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Laurine On Lane

Les millions cachés de la F1

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11min |04/06/2025
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11min |04/06/2025
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Description

Dans cette vidéo, je t’emmène dans les coulisses financier de la Formule 1

On décortique ensemble toutes les sources de revenus (sponsors, primes, merchandising, etc.) mais aussi toutes les dépenses colossales (salaires, développement, logistique, etc.) d’une équipe. Tu sauras enfin comment fonctionne le business d’une écurie F1, ce que cache le plafond budgétaire, et pourquoi certaines équipes gagnent des centaines de millions… pendant que d’autres galèrent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui on va parler argent en formule 1, qu'est-ce que gagne une écurie et qu'est-ce qu'elle dépense. Vous allez voir que très souvent une écurie dépense plus qu'elle ne gagne, à quelques exceptions près. Commençons par les recettes. Certaines écuries sont à la fois constructeurs et motoristes, donc certaines d'entre elles comme Ferrari ou Mercedes vendent leurs moteurs à d'autres écuries. Par exemple, McLaren, Aston Martin et Williams ont des moteurs Mercedes, tandis que Haas ou Sauber ont des moteurs Ferrari. Donc Mercedes et Ferrari vont vendre ces moteurs 15 millions à chaque écurie. Ce tarif est standardisé par la FIA, c'est pour éviter d'avoir des prix exorbitants et que tout le monde soit sur un pied d'égalité niveau tarif. Et s'il y a autant d'écuries qui achètent des moteurs plutôt que de les fabriquer, c'est tout simplement parce que fabriquer un moteur, ça coûte entre 200 et 250 millions par an. C'est pour ça qu'à partir de 2026, Renault arrête la production de ses moteurs. Ensuite, on a les bénéfices liés au droit de retransmission télévisée. C'est la FOM, la Formula One Management, qui répartit les recettes entre les écuries et ça représente à peu près 36 millions par écurie. Une deuxième tranche du financement de la FOM est répartie entre les écuries en fonction de leur performance sur l'année précédente. En 2024, la Formule 1 a généré 3,6 milliards de dollars et 1,2 milliard a été redistribué entre les écuries selon leur place dans le classement. Donc McLaren, le premier du classement, a touché 140 millions, tandis que Sauber, le dernier, n'a touché que 58 millions. Après, on a quelques exceptions comme Ferrari qui va venir toucher une prime de fidélité de 5% du fonds total des primes, donc environ 80 millions, parce qu'elle est présente dans le championnat depuis le premier, donc en 1950. Ensuite, une autre prime va être attribuée aux écuries qui ont remporté le plus de championnats du monde, donc Mercedes, Red Bull et Ferrari. Donc en 2024, Ferrari a touché environ 237 millions de dollars juste en prime, la première grâce à la prime de fidélité et une autre pour des performances régulières dans le top 3 sur la dernière décennie. Donc Ferrari touche le jackpot tous les ans. Mercedes a touché 192,8 millions grâce à un bonus historique important attribué pour leur performance entre 2014 et 2020. Donc là on remercie Lewis. Et pour finir, Red Bull a touché 169,4 millions pour les mêmes raisons que Mercedes mais pour la tranche entre 2015 et 2023. Donc là on dit merci Max Verstappen. Ensuite on a les pilotes. Alors là, les pilotes, c'est un peu compliqué parce que ça rentre à la fois dans la catégorie recettes, mais à la fois dans la catégorie dépenses parce qu'il y a deux catégories de pilotes. Le premier, c'est le pilote qui est payé par l'écurie pour pouvoir courir dans leur baquet. Donc là, ça rentre dans les dépenses. Mais on a aussi les pilotes qui payent l'écurie pour avoir un baquet pour la saison, un peu comme Nike et Laoda à l'époque. Pour ces pilotes-là, en général, ils vont trouver un sponsor qui va financer leur baquet, un peu comme Checo Perez l'était par la société mexicaine Telcel. Mais ça a aussi été le cas de Lando Norris quand il a commencé en Formule 1 entre 2017 et 2020. C'est son père qui finançait son baquet à hauteur de 12 millions de livres par an. Donc franchement, certains sont bien entourés et comme quoi, très souvent, c'est les pilotes qui payent les écuries pour avoir un baquet. Ensuite, l'une des plus grosses recettes d'une écurie, ça va être le sponsoring. Il y a des marques qui sont prêtes à payer très cher pour pouvoir poser leur logo, que ce soit sur la monoplace ou sur la combinaison des pilotes. Pour vous donner un ordre d'idée, quelques chiffres. Sur l'aileron arrière, c'est 18 millions. Sur le capot avant, c'est 16 millions. Le moins cher sur une voiture, c'est les rétros ou les pontons. Et là, c'est 750 000 dollars. Ça reste quand même assez cher. 750 000 dollars, c'est quand même un budget. Après, le prix va varier selon les écuries. Parce que oui, des écuries comme McLaren, Ferrari, Mercedes qui ont un temps à l'écran beaucoup plus important pendant les grands prix, forcément vont faire payer beaucoup plus cher. que des écuries comme Williams ou Haas qu'on ne voit un peu moins. C'est pour ça que certaines chiffrent très vite. Selon Forbes, en 2024, Ferrari aurait touché 684 millions rien qu'en sponsoring. Mercedes et Red Bull, eux, tournaient plutôt aux alentours de 200 millions, tandis que Haas, eux, n'ont touché que 51 millions. Donc vous voyez quand même, l'écart est assez important. Et en dernier, on va trouver tout ce qui touche au merchandising, donc le merch, les produits dérivés. J'ai pas spécialement de fourchette de prix à vous donner sur ce que gagne une écurie par an, mais vous pouvez vous imaginer avec le transfert de Lewis chez Ferrari, combien Ferrari a pu toucher sur cette année 2024-2025 niveau merch. A mon avis, je pense qu'on touche un bon level. Maintenant, voyons les dépenses. Pour les dépenses, c'est là qu'on voit le plus la différence de budget entre les écuries. Alors depuis 2021, la FIA a mis en place ce qu'on appelle un règlement financier. C'est-à-dire que chaque saison, les écuries ont un budget plafonné. Ce budget, il se divise en deux. Le premier, c'est le budget opérationnel. Pour la saison 2025, il est de 135 millions. Ce budget concerne uniquement ce qui touche à la conception de la monoplace. Ce qui du coup est censé mettre sur un pied d'égalité toutes les écuries. Avant, des grosses écuries comme Ferrari ou Red Bull pouvaient apporter des grosses modifications sur leur châssis ou même changer de châssis en cours de saison. Maintenant, avec le budget capé, ça leur est impossible à moins de se manger des grosses pénalités de place ou des grosses amendes. Vous allez me dire, on ne ressent pas encore l'égalité entre les écuries, mais ça c'est normal. Avant 2021, les écuries n'étaient pas plafonnées niveau budget, donc des grosses écuries comme Ferrari, Mercedes