Description

Ouvrir un lieu physique en solo comme un restaurant, un coworking ou une salle de sport … c’est possible ou c’est de la folie ?

Financement, gestion quotidienne, création de communauté… quand on est solopreneur on peut avoir l’impression de devoir monter l’Everest. Pourtant, Marion Pageot-Raith l’a fait.

Fondatrice du studio de sport Bolder à Nantes, Marion te partage les coulisses de son parcours pour créer sa salle de sport en partant de zéro, tout en étant freelance en parallèle pour se financer. Pas de mise de départ, pas de réseau, juste une grosse dose de détermination et des stratégies très concrètes pour sortir son projet de terre, jour après jour.

📌 Comment passer d’une idée floue à un projet concret, même sans expérience dans le secteur ?

📌 Comment financer la création d’un lieu physique quand on est solopreneur ?

📌 Comment Marion a créé une communauté avant même l’ouverture de sa salle de sport pour trouver ses premiers clients ?

📌 Comment organiser sa semaine pour faire tourner un lieu sans s’épuiser ?

📌 Comment convaincre les banques et les investisseurs de te suivre ?

📌 Quelles erreurs éviter pour ne pas finir en burn-out à force de porter toutes les casquettes ?

📌 Comment créer un lieu rentable et assurer un maximum de trésorerie ?

Un épisode à ne pas manquer si tu veux monter un projet dans la vraie vie et trouver des clés concrètes pour le financer, le lancer et surtout… le rentabiliser.

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Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant. Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !

Si tu aimes les podcasts business, d’entrepreneuriat ou marketing comme Génération Do it Yourself (Mathieu Stefani), Les rois du scale (Thibaut Louis), J’peux pas j’ai business (Aline Bartoli), Sans permission (Oussama Amar et Yomi Denzel), Tribu Indé (Alexis Minchella), Young Willd and Freelance (Thomas Burbidge), Sans permission (Yomi Denzel et Oussama Amar), Le Board devrait te plaire aussi !

Crédits musicaux : Surfin USA - The beach boys

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonnes.

• Speaker #1

  Alors Marion, moi un truc que j'admire énormément dans ton parcours, tu en as parlé un peu dans l'épisode 1, tu disais je me suis beaucoup entourée, j'ai beaucoup pris conseil etc. J'ai l'impression que tu as créé une vraie communauté autour de ton projet alors que pourtant ta salle de sport elle n'existait pas. Il n'y avait pas de nom, il n'y avait pas de lieu. Comment on fait ça et pourquoi tu as fait ça ? Parce que ça paraît un peu contre-intuitif, presque ça paraît pour certains une perte de temps par rapport à trouver une salle vite, l'ouvrir et la rentabiliser.

• Speaker #2

  Comme je te disais un peu dans l'épisode 1, je suis partie de zéro vraiment. Du coup, j'ai évidemment cherché à me financer. Mais au-delà de ça, partir de zéro, ouvrir une salle de sport, si tu n'as pas de clients, c'est compliqué. En plus, ce n'est pas une salle de sport classique. En gros, je partais vraiment sur un concept qui allait mixer du sport. de la convivialité et un lieu un peu sympa qui change des salles de sport traditionnelles c'est des choses qui commencent à arriver à Paris comme je te disais je m'inspire pas mal de choses que je peux voir mais est-ce qu'à Nantes déjà ça va fonctionner ? Est-ce que les gens ont envie de ça ? Est-ce que les gens seraient prêts au-delà de dire que c'est chouette à venir vraiment ?

• Speaker #1

  Ouais parce que dans ton échiquier concurrentiel en gros c'est plus premium donc c'est plus cher t'as moins de monde, t'as moins de capacité là on est dans ta salle, ton unique studio donc c'est magnifique mais c'est vrai que du coup c'est... Pas facile à positionner sur un marché de salle de sport qui va être plus au volume, qui marche sur des abonnés en masse. Et on peut se sentir tout petit quand on est solopreneur de concurrencer genre Basic Fit.

• Speaker #2

  Exactement. Il y a des mastodontes sur le marché. Donc voilà, c'était effectivement l'idée. En fait, ça m'est venu aussi parce que justement, à force, moi je viens du digital et à force de côtoyer aussi des écosystèmes digitaux, on parle beaucoup de MVP, de test and learn. tester son marché. C'est plus facile quand tu danses une app ou un site de faire une version un peu dégradée pour voir comment ça prend. C'est plus difficile quand tu as un lieu. C'est ce qu'on me demandait et je disais, je ne sais pas, je ne vais pas ouvrir un lieu dégradé. Le jour où j'ouvre mon lieu, c'est qu'il est nickel. Donc j'ai essayé de m'inspirer un peu du digital et de ce que je faisais avant. Et effectivement, l'idée, c'était vraiment d'avoir le moins d'investissement possible. Créer un lieu, c'est beaucoup d'investissement, on en reparlera plus tard. Donc là, est-ce que je commence à créer ma communauté, à tester mon produit et mon service auprès de cette communauté, à valider le fait que ça puisse s'intéresser et prendre avec le moindre investissement possible. Et en fait, c'est ce que j'ai fait. J'ai mis en place effectivement des événements vraiment sur mon cœur de cible, des événements qui mixaient un cours de sport, un moment de convivialité dans un lieu stylé. Et en fait, à Nantes, il y en a plein des lieux stylés.

• Speaker #1

  Mais c'est trop bien. En fait, j'allais dire, tu as pris l'esprit de ton futur lieu. Pour le mettre dans d'autres lieux. Moi, ça a marché. J'avais participé à un de tes ateliers.

• Speaker #2

  C'était,

• Speaker #1

  tu te rappelles, préparation au surf. Avec une pompier qui nous avait fait un cours de burpees et tout. Moi, j'ai cru mourir de courbatures, de yoga.

