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🎧 Épisode 1: Urangoo - Fondatrice de BeautyGoo Academy & Lashpreneurship partie 1 cover
Lashpreneurship: Podcast des Lash Artist

🎧 Épisode 1: Urangoo - Fondatrice de BeautyGoo Academy & Lashpreneurship partie 1

🎧 Épisode 1: Urangoo - Fondatrice de BeautyGoo Academy & Lashpreneurship partie 1

20min |21/08/2024
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🎧 Épisode 1: Urangoo - Fondatrice de BeautyGoo Academy & Lashpreneurship partie 1

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Description

Dans ce nouvel épisode de "Lashpreneurship", je vous emmène encore plus loin dans mon parcours en tant que fondatrice de BeautyGoo Academy et de ce podcast dédié aux lash artists francophones. 🌟

Je vous parle de mes débuts dans l'industrie des extensions de cils, des défis que j'ai relevés pour créer ma propre académie, et de ce qui m'a inspirée à lancer "Lashpreneurship". ✨ Que vous soyez un(e) professionnel(le) expérimenté(e) ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est rempli d'anecdotes, de conseils pratiques et d'inspiration pour vous aider à développer votre propre aventure entrepreneuriale dans le monde de la beauté. 💼💖


À écouter si :

  • Vous cherchez des astuces pour lancer ou développer votre carrière de lash artist

  • Vous avez envie de découvrir les coulisses de la création d'une académie spécialisée

  • Vous souhaitez en savoir plus sur l'entrepreneuriat dans l'industrie de la beauté


N'oubliez pas de vous abonner au podcast "Lashpreneurship" pour ne manquer aucun épisode !


Merci de votre soutien et bonne écoute ! 🎙️✨



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Urangoo, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Nico, ça va super, et toi ?

  • Speaker #0

    Super, je suis très très honoré de pouvoir être dans ton épisode de podcast, parce que c'est le premier épisode, et justement l'épisode qui va porter sur toi, c'est qui tu es, et ce que tu fais aussi, donc ça, ça va être très chouette de découvrir ton parcours, et j'ai hâte qu'on puisse en discuter. D'ailleurs, on va rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce que tu dirais à ton propos si tu devais te présenter qui est Urangoo ?

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais qui est Urangoo, je répondrais à cette question. Urangoo c'est une entrepreneuse vraiment en global, mais là pour le moment je suis passionnée des extensions de cils, donc je suis lâche artiste aujourd'hui et je développe vraiment mon business d'entrepreneuriat autour de ça. Donc je développe une formation en ligne, je développe une formation présentielle, je développe... du coup autre chose qui va arriver très prochainement et aussi je propose des services des extensions de cils.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas été toujours dans le domaine de l'esthétique parce que si je ne me trompe pas tu n'as pas fait d'études dans l'esthétique. Est-ce que tu peux justement, on revient quelques années en arrière, par où tu as commencé même, on va revenir quand tu étais petite, de quoi tu rêvais quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    Alors quand j'étais vraiment petite c'est assez marrant parce que ma mère m'engueulait tout le temps parce que je dessinais toujours à l'oeil. Je ne savais pas dessiner les deux parce que je ne sais pas pourquoi, peut-être soit une histoire de symétrie ou quoi. Mais je dessinais toujours un œil et quand j'étais petite, un peu comme tous les enfants, je pense que je voulais devenir un stud. Et vraiment prof, avec son petit journal, arrive en classe. Ça, c'était mon petit rêve quand j'étais vraiment enfant. Sinon, quand j'ai grandi, je voulais devenir... Une femme qui travaillait dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, je me voyais vraiment bien dedans et cette rêve est toujours restée jusqu'à il y a quelques mois. Enfin, ça restait, j'ai réalisé mon rêve donc je suis très contente. Donc effectivement je n'ai pas fait de tout, mais de tout, les études d'esthétique. Donc d'abord j'ai fait un bachelier en comptabilité, après mon secondaire du coup. Euh, mais non, en fait... Avant, j'étais en Mongolie, donc je suis arrivée en Belgique quand j'avais 18 ans. Donc, toute première chose que j'ai dû apprendre, c'est apprendre la langue, la langue française. Pour moi, c'était une surprise totale, je ne connaissais pas du tout. La Belgique, connaître un peu la Belgique, c'était une deuxième chose. Et ensuite, choisir un métier. Donc, j'ai choisi la comptabilité. Je me suis dit, je suis très forte en maths, je me débrouille bien aussi dans les chiffres et d'autres stats, les cours et tout ça. Et du coup, j'ai choisi la comptabilité. En pensant que ça va être facile parce que comme je ne me débrouillais pas super bien en français, je me suis dit que je vais faire un métier qui est demandé dans quasiment chaque secteur. Sauf que je me suis trompée totalement parce qu'il y a beaucoup de législation. Il y avait très peu de chiffres dans la compta. J'ai dit, mon Dieu, mais c'est quoi ce truc ?

  • Speaker #0

    Tu t'es dit que tu fais une fausse route et que tu devais aller vers autre chose après ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai assumé jusqu'au bout. Parce que je suis quelqu'un, quand j'ai décidé, j'aime bien aller jusqu'au bout et montrer que je n'allais pas dire que j'ai fait un bon choix. Parce que j'étais très contente de faire cette étude-là et je me sers là aujourd'hui dans mon activité d'aujourd'hui. Mais je ne m'éclatais pas, je n'étais pas alignée avec moi-même. Mais ça, j'ai compris bien sûr plus tard quand je commençais à travailler vraiment dans le domaine de comptabilité. Et du coup, je me suis dit, mais qu'est-ce que j'aime bien, qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Mais du coup, je me suis souvenu de la petite fille qui voulait être dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, faire des réunions. Et du coup, j'ai choisi un master en sciences de gestion. Je me suis dit, ça reste un management très global. Effectivement, ces fameuses entreprises grandes et tout ça international, qui alignent très bien dans ce que j'allais faire comme études. Et donc, une fois que j'ai fini mon master, en fait, je me suis effectivement... Je suis dirigée directement dans des sociétés internationales, pharmaceutiques du coup, cette fois. Et j'ai resté dans le domaine pharmaceutique pendant sept ans. Donc, j'ai commencé comme assistante de projet. J'ai fait vraiment toutes sortes de projets, que ce soit des constructions de bâtiments industriels, développement de produits, vaccins, COVID, d'autres projets, donc construction de bâtiments de stock, donc warehouse et tout ça. Donc, c'était vraiment mon... parcours, on va dire, la première ligne. Et à côté de ça, j'étais toujours, toujours passionnée d'extension de cils et le domaine de beauté m'a toujours passionnée parce que quand j'avais 13 ans, ma mère m'a fait entrer dans une agence de mannequins parce que selon elle, je ne marchais pas correctement comme une fille. Donc je mettais mes pieds devant et j'étais très... Je n'avais pas assez de confiance en moi donc ma mère a dit, bon, il faut que tu sois un peu devant les gens et que tu... t'exprime un peu plus donc côté mannequin ça peut bien t'aider à développer toi en fait donc elle avait raison ça m'a permis d'être un peu plus à l'aise devant la classe par exemple je me souviens quand j'étais petite quand j'étais devant la classe et que je dois expliquer quelque chose je peux m'expliquer un discours faire quelque chose j'ai devenu toute rouge ma voix tremblait et en fait je ne savais même pas parler je ne savais même plus de quoi je devais parler Alors que j'ai étudié le texte par cœur et tout ce que je pouvais faire, je faisais avant, mais en fait c'était le stress et le manque de confiance en soi.

  • Speaker #0

    Tu dirais que tu avais plutôt un profil d'introvertie.

  • Speaker #1

    Introvertie, oui, oui. Et je pense que c'était vraiment très, très introvertie. J'avais pas beaucoup d'amis, j'étais toujours avec le même groupe. Dès que quelqu'un venait parler, limite je pleurais. D'accord.

  • Speaker #0

    Tant pis que tu te retrouves ici à faire un peu de casque et à tout dévoiler. Donc, il y a eu du chemin selon quelques années.

  • Speaker #1

    C'est vraiment le côté parcours de mannequin qui m'a beaucoup aidée. D'être sur le podium, être devant je ne sais pas combien de personnes. J'ai défilé pour les touristes. J'avais les tenues traditionnelles de mon pays, de la Mongolie, sur moi. Et en fait, les gens regardaient plus la tenue que moi. Du coup, ça m'a permis aussi de gagner pas mal de confiance. C'est cette partie de parcours. du coup dans mon ancienne vie et ensuite de là je me suis dit ah j'ai trop envie de faire du maquillage professionnel et mes parents étaient là mais non non tu fais tes études t'as choisi un bachelier, t'as choisi un master continue dedans sauf que quand je commençais à gagner un peu de sourd comme j'étais passionnée je me suis dit je vais faire ça un peu en cachette donc j'ai fait une formation de maquillage professionnel ça a bien fonctionné tout un temps j'ai arrêté parce que je n'avais plus de temps... Et après, en parallèle, j'ai envie de faire aussi des cils. Les gens parlent des extensions de cils. Au début, c'était juste par curiosité pour savoir si j'étais capable ou pas. Et j'ai fait une formation en 2014 de cils à cils. Donc, on pose un cil à la fois sur un cil naturel. Ça n'a pas du tout été bien. Je n'ai pas eu une bonne impression, pas sûr, on ne parle même pas. Parce que c'était une formation qui était donnée pour une vingtaine de personnes d'un coup. Prof venait, enfin la formatrice venait une ou deux fois près de moi. En fait, j'avais choisi ma mère comme modèle. En fait, c'est une très, très mauvaise idée. Une personne asiatique, âgée, enfin âgée façon de parler.

  • Speaker #0

    Qu'on connaît bien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui n'a pas beaucoup de cils, qu'on connaît bien, qui dès que je fais un petit mouvement, elle ne fait pas trop...

  • Speaker #0

    On se permet de faire autre chose qu'une cliente ordinaire. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'étais super stressée. Et puis, je voyais qu'en fait, les filles qui étaient avec moi, Elle se débrouillait super bien, le résultat était waouh parce qu'en fait c'était sur des cils européens donc c'était beaucoup plus visible, beaucoup plus joli. Ma mère elle avait cinq cils tout cassés dans tous les sens et ça ne donnait vraiment pas grand chose. Je me suis dit oh là là, ici ce n'est pas du tout fait pour moi quoi. Et puis je me suis entraînée, entraînée toute seule et ça devenait quand même quelque chose de correct. Effectivement ça donne toujours moins bien sur ma mère que sur des modèles, des clients d'européennes. Et du coup, je commençais à travailler le week-end, de temps en temps, un samedi. J'avais quoi, peut-être deux clients sur le mois. Et j'étais contente, je disais, c'est sympa. Moi, je n'ai pas fait la formation pour rien. Et puis, j'ai découvert le fameux volume russe quand c'est arrivé. Alors, c'était une période où tout le monde disait, le volume russe, c'est catastrophique, il ne faut jamais faire ça, c'est vraiment très vulgaire.

  • Speaker #0

    C'était mal vu ?

  • Speaker #1

    C'était très, très mal vu.

  • Speaker #0

    Pourquoi on peut dire que c'était plus mal vu qu'une autre pose de signe ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y avait un manque de compétence de la personne qui fait les cils. Et puis le choix de matériel, donc les fibres synthétiques à l'époque, on n'avait pas mes choix en fait. Donc les industries n'étaient pas assez développées. Donc tout ce qu'on avait, c'était les usines qui nous fournissaient ou les grosses marques qui nous fournissaient. Qu'était bien ou pas bien, en fait tu travailles avec des gros paquets et effectivement ça ne donne pas grand chose.

  • Speaker #0

    Le volume devient le gros volume alors et peut-être... Ça. Toujours adaptée au regard de la personne.