ou Aston Martin, eux, ils ont pu investir dans des infrastructures qui du coup leur ont donné des possibilités de développement technique. que d'autres écuries n'ont pas. Et puis ces écuries ont énormément de personnel, donc la rapidité d'exécution n'est pas du tout la même que dans des écuries comme Asse Williams par exemple. Donc ces petites écuries sont obligées de mettre leur peu de budget à la fois dans les infrastructures et à la fois dans la conception des monoplaces, alors que les grosses écuries n'ont plus qu'à se concentrer sur la conception des monoplaces. C'est pour ça qu'on ressent encore un léger retard pour certaines écuries. Ensuite, ça se complique. On a l'autre budget, c'est le budget d'investissement. Lui, il est de 46 millions de dollars. Ce budget, il est sur 4 ans, donc en général, les écuries peuvent investir 11,5 millions par saison. Elles peuvent s'en servir pour investir dans leurs infrastructures, dans le développement, etc. Ça englobe pas mal de choses. Cependant, en 2023, ça a changé. La FIA s'est basée sur les résultats du championnat de 2020, 2021 et 2022. Donc les écuries du bas de classement se sont vues attribuer un plus gros budget que les grosses écuries. Du coup, Williams, Haas, Visa Cash et Sauber, pour les 4 ans, se sont vus attribuer 65 millions de dollars. Les 3 années précédentes étant déjà passées, ça fait que sur l'année 2024, ils ont pu investir 20 millions plutôt que 11,5 millions. Pour McLaren, Alpine et Aston Martin, eux, ils avaient le droit d'investir 58 millions, donc un bonus de 13 millions pour 2024. Et pour Red Bull, Ferrari et Mercedes, eux, ils avaient le droit d'investir 51 millions, donc un bonus de 6 millions. Honnêtement je suis pas sûre que les petites écuries ont réussi à rattraper leur énorme retard mais on a quand même senti une différence quand vous voyez que maintenant les Williams arrivent à venir chatouiller le milieu de tableau Honnêtement on voit quand même que ça a fait du bien donc la FIA a pris une bonne décision en faisant ça Ensuite une autre dépense qu'ont les écuries chaque saison et pas des moindres c'est le montant d'inscription au championnat constructeur Pour pouvoir s'aligner sur les 24 grands prix de la saison, le prix de départ c'est le même pour tout le monde, c'est 680 203 dollars. Mais vient s'ajouter à ça 6799 dollars par point marqué lors de la précédente saison. Sauf pour celui qui a remporté le championnat constructeur et là c'est 8161 dollars par point marqué. Donc pour la saison 2025, McLaren a déboursé 6,1 millions de dollars pour pouvoir participer au championnat constructeur. alors que le dernier Saobert n'a déboursé que 707 000$. Toutes les écuries avaient jusqu'au 10 décembre 2024 pour pouvoir donner cette somme, sans quoi ils ne pouvaient pas participer au championnat constructeur. Comme vous pouvez le voir, tout le monde a donné cette somme à temps. Après, on compte comme autre dépense tout ce qui touche au marketing. Vous voyez quand même plus souvent sur les réseaux sociaux des vidéos des pilotes de Red Bull ou Ferrari que des pilotes de Saobert ou Williams par exemple. Les écuries à gros budget vont clairement se lâcher sur le marketing. Donc les top teams comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull vont débourser environ 30 millions par an juste pour le marketing. Pour les écuries comme McLaren, Aston Martin ou Alpine, eux vont débourser entre 15 millions et 30 millions par an. A l'inverse, des teams comme Haas, Williams ou Sauber, eux vont débourser entre 5 et 15 millions par an. Ensuite, il faut aussi prendre en compte les accidents. Parce que oui les accidents ça chiffre très vite, le coût des réparations est très important à chaque fois et certaines écuries n'ont pas le budget pour assumer autant de réparations. Un aileron ça coûte quand même 200 000 euros donc aussitôt que vous mangez un coin de mur c'est 200 000 euros qui partent en fumée. On avait eu le cas avec Albonne en Australie 2024 où il s'était mangé un mur. Il avait dû prendre du coup la voiture de Sargent pour le grand prix du dimanche parce que Williams n'avait pas le temps nécessaire pour les réparations ni de châssis supplémentaires. Donc voilà c'est très important pour certaines écuries le budget réparation. On a aussi le salaire des employés. qui tournent aux alentours de 65 000 euros par an, sauf pour les ingénieurs qui sont payés plus bien évidemment. Si on prend l'exemple de Mercedes qui a environ 1200 salariés, ça fait pas loin de 100 millions de dollars par an. Sans compter les ingénieurs, là j'ai mis tout le monde à 65 000 euros. Forcément si vous rajoutez les teams principales, les pilotes etc, je pense qu'on dépasse largement les 150 millions par an. Bon après ça c'est pour les grosses écuries, As n'a environ que 400 à 500 salariés, donc eux vont plutôt dépenser entre 30 et 60 millions par an, ce qui est déjà énorme je vous l'accorde. Après, on a le carburant. Pour la saison 2024, c'est pas loin de 6960 litres d'essence qui a été utilisé par Écurie. Donc forcément, le litre d'essence coûte entre 22 et 33 dollars. Donc ça fait très vite 500 000 dollars par Écurie chaque saison. Pour les pneus, là c'est pareil, c'est colossal. Prenons une moyenne de 13 trains de pneus slick par pilote et par week-end, on a plus de 20 000 pneus par an. En sachant que le pneu coûte environ 600 euros. Ça fait à peu près 2,4 millions de dollars par an par écurie. En sachant que dedans, il y a les slicks, les inters et les pluies. Mais quand même, c'est énorme. Et en dernier, on retrouve le salaire des pilotes. Forcément, ça chiffre très vite. Prenez en 2025, Ferrari pour Charles Leclerc a déboursé 46 millions de dollars. Sans compter les primes, etc. Donc voilà, ça chiffre très vite. Donc voilà, ça fait quand même pas mal de dépenses à gérer. Beaucoup d'écuries n'arrivent pas à tirer de bénéfices à la fin de la saison. Forcément, des écuries comme As Williams ou Saobert ne tirent pas de bénéfices à la fin de la saison. Et pourquoi, vous allez me dire, est-ce qu'ils continuent d'être en Formule 1 ? Ben, il y a plein de choses. Il y a Williams, par exemple, de base, c'est une écurie familiale, c'est le papa qui a créé cette écurie. Donc, il va y avoir l'envie de perpétuer cette tradition. Et puis, pour d'autres, ben, ça va être un privilège. Il n'y a que 10 écuries dans le monde, la Formule 1 ça reste un sport très fermé. Beaucoup n'y voient pas qu'un profit immédiat mais plus de la valorisation d'actifs et une visibilité mondiale. Donc voilà, c'est pour ça que certaines écuries continuent de se battre. Et puis on a Saobert qui essaye de se maintenir en Formule 1 pour l'arrivée de Audi. Donc voilà, maintenant vous savez un peu tout sur les budgets des écuries. En tout cas j'espère que cette petite vidéo vous aura plu. Et moi je vous souhaite un bon week-end de Grand Prix !

