Speaker #0Hello Ă toutes, je suis Estelle BY, avocate en droit des affaires et en droit des sociĂ©tĂ©s. Je suis contente de vous retrouver aprĂšs ces vacances. J'espĂšre que vous ĂȘtes bien reposĂ©s de votre cĂŽtĂ© et que vous ĂȘtes prĂȘtes pour cette nouvelle rentrĂ©e qui s'annonce palpitante. De mon cĂŽtĂ©, je me suis demandĂ© comment je pouvais vous aider sur cette rentrĂ©e et j'ai dĂ©cidĂ© de vous emmener avec moi, surtout le mois de septembre, avec une mini-sĂ©rie. Oui, c'est la premiĂšre. dans l'histoire du podcast. Et l'objectif, c'est de vous proposer un mini Ă©pisode par jour jusqu'Ă fin septembre pour bien dĂ©marrer cette rentrĂ©e, pour vous protĂ©ger comme il le faut, sur les angles morts, sur les sujets qui vous tiennent vraiment Ă cĆur dans votre vie d'indĂ©pendant, de solopreneur ou encore de chef d'entreprise. Et donc aujourd'hui, on va parler de ce doute que vous ĂȘtes nombreuses Ă traĂźner comme un petit caillot. dans votre chaussure et sur lequel vous n'ĂȘtes pas la seule Ă galĂ©rer, Ă savoir la fameuse question de « est-ce que j'ai le bon statut ? » « Est-ce que j'ai la bonne structure ? » Pas au moment, Ă©videmment, oĂč vous vous ĂȘtes lancĂ©. Parce qu'Ă©videmment, quand vous vous ĂȘtes lancĂ©, vous ĂȘtes un grand nombre Ă ne pas forcĂ©ment vous poser, on va dire, cette question. Et en fait, vous ĂȘtes tellement prise dans l'excitation que vous vous lancez comme ça. Sauf que maintenant que votre activitĂ© commence Ă bien marcher, vous, vous devez de rĂ©flĂ©chir Ă la bonne structure, Ă votre bon statut, parce que vous commencez Ă gĂ©nĂ©rer un vrai chiffre d'affaires. Et donc, vous avez envie de vous sĂ©curiser, de construire, voire mĂȘme de transmettre, et surtout d'arrĂȘter de vous exposer inutilement Ă des risques auxquels vous n'avez pas pensĂ©. Alors, derriĂšre cette question de « est-ce que j'ai la bonne structure" se cache en rĂ©alitĂ© la partie « je ne sais pas ce que j'ai vraiment comme structure » et surtout ce que cela implique. Je vous dis ça parce que je l'entends souvent lorsque je fais mes consultations. J'ai une sazu, enfin je crois, c'est mon expert comptable qui m'a dit que c'Ă©tait le mieux pour moi et en plus tous mes potes entrepreneurs ont ça. Ou encore, j'ai gardĂ© la micro parce que je n'ai jamais pris le temps de me poser pour rĂ©flĂ©chir. si c'Ă©tait vraiment adaptĂ© Ă ma situation. Et pourtant, vous, en rĂ©alitĂ©, vous ĂȘtes lĂ , vous de votre cĂŽtĂ©, avec une vraie activitĂ©, une vraie boĂźte. Donc des clients rĂ©guliers, des revenus. Mais aucune idĂ©e claire sur la soliditĂ© exacte de vos fondations. Alors je vous pose juste quelques petites questions, toutes simples. Et si vous hĂ©sitez Ă rĂ©pondre, c'est qu'il est grand temps de faire le point. Est-ce que vous savez si vous ĂȘtes rĂ©ellement... protĂ©gĂ©s en cas d'arrĂȘt de travail. Est-ce que vous versez une rĂ©munĂ©ration suffisante ? Qu'en est-il des dividendes si vous ĂȘtes en sociĂ©tĂ© ? Quels sont les impacts financiers et fiscaux entre ma rĂ©munĂ©ration ou encore mes dividendes ? Est-ce que vous pouvez vous augmenter comme vous le souhaiteriez ? Est-ce que ça ne coĂ»terait pas trop cher pour votre boĂźte ? Est-ce qu'il existe aussi des solutions pour rĂ©ussir Ă optimiser vos finances pour construire encore D'autres projets comme acheter mes locaux, par exemple, etc. Ou encore la question de la retraite. Est-ce que vous avez un plan clair pour vous en soucier dĂšs Ă prĂ©sent, tout en Ă©tant entrepreneur ? Et spoiler, trĂšs souvent Ă toutes ces questions, je vous rassure, 90% des entrepreneurs ne savent pas y rĂ©pondre. Et il ne faut pas paniquer parce qu'en rĂ©alitĂ©, vous n'ĂȘtes pas seul. De mon cĂŽtĂ©, je vais vous faire un rapide topo du pourquoi, du comment sur les diffĂ©rentes structures, notamment l'EURL, la SASU, l'EI ou encore la micro. Tout d'abord, l'EI ou la micro, je rappelle