  • Speaker #1

    Donc oui, c'est ça à l'époque. Moi, je me souviens, je travaillais au bureau. Alors au bureau, si tu as le volume, tu es vraiment quelqu'un de vulgaire, tu es une baraquille, tu n'es pas quelqu'un de bien en fait. Ça faisait vraiment passer ce message-là. D'accord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée alors à... Parce que tu as dû te dealer avec cette idée que les gens trouvaient ça vulgaire. Et toi, tu t'es dit, je vais quand même aller me perfectionner dans cette pose-là parce que c'est ce que j'aime. Et donc, tu as essayé de faire changer un peu les mentalités par rapport au regard que les personnes avaient sur cette pose de cils ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, du coup, de là, j'ai vu qu'une copine qui avait, elle se reconnaîtrait. Du coup, elle était en master avec moi. Elle avait des extensions aussi. Je trouvais que c'était vraiment magnifique, super naturel. Ça donnait super bien sur elle. Je disais, mais t'as fait où tes cils ? Donc, elle me dit où elle a fait et que sa copine, justement, faisait aussi des formations et des cils aussi, des services. Donc je me dis, je vais d'abord tester sur moi pour voir si j'aime bien et que ça va aussi donner quelque chose de comme moi, je voudrais quelque chose de naturel et qui peut être accepté au bureau en fait. Et de là, j'ai bien aimé le résultat. J'ai été chez la fille, j'ai bien aimé le résultat. J'ai fait la formation chez elle. Mais je voulais vraiment viser le côté naturel. Parce que c'était vraiment mon but objectif. Je disais, voilà, je voudrais quelque chose de naturel sur moi. Je sais qu'autour de moi, les femmes aiment bien aussi les choses naturelles. Par exemple, les ongles en gel, tout ça, on ne faisait pas du tout au bureau. Je ne sais pas pourquoi. Et du coup, là, j'ai dit, waouh, j'adore. Et comme j'avais fait un petit silacil plus ou moins bien, et la voie de morose, du coup c'était façon de parler beaucoup plus facile. Faire le bouquet c'était quelque chose de totalement différent, je ne maîtrisais pas beaucoup au début, mais avec les pratiques, et ça vient. Mes pratiques, c'est pas quelques jours ou quelques heures ou quelques mois. J'ai peut-être pratiqué plus ou moins trois ans, non-stop, je prenais des clientes. avec des prix très réduits. Et puis, à un moment donné, un jour, je me suis dit, voilà, je suis contente de mes résultats. Sinon, avant, c'était très difficile et peut-être que j'ai mis la barre, les limites avec moi-même très, très haut.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais qu'il faut pour être une bonne lâche artiste ? Est-ce qu'il y a des compétences innées ? Est-ce qu'il y a des choses... Qu'est-ce que ça te demande, finalement ? Et on en parlera après, parce que maintenant, tu donnes des formations. présentiel et en ligne, qu'est-ce qu'il faut, qu'est-ce qui fait une bonne lâche experte ?

  • Speaker #1

    Alors de base, de base, je pense qu'il faut être vraiment motivé, passionné de ça, envie de faire ça. Donc il faut qu'une envie, avant tout, il faut être obsédé, j'ai envie de dire presque, par ça. Parce que même avec une bonne formation, même on paye 3 000, 4 000 euros pour une formation, même si on fait des perfectionnements, perfectionnements, si on n'a pas envie d'aller une étape, au-dessus de ce qu'on fait, à un level au-dessus, on ne pourra pas améliorer. On ne peut pas être une bonne lâchertiste. On peut être peut-être une technicienne, un peu comme partout ici, avec un prix moyen. Et du coup, tu as beaucoup de concurrents. Parce que dans le domaine, soit sans ou avec formation, maintenant, il y en a beaucoup. Donc, c'est vraiment une bonne manière de se différencier. C'est choisir une bonne formation. Mais avant tout, il faut être vraiment passionné. Parce que l'an vient.

  • Speaker #0

    On l'a dit, c'est trois ans. et alors tu n'as pas mentionné le nombre d'heures que tu as dû passer mais pour avoir filmé aussi la formation c'est quelque chose qui prend du temps et qui demande beaucoup de technicité et une précision donc ça demande aussi beaucoup de concentration et comme tu l'as dit pour pouvoir arriver à un niveau auquel tu es arrivé aujourd'hui ça passe par beaucoup d'étapes dont beaucoup de pratiques et toujours comme tu disais monter en compétence pour essayer de se perfectionner et donc c'est un gros challenge par rapport à soi-même... Tu es devenue aujourd'hui une entrepreneuse, une femme complète, j'ai envie de dire. Personne, côté rationnel, cerveau gauche et cerveau droit avec le côté créatif et émotionnel. Donc ça, j'ai envie de te poser la question. Qu'est-ce qu'ont dit tes parents le jour où tu leur as annoncé que tu allais faire autre chose que de la compta ou des sciences de gestion et que tu allais lancer ton propre métier dans le domaine de l'esthétique ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai des... En fait, j'ai passé en deux phases. Comme j'ai mentionné tantôt, j'étais employée pendant sept ans, donc j'avais full package. J'étais consultante en tant que project manager, donc j'avais la voiture, le GSM, la casquette,

  • Speaker #0

    vraiment tout ce qu'il faut pour être bien comme salarié.

  • Speaker #1

    Voilà. Comment pour avoir une permission de hypothèque à la banque et tout ça, c'était de les fermer sans problème. Et avant ça, en 2019, je commençais à lancer mon activité complémentaire. Donc ça, ça a été, en fait, mes parents m'ont dit, OK, c'est un petit supplément, si tu aimes bien, vas-y, go. Par contre, le nombre d'heures que j'ai travaillé, donc comme tu as dit tantôt, j'ai vraiment beaucoup travaillé. Comme c'était ma passion, j'ai tout donné. J'ai mis beaucoup, beaucoup de choses de côté. Et je ne veux pas dire que je ne regrette pas. C'est mon vécu, c'est mon passé, mais voilà, ça m'a permis d'être là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et ça se remarque dans le sens où, et je te l'ai transféré, une personne, j'ai montré du coup ton travail à une personne hier, le phare vocal, je te l'ai d'ailleurs transféré, elle a dit, tout de suite, on voit que le travail est de qualité. Donc finalement, c'était beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices et de patience, mais finalement, tu es arrivé à un résultat optimal, même si... Peut-être toujours moyen de se perfectionner. Tu arrives à quelque chose qui est dans l'attente et dans le résultat que tu souhaitais créer chez tes clientes. Pourquoi les gens viennent ? Poser des cils, c'est quoi la raison principale et qu'est-ce que finalement les gens cherchent à venir auprès d'une lâche artiste comme toi pour pouvoir faire des extensions de cils ?

  • Speaker #1

    Je vais juste répondre à ta question d'avant. Donc, cette année, enfin l'année passée, du coup en novembre, fin novembre, j'ai annoncé à mes parents. J'avais super peur, je me disais, oh là là, qu'est-ce qu'ils vont faire ? J'avais annoncé que j'ai quitté le boulot, que je devenais indépendante. Quelque chose qu'il ne faut pas faire, surtout en Belgique. Du coup, j'avais très peur de mon papa parce que ma mère était indépendante et c'est une entrepreneuse aussi. Elle a peur que je perds l'équilibre, du coup, côté sécurité financière et tout ça. Mais elle me fait confiance. Par contre, mon père était toujours employé. Il a passé plusieurs étapes, mais toujours dans la même société, toujours dans la même carrière. Et du coup, j'avais très peur de mon père. de sa réaction, en fait, quand je dis que je quittais le boulot et que j'allais faire que les cils, le business dans les cils, l'extension de cils, il me dit, ah d'accord, comment tu vois les choses, qu'est-ce que tu vas mettre avant, en premier, comme action ? Ah non, papa, t'as pas compris.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est ça. Ça démarre demain, là.

  • Speaker #1

    Je te dis, j'ai quitté le boulot, là. Il me dit, bah oui, j'ai compris.

  • Speaker #0

    Finalement, il s'y attendait peut-être pas. Il voyait que... Certainement le temps que tu prenais et toute l'implication que tu avais dans ton projet l'amenait certainement à réfléchir qu'un jour ou l'autre, peut-être tu aurais envie de prendre une direction là et partir dans une autre branche du Y, celle que tu avais prise il y a quelques années. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, là j'étais très contente. Donc j'ai eu vraiment le support et le soutien de ma famille à ce moment-là. Ils ont beaucoup aidé. Donc voilà. Et sinon, ta deuxième question. Pourquoi les clientes viennent chez moi ? Sûrement pas le prix, parce que je n'ai pas... pas spécialement visé le prix le plus bas ou le prix compétitif on va dire ça par contre il vient vraiment pour la qualité pour un service unique donc c'est des poses de cils adapté à la personne donc si aujourd'hui toi tu voudrais quelque chose de plutôt naturel quotidien je te fais bien sûr j'ai en adoptant toujours en fonction de la santé de tes cils naturels j'ai pas commencé à faire trop long trop court on a réfléchi toujours à deux je communique toujours Chaque fois que la cliente revient, je communique toujours comment va la santé de Cécile à elle. S'il y a des pertes, s'il y a quelque chose qui ne va pas, normal, donc je communique toujours. Et par période, par exemple ce matin, j'ai une cliente qui est partie à Ibiza. Donc là, on a fait toujours la même pause pendant des années et des années. C'est une de mes premières clientes. Je me souviens avec elle, j'ai fait quatre heures, j'ai tremblé comme ça au début. Je ne comprenais pas, je voulais me calmer mais ça ne passait pas.

  • Speaker #0

    C'est la toute première cliente ?

  • Speaker #1

    C'est une de mes premières clients. Elle vient toujours maintenant. Et du coup, aujourd'hui, on a fait une nouvelle pause, toute nouvelle pause. Ça, j'ai retiré, j'ai refait une nouvelle pause pour Ibiza.

  • Speaker #0

    Le côté qualité, dans le format matériel, mais la qualité du service aussi. C'est une qualité au sens holistique.

  • Speaker #1

    Voilà, dans l'ensemble.

  • Speaker #0

    Dans l'ensemble. Mais il y a aussi le côté, je suppose, d'une cliente qui vient depuis quatre ans. Elle doit en parler aussi autour d'elle. On a remarqué qu'elle a un beau foxy eye peut-être là sur ses yeux. Donc, qu'est-ce que... Est-ce que le côté satisfaction aussi cliente, c'est quelque chose sur lequel toi, tu mets un point d'honneur là-dessus, que les gens repartent en étant contents du service et de la qualité de la prestation ?

  • Speaker #1

    Oui, avant, j'aimerais vraiment, je mets d'abord mes clients d'avant tout, mais avant, avant, en fait, il faut que moi, je sois satisfaite de mon travail. Donc, pour que je sois satisfaite, je peux choisir. Le produit qui est adapté à ma façon de travailler, que ce soit la qualité, les techniques, les différences d'épaisseur et tout ça, ça rentre un peu dans le détail. J'explique tout ça dans ma formation. Mais, et oui, la satisfaction de mes clients, c'est super important. J'aime bien voir quand elles ouvrent ses yeux, qu'elles disent Ah, waouh, c'est ce que je voulais, j'aime bien Ou alors, de temps en temps, je reçois des messages, genre deux ou trois jours après, Ah, j'adore trop mes cils, j'aime trop, je n'ai jamais kiffé autant mes cils Ça,

  • Speaker #0

    j'étais là en mode, oh oui, ça fait ma journée,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est le plus beau retour,

  • Speaker #0

    certainement. Ah oui, c'est vraiment magnifique, oui. Et le fait que tu sois exigeante avec toi, ça, je pense qu'on l'a compris. Comment on fait quand on a toujours envie de s'améliorer, quand on est toujours dans le mouvement ? Parce que, est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, tiens là, je suis complètement satisfaite de ma prestation ? Ou est-ce qu'à un moment donné, tu as toujours envie de pouvoir progresser ? On voit... Et on en parlera là, il y a... Pas de prix de récompense que tu auras eu ? Il y en a encore qui vont arriver. Comment on fait quand on est dans cette quête de toujours faire mieux, qu'on est un petit peu perfectionniste, j'ai envie de dire, pas dans le sens péjoratif du terme, mais dans le fait qu'on a toujours envie de satisfaire au mieux ses clientes.