Description

Dans cette vidéo, je t’emmène dans les coulisses financier de la Formule 1

On décortique ensemble toutes les sources de revenus (sponsors, primes, merchandising, etc.) mais aussi toutes les dépenses colossales (salaires, développement, logistique, etc.) d’une équipe. Tu sauras enfin comment fonctionne le business d’une écurie F1, ce que cache le plafond budgétaire, et pourquoi certaines équipes gagnent des centaines de millions… pendant que d’autres galèrent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Aujourd'hui on va parler argent en formule 1, qu'est-ce que gagne une écurie et qu'est-ce qu'elle dépense. Vous allez voir que très souvent une écurie dépense plus qu'elle ne gagne, à quelques exceptions près. Commençons par les recettes. Certaines écuries sont à la fois constructeurs et motoristes, donc certaines d'entre elles comme Ferrari ou Mercedes vendent leurs moteurs à d'autres écuries. Par exemple, McLaren, Aston Martin et Williams ont des moteurs Mercedes, tandis que Haas ou Sauber ont des moteurs Ferrari. Donc Mercedes et Ferrari vont vendre ces moteurs 15 millions à chaque écurie. Ce tarif est standardisé par la FIA, c'est pour éviter d'avoir des prix exorbitants et que tout le monde soit sur un pied d'égalité niveau tarif. Et s'il y a autant d'écuries qui achètent des moteurs plutôt que de les fabriquer, c'est tout simplement parce que fabriquer un moteur, ça coûte entre 200 et 250 millions par an. C'est pour ça qu'à partir de 2026, Renault arrête la production de ses moteurs. Ensuite, on a les bénéfices liés au droit de retransmission télévisée. C'est la FOM, la Formula One Management, qui répartit les recettes entre les écuries et ça représente à peu près 36 millions par écurie. Une deuxième tranche du financement de la FOM est répartie entre les écuries en fonction de leur performance sur l'année précédente. En 2024, la Formule 1 a généré 3,6 milliards de dollars et 1,2 milliard a été redistribué entre les écuries selon leur place dans le classement. Donc McLaren, le premier du classement, a touché 140 millions, tandis que Sauber, le dernier, n'a touché que 58 millions. Après, on a quelques exceptions comme Ferrari qui va venir toucher une prime de fidélité de 5% du fonds total des primes, donc environ 80 millions, parce qu'elle est présente dans le championnat depuis le premier, donc en 1950. Ensuite, une autre prime va être attribuée aux écuries qui ont remporté le plus de championnats du monde, donc Mercedes, Red Bull et Ferrari. Donc en 2024, Ferrari a touché environ 237 millions de dollars juste en prime, la première grâce à la prime de fidélité et une autre pour des performances régulières dans le top 3 sur la dernière décennie. Donc Ferrari touche le jackpot tous les ans. Mercedes a touché 192,8 millions grâce à un bonus historique important attribué pour leur performance entre 2014 et 2020. Donc là on remercie Lewis. Et pour finir, Red Bull a touché 169,4 millions pour les mêmes raisons que Mercedes mais pour la tranche entre 2015 et 2023. Donc là on dit merci Max Verstappen. Ensuite on a les pilotes. Alors là, les pilotes, c'est un peu compliqué parce que ça rentre à la fois dans la catégorie recettes, mais à la fois dans la catégorie dépenses parce qu'il y a deux catégories de pilotes. Le premier, c'est le pilote qui est payé par l'écurie pour pouvoir courir dans leur baquet. Donc là, ça rentre dans les dépenses. Mais on a aussi les pilotes qui payent l'écurie pour avoir un baquet pour la saison, un peu comme Nike et Laoda à l'époque. Pour ces pilotes-là, en général, ils vont trouver un sponsor qui va financer leur baquet, un peu comme Checo Perez l'était par la société mexicaine Telcel. Mais ça a aussi été le cas de Lando Norris quand il a commencé en Formule 1 entre 2017 et 2020. C'est son père qui finançait son baquet à hauteur de 12 millions de livres par an. Donc franchement, certains sont bien entourés et comme quoi, très souvent, c'est les pilotes qui payent les écuries pour avoir un baquet. Ensuite, l'une des plus grosses recettes d'une écurie, ça va être le sponsoring. Il y a des marques qui sont prêtes à payer très cher pour pouvoir poser leur logo, que ce soit sur la monoplace ou sur la combinaison des pilotes. Pour vous donner un ordre d'idée, quelques chiffres. Sur l'aileron arrière, c'est 18 millions. Sur le capot avant, c'est 16 millions. Le moins cher sur une voiture, c'est les rétros ou les pontons. Et là, c'est 750 000 dollars. Ça reste quand même assez cher. 750 000 dollars, c'est quand même un budget. Après, le prix va varier selon les écuries. Parce que oui, des écuries comme McLaren, Ferrari, Mercedes qui ont un temps à l'écran beaucoup plus important pendant les grands prix, forcément vont faire payer beaucoup plus cher. que des écuries comme Williams ou Haas qu'on ne voit un peu moins. C'est pour ça que certaines chiffrent très vite. Selon Forbes, en 2024, Ferrari aurait touché 684 millions rien qu'en sponsoring. Mercedes et Red Bull, eux, tournaient plutôt aux alentours de 200 millions, tandis que Haas, eux, n'ont touché que 51 millions. Donc vous voyez quand même, l'écart est assez important. Et en dernier, on va trouver tout ce qui touche au merchandising, donc le merch, les produits dérivés. J'ai pas spécialement de fourchette de prix à vous donner sur ce que gagne une écurie par an, mais vous pouvez vous imaginer avec le transfert de Lewis chez Ferrari, combien Ferrari a pu toucher sur cette année 2024-2025 niveau merch. A mon avis, je pense qu'on touche un bon level. Maintenant, voyons les dépenses. Pour les dépenses, c'est là qu'on voit le plus la différence de budget entre les écuries. Alors depuis 2021, la FIA a mis en place ce qu'on appelle un règlement financier. C'est-à-dire que chaque saison, les écuries ont un budget plafonné. Ce budget, il se divise en deux. Le premier, c'est le budget opérationnel. Pour la saison 2025, il est de 135 millions. Ce budget concerne uniquement ce qui touche à la conception de la monoplace. Ce qui du coup est censé mettre sur un pied d'égalité toutes les écuries. Avant, des grosses écuries comme Ferrari ou Red Bull pouvaient apporter des grosses modifications sur leur châssis ou même changer de châssis en cours de saison. Maintenant, avec le budget capé, ça leur est impossible à moins de se manger des grosses pénalités de place ou des grosses amendes. Vous allez me dire, on ne ressent pas encore l'égalité entre les écuries, mais ça c'est normal. Avant 2021, les écuries n'étaient pas plafonnées niveau budget, donc des grosses écuries comme Ferrari, Mercedes ou Aston Martin, eux, ils ont pu investir dans des infrastructures qui du coup leur ont donné des possibilités de développement technique. que