- Speaker #0
Bonjour Johanna, bienvenue dans le podcast de lAshpreneurship. En tant que lash artiste, je suis très contente d'être avec toi aujourd'hui et aussi en tant que ton parcours. En tant que lash artiste, est-ce que du coup tu peux te présenter ?
- Speaker #1
D'abord bonjour Urangoo, merci pour cette invitation. Donc moi c'est Johanna, je suis la fondatrice CILJO qui existe depuis 10 ans. Donc moi je pratique, je suis technicienne depuis 10 ans.
- Speaker #0
Ok. Et pourquoi tu as décidé d'être lash technicienne ou lash artiste ?
- Speaker #1
Alors, je n'ai pas vraiment décidé de le devenir. J'ai un parcours assez atypique. Donc moi, il y a dix ans, j'avais envie de devenir infirmière anesthésiste. Et je travaillais au sein d'un bloc opératoire en service d'anesthésie. J'étais épanouie, j'étais très contente. J'étais à l'endroit où il fallait, on va dire, pour devenir infirmière anesthésiste. Mais à l'époque, mon compagnon partait beaucoup en déplacement, donc j'étais souvent seule. Et puis, il faut dire ce qui est, dans le médical, j'avais un petit salaire, on va dire, mais je m'étais dit pourquoi pas m'occuper pendant ce temps libre. Et je m'étais dit, quoi faire ? Et en travaillant en bloc opératoire, je n'avais pas le droit aux ongles, je n'avais pas le droit aux bracelets, aux bijoux. se maquiller pas trop parce que toute la journée j'étais en charlotte pyjama masque et ce qu'on pouvait mettre en valeur c'était les yeux donc même mes collègues se maquiller les yeux c'était très important elle faisait attention à ça puisque c'était la seule chose qu'on voyait la journée et je me suis dit il y a quelque chose à faire en fait au niveau du regard donc j'ai essayé de trouver quelqu'un qui pose des cils parce qu'il y a dix ans je ne sais pas comment c'était en belgique mais c'était pas du tout connu On était très peu...
- Speaker #0
Oui, c'est ça. À l'époque, c'était plus sur la cil. Et encore. Et Volume russe, je pense que c'était quelque chose de très vulgaire. C'était très beau.
- Speaker #1
C'était venu bien après.
- Speaker #0
Mais... La même chose, du coup.
- Speaker #1
Donc voilà. Puis moi, à l'époque, j'étais jeune. J'avais 22, 23 ans, il me semble. Donc voilà, j'étais aussi coquette. Donc j'ai trouvé cette technicienne qui, finalement, s'avérait être la secrétaire d'un chirurgien avec qui je travaillais. voilà quoi c'est ça et puis voilà j'avais commencé quand on avait posé 10 ou 15 à l'époque c'était très cher, une poste de cils c'était 200 euros donc j'avais commencé par faire une poste découverte j'en avais 15 de chaque côté c'est ça d'avoir des expressions voilà c'est ça et puis le fait de l'avoir travaillé avec des pinces que ce soit minutieux qu'elle soit dans sa bulle j'ai beaucoup aimé donc je me suis dit allez j'ai envie de tenter je vais faire ça donc je suis partie me faire former dans un petit centre de formation ma formation était catastrophique c'était je suis arrivée le matin alors ça c'est la colle, ça c'est les cils ça c'était pince, allez vas-y moi j'étais terrorisée, je ne voyais rien tellement j'étais stressée c'était flou, j'étais pas bien assise, je ne savais pas quoi faire, j'avais encollé tous les cils enfin Du coup, ça doit motiver beaucoup de techniciennes de m'entendre parce que comme quoi, on peut y arriver. Mais bref, c'était un fiasco. On m'a fait poser du 0,30 sur des styles très fins. Enfin bref, ça ne me plaisait pas du tout. Mais ça ne me plaisait pas du tout. La formation, on va dire. Mais je sentais que ça pouvait me plaire. J'ai cherché à me perfectionner. Et à ce moment-là, les formations, on n'en avait pas. Donc j'ai regardé sur Youtube et dans les pays étrangers. Et je me suis formée toute seule en fait pendant quelques mois à travailler.
- Speaker #0
Pratique.
- Speaker #1
Et je n'ai pas lâché. Donc dès que je finissais mes heures à la clinique, j'enchaînais sur mes copines, mes collègues. Et je n'ai pas lâché, j'ai bossé tous les jours, week-end inclus. Jusqu'à réussir à avoir une belle pause.