• Speaker #2

  Préparation physique au surf.

• Speaker #1

  Dans un lieu trop stylé, avec un bateau. On avait fait une réunion pour apprendre à lire les marées, les spots de surf et tout. Et des pizzas et des bières. Ça fait un truc de yogi un peu...

• Speaker #2

  C'est une nature au paille pour le petit déjeuner idéal.

• Speaker #1

  Le surfeur.

• Speaker #2

  Voilà, cours de boxe en fin de journée pour les moins matinaux.

• Speaker #1

  C'est pour les start-upers qui n'ont pas eu de lever de fond, c'est ça ? C'est ça. On fait ça au palace.

• Speaker #2

  On se défoule et ensuite petit apéro entre nous. Donc voilà, tester vraiment les formats, les horaires. Et c'était aussi un moyen, encore une fois, de créer mon réseau, de me faire mon réseau de coach, avec qui j'ai commencé à travailler comme ça et qui aujourd'hui m'accompagne dans mon projet.

• Speaker #1

  Et aujourd'hui, tu dirais que parmi les gens qui ont fréquenté ces ateliers, ces communautés et les coachs que tu as sollicités, il y a combien de pourcentages qui reviennent aujourd'hui chez Bolder, ton studio ?

• Speaker #2

  Sincèrement, sur les coachs, tous ceux avec qui j'ai bossé avant bossent ici maintenant. Ok, ça c'est génial, je suis trop contente. Et sur les clients, je dirais que tu as plus de la majorité. La difficulté, et on en reparlera, mais d'une salle de sport, c'est qu'il faut, là où elle est implantée, il faut que tu fasses du sport là, tu fais du sport là, vers là où tu vis ou vers là où tu bosses. Donc potentiellement, c'est des gens qui ne sont pas là où je me suis implantée aujourd'hui, mais c'est des gens qui me suivent encore et que je suis contente de revoir.

• Speaker #1

  Je suis trop contente. Et les événements, je pense que c'est complètement sous-coté. On parle beaucoup de produits digitaux dans la sphère entrepreneuriale, soloprenariale. Et en fait, faire un événement, que ce soit des webinars en ligne, des séjours de co-living comme on avait fait.

• Speaker #2

  C'est ce que j'allais dire.

• Speaker #1

  On avait fait ce séjour ensemble entre freelance et solopreneur. Toi, ça ne peut pas forcément être des clients de ta salle parce qu'une partie n'était pas de Nantes, mais ceux de Nantes viennent dans ta salle aujourd'hui.

• Speaker #2

  Oui, mais c'est surtout que j'ai testé un format, et je vais t'en reparler, mais c'est un format qu'aujourd'hui je suis très à l'aise de proposer en B2B. En décembre, en fin d'année, pour un start-up studio nantais, j'ai organisé un séminaire assez similaire à ce qu'on avait fait. Un séjour... pour eux, pour co-construire, co-créer, faire un bilan de l'année et co-construire. Voilà à Portnichet, ils ont réussi à surfer en plein mois de novembre à Portnichet et ensuite ils sont dans une chouette maison vraiment sur la mer. Voilà c'est quand même des modèles que j'ai testés pour ensuite pouvoir les déployer que ce soit au studio ou hors les murs sur une offre B2B.

• Speaker #1

  Et voilà, on en a parlé ensemble. Quand tu as fait ça, tu as collecté des e-mails aussi qui vont être importants après dans ton parcours client pour réactiver. On parle souvent des funnels de vente de solopreneurs, mais pour une salle de sport, c'est exactement la même chose. Moi, j'ai pu te filer un petit peu bien sur ça. C'était fou de voir les similarités entre les deux projets. Ok, bah écoute, trop bien. Donc, lancer des communautés, qu'est-ce que tu pourrais donner comme conseil à ceux qui vont se lancer, qui n'ont pas encore leur lieu, qui voudraient faire cet esprit de communauté ? Ce serait quoi le défi pour eux à ce stade ?

• Speaker #2

  Le défi, assez simplement, ce que j'imagine, c'est soit, si il ne s'est pas déjà fait, créer votre marque, clairement. Allez-y maintenant. Une petite page Insta, ça ne prend pas beaucoup de temps. Quelques visuels. Essayez déjà de fédérer une communauté autour de votre projet. Tisez un petit peu autour de tout ça. Et si vous vous sentez, je pense que c'est assez facile à faire. Organisez un événement, potentiellement même un événement gratuit. C'est vraiment juste pour fédérer autour du projet. et effectivement commencer à créer une communauté qui vous suivra au lancement ensuite et vous serez trop content de les avoir.

• Speaker #1

  Hyper intéressant. Écoute, on met aussi dans la newsletter du board, n'hésitez pas à vous abonner toutes les ressources de Marion parce que toi, tu as fabriqué tout ça un peu homemade parce qu'il n'y a personne qui documentait son parcours comme toi d'ouverture de salle de sport toute seule. Donc, on te remercie. Et du coup, on va vous mettre un petit template aussi qu'on a utilisé nous pour organiser des événements et toi aussi pour organiser tes événements simplement copier-coller. Ça vous aidera aussi dans l'orgas. Trop bien. Eh bien, je pense qu'on est chaud maintenant pour... parler un peu de pognon. Donc j'aimerais bien savoir comment tu as financé ton projet, au-delà du salaire que tu t'es versé pour compéter Pôle emploi. Combien ça coûte d'ouvrir une salle de sport ? Combien tu as dû lever de fonds ? Qu'est-ce qui s'est passé avec les banquiers ? Comment ça se passe quand on est solopreneur vis-à-vis de tout ça, on va tout savoir dans l'épisode suivant.