que c'est ok. Ce n'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Alors pour les personnes qui me découvrent, je m'appelle Aurélia, je suis thérapeute spirituelle et j'accompagne, je guide des femmes. qui ont vécu des traumas ou qui ressentent des blocages, des schémas répétitifs, je les aide à aller creuser, à aller voir en profondeur ce qui s'y trame derrière tout ça. C'est quoi le nœud originel ? Et donc pour cela, on travaille beaucoup en mémoire cellulaire, avec d'autres outils évidemment. Mais le principe est quand même d'aller comprendre l'énergie, à quel moment elle s'est cristallisée dans le corps, et qui fait qu'aujourd'hui elle résonne encore. Donc je voulais vous parler de mon week-end. Donc je suis rentrée au jour où j'enregistre ce podcast, je suis rentrée hier soir. Donc je suis partie du dimanche au lundi, c'était un week-end solo. Donc je suis partie toute seule. Pourquoi ? Parce que ça faisait déjà un moment que je ressentais le besoin de faire des choses seule. De partir seule avec moi-même en mode retraite. J'ai déjà fait ça fin janvier. où là j'ai été dans une église à Montnijon c'était un week-end pause maman ils appellent ça donc voilà là c'était encore complètement différent parce que c'était organisé par je sais même pas comment on peut dire ça le diocèse bref c'était organisé par par les prêtres donc j'étais entourée d'autres femmes qui étaient de confession catholique donc qui ... pratiquante, très très pratiquante, donc il y avait la messe avant le repas etc. Et moi, autant je crois en Dieu, en l'énergie divine, en quelque chose, autant je ne pratique pas la religion catholique. Donc voilà, ça m'a fait travailler sur d'autres aspects, mais je suis quand même partie toute seule, en mode un peu, pas retraite silencieuse, mais réfléchir sur moi. Alors il y avait des conférences qui étaient organisées par les prêtres, qui étaient très intéressantes. Ça m'a permis de faire du lien aussi avec ce que je pouvais ressentir à l'intérieur de moi, faire des liens, des passerelles entre la philosophie, d'autres confessions, d'autres religions. Et... Et je me suis dit que ça avait fait tellement de bien aussi de lâcher un peu ma routine, mon quotidien et mon costume de maman, que ce serait intéressant de reproduire ça. Mais que maintenant, c'est un peu comme pour tout en fait. Quand on apprend quelque chose, on y va par étapes. Quand un enfant, il apprend à marcher, au début, il tient les mains de ses parents, puis au bout d'un moment, il lâche. Donc là, je me suis dit, tiens, en fait, qu'est-ce qui m'empêche de... m'organiser ce jour de week-end, moi toute seule en fait. Je réserve un logement, je choisis un endroit et je pars avec ma petite voiture et j'y vais quoi. Donc c'était un peu le challenge de me réorganiser ce week-end-là et de pouvoir ressentir et profiter à nouveau d'un week-end un peu seul. Donc voilà, c'était un peu le challenge et puis je l'ai calé là finalement, assez proche finalement en termes de temps dans l'année de ce week-end-là. Parce que l'organisation de la vie me faisait en tout cas penser que c'était plus difficile de le faire maintenant, sinon ça allait reporter certainement à la fin de l'année. Et je n'avais pas spécialement envie d'attendre. Donc peu importe le pourquoi du comment, j'ai fait ça maintenant, c'est que très certainement il fallait que je fasse ça maintenant et puis c'est tout. Donc je me suis organisée ce week-end-là et je suis allée dans le parc de la montagne de Reims, donc juste à côté de Reims comme son nom l'indique. Et donc je m'étais organisée. Organiser, voilà, une petite promenade par-ci, de faire la route du Champagne par-là, d'aller manger dans des petits restaurants. Moi, toute seule dans un restaurant, seule face à moi-même, face à mon assiette, voilà. De faire des trucs comme ça et puis j'avais emporté des bouquins. Voilà, des choses dont je ne prends pas forcément le temps dans ma routine. Et ce pourquoi je vous raconte tout ça, parce qu'on en arrive quand même, c'est que je me suis aperçue que j'ai changé de cycle. Alors déjà, ce qui est très intéressant, c'est que la veille, je faisais du jardinage, et je me suis tordue le pied. Alors ça m'arrive souvent en me tendant le pied, j'ai les chevilles hyper laxes, donc voilà, j'ai eu de très nombreuses entorses. Quand j'étais plus jeune, et puis... Et puis, en fait, si je réfléchis bien, la dernière grosse entorse que j'ai eue, c'était avant l'arrivée de mon fils, de mon premier fils. Donc, après mon fils, j'ai travaillé sur moi et depuis, il va avoir 8 ans, depuis, je n'ai plus aucune entorse. Pourtant, je me tords les chevilles, mais ça ne fait plus d'entorse. Il n'y a plus d'énergie fragilisée là-dedans. Bref. Donc là, je me suis tordue le pied, je me suis bien tordue le pied. Ça m'a bien fait mal cette fois-ci. J'ai pleuré, j'ai vraiment senti que ça m'avait fait mal, qu'il y avait un truc qui avait bougé. Mais en fait, ce n'est pas au niveau de la cheville, c'est vraiment au milieu du pied que ça m'a fait mal. Et donc, en fait, je me suis mise à boiter parce que quand j'appuyais dessus, ça me raisonnait sur tout le milieu du pied, de l'extérieur vers l'intérieur. Donc, j'ai pris le temps d'accueillir, parce qu'à un moment donné, c'est sorti, d'accueillir la tristesse et la colère parce que j'étais en colère, que je me torde le pied, putain, je fais le jardinage, etc. Et je me torde le pied juste la veille de faire mon week-end, rien que pour moi, ce n'est pas juste, je ne vais pas pouvoir marcher. Et là... On peut voir toute mon activité cérébrale qui s'est mise en route. Je ne vais jamais pouvoir marcher. Ce n'est vraiment pas juste. Je ne vais pas pouvoir faire mes endonnées, machin. Je ne vais pas pouvoir conduire. Et si, et si, et si, et si. Et je suis partie dans des interprétations. Voilà. Là, il faut juste voir que c'est l'activité psychologique de votre cerveau qui est tout à fait, encore une fois, j'insiste, normale, que vous ne pouvez pas contrôler, que vous ne pouvez pas empêcher de penser. On peut juste... la voir et observer et après on va comprendre pourquoi elle se met comme ça. Pourquoi ? Parce que pour moi mon week-end c'était important et que c'est venu vibrer sur ma blessure d'injustice etc. Tout simplement ça montrait quoi ? Ça montrait juste que j'étais pas dans l'acceptation de mettre tendu la cheville. Voilà. Enfin tendu le pied. Donc, passé tout ça, passé l'agacement, je me suis mise à pleurer en fait. C'est ça l'émotion qui était cristallisée encore au point de départ. Souvent on est dans nos pensées, finalement on reste figé dans nos pensées, mais à l'origine de ça il y a eu une émotion qui n'a pas pu être évacuée, c'est juste la tristesse. La tristesse de ce qui m'arrive parce que oui potentiellement ça allait forcément changer l'image de mon week-end, mais ça ne veut pas dire que ça serait forcément moins bien. Ça c'est l'histoire que mon mental m'a racontée. pour venir justifier, rationaliser, j'insiste sur le mot rationaliser, rendre rationnelle cette émotion. En fait, la rendre explicable, tangible, concrète, intelligible. Sauf que quand on travaille en libération, il faut savoir dépasser ça et aller voir que, peu importe ce qu'il explique cette émotion, elle a le droit d'être là. En fait, même si je n'avais pas d'explication rationnelle à mon énergie de tristesse, même si évidemment là c'était logique, mais même si j'en ai pas, et donc là c'est pour vous parler de tout le reste plus général de vos traumas, quand vous avez une émotion, vous savez pas pourquoi, mais on s'en fout en fait. Ce qui compte c'est que l'émotion elle est là, peu importe qui est-ce qui l'a fait générer au début. Donc je me suis mise à pleurer et j'ai accueilli, j'ai pleuré, j'ai pleuré et j'ai pleuré. Je me suis même endormie parce que j'étais fatiguée. Mais je me suis certainement que j'avais besoin de me reposer après ça parce que j'avais déchargé cette énergie, j'avais besoin de me reposer, donc je me suis même endormie. Et une fois que ça s'était calmé et apaisé, là j'ai pu entrevoir d'autres solutions. Bon alors du coup, ah bah oui j'ai ma cheville, je vais remettre ma cheville, ah bah tiens je vais mettre de l'arnica. Mais tant que j'étais dans ce processus, j'étais dans une forme de lutte de ce qui était. Et si je lutte contre ce qui était, c'est-à-dire que non, je veux que ça soit différent, je veux que ça soit différent, bah du coup j'apporte pas de solution avec ce qui est là. Et donc en fait c'est ça qui crée le blocage. C'est parce que j'ai lutté et que du coup si j'étais restée là-dedans, je me serais peut-être même pas soignée, j'aurais peut-être pas été mettre de la crème et du machin et du truc en fait. Si j'accepte ce qui est là, Si j'accepte de lire l'intitulé de mon problème, je peux essayer de réfléchir à trouver une solution. Mais si je n'accepte pas le problème que je suis en train de lire, non, je ne veux pas ce problème-là, je ne veux pas ce problème-là, en fait, je perds mon temps à critiquer le problème et je perds donc du temps à trouver une solution adéquate. Donc, j'ai fait une petite affaire pour mon pied, je me suis fait un soin, j'ai accueilli, j'ai même... Ça m'a même donné l'élan de prier pour tout vous dire. Vous voyez comme quoi chaque expérience de vie nous amène à contacter des compétences, des choses à l'intérieur de nous, juste pour voir ce qui était, juste pour voir ce qui est passé. J'ai juste demandé à ce que je puisse souffrir le moins possible et que je puisse faire mon week-end. Pas comme si de rien n'était, mais que je puisse quand même profiter de ce week-end et quand même pouvoir marcher sans ressentir trop de douleur. Le fait est que c'est ce qui est arrivé. C'est-à-dire que malgré la douleur, le lendemain matin, j'ai eu mal jusqu'au soir, mais le lendemain matin, ça allait mieux. J'arrivais à marcher, en tout cas à trouver une façon de marcher qui ne me faisait pas mal. Et j'ai même pu conduire sans éprouver de douleur. J'ai été faire ma petite promenade dans la forêt des faux de Verzy. Ou même à la fin, je me suis obligée, parce que je sentais que ça commençait à me travailler sur l'autre jambe, parce que j'étais déjà en train de compenser avec l'autre jambe. Donc je me suis obligée à bien dérouler mon pied et à marcher dessus, en douceur et en conscience de mon corps et de ses limites. Et en fait, j'ai même fini la journée où je marchais, je ne ressentais même plus aucune douleur. Ça ne veut pas dire que je n'avais pas mal, mais le fait de marcher, je ne sais pas, je ne ressentais plus rien. Pourtant, là, j'ai toujours une tension. Je sens que ce n'est pas... guéri guéri guéri mais je sais pas j'arrivais à marcher ça me faisait plus mal bref ça c'était pour raconter la petite histoire d'aller dans le corps tout ça à la fin de ce week-end le soir je voyais je suis arrivée à mon airbnb j'ai lu un peu mais je voyais que je commençais à tourner en rond en fait et que je cherchais à vouloir combler les vides et à chercher à faire des choses parce que je m'ennuyais et donc il y avait une forme de dualité de tiraillement en moi de me dire putain Je prends soin de moi, je veux faire ce week-end, etc. Mais est-ce que c'était vraiment pour prendre soin de moi ou est-ce que c'était pour me challenger ? Allez, montre-toi. Je ne sais pas. Je n'ai vraiment pas l'analyse de ce qui s'est passé aujourd'hui, enfin ce week-end. Et peu importe. Mais j'ai pu observer que... J'aimais avoir ces temps seuls, mais qu'en fait, au bout d'un moment, j'arrive pas encore à situer si c'est une fuite de moi-même, de pas vouloir être toute seule pour écouter mes émotions. Peut-être, peut-être une partie de ça, et en même temps, je pense que j'ai fait du chemin là-dedans. Mais peut-être encore un peu, et en même temps, quand j'y réfléchis, ça m'empêchait pas de réfléchir à moi-même et qu'il y ait des choses qui remontaient à la surface. Mais ça, je le fais tellement tout le temps, en permanence, maintenant que je sais pas trop. Et à un moment donné, je me suis dit, mais... En fait, Aurélien accepte que peut-être tu as juste changé de cycle. C'est-à-dire pas forcément changé de personnalité, de qui tu es, mais c'est juste que tu as changé de cycle dans tes besoins en fait. Que tes besoins évoluent comme des vagues, et que tout comme en hiver on a besoin de se replier sur soi, en fait au printemps et en été on a plus besoin d'être ouvert vers l'extérieur, et peut-être que je suis juste connectée à ça, ou en tout cas sans être connectée au cycle de la nature, être connectée à mes propres cercles. et que là, peut-être que mon besoin aujourd'hui pour mon âme, c'est juste d'être connectée et d'être ouverte sur l'extérieur, en fait, c'est tout. Et qu'il n'y a rien à y comprendre de plus, il n'y a rien de bloqué. Le risque, ce serait de me fuger là-dedans et de me dire, c'est quoi le problème ? Pourquoi ? Et en fait, de créer des blocages là où il n'y en a pas. Pourquoi je dis ça ? C'est parce que pendant très longtemps, j'étais très solitaire. Mais en fait, ce n'était pas forcément une forme de solitaire, c'est que j'étais dans une forme de solitude. Et c'est surtout, j'étais renfermée dans ma bulle. J'étais renfermée dans ma bulle, mais ce n'était pas une bulle d'introspection, c'était une bulle de, je partais ailleurs, et en même temps, je n'étais pas vraiment connectée à moi, parce que je fuyais mes propres émotions. Et puis de temps en temps, j'avais des moments de sociabilité. Et là, de ce que je ressens aujourd'hui, c'est qu'en fait maintenant, j'ai vraiment la sensation d'être vraiment sociable, d'avoir besoin d'échanger avec le monde. Et parfois, Pour contrebalancer en fait toute cette énergie qui a été à l'extérieur, j'ai besoin d'un ressourcement intérieur de calme. Mais en fait, beaucoup moins que ce que je pensais. C'est-à-dire qu'il y a eu des moments où j'étais au calme, toute seule, et ça m'a fait du bien durant ce week-end, mais il y en a d'autres où je ressentais le besoin, j'avais besoin de le partager avec mon conjoint, où il y a des choses que j'aurais voulu partager avec mes enfants. J'avais juste besoin d'être dans le partage de ce qui était là, comme si ce que je vivais là, sur quoi ça me faisait penser, ce que j'étais en train de voir. J'avais juste envie... Comme d'être dans une forme d'émulation et de le partager aux autres, et qu'on puisse échanger, et que l'autre me fasse son retour, comme si ça allait venir nourrir un peu une fleur, et la faire grandir par les échanges et la perception de cette même fleur des autres. Et ça, j'ai trouvé, je pense, un équilibre, ou même dans la sociabilité, même quand je suis avec les autres, maintenant j'arrive à m'autoriser à être parfois dans des moments... Un peu plus à l'intérieur où je vais juste m'isoler. Même quand je vais juste aux toilettes où j'arrive à être dans ce truc intérieur pour me recentrer à l'intérieur. Je ne fusionne plus en fait avec l'extérieur comme une éponge comme je pouvais faire avant. Il y a une forme d'équilibre en fait là-dedans. Et je pense aussi que c'était pour ça que je fuyais les moments de sociabilité. C'est que j'étais tellement une éponge. émotionnel, de tout, de tout, de tout, des énergies, de tout ce que vous voulez, que j'avais tellement besoin pour contrebalancer ça, j'avais besoin énormément de moments solitaires, en fait, de solitude derrière pour décharger. Mais comme déjà, j'avais du mal à me connecter à moi-même, du coup, ces moments étaient très longs, et c'est comme si aujourd'hui, j'étais plus dans cette posture, et que du coup, je pouvais être enfin ouverte sur l'extérieur, et du coup, les moments où j'ai besoin de me recentrer à l'intérieur sont plus courts, si on pouvait parler en termes de temps, finalement. Du coup, quand je suis seule, seule, seule, j'aime bien. Mais bon, au bout d'un moment, je finis par m'embunouiller. Je veux faire des trucs, j'ai besoin de vivre des choses, j'ai besoin d'échanger, j'ai besoin de partager ce que je vis. Alors, comme je disais, peut-être qu'il y a une part de moi qui fuit, il y a certaines émotions encore, mais ça ne m'a pas empêchée de réfléchir à ce que je vivais en ce moment. Donc, peut-être que... En hiver, je vous dirais, j'ai rebasculé, j'en sais strictement rien. Mais je voulais juste vous partager aujourd'hui qu'il y a des fois, on évolue, on change. Et en fait, on ne sait pas si on change comme ça, on sera comme ça jusqu'à la fin de nos jours. Mais en fait, on s'en fout. C'est juste qu'aujourd'hui, de voir ça, ce week-end, ça m'a permis de prendre conscience de ça. Et que du coup, c'est OK. Et qu'il n'y a rien à dire de plus. C'est juste d'être en conscience avec qui on est à l'instant T aujourd'hui. Et que tout va bien et que ça répond à un besoin. Et que c'était juste pour moi de ressentir. Parce qu'en fait, il y avait une partie de moi qui dit « Non, mais Réliens, t'as fait ton week-end toute seule, il faut que t'en profites. » Le fameux profitage, là. « Il faut que t'en profites, fais des trucs toute seule, fais des trucs, fais des trucs. » Et je voulais, j'avais amené plein de trucs à faire. En fait, au bout d'un moment, je me suis dit « Mais non, j'ai pas envie de le faire. » Là, je vais le faire juste pour accrocher ma to-do liste parce que j'ai pris ce temps pour moi et qu'il fallait que je fasse ça parce que c'était un moment où j'étais toute seule. Ben non. J'allais me forcer à faire des choses et je ne l'ai pas fait. J'ai juste écouté que je ne regrette pas du tout mon week-end. C'est juste que j'ai pris conscience que en ce moment, j'ai juste besoin d'ouverture et de partager et d'être avec des amis et de rigoler. Et c'est comme ça et c'est très bien. Ça m'a permis d'accueillir encore plus le besoin du moment qui évolue et que ce n'est pas parce que j'avais décidé un truc que je ne peux pas le vivre autrement. Dans tous les cas, ça m'apprend quelque chose. Dans tous les cas, ça me permet de voir quelque chose. Voilà, c'était pour vous partager ce truc de s'observer, d'accueillir qu'on fonctionne, encore une fois, avec des cycles, des mouvements, qu'on évolue, que ça change, que peut-être ça rechangera ou peut-être pas. Pour celles qui connaissent le human design, mon profil c'est le 4-2. En année journalistique, le profil 4-2 c'est le profil de l'opportuniste et de l'ermite. Donc dans mon profil human design, j'ai déjà cette notion d'ermite. qui a besoin de temps au calme, recentré sur soi, seul, machin. Et d'opportuniste, l'opportuniste c'est celui qui est ouvert sur les autres et qui a besoin de... qui vibre avec les relations sociales, qui... on dit opportuniste parce qu'en fait, il va pouvoir... c'est un profil qui va pouvoir voir les opportunités en parlant avec les autres en fait, et en créant du lien. Il va créer des opportunités en parlant avec les autres, et en créant du lien, il va faire des passerelles en fait, les autres, les uns avec les autres. Et donc là, j'ai l'impression d'être plus dans mon profil opportuniste que mon profil ermite, alors qu'avant, c'était l'inverse. Voilà. Donc, c'est juste le reflet d'une même pièce. Cette pièce, c'est moi. D'accueillir que vous allez basculer de l'un à l'autre selon les besoins du moment et que ces besoins, l'origine, le pourquoi du comment, ça, ça ne nous regarde pas, en fait. Ça nous dépasse. On n'a pas besoin de savoir pourquoi. Là, juste vivre le truc. Et je disais ce matin à une cliente, pourquoi... Pourquoi est-ce que tu crois qu'on dira qui vivra verra ? On nous demande juste de vivre. On nous demande juste de vivre dans l'instant présent et on verra bien. Parfois, on passe notre temps à poser des questions, demander aux cartes, etc. Mais en fait, vivez le truc et puis vous aurez la réponse tout de suite. C'est quand même beaucoup plus court comme chemin. Voilà. Donc, je vous souhaite de vivre. Je vous souhaite de ressentir vos besoins, de les accueillir pleinement, même si votre mental ne comprend pas parce qu'avant, vous n'étiez pas comme ça. Peu importe. Vivez le truc dans l'instant présent. Voyez que vous changez. Voyez que tout évolue, que tout est cycle, que tout change en permanence. Et c'est ça la vie, c'est l'impermanence. Je vous souhaite de le vivre à fond. Et si vous avez des questions, si vous avez besoin d'échanger, je vous mettrai plus d'infos dans le lien de la description de ce podcast. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et à très bientôt pour un prochain numéro.

