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Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10 cover
Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10 cover
LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10

Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10

1h08 |07/07/2025
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Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10

Pourquoi 80 % des freelances galèrent (et comment s’en sortir) - Solo Nation #10

1h08 |07/07/2025
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Description

Tu galères à trouver des clients, à fixer tes prix, à te faire payer ou à organiser tes journées ? Est-ce que c’est vraiment la faute du marché... ou tu t’inventes des excuses sans t’en rendre compte ?


Au micro, sur ce plateau d'exception, pour ce 10ème Solo Nation : Pauline Clavelloux, Adrien Tornier et Valentine Helsmoortel. Tous ont vécu des galères (parfois très coûteuses 💸) et partagent leurs expériences sans filtre pour t’aider à y voir plus clair.


📌 Quelle est la vraie raison pour laquelle la majorité des freelances galèrent ?

📌 Est-ce qu’on se cache trop souvent derrière de fausses excuses ?

📌 Comment éviter les erreurs les plus courantes quand on démarre ?

📌 Est-ce que bosser pour ses potes, c’est toujours une mauvaise idée ?

📌 Comment fixer ses prix sans culpabiliser ni les brader ?

📌 Pourquoi les freelances négligent leur organisation (et comment ça les plombe) ?

📌 Faut-il raconter ses galères pour créer du lien (ou se tirer une balle dans le pied) ?


Un épisode plein de punchlines, de vérités qui piquent et surtout de conseils très concrets pour arrêter de subir ton freelancing !


🎢 Envie de scaler comme Pauline, Adrien ou Valentine ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


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Chaque semaine, retrouve-moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.


Solo Nation est l'émission pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Solo Nation, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant. Avec en bonus des méthodes pour augmenter ta scalabilité d’entrepreneur et générer des revenus passifs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font.

  • Speaker #1

    J'ai déjà travaillé pas mal de freelance, ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourri.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Un site internet également, et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #1

    J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5000 balles. donc je m'étais fait un peu à voir

  • Speaker #0

    Et en fait je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain.

  • Speaker #2

    Bosser pour un pote, galère ou drama queen ? Est-ce que finalement on s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Salut et bienvenue dans Solonation, alors aujourd'hui on va parler d'un sujet qui fâche, pourquoi les freelances galèrent ? Alors spoiler, non ce n'est pas à cause de la crise, non ce n'est pas parce que le marché est saturé. Et non, ce n'est pas parce qu'il vous manque le dernier template Notion à la mode. Aujourd'hui, j'ai avec moi sur le plateau trois cracks du freelancing et du soloprenariat et on va vous raconter les vraies raisons de cette galère. Alors je vous préviens, ça va piquer un petit peu, mais restez bien jusqu'à la fin parce qu'on va vous donner des conseils que vous n'avez jamais lus, ni sur Insta, ni sur LinkedIn, pour arrêter de galérer en freelance. Allez, c'est parti. Bienvenue dans Solonation. C'est le making,

  • Speaker #1

    c'est le making.

  • Speaker #2

    Bon, allez, c'est parti, on balance tout. Et moi, pour bien commencer, pour que nos chers invités, viewers, auditeurs, je ne sais pas si vous nous regardez sur YouTube ou vous nous écoutez en podcast, se sentent à l'aise, je vous propose qu'on commence avec la vérité vraie, puisque c'est l'émission sans filtre des solopreneurs. Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ? Je veux tout savoir. Et puis, comme tu es le seul mec de ce plateau, on va commencer par toi, Adrien.

  • Speaker #1

    Au début, je me rappelle avec mes formats sur ligne de pâtisserie notamment, c'était vraiment très compliqué, surtout au niveau du site internet, parce que j'étais sûr qu'il fallait faire un site internet, alors que page de vente oblige, mais j'étais persuadé que ça allait fonctionner. Et au final, pas du tout. J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5 000 balles. Et le mec a pris en plus des templates pour le faire. Donc je m'étais fait un peu avoir.

  • Speaker #2

    Donc en fait, tu avais eu l'expérience d'un freelance malin, un peu roublard, qui t'a vendu un template à 5 000 balles. Exactement,

  • Speaker #1

    lui-même était freelance. Plus malin que moi. Il s'est fait 5000 euros, mais pour les rentabiliser, j'ai galéré.

  • Speaker #2

    Donc là, c'est bien. Je pense que dans le bingo des erreurs qu'on peut faire quand on se lance en freelance, le fait de mettre 5000 balles dans un site Internet qui ne nous servira pas, on n'est pas mal. Merci pour ta franchise et désolé pour ton portefeuille. Mais bon, écoute, si tu es là aujourd'hui, c'est que tu as survécu. Donc, c'est parfait. Pauline, toi, tu as été freelance aussi avant de devenir indie hacker. Tu te rappelles de tes premières galères en freelance ou tes pires galères ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a 10 ans. 10 ans, une énorme galère. Tu ne les fais pas. Par un site Internet également.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #3

    écoute, je me suis retrouvée, le client avait une commande spéciale et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #2

    Ouais, parce que c'était toi qui faisais les sites internet là ?

  • Speaker #3

    C'était moi qui faisais les sites internet, mais c'était mon tout tout début, vraiment en plus à l'époque, déjà j'avais 10 ans de moins, je démarrais dans l'expérience et j'ai galéré et en fait j'ai pu réussir. parce que j'ai fait appel, le fameux appel à un ami, qui m'a aidée et débloqué dans la situation.

  • Speaker #2

    Et tu as dû le payer ou pas ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Non, même pas. Il est sympa, il ne t'a pas fait payer en plus, parce que sinon, ça fait mal.

  • Speaker #3

    Après, pour lui, c'était juste répondre à une question qui m'a, moi, débloquée.

  • Speaker #2

    Bon, pas mal la galère aussi, bien sûr, de dire oui à tout, à ses chers clients en freelance. Valentine, est-ce que tu as un souvenir de galère en freelance aussi ? Tu as fait freelance pendant un long moment aussi ? Oui,

  • Speaker #0

    moi, ça va faire dix ans qu'à mon compte, mais cinq ans de freelancing. Et moi au début, alors je pense aussi qu'il y avait le manque d'expérience, la jeunesse et tout et tout, mais je ne savais pas mettre de cadre et de limite dans les collaborations. Et en fait, je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi. Et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain. Donc il a fallu un petit peu cadrer les choses au bout d'un moment, parce que je ne sais pas quoi. Je suis tellement contente qu'on veuille travailler avec moi. Je suis là, merci, merci cher client.

  • Speaker #2

    Oui, je suis disponible. Je pars en vacances, mais vous pouvez m'appeler quand vous voulez, bien sûr. Exactement. Ma pire galère en freelance, c'était me faire payer parce que je trouve que c'était hyper chiant de faire des devis, des factures. À l'époque, je faisais ça sur Excel. Je ne sais pas, je n'avais pas de logiciel. Enfin, je ne les connaissais pas. Je me plantais dans les factures. J'oubliais de les envoyer aussi à mes clients parce qu'il fallait les envoyer tous les mois. Donc, moi, j'étais un peu what the fuck sur l'administratif. J'étais trop sympa pour relancer aussi. quand le client ne payait pas, j'étais là je me passais trois heures à écrire un mail alors Comment je peux tourner ça de façon sympa alors qu'après des freelances expérimentés m'ont dit mais non mais c'est mort, t'es pas sympa, tu dis je vais t'envoyer mes avocats, tu me payes la facture, j'exagère. Et après j'ai aussi une autre galère, peut-être ça vous arrivera si vous faites du variable, c'est j'avais des prestations en variable donc quand je closais des clients, je devais du coup prendre 5 ou 10% de la facture plus tard quand ça se concrétisait et j'ai des clients qui n'ont pas voulu me payer alors que c'était fixé dans notre contrat. Bon voilà quoi, les bonnes galères de freelance. Racontez-nous vous aussi dans les commentaires, qu'est-ce qui vous arrive comme galère de freelance ? On vous a tout dit, donc il ne faut pas avoir honte. On a perdu de l'argent, on a perdu du temps, on a perdu de l'amour propre aussi dans ces premières missions en client, clairement. Donc racontez-nous comment ça se passe pour vous. Est-ce que le freelancing, c'est la galère ou la liberté ? Ou les deux d'ailleurs ? On veut tout savoir et puis on vous répondra dans les commentaires avec mes co-animateurs. Et ce que je vous propose, c'est qu'on s'échauffe un petit peu avec un petit jeu. Adrien ne connaît pas encore les drapeaux de la Solo Nation. Donc vous allez prendre le noir, qui signifie la galère en freelance, la vraie, vraie galère. Et on va prendre le jaune, qui signifie Drama Queen. Donc le jeu, c'est Galère ou Drama Queen. Alors est-ce que c'est une vraie galère en freelance ou est-ce que vous faites un peu vos Drama Queen ? Ok ? Allez, c'est parti, vous êtes prêts ? Donc vous levez votre drapeau et on y va. Prospectez en freelance. Vraie galère ou drama queen ? Ah, on a égalité. Non, t'as sorti les deux drapeaux, Polly ? Ouais. Alors, il faut trancher. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

  • Speaker #3

    Non, parce qu'en fait, je pense que ça peut être une grande galère au début. Et en fait, après, quand on commence... Parce que moi, je vais beaucoup miser aussi, par exemple, pour la prospection de montrer son travail et donc avoir une audience. Et quand tu ne l'as pas encore, je trouve que c'est galère. Et après, ça devient plus facile.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, t'as mis galère, Adrien ? Galère.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle des très mauvais souvenirs au tout début, quand t'as 100 abonnés et que t'essaies de prospecter pour trouver du travail. C'est très compliqué. C'est pour ça que galère. Galère, mais en vrai, si on se bouge un petit peu, on peut quand même y arriver.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, Valentine, t'as dit drama queen ?

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a tellement moyen de se faire connaître. Et alors, moi, pour le coup, j'ai jamais prospecté à froid. Tu vois, j'ai jamais envoyé d'email et tout, parce que c'est pas du tout ma façon de faire. Mais il y a tellement moyen de se faire connaître rapidement avec du contenu que ça va, quoi.

  • Speaker #2

    Allez, deuxième situation. faire un devis pour un client. Galère ou drama queen ? Ah, on a changé de camp. Valentine et moi, on est galère. Pauline et Adrien, ça va. Comment vous faites pour faire des devis, alors, pour que ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Si on cible bien l'offre, on sait à quel tarif on veut mettre. Après, en tout cas, faire le devis en tant que tel, j'imagine que la question n'est pas là. C'est ça. Mais après, je pense qu'il faut, quand tu sais t'entourer aussi, tu peux poser des questions pour voir un peu où sont les tarifs,

  • Speaker #2

    etc. On rappelle les potes de tout à l'heure, les chambres Iscar qui nous aident à faire les prix. Et toi, Valentine ?

  • Speaker #0

    Horrible souvenir, faire des devis, devoir poser des prix, devoir envoyer le devis. Alors moi, je me souviens, je faisais mon devis et juste avant de l'envoyer, j'allais modifier le prix, j'allais le diminuer vers le bas. Et c'est pour ça que j'adore maintenant. En fait, les gens, c'est sur mon site, ils vont acheter s'ils veulent, mais je ne dois plus envoyer de devis personnalisés.

  • Speaker #2

    comme ça t'as plus de temps. pas d'instant de faiblesse où tu baisses ton prix. Et c'est pour ça que c'est important de faire des offres et c'est pour ça que c'est cool aussi de ne pas avoir du coup tous ces attermoiements. Aussi, il y a des gens qui font des devis pendant deux jours, trois jours. Il y en a qui les envoient par mail aussi, au lieu de les présenter à leurs clients. Ça, c'est un peu un red flag, mais bon, on va en parler dans les situations. Tu grinses des dents, ça ne te plaît pas ça qu'on voit des devis par mail, non ?

  • Speaker #1

    J'aime pas ça.

  • Speaker #2

    Bon, tu vas nous donner tes tips après pour éviter ça. Alors, troisième situation, bosser pour un pote. Galère ou Drama Queen ? Ah, tout le monde a dit galère sauf moi. Alors, qui a une expérience qui s'est mal passée avec bosser pour un pote ?

  • Speaker #1

    Montage vidéo, c'est encore mon pote aujourd'hui. Notamment, c'est mon meilleur pote. Travailler avec lui en montage vidéo, très compliqué. En tournage vidéo aussi. Mauvaise expérience parce que quand malheureusement on parle de prix avec des amis à qui on est proche, quand on n'est pas d'accord... Ou quand le travail est mal fait, il faut être honnête. Des fois, ça ne peut pas forcément plaire. Et ça peut être compliqué. Donc, mauvaise expérience là-dessus quand même.

  • Speaker #2

    Non, mais ceci dit, moi, je dis ça, j'ai levé le drapeau. Mais en fait, je viens de repenser instantanément à une pote avec qui j'avais dit que je l'aiderais sur LinkedIn et ça s'est trop mal passé. Donc, ne bossez pas avec vos amis.

  • Speaker #3

    Mais j'ai une nuance quand même parce que tu as dit ne travaillez pas avec des amis. Et moi, ça, je trouve différent pour des amis et avec des amis. Moi, je travaille avec une amie en l'occurrence et ça se passe super bien. Mais par contre, pour toutes ces questions d'argent, etc., Merci.

  • Speaker #2

    Ou alors moi je fais du troc, troc de temps, comme ça c'est clair, c'est ok. Moi je t'aide sur un truc pendant une heure et toi tu m'aideras sur un autre truc à un autre moment, comme ça il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Il faut être bien clair dès le début.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sinon c'est très compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais, sinon après on se récupère un peu les pots cassés derrière. Alors, quatrième situation, trouver sa niche en freelance. Moi je me... Alors, on est trois doubles drapeaux. Valentine, tu as l'air de trouver ça easy, les doigts dans le nez. Alors, comment tu fais ? Parce que moi, tous les freelancers avec qui je discute de ça, ils sont là. Mais comment se spécialiser ? C'est quoi ma niche ? Couteau suisse ?

  • Speaker #0

    Tu choisis et puis voilà. Et puis, tu passes à l'action, tu trouves tes premiers clients et puis tu iras trouver autre chose, tu iras retravailler, tu iras faire du deep pour être à 100% aligné. Mais au bout d'un moment, juste prends une niche où il y a de l'argent et puis voilà quoi.

  • Speaker #1

    Mais quand je repense à moi au début, qui voulait vraiment cibler tout le monde, parce que quand tu te dis... si je vais me nicher, je vais perdre des personnes. Moi, au début, j'étais le premier à ne pas vouloir me nicher, justement. Et ça a mis quand même presque bien deux, trois ans avant que ça rentre.

  • Speaker #3

    Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Moi, c'est vrai que j'ai appris sur tout.

  • Speaker #2

    En fait, nous aussi, on a lutté pendant des années. C'est ça que tu es en train de dire sur la niche. Je suis complètement d'accord. Alors, galère ou pas, montez ces prix. Dis-donc, on est moite-moite aujourd'hui. On est tranquille. Pauline tu dis pas galère ?

  • Speaker #3

    Bah ouais, surtout en fait en freelance, je pense que si tu travailles avec un même client, là je pense que c'est difficile de monter les prix. En revanche, après si, et moi en tout cas ce que je conseille, c'est justement de ne pas avoir un seul client. Après en fait, s'il y en a un, tu l'as facturé, je ne sais pas, 500 de TGM, peut-être que le suivant, tu te dis, bah là je passe à 550, etc. Et tu peux tester, voir jusqu'où en fait tu peux aller. Puis en fait, quand on t'augmente, ça veut aussi dire que ton expertise au fil du temps, elle évolue. Donc ça justifie.

  • Speaker #2

    Enregistrez son message, puis repassez-le en boucle comme ça, comme un mantra matinal pour vous muscler. En fait, c'est juste qu'on n'ose pas, Valentine, monter nos prix. C'est quoi qui se passe, qui se joue pour les freelances au moment de l'augmentation des prix ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est peur que les gens se disent « Ah non, c'est trop cher » .

  • Speaker #2

    Je vous conseille à ce propos un super épisode qu'on a enregistré sur le rapport à l'argent, parce que moi, je le prescrirais, si j'étais médecin, à tous les freelances et solopreneurs, parce qu'en fait, en gros, on se met vraiment des freins dans notre... de tête, en mode, mais pour qui je me prends, etc. Et vous allez voir que ça a souvent plus de rapport avec ce qu'on se raconte comme récit sur l'argent que sur ce que le client est vraiment prêt à accepter. Alors, galère ou pas, fixer ses objectifs en freelance ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #2

    Bon, là, unanimité. Pourquoi t'as mis un drapeau noir au départ, Valentine ? Parce qu'ils le font pas.

  • Speaker #0

    Non, en fait, je pensais à moi, parce que j'ai du mal, mais en fait, je trouve que c'est même plus simple de se fixer en freelance par rapport au nombre d'heures qu'on a dans une journée, ce qui est différent avec des business comme nous, on peut se caler, mais du coup, on peut avoir des objectifs de dingue.

  • Speaker #2

    Mais est-ce qu'on va réussir à le faire et tout ça en support ? Après, ça rajoute... C'est vrai que quand t'es solopreneur, tu rajoutes les charges, tu rajoutes la délégation, donc ça fait plusieurs paramètres alors que quand t'es freelance, normalement, tu peux plus facilement compter. Mais figurez-vous qu'il y a quand même très très peu de freelance qui se fixent des objectifs. Moi, quand on se voit à Nantes, on se fait des meet-ups de freelance et tout, je dis, bah, Est-ce que tu es content de ton premier trimestre par exemple ? Les gens, je vais dire, peut-être les trois quarts sont incapables de me dire oui ou non. Donc bon, pour moi, c'est un indice que quand même, il faudrait se fixer des objectifs.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je remarque que les gens ne savent même pas combien ils doivent facturer chaque mois pour pouvoir vivre de leur activité. Et quand tu leur dis, et même si tu penses aux charges, machin et tout, même si tu leur dis, tu aimerais bien te verser quoi comme salaire, les gens ne savent pas de combien ils ont besoin pour vivre, ne serait-ce que le strict minimum. Et donc, si on n'a pas cette base, tu ne peux pas fixer tes prix,

  • Speaker #2

    en fait. Exactement. De là, on découle toutes les situations qu'on a décrites avant, monter ses prix et compagnie. Allez, avant-dernière situation. Galère ou pas, demandez un avis client. Alors, encore moite-moite. Alors Pauline, compliqué l'avis client ?

  • Speaker #3

    Moi, je suis toujours gênée de demander. Parfois, ça se passe hyper bien. La petite astuce que j'ai trouvée pour demander, pour éviter de demander vraiment, je mets en signature. Est-ce que vous êtes contente du service ? Si oui, cliquez là et là, ils peuvent mettre un avis.

  • Speaker #2

    T'es profil introverti, on va dire, c'est ça ? T'oses pas trop manger ? Ouais, j'ose pas,

  • Speaker #3

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Adrien, tu fais comment ? T'as l'air plus franc sur cette question d'avis client. T'en demandes aussi dans ton activité ?

  • Speaker #1

    J'ai une fille que je subis déjà chaque mois, donc sur les neuf mois d'accompagnement, où chaque mois, je demande l'avis de ce qu'ils pensent déjà eux de l'accompagnement en lui-même. Donc un petit texte, on en a déjà écrit. Donc si on a 30 clients, c'est-à-dire qu'on en a 30 chaque mois, si on remplit bien leur fiche de suivi. C'est une chose. Et après, les témoignages de ces vidéos. Mais pour moi, je demande déjà principalement à la moitié, ceux qui ont le plus de résultats et qui sont le plus satisfaits et le plus engagés. Et pour moi, ils sont contents limite de faire le... Parce qu'on montre qu'on a intéressé d'eux et de leurs résultats. Et derrière, ils sont contents limite de le faire.

  • Speaker #2

    Ouais. Astuce en tout cas aussi que j'ai entendue chez les freelances aguerris, c'est demander l'avis client, pas à la fin de la mission. Mais à peu près au début, quand tu as fait ton premier Time to Value, donc tu as apporté un maximum de valeur, là, c'est ce qu'on appelle la lune de miel entre le freelance et le client. Tout le monde est en kiff, le client, il est content de te donner un review. Alors qu'à la fin, souvent, les résultats sont déjà passés. C'est bon, maintenant, il a envie de passer à autre chose. Il va arrêter de te payer, tu vois. Donc, c'est plus délicat à demander. Allez, dernière situation. Galère ou pas gérer la charge mentale en freelance ? Alors, pourquoi tu as mis Drama Queen, Valentine ?

  • Speaker #0

    Pour avoir fait les deux, je trouve que c'est beaucoup plus simple au final d'être freelance que d'être solopreneur. Parce qu'au final, on bosse pour le business des autres, mais on n'est pas à la tête d'un business. Parfois, les gens ont un petit peu du mal à comprendre quand je l'explique. Mais non, clairement, la charge mentale est 100 fois moindre.

  • Speaker #2

    J'allais exactement dire ça parce que c'est vrai qu'on envoie du rêve sur le solopreneur. Il y a tout le business en ligne, mais il faut être prêt. Les gars, les filles, si vous lancez dans le business en ligne, est-ce que votre charge mentale, elle explose ? Mille fois plus. Alors oui, on pense à ses clients sous la douche ou en week-end ou quand on fait du vélo, mais ça n'a rien à voir avec quand on a son propre solo business. Bon, alors et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes plutôt drama king, drama queen ? Ou est-ce que vous êtes plutôt freelance animal à sang-froid par rapport à ces situations ? Racontez-nous dans les commentaires. Et puis, moi, je vous propose qu'on attaque le cœur du débat. Pourquoi les freelances galèrent ? C'est parti ! Alors, moi j'ai l'impression que depuis ce qu'on s'est dit là en intro, le petit jeu et tout, on voit bien qu'on n'a pas tous la même appréciation déjà des problèmes. Et ça m'amène à une question qui pique un peu. Est-ce que finalement, on ne s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Je m'explique. Moi, ce que j'entends beaucoup, c'est le marché est saturé. Non, mais je ne demande pas au client parce que de toute façon, le client ne va pas me répondre. Ou il ne va pas être d'accord. Ou je ne demande pas mes prix parce qu'il n'a pas d'argent. Ou il faut d'abord une grosse communauté pour vendre. Alors, c'est quoi la pire excuse que... vous vous êtes donné ou que vous ayez déjà entendu autour de vous quand ça n'allait pas dans votre business. Je vais commencer par toi, Valentine.

  • Speaker #0

    Ah ben le fameux « c'est la faute du marché » , « c'est la faute de la crise » , « c'est la faute de la guerre » , « c'est la faute de ceci » , « c'est la faute de cela » . Au bout d'un moment, si on n'arrive pas à vendre ce qu'on essaye de vendre, c'est qu'il y a un problème avec l'offre.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce que tu fais dans ces cas-là alors ? Ah ben,

  • Speaker #0

    il faut d'abord vérifier qu'il y a bien un besoin. qu'on a bien identifié le besoin d'un bon public cible et qu'on a une offre. Et après, effectivement, il faut vérifier que le prix de notre offre va avec également le prix du public qu'on vise.

  • Speaker #2

    Donc toi, tu reparamètres ton offre ou peut-être le prix ?

  • Speaker #0

    Oui, ou parfois juste la proposition de valeur ou vraiment expliquer ce qu'on va réellement apporter.

  • Speaker #2

    Et je suis d'accord avec toi. Et moi, j'avais un manager qui, à l'époque, m'avait dit ça. Un bon conseil qui, je trouve, se prête bien au freelancing. Il m'avait dit, c'est la fenêtre ou le miroir. C'est-à-dire que quand ça va mal, Regarde d'abord dans le miroir avant de regarder par la fenêtre. Et tu vois, moi, quand j'entends les gens qui disent « oui, c'est la guerre en Ukraine, donc je n'arrive pas à trouver un client pour faire du ghostwriting » , j'ai envie de dire, le rapport entre les deux, si tu veux, ce n'est pas l'effet papillon, c'est un râteau mondial. Et toi, tu avais eu un peu ce problème aussi, Adrien, tu m'avais dit en préparant ce podcast, tu m'avais dit un peu le sujet « c'est pas moi, c'est le marché » ou « c'est pas moi, c'est les clients » .

  • Speaker #1

    Toujours, je me disais ça, c'est la faute des prospects, les gens sont pauvres, la France est pauvre et ils n'ont pas l'argent pour. Et je me disais ça, et après je me remettais aussi la faute sur les pages de vente, du coup pas mes pages de vente parce que j'avais un site internet, je le rappelle. Et j'essayais de peaufiner justement, d'améliorer mon site internet alors que le problème venait exactement de mon offre.

  • Speaker #2

    Mais voilà, donc mauvaise analyse aussi, symptômes versus causes. Et ça me fait marrer parce qu'en plus, dans la cuisine, moi, alors moi, je ne suis pas du tout passionnée en cuisine, mais quand je vois le prix de certaines machines, ustensiles et compagnie, tu vas dans le moindre magasin de cuisine, je ne sais pas, le moindre plat, le moindre truc, ça coûte 50 balles. Donc, tu ne peux pas te dire que les mecs qui font de la cuisine sont pauvres.

  • Speaker #0

    Regarde le prix d'étiquette concert. J'étais dans la file pour Lady Gaga. J'ai pas eu ma place, cela dit. Le nombre de gens qui voulaient mettre 500 balles pour une place de concert, Il faut arrêter de dire que les gens n'ont pas de sous. On a tous des iPhones à 1000 euros, on part en vacances. Oui, il y a des gens qui n'ont pas les moyens, mais il y en a quand même beaucoup qui ont des sous.

  • Speaker #2

    Exactement. Bon, toi, Pauline, c'était quoi la pire excuse que tu t'es donnée ou que tu as entendue ?

  • Speaker #3

    Le client est bête, il ne comprend pas.

  • Speaker #2

    Allez, pile en sec !

  • Speaker #3

    Il y a le bouton, il est là, pourquoi il ne comprend pas ? Et en fait, c'est exactement ça, l'effet miroir. S'il ne comprend pas, c'est peut-être que le site est mal fait.

  • Speaker #2

    Ouais, moi j'allais dire, je pense que c'est un peu la même idée, le client ne comprend rien ou ne comprend pas mon expérience. Moi au début, quand j'étais freelance, je me suis retrouvée avec un TGM de 800 euros en tant qu'head of sales expérimenté. J'avais quand même 12 ans de carrière en head of sales international à haut niveau. Je ne comprenais pas pourquoi les mecs me comparaient avec des sales à 400 balles la journée, qui te faisaient des automatisations comme ça. Et en fait, j'étais hyper vexée parce que ça attaquait ma valeur intrinsèque. En gros, je me disais, merde, alors mes 12 ou 13 ans avant en corporate, ils ne servent à rien. Et en fait, j'ai compris que, bah oui, je me reposais que sur mon statut. Donc, ça ne risquait pas de marcher parce que le client, il s'en fout. En freelance, il n'achète pas un statut. Il veut une réponse concrète à son besoin. Moi, il voulait prospecter des clients. Et en fait, les petits hackers qui montraient comment ils automatisaient, comment ils envoyaient des messages, etc., ils avaient des taux de conversion, ils avaient des taux de réponse, ils avaient un portfolio. Et donc, en fait, moi, je n'avais rien de tout ça. J'étais là que sur mon statut et je pense que c'est pour ça que ça n'allait pas. Donc voilà, en termes de mindset, je pense que j'avais un excès de confiance. C'est possible ça ou pas ? On parle souvent du syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est les années d'expérience en corporate qui parlent.

  • Speaker #2

    Bon, ça, c'est les problèmes mindset. Est-ce que vous voyez d'autres problèmes mindset chez les freelances ? Un état d'esprit qu'ils auraient qui n'est pas propice à la croissance énormément.

  • Speaker #1

    Mindset, oui, mais surtout, il y a pas mal de personnes chevaux, on ne se le dit pas assez, mais qui ne sont pas du tout faites pour ça. Et il y en a qui sont vraiment pas faits pour ça. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais...

  • Speaker #2

    Alors tu dis ça par rapport à quoi ? À leur état d'esprit, justement ? Justement,

  • Speaker #1

    à l'état d'esprit entrepreneurial qu'il faut avoir et pas aborder ça comme un travail juste salarié parce que sinon, le plafond de verre, il est là très vite et on n'arrive pas à grandir.

