undefined cover
undefined cover
Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin cover
Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin cover
Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin

Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin

17min |03/04/2021
Play
undefined cover
undefined cover
Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin cover
Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin cover
Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin

Le bijou comme un bisou #71 les robes bijoux de Jeanne Lanvin

17min |03/04/2021
Play

Description

 La profusion des broderies transforme les robes en bijoux. D’ailleurs le Vogue de 1925 écrit « les broderies de perles somptueuses comme un travail de joaillerie restent les plus élégantes pour le soir ».

La robe devenu bijou est tellement harmonieuse dans sa rutilance que le moindre joyau serait de trop.

Dans certains modèles le bijou est attaché à la robe comme sur « courtisane » de 1912 où partent de chaque épaule un très long ruban perlé et pailleté dont l’extrémité est frangée de rocaille et qui se noue négligemment presque à la taille et se termine sous le genou comme un immense sautoir.

En 1925 la robe Lesbos est d’une fraiche couleur absinthe sur laquelle les broderies forment ces longs colliers de la Belle Epoque directement cousus sur la robe et qui coulent tout le long des pans de la jupe. Sur la robe « Mille et une nuit » de cette même teinte, présentée à l’Exposition Universelle des Arts Déco, ce sont des nœuds entièrement brodés et perlés qui s’étendent du nombril jusqu’au bas du vêtement. En rappel des bracelets tout aussi décorés, attachés à la robe, entourent le haut des bras et s’agrémentent de longs rubans perlés comme des ailes de papillon étincelants qui bougent et rutilent à chaque mouvement.

Jeanne Lanvin, et c’est une innovation, aime décorer le dos. La robe prisonnière II de 1936 présente un interminable motif géométrique qui coure tout le long de la colonne vertébrale.

Dans d’autres modèles les broderies perlées sont amovibles pour laisser l’opportunité d’un porté en journée ou pour le soir. La robe Tulipe présente, un dos entièrement brodé que la cliente peut choisir de faire coudre ou non. La toilette « Fleur de pois » possède une encolure bijou au dos duquel se superpose (ou s’enlève) un immense plastron de 4 rangées de broderies perlées qui souligne la cambrure de sa matière souple et scintillante. La « Papillon Noir » montre un dos agrémenté d’un immense col amovible identifiant la femme par ses dimensions et sa légèreté à ces lépidoptères.

Par ailleurs, les robes sont sobres, en une seule couleur et avec une coupe pure qui en soulignent l’élégance. L’attention est d’autant plus focalisée sur ces broderies et perlés qui forment l’encolure et transforment la robe en bijou. Sur Eurydice ce sont de grosses boules de petites perles blanches brodées en circonvolution qui tranchent sur le noir du tissu. Sur Monna-Vanna les rhodoïds taillés en pointes de diamants s’ajustent en pectoral précieux. Sur la toilette Claridge (1936), les broderies s’étendent de la poitrine aux épaules en arabesques précieuses.

D’autre fois, le bijou se décline, comme sur le modèle Théodora (1929) où les broderies d’un col Claudine en pétales de marguerites se retrouvent aux poignets et s’étendent sur la main comme un gantelet de diamants. Comme dans le modèle Rosolis (1927) où les décorations de l’encolure répondent à 3 rangs de perles qui courent sur tout l’avant bras.

La tenue entière peut être un bijou : la robe comme les accessoires. Des turbans irisés de perles se mettent dans les cheveux, comme le modèle Impérial qui couronne la coiffure de perles jusqu’aux oreilles. Ou encore le chapeau du soir des années 40, couvert de fleurs de perles et dont les broderies qui pendent de chaque côté de la tête peuvent se transformer en boucles d’oreilles.

Jusque dans les années 40, Jeanne Lanvin emploiera plus de mille ouvrières spécialistes pour créer ces centaines de modèles où le bijou se fond à la robe dans un mariage intime d’élégance et de savoir faire d’excellence.