Description

🌿 Épisode - Quand le cycle change et qu'une blessure t'oblige à incarner ce que tu dis à tes clientes ^^ 🌿


Et si ton corps te soufflait que quelque chose avait changé… avant même que ta tête ne l’admette ?


Dans cet épisode intime, je te raconte comment un simple week-end en solo, une blessure inattendue, et un changement subtil dans l’air m’ont montré que j’étais en train de changer de cycle.

Pas besoin d’analyser. Juste observer. Ressentir. Accueillir.


C’est un épisode où je te parle de silence intérieur, de lâcher-prise, de cette fameuse pression mentale qui s’emballe quand les choses ne se passent pas comme prévu... et de ce que ça cache en profondeur.


Tu verras aussi :

✨ Pourquoi partir seule peut tout changer
✨ Comment les cycles de vie ressemblent étrangement aux saisons
✨ Ce que ton corps te dit quand tu veux "avancer" mais qu’il freine
✨ Et pourquoi, parfois, il faut juste boiter un peu pour aller mieux


Un épisode pour celles qui se sentent "entre deux mondes", entre deux versions d’elles-mêmes, entre un passé qu’elles quittent et un futur encore flou.


🎧 Prête à t’écouter autrement ?

Vous n’avez pas besoin de forcer ou de lutter. Il existe un chemin plus fluide, plus doux… et il commence ici.

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Pour aller plus loin dans la spiritualité, qu'elle soit au service d'une vie plus alignée, plus sereine, plus incarnée, je vous laisse découvrir les différentes ressources que je propose :


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🌟 Votre Semainier d'Éveil : une semaine d'introspection tout en douceur : https://la-voie-alchimique.systeme.io/semainier-deveil


✨✨✨

Aurélia Ryckebusch, Thérapeute Spirituelle,

Guide de Lumière, je vous guide pour laisser la Vie se vivre en Vous, pour transmuter ce qui doit Être, et simplement vivre la Vie Joyeuse et Sereine que vous êtes venue incarner.


Je vous aide à :

💫 Libérer vos blocages d'Âme profonds qui vous paralysent pour être 100% vous-même

💫 Réécouter votre petite Voix intérieure, la Voix de votre Coeur pour être guidée au quotidien

💫 Trouver votre propre pouvoir de guérison intérieur pour être autonome et responsable de votre Vie

💫 Construire une vie alignée avec qui vous êtes au plus profond de votre Coeur pour incarner votre mission de vie

💫 Donner un véritable Sens à votre Vie toute entière pour vous sentir pleinement épanouie


Mes citations favorites :

"La tâche la plus noble de l'individu est de devenir conscient de lui-même"

"Soyez ce que vous avez toujours été"

"Ce n'est pas en regardant la lumière que l'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire."

