- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.
- Speaker #1
Alors, tu nous as parlé de l'intérêt de faire une newsletter. Le problème, c'est qu'on n'est pas des spécialistes de la newsletter comme toi. Donc, quand on se lance, on risque de tomber dans certains écueils, certains pièges. Est-ce que tu peux en déminer quelques-uns pour nous pour qu'on évite de se vautrer, lamentablement, dès notre première édition de newsletter de Solopreneur ?
- Speaker #2
Le premier piège dans lequel on tombe, c'est le piège de l'irrégularité. En fait, quand on veut lancer sa newsletter, on a tendance à vouloir trop faire ou à se mettre la barre trop haut. Et donc à vouloir, je caricature un peu, mais genre à vouloir passer de rien à un mail par jour. Ça, c'est pas tenable parce que ça se prépare un mail par jour. Ça demande... une vraie organisation. Moi, ce que je conseille tout le temps, quelqu'un qui n'a jamais envoyé une newsletter et qui doit le faire seul, c'est déjà de commencer par deux par mois. L'idéal, c'est d'être au minimum à une par semaine, deux, trois par semaine, c'est vraiment bien. Mais l'idée, c'est de dire, OK, là, actuellement, ton planning, il est full. Tu veux travailler en plus sur une newsletter. On va lui faire de la place. Et pour ça, moi, je recommande toujours de commencer par un petit pas. Le petit pas, ça peut être deux par mois. Et déjà, de se frauder sur la façon de rédiger la newsletter. Ensuite, vous allez vite voir que deux par mois, c'est déjà bien, mais ce n'est pas assez. Ne serait-ce que parce que dans le rythme de travail, vous allez perdre le flow un peu. Donc, après, je vous recommande de passer à minimum une par semaine. Et souvent, la crainte des gens à ce moment-là, c'est Ah, mais qu'est-ce que je vais avoir à raconter ? En fait, si vous êtes attentif à ce que vous disent vos prospects, ce que vous disent vos clients, les échanges que vous avez sur les réseaux sociaux, et si vous avez le réflexe de noter tout ça quelque part, des idées, vous en aurez toujours. Ça, ce n'est pas un problème.
- Speaker #1
Ok. Donc ça, c'est très bien déjà de commencer par réserver du temps, parce que je pense que c'est l'obstacle ou l'excuse numéro un. Et en fait… Vous êtes trop nombreux, je pense, à vous focus que sur le business, le running business, vos missions clients, vos trucs. Et si vous faites ça, vous ne ferez jamais monter votre valeur, vous ne sécuriserez jamais votre prospection de plus tard. Je sais que c'est chiant d'écrire des newsletters et de faire des podcasts. Bien sûr qu'on irait tous faire du surf à la place. Sauf que demain, quand vous n'aurez plus de clients, ça vous fera moins d'efforts de prospection d'avoir été régulier. Donc moi, une petite astuce aussi que j'ai trouvée, c'est peut-être de les batcher, c'est-à-dire de vous dire Je ne sais pas, vous avez deux jours devant vous, vous faites un petit séminaire avec vous-même et vous vous dites, est-ce que je suis capable d'écrire quatre ou cinq ou six newsletters d'avance ? Si ça passe en une demi-journée, une journée, deux jours, vous avez un petit stock et vous pouvez commencer à vous lancer. Vous en avez quelques-unes en sécurité pour commencer à lancer la machine et ne pas vous planter. Ok, donc ça, c'est top, c'est l'objection du temps. Après, l'autre piège que je vois, c'est le côté, je ne sais pas quelle est ma ligne éditoriale. Comment je m'exprime tout ça ? Qu'est-ce que tu conseilles là-dessus, Marion ?
- Speaker #2
Alors, pour la ligne éditoriale, clairement, même si vous envoyez déjà des newsletters, votre ligne éditoriale ne sera jamais figée. Donc, ça ne sert à rien d'attendre d'avoir la ligne éditoriale parfaite avant de commencer. De même, le format de votre newsletter, est-ce que vous faites une newsletter un peu en mode lettres que vous envoyez comme ça ? Ou est-ce que vous faites... un format un petit peu travaillé en différentes parties. Ça, ça peut bouger. Autorisez-vous à faire évoluer votre newsletter. C'est la vôtre. C'est la vôtre. Vous êtes chez vous. Donc, amusez-vous. Et si vous sentez que votre ligne éditoriale ne colle plus tout à fait avec ce que vous vendez, ce que vous proposez, faites-la bouger. Votre ligne éditoriale, c'est quoi ? C'est comment vous parlez aux gens ? De quel sujet vous allez parler ? Les sujets, vous pouvez les regrouper en grands thèmes de contenu, comme vous le faites peut-être déjà pour vos réseaux sociaux. Ça va être un peu vos grands thèmes de prise de parole. Et à l'intérieur de ça, vous allez faire rentrer des sujets, comme je vous le disais tout à l'heure, en étant à l'écoute de ce que vous disent vos prospects ou votre audience sur les réseaux sociaux.
