Speaker #0Hello, hello ! Est-ce que je vous ai manqué ? Je sais, mon absence a été assez longue, en vérité. Je me souviens, je vous ai dit, avant les vacances de Noël, on se retrouve après les vacances, et puis après, j'ai disparu de la circulation. En fait, ça n'a rien à voir avec le fait que je ne vous aime pas. C'est juste que j'ai eu besoin de prendre quelques semaines pour complètement restructurer mon activité, faire du back-office, refaire toute... ma communication, revoir le message, etc. Et du coup, voilà, je me sens prête. Et en parallèle, j'ai commencé un mi-temps qui m'a pris énormément de temps et qui termine très prochainement. J'avoue que j'ai hâte parce que ce n'est pas la mission du siècle, mais du coup, je suis super contente de pouvoir revenir en force sur L'Anse Ton Podcast pour refaire plein de nouveaux épisodes et vraiment motivée. Là, je suis dans une période de flot et je me suis dit, je vais en profiter. et je vais vous préparer une deuxième partie de saison aux petits oignons. Aujourd'hui, je voulais vraiment te parler de stratégie, le mot stratégie en réalité, parce que c'est un mot qu'on entend partout, que j'emploie aussi pour le côté stratégie de podcast. Mais mon message aujourd'hui, c'est de dire qu'en fait, je le trouve beaucoup trop utilisé pour tout et pour rien. Aujourd'hui, si tu n'attires pas des clients qui te ressemblent, que tu as du mal à vendre, que tu as du mal à communiquer et que ta communication en fait n'a pas beaucoup de sens, c'est pas du tout un problème de stratégie, c'est un problème d'incarnation. Et ça, normalement tous les coachs business spécialisés en mindset te le diront. Le problème, c'est les blocages en fait qu'il peut y avoir derrière. C'est pas du tout la stratégie qui elle peut se construire, s'ajuster, se revoir avec le temps en quelque sorte. Mais par contre, la manière dont toi tu te perçois et la manière dont tu incarnes ton message et dont tu parles de ton message, la manière dont tu développes tes valeurs et dont tu te montres, ça c'est super important et ça c'est de l'incarnation. Et si tu n'es pas dans cette incarnation de ton message, ben du coup derrière ça fait un flop parce qu'en vérité, t'auras beau faire des centaines de posts Instagram pour donner des conseils et montrer ce que tu fais dans ton activité, Nous, ce qu'on veut voir, c'est qui tu es, tes valeurs, ce que tu proposes à l'intérieur. Et ce qu'on veut, c'est vibrer avec ton énergie. Et c'est pour ça que faire un podcast, c'est une manière super intéressante de le faire. Parce que déjà, dans un premier temps, ça permet d'avoir un format long pour connecter pendant 30 à 45 minutes avec des personnes qui vont nous écouter. La deuxième chose que ça va créer, c'est du tri aussi. dans les personnes qui vont nous écouter. C'est de faire du tri dans nos clients idéaux, parce que ceux qui sont vraiment intéressés par notre message, c'est ceux qui vont nous écouter derrière. Et ça, il n'y a pas à dire, ça fait toute la différence. Parce que honnêtement, moi là, je vais bientôt atteindre les 500 abonnés sur Insta. Bon, très bien. Mais en vérité, il y en a peut-être qu'une trentaine ou une quarantaine qui interagit quotidiennement avec moi. Et ça me va totalement ! Ça me va totalement parce que c'est même 30 et 40 personnes, c'est celles qui écoutent aussi mon podcast et qui vont le partager et qui vont le propulser autrement. Et honnêtement, des fois je me dis, ok, si j'étais dans une salle avec 30 personnes autour de moi, ce serait déjà énorme. Ça voudrait dire que j'ai 30 personnes en face de moi qui sont en train d'écouter mon message et qui sont en train d'écouter ce que je leur dis, sans pouvoir répondre. C'est l'avantage du podcast aussi. Non, je rigole, j'adorerais que vous répondiez, il y a plein de manières aussi de répondre. notamment en venant sur Instagram et en me disant ce que vous pensez de mes épisodes, de mon podcast. Et moi, je me ferai un plaisir de discuter avec vous et un plaisir de repartager aussi vos petits messages. Et aujourd'hui, je voulais te proposer d'aller creuser un petit peu plus ce problème d'incarnation qui est lié à plein de facteurs différents. Déjà, le syndrome de la good girl. Allez, on le connaît, ce syndrome. J'avoue, j'en suis atteinte et j'essaye de me soigner, franchement. J'en ai pris conscience que très récemment. Merci à ma psy et merci à la thérapie. Le syndrome de la good girl, en fait, c'est le fait de... tout faire pour que tu te fasses accepter, valider par les autres, aimer. Et en fait, ce que ça crée derrière, c'est finalement le fait de lisser ton message et de ne pas incarner pleinement qui tu es, et de faire du contenu pour les autres et pas pour toi, ou pas pour toi et les autres, enfin en direction des autres, si tu vois ce que je veux dire. Et en fait, ce syndrome de la good girl, j'ai inventé le terme, je ne sais pas si ça existe, mais... En tout cas, le syndrome de la good