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  • Vous avez envie de découvrir les coulisses de la création d'une académie spécialisée

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  • Speaker #0

    Bonjour Urangoo, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Nico, ça va super, et toi ?

  • Speaker #0

    Super, je suis très très honoré de pouvoir être dans ton épisode de podcast, parce que c'est le premier épisode, et justement l'épisode qui va porter sur toi, c'est qui tu es, et ce que tu fais aussi, donc ça, ça va être très chouette de découvrir ton parcours, et j'ai hâte qu'on puisse en discuter. D'ailleurs, on va rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce que tu dirais à ton propos si tu devais te présenter qui est Urangoo ?

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais qui est Urangoo, je répondrais à cette question. Urangoo c'est une entrepreneuse vraiment en global, mais là pour le moment je suis passionnée des extensions de cils, donc je suis lâche artiste aujourd'hui et je développe vraiment mon business d'entrepreneuriat autour de ça. Donc je développe une formation en ligne, je développe une formation présentielle, je développe... du coup autre chose qui va arriver très prochainement et aussi je propose des services des extensions de cils.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas été toujours dans le domaine de l'esthétique parce que si je ne me trompe pas tu n'as pas fait d'études dans l'esthétique. Est-ce que tu peux justement, on revient quelques années en arrière, par où tu as commencé même, on va revenir quand tu étais petite, de quoi tu rêvais quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    Alors quand j'étais vraiment petite c'est assez marrant parce que ma mère m'engueulait tout le temps parce que je dessinais toujours à l'oeil. Je ne savais pas dessiner les deux parce que je ne sais pas pourquoi, peut-être soit une histoire de symétrie ou quoi. Mais je dessinais toujours un œil et quand j'étais petite, un peu comme tous les enfants, je pense que je voulais devenir un stud. Et vraiment prof, avec son petit journal, arrive en classe. Ça, c'était mon petit rêve quand j'étais vraiment enfant. Sinon, quand j'ai grandi, je voulais devenir... Une femme qui travaillait dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, je me voyais vraiment bien dedans et cette rêve est toujours restée jusqu'à il y a quelques mois. Enfin, ça restait, j'ai réalisé mon rêve donc je suis très contente. Donc effectivement je n'ai pas fait de tout, mais de tout, les études d'esthétique. Donc d'abord j'ai fait un bachelier en comptabilité, après mon secondaire du coup. Euh, mais non, en fait... Avant, j'étais en Mongolie, donc je suis arrivée en Belgique quand j'avais 18 ans. Donc, toute première chose que j'ai dû apprendre, c'est apprendre la langue, la langue française. Pour moi, c'était une surprise totale, je ne connaissais pas du tout. La Belgique, connaître un peu la Belgique, c'était une deuxième chose. Et ensuite, choisir un métier. Donc, j'ai choisi la comptabilité. Je me suis dit, je suis très forte en maths, je me débrouille bien aussi dans les chiffres et d'autres stats, les cours et tout ça. Et du coup, j'ai choisi la comptabilité. En pensant que ça va être facile parce que comme je ne me débrouillais pas super bien en français, je me suis dit que je vais faire un métier qui est demandé dans quasiment chaque secteur. Sauf que je me suis trompée totalement parce qu'il y a beaucoup de législation. Il y avait très peu de chiffres dans la compta. J'ai dit, mon Dieu, mais c'est quoi ce truc ?

  • Speaker #0

    Tu t'es dit que tu fais une fausse route et que tu devais aller vers autre chose après ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai assumé jusqu'au bout. Parce que je suis quelqu'un, quand j'ai décidé, j'aime bien aller jusqu'au bout et montrer que je n'allais pas dire que j'ai fait un bon choix. Parce que j'étais très contente de faire cette étude-là et je me sers là aujourd'hui dans mon activité d'aujourd'hui. Mais je ne m'éclatais pas, je n'étais pas alignée avec moi-même. Mais ça, j'ai compris bien sûr plus tard quand je commençais à travailler vraiment dans le domaine de comptabilité. Et du coup, je me suis dit, mais qu'est-ce que j'aime bien, qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Mais du coup, je me suis souvenu de la petite fille qui voulait être dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, faire des réunions. Et du coup, j'ai choisi un master en sciences de gestion. Je me suis dit, ça reste un management très global. Effectivement, ces fameuses entreprises grandes et tout ça international, qui alignent très bien dans ce que j'allais faire comme études. Et donc, une fois que j'ai fini mon master, en fait, je me suis effectivement... Je suis dirigée directement dans des sociétés internationales, pharmaceutiques du coup, cette fois. Et j'ai resté dans le domaine pharmaceutique pendant sept ans. Donc, j'ai commencé comme assistante de projet. J'ai fait vraiment toutes sortes de projets, que ce soit des constructions de bâtiments industriels, développement de produits, vaccins, COVID, d'autres projets, donc construction de bâtiments de stock, donc warehouse et tout ça. Donc, c'était vraiment mon... parcours, on va dire, la première ligne. Et à côté de ça, j'étais toujours, toujours passionnée d'extension de cils et le domaine de beauté m'a toujours passionnée parce que quand j'avais 13 ans, ma mère m'a fait entrer dans une agence de mannequins parce que selon elle, je ne marchais pas correctement comme une fille. Donc je mettais mes pieds devant et j'étais très... Je n'avais pas assez de confiance en moi donc ma mère a dit, bon, il faut que tu sois un peu devant les gens et que tu... t'exprime un peu plus donc côté mannequin ça peut bien t'aider à développer toi en fait donc elle avait raison ça m'a permis d'être un peu plus à l'aise devant la classe par exemple je me souviens quand j'étais petite quand j'étais devant la classe et que je dois expliquer quelque chose je peux m'expliquer un discours faire quelque chose j'ai devenu toute rouge ma voix tremblait et en fait je ne savais même pas parler je ne savais même plus de quoi je devais parler Alors que j'ai étudié le texte par cœur et tout ce que je pouvais faire, je faisais avant, mais en fait c'était le stress et le manque de confiance en soi.

  • Speaker #0

    Tu dirais que tu avais plutôt un profil d'introvertie.

  • Speaker #1

    Introvertie, oui, oui. Et je pense que c'était vraiment très, très introvertie. J'avais pas beaucoup d'amis, j'étais toujours avec le même groupe. Dès que quelqu'un venait parler, limite je pleurais. D'accord.

  • Speaker #0

    Tant pis que tu te retrouves ici à faire un peu de casque et à tout dévoiler. Donc, il y a eu du chemin selon quelques années.

  • Speaker #1

    C'est vraiment le côté parcours de mannequin qui m'a beaucoup aidée. D'être sur le podium, être devant je ne sais pas combien de personnes. J'ai défilé pour les touristes. J'avais les tenues traditionnelles de mon pays, de la Mongolie, sur moi. Et en fait, les gens regardaient plus la tenue que moi. Du coup, ça m'a permis aussi de gagner pas mal de confiance. C'est cette partie de parcours. du coup dans mon ancienne vie et ensuite de là je me suis dit ah j'ai trop envie de faire du maquillage professionnel et mes parents étaient là mais non non tu fais tes études t'as choisi un bachelier, t'as choisi un master continue dedans sauf que quand je commençais à gagner un peu de sourd comme j'étais passionnée je me suis dit je vais faire ça un peu en cachette donc j'ai fait une formation de maquillage professionnel ça a bien fonctionné tout un temps j'ai arrêté parce que je n'avais plus de temps... Et après, en parallèle, j'ai envie de faire aussi des cils. Les gens parlent des extensions de cils. Au début, c'était juste par curiosité pour savoir si j'étais capable ou pas. Et j'ai fait une formation en 2014 de cils à cils. Donc, on pose un cil à la fois sur un cil naturel. Ça n'a pas du tout été bien. Je n'ai pas eu une bonne impression, pas sûr, on ne parle même pas. Parce que c'était une formation qui était donnée pour une vingtaine de personnes d'un coup. Prof venait, enfin la formatrice venait une ou deux fois près de moi. En fait, j'avais choisi ma mère comme modèle. En fait, c'est une très, très mauvaise idée. Une personne asiatique, âgée, enfin âgée façon de parler.

  • Speaker #0

    Qu'on connaît bien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui n'a pas beaucoup de cils, qu'on connaît bien, qui dès que je fais un petit mouvement, elle ne fait pas trop...

  • Speaker #0

    On se permet de faire autre chose qu'une cliente ordinaire. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'étais super stressée. Et puis, je voyais qu'en fait, les filles qui étaient avec moi, Elle se débrouillait super bien, le résultat était waouh parce qu'en fait c'était sur des cils européens donc c'était beaucoup plus visible, beaucoup plus joli. Ma mère elle avait cinq cils tout cassés dans tous les sens et ça ne donnait vraiment pas grand chose. Je me suis dit oh là là, ici ce n'est pas du tout fait pour moi quoi. Et puis je me suis entraînée, entraînée toute seule et ça devenait quand même quelque chose de correct. Effectivement ça donne toujours moins bien sur ma mère que sur des modèles, des clients d'européennes. Et du coup, je commençais à travailler le week-end, de temps en temps, un samedi. J'avais quoi, peut-être deux clients sur le mois. Et j'étais contente, je disais, c'est sympa. Moi, je n'ai pas fait la formation pour rien. Et puis, j'ai découvert le fameux volume russe quand c'est arrivé. Alors, c'était une période où tout le monde disait, le volume russe, c'est catastrophique, il ne faut jamais faire ça, c'est vraiment très vulgaire.

  • Speaker #0

    C'était mal vu ?

  • Speaker #1

    C'était très, très mal vu.

  • Speaker #0

    Pourquoi on peut dire que c'était plus mal vu qu'une autre pose de signe ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y avait un manque de compétence de la personne qui fait les cils. Et puis le choix de matériel, donc les fibres synthétiques à l'époque, on n'avait pas mes choix en fait. Donc les industries n'étaient pas assez développées. Donc tout ce qu'on avait, c'était les usines qui nous fournissaient ou les grosses marques qui nous fournissaient. Qu'était bien ou pas bien, en fait tu travailles avec des gros paquets et effectivement ça ne donne pas grand chose.

  • Speaker #0

    Le volume devient le gros volume alors et peut-être... Ça. Toujours adaptée au regard de la personne.