  • Speaker #3

    Oui, il y a beaucoup de rêveurs, moi, je trouve, de gens qui disent « Ah, mais moi, quand je serai entrepreneur, franchement, ça cartonnera parce que je vais faire ça, j'ai l'idée du siècle, etc. » Et en fait, le truc, c'est que, ouais, mais d'accord, mais fais-le alors. Et en fait, il y en a plein qui ne passeront jamais ce cap et qui vont se permettre aussi de te donner plein de conseils parce qu'ils auraient mieux fait. Et donc, c'est complètement un mindset pour moi, la bascule.

  • Speaker #2

    Et toi, c'est quoi le problème mindset numéro un que tu vois, toi, Valentine, dans les freelances ?

  • Speaker #0

    Je vois que beaucoup se disent que c'est normal de galérer pendant des années. Ah ouais ? Oui, non, mais là, c'est la première année, donc c'est normal que je ne gagne pas d'argent. Non, non, ce n'est pas normal du tout.

  • Speaker #2

    Alors, ceci dit... Quand on parle de mindset, moi généralement j'ai mon petit radar à bullshit qui s'active, mon petit drapeau. Parce que je n'aime pas trop les gens qui disent « ouais mais tout est dans ta tête, il suffit de visualiser, visualise les 10 cas et ils vont se manifester » . Moi je pense que chacun pense ce qu'il veut, mais moi ce n'est pas trop mon truc. Et je me dis « ok, il y a l'état d'esprit, mais il y a quand même des vrais problèmes dans le freelance » . Je ne sais pas, moi je vois l'instabilité financière, la gestion du temps, le syndrome de l'imposteur, la solitude aussi peut-être. Alors qu'est-ce que vous voyez ? comme problème et puis surtout peut-être qu'est-ce qu'on peut un peu changer. Alors Pauline, je vais me tourner vers toi. Dans l'univers tech, donc toi tu te traînes avec des développeurs et compagnie, des indie hackers, c'est quoi les problèmes du freelancing dans ce domaine ? Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut particulièrement faire attention et peut-être est-ce que tu as des conseils aussi pour celles et ceux qui sont freelance dans la tech ?

  • Speaker #3

    Ouais, ben moi je pense que justement le gros piège c'est la solitude, d'être seule en fait parce que d'être seule et notamment aussi dans la tech, tu peux être vite autodidacte et apprendre avec plein de sources ... Le problème, c'est que si tu n'échanges pas avec les autres, tu vas rester dans tes sources et tu ne vas pas voir tout ce qu'il y a ailleurs. Et en fait, tu parlais tout à l'heure de l'expert versus être comparé au junior. C'est un peu ça. Dans la tech, il y en a plein, ils vont se revendiquer. Je suis expert SEO, je m'y connais vachement bien. Les gars, ils changent des beaux titres avec des mots-clés. OK, mais ce n'est pas ça le SEO. Si tu veux ranquer bien, le problème, c'est que pour beaucoup, c'est ça.

  • Speaker #2

    Ils se reposent un peu sur leur laurier, tu veux dire, c'est ça, les certains freelances ?

  • Speaker #3

    Ça peut, oui. mais c'est aussi de rester seule parce que tu te dis je peux justement bosser de chez moi je peux être tout seul mais je pense que si tu veux t'élever et être meilleure dans tes ventes dans ton offre etc c'est d'échanger avec d'autres ça fait un peu mal aussi parfois d'échanger avec d'autres tu ne trouves pas parce que c'est ce qu'on nous critique de temps en temps pas

  • Speaker #2

    forcément cette émission mais ça peut être le cas quand on dit moi je gagne tant etc parce qu'on peut quand on est face à d'autres qui réussissent mieux que nous aussi on peut se dire ah bah oui mais pourquoi lui ou elle Merci. Pauline, elle vient de se lancer il y a un an et elle fait le double de chiffre d'affaires par rapport à moi. Ça gratte un peu des trucs qui font mal aussi, peut-être pour les freelances.

  • Speaker #3

    Ça peut être culpabilisant, oui, si tu ne gagnes pas à côté. Mais justement, si Valentine, elle gagne le tribut de moi, j'ai envie de savoir comment elle fait. J'ai envie de lui parler, justement.

  • Speaker #2

    Non, mais je trouve qu'il y a beaucoup de grief contre la comparaison sur les réseaux sociaux. Et moi, j'ai envie de dire aux gens, je ne sais pas, moi, je suis contente de savoir qu'en solo, on peut gagner 400 000, 500 000, 1 million. Parce que sinon, moi, je serais restée dans mon petit coin à Nantes. Je serais toujours en train de faire mes 10K par mois en freelance. Je ne me serais pas bougée en tant que solopreneur. Adrien, qu'est-ce que t'en penses, toi ? C'est quoi les problèmes que tu vois ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est quand tu travailles, la plupart des freelancers travaillent depuis chez eux. Ils sont seuls, ça, on en a parlé, mais surtout le manque d'organisation. L'organisation du temps. J'ai déjà travaillé pas mal de freelance. Ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourrie, il faut avoir une petite routine quand même quand tu travailles depuis chez toi, il faut aussi t'instaurer un espace de travail où c'est ton espace pro. Parce qu'en mélangeant tout, c'est comme ça que tu deviens productif. Et pour moi, la plupart, en ayant travaillé avec la plupart, ils n'ont pas cette organisation et ça ne va pas.

  • Speaker #2

    On dit que c'est sous-côté, la fiabilité dans le freelance. Mais tu le vois bien, quand tu bosses avec des freelances, tu as ceux avec qui tu bosses, ils sont hyper organisés, ils te renvoient les trucs à temps, etc. Puis tu en as d'autres, je ne sais pas, plus de sons, plus d'images. Tu les as payés, ils sont censés faire un truc, ils ne te répondent même pas.

  • Speaker #1

    Les deadlines.

  • Speaker #2

    Mais c'est fou. J'ai envie de dire que c'est rassurant aussi parce qu'on se dit tous qu'il faut faire des trucs de ouf pour être un freelance performant, maîtriser l'IA, lancer son podcast. En vrai, non. Si tu es juste bien organisé, que tu délivres dans les temps, t'es déjà pas mal par rapport au marché.

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font. Donc en fait, à partir du moment où tu fais bien ton taf et que tu as un minimum professionnel, il n'y a pas de raison que ça n'aille pas. Alors, mauvais, ça va être par exemple le monteur. qui ne comprend même pas que ces montages sont merdiques. Et il y en a plein. C'est comme ceux qui font des sites internet à 400 balles. Au bout d'un moment arrêté, vous n'êtes pas webdesigner, vous ne connaissez pas votre métier, vous ne savez pas comment faire. Un site qui convertit. Et ce n'est pas parce que tu fais mumuse sur WordPress que tu es webdesigner. Donc, il y a ce gros problème-là. Je pense que si les gens se remettaient en question et se disaient « En fait, il faut peut-être que j'apprenne mon métier et pas juste regarder trois tutos Canva » , ce serait ça. Et après, encore une fois, je suis complètement d'accord avec toi, ce côté manque de professionnalisme. Moi, je me souviens une fois... J'avais rendez-vous avec une freelance pour la faire bosser sur une mission. Elle a fait le call. Déjà, elle arrivait en retard. Je ne supporte pas ça. Même 30 secondes, tu es en retard pour moi. Elle avait sa serviette autour des cheveux parce qu'elle sortait de sa douche. Elle m'a dit, oui, j'étais au sport. J'étais là. Et en fait, elle n'a pas compris pourquoi c'était un problème. Mais tu n'irais pas te présenter à un entretien d'embauche en sortant de ta douche.

  • Speaker #2

    Elle a vu sur ta story que toi, tu sortais du sport. En fait,

  • Speaker #0

    c'est parce que comme on a ce côté très kikoulol, on bosse de la maison, on a notre business en ligne, les gens pensent que c'est du jeu. Mais non, ce n'est pas pour s'amuser. C'est un vrai business.

  • Speaker #2

    En tout cas, quand tu vas mettre un gros budget sur un freelance, tu n'es pas en mode kikoulol, effectivement. Tu attends quand même à ce qu'il délivre. et ça est-ce que c'est pas un peu un problème aussi parce que j'ai l'impression qu'on... On dit beaucoup qu'il faut des compétences business quand on est freelance, et même nous, on donne des conseils business, visibilité, rentabilité, tout. Peut-être que les gens oublient que, peut-être, je ne sais pas, 80 ou 90 % du taf, c'est d'avoir des compétences dans leur domaine aussi. Moi, je me disais, je pense que le problème numéro un du freelance, c'est l'instabilité financière. Enfin, moi, ce que j'ai le plus mal vécu dans ma première année. Donc oui, j'étais freelance à six chiffres, je faisais 10 cas par mois, etc. Mais j'étais tout le temps en bad, j'étais tout le temps en stress de tout peut s'arrêter. Je ne sais pas si vous l'avez eu, soit monoclients. En gros, j'avais un gros client, que s'il s'arrêtait, c'était la cata. Et puis, je ne sais pas, c'était des factures mensuelles. Tu avais eu ce format-là, toi ?

  • Speaker #0

    Moi, non. J'étais community manager, donc j'avais mes clients. Alors, je ne faisais jamais signer de trucs à l'année ou quoi, mais comme je faisais bien mon travail, on revient, faites bien votre travail. Du coup, mes clients étaient contents, ils restaient. Et donc, en fait, j'émarrais tous les premiers du mois, sachant que j'allais déjà facturer une certaine somme. Et en plus, c'était très cool parce que comme c'est des clients que je connaissais très bien, ça allait encore plus vite pour créer leur contenu sur les réseaux sociaux. Et donc là, tu rentres dans une spirale qui est assez sympa.

  • Speaker #2

    Bon, racontez-nous aussi vous, quelles sont vos galères ? Parce qu'on a la rubrique SAV des solos à la fin de l'émission. Donc, on prend vos questions à chaque émission et puis on vous aide. On vous fait des coachings comme ça en live avec mes co-animatrices, co-animateurs. Vous avez un avis expert comme ça sur votre problème de freelance ou votre difficulté de solopreneur du moment. Alors tiens ! Autre petit sujet épineux et peut-être une différence entre freelance et solopreneur, c'est est-ce que quand on a des galères en freelance, à qui on peut les raconter et est-ce qu'on doit les raconter ? Tu vois, parce que je me rappelais qu'on avait fait un épisode sur le build in public et donc les solopreneurs, toi aussi, je pense que tu fais pas mal ça en story, en vidéo. On fait beaucoup ça, on raconte qu'est-ce qui s'est mal passé dans notre lancement, dans notre vie, dans notre offre. Mais est-ce que c'est si facile que ça quand tu es freelance de faire ça, sachant que... Tu vends de la prestat directement au client, donc tu ne vas peut-être pas raconter que ton site, tu ne savais pas faire telle feature au moment où tu l'as vendu à ton client.

  • Speaker #3

    Clairement, je pense que tu ne le fais pas, tu ne le dis pas au client. Mais en revanche, après coup, là, ça devient intéressant de raconter aussi. Par exemple, si tu postes sur LinkedIn, tu peux raconter l'histoire. Un jour, j'ai eu un client, il m'a demandé une commande et je ne savais pas faire. Et du coup, voilà comment j'ai fait, etc. Raconter juste, j'ai galéré, là, ça ne sert à rien. Mais par contre, si tu dis, voilà comment je m'en suis sortie, là, tu apportes de la valeur. et aussi les gens peuvent s'identifier. Ah, mais moi aussi, j'ai connu cette galère et tu peux les aider, en fait.

  • Speaker #2

    Mais là, est-ce que ce n'est pas un peu les autres freelances qui s'identifient ? Je ne sais pas. Enfin, toi, tu fais du building public. Tu conseilles aux freelances de faire du building public, de raconter leurs galères ?

  • Speaker #1

    Sur leur parcours, oui. Vraiment transparent, parce que du coup, les gens vont plus se connecter avec un échec peut-être qu'un succès. Et même montrer qu'on est un petit peu aussi vulnérable, je pense que c'est très bon pour son image. Au niveau du personal branding, après quand tu es freelance, que tu vends un service... J'ai jamais eu affaire à ça encore. Avant, je partageais pas autant tout ça. Je partageais même pas trop du tout tout ce que je faisais. Mais vu que c'est un service et que le client peut le voir, moi, je pense que c'est potentiellement une mauvaise idée, peut-être.

  • Speaker #2

    En tout cas, moi, je l'ai fait parce que j'avais un podcast sur le freelancing, donc je racontais à mes pères sur mon podcast. À un moment, c'était un peu sensible parce que j'avais un mix entre mon podcast où je racontais ma vie de freelance et j'avais des clients. Donc si jamais certains clients écoutaient mon podcast, ce qui arrivait, va savoir pourquoi. Parce qu'en fait, ils n'avaient aucun lien, tu vois, c'était des dirigeants ou des founders, pourquoi ils vont écouter un podcast sur le freelancing ? Mais ça pouvait un peu se voir, ou en story, ou des choses comme ça. Valentine, t'en penses quoi ? Quand on a des galères en freelance, on les raconte à qui ?

  • Speaker #0

    À ses potes. C'est fait le vendredi soir, il y en a un qui va pester sur son collègue, mais nous on peut pester sur nos clients qui sont parfois un peu chiants. Mais c'est vrai, après moi c'était il y a déjà longtemps. Donc on avait moins ce côté développer son personal branding et tout et tout. Mais donc moi je ne me souviens pas avoir communiqué sur des problèmes que j'avais avec des clients, même après.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant tu me dis à ses potes, et moi j'ai eu vraiment le problème de j'ai que des potes salariés. Mon mec est salarié, mes parents c'était des fonctionnaires. Donc l'enfer. Donc en gros, moi, si j'avais des problèmes de freelance, j'en parlais un peu à mon mec, mais du coup, il me conseillait des trucs qui n'avaient rien à voir avec le freelancing. Ou tu vois, il ne comprenait pas pourquoi ça me stressait autant. Donc je pense qu'il faut aussi peut-être se reconstituer sa petite mini famille ou son petit gang de freelance. Moi, j'ai un petit groupe de freelance à Nantes. Je vous fais un big up, les meufs sûres de Nantes. Et je ne sais pas, on a un groupe WhatsApp. Dès qu'on a des merdes avec nos clients, on s'épanche. C'est les vocaux, c'est les machins. On ne donne pas la confidentialité, si tu veux, mais on raconte un peu ce qui nous arrive. On a des conseils quand on va déjeuner ensemble, ça nous rassure. Mais tu vois, c'est un groupe fermé, ce n'est pas sur LinkedIn, ce n'est pas en story Insta et ce n'est pas forcément dans un cas client non plus.

  • Speaker #2

    Donc, en fait, ça dépend complètement du problème et à quelle est ton audience aussi. Parce que toi, tu dis les freelances, s'ils racontent tes galères, si tu t'adresses aux freelances, ça peut être pas mal. Mais effectivement, si tu vends de la pâtisserie et tu dis je ne sais pas faire un cake.

  • Speaker #3

    C'est bien compliqué.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas fait un cake, mais je sais le vendre. Et je sais faire des vides. Remarque, ça marcherait, je suis sûre.

  • Speaker #3

    Oui, en plus, ça marcherait.

  • Speaker #1

    Par contre, oui, tu as raison de dire qu'à clients aussi. Je pense que c'est toi qui en a parlé à posteriori. Moi, c'est un format que j'aime bien pour que les freelances, pour se faire connaître en freelance. Parce qu'on ne va pas se mentir, quand tu es freelance, ça ne sert à rien de faire un Instagram, non ? Enfin, tu peux, mais tu n'as pas besoin de trouver des millions de clients par an ou des centaines de milliers.

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est peut-être pas le truc. principale. Mais une fois qu'on a trouvé des clients et qu'on peut gagner sa vie, moi, je trouve qu'au contraire, développer son audience, développer une communauté autour de soi et développer son personal branding, c'est la meilleure chose à faire. Parce qu'à qui est-ce qu'on donne des opportunités ? Et même si on veut juste rester freelance, entre guillemets, tu peux choisir tes clients après. Tu peux augmenter tes prix parce que tu as de la demande. Tu peux choisir avec qui tu bosses. Et ça, c'est hyper important aussi. Moi, je crois que chaque personne devrait se développer sur le web.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Ok, je remballe mon objection. Tu as tout à fait raison. Moi, je pensais à LinkedIn parce que c'est assez pratique. Tu as déjà tes clients B2B et tu peux les contacter par message privé. Tu peux faire un mix entre prospection et inbound, donc création de contenu. Parce que je trouve que le côté, je crée du contenu, mais je n'ai pas de clients qui arrivent. Qu'est-ce que tu en penses ? Il faut peut-être aller les chercher avec les dents, un petit peu les clients au début.

  • Speaker #3

    Si tu crées du contenu de la mauvaise manière, oui, tu n'auras pas de clients. Si tu apprends à bien créer du contenu où tu documentes vraiment, c'est ce que j'encourage toujours à faire, c'est de documenter ce que tu fais. Jour 1 sur 30, sans mon objectif 2, on a tous un objectif à raconter. Et justement, les gens vont s'intéresser à ce que tu fais. Et s'ils voient que tu es prestataire de photos, par exemple, ils vont venir vers toi parce qu'ils ont vu ce que tu faisais, ils ont vu ton travail et ils te connaissent. Enfin, ils ont l'impression de te connaître.

  • Speaker #1

    Donc, oui, OK, building public, OK. Mais quand même plutôt dans une optique de construction, de montrer comment on s'améliore, comment on se forme. peut-être plutôt que comment j'ai foiré. ma dernière mission client parce que ça, il y a quand même toujours des foirages. Après, c'est ça aussi, peut-être qu'on peut rassurer nos auditeurs et auditrices, c'est que ça arrive de faire des erreurs. C'est juste que ce n'est pas forcément en les partageant sur la place publique que vous allez trouver vos futurs clients. Par contre, après, vous pourrez les montrer aussi dans un cas client en disant avant, après, voilà ce que j'ai amélioré. Moi, je connais des potes freelance. Je pense à Pauline Vétier, par exemple, sur LinkedIn, que je suis beaucoup, qui fait souvent des carousels avec mes 12 dernières missions en freelance. Ou alors, voilà les compétences que j'ai développées entre moi au bout de trois ans de freelance versus moi la première année en freelance. Tu vois, sous-entendu, ça ne met pas les clients à l'amende non plus. Mais on comprend bien que c'est sûr que tu n'es pas le même freelance quand tu as trois ans d'expérience de freelancing derrière toi. En tout cas, si vous n'avez pas encore vu le sujet Build in Public, comment nous, on partage en tant que solopreneurs, toute notre activité en public, à quoi il faut faire attention, les limites et tout, on avait fait un épisode ensemble. Donc, je vous la mets en commentaire pour que vous puissiez aller regarder, aller binger. De toute façon, il faut aller binger tout Solo Nation, parce que là, je ne sais pas combien d'épisodes on va être quand on enregistre, mais on se donne à fond, quoi. On se retrouve toutes les semaines, on enregistre. L'émission est toute neuve, donc allez-y, faites-vous plaisir. Découvrez les épisodes d'avant. Et puis nous, on va continuer avec la deuxième partie de l'émission. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour arrêter de galérer en freelance ? C'est parti. Allez, c'est parti, chers freelances du monde entier, de la francophonie en tout cas, qui regardez Solonation. Qu'est-ce qu'on fait maintenant pour arrêter de galérer ? Car vous l'avez compris, grâce à Valentine tout à l'heure, galérer n'est pas une fatalité en freelance. Il y a moult conseils sur Internet pour les freelances. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je ne les trouve pas tous bons. Alors, on va regarder un petit peu, est-ce qu'on est d'accord avec ces conseils ou non. Et donc, on va jouer à un petit jeu pour se réveiller dans cette deuxième partie d'émission. Est-ce que vous êtes prêts ? Vous allez jouer aussi derrière votre écran. Alors, vous allez reprendre vos drapeaux. Et puis, écoutez, on va reprendre les mêmes couleurs. Jaune, c'est on valide. C'est un conseil qui vaut de l'or. D'accord ? Jaune, or. Et puis noir, conseil de merde. Ok ? Voilà. Alors, premier conseil, accepte toute l'émission au début, même mal payée, c'est pour l'expérience. Valentine, elle regarde ce qu'on vote avant de voter.

  • Speaker #2

    Au début, on a dit.

  • Speaker #3

    Oui, mais les deux, en vrai.

  • Speaker #1

    On a une majorité de conseils qui vaut de l'or. Pourquoi t'as hésité, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que je me pose vraiment la question, en fait. Est-ce que c'est un conseil ? Est-ce qu'effectivement, c'est bien d'avoir de l'expérience ou pas ? Je pense qu'en fait, ce que ça peut dégoûter, c'est d'accepter un petit peu tout et n'importe quoi. Et si tu te donnes à fond pour avoir un client qui ne va pas te respecter, tu vas être mal payé, en fait tu vas peut-être être dégoûté

  • Speaker #2

    Je n'ai pas été freelance très longtemps, donc je n'ai pas eu beaucoup de missions, mais en tout cas au début, oui, je les prenais. Moi, c'était plutôt, je faisais ça à côté des cours, donc c'était vraiment en surplus, je ne me suis jamais donné à fond dedans. Et donc, je prenais dès que j'en avais, mais ça restait assez intéressant parce que moi, je voulais faire des sites et c'était des sites.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Est-ce que ce n'est pas ça qui t'a donné les compétences aujourd'hui pour construire ton SaaS ? Tu vois aussi, tu as pu geeker sur différents langages, différentes plateformes.

  • Speaker #2

    Clairement, c'était un premier pied dans l'entrepreneuriat et faire des choses de soi-même. En fait, pas juste suivre les cours théoriques que tu as en école d'ingé. Et voilà. Et après, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, conseil numéro 2, trouve ton Ikigai. Alors, Ikigai, en gros, c'est le cercle où il faut ce que tu aimes, ce que le monde est prêt à payer. Et je sais plus ce que c'est le troisième truc. En gros, entre ta passion, il y a beaucoup de trucs autour. Alors, moi, j'ai mis mon drapeau. idée de merde parce que je trouve que c'est un peu trop sur faut s'aligner et je trouve qu'il y a un peu trop le prisme sur faut s'écouter etc alors que je trouve qu'au début en tout cas quand tu viens juste de te lancer c'est bien d'aller chercher du chiffre d'affaires d'abord et après tu te réaligneras pour être un peu plus confort mais quand tu auras le confort financier bon alors avec cette donnée en plus et comme je t'ai complètement influencé voilà Adrien t'es bien toi le rabot Oui.

  • Speaker #3

    Non, j'ai mis que le bien parce que alors pour moi, l'alignement, c'est très bien. Quand tu commences à faire 10, 20, 30 mensuellement, au début, il faut juste avoir la dalle et vouloir faire du chiffre. Moi, je suis plus la team. Tu fonces dedans et tu vois après. Mais l'alignement au début, enfin, ceux qui veulent toujours trois lignes alors qu'ils ne font même pas 500 euros par mois, ils n'ont rien lancé. Il faut aller déjà dans une niche où il y a un besoin, où il y a de l'argent et ça marchera.

  • Speaker #1

    Ouais parce qu'en fait après on retombe dans tous les trucs de un impact et tout ça où ça peut être en plus dangereux parce que tu veux pas faire payer trop cher tes clients, du coup tu te respectes pas, tu respectes pas ton temps et tout. Après c'est bien quand vous avez construit une certaine autorité, mais au début ça peut être un peu dangereux. Allez, troisième conseil, travaille gratuitement pour te faire connaître. Ah, nous avons mitigé, donc là-bas les filles c'est noir, nous on est ok. Pourquoi non, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que quand on travaille gratuitement pour les gens, ils se rendent pas compte de la valeur du travail et donc on se retrouve face à des gens qui vont pas donner de retour, la majorité du temps le truc va pas être terminé. Et nous-mêmes, on n'est pas motivés. Donc moi, je ne suis pas pour... Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui testent comme ça, mais pour moi, tout travail mérite salaire. Et on peut commencer avec peut-être des prix plus bas, mais travailler gratuitement, non.

  • Speaker #1

    Mais ceci dit, je t'ai dit tout à l'heure que je ne prenais pas, moi, les gens qui me proposaient de travailler gratuitement parce que je trouvais ça bizarre. Mais je pense que moi, j'ai levé mon drapeau en pensant à un autre contexte où là, moi, j'ai mon média. Je fais beaucoup de choses gratuites avec mon média. Des conférences, des machins, parce que ça me fait connaître. Mais derrière, j'ai du chiffre d'affaires qui est généré par mes produits. Donc, c'est une pensée écosystémique où je sais que certaines de mes activités sont des centres de coûts. D'autres sont des centres de profits. Mais peut-être le freelance, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Alors, là, tu parles vraiment plutôt du contenu et de ce qu'on va faire pour se développer. Pour moi, je voyais ça vraiment mission. Par exemple, tu veux refaire ton site Internet. Attends, je vais te le faire gratuitement. Voilà, pour moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça n'aurait plus Adrien, en général.

  • Speaker #3

    Ça ne m'aurait plus et j'aurais dit oui.

  • Speaker #1

    Et toi Pauline, pour ou contre le travail gratuit ?

  • Speaker #2

    Pourquoi je suis pour aussi ? En fait j'ai réfléchi et c'est vrai qu'il y a des personnes qui ont travaillé gratuitement avec moi, mais ça m'était un peu imposé en fait, dans le sens où ils m'ont dit « Pauline tiens, je t'ai fait ça, qu'est-ce que t'en penses ? » Et en fait c'est vrai que ça m'a aidée après à me dire « Waouh, cette personne a de la valeur, elle travaille. » En tout cas j'ai trouvé ça cool ce qu'elle a fait, donc voilà. Après il y a rarement eu des personnes qui m'ont dit « Je peux te le faire gratuit. » Moi, en tout cas, ce n'est pas une approche que j'aurais d'aller vers les personnes en disant est-ce que je peux le faire gratuit ? Parce qu'il y a beaucoup de gens aussi qui sont à voir, notamment dans le graphisme. Le nombre de graphismes où on dit ça te fera de la visibilité. Mais en fait, est-ce que tu m'offres vraiment de la visibilité ? Qui le voit mon logo ? Est-ce que tu parles vraiment de moi à toutes les personnes ?

  • Speaker #1

    Tu as combien de followers sur ton Insta ?

  • Speaker #2

    Voilà, deux.

  • Speaker #1

    Bon, mais ce n'est pas de la visibilité ça. Tu t'es attiquée un peu tout à l'heure quand tu parlais des gens qui font du travail gratos pour toi sans que tu… Un sollicited, un peu comme ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aime pas du tout cette technique. C'est les gens qui t'envoient un loom en disant « J'ai analysé ton site, j'ai analysé ta page de vente, mais je ne t'ai rien demandé. » Vraiment. Et en plus, on a eu le cas, on a discuté dans notre petit groupe WhatsApp à nous ces dernières semaines. Quelqu'un a eu une expérience pas très agréable avec ça. Et donc, non, je trouve qu'il y a tellement moyen de se faire connaître.

  • Speaker #2

    Ou alors, un sollicited, mais qui ne prend pas de temps. Parce que moi, les looms, j'en reçois aussi beaucoup, mais je ne les regarde jamais. J'ai pas envie de prendre 5 minutes à apprendre mais qu'est-ce qu'il va me dire, que va me dire cette personne est-ce que ça va m'inventer quelque chose ?

  • Speaker #1

    Que va me dire cet inconnu ?

  • Speaker #3

    Ça dépend presque dans quel thème

  • Speaker #2

    C'est ça, moi par contre on m'avait envoyé un site internet refait, il m'a juste envoyé le visuel Est-ce que t'aimes bien ? Ouais, c'est cool. Continuez. Là, c'est pas long. Tu regardes, c'est une image.

  • Speaker #3

    Ça, c'est pas mal. Du coup, j'étais plus de ton avis avant. Et en janvier, j'ai reçu un mail. C'est même un DM sur Insta d'une fille qui parlait plus de l'emailing. Elle a fait une vidéo. Elle s'est démarquée toute seule parce que tous les 7 heures qu'ils m'envoient des messages, ça, j'ouvre pas. Mais là, j'ai vu une vidéo et j'ai cliqué. On s'est fait un petit call parce que c'est ce dont j'avais besoin pile au bon moment. Et j'étais hyper satisfait. un mois gratuit. J'étais hyper satisfait. Aujourd'hui, on va commencer à travailler ensemble. Trop bien. Hyper bonne expérience. Et ça m'a rapporté, en plus, ça m'a fait gagner des revenus en plus.