Ainsi se termine cette histoire des robes bijoux de Jeanne Lanvin et je remercie chaleureusement le département Patrimoine de Lanvin sans lequel cette émission n’aurait pas eu lieu. 


Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign

Description

 La profusion des broderies transforme les robes en bijoux. D’ailleurs le Vogue de 1925 écrit « les broderies de perles somptueuses comme un travail de joaillerie restent les plus élégantes pour le soir ».

La robe devenu bijou est tellement harmonieuse dans sa rutilance que le moindre joyau serait de trop.

Dans certains modèles le bijou est attaché à la robe comme sur « courtisane » de 1912 où partent de chaque épaule un très long ruban perlé et pailleté dont l’extrémité est frangée de rocaille et qui se noue négligemment presque à la taille et se termine sous le genou comme un immense sautoir.

En 1925 la robe Lesbos est d’une fraiche couleur absinthe sur laquelle les broderies forment ces longs colliers de la Belle Epoque directement cousus sur la robe et qui coulent tout le long des pans de la jupe. Sur la robe « Mille et une nuit » de cette même teinte, présentée à l’Exposition Universelle des Arts Déco, ce sont des nœuds entièrement brodés et perlés qui s’étendent du nombril jusqu’au bas du vêtement. En rappel des bracelets tout aussi décorés, attachés à la robe, entourent le haut des bras et s’agrémentent de longs rubans perlés comme des ailes de papillon étincelants qui bougent et rutilent à chaque mouvement.

Jeanne Lanvin, et c’est une innovation, aime décorer le dos. La robe prisonnière II de 1936 présente un interminable motif géométrique qui coure tout le long de la colonne vertébrale.

Dans d’autres modèles les broderies perlées sont amovibles pour laisser l’opportunité d’un porté en journée ou pour le soir. La robe Tulipe présente, un dos entièrement brodé que la cliente peut choisir de faire coudre ou non. La toilette « Fleur de pois » possède une encolure bijou au dos duquel se superpose (ou s’enlève) un immense plastron de 4 rangées de broderies perlées qui souligne la cambrure de sa matière souple et scintillante. La « Papillon Noir » montre un dos agrémenté d’un immense col amovible identifiant la femme par ses dimensions et sa légèreté à ces lépidoptères.

Par ailleurs, les robes sont sobres, en une seule couleur et avec une coupe pure qui en soulignent l’élégance. L’attention est d’autant plus focalisée sur ces broderies et perlés qui forment l’encolure et transforment la robe en bijou. Sur Eurydice ce sont de grosses boules de petites perles blanches brodées en circonvolution qui tranchent sur le noir du tissu. Sur Monna-Vanna les rhodoïds taillés en pointes de diamants s’ajustent en pectoral précieux. Sur la toilette Claridge (1936), les broderies s’étendent de la poitrine aux épaules en arabesques précieuses.

D’autre fois, le bijou se décline, comme sur le modèle Théodora (1929) où les broderies d’un col Claudine en pétales de marguerites se retrouvent aux poignets et s’étendent sur la main comme un gantelet de diamants. Comme dans le modèle Rosolis (1927) où les décorations de l’encolure répondent à 3 rangs de perles qui courent sur tout l’avant bras.

La tenue entière peut être un bijou : la robe comme les accessoires. Des turbans irisés de perles se mettent dans les cheveux, comme le modèle Impérial qui couronne la coiffure de perles jusqu’aux oreilles. Ou encore le chapeau du soir des années 40, couvert de fleurs de perles et dont les broderies qui pendent de chaque côté de la tête peuvent se transformer en boucles d’oreilles.

Jusque dans les années 40, Jeanne Lanvin emploiera plus de mille ouvrières spécialistes pour créer ces centaines de modèles où le bijou se fond à la robe dans un mariage intime d’élégance et de savoir faire d’excellence.