  • Speaker #1

    Donc oui, c'est ça à l'époque. Moi, je me souviens, je travaillais au bureau. Alors au bureau, si tu as le volume, tu es vraiment quelqu'un de vulgaire, tu es une baraquille, tu n'es pas quelqu'un de bien en fait. Ça faisait vraiment passer ce message-là. D'accord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée alors à... Parce que tu as dû te dealer avec cette idée que les gens trouvaient ça vulgaire. Et toi, tu t'es dit, je vais quand même aller me perfectionner dans cette pose-là parce que c'est ce que j'aime. Et donc, tu as essayé de faire changer un peu les mentalités par rapport au regard que les personnes avaient sur cette pose de cils ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, du coup, de là, j'ai vu qu'une copine qui avait, elle se reconnaîtrait. Du coup, elle était en master avec moi. Elle avait des extensions aussi. Je trouvais que c'était vraiment magnifique, super naturel. Ça donnait super bien sur elle. Je disais, mais t'as fait où tes cils ? Donc, elle me dit où elle a fait et que sa copine, justement, faisait aussi des formations et des cils aussi, des services. Donc je me dis, je vais d'abord tester sur moi pour voir si j'aime bien et que ça va aussi donner quelque chose de comme moi, je voudrais quelque chose de naturel et qui peut être accepté au bureau en fait. Et de là, j'ai bien aimé le résultat. J'ai été chez la fille, j'ai bien aimé le résultat. J'ai fait la formation chez elle. Mais je voulais vraiment viser le côté naturel. Parce que c'était vraiment mon but objectif. Je disais, voilà, je voudrais quelque chose de naturel sur moi. Je sais qu'autour de moi, les femmes aiment bien aussi les choses naturelles. Par exemple, les ongles en gel, tout ça, on ne faisait pas du tout au bureau. Je ne sais pas pourquoi. Et du coup, là, j'ai dit, waouh, j'adore. Et comme j'avais fait un petit silacil plus ou moins bien, et la voie de morose, du coup c'était façon de parler beaucoup plus facile. Faire le bouquet c'était quelque chose de totalement différent, je ne maîtrisais pas beaucoup au début, mais avec les pratiques, et ça vient. Mes pratiques, c'est pas quelques jours ou quelques heures ou quelques mois. J'ai peut-être pratiqué plus ou moins trois ans, non-stop, je prenais des clientes. avec des prix très réduits. Et puis, à un moment donné, un jour, je me suis dit, voilà, je suis contente de mes résultats. Sinon, avant, c'était très difficile et peut-être que j'ai mis la barre, les limites avec moi-même très, très haut.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais qu'il faut pour être une bonne lâche artiste ? Est-ce qu'il y a des compétences innées ? Est-ce qu'il y a des choses... Qu'est-ce que ça te demande, finalement ? Et on en parlera après, parce que maintenant, tu donnes des formations. présentiel et en ligne, qu'est-ce qu'il faut, qu'est-ce qui fait une bonne lâche experte ?

  • Speaker #1

    Alors de base, de base, je pense qu'il faut être vraiment motivé, passionné de ça, envie de faire ça. Donc il faut qu'une envie, avant tout, il faut être obsédé, j'ai envie de dire presque, par ça. Parce que même avec une bonne formation, même on paye 3 000, 4 000 euros pour une formation, même si on fait des perfectionnements, perfectionnements, si on n'a pas envie d'aller une étape, au-dessus de ce qu'on fait, à un level au-dessus, on ne pourra pas améliorer. On ne peut pas être une bonne lâchertiste. On peut être peut-être une technicienne, un peu comme partout ici, avec un prix moyen. Et du coup, tu as beaucoup de concurrents. Parce que dans le domaine, soit sans ou avec formation, maintenant, il y en a beaucoup. Donc, c'est vraiment une bonne manière de se différencier. C'est choisir une bonne formation. Mais avant tout, il faut être vraiment passionné. Parce que l'an vient.

  • Speaker #0

    On l'a dit, c'est trois ans. et alors tu n'as pas mentionné le nombre d'heures que tu as dû passer mais pour avoir filmé aussi la formation c'est quelque chose qui prend du temps et qui demande beaucoup de technicité et une précision donc ça demande aussi beaucoup de concentration et comme tu l'as dit pour pouvoir arriver à un niveau auquel tu es arrivé aujourd'hui ça passe par beaucoup d'étapes dont beaucoup de pratiques et toujours comme tu disais monter en compétence pour essayer de se perfectionner et donc c'est un gros challenge par rapport à soi-même... Tu es devenue aujourd'hui une entrepreneuse, une femme complète, j'ai envie de dire. Personne, côté rationnel, cerveau gauche et cerveau droit avec le côté créatif et émotionnel. Donc ça, j'ai envie de te poser la question. Qu'est-ce qu'ont dit tes parents le jour où tu leur as annoncé que tu allais faire autre chose que de la compta ou des sciences de gestion et que tu allais lancer ton propre métier dans le domaine de l'esthétique ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai des... En fait, j'ai passé en deux phases. Comme j'ai mentionné tantôt, j'étais employée pendant sept ans, donc j'avais full package. J'étais consultante en tant que project manager, donc j'avais la voiture, le GSM, la casquette,

  • Speaker #0

    vraiment tout ce qu'il faut pour être bien comme salarié.

  • Speaker #1

    Voilà. Comment pour avoir une permission de hypothèque à la banque et tout ça, c'était de les fermer sans problème. Et avant ça, en 2019, je commençais à lancer mon activité complémentaire. Donc ça, ça a été, en fait, mes parents m'ont dit, OK, c'est un petit supplément, si tu aimes bien, vas-y, go. Par contre, le nombre d'heures que j'ai travaillé, donc comme tu as dit tantôt, j'ai vraiment beaucoup travaillé. Comme c'était ma passion, j'ai tout donné. J'ai mis beaucoup, beaucoup de choses de côté. Et je ne veux pas dire que je ne regrette pas. C'est mon vécu, c'est mon passé, mais voilà, ça m'a permis d'être là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et ça se remarque dans le sens où, et je te l'ai transféré, une personne, j'ai montré du coup ton travail à une personne hier, le phare vocal, je te l'ai d'ailleurs transféré, elle a dit, tout de suite, on voit que le travail est de qualité. Donc finalement, c'était beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices et de patience, mais finalement, tu es arrivé à un résultat optimal, même si... Peut-être toujours moyen de se perfectionner. Tu arrives à quelque chose qui est dans l'attente et dans le résultat que tu souhaitais créer chez tes clientes. Pourquoi les gens viennent ? Poser des cils, c'est quoi la raison principale et qu'est-ce que finalement les gens cherchent à venir auprès d'une lâche artiste comme toi pour pouvoir faire des extensions de cils ?

  • Speaker #1

    Je vais juste répondre à ta question d'avant. Donc, cette année, enfin l'année passée, du coup en novembre, fin novembre, j'ai annoncé à mes parents. J'avais super peur, je me disais, oh là là, qu'est-ce qu'ils vont faire ? J'avais annoncé que j'ai quitté le boulot, que je devenais indépendante. Quelque chose qu'il ne faut pas faire, surtout en Belgique. Du coup, j'avais très peur de mon papa parce que ma mère était indépendante et c'est une entrepreneuse aussi. Elle a peur que je perds l'équilibre, du coup, côté sécurité financière et tout ça. Mais elle me fait confiance. Par contre, mon père était toujours employé. Il a passé plusieurs étapes, mais toujours dans la même société, toujours dans la même carrière. Et du coup, j'avais très peur de mon père. de sa réaction, en fait, quand je dis que je quittais le boulot et que j'allais faire que les cils, le business dans les cils, l'extension de cils, il me dit, ah d'accord, comment tu vois les choses, qu'est-ce que tu vas mettre avant, en premier, comme action ? Ah non, papa, t'as pas compris.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est ça. Ça démarre demain, là.

  • Speaker #1

    Je te dis, j'ai quitté le boulot, là. Il me dit, bah oui, j'ai compris.

  • Speaker #0

    Finalement, il s'y attendait peut-être pas. Il voyait que... Certainement le temps que tu prenais et toute l'implication que tu avais dans ton projet l'amenait certainement à réfléchir qu'un jour ou l'autre, peut-être tu aurais envie de prendre une direction là et partir dans une autre branche du Y, celle que tu avais prise il y a quelques années. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, là j'étais très contente. Donc j'ai eu vraiment le support et le soutien de ma famille à ce moment-là. Ils ont beaucoup aidé. Donc voilà. Et sinon, ta deuxième question. Pourquoi les clientes viennent chez moi ? Sûrement pas le prix, parce que je n'ai pas... pas spécialement visé le prix le plus bas ou le prix compétitif on va dire ça par contre il vient vraiment pour la qualité pour un service unique donc c'est des poses de cils adapté à la personne donc si aujourd'hui toi tu voudrais quelque chose de plutôt naturel quotidien je te fais bien sûr j'ai en adoptant toujours en fonction de la santé de tes cils naturels j'ai pas commencé à faire trop long trop court on a réfléchi toujours à deux je communique toujours Chaque fois que la cliente revient, je communique toujours comment va la santé de Cécile à elle. S'il y a des pertes, s'il y a quelque chose qui ne va pas, normal, donc je communique toujours. Et par période, par exemple ce matin, j'ai une cliente qui est partie à Ibiza. Donc là, on a fait toujours la même pause pendant des années et des années. C'est une de mes premières clientes. Je me souviens avec elle, j'ai fait quatre heures, j'ai tremblé comme ça au début. Je ne comprenais pas, je voulais me calmer mais ça ne passait pas.

  • Speaker #0

    C'est la toute première cliente ?

  • Speaker #1

    C'est une de mes premières clients. Elle vient toujours maintenant. Et du coup, aujourd'hui, on a fait une nouvelle pause, toute nouvelle pause. Ça, j'ai retiré, j'ai refait une nouvelle pause pour Ibiza.

  • Speaker #0

    Le côté qualité, dans le format matériel, mais la qualité du service aussi. C'est une qualité au sens holistique.

  • Speaker #1

    Voilà, dans l'ensemble.

  • Speaker #0

    Dans l'ensemble. Mais il y a aussi le côté, je suppose, d'une cliente qui vient depuis quatre ans. Elle doit en parler aussi autour d'elle. On a remarqué qu'elle a un beau foxy eye peut-être là sur ses yeux. Donc, qu'est-ce que... Est-ce que le côté satisfaction aussi cliente, c'est quelque chose sur lequel toi, tu mets un point d'honneur là-dessus, que les gens repartent en étant contents du service et de la qualité de la prestation ?

  • Speaker #1

    Oui, avant, j'aimerais vraiment, je mets d'abord mes clients d'avant tout, mais avant, avant, en fait, il faut que moi, je sois satisfaite de mon travail. Donc, pour que je sois satisfaite, je peux choisir. Le produit qui est adapté à ma façon de travailler, que ce soit la qualité, les techniques, les différences d'épaisseur et tout ça, ça rentre un peu dans le détail. J'explique tout ça dans ma formation. Mais, et oui, la satisfaction de mes clients, c'est super important. J'aime bien voir quand elles ouvrent ses yeux, qu'elles disent Ah, waouh, c'est ce que je voulais, j'aime bien Ou alors, de temps en temps, je reçois des messages, genre deux ou trois jours après, Ah, j'adore trop mes cils, j'aime trop, je n'ai jamais kiffé autant mes cils Ça,

  • Speaker #0

    j'étais là en mode, oh oui, ça fait ma journée,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est le plus beau retour,

  • Speaker #0

    certainement. Ah oui, c'est vraiment magnifique, oui. Et le fait que tu sois exigeante avec toi, ça, je pense qu'on l'a compris. Comment on fait quand on a toujours envie de s'améliorer, quand on est toujours dans le mouvement ? Parce que, est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, tiens là, je suis complètement satisfaite de ma prestation ? Ou est-ce qu'à un moment donné, tu as toujours envie de pouvoir progresser ? On voit... Et on en parlera là, il y a... Pas de prix de récompense que tu auras eu ? Il y en a encore qui vont arriver. Comment on fait quand on est dans cette quête de toujours faire mieux, qu'on est un petit peu perfectionniste, j'ai envie de dire, pas dans le sens péjoratif du terme, mais dans le fait qu'on a toujours envie de satisfaire au mieux ses clientes.