  • Speaker #1

    Donc là, elle a suivi tous les conseils anti-galère, bien spotter sa cible, te contacter au bon moment et pas quand t'es débordé. Proposer un mois gratuit, c'est pas pareil que mon travail est gratuit aussi, sous-entendu. Et puis, voilà, te faire du résultat. Donc ça, c'est top. Allez, on continue avec les conseils de merde ou pas. La Solo Nation va en décider. Fake it until you make it. Alors à ma gauche, un petit peu fake, à ma droite plutôt pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait le problème c'est qu'en France on traduit mal cette expression américaine qui n'est pas « fais croire que » , c'est plutôt « agis comme étant la personne que tu as envie d'être » . Donc par exemple, si tu as envie d'être un mec badass super musclé, fais comme le mec badass super musclé et commence à te lever le matin et à faire tes pompes. C'est un peu ça le truc, tu vois ? Et nous on la traduit comme étant « fais croire que tu gagnes 30 000 euros par mois alors que tu gagnes 300 balles » . Donc voilà, le côté se mettre dans la peau de la personne qu'on rêverait d'être, ça, je suis complètement pour. Par contre, il ne faut pas commencer à les mentir sur ces résultats.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est pour ça que j'ai levé les deux drapeaux, parce que je trouve que quand tu te mets dans la posture de ça va marcher et tout, en gros, tu y vas à fond. Tu vois, je ne sais pas, moi, je me rappelle, je vais vous donner un exemple de fake it until you make it, vous me direz si c'est du gros fake ou pas. Quand on a lancé cette émission, j'ai lâché je ne sais pas combien de dizaines de milliers d'euros pour le studio, pour le tout. J'ai dit, bienvenue dans l'émission préférée des solopreneurs, quoi, en fait. Tu vois, un moment, en tout cas, c'est ma vocation. Et à la fin de l'année, je sais qu'on va faire 4000 vues par émission. Évidemment qu'au début, tu sors la première, t'as aucune idée d'eux. Mais j'avais fait mes études de marché et tout. Et ça m'a permis de me mettre dans une posture, je pense aussi, d'attirer des stars, d'aller chercher des sponsors et puis vraiment d'y croire. Parce que si toi, déjà, quand tu lances le truc, t'y crois pas, il n'y aurait pas grand monde pour croire à toi

  • Speaker #2

    Moi, je l'avais interprété comme effectivement, tu mens. Et par exemple, beaucoup sur Twitter, il y en a plein qui vont mettre des screenshots. Ouais, je gagnais 10 000 euros aujourd'hui, etc. Et en fait, on sait qu'il y en a plein qui mentent. Et du coup, ça vient donner une mauvaise image. Et moi, je sais que s'il y a une personne qui fait justement qu'il ment et qu'après, tu te rends compte que c'est faux, mais créabilité zéro. Et puis, tu n'as pas envie de travailler avec cette personne.

  • Speaker #1

    Surtout en freelance, en fait, si tu commences à mentir sur les clients que tu as. ce que tu as fait pour eux. Parce qu'il y en a qui mentent aussi sur le scope et tout, voire même les résultats obtenus. Pour moi, c'est un gros no-go. Et si ça vous arrive d'ailleurs d'avoir une galère avec un client, il vaut mieux le dire en fait. En disant, voilà, moi j'ai bossé pour telle boîte, on va dire résultat des courses, ça s'était à moitié bien passé. Ça s'était bien passé sur tel scope de la mission et ceux sur lui-là, on n'avait pas eu les bons résultats. Et franchement, il vaut mieux, moi je préfère les gens qui disent sur quoi ça a merdé. Comme ça, ils apprennent et ils se relancent, je ferais beaucoup plus confiance à un freelance comme ça qu'un freelance qui me dit tout va toujours bien. Toutes mes missions freelance se sont toujours bien passées, ça n'existe pas ça.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, je pense à ça, mais les freelance qui utilisent le nom de leur client pour uniquement vendre leur travail, du genre, j'ai été la community manager de une telle, d'un tel, c'est grâce à moi qu'il a fait décoller son Instagram. Ça en général, c'est red flag. Parce qu'en général, c'est le personal branding de la personne qui...

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Moi, c'est Red Flag, par exemple, dans tes coachings aussi. Moi, j'ai aussi des gens qui me recommandent, qui recommandent le bootcamp, l'incubateur. Mais je ne vais jamais dire que c'est grâce que à ça qu'ils sont passés à six chiffres ou machin. Ce serait complètement con parce que ça donne un contexte. Forcément, ils payent, ils sont motivés, ils vont suivre les cours. Mais c'est grâce à eux, surtout. Donc, je suis complètement d'accord. Les normes Red Flag sur genre, oui, c'est grâce à moi qu'un tel...

  • Speaker #0

    Il est passé de 10 à 100 gars par mois.

  • Speaker #1

    Autre conseil. Il faut absolument déléguer en freelance dès que possible. Ah, on n'a que Pauline qui est d'accord avec ça. Nous, on pense tous que c'est un petit conseil merdique. Alors, pourquoi ?

  • Speaker #2

    Peut-être que parce que je suis plus dans le freelance. Mais non, en fait, bien sûr que ça dépend. Si ta question, c'est de déléguer, revendre moins cher à quelqu'un qui travaille dans ton dos, non. En revanche, si tu veux faire une mission, je ne sais pas, à quelqu'un qui veut un grand site Internet, et toi en fait tu vas faire appel à d'autres personnes pour aller plus vite et pour pouvoir prendre plusieurs projets. Mais à condition aussi de connaître les personnes avec qui tu vas travailler. Parce que là, sinon, tu te retrouves avec le freelance qui fait mal son job. Après, c'est toi qui portes la responsabilité et c'est toi qui dois assumer après face au client. Donc, tu n'as pas envie que ta réputation soit mauvaise. Donc, tu vas devoir tout refaire le site.

  • Speaker #1

    Alors, c'est super intéressant que tu parles de ça. Je n'avais même pas pensé au découpage de tâches, mais tu as raison parce qu'il ne faut surtout pas, je trouve. aller au-delà de son mandat en freelance, c'est une énorme erreur. Tu fais genre, oui, je sais tout faire et tu ne sauras jamais aussi bien faire qu'un spécialiste, donc tu te mets en fait en danger. Là où la question, c'était plutôt aussi, est-ce que toi, en tant que freelance, tu délègues plein de trucs ? Tu délègues ta création de contenu, tu as une assistante virtuelle, tu commences à avoir toute une équipe. Parce que vous êtes d'accord, on voit beaucoup ça sur LinkedIn. Si tu n'as pas délégué un manin, tu es une grosse merde. En gros, il faudrait limiter. Il faudrait bien déléguer aussi. Dès que tu es freelance. toi tu étais plutôt contre ce conseil ?

  • Speaker #3

    Contre ce conseil, parce qu'il faut savoir déjà bien déléguer au début, et comment ça gère les personnes quand au début on n'arrive même pas à se gérer soi-même, ce qui est la plupart des cas des freelances aujourd'hui. Quand tu ne peux pas gérer quelqu'un alors que toi tu ne te gères pas, pour moi ce n'est pas envisageable de déléguer avant même déjà de savoir bien se manager soi-même.

  • Speaker #1

    Alors, on a presque fini dans les conseils de merde, ou pas ? Tu dois poster tous les jours sur LinkedIn pour réussir. En freelance, ok. Bon, unanimité de drapeau noir. Tu parlais de création de contenu tout à l'heure, tu dis que c'était bien. Mais qu'est-ce qui te fait tiquer alors dans ça ?

  • Speaker #0

    Pour réussir. Non, tu peux être freelance même sans être LinkedIn. En fait, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #1

    Voilà, et pas forcément tous les jours non plus. Parce que des fois, genre un bon business case par semaine ou alors faire des messages privés, par exemple, c'est complètement sous-côté. Trop bien. Avant-dernier conseil, lis un livre par semaine pour devenir un meilleur entrepreneur. Attends, non, moi je vais mettre ça et ça. Je vais quand même dire un peu oui. Non, je ne vais dire pas des livres, mais des podcasts. Il faut écouter des podcasts sur le freelancing ou pas ?

  • Speaker #3

    Sur le freelancing, surtout.

  • Speaker #1

    Même pas, même pas obligé. Donc, Pauline, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    Moi, je lis très peu, mais donc pas de livres. Mais après, effectivement, j'écoute des podcasts. Mais surtout, je suis énormément d'entrepreneurs. En fait, tous ceux qui, pour être inspirés, comme je disais tout à l'heure, faut s'entourer.

  • Speaker #1

    Dernier conseil, conseil de merde ou pas, arrête de vendre ton temps. Alors, oui, ça vous surprend. J'ai vu, ça vous surprend que moi, j'ai levé les deux drapeaux. Mais parce que moi, je suis l'apôtre de arrête de vendre ton temps. Mais je reconnais qu'au tout début, tout début, quand tu te lances, tu ne peux pas faire une offre parce que tu ne sais pas qui c'est tes clients, dans quel vertical, quel persona. Donc, ça ne sert à rien de faire une offre. Donc, c'est mieux de se mettre à la journée. Même moi, j'ai fait du TJM au début, 800 euros par jour. Le temps de trouver ma niche. Et toi, Adrien ?

  • Speaker #3

    Je te rejoins quand même là-dessus. Ça dépend dans quel type de personne tu te mets. Mais à la place d'un freelance, c'est vrai qu'au début, vendre son temps, c'est pas si mal. pour commencer et après t'arrêtes de le faire. Quand je suis plus de la team, au tout début, j'ai comme essayé d'arrêter de vendre mon temps le plus vite possible parce que ça me saoulait assez vite. Donc c'est pour ça que j'ai mis le drapeau jaune.

  • Speaker #1

    Allez, on va finir par un tour de table avec votre vrai conseil anti-galère. Et s'il vous plaît, sans filtre, on est dans Solo Nation, on n'est pas là pour dire trouve ton Ikigai et tout va bien se passer. Si vous aviez un meilleur pote qui se pensait en freelance, qui vient vous voir, qui vous dit écoute, je galère, quel est le conseil que vous lui donneriez ? Allez, vous avez 30 secondes pour me donner un conseil.

  • Speaker #0

    Oui, alors un conseil que mon papa m'a donné quand j'étais freelance et que parfois j'avais tendance à être un petit peu débordée parmi tous les projets, je ne savais pas trop quoi prioriser, il m'a toujours dit « Fais d'abord le boulot pour les clients qui vont te payer en premier. Ceux à qui tu envoies la facture, ils te payent dans les 24-48 heures, tu privilégies eux et puis le reste. » Et c'est un excellent conseil parce qu'effectivement, tu as des boîtes, ils te payent au bout de trois mois, ça ne va pas. Tu as des boîtes, tu renvoies la facture le lendemain, tu as l'argent sur ton compte. Privilégie ces gens-là.

  • Speaker #1

    Très bonne façon de prioriser, j'adore. Adrien, un conseil pour ton meilleur pote qui galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Ça va être très court. Aller dans une niche qui a de l'argent, c'est l'erreur que j'ai eue au début. Aller dans des niches où malheureusement les gens n'ont pas forcément les moyens, et même s'adresser à du B2B. La plupart du temps, on veut toujours cibler du B2C, mais si on cible directement du B2B, les gens ont les moyens pour et ont le financement pour. Une niche qui a de l'argent, quand on commence, c'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ça te facilite ? énormément, clairement. Pauline ?

  • Speaker #2

    Et moi, c'est de diversifier. Si il y a une niche où tu arrives à vendre quelque chose, continue à leur vendre de nouveaux produits, parce que tu as déjà ciblé la niche. Si au contraire, tu as un produit, mais tu veux changer de business, reproduis-le dans d'autres et fais plusieurs business comme ça. Ne pas tout mettre dans le même panier.

  • Speaker #1

    Pour rester plus résilient, s'il y a une niche qui se pète la gueule, s'il y a un produit concurrent qui arrive dans ton domaine, hyper intéressant. Mon dernier conseil en date qui a beaucoup plu, j'ai publié un article de blog sur ça, c'est un peu sans filtre, mais c'est fais passer tes clients en dernier. Je m'explique parce que là, je vais avoir le « Ouh, trop bien, le service client, les freelances qui vont s'agiter » . Je trouve que les freelances, ils organisent mal leur journée. En fait, ils commencent par l'émission client. La journée, le matin, et forcément, à la fin de la journée, ils n'ont fait que les urgences clients. Ils n'ont jamais bossé sur leur propre business, ils ne font pas leurs objectifs, ils ne font pas leur post LinkedIn. Qu'est-ce qu'on a dit encore dans les trucs de galériens ? Ils ne font pas d'offres, etc. Et parce qu'ils se font toujours passer en mode dernière roue du carrosse. Alors que moi, je bloque mes matinées pour faire du travail profond d'abord pour moi. Par exemple, j'ai une offre à faire plutôt que de faire des devis personnalisés à longueur de temps et de perdre trois jours par mois sur des devis, je fais une bonne offre avec un bon prix. Et après, l'après-midi, je m'occupe des clients. Et en fait, comme en gros, les urgences clients, tu t'en occuperas toujours parce que tu sais que c'est eux qui te payent et tout. J'inverse comme ça. Racontez-nous aussi, si vous avez eu un peu des épiphanies, des choses qui vous ont aidé à passer de « je suis freelance qui galère » à « je suis freelance qui va beaucoup mieux » . Et puis, pour clôturer ce débat, je vous propose qu'on parle du dernier sujet. Est-ce que ce n'est pas finalement un peu le business model du freelancing en tant que tel ? Vendre son temps contre de l'argent qui est un peu broken. Je me souviens de toi, Pauline, parce que finalement, toi, tu as très vite quitté le freelancing. Tu es tout de suite allée vers la construction de Sass. Tu voulais faire un produit scalable. Pourquoi partir du modèle du freelancing ? Qu'est-ce qui ne va pas dans ce modèle ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est ça. Je ne voulais pas, devant mon temps, être coincée de me dire « 5 jours par semaine, il faut que je sois chez mon client » . Je voulais me dire « j'ai mon business, c'est mon business, mes règles. Et si je veux bosser de chez moi, si je veux bosser de chez les potes à l'autre bout du monde, je peux » .

  • Speaker #1

    Mais du coup, ton SaaS, tu es d'accord que tu bosses quand même finalement peut-être plus même que si tu étais freelance ?

  • Speaker #2

    Alors oui, par contre, moi, il y a cette... Là où tu n'es pas d'accord, au début, on galère. Moi, oui, c'est mon cas. Parce que je pense que dans le modèle SaaS, en tout cas, c'est au début, il n'y a personne. Il faut le faire connaître et après le faire grossir.

  • Speaker #1

    Alors l'année... Donc, tu fais combien de chiffre d'affaires avec ton premier SaaS, IACREA ?

  • Speaker #2

    IACREA, l'année dernière, 140 000 euros.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est cool. Tu as déjà remplacé presque une année de chiffre d'affaires de freelance parce que... Moi, je vous regarde, les gars, les filles, en disant, bon, c'est pas évident quand tu lances une formation en ligne, par exemple, de tout de suite faire 140 000 balles avec. Donc, bravo. Et après, j'ai remarqué, tu as une stratégie un peu comme le freelance qui ne resterait pas en monoclient. Tu diversifies, tu as lancé un autre SaaS récemment.

  • Speaker #2

    C'est ça, FeedBask, où c'est effectivement là, en fait, il y a créa, je m'orientais vers les agents immobiliers, qui est un domaine que je connais finalement assez peu. Moi, je n'aime pas du monde de l'immobilier. Et là, j'ai sorti... Un outil qui est plutôt pour les gens qui ont des sites internet, en fait, pour pouvoir mettre un widget et avoir des retours clients dessus.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de suivre ses propres conseils parfois de temps en temps. On ne les suit pas toujours. Moi, je me vois les images en replay, après les Solonation en replay quand je fais le montage et je me dis « Ah, je devrais bien suivre ce conseil » . D'ailleurs, autour de cette table, finalement, on a tous quitté le freelancing. Toi, Valentine, tu es passée de freelance à finalement créatrice de business en ligne. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    J'aimais pas être freelance et bosser pour les autres en fait. Mais je dis pas du tout que c'est une mauvaise chose, loin de là. Et pourtant, j'explique aux gens comment créer des produits digitaux et tout, mais ce n'est absolument pas pour tout le monde. Et clairement, freelance, et au contraire, moi je trouve qu'être freelance, c'est à la limite facturer au tarif journalier, ça peut être très confortable. Si tu calcules bien que tu prends en compte tes congés, machin et tout, franchement, moi je trouve que c'est hyper cool et on a un peu le meilleur de tous les mondes, quoi. Alors pour le coup, moi, freelance, je bossais toujours de chez moi. Je vais tout de suite dire au client, non, non, mais je ne vais pas aller m'ennuyer, aller bosser chez vous, je bosse de chez moi, merci. Donc j'avais quand même déjà un petit peu cadré le truc pour que ça respecte ma liberté. Mais c'est juste que ça m'ennuyait de bosser pour le business des autres et j'avais envie d'avoir mon truc à moi.

  • Speaker #1

    Ok, toi, c'est plus le côté ownership, c'est-à-dire posséder le fruit de ton travail. Ce n'est pas forcément le business model en tant que tel qui t'a saoulé. Ok. Et toi, Adrien, finalement, toi aussi, tu es vite... ta vie te bouger et maintenant tu as plutôt un business model coach, on va dire.

  • Speaker #3

    Exactement, coach. Et j'ai vite quitté le côté freelancing qui est quand même bien au début. Alors moi, il ne me correspondait pas. Donc c'est pour ça que je n'ai jamais été vraiment celui qui va vénérer le freelance.

  • Speaker #1

    Pourquoi il ne te correspondait pas ?

  • Speaker #3

    Parce que j'aime vraiment, depuis petit, je voulais vraiment voir mon propre. Et quand j'étais petit, quand je voulais faire bâtissier, je voulais voir ma propre boutique. Et je ne voulais pas forcément travailler pour quelqu'un, même si je savais que j'étais obligé de passer par là. Et là, c'est pareil, je voulais avoir mon propre truc, mon propre business. Et c'est ce que je voulais à tout prix. Et du coup, j'ai été freelance aussi, parallèlement à tout ça, le temps de créer quelque chose de simple et surtout d'apprendre.

  • Speaker #1

    C'était un moyen de financement en fait aussi.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens qui font freelance comme ça pour lancer leur boîte et tout. Toi aussi, tu as dû faire ça pour lancer ton SaaS. Tu vois, moi, je me disais, dans les trucs qui font que le business model du freelancing me pose problème, moi, c'est le côté aussi répétitif. Et en fait, moi, j'avais une compétence très freelanceable. la prospection, mais ça me saoulait. En fait, je ne voyais pas encore faire 25 ans de prospection externalisée pour mes clients. J'en avais ras-le-cul. J'étais payée pour ça, je gagnais bien ma vie, mais non. Et du coup, moi, maintenant, je suis podcasteuse et je suis beaucoup plus heureuse comme ça. J'aime bien faire des podcasts, des interviews, geeker sur le freelancing, rencontrer d'autres freelancers, d'autres solopreneurs. Il n'y a pas que la vente du temps dans la vie ou l'instabilité qui font que vous allez arrêter le business model freelance. Il peut y avoir des raisons plus perso. Et moi, le côté, t'es rentable en freelance, que si tu répètes tout le temps le même genre de mission, avec tout le temps le même genre de personnage, dans tout le temps la même verticale.

  • Speaker #2

    Au secours !

  • Speaker #1

    Définition de l'enfer pour moi.

  • Speaker #2

    Il y a un bon exemple, moi, que j'ai trouvé d'une personne qui est très bonne pour faire des ads sur Meta. Et lui, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un produit où maintenant, il vend sa formation. Donc là, jusque là, OK. Mais après, il a poussé le truc à se dire, puisque je sais vendre les formations... Maintenant, il vend aussi un pack où il te met plein d'inspiration, d'ads, etc. Et donc, il reste tout autour d'un truc. Donc, plutôt que de vendre à chaque fois son expertise pour t'aider à faire tes ads finalement sur Meta, tu achètes tous ses produits un à un.

  • Speaker #1

    C'est trop bien, mais il s'est construit son petit écosystème et il garde un peu de freelancing. Ce n'est pas désagréable d'avoir une petite partie en freelance aussi ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et le truc, c'est qu'une fois qu'on a comme ça ses produits digitaux, on peut très vite augmenter ses prix parce que du coup, on se positionne comme expert. Et donc, du coup, et c'est ce que je dis toujours à mes clientes, c'est... pyramide et je dis ton one to one il doit être bien plus cher que tes produits digitaux mais du x4 x5 pour respecter vraiment cette pyramide et c'est là alors qu'on se retrouve effectivement à pouvoir s'amuser en one to one à bien facturer et tout.

  • Speaker #1

    Puis là c'est peut-être pas désagréable d'ailleurs de faire du coup des missions hyper personnalisées si t'es payé dix fois plus cher qu'avant aussi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Pour vous remercier de nous avoir suivi jusque là et pour vous aider à ne pas galérer en freelance on vous a fait la fiche pdf récap avec nos 100 conseils pour éviter de galérer en freelance. On a mis nos quatre cerveaux, tout ce qu'on a fait pour préparer cette émission, tous nos débats ici pendant Solo Nation. Donc vous pouvez la télécharger. On vous met le lien en description ou en commentaire épinglé sur YouTube. Ou vous pouvez aussi flasher le code, ou si vous nous écoutez en podcast, allez sur leboard.fr slash solonation. Merci beaucoup les gars et les filles d'avoir préparé ça avec moi. Et puis, il n'y a pas que les conseils dans la vie quand même. Il y a aussi faire du chiffre d'affaires. Donc je vous propose qu'on passe. à la rubrique que vous adorez, que vous préférez dans Solonation. Qui veut gagner du CA ? C'est parti ! Alors, c'était le moment où on va faire gagner de l'argent à la Solonation. Donc, mes invités et moi, on va vous donner une idée de business à lancer pour gagner de la thune, du chiffre d'affaires. Et ce coup-ci, on s'est concentré sur les niches qui nous semblent fertiles, qui nous semblent rapporter du cash en tant que freelance. Si on devait se relancer en freelance aujourd'hui, voilà ce qu'on ferait. Alors on va faire un petit tour d'horizon et chacun d'entre nous va vous donner une niche qui, d'après notre boule de cristal, va cartonner cette année en freelance.

  • Speaker #3

    Pour moi, une niche où je me mets à la place de l'infopreneur ou de l'entrepreneur qui a vraiment besoin de ça, c'est la fiscalité intelligente, vraiment de faire, gagner de l'argent. Aux entrepreneurs, juste en changeant des choses que même nous, on ne connaît pas, même si je ne suis pas du tout expert du tout, vraiment du tout dans ce domaine-là, il y a vraiment pour moi, quand j'en parle avec mes copains business, ils appellent comme ça, ils en ont vraiment besoin aussi. Et s'il y a quelqu'un qui faisait ça, on serait tous les premiers clients à le faire.

  • Speaker #1

    En plus, j'avoue, ça te fait gagner plein d'argent, plein de temps, c'est hyper chiant, personne ne veut s'en occuper.

  • Speaker #0

    Et il y a une vraie demande parce que pour tous nos métiers du business en ligne, on a ces trucs de TVAOS, machin, machin. Et il y a encore très peu de comptables. Moi, je suis contente, j'en ai trouvé un à Bruxelles qui maîtrise tout ce monde-là. Mais ce n'est pas évident. Et moi, ça fait partie des questions que j'ai le plus de mes clientes qui me disent « Ok, super, mais mon comptable, en fait, il ne comprend plus ce que je fais maintenant que j'ai des produits digitaux. » Et ça manque. Si vous êtes comptable et que vous voulez super bien gagner votre vie, spécialisez-vous dans le business en ligne.

  • Speaker #1

    Là encore, une histoire de niche, en fait. Parce que des comptables, il y en a plein. Des comptables pour indépendants, il y en a plein. Des fois, tu les vois en forum, en événement, qui viennent te voir, tu as envie de dire comment tu vas te démarquer face à cet océan rouge. Mais là, c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Les infocronneurs ont des sous.

  • Speaker #1

    Ils veulent optimiser. Bon, Pauline, une niche en freelance que tu vois dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Il faut aller vers les tendances. Et en fait, là, on l'a dit plusieurs fois, il faut le personal branding, etc. Sauf que c'est une vraie compétence de savoir écrire. Et je pense qu'en fait, quelqu'un qui va spécialiser là-dedans, c'est

  • Speaker #0

    Et du coup, tu ne trouves pas que c'est menacé un peu par les IA ? Je me permets, je pose des questions comme ça. Ça ne serait pas un danger pour un copywriter ? Parce qu'on a fait une émission aussi sur solo, avec des IA pour entreprendre tout seul. Ce n'est pas un truc que tu imagines dangereux pour ces métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va être comme le graphiste. On va lui dire qu'il y a les IA, il y en a. Mais en fait, après, tu as la touche humaine. Moi, je trouve que ça n'a quand même rien à voir quand tu en prends un bon copywriter et une IA. Parce qu'elle sait comment tu parles, elle sait ce que tu aimerais. voir écrit, etc. Donc, je pense qu'il y a encore de la place pour ça.

  • Speaker #0

    Ok, trop intéressant. Valentine, ta niche spéciale freelance pour gagner de la thune en freelance ?

  • Speaker #2

    Tout ce qui est montage vidéo.

  • Speaker #0

    Encore ? Ils reviennent sur le tapis.

  • Speaker #2

    Tu l'as déjà dit, et miniatures. Et si vous avez perlé deux ?

  • Speaker #0

    Ah oui ! Parce que souvent,

  • Speaker #2

    t'as un souci, et alors c'est chiant parce que tu te dis, eh, ton monteur, et le mec, il fait les miniatures, et ça fait des allers-retours, alors que si t'avais une personne qui savait faire ces deux trucs... Et si éventuellement, en plus, il pouvait lui-même uploader sur YouTube avec les bons petits textes, mettons-y maintenant. Oh merci,

  • Speaker #0

    si vous nous entendez, si vous faites ce service, venez, commentez, on a besoin de vous. C'est vrai que c'est hyper chiant en fait, les métiers podcast, YouTube et tout, tout est saucissonné, alors je comprends que chacun a sa spécialité, mais à la fin, quand il faut remettre les tranches de saucisson, c'est très relou. Ok, bah moi je vais aller à fond sur l'IA, parce que j'arrête pas d'en parler dans l'incubateur solopreneur, je dis aux gens de faire ça, setup d'agent IA. En fait, c'est un truc tout con, mais tout le monde a besoin de mettre en place ses agents IA en ce moment. Et je pense qu'après, vous pouvez vous spécialiser par vertical. Aider les coachs et les infopreneurs à mettre en place des agents IA, ce n'est pas pareil que d'aider les SaaS builders à mettre en place des agents IA. Et ça, c'est très chronophage. En fait, on a besoin d'un humain qui nous aide derrière. Donc moi, ça, je pense que ça peut chiffrer très, très bien et très, très vite. Racontez-nous si vous faites déjà ce business, si vous avez d'autres idées ou si vous avez envie de lancer ces idées. On regardera dans les commentaires un petit peu ce qui se trame. Et ce que je vous propose, c'est qu'on termine l'émission avec votre question, votre problème du moment en tant que solopreneur. C'est notre rubrique SAV des solos. Et on va vous aider à vous sortir de vos problématiques du moment en freelance. C'est parti ! Alors, à chaque émission, je demande à des freelances ou des solopreneurs qui commentent sur YouTube de nous raconter un peu leur galère du moment. Donc là, ça tombe bien, c'est l'épisode des galères en freelance. Donc, je vais vous poser une question de la communauté. Si vous voulez participer, vous commentez SAV, soit sur Spotify, soit sur YouTube. Et puis, vous nous posez votre question. Comme ça, on la sélectionne pour un prochain plateau. Et puis, on vous aide à y répondre avec mes invités. Alors, qui a été tiré au sort cette semaine ? C'est Valérie Madej. Alors, Valérie nous dit. Comment trouver le bon équilibre entre prospection active, chasser des nouveaux clients, et exécution des missions clients en freelance, sans s'épuiser ni s'éparpiller ? Vaste question ! Alors attendez, on n'a pas une heure, donc là, il faut me donner des conseils concrets en une minute pour aider Valérie. Valentine, tu veux te lancer ?