Ainsi se termine cette histoire des robes bijoux de Jeanne Lanvin et je remercie chaleureusement le département Patrimoine de Lanvin sans lequel cette émission n’aurait pas eu lieu. 


Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign

Share

Embed

You may also like

Description

 La profusion des broderies transforme les robes en bijoux. D’ailleurs le Vogue de 1925 écrit « les broderies de perles somptueuses comme un travail de joaillerie restent les plus élégantes pour le soir ».

La robe devenu bijou est tellement harmonieuse dans sa rutilance que le moindre joyau serait de trop.

Dans certains modèles le bijou est attaché à la robe comme sur « courtisane » de 1912 où partent de chaque épaule un très long ruban perlé et pailleté dont l’extrémité est frangée de rocaille et qui se noue négligemment presque à la taille et se termine sous le genou comme un immense sautoir.

En 1925 la robe Lesbos est d’une fraiche couleur absinthe sur laquelle les broderies forment ces longs colliers de la Belle Epoque directement cousus sur la robe et qui coulent tout le long des pans de la jupe. Sur la robe « Mille et une nuit » de cette même teinte, présentée à l’Exposition Universelle des Arts Déco, ce sont des nœuds entièrement brodés et perlés qui s’étendent du nombril jusqu’au bas du vêtement. En rappel des bracelets tout aussi décorés, attachés à la robe, entourent le haut des bras et s’agrémentent de longs rubans perlés comme des ailes de papillon étincelants qui bougent et rutilent à chaque mouvement.

Jeanne Lanvin, et c’est une innovation, aime décorer le dos. La robe prisonnière II de 1936 présente un interminable motif géométrique qui coure tout le long de la colonne vertébrale.

Dans d’autres modèles les broderies perlées sont amovibles pour laisser l’opportunité d’un porté en journée ou pour le soir. La robe Tulipe présente, un dos entièrement brodé que la cliente peut choisir de faire coudre ou non. La toilette « Fleur de pois » possède une encolure bijou au dos duquel se superpose (ou s’enlève) un immense plastron de 4 rangées de broderies perlées qui souligne la cambrure de sa matière souple et scintillante. La « Papillon Noir » montre un dos agrémenté d’un immense col amovible identifiant la femme par ses dimensions et sa légèreté à ces lépidoptères.

Par ailleurs, les robes sont sobres, en une seule couleur et avec une coupe pure qui en soulignent l’élégance. L’attention est d’autant plus focalisée sur ces broderies et perlés qui forment l’encolure et transforment la robe en bijou. Sur Eurydice ce sont de grosses boules de petites perles blanches brodées en circonvolution qui tranchent sur le noir du tissu. Sur Monna-Vanna les rhodoïds taillés en pointes de diamants s’ajustent en pectoral précieux. Sur la toilette Claridge (1936), les broderies s’étendent de la poitrine aux épaules en arabesques précieuses.

D’autre fois, le bijou se décline, comme sur le modèle Théodora (1929) où les broderies d’un col Claudine en pétales de marguerites se retrouvent aux poignets et s’étendent sur la main comme un gantelet de diamants. Comme dans le modèle Rosolis (1927) où les décorations de l’encolure répondent à 3 rangs de perles qui courent sur tout l’avant bras.

La tenue entière peut être un bijou : la robe comme les accessoires. Des turbans irisés de perles se mettent dans les cheveux, comme le modèle Impérial qui couronne la coiffure de perles jusqu’aux oreilles. Ou encore le chapeau du soir des années 40, couvert de fleurs de perles et dont les broderies qui pendent de chaque côté de la tête peuvent se transformer en boucles d’oreilles.

Jusque dans les années 40, Jeanne Lanvin emploiera plus de mille ouvrières spécialistes pour créer ces centaines de modèles où le bijou se fond à la robe dans un mariage intime d’élégance et de savoir faire d’excellence.


Ainsi se termine cette histoire des robes bijoux de Jeanne Lanvin et je remercie chaleureusement le département Patrimoine de Lanvin sans lequel cette émission n’aurait pas eu lieu. 


Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign

Description

 La profusion des broderies transforme les robes en bijoux. D’ailleurs le Vogue de 1925 écrit « les broderies de perles somptueuses comme un travail de joaillerie restent les plus élégantes pour le soir ».

La robe devenu bijou est tellement harmonieuse dans sa rutilance que le moindre joyau serait de trop.

Dans certains modèles le bijou est attaché à la robe comme sur « courtisane » de 1912 où partent de chaque épaule un très long ruban perlé et pailleté dont l’extrémité est frangée de rocaille et qui se noue négligemment presque à la taille et se termine sous le genou comme un immense sautoir.

En 1925 la robe Lesbos est d’une fraiche couleur absinthe sur laquelle les broderies forment ces longs colliers de la Belle Epoque directement cousus sur la robe et qui coulent tout le long des pans de la jupe. Sur la robe « Mille et une nuit » de cette même teinte, présentée à l’Exposition Universelle des Arts Déco, ce sont des nœuds entièrement brodés et perlés qui s’étendent du nombril jusqu’au bas du vêtement. En rappel des bracelets tout aussi décorés, attachés à la robe, entourent le haut des bras et s’agrémentent de longs rubans perlés comme des ailes de papillon étincelants qui bougent et rutilent à chaque mouvement.

Jeanne Lanvin, et c’est une innovation, aime décorer le dos. La robe prisonnière II de 1936 présente un interminable motif géométrique qui coure tout le long de la colonne vertébrale.

Dans d’autres modèles les broderies perlées sont amovibles pour laisser l’opportunité d’un porté en journée ou pour le soir. La robe Tulipe présente, un dos entièrement brodé que la cliente peut choisir de faire coudre ou non. La toilette « Fleur de pois » possède une encolure bijou au dos duquel se superpose (ou s’enlève) un immense plastron de 4 rangées de broderies perlées qui souligne la cambrure de sa matière souple et scintillante. La « Papillon Noir » montre un dos agrémenté d’un immense col amovible identifiant la femme par ses dimensions et sa légèreté à ces lépidoptères.

Par ailleurs, les robes sont sobres, en une seule couleur et avec une coupe pure qui en soulignent l’élégance. L’attention est d’autant plus focalisée sur ces broderies et perlés qui forment l’encolure et transforment la robe en bijou. Sur Eurydice ce sont de grosses boules de petites perles blanches brodées en circonvolution qui tranchent sur le noir du tissu. Sur Monna-Vanna les rhodoïds taillés en pointes de diamants s’ajustent en pectoral précieux. Sur la toilette Claridge (1936), les broderies s’étendent de la poitrine aux épaules en arabesques précieuses.

D’autre fois, le bijou se décline, comme sur le modèle Théodora (1929) où les broderies d’un col Claudine en pétales de marguerites se retrouvent aux poignets et s’étendent sur la main comme un gantelet de diamants. Comme dans le modèle Rosolis (1927) où les décorations de l’encolure répondent à 3 rangs de perles qui courent sur tout l’avant bras.

La tenue entière peut être un bijou : la robe comme les accessoires. Des turbans irisés de perles se mettent dans les cheveux, comme le modèle Impérial qui couronne la coiffure de perles jusqu’aux oreilles. Ou encore le chapeau du soir des années 40, couvert de fleurs de perles et dont les broderies qui pendent de chaque côté de la tête peuvent se transformer en boucles d’oreilles.

Jusque dans les années 40, Jeanne Lanvin emploiera plus de mille ouvrières spécialistes pour créer ces centaines de modèles où le bijou se fond à la robe dans un mariage intime d’élégance et de savoir faire d’excellence.


Ainsi se termine cette histoire des robes bijoux de Jeanne Lanvin et je remercie chaleureusement le département Patrimoine de Lanvin sans lequel cette émission n’aurait pas eu lieu. 


Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign

Share

Embed

You may also like