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Le bijou comme un bisou

Le bijou comme un bisou #84 La Biennale 2021 avec Henri Jobbé-Duval

Le bijou comme un bisou #84 La Biennale 2021 avec Henri Jobbé-Duval

33min |13/11/2021
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Description

  La Biennale comme tous les salons est un « fait social ». ce n’est pas moi qui le dit c’est le sociologue Bertrand Pulman dans son livre « Salons, rencontres et surprises ». Selon lui, un salon a bien sûr un impact économique, mais montre également des enjeux culturels et humains de grande ampleur. 

Il définit 3 axes :  

  • D’abord un axe Tradition/ultramodernité : le salon est un pont entre hier et demain
  • Ensuite un axe Matérialité/esthétique : le salon est un lieu autant ancré dans la réalité matérielle que dans l’imaginaire esthétique (et la Biennale s'est dotée de scénographes de talents)
  • Et enfin un axe Concentration/rayonnement : le salon est une vitrine ouverte vers l’extérieur 

  

A ce titre la biennale est absolument un fait social et aussi un salon tout à fait exceptionnel. 

  

D’abord par son histoire.  

La Biennale existe depuis six décennies. Depuis la première « Foire des Antiquaires de France » en 1956 qui s’épanouit en Biennale des Antiquaires en 1962, sous l’impulsion d’André Malraux et prend sa place emblématique au Grand Palais. Elle accueille le bal des débutantes en 1964, s’épanouit même en 1968, collabore avec Karl Lagerfeld en 1972 dont il sera le scénographe en 2012. La Biennale crée son 1er gala caritatif en 1996 au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. Elle devient annuelle en 2017 et se dote d’une Commission d’Admission des Œuvres (CAO) indépendante qui garantit la sélection des galeries exposantes et l’authenticité des œuvres exposées.  En 2018 Jean-Claude de Castelbajac met en scène la collection unique de Pierre-Jean Chalençon consacrée à Napoléon et en 2019 une grande exposition sur l’art du Bahrein est le cœur de cette 31e édition. 

Puis il y a bien sûr eu le Covid. Alors nombre de salons ont jeté l’éponge. La sociologie des enthousiasmes chère à Bertrand Pulman peine retrouver la dynamique et l’enchantement que toutes les œuvres exposées génèrent et décuplent par le jeu des émotions partagées.  Même le Grand Palais est en restauration, alors ce sera au Grand Palais éphémère qu’aura lieu cette Biennale dont l’enjeu est de garder à La France sa place de centre du luxe, un grand salon du beau et des objets témoins de notre savoir faire d’excellence à travers le temps, comme la place Vendôme est la place de la joaillerie aux yeux du monde. 

  

Et justement j’accueille aujourd’hui Henri Jobbé-Duval qui a rejoint l’équipe de la Biennale pour lui demander quels sont les défis et les nouveautés de cette Biennale ? 

    

Monsieur Henri Jobbé-Duval, que je connaissais comme un spécialiste de l’art contemporain : galériste et défenseur des artistes comme Pierre Soulages, participant à la création de la FIAC, la Foire Internationale d’Art Contemporain, puis Commissaire Général de Révélation qui célèbre les métiers d’art et la création contemporaine. Alors je voulais savoir ce qui lui donné envie de vous tourner vers les antiquaires ? 

  

Et puis, on va parler Bijou. Les relations entre la joaillerie et la biennale ont toujours été complexe. Bien sûr il y a des antiquaires du bijou. Mais pendant longtemps il y a eu la Place Vendôme mais qui exposait ses nouvelles collections de Haute joaillerie. Puis, quand ils ne sont plus venus c’est Lorenz Baumer, le trublion de la Place Vendôme qui a exposé mais toujours ses collections actuelles. Et Aujourd’hui c’est Camille Véver que que la Biennale reçoit. Alors pourquoi dans la Biennale ce ne sont pas les bijoux de Marie-Antoinette ou Sarah Bernardht que l’on voit. Pourquoi ce "privilège" de la joaillerie d’exposer l’actuel dans un salon consacré à l’histoire ? 