  • Speaker #2

    Bloqué dans son agenda des moments pour justement faire tout ce qui est prospection, contenu, etc. Moi, quand j'étais freelance, le lundi, c'était travail pour les clients en community management classique. Je cherchais ça sur une journée. Mardi, mercredi, je le gardais pour les autres choses, quand j'en ai des formations à gauche, à droite, en présentiel, pour d'autres missions plus ponctuelles. Et jeudi, vendredi, c'était pour moi. Et par contre, il faut dire à ses clients qu'on n'est pas disponible ces deux jours-là. Et ça, c'est ce que les gens oublient, parce que du coup, il ne faut pas accepter de rendez-vous, pas accepter quoi que ce soit, et bien que ce soit bloqué dans l'agenda.

  • Speaker #0

    Oui, parce que moi, je l'ai fait beaucoup, ça a bloqué des plages de prospection, mais après, c'était open bar. Oui, bien sûr, je suis dispo pour des calls, des calendries. Trop bien ! Pauline, un avis sur la prospection quand t'es freelance ? La balance entre prospection et exécution ? Parce que c'est vrai que c'est un peu le défaut, je pense. Déjà, on n'en a peut-être pas assez parlé dans les problèmes, mais une fois que t'as ta mission client, tranquillou, bilou, je ne poste plus sur LinkedIn, je ne fais plus acte de présence aux événements, je ne prospecte plus, et quand le client se barre, catastrophe.

  • Speaker #1

    Non, mais je pense que, déjà, je n'aurais pas mieux dit que Valentine. Il faut bloguer son temps. Mais après, même quand t'as ton client et que tout roule, et même si t'as une visibilité sur plusieurs mois, je pense qu'il faut quand même que tu bloques ton temps. Pas forcément pour faire de la prospection active, mais justement pour publier, pour préparer, même si c'est de l'administratif, etc. Mais de garder effectivement du temps pour l'après, ou avoir d'autres clients, ou vendre ton temps en produit.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Oui, parce qu'on va voir, jamais vendre tout son temps. En garder un petit peu pour faire d'autres choses à côté. Adrien, un conseil pour Valérie ?

  • Speaker #3

    Au niveau de la prospection surtout, c'est classique, mais faire les tâches les plus chronophages le matin. Et je sais que moi, en tout cas, ça fonctionne très bien chez moi. Quand je me mets deux heures sur une tâche qui me demande beaucoup d'énergie, je sais que si je la ferais l'après-midi, je mettrais cinq heures, voire six heures de temps. Et le matin, en une heure, deux heures, ça peut être plié. Donc la prospection, moi, je la ferais le matin.

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de ce que tu dis. Là, c'est un certain profil. On est tous un animal, je crois. C'est le dauphin, etc. Et on n'est pas tous pareil. Il y en a, ça va être plus le matin. Donc vous pouvez... Si on retrouve le nom de ce test, vous pouvez faire le test et voir quand faire les tâches.

  • Speaker #2

    C'est le chronotype quand on tape sur Google. Et alors, il y a dauphin, ours et tout. C'est super intéressant. Et ça, c'est vraiment, ça pourrait être un conseil en plus. C'est savoir à quel moment on est efficace.

  • Speaker #0

    Mais alors moi, je vais mettre mon petit grain de sel parce que je suis du soir. Donc, j'aurais tendance à dire OK, je fais la prospection le soir du coup. Mais non, pas du tout. Parce qu'il y a le deuxième effet qui se coule dont tu n'as pas parlé. Ce n'est pas que le temps, c'est la... La motivation, parce qu'en gros, c'est avaler le crapaud. C'est-à-dire faire le pire truc au début de ta journée, parce que tu le feras jamais en fin de journée. Moi, le soir, je suis dans mon lit, j'ai couché mes enfants, machin. Je n'ai pas envie de prospecter, quoi. Ça ne va pas à la tête. Donc, si le matin, tu te fais chier à faire ces 5 messages privés sur LinkedIn à 5 prospects, parce que tu sais que tu les as dans ta liste de 100 prospects à prospecter, tu les fais, tu les fais. Et tant que tu n'as pas fait ça, tu ne fais rien d'autre. Tu n'as pas le droit d'ouvrir ton Instagram, tu n'as pas le droit de... Et je trouve que là, il y a un côté très motivant, un peu genre... Je vais faire mon sport le matin, comme ça au moins c'est fait, j'ai réussi ma journée. Donc moi, ça serait peut-être mon conseil à commencer par le pire, par le dur d'abord. Et deuxième conseil sur l'histoire d'équilibre et de balance, moi en fait, je n'oppose pas les deux. Je me dis, pendant que je suis en mission client, je rends compte de la mission à mon client. Donc je rends compte aussi à l'extérieur de ce que je fais en mission client. C'est-à-dire le building public, pour moi, il me sert à ça. Je dis par exemple, cette semaine, je suis hyper contente parce qu'avec mon client Bidule, on a avancé sur ça, ça, ça. Ça me permet. Alors bien sûr, ça, ça marche que si tu as rendu des comptes à ton client et que tu n'as pas oublié ton client et que tu n'as pas oublié de faire des trucs pour lui. Mais tu vois, comme ça, au moins, tu continues à faire ta pub pendant que tu es en mission client et tu n'as pas ce petit côté désagréable de « bon, comme je suis en mission client, maintenant, je suis tranquille, je n'ai rien à faire » . Bon, ben voilà, Valérie, j'espère que ça t'aidera à prospecter, à trouver le bon équilibre. Enfin, j'ai envie de dire à rééquilibrer parce qu'en fait, l'équilibre, il se fait tout seul. tous les freelancers se concentrent sur l'exécution de la mission client. Et ils oublient un peu la prospection. Donc peut-être que là, c'est pas mal de mettre aussi un petit coup d'accélérateur sur la prospection. Bon, si vous voulez, vous aussi participer à la prochaine émission Solo Nation, être un petit peu avec nous, au moins avec votre screenshot, votre problématique sur notre plateau, vous pouvez laisser SAV, commenter ici sur les réseaux sociaux. On prendra vos questions et puis on les adapte, on les récupère et on les met dans les thèmes adaptés de nos prochaines émissions. Bon, c'était cool d'être avec vous, mes chers anciens galériens en freelance. De voir aussi que vous en êtes sortis brillamment et que vous êtes là, tous souriants, détentes. On fera un autre sujet un jour sur les galères des solopreneurs, vous rigolerez moins. Et puis surtout, j'espère que vous l'avez compris, galérer en freelance, ce n'est pas une fatalité. Nous, on pense surtout que ce n'est pas une question de talent ni de chance. C'est juste une question de bonne méthode, de bon état d'esprit à adapter. Et puis peut-être aussi de se poser la question, est-ce que vous jouez au bon jeu pour vous ? Parce qu'on l'a vu autour de cette table, en fait. Nous, on est un peu quatre anciens freelances, pas forcément repentis, mais en tout cas, on a compris que ce n'était pas forcément le meilleur jeu pour nous dans l'entrepreneuriat. D'ailleurs, ça me fait penser qu'on avait aussi enregistré un épisode où on compare freelancing, solo business et start-up pour voir un peu façon quiz quel est le meilleur format pour vous. Bon bref, si cette émission vous a ouvert les yeux sur vos galères, fait marrer, donné aussi des conseils, partagez-les autour de vous. likez, abonnez-vous au podcast Le Borde ou à la chaîne YouTube Le Borde Média. Et surtout, vous pouvez aussi l'envoyer à un pote freelance qui en a marre de bouffer des pâtes ou qui galère pour lui montrer qu'il y a un petit peu des pistes pour changer cette situation. Téléchargez le PDF avec les 100 conseils aussi, on vous met ça dans les commentaires. Et puis voilà, en tout cas, continuez d'être avec nous, toujours plus nombreux, c'est hyper sympa d'écouter l'émission. Merci d'avoir été avec nous. Vive la liberté, vive l'indépendance. et vive la Solo Nation et à bientôt dans les prochaines émissions. Ciao les solos !

Description

Tu galères à trouver des clients, à fixer tes prix, à te faire payer ou à organiser tes journées ? Est-ce que c’est vraiment la faute du marché... ou tu t’inventes des excuses sans t’en rendre compte ?


Au micro, sur ce plateau d'exception, pour ce 10ème Solo Nation : Pauline Clavelloux, Adrien Tornier et Valentine Helsmoortel. Tous ont vécu des galères (parfois très coûteuses 💸) et partagent leurs expériences sans filtre pour t’aider à y voir plus clair.


📌 Quelle est la vraie raison pour laquelle la majorité des freelances galèrent ?

📌 Est-ce qu’on se cache trop souvent derrière de fausses excuses ?

📌 Comment éviter les erreurs les plus courantes quand on démarre ?

📌 Est-ce que bosser pour ses potes, c’est toujours une mauvaise idée ?

📌 Comment fixer ses prix sans culpabiliser ni les brader ?

📌 Pourquoi les freelances négligent leur organisation (et comment ça les plombe) ?

📌 Faut-il raconter ses galères pour créer du lien (ou se tirer une balle dans le pied) ?


Un épisode plein de punchlines, de vérités qui piquent et surtout de conseils très concrets pour arrêter de subir ton freelancing !


🎢 Envie de scaler comme Pauline, Adrien ou Valentine ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


🧢 Passe à l’action : Intègre l’Incubateur Solopreneur et scale ton business solo sans t’épuiser ici 👉 https://leboard.fr/Incubateur-solopreneur


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Chaque semaine, retrouve-moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.


Solo Nation est l'émission pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Solo Nation, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant. Avec en bonus des méthodes pour augmenter ta scalabilité d’entrepreneur et générer des revenus passifs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font.

  • Speaker #1

    J'ai déjà travaillé pas mal de freelance, ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourri.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Un site internet également, et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #1

    J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5000 balles. donc je m'étais fait un peu à voir

  • Speaker #0

    Et en fait je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain.

  • Speaker #2

    Bosser pour un pote, galère ou drama queen ? Est-ce que finalement on s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Salut et bienvenue dans Solonation, alors aujourd'hui on va parler d'un sujet qui fâche, pourquoi les freelances galèrent ? Alors spoiler, non ce n'est pas à cause de la crise, non ce n'est pas parce que le marché est saturé. Et non, ce n'est pas parce qu'il vous manque le dernier template Notion à la mode. Aujourd'hui, j'ai avec moi sur le plateau trois cracks du freelancing et du soloprenariat et on va vous raconter les vraies raisons de cette galère. Alors je vous préviens, ça va piquer un petit peu, mais restez bien jusqu'à la fin parce qu'on va vous donner des conseils que vous n'avez jamais lus, ni sur Insta, ni sur LinkedIn, pour arrêter de galérer en freelance. Allez, c'est parti. Bienvenue dans Solonation. C'est le making,

  • Speaker #1

    c'est le making.

  • Speaker #2

    Bon, allez, c'est parti, on balance tout. Et moi, pour bien commencer, pour que nos chers invités, viewers, auditeurs, je ne sais pas si vous nous regardez sur YouTube ou vous nous écoutez en podcast, se sentent à l'aise, je vous propose qu'on commence avec la vérité vraie, puisque c'est l'émission sans filtre des solopreneurs. Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ? Je veux tout savoir. Et puis, comme tu es le seul mec de ce plateau, on va commencer par toi, Adrien.

  • Speaker #1

    Au début, je me rappelle avec mes formats sur ligne de pâtisserie notamment, c'était vraiment très compliqué, surtout au niveau du site internet, parce que j'étais sûr qu'il fallait faire un site internet, alors que page de vente oblige, mais j'étais persuadé que ça allait fonctionner. Et au final, pas du tout. J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5 000 balles. Et le mec a pris en plus des templates pour le faire. Donc je m'étais fait un peu avoir.

  • Speaker #2

    Donc en fait, tu avais eu l'expérience d'un freelance malin, un peu roublard, qui t'a vendu un template à 5 000 balles. Exactement,

  • Speaker #1

    lui-même était freelance. Plus malin que moi. Il s'est fait 5000 euros, mais pour les rentabiliser, j'ai galéré.

  • Speaker #2

    Donc là, c'est bien. Je pense que dans le bingo des erreurs qu'on peut faire quand on se lance en freelance, le fait de mettre 5000 balles dans un site Internet qui ne nous servira pas, on n'est pas mal. Merci pour ta franchise et désolé pour ton portefeuille. Mais bon, écoute, si tu es là aujourd'hui, c'est que tu as survécu. Donc, c'est parfait. Pauline, toi, tu as été freelance aussi avant de devenir indie hacker. Tu te rappelles de tes premières galères en freelance ou tes pires galères ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a 10 ans. 10 ans, une énorme galère. Tu ne les fais pas. Par un site Internet également.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #3

    écoute, je me suis retrouvée, le client avait une commande spéciale et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #2

    Ouais, parce que c'était toi qui faisais les sites internet là ?

  • Speaker #3

    C'était moi qui faisais les sites internet, mais c'était mon tout tout début, vraiment en plus à l'époque, déjà j'avais 10 ans de moins, je démarrais dans l'expérience et j'ai galéré et en fait j'ai pu réussir. parce que j'ai fait appel, le fameux appel à un ami, qui m'a aidée et débloqué dans la situation.

  • Speaker #2

    Et tu as dû le payer ou pas ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Non, même pas. Il est sympa, il ne t'a pas fait payer en plus, parce que sinon, ça fait mal.

  • Speaker #3

    Après, pour lui, c'était juste répondre à une question qui m'a, moi, débloquée.

  • Speaker #2

    Bon, pas mal la galère aussi, bien sûr, de dire oui à tout, à ses chers clients en freelance. Valentine, est-ce que tu as un souvenir de galère en freelance aussi ? Tu as fait freelance pendant un long moment aussi ? Oui,

  • Speaker #0

    moi, ça va faire dix ans qu'à mon compte, mais cinq ans de freelancing. Et moi au début, alors je pense aussi qu'il y avait le manque d'expérience, la jeunesse et tout et tout, mais je ne savais pas mettre de cadre et de limite dans les collaborations. Et en fait, je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi. Et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain. Donc il a fallu un petit peu cadrer les choses au bout d'un moment, parce que je ne sais pas quoi. Je suis tellement contente qu'on veuille travailler avec moi. Je suis là, merci, merci cher client.

  • Speaker #2

    Oui, je suis disponible. Je pars en vacances, mais vous pouvez m'appeler quand vous voulez, bien sûr. Exactement. Ma pire galère en freelance, c'était me faire payer parce que je trouve que c'était hyper chiant de faire des devis, des factures. À l'époque, je faisais ça sur Excel. Je ne sais pas, je n'avais pas de logiciel. Enfin, je ne les connaissais pas. Je me plantais dans les factures. J'oubliais de les envoyer aussi à mes clients parce qu'il fallait les envoyer tous les mois. Donc, moi, j'étais un peu what the fuck sur l'administratif. J'étais trop sympa pour relancer aussi. quand le client ne payait pas, j'étais là je me passais trois heures à écrire un mail alors Comment je peux tourner ça de façon sympa alors qu'après des freelances expérimentés m'ont dit mais non mais c'est mort, t'es pas sympa, tu dis je vais t'envoyer mes avocats, tu me payes la facture, j'exagère. Et après j'ai aussi une autre galère, peut-être ça vous arrivera si vous faites du variable, c'est j'avais des prestations en variable donc quand je closais des clients, je devais du coup prendre 5 ou 10% de la facture plus tard quand ça se concrétisait et j'ai des clients qui n'ont pas voulu me payer alors que c'était fixé dans notre contrat. Bon voilà quoi, les bonnes galères de freelance. Racontez-nous vous aussi dans les commentaires, qu'est-ce qui vous arrive comme galère de freelance ? On vous a tout dit, donc il ne faut pas avoir honte. On a perdu de l'argent, on a perdu du temps, on a perdu de l'amour propre aussi dans ces premières missions en client, clairement. Donc racontez-nous comment ça se passe pour vous. Est-ce que le freelancing, c'est la galère ou la liberté ? Ou les deux d'ailleurs ? On veut tout savoir et puis on vous répondra dans les commentaires avec mes co-animateurs. Et ce que je vous propose, c'est qu'on s'échauffe un petit peu avec un petit jeu. Adrien ne connaît pas encore les drapeaux de la Solo Nation. Donc vous allez prendre le noir, qui signifie la galère en freelance, la vraie, vraie galère. Et on va prendre le jaune, qui signifie Drama Queen. Donc le jeu, c'est Galère ou Drama Queen. Alors est-ce que c'est une vraie galère en freelance ou est-ce que vous faites un peu vos Drama Queen ? Ok ? Allez, c'est parti, vous êtes prêts ? Donc vous levez votre drapeau et on y va. Prospectez en freelance. Vraie galère ou drama queen ? Ah, on a égalité. Non, t'as sorti les deux drapeaux, Polly ? Ouais. Alors, il faut trancher. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

  • Speaker #3

    Non, parce qu'en fait, je pense que ça peut être une grande galère au début. Et en fait, après, quand on commence... Parce que moi, je vais beaucoup miser aussi, par exemple, pour la prospection de montrer son travail et donc avoir une audience. Et quand tu ne l'as pas encore, je trouve que c'est galère. Et après, ça devient plus facile.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, t'as mis galère, Adrien ? Galère.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle des très mauvais souvenirs au tout début, quand t'as 100 abonnés et que t'essaies de prospecter pour trouver du travail. C'est très compliqué. C'est pour ça que galère. Galère, mais en vrai, si on se bouge un petit peu, on peut quand même y arriver.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, Valentine, t'as dit drama queen ?

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a tellement moyen de se faire connaître. Et alors, moi, pour le coup, j'ai jamais prospecté à froid. Tu vois, j'ai jamais envoyé d'email et tout, parce que c'est pas du tout ma façon de faire. Mais il y a tellement moyen de se faire connaître rapidement avec du contenu que ça va, quoi.

  • Speaker #2

    Allez, deuxième situation. faire un devis pour un client. Galère ou drama queen ? Ah, on a changé de camp. Valentine et moi, on est galère. Pauline et Adrien, ça va. Comment vous faites pour faire des devis, alors, pour que ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Si on cible bien l'offre, on sait à quel tarif on veut mettre. Après, en tout cas, faire le devis en tant que tel, j'imagine que la question n'est pas là. C'est ça. Mais après, je pense qu'il faut, quand tu sais t'entourer aussi, tu peux poser des questions pour voir un peu où sont les tarifs,

  • Speaker #2

    etc. On rappelle les potes de tout à l'heure, les chambres Iscar qui nous aident à faire les prix. Et toi, Valentine ?

  • Speaker #0

    Horrible souvenir, faire des devis, devoir poser des prix, devoir envoyer le devis. Alors moi, je me souviens, je faisais mon devis et juste avant de l'envoyer, j'allais modifier le prix, j'allais le diminuer vers le bas. Et c'est pour ça que j'adore maintenant. En fait, les gens, c'est sur mon site, ils vont acheter s'ils veulent, mais je ne dois plus envoyer de devis personnalisés.

  • Speaker #2

    comme ça t'as plus de temps. pas d'instant de faiblesse où tu baisses ton prix. Et c'est pour ça que c'est important de faire des offres et c'est pour ça que c'est cool aussi de ne pas avoir du coup tous ces attermoiements. Aussi, il y a des gens qui font des devis pendant deux jours, trois jours. Il y en a qui les envoient par mail aussi, au lieu de les présenter à leurs clients. Ça, c'est un peu un red flag, mais bon, on va en parler dans les situations. Tu grinses des dents, ça ne te plaît pas ça qu'on voit des devis par mail, non ?

  • Speaker #1

    J'aime pas ça.

  • Speaker #2

    Bon, tu vas nous donner tes tips après pour éviter ça. Alors, troisième situation, bosser pour un pote. Galère ou Drama Queen ? Ah, tout le monde a dit galère sauf moi. Alors, qui a une expérience qui s'est mal passée avec bosser pour un pote ?

  • Speaker #1

    Montage vidéo, c'est encore mon pote aujourd'hui. Notamment, c'est mon meilleur pote. Travailler avec lui en montage vidéo, très compliqué. En tournage vidéo aussi. Mauvaise expérience parce que quand malheureusement on parle de prix avec des amis à qui on est proche, quand on n'est pas d'accord... Ou quand le travail est mal fait, il faut être honnête. Des fois, ça ne peut pas forcément plaire. Et ça peut être compliqué. Donc, mauvaise expérience là-dessus quand même.

  • Speaker #2

    Non, mais ceci dit, moi, je dis ça, j'ai levé le drapeau. Mais en fait, je viens de repenser instantanément à une pote avec qui j'avais dit que je l'aiderais sur LinkedIn et ça s'est trop mal passé. Donc, ne bossez pas avec vos amis.

  • Speaker #3

    Mais j'ai une nuance quand même parce que tu as dit ne travaillez pas avec des amis. Et moi, ça, je trouve différent pour des amis et avec des amis. Moi, je travaille avec une amie en l'occurrence et ça se passe super bien. Mais par contre, pour toutes ces questions d'argent, etc., Merci.

  • Speaker #2

    Ou alors moi je fais du troc, troc de temps, comme ça c'est clair, c'est ok. Moi je t'aide sur un truc pendant une heure et toi tu m'aideras sur un autre truc à un autre moment, comme ça il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Il faut être bien clair dès le début.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sinon c'est très compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais, sinon après on se récupère un peu les pots cassés derrière. Alors, quatrième situation, trouver sa niche en freelance. Moi je me... Alors, on est trois doubles drapeaux. Valentine, tu as l'air de trouver ça easy, les doigts dans le nez. Alors, comment tu fais ? Parce que moi, tous les freelancers avec qui je discute de ça, ils sont là. Mais comment se spécialiser ? C'est quoi ma niche ? Couteau suisse ?

  • Speaker #0

    Tu choisis et puis voilà. Et puis, tu passes à l'action, tu trouves tes premiers clients et puis tu iras trouver autre chose, tu iras retravailler, tu iras faire du deep pour être à 100% aligné. Mais au bout d'un moment, juste prends une niche où il y a de l'argent et puis voilà quoi.

  • Speaker #1

    Mais quand je repense à moi au début, qui voulait vraiment cibler tout le monde, parce que quand tu te dis... si je vais me nicher, je vais perdre des personnes. Moi, au début, j'étais le premier à ne pas vouloir me nicher, justement. Et ça a mis quand même presque bien deux, trois ans avant que ça rentre.

  • Speaker #3

    Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Moi, c'est vrai que j'ai appris sur tout.

  • Speaker #2

    En fait, nous aussi, on a lutté pendant des années. C'est ça que tu es en train de dire sur la niche. Je suis complètement d'accord. Alors, galère ou pas, montez ces prix. Dis-donc, on est moite-moite aujourd'hui. On est tranquille. Pauline tu dis pas galère ?

  • Speaker #3

    Bah ouais, surtout en fait en freelance, je pense que si tu travailles avec un même client, là je pense que c'est difficile de monter les prix. En revanche, après si, et moi en tout cas ce que je conseille, c'est justement de ne pas avoir un seul client. Après en fait, s'il y en a un, tu l'as facturé, je ne sais pas, 500 de TGM, peut-être que le suivant, tu te dis, bah là je passe à 550, etc. Et tu peux tester, voir jusqu'où en fait tu peux aller. Puis en fait, quand on t'augmente, ça veut aussi dire que ton expertise au fil du temps, elle évolue. Donc ça justifie.

  • Speaker #2

    Enregistrez son message, puis repassez-le en boucle comme ça, comme un mantra matinal pour vous muscler. En fait, c'est juste qu'on n'ose pas, Valentine, monter nos prix. C'est quoi qui se passe, qui se joue pour les freelances au moment de l'augmentation des prix ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est peur que les gens se disent « Ah non, c'est trop cher » .

  • Speaker #2

    Je vous conseille à ce propos un super épisode qu'on a enregistré sur le rapport à l'argent, parce que moi, je le prescrirais, si j'étais médecin, à tous les freelances et solopreneurs, parce qu'en fait, en gros, on se met vraiment des freins dans notre... de tête, en mode, mais pour qui je me prends, etc. Et vous allez voir que ça a souvent plus de rapport avec ce qu'on se raconte comme récit sur l'argent que sur ce que le client est vraiment prêt à accepter. Alors, galère ou pas, fixer ses objectifs en freelance ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #2

    Bon, là, unanimité. Pourquoi t'as mis un drapeau noir au départ, Valentine ? Parce qu'ils le font pas.

  • Speaker #0

    Non, en fait, je pensais à moi, parce que j'ai du mal, mais en fait, je trouve que c'est même plus simple de se fixer en freelance par rapport au nombre d'heures qu'on a dans une journée, ce qui est différent avec des business comme nous, on peut se caler, mais du coup, on peut avoir des objectifs de dingue.

  • Speaker #2

    Mais est-ce qu'on va réussir à le faire et tout ça en support ? Après, ça rajoute... C'est vrai que quand t'es solopreneur, tu rajoutes les charges, tu rajoutes la délégation, donc ça fait plusieurs paramètres alors que quand t'es freelance, normalement, tu peux plus facilement compter. Mais figurez-vous qu'il y a quand même très très peu de freelance qui se fixent des objectifs. Moi, quand on se voit à Nantes, on se fait des meet-ups de freelance et tout, je dis, bah, Est-ce que tu es content de ton premier trimestre par exemple ? Les gens, je vais dire, peut-être les trois quarts sont incapables de me dire oui ou non. Donc bon, pour moi, c'est un indice que quand même, il faudrait se fixer des objectifs.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je remarque que les gens ne savent même pas combien ils doivent facturer chaque mois pour pouvoir vivre de leur activité. Et quand tu leur dis, et même si tu penses aux charges, machin et tout, même si tu leur dis, tu aimerais bien te verser quoi comme salaire, les gens ne savent pas de combien ils ont besoin pour vivre, ne serait-ce que le strict minimum. Et donc, si on n'a pas cette base, tu ne peux pas fixer tes prix,

  • Speaker #2

    en fait. Exactement. De là, on découle toutes les situations qu'on a décrites avant, monter ses prix et compagnie. Allez, avant-dernière situation. Galère ou pas, demandez un avis client. Alors, encore moite-moite. Alors Pauline, compliqué l'avis client ?

  • Speaker #3

    Moi, je suis toujours gênée de demander. Parfois, ça se passe hyper bien. La petite astuce que j'ai trouvée pour demander, pour éviter de demander vraiment, je mets en signature. Est-ce que vous êtes contente du service ? Si oui, cliquez là et là, ils peuvent mettre un avis.

  • Speaker #2

    T'es profil introverti, on va dire, c'est ça ? T'oses pas trop manger ? Ouais, j'ose pas,

  • Speaker #3

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Adrien, tu fais comment ? T'as l'air plus franc sur cette question d'avis client. T'en demandes aussi dans ton activité ?

  • Speaker #1

    J'ai une fille que je subis déjà chaque mois, donc sur les neuf mois d'accompagnement, où chaque mois, je demande l'avis de ce qu'ils pensent déjà eux de l'accompagnement en lui-même. Donc un petit texte, on en a déjà écrit. Donc si on a 30 clients, c'est-à-dire qu'on en a 30 chaque mois, si on remplit bien leur fiche de suivi. C'est une chose. Et après, les témoignages de ces vidéos. Mais pour moi, je demande déjà principalement à la moitié, ceux qui ont le plus de résultats et qui sont le plus satisfaits et le plus engagés. Et pour moi, ils sont contents limite de faire le... Parce qu'on montre qu'on a intéressé d'eux et de leurs résultats. Et derrière, ils sont contents limite de le faire.

  • Speaker #2

    Ouais. Astuce en tout cas aussi que j'ai entendue chez les freelances aguerris, c'est demander l'avis client, pas à la fin de la mission. Mais à peu près au début, quand tu as fait ton premier Time to Value, donc tu as apporté un maximum de valeur, là, c'est ce qu'on appelle la lune de miel entre le freelance et le client. Tout le monde est en kiff, le client, il est content de te donner un review. Alors qu'à la fin, souvent, les résultats sont déjà passés. C'est bon, maintenant, il a envie de passer à autre chose. Il va arrêter de te payer, tu vois. Donc, c'est plus délicat à demander. Allez, dernière situation. Galère ou pas gérer la charge mentale en freelance ? Alors, pourquoi tu as mis Drama Queen, Valentine ?

  • Speaker #0

    Pour avoir fait les deux, je trouve que c'est beaucoup plus simple au final d'être freelance que d'être solopreneur. Parce qu'au final, on bosse pour le business des autres, mais on n'est pas à la tête d'un business. Parfois, les gens ont un petit peu du mal à comprendre quand je l'explique. Mais non, clairement, la charge mentale est 100 fois moindre.