d'autres écuries n'ont pas. Et puis ces écuries ont énormément de personnel, donc la rapidité d'exécution n'est pas du tout la même que dans des écuries comme Asse Williams par exemple. Donc ces petites écuries sont obligées de mettre leur peu de budget à la fois dans les infrastructures et à la fois dans la conception des monoplaces, alors que les grosses écuries n'ont plus qu'à se concentrer sur la conception des monoplaces. C'est pour ça qu'on ressent encore un léger retard pour certaines écuries. Ensuite, ça se complique. On a l'autre budget, c'est le budget d'investissement. Lui, il est de 46 millions de dollars. Ce budget, il est sur 4 ans, donc en général, les écuries peuvent investir 11,5 millions par saison. Elles peuvent s'en servir pour investir dans leurs infrastructures, dans le développement, etc. Ça englobe pas mal de choses. Cependant, en 2023, ça a changé. La FIA s'est basée sur les résultats du championnat de 2020, 2021 et 2022. Donc les écuries du bas de classement se sont vues attribuer un plus gros budget que les grosses écuries. Du coup, Williams, Haas, Visa Cash et Sauber, pour les 4 ans, se sont vus attribuer 65 millions de dollars. Les 3 années précédentes étant déjà passées, ça fait que sur l'année 2024, ils ont pu investir 20 millions plutôt que 11,5 millions. Pour McLaren, Alpine et Aston Martin, eux, ils avaient le droit d'investir 58 millions, donc un bonus de 13 millions pour 2024. Et pour Red Bull, Ferrari et Mercedes, eux, ils avaient le droit d'investir 51 millions, donc un bonus de 6 millions. Honnêtement je suis pas sûre que les petites écuries ont réussi à rattraper leur énorme retard mais on a quand même senti une différence quand vous voyez que maintenant les Williams arrivent à venir chatouiller le milieu de tableau Honnêtement on voit quand même que ça a fait du bien donc la FIA a pris une bonne décision en faisant ça Ensuite une autre dépense qu'ont les écuries chaque saison et pas des moindres c'est le montant d'inscription au championnat constructeur Pour pouvoir s'aligner sur les 24 grands prix de la saison, le prix de départ c'est le même pour tout le monde, c'est 680 203 dollars. Mais vient s'ajouter à ça 6799 dollars par point marqué lors de la précédente saison. Sauf pour celui qui a remporté le championnat constructeur et là c'est 8161 dollars par point marqué. Donc pour la saison 2025, McLaren a déboursé 6,1 millions de dollars pour pouvoir participer au championnat constructeur. alors que le dernier Saobert n'a déboursé que 707 000$. Toutes les écuries avaient jusqu'au 10 décembre 2024 pour pouvoir donner cette somme, sans quoi ils ne pouvaient pas participer au championnat constructeur. Comme vous pouvez le voir, tout le monde a donné cette somme à temps. Après, on compte comme autre dépense tout ce qui touche au marketing. Vous voyez quand même plus souvent sur les réseaux sociaux des vidéos des pilotes de Red Bull ou Ferrari que des pilotes de Saobert ou Williams par exemple. Les écuries à gros budget vont clairement se lâcher sur le marketing. Donc les top teams comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull vont débourser environ 30 millions par an juste pour le marketing. Pour les écuries comme McLaren, Aston Martin ou Alpine, eux vont débourser entre 15 millions et 30 millions par an. A l'inverse, des teams comme Haas, Williams ou Sauber, eux vont débourser entre 5 et 15 millions par an. Ensuite, il faut aussi prendre en compte les accidents. Parce que oui les accidents ça chiffre très vite, le coût des réparations est très important à chaque fois et certaines écuries n'ont pas le budget pour assumer autant de réparations. Un aileron ça coûte quand même 200 000 euros donc aussitôt que vous mangez un coin de mur c'est 200 000 euros qui partent en fumée. On avait eu le cas avec Albonne en Australie 2024 où il s'était mangé un mur. Il avait dû prendre du coup la voiture de Sargent pour le grand prix du dimanche parce que Williams n'avait pas le temps nécessaire pour les réparations ni de châssis supplémentaires. Donc voilà c'est très important pour certaines écuries le budget réparation. On a aussi le salaire des employés. qui tournent aux alentours de 65 000 euros par an, sauf pour les ingénieurs qui sont payés plus bien évidemment. Si on prend l'exemple de Mercedes qui a environ 1200 salariés, ça fait pas loin de 100 millions de dollars par an. Sans compter les ingénieurs, là j'ai mis tout le monde à 65 000 euros. Forcément si vous rajoutez les teams principales, les pilotes etc, je pense qu'on dépasse largement les 150 millions par an. Bon après ça c'est pour les grosses écuries, As n'a environ que 400 à 500 salariés, donc eux vont plutôt dépenser entre 30 et 60 millions par an, ce qui est déjà énorme je vous l'accorde. Après, on a le carburant. Pour la saison 2024, c'est pas loin de 6960 litres d'essence qui a été utilisé par Écurie. Donc forcément, le litre d'essence coûte entre 22 et 33 dollars. Donc ça fait très vite 500 000 dollars par Écurie chaque saison. Pour les pneus, là c'est pareil, c'est colossal. Prenons une moyenne de 13 trains de pneus slick par pilote et par week-end, on a plus de 20 000 pneus par an. En sachant que le pneu coûte environ 600 euros. Ça fait à peu près 2,4 millions de dollars par an par écurie. En sachant que dedans, il y a les slicks, les inters et les pluies. Mais quand même, c'est énorme. Et en dernier, on retrouve le salaire des pilotes. Forcément, ça chiffre très vite. Prenez en 2025, Ferrari pour Charles Leclerc a déboursé 46 millions de dollars. Sans compter les primes, etc. Donc voilà, ça chiffre très vite. Donc voilà, ça fait quand même pas mal de dépenses à gérer. Beaucoup d'écuries n'arrivent pas à tirer de bénéfices à la fin de la saison. Forcément, des écuries comme As Williams ou Saobert ne tirent pas de bénéfices à la fin de la saison. Et pourquoi, vous allez me dire, est-ce qu'ils continuent d'être en Formule 1 ? Ben, il y a plein de choses. Il y a Williams, par exemple, de base, c'est une écurie familiale, c'est le papa qui a créé cette écurie. Donc, il va y avoir l'envie de perpétuer cette tradition. Et puis, pour d'autres, ben, ça va être un privilège. Il n'y a que 10 écuries dans le monde, la Formule 1 ça reste un sport très fermé. Beaucoup n'y voient pas qu'un profit immédiat mais plus de la valorisation d'actifs et une visibilité mondiale. Donc voilà, c'est pour ça que certaines écuries continuent de se battre. Et puis on a Saobert qui essaye de se maintenir en Formule 1 pour l'arrivée de Audi. Donc voilà, maintenant vous savez un peu tout sur les budgets des écuries. En tout cas j'espère que cette petite vidéo vous aura plu. Et moi je vous souhaite un bon week-end de Grand Prix !