- Carl Gustav Jung -


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast de La Voix d'Or. Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de mon expérience de ce mois, même si ce n'est pas terminé évidemment. Tout simplement parce que ce mois-ci, je parle pas mal des cycles, des cycles de vie, alors c'est quelque chose... que j'évoque évidemment à chaque fois dans mes consultations. Quand on fait ce travail en mémoire cellulaire, on est obligé de parler des cycles de vie. C'est un essentiel. Mais de pouvoir percevoir aussi ces cycles, un peu comme les cycles des saisons, des mouvements qui bougent en nous, qui montent et qui descendent, c'est aussi important. Non pas pour venir forcément analyser quoi que ce soit, parce que pour le coup je ne suis pas sûre d'analyser quoi que ce soit sur ce qui s'est joué pour moi ces derniers temps. Mais juste d'observer que c'est des cycles qui bougent et que tout va bien en fait. Être juste dans l'observation de ce qui est là pour accepter, favoriser cette ouverture et cette acceptation de ce qui est là et que c'est ok. Ce n'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Alors pour les personnes qui me découvrent, je m'appelle Aurélia, je suis thérapeute spirituelle et j'accompagne, je guide des femmes. qui ont vécu des traumas ou qui ressentent des blocages, des schémas répétitifs, je les aide à aller creuser, à aller voir en profondeur ce qui s'y trame derrière tout ça. C'est quoi le nœud originel ? Et donc pour cela, on travaille beaucoup en mémoire cellulaire, avec d'autres outils évidemment. Mais le principe est quand même d'aller comprendre l'énergie, à quel moment elle s'est cristallisée dans le corps, et qui fait qu'aujourd'hui elle résonne encore. Donc je voulais vous parler de mon week-end. Donc je suis rentrée au jour où j'enregistre ce podcast, je suis rentrée hier soir. Donc je suis partie du dimanche au lundi, c'était un week-end solo. Donc je suis partie toute seule. Pourquoi ? Parce que ça faisait déjà un moment que je ressentais le besoin de faire des choses seule. De partir seule avec moi-même en mode retraite. J'ai déjà fait ça fin janvier. où là j'ai été dans une église à Montnijon c'était un week-end pause maman ils appellent ça donc voilà là c'était encore complètement différent parce que c'était organisé par je sais même pas comment on peut dire ça le diocèse bref c'était organisé par par les prêtres donc j'étais entourée d'autres femmes qui étaient de confession catholique donc qui ... pratiquante, très très pratiquante, donc il y avait la messe avant le repas etc. Et moi, autant je crois en Dieu, en l'énergie divine, en quelque chose, autant je ne pratique pas la religion catholique. Donc voilà, ça m'a fait travailler sur d'autres aspects, mais je suis quand même partie toute seule, en mode un peu, pas retraite silencieuse, mais réfléchir sur moi. Alors il y avait des conférences qui étaient organisées par les prêtres, qui étaient très intéressantes. Ça m'a permis de faire du lien aussi avec ce que je pouvais ressentir à l'intérieur de moi, faire des liens, des passerelles entre la philosophie, d'autres confessions, d'autres religions. Et... Et je me suis dit que ça avait fait tellement de bien aussi de lâcher un peu ma routine, mon quotidien et mon costume de maman, que ce serait intéressant de reproduire ça. Mais que maintenant, c'est un peu comme pour tout en fait. Quand on apprend quelque chose, on y va par étapes. Quand un enfant, il apprend à marcher, au début, il tient les mains de ses parents, puis au bout d'un moment, il lâche. Donc là, je me suis dit, tiens, en fait, qu'est-ce qui m'empêche de... m'organiser ce jour de week-end, moi toute seule en fait. Je réserve un logement, je choisis un endroit et je pars avec ma petite voiture et j'y vais quoi. Donc c'était un peu le challenge de me réorganiser ce week-end-là et de pouvoir ressentir et profiter à nouveau d'un week-end un peu seul. Donc voilà, c'était un peu le challenge et puis je l'ai calé là finalement, assez proche finalement en termes de temps dans l'année de ce week-end-là. Parce que l'organisation de la vie me faisait en tout cas penser que c'était plus difficile de le faire maintenant, sinon ça allait reporter certainement à la fin de l'année. Et je n'avais pas spécialement envie d'attendre. Donc peu importe le pourquoi du comment, j'ai fait ça maintenant, c'est que très certainement il fallait que je fasse ça maintenant et puis c'est tout. Donc je me suis organisée ce week-end-là et je suis allée dans le parc de la montagne de Reims, donc juste à côté de Reims comme son nom l'indique. Et donc je m'étais organisée. Organiser, voilà, une petite promenade par-ci, de faire la route du Champagne par-là, d'aller manger dans des petits restaurants. Moi, toute seule dans un restaurant, seule face à moi-même, face à mon assiette, voilà. De faire des trucs comme ça et puis j'avais emporté des bouquins. Voilà, des choses dont je ne prends pas forcément le temps dans ma routine. Et ce pourquoi je vous raconte tout ça, parce qu'on en arrive quand même, c'est que je me suis aperçue que j'ai changé de cycle. Alors déjà, ce qui est très intéressant, c'est que la veille, je faisais du jardinage, et je me suis tordue le pied. Alors ça m'arrive souvent en me tendant le pied, j'ai les chevilles hyper laxes, donc voilà, j'ai eu de très nombreuses entorses. Quand j'étais plus jeune, et puis... Et puis, en fait, si je réfléchis bien, la dernière grosse entorse que j'ai eue, c'était avant l'arrivée de mon fils, de mon premier fils. Donc, après mon fils, j'ai travaillé sur moi et depuis, il va avoir 8 ans, depuis, je n'ai plus aucune entorse. Pourtant, je me tords les chevilles, mais ça ne fait plus d'entorse. Il n'y a plus d'énergie fragilisée là-dedans. Bref. Donc là, je me suis tordue le pied, je me suis bien tordue le pied. Ça m'a bien fait mal cette fois-ci. J'ai pleuré, j'ai vraiment senti que ça m'avait fait mal, qu'il y avait un truc qui avait bougé. Mais en fait, ce n'est pas au niveau de la cheville, c'est vraiment au milieu du pied que ça m'a fait mal. Et donc, en fait, je me suis mise à boiter parce que quand j'appuyais dessus, ça me raisonnait sur tout le milieu du pied, de l'extérieur vers l'intérieur. Donc, j'ai pris le temps d'accueillir, parce qu'à un moment donné, c'est sorti, d'accueillir la tristesse et la colère parce que j'étais en colère, que je me torde le pied, putain, je fais le jardinage, etc. Et je me torde le pied juste la veille de faire mon week-end, rien que pour moi, ce n'est pas juste, je ne vais pas pouvoir marcher. Et là... On peut voir toute mon activité cérébrale qui s'est mise en route. Je ne vais jamais pouvoir marcher. Ce n'est vraiment pas juste. Je ne vais pas pouvoir faire mes endonnées, machin. Je ne vais pas pouvoir conduire. Et si, et si, et si, et si. Et je suis partie dans des interprétations. Voilà. Là, il faut juste voir que c'est l'activité psychologique de votre cerveau qui est tout à fait, encore une fois, j'insiste, normale, que vous ne pouvez pas contrôler, que vous ne pouvez pas empêcher de penser. On peut juste... la voir et observer et après on va comprendre pourquoi elle se met comme ça. Pourquoi ? Parce que pour moi mon week-end c'était important et que c'est venu vibrer sur ma blessure d'injustice etc. Tout simplement ça montrait quoi ? Ça montrait juste que j'étais pas dans l'acceptation de mettre tendu la cheville. Voilà. Enfin tendu le pied. Donc, passé tout ça, passé l'agacement, je me suis mise à pleurer en fait. C'est ça l'émotion qui était cristallisée encore au point de départ. Souvent on est dans nos pensées, finalement on reste figé dans nos pensées, mais à l'origine de ça il y a eu une émotion qui n'a pas pu être évacuée, c'est juste la tristesse. La tristesse de ce qui m'arrive parce que oui potentiellement ça allait forcément changer l'image de mon week-end, mais ça ne veut pas dire que ça serait forcément moins bien. Ça c'est l'histoire que mon mental m'a racontée. pour venir justifier, rationaliser, j'insiste sur le mot rationaliser, rendre rationnelle cette émotion. En fait, la rendre explicable, tangible, concrète, intelligible. Sauf que quand on travaille en libération, il faut savoir dépasser ça et aller voir que, peu importe ce qu'il explique cette émotion, elle a le droit d'être là. En fait, même si je n'avais pas d'explication rationnelle à mon énergie de tristesse, même si évidemment là c'était logique, mais même si j'en ai pas, et donc là c'est pour vous parler de tout le reste plus général de vos traumas, quand vous avez une émotion, vous savez pas pourquoi, mais on s'en fout en fait. Ce qui compte c'est que l'émotion elle est là, peu importe qui est-ce qui l'a fait générer au début. Donc je me suis mise à pleurer et j'ai accueilli, j'ai pleuré, j'ai pleuré et j'ai pleuré. Je me suis même endormie parce que j'étais fatiguée. Mais je me suis certainement que j'avais besoin de me reposer après ça parce que j'avais déchargé cette énergie, j'avais besoin de me reposer, donc je me suis même endormie. Et une fois que ça s'était calmé et apaisé, là j'ai pu entrevoir d'autres solutions. Bon alors du coup, ah bah oui j'ai ma cheville, je vais remettre ma cheville, ah bah tiens je vais mettre de l'arnica. Mais tant que j'étais dans ce processus, j'étais dans une forme de lutte de ce qui était. Et si je lutte contre ce qui était, c'est-à-dire que non, je veux que ça soit différent, je veux que ça soit différent, bah du coup j'apporte pas de solution avec ce qui est là. Et donc en fait c'est ça qui crée le blocage. C'est parce que j'ai lutté et que du coup si j'étais restée là-dedans, je me serais peut-être même pas soignée, j'aurais peut-être pas été mettre de la crème et du machin et du truc en fait. Si j'accepte ce qui est là, Si j'accepte de lire l'intitulé de mon problème, je peux essayer de réfléchir à trouver une solution. Mais si je n'accepte pas le problème que je suis en train de lire, non, je ne veux pas ce problème-là, je ne veux pas ce problème-là, en fait, je perds mon temps à critiquer le problème et je perds donc du temps à trouver une solution adéquate. Donc, j'ai fait une petite affaire pour mon pied, je me suis fait un soin, j'ai accueilli, j'ai même... Ça m'a même donné l'élan de prier pour tout vous dire. Vous voyez comme quoi chaque expérience de vie nous amène à contacter des compétences, des choses à l'intérieur de nous, juste pour voir ce qui était, juste pour voir ce qui est passé. J'ai juste demandé à ce que je puisse souffrir le moins possible et que je puisse faire mon week-end. Pas comme si de rien n'était, mais que je puisse quand même profiter de ce week-end et quand même pouvoir marcher sans ressentir trop de douleur. Le fait est que c'est ce qui est arrivé. C'est-à-dire que malgré la douleur, le lendemain matin, j'ai eu mal jusqu'au soir, mais le lendemain matin, ça allait mieux. J'arrivais à marcher, en tout cas à trouver une façon de marcher qui ne me faisait pas mal. Et j'ai même pu conduire sans éprouver de douleur. J'ai été faire ma petite promenade dans la forêt des faux de Verzy. Ou même à la fin, je me suis obligée, parce que je sentais que ça commençait à me travailler sur l'autre jambe, parce que j'étais déjà en train de compenser avec l'autre jambe. Donc je me suis obligée à bien dérouler mon pied et à marcher dessus, en douceur et en conscience de mon corps et de ses limites. Et en fait, j'ai même fini la journée où je marchais, je ne ressentais même plus aucune douleur. Ça ne veut pas dire que je n'avais pas mal, mais le fait de marcher, je ne sais pas, je ne ressentais plus rien. Pourtant, là, j'ai toujours une tension. Je sens que ce n'est pas... guéri guéri guéri mais je sais pas j'arrivais à marcher ça me faisait plus mal bref ça c'était pour raconter la petite histoire d'aller dans le corps tout ça à la fin de ce week-end le soir je voyais je suis arrivée à mon airbnb j'ai lu un peu mais je voyais que je commençais à tourner en rond en fait et que je cherchais à vouloir combler les vides et à chercher à faire des choses parce que je m'ennuyais et donc il y avait une forme de dualité de tiraillement en moi de me dire putain Je prends soin de moi, je veux faire ce week-end, etc. Mais est-ce que c'était vraiment pour prendre soin de moi ou est-ce que c'était pour me challenger ? Allez, montre-toi. Je ne sais pas. Je n'ai vraiment pas l'analyse de ce qui s'est passé aujourd'hui, enfin ce week-end. Et peu importe. Mais j'ai pu observer que... J'aimais avoir ces temps seuls, mais qu'en fait, au bout d'un moment, j'arrive pas encore à situer si c'est une fuite de moi-même, de pas vouloir être toute seule pour écouter mes émotions. Peut-être, peut-être une partie de ça, et en même temps, je pense que j'ai fait du chemin là-dedans. Mais peut-être encore un peu, et en même temps, quand j'y réfléchis, ça m'empêchait pas de réfléchir à moi-même et qu'il y ait des choses qui remontaient à la surface. Mais ça, je le fais tellement tout le temps, en permanence, maintenant que je sais pas trop. Et à un moment donné, je me suis dit, mais... En fait, Aurélien accepte que peut-être tu as juste changé de cycle. C'est-à-dire pas forcément changé de personnalité, de qui tu es, mais c'est juste que tu as changé de cycle dans tes besoins en fait. Que tes besoins évoluent comme des vagues, et que tout comme en hiver on a besoin de se replier sur soi, en fait au printemps et en été on a plus besoin d'être ouvert vers l'extérieur, et peut-être que je suis juste connectée à ça, ou en tout cas sans être connectée au cycle de la nature, être connectée à mes propres cercles. et que là, peut-être que mon besoin aujourd'hui pour mon âme, c'est juste d'être connectée et d'être ouverte sur l'extérieur, en fait, c'est tout. Et qu'il n'y a rien à y comprendre de plus, il n'y a rien de bloqué. Le risque, ce serait de me fuger là-dedans et de me dire, c'est quoi le problème ? Pourquoi ? Et en fait, de créer des blocages là où il n'y en a pas. Pourquoi je dis ça ? C'est parce que pendant très longtemps, j'étais très solitaire. Mais en fait, ce n'était pas forcément une forme de solitaire, c'est que j'étais dans une forme de solitude. Et c'est surtout, j'étais renfermée dans ma bulle. J'étais renfermée dans ma bulle, mais ce n'était pas une bulle d'introspection, c'était une bulle de, je partais ailleurs, et en même temps, je n'étais pas vraiment connectée à moi, parce que je fuyais mes propres émotions. Et puis de temps en temps, j'avais des moments de sociabilité. Et là, de ce que je ressens aujourd'hui, c'est qu'en fait maintenant, j'ai vraiment la sensation d'être vraiment sociable, d'avoir besoin d'échanger avec le monde. Et parfois, Pour contrebalancer en fait toute cette énergie qui a été à l'extérieur, j'ai besoin d'un ressourcement intérieur de calme. Mais en fait, beaucoup moins que ce que je pensais. C'est-à-dire qu'il y a eu des moments où j'étais au calme, toute seule, et ça m'a fait du bien durant ce week-end, mais il y en a d'autres où je ressentais le besoin, j'avais besoin de le partager avec mon conjoint, où il y a des choses que j'aurais voulu partager avec mes enfants. J'avais juste besoin d'être dans le partage de ce qui était là, comme si ce que je vivais là, sur quoi ça me faisait penser, ce que j'étais en train de voir. J'avais juste envie... Comme d'être dans une forme d'émulation et de le partager aux autres, et qu'on puisse échanger, et que l'autre me fasse son retour, comme si ça allait venir nourrir un peu une fleur, et la faire grandir par les échanges et la perception de cette même fleur des autres. Et ça, j'ai trouvé, je pense, un équilibre, ou même dans la sociabilité, même quand je suis avec les autres, maintenant j'arrive à m'autoriser à être parfois dans des moments... Un peu plus à l'intérieur où je vais juste m'isoler. Même quand je vais juste aux toilettes où j'arrive à être dans ce truc intérieur pour me recentrer à l'intérieur. Je ne fusionne plus en fait avec l'extérieur comme une éponge comme je pouvais faire avant. Il y a une forme d'équilibre en fait là-dedans. Et je pense aussi que c'était pour ça que je fuyais les moments de sociabilité. C'est que j'étais tellement une éponge. émotionnel, de tout, de tout, de tout, des énergies, de tout ce que vous voulez, que j'avais tellement besoin pour contrebalancer ça, j'avais besoin énormément de moments solitaires, en fait, de solitude derrière pour décharger. Mais comme déjà, j'avais du mal à me connecter à moi-même, du coup, ces moments étaient très longs, et c'est comme si aujourd'hui, j'étais plus dans cette posture, et que du coup, je pouvais être enfin ouverte sur l'extérieur, et du coup, les moments où j'ai besoin de me recentrer à l'intérieur sont plus courts, si on pouvait parler en termes de temps, finalement. Du coup, quand je suis seule, seule, seule, j'aime bien. Mais bon, au bout d'un moment, je finis par m'embunouiller. Je veux faire des trucs, j'ai besoin de vivre des choses, j'ai besoin d'échanger, j'ai besoin de partager ce que je vis. Alors, comme je disais, peut-être qu'il y a une part de moi qui fuit, il y a certaines émotions encore, mais ça ne m'a pas empêchée de réfléchir à ce que je vivais en ce moment. Donc, peut-être que... En hiver, je vous dirais, j'ai rebasculé, j'en sais strictement rien. Mais je voulais juste vous partager aujourd'hui qu'il y a des fois, on évolue, on change. Et en fait, on ne sait pas si on change comme ça, on sera comme ça jusqu'à la fin de nos jours. Mais en fait, on s'en fout. C'est juste qu'aujourd'hui, de voir ça, ce week-end, ça m'a permis de prendre conscience de ça. Et que du coup, c'est OK. Et qu'il n'y a rien à dire de plus. C'est juste d'être en conscience avec qui on est à l'instant T aujourd'hui. Et que tout va bien et que ça répond à un besoin. Et que c'était juste pour moi de ressentir. Parce qu'en fait, il y avait une partie de moi qui dit « Non, mais Réliens, t'as fait ton week-end toute seule, il faut que t'en profites. » Le fameux profitage, là. « Il faut que t'en profites, fais des trucs toute seule, fais des trucs, fais des trucs. » Et je voulais, j'avais amené plein de trucs à faire. En fait, au bout d'un moment, je me suis dit « Mais non, j'ai pas envie de le faire. » Là, je vais le faire juste pour accrocher ma to-do liste parce que j'ai pris ce temps pour moi et qu'il fallait que je fasse ça parce que c'était un moment où j'étais toute seule. Ben non. J'allais me forcer à faire des choses et je ne l'ai pas fait. J'ai juste écouté que je ne regrette pas du tout mon week-end. C'est juste que j'ai pris conscience que en ce moment, j'ai juste besoin d'ouverture et de partager et d'être avec des amis et de rigoler. Et c'est comme ça et c'est très bien. Ça m'a permis d'accueillir encore plus le besoin du moment qui évolue et que ce n'est pas parce que j'avais décidé un truc que je ne peux pas le vivre autrement. Dans tous les cas, ça m'apprend quelque chose. Dans tous les cas, ça me permet de voir quelque chose. Voilà, c'était pour vous partager ce truc de s'observer, d'accueillir qu'on fonctionne, encore une fois, avec des cycles, des mouvements, qu'on évolue, que ça change, que peut-être ça rechangera ou peut-être pas. Pour celles qui connaissent le human design, mon profil c'est le 4-2. En année journalistique, le profil 4-2 c'est le profil de l'opportuniste et de l'ermite. Donc dans mon profil human design, j'ai déjà cette notion d'ermite. qui a besoin de temps au calme, recentré sur soi, seul, machin. Et d'opportuniste, l'opportuniste c'est celui qui est ouvert sur les autres et qui a besoin de... qui vibre avec les relations sociales, qui... on dit opportuniste parce qu'en fait, il va pouvoir... c'est un profil qui va pouvoir voir les opportunités en parlant avec les autres en fait, et en créant du lien. Il va créer des opportunités en parlant avec les autres, et en créant du lien, il va faire des passerelles en fait, les autres, les uns avec les autres. Et donc là, j'ai l'impression d'être plus dans mon profil opportuniste que mon profil ermite, alors qu'avant, c'était l'inverse. Voilà. Donc, c'est juste le reflet d'une même pièce. Cette pièce, c'est moi. D'accueillir que vous allez basculer de l'un à l'autre selon les besoins du moment et que ces besoins, l'origine, le pourquoi du comment, ça, ça ne nous regarde pas, en fait. Ça nous dépasse. On n'a pas besoin de savoir pourquoi. Là, juste vivre le truc. Et je disais ce matin à une cliente, pourquoi... Pourquoi est-ce que tu crois qu'on dira qui vivra verra ? On nous demande juste de vivre. On nous demande juste de vivre dans l'instant présent et on verra bien. Parfois, on passe notre temps à poser des questions, demander aux cartes, etc. Mais en fait, vivez le truc et puis vous aurez la réponse tout de suite. C'est quand même beaucoup plus court comme chemin. Voilà. Donc, je vous souhaite de vivre. Je vous souhaite de ressentir vos besoins, de les accueillir pleinement, même si votre mental ne comprend pas parce qu'avant, vous n'étiez pas comme ça. Peu importe. Vivez le truc dans l'instant présent. Voyez que vous changez. Voyez que tout évolue, que tout est cycle, que tout change en permanence. Et c'est ça la vie, c'est l'impermanence. Je vous souhaite de le vivre à fond. Et si vous avez des questions, si vous avez besoin d'échanger, je vous mettrai plus d'infos dans le lien de la description de ce podcast. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et à très bientôt pour un prochain numéro.