   

Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign, Dan Bodan – The Two Season, Doug Maxwell – Bellissimo, Kevin Mac Leod - Decline   

Description

  La Biennale comme tous les salons est un « fait social ». ce n’est pas moi qui le dit c’est le sociologue Bertrand Pulman dans son livre « Salons, rencontres et surprises ». Selon lui, un salon a bien sûr un impact économique, mais montre également des enjeux culturels et humains de grande ampleur. 

Il définit 3 axes :  

  • D’abord un axe Tradition/ultramodernité : le salon est un pont entre hier et demain
  • Ensuite un axe Matérialité/esthétique : le salon est un lieu autant ancré dans la réalité matérielle que dans l’imaginaire esthétique (et la Biennale s'est dotée de scénographes de talents)
  • Et enfin un axe Concentration/rayonnement : le salon est une vitrine ouverte vers l’extérieur 

  

A ce titre la biennale est absolument un fait social et aussi un salon tout à fait exceptionnel. 

  

D’abord par son histoire.  

La Biennale existe depuis six décennies. Depuis la première « Foire des Antiquaires de France » en 1956 qui s’épanouit en Biennale des Antiquaires en 1962, sous l’impulsion d’André Malraux et prend sa place emblématique au Grand Palais. Elle accueille le bal des débutantes en 1964, s’épanouit même en 1968, collabore avec Karl Lagerfeld en 1972 dont il sera le scénographe en 2012. La Biennale crée son 1er gala caritatif en 1996 au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. Elle devient annuelle en 2017 et se dote d’une Commission d’Admission des Œuvres (CAO) indépendante qui garantit la sélection des galeries exposantes et l’authenticité des œuvres exposées.  En 2018 Jean-Claude de Castelbajac met en scène la collection unique de Pierre-Jean Chalençon consacrée à Napoléon et en 2019 une grande exposition sur l’art du Bahrein est le cœur de cette 31e édition. 

Puis il y a bien sûr eu le Covid. Alors nombre de salons ont jeté l’éponge. La sociologie des enthousiasmes chère à Bertrand Pulman peine retrouver la dynamique et l’enchantement que toutes les œuvres exposées génèrent et décuplent par le jeu des émotions partagées.  Même le Grand Palais est en restauration, alors ce sera au Grand Palais éphémère qu’aura lieu cette Biennale dont l’enjeu est de garder à La France sa place de centre du luxe, un grand salon du beau et des objets témoins de notre savoir faire d’excellence à travers le temps, comme la place Vendôme est la place de la joaillerie aux yeux du monde. 

  

Et justement j’accueille aujourd’hui Henri Jobbé-Duval qui a rejoint l’équipe de la Biennale pour lui demander quels sont les défis et les nouveautés de cette Biennale ? 

    

Monsieur Henri Jobbé-Duval, que je connaissais comme un spécialiste de l’art contemporain : galériste et défenseur des artistes comme Pierre Soulages, participant à la création de la FIAC, la Foire Internationale d’Art Contemporain, puis Commissaire Général de Révélation qui célèbre les métiers d’art et la création contemporaine. Alors je voulais savoir ce qui lui donné envie de vous tourner vers les antiquaires ? 

  

Et puis, on va parler Bijou. Les relations entre la joaillerie et la biennale ont toujours été complexe. Bien sûr il y a des antiquaires du bijou. Mais pendant longtemps il y a eu la Place Vendôme mais qui exposait ses nouvelles collections de Haute joaillerie. Puis, quand ils ne sont plus venus c’est Lorenz Baumer, le trublion de la Place Vendôme qui a exposé mais toujours ses collections actuelles. Et Aujourd’hui c’est Camille Véver que que la Biennale reçoit. Alors pourquoi dans la Biennale ce ne sont pas les bijoux de Marie-Antoinette ou Sarah Bernardht que l’on voit. Pourquoi ce "privilège" de la joaillerie d’exposer l’actuel dans un salon consacré à l’histoire ? 

   

Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign, Dan Bodan – The Two Season, Doug Maxwell – Bellissimo, Kevin Mac Leod - Decline   

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  La Biennale comme tous les salons est un « fait social ». ce n’est pas moi qui le dit c’est le sociologue Bertrand Pulman dans son livre « Salons, rencontres et surprises ». Selon lui, un salon a bien sûr un impact économique, mais montre également des enjeux culturels et humains de grande ampleur. 

Il définit 3 axes :  

  • D’abord un axe Tradition/ultramodernité : le salon est un pont entre hier et demain
  • Ensuite un axe Matérialité/esthétique : le salon est un lieu autant ancré dans la réalité matérielle que dans l’imaginaire esthétique (et la Biennale s'est dotée de scénographes de talents)
  • Et enfin un axe Concentration/rayonnement : le salon est une vitrine ouverte vers l’extérieur 

  

A ce titre la biennale est absolument un fait social et aussi un salon tout à fait exceptionnel. 

  

D’abord par son histoire.  

La Biennale existe depuis six décennies. Depuis la première « Foire des Antiquaires de France » en 1956 qui s’épanouit en Biennale des Antiquaires en 1962, sous l’impulsion d’André Malraux et prend sa place emblématique au Grand Palais. Elle accueille le bal des débutantes en 1964, s’épanouit même en 1968, collabore avec Karl Lagerfeld en 1972 dont il sera le scénographe en 2012. La Biennale crée son 1er gala caritatif en 1996 au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. Elle devient annuelle en 2017 et se dote d’une Commission d’Admission des Œuvres (CAO) indépendante qui garantit la sélection des galeries exposantes et l’authenticité des œuvres exposées.  En 2018 Jean-Claude de Castelbajac met en scène la collection unique de Pierre-Jean Chalençon consacrée à Napoléon et en 2019 une grande exposition sur l’art du Bahrein est le cœur de cette 31e édition. 

Puis il y a bien sûr eu le Covid. Alors nombre de salons ont jeté l’éponge. La sociologie des enthousiasmes chère à Bertrand Pulman peine retrouver la dynamique et l’enchantement que toutes les œuvres exposées génèrent et décuplent par le jeu des émotions partagées.  Même le Grand Palais est en restauration, alors ce sera au Grand Palais éphémère qu’aura lieu cette Biennale dont l’enjeu est de garder à La France sa place de centre du luxe, un grand salon du beau et des objets témoins de notre savoir faire d’excellence à travers le temps, comme la place Vendôme est la place de la joaillerie aux yeux du monde. 

  

Et justement j’accueille aujourd’hui Henri Jobbé-Duval qui a rejoint l’équipe de la Biennale pour lui demander quels sont les défis et les nouveautés de cette Biennale ? 

    

Monsieur Henri Jobbé-Duval, que je connaissais comme un spécialiste de l’art contemporain : galériste et défenseur des artistes comme Pierre Soulages, participant à la création de la FIAC, la Foire Internationale d’Art Contemporain, puis Commissaire Général de Révélation qui célèbre les métiers d’art et la création contemporaine. Alors je voulais savoir ce qui lui donné envie de vous tourner vers les antiquaires ? 

  

Et puis, on va parler Bijou. Les relations entre la joaillerie et la biennale ont toujours été complexe. Bien sûr il y a des antiquaires du bijou. Mais pendant longtemps il y a eu la Place Vendôme mais qui exposait ses nouvelles collections de Haute joaillerie. Puis, quand ils ne sont plus venus c’est Lorenz Baumer, le trublion de la Place Vendôme qui a exposé mais toujours ses collections actuelles. Et Aujourd’hui c’est Camille Véver que que la Biennale reçoit. Alors pourquoi dans la Biennale ce ne sont pas les bijoux de Marie-Antoinette ou Sarah Bernardht que l’on voit. Pourquoi ce "privilège" de la joaillerie d’exposer l’actuel dans un salon consacré à l’histoire ? 