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Dans cette vidéo, je t’emmène dans les coulisses financier de la Formule 1

On décortique ensemble toutes les sources de revenus (sponsors, primes, merchandising, etc.) mais aussi toutes les dépenses colossales (salaires, développement, logistique, etc.) d’une équipe. Tu sauras enfin comment fonctionne le business d’une écurie F1, ce que cache le plafond budgétaire, et pourquoi certaines équipes gagnent des centaines de millions… pendant que d’autres galèrent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui on va parler argent en formule 1, qu'est-ce que gagne une écurie et qu'est-ce qu'elle dépense. Vous allez voir que très souvent une écurie dépense plus qu'elle ne gagne, à quelques exceptions près. Commençons par les recettes. Certaines écuries sont à la fois constructeurs et motoristes, donc certaines d'entre elles comme Ferrari ou Mercedes vendent leurs moteurs à d'autres écuries. Par exemple, McLaren, Aston Martin et Williams ont des moteurs Mercedes, tandis que Haas ou Sauber ont des moteurs Ferrari. Donc Mercedes et Ferrari vont vendre ces moteurs 15 millions à chaque écurie. Ce tarif est standardisé par la FIA, c'est pour éviter d'avoir des prix exorbitants et que tout le monde soit sur un pied d'égalité niveau tarif. Et s'il y a autant d'écuries qui achètent des moteurs plutôt que de les fabriquer, c'est tout simplement parce que fabriquer un moteur, ça coûte entre 200 et 250 millions par an. C'est pour ça qu'à partir de 2026, Renault arrête la production de ses moteurs. Ensuite, on a les bénéfices liés au droit de retransmission télévisée. C'est la FOM, la Formula One Management, qui répartit les recettes entre les écuries et ça représente à peu près 36 millions par écurie. Une deuxième tranche du financement de la FOM est répartie entre les écuries en fonction de leur performance sur l'année précédente. En 2024, la Formule 1 a généré 3,6 milliards de dollars et 1,2 milliard a été redistribué entre les écuries selon leur place dans le classement. Donc McLaren, le premier du classement, a touché 140 millions, tandis que Sauber, le dernier, n'a touché que 58 millions. Après, on a quelques exceptions comme Ferrari qui va venir toucher une prime de fidélité de 5% du fonds total des primes, donc environ 80 millions, parce qu'elle est présente dans le championnat depuis le premier, donc en 1950. Ensuite, une autre prime va être attribuée aux écuries qui ont remporté le plus de championnats du monde, donc Mercedes, Red Bull et Ferrari. Donc en 2024, Ferrari a touché environ 237 millions de dollars juste en prime, la première grâce à la prime de fidélité et une autre pour des performances régulières dans le top 3 sur la dernière décennie. Donc Ferrari touche le jackpot tous les ans. Mercedes a touché 192,8 millions grâce à un bonus historique important attribué pour leur performance entre 2014 et 2020. Donc là on remercie Lewis. Et pour finir, Red Bull a touché 169,4 millions pour les mêmes raisons que Mercedes mais pour la tranche entre 2015 et 2023. Donc là on dit merci Max Verstappen. Ensuite on a les pilotes. Alors là, les pilotes, c'est un peu compliqué parce que ça rentre à la fois dans la catégorie recettes, mais à la fois dans la catégorie dépenses parce qu'il y a deux catégories de pilotes. Le premier, c'est le pilote qui est payé par l'écurie pour pouvoir courir dans leur baquet. Donc là, ça rentre dans les dépenses. Mais on a aussi les pilotes qui payent l'écurie pour avoir un baquet pour la saison, un peu comme Nike et Laoda à l'époque. Pour ces pilotes-là, en général, ils vont trouver un sponsor qui va financer leur baquet, un peu comme Checo Perez l'était par la société mexicaine Telcel. Mais ça a aussi été le cas de Lando Norris quand il a commencé en Formule 1 entre 2017 et 2020. C'est son père qui finançait son baquet à hauteur de 12 millions de livres par an. Donc franchement, certains sont bien entourés et comme quoi, très souvent, c'est les pilotes qui payent les écuries pour avoir un baquet. Ensuite, l'une des plus grosses recettes d'une écurie, ça va être le sponsoring. Il y a des marques qui sont prêtes à payer très cher pour pouvoir poser leur logo, que ce soit sur la monoplace ou sur la combinaison des pilotes. Pour vous donner un ordre d'idée, quelques chiffres. Sur l'aileron arrière, c'est 18 millions. Sur le capot avant, c'est 16 millions. Le moins cher sur une voiture, c'est les rétros ou les pontons. Et là, c'est 750 000 dollars. Ça reste quand même assez cher. 750 000 dollars, c'est quand même un budget. Après, le prix va varier selon les écuries. Parce que oui, des écuries comme McLaren, Ferrari, Mercedes qui ont un temps à l'écran beaucoup plus important pendant les grands prix, forcément vont faire payer beaucoup plus cher. que des écuries comme Williams ou Haas qu'on ne voit un peu moins. C'est pour ça que certaines chiffrent très vite. Selon Forbes, en 2024, Ferrari aurait touché 684 millions rien qu'en sponsoring. Mercedes et Red Bull, eux, tournaient plutôt aux alentours de 200 millions, tandis que Haas, eux, n'ont touché que 51 millions. Donc vous voyez quand même, l'écart est assez important. Et en dernier, on va trouver tout ce qui touche au merchandising, donc le merch, les produits dérivés. J'ai pas spécialement de fourchette de prix à vous donner sur ce que gagne une écurie par an, mais vous pouvez vous imaginer avec le transfert de Lewis chez Ferrari, combien Ferrari a pu toucher sur cette année 2024-2025 niveau merch. A mon avis, je pense qu'on touche un bon level. Maintenant, voyons les dépenses. Pour les dépenses, c'est là qu'on voit le plus la différence de budget entre les écuries. Alors depuis 2021, la FIA a mis en place ce qu'on appelle un règlement financier. C'est-à-dire que chaque saison, les écuries ont un budget plafonné. Ce budget, il se divise en deux. Le premier, c'est le budget opérationnel. Pour la saison 2025, il est de 135 millions. Ce budget concerne uniquement ce qui touche à la conception de la monoplace. Ce qui du coup est censé mettre sur un pied d'égalité toutes les écuries. Avant, des grosses écuries comme Ferrari ou Red Bull pouvaient apporter des grosses modifications sur leur châssis ou même changer de châssis en cours de saison. Maintenant, avec le budget capé, ça leur est impossible à moins de se manger des grosses pénalités de place ou des grosses amendes. Vous allez me dire, on ne ressent pas encore l'égalité entre les écuries, mais ça c'est normal. Avant 2021, les écuries n'étaient pas plafonnées niveau budget, donc des grosses écuries comme Ferrari, Mercedes ou Aston Martin, eux, ils ont pu investir dans des infrastructures qui du coup leur ont donné des possibilités de développement