- Speaker #0
Et du coup après combien de temps tu t'étais... Je suis contente de cette Ausha parce qu'en tant qu'agent artiste, on est rarement satisfait de notre pause, alors que ça peut être vraiment grave. Tu te dis à partir de quand, combien de temps après, tu te dis Ah, là, je commence à être contente de mon travail
- Speaker #1
Ça a mis beaucoup de temps parce que moi, je suis assez dure avec moi. Je suis perfectionniste. J'ai commencé en 2014 et je pense que j'ai dû être contente de moi. en
- Speaker #0
2016-2017. Ah oui, donc deux, trois ans après.
- Speaker #1
J'ai gagné mon premier concours en Croatie.
- Speaker #0
Et du coup, si tu parles de concours, quand tu as commencé à faire et qu'après tu dis allez, je vais participer au concours, comment tu as décidé de participer ? Parce que par exemple, plein de filles, y compris moi, quand on m'a dit le premier concours, moi j'étais comme ça. Et quand je me suis inscrite, je me suis dit oh là là, qu'est-ce que j'irais bien faire ? Alors que c'était un truc hyper positif, mais il y en a plein qui ont peur aussi. Donc comment tu t'es lancée dans le concours ?
- Speaker #1
Pareil, je n'avais pas forcément envie d'en faire. des concours et j'ai accompagné une copine qui le faisait ok,
- Speaker #0
en tant que modèle ?
- Speaker #1
non comme ça, je me suis dit allez je m'inscris on se met côte à côte, voilà on verra bien en fait je ne pensais pas gagner moi j'y suis allée vraiment en mode cool, je l'ai accompagnée d'ailleurs j'ai parlé toutes les preuves et du coup on avait un juge d'arène qui n'arrêtait pas de dire chuuut donc moi j'étais vraiment zen, de toute façon pour moi dans tous les cas j'allais perdre parce que le niveau à côté de moi, enfin, je me souviens, j'avais une japonaise à côté. Oui,
- Speaker #0
c'était française.
- Speaker #1
Il y avait toute la Pologne, je pense. Enfin, on le sait, les polonaises, c'est très fort. Moi, j'étais vraiment en mode, j'accompagne ma copine, je vois ce que c'est, je passe une soirée et tout, sympa. C'est ça. Et en fait, le soir de la remise des prix, pareil, je ne m'y attendais pas. Et en fait, on m'a appelée, mais on m'a appelée deux fois tellement je n'y croyais pas. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible.
- Speaker #0
C'est pas possible.
- Speaker #1
et je me suis retrouvée sur le podium comme ça, seule au monde parce que déjà j'aime pas être vue je suis assez discrète donc d'être comme ça devant tout le monde sur un podium moi j'étais terrorisée en fait à cette idée et en fait j'étais dessus en plus on me parlait en anglais je comprenais pas et à ce concours là justement j'avais posé du brin et j'étais la seule à l'avoir fait c'était en quelle année ? 2016 Donc le brun revient justement aux tendances, mais à l'époque c'était tendance mais on n'en parlait pas trop. Donc moi j'avais une modèle blonde et je me suis dit allez je m'amuse, je ne l'avais jamais testée, je ne m'étais jamais entraînée.
- Speaker #0
Et pour ma tête tu as pris avec ou tu as trouvé la base ?
- Speaker #1
Non je l'ai ramenée avec moi. Et voilà en fait j'avais remporté la deuxième place je crois au niveau expert du coup, j'étais déjà formatrice.
- Speaker #0
Ah oui, tu avais déjà commencé aussi à former et tu as eu la demande pour des formations. Alors, tu te dis à un moment donné, allez, je me lance dans les formations et on verra.
- Speaker #1
Pareil, c'est une cliente à moi qui voulait changer de vie. Elle m'a dit, écoute, ça ne te dirait pas de me former. Du coup, je ne sais pas trop faire ça. Bon, laisse-moi préparer un cours parce que je voulais quand même que ce soit bien fait.
- Speaker #0
Oui, bien fait.
- Speaker #1
Et pareil, du moment où je l'ai formée, ça m'a plu et j'ai eu beaucoup de demandes. Donc, j'ai ouvert mon académie. Mais en fait, rien n'était vraiment prévu dans toute ma carrière. J'ai toujours fait ce qui me plaisait au moment voulu.
- Speaker #0
Je pense que c'est comme ça aussi chez plusieurs filles. En tout cas, c'était aussi comme ça dans mon cas. Au début, je voulais quelque chose de qualité sur mes cils. Mais c'était très difficile de trouver pour moi aussi. Et puis, je me suis formée. Pareil, j'ai eu la même impression que toi, on était une vingtaine dans la même salle, peut-être on est venu voir deux ou trois fois et puis j'avais tous les trucs et puis j'avais même pas le col. On venait mettre des gouttes de col chez moi. Et pareil, c'était vraiment dans le même, presque dans le même chronologique. Et maintenant, du coup, t'as vraiment bien avancé, donc tu ne travailles presque plus en service. Et du coup, tu as lancé ta marque et tout ça. Mais comment c'est venu aussi l'idée ? Tu dis, allez, on va me demander ou je vais lancer une marque et on verra bien.
- Speaker #1
À l'époque, moi, Ciljo, la marque, existe depuis 2020. 2020, c'est l'année du Covid. Ah ben oui.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Et à ce moment-là, moi, j'étais distributrice d'une marque anglaise. Et la même année, il y a eu le Brexit.
- Speaker #0
Ah ben oui.
- Speaker #1
Et... C'était compliqué et les clientes, je n'arrivais plus à les fournir parce que les colis étaient bloqués. La marque ne voulait pas se mettre aux normes. C'était à moi de le faire. Ça commençait à être compliqué et je me suis rendu compte que finalement, les clientes pensaient que cette marque m'appartenait. À ce moment-là, je me suis dit que c'était fou parce que je me suis tellement donnée pour cette marque. Et je me suis dit, voilà, de toute façon, là, je ne peux plus fournir mes clients, c'est compliqué. J'avais des frais de douane énormissimes. Je me suis dit, c'est le moment de faire quelque chose et j'avais du temps. Donc, je me suis dit maintenant, comment je vais faire et comment je vais pouvoir répondre aux besoins des techniciennes. Et c'est à ce moment-là que j'ai commencé à chercher à régler certains problèmes de temps, d'humilité, de prise. Par exemple, un des problèmes que j'avais, c'était que les éventails se refermaient rapidement. Du coup, j'ai travaillé sur le bifane qui garde les éventails ouverts. Ça nous permet de gagner du temps et de l'esthétique. Parce qu'une cliente qui revient avec les éventails fermés, ce n'est pas très beau. Alors qu'avec ce produit, ça reste toujours intact. J'ai travaillé comme ça. Je me suis dit, je lance ma marque. OK, mais je veux vraiment faire différemment. Je ne veux pas faire comme les autres. Je veux vraiment quelque chose de différent. Donc, même au niveau du packaging, de la couleur, etc. Je suis allée complètement à l'opposé, en fait, de tout ce qui était proposé à l'époque.
- Speaker #0
C'est vrai que ça marque aussi très vite. Mais puis, je pense que même sur le marketing, moi, je connais du coup en tant que consommatrice, même sur le marketing, sur les réseaux et tout ça, je vois que ça fonctionne totalement autrement de toutes les autres marques. Moi, ça m'a vraiment marquée quand on était à Paris. Je ne connaissais pas. pas du tout la marque. Il y en avait plein de marques différentes et en fait pour moi c'était hyper structuré, organisé, tout était affiché. La veille je savais qu'est-ce que vous allez faire sur la journée. J'étais waouh, c'est ça l'organisation. Ça m'a fait vraiment penser à mon boulot mais qui n'a pas rien à voir avec le style. Ça m'a fait penser ça, c'est vraiment aller en communication et faciliter la façon de parler la vie. des clients, des utilisateurs, je trouve que c'était vraiment hyper pratique, c'est comme ça que j'ai connu la marque CGO. Et j'ai une question, du coup en tant que l'agent artiste, il y a des moments, tu vois il y a des périodes un peu comme ici maintenant, c'est décembre qui commence avec beaucoup beaucoup de clients, enfin moi c'est ma passion tu vois, mais il y a des moments ça ne devient plus trop la passion parce qu'il faut enchaîner, il y a des clients qui veulent leur salle absolument avant le 24 ou avant le 31. Par contre, il ne faut pas trois jours avant, il faut un jour avant. Et du coup, j'ai enchaîne, enchaîne, enchaîne. Et il y a des moments où je perds un peu la patience, où je suis fatiguée. Même si mon mental est en mode, allez, vas-y, go, donne-toi à fond le corps et les mains, les yeux. À un moment donné, les dernières clientes, je ne veux pas dire pour pas clé, mais vraiment, tu as envie de terminer le plus vite possible. Et du coup, quels conseils tu donnerais aux lâchertistes qui vont souffrir maintenant ? avec beaucoup de clientes en mode à la chaîne.
- Speaker #1
Alors ça, c'est un signe quand même assez important de savoir qu'on perd patience, qu'on a envie de vite finir. Tout ça, je l'ai vécu. Quand j'ai commencé, moi, je n'ai pas vraiment eu de conseils. On se déclare, on a nos clientes. On est seul, en fait, quand on est entrepreneur. Et j'avais peur de ne pas avoir assez, de ne pas me verser de salaire, de ne pas bien vivre, etc. Donc, j'ai pris beaucoup de clientes et je me suis retrouvée à faire 6-7 clients de jour.
- Speaker #0
Tous les jours ?
- Speaker #1
Par moment, tous les jours, oui. Et je n'avais aucune limite, c'est-à-dire qu'une cliente, des fois, qui me disait Je peux venir que ce soir avant d'aller au restaurant avec mon mari. Ça, c'est des choses qui me sont arrivées. Je disais oui.
- Speaker #0
Ah ben oui, parce que... Pas d'autre moment.
- Speaker #1
Mais en fait, il n'y a plus de limite. En plus, je travaillais chez moi à l'époque. Je n'avais pas de studio, d'institut. Donc, j'acceptais, j'acceptais. Je me rendais compte qu'en fait, non, j'étais complètement esclave de ces clientes. Donc, c'est vrai que moi, en 2017, j'ai complètement changé ma façon de travailler. Et j'ai arrêté les remplissages. Et je suis passée en dépose-repose. Et depuis, même... Jenna qui est ma technicienne chez Cidjo elle a trois clientes maximum par jour en extension donc bon courage pour celles qui vont vivre cette grosse période mais c'est pas quelque chose de normal on devrait pas souffrir de son travail justement il y en a beaucoup qui quittent leur boulot pour être libre mais en fait vous devenez esclave de vos clients donc c'est un peu le signe qu'il faut changer quelque chose si ça vous convient pas il y en a ça convient très bien Mais si vous perdez patience et si vous travaillez moins bien, parce qu'il faut dire ce qui est, moi, je l'ai vécu, au bout de cinq, six clientes, surtout fin de semaine, on a eu envie de faire comme il faudrait, clairement.
- Speaker #0
Pas si on n'a pas passé au bon moment.
- Speaker #1
C'est pas à goût, voilà. Mais moi aussi, ça m'est arrivé de remplir pour remplir parce que j'en pouvais plus, j'avais mal aux yeux, j'avais faim. J'avais envie d'avoir une soirée pour moi, enfin voilà. Et donc, si vous en arrivez à là, soit il faut embaucher. soit il faut revoir un petit peu votre organisation ou se dire, ben ouais, les remplissages, déjà, est-ce que c'est rentable aussi ?
- Speaker #0
C'est vrai qu'en Belgique, on ne connaît pas encore à 100% et je pense qu'il y a quasi zéro artiste qui propose de déposer une nouvelle pose. Ok. Pourtant... Moi, j'ai fait ça sur moi. Donc, mes cils, c'est chaque fois une nouvelle pose. Par contre, je tiens super bien. Donc, minimum six semaines. Bon, après, comme c'est des volumes, je perds. Et du coup, j'ai l'impression qu'il y a un peu moins de cils, mais je n'ai pas vraiment de trous. Et du coup, ça laisse aussi mes cils. S'il faut pousser, ils ont le temps de pousser pour aller correctement. Et par contre, quand je parle ça même à mes clients en service, ils sont là, non, non, non, c'est trop cher. Ah non, ça...
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Ben oui, c'est limite contraire. Mais du coup, j'ai du mal à prouver. Je pense qu'il n'y a pas d'autres filles qui proposent ça. Parce qu'en Belgique, je pense que c'était comme ça. Il faut éduquer les clientes et puis mettre ça aussi un peu en service. Ça doit arriver petit à petit. Par exemple, même les post-tendances, les clients ne osent pas. Donc, on ne fait pas assez de communication aussi sur ça. Alors que je trouve que c'est canon. Moi, j'ai fait sans parler et les clients sont super contents. Mais c'est vrai que si on fait un peu plus ce que tout le monde fait, il n'y a moyen. Donc, oui, des pauses, pauses, ça n'existe pas encore.
- Speaker #1
Ça a mis du temps à venir en France. Moi, j'avais fait des webinaires là-dessus. Ça a convaincu beaucoup de techniciennes qui maintenant ne sont pas sans des pauses, reposes. Mais honnêtement, on ne perd pas. On gagne vraiment en qualité de vie. On préserve nos yeux. Notre dos, notre passion aussi.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Et il faut juste passer le cap, bien savoir l'expliquer, mais on ne perd aucune cliente. Simplement, elles sont étalées de façon différente dans l'agenda. C'est ça.
- Speaker #0
Et du coup, est-ce que tu es en tant que... Par exemple, imaginons qu'en Belgique, une pause, une retouche de trois semaines, c'est plus ou moins 60, entre 60 et 80 euros, ça dépend d'où on est. Et je parle d'un bon niveau. Il y a aussi d'autres prix. Et par exemple, si on fait une nouvelle pause, donc chez nous, ça prend une retouche une heure, une heure et demie, ça dépend de qui. Mais une nouvelle pause, ça peut prendre combien de temps ? Par exemple, selon toi, le temps de dépose d'une nouvelle pause ?
- Speaker #1
La dépose ou repose, volume russe ou silacite, enfin plutôt volume russe. Si on fait plus de volume, moi je mets deux heures.
- Speaker #0
Avec les déposes ?
- Speaker #1
Oui. Mais on a un remover qui est extrêmement rapide. Justement, j'ai travaillé le remover et la texte. Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Parce que souvent aussi, le... produit de remover, c'est que parfois ça pique dans les yeux de la cliente. C'est en l'espèce, c'est temps, en fait, on a les résidus blancs qui restent sur les cils, alors c'est une galère pour avoir, il faut retirer à la pince chaque fois. Du coup, je pense que ça aussi, c'est un côté un peu de peur des filles qui font les cils en disant, ah, je vais perdre trop de temps.
- Speaker #1
Non, justement, mon remover, ça fait longtemps que je fais de la dépose-repose, maintenant, j'ai plus du... Enfin, j'ai pas du tout ce problème avec notre remover. donc il est fluide, il est rapide en moins de 2 minutes les extensions se décollent, donc ouais il faut choisir les bons produits c'est clair,
- Speaker #0
non bah c'est vrai que le remouveur, surtout quand on ne fait pas assez de déposes, une nouvelle pose on a toujours le premier pot qu'on a acheté avant et si c'était bien, tant mieux, si c'était moins bien bah c'est presque tant pis, comme tu n'utilises pas beaucoup, tu ne donnes pas beaucoup d'importance donc peut-être qu'on a le temps de renouveler et revoir un peu notre procédure Alors, j'ai une dernière question. Du coup, maintenant, sur le marché, je trouve qu'il y a beaucoup de l'agent artiste, l'agent artiste, la technicienne, pas moi du tout. Et quels conseils tu donnerais pour qu'en fait, en plus, être un peu plus remarqué par les clientes, pour être un peu plus connu ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour arriver à un certain niveau, dire, OK, les clientes me choisissent parce que j'ai telle chose en plus ou j'ai fait ça autrement ?
- Speaker #1
Pour moi, il faut se spécialiser. Donc, on peut commencer par la courbure. C'est aussi comme ça que moi, j'ai réussi à me spécialiser. Et puis, c'est comme ça que j'ai travaillé ma gamme aussi. Par exemple, une technicienne qui ne travaille que les effets. Donc, qui ne travaille que du M, que du L. Une technicienne qui ne travaille peut-être que la couleur ou qui est vraiment spécialiste des effets couleurs. Il y en a une qui est très connue, c'est Brosse Collage. Elle ne fait que ça dans son pays. Voilà, parce que... énormément de concurrents chez elle. Et elle a dit, quand je me suis mis sur le marché, je me suis dit, mais comment je peux faire ? Et en fait, elle ne travaille que, mais que la couleur. Et son agenda, il est cool. Pareil, quand j'ai commencé à me spécialiser dans les courbures ML et les effets, nous, on ne fait que ça chez Cinejo. En institut, on ne fait que ça.
- Speaker #0
Que des courbures ?
- Speaker #1
Que des courbures ML, des effets Foxy, liner. Là, on introduit la couleur. Donc, pareil, on fait la couleur d'animal.
- Speaker #0
Parce que, par exemple, ici, j'ai fait des pubs. J'ai envie de trop, trop faire les poses colorées, de toute façon. Et il n'y a pas beaucoup de demandes, en fait. Tout le monde a peur. Il dit, ah non, non, je ne vais pas porter ça pendant trois semaines.
- Speaker #1
Mais parce qu'il n'y a personne qui est spécialisé là-dedans, je pense. Parce que travailler avec les couleurs, ce n'est pas simplement prendre une couleur. Et puis voilà, il faut... C'est par rapport aux cheveux, au teint, à la couleur de l'iris. Moi, ce n'est pas quelque chose qui me... Moi, la couleur au max, c'est du brun.