- Speaker #1
Ok, trop bien. Bon, ça, c'est rassurant aussi parce que, ouais, j'allais dire, le piège, c'est peut-être de s'enfermer trop et de se mettre trop de pression et de se dire... Il faut absolument que je trouve le concept parfait avant de me lancer. Moi, je voudrais redonner un retour d'expérience. Je pense que j'ai pivoté 4, 5 fois. Enfin, je ne sais pas. Au début, c'était un truc qui n'avait rien à voir avec mon podcast. C'était sur l'entrepreneuriat en général. Ensuite, enfin voilà. Et je m'autorise. Et même chaque année, régulièrement, vous recevez une petite news qui dit Cette année, je vais plutôt faire la place à ça. Ou alors, j'ai rajouté une nouvelle rubrique ou j'ai enlevé cette rubrique parce que personne ne l'utilisait. Donc voilà. Flex. C'est la vie du solopreneur aussi, et je pense que votre newsletter, elle doit suivre vos envies. Est-ce que tu vois d'autres pièges, ou est-ce que tu veux nous donner un petit défi pour cette partie-là ?
- Speaker #2
Oui, il y a un autre piège que je vois très souvent, c'est de vouloir trop en dire. Ça, c'est un problème qu'on rencontre quand... La plupart du temps, ce problème-là, on le rencontre quand les personnes qui rédigent des newsletters... ne l'envoie pas assez fréquemment. C'est quelque chose qu'on peut rencontrer quand on en envoie deux par mois, notamment. Une par mois, c'est quasi sûr. En fait, comme on n'écrit pas souvent, au moment où on écrit, on a plein de choses à dire. Et nous, on pense que tout est important. Et donc, on ne fait pas le tri et on va tout envoyer. Sauf qu'une personne qui voit votre mail dans la boîte de réception, elle va l'ouvrir et ensuite, elle lui accorde huit secondes. En huit secondes, elle va arriver au bas du mail. et elle va se dire, ok, ça vaut le coup que je relise parce qu'il y a des trucs qui m'intéressent dedans. Ou alors elle va se dire, j'ai rien compris, et ça va à la corbeille directe. Moi, le conseil que je donne, c'est un mail, un message. Quand vous rédigez votre mail, formulez le message que vous voulez que la personne retienne. Une fois qu'elle a fini votre mail, avec quoi vous voulez qu'elle reparte ?
- Speaker #1
Ok, bon bah alors, écoute, là on va tous progresser, même moi je vais progresser, parce que j'en mets trop aussi, je sais bien sûr, trop de call to action, trop d'infos et tout ça. Et moi, vous voyez, pourtant je l'écris toutes les semaines, mais toutes les semaines j'ai tellement d'actu que limite c'est un peu bourrage papier. Par contre, je suis d'accord avec toi, je me suis maintenant au moins circonscrite au thème. Par exemple, le thème de la semaine c'est la newsletter solopreneur, donc... Ce vendredi, je vais vous donner des infos qui correspondent à ce sujet. Je vais vous raconter mon building public de newsletter. Je vais vous mettre des templates de newsletter. Marion va vous mettre des exercices à faire. Et au moins, ça sera condensé. À défaut d'être court, c'est ce que je ne sais pas faire. Mais tu vois, ça ne sera pas un thème complètement à côté, genre la parentalité ou le travail asynchrone pour aller surfer. OK, trop bien. Merci beaucoup pour ton conseil, Marion. Et moi, j'ai intérêt à faire une bonne newsletter cette semaine. J'ai vraiment l'impression. Parce que sinon, ça va mal aller pour moi. En tout cas, je me mets la pression avec l'invité de Marc que j'ai dans cette mini-série. Alors, je vous propose qu'on passe au troisième épisode qui est aussi hyper important. À quoi bon écrire une newsletter si personne ne l'ouvre ? On va regarder les conseils de Marion pour optimiser, augmenter votre taux d'ouverture de newsletter. C'est parti !