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Description

🌿 Épisode - Quand le cycle change et qu'une blessure t'oblige à incarner ce que tu dis à tes clientes ^^ 🌿


Et si ton corps te soufflait que quelque chose avait changé… avant même que ta tête ne l’admette ?


Dans cet épisode intime, je te raconte comment un simple week-end en solo, une blessure inattendue, et un changement subtil dans l’air m’ont montré que j’étais en train de changer de cycle.

Pas besoin d’analyser. Juste observer. Ressentir. Accueillir.


C’est un épisode où je te parle de silence intérieur, de lâcher-prise, de cette fameuse pression mentale qui s’emballe quand les choses ne se passent pas comme prévu... et de ce que ça cache en profondeur.


Tu verras aussi :

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✨ Et pourquoi, parfois, il faut juste boiter un peu pour aller mieux


Un épisode pour celles qui se sentent "entre deux mondes", entre deux versions d’elles-mêmes, entre un passé qu’elles quittent et un futur encore flou.


🎧 Prête à t’écouter autrement ?

Vous n’avez pas besoin de forcer ou de lutter. Il existe un chemin plus fluide, plus doux… et il commence ici.

🌿 Écoutez, ressentez, transformez. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.


Pour aller plus loin dans la spiritualité, qu'elle soit au service d'une vie plus alignée, plus sereine, plus incarnée, je vous laisse découvrir les différentes ressources que je propose :


🌟 Écoutez votre Voix Intérieure et Guérissez vos Traumas : Les 10 clés de la Libération de votre Âme : https://la-voie-alchimique.systeme.io/guide-ecouter-son-ame

🌟 Votre Semainier d'Éveil : une semaine d'introspection tout en douceur : https://la-voie-alchimique.systeme.io/semainier-deveil


✨✨✨

Aurélia Ryckebusch, Thérapeute Spirituelle,

Guide de Lumière, je vous guide pour laisser la Vie se vivre en Vous, pour transmuter ce qui doit Être, et simplement vivre la Vie Joyeuse et Sereine que vous êtes venue incarner.