technique. que d'autres écuries n'ont pas. Et puis ces écuries ont énormément de personnel, donc la rapidité d'exécution n'est pas du tout la même que dans des écuries comme Asse Williams par exemple. Donc ces petites écuries sont obligées de mettre leur peu de budget à la fois dans les infrastructures et à la fois dans la conception des monoplaces, alors que les grosses écuries n'ont plus qu'à se concentrer sur la conception des monoplaces. C'est pour ça qu'on ressent encore un léger retard pour certaines écuries. Ensuite, ça se complique. On a l'autre budget, c'est le budget d'investissement. Lui, il est de 46 millions de dollars. Ce budget, il est sur 4 ans, donc en général, les écuries peuvent investir 11,5 millions par saison. Elles peuvent s'en servir pour investir dans leurs infrastructures, dans le développement, etc. Ça englobe pas mal de choses. Cependant, en 2023, ça a changé. La FIA s'est basée sur les résultats du championnat de 2020, 2021 et 2022. Donc les écuries du bas de classement se sont vues attribuer un plus gros budget que les grosses écuries. Du coup, Williams, Haas, Visa Cash et Sauber, pour les 4 ans, se sont vus attribuer 65 millions de dollars. Les 3 années précédentes étant déjà passées, ça fait que sur l'année 2024, ils ont pu investir 20 millions plutôt que 11,5 millions. Pour McLaren, Alpine et Aston Martin, eux, ils avaient le droit d'investir 58 millions, donc un bonus de 13 millions pour 2024. Et pour Red Bull, Ferrari et Mercedes, eux, ils avaient le droit d'investir 51 millions, donc un bonus de 6 millions. Honnêtement je suis pas sûre que les petites écuries ont réussi à rattraper leur énorme retard mais on a quand même senti une différence quand vous voyez que maintenant les Williams arrivent à venir chatouiller le milieu de tableau Honnêtement on voit quand même que ça a fait du bien donc la FIA a pris une bonne décision en faisant ça Ensuite une autre dépense qu'ont les écuries chaque saison et pas des moindres c'est le montant d'inscription au championnat constructeur Pour pouvoir s'aligner sur les 24 grands prix de la saison, le prix de départ c'est le même pour tout le monde, c'est 680 203 dollars. Mais vient s'ajouter à ça 6799 dollars par point marqué lors de la précédente saison. Sauf pour celui qui a remporté le championnat constructeur et là c'est 8161 dollars par point marqué. Donc pour la saison 2025, McLaren a déboursé 6,1 millions de dollars pour pouvoir participer au championnat constructeur. alors que le dernier Saobert n'a déboursé que 707 000$. Toutes les écuries avaient jusqu'au 10 décembre 2024 pour pouvoir donner cette somme, sans quoi ils ne pouvaient pas participer au championnat constructeur. Comme vous pouvez le voir, tout le monde a donné cette somme à temps. Après, on compte comme autre dépense tout ce qui touche au marketing. Vous voyez quand même plus souvent sur les réseaux sociaux des vidéos des pilotes de Red Bull ou Ferrari que des pilotes de Saobert ou Williams par exemple. Les écuries à gros budget vont clairement se lâcher sur le marketing. Donc les top teams comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull vont débourser environ 30 millions par an juste pour le marketing. Pour les écuries comme McLaren, Aston Martin ou Alpine, eux vont débourser entre 15 millions et 30 millions par an. A l'inverse, des teams comme Haas, Williams ou Sauber, eux vont débourser entre 5 et 15 millions par an. Ensuite, il faut aussi prendre en compte les accidents. Parce que oui les accidents ça chiffre très vite, le coût des réparations est très important à chaque fois et certaines écuries n'ont pas le budget pour assumer autant de réparations. Un aileron ça coûte quand même 200 000 euros donc aussitôt que vous mangez un coin de mur c'est 200 000 euros qui partent en fumée. On avait eu le cas avec Albonne en Australie 2024 où il s'était mangé un mur. Il avait dû prendre du coup la voiture de Sargent pour le grand prix du dimanche parce que Williams n'avait pas le temps nécessaire pour les réparations ni de châssis supplémentaires. Donc voilà c'est très important pour certaines écuries le budget réparation. On a aussi le salaire des employés. qui tournent aux alentours de 65 000 euros par an, sauf pour les ingénieurs qui sont payés plus bien évidemment. Si on prend l'exemple de Mercedes qui a environ 1200 salariés, ça fait pas loin de 100 millions de dollars par an. Sans compter les ingénieurs, là j'ai mis tout le monde à 65 000 euros. Forcément si vous rajoutez les teams principales, les pilotes etc, je pense qu'on dépasse largement les 150 millions par an. Bon après ça c'est pour les grosses écuries, As n'a environ que 400 à 500 salariés, donc eux vont plutôt dépenser entre 30 et 60 millions par an, ce qui est déjà énorme je vous l'accorde. Après, on a le carburant. Pour la saison 2024, c'est pas loin de 6960 litres d'essence qui a été utilisé par Écurie. Donc forcément, le litre d'essence coûte entre 22 et 33 dollars. Donc ça fait très vite 500 000 dollars par Écurie chaque saison. Pour les pneus, là c'est pareil, c'est colossal. Prenons une moyenne de 13 trains de pneus slick par pilote et par week-end, on a plus de 20 000 pneus par an. En sachant que le pneu coûte environ 600 euros. Ça fait à peu près 2,4 millions de dollars par an par écurie. En sachant que dedans, il y a les slicks, les inters et les pluies. Mais quand même, c'est énorme. Et en dernier, on retrouve le salaire des pilotes. Forcément, ça chiffre très vite. Prenez en 2025, Ferrari pour Charles Leclerc a déboursé 46 millions de dollars. Sans compter les primes, etc. Donc voilà, ça chiffre très vite. Donc voilà, ça fait quand même pas mal de dépenses à gérer. Beaucoup d'écuries n'arrivent pas à tirer de bénéfices à la fin de la saison. Forcément, des écuries comme As Williams ou Saobert ne tirent pas de bénéfices à la fin de la saison. Et pourquoi, vous allez me dire, est-ce qu'ils continuent d'être en Formule 1 ? Ben, il y a plein de choses. Il y a Williams, par exemple, de base, c'est une écurie familiale, c'est le papa qui a créé cette écurie. Donc, il va y avoir l'envie de perpétuer cette tradition. Et puis, pour d'autres, ben, ça va être un privilège. Il n'y a que 10 écuries dans le monde, la Formule 1 ça reste un sport très fermé. Beaucoup n'y voient pas qu'un profit immédiat mais plus de la valorisation d'actifs et une visibilité mondiale. Donc voilà, c'est pour ça que certaines écuries continuent de se battre. Et puis on a Saobert qui essaye de se maintenir en Formule 1 pour l'arrivée de Audi. Donc voilà, maintenant vous savez un peu tout sur les budgets des écuries. En tout cas j'espère que cette petite vidéo vous aura plu. Et moi je vous souhaite un bon week-end de Grand Prix !

