Speaker #0Bienvenue dans Solonation Stories, la saga de l'été où je t'emmène en voyage à la rencontre des meilleurs et des pires solopreneurs du monde entier. Je vais te raconter tous leurs secrets mais aussi tous les gossips les plus croustillants. Bah ouais, c'est l'été, on a bien le droit de s'amuser un petit peu. Allez, abonne-toi vite à l'émission pour binger tous les épisodes. Hier, on a découvert l'histoire de Paul Gervis, le minimaliste qui a tout quitté pour vivre dans les bois. Aujourd'hui, on va à l'opposé total, l'histoire d'une barmaid. devenue l'une des reines du coaching en ligne. Tu as plein de passions différentes, mais tout le monde te dit de choisir, de te nicher, de te spécialiser, d'arrêter d'être éparpillé. Et si je te disais que c'est justement en refusant de choisir qu'on peut devenir multimillionnaire ? Aujourd'hui, je vais te raconter l'histoire de Marie Forleo, la coach qui a révolutionné la formation en ligne. Une femme qui a transformé ses multiples jobs, barmaid, prof de hip-hop, coach de vie, en polyvalence pour créer un empire à plusieurs millions de dollars. Mais attention, cette histoire a aussi son côté sombre. En 2020, un scandale va secouer son empire et révéler les limites du « good vibes only » . Marie a 23 ans et elle galère. Diplômée en finance, elle bosse à la bourse de New York et elle déteste ça. Le soir, elle sert des cocktails dans un bar pour joindre les deux bouts. À cette époque, elle n'a même pas de quoi se payer un appart. Elle vit encore chez ses parents, elle donne des cours de fitness pour survivre. Mais elle a une conviction, ses multiples passions sont une force et pas une faiblesse. 2009, dix ans plus tard. Marie lance MarieTV, sa chaîne YouTube. A l'époque, tout le monde la prend pour une folle. YouTube pour du business ? Bon, évidemment, elle a vu juste, on le sait aujourd'hui. Mais je te rappelle que YouTube a été inventé en 2005, donc à l'époque, c'était un pari de ouf. Depuis, sa chaîne YouTube a bien grandi. Plus de 100 millions de vues et des invités dingues pour MarieTV, son émission en ligne. Tony Robbins, Brené Brown, Richard Branson. Alors, comment a-t-elle transformé son côté touche-à-tout en machine à cash ? La façon première de l'écrire, c'est bien sûr la V-School, son programme phare de formation en ligne, avec plus de 80 000 entrepreneurs formés. Prix d'entrée, 2500 dollars. Je te laisse faire le calcul. C'est bon, t'es toujours avec moi, t'es pas tombé dans les pommes ? Oh là là Flav, mais comment on fait pour faire plusieurs centaines de millions de dollars avec une formation en ligne ? Bon, là, il faut que je te parle d'un truc hyper important. Aujourd'hui, les formations en ligne, c'est devenu la base du business en ligne. mais en 2009, quand Marie... Lance B-School, personne n'y croyait. À l'époque, les gens pensaient que l'apprentissage, c'était dans une salle, en présentiel, avec un prof devant un tableau. Marie, elle, elle a une intuition différente. Et si on pouvait créer une vraie expérience d'apprentissage, mais en ligne ? Elle ne le sait pas encore, mais elle est en train d'inventer un nouveau business model. Un modèle qui va permettre à des milliers de solopreneurs comme toi et moi de monétiser leur expertise. Le génie, c'est qu'elle ne vend pas juste des vidéos, elle crée une expérience complète. des lives hebdomadaires, une communauté active, des outils pratiques, du coaching, etc. Et ça, ça change tout. Avant B-School, les formations en ligne, c'était en gros des PDF envoyés par mail. Après B-School, c'est devenu une industrie à plusieurs milliards de dollars. Aujourd'hui, on trouve ça normal de se former sur Udemy, Coursera ou Masterclass. Mais n'oublie pas, c'est Marie qui a prouvé que ça pouvait marcher et surtout que ça pouvait marcher à grande échelle. Et finalement, c'est pour son impact sur la sphère des solopreneurs que je te parle de Marie. Même si, bien sûr, c'est plus vraiment une solo-preneur aujourd'hui. Allez, pour terminer sur son business model, son deuxième pilier pour tout exploser, c'est son média. On a parlé de sa chaîne YouTube, mais elle a aussi