  • Speaker #2

    J'allais exactement dire ça parce que c'est vrai qu'on envoie du rêve sur le solopreneur. Il y a tout le business en ligne, mais il faut être prêt. Les gars, les filles, si vous lancez dans le business en ligne, est-ce que votre charge mentale, elle explose ? Mille fois plus. Alors oui, on pense à ses clients sous la douche ou en week-end ou quand on fait du vélo, mais ça n'a rien à voir avec quand on a son propre solo business. Bon, alors et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes plutôt drama king, drama queen ? Ou est-ce que vous êtes plutôt freelance animal à sang-froid par rapport à ces situations ? Racontez-nous dans les commentaires. Et puis, moi, je vous propose qu'on attaque le cœur du débat. Pourquoi les freelances galèrent ? C'est parti ! Alors, moi j'ai l'impression que depuis ce qu'on s'est dit là en intro, le petit jeu et tout, on voit bien qu'on n'a pas tous la même appréciation déjà des problèmes. Et ça m'amène à une question qui pique un peu. Est-ce que finalement, on ne s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Je m'explique. Moi, ce que j'entends beaucoup, c'est le marché est saturé. Non, mais je ne demande pas au client parce que de toute façon, le client ne va pas me répondre. Ou il ne va pas être d'accord. Ou je ne demande pas mes prix parce qu'il n'a pas d'argent. Ou il faut d'abord une grosse communauté pour vendre. Alors, c'est quoi la pire excuse que... vous vous êtes donné ou que vous ayez déjà entendu autour de vous quand ça n'allait pas dans votre business. Je vais commencer par toi, Valentine.

  • Speaker #0

    Ah ben le fameux « c'est la faute du marché » , « c'est la faute de la crise » , « c'est la faute de la guerre » , « c'est la faute de ceci » , « c'est la faute de cela » . Au bout d'un moment, si on n'arrive pas à vendre ce qu'on essaye de vendre, c'est qu'il y a un problème avec l'offre.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce que tu fais dans ces cas-là alors ? Ah ben,

  • Speaker #0

    il faut d'abord vérifier qu'il y a bien un besoin. qu'on a bien identifié le besoin d'un bon public cible et qu'on a une offre. Et après, effectivement, il faut vérifier que le prix de notre offre va avec également le prix du public qu'on vise.

  • Speaker #2

    Donc toi, tu reparamètres ton offre ou peut-être le prix ?

  • Speaker #0

    Oui, ou parfois juste la proposition de valeur ou vraiment expliquer ce qu'on va réellement apporter.

  • Speaker #2

    Et je suis d'accord avec toi. Et moi, j'avais un manager qui, à l'époque, m'avait dit ça. Un bon conseil qui, je trouve, se prête bien au freelancing. Il m'avait dit, c'est la fenêtre ou le miroir. C'est-à-dire que quand ça va mal, Regarde d'abord dans le miroir avant de regarder par la fenêtre. Et tu vois, moi, quand j'entends les gens qui disent « oui, c'est la guerre en Ukraine, donc je n'arrive pas à trouver un client pour faire du ghostwriting » , j'ai envie de dire, le rapport entre les deux, si tu veux, ce n'est pas l'effet papillon, c'est un râteau mondial. Et toi, tu avais eu un peu ce problème aussi, Adrien, tu m'avais dit en préparant ce podcast, tu m'avais dit un peu le sujet « c'est pas moi, c'est le marché » ou « c'est pas moi, c'est les clients » .

  • Speaker #1

    Toujours, je me disais ça, c'est la faute des prospects, les gens sont pauvres, la France est pauvre et ils n'ont pas l'argent pour. Et je me disais ça, et après je me remettais aussi la faute sur les pages de vente, du coup pas mes pages de vente parce que j'avais un site internet, je le rappelle. Et j'essayais de peaufiner justement, d'améliorer mon site internet alors que le problème venait exactement de mon offre.

  • Speaker #2

    Mais voilà, donc mauvaise analyse aussi, symptômes versus causes. Et ça me fait marrer parce qu'en plus, dans la cuisine, moi, alors moi, je ne suis pas du tout passionnée en cuisine, mais quand je vois le prix de certaines machines, ustensiles et compagnie, tu vas dans le moindre magasin de cuisine, je ne sais pas, le moindre plat, le moindre truc, ça coûte 50 balles. Donc, tu ne peux pas te dire que les mecs qui font de la cuisine sont pauvres.

  • Speaker #0

    Regarde le prix d'étiquette concert. J'étais dans la file pour Lady Gaga. J'ai pas eu ma place, cela dit. Le nombre de gens qui voulaient mettre 500 balles pour une place de concert, Il faut arrêter de dire que les gens n'ont pas de sous. On a tous des iPhones à 1000 euros, on part en vacances. Oui, il y a des gens qui n'ont pas les moyens, mais il y en a quand même beaucoup qui ont des sous.

  • Speaker #2

    Exactement. Bon, toi, Pauline, c'était quoi la pire excuse que tu t'es donnée ou que tu as entendue ?

  • Speaker #3

    Le client est bête, il ne comprend pas.

  • Speaker #2

    Allez, pile en sec !

  • Speaker #3

    Il y a le bouton, il est là, pourquoi il ne comprend pas ? Et en fait, c'est exactement ça, l'effet miroir. S'il ne comprend pas, c'est peut-être que le site est mal fait.

  • Speaker #2

    Ouais, moi j'allais dire, je pense que c'est un peu la même idée, le client ne comprend rien ou ne comprend pas mon expérience. Moi au début, quand j'étais freelance, je me suis retrouvée avec un TGM de 800 euros en tant qu'head of sales expérimenté. J'avais quand même 12 ans de carrière en head of sales international à haut niveau. Je ne comprenais pas pourquoi les mecs me comparaient avec des sales à 400 balles la journée, qui te faisaient des automatisations comme ça. Et en fait, j'étais hyper vexée parce que ça attaquait ma valeur intrinsèque. En gros, je me disais, merde, alors mes 12 ou 13 ans avant en corporate, ils ne servent à rien. Et en fait, j'ai compris que, bah oui, je me reposais que sur mon statut. Donc, ça ne risquait pas de marcher parce que le client, il s'en fout. En freelance, il n'achète pas un statut. Il veut une réponse concrète à son besoin. Moi, il voulait prospecter des clients. Et en fait, les petits hackers qui montraient comment ils automatisaient, comment ils envoyaient des messages, etc., ils avaient des taux de conversion, ils avaient des taux de réponse, ils avaient un portfolio. Et donc, en fait, moi, je n'avais rien de tout ça. J'étais là que sur mon statut et je pense que c'est pour ça que ça n'allait pas. Donc voilà, en termes de mindset, je pense que j'avais un excès de confiance. C'est possible ça ou pas ? On parle souvent du syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est les années d'expérience en corporate qui parlent.

  • Speaker #2

    Bon, ça, c'est les problèmes mindset. Est-ce que vous voyez d'autres problèmes mindset chez les freelances ? Un état d'esprit qu'ils auraient qui n'est pas propice à la croissance énormément.

  • Speaker #1

    Mindset, oui, mais surtout, il y a pas mal de personnes chevaux, on ne se le dit pas assez, mais qui ne sont pas du tout faites pour ça. Et il y en a qui sont vraiment pas faits pour ça. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais...

  • Speaker #2

    Alors tu dis ça par rapport à quoi ? À leur état d'esprit, justement ? Justement,

  • Speaker #1

    à l'état d'esprit entrepreneurial qu'il faut avoir et pas aborder ça comme un travail juste salarié parce que sinon, le plafond de verre, il est là très vite et on n'arrive pas à grandir.

  • Speaker #3

    Oui, il y a beaucoup de rêveurs, moi, je trouve, de gens qui disent « Ah, mais moi, quand je serai entrepreneur, franchement, ça cartonnera parce que je vais faire ça, j'ai l'idée du siècle, etc. » Et en fait, le truc, c'est que, ouais, mais d'accord, mais fais-le alors. Et en fait, il y en a plein qui ne passeront jamais ce cap et qui vont se permettre aussi de te donner plein de conseils parce qu'ils auraient mieux fait. Et donc, c'est complètement un mindset pour moi, la bascule.

  • Speaker #2

    Et toi, c'est quoi le problème mindset numéro un que tu vois, toi, Valentine, dans les freelances ?

  • Speaker #0

    Je vois que beaucoup se disent que c'est normal de galérer pendant des années. Ah ouais ? Oui, non, mais là, c'est la première année, donc c'est normal que je ne gagne pas d'argent. Non, non, ce n'est pas normal du tout.

  • Speaker #2

    Alors, ceci dit... Quand on parle de mindset, moi généralement j'ai mon petit radar à bullshit qui s'active, mon petit drapeau. Parce que je n'aime pas trop les gens qui disent « ouais mais tout est dans ta tête, il suffit de visualiser, visualise les 10 cas et ils vont se manifester » . Moi je pense que chacun pense ce qu'il veut, mais moi ce n'est pas trop mon truc. Et je me dis « ok, il y a l'état d'esprit, mais il y a quand même des vrais problèmes dans le freelance » . Je ne sais pas, moi je vois l'instabilité financière, la gestion du temps, le syndrome de l'imposteur, la solitude aussi peut-être. Alors qu'est-ce que vous voyez ? comme problème et puis surtout peut-être qu'est-ce qu'on peut un peu changer. Alors Pauline, je vais me tourner vers toi. Dans l'univers tech, donc toi tu te traînes avec des développeurs et compagnie, des indie hackers, c'est quoi les problèmes du freelancing dans ce domaine ? Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut particulièrement faire attention et peut-être est-ce que tu as des conseils aussi pour celles et ceux qui sont freelance dans la tech ?

  • Speaker #3

    Ouais, ben moi je pense que justement le gros piège c'est la solitude, d'être seule en fait parce que d'être seule et notamment aussi dans la tech, tu peux être vite autodidacte et apprendre avec plein de sources ... Le problème, c'est que si tu n'échanges pas avec les autres, tu vas rester dans tes sources et tu ne vas pas voir tout ce qu'il y a ailleurs. Et en fait, tu parlais tout à l'heure de l'expert versus être comparé au junior. C'est un peu ça. Dans la tech, il y en a plein, ils vont se revendiquer. Je suis expert SEO, je m'y connais vachement bien. Les gars, ils changent des beaux titres avec des mots-clés. OK, mais ce n'est pas ça le SEO. Si tu veux ranquer bien, le problème, c'est que pour beaucoup, c'est ça.

  • Speaker #2

    Ils se reposent un peu sur leur laurier, tu veux dire, c'est ça, les certains freelances ?

  • Speaker #3

    Ça peut, oui. mais c'est aussi de rester seule parce que tu te dis je peux justement bosser de chez moi je peux être tout seul mais je pense que si tu veux t'élever et être meilleure dans tes ventes dans ton offre etc c'est d'échanger avec d'autres ça fait un peu mal aussi parfois d'échanger avec d'autres tu ne trouves pas parce que c'est ce qu'on nous critique de temps en temps pas

  • Speaker #2

    forcément cette émission mais ça peut être le cas quand on dit moi je gagne tant etc parce qu'on peut quand on est face à d'autres qui réussissent mieux que nous aussi on peut se dire ah bah oui mais pourquoi lui ou elle Merci. Pauline, elle vient de se lancer il y a un an et elle fait le double de chiffre d'affaires par rapport à moi. Ça gratte un peu des trucs qui font mal aussi, peut-être pour les freelances.

  • Speaker #3

    Ça peut être culpabilisant, oui, si tu ne gagnes pas à côté. Mais justement, si Valentine, elle gagne le tribut de moi, j'ai envie de savoir comment elle fait. J'ai envie de lui parler, justement.

  • Speaker #2

    Non, mais je trouve qu'il y a beaucoup de grief contre la comparaison sur les réseaux sociaux. Et moi, j'ai envie de dire aux gens, je ne sais pas, moi, je suis contente de savoir qu'en solo, on peut gagner 400 000, 500 000, 1 million. Parce que sinon, moi, je serais restée dans mon petit coin à Nantes. Je serais toujours en train de faire mes 10K par mois en freelance. Je ne me serais pas bougée en tant que solopreneur. Adrien, qu'est-ce que t'en penses, toi ? C'est quoi les problèmes que tu vois ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est quand tu travailles, la plupart des freelancers travaillent depuis chez eux. Ils sont seuls, ça, on en a parlé, mais surtout le manque d'organisation. L'organisation du temps. J'ai déjà travaillé pas mal de freelance. Ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourrie, il faut avoir une petite routine quand même quand tu travailles depuis chez toi, il faut aussi t'instaurer un espace de travail où c'est ton espace pro. Parce qu'en mélangeant tout, c'est comme ça que tu deviens productif. Et pour moi, la plupart, en ayant travaillé avec la plupart, ils n'ont pas cette organisation et ça ne va pas.

  • Speaker #2

    On dit que c'est sous-côté, la fiabilité dans le freelance. Mais tu le vois bien, quand tu bosses avec des freelances, tu as ceux avec qui tu bosses, ils sont hyper organisés, ils te renvoient les trucs à temps, etc. Puis tu en as d'autres, je ne sais pas, plus de sons, plus d'images. Tu les as payés, ils sont censés faire un truc, ils ne te répondent même pas.

  • Speaker #1

    Les deadlines.

  • Speaker #2

    Mais c'est fou. J'ai envie de dire que c'est rassurant aussi parce qu'on se dit tous qu'il faut faire des trucs de ouf pour être un freelance performant, maîtriser l'IA, lancer son podcast. En vrai, non. Si tu es juste bien organisé, que tu délivres dans les temps, t'es déjà pas mal par rapport au marché.

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font. Donc en fait, à partir du moment où tu fais bien ton taf et que tu as un minimum professionnel, il n'y a pas de raison que ça n'aille pas. Alors, mauvais, ça va être par exemple le monteur. qui ne comprend même pas que ces montages sont merdiques. Et il y en a plein. C'est comme ceux qui font des sites internet à 400 balles. Au bout d'un moment arrêté, vous n'êtes pas webdesigner, vous ne connaissez pas votre métier, vous ne savez pas comment faire. Un site qui convertit. Et ce n'est pas parce que tu fais mumuse sur WordPress que tu es webdesigner. Donc, il y a ce gros problème-là. Je pense que si les gens se remettaient en question et se disaient « En fait, il faut peut-être que j'apprenne mon métier et pas juste regarder trois tutos Canva » , ce serait ça. Et après, encore une fois, je suis complètement d'accord avec toi, ce côté manque de professionnalisme. Moi, je me souviens une fois... J'avais rendez-vous avec une freelance pour la faire bosser sur une mission. Elle a fait le call. Déjà, elle arrivait en retard. Je ne supporte pas ça. Même 30 secondes, tu es en retard pour moi. Elle avait sa serviette autour des cheveux parce qu'elle sortait de sa douche. Elle m'a dit, oui, j'étais au sport. J'étais là. Et en fait, elle n'a pas compris pourquoi c'était un problème. Mais tu n'irais pas te présenter à un entretien d'embauche en sortant de ta douche.

  • Speaker #2

    Elle a vu sur ta story que toi, tu sortais du sport. En fait,

  • Speaker #0

    c'est parce que comme on a ce côté très kikoulol, on bosse de la maison, on a notre business en ligne, les gens pensent que c'est du jeu. Mais non, ce n'est pas pour s'amuser. C'est un vrai business.

  • Speaker #2

    En tout cas, quand tu vas mettre un gros budget sur un freelance, tu n'es pas en mode kikoulol, effectivement. Tu attends quand même à ce qu'il délivre. et ça est-ce que c'est pas un peu un problème aussi parce que j'ai l'impression qu'on... On dit beaucoup qu'il faut des compétences business quand on est freelance, et même nous, on donne des conseils business, visibilité, rentabilité, tout. Peut-être que les gens oublient que, peut-être, je ne sais pas, 80 ou 90 % du taf, c'est d'avoir des compétences dans leur domaine aussi. Moi, je me disais, je pense que le problème numéro un du freelance, c'est l'instabilité financière. Enfin, moi, ce que j'ai le plus mal vécu dans ma première année. Donc oui, j'étais freelance à six chiffres, je faisais 10 cas par mois, etc. Mais j'étais tout le temps en bad, j'étais tout le temps en stress de tout peut s'arrêter. Je ne sais pas si vous l'avez eu, soit monoclients. En gros, j'avais un gros client, que s'il s'arrêtait, c'était la cata. Et puis, je ne sais pas, c'était des factures mensuelles. Tu avais eu ce format-là, toi ?

  • Speaker #0

    Moi, non. J'étais community manager, donc j'avais mes clients. Alors, je ne faisais jamais signer de trucs à l'année ou quoi, mais comme je faisais bien mon travail, on revient, faites bien votre travail. Du coup, mes clients étaient contents, ils restaient. Et donc, en fait, j'émarrais tous les premiers du mois, sachant que j'allais déjà facturer une certaine somme. Et en plus, c'était très cool parce que comme c'est des clients que je connaissais très bien, ça allait encore plus vite pour créer leur contenu sur les réseaux sociaux. Et donc là, tu rentres dans une spirale qui est assez sympa.

  • Speaker #2

    Bon, racontez-nous aussi vous, quelles sont vos galères ? Parce qu'on a la rubrique SAV des solos à la fin de l'émission. Donc, on prend vos questions à chaque émission et puis on vous aide. On vous fait des coachings comme ça en live avec mes co-animatrices, co-animateurs. Vous avez un avis expert comme ça sur votre problème de freelance ou votre difficulté de solopreneur du moment. Alors tiens ! Autre petit sujet épineux et peut-être une différence entre freelance et solopreneur, c'est est-ce que quand on a des galères en freelance, à qui on peut les raconter et est-ce qu'on doit les raconter ? Tu vois, parce que je me rappelais qu'on avait fait un épisode sur le build in public et donc les solopreneurs, toi aussi, je pense que tu fais pas mal ça en story, en vidéo. On fait beaucoup ça, on raconte qu'est-ce qui s'est mal passé dans notre lancement, dans notre vie, dans notre offre. Mais est-ce que c'est si facile que ça quand tu es freelance de faire ça, sachant que... Tu vends de la prestat directement au client, donc tu ne vas peut-être pas raconter que ton site, tu ne savais pas faire telle feature au moment où tu l'as vendu à ton client.

  • Speaker #3

    Clairement, je pense que tu ne le fais pas, tu ne le dis pas au client. Mais en revanche, après coup, là, ça devient intéressant de raconter aussi. Par exemple, si tu postes sur LinkedIn, tu peux raconter l'histoire. Un jour, j'ai eu un client, il m'a demandé une commande et je ne savais pas faire. Et du coup, voilà comment j'ai fait, etc. Raconter juste, j'ai galéré, là, ça ne sert à rien. Mais par contre, si tu dis, voilà comment je m'en suis sortie, là, tu apportes de la valeur. et aussi les gens peuvent s'identifier. Ah, mais moi aussi, j'ai connu cette galère et tu peux les aider, en fait.

  • Speaker #2

    Mais là, est-ce que ce n'est pas un peu les autres freelances qui s'identifient ? Je ne sais pas. Enfin, toi, tu fais du building public. Tu conseilles aux freelances de faire du building public, de raconter leurs galères ?

  • Speaker #1

    Sur leur parcours, oui. Vraiment transparent, parce que du coup, les gens vont plus se connecter avec un échec peut-être qu'un succès. Et même montrer qu'on est un petit peu aussi vulnérable, je pense que c'est très bon pour son image. Au niveau du personal branding, après quand tu es freelance, que tu vends un service... J'ai jamais eu affaire à ça encore. Avant, je partageais pas autant tout ça. Je partageais même pas trop du tout tout ce que je faisais. Mais vu que c'est un service et que le client peut le voir, moi, je pense que c'est potentiellement une mauvaise idée, peut-être.

  • Speaker #2

    En tout cas, moi, je l'ai fait parce que j'avais un podcast sur le freelancing, donc je racontais à mes pères sur mon podcast. À un moment, c'était un peu sensible parce que j'avais un mix entre mon podcast où je racontais ma vie de freelance et j'avais des clients. Donc si jamais certains clients écoutaient mon podcast, ce qui arrivait, va savoir pourquoi. Parce qu'en fait, ils n'avaient aucun lien, tu vois, c'était des dirigeants ou des founders, pourquoi ils vont écouter un podcast sur le freelancing ? Mais ça pouvait un peu se voir, ou en story, ou des choses comme ça. Valentine, t'en penses quoi ? Quand on a des galères en freelance, on les raconte à qui ?

  • Speaker #0

    À ses potes. C'est fait le vendredi soir, il y en a un qui va pester sur son collègue, mais nous on peut pester sur nos clients qui sont parfois un peu chiants. Mais c'est vrai, après moi c'était il y a déjà longtemps. Donc on avait moins ce côté développer son personal branding et tout et tout. Mais donc moi je ne me souviens pas avoir communiqué sur des problèmes que j'avais avec des clients, même après.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant tu me dis à ses potes, et moi j'ai eu vraiment le problème de j'ai que des potes salariés. Mon mec est salarié, mes parents c'était des fonctionnaires. Donc l'enfer. Donc en gros, moi, si j'avais des problèmes de freelance, j'en parlais un peu à mon mec, mais du coup, il me conseillait des trucs qui n'avaient rien à voir avec le freelancing. Ou tu vois, il ne comprenait pas pourquoi ça me stressait autant. Donc je pense qu'il faut aussi peut-être se reconstituer sa petite mini famille ou son petit gang de freelance. Moi, j'ai un petit groupe de freelance à Nantes. Je vous fais un big up, les meufs sûres de Nantes. Et je ne sais pas, on a un groupe WhatsApp. Dès qu'on a des merdes avec nos clients, on s'épanche. C'est les vocaux, c'est les machins. On ne donne pas la confidentialité, si tu veux, mais on raconte un peu ce qui nous arrive. On a des conseils quand on va déjeuner ensemble, ça nous rassure. Mais tu vois, c'est un groupe fermé, ce n'est pas sur LinkedIn, ce n'est pas en story Insta et ce n'est pas forcément dans un cas client non plus.

  • Speaker #2

    Donc, en fait, ça dépend complètement du problème et à quelle est ton audience aussi. Parce que toi, tu dis les freelances, s'ils racontent tes galères, si tu t'adresses aux freelances, ça peut être pas mal. Mais effectivement, si tu vends de la pâtisserie et tu dis je ne sais pas faire un cake.

  • Speaker #3

    C'est bien compliqué.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas fait un cake, mais je sais le vendre. Et je sais faire des vides. Remarque, ça marcherait, je suis sûre.

  • Speaker #3

    Oui, en plus, ça marcherait.

  • Speaker #1

    Par contre, oui, tu as raison de dire qu'à clients aussi. Je pense que c'est toi qui en a parlé à posteriori. Moi, c'est un format que j'aime bien pour que les freelances, pour se faire connaître en freelance. Parce qu'on ne va pas se mentir, quand tu es freelance, ça ne sert à rien de faire un Instagram, non ? Enfin, tu peux, mais tu n'as pas besoin de trouver des millions de clients par an ou des centaines de milliers.

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est peut-être pas le truc. principale. Mais une fois qu'on a trouvé des clients et qu'on peut gagner sa vie, moi, je trouve qu'au contraire, développer son audience, développer une communauté autour de soi et développer son personal branding, c'est la meilleure chose à faire. Parce qu'à qui est-ce qu'on donne des opportunités ? Et même si on veut juste rester freelance, entre guillemets, tu peux choisir tes clients après. Tu peux augmenter tes prix parce que tu as de la demande. Tu peux choisir avec qui tu bosses. Et ça, c'est hyper important aussi. Moi, je crois que chaque personne devrait se développer sur le web.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Ok, je remballe mon objection. Tu as tout à fait raison. Moi, je pensais à LinkedIn parce que c'est assez pratique. Tu as déjà tes clients B2B et tu peux les contacter par message privé. Tu peux faire un mix entre prospection et inbound, donc création de contenu. Parce que je trouve que le côté, je crée du contenu, mais je n'ai pas de clients qui arrivent. Qu'est-ce que tu en penses ? Il faut peut-être aller les chercher avec les dents, un petit peu les clients au début.

  • Speaker #3

    Si tu crées du contenu de la mauvaise manière, oui, tu n'auras pas de clients. Si tu apprends à bien créer du contenu où tu documentes vraiment, c'est ce que j'encourage toujours à faire, c'est de documenter ce que tu fais. Jour 1 sur 30, sans mon objectif 2, on a tous un objectif à raconter. Et justement, les gens vont s'intéresser à ce que tu fais. Et s'ils voient que tu es prestataire de photos, par exemple, ils vont venir vers toi parce qu'ils ont vu ce que tu faisais, ils ont vu ton travail et ils te connaissent. Enfin, ils ont l'impression de te connaître.

  • Speaker #1

    Donc, oui, OK, building public, OK. Mais quand même plutôt dans une optique de construction, de montrer comment on s'améliore, comment on se forme. peut-être plutôt que comment j'ai foiré. ma dernière mission client parce que ça, il y a quand même toujours des foirages. Après, c'est ça aussi, peut-être qu'on peut rassurer nos auditeurs et auditrices, c'est que ça arrive de faire des erreurs. C'est juste que ce n'est pas forcément en les partageant sur la place publique que vous allez trouver vos futurs clients. Par contre, après, vous pourrez les montrer aussi dans un cas client en disant avant, après, voilà ce que j'ai amélioré. Moi, je connais des potes freelance. Je pense à Pauline Vétier, par exemple, sur LinkedIn, que je suis beaucoup, qui fait souvent des carousels avec mes 12 dernières missions en freelance. Ou alors, voilà les compétences que j'ai développées entre moi au bout de trois ans de freelance versus moi la première année en freelance. Tu vois, sous-entendu, ça ne met pas les clients à l'amende non plus. Mais on comprend bien que c'est sûr que tu n'es pas le même freelance quand tu as trois ans d'expérience de freelancing derrière toi. En tout cas, si vous n'avez pas encore vu le sujet Build in Public, comment nous, on partage en tant que solopreneurs, toute notre activité en public, à quoi il faut faire attention, les limites et tout, on avait fait un épisode ensemble. Donc, je vous la mets en commentaire pour que vous puissiez aller regarder, aller binger. De toute façon, il faut aller binger tout Solo Nation, parce que là, je ne sais pas combien d'épisodes on va être quand on enregistre, mais on se donne à fond, quoi. On se retrouve toutes les semaines, on enregistre. L'émission est toute neuve, donc allez-y, faites-vous plaisir. Découvrez les épisodes d'avant. Et puis nous, on va continuer avec la deuxième partie de l'émission. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour arrêter de galérer en freelance ? C'est parti. Allez, c'est parti, chers freelances du monde entier, de la francophonie en tout cas, qui regardez Solonation. Qu'est-ce qu'on fait maintenant pour arrêter de galérer ? Car vous l'avez compris, grâce à Valentine tout à l'heure, galérer n'est pas une fatalité en freelance. Il y a moult conseils sur Internet pour les freelances. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je ne les trouve pas tous bons. Alors, on va regarder un petit peu, est-ce qu'on est d'accord avec ces conseils ou non. Et donc, on va jouer à un petit jeu pour se réveiller dans cette deuxième partie d'émission. Est-ce que vous êtes prêts ? Vous allez jouer aussi derrière votre écran. Alors, vous allez reprendre vos drapeaux. Et puis, écoutez, on va reprendre les mêmes couleurs. Jaune, c'est on valide. C'est un conseil qui vaut de l'or. D'accord ? Jaune, or. Et puis noir, conseil de merde. Ok ? Voilà. Alors, premier conseil, accepte toute l'émission au début, même mal payée, c'est pour l'expérience. Valentine, elle regarde ce qu'on vote avant de voter.

  • Speaker #2

    Au début, on a dit.

  • Speaker #3

    Oui, mais les deux, en vrai.

  • Speaker #1

    On a une majorité de conseils qui vaut de l'or. Pourquoi t'as hésité, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que je me pose vraiment la question, en fait. Est-ce que c'est un conseil ? Est-ce qu'effectivement, c'est bien d'avoir de l'expérience ou pas ? Je pense qu'en fait, ce que ça peut dégoûter, c'est d'accepter un petit peu tout et n'importe quoi. Et si tu te donnes à fond pour avoir un client qui ne va pas te respecter, tu vas être mal payé, en fait tu vas peut-être être dégoûté

  • Speaker #2

    Je n'ai pas été freelance très longtemps, donc je n'ai pas eu beaucoup de missions, mais en tout cas au début, oui, je les prenais. Moi, c'était plutôt, je faisais ça à côté des cours, donc c'était vraiment en surplus, je ne me suis jamais donné à fond dedans. Et donc, je prenais dès que j'en avais, mais ça restait assez intéressant parce que moi, je voulais faire des sites et c'était des sites.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Est-ce que ce n'est pas ça qui t'a donné les compétences aujourd'hui pour construire ton SaaS ? Tu vois aussi, tu as pu geeker sur différents langages, différentes plateformes.