Description

Dans cette vidéo, je t’emmène dans les coulisses financier de la Formule 1

On décortique ensemble toutes les sources de revenus (sponsors, primes, merchandising, etc.) mais aussi toutes les dépenses colossales (salaires, développement, logistique, etc.) d’une équipe. Tu sauras enfin comment fonctionne le business d’une écurie F1, ce que cache le plafond budgétaire, et pourquoi certaines équipes gagnent des centaines de millions… pendant que d’autres galèrent.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui on va parler argent en formule 1, qu'est-ce que gagne une écurie et qu'est-ce qu'elle dépense. Vous allez voir que très souvent une écurie dépense plus qu'elle ne gagne, à quelques exceptions près. Commençons par les recettes. Certaines écuries sont à la fois constructeurs et motoristes, donc certaines d'entre elles comme Ferrari ou Mercedes vendent leurs moteurs à d'autres écuries. Par exemple, McLaren, Aston Martin et Williams ont des moteurs Mercedes, tandis que Haas ou Sauber ont des moteurs Ferrari. Donc Mercedes et Ferrari vont vendre ces moteurs 15 millions à chaque écurie. Ce tarif est standardisé par la FIA, c'est pour éviter d'avoir des prix exorbitants et que tout le monde soit sur un pied d'égalité niveau tarif. Et s'il y a autant d'écuries qui achètent des moteurs plutôt que de les fabriquer, c'est tout simplement parce que fabriquer un moteur, ça coûte entre 200 et 250 millions par an. C'est pour ça qu'à partir de 2026, Renault arrête la production de ses moteurs. Ensuite, on a les bénéfices liés au droit de retransmission télévisée. C'est la FOM, la Formula One Management, qui répartit les recettes entre les écuries et ça représente à peu près 36 millions par écurie. Une deuxième tranche du financement de la FOM est répartie entre les écuries en fonction de leur performance sur l'année précédente. En 2024, la Formule 1 a généré 3,6 milliards de dollars et 1,2 milliard a été redistribué entre les écuries selon leur place dans le classement. Donc McLaren, le premier du classement, a touché 140 millions, tandis que Sauber, le dernier, n'a touché que 58 millions. Après, on a quelques exceptions comme Ferrari qui va venir toucher une prime de fidélité de 5% du fonds total des primes, donc environ 80 millions, parce qu'elle est présente dans le championnat depuis le premier, donc en 1950. Ensuite, une autre prime va être attribuée aux écuries qui ont remporté le plus de championnats du monde, donc Mercedes, Red Bull et Ferrari. Donc en 2024, Ferrari a touché environ 237 millions de dollars juste en prime, la première grâce à la prime de fidélité et une autre pour des performances régulières dans le top 3 sur la dernière décennie. Donc Ferrari touche le jackpot tous les ans. Mercedes a touché 192,8 millions grâce à un bonus historique important attribué pour leur performance entre 2014 et 2020. Donc là on remercie Lewis. Et pour finir, Red Bull a touché 169,4 millions pour les mêmes raisons que Mercedes mais pour la tranche entre 2015 et 2023. Donc là on dit merci Max Verstappen. Ensuite on a les pilotes. Alors là, les pilotes, c'est un peu compliqué parce que ça rentre à la fois dans la catégorie recettes, mais à la fois dans la catégorie dépenses parce qu'il y a deux catégories de pilotes. Le premier, c'est le pilote qui est payé par l'écurie pour pouvoir courir dans leur baquet. Donc là, ça rentre dans les dépenses. Mais on a aussi les pilotes qui payent l'écurie pour avoir un baquet pour la saison, un peu comme Nike et Laoda à l'époque. Pour ces pilotes-là, en général, ils vont trouver un sponsor qui va financer leur baquet, un peu comme Checo Perez l'était par la société mexicaine Telcel. Mais ça a aussi été le cas de Lando Norris quand il a commencé en Formule 1 entre 2017 et 2020. C'est son père qui finançait son baquet à hauteur de 12 millions de livres par an. Donc franchement, certains sont bien entourés et comme quoi, très souvent, c'est les pilotes qui payent les écuries pour avoir un baquet. Ensuite, l'une des plus grosses recettes d'une écurie, ça va être le sponsoring. Il y a des marques qui sont prêtes à payer très cher pour pouvoir poser leur logo, que ce soit sur la monoplace ou sur la combinaison des pilotes. Pour vous donner un ordre d'idée, quelques chiffres. Sur l'aileron arrière, c'est 18 millions. Sur le capot avant, c'est 16 millions. Le moins cher sur une voiture, c'est les rétros ou les pontons. Et là, c'est 750 000 dollars. Ça reste quand même assez cher. 750 000 dollars, c'est quand même un budget. Après, le prix va varier selon les écuries. Parce que oui, des écuries comme McLaren, Ferrari, Mercedes qui ont un temps à l'écran beaucoup plus important pendant les grands prix, forcément vont faire payer beaucoup plus cher. que des écuries comme Williams ou Haas qu'on ne voit un peu moins. C'est pour ça que certaines chiffrent très vite. Selon Forbes, en 2024, Ferrari aurait touché 684 millions rien qu'en sponsoring. Mercedes et Red Bull, eux, tournaient plutôt aux alentours de 200 millions, tandis que Haas, eux, n'ont touché que 51 millions. Donc vous voyez quand même, l'écart est assez important. Et en dernier, on va trouver tout ce qui touche au merchandising, donc le merch, les produits dérivés. J'ai pas spécialement de fourchette de prix à vous donner sur ce que gagne une écurie par an, mais vous pouvez vous imaginer avec le transfert de Lewis chez Ferrari, combien Ferrari a pu toucher sur cette année 2024-2025 niveau merch. A mon avis, je pense qu'on touche un bon level. Maintenant, voyons les dépenses. Pour les dépenses, c'est là qu'on voit le plus la différence de budget entre les écuries. Alors depuis 2021, la FIA a mis en place ce qu'on appelle un règlement financier. C'est-à-dire que chaque saison, les écuries ont un budget plafonné. Ce budget, il se divise en deux. Le premier, c'est le budget opérationnel. Pour la saison 2025, il est de 135 millions. Ce budget concerne uniquement ce qui touche à la conception de la monoplace. Ce qui du coup est censé mettre sur un pied d'égalité toutes les écuries. Avant, des grosses écuries comme Ferrari ou Red Bull pouvaient apporter des grosses modifications sur leur châssis ou même changer de châssis en cours de saison. Maintenant, avec le budget capé, ça leur est impossible à moins de se manger des grosses pénalités de place ou des grosses amendes. Vous allez me dire, on ne ressent pas encore l'égalité entre les écuries, mais ça c'est normal. Avant 2021, les écuries n'étaient pas plafonnées niveau budget, donc des grosses écuries comme Ferrari, Mercedes ou Aston Martin, eux, ils ont pu investir dans des infrastructures qui du coup leur ont donné des possibilités de développement technique. que d'autres écuries n'ont pas. Et