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Description

Dans ce nouvel épisode de "Lashpreneurship", je vous emmène encore plus loin dans mon parcours en tant que fondatrice de BeautyGoo Academy et de ce podcast dédié aux lash artists francophones. 🌟

Je vous parle de mes débuts dans l'industrie des extensions de cils, des défis que j'ai relevés pour créer ma propre académie, et de ce qui m'a inspirée à lancer "Lashpreneurship". ✨ Que vous soyez un(e) professionnel(le) expérimenté(e) ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est rempli d'anecdotes, de conseils pratiques et d'inspiration pour vous aider à développer votre propre aventure entrepreneuriale dans le monde de la beauté. 💼💖


À écouter si :

  • Vous cherchez des astuces pour lancer ou développer votre carrière de lash artist

  • Vous avez envie de découvrir les coulisses de la création d'une académie spécialisée

  • Vous souhaitez en savoir plus sur l'entrepreneuriat dans l'industrie de la beauté


N'oubliez pas de vous abonner au podcast "Lashpreneurship" pour ne manquer aucun épisode !


Merci de votre soutien et bonne écoute ! 🎙️✨



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Urangoo, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Nico, ça va super, et toi ?

  • Speaker #0

    Super, je suis très très honoré de pouvoir être dans ton épisode de podcast, parce que c'est le premier épisode, et justement l'épisode qui va porter sur toi, c'est qui tu es, et ce que tu fais aussi, donc ça, ça va être très chouette de découvrir ton parcours, et j'ai hâte qu'on puisse en discuter. D'ailleurs, on va rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce que tu dirais à ton propos si tu devais te présenter qui est Urangoo ?

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais qui est Urangoo, je répondrais à cette question. Urangoo c'est une entrepreneuse vraiment en global, mais là pour le moment je suis passionnée des extensions de cils, donc je suis lâche artiste aujourd'hui et je développe vraiment mon business d'entrepreneuriat autour de ça. Donc je développe une formation en ligne, je développe une formation présentielle, je développe... du coup autre chose qui va arriver très prochainement et aussi je propose des services des extensions de cils.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas été toujours dans le domaine de l'esthétique parce que si je ne me trompe pas tu n'as pas fait d'études dans l'esthétique. Est-ce que tu peux justement, on revient quelques années en arrière, par où tu as commencé même, on va revenir quand tu étais petite, de quoi tu rêvais quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    Alors quand j'étais vraiment petite c'est assez marrant parce que ma mère m'engueulait tout le temps parce que je dessinais toujours à l'oeil. Je ne savais pas dessiner les deux parce que je ne sais pas pourquoi, peut-être soit une histoire de symétrie ou quoi. Mais je dessinais toujours un œil et quand j'étais petite, un peu comme tous les enfants, je pense que je voulais devenir un stud. Et vraiment prof, avec son petit journal, arrive en classe. Ça, c'était mon petit rêve quand j'étais vraiment enfant. Sinon, quand j'ai grandi, je voulais devenir... Une femme qui travaillait dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, je me voyais vraiment bien dedans et cette rêve est toujours restée jusqu'à il y a quelques mois. Enfin, ça restait, j'ai réalisé mon rêve donc je suis très contente. Donc effectivement je n'ai pas fait de tout, mais de tout, les études d'esthétique. Donc d'abord j'ai fait un bachelier en comptabilité, après mon secondaire du coup. Euh, mais non, en fait... Avant, j'étais en Mongolie, donc je suis arrivée en Belgique quand j'avais 18 ans. Donc, toute première chose que j'ai dû apprendre, c'est apprendre la langue, la langue française. Pour moi, c'était une surprise totale, je ne connaissais pas du tout. La Belgique, connaître un peu la Belgique, c'était une deuxième chose. Et ensuite, choisir un métier. Donc, j'ai choisi la comptabilité. Je me suis dit, je suis très forte en maths, je me débrouille bien aussi dans les chiffres et d'autres stats, les cours et tout ça. Et du coup, j'ai choisi la comptabilité. En pensant que ça va être facile parce que comme je ne me débrouillais pas super bien en français, je me suis dit que je vais faire un métier qui est demandé dans quasiment chaque secteur. Sauf que je me suis trompée totalement parce qu'il y a beaucoup de législation. Il y avait très peu de chiffres dans la compta. J'ai dit, mon Dieu, mais c'est quoi ce truc ?

  • Speaker #0

    Tu t'es dit que tu fais une fausse route et que tu devais aller vers autre chose après ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai assumé jusqu'au bout. Parce que je suis quelqu'un, quand j'ai décidé, j'aime bien aller jusqu'au bout et montrer que je n'allais pas dire que j'ai fait un bon choix. Parce que j'étais très contente de faire cette étude-là et je me sers là aujourd'hui dans mon activité d'aujourd'hui. Mais je ne m'éclatais pas, je n'étais pas alignée avec moi-même. Mais ça, j'ai compris bien sûr plus tard quand je commençais à travailler vraiment dans le domaine de comptabilité. Et du coup, je me suis dit, mais qu'est-ce que j'aime bien, qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Mais du coup, je me suis souvenu de la petite fille qui voulait être dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, faire des réunions. Et du coup, j'ai choisi un master en sciences de gestion. Je me suis dit, ça reste un management très global. Effectivement, ces fameuses entreprises grandes et tout ça international, qui alignent très bien dans ce que j'allais faire comme études. Et donc, une fois que j'ai fini mon master, en fait, je me suis effectivement... Je suis dirigée directement dans des sociétés internationales, pharmaceutiques du coup, cette fois. Et j'ai resté dans le domaine pharmaceutique pendant sept ans. Donc, j'ai commencé comme assistante de projet. J'ai fait vraiment toutes sortes de projets, que ce soit des constructions de bâtiments industriels, développement de produits, vaccins, COVID, d'autres projets, donc construction de bâtiments de stock, donc warehouse et tout ça. Donc, c'était vraiment mon... parcours, on va dire, la première ligne. Et à côté de ça, j'étais toujours, toujours passionnée d'extension de cils et le domaine de beauté m'a toujours passionnée parce que quand j'avais 13 ans, ma mère m'a fait entrer dans une agence de mannequins parce que selon elle, je ne marchais pas correctement comme une fille. Donc je mettais mes pieds devant et j'étais très... Je n'avais pas assez de confiance en moi donc ma mère a dit, bon, il faut que tu sois un peu devant les gens et que tu... t'exprime un peu plus donc côté mannequin ça peut bien t'aider à développer toi en fait donc elle avait raison ça m'a permis d'être un peu plus à l'aise devant la classe par exemple je me souviens quand j'étais petite quand j'étais devant la classe et que je dois expliquer quelque chose je peux m'expliquer un discours faire quelque chose j'ai devenu toute rouge ma voix tremblait et en fait je ne savais même pas parler je ne savais même plus de quoi je devais parler Alors que j'ai étudié le texte par cœur et tout ce que je pouvais faire, je faisais avant, mais en fait c'était le stress et le manque de confiance en soi.

  • Speaker #0

    Tu dirais que tu avais plutôt un profil d'introvertie.

  • Speaker #1

    Introvertie, oui, oui. Et je pense que c'était vraiment très, très introvertie. J'avais pas beaucoup d'amis, j'étais toujours avec le même groupe. Dès que quelqu'un venait parler, limite je pleurais. D'accord.

  • Speaker #0

    Tant pis que tu te retrouves ici à faire un peu de casque et à tout dévoiler. Donc, il y a eu du chemin selon quelques années.

  • Speaker #1

    C'est vraiment le côté parcours de mannequin qui m'a beaucoup aidée. D'être sur le podium, être devant je ne sais pas combien de personnes. J'ai défilé pour les touristes. J'avais les tenues traditionnelles de mon pays, de la Mongolie, sur moi. Et en fait, les gens regardaient plus la tenue que moi. Du coup, ça m'a permis aussi de gagner pas mal de confiance. C'est cette partie de parcours. du coup dans mon ancienne vie et ensuite de là je me suis dit ah j'ai trop envie de faire du maquillage professionnel et mes parents étaient là mais non non tu fais tes études t'as choisi un bachelier, t'as choisi un master continue dedans sauf que quand je commençais à gagner un peu de sourd comme j'étais passionnée je me suis dit je vais faire ça un peu en cachette donc j'ai fait une formation de maquillage professionnel ça a bien fonctionné tout un temps j'ai arrêté parce que je n'avais plus de temps... Et après, en parallèle, j'ai envie de faire aussi des cils. Les gens parlent des extensions de cils. Au début, c'était juste par curiosité pour savoir si j'étais capable ou pas. Et j'ai fait une formation en 2014 de cils à cils. Donc, on pose un cil à la fois sur un cil naturel. Ça n'a pas du tout été bien. Je n'ai pas eu une bonne impression, pas sûr, on ne parle même pas. Parce que c'était une formation qui était donnée pour une vingtaine de personnes d'un coup. Prof venait, enfin la formatrice venait une ou deux fois près de moi. En fait, j'avais choisi ma mère comme modèle. En fait, c'est une très, très mauvaise idée. Une personne asiatique, âgée, enfin âgée façon de parler.

  • Speaker #0

    Qu'on connaît bien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui n'a pas beaucoup de cils, qu'on connaît bien, qui dès que je fais un petit mouvement, elle ne fait pas trop...

  • Speaker #0

    On se permet de faire autre chose qu'une cliente ordinaire. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'étais super stressée. Et puis, je voyais qu'en fait, les filles qui étaient avec moi, Elle se débrouillait super bien, le résultat était waouh parce qu'en fait c'était sur des cils européens donc c'était beaucoup plus visible, beaucoup plus joli. Ma mère elle avait cinq cils tout cassés dans tous les sens et ça ne donnait vraiment pas grand chose. Je me suis dit oh là là, ici ce n'est pas du tout fait pour moi quoi. Et puis je me suis entraînée, entraînée toute seule et ça devenait quand même quelque chose de correct. Effectivement ça donne toujours moins bien sur ma mère que sur des modèles, des clients d'européennes. Et du coup, je commençais à travailler le week-end, de temps en temps, un samedi. J'avais quoi, peut-être deux clients sur le mois. Et j'étais contente, je disais, c'est sympa. Moi, je n'ai pas fait la formation pour rien. Et puis, j'ai découvert le fameux volume russe quand c'est arrivé. Alors, c'était une période où tout le monde disait, le volume russe, c'est catastrophique, il ne faut jamais faire ça, c'est vraiment très vulgaire.

  • Speaker #0

    C'était mal vu ?

  • Speaker #1

    C'était très, très mal vu.

  • Speaker #0

    Pourquoi on peut dire que c'était plus mal vu qu'une autre pose de signe ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y avait un manque de compétence de la personne qui fait les cils. Et puis le choix de matériel, donc les fibres synthétiques à l'époque, on n'avait pas mes choix en fait. Donc les industries n'étaient pas assez développées. Donc tout ce qu'on avait, c'était les usines qui nous fournissaient ou les grosses marques qui nous fournissaient. Qu'était bien ou pas bien, en fait tu travailles avec des gros paquets et effectivement ça ne donne pas grand chose.

  • Speaker #0

    Le volume devient le gros volume alors et peut-être... Ça. Toujours adaptée au regard de la personne.