  • Speaker #2

    Clairement, c'était un premier pied dans l'entrepreneuriat et faire des choses de soi-même. En fait, pas juste suivre les cours théoriques que tu as en école d'ingé. Et voilà. Et après, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, conseil numéro 2, trouve ton Ikigai. Alors, Ikigai, en gros, c'est le cercle où il faut ce que tu aimes, ce que le monde est prêt à payer. Et je sais plus ce que c'est le troisième truc. En gros, entre ta passion, il y a beaucoup de trucs autour. Alors, moi, j'ai mis mon drapeau. idée de merde parce que je trouve que c'est un peu trop sur faut s'aligner et je trouve qu'il y a un peu trop le prisme sur faut s'écouter etc alors que je trouve qu'au début en tout cas quand tu viens juste de te lancer c'est bien d'aller chercher du chiffre d'affaires d'abord et après tu te réaligneras pour être un peu plus confort mais quand tu auras le confort financier bon alors avec cette donnée en plus et comme je t'ai complètement influencé voilà Adrien t'es bien toi le rabot Oui.

  • Speaker #3

    Non, j'ai mis que le bien parce que alors pour moi, l'alignement, c'est très bien. Quand tu commences à faire 10, 20, 30 mensuellement, au début, il faut juste avoir la dalle et vouloir faire du chiffre. Moi, je suis plus la team. Tu fonces dedans et tu vois après. Mais l'alignement au début, enfin, ceux qui veulent toujours trois lignes alors qu'ils ne font même pas 500 euros par mois, ils n'ont rien lancé. Il faut aller déjà dans une niche où il y a un besoin, où il y a de l'argent et ça marchera.

  • Speaker #1

    Ouais parce qu'en fait après on retombe dans tous les trucs de un impact et tout ça où ça peut être en plus dangereux parce que tu veux pas faire payer trop cher tes clients, du coup tu te respectes pas, tu respectes pas ton temps et tout. Après c'est bien quand vous avez construit une certaine autorité, mais au début ça peut être un peu dangereux. Allez, troisième conseil, travaille gratuitement pour te faire connaître. Ah, nous avons mitigé, donc là-bas les filles c'est noir, nous on est ok. Pourquoi non, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que quand on travaille gratuitement pour les gens, ils se rendent pas compte de la valeur du travail et donc on se retrouve face à des gens qui vont pas donner de retour, la majorité du temps le truc va pas être terminé. Et nous-mêmes, on n'est pas motivés. Donc moi, je ne suis pas pour... Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui testent comme ça, mais pour moi, tout travail mérite salaire. Et on peut commencer avec peut-être des prix plus bas, mais travailler gratuitement, non.

  • Speaker #1

    Mais ceci dit, je t'ai dit tout à l'heure que je ne prenais pas, moi, les gens qui me proposaient de travailler gratuitement parce que je trouvais ça bizarre. Mais je pense que moi, j'ai levé mon drapeau en pensant à un autre contexte où là, moi, j'ai mon média. Je fais beaucoup de choses gratuites avec mon média. Des conférences, des machins, parce que ça me fait connaître. Mais derrière, j'ai du chiffre d'affaires qui est généré par mes produits. Donc, c'est une pensée écosystémique où je sais que certaines de mes activités sont des centres de coûts. D'autres sont des centres de profits. Mais peut-être le freelance, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Alors, là, tu parles vraiment plutôt du contenu et de ce qu'on va faire pour se développer. Pour moi, je voyais ça vraiment mission. Par exemple, tu veux refaire ton site Internet. Attends, je vais te le faire gratuitement. Voilà, pour moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça n'aurait plus Adrien, en général.

  • Speaker #3

    Ça ne m'aurait plus et j'aurais dit oui.

  • Speaker #1

    Et toi Pauline, pour ou contre le travail gratuit ?

  • Speaker #2

    Pourquoi je suis pour aussi ? En fait j'ai réfléchi et c'est vrai qu'il y a des personnes qui ont travaillé gratuitement avec moi, mais ça m'était un peu imposé en fait, dans le sens où ils m'ont dit « Pauline tiens, je t'ai fait ça, qu'est-ce que t'en penses ? » Et en fait c'est vrai que ça m'a aidée après à me dire « Waouh, cette personne a de la valeur, elle travaille. » En tout cas j'ai trouvé ça cool ce qu'elle a fait, donc voilà. Après il y a rarement eu des personnes qui m'ont dit « Je peux te le faire gratuit. » Moi, en tout cas, ce n'est pas une approche que j'aurais d'aller vers les personnes en disant est-ce que je peux le faire gratuit ? Parce qu'il y a beaucoup de gens aussi qui sont à voir, notamment dans le graphisme. Le nombre de graphismes où on dit ça te fera de la visibilité. Mais en fait, est-ce que tu m'offres vraiment de la visibilité ? Qui le voit mon logo ? Est-ce que tu parles vraiment de moi à toutes les personnes ?

  • Speaker #1

    Tu as combien de followers sur ton Insta ?

  • Speaker #2

    Voilà, deux.

  • Speaker #1

    Bon, mais ce n'est pas de la visibilité ça. Tu t'es attiquée un peu tout à l'heure quand tu parlais des gens qui font du travail gratos pour toi sans que tu… Un sollicited, un peu comme ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aime pas du tout cette technique. C'est les gens qui t'envoient un loom en disant « J'ai analysé ton site, j'ai analysé ta page de vente, mais je ne t'ai rien demandé. » Vraiment. Et en plus, on a eu le cas, on a discuté dans notre petit groupe WhatsApp à nous ces dernières semaines. Quelqu'un a eu une expérience pas très agréable avec ça. Et donc, non, je trouve qu'il y a tellement moyen de se faire connaître.

  • Speaker #2

    Ou alors, un sollicited, mais qui ne prend pas de temps. Parce que moi, les looms, j'en reçois aussi beaucoup, mais je ne les regarde jamais. J'ai pas envie de prendre 5 minutes à apprendre mais qu'est-ce qu'il va me dire, que va me dire cette personne est-ce que ça va m'inventer quelque chose ?

  • Speaker #1

    Que va me dire cet inconnu ?

  • Speaker #3

    Ça dépend presque dans quel thème

  • Speaker #2

    C'est ça, moi par contre on m'avait envoyé un site internet refait, il m'a juste envoyé le visuel Est-ce que t'aimes bien ? Ouais, c'est cool. Continuez. Là, c'est pas long. Tu regardes, c'est une image.

  • Speaker #3

    Ça, c'est pas mal. Du coup, j'étais plus de ton avis avant. Et en janvier, j'ai reçu un mail. C'est même un DM sur Insta d'une fille qui parlait plus de l'emailing. Elle a fait une vidéo. Elle s'est démarquée toute seule parce que tous les 7 heures qu'ils m'envoient des messages, ça, j'ouvre pas. Mais là, j'ai vu une vidéo et j'ai cliqué. On s'est fait un petit call parce que c'est ce dont j'avais besoin pile au bon moment. Et j'étais hyper satisfait. un mois gratuit. J'étais hyper satisfait. Aujourd'hui, on va commencer à travailler ensemble. Trop bien. Hyper bonne expérience. Et ça m'a rapporté, en plus, ça m'a fait gagner des revenus en plus.

  • Speaker #1

    Donc là, elle a suivi tous les conseils anti-galère, bien spotter sa cible, te contacter au bon moment et pas quand t'es débordé. Proposer un mois gratuit, c'est pas pareil que mon travail est gratuit aussi, sous-entendu. Et puis, voilà, te faire du résultat. Donc ça, c'est top. Allez, on continue avec les conseils de merde ou pas. La Solo Nation va en décider. Fake it until you make it. Alors à ma gauche, un petit peu fake, à ma droite plutôt pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait le problème c'est qu'en France on traduit mal cette expression américaine qui n'est pas « fais croire que » , c'est plutôt « agis comme étant la personne que tu as envie d'être » . Donc par exemple, si tu as envie d'être un mec badass super musclé, fais comme le mec badass super musclé et commence à te lever le matin et à faire tes pompes. C'est un peu ça le truc, tu vois ? Et nous on la traduit comme étant « fais croire que tu gagnes 30 000 euros par mois alors que tu gagnes 300 balles » . Donc voilà, le côté se mettre dans la peau de la personne qu'on rêverait d'être, ça, je suis complètement pour. Par contre, il ne faut pas commencer à les mentir sur ces résultats.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est pour ça que j'ai levé les deux drapeaux, parce que je trouve que quand tu te mets dans la posture de ça va marcher et tout, en gros, tu y vas à fond. Tu vois, je ne sais pas, moi, je me rappelle, je vais vous donner un exemple de fake it until you make it, vous me direz si c'est du gros fake ou pas. Quand on a lancé cette émission, j'ai lâché je ne sais pas combien de dizaines de milliers d'euros pour le studio, pour le tout. J'ai dit, bienvenue dans l'émission préférée des solopreneurs, quoi, en fait. Tu vois, un moment, en tout cas, c'est ma vocation. Et à la fin de l'année, je sais qu'on va faire 4000 vues par émission. Évidemment qu'au début, tu sors la première, t'as aucune idée d'eux. Mais j'avais fait mes études de marché et tout. Et ça m'a permis de me mettre dans une posture, je pense aussi, d'attirer des stars, d'aller chercher des sponsors et puis vraiment d'y croire. Parce que si toi, déjà, quand tu lances le truc, t'y crois pas, il n'y aurait pas grand monde pour croire à toi

  • Speaker #2

    Moi, je l'avais interprété comme effectivement, tu mens. Et par exemple, beaucoup sur Twitter, il y en a plein qui vont mettre des screenshots. Ouais, je gagnais 10 000 euros aujourd'hui, etc. Et en fait, on sait qu'il y en a plein qui mentent. Et du coup, ça vient donner une mauvaise image. Et moi, je sais que s'il y a une personne qui fait justement qu'il ment et qu'après, tu te rends compte que c'est faux, mais créabilité zéro. Et puis, tu n'as pas envie de travailler avec cette personne.

  • Speaker #1

    Surtout en freelance, en fait, si tu commences à mentir sur les clients que tu as. ce que tu as fait pour eux. Parce qu'il y en a qui mentent aussi sur le scope et tout, voire même les résultats obtenus. Pour moi, c'est un gros no-go. Et si ça vous arrive d'ailleurs d'avoir une galère avec un client, il vaut mieux le dire en fait. En disant, voilà, moi j'ai bossé pour telle boîte, on va dire résultat des courses, ça s'était à moitié bien passé. Ça s'était bien passé sur tel scope de la mission et ceux sur lui-là, on n'avait pas eu les bons résultats. Et franchement, il vaut mieux, moi je préfère les gens qui disent sur quoi ça a merdé. Comme ça, ils apprennent et ils se relancent, je ferais beaucoup plus confiance à un freelance comme ça qu'un freelance qui me dit tout va toujours bien. Toutes mes missions freelance se sont toujours bien passées, ça n'existe pas ça.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, je pense à ça, mais les freelance qui utilisent le nom de leur client pour uniquement vendre leur travail, du genre, j'ai été la community manager de une telle, d'un tel, c'est grâce à moi qu'il a fait décoller son Instagram. Ça en général, c'est red flag. Parce qu'en général, c'est le personal branding de la personne qui...

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Moi, c'est Red Flag, par exemple, dans tes coachings aussi. Moi, j'ai aussi des gens qui me recommandent, qui recommandent le bootcamp, l'incubateur. Mais je ne vais jamais dire que c'est grâce que à ça qu'ils sont passés à six chiffres ou machin. Ce serait complètement con parce que ça donne un contexte. Forcément, ils payent, ils sont motivés, ils vont suivre les cours. Mais c'est grâce à eux, surtout. Donc, je suis complètement d'accord. Les normes Red Flag sur genre, oui, c'est grâce à moi qu'un tel...

  • Speaker #0

    Il est passé de 10 à 100 gars par mois.

  • Speaker #1

    Autre conseil. Il faut absolument déléguer en freelance dès que possible. Ah, on n'a que Pauline qui est d'accord avec ça. Nous, on pense tous que c'est un petit conseil merdique. Alors, pourquoi ?

  • Speaker #2

    Peut-être que parce que je suis plus dans le freelance. Mais non, en fait, bien sûr que ça dépend. Si ta question, c'est de déléguer, revendre moins cher à quelqu'un qui travaille dans ton dos, non. En revanche, si tu veux faire une mission, je ne sais pas, à quelqu'un qui veut un grand site Internet, et toi en fait tu vas faire appel à d'autres personnes pour aller plus vite et pour pouvoir prendre plusieurs projets. Mais à condition aussi de connaître les personnes avec qui tu vas travailler. Parce que là, sinon, tu te retrouves avec le freelance qui fait mal son job. Après, c'est toi qui portes la responsabilité et c'est toi qui dois assumer après face au client. Donc, tu n'as pas envie que ta réputation soit mauvaise. Donc, tu vas devoir tout refaire le site.

  • Speaker #1

    Alors, c'est super intéressant que tu parles de ça. Je n'avais même pas pensé au découpage de tâches, mais tu as raison parce qu'il ne faut surtout pas, je trouve. aller au-delà de son mandat en freelance, c'est une énorme erreur. Tu fais genre, oui, je sais tout faire et tu ne sauras jamais aussi bien faire qu'un spécialiste, donc tu te mets en fait en danger. Là où la question, c'était plutôt aussi, est-ce que toi, en tant que freelance, tu délègues plein de trucs ? Tu délègues ta création de contenu, tu as une assistante virtuelle, tu commences à avoir toute une équipe. Parce que vous êtes d'accord, on voit beaucoup ça sur LinkedIn. Si tu n'as pas délégué un manin, tu es une grosse merde. En gros, il faudrait limiter. Il faudrait bien déléguer aussi. Dès que tu es freelance. toi tu étais plutôt contre ce conseil ?

  • Speaker #3

    Contre ce conseil, parce qu'il faut savoir déjà bien déléguer au début, et comment ça gère les personnes quand au début on n'arrive même pas à se gérer soi-même, ce qui est la plupart des cas des freelances aujourd'hui. Quand tu ne peux pas gérer quelqu'un alors que toi tu ne te gères pas, pour moi ce n'est pas envisageable de déléguer avant même déjà de savoir bien se manager soi-même.

  • Speaker #1

    Alors, on a presque fini dans les conseils de merde, ou pas ? Tu dois poster tous les jours sur LinkedIn pour réussir. En freelance, ok. Bon, unanimité de drapeau noir. Tu parlais de création de contenu tout à l'heure, tu dis que c'était bien. Mais qu'est-ce qui te fait tiquer alors dans ça ?

  • Speaker #0

    Pour réussir. Non, tu peux être freelance même sans être LinkedIn. En fait, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #1

    Voilà, et pas forcément tous les jours non plus. Parce que des fois, genre un bon business case par semaine ou alors faire des messages privés, par exemple, c'est complètement sous-côté. Trop bien. Avant-dernier conseil, lis un livre par semaine pour devenir un meilleur entrepreneur. Attends, non, moi je vais mettre ça et ça. Je vais quand même dire un peu oui. Non, je ne vais dire pas des livres, mais des podcasts. Il faut écouter des podcasts sur le freelancing ou pas ?

  • Speaker #3

    Sur le freelancing, surtout.

  • Speaker #1

    Même pas, même pas obligé. Donc, Pauline, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    Moi, je lis très peu, mais donc pas de livres. Mais après, effectivement, j'écoute des podcasts. Mais surtout, je suis énormément d'entrepreneurs. En fait, tous ceux qui, pour être inspirés, comme je disais tout à l'heure, faut s'entourer.

  • Speaker #1

    Dernier conseil, conseil de merde ou pas, arrête de vendre ton temps. Alors, oui, ça vous surprend. J'ai vu, ça vous surprend que moi, j'ai levé les deux drapeaux. Mais parce que moi, je suis l'apôtre de arrête de vendre ton temps. Mais je reconnais qu'au tout début, tout début, quand tu te lances, tu ne peux pas faire une offre parce que tu ne sais pas qui c'est tes clients, dans quel vertical, quel persona. Donc, ça ne sert à rien de faire une offre. Donc, c'est mieux de se mettre à la journée. Même moi, j'ai fait du TJM au début, 800 euros par jour. Le temps de trouver ma niche. Et toi, Adrien ?

  • Speaker #3

    Je te rejoins quand même là-dessus. Ça dépend dans quel type de personne tu te mets. Mais à la place d'un freelance, c'est vrai qu'au début, vendre son temps, c'est pas si mal. pour commencer et après t'arrêtes de le faire. Quand je suis plus de la team, au tout début, j'ai comme essayé d'arrêter de vendre mon temps le plus vite possible parce que ça me saoulait assez vite. Donc c'est pour ça que j'ai mis le drapeau jaune.

  • Speaker #1

    Allez, on va finir par un tour de table avec votre vrai conseil anti-galère. Et s'il vous plaît, sans filtre, on est dans Solo Nation, on n'est pas là pour dire trouve ton Ikigai et tout va bien se passer. Si vous aviez un meilleur pote qui se pensait en freelance, qui vient vous voir, qui vous dit écoute, je galère, quel est le conseil que vous lui donneriez ? Allez, vous avez 30 secondes pour me donner un conseil.

  • Speaker #0

    Oui, alors un conseil que mon papa m'a donné quand j'étais freelance et que parfois j'avais tendance à être un petit peu débordée parmi tous les projets, je ne savais pas trop quoi prioriser, il m'a toujours dit « Fais d'abord le boulot pour les clients qui vont te payer en premier. Ceux à qui tu envoies la facture, ils te payent dans les 24-48 heures, tu privilégies eux et puis le reste. » Et c'est un excellent conseil parce qu'effectivement, tu as des boîtes, ils te payent au bout de trois mois, ça ne va pas. Tu as des boîtes, tu renvoies la facture le lendemain, tu as l'argent sur ton compte. Privilégie ces gens-là.

  • Speaker #1

    Très bonne façon de prioriser, j'adore. Adrien, un conseil pour ton meilleur pote qui galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Ça va être très court. Aller dans une niche qui a de l'argent, c'est l'erreur que j'ai eue au début. Aller dans des niches où malheureusement les gens n'ont pas forcément les moyens, et même s'adresser à du B2B. La plupart du temps, on veut toujours cibler du B2C, mais si on cible directement du B2B, les gens ont les moyens pour et ont le financement pour. Une niche qui a de l'argent, quand on commence, c'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ça te facilite ? énormément, clairement. Pauline ?

  • Speaker #2

    Et moi, c'est de diversifier. Si il y a une niche où tu arrives à vendre quelque chose, continue à leur vendre de nouveaux produits, parce que tu as déjà ciblé la niche. Si au contraire, tu as un produit, mais tu veux changer de business, reproduis-le dans d'autres et fais plusieurs business comme ça. Ne pas tout mettre dans le même panier.

  • Speaker #1

    Pour rester plus résilient, s'il y a une niche qui se pète la gueule, s'il y a un produit concurrent qui arrive dans ton domaine, hyper intéressant. Mon dernier conseil en date qui a beaucoup plu, j'ai publié un article de blog sur ça, c'est un peu sans filtre, mais c'est fais passer tes clients en dernier. Je m'explique parce que là, je vais avoir le « Ouh, trop bien, le service client, les freelances qui vont s'agiter » . Je trouve que les freelances, ils organisent mal leur journée. En fait, ils commencent par l'émission client. La journée, le matin, et forcément, à la fin de la journée, ils n'ont fait que les urgences clients. Ils n'ont jamais bossé sur leur propre business, ils ne font pas leurs objectifs, ils ne font pas leur post LinkedIn. Qu'est-ce qu'on a dit encore dans les trucs de galériens ? Ils ne font pas d'offres, etc. Et parce qu'ils se font toujours passer en mode dernière roue du carrosse. Alors que moi, je bloque mes matinées pour faire du travail profond d'abord pour moi. Par exemple, j'ai une offre à faire plutôt que de faire des devis personnalisés à longueur de temps et de perdre trois jours par mois sur des devis, je fais une bonne offre avec un bon prix. Et après, l'après-midi, je m'occupe des clients. Et en fait, comme en gros, les urgences clients, tu t'en occuperas toujours parce que tu sais que c'est eux qui te payent et tout. J'inverse comme ça. Racontez-nous aussi, si vous avez eu un peu des épiphanies, des choses qui vous ont aidé à passer de « je suis freelance qui galère » à « je suis freelance qui va beaucoup mieux » . Et puis, pour clôturer ce débat, je vous propose qu'on parle du dernier sujet. Est-ce que ce n'est pas finalement un peu le business model du freelancing en tant que tel ? Vendre son temps contre de l'argent qui est un peu broken. Je me souviens de toi, Pauline, parce que finalement, toi, tu as très vite quitté le freelancing. Tu es tout de suite allée vers la construction de Sass. Tu voulais faire un produit scalable. Pourquoi partir du modèle du freelancing ? Qu'est-ce qui ne va pas dans ce modèle ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est ça. Je ne voulais pas, devant mon temps, être coincée de me dire « 5 jours par semaine, il faut que je sois chez mon client » . Je voulais me dire « j'ai mon business, c'est mon business, mes règles. Et si je veux bosser de chez moi, si je veux bosser de chez les potes à l'autre bout du monde, je peux » .

  • Speaker #1

    Mais du coup, ton SaaS, tu es d'accord que tu bosses quand même finalement peut-être plus même que si tu étais freelance ?

  • Speaker #2

    Alors oui, par contre, moi, il y a cette... Là où tu n'es pas d'accord, au début, on galère. Moi, oui, c'est mon cas. Parce que je pense que dans le modèle SaaS, en tout cas, c'est au début, il n'y a personne. Il faut le faire connaître et après le faire grossir.

  • Speaker #1

    Alors l'année... Donc, tu fais combien de chiffre d'affaires avec ton premier SaaS, IACREA ?

  • Speaker #2

    IACREA, l'année dernière, 140 000 euros.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est cool. Tu as déjà remplacé presque une année de chiffre d'affaires de freelance parce que... Moi, je vous regarde, les gars, les filles, en disant, bon, c'est pas évident quand tu lances une formation en ligne, par exemple, de tout de suite faire 140 000 balles avec. Donc, bravo. Et après, j'ai remarqué, tu as une stratégie un peu comme le freelance qui ne resterait pas en monoclient. Tu diversifies, tu as lancé un autre SaaS récemment.

  • Speaker #2

    C'est ça, FeedBask, où c'est effectivement là, en fait, il y a créa, je m'orientais vers les agents immobiliers, qui est un domaine que je connais finalement assez peu. Moi, je n'aime pas du monde de l'immobilier. Et là, j'ai sorti... Un outil qui est plutôt pour les gens qui ont des sites internet, en fait, pour pouvoir mettre un widget et avoir des retours clients dessus.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de suivre ses propres conseils parfois de temps en temps. On ne les suit pas toujours. Moi, je me vois les images en replay, après les Solonation en replay quand je fais le montage et je me dis « Ah, je devrais bien suivre ce conseil » . D'ailleurs, autour de cette table, finalement, on a tous quitté le freelancing. Toi, Valentine, tu es passée de freelance à finalement créatrice de business en ligne. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    J'aimais pas être freelance et bosser pour les autres en fait. Mais je dis pas du tout que c'est une mauvaise chose, loin de là. Et pourtant, j'explique aux gens comment créer des produits digitaux et tout, mais ce n'est absolument pas pour tout le monde. Et clairement, freelance, et au contraire, moi je trouve qu'être freelance, c'est à la limite facturer au tarif journalier, ça peut être très confortable. Si tu calcules bien que tu prends en compte tes congés, machin et tout, franchement, moi je trouve que c'est hyper cool et on a un peu le meilleur de tous les mondes, quoi. Alors pour le coup, moi, freelance, je bossais toujours de chez moi. Je vais tout de suite dire au client, non, non, mais je ne vais pas aller m'ennuyer, aller bosser chez vous, je bosse de chez moi, merci. Donc j'avais quand même déjà un petit peu cadré le truc pour que ça respecte ma liberté. Mais c'est juste que ça m'ennuyait de bosser pour le business des autres et j'avais envie d'avoir mon truc à moi.

  • Speaker #1

    Ok, toi, c'est plus le côté ownership, c'est-à-dire posséder le fruit de ton travail. Ce n'est pas forcément le business model en tant que tel qui t'a saoulé. Ok. Et toi, Adrien, finalement, toi aussi, tu es vite... ta vie te bouger et maintenant tu as plutôt un business model coach, on va dire.

  • Speaker #3

    Exactement, coach. Et j'ai vite quitté le côté freelancing qui est quand même bien au début. Alors moi, il ne me correspondait pas. Donc c'est pour ça que je n'ai jamais été vraiment celui qui va vénérer le freelance.

  • Speaker #1

    Pourquoi il ne te correspondait pas ?

  • Speaker #3

    Parce que j'aime vraiment, depuis petit, je voulais vraiment voir mon propre. Et quand j'étais petit, quand je voulais faire bâtissier, je voulais voir ma propre boutique. Et je ne voulais pas forcément travailler pour quelqu'un, même si je savais que j'étais obligé de passer par là. Et là, c'est pareil, je voulais avoir mon propre truc, mon propre business. Et c'est ce que je voulais à tout prix. Et du coup, j'ai été freelance aussi, parallèlement à tout ça, le temps de créer quelque chose de simple et surtout d'apprendre.

  • Speaker #1

    C'était un moyen de financement en fait aussi.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens qui font freelance comme ça pour lancer leur boîte et tout. Toi aussi, tu as dû faire ça pour lancer ton SaaS. Tu vois, moi, je me disais, dans les trucs qui font que le business model du freelancing me pose problème, moi, c'est le côté aussi répétitif. Et en fait, moi, j'avais une compétence très freelanceable. la prospection, mais ça me saoulait. En fait, je ne voyais pas encore faire 25 ans de prospection externalisée pour mes clients. J'en avais ras-le-cul. J'étais payée pour ça, je gagnais bien ma vie, mais non. Et du coup, moi, maintenant, je suis podcasteuse et je suis beaucoup plus heureuse comme ça. J'aime bien faire des podcasts, des interviews, geeker sur le freelancing, rencontrer d'autres freelancers, d'autres solopreneurs. Il n'y a pas que la vente du temps dans la vie ou l'instabilité qui font que vous allez arrêter le business model freelance. Il peut y avoir des raisons plus perso. Et moi, le côté, t'es rentable en freelance, que si tu répètes tout le temps le même genre de mission, avec tout le temps le même genre de personnage, dans tout le temps la même verticale.

  • Speaker #2

    Au secours !

  • Speaker #1

    Définition de l'enfer pour moi.

  • Speaker #2

    Il y a un bon exemple, moi, que j'ai trouvé d'une personne qui est très bonne pour faire des ads sur Meta. Et lui, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un produit où maintenant, il vend sa formation. Donc là, jusque là, OK. Mais après, il a poussé le truc à se dire, puisque je sais vendre les formations... Maintenant, il vend aussi un pack où il te met plein d'inspiration, d'ads, etc. Et donc, il reste tout autour d'un truc. Donc, plutôt que de vendre à chaque fois son expertise pour t'aider à faire tes ads finalement sur Meta, tu achètes tous ses produits un à un.

  • Speaker #1

    C'est trop bien, mais il s'est construit son petit écosystème et il garde un peu de freelancing. Ce n'est pas désagréable d'avoir une petite partie en freelance aussi ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et le truc, c'est qu'une fois qu'on a comme ça ses produits digitaux, on peut très vite augmenter ses prix parce que du coup, on se positionne comme expert. Et donc, du coup, et c'est ce que je dis toujours à mes clientes, c'est... pyramide et je dis ton one to one il doit être bien plus cher que tes produits digitaux mais du x4 x5 pour respecter vraiment cette pyramide et c'est là alors qu'on se retrouve effectivement à pouvoir s'amuser en one to one à bien facturer et tout.