Je vous aide à :

💫 Libérer vos blocages d'Âme profonds qui vous paralysent pour être 100% vous-même

💫 Réécouter votre petite Voix intérieure, la Voix de votre Coeur pour être guidée au quotidien

💫 Trouver votre propre pouvoir de guérison intérieur pour être autonome et responsable de votre Vie

💫 Construire une vie alignée avec qui vous êtes au plus profond de votre Coeur pour incarner votre mission de vie

💫 Donner un véritable Sens à votre Vie toute entière pour vous sentir pleinement épanouie


Mes citations favorites :

"La tâche la plus noble de l'individu est de devenir conscient de lui-même"

"Soyez ce que vous avez toujours été"

"Ce n'est pas en regardant la lumière que l'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire."

- Carl Gustav Jung -


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast de La Voix d'Or. Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de mon expérience de ce mois, même si ce n'est pas terminé évidemment. Tout simplement parce que ce mois-ci, je parle pas mal des cycles, des cycles de vie, alors c'est quelque chose... que j'évoque évidemment à chaque fois dans mes consultations. Quand on fait ce travail en mémoire cellulaire, on est obligé de parler des cycles de vie. C'est un essentiel. Mais de pouvoir percevoir aussi ces cycles, un peu comme les cycles des saisons, des mouvements qui bougent en nous, qui montent et qui descendent, c'est aussi important. Non pas pour venir forcément analyser quoi que ce soit, parce que pour le coup je ne suis pas sûre d'analyser quoi que ce soit sur ce qui s'est joué pour moi ces derniers temps. Mais juste d'observer que c'est des cycles qui bougent et que tout va bien en fait. Être juste dans l'observation de ce qui est là pour accepter, favoriser cette ouverture et cette acceptation de ce qui est là et que c'est ok. Ce n'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Alors pour les personnes qui me découvrent, je m'appelle Aurélia, je suis thérapeute spirituelle et j'accompagne, je guide des femmes. qui ont vécu des traumas ou qui ressentent des blocages, des schémas répétitifs, je les aide à aller creuser, à aller voir en profondeur ce qui s'y trame derrière tout ça. C'est quoi le nœud originel ? Et donc pour cela, on travaille beaucoup en mémoire cellulaire, avec d'autres outils évidemment. Mais le principe est quand même d'aller comprendre l'énergie, à quel moment elle s'est cristallisée dans le corps, et qui fait qu'aujourd'hui elle résonne encore. Donc je voulais vous parler de mon week-end. Donc je suis rentrée au jour où j'enregistre ce podcast, je suis rentrée hier soir. Donc je suis partie du dimanche au lundi, c'était un week-end solo. Donc je suis partie toute seule. Pourquoi ? Parce que ça faisait déjà un moment que je ressentais le besoin de faire des choses seule. De partir seule avec moi-même en mode retraite. J'ai déjà fait ça fin janvier. où là j'ai été dans une église à Montnijon c'était un week-end pause maman ils appellent ça donc voilà là c'était encore complètement différent parce que c'était organisé par je sais même pas comment on peut dire ça le diocèse bref c'était organisé par par les prêtres donc j'étais entourée d'autres femmes qui étaient de confession catholique donc qui ... pratiquante, très très pratiquante, donc il y avait la messe avant le repas etc. Et moi, autant je crois en Dieu, en l'énergie divine, en quelque chose, autant je ne pratique pas la religion catholique. Donc voilà, ça m'a fait travailler sur d'autres aspects, mais je suis quand même partie toute seule, en mode un peu, pas retraite silencieuse, mais réfléchir sur moi. Alors il y avait des conférences qui étaient organisées par les prêtres, qui étaient très intéressantes. Ça m'a permis de faire du lien aussi avec ce que je pouvais ressentir à l'intérieur de moi, faire des liens, des passerelles entre la philosophie, d'autres confessions, d'autres religions. Et... Et je me suis dit que ça avait fait tellement de bien aussi de lâcher un peu ma routine, mon quotidien et mon costume de maman, que ce serait intéressant de reproduire ça. Mais que maintenant, c'est un peu comme pour tout en fait. Quand on apprend quelque chose, on y va par étapes. Quand un enfant, il apprend à marcher, au début, il tient les mains de ses parents, puis au bout d'un moment, il lâche. Donc là, je me suis dit, tiens, en fait, qu'est-ce qui m'empêche de... m'organiser ce jour de week-end, moi toute seule en fait. Je réserve un logement, je choisis un endroit et je pars avec ma petite voiture et j'y vais quoi. Donc c'était un peu le challenge de me réorganiser ce week-end-là et de pouvoir ressentir et profiter à nouveau d'un week-end un peu seul. Donc voilà, c'était un peu le challenge et puis je l'ai calé là finalement, assez proche finalement en termes de temps dans l'année de ce week-end-là. Parce que l'organisation de la vie me faisait en tout cas penser que c'était plus difficile de le faire maintenant, sinon ça allait reporter certainement à la fin de l'année. Et je n'avais pas spécialement envie d'attendre. Donc peu importe le pourquoi du comment, j'ai fait ça maintenant, c'est que très certainement il fallait que je fasse ça maintenant et puis c'est tout. Donc je me suis organisée ce week-end-là et je suis allée dans le parc de la montagne de Reims, donc juste à côté de Reims comme son nom l'indique. Et donc je m'étais organisée. Organiser, voilà, une petite promenade par-ci, de faire la route du Champagne par-là, d'aller manger dans des petits restaurants. Moi, toute seule dans un restaurant, seule face à moi-même, face à mon assiette, voilà. De faire des trucs comme ça et puis j'avais emporté des bouquins. Voilà, des choses dont je ne prends pas forcément le temps dans ma routine. Et ce pourquoi je vous raconte tout ça, parce qu'on en arrive quand même, c'est que je me suis aperçue que j'ai changé de cycle. Alors déjà, ce qui est très intéressant, c'est que la veille, je faisais du jardinage, et je me suis tordue le pied. Alors ça m'arrive souvent en me tendant le pied, j'ai les chevilles hyper laxes, donc voilà, j'ai eu de très nombreuses entorses. Quand j'étais plus jeune, et puis... Et puis, en fait, si je réfléchis bien, la dernière grosse entorse que j'ai eue, c'était avant l'arrivée de mon fils, de mon premier fils. Donc, après mon fils, j'ai travaillé sur moi et depuis, il va avoir 8 ans, depuis, je n'ai plus aucune entorse. Pourtant, je me tords les chevilles, mais ça ne fait plus d'entorse. Il n'y a plus d'énergie fragilisée là-dedans. Bref. Donc là, je me suis tordue le pied, je me suis bien tordue le pied. Ça m'a bien fait mal cette fois-ci. J'ai pleuré, j'ai vraiment senti que ça m'avait fait mal, qu'il y avait un truc qui avait bougé. Mais en fait, ce n'est pas au niveau de la cheville, c'est vraiment au milieu du pied que ça m'a fait mal. Et donc, en fait, je me suis mise à boiter parce que quand j'appuyais dessus, ça me raisonnait sur tout le milieu du pied, de l'extérieur vers l'intérieur. Donc, j'ai pris le temps d'accueillir, parce qu'à un moment donné, c'est sorti, d'accueillir la tristesse et la colère parce que j'étais en colère, que je me torde le pied, putain, je fais le jardinage, etc. Et je me torde le pied juste la veille de faire mon week-end, rien que pour moi, ce n'est pas juste, je ne vais pas pouvoir marcher. Et là... On peut voir toute mon activité cérébrale qui s'est mise en route. Je ne vais jamais pouvoir marcher. Ce n'est vraiment pas juste. Je ne vais pas pouvoir faire mes endonnées, machin. Je ne vais pas pouvoir conduire. Et si, et si, et si, et si. Et je suis partie dans des interprétations. Voilà. Là, il faut juste voir que c'est l'activité psychologique de votre cerveau qui est tout à fait, encore une fois, j'insiste, normale, que vous ne pouvez pas contrôler, que vous ne pouvez pas empêcher de penser. On peut juste... la voir et observer et après on va comprendre pourquoi elle se met comme ça. Pourquoi ? Parce que pour moi mon week-end c'était important et que c'est venu vibrer sur ma blessure d'injustice etc. Tout simplement ça montrait quoi ? Ça montrait juste que j'étais pas dans l'acceptation de mettre tendu la cheville. Voilà. Enfin tendu le pied. Donc, passé tout ça, passé l'agacement, je me suis mise à pleurer en fait. C'est ça l'émotion qui était cristallisée encore au point de départ. Souvent on est dans nos pensées, finalement on reste figé dans nos pensées, mais à l'origine de ça il y a eu une émotion qui n'a pas pu être évacuée, c'est juste la tristesse. La tristesse de ce qui m'arrive parce que oui potentiellement ça allait forcément changer l'image de mon week-end, mais ça ne veut pas dire que ça serait forcément moins bien. Ça c'est l'histoire que mon mental m'a racontée. pour venir justifier, rationaliser, j'insiste sur le mot rationaliser, rendre rationnelle cette émotion. En fait, la rendre explicable, tangible, concrète, intelligible. Sauf que quand on travaille en libération, il faut savoir dépasser ça et aller voir que, peu importe ce qu'il explique cette émotion, elle a le droit d'être là. En fait, même si je n'avais pas d'explication rationnelle à mon énergie de tristesse, même si évidemment là c'était logique, mais même si j'en ai pas, et donc là c'est pour vous parler de tout le reste plus général de vos traumas, quand vous avez une émotion, vous savez pas pourquoi, mais on s'en fout en fait. Ce qui compte c'est que l'émotion elle est là, peu importe qui est-ce qui l'a fait générer au début. Donc je me suis mise à pleurer et j'ai accueilli, j'ai pleuré, j'ai pleuré et j'ai pleuré. Je me suis même endormie parce que j'étais fatiguée. Mais je me suis certainement que j'avais besoin de me reposer après ça parce que j'avais déchargé cette énergie, j'avais besoin de me reposer, donc je me suis même endormie. Et une fois que ça s'était calmé et apaisé, là j'ai pu entrevoir d'autres solutions. Bon alors du coup, ah bah oui j'ai ma cheville, je vais remettre ma cheville, ah bah tiens je vais mettre de l'arnica. Mais tant que j'étais dans ce processus, j'étais dans une forme de lutte de ce qui était. Et si je lutte contre ce qui était, c'est-à-dire que non, je veux que ça soit différent, je veux que ça soit différent, bah du coup j'apporte pas de solution avec ce qui est là. Et donc en fait c'est ça qui crée le blocage. C'est parce que j'ai lutté et que du coup si j'étais restée là-dedans, je me serais peut-être même pas soignée, j'aurais peut-être pas été mettre de la crème et du machin et du truc en fait. Si j'accepte ce qui est là, Si j'accepte de lire l'intitulé de mon problème, je peux essayer de réfléchir à trouver une solution. Mais si je n'accepte pas le problème que je suis en train de lire, non, je ne veux pas ce problème-là, je ne veux pas ce problème-là, en fait, je perds mon temps à critiquer le problème et je perds donc du temps à trouver une solution adéquate. Donc, j'ai fait une petite affaire pour mon pied, je me suis fait un soin, j'ai accueilli, j'ai même... Ça m'a même donné l'élan de prier pour tout vous dire. Vous voyez comme quoi chaque expérience de vie nous amène à contacter