girl, c'est notamment lié à un conditionnement depuis l'enfance et au fait qu'on nous ait, en tant que petite fille, demandé de rester droite, de ne pas parler trop fort, de ne pas se vanter, de ne pas faire de vagues, de rester sage, d'être jolie et donc du coup aussi d'être dans une forme de people pleasing. Et ce people pleasing, c'est un problème ! Le fait de tout faire pour faire plaisir aux autres. Parce qu'aujourd'hui, c'est quoi la conséquence finalement ? La conséquence, c'est que tu te censures. Tu censures ton message, tu censures les choses que tu as à dire, tu censures tes valeurs et qui tu es pour t'adapter aux autres et faire en sorte que les autres t'apprécient. Et là, je vais faire un message tout particulier aux personnes qui ne se sont pas encore lancées dans le podcast et qui ont très envie et qui écoutent mon podcast en se disant Oui, allez, j'écoute ça parce que ça me permet d'avoir des pistes et de me lancer à un moment donné. Mais en fait, si tu ne t'es pas lancée aujourd'hui, soyons honnêtes, parce qu'il y en a, ça fait plus d'un an qu'elles écoutent mon podcast, c'est absolument pas parce que t'as pas le temps ou que t'as peur de la technique, que tu sais pas par où commencer. La vérité, c'est que t'as les chocottes. T'as les chocottes d'aller incarner ton message. T'as les chocottes parce que tu te dis que ce que t'as à dire... ça va pas intéresser, que ça va pas être assez pertinent, que c'est pas assez ceci ou pas assez cela. Donc, résultat des courses, tu te censures et tu préfères ne rien faire plutôt que d'agir. Alors, je te le dis, c'est un problème qui touche énormément de femmes, notamment par rapport à ce que je t'ai dit juste avant et parce qu'on a été conditionnés à faire attention aux autres, à être empathique, à faire plaisir, etc. Et du coup, en grandissant, on devient des good girls. Et on essaye d'être l'incarnation parfaite de ce qui pourrait faire plaisir aux autres. Et je vais même aller plus loin, c'est que j'ai découvert notamment, la meuf balance sa thérapie, mais grâce à ma psy, que j'avais du mal à être vulnérable face à certaines émotions. Comme la colère typiquement, parce que c'est celle avec laquelle les femmes ont le plus de mal. Et la colère pourtant, et bien j'en ai, comme tout le monde. Mais c'est juste que... Je l'ai un petit peu renfoncée dans les tréfonds de mon âme. Parce qu'en fait, je me dis que si je la montre, je risque de perdre des gens. Et là, mesdames, on est sur un niveau de vulnérabilité au top du top. Donc si je te raconte ça, c'est pas pour trop m'adump et te parler de mes séances de psy, bien entendu. Mais c'est pour illustrer le fait qu'en fait, on veut tellement parfois faire plaisir aux autres qu'on se censure et on le f... On ne le fait pas de manière consciente, c'est-à-dire qu'on le fait de manière très sournoise et inconsciente. On se donne des fausses excuses en se disant, par exemple pour le podcast, « Non, mais c'est parce que je n'ai pas le temps. Non, mais c'est parce que la technique. Non, mais c'est parce que je pense que mes idées ne sont pas assez bonnes. » Et on rentre dans une espèce de perfectionnisme où soit on se dit que si ce n'est pas parfait, autant ne rien faire, ou si ce n'est pas parfait, autant se diriger vers la procrastination active et faire... plein d'autres activités autour qui vont nous donner l'impression qu'on n'a pas le temps et qu'on est trop débordé pour lancer ce podcast et que c'est impossible. Du coup, my question today c'est, est-ce que 2025, ce serait pas l'air pour arrêter d'être une good girl et de slay like a fucking queen que tu es ? Sérieusement, il y a un moment donné on dit stop à l'autocensure, on dit stop au fait de ne pas montrer ses émotions et finalement d'incarner quelque chose de plat et de boring parce que on va être honnête deux secondes, si aujourd'hui tu n'attires pas des clients de cœur et que finalement ta communication n'a pas le résultat que tu aimerais avoir, c'est parce qu'on s'ennuie dans ta communication. On s'ennuie, je vais être cash, on en a marre d'entendre que tu as cinq conseils pour le bien-être ou gérer ceci ou cela. Ce qu'on veut, c'est connecter avec toi d'abord. Les conseils, ça viendra après, mais d'abord, on veut savoir qui tu es, on veut connecter avec toi, tes valeurs, ce qui t'a amené là. Et pour ça, le storytelling, c'est super important. C'est super important que tu te bases sur toutes les choses qui font de toi ce que tu es. ce que tu es aujourd'hui, et qui font que tu es la personne à écouter, et la personne à suivre, et la personne à qui on a envie d'acheter des services. Parce qu'au lieu de t'épuiser à créer du rond nu, en masse, encore et encore et encore, peut-être prends un peu de recul, mets ton égo de côté, et demande-toi, vraiment, qu'est-ce qui ferait qu'une personne viendrait sur ton compte ? Et qu'est-ce qu'elle viendrait y découvrir ? Parce que, au lieu de te plaindre que tu n'as pas assez