puis ces écuries ont énormément de personnel, donc la rapidité d'exécution n'est pas du tout la même que dans des écuries comme Asse Williams par exemple. Donc ces petites écuries sont obligées de mettre leur peu de budget à la fois dans les infrastructures et à la fois dans la conception des monoplaces, alors que les grosses écuries n'ont plus qu'à se concentrer sur la conception des monoplaces. C'est pour ça qu'on ressent encore un léger retard pour certaines écuries. Ensuite, ça se complique. On a l'autre budget, c'est le budget d'investissement. Lui, il est de 46 millions de dollars. Ce budget, il est sur 4 ans, donc en général, les écuries peuvent investir 11,5 millions par saison. Elles peuvent s'en servir pour investir dans leurs infrastructures, dans le développement, etc. Ça englobe pas mal de choses. Cependant, en 2023, ça a changé. La FIA s'est basée sur les résultats du championnat de 2020, 2021 et 2022. Donc les écuries du bas de classement se sont vues attribuer un plus gros budget que les grosses écuries. Du coup, Williams, Haas, Visa Cash et Sauber, pour les 4 ans, se sont vus attribuer 65 millions de dollars. Les 3 années précédentes étant déjà passées, ça fait que sur l'année 2024, ils ont pu investir 20 millions plutôt que 11,5 millions. Pour McLaren, Alpine et Aston Martin, eux, ils avaient le droit d'investir 58 millions, donc un bonus de 13 millions pour 2024. Et pour Red Bull, Ferrari et Mercedes, eux, ils avaient le droit d'investir 51 millions, donc un bonus de 6 millions. Honnêtement je suis pas sûre que les petites écuries ont réussi à rattraper leur énorme retard mais on a quand même senti une différence quand vous voyez que maintenant les Williams arrivent à venir chatouiller le milieu de tableau Honnêtement on voit quand même que ça a fait du bien donc la FIA a pris une bonne décision en faisant ça Ensuite une autre dépense qu'ont les écuries chaque saison et pas des moindres c'est le montant d'inscription au championnat constructeur Pour pouvoir s'aligner sur les 24 grands prix de la saison, le prix de départ c'est le même pour tout le monde, c'est 680 203 dollars. Mais vient s'ajouter à ça 6799 dollars par point marqué lors de la précédente saison. Sauf pour celui qui a remporté le championnat constructeur et là c'est 8161 dollars par point marqué. Donc pour la saison 2025, McLaren a déboursé 6,1 millions de dollars pour pouvoir participer au championnat constructeur. alors que le dernier Saobert n'a déboursé que 707 000$. Toutes les écuries avaient jusqu'au 10 décembre 2024 pour pouvoir donner cette somme, sans quoi ils ne pouvaient pas participer au championnat constructeur. Comme vous pouvez le voir, tout le monde a donné cette somme à temps. Après, on compte comme autre dépense tout ce qui touche au marketing. Vous voyez quand même plus souvent sur les réseaux sociaux des vidéos des pilotes de Red Bull ou Ferrari que des pilotes de Saobert ou Williams par exemple. Les écuries à gros budget vont clairement se lâcher sur le marketing. Donc les top teams comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull vont débourser environ 30 millions par an juste pour le marketing. Pour les écuries comme McLaren, Aston Martin ou Alpine, eux vont débourser entre 15 millions et 30 millions par an. A l'inverse, des teams comme Haas, Williams ou Sauber, eux vont débourser entre 5 et 15 millions par an. Ensuite, il faut aussi prendre en compte les accidents. Parce que oui les accidents ça chiffre très vite, le coût des réparations est très important à chaque fois et certaines écuries n'ont pas le budget pour assumer autant de réparations. Un aileron ça coûte quand même 200 000 euros donc aussitôt que vous mangez un coin de mur c'est 200 000 euros qui partent en fumée. On avait eu le cas avec Albonne en Australie 2024 où il s'était mangé un mur. Il avait dû prendre du coup la voiture de Sargent pour le grand prix du dimanche parce que Williams n'avait pas le temps nécessaire pour les réparations ni de châssis supplémentaires. Donc voilà c'est très important pour certaines écuries le budget réparation. On a aussi le salaire des employés. qui tournent aux alentours de 65 000 euros par an, sauf pour les ingénieurs qui sont payés plus bien évidemment. Si on prend l'exemple de Mercedes qui a environ 1200 salariés, ça fait pas loin de 100 millions de dollars par an. Sans compter les ingénieurs, là j'ai mis tout le monde à 65 000 euros. Forcément si vous rajoutez les teams principales, les pilotes etc, je pense qu'on dépasse largement les 150 millions par an. Bon après ça c'est pour les grosses écuries, As n'a environ que 400 à 500 salariés, donc eux vont plutôt dépenser entre 30 et 60 millions par an, ce qui est déjà énorme je vous l'accorde. Après, on a le carburant. Pour la saison 2024, c'est pas loin de 6960 litres d'essence qui a été utilisé par Écurie. Donc forcément, le litre d'essence coûte entre 22 et 33 dollars. Donc ça fait très vite 500 000 dollars par Écurie chaque saison. Pour les pneus, là c'est pareil, c'est colossal. Prenons une moyenne de 13 trains de pneus slick par pilote et par week-end, on a plus de 20 000 pneus par an. En sachant que le pneu coûte environ 600 euros. Ça fait à peu près 2,4 millions de dollars par an par écurie. En sachant que dedans, il y a les slicks, les inters et les pluies. Mais quand même, c'est énorme. Et en dernier, on retrouve le salaire des pilotes. Forcément, ça chiffre très vite. Prenez en 2025, Ferrari pour Charles Leclerc a déboursé 46 millions de dollars. Sans compter les primes, etc. Donc voilà, ça chiffre très vite. Donc voilà, ça fait quand même pas mal de dépenses à gérer. Beaucoup d'écuries n'arrivent pas à tirer de bénéfices à la fin de la saison. Forcément, des écuries comme As Williams ou Saobert ne tirent pas de bénéfices à la fin de la saison. Et pourquoi, vous allez me dire, est-ce qu'ils continuent d'être en Formule 1 ? Ben, il y a plein de choses. Il y a Williams, par exemple, de base, c'est une écurie familiale, c'est le papa qui a créé cette écurie. Donc, il va y avoir l'envie de perpétuer cette tradition. Et puis, pour d'autres, ben, ça va être un privilège. Il n'y a que 10 écuries dans le monde, la Formule 1 ça reste un sport très fermé. Beaucoup n'y voient pas qu'un profit immédiat mais plus de la valorisation d'actifs et une visibilité mondiale. Donc voilà, c'est pour ça que certaines écuries continuent de se battre. Et puis on a Saobert qui essaye de se maintenir en Formule 1 pour l'arrivée de Audi. Donc voilà, maintenant vous savez un peu tout sur les budgets des écuries. En tout cas j'espère que cette petite vidéo vous aura plu. Et moi je vous souhaite un bon week-end de Grand Prix !

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