des compétences, des choses à l'intérieur de nous, juste pour voir ce qui était, juste pour voir ce qui est passé. J'ai juste demandé à ce que je puisse souffrir le moins possible et que je puisse faire mon week-end. Pas comme si de rien n'était, mais que je puisse quand même profiter de ce week-end et quand même pouvoir marcher sans ressentir trop de douleur. Le fait est que c'est ce qui est arrivé. C'est-à-dire que malgré la douleur, le lendemain matin, j'ai eu mal jusqu'au soir, mais le lendemain matin, ça allait mieux. J'arrivais à marcher, en tout cas à trouver une façon de marcher qui ne me faisait pas mal. Et j'ai même pu conduire sans éprouver de douleur. J'ai été faire ma petite promenade dans la forêt des faux de Verzy. Ou même à la fin, je me suis obligée, parce que je sentais que ça commençait à me travailler sur l'autre jambe, parce que j'étais déjà en train de compenser avec l'autre jambe. Donc je me suis obligée à bien dérouler mon pied et à marcher dessus, en douceur et en conscience de mon corps et de ses limites. Et en fait, j'ai même fini la journée où je marchais, je ne ressentais même plus aucune douleur. Ça ne veut pas dire que je n'avais pas mal, mais le fait de marcher, je ne sais pas, je ne ressentais plus rien. Pourtant, là, j'ai toujours une tension. Je sens que ce n'est pas... guéri guéri guéri mais je sais pas j'arrivais à marcher ça me faisait plus mal bref ça c'était pour raconter la petite histoire d'aller dans le corps tout ça à la fin de ce week-end le soir je voyais je suis arrivée à mon airbnb j'ai lu un peu mais je voyais que je commençais à tourner en rond en fait et que je cherchais à vouloir combler les vides et à chercher à faire des choses parce que je m'ennuyais et donc il y avait une forme de dualité de tiraillement en moi de me dire putain Je prends soin de moi, je veux faire ce week-end, etc. Mais est-ce que c'était vraiment pour prendre soin de moi ou est-ce que c'était pour me challenger ? Allez, montre-toi. Je ne sais pas. Je n'ai vraiment pas l'analyse de ce qui s'est passé aujourd'hui, enfin ce week-end. Et peu importe. Mais j'ai pu observer que... J'aimais avoir ces temps seuls, mais qu'en fait, au bout d'un moment, j'arrive pas encore à situer si c'est une fuite de moi-même, de pas vouloir être toute seule pour écouter mes émotions. Peut-être, peut-être une partie de ça, et en même temps, je pense que j'ai fait du chemin là-dedans. Mais peut-être encore un peu, et en même temps, quand j'y réfléchis, ça m'empêchait pas de réfléchir à moi-même et qu'il y ait des choses qui remontaient à la surface. Mais ça, je le fais tellement tout le temps, en permanence, maintenant que je sais pas trop. Et à un moment donné, je me suis dit, mais... En fait, Aurélien accepte que peut-être tu as juste changé de cycle. C'est-à-dire pas forcément changé de personnalité, de qui tu es, mais c'est juste que tu as changé de cycle dans tes besoins en fait. Que tes besoins évoluent comme des vagues, et que tout comme en hiver on a besoin de se replier sur soi, en fait au printemps et en été on a plus besoin d'être ouvert vers l'extérieur, et peut-être que je suis juste connectée à ça, ou en tout cas sans être connectée au cycle de la nature, être connectée à mes propres cercles. et que là, peut-être que mon besoin aujourd'hui pour mon âme, c'est juste d'être connectée et d'être ouverte sur l'extérieur, en fait, c'est tout. Et qu'il n'y a rien à y comprendre de plus, il n'y a rien de bloqué. Le risque, ce serait de me fuger là-dedans et de me dire, c'est quoi le problème ? Pourquoi ? Et en fait, de créer des blocages là où il n'y en a pas. Pourquoi je dis ça ? C'est parce que pendant très longtemps, j'étais très solitaire. Mais en fait, ce n'était pas forcément une forme de solitaire, c'est que j'étais dans une forme de solitude. Et c'est surtout, j'étais renfermée dans ma bulle. J'étais renfermée dans ma bulle, mais ce n'était pas une bulle d'introspection, c'était une bulle de, je partais ailleurs, et en même temps, je n'étais pas vraiment connectée à moi, parce que je fuyais mes propres émotions. Et puis de temps en temps, j'avais des moments de sociabilité. Et là, de ce que je ressens aujourd'hui, c'est qu'en fait maintenant, j'ai vraiment la sensation d'être vraiment sociable, d'avoir besoin d'échanger avec le monde. Et parfois, Pour contrebalancer en fait toute cette énergie qui a été à l'extérieur, j'ai besoin d'un ressourcement intérieur de calme. Mais en fait, beaucoup moins que ce que je pensais. C'est-à-dire qu'il y a eu des moments où j'étais au calme, toute seule, et ça m'a fait du bien durant ce week-end, mais il y en a d'autres où je ressentais le besoin, j'avais besoin de le partager avec mon conjoint, où il y a des choses que j'aurais voulu partager avec mes enfants. J'avais juste besoin d'être dans le partage de ce qui était là, comme si ce que je vivais là, sur quoi ça me faisait penser, ce que j'étais en train de voir. J'avais juste envie... Comme d'être dans une forme d'émulation et de le partager aux autres, et qu'on puisse échanger, et que l'autre me fasse son retour, comme si ça allait venir nourrir un peu une fleur, et la faire grandir par les échanges et la perception de cette même fleur des autres. Et ça, j'ai trouvé, je pense, un équilibre, ou même dans la sociabilité, même quand je suis avec les autres, maintenant j'arrive à m'autoriser à être parfois dans des moments... Un peu plus à l'intérieur où je vais juste m'isoler. Même quand je vais juste aux toilettes où j'arrive à être dans ce truc intérieur pour me recentrer à l'intérieur. Je ne fusionne plus en fait avec l'extérieur comme une éponge comme je pouvais faire avant. Il y a une forme d'équilibre en fait là-dedans. Et je pense aussi que c'était pour ça que je fuyais les moments de sociabilité. C'est que j'étais tellement une éponge. émotionnel, de tout, de tout, de tout, des énergies, de tout ce que vous voulez, que j'avais tellement besoin pour contrebalancer ça, j'avais besoin énormément de moments solitaires, en fait, de solitude derrière pour décharger. Mais comme déjà, j'avais du mal à me connecter à moi-même, du coup, ces moments étaient très longs, et c'est comme si aujourd'hui, j'étais plus dans cette posture, et que du coup, je pouvais être enfin ouverte sur l'extérieur, et du coup, les moments où j'ai besoin de me recentrer à l'intérieur sont plus courts, si on pouvait parler en termes de temps, finalement. Du coup, quand je suis seule, seule, seule, j'aime bien. Mais bon, au bout d'un moment, je finis par m'embunouiller. Je veux faire des trucs, j'ai besoin de vivre des choses, j'ai besoin d'échanger, j'ai besoin de partager ce que je vis. Alors, comme je disais, peut-être qu'il y a une part de moi qui fuit, il y a certaines émotions encore, mais ça ne m'a pas empêchée de réfléchir à ce que je vivais en ce moment. Donc, peut-être que... En hiver, je vous dirais, j'ai rebasculé, j'en sais strictement rien. Mais je voulais juste vous partager aujourd'hui qu'il y a des fois, on évolue, on change. Et en fait, on ne sait pas si on change comme ça, on sera comme ça jusqu'à la fin de nos jours. Mais en fait, on s'en fout. C'est juste qu'aujourd'hui, de voir ça, ce week-end, ça m'a permis de prendre conscience de ça. Et que du coup, c'est OK. Et qu'il n'y a rien à dire de plus. C'est juste d'être en conscience avec qui on est à l'instant T aujourd'hui. Et que tout va bien et que ça répond à un besoin. Et que c'était juste pour moi de ressentir. Parce qu'en fait, il y avait une partie de moi qui dit « Non, mais Réliens, t'as fait ton week-end toute seule, il faut que t'en profites. » Le fameux profitage, là. « Il faut que t'en profites, fais des trucs toute seule, fais des trucs, fais des trucs. » Et je voulais, j'avais amené plein de trucs à faire. En fait, au bout d'un moment, je me suis dit « Mais non, j'ai pas envie de le faire. » Là, je vais le faire juste pour accrocher ma to-do liste parce que j'ai pris ce temps pour moi et qu'il fallait que je fasse ça parce que c'était un moment où j'étais toute seule. Ben non. J'allais me forcer à faire des choses et je ne l'ai pas fait. J'ai juste écouté que je ne regrette pas du tout mon week-end. C'est juste que j'ai pris conscience que en ce moment, j'ai juste besoin d'ouverture et de partager et d'être avec des amis et de rigoler. Et c'est comme ça et c'est très bien. Ça m'a permis d'accueillir encore plus le besoin du moment qui évolue et que ce n'est pas parce que j'avais décidé un truc que je ne peux pas le vivre autrement. Dans tous les cas, ça m'apprend quelque chose. Dans tous les cas, ça me permet de voir quelque chose. Voilà, c'était pour vous partager ce truc de s'observer, d'accueillir qu'on fonctionne, encore une fois, avec des cycles, des mouvements, qu'on évolue, que ça change, que peut-être ça rechangera ou peut-être pas. Pour celles qui connaissent le human design, mon profil c'est le 4-2. En année journalistique, le profil 4-2 c'est le profil de l'opportuniste et de l'ermite. Donc dans mon profil human design, j'ai déjà cette notion d'ermite. qui a besoin de temps au calme, recentré sur soi, seul, machin. Et d'opportuniste, l'opportuniste c'est celui qui est ouvert sur les autres et qui a besoin de... qui vibre avec les relations sociales, qui... on dit opportuniste parce qu'en fait, il va pouvoir... c'est un profil qui va pouvoir voir les opportunités en parlant avec les autres en fait, et en créant du lien. Il va créer des opportunités en parlant avec les autres, et en créant du lien, il va faire des passerelles en fait, les autres, les uns avec les autres. Et donc là, j'ai l'impression d'être plus dans mon profil opportuniste que mon profil ermite, alors qu'avant, c'était l'inverse. Voilà. Donc, c'est juste le reflet d'une même pièce. Cette pièce, c'est moi. D'accueillir que vous allez basculer de l'un à l'autre selon les besoins du moment et que ces besoins, l'origine, le pourquoi du comment, ça, ça ne nous regarde pas, en fait. Ça nous dépasse. On n'a pas besoin de savoir pourquoi. Là, juste vivre le truc. Et je disais ce matin à une cliente, pourquoi... Pourquoi est-ce que tu crois qu'on dira qui vivra verra ? On nous demande juste de vivre. On nous demande juste de vivre dans l'instant présent et on verra bien. Parfois, on passe notre temps à poser des questions, demander aux cartes, etc. Mais en fait, vivez le truc et puis vous aurez la réponse tout de suite. C'est quand même beaucoup plus court comme chemin. Voilà. Donc, je vous souhaite de vivre. Je vous souhaite de ressentir vos besoins, de les accueillir pleinement, même si votre mental ne comprend pas parce qu'avant, vous n'étiez pas comme ça. Peu importe. Vivez le truc dans l'instant présent. Voyez que vous changez. Voyez que tout évolue, que tout est cycle, que tout change en permanence. Et c'est ça la vie, c'est l'impermanence. Je vous souhaite de le vivre à fond. Et si vous avez des questions, si vous avez besoin d'échanger, je vous mettrai plus d'infos dans le lien de la description de ce podcast. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et à très bientôt pour un prochain numéro.