écrit des livres qui cartonnent comme « Everything is figure-atable » , avec mon super accent américain, bien sûr. Son livre devient numéro 1 best-seller de New York Times dès sa sortie. Traduit en 28 langues, il s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires. Enfin, son génie des affaires s'est aussi exprimé dans son pilier communauté avec l'affiliation. Elle a créé un système où ses anciens élèves deviennent ses meilleurs vendeurs. Chaque année, des centaines d'affiliés font la promo de B-School contre une commission, un lancement orchestré qui crée un énorme buzz. Comme beaucoup d'entrepreneurs en ligne, Marie a développé une organisation millimétrée. Tout est automatisé, mais surtout tout est A-B testé et systématisé. Chaque contenu est planifié six mois à l'avance, chaque email est testé sur différents groupes et chaque vidéo est tournée en batch, un peu comme une émission de télé. Comme elle le dit, la clarté vient de l'action, pas de la réflexion. Et derrière cette machine bien huilée, Marie est passée de solo à la construction d'une équipe avec une vraie culture. Elle appelle ça le « multi-passionate leadership » . Elle laisse en fait chaque membre de son équipe explorer ses talents cachés. Son assistante kiffe l'écriture, hop, elle devient rédactrice pour le blog. Son community manager est passionné de vidéos, boum, il réalise les épisodes de MarieTV. Mais en 2020, tout bascule. Parce qu'en plein mouvement Black Lives Matter, Marie fait une erreur qui va secouer son empire. Dans son groupe Facebook privé de 31 000 membres, tout de même, des discussions sur le racisme émergent. La réaction de Marie ? Elle supprime les posts et elle ferme les commentaires. Le backlash est immédiat. Des milliers d'élèves, notamment des entrepreneurs racisés, se sentent trahis. On l'accuse de créer un safe space pour les privilégiés qui ne veulent pas être dérangés. La reine du « tout est possible » se retrouve face à ses propres limites. Sa réponse, elle ferme complètement le groupe. Un geste radical qui divise encore plus sa communauté. Mais ce qui fait la force de Marie Forleo, c'est aussi sa capacité à rebondir comme beaucoup de solopreneurs. Elle présente ses excuses publiques. Elle embauche des experts en diversité et elle transforme la crise en opportunité d'apprentissage. Aujourd'hui, la B-School compte des bourses spéciales pour les entrepreneurs issus des minorités et Marie a appris une leçon précieuse. Même les business en ligne sont politiques. Cette histoire me rappelle drôlement l'épisode 2 de l'émission Solo Nation, « Building public, faut-il tout montrer en public ? » où on parlait justement du potentiel bad buzz qu'on peut créer à trop montrer sa life sur les réseaux sociaux ou au contraire, à ne rien montrer et à faire l'autruche. Je trouve que c'est un super complément à cet épisode si tu veux aller plus loin sur le sujet. L'histoire de Marie nous apprend donc trois grandes leçons business. Tes défauts peuvent devenir tes forces. Marie a transformé son côté touche-à-tout en sa marque de fabrique. L'automatisation, c'est clé parce que sans système, impossible de scaler. Et le good vibes only a ses limites. Parfois, il faut affronter des sujets qui fâchent parce que ce n'est pas parce qu'on est entrepreneur en ligne qu'on doit être dans notre bulle. Allez, ton défi pour aujourd'hui, liste toutes tes passions, même les plus improbables et qui ne semblent pas forcément professionnelles, et réfléchis à la façon dont tu pourrais les combiner dans ton business. Et si tu veux copier-coller la stratégie complète de Marie et celle des 20 solopreneurs les plus connus du monde, je t'ai préparé un guide qui résume tout ce qu'on va voir cet été. Le lien pour le recevoir est dans la description de l'épisode ou sur leboard.fr slash solonation. Bon, et si tu veux construire ton empire, je t'invite à rejoindre l'incubateur solopreneur. Je te mets plus d'infos en description. Merci d'avoir écouté cet épisode et rendez-vous dans l'épisode suivant pour découvrir l'histoire incroyable d'un freelance qui fature 1 million par an, sans délégué et complètement solo.