   

Musique : Allan Deschamps - 0 Le Sign, Dan Bodan – The Two Season, Doug Maxwell – Bellissimo, Kevin Mac Leod - Decline   

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  La Biennale comme tous les salons est un « fait social ». ce n’est pas moi qui le dit c’est le sociologue Bertrand Pulman dans son livre « Salons, rencontres et surprises ». Selon lui, un salon a bien sûr un impact économique, mais montre également des enjeux culturels et humains de grande ampleur. 

Il définit 3 axes :  

  • D’abord un axe Tradition/ultramodernité : le salon est un pont entre hier et demain
  • Ensuite un axe Matérialité/esthétique : le salon est un lieu autant ancré dans la réalité matérielle que dans l’imaginaire esthétique (et la Biennale s'est dotée de scénographes de talents)
  • Et enfin un axe Concentration/rayonnement : le salon est une vitrine ouverte vers l’extérieur 

  

A ce titre la biennale est absolument un fait social et aussi un salon tout à fait exceptionnel. 

  

D’abord par son histoire.  

La Biennale existe depuis six décennies. Depuis la première « Foire des Antiquaires de France » en 1956 qui s’épanouit en Biennale des Antiquaires en 1962, sous l’impulsion d’André Malraux et prend sa place emblématique au Grand Palais. Elle accueille le bal des débutantes en 1964, s’épanouit même en 1968, collabore avec Karl Lagerfeld en 1972 dont il sera le scénographe en 2012. La Biennale crée son 1er gala caritatif en 1996 au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France. Elle devient annuelle en 2017 et se dote d’une Commission d’Admission des Œuvres (CAO) indépendante qui garantit la sélection des galeries exposantes et l’authenticité des œuvres exposées.  En 2018 Jean-Claude de Castelbajac met en scène la collection unique de Pierre-Jean Chalençon consacrée à Napoléon et en 2019 une grande exposition sur l’art du Bahrein est le cœur de cette 31e édition. 

Puis il y a bien sûr eu le Covid. Alors nombre de salons ont jeté l’éponge. La sociologie des enthousiasmes chère à Bertrand Pulman peine retrouver la dynamique et l’enchantement que toutes les œuvres exposées génèrent et décuplent par le jeu des émotions partagées.  Même le Grand Palais est en restauration, alors ce sera au Grand Palais éphémère qu’aura lieu cette Biennale dont l’enjeu est de garder à La France sa place de centre du luxe, un grand salon du beau et des objets témoins de notre savoir faire d’excellence à travers le temps, comme la place Vendôme est la place de la joaillerie aux yeux du monde. 

  

Et justement j’accueille aujourd’hui Henri Jobbé-Duval qui a rejoint l’équipe de la Biennale pour lui demander quels sont les défis et les nouveautés de cette Biennale ? 

    

Monsieur Henri Jobbé-Duval, que je connaissais comme un spécialiste de l’art contemporain : galériste et défenseur des artistes comme Pierre Soulages, participant à la création de la FIAC, la Foire Internationale d’Art Contemporain, puis Commissaire Général de Révélation qui célèbre les métiers d’art et la création contemporaine. Alors je voulais savoir ce qui lui donné envie de vous tourner vers les antiquaires ? 

  

Et puis, on va parler Bijou. Les relations entre la joaillerie et la biennale ont toujours été complexe. Bien sûr il y a des antiquaires du bijou. Mais pendant longtemps il y a eu la Place Vendôme mais qui exposait ses nouvelles collections de Haute joaillerie. Puis, quand ils ne sont plus venus c’est Lorenz Baumer, le trublion de la Place Vendôme qui a exposé mais toujours ses collections actuelles. Et Aujourd’hui c’est Camille Véver que que la Biennale reçoit. Alors pourquoi dans la Biennale ce ne sont pas les bijoux de Marie-Antoinette ou Sarah Bernardht que l’on voit. Pourquoi ce "privilège" de la joaillerie d’exposer l’actuel dans un salon consacré à l’histoire ? 

   

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