Description

🌿 Épisode - Quand le cycle change et qu'une blessure t'oblige à incarner ce que tu dis à tes clientes ^^ 🌿


Et si ton corps te soufflait que quelque chose avait changé… avant même que ta tête ne l’admette ?


Dans cet épisode intime, je te raconte comment un simple week-end en solo, une blessure inattendue, et un changement subtil dans l’air m’ont montré que j’étais en train de changer de cycle.

Pas besoin d’analyser. Juste observer. Ressentir. Accueillir.


C’est un épisode où je te parle de silence intérieur, de lâcher-prise, de cette fameuse pression mentale qui s’emballe quand les choses ne se passent pas comme prévu... et de ce que ça cache en profondeur.


Tu verras aussi :

✨ Pourquoi partir seule peut tout changer
✨ Comment les cycles de vie ressemblent étrangement aux saisons
✨ Ce que ton corps te dit quand tu veux "avancer" mais qu’il freine
✨ Et pourquoi, parfois, il faut juste boiter un peu pour aller mieux


Un épisode pour celles qui se sentent "entre deux mondes", entre deux versions d’elles-mêmes, entre un passé qu’elles quittent et un futur encore flou.


🎧 Prête à t’écouter autrement ?

Vous n’avez pas besoin de forcer ou de lutter. Il existe un chemin plus fluide, plus doux… et il commence ici.

🌿 Écoutez, ressentez, transformez. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.


Pour aller plus loin dans la spiritualité, qu'elle soit au service d'une vie plus alignée, plus sereine, plus incarnée, je vous laisse découvrir les différentes ressources que je propose :


🌟 Écoutez votre Voix Intérieure et Guérissez vos Traumas : Les 10 clés de la Libération de votre Âme : https://la-voie-alchimique.systeme.io/guide-ecouter-son-ame

🌟 Votre Semainier d'Éveil : une semaine d'introspection tout en douceur : https://la-voie-alchimique.systeme.io/semainier-deveil


✨✨✨

Aurélia Ryckebusch, Thérapeute Spirituelle,

Guide de Lumière, je vous guide pour laisser la Vie se vivre en Vous, pour transmuter ce qui doit Être, et simplement vivre la Vie Joyeuse et Sereine que vous êtes venue incarner.


Je vous aide à :

💫 Libérer vos blocages d'Âme profonds qui vous paralysent pour être 100% vous-même

💫 Réécouter votre petite Voix intérieure, la Voix de votre Coeur pour être guidée au quotidien

💫 Trouver votre propre pouvoir de guérison intérieur pour être autonome et responsable de votre Vie

💫 Construire une vie alignée avec qui vous êtes au plus profond de votre Coeur pour incarner votre mission de vie

💫 Donner un véritable Sens à votre Vie toute entière pour vous sentir pleinement épanouie


Mes citations favorites :

"La tâche la plus noble de l'individu est de devenir conscient de lui-même"

"Soyez ce que vous avez toujours été"

"Ce n'est pas en regardant la lumière que l'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire."