  • Speaker #1

    Puis là c'est peut-être pas désagréable d'ailleurs de faire du coup des missions hyper personnalisées si t'es payé dix fois plus cher qu'avant aussi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Pour vous remercier de nous avoir suivi jusque là et pour vous aider à ne pas galérer en freelance on vous a fait la fiche pdf récap avec nos 100 conseils pour éviter de galérer en freelance. On a mis nos quatre cerveaux, tout ce qu'on a fait pour préparer cette émission, tous nos débats ici pendant Solo Nation. Donc vous pouvez la télécharger. On vous met le lien en description ou en commentaire épinglé sur YouTube. Ou vous pouvez aussi flasher le code, ou si vous nous écoutez en podcast, allez sur leboard.fr slash solonation. Merci beaucoup les gars et les filles d'avoir préparé ça avec moi. Et puis, il n'y a pas que les conseils dans la vie quand même. Il y a aussi faire du chiffre d'affaires. Donc je vous propose qu'on passe. à la rubrique que vous adorez, que vous préférez dans Solonation. Qui veut gagner du CA ? C'est parti ! Alors, c'était le moment où on va faire gagner de l'argent à la Solonation. Donc, mes invités et moi, on va vous donner une idée de business à lancer pour gagner de la thune, du chiffre d'affaires. Et ce coup-ci, on s'est concentré sur les niches qui nous semblent fertiles, qui nous semblent rapporter du cash en tant que freelance. Si on devait se relancer en freelance aujourd'hui, voilà ce qu'on ferait. Alors on va faire un petit tour d'horizon et chacun d'entre nous va vous donner une niche qui, d'après notre boule de cristal, va cartonner cette année en freelance.

  • Speaker #3

    Pour moi, une niche où je me mets à la place de l'infopreneur ou de l'entrepreneur qui a vraiment besoin de ça, c'est la fiscalité intelligente, vraiment de faire, gagner de l'argent. Aux entrepreneurs, juste en changeant des choses que même nous, on ne connaît pas, même si je ne suis pas du tout expert du tout, vraiment du tout dans ce domaine-là, il y a vraiment pour moi, quand j'en parle avec mes copains business, ils appellent comme ça, ils en ont vraiment besoin aussi. Et s'il y a quelqu'un qui faisait ça, on serait tous les premiers clients à le faire.

  • Speaker #1

    En plus, j'avoue, ça te fait gagner plein d'argent, plein de temps, c'est hyper chiant, personne ne veut s'en occuper.

  • Speaker #0

    Et il y a une vraie demande parce que pour tous nos métiers du business en ligne, on a ces trucs de TVAOS, machin, machin. Et il y a encore très peu de comptables. Moi, je suis contente, j'en ai trouvé un à Bruxelles qui maîtrise tout ce monde-là. Mais ce n'est pas évident. Et moi, ça fait partie des questions que j'ai le plus de mes clientes qui me disent « Ok, super, mais mon comptable, en fait, il ne comprend plus ce que je fais maintenant que j'ai des produits digitaux. » Et ça manque. Si vous êtes comptable et que vous voulez super bien gagner votre vie, spécialisez-vous dans le business en ligne.

  • Speaker #1

    Là encore, une histoire de niche, en fait. Parce que des comptables, il y en a plein. Des comptables pour indépendants, il y en a plein. Des fois, tu les vois en forum, en événement, qui viennent te voir, tu as envie de dire comment tu vas te démarquer face à cet océan rouge. Mais là, c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Les infocronneurs ont des sous.

  • Speaker #1

    Ils veulent optimiser. Bon, Pauline, une niche en freelance que tu vois dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Il faut aller vers les tendances. Et en fait, là, on l'a dit plusieurs fois, il faut le personal branding, etc. Sauf que c'est une vraie compétence de savoir écrire. Et je pense qu'en fait, quelqu'un qui va spécialiser là-dedans, c'est

  • Speaker #0

    Et du coup, tu ne trouves pas que c'est menacé un peu par les IA ? Je me permets, je pose des questions comme ça. Ça ne serait pas un danger pour un copywriter ? Parce qu'on a fait une émission aussi sur solo, avec des IA pour entreprendre tout seul. Ce n'est pas un truc que tu imagines dangereux pour ces métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va être comme le graphiste. On va lui dire qu'il y a les IA, il y en a. Mais en fait, après, tu as la touche humaine. Moi, je trouve que ça n'a quand même rien à voir quand tu en prends un bon copywriter et une IA. Parce qu'elle sait comment tu parles, elle sait ce que tu aimerais. voir écrit, etc. Donc, je pense qu'il y a encore de la place pour ça.

  • Speaker #0

    Ok, trop intéressant. Valentine, ta niche spéciale freelance pour gagner de la thune en freelance ?

  • Speaker #2

    Tout ce qui est montage vidéo.

  • Speaker #0

    Encore ? Ils reviennent sur le tapis.

  • Speaker #2

    Tu l'as déjà dit, et miniatures. Et si vous avez perlé deux ?

  • Speaker #0

    Ah oui ! Parce que souvent,

  • Speaker #2

    t'as un souci, et alors c'est chiant parce que tu te dis, eh, ton monteur, et le mec, il fait les miniatures, et ça fait des allers-retours, alors que si t'avais une personne qui savait faire ces deux trucs... Et si éventuellement, en plus, il pouvait lui-même uploader sur YouTube avec les bons petits textes, mettons-y maintenant. Oh merci,

  • Speaker #0

    si vous nous entendez, si vous faites ce service, venez, commentez, on a besoin de vous. C'est vrai que c'est hyper chiant en fait, les métiers podcast, YouTube et tout, tout est saucissonné, alors je comprends que chacun a sa spécialité, mais à la fin, quand il faut remettre les tranches de saucisson, c'est très relou. Ok, bah moi je vais aller à fond sur l'IA, parce que j'arrête pas d'en parler dans l'incubateur solopreneur, je dis aux gens de faire ça, setup d'agent IA. En fait, c'est un truc tout con, mais tout le monde a besoin de mettre en place ses agents IA en ce moment. Et je pense qu'après, vous pouvez vous spécialiser par vertical. Aider les coachs et les infopreneurs à mettre en place des agents IA, ce n'est pas pareil que d'aider les SaaS builders à mettre en place des agents IA. Et ça, c'est très chronophage. En fait, on a besoin d'un humain qui nous aide derrière. Donc moi, ça, je pense que ça peut chiffrer très, très bien et très, très vite. Racontez-nous si vous faites déjà ce business, si vous avez d'autres idées ou si vous avez envie de lancer ces idées. On regardera dans les commentaires un petit peu ce qui se trame. Et ce que je vous propose, c'est qu'on termine l'émission avec votre question, votre problème du moment en tant que solopreneur. C'est notre rubrique SAV des solos. Et on va vous aider à vous sortir de vos problématiques du moment en freelance. C'est parti ! Alors, à chaque émission, je demande à des freelances ou des solopreneurs qui commentent sur YouTube de nous raconter un peu leur galère du moment. Donc là, ça tombe bien, c'est l'épisode des galères en freelance. Donc, je vais vous poser une question de la communauté. Si vous voulez participer, vous commentez SAV, soit sur Spotify, soit sur YouTube. Et puis, vous nous posez votre question. Comme ça, on la sélectionne pour un prochain plateau. Et puis, on vous aide à y répondre avec mes invités. Alors, qui a été tiré au sort cette semaine ? C'est Valérie Madej. Alors, Valérie nous dit. Comment trouver le bon équilibre entre prospection active, chasser des nouveaux clients, et exécution des missions clients en freelance, sans s'épuiser ni s'éparpiller ? Vaste question ! Alors attendez, on n'a pas une heure, donc là, il faut me donner des conseils concrets en une minute pour aider Valérie. Valentine, tu veux te lancer ?

  • Speaker #2

    Bloqué dans son agenda des moments pour justement faire tout ce qui est prospection, contenu, etc. Moi, quand j'étais freelance, le lundi, c'était travail pour les clients en community management classique. Je cherchais ça sur une journée. Mardi, mercredi, je le gardais pour les autres choses, quand j'en ai des formations à gauche, à droite, en présentiel, pour d'autres missions plus ponctuelles. Et jeudi, vendredi, c'était pour moi. Et par contre, il faut dire à ses clients qu'on n'est pas disponible ces deux jours-là. Et ça, c'est ce que les gens oublient, parce que du coup, il ne faut pas accepter de rendez-vous, pas accepter quoi que ce soit, et bien que ce soit bloqué dans l'agenda.

  • Speaker #0

    Oui, parce que moi, je l'ai fait beaucoup, ça a bloqué des plages de prospection, mais après, c'était open bar. Oui, bien sûr, je suis dispo pour des calls, des calendries. Trop bien ! Pauline, un avis sur la prospection quand t'es freelance ? La balance entre prospection et exécution ? Parce que c'est vrai que c'est un peu le défaut, je pense. Déjà, on n'en a peut-être pas assez parlé dans les problèmes, mais une fois que t'as ta mission client, tranquillou, bilou, je ne poste plus sur LinkedIn, je ne fais plus acte de présence aux événements, je ne prospecte plus, et quand le client se barre, catastrophe.

  • Speaker #1

    Non, mais je pense que, déjà, je n'aurais pas mieux dit que Valentine. Il faut bloguer son temps. Mais après, même quand t'as ton client et que tout roule, et même si t'as une visibilité sur plusieurs mois, je pense qu'il faut quand même que tu bloques ton temps. Pas forcément pour faire de la prospection active, mais justement pour publier, pour préparer, même si c'est de l'administratif, etc. Mais de garder effectivement du temps pour l'après, ou avoir d'autres clients, ou vendre ton temps en produit.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Oui, parce qu'on va voir, jamais vendre tout son temps. En garder un petit peu pour faire d'autres choses à côté. Adrien, un conseil pour Valérie ?

  • Speaker #3

    Au niveau de la prospection surtout, c'est classique, mais faire les tâches les plus chronophages le matin. Et je sais que moi, en tout cas, ça fonctionne très bien chez moi. Quand je me mets deux heures sur une tâche qui me demande beaucoup d'énergie, je sais que si je la ferais l'après-midi, je mettrais cinq heures, voire six heures de temps. Et le matin, en une heure, deux heures, ça peut être plié. Donc la prospection, moi, je la ferais le matin.

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de ce que tu dis. Là, c'est un certain profil. On est tous un animal, je crois. C'est le dauphin, etc. Et on n'est pas tous pareil. Il y en a, ça va être plus le matin. Donc vous pouvez... Si on retrouve le nom de ce test, vous pouvez faire le test et voir quand faire les tâches.

  • Speaker #2

    C'est le chronotype quand on tape sur Google. Et alors, il y a dauphin, ours et tout. C'est super intéressant. Et ça, c'est vraiment, ça pourrait être un conseil en plus. C'est savoir à quel moment on est efficace.

  • Speaker #0

    Mais alors moi, je vais mettre mon petit grain de sel parce que je suis du soir. Donc, j'aurais tendance à dire OK, je fais la prospection le soir du coup. Mais non, pas du tout. Parce qu'il y a le deuxième effet qui se coule dont tu n'as pas parlé. Ce n'est pas que le temps, c'est la... La motivation, parce qu'en gros, c'est avaler le crapaud. C'est-à-dire faire le pire truc au début de ta journée, parce que tu le feras jamais en fin de journée. Moi, le soir, je suis dans mon lit, j'ai couché mes enfants, machin. Je n'ai pas envie de prospecter, quoi. Ça ne va pas à la tête. Donc, si le matin, tu te fais chier à faire ces 5 messages privés sur LinkedIn à 5 prospects, parce que tu sais que tu les as dans ta liste de 100 prospects à prospecter, tu les fais, tu les fais. Et tant que tu n'as pas fait ça, tu ne fais rien d'autre. Tu n'as pas le droit d'ouvrir ton Instagram, tu n'as pas le droit de... Et je trouve que là, il y a un côté très motivant, un peu genre... Je vais faire mon sport le matin, comme ça au moins c'est fait, j'ai réussi ma journée. Donc moi, ça serait peut-être mon conseil à commencer par le pire, par le dur d'abord. Et deuxième conseil sur l'histoire d'équilibre et de balance, moi en fait, je n'oppose pas les deux. Je me dis, pendant que je suis en mission client, je rends compte de la mission à mon client. Donc je rends compte aussi à l'extérieur de ce que je fais en mission client. C'est-à-dire le building public, pour moi, il me sert à ça. Je dis par exemple, cette semaine, je suis hyper contente parce qu'avec mon client Bidule, on a avancé sur ça, ça, ça. Ça me permet. Alors bien sûr, ça, ça marche que si tu as rendu des comptes à ton client et que tu n'as pas oublié ton client et que tu n'as pas oublié de faire des trucs pour lui. Mais tu vois, comme ça, au moins, tu continues à faire ta pub pendant que tu es en mission client et tu n'as pas ce petit côté désagréable de « bon, comme je suis en mission client, maintenant, je suis tranquille, je n'ai rien à faire » . Bon, ben voilà, Valérie, j'espère que ça t'aidera à prospecter, à trouver le bon équilibre. Enfin, j'ai envie de dire à rééquilibrer parce qu'en fait, l'équilibre, il se fait tout seul. tous les freelancers se concentrent sur l'exécution de la mission client. Et ils oublient un peu la prospection. Donc peut-être que là, c'est pas mal de mettre aussi un petit coup d'accélérateur sur la prospection. Bon, si vous voulez, vous aussi participer à la prochaine émission Solo Nation, être un petit peu avec nous, au moins avec votre screenshot, votre problématique sur notre plateau, vous pouvez laisser SAV, commenter ici sur les réseaux sociaux. On prendra vos questions et puis on les adapte, on les récupère et on les met dans les thèmes adaptés de nos prochaines émissions. Bon, c'était cool d'être avec vous, mes chers anciens galériens en freelance. De voir aussi que vous en êtes sortis brillamment et que vous êtes là, tous souriants, détentes. On fera un autre sujet un jour sur les galères des solopreneurs, vous rigolerez moins. Et puis surtout, j'espère que vous l'avez compris, galérer en freelance, ce n'est pas une fatalité. Nous, on pense surtout que ce n'est pas une question de talent ni de chance. C'est juste une question de bonne méthode, de bon état d'esprit à adapter. Et puis peut-être aussi de se poser la question, est-ce que vous jouez au bon jeu pour vous ? Parce qu'on l'a vu autour de cette table, en fait. Nous, on est un peu quatre anciens freelances, pas forcément repentis, mais en tout cas, on a compris que ce n'était pas forcément le meilleur jeu pour nous dans l'entrepreneuriat. D'ailleurs, ça me fait penser qu'on avait aussi enregistré un épisode où on compare freelancing, solo business et start-up pour voir un peu façon quiz quel est le meilleur format pour vous. Bon bref, si cette émission vous a ouvert les yeux sur vos galères, fait marrer, donné aussi des conseils, partagez-les autour de vous. likez, abonnez-vous au podcast Le Borde ou à la chaîne YouTube Le Borde Média. Et surtout, vous pouvez aussi l'envoyer à un pote freelance qui en a marre de bouffer des pâtes ou qui galère pour lui montrer qu'il y a un petit peu des pistes pour changer cette situation. Téléchargez le PDF avec les 100 conseils aussi, on vous met ça dans les commentaires. Et puis voilà, en tout cas, continuez d'être avec nous, toujours plus nombreux, c'est hyper sympa d'écouter l'émission. Merci d'avoir été avec nous. Vive la liberté, vive l'indépendance. et vive la Solo Nation et à bientôt dans les prochaines émissions. Ciao les solos !

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Description

Tu galères à trouver des clients, à fixer tes prix, à te faire payer ou à organiser tes journées ? Est-ce que c’est vraiment la faute du marché... ou tu t’inventes des excuses sans t’en rendre compte ?


Au micro, sur ce plateau d'exception, pour ce 10ème Solo Nation : Pauline Clavelloux, Adrien Tornier et Valentine Helsmoortel. Tous ont vécu des galères (parfois très coûteuses 💸) et partagent leurs expériences sans filtre pour t’aider à y voir plus clair.


📌 Quelle est la vraie raison pour laquelle la majorité des freelances galèrent ?

📌 Est-ce qu’on se cache trop souvent derrière de fausses excuses ?

📌 Comment éviter les erreurs les plus courantes quand on démarre ?

📌 Est-ce que bosser pour ses potes, c’est toujours une mauvaise idée ?

📌 Comment fixer ses prix sans culpabiliser ni les brader ?

📌 Pourquoi les freelances négligent leur organisation (et comment ça les plombe) ?

📌 Faut-il raconter ses galères pour créer du lien (ou se tirer une balle dans le pied) ?


Un épisode plein de punchlines, de vérités qui piquent et surtout de conseils très concrets pour arrêter de subir ton freelancing !


🎢 Envie de scaler comme Pauline, Adrien ou Valentine ? Rejoins l'Incubateur Solopreneur comme +300 freelances = https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl


🧢 Passe à l’action : Intègre l’Incubateur Solopreneur et scale ton business solo sans t’épuiser ici 👉 https://leboard.fr/Incubateur-solopreneur


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Chaque semaine, retrouve-moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.


Solo Nation est l'émission pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Solo Nation, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant. Avec en bonus des méthodes pour augmenter ta scalabilité d’entrepreneur et générer des revenus passifs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font.

  • Speaker #1

    J'ai déjà travaillé pas mal de freelance, ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourri.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Un site internet également, et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #1

    J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5000 balles. donc je m'étais fait un peu à voir

  • Speaker #0

    Et en fait je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain.

  • Speaker #2

    Bosser pour un pote, galère ou drama queen ? Est-ce que finalement on s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Salut et bienvenue dans Solonation, alors aujourd'hui on va parler d'un sujet qui fâche, pourquoi les freelances galèrent ? Alors spoiler, non ce n'est pas à cause de la crise, non ce n'est pas parce que le marché est saturé. Et non, ce n'est pas parce qu'il vous manque le dernier template Notion à la mode. Aujourd'hui, j'ai avec moi sur le plateau trois cracks du freelancing et du soloprenariat et on va vous raconter les vraies raisons de cette galère. Alors je vous préviens, ça va piquer un petit peu, mais restez bien jusqu'à la fin parce qu'on va vous donner des conseils que vous n'avez jamais lus, ni sur Insta, ni sur LinkedIn, pour arrêter de galérer en freelance. Allez, c'est parti. Bienvenue dans Solonation. C'est le making,

  • Speaker #1

    c'est le making.

  • Speaker #2

    Bon, allez, c'est parti, on balance tout. Et moi, pour bien commencer, pour que nos chers invités, viewers, auditeurs, je ne sais pas si vous nous regardez sur YouTube ou vous nous écoutez en podcast, se sentent à l'aise, je vous propose qu'on commence avec la vérité vraie, puisque c'est l'émission sans filtre des solopreneurs. Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ? Je veux tout savoir. Et puis, comme tu es le seul mec de ce plateau, on va commencer par toi, Adrien.

  • Speaker #1

    Au début, je me rappelle avec mes formats sur ligne de pâtisserie notamment, c'était vraiment très compliqué, surtout au niveau du site internet, parce que j'étais sûr qu'il fallait faire un site internet, alors que page de vente oblige, mais j'étais persuadé que ça allait fonctionner. Et au final, pas du tout. J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5 000 balles. Et le mec a pris en plus des templates pour le faire. Donc je m'étais fait un peu avoir.

  • Speaker #2

    Donc en fait, tu avais eu l'expérience d'un freelance malin, un peu roublard, qui t'a vendu un template à 5 000 balles. Exactement,

  • Speaker #1

    lui-même était freelance. Plus malin que moi. Il s'est fait 5000 euros, mais pour les rentabiliser, j'ai galéré.

  • Speaker #2

    Donc là, c'est bien. Je pense que dans le bingo des erreurs qu'on peut faire quand on se lance en freelance, le fait de mettre 5000 balles dans un site Internet qui ne nous servira pas, on n'est pas mal. Merci pour ta franchise et désolé pour ton portefeuille. Mais bon, écoute, si tu es là aujourd'hui, c'est que tu as survécu. Donc, c'est parfait. Pauline, toi, tu as été freelance aussi avant de devenir indie hacker. Tu te rappelles de tes premières galères en freelance ou tes pires galères ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a 10 ans. 10 ans, une énorme galère. Tu ne les fais pas. Par un site Internet également.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #3

    écoute, je me suis retrouvée, le client avait une commande spéciale et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #2

    Ouais, parce que c'était toi qui faisais les sites internet là ?

  • Speaker #3

    C'était moi qui faisais les sites internet, mais c'était mon tout tout début, vraiment en plus à l'époque, déjà j'avais 10 ans de moins, je démarrais dans l'expérience et j'ai galéré et en fait j'ai pu réussir. parce que j'ai fait appel, le fameux appel à un ami, qui m'a aidée et débloqué dans la situation.

  • Speaker #2

    Et tu as dû le payer ou pas ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Non, même pas. Il est sympa, il ne t'a pas fait payer en plus, parce que sinon, ça fait mal.

  • Speaker #3

    Après, pour lui, c'était juste répondre à une question qui m'a, moi, débloquée.

  • Speaker #2

    Bon, pas mal la galère aussi, bien sûr, de dire oui à tout, à ses chers clients en freelance. Valentine, est-ce que tu as un souvenir de galère en freelance aussi ? Tu as fait freelance pendant un long moment aussi ? Oui,

  • Speaker #0

    moi, ça va faire dix ans qu'à mon compte, mais cinq ans de freelancing. Et moi au début, alors je pense aussi qu'il y avait le manque d'expérience, la jeunesse et tout et tout, mais je ne savais pas mettre de cadre et de limite dans les collaborations. Et en fait, je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi. Et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain. Donc il a fallu un petit peu cadrer les choses au bout d'un moment, parce que je ne sais pas quoi. Je suis tellement contente qu'on veuille travailler avec moi. Je suis là, merci, merci cher client.

  • Speaker #2

    Oui, je suis disponible. Je pars en vacances, mais vous pouvez m'appeler quand vous voulez, bien sûr. Exactement. Ma pire galère en freelance, c'était me faire payer parce que je trouve que c'était hyper chiant de faire des devis, des factures. À l'époque, je faisais ça sur Excel. Je ne sais pas, je n'avais pas de logiciel. Enfin, je ne les connaissais pas. Je me plantais dans les factures. J'oubliais de les envoyer aussi à mes clients parce qu'il fallait les envoyer tous les mois. Donc, moi, j'étais un peu what the fuck sur l'administratif. J'étais trop sympa pour relancer aussi. quand le client ne payait pas, j'étais là je me passais trois heures à écrire un mail alors Comment je peux tourner ça de façon sympa alors qu'après des freelances expérimentés m'ont dit mais non mais c'est mort, t'es pas sympa, tu dis je vais t'envoyer mes avocats, tu me payes la facture, j'exagère. Et après j'ai aussi une autre galère, peut-être ça vous arrivera si vous faites du variable, c'est j'avais des prestations en variable donc quand je closais des clients, je devais du coup prendre 5 ou 10% de la facture plus tard quand ça se concrétisait et j'ai des clients qui n'ont pas voulu me payer alors que c'était fixé dans notre contrat. Bon voilà quoi, les bonnes galères de freelance. Racontez-nous vous aussi dans les commentaires, qu'est-ce qui vous arrive comme galère de freelance ? On vous a tout dit, donc il ne faut pas avoir honte. On a perdu de l'argent, on a perdu du temps, on a perdu de l'amour propre aussi dans ces premières missions en client, clairement. Donc racontez-nous comment ça se passe pour vous. Est-ce que le freelancing, c'est la galère ou la liberté ? Ou les deux d'ailleurs ? On veut tout savoir et puis on vous répondra dans les commentaires avec mes co-animateurs. Et ce que je vous propose, c'est qu'on s'échauffe un petit peu avec un petit jeu. Adrien ne connaît pas encore les drapeaux de la Solo Nation. Donc vous allez prendre le noir, qui signifie la galère en freelance, la vraie, vraie galère. Et on va prendre le jaune, qui signifie Drama Queen. Donc le jeu, c'est Galère ou Drama Queen. Alors est-ce que c'est une vraie galère en freelance ou est-ce que vous faites un peu vos Drama Queen ? Ok ? Allez, c'est parti, vous êtes prêts ? Donc vous levez votre drapeau et on y va. Prospectez en freelance. Vraie galère ou drama queen ? Ah, on a égalité. Non, t'as sorti les deux drapeaux, Polly ? Ouais. Alors, il faut trancher. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

  • Speaker #3

    Non, parce qu'en fait, je pense que ça peut être une grande galère au début. Et en fait, après, quand on commence... Parce que moi, je vais beaucoup miser aussi, par exemple, pour la prospection de montrer son travail et donc avoir une audience. Et quand tu ne l'as pas encore, je trouve que c'est galère. Et après, ça devient plus facile.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, t'as mis galère, Adrien ? Galère.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle des très mauvais souvenirs au tout début, quand t'as 100 abonnés et que t'essaies de prospecter pour trouver du travail. C'est très compliqué. C'est pour ça que galère. Galère, mais en vrai, si on se bouge un petit peu, on peut quand même y arriver.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, Valentine, t'as dit drama queen ?

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a tellement moyen de se faire connaître. Et alors, moi, pour le coup, j'ai jamais prospecté à froid. Tu vois, j'ai jamais envoyé d'email et tout, parce que c'est pas du tout ma façon de faire. Mais il y a tellement moyen de se faire connaître rapidement avec du contenu que ça va, quoi.

  • Speaker #2

    Allez, deuxième situation. faire un devis pour un client. Galère ou drama queen ? Ah, on a changé de camp. Valentine et moi, on est galère. Pauline et Adrien, ça va. Comment vous faites pour faire des devis, alors, pour que ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Si on cible bien l'offre, on sait à quel tarif on veut mettre. Après, en tout cas, faire le devis en tant que tel, j'imagine que la question n'est pas là. C'est ça. Mais après, je pense qu'il faut, quand tu sais t'entourer aussi, tu peux poser des questions pour voir un peu où sont les tarifs,

  • Speaker #2

    etc. On rappelle les potes de tout à l'heure, les chambres Iscar qui nous aident à faire les prix. Et toi, Valentine ?

  • Speaker #0

    Horrible souvenir, faire des devis, devoir poser des prix, devoir envoyer le devis. Alors moi, je me souviens, je faisais mon devis et juste avant de l'envoyer, j'allais modifier le prix, j'allais le diminuer vers le bas. Et c'est pour ça que j'adore maintenant. En fait, les gens, c'est sur mon site, ils vont acheter s'ils veulent, mais je ne dois plus envoyer de devis personnalisés.

  • Speaker #2

    comme ça t'as plus de temps. pas d'instant de faiblesse où tu baisses ton prix. Et c'est pour ça que c'est important de faire des offres et c'est pour ça que c'est cool aussi de ne pas avoir du coup tous ces attermoiements. Aussi, il y a des gens qui font des devis pendant deux jours, trois jours. Il y en a qui les envoient par mail aussi, au lieu de les présenter à leurs clients. Ça, c'est un peu un red flag, mais bon, on va en parler dans les situations. Tu grinses des dents, ça ne te plaît pas ça qu'on voit des devis par mail, non ?

  • Speaker #1

    J'aime pas ça.

  • Speaker #2

    Bon, tu vas nous donner tes tips après pour éviter ça. Alors, troisième situation, bosser pour un pote. Galère ou Drama Queen ? Ah, tout le monde a dit galère sauf moi. Alors, qui a une expérience qui s'est mal passée avec bosser pour un pote ?

  • Speaker #1

    Montage vidéo, c'est encore mon pote aujourd'hui. Notamment, c'est mon meilleur pote. Travailler avec lui en montage vidéo, très compliqué. En tournage vidéo aussi. Mauvaise expérience parce que quand malheureusement on parle de prix avec des amis à qui on est proche, quand on n'est pas d'accord... Ou quand le travail est mal fait, il faut être honnête. Des fois, ça ne peut pas forcément plaire. Et ça peut être compliqué. Donc, mauvaise expérience là-dessus quand même.

  • Speaker #2

    Non, mais ceci dit, moi, je dis ça, j'ai levé le drapeau. Mais en fait, je viens de repenser instantanément à une pote avec qui j'avais dit que je l'aiderais sur LinkedIn et ça s'est trop mal passé. Donc, ne bossez pas avec vos amis.

  • Speaker #3

    Mais j'ai une nuance quand même parce que tu as dit ne travaillez pas avec des amis. Et moi, ça, je trouve différent pour des amis et avec des amis. Moi, je travaille avec une amie en l'occurrence et ça se passe super bien. Mais par contre, pour toutes ces questions d'argent, etc., Merci.