  • Speaker #1

    Donc oui, c'est ça à l'époque. Moi, je me souviens, je travaillais au bureau. Alors au bureau, si tu as le volume, tu es vraiment quelqu'un de vulgaire, tu es une baraquille, tu n'es pas quelqu'un de bien en fait. Ça faisait vraiment passer ce message-là. D'accord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée alors à... Parce que tu as dû te dealer avec cette idée que les gens trouvaient ça vulgaire. Et toi, tu t'es dit, je vais quand même aller me perfectionner dans cette pose-là parce que c'est ce que j'aime. Et donc, tu as essayé de faire changer un peu les mentalités par rapport au regard que les personnes avaient sur cette pose de cils ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, du coup, de là, j'ai vu qu'une copine qui avait, elle se reconnaîtrait. Du coup, elle était en master avec moi. Elle avait des extensions aussi. Je trouvais que c'était vraiment magnifique, super naturel. Ça donnait super bien sur elle. Je disais, mais t'as fait où tes cils ? Donc, elle me dit où elle a fait et que sa copine, justement, faisait aussi des formations et des cils aussi, des services. Donc je me dis, je vais d'abord tester sur moi pour voir si j'aime bien et que ça va aussi donner quelque chose de comme moi, je voudrais quelque chose de naturel et qui peut être accepté au bureau en fait. Et de là, j'ai bien aimé le résultat. J'ai été chez la fille, j'ai bien aimé le résultat. J'ai fait la formation chez elle. Mais je voulais vraiment viser le côté naturel. Parce que c'était vraiment mon but objectif. Je disais, voilà, je voudrais quelque chose de naturel sur moi. Je sais qu'autour de moi, les femmes aiment bien aussi les choses naturelles. Par exemple, les ongles en gel, tout ça, on ne faisait pas du tout au bureau. Je ne sais pas pourquoi. Et du coup, là, j'ai dit, waouh, j'adore. Et comme j'avais fait un petit silacil plus ou moins bien, et la voie de morose, du coup c'était façon de parler beaucoup plus facile. Faire le bouquet c'était quelque chose de totalement différent, je ne maîtrisais pas beaucoup au début, mais avec les pratiques, et ça vient. Mes pratiques, c'est pas quelques jours ou quelques heures ou quelques mois. J'ai peut-être pratiqué plus ou moins trois ans, non-stop, je prenais des clientes. avec des prix très réduits. Et puis, à un moment donné, un jour, je me suis dit, voilà, je suis contente de mes résultats. Sinon, avant, c'était très difficile et peut-être que j'ai mis la barre, les limites avec moi-même très, très haut.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais qu'il faut pour être une bonne lâche artiste ? Est-ce qu'il y a des compétences innées ? Est-ce qu'il y a des choses... Qu'est-ce que ça te demande, finalement ? Et on en parlera après, parce que maintenant, tu donnes des formations. présentiel et en ligne, qu'est-ce qu'il faut, qu'est-ce qui fait une bonne lâche experte ?

  • Speaker #1

    Alors de base, de base, je pense qu'il faut être vraiment motivé, passionné de ça, envie de faire ça. Donc il faut qu'une envie, avant tout, il faut être obsédé, j'ai envie de dire presque, par ça. Parce que même avec une bonne formation, même on paye 3 000, 4 000 euros pour une formation, même si on fait des perfectionnements, perfectionnements, si on n'a pas envie d'aller une étape, au-dessus de ce qu'on fait, à un level au-dessus, on ne pourra pas améliorer. On ne peut pas être une bonne lâchertiste. On peut être peut-être une technicienne, un peu comme partout ici, avec un prix moyen. Et du coup, tu as beaucoup de concurrents. Parce que dans le domaine, soit sans ou avec formation, maintenant, il y en a beaucoup. Donc, c'est vraiment une bonne manière de se différencier. C'est choisir une bonne formation. Mais avant tout, il faut être vraiment passionné. Parce que l'an vient.

  • Speaker #0

    On l'a dit, c'est trois ans. et alors tu n'as pas mentionné le nombre d'heures que tu as dû passer mais pour avoir filmé aussi la formation c'est quelque chose qui prend du temps et qui demande beaucoup de technicité et une précision donc ça demande aussi beaucoup de concentration et comme tu l'as dit pour pouvoir arriver à un niveau auquel tu es arrivé aujourd'hui ça passe par beaucoup d'étapes dont beaucoup de pratiques et toujours comme tu disais monter en compétence pour essayer de se perfectionner et donc c'est un gros challenge par rapport à soi-même... Tu es devenue aujourd'hui une entrepreneuse, une femme complète, j'ai envie de dire. Personne, côté rationnel, cerveau gauche et cerveau droit avec le côté créatif et émotionnel. Donc ça, j'ai envie de te poser la question. Qu'est-ce qu'ont dit tes parents le jour où tu leur as annoncé que tu allais faire autre chose que de la compta ou des sciences de gestion et que tu allais lancer ton propre métier dans le domaine de l'esthétique ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai des... En fait, j'ai passé en deux phases. Comme j'ai mentionné tantôt, j'étais employée pendant sept ans, donc j'avais full package. J'étais consultante en tant que project manager, donc j'avais la voiture, le GSM, la casquette,

  • Speaker #0

    vraiment tout ce qu'il faut pour être bien comme salarié.

  • Speaker #1

    Voilà. Comment pour avoir une permission de hypothèque à la banque et tout ça, c'était de les fermer sans problème. Et avant ça, en 2019, je commençais à lancer mon activité complémentaire. Donc ça, ça a été, en fait, mes parents m'ont dit, OK, c'est un petit supplément, si tu aimes bien, vas-y, go. Par contre, le nombre d'heures que j'ai travaillé, donc comme tu as dit tantôt, j'ai vraiment beaucoup travaillé. Comme c'était ma passion, j'ai tout donné. J'ai mis beaucoup, beaucoup de choses de côté. Et je ne veux pas dire que je ne regrette pas. C'est mon vécu, c'est mon passé, mais voilà, ça m'a permis d'être là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et ça se remarque dans le sens où, et je te l'ai transféré, une personne, j'ai montré du coup ton travail à une personne hier, le phare vocal, je te l'ai d'ailleurs transféré, elle a dit, tout de suite, on voit que le travail est de qualité. Donc finalement, c'était beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices et de patience, mais finalement, tu es arrivé à un résultat optimal, même si... Peut-être toujours moyen de se perfectionner. Tu arrives à quelque chose qui est dans l'attente et dans le résultat que tu souhaitais créer chez tes clientes. Pourquoi les gens viennent ? Poser des cils, c'est quoi la raison principale et qu'est-ce que finalement les gens cherchent à venir auprès d'une lâche artiste comme toi pour pouvoir faire des extensions de cils ?

  • Speaker #1

    Je vais juste répondre à ta question d'avant. Donc, cette année, enfin l'année passée, du coup en novembre, fin novembre, j'ai annoncé à mes parents. J'avais super peur, je me disais, oh là là, qu'est-ce qu'ils vont faire ? J'avais annoncé que j'ai quitté le boulot, que je devenais indépendante. Quelque chose qu'il ne faut pas faire, surtout en Belgique. Du coup, j'avais très peur de mon papa parce que ma mère était indépendante et c'est une entrepreneuse aussi. Elle a peur que je perds l'équilibre, du coup, côté sécurité financière et tout ça. Mais elle me fait confiance. Par contre, mon père était toujours employé. Il a passé plusieurs étapes, mais toujours dans la même société, toujours dans la même carrière. Et du coup, j'avais très peur de mon père. de sa réaction, en fait, quand je dis que je quittais le boulot et que j'allais faire que les cils, le business dans les cils, l'extension de cils, il me dit, ah d'accord, comment tu vois les choses, qu'est-ce que tu vas mettre avant, en premier, comme action ? Ah non, papa, t'as pas compris.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est ça. Ça démarre demain, là.

  • Speaker #1

    Je te dis, j'ai quitté le boulot, là. Il me dit, bah oui, j'ai compris.

  • Speaker #0

    Finalement, il s'y attendait peut-être pas. Il voyait que... Certainement le temps que tu prenais et toute l'implication que tu avais dans ton projet l'amenait certainement à réfléchir qu'un jour ou l'autre, peut-être tu aurais envie de prendre une direction là et partir dans une autre branche du Y, celle que tu avais prise il y a quelques années. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, là j'étais très contente. Donc j'ai eu vraiment le support et le soutien de ma famille à ce moment-là. Ils ont beaucoup aidé. Donc voilà. Et sinon, ta deuxième question. Pourquoi les clientes viennent chez moi ? Sûrement pas le prix, parce que je n'ai pas... pas spécialement visé le prix le plus bas ou le prix compétitif on va dire ça par contre il vient vraiment pour la qualité pour un service unique donc c'est des poses de cils adapté à la personne donc si aujourd'hui toi tu voudrais quelque chose de plutôt naturel quotidien je te fais bien sûr j'ai en adoptant toujours en fonction de la santé de tes cils naturels j'ai pas commencé à faire trop long trop court on a réfléchi toujours à deux je communique toujours Chaque fois que la cliente revient, je communique toujours comment va la santé de Cécile à elle. S'il y a des pertes, s'il y a quelque chose qui ne va pas, normal, donc je communique toujours. Et par période, par exemple ce matin, j'ai une cliente qui est partie à Ibiza. Donc là, on a fait toujours la même pause pendant des années et des années. C'est une de mes premières clientes. Je me souviens avec elle, j'ai fait quatre heures, j'ai tremblé comme ça au début. Je ne comprenais pas, je voulais me calmer mais ça ne passait pas.

  • Speaker #0

    C'est la toute première cliente ?

  • Speaker #1

    C'est une de mes premières clients. Elle vient toujours maintenant. Et du coup, aujourd'hui, on a fait une nouvelle pause, toute nouvelle pause. Ça, j'ai retiré, j'ai refait une nouvelle pause pour Ibiza.

  • Speaker #0

    Le côté qualité, dans le format matériel, mais la qualité du service aussi. C'est une qualité au sens holistique.

  • Speaker #1

    Voilà, dans l'ensemble.

  • Speaker #0

    Dans l'ensemble. Mais il y a aussi le côté, je suppose, d'une cliente qui vient depuis quatre ans. Elle doit en parler aussi autour d'elle. On a remarqué qu'elle a un beau foxy eye peut-être là sur ses yeux. Donc, qu'est-ce que... Est-ce que le côté satisfaction aussi cliente, c'est quelque chose sur lequel toi, tu mets un point d'honneur là-dessus, que les gens repartent en étant contents du service et de la qualité de la prestation ?

  • Speaker #1

    Oui, avant, j'aimerais vraiment, je mets d'abord mes clients d'avant tout, mais avant, avant, en fait, il faut que moi, je sois satisfaite de mon travail. Donc, pour que je sois satisfaite, je peux choisir. Le produit qui est adapté à ma façon de travailler, que ce soit la qualité, les techniques, les différences d'épaisseur et tout ça, ça rentre un peu dans le détail. J'explique tout ça dans ma formation. Mais, et oui, la satisfaction de mes clients, c'est super important. J'aime bien voir quand elles ouvrent ses yeux, qu'elles disent Ah, waouh, c'est ce que je voulais, j'aime bien Ou alors, de temps en temps, je reçois des messages, genre deux ou trois jours après, Ah, j'adore trop mes cils, j'aime trop, je n'ai jamais kiffé autant mes cils Ça,

  • Speaker #0

    j'étais là en mode, oh oui, ça fait ma journée,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est le plus beau retour,

  • Speaker #0

    certainement. Ah oui, c'est vraiment magnifique, oui. Et le fait que tu sois exigeante avec toi, ça, je pense qu'on l'a compris. Comment on fait quand on a toujours envie de s'améliorer, quand on est toujours dans le mouvement ? Parce que, est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, tiens là, je suis complètement satisfaite de ma prestation ? Ou est-ce qu'à un moment donné, tu as toujours envie de pouvoir progresser ? On voit... Et on en parlera là, il y a... Pas de prix de récompense que tu auras eu ? Il y en a encore qui vont arriver. Comment on fait quand on est dans cette quête de toujours faire mieux, qu'on est un petit peu perfectionniste, j'ai envie de dire, pas dans le sens péjoratif du terme, mais dans le fait qu'on a toujours envie de satisfaire au mieux ses clientes.

Description

Dans ce nouvel épisode de "Lashpreneurship", je vous emmène encore plus loin dans mon parcours en tant que fondatrice de BeautyGoo Academy et de ce podcast dédié aux lash artists francophones. 🌟

Je vous parle de mes débuts dans l'industrie des extensions de cils, des défis que j'ai relevés pour créer ma propre académie, et de ce qui m'a inspirée à lancer "Lashpreneurship". ✨ Que vous soyez un(e) professionnel(le) expérimenté(e) ou que vous envisagiez de vous lancer, cet épisode est rempli d'anecdotes, de conseils pratiques et d'inspiration pour vous aider à développer votre propre aventure entrepreneuriale dans le monde de la beauté. 💼💖


À écouter si :

  • Vous cherchez des astuces pour lancer ou développer votre carrière de lash artist

  • Vous avez envie de découvrir les coulisses de la création d'une académie spécialisée

  • Vous souhaitez en savoir plus sur l'entrepreneuriat dans l'industrie de la beauté


N'oubliez pas de vous abonner au podcast "Lashpreneurship" pour ne manquer aucun épisode !


Merci de votre soutien et bonne écoute ! 🎙️✨



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Urangoo, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Bonjour Nico, ça va super, et toi ?

  • Speaker #0

    Super, je suis très très honoré de pouvoir être dans ton épisode de podcast, parce que c'est le premier épisode, et justement l'épisode qui va porter sur toi, c'est qui tu es, et ce que tu fais aussi, donc ça, ça va être très chouette de découvrir ton parcours, et j'ai hâte qu'on puisse en discuter. D'ailleurs, on va rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce que tu dirais à ton propos si tu devais te présenter qui est Urangoo ?

  • Speaker #1

    Alors moi je dirais qui est Urangoo, je répondrais à cette question. Urangoo c'est une entrepreneuse vraiment en global, mais là pour le moment je suis passionnée des extensions de cils, donc je suis lâche artiste aujourd'hui et je développe vraiment mon business d'entrepreneuriat autour de ça. Donc je développe une formation en ligne, je développe une formation présentielle, je développe... du coup autre chose qui va arriver très prochainement et aussi je propose des services des extensions de cils.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas été toujours dans le domaine de l'esthétique parce que si je ne me trompe pas tu n'as pas fait d'études dans l'esthétique. Est-ce que tu peux justement, on revient quelques années en arrière, par où tu as commencé même, on va revenir quand tu étais petite, de quoi tu rêvais quand tu étais petite ?

  • Speaker #1

    Alors quand j'étais vraiment petite c'est assez marrant parce que ma mère m'engueulait tout le temps parce que je dessinais toujours à l'oeil. Je ne savais pas dessiner les deux parce que je ne sais pas pourquoi, peut-être soit une histoire de symétrie ou quoi. Mais je dessinais toujours un œil et quand j'étais petite, un peu comme tous les enfants, je pense que je voulais devenir un stud. Et vraiment prof, avec son petit journal, arrive en classe. Ça, c'était mon petit rêve quand j'étais vraiment enfant. Sinon, quand j'ai grandi, je voulais devenir... Une femme qui travaillait dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, je me voyais vraiment bien dedans et cette rêve est toujours restée jusqu'à il y a quelques mois. Enfin, ça restait, j'ai réalisé mon rêve donc je suis très contente. Donc effectivement je n'ai pas fait de tout, mais de tout, les études d'esthétique. Donc d'abord j'ai fait un bachelier en comptabilité, après mon secondaire du coup. Euh, mais non, en fait... Avant, j'étais en Mongolie, donc je suis arrivée en Belgique quand j'avais 18 ans. Donc, toute première chose que j'ai dû apprendre, c'est apprendre la langue, la langue française. Pour moi, c'était une surprise totale, je ne connaissais pas du tout. La Belgique, connaître un peu la Belgique, c'était une deuxième chose. Et ensuite, choisir un métier. Donc, j'ai choisi la comptabilité. Je me suis dit, je suis très forte en maths, je me débrouille bien aussi dans les chiffres et d'autres stats, les cours et tout ça. Et du coup, j'ai choisi la comptabilité. En pensant que ça va être facile parce que comme je ne me débrouillais pas super bien en français, je me suis dit que je vais faire un métier qui est demandé dans quasiment chaque secteur. Sauf que je me suis trompée totalement parce qu'il y a beaucoup de législation. Il y avait très peu de chiffres dans la compta. J'ai dit, mon Dieu, mais c'est quoi ce truc ?

  • Speaker #0

    Tu t'es dit que tu fais une fausse route et que tu devais aller vers autre chose après ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai assumé jusqu'au bout. Parce que je suis quelqu'un, quand j'ai décidé, j'aime bien aller jusqu'au bout et montrer que je n'allais pas dire que j'ai fait un bon choix. Parce que j'étais très contente de faire cette étude-là et je me sers là aujourd'hui dans mon activité d'aujourd'hui. Mais je ne m'éclatais pas, je n'étais pas alignée avec moi-même. Mais ça, j'ai compris bien sûr plus tard quand je commençais à travailler vraiment dans le domaine de comptabilité. Et du coup, je me suis dit, mais qu'est-ce que j'aime bien, qu'est-ce que j'ai envie d'être ? Mais du coup, je me suis souvenu de la petite fille qui voulait être dans des grosses entreprises, toujours bien habillée, faire des réunions. Et du coup, j'ai choisi un master en sciences de gestion. Je me suis dit, ça reste un management très global. Effectivement, ces fameuses entreprises grandes et tout ça international, qui alignent très bien dans ce que j'allais faire comme études. Et donc, une fois que j'ai fini mon master, en fait, je me suis effectivement... Je suis dirigée directement dans des sociétés internationales, pharmaceutiques du coup, cette fois. Et j'ai resté dans le domaine pharmaceutique pendant sept ans. Donc, j'ai commencé comme assistante de projet. J'ai fait vraiment toutes sortes de projets, que ce soit des constructions de bâtiments industriels, développement de produits, vaccins, COVID, d'autres projets, donc construction de bâtiments de stock, donc warehouse et tout ça. Donc, c'était vraiment mon... parcours, on va dire, la première ligne. Et à côté de ça, j'étais toujours, toujours passionnée d'extension de cils et le domaine de beauté m'a toujours passionnée parce que quand j'avais 13 ans, ma mère m'a fait entrer dans une agence de mannequins parce que selon elle, je ne marchais pas correctement comme une fille. Donc je mettais mes pieds devant et j'étais très... Je n'avais pas assez de confiance en moi donc ma mère a dit, bon, il faut que tu sois un peu devant les gens et que tu... t'exprime un peu plus donc côté mannequin ça peut bien t'aider à développer toi en fait donc elle avait raison ça m'a permis d'être un peu plus à l'aise devant la classe par exemple je me souviens quand j'étais petite quand j'étais devant la classe et que je dois expliquer quelque chose je peux m'expliquer un discours faire quelque chose j'ai devenu toute rouge ma voix tremblait et en fait je ne savais même pas parler je ne savais même plus de quoi je devais parler Alors que j'ai étudié le texte par cœur et tout ce que je pouvais faire, je faisais avant, mais en fait c'était le stress et le manque de confiance en soi.

  • Speaker #0

    Tu dirais que tu avais plutôt un profil d'introvertie.

  • Speaker #1

    Introvertie, oui, oui. Et je pense que c'était vraiment très, très introvertie. J'avais pas beaucoup d'amis, j'étais toujours avec le même groupe. Dès que quelqu'un venait parler, limite je pleurais. D'accord.

  • Speaker #0

    Tant pis que tu te retrouves ici à faire un peu de casque et à tout dévoiler. Donc, il y a eu du chemin selon quelques années.

  • Speaker #1

    C'est vraiment le côté parcours de mannequin qui m'a beaucoup aidée. D'être sur le podium, être devant je ne sais pas combien de personnes. J'ai défilé pour les touristes. J'avais les tenues traditionnelles de mon pays, de la Mongolie, sur moi. Et en fait, les gens regardaient plus la tenue que moi. Du coup, ça m'a permis aussi de gagner pas mal de confiance. C'est cette partie de parcours. du coup dans mon ancienne vie et ensuite de là je me suis dit ah j'ai trop envie de faire du maquillage professionnel et mes parents étaient là mais non non tu fais tes études t'as choisi un bachelier, t'as choisi un master continue dedans sauf que quand je commençais à gagner un peu de sourd comme j'étais passionnée je me suis dit je vais faire ça un peu en cachette donc j'ai fait une formation de maquillage professionnel ça a bien fonctionné tout un temps j'ai arrêté parce que je n'avais plus de temps... Et après, en parallèle, j'ai envie de faire aussi des cils. Les gens parlent des extensions de cils. Au début, c'était juste par curiosité pour savoir si j'étais capable ou pas. Et j'ai fait une formation en 2014 de cils à cils. Donc, on pose un cil à la fois sur un cil naturel. Ça n'a pas du tout été bien. Je n'ai pas eu une bonne impression, pas sûr, on ne parle même pas. Parce que c'était une formation qui était donnée pour une vingtaine de personnes d'un coup. Prof venait, enfin la formatrice venait une ou deux fois près de moi. En fait, j'avais choisi ma mère comme modèle. En fait, c'est une très, très mauvaise idée. Une personne asiatique, âgée, enfin âgée façon de parler.

  • Speaker #0

    Qu'on connaît bien.

  • Speaker #1

    Voilà, qui n'a pas beaucoup de cils, qu'on connaît bien, qui dès que je fais un petit mouvement, elle ne fait pas trop...

  • Speaker #0

    On se permet de faire autre chose qu'une cliente ordinaire. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'étais super stressée. Et puis, je voyais qu'en fait, les filles qui étaient avec moi, Elle se débrouillait super bien, le résultat était waouh parce qu'en fait c'était sur des cils européens donc c'était beaucoup plus visible, beaucoup plus joli. Ma mère elle avait cinq cils tout cassés dans tous les sens et ça ne donnait vraiment pas grand chose. Je me suis dit oh là là, ici ce n'est pas du tout fait pour moi quoi. Et puis je me suis entraînée, entraînée toute seule et ça devenait quand même quelque chose de correct. Effectivement ça donne toujours moins bien sur ma mère que sur des modèles, des clients d'européennes. Et du coup, je commençais à travailler le week-end, de temps en temps, un samedi. J'avais quoi, peut-être deux clients sur le mois. Et j'étais contente, je disais, c'est sympa. Moi, je n'ai pas fait la formation pour rien. Et puis, j'ai découvert le fameux volume russe quand c'est arrivé. Alors, c'était une période où tout le monde disait, le volume russe, c'est catastrophique, il ne faut jamais faire ça, c'est vraiment très vulgaire.

  • Speaker #0

    C'était mal vu ?

  • Speaker #1

    C'était très, très mal vu.

  • Speaker #0

    Pourquoi on peut dire que c'était plus mal vu qu'une autre pose de signe ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y avait un manque de compétence de la personne qui fait les cils. Et puis le choix de matériel, donc les fibres synthétiques à l'époque, on n'avait pas mes choix en fait. Donc les industries n'étaient pas assez développées. Donc tout ce qu'on avait, c'était les usines qui nous fournissaient ou les grosses marques qui nous fournissaient. Qu'était bien ou pas bien, en fait tu travailles avec des gros paquets et effectivement ça ne donne pas grand chose.

  • Speaker #0

    Le volume devient le gros volume alors et peut-être... Ça. Toujours adaptée au regard de la personne.

  • Speaker #1

    Donc oui, c'est ça à l'époque. Moi, je me souviens, je travaillais au bureau. Alors au bureau, si tu as le volume, tu es vraiment quelqu'un de vulgaire, tu es une baraquille, tu n'es pas quelqu'un de bien en fait. Ça faisait vraiment passer ce message-là. D'accord.