d'abonnés, pas assez de likes, pas assez de retours, c'est peut-être le moment de te demander pourquoi. Pourquoi ? Mais un vrai pourquoi, pas juste en mode « Non, mais c'est parce que mon post, il n'était pas assez bien. » Et puis parce que ce que je dis, ce n'est pas assez intéressant. On arrête l'autosabotage. Franchement, il y a des millions de comptes Instagram, il y a des milliers de podcasts. Qu'est-ce qui fait aujourd'hui qu'on doit t'écouter toi ? Qu'on doit suivre ta communication et ce que tu as à dire ? Et je te vois venir avec ton discours de « Oui, non, mais en fait, je n'ai rien d'unique » et blablabla. Bien sûr que si, on a tous quelque chose d'unique. Et c'est ça qui est important, c'est réfléchir à ce qui te rend unique toi aujourd'hui et qui fait que les gens ont envie de t'écouter. Et c'est en te recentrant aussi sur ton message, sur tes valeurs, sur ce qui t'anime profondément à l'intérieur de toi et ta mission. Alors, je ne dirais pas mission de vie parce que je n'aime pas trop ce terme, mais ta mission envers les autres. Parce que tu as une mission et tu as un devoir d'exprimer ton message. Et je prendrais exemple sur ma magnifique cliente Marie qui... est venue deux fois dans mon accompagnement, parce que la première fois, c'était vraiment pas le bon moment dans sa vie, etc. Et que là, en ce début d'année, elle s'est sentie hopée et prête à enfin se lancer, à enfin se refaire accompagner et à sortir ce projet. Eh bien, avec Marie, on a fait un grand travail sur l'image de soi. Parce que Marie, c'est une personne qui a du mal avec sa propre image et du coup, qui ne se montre pas et qui, à la base, ne communique pas vraiment sur ses valeurs, son message, etc. Et à la fin de cet accompagnement, Marie m'a dit une chose que j'ai trouvée extrêmement touchante. Elle m'a dit que, en gros, elle avait compris que se montrer, se rendre visible, en fait, ce n'était pas juste montrer sa tête et puis parler et raconter des choses, mais c'était se mettre au service de son message. Parce qu'elle a compris une chose, c'est que le fait de se priver elle et de censurer elle sur le message qu'elle a apporté au monde, soi-disant parce que ce n'est pas des... des assez bonnes idées, en fait, ça prive les autres et ceux qui ont besoin d'écouter ce message. Et il y a des gens qui ont besoin d'écouter ton message aujourd'hui. Alors, ma question, c'est, jusqu'à quand tu vas te censurer ? Jusqu'à quand tu vas continuer de te dire que tes idées ne sont pas assez bonnes, que tu n'as pas le temps, que la technique te fait peur, et que sais-je encore ? 2025, it's time de donner une autre dimension à ta communication. It's time de donner du poids, de la légitimité, de te rendre visible et de donner une dimension plus profonde à ta communication, pour connecter avec des personnes réellement. Donc, aujourd'hui, tu as deux solutions. Je t'ai préparé notamment une mini-formation sur 5 jours que tu pourras retrouver en barre d'informations et l'idée c'est que tu reçois chaque jour pendant 5 jours un petit épisode de podcast et... un exercice applicable sur Notion pour pouvoir développer les bases et le concept de ton podcast. La deuxième option, c'est un step au-dessus, et je ne peux que la recommander bien évidemment, c'est de te faire accompagner. Parce que soyons honnêtes, combien de temps tu vas continuer à télécharger des PDF qui vont te dire comment lancer ton podcast, ou payer des petites formations par-ci par-là pour enfin te lancer ? I don't know. Mais il y a un moment donné, ça serait bien de passer à l'action. Et peut-être que passer à l'action, c'est maintenant. Et ça passe par le fait de te faire tenir par la main et d'avoir une personne qui te botte les fesses, qui t'accompagne à structurer ton projet, à définir une stratégie claire qui va te permettre d'avoir un vrai impact et d'attirer en fait des clients de cœur et des personnes qui te ressemblent toi et qui sont sensibles à ton message. C'est exactement ce qu'on fait dans Lance ton podcast, mon accompagnement sur trois mois que je réouvre en mars. Donc si ça t'intéresse, on peut en parler de vive voix, donc tu peux réserver un créneau dans la barre de description. ou aller checker la page avec toutes les informations. J'espère en tout cas que cet épisode et ce retour, ce comeback t'aura plu. Comme tu as pu remarquer, je vais employer un autre ton maintenant parce que je me suis rendue compte que j'étais trop dans la good girl attitude. Et bien sûr que je suis une good girl, je sais que je suis une good girl. Et je suis ok avec ça, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin et de pouvoir... propulser mon message et que ça touche complètement. Et que toi aussi, tu sortes dans cet état végétatif de la good girl. Parce que c'est un état végétatif, soyons honnêtes. Donc n'hésite pas à me dire ce que tu penses de ce nouveau format et puis, bah écoute, moi je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.