- Carl Gustav Jung -


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast de La Voix d'Or. Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de mon expérience de ce mois, même si ce n'est pas terminé évidemment. Tout simplement parce que ce mois-ci, je parle pas mal des cycles, des cycles de vie, alors c'est quelque chose... que j'évoque évidemment à chaque fois dans mes consultations. Quand on fait ce travail en mémoire cellulaire, on est obligé de parler des cycles de vie. C'est un essentiel. Mais de pouvoir percevoir aussi ces cycles, un peu comme les cycles des saisons, des mouvements qui bougent en nous, qui montent et qui descendent, c'est aussi important. Non pas pour venir forcément analyser quoi que ce soit, parce que pour le coup je ne suis pas sûre d'analyser quoi que ce soit sur ce qui s'est joué pour moi ces derniers temps. Mais juste d'observer que c'est des cycles qui bougent et que tout va bien en fait. Être juste dans l'observation de ce qui est là pour accepter, favoriser cette ouverture et cette acceptation de ce qui est là et que c'est ok. Ce n'est ni bien ni mal, c'est juste comme ça. Alors pour les personnes qui me découvrent, je m'appelle Aurélia, je suis thérapeute spirituelle et j'accompagne, je guide des femmes. qui ont vécu des traumas ou qui ressentent des blocages, des schémas répétitifs, je les aide à aller creuser, à aller voir en profondeur ce qui s'y trame derrière tout ça. C'est quoi le nœud originel ? Et donc pour cela, on travaille beaucoup en mémoire cellulaire, avec d'autres outils évidemment. Mais le principe est quand même d'aller comprendre l'énergie, à quel moment elle s'est cristallisée dans le corps, et qui fait qu'aujourd'hui elle résonne encore. Donc je voulais vous parler de mon week-end. Donc je suis rentrée au jour où j'enregistre ce podcast, je suis rentrée hier soir. Donc je suis partie du dimanche au lundi, c'était un week-end solo. Donc je suis partie toute seule. Pourquoi ? Parce que ça faisait déjà un moment que je ressentais le besoin de faire des choses seule. De partir seule avec moi-même en mode retraite. J'ai déjà fait ça fin janvier. où là j'ai été dans une église à Montnijon c'était un week-end pause maman ils appellent ça donc voilà là c'était encore complètement différent parce que c'était organisé par je sais même pas comment on peut dire ça le diocèse bref c'était organisé par par les prêtres donc j'étais entourée d'autres femmes qui étaient de confession catholique donc qui ... pratiquante, très très pratiquante, donc il y avait la messe avant le repas etc. Et moi, autant je crois en Dieu, en l'énergie divine, en quelque chose, autant je ne pratique pas la religion catholique. Donc voilà, ça m'a fait travailler sur d'autres aspects, mais je suis quand même partie toute seule, en mode un peu, pas retraite silencieuse, mais réfléchir sur moi. Alors il y avait des conférences qui étaient organisées par les prêtres, qui étaient très intéressantes. Ça m'a permis de faire du lien aussi avec ce que je pouvais ressentir à l'intérieur de moi, faire des liens, des passerelles entre la philosophie, d'autres confessions, d'autres religions. Et... Et je me suis dit que ça avait fait tellement de bien aussi de lâcher un peu ma routine, mon quotidien et mon costume de maman, que ce serait intéressant de reproduire ça. Mais que maintenant, c'est un peu comme pour tout en fait. Quand on apprend quelque chose, on y va par étapes. Quand un enfant, il apprend à marcher, au début, il tient les mains de ses parents, puis au bout d'un moment, il lâche. Donc là, je me suis dit, tiens, en fait, qu'est-ce qui m'empêche de... m'organiser ce jour de week-end, moi toute seule en fait. Je réserve un logement, je choisis un endroit et je pars avec ma petite voiture et j'y vais quoi. Donc c'était un peu le challenge de me réorganiser ce week-end-là et de pouvoir ressentir et profiter à nouveau d'un week-end un peu seul. Donc voilà, c'était un peu le challenge et puis je l'ai calé là finalement, assez proche finalement en termes de temps dans l'année de ce week-end-là. Parce que l'organisation de la vie me faisait en tout cas penser que c'était plus difficile de le faire maintenant, sinon ça allait reporter certainement à la fin de l'année. Et je n'avais pas spécialement envie d'attendre. Donc peu importe le pourquoi du comment, j'ai fait ça maintenant, c'est que très certainement il fallait que je fasse ça maintenant et puis c'est tout. Donc je me suis organisée ce week-end-là et je suis allée dans le parc de la montagne de Reims, donc juste à côté de Reims comme son nom l'indique. Et donc je m'étais organisée. Organiser, voilà, une petite promenade par-ci, de faire la route du Champagne par-là, d'aller manger dans des petits restaurants. Moi, toute seule dans un restaurant, seule face à moi-même, face à mon assiette, voilà. De faire des trucs comme ça et puis j'avais emporté des bouquins. Voilà, des choses dont je ne prends pas forcément le temps dans ma routine. Et ce pourquoi je vous raconte tout ça, parce qu'on en arrive quand même, c'est que je me suis aperçue que j'ai changé de cycle. Alors déjà, ce qui est très intéressant, c'est que la veille, je faisais du jardinage, et je me suis tordue le pied. Alors ça m'arrive souvent en me tendant le pied, j'ai les chevilles hyper laxes, donc voilà, j'ai eu de très nombreuses entorses. Quand j'étais plus jeune, et puis... Et puis, en fait, si je réfléchis bien, la dernière grosse entorse que j'ai eue, c'était avant l'arrivée de mon fils, de mon premier fils. Donc, après mon fils, j'ai travaillé sur moi et depuis, il va avoir 8 ans, depuis, je n'ai plus aucune entorse. Pourtant, je me tords les chevilles, mais ça ne fait plus d'entorse. Il n'y a plus d'énergie fragilisée là-dedans. Bref. Donc là, je me suis tordue le pied, je me suis bien tordue le pied. Ça m'a bien fait mal cette fois-ci. J'ai pleuré, j'ai vraiment senti que ça m'avait fait mal, qu'il y avait un truc qui avait bougé. Mais en fait, ce n'est pas au niveau de la cheville, c'est vraiment au milieu du pied que ça m'a fait mal. Et donc, en fait, je me suis mise à boiter parce que quand j'appuyais dessus, ça me raisonnait sur tout le milieu du pied, de l'extérieur vers l'intérieur. Donc, j'ai pris le temps d'accueillir, parce qu'à un moment donné, c'est sorti, d'accueillir la tristesse et la colère parce que j'étais en colère, que je me torde le pied, putain, je fais le jardinage, etc. Et je me torde le pied juste la veille de faire mon week-end, rien que pour moi, ce n'est pas juste, je ne vais pas pouvoir marcher. Et là... On peut voir toute mon activité cérébrale qui s'est mise en route. Je ne vais jamais pouvoir marcher. Ce n'est vraiment pas juste. Je ne vais pas pouvoir faire mes endonnées, machin. Je ne vais pas pouvoir conduire. Et si, et si, et si, et si. Et je suis partie dans des interprétations. Voilà. Là, il faut juste voir que c'est l'activité psychologique de votre cerveau qui est tout à fait, encore une fois, j'insiste, normale, que vous ne pouvez pas contrôler, que vous ne pouvez pas empêcher de penser. On peut juste... la voir et observer et après on va comprendre pourquoi elle se met comme ça. Pourquoi ? Parce que pour moi mon week-end c'était important et que c'est venu vibrer sur ma blessure d'injustice etc. Tout simplement ça montrait quoi ? Ça montrait juste que j'étais pas dans l'acceptation de mettre tendu la cheville. Voilà. Enfin tendu le pied. Donc, passé tout ça, passé l'agacement, je me suis mise à pleurer en fait. C'est ça l'émotion qui était cristallisée encore au point de départ. Souvent on est dans nos pensées, finalement on reste figé dans nos pensées, mais à l'origine de ça il y a eu une émotion qui n'a pas pu être évacuée, c'est juste la tristesse. La tristesse de ce qui m'arrive parce que oui potentiellement ça allait forcément changer l'image de mon week-end, mais ça ne veut pas dire que ça serait forcément moins bien. Ça c'est l'histoire que mon mental m'a racontée. pour venir justifier, rationaliser, j'insiste sur le mot rationaliser, rendre rationnelle cette émotion. En fait, la rendre explicable, tangible, concrète, intelligible. Sauf que quand on travaille en libération, il faut savoir dépasser ça et aller voir que, peu importe ce qu'il explique cette émotion, elle a le droit d'être là. En fait, même si je n'avais pas d'explication rationnelle à mon énergie de tristesse, même si évidemment là c'était logique, mais même si j'en ai pas, et donc là c'est pour vous parler de tout le reste plus général de vos traumas, quand vous avez une émotion, vous savez pas pourquoi, mais on s'en fout en fait. Ce qui compte c'est que l'émotion elle est là, peu importe qui est-ce qui l'a fait générer au début. Donc je me suis mise à pleurer et j'ai accueilli, j'ai pleuré, j'ai pleuré et j'ai pleuré. Je me suis même endormie parce que j'étais fatiguée. Mais je me suis certainement que j'avais besoin de me reposer après ça parce que j'avais déchargé cette énergie, j'avais besoin de me reposer, donc je me suis même endormie. Et une fois que ça s'était calmé et apaisé, là j'ai pu entrevoir d'autres solutions. Bon alors du coup, ah bah oui j'ai ma cheville, je vais remettre ma cheville, ah bah tiens je vais mettre de l'arnica. Mais tant que j'étais dans ce processus, j'étais dans une forme de lutte de ce qui était. Et si je lutte contre ce qui était, c'est-à-dire que non, je veux que ça soit différent, je veux que ça soit différent, bah du coup j'apporte pas de solution avec ce qui est là. Et donc en fait c'est ça qui crée le blocage. C'est parce que j'ai lutté et que du coup si j'étais restée là-dedans, je me serais peut-être même pas soignée, j'aurais peut-être pas été mettre de la crème et du machin et du truc en fait. Si j'accepte ce qui est là, Si j'accepte de lire l'intitulé de mon problème, je peux essayer de réfléchir à trouver une solution. Mais si je n'accepte pas le problème que je suis en train de lire, non, je ne veux pas ce problème-là, je ne veux pas ce problème-là, en fait, je perds mon temps à critiquer le problème et je perds donc du temps à trouver une solution adéquate. Donc, j'ai fait une petite affaire pour mon pied, je me suis fait un soin, j'ai accueilli, j'ai même... Ça m'a même donné l'élan de prier pour tout vous dire. Vous voyez comme quoi chaque expérience de vie nous amène à contacter des compétences, des choses à l'intérieur de nous, juste pour voir ce qui était, juste pour voir ce qui est passé. J'ai juste demandé à ce que je puisse souffrir le moins possible et que je puisse faire mon week-end. Pas comme si de rien n'était, mais que je puisse quand même profiter de ce week-end et quand même pouvoir marcher sans ressentir trop de douleur. Le fait est que c'est ce qui est arrivé. C'est-à-dire que malgré la douleur, le lendemain matin, j'ai eu mal jusqu'au soir, mais le lendemain matin, ça allait mieux. J'arrivais à marcher, en tout cas à trouver une façon de marcher qui ne me faisait pas mal. Et j'ai même pu conduire sans éprouver de douleur. J'ai été faire ma petite promenade dans la forêt des faux de Verzy. Ou même à la fin, je me suis obligée, parce que je sentais que ça commençait à me travailler sur l'autre jambe, parce que j'étais déjà en train de compenser avec l'autre jambe. Donc je me suis obligée à bien dérouler mon pied et à marcher dessus, en douceur et en conscience de mon corps et de ses limites. Et en fait, j'ai même fini la journée où je marchais, je ne ressentais même plus aucune douleur. Ça ne veut pas dire que je n'avais pas mal, mais le fait de marcher, je ne sais pas, je ne ressentais plus rien. Pourtant, là, j'ai toujours une tension. Je sens que ce n'est pas... guéri guéri guéri mais je sais pas j'arrivais à marcher ça me faisait plus mal bref ça c'était pour raconter la petite histoire d'aller dans le corps tout ça à la fin de ce week-end le soir je voyais je suis arrivée à mon airbnb j'ai lu un peu mais je voyais que je commençais à tourner en rond en fait et que je cherchais à vouloir combler les vides et à chercher à faire des choses parce que je m'ennuyais et donc il y avait une forme de dualité de tiraillement en moi de me dire putain Je prends soin de moi, je veux faire ce week-end, etc. Mais est-ce que c'était vraiment pour prendre soin de moi ou est-ce que c'était pour me challenger ? Allez, montre-toi. Je ne sais pas. Je n'ai vraiment pas l'analyse de ce qui s'est passé aujourd'hui, enfin ce week-end. Et peu importe. Mais j'ai pu observer que... J'aimais avoir ces temps seuls, mais qu'en fait, au bout d'un moment, j'arrive pas encore à situer si c'est une fuite de moi-même, de pas vouloir être toute seule pour écouter mes émotions. Peut-être, peut-être une partie de ça, et en même temps, je pense que j'ai fait du chemin là-dedans. Mais peut-être encore un peu, et en même temps, quand j'y réfléchis, ça m'empêchait pas de réfléchir à moi-même et qu'il y ait des choses qui remontaient à la surface. Mais ça, je le fais tellement tout le temps, en permanence, maintenant que je sais pas trop. Et à un moment donné, je me suis dit, mais... En fait, Aurélien accepte que peut-être tu as juste changé de cycle. C'est-à-dire pas forcément changé de personnalité, de qui tu es, mais c'est juste que tu as changé de cycle dans tes besoins en fait. Que tes besoins évoluent comme des vagues, et que tout comme en hiver on a besoin de se replier sur soi, en fait au printemps et en été on a plus besoin d'être ouvert vers l'extérieur, et peut-être que je suis juste connectée à ça, ou en tout cas sans être connectée au cycle de la nature, être connectée à mes propres cercles. et que là, peut-être que mon besoin aujourd'hui pour mon âme, c'est juste d'être connectée et d'être ouverte sur l'extérieur, en fait, c'est tout. Et qu'il n'y a rien à y comprendre de plus, il n'y a rien de bloqué. Le risque, ce serait de me fuger là-dedans et de me dire, c'est quoi le problème ? Pourquoi ? Et en fait, de créer des blocages là où il n'y en a pas. Pourquoi je dis ça ? C'est parce que pendant très longtemps, j'étais très solitaire. Mais en fait, ce n'était pas forcément une forme de solitaire, c'est que j'étais dans une forme de solitude. Et c'est surtout, j'étais renfermée dans ma bulle. J'étais renfermée dans ma bulle, mais ce n'était pas une bulle d'introspection, c'était une bulle de, je partais ailleurs, et en même temps, je n'étais pas vraiment connectée à moi, parce que je fuyais mes propres émotions. Et puis de temps en temps, j'avais des moments de sociabilité. Et là, de ce que je ressens aujourd'hui, c'est qu'en fait maintenant, j'ai vraiment la sensation d'être vraiment sociable, d'avoir besoin d'échanger avec le monde. Et parfois, Pour contrebalancer en fait toute cette énergie qui a été à l'extérieur, j'ai besoin d'un ressourcement intérieur de calme. Mais en fait, beaucoup moins que ce que je pensais. C'est-à-dire qu'il y a eu des moments où j'étais au calme, toute seule, et ça m'a fait du bien durant ce week-end, mais il y en a d'autres où je ressentais le besoin, j'avais besoin de le partager avec mon conjoint, où il y a des choses que j'aurais voulu partager avec mes enfants. J'avais juste besoin d'être dans le partage de ce qui était là, comme si ce que je vivais là, sur quoi ça me faisait penser, ce que j'étais en train de voir. J'avais juste envie... Comme d'être dans une forme d'émulation et de le partager aux autres, et qu'on puisse échanger, et que l'autre me fasse son retour, comme si ça allait venir nourrir un peu une fleur, et la faire grandir par les échanges et la perception de cette même fleur des autres. Et ça, j'ai trouvé, je pense, un équilibre, ou même dans la sociabilité, même quand je suis avec les autres, maintenant j'arrive à m'autoriser à être parfois dans des moments... Un peu plus à l'intérieur où je vais juste m'isoler. Même quand je vais juste aux toilettes où j'arrive à être dans ce truc intérieur pour me recentrer à l'intérieur. Je ne fusionne plus en fait avec l'extérieur comme une éponge comme je pouvais faire avant. Il y a une forme d'équilibre en fait là-dedans. Et je pense aussi que c'était pour ça que je fuyais les moments de sociabilité. C'est que j'étais tellement une éponge. émotionnel, de tout, de tout, de tout, des énergies, de tout ce que vous voulez, que j'avais tellement besoin pour contrebalancer ça, j'avais besoin énormément de moments solitaires, en fait, de solitude derrière pour décharger. Mais comme déjà, j'avais du mal à me connecter à moi-même, du coup, ces moments étaient très longs, et c'est comme si aujourd'hui, j'étais plus dans cette posture, et que du coup, je pouvais être enfin ouverte sur l'extérieur, et du coup, les moments où j'ai besoin de me recentrer à l'intérieur sont plus courts, si on pouvait parler en termes de temps, finalement. Du coup, quand je suis seule, seule, seule, j'aime bien. Mais bon, au bout d'un moment, je finis par m'embunouiller. Je veux faire des trucs, j'ai besoin de vivre des choses, j'ai besoin d'échanger, j'ai besoin de partager ce que je vis. Alors, comme je disais, peut-être qu'il y a une part de moi qui fuit, il y a certaines émotions encore, mais ça ne m'a pas empêchée de réfléchir à ce que je vivais en ce moment. Donc, peut-être que... En hiver, je vous dirais, j'ai rebasculé, j'en sais strictement rien. Mais je voulais juste vous partager aujourd'hui qu'il y a des fois, on évolue, on change. Et en fait, on ne sait pas si on change comme ça, on sera comme ça jusqu'à la fin de nos jours. Mais en fait, on s'en fout. C'est juste qu'aujourd'hui, de voir ça, ce week-end, ça m'a permis de prendre conscience de ça. Et que du coup, c'est OK. Et qu'il n'y a rien à dire de plus. C'est juste d'être en conscience avec qui on est à l'instant T aujourd'hui. Et que tout va bien et que ça répond à un besoin. Et que c'était juste pour moi de ressentir. Parce qu'en fait, il y avait une partie de moi qui dit « Non, mais Réliens, t'as fait ton week-end toute seule, il faut que t'en profites. » Le fameux profitage, là. « Il faut que t'en profites, fais des trucs toute seule, fais des trucs, fais des trucs. » Et je voulais, j'avais amené plein de trucs à faire. En fait, au bout d'un moment, je me suis dit « Mais non, j'ai pas envie de le faire. » Là, je vais le faire juste pour accrocher ma to-do liste parce que j'ai pris ce temps pour moi et qu'il fallait que je fasse ça parce que c'était un moment où j'étais toute seule. Ben non. J'allais me forcer à faire des choses et je ne l'ai pas fait. J'ai juste écouté que je ne regrette pas du tout mon week-end. C'est juste que j'ai pris conscience que en ce moment, j'ai juste besoin d'ouverture et de partager et d'être avec des amis et de rigoler. Et c'est comme ça et c'est très bien. Ça m'a permis d'accueillir encore plus le besoin du moment qui évolue et que ce n'est pas parce que j'avais décidé un truc que je ne peux pas le vivre autrement. Dans tous les cas, ça m'apprend quelque chose. Dans tous les cas, ça me permet de voir quelque chose. Voilà, c'était pour vous partager ce truc de s'observer, d'accueillir qu'on fonctionne, encore une fois, avec des cycles, des mouvements, qu'on évolue, que ça change, que peut-être ça rechangera ou peut-être pas. Pour celles qui connaissent le human design, mon profil c'est le 4-2. En année journalistique, le profil 4-2 c'est le profil de l'opportuniste et de l'ermite. Donc dans mon profil human design, j'ai déjà cette notion d'ermite. qui a besoin de temps au calme, recentré sur soi, seul, machin. Et d'opportuniste, l'opportuniste c'est celui qui est ouvert sur les autres et qui a besoin de... qui vibre avec les relations sociales, qui... on dit opportuniste parce qu'en fait, il va pouvoir... c'est un profil qui va pouvoir voir les opportunités en parlant avec les autres en fait, et en créant du lien. Il va créer des opportunités en parlant avec les autres, et en créant du lien, il va faire des passerelles en fait, les autres, les uns avec les autres. Et donc là, j'ai l'impression d'être plus dans mon profil opportuniste que mon profil ermite, alors qu'avant, c'était l'inverse. Voilà. Donc, c'est juste le reflet d'une même pièce. Cette pièce, c'est moi. D'accueillir que vous allez basculer de l'un à l'autre selon les besoins du moment et que ces besoins, l'origine, le pourquoi du comment, ça, ça ne nous regarde pas, en fait. Ça nous dépasse. On n'a pas besoin de savoir pourquoi. Là, juste vivre le truc. Et je disais ce matin à une cliente, pourquoi... Pourquoi est-ce que tu crois qu'on dira qui vivra verra ? On nous demande juste de vivre. On nous demande juste de vivre dans l'instant présent et on verra bien. Parfois, on passe notre temps à poser des questions, demander aux cartes, etc. Mais en fait, vivez le truc et puis vous aurez la réponse tout de suite. C'est quand même beaucoup plus court comme chemin. Voilà. Donc, je vous souhaite de vivre. Je vous souhaite de ressentir vos besoins, de les accueillir pleinement, même si votre mental ne comprend pas parce qu'avant, vous n'étiez pas comme ça. Peu importe. Vivez le truc dans l'instant présent. Voyez que vous changez. Voyez que tout évolue, que tout est cycle, que tout change en permanence. Et c'est ça la vie, c'est l'impermanence. Je vous souhaite de le vivre à fond. Et si vous avez des questions, si vous avez besoin d'échanger, je vous mettrai plus d'infos dans le lien de la description de ce podcast. Merci de m'avoir écouté jusqu'au bout et à très bientôt pour un prochain numéro.

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