  • Speaker #0

    Comment tu es arrivée alors à... Parce que tu as dû te dealer avec cette idée que les gens trouvaient ça vulgaire. Et toi, tu t'es dit, je vais quand même aller me perfectionner dans cette pose-là parce que c'est ce que j'aime. Et donc, tu as essayé de faire changer un peu les mentalités par rapport au regard que les personnes avaient sur cette pose de cils ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, du coup, de là, j'ai vu qu'une copine qui avait, elle se reconnaîtrait. Du coup, elle était en master avec moi. Elle avait des extensions aussi. Je trouvais que c'était vraiment magnifique, super naturel. Ça donnait super bien sur elle. Je disais, mais t'as fait où tes cils ? Donc, elle me dit où elle a fait et que sa copine, justement, faisait aussi des formations et des cils aussi, des services. Donc je me dis, je vais d'abord tester sur moi pour voir si j'aime bien et que ça va aussi donner quelque chose de comme moi, je voudrais quelque chose de naturel et qui peut être accepté au bureau en fait. Et de là, j'ai bien aimé le résultat. J'ai été chez la fille, j'ai bien aimé le résultat. J'ai fait la formation chez elle. Mais je voulais vraiment viser le côté naturel. Parce que c'était vraiment mon but objectif. Je disais, voilà, je voudrais quelque chose de naturel sur moi. Je sais qu'autour de moi, les femmes aiment bien aussi les choses naturelles. Par exemple, les ongles en gel, tout ça, on ne faisait pas du tout au bureau. Je ne sais pas pourquoi. Et du coup, là, j'ai dit, waouh, j'adore. Et comme j'avais fait un petit silacil plus ou moins bien, et la voie de morose, du coup c'était façon de parler beaucoup plus facile. Faire le bouquet c'était quelque chose de totalement différent, je ne maîtrisais pas beaucoup au début, mais avec les pratiques, et ça vient. Mes pratiques, c'est pas quelques jours ou quelques heures ou quelques mois. J'ai peut-être pratiqué plus ou moins trois ans, non-stop, je prenais des clientes. avec des prix très réduits. Et puis, à un moment donné, un jour, je me suis dit, voilà, je suis contente de mes résultats. Sinon, avant, c'était très difficile et peut-être que j'ai mis la barre, les limites avec moi-même très, très haut.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu dirais qu'il faut pour être une bonne lâche artiste ? Est-ce qu'il y a des compétences innées ? Est-ce qu'il y a des choses... Qu'est-ce que ça te demande, finalement ? Et on en parlera après, parce que maintenant, tu donnes des formations. présentiel et en ligne, qu'est-ce qu'il faut, qu'est-ce qui fait une bonne lâche experte ?

  • Speaker #1

    Alors de base, de base, je pense qu'il faut être vraiment motivé, passionné de ça, envie de faire ça. Donc il faut qu'une envie, avant tout, il faut être obsédé, j'ai envie de dire presque, par ça. Parce que même avec une bonne formation, même on paye 3 000, 4 000 euros pour une formation, même si on fait des perfectionnements, perfectionnements, si on n'a pas envie d'aller une étape, au-dessus de ce qu'on fait, à un level au-dessus, on ne pourra pas améliorer. On ne peut pas être une bonne lâchertiste. On peut être peut-être une technicienne, un peu comme partout ici, avec un prix moyen. Et du coup, tu as beaucoup de concurrents. Parce que dans le domaine, soit sans ou avec formation, maintenant, il y en a beaucoup. Donc, c'est vraiment une bonne manière de se différencier. C'est choisir une bonne formation. Mais avant tout, il faut être vraiment passionné. Parce que l'an vient.

  • Speaker #0

    On l'a dit, c'est trois ans. et alors tu n'as pas mentionné le nombre d'heures que tu as dû passer mais pour avoir filmé aussi la formation c'est quelque chose qui prend du temps et qui demande beaucoup de technicité et une précision donc ça demande aussi beaucoup de concentration et comme tu l'as dit pour pouvoir arriver à un niveau auquel tu es arrivé aujourd'hui ça passe par beaucoup d'étapes dont beaucoup de pratiques et toujours comme tu disais monter en compétence pour essayer de se perfectionner et donc c'est un gros challenge par rapport à soi-même... Tu es devenue aujourd'hui une entrepreneuse, une femme complète, j'ai envie de dire. Personne, côté rationnel, cerveau gauche et cerveau droit avec le côté créatif et émotionnel. Donc ça, j'ai envie de te poser la question. Qu'est-ce qu'ont dit tes parents le jour où tu leur as annoncé que tu allais faire autre chose que de la compta ou des sciences de gestion et que tu allais lancer ton propre métier dans le domaine de l'esthétique ?

  • Speaker #1

    Alors j'ai des... En fait, j'ai passé en deux phases. Comme j'ai mentionné tantôt, j'étais employée pendant sept ans, donc j'avais full package. J'étais consultante en tant que project manager, donc j'avais la voiture, le GSM, la casquette,

  • Speaker #0

    vraiment tout ce qu'il faut pour être bien comme salarié.

  • Speaker #1

    Voilà. Comment pour avoir une permission de hypothèque à la banque et tout ça, c'était de les fermer sans problème. Et avant ça, en 2019, je commençais à lancer mon activité complémentaire. Donc ça, ça a été, en fait, mes parents m'ont dit, OK, c'est un petit supplément, si tu aimes bien, vas-y, go. Par contre, le nombre d'heures que j'ai travaillé, donc comme tu as dit tantôt, j'ai vraiment beaucoup travaillé. Comme c'était ma passion, j'ai tout donné. J'ai mis beaucoup, beaucoup de choses de côté. Et je ne veux pas dire que je ne regrette pas. C'est mon vécu, c'est mon passé, mais voilà, ça m'a permis d'être là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Et ça se remarque dans le sens où, et je te l'ai transféré, une personne, j'ai montré du coup ton travail à une personne hier, le phare vocal, je te l'ai d'ailleurs transféré, elle a dit, tout de suite, on voit que le travail est de qualité. Donc finalement, c'était beaucoup de temps, beaucoup de sacrifices et de patience, mais finalement, tu es arrivé à un résultat optimal, même si... Peut-être toujours moyen de se perfectionner. Tu arrives à quelque chose qui est dans l'attente et dans le résultat que tu souhaitais créer chez tes clientes. Pourquoi les gens viennent ? Poser des cils, c'est quoi la raison principale et qu'est-ce que finalement les gens cherchent à venir auprès d'une lâche artiste comme toi pour pouvoir faire des extensions de cils ?

  • Speaker #1

    Je vais juste répondre à ta question d'avant. Donc, cette année, enfin l'année passée, du coup en novembre, fin novembre, j'ai annoncé à mes parents. J'avais super peur, je me disais, oh là là, qu'est-ce qu'ils vont faire ? J'avais annoncé que j'ai quitté le boulot, que je devenais indépendante. Quelque chose qu'il ne faut pas faire, surtout en Belgique. Du coup, j'avais très peur de mon papa parce que ma mère était indépendante et c'est une entrepreneuse aussi. Elle a peur que je perds l'équilibre, du coup, côté sécurité financière et tout ça. Mais elle me fait confiance. Par contre, mon père était toujours employé. Il a passé plusieurs étapes, mais toujours dans la même société, toujours dans la même carrière. Et du coup, j'avais très peur de mon père. de sa réaction, en fait, quand je dis que je quittais le boulot et que j'allais faire que les cils, le business dans les cils, l'extension de cils, il me dit, ah d'accord, comment tu vois les choses, qu'est-ce que tu vas mettre avant, en premier, comme action ? Ah non, papa, t'as pas compris.

  • Speaker #0

    Oui, oui, c'est ça. Ça démarre demain, là.

  • Speaker #1

    Je te dis, j'ai quitté le boulot, là. Il me dit, bah oui, j'ai compris.

  • Speaker #0

    Finalement, il s'y attendait peut-être pas. Il voyait que... Certainement le temps que tu prenais et toute l'implication que tu avais dans ton projet l'amenait certainement à réfléchir qu'un jour ou l'autre, peut-être tu aurais envie de prendre une direction là et partir dans une autre branche du Y, celle que tu avais prise il y a quelques années. Oui,

  • Speaker #1

    du coup, là j'étais très contente. Donc j'ai eu vraiment le support et le soutien de ma famille à ce moment-là. Ils ont beaucoup aidé. Donc voilà. Et sinon, ta deuxième question. Pourquoi les clientes viennent chez moi ? Sûrement pas le prix, parce que je n'ai pas... pas spécialement visé le prix le plus bas ou le prix compétitif on va dire ça par contre il vient vraiment pour la qualité pour un service unique donc c'est des poses de cils adapté à la personne donc si aujourd'hui toi tu voudrais quelque chose de plutôt naturel quotidien je te fais bien sûr j'ai en adoptant toujours en fonction de la santé de tes cils naturels j'ai pas commencé à faire trop long trop court on a réfléchi toujours à deux je communique toujours Chaque fois que la cliente revient, je communique toujours comment va la santé de Cécile à elle. S'il y a des pertes, s'il y a quelque chose qui ne va pas, normal, donc je communique toujours. Et par période, par exemple ce matin, j'ai une cliente qui est partie à Ibiza. Donc là, on a fait toujours la même pause pendant des années et des années. C'est une de mes premières clientes. Je me souviens avec elle, j'ai fait quatre heures, j'ai tremblé comme ça au début. Je ne comprenais pas, je voulais me calmer mais ça ne passait pas.

  • Speaker #0

    C'est la toute première cliente ?

  • Speaker #1

    C'est une de mes premières clients. Elle vient toujours maintenant. Et du coup, aujourd'hui, on a fait une nouvelle pause, toute nouvelle pause. Ça, j'ai retiré, j'ai refait une nouvelle pause pour Ibiza.

  • Speaker #0

    Le côté qualité, dans le format matériel, mais la qualité du service aussi. C'est une qualité au sens holistique.

  • Speaker #1

    Voilà, dans l'ensemble.

  • Speaker #0

    Dans l'ensemble. Mais il y a aussi le côté, je suppose, d'une cliente qui vient depuis quatre ans. Elle doit en parler aussi autour d'elle. On a remarqué qu'elle a un beau foxy eye peut-être là sur ses yeux. Donc, qu'est-ce que... Est-ce que le côté satisfaction aussi cliente, c'est quelque chose sur lequel toi, tu mets un point d'honneur là-dessus, que les gens repartent en étant contents du service et de la qualité de la prestation ?

  • Speaker #1

    Oui, avant, j'aimerais vraiment, je mets d'abord mes clients d'avant tout, mais avant, avant, en fait, il faut que moi, je sois satisfaite de mon travail. Donc, pour que je sois satisfaite, je peux choisir. Le produit qui est adapté à ma façon de travailler, que ce soit la qualité, les techniques, les différences d'épaisseur et tout ça, ça rentre un peu dans le détail. J'explique tout ça dans ma formation. Mais, et oui, la satisfaction de mes clients, c'est super important. J'aime bien voir quand elles ouvrent ses yeux, qu'elles disent Ah, waouh, c'est ce que je voulais, j'aime bien Ou alors, de temps en temps, je reçois des messages, genre deux ou trois jours après, Ah, j'adore trop mes cils, j'aime trop, je n'ai jamais kiffé autant mes cils Ça,

  • Speaker #0

    j'étais là en mode, oh oui, ça fait ma journée,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est le plus beau retour,

  • Speaker #0

    certainement. Ah oui, c'est vraiment magnifique, oui. Et le fait que tu sois exigeante avec toi, ça, je pense qu'on l'a compris. Comment on fait quand on a toujours envie de s'améliorer, quand on est toujours dans le mouvement ? Parce que, est-ce qu'à un moment donné, tu t'es dit, tiens là, je suis complètement satisfaite de ma prestation ? Ou est-ce qu'à un moment donné, tu as toujours envie de pouvoir progresser ? On voit... Et on en parlera là, il y a... Pas de prix de récompense que tu auras eu ? Il y en a encore qui vont arriver. Comment on fait quand on est dans cette quête de toujours faire mieux, qu'on est un petit peu perfectionniste, j'ai envie de dire, pas dans le sens péjoratif du terme, mais dans le fait qu'on a toujours envie de satisfaire au mieux ses clientes.

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