que la micro-entreprise, c'est avant tout une entreprise individuelle. Donc, ce systĂšme peut marcher pour dĂ©marrer en micro. La micro, en gĂ©nĂ©ral, c'est un peu tout ce que vous faites, mais Ă©galement si vous ĂȘtes dans un cas, on va dire, de side business. Il n'y a pas vraiment de structure ou de personnalitĂ© juridique Ă proprement parler. Donc, c'est vous et vous seul qui allez incarner vous-mĂȘme votre entreprise. Votre patrimoine, donc, est automatiquement sĂ©parĂ© en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel. Et lĂ oĂč est-ce qu'il y a un petit red flag, c'est que, attention, quand vous commencez Ă faire du chiffre d'affaires, parce que forcĂ©ment, ça peut commencer Ă piquer au niveau des impĂŽts. Et en rĂ©alitĂ©, 80% de mes clientes. qui viennent faire un point sur leur statut, ont justement un sujet concernant les impĂŽts du fait de leur statut. Si vous avez une URL, vous avez dĂ©cidĂ© d'avoir une structure en plus, donc une sociĂ©tĂ© Ă cĂŽtĂ© de votre propre personne. Donc, il y a une vraie dissociation juridique entre vous et votre sociĂ©tĂ©. Et c'est la solution souvent prĂ©conisĂ©e si vous souhaitez payer typiquement le moins de charges, notamment sur la partie rĂ©munĂ©ration. Attention, en revanche, si vous dĂ©cidez de vous verser beaucoup de dividendes, et lĂ , en fait, effectivement, il pourrait y avoir un impact au niveau des cotisations sociales. Il faudra aussi faire attention sur le sujet de la protection sociale, notamment en cas d'accident du travail. Il peut aussi avoir un impact sur la question du congĂ© maternitĂ©. Sur la SASU, mĂȘme chose. Vous avez une structure, c'est souvent la solution qu'on va proposer aux personnes qui sont encore bĂ©nĂ©ficiaires de l'ARE, de l'assurance chĂŽmage. En fait, c'est la solution idĂ©ale si on veut beaucoup cotiser parce qu'au sens de la sĂ©curitĂ© sociale, vous ĂȘtes assimilĂ© salariĂ©. avec en revanche la contrepartie de payer des charges beaucoup plus importantes comparĂ©es Ă une EURL. Et donc, la structure a essentiellement l'avantage de permettre un versement de dividendes avec un coĂ»t qui serait moins important. Et donc, vous comprendrez qu'en rĂ©alitĂ©, sur cette question du choix du statut, il y a des implications trĂšs diffĂ©rentes qui vont varier en fonction des objectifs personnels de chacun. Ce qui veut donc dire qu'en fait, on ne change pas. pas de structure pour changer de structure ou encore de statut. On va regarder plusieurs choses. Ce que vous gagnez aujourd'hui et ce que vous souhaitez gagner Ă terme. Ce que vous vous versez aujourd'hui et combien ça va coĂ»ter Ă votre entreprise. Ce que vous voulez faire dans 2, 3, 5 ans, en ce compris typiquement les projets personnels comme avoir un enfant ou encore acheter un bien, que ce soit professionnel ou encore personnel. et surtout si aujourd'hui la structure actuelle vous permet de sĂ©curiser votre parcours au niveau protection sociale, votre patrimoine ou encore les Ă©lĂ©ments de protection par rapport Ă vos proches. Alors donc si vous vous demandez encore si vous avez la bonne structure ou le bon statut, c'est que c'est peut-ĂȘtre le bon moment pour faire le point. Ăvidemment, vous n'avez pas besoin de devenir experte en juridique, en droit des sociĂ©tĂ©s, etc. En fait, vous avez juste besoin de vous poser les bonnes questions avec Ă©videmment quelqu'un qui va vous aider Ă dĂ©tricoter vos prioritĂ©s, vos besoins et vos envies, mais qui va aussi penser Ă stratĂ©gie, protection, mais Ă©galement optimisation pour vous aider Ă construire un futur qui sera particuliĂšrement serein. Donc, comme c'est la rentrĂ©e, encore une fois, je vous invite Ă poser des bases solides. Et donc demain, on parlera donc d'URSSAF, d'impĂŽts et dividendes, donc tout un programme sur lequel on n'a pas envie de se pencher, mais ĂŽ combien essentiel. Je vous dis donc Ă demain !