  • Speaker #2

    Ou alors moi je fais du troc, troc de temps, comme ça c'est clair, c'est ok. Moi je t'aide sur un truc pendant une heure et toi tu m'aideras sur un autre truc à un autre moment, comme ça il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Il faut être bien clair dès le début.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sinon c'est très compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais, sinon après on se récupère un peu les pots cassés derrière. Alors, quatrième situation, trouver sa niche en freelance. Moi je me... Alors, on est trois doubles drapeaux. Valentine, tu as l'air de trouver ça easy, les doigts dans le nez. Alors, comment tu fais ? Parce que moi, tous les freelancers avec qui je discute de ça, ils sont là. Mais comment se spécialiser ? C'est quoi ma niche ? Couteau suisse ?

  • Speaker #0

    Tu choisis et puis voilà. Et puis, tu passes à l'action, tu trouves tes premiers clients et puis tu iras trouver autre chose, tu iras retravailler, tu iras faire du deep pour être à 100% aligné. Mais au bout d'un moment, juste prends une niche où il y a de l'argent et puis voilà quoi.

  • Speaker #1

    Mais quand je repense à moi au début, qui voulait vraiment cibler tout le monde, parce que quand tu te dis... si je vais me nicher, je vais perdre des personnes. Moi, au début, j'étais le premier à ne pas vouloir me nicher, justement. Et ça a mis quand même presque bien deux, trois ans avant que ça rentre.

  • Speaker #3

    Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Moi, c'est vrai que j'ai appris sur tout.

  • Speaker #2

    En fait, nous aussi, on a lutté pendant des années. C'est ça que tu es en train de dire sur la niche. Je suis complètement d'accord. Alors, galère ou pas, montez ces prix. Dis-donc, on est moite-moite aujourd'hui. On est tranquille. Pauline tu dis pas galère ?

  • Speaker #3

    Bah ouais, surtout en fait en freelance, je pense que si tu travailles avec un même client, là je pense que c'est difficile de monter les prix. En revanche, après si, et moi en tout cas ce que je conseille, c'est justement de ne pas avoir un seul client. Après en fait, s'il y en a un, tu l'as facturé, je ne sais pas, 500 de TGM, peut-être que le suivant, tu te dis, bah là je passe à 550, etc. Et tu peux tester, voir jusqu'où en fait tu peux aller. Puis en fait, quand on t'augmente, ça veut aussi dire que ton expertise au fil du temps, elle évolue. Donc ça justifie.

  • Speaker #2

    Enregistrez son message, puis repassez-le en boucle comme ça, comme un mantra matinal pour vous muscler. En fait, c'est juste qu'on n'ose pas, Valentine, monter nos prix. C'est quoi qui se passe, qui se joue pour les freelances au moment de l'augmentation des prix ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est peur que les gens se disent « Ah non, c'est trop cher » .

  • Speaker #2

    Je vous conseille à ce propos un super épisode qu'on a enregistré sur le rapport à l'argent, parce que moi, je le prescrirais, si j'étais médecin, à tous les freelances et solopreneurs, parce qu'en fait, en gros, on se met vraiment des freins dans notre... de tête, en mode, mais pour qui je me prends, etc. Et vous allez voir que ça a souvent plus de rapport avec ce qu'on se raconte comme récit sur l'argent que sur ce que le client est vraiment prêt à accepter. Alors, galère ou pas, fixer ses objectifs en freelance ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #2

    Bon, là, unanimité. Pourquoi t'as mis un drapeau noir au départ, Valentine ? Parce qu'ils le font pas.

  • Speaker #0

    Non, en fait, je pensais à moi, parce que j'ai du mal, mais en fait, je trouve que c'est même plus simple de se fixer en freelance par rapport au nombre d'heures qu'on a dans une journée, ce qui est différent avec des business comme nous, on peut se caler, mais du coup, on peut avoir des objectifs de dingue.

  • Speaker #2

    Mais est-ce qu'on va réussir à le faire et tout ça en support ? Après, ça rajoute... C'est vrai que quand t'es solopreneur, tu rajoutes les charges, tu rajoutes la délégation, donc ça fait plusieurs paramètres alors que quand t'es freelance, normalement, tu peux plus facilement compter. Mais figurez-vous qu'il y a quand même très très peu de freelance qui se fixent des objectifs. Moi, quand on se voit à Nantes, on se fait des meet-ups de freelance et tout, je dis, bah, Est-ce que tu es content de ton premier trimestre par exemple ? Les gens, je vais dire, peut-être les trois quarts sont incapables de me dire oui ou non. Donc bon, pour moi, c'est un indice que quand même, il faudrait se fixer des objectifs.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je remarque que les gens ne savent même pas combien ils doivent facturer chaque mois pour pouvoir vivre de leur activité. Et quand tu leur dis, et même si tu penses aux charges, machin et tout, même si tu leur dis, tu aimerais bien te verser quoi comme salaire, les gens ne savent pas de combien ils ont besoin pour vivre, ne serait-ce que le strict minimum. Et donc, si on n'a pas cette base, tu ne peux pas fixer tes prix,

  • Speaker #2

    en fait. Exactement. De là, on découle toutes les situations qu'on a décrites avant, monter ses prix et compagnie. Allez, avant-dernière situation. Galère ou pas, demandez un avis client. Alors, encore moite-moite. Alors Pauline, compliqué l'avis client ?

  • Speaker #3

    Moi, je suis toujours gênée de demander. Parfois, ça se passe hyper bien. La petite astuce que j'ai trouvée pour demander, pour éviter de demander vraiment, je mets en signature. Est-ce que vous êtes contente du service ? Si oui, cliquez là et là, ils peuvent mettre un avis.

  • Speaker #2

    T'es profil introverti, on va dire, c'est ça ? T'oses pas trop manger ? Ouais, j'ose pas,

  • Speaker #3

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Adrien, tu fais comment ? T'as l'air plus franc sur cette question d'avis client. T'en demandes aussi dans ton activité ?

  • Speaker #1

    J'ai une fille que je subis déjà chaque mois, donc sur les neuf mois d'accompagnement, où chaque mois, je demande l'avis de ce qu'ils pensent déjà eux de l'accompagnement en lui-même. Donc un petit texte, on en a déjà écrit. Donc si on a 30 clients, c'est-à-dire qu'on en a 30 chaque mois, si on remplit bien leur fiche de suivi. C'est une chose. Et après, les témoignages de ces vidéos. Mais pour moi, je demande déjà principalement à la moitié, ceux qui ont le plus de résultats et qui sont le plus satisfaits et le plus engagés. Et pour moi, ils sont contents limite de faire le... Parce qu'on montre qu'on a intéressé d'eux et de leurs résultats. Et derrière, ils sont contents limite de le faire.

  • Speaker #2

    Ouais. Astuce en tout cas aussi que j'ai entendue chez les freelances aguerris, c'est demander l'avis client, pas à la fin de la mission. Mais à peu près au début, quand tu as fait ton premier Time to Value, donc tu as apporté un maximum de valeur, là, c'est ce qu'on appelle la lune de miel entre le freelance et le client. Tout le monde est en kiff, le client, il est content de te donner un review. Alors qu'à la fin, souvent, les résultats sont déjà passés. C'est bon, maintenant, il a envie de passer à autre chose. Il va arrêter de te payer, tu vois. Donc, c'est plus délicat à demander. Allez, dernière situation. Galère ou pas gérer la charge mentale en freelance ? Alors, pourquoi tu as mis Drama Queen, Valentine ?

  • Speaker #0

    Pour avoir fait les deux, je trouve que c'est beaucoup plus simple au final d'être freelance que d'être solopreneur. Parce qu'au final, on bosse pour le business des autres, mais on n'est pas à la tête d'un business. Parfois, les gens ont un petit peu du mal à comprendre quand je l'explique. Mais non, clairement, la charge mentale est 100 fois moindre.

  • Speaker #2

    J'allais exactement dire ça parce que c'est vrai qu'on envoie du rêve sur le solopreneur. Il y a tout le business en ligne, mais il faut être prêt. Les gars, les filles, si vous lancez dans le business en ligne, est-ce que votre charge mentale, elle explose ? Mille fois plus. Alors oui, on pense à ses clients sous la douche ou en week-end ou quand on fait du vélo, mais ça n'a rien à voir avec quand on a son propre solo business. Bon, alors et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes plutôt drama king, drama queen ? Ou est-ce que vous êtes plutôt freelance animal à sang-froid par rapport à ces situations ? Racontez-nous dans les commentaires. Et puis, moi, je vous propose qu'on attaque le cœur du débat. Pourquoi les freelances galèrent ? C'est parti ! Alors, moi j'ai l'impression que depuis ce qu'on s'est dit là en intro, le petit jeu et tout, on voit bien qu'on n'a pas tous la même appréciation déjà des problèmes. Et ça m'amène à une question qui pique un peu. Est-ce que finalement, on ne s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Je m'explique. Moi, ce que j'entends beaucoup, c'est le marché est saturé. Non, mais je ne demande pas au client parce que de toute façon, le client ne va pas me répondre. Ou il ne va pas être d'accord. Ou je ne demande pas mes prix parce qu'il n'a pas d'argent. Ou il faut d'abord une grosse communauté pour vendre. Alors, c'est quoi la pire excuse que... vous vous êtes donné ou que vous ayez déjà entendu autour de vous quand ça n'allait pas dans votre business. Je vais commencer par toi, Valentine.

  • Speaker #0

    Ah ben le fameux « c'est la faute du marché » , « c'est la faute de la crise » , « c'est la faute de la guerre » , « c'est la faute de ceci » , « c'est la faute de cela » . Au bout d'un moment, si on n'arrive pas à vendre ce qu'on essaye de vendre, c'est qu'il y a un problème avec l'offre.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce que tu fais dans ces cas-là alors ? Ah ben,

  • Speaker #0

    il faut d'abord vérifier qu'il y a bien un besoin. qu'on a bien identifié le besoin d'un bon public cible et qu'on a une offre. Et après, effectivement, il faut vérifier que le prix de notre offre va avec également le prix du public qu'on vise.

  • Speaker #2

    Donc toi, tu reparamètres ton offre ou peut-être le prix ?

  • Speaker #0

    Oui, ou parfois juste la proposition de valeur ou vraiment expliquer ce qu'on va réellement apporter.

  • Speaker #2

    Et je suis d'accord avec toi. Et moi, j'avais un manager qui, à l'époque, m'avait dit ça. Un bon conseil qui, je trouve, se prête bien au freelancing. Il m'avait dit, c'est la fenêtre ou le miroir. C'est-à-dire que quand ça va mal, Regarde d'abord dans le miroir avant de regarder par la fenêtre. Et tu vois, moi, quand j'entends les gens qui disent « oui, c'est la guerre en Ukraine, donc je n'arrive pas à trouver un client pour faire du ghostwriting » , j'ai envie de dire, le rapport entre les deux, si tu veux, ce n'est pas l'effet papillon, c'est un râteau mondial. Et toi, tu avais eu un peu ce problème aussi, Adrien, tu m'avais dit en préparant ce podcast, tu m'avais dit un peu le sujet « c'est pas moi, c'est le marché » ou « c'est pas moi, c'est les clients » .

  • Speaker #1

    Toujours, je me disais ça, c'est la faute des prospects, les gens sont pauvres, la France est pauvre et ils n'ont pas l'argent pour. Et je me disais ça, et après je me remettais aussi la faute sur les pages de vente, du coup pas mes pages de vente parce que j'avais un site internet, je le rappelle. Et j'essayais de peaufiner justement, d'améliorer mon site internet alors que le problème venait exactement de mon offre.

  • Speaker #2

    Mais voilà, donc mauvaise analyse aussi, symptômes versus causes. Et ça me fait marrer parce qu'en plus, dans la cuisine, moi, alors moi, je ne suis pas du tout passionnée en cuisine, mais quand je vois le prix de certaines machines, ustensiles et compagnie, tu vas dans le moindre magasin de cuisine, je ne sais pas, le moindre plat, le moindre truc, ça coûte 50 balles. Donc, tu ne peux pas te dire que les mecs qui font de la cuisine sont pauvres.

  • Speaker #0

    Regarde le prix d'étiquette concert. J'étais dans la file pour Lady Gaga. J'ai pas eu ma place, cela dit. Le nombre de gens qui voulaient mettre 500 balles pour une place de concert, Il faut arrêter de dire que les gens n'ont pas de sous. On a tous des iPhones à 1000 euros, on part en vacances. Oui, il y a des gens qui n'ont pas les moyens, mais il y en a quand même beaucoup qui ont des sous.

  • Speaker #2

    Exactement. Bon, toi, Pauline, c'était quoi la pire excuse que tu t'es donnée ou que tu as entendue ?

  • Speaker #3

    Le client est bête, il ne comprend pas.

  • Speaker #2

    Allez, pile en sec !

  • Speaker #3

    Il y a le bouton, il est là, pourquoi il ne comprend pas ? Et en fait, c'est exactement ça, l'effet miroir. S'il ne comprend pas, c'est peut-être que le site est mal fait.

  • Speaker #2

    Ouais, moi j'allais dire, je pense que c'est un peu la même idée, le client ne comprend rien ou ne comprend pas mon expérience. Moi au début, quand j'étais freelance, je me suis retrouvée avec un TGM de 800 euros en tant qu'head of sales expérimenté. J'avais quand même 12 ans de carrière en head of sales international à haut niveau. Je ne comprenais pas pourquoi les mecs me comparaient avec des sales à 400 balles la journée, qui te faisaient des automatisations comme ça. Et en fait, j'étais hyper vexée parce que ça attaquait ma valeur intrinsèque. En gros, je me disais, merde, alors mes 12 ou 13 ans avant en corporate, ils ne servent à rien. Et en fait, j'ai compris que, bah oui, je me reposais que sur mon statut. Donc, ça ne risquait pas de marcher parce que le client, il s'en fout. En freelance, il n'achète pas un statut. Il veut une réponse concrète à son besoin. Moi, il voulait prospecter des clients. Et en fait, les petits hackers qui montraient comment ils automatisaient, comment ils envoyaient des messages, etc., ils avaient des taux de conversion, ils avaient des taux de réponse, ils avaient un portfolio. Et donc, en fait, moi, je n'avais rien de tout ça. J'étais là que sur mon statut et je pense que c'est pour ça que ça n'allait pas. Donc voilà, en termes de mindset, je pense que j'avais un excès de confiance. C'est possible ça ou pas ? On parle souvent du syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est les années d'expérience en corporate qui parlent.

  • Speaker #2

    Bon, ça, c'est les problèmes mindset. Est-ce que vous voyez d'autres problèmes mindset chez les freelances ? Un état d'esprit qu'ils auraient qui n'est pas propice à la croissance énormément.

  • Speaker #1

    Mindset, oui, mais surtout, il y a pas mal de personnes chevaux, on ne se le dit pas assez, mais qui ne sont pas du tout faites pour ça. Et il y en a qui sont vraiment pas faits pour ça. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais...

  • Speaker #2

    Alors tu dis ça par rapport à quoi ? À leur état d'esprit, justement ? Justement,

  • Speaker #1

    à l'état d'esprit entrepreneurial qu'il faut avoir et pas aborder ça comme un travail juste salarié parce que sinon, le plafond de verre, il est là très vite et on n'arrive pas à grandir.

  • Speaker #3

    Oui, il y a beaucoup de rêveurs, moi, je trouve, de gens qui disent « Ah, mais moi, quand je serai entrepreneur, franchement, ça cartonnera parce que je vais faire ça, j'ai l'idée du siècle, etc. » Et en fait, le truc, c'est que, ouais, mais d'accord, mais fais-le alors. Et en fait, il y en a plein qui ne passeront jamais ce cap et qui vont se permettre aussi de te donner plein de conseils parce qu'ils auraient mieux fait. Et donc, c'est complètement un mindset pour moi, la bascule.

  • Speaker #2

    Et toi, c'est quoi le problème mindset numéro un que tu vois, toi, Valentine, dans les freelances ?

  • Speaker #0

    Je vois que beaucoup se disent que c'est normal de galérer pendant des années. Ah ouais ? Oui, non, mais là, c'est la première année, donc c'est normal que je ne gagne pas d'argent. Non, non, ce n'est pas normal du tout.

  • Speaker #2

    Alors, ceci dit... Quand on parle de mindset, moi généralement j'ai mon petit radar à bullshit qui s'active, mon petit drapeau. Parce que je n'aime pas trop les gens qui disent « ouais mais tout est dans ta tête, il suffit de visualiser, visualise les 10 cas et ils vont se manifester » . Moi je pense que chacun pense ce qu'il veut, mais moi ce n'est pas trop mon truc. Et je me dis « ok, il y a l'état d'esprit, mais il y a quand même des vrais problèmes dans le freelance » . Je ne sais pas, moi je vois l'instabilité financière, la gestion du temps, le syndrome de l'imposteur, la solitude aussi peut-être. Alors qu'est-ce que vous voyez ? comme problème et puis surtout peut-être qu'est-ce qu'on peut un peu changer. Alors Pauline, je vais me tourner vers toi. Dans l'univers tech, donc toi tu te traînes avec des développeurs et compagnie, des indie hackers, c'est quoi les problèmes du freelancing dans ce domaine ? Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut particulièrement faire attention et peut-être est-ce que tu as des conseils aussi pour celles et ceux qui sont freelance dans la tech ?

  • Speaker #3

    Ouais, ben moi je pense que justement le gros piège c'est la solitude, d'être seule en fait parce que d'être seule et notamment aussi dans la tech, tu peux être vite autodidacte et apprendre avec plein de sources ... Le problème, c'est que si tu n'échanges pas avec les autres, tu vas rester dans tes sources et tu ne vas pas voir tout ce qu'il y a ailleurs. Et en fait, tu parlais tout à l'heure de l'expert versus être comparé au junior. C'est un peu ça. Dans la tech, il y en a plein, ils vont se revendiquer. Je suis expert SEO, je m'y connais vachement bien. Les gars, ils changent des beaux titres avec des mots-clés. OK, mais ce n'est pas ça le SEO. Si tu veux ranquer bien, le problème, c'est que pour beaucoup, c'est ça.

  • Speaker #2

    Ils se reposent un peu sur leur laurier, tu veux dire, c'est ça, les certains freelances ?

  • Speaker #3

    Ça peut, oui. mais c'est aussi de rester seule parce que tu te dis je peux justement bosser de chez moi je peux être tout seul mais je pense que si tu veux t'élever et être meilleure dans tes ventes dans ton offre etc c'est d'échanger avec d'autres ça fait un peu mal aussi parfois d'échanger avec d'autres tu ne trouves pas parce que c'est ce qu'on nous critique de temps en temps pas

  • Speaker #2

    forcément cette émission mais ça peut être le cas quand on dit moi je gagne tant etc parce qu'on peut quand on est face à d'autres qui réussissent mieux que nous aussi on peut se dire ah bah oui mais pourquoi lui ou elle Merci. Pauline, elle vient de se lancer il y a un an et elle fait le double de chiffre d'affaires par rapport à moi. Ça gratte un peu des trucs qui font mal aussi, peut-être pour les freelances.

  • Speaker #3

    Ça peut être culpabilisant, oui, si tu ne gagnes pas à côté. Mais justement, si Valentine, elle gagne le tribut de moi, j'ai envie de savoir comment elle fait. J'ai envie de lui parler, justement.

  • Speaker #2

    Non, mais je trouve qu'il y a beaucoup de grief contre la comparaison sur les réseaux sociaux. Et moi, j'ai envie de dire aux gens, je ne sais pas, moi, je suis contente de savoir qu'en solo, on peut gagner 400 000, 500 000, 1 million. Parce que sinon, moi, je serais restée dans mon petit coin à Nantes. Je serais toujours en train de faire mes 10K par mois en freelance. Je ne me serais pas bougée en tant que solopreneur. Adrien, qu'est-ce que t'en penses, toi ? C'est quoi les problèmes que tu vois ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est quand tu travailles, la plupart des freelancers travaillent depuis chez eux. Ils sont seuls, ça, on en a parlé, mais surtout le manque d'organisation. L'organisation du temps. J'ai déjà travaillé pas mal de freelance. Ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourrie, il faut avoir une petite routine quand même quand tu travailles depuis chez toi, il faut aussi t'instaurer un espace de travail où c'est ton espace pro. Parce qu'en mélangeant tout, c'est comme ça que tu deviens productif. Et pour moi, la plupart, en ayant travaillé avec la plupart, ils n'ont pas cette organisation et ça ne va pas.

  • Speaker #2

    On dit que c'est sous-côté, la fiabilité dans le freelance. Mais tu le vois bien, quand tu bosses avec des freelances, tu as ceux avec qui tu bosses, ils sont hyper organisés, ils te renvoient les trucs à temps, etc. Puis tu en as d'autres, je ne sais pas, plus de sons, plus d'images. Tu les as payés, ils sont censés faire un truc, ils ne te répondent même pas.

  • Speaker #1

    Les deadlines.

  • Speaker #2

    Mais c'est fou. J'ai envie de dire que c'est rassurant aussi parce qu'on se dit tous qu'il faut faire des trucs de ouf pour être un freelance performant, maîtriser l'IA, lancer son podcast. En vrai, non. Si tu es juste bien organisé, que tu délivres dans les temps, t'es déjà pas mal par rapport au marché.

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font. Donc en fait, à partir du moment où tu fais bien ton taf et que tu as un minimum professionnel, il n'y a pas de raison que ça n'aille pas. Alors, mauvais, ça va être par exemple le monteur. qui ne comprend même pas que ces montages sont merdiques. Et il y en a plein. C'est comme ceux qui font des sites internet à 400 balles. Au bout d'un moment arrêté, vous n'êtes pas webdesigner, vous ne connaissez pas votre métier, vous ne savez pas comment faire. Un site qui convertit. Et ce n'est pas parce que tu fais mumuse sur WordPress que tu es webdesigner. Donc, il y a ce gros problème-là. Je pense que si les gens se remettaient en question et se disaient « En fait, il faut peut-être que j'apprenne mon métier et pas juste regarder trois tutos Canva » , ce serait ça. Et après, encore une fois, je suis complètement d'accord avec toi, ce côté manque de professionnalisme. Moi, je me souviens une fois... J'avais rendez-vous avec une freelance pour la faire bosser sur une mission. Elle a fait le call. Déjà, elle arrivait en retard. Je ne supporte pas ça. Même 30 secondes, tu es en retard pour moi. Elle avait sa serviette autour des cheveux parce qu'elle sortait de sa douche. Elle m'a dit, oui, j'étais au sport. J'étais là. Et en fait, elle n'a pas compris pourquoi c'était un problème. Mais tu n'irais pas te présenter à un entretien d'embauche en sortant de ta douche.

  • Speaker #2

    Elle a vu sur ta story que toi, tu sortais du sport. En fait,

  • Speaker #0

    c'est parce que comme on a ce côté très kikoulol, on bosse de la maison, on a notre business en ligne, les gens pensent que c'est du jeu. Mais non, ce n'est pas pour s'amuser. C'est un vrai business.

  • Speaker #2

    En tout cas, quand tu vas mettre un gros budget sur un freelance, tu n'es pas en mode kikoulol, effectivement. Tu attends quand même à ce qu'il délivre. et ça est-ce que c'est pas un peu un problème aussi parce que j'ai l'impression qu'on... On dit beaucoup qu'il faut des compétences business quand on est freelance, et même nous, on donne des conseils business, visibilité, rentabilité, tout. Peut-être que les gens oublient que, peut-être, je ne sais pas, 80 ou 90 % du taf, c'est d'avoir des compétences dans leur domaine aussi. Moi, je me disais, je pense que le problème numéro un du freelance, c'est l'instabilité financière. Enfin, moi, ce que j'ai le plus mal vécu dans ma première année. Donc oui, j'étais freelance à six chiffres, je faisais 10 cas par mois, etc. Mais j'étais tout le temps en bad, j'étais tout le temps en stress de tout peut s'arrêter. Je ne sais pas si vous l'avez eu, soit monoclients. En gros, j'avais un gros client, que s'il s'arrêtait, c'était la cata. Et puis, je ne sais pas, c'était des factures mensuelles. Tu avais eu ce format-là, toi ?

  • Speaker #0

    Moi, non. J'étais community manager, donc j'avais mes clients. Alors, je ne faisais jamais signer de trucs à l'année ou quoi, mais comme je faisais bien mon travail, on revient, faites bien votre travail. Du coup, mes clients étaient contents, ils restaient. Et donc, en fait, j'émarrais tous les premiers du mois, sachant que j'allais déjà facturer une certaine somme. Et en plus, c'était très cool parce que comme c'est des clients que je connaissais très bien, ça allait encore plus vite pour créer leur contenu sur les réseaux sociaux. Et donc là, tu rentres dans une spirale qui est assez sympa.

  • Speaker #2

    Bon, racontez-nous aussi vous, quelles sont vos galères ? Parce qu'on a la rubrique SAV des solos à la fin de l'émission. Donc, on prend vos questions à chaque émission et puis on vous aide. On vous fait des coachings comme ça en live avec mes co-animatrices, co-animateurs. Vous avez un avis expert comme ça sur votre problème de freelance ou votre difficulté de solopreneur du moment. Alors tiens ! Autre petit sujet épineux et peut-être une différence entre freelance et solopreneur, c'est est-ce que quand on a des galères en freelance, à qui on peut les raconter et est-ce qu'on doit les raconter ? Tu vois, parce que je me rappelais qu'on avait fait un épisode sur le build in public et donc les solopreneurs, toi aussi, je pense que tu fais pas mal ça en story, en vidéo. On fait beaucoup ça, on raconte qu'est-ce qui s'est mal passé dans notre lancement, dans notre vie, dans notre offre. Mais est-ce que c'est si facile que ça quand tu es freelance de faire ça, sachant que... Tu vends de la prestat directement au client, donc tu ne vas peut-être pas raconter que ton site, tu ne savais pas faire telle feature au moment où tu l'as vendu à ton client.

  • Speaker #3

    Clairement, je pense que tu ne le fais pas, tu ne le dis pas au client. Mais en revanche, après coup, là, ça devient intéressant de raconter aussi. Par exemple, si tu postes sur LinkedIn, tu peux raconter l'histoire. Un jour, j'ai eu un client, il m'a demandé une commande et je ne savais pas faire. Et du coup, voilà comment j'ai fait, etc. Raconter juste, j'ai galéré, là, ça ne sert à rien. Mais par contre, si tu dis, voilà comment je m'en suis sortie, là, tu apportes de la valeur. et aussi les gens peuvent s'identifier. Ah, mais moi aussi, j'ai connu cette galère et tu peux les aider, en fait.

  • Speaker #2

    Mais là, est-ce que ce n'est pas un peu les autres freelances qui s'identifient ? Je ne sais pas. Enfin, toi, tu fais du building public. Tu conseilles aux freelances de faire du building public, de raconter leurs galères ?

  • Speaker #1

    Sur leur parcours, oui. Vraiment transparent, parce que du coup, les gens vont plus se connecter avec un échec peut-être qu'un succès. Et même montrer qu'on est un petit peu aussi vulnérable, je pense que c'est très bon pour son image. Au niveau du personal branding, après quand tu es freelance, que tu vends un service... J'ai jamais eu affaire à ça encore. Avant, je partageais pas autant tout ça. Je partageais même pas trop du tout tout ce que je faisais. Mais vu que c'est un service et que le client peut le voir, moi, je pense que c'est potentiellement une mauvaise idée, peut-être.

  • Speaker #2

    En tout cas, moi, je l'ai fait parce que j'avais un podcast sur le freelancing, donc je racontais à mes pères sur mon podcast. À un moment, c'était un peu sensible parce que j'avais un mix entre mon podcast où je racontais ma vie de freelance et j'avais des clients. Donc si jamais certains clients écoutaient mon podcast, ce qui arrivait, va savoir pourquoi. Parce qu'en fait, ils n'avaient aucun lien, tu vois, c'était des dirigeants ou des founders, pourquoi ils vont écouter un podcast sur le freelancing ? Mais ça pouvait un peu se voir, ou en story, ou des choses comme ça. Valentine, t'en penses quoi ? Quand on a des galères en freelance, on les raconte à qui ?

  • Speaker #0

    À ses potes. C'est fait le vendredi soir, il y en a un qui va pester sur son collègue, mais nous on peut pester sur nos clients qui sont parfois un peu chiants. Mais c'est vrai, après moi c'était il y a déjà longtemps. Donc on avait moins ce côté développer son personal branding et tout et tout. Mais donc moi je ne me souviens pas avoir communiqué sur des problèmes que j'avais avec des clients, même après.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant tu me dis à ses potes, et moi j'ai eu vