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Les faux pas à éviter pour un podcast plus captivant et engageant

Les faux pas à éviter pour un podcast plus captivant et engageant

10min |20/03/2025
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10min |20/03/2025
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Description

Si ton podcast ne décolle pas, c'est peut-être parce qu'on baille en t'écoutant… Oui, ça pique, mais soyons honnêtes : trop de podcasts ressemblent à des exposés monotones. Dans cet épisode, je t'explique pourquoi et surtout comment éviter cet écueil. On va voir comment transformer ton contenu pour captiver ton audience au lieu de la perdre dès le générique. Bye-bye la récitation façon cours d’histoire, place à la passion et au naturel ! 🚀


Ma mini formation pour donner un coup de boost à ta com' grâce au podcast : Le cocktail créatif

Mon accompagnement Lance ton podcast pour enfin te lancer : Lance ton podcast

Prendre rdv pour parler de ton projet : Mon agenda


Manon Marques

Formatrice Podcast et Média

@crédits audio du générique : Daniel-Tony Marques Barreiro / Kess Mar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si t'as pas plus d'écoute sur ton podcast aujourd'hui, c'est parce qu'on baille en t'écoutant. Je sais, c'est pas très cool dit comme ça, mais franchement, j'écoute trop de podcasts où je finis par bailler. Dans cet épisode, on va notamment parler de ce qui fait que ton podcast, il pourrait aller beaucoup plus loin que juste un simple exposé. Et que les gens auront envie de t'écouter un petit peu plus loin que ton générique. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que j'entends beaucoup trop de podcasts qui ressemblent à des exposés. T'es là, t'as préparé ton script et en fait, c'est pareil qu'en cours d'histoire de cinquième, le ton, le rythme, les mots employés, le sujet, tout ça, c'est de la récitation plutôt que de la passion. Et c'est un gros problème. Donc ça, c'est sûrement lié au fait que tu écrives beaucoup trop ton script et que tu prépares beaucoup trop ce que tu as à dire. Salut, c'est Manon.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Lance ton podcast, l'endroit parfait pour toi si tu rêves de lancer ou de peaufiner ton podcast. Après plusieurs années d'expérience dans les médias, notamment en tant qu'animatrice et journaliste radio, j'ai décidé de partager mon expertise pour t'accompagner dans cette belle aventure. Ici, on parle de tout, comment donner vie à ton podcast, le faire grandir, et tu auras même des témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont osé sauter une passe. Entre petites secrets et grandes réussites, tu auras toutes les clés en main pour faire décoller ton projet. Alors, on embarque ?

  • Speaker #0

    Le script, il n'y a rien de mal, bien au contraire, et c'est l'une des premières techniques que je monte lors de mon accompagnement pour lancer son podcast. Mais, c'est pas adapté à tout le monde, et il faut l'adapter à sa manière d'être. La première chose à faire pour améliorer ton script, c'est notamment de rédiger comme quand tu parles dans la vie de tous les jours. Dans la vie de tous les jours, tu n'emploies pas des « en soi » , « nous » , tous ces petits mots-là, ils n'existent pas dans le langage oral en français. Donc essaye de faire cet effort de traduction. J'appelle ça un petit peu la traduction, c'est ce que je dis aux filles à chaque fois, de traduire entre ta pensée et ton écrit. Parce qu'on a été vachement conditionnés en France à avoir une structure comme l'intro, le déroulé, la conclusion, la problématique. Et du coup, on a du mal à sortir de ça, même quand on veut faire un podcast. Pourtant, c'est important aujourd'hui d'aller déstructurer ce truc-là. Et si tu remarques, à l'oral, il y a très peu de tonalités qui descendent en fin de phrase. On a souvent une petite virgule qui monte. À l'écrit, par contre, quand on lit quelque chose, on a tendance à faire retomber les phrases. Je vais donner un exemple avec une phrase. « Tes podcasts ressemblent à des exposés. » Et là, on sait qu'il y a le point. Donc, on va faire tomber la tonalité. Et ça, c'est quelque chose dont je ne peux pas vraiment t'en vouloir parce qu'on l'a appris dès l'école primaire en réalité. Mais essaye d'écouter vraiment la manière dont tu peux parler dans la vie de tous les jours, dont les autres peuvent parler. N'hésite pas à te réécouter parce que C'est là que tu vas apprendre à capter les différentes tonalités, le rythme, les différents mots qui peuvent être employés dans la vie de tous les jours. Le deuxième point qui me fait grincer des dents et bailler lorsque j'écoute un podcast, c'est la manière de raconter les histoires. Et d'ailleurs, dans la vie de tous les jours aussi, maintenant, ça me fait extrêmement bailler d'écouter des histoires avec la structure que je vais te dévoiler juste après. Je ne sais pas si tu savais, mais selon les cultures, on a des manières différentes de raconter des histoires. Les pros du storytelling, il n'y a rien à dire, même si je ne suis pas une huge fan de ce pays, c'est les Etats-Unis. C'est vraiment le pays du storytelling. On va y revenir juste après, justement. Je veux d'abord commencer par la France et la manière dont en France, on a l'habitude de raconter des histoires. En France, depuis qu'on est tout petit et à peine sorti du berceau, on a toujours eu la même structure d'histoire. Il était une fois le contexte de l'histoire. Et le petit personnage qui se balade et les petits détails du il tourne au coin de la rue et puis il va au petit marché blablabla. Et puis il vit sa petite vie et tout d'un coup bam, élément déclencheur. Il lui arrive un truc de ouf qui lui fait remettre tout en cause, s'ensuit, plein de péripéties qui vont le faire grandir et dans lequel il va avoir affronté plein d'épreuves. Pour à la fin ressortir grandi, avoir appris une nouvelle leçon de vie et... la partager au monde entier. Ça, c'est la structure qu'on a. Et tu remarqueras que même quand tes potes te racontent des histoires, c'est toujours la même chose. Oui, alors samedi soir, je suis sortie au bar avec des potes, et puis on était là, ils ont mis telle musique, on était en train de boire du vin, Gérard venait de me raconter une blague, et puis tout d'un coup, ils ont lancé un karaoké, on a décidé de chanter la boulette de Diams, et puis là, on était vraiment à fond, quand tout d'un coup... Il s'est passé ça et tadadadadada jusqu'à la finalité de l'histoire. Moi, je vous jure, sincèrement. J'aime mes potes. Et j'adore écouter les histoires, mais des fois, j'ai envie de me tirer une balle. Parce qu'en fait, j'ai appris à être habituée à un autre type de structure. Et j'ai appris à être habituée à aller straight to the point. On va revenir justement au storytelling et à la manière américaine de raconter les histoires. Les américains, ils sont pas là à raconter le début et blablabla, et à contextualiser tout et n'importe quoi jusqu'à la rue près et au verre près. Ils vont direct commencer par bam, l'élément déclencheur, ou bam, la finalité de comment ils se sont sentis et comment ils ont grandi. Et à partir de ça, ils vont dérouler, ils vont contextualiser, ils vont raconter des anecdotes et rester sur cet angle précis. En Amérique latine par exemple, ce que je trouve super intéressant, c'est qu'ils ont une manière de raconter l'histoire à travers l'émotionnel. Si vous allez au Brésil, c'est pareil, on va rarement vous dire, oui alors hier matin, nanana. Mais par contre, on va... commencer le discours par « je me suis sentie comme ça, voilà pourquoi » . Et je trouve que ça a tellement plus d'impact de commencer par là. Donc je dirais que tu peux totalement t'inspirer de ce genre de choses dans tes podcasts et sortir de cette structure un peu résumée de introduction, problématique, développement et conclusion. Ou de cette structure histoire où tu as un... Un début, un contexte, un élément perturbateur, des péripéties et une fin. Le troisième point, c'est la passion. Tu oublies de mettre la passion dans ton podcast. Et du coup, on s'ennuie parce que ton ton de voix, il est monotone et que finalement, tu n'es pas là. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire sur ce troisième point. Il n'y a pas aller plus loin, mais c'est un point qui est assez clair. N'hésite pas à rajouter de la passion. S'il n'y a pas de passion, ça veut dire que ton sujet, il n'est pas aligné avec toi-même et qu'il faut que tu revois tes problématiques et qu'il faut que tu revois vraiment ce qui peut te passionner et ce qui va provoquer de l'engouement dans ta voix et dans ta manière de raconter les choses. Et enfin, le dernier point que j'entends beaucoup trop dans les podcasts, tu oublies qu'il y a des auditoristes avec toi. Hello, youhou, on est là, on écoute. N'oublie pas qu'il y a une deuxième personne qui t'écoute ou une troisième personne quand tu es en interview parce qu'il y a énormément de moments... ou plus précisément dans des interviews, où j'ai l'impression d'être juste spectatrice et de voir dérouler quelque chose, mais de ne pas me sentir incluse dans le projet. Et parfois, j'ai l'impression d'entendre une personne qui fait son podcast et qui part dans des anecdotes, dans des explications que je ne comprends pas vraiment et qui se perd en fait dans ses propres propos. L'idée, c'est quand même de se rappeler que, effectivement, il y a des personnes qui t'écoutent de matérialiser cette personne, d'imaginer qu'elle est en face de toi et que ton discours doit être un minimum cadré. Pour en revenir au script, je ne te demande pas de tout écrire dans ton script. Ça, ça ne convient pas à tout le monde. Écris-le si tu te sens en capacité de te détacher de ton texte. Mais si, par exemple, tu es quelqu'un qui a du mal à te détacher de ton texte, le script, mot pour mot, je te le déconseille fortement. Par contre, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de script mot pour mot qu'il ne faut pas aller structurer un minimum ton projet. définis un angle, une problématique et des points qui vont être abordés dans ton podcast. Et après, si tu es une personne qui est très connectée à l'instinct et à l'émotionnel, eh ben go ! Parce que cette liste, elle va permettre de te recadrer et de dire, ah oui mince, là je suis en train de m'éloigner du sujet et je vais perdre l'auditorisme. Parce que c'est magnifique, moi aussi je suis une personne extrêmement instinctive. En revanche, ça ne m'empêche pas d'être structurée. Et je sais que la structure, ça fait peur. C'est un mot qui fait peur. Mais si on ne veut pas perdre la personne qui nous écoute, C'est aussi fondamental. Bref, that's it pour aujourd'hui. En conclusion, ce que j'ai envie de te dire, c'est que pour que ton podcast pète du feu de Dieu tel un feu d'artifice un 14 juillet, vraiment, le plus important, c'est que ce soit clair et que tu te positionnes sur à qui tu t'adresses, pourquoi tu t'adresses à cette personne et pourquoi ça te passionne de lui parler. Rends ton podcast unique en étant qui tu es, avec tes anecdotes, ton vécu. Et rappelle-toi aussi que tu parles à des gens et qu'il faut un minimum structurer ta pensée parce que... C'est pas la foire et que on sait tous que, surtout, je sais qu'il y a pas mal de multipotentiels ici, ou de personnes neurodivergentes, parfois notre pensée, elle part dans tous les sens. Et ben, c'est pour ça que c'est important d'apporter un minimum de structure et, en tout cas... Quand je dis structure, c'est plutôt une direction à prendre et quel fil on va tirer. Plutôt que de regarder tous les fils qu'on a en face de soi et puis de vouloir en tirer plusieurs à la fois, déroule un fil et tire un seul fil à la fois. Et comme tu as pu le comprendre avec cet épisode, faire un podcast c'est pas juste prendre un micro. Il y a un minimum de structure à avoir et de choses à penser pour pouvoir s'améliorer. Si tu as un podcast et que tu veux restructurer ou le faire auditer, n'hésite pas. pas à prendre rendez-vous avec moi dans la barre d'infos pour qu'on discute de ton projet. Et si tu n'as pas encore de podcast, j'ai un petit truc pour toi. J'ai mon accompagnement Lance ton podcast qui reprend en mars. Et en fait, l'objectif, c'est que je t'accompagne sur trois mois. Je te prends par la main et je ne te lâche pas jusqu'à ce que tu aies sorti ton podcast et ce fucking project que tu attends depuis des années, des mois ou des semaines. Et l'idée, c'est d'aller créer quelque chose de super impactant pour enfin attirer des personnes qui te ressemblent. et qui sont prêts à écouter ton message et à être attirés par ce que tu es et ce que tu as à dire. Je te donne toutes les informations en barre de description. Et puis en attendant, je te souhaite une bonne journée et je te dis à la semaine prochaine !

Description

Si ton podcast ne décolle pas, c'est peut-être parce qu'on baille en t'écoutant… Oui, ça pique, mais soyons honnêtes : trop de podcasts ressemblent à des exposés monotones. Dans cet épisode, je t'explique pourquoi et surtout comment éviter cet écueil. On va voir comment transformer ton contenu pour captiver ton audience au lieu de la perdre dès le générique. Bye-bye la récitation façon cours d’histoire, place à la passion et au naturel ! 🚀


Ma mini formation pour donner un coup de boost à ta com' grâce au podcast : Le cocktail créatif

Mon accompagnement Lance ton podcast pour enfin te lancer : Lance ton podcast

Prendre rdv pour parler de ton projet : Mon agenda


Manon Marques

Formatrice Podcast et Média

@crédits audio du générique : Daniel-Tony Marques Barreiro / Kess Mar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si t'as pas plus d'écoute sur ton podcast aujourd'hui, c'est parce qu'on baille en t'écoutant. Je sais, c'est pas très cool dit comme ça, mais franchement, j'écoute trop de podcasts où je finis par bailler. Dans cet épisode, on va notamment parler de ce qui fait que ton podcast, il pourrait aller beaucoup plus loin que juste un simple exposé. Et que les gens auront envie de t'écouter un petit peu plus loin que ton générique. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que j'entends beaucoup trop de podcasts qui ressemblent à des exposés. T'es là, t'as préparé ton script et en fait, c'est pareil qu'en cours d'histoire de cinquième, le ton, le rythme, les mots employés, le sujet, tout ça, c'est de la récitation plutôt que de la passion. Et c'est un gros problème. Donc ça, c'est sûrement lié au fait que tu écrives beaucoup trop ton script et que tu prépares beaucoup trop ce que tu as à dire. Salut, c'est Manon.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Lance ton podcast, l'endroit parfait pour toi si tu rêves de lancer ou de peaufiner ton podcast. Après plusieurs années d'expérience dans les médias, notamment en tant qu'animatrice et journaliste radio, j'ai décidé de partager mon expertise pour t'accompagner dans cette belle aventure. Ici, on parle de tout, comment donner vie à ton podcast, le faire grandir, et tu auras même des témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont osé sauter une passe. Entre petites secrets et grandes réussites, tu auras toutes les clés en main pour faire décoller ton projet. Alors, on embarque ?

  • Speaker #0

    Le script, il n'y a rien de mal, bien au contraire, et c'est l'une des premières techniques que je monte lors de mon accompagnement pour lancer son podcast. Mais, c'est pas adapté à tout le monde, et il faut l'adapter à sa manière d'être. La première chose à faire pour améliorer ton script, c'est notamment de rédiger comme quand tu parles dans la vie de tous les jours. Dans la vie de tous les jours, tu n'emploies pas des « en soi » , « nous » , tous ces petits mots-là, ils n'existent pas dans le langage oral en français. Donc essaye de faire cet effort de traduction. J'appelle ça un petit peu la traduction, c'est ce que je dis aux filles à chaque fois, de traduire entre ta pensée et ton écrit. Parce qu'on a été vachement conditionnés en France à avoir une structure comme l'intro, le déroulé, la conclusion, la problématique. Et du coup, on a du mal à sortir de ça, même quand on veut faire un podcast. Pourtant, c'est important aujourd'hui d'aller déstructurer ce truc-là. Et si tu remarques, à l'oral, il y a très peu de tonalités qui descendent en fin de phrase. On a souvent une petite virgule qui monte. À l'écrit, par contre, quand on lit quelque chose, on a tendance à faire retomber les phrases. Je vais donner un exemple avec une phrase. « Tes podcasts ressemblent à des exposés. » Et là, on sait qu'il y a le point. Donc, on va faire tomber la tonalité. Et ça, c'est quelque chose dont je ne peux pas vraiment t'en vouloir parce qu'on l'a appris dès l'école primaire en réalité. Mais essaye d'écouter vraiment la manière dont tu peux parler dans la vie de tous les jours, dont les autres peuvent parler. N'hésite pas à te réécouter parce que C'est là que tu vas apprendre à capter les différentes tonalités, le rythme, les différents mots qui peuvent être employés dans la vie de tous les jours. Le deuxième point qui me fait grincer des dents et bailler lorsque j'écoute un podcast, c'est la manière de raconter les histoires. Et d'ailleurs, dans la vie de tous les jours aussi, maintenant, ça me fait extrêmement bailler d'écouter des histoires avec la structure que je vais te dévoiler juste après. Je ne sais pas si tu savais, mais selon les cultures, on a des manières différentes de raconter des histoires. Les pros du storytelling, il n'y a rien à dire, même si je ne suis pas une huge fan de ce pays, c'est les Etats-Unis. C'est vraiment le pays du storytelling. On va y revenir juste après, justement. Je veux d'abord commencer par la France et la manière dont en France, on a l'habitude de raconter des histoires. En France, depuis qu'on est tout petit et à peine sorti du berceau, on a toujours eu la même structure d'histoire. Il était une fois le contexte de l'histoire. Et le petit personnage qui se balade et les petits détails du il tourne au coin de la rue et puis il va au petit marché blablabla. Et puis il vit sa petite vie et tout d'un coup bam, élément déclencheur. Il lui arrive un truc de ouf qui lui fait remettre tout en cause, s'ensuit, plein de péripéties qui vont le faire grandir et dans lequel il va avoir affronté plein d'épreuves. Pour à la fin ressortir grandi, avoir appris une nouvelle leçon de vie et... la partager au monde entier. Ça, c'est la structure qu'on a. Et tu remarqueras que même quand tes potes te racontent des histoires, c'est toujours la même chose. Oui, alors samedi soir, je suis sortie au bar avec des potes, et puis on était là, ils ont mis telle musique, on était en train de boire du vin, Gérard venait de me raconter une blague, et puis tout d'un coup, ils ont lancé un karaoké, on a décidé de chanter la boulette de Diams, et puis là, on était vraiment à fond, quand tout d'un coup... Il s'est passé ça et tadadadadada jusqu'à la finalité de l'histoire. Moi, je vous jure, sincèrement. J'aime mes potes. Et j'adore écouter les histoires, mais des fois, j'ai envie de me tirer une balle. Parce qu'en fait, j'ai appris à être habituée à un autre type de structure. Et j'ai appris à être habituée à aller straight to the point. On va revenir justement au storytelling et à la manière américaine de raconter les histoires. Les américains, ils sont pas là à raconter le début et blablabla, et à contextualiser tout et n'importe quoi jusqu'à la rue près et au verre près. Ils vont direct commencer par bam, l'élément déclencheur, ou bam, la finalité de comment ils se sont sentis et comment ils ont grandi. Et à partir de ça, ils vont dérouler, ils vont contextualiser, ils vont raconter des anecdotes et rester sur cet angle précis. En Amérique latine par exemple, ce que je trouve super intéressant, c'est qu'ils ont une manière de raconter l'histoire à travers l'émotionnel. Si vous allez au Brésil, c'est pareil, on va rarement vous dire, oui alors hier matin, nanana. Mais par contre, on va... commencer le discours par « je me suis sentie comme ça, voilà pourquoi » . Et je trouve que ça a tellement plus d'impact de commencer par là. Donc je dirais que tu peux totalement t'inspirer de ce genre de choses dans tes podcasts et sortir de cette structure un peu résumée de introduction, problématique, développement et conclusion. Ou de cette structure histoire où tu as un... Un début, un contexte, un élément perturbateur, des péripéties et une fin. Le troisième point, c'est la passion. Tu oublies de mettre la passion dans ton podcast. Et du coup, on s'ennuie parce que ton ton de voix, il est monotone et que finalement, tu n'es pas là. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire sur ce troisième point. Il n'y a pas aller plus loin, mais c'est un point qui est assez clair. N'hésite pas à rajouter de la passion. S'il n'y a pas de passion, ça veut dire que ton sujet, il n'est pas aligné avec toi-même et qu'il faut que tu revois tes problématiques et qu'il faut que tu revois vraiment ce qui peut te passionner et ce qui va provoquer de l'engouement dans ta voix et dans ta manière de raconter les choses. Et enfin, le dernier point que j'entends beaucoup trop dans les podcasts, tu oublies qu'il y a des auditoristes avec toi. Hello, youhou, on est là, on écoute. N'oublie pas qu'il y a une deuxième personne qui t'écoute ou une troisième personne quand tu es en interview parce qu'il y a énormément de moments... ou plus précisément dans des interviews, où j'ai l'impression d'être juste spectatrice et de voir dérouler quelque chose, mais de ne pas me sentir incluse dans le projet. Et parfois, j'ai l'impression d'entendre une personne qui fait son podcast et qui part dans des anecdotes, dans des explications que je ne comprends pas vraiment et qui se perd en fait dans ses propres propos. L'idée, c'est quand même de se rappeler que, effectivement, il y a des personnes qui t'écoutent de matérialiser cette personne, d'imaginer qu'elle est en face de toi et que ton discours doit être un minimum cadré. Pour en revenir au script, je ne te demande pas de tout écrire dans ton script. Ça, ça ne convient pas à tout le monde. Écris-le si tu te sens en capacité de te détacher de ton texte. Mais si, par exemple, tu es quelqu'un qui a du mal à te détacher de ton texte, le script, mot pour mot, je te le déconseille fortement. Par contre, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de script mot pour mot qu'il ne faut pas aller structurer un minimum ton projet. définis un angle, une problématique et des points qui vont être abordés dans ton podcast. Et après, si tu es une personne qui est très connectée à l'instinct et à l'émotionnel, eh ben go ! Parce que cette liste, elle va permettre de te recadrer et de dire, ah oui mince, là je suis en train de m'éloigner du sujet et je vais perdre l'auditorisme. Parce que c'est magnifique, moi aussi je suis une personne extrêmement instinctive. En revanche, ça ne m'empêche pas d'être structurée. Et je sais que la structure, ça fait peur. C'est un mot qui fait peur. Mais si on ne veut pas perdre la personne qui nous écoute, C'est aussi fondamental. Bref, that's it pour aujourd'hui. En conclusion, ce que j'ai envie de te dire, c'est que pour que ton podcast pète du feu de Dieu tel un feu d'artifice un 14 juillet, vraiment, le plus important, c'est que ce soit clair et que tu te positionnes sur à qui tu t'adresses, pourquoi tu t'adresses à cette personne et pourquoi ça te passionne de lui parler. Rends ton podcast unique en étant qui tu es, avec tes anecdotes, ton vécu. Et rappelle-toi aussi que tu parles à des gens et qu'il faut un minimum structurer ta pensée parce que... C'est pas la foire et que on sait tous que, surtout, je sais qu'il y a pas mal de multipotentiels ici, ou de personnes neurodivergentes, parfois notre pensée, elle part dans tous les sens. Et ben, c'est pour ça que c'est important d'apporter un minimum de structure et, en tout cas... Quand je dis structure, c'est plutôt une direction à prendre et quel fil on va tirer. Plutôt que de regarder tous les fils qu'on a en face de soi et puis de vouloir en tirer plusieurs à la fois, déroule un fil et tire un seul fil à la fois. Et comme tu as pu le comprendre avec cet épisode, faire un podcast c'est pas juste prendre un micro. Il y a un minimum de structure à avoir et de choses à penser pour pouvoir s'améliorer. Si tu as un podcast et que tu veux restructurer ou le faire auditer, n'hésite pas. pas à prendre rendez-vous avec moi dans la barre d'infos pour qu'on discute de ton projet. Et si tu n'as pas encore de podcast, j'ai un petit truc pour toi. J'ai mon accompagnement Lance ton podcast qui reprend en mars. Et en fait, l'objectif, c'est que je t'accompagne sur trois mois. Je te prends par la main et je ne te lâche pas jusqu'à ce que tu aies sorti ton podcast et ce fucking project que tu attends depuis des années, des mois ou des semaines. Et l'idée, c'est d'aller créer quelque chose de super impactant pour enfin attirer des personnes qui te ressemblent. et qui sont prêts à écouter ton message et à être attirés par ce que tu es et ce que tu as à dire. Je te donne toutes les informations en barre de description. Et puis en attendant, je te souhaite une bonne journée et je te dis à la semaine prochaine !

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Si ton podcast ne décolle pas, c'est peut-être parce qu'on baille en t'écoutant… Oui, ça pique, mais soyons honnêtes : trop de podcasts ressemblent à des exposés monotones. Dans cet épisode, je t'explique pourquoi et surtout comment éviter cet écueil. On va voir comment transformer ton contenu pour captiver ton audience au lieu de la perdre dès le générique. Bye-bye la récitation façon cours d’histoire, place à la passion et au naturel ! 🚀


Ma mini formation pour donner un coup de boost à ta com' grâce au podcast : Le cocktail créatif

Mon accompagnement Lance ton podcast pour enfin te lancer : Lance ton podcast

Prendre rdv pour parler de ton projet : Mon agenda


Manon Marques

Formatrice Podcast et Média

@crédits audio du générique : Daniel-Tony Marques Barreiro / Kess Mar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si t'as pas plus d'écoute sur ton podcast aujourd'hui, c'est parce qu'on baille en t'écoutant. Je sais, c'est pas très cool dit comme ça, mais franchement, j'écoute trop de podcasts où je finis par bailler. Dans cet épisode, on va notamment parler de ce qui fait que ton podcast, il pourrait aller beaucoup plus loin que juste un simple exposé. Et que les gens auront envie de t'écouter un petit peu plus loin que ton générique. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que j'entends beaucoup trop de podcasts qui ressemblent à des exposés. T'es là, t'as préparé ton script et en fait, c'est pareil qu'en cours d'histoire de cinquième, le ton, le rythme, les mots employés, le sujet, tout ça, c'est de la récitation plutôt que de la passion. Et c'est un gros problème. Donc ça, c'est sûrement lié au fait que tu écrives beaucoup trop ton script et que tu prépares beaucoup trop ce que tu as à dire. Salut, c'est Manon.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Lance ton podcast, l'endroit parfait pour toi si tu rêves de lancer ou de peaufiner ton podcast. Après plusieurs années d'expérience dans les médias, notamment en tant qu'animatrice et journaliste radio, j'ai décidé de partager mon expertise pour t'accompagner dans cette belle aventure. Ici, on parle de tout, comment donner vie à ton podcast, le faire grandir, et tu auras même des témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont osé sauter une passe. Entre petites secrets et grandes réussites, tu auras toutes les clés en main pour faire décoller ton projet. Alors, on embarque ?

  • Speaker #0

    Le script, il n'y a rien de mal, bien au contraire, et c'est l'une des premières techniques que je monte lors de mon accompagnement pour lancer son podcast. Mais, c'est pas adapté à tout le monde, et il faut l'adapter à sa manière d'être. La première chose à faire pour améliorer ton script, c'est notamment de rédiger comme quand tu parles dans la vie de tous les jours. Dans la vie de tous les jours, tu n'emploies pas des « en soi » , « nous » , tous ces petits mots-là, ils n'existent pas dans le langage oral en français. Donc essaye de faire cet effort de traduction. J'appelle ça un petit peu la traduction, c'est ce que je dis aux filles à chaque fois, de traduire entre ta pensée et ton écrit. Parce qu'on a été vachement conditionnés en France à avoir une structure comme l'intro, le déroulé, la conclusion, la problématique. Et du coup, on a du mal à sortir de ça, même quand on veut faire un podcast. Pourtant, c'est important aujourd'hui d'aller déstructurer ce truc-là. Et si tu remarques, à l'oral, il y a très peu de tonalités qui descendent en fin de phrase. On a souvent une petite virgule qui monte. À l'écrit, par contre, quand on lit quelque chose, on a tendance à faire retomber les phrases. Je vais donner un exemple avec une phrase. « Tes podcasts ressemblent à des exposés. » Et là, on sait qu'il y a le point. Donc, on va faire tomber la tonalité. Et ça, c'est quelque chose dont je ne peux pas vraiment t'en vouloir parce qu'on l'a appris dès l'école primaire en réalité. Mais essaye d'écouter vraiment la manière dont tu peux parler dans la vie de tous les jours, dont les autres peuvent parler. N'hésite pas à te réécouter parce que C'est là que tu vas apprendre à capter les différentes tonalités, le rythme, les différents mots qui peuvent être employés dans la vie de tous les jours. Le deuxième point qui me fait grincer des dents et bailler lorsque j'écoute un podcast, c'est la manière de raconter les histoires. Et d'ailleurs, dans la vie de tous les jours aussi, maintenant, ça me fait extrêmement bailler d'écouter des histoires avec la structure que je vais te dévoiler juste après. Je ne sais pas si tu savais, mais selon les cultures, on a des manières différentes de raconter des histoires. Les pros du storytelling, il n'y a rien à dire, même si je ne suis pas une huge fan de ce pays, c'est les Etats-Unis. C'est vraiment le pays du storytelling. On va y revenir juste après, justement. Je veux d'abord commencer par la France et la manière dont en France, on a l'habitude de raconter des histoires. En France, depuis qu'on est tout petit et à peine sorti du berceau, on a toujours eu la même structure d'histoire. Il était une fois le contexte de l'histoire. Et le petit personnage qui se balade et les petits détails du il tourne au coin de la rue et puis il va au petit marché blablabla. Et puis il vit sa petite vie et tout d'un coup bam, élément déclencheur. Il lui arrive un truc de ouf qui lui fait remettre tout en cause, s'ensuit, plein de péripéties qui vont le faire grandir et dans lequel il va avoir affronté plein d'épreuves. Pour à la fin ressortir grandi, avoir appris une nouvelle leçon de vie et... la partager au monde entier. Ça, c'est la structure qu'on a. Et tu remarqueras que même quand tes potes te racontent des histoires, c'est toujours la même chose. Oui, alors samedi soir, je suis sortie au bar avec des potes, et puis on était là, ils ont mis telle musique, on était en train de boire du vin, Gérard venait de me raconter une blague, et puis tout d'un coup, ils ont lancé un karaoké, on a décidé de chanter la boulette de Diams, et puis là, on était vraiment à fond, quand tout d'un coup... Il s'est passé ça et tadadadadada jusqu'à la finalité de l'histoire. Moi, je vous jure, sincèrement. J'aime mes potes. Et j'adore écouter les histoires, mais des fois, j'ai envie de me tirer une balle. Parce qu'en fait, j'ai appris à être habituée à un autre type de structure. Et j'ai appris à être habituée à aller straight to the point. On va revenir justement au storytelling et à la manière américaine de raconter les histoires. Les américains, ils sont pas là à raconter le début et blablabla, et à contextualiser tout et n'importe quoi jusqu'à la rue près et au verre près. Ils vont direct commencer par bam, l'élément déclencheur, ou bam, la finalité de comment ils se sont sentis et comment ils ont grandi. Et à partir de ça, ils vont dérouler, ils vont contextualiser, ils vont raconter des anecdotes et rester sur cet angle précis. En Amérique latine par exemple, ce que je trouve super intéressant, c'est qu'ils ont une manière de raconter l'histoire à travers l'émotionnel. Si vous allez au Brésil, c'est pareil, on va rarement vous dire, oui alors hier matin, nanana. Mais par contre, on va... commencer le discours par « je me suis sentie comme ça, voilà pourquoi » . Et je trouve que ça a tellement plus d'impact de commencer par là. Donc je dirais que tu peux totalement t'inspirer de ce genre de choses dans tes podcasts et sortir de cette structure un peu résumée de introduction, problématique, développement et conclusion. Ou de cette structure histoire où tu as un... Un début, un contexte, un élément perturbateur, des péripéties et une fin. Le troisième point, c'est la passion. Tu oublies de mettre la passion dans ton podcast. Et du coup, on s'ennuie parce que ton ton de voix, il est monotone et que finalement, tu n'es pas là. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire sur ce troisième point. Il n'y a pas aller plus loin, mais c'est un point qui est assez clair. N'hésite pas à rajouter de la passion. S'il n'y a pas de passion, ça veut dire que ton sujet, il n'est pas aligné avec toi-même et qu'il faut que tu revois tes problématiques et qu'il faut que tu revois vraiment ce qui peut te passionner et ce qui va provoquer de l'engouement dans ta voix et dans ta manière de raconter les choses. Et enfin, le dernier point que j'entends beaucoup trop dans les podcasts, tu oublies qu'il y a des auditoristes avec toi. Hello, youhou, on est là, on écoute. N'oublie pas qu'il y a une deuxième personne qui t'écoute ou une troisième personne quand tu es en interview parce qu'il y a énormément de moments... ou plus précisément dans des interviews, où j'ai l'impression d'être juste spectatrice et de voir dérouler quelque chose, mais de ne pas me sentir incluse dans le projet. Et parfois, j'ai l'impression d'entendre une personne qui fait son podcast et qui part dans des anecdotes, dans des explications que je ne comprends pas vraiment et qui se perd en fait dans ses propres propos. L'idée, c'est quand même de se rappeler que, effectivement, il y a des personnes qui t'écoutent de matérialiser cette personne, d'imaginer qu'elle est en face de toi et que ton discours doit être un minimum cadré. Pour en revenir au script, je ne te demande pas de tout écrire dans ton script. Ça, ça ne convient pas à tout le monde. Écris-le si tu te sens en capacité de te détacher de ton texte. Mais si, par exemple, tu es quelqu'un qui a du mal à te détacher de ton texte, le script, mot pour mot, je te le déconseille fortement. Par contre, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de script mot pour mot qu'il ne faut pas aller structurer un minimum ton projet. définis un angle, une problématique et des points qui vont être abordés dans ton podcast. Et après, si tu es une personne qui est très connectée à l'instinct et à l'émotionnel, eh ben go ! Parce que cette liste, elle va permettre de te recadrer et de dire, ah oui mince, là je suis en train de m'éloigner du sujet et je vais perdre l'auditorisme. Parce que c'est magnifique, moi aussi je suis une personne extrêmement instinctive. En revanche, ça ne m'empêche pas d'être structurée. Et je sais que la structure, ça fait peur. C'est un mot qui fait peur. Mais si on ne veut pas perdre la personne qui nous écoute, C'est aussi fondamental. Bref, that's it pour aujourd'hui. En conclusion, ce que j'ai envie de te dire, c'est que pour que ton podcast pète du feu de Dieu tel un feu d'artifice un 14 juillet, vraiment, le plus important, c'est que ce soit clair et que tu te positionnes sur à qui tu t'adresses, pourquoi tu t'adresses à cette personne et pourquoi ça te passionne de lui parler. Rends ton podcast unique en étant qui tu es, avec tes anecdotes, ton vécu. Et rappelle-toi aussi que tu parles à des gens et qu'il faut un minimum structurer ta pensée parce que... C'est pas la foire et que on sait tous que, surtout, je sais qu'il y a pas mal de multipotentiels ici, ou de personnes neurodivergentes, parfois notre pensée, elle part dans tous les sens. Et ben, c'est pour ça que c'est important d'apporter un minimum de structure et, en tout cas... Quand je dis structure, c'est plutôt une direction à prendre et quel fil on va tirer. Plutôt que de regarder tous les fils qu'on a en face de soi et puis de vouloir en tirer plusieurs à la fois, déroule un fil et tire un seul fil à la fois. Et comme tu as pu le comprendre avec cet épisode, faire un podcast c'est pas juste prendre un micro. Il y a un minimum de structure à avoir et de choses à penser pour pouvoir s'améliorer. Si tu as un podcast et que tu veux restructurer ou le faire auditer, n'hésite pas. pas à prendre rendez-vous avec moi dans la barre d'infos pour qu'on discute de ton projet. Et si tu n'as pas encore de podcast, j'ai un petit truc pour toi. J'ai mon accompagnement Lance ton podcast qui reprend en mars. Et en fait, l'objectif, c'est que je t'accompagne sur trois mois. Je te prends par la main et je ne te lâche pas jusqu'à ce que tu aies sorti ton podcast et ce fucking project que tu attends depuis des années, des mois ou des semaines. Et l'idée, c'est d'aller créer quelque chose de super impactant pour enfin attirer des personnes qui te ressemblent. et qui sont prêts à écouter ton message et à être attirés par ce que tu es et ce que tu as à dire. Je te donne toutes les informations en barre de description. Et puis en attendant, je te souhaite une bonne journée et je te dis à la semaine prochaine !

Description

Si ton podcast ne décolle pas, c'est peut-être parce qu'on baille en t'écoutant… Oui, ça pique, mais soyons honnêtes : trop de podcasts ressemblent à des exposés monotones. Dans cet épisode, je t'explique pourquoi et surtout comment éviter cet écueil. On va voir comment transformer ton contenu pour captiver ton audience au lieu de la perdre dès le générique. Bye-bye la récitation façon cours d’histoire, place à la passion et au naturel ! 🚀


Ma mini formation pour donner un coup de boost à ta com' grâce au podcast : Le cocktail créatif

Mon accompagnement Lance ton podcast pour enfin te lancer : Lance ton podcast

Prendre rdv pour parler de ton projet : Mon agenda


Manon Marques

Formatrice Podcast et Média

@crédits audio du générique : Daniel-Tony Marques Barreiro / Kess Mar


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Si t'as pas plus d'écoute sur ton podcast aujourd'hui, c'est parce qu'on baille en t'écoutant. Je sais, c'est pas très cool dit comme ça, mais franchement, j'écoute trop de podcasts où je finis par bailler. Dans cet épisode, on va notamment parler de ce qui fait que ton podcast, il pourrait aller beaucoup plus loin que juste un simple exposé. Et que les gens auront envie de t'écouter un petit peu plus loin que ton générique. La première chose que j'ai envie de te dire, c'est que j'entends beaucoup trop de podcasts qui ressemblent à des exposés. T'es là, t'as préparé ton script et en fait, c'est pareil qu'en cours d'histoire de cinquième, le ton, le rythme, les mots employés, le sujet, tout ça, c'est de la récitation plutôt que de la passion. Et c'est un gros problème. Donc ça, c'est sûrement lié au fait que tu écrives beaucoup trop ton script et que tu prépares beaucoup trop ce que tu as à dire. Salut, c'est Manon.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Lance ton podcast, l'endroit parfait pour toi si tu rêves de lancer ou de peaufiner ton podcast. Après plusieurs années d'expérience dans les médias, notamment en tant qu'animatrice et journaliste radio, j'ai décidé de partager mon expertise pour t'accompagner dans cette belle aventure. Ici, on parle de tout, comment donner vie à ton podcast, le faire grandir, et tu auras même des témoignages inspirants d'entrepreneurs qui ont osé sauter une passe. Entre petites secrets et grandes réussites, tu auras toutes les clés en main pour faire décoller ton projet. Alors, on embarque ?

  • Speaker #0

    Le script, il n'y a rien de mal, bien au contraire, et c'est l'une des premières techniques que je monte lors de mon accompagnement pour lancer son podcast. Mais, c'est pas adapté à tout le monde, et il faut l'adapter à sa manière d'être. La première chose à faire pour améliorer ton script, c'est notamment de rédiger comme quand tu parles dans la vie de tous les jours. Dans la vie de tous les jours, tu n'emploies pas des « en soi » , « nous » , tous ces petits mots-là, ils n'existent pas dans le langage oral en français. Donc essaye de faire cet effort de traduction. J'appelle ça un petit peu la traduction, c'est ce que je dis aux filles à chaque fois, de traduire entre ta pensée et ton écrit. Parce qu'on a été vachement conditionnés en France à avoir une structure comme l'intro, le déroulé, la conclusion, la problématique. Et du coup, on a du mal à sortir de ça, même quand on veut faire un podcast. Pourtant, c'est important aujourd'hui d'aller déstructurer ce truc-là. Et si tu remarques, à l'oral, il y a très peu de tonalités qui descendent en fin de phrase. On a souvent une petite virgule qui monte. À l'écrit, par contre, quand on lit quelque chose, on a tendance à faire retomber les phrases. Je vais donner un exemple avec une phrase. « Tes podcasts ressemblent à des exposés. » Et là, on sait qu'il y a le point. Donc, on va faire tomber la tonalité. Et ça, c'est quelque chose dont je ne peux pas vraiment t'en vouloir parce qu'on l'a appris dès l'école primaire en réalité. Mais essaye d'écouter vraiment la manière dont tu peux parler dans la vie de tous les jours, dont les autres peuvent parler. N'hésite pas à te réécouter parce que C'est là que tu vas apprendre à capter les différentes tonalités, le rythme, les différents mots qui peuvent être employés dans la vie de tous les jours. Le deuxième point qui me fait grincer des dents et bailler lorsque j'écoute un podcast, c'est la manière de raconter les histoires. Et d'ailleurs, dans la vie de tous les jours aussi, maintenant, ça me fait extrêmement bailler d'écouter des histoires avec la structure que je vais te dévoiler juste après. Je ne sais pas si tu savais, mais selon les cultures, on a des manières différentes de raconter des histoires. Les pros du storytelling, il n'y a rien à dire, même si je ne suis pas une huge fan de ce pays, c'est les Etats-Unis. C'est vraiment le pays du storytelling. On va y revenir juste après, justement. Je veux d'abord commencer par la France et la manière dont en France, on a l'habitude de raconter des histoires. En France, depuis qu'on est tout petit et à peine sorti du berceau, on a toujours eu la même structure d'histoire. Il était une fois le contexte de l'histoire. Et le petit personnage qui se balade et les petits détails du il tourne au coin de la rue et puis il va au petit marché blablabla. Et puis il vit sa petite vie et tout d'un coup bam, élément déclencheur. Il lui arrive un truc de ouf qui lui fait remettre tout en cause, s'ensuit, plein de péripéties qui vont le faire grandir et dans lequel il va avoir affronté plein d'épreuves. Pour à la fin ressortir grandi, avoir appris une nouvelle leçon de vie et... la partager au monde entier. Ça, c'est la structure qu'on a. Et tu remarqueras que même quand tes potes te racontent des histoires, c'est toujours la même chose. Oui, alors samedi soir, je suis sortie au bar avec des potes, et puis on était là, ils ont mis telle musique, on était en train de boire du vin, Gérard venait de me raconter une blague, et puis tout d'un coup, ils ont lancé un karaoké, on a décidé de chanter la boulette de Diams, et puis là, on était vraiment à fond, quand tout d'un coup... Il s'est passé ça et tadadadadada jusqu'à la finalité de l'histoire. Moi, je vous jure, sincèrement. J'aime mes potes. Et j'adore écouter les histoires, mais des fois, j'ai envie de me tirer une balle. Parce qu'en fait, j'ai appris à être habituée à un autre type de structure. Et j'ai appris à être habituée à aller straight to the point. On va revenir justement au storytelling et à la manière américaine de raconter les histoires. Les américains, ils sont pas là à raconter le début et blablabla, et à contextualiser tout et n'importe quoi jusqu'à la rue près et au verre près. Ils vont direct commencer par bam, l'élément déclencheur, ou bam, la finalité de comment ils se sont sentis et comment ils ont grandi. Et à partir de ça, ils vont dérouler, ils vont contextualiser, ils vont raconter des anecdotes et rester sur cet angle précis. En Amérique latine par exemple, ce que je trouve super intéressant, c'est qu'ils ont une manière de raconter l'histoire à travers l'émotionnel. Si vous allez au Brésil, c'est pareil, on va rarement vous dire, oui alors hier matin, nanana. Mais par contre, on va... commencer le discours par « je me suis sentie comme ça, voilà pourquoi » . Et je trouve que ça a tellement plus d'impact de commencer par là. Donc je dirais que tu peux totalement t'inspirer de ce genre de choses dans tes podcasts et sortir de cette structure un peu résumée de introduction, problématique, développement et conclusion. Ou de cette structure histoire où tu as un... Un début, un contexte, un élément perturbateur, des péripéties et une fin. Le troisième point, c'est la passion. Tu oublies de mettre la passion dans ton podcast. Et du coup, on s'ennuie parce que ton ton de voix, il est monotone et que finalement, tu n'es pas là. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire sur ce troisième point. Il n'y a pas aller plus loin, mais c'est un point qui est assez clair. N'hésite pas à rajouter de la passion. S'il n'y a pas de passion, ça veut dire que ton sujet, il n'est pas aligné avec toi-même et qu'il faut que tu revois tes problématiques et qu'il faut que tu revois vraiment ce qui peut te passionner et ce qui va provoquer de l'engouement dans ta voix et dans ta manière de raconter les choses. Et enfin, le dernier point que j'entends beaucoup trop dans les podcasts, tu oublies qu'il y a des auditoristes avec toi. Hello, youhou, on est là, on écoute. N'oublie pas qu'il y a une deuxième personne qui t'écoute ou une troisième personne quand tu es en interview parce qu'il y a énormément de moments... ou plus précisément dans des interviews, où j'ai l'impression d'être juste spectatrice et de voir dérouler quelque chose, mais de ne pas me sentir incluse dans le projet. Et parfois, j'ai l'impression d'entendre une personne qui fait son podcast et qui part dans des anecdotes, dans des explications que je ne comprends pas vraiment et qui se perd en fait dans ses propres propos. L'idée, c'est quand même de se rappeler que, effectivement, il y a des personnes qui t'écoutent de matérialiser cette personne, d'imaginer qu'elle est en face de toi et que ton discours doit être un minimum cadré. Pour en revenir au script, je ne te demande pas de tout écrire dans ton script. Ça, ça ne convient pas à tout le monde. Écris-le si tu te sens en capacité de te détacher de ton texte. Mais si, par exemple, tu es quelqu'un qui a du mal à te détacher de ton texte, le script, mot pour mot, je te le déconseille fortement. Par contre, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de script mot pour mot qu'il ne faut pas aller structurer un minimum ton projet. définis un angle, une problématique et des points qui vont être abordés dans ton podcast. Et après, si tu es une personne qui est très connectée à l'instinct et à l'émotionnel, eh ben go ! Parce que cette liste, elle va permettre de te recadrer et de dire, ah oui mince, là je suis en train de m'éloigner du sujet et je vais perdre l'auditorisme. Parce que c'est magnifique, moi aussi je suis une personne extrêmement instinctive. En revanche, ça ne m'empêche pas d'être structurée. Et je sais que la structure, ça fait peur. C'est un mot qui fait peur. Mais si on ne veut pas perdre la personne qui nous écoute, C'est aussi fondamental. Bref, that's it pour aujourd'hui. En conclusion, ce que j'ai envie de te dire, c'est que pour que ton podcast pète du feu de Dieu tel un feu d'artifice un 14 juillet, vraiment, le plus important, c'est que ce soit clair et que tu te positionnes sur à qui tu t'adresses, pourquoi tu t'adresses à cette personne et pourquoi ça te passionne de lui parler. Rends ton podcast unique en étant qui tu es, avec tes anecdotes, ton vécu. Et rappelle-toi aussi que tu parles à des gens et qu'il faut un minimum structurer ta pensée parce que... C'est pas la foire et que on sait tous que, surtout, je sais qu'il y a pas mal de multipotentiels ici, ou de personnes neurodivergentes, parfois notre pensée, elle part dans tous les sens. Et ben, c'est pour ça que c'est important d'apporter un minimum de structure et, en tout cas... Quand je dis structure, c'est plutôt une direction à prendre et quel fil on va tirer. Plutôt que de regarder tous les fils qu'on a en face de soi et puis de vouloir en tirer plusieurs à la fois, déroule un fil et tire un seul fil à la fois. Et comme tu as pu le comprendre avec cet épisode, faire un podcast c'est pas juste prendre un micro. Il y a un minimum de structure à avoir et de choses à penser pour pouvoir s'améliorer. Si tu as un podcast et que tu veux restructurer ou le faire auditer, n'hésite pas. pas à prendre rendez-vous avec moi dans la barre d'infos pour qu'on discute de ton projet. Et si tu n'as pas encore de podcast, j'ai un petit truc pour toi. J'ai mon accompagnement Lance ton podcast qui reprend en mars. Et en fait, l'objectif, c'est que je t'accompagne sur trois mois. Je te prends par la main et je ne te lâche pas jusqu'à ce que tu aies sorti ton podcast et ce fucking project que tu attends depuis des années, des mois ou des semaines. Et l'idée, c'est d'aller créer quelque chose de super impactant pour enfin attirer des personnes qui te ressemblent. et qui sont prêts à écouter ton message et à être attirés par ce que tu es et ce que tu as à dire. Je te donne toutes les informations en barre de description. Et puis en attendant, je te souhaite une bonne journée et je te dis à la semaine prochaine !

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