- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Aujourd'hui, on parle du sujet Une newsletter pour les solopreneurs Alors, à quoi ça sert ? Comment faire une bonne newsletter ? Comment ne pas y passer des heures et des heures pour aucun résultat ? Comment utiliser la newsletter pour booster votre business de solopreneur ? C'est ce qu'on va voir avec ma nouvelle invitée dans cette mini-série, Marion Darras. Marion, tu es ghostwriter et tu écris des newsletters pour les dirigeants dans le domaine de la formation, donc des dirigeants qui n'ont pas le temps de s'y coller. Marion, sois la bienvenue au board. Salut !
- Speaker #1
Salut Flavie, merci pour ton invitation.
- Speaker #0
Je trouve le thème très sympa. Ça fait longtemps que je voulais faire un épisode un peu synthèse sur tout ce qu'il y a à savoir sur la newsletter en tant que solopreneur. Parce que qui dit solopreneur dit peu de ressources, donc peu de temps, peu d'argent. Donc souvent, on le fait nous-mêmes. On va regarder un peu les do et don't en matière de newsletter. Et puis moi aussi, je vais prendre des conseils pour améliorer toujours la mienne. On vous mettra d'ailleurs tous les conseils de Marion, les défis et tout dans la newsletter du Board qui sort tous les vendredis matin à la sortie de la fin de la miniserie. avec aussi les bonus de Marion pour vous aider à la rédaction et à plein d'autres trucs dans votre newsletter. Alors, est-ce que peut-être on peut commencer par là Marion ? Alors, est-ce que ça sert vraiment d'avoir une newsletter quand on est solopreneur ? En gros, je te la fais comme me disent mes alumnis quand je les ai en bootcamp, sur la partie médias, ils sont toujours un peu réticents, ils se disent voilà quoi, pour tout le temps que ça va me prendre, est-ce que c'est vraiment utile quand on a un business solo ? Oui,
- Speaker #1
c'est normal de se poser la question clairement, puisque comme tu le disais, notre temps est compté. alors le problème en fait quand tu es solopreneur on a l'habitude de communiquer sur les réseaux sociaux et j'ai le cas d'une community manager à laquelle je pense qui a vu du jour au lendemain son compte Instagram complètement bloqué plus aucun moyen de parler à son audience donc rien que pour ça la newsletter elle est utile ne serait-ce que d'avoir une liste email de personnes intéressées par ce qu'on propose... pour ne pas dépendre du bon vouloir des réseaux sociaux.
- Speaker #0
Oui, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas assez, mais c'est le seul média vraiment propriétaire et non distribué par un algorithme. Oui, exactement. Tu as l'adresse e-mail, donc tu peux contacter la personne quand tu veux et c'est vraiment un actif cette liste e-mail. D'ailleurs, même le podcast, moi, ça me dérange un peu parce que c'est propriétaire, c'est ma propriété intellectuelle, mais pareil, elle est quand même distribuée par... des plateformes de podcast. Donc, je ne peux pas décider du jour au lendemain que tous vous écoutiez tel épisode du board à telle heure.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. La newsletter, c'est le seul canal de communication où tu es assuré d'avoir 99% de personnes qui peuvent voir ton message. Je ne dis pas 100% parce qu'il y a toujours des petits bugs dans l'envoi des newsletters, des adresses mail erronées. toujours des petits bugs techniques que tu ne maîtrises pas, mais c'est le seul support de communication qui te permet d'être visible auprès de tous ceux qui sont dans ton audience, qui sont dans ta liste email.
- Speaker #0
Bon, alors top. Alors, quel genre de newsletter fonctionne le mieux aussi pour les solopreneurs ? Parce que... Je ne sais pas, peut-être que ce n'est pas genre une newsletter aspirationnelle. Je ne sais pas. Dis-moi ce que tu vois comme format aussi, parce que j'ai l'impression qu'il y a différents styles de newsletters qui existent et que c'est peut-être ça aussi qui fait que certains solopreneurs hésitent à se lancer.
- Speaker #1
Les différents formats de newsletters vont répondre à des objectifs différents. On en revient toujours à la question des objectifs. L'erreur que je vois trop souvent, c'est de partir sur des newsletters un peu coulisses où tu vas partager ton quotidien d'entrepreneur. Ça, il y a des filles qui le font super bien, c'est Julia Couvert et Julie Fabre de J&J qui ont une newsletter backstage qui est hyper bien faite. Ça fonctionne parce qu'elle s'adresse à un public de freelance. Je ne sais pas si elles se considèrent encore comme freelance aujourd'hui, mais en tout cas, elles ont démarré freelance. Elles s'adressent à des gens qui vivent ce qu'elles ont vécu, elles, il y a quelque temps. Donc forcément, ce qu'elles partagent, leurs ressentis, leurs expériences, leurs galères, ça va parler aux gens. Oui, elles font un truc pour eux. Exactement, c'est ça. Les offres qu'elles vendent s'adressent à des freelance. Donc forcément, elles vont aller parler...... de ce qu'elles connaissent, donc du ressenti des freelances, de leurs expériences. Par contre, j'ai l'exemple d'une cliente qui proposait des bilans de compétences aux salariés qui voulaient évoluer professionnellement. Quand elle m'a contactée, sa newsletter ne générait pas de résultats, il ne se passait pas grand-chose, elle voyait que son taux d'ouverture baissait, elle n'avait pas trop de taux de clic. Donc on a regardé et... En fait, elle était sur une newsletter en mode coulisses comme ça où elle partageait son quotidien d'entrepreneur, mais ça ne parlait pas du tout à sa cible qui était salariée, qui était paumée dans son parcours professionnel, qui n'avait peut-être même pas envie de devenir entrepreneur. J'adore.
- Speaker #0
En fait, tu montes du doigt un truc que je trouve hyper flagrant, hyper fréquent. Pareil, moi, je suis fan de building public, mais il faut faire le building public qui intéresse votre client-cible, pas le building public sur votre life. par exemple moi je raconte en public mon passage de vente de temps à scalabilité je vous raconte pas comment je fais pour éduquer mes deux enfants tu vois ce que je veux dire c'est pas le sujet en fait moi je parle à des gens qui veulent devenir solopreneurs je pourrais build in public plein de trucs mais j'ai choisi de mettre un projecteur sur cette partie là de mon parcours qui je pense vous intéresse le plus et qui derrière a comme finalité de vous emmener découvrir mon univers qui est l'incubateur solopreneur
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. Après, tu pourrais parler, toi, de ta vie de maman, mais sous l'angle, quand tu es entrepreneur avec tes parents, des fois, il y a des choix à faire. On a besoin de prioriser cet angle-là, oui.
- Speaker #0
Non, mais ça, j'en parle pas. C'est juste parce que je ne m'estime pas super à l'aise sur le sujet. Tu diras, Romain, que ça serait une partie de la galère des parents, c'est qu'on ne se sent pas forcément toujours à l'aise dans la parentalité et dans l'entrepreneuriat en même temps. Ok, donc ça, c'est un très bon exemple de fausse bonne idée. Le côté coulisses, ça marche si c'est adapté à ta cible. Est-ce que tu vois d'autres formats qui fonctionnent ?
- Speaker #1
Oui, les formats qui fonctionnent, surtout quand on est solopreneur dans la prestation de services, mais même dans la vente de produits. Il faut savoir que les gens qui sont abonnés à la liste email, ils ont été suffisamment intéressés par vos services à un moment donné. pour vous donner leur mail. Donc, c'est qu'ils veulent en savoir plus. Ces gens-là, pour aller leur parler, qu'est-ce qu'ils ont besoin d'entendre ? En fait, ils ont besoin d'être rassurés. Comment vous pouvez les rassurer ? En montrant ce que vous faites. Donc, déjà en montrant que vous connaissez votre sujet, que vous maîtrisez votre sujet, donc en parlant de votre expertise, en faisant un peu de veille aussi, en parlant des évolutions dans votre secteur d'activité. des tendances que vous voyez se dessiner, pourquoi pas si vous avez ce côté chercheur un peu visionnaire. Et vous allez aussi parler des résultats que vous obtenez avec vos clients. Ce qui fonctionne très bien, ça peut être les études de cas quand vous faites de la prestation de service, même de la vente de produits en fait. OK, avant qu'on commence à travailler ensemble, avant que telle personne utilise tel produit, voilà ce qu'elle vivait, voilà ce qu'elle recherchait, voilà ce qu'elle n'est pas pour elle, les conséquences sur sa vie. Comment on a travaillé ensemble ? comment elle a utilisé le produit, et à la fin, voilà ce qui s'est passé. Ça, ça fonctionne très très bien, et ça permet de rassurer les gens qui sont en face. Et une dimension qu'on néglige trop souvent, c'est ce qui nous différencie de nos concurrents. Ça, moi, je déconseille d'y aller en mode, aller taper sur la concurrence ouvertement, parce que ce n'est quand même pas très élégant et ça ne donne pas forcément une bonne image. Mais on peut le faire juste en donnant sa vision du métier ou en expliquant pourquoi nous, on refuse de faire certaines choses. Je donne l'exemple d'un ghostwriter qui écrit des posts LinkedIn. Un de ses concurrents va proposer des templates de post-linkedin à la vente. Lui, il refuse de le faire. Il peut expliquer pourquoi... Oui, on lui demande de vendre des templates de post LinkedIn. Pourtant, il ne le fait pas. Pourquoi il ne le fait pas ?
- Speaker #0
OK, donc là, c'est la partie éditoriale orientée sur ta vision business, tes méthodes. Voilà, donc tu viens, tu crées un mail et juste tu racontes ça. Et ça suffit pour faire une newsletter parce que c'est ça aussi la question parfois des solopreneurs. Ils se disent, est-ce que c'est intéressant ça pour les gens ? Et toi, tu dis oui, c'est intéressant parce que ça rassure.
- Speaker #1
C'est intéressant parce que ça rassure et ça va répondre à des objections ou lever des freins qui sont chez les gens qui sont abonnés à votre liste email. Parce que, encore une fois, s'ils sont abonnés à votre liste email, c'est parce qu'ils sont intéressés par ce que vous proposez. Mais forcément, il y a quelque chose qui les empêche de faire appel à vous là tout de suite. Donc peut-être juste qu'ils ne sont pas prêts. vous avez 80% de votre liste email qui n'est pas prête à acheter tout de suite et ça c'est normal en fait, vous n'allez pas forcer la vente, il y a des processus naturels et vous votre rôle ça va être de les amener à évoluer dans ce parcours d'achat vas-y pardon je t'ai coupé pas de soucis et donc le fait de ces gens là ont certaines croyances par rapport à votre métier ou peut-être des doutes Ils vont avoir des freins, des peurs, des blocages, et puis ils vont avoir des objections. Et vous, dans vos newsletters, vous allez répondre à ça. Donc des fois, d'aller montrer votre différence par rapport aux concurrents, ça va pouvoir lever des freins, ça va pouvoir répondre à des objections. Et ça, ça demande de bien connaître votre client idéal et donc vos abonnés. D'aller leur parler régulièrement, de les questionner sur ce qui se passe pour eux en ce moment, leur point de douleur. Leur épine dans le pied, comme on dit aussi parfois. Et tout ça, ça va...
- Speaker #0
C'est pour ça que je trouve ça très complémentaire à la vie du solopreneur. Quand vous prenez des cafés, vous allez au resto, vous parlez à des clients, vous parlez sur les réseaux sociaux, tout ça, c'est des mines d'or et ça vous donnera des idées pour faire votre newsletter. Peut-être se faire la liste des objections et du coup se dire est-ce que je peux y répondre dans une prochaine newsletter ? Alors, le temps file et il faut qu'on avance parce que tu as plein de choses à nous dire sur les newsletters. Est-ce que tu as un petit défi à nous donner à cette étape avant qu'on passe à... au deuxième épisode où du coup, on va regarder les autres pièges à éviter dans sa newsletter.
- Speaker #1
Oui, le premier défi que j'ai à vous donner, c'est dans votre liste email. Donc, vous avez 20% de votre liste email qui est prête à acheter tout de suite et vous avez 80% des gens qui ne sont pas prêts à acheter tout de suite. Si vous vous évertuez à vouloir toujours vendre à ceux qui sont prêts à acheter tout de suite, vous allez dépenser une fortune pour aller chercher des nouveaux leads pour toujours parler à ces 20%. Moi, ce que je vous recommande, c'est de vous adresser à ces 80%. Et le défi que je vous donne, c'est de penser à ces 80% qui ne sont pas prêts à acheter tout de suite et d'aller chercher des idées de sujets. Qu'est-ce que vous pouvez leur dire ? Comment vous pouvez vous adresser à eux pour les faire avancer dans le parcours d'achat et faire en sorte qu'ils soient un peu plus prêts à acheter ?
- Speaker #0
Hyper bien. Eh bien, écoute, tu nous as donné déjà une bonne matière. pour nous rassurer. Donc, j'espère qu'à ce stade, vous avez compris l'idée. Une newsletter en tant que solopreneur, c'est bon pour vous, pour aider sur la durée. Et ça, je trouve que c'est très, très pertinent. Moi, je vois vraiment les résultats encore plus maintenant, au bout de quatre ans. Et à chaque fois que je fais un lancement, maintenant, j'ai des gens qui me suivent, qui sont abonnés depuis deux ans, trois ans, un an et demi, qui vont candidater. Et donc, je pense qu'ils ont fait ce chemin-là. Donc, j'ai envie de refaire avec vous le challenge aussi, parce que je trouve ça toujours bien de se dire qu'il y a des gens qui sont abonnés, comment on fait voyager les gens avec nous dans notre process et dans nos produits et qu'on ne s'attende pas à avoir des résultats tout de suite. Ok, c'est parti, on va passer au deuxième épisode. Tous les pièges qu'il faut éviter quand on fait une newsletter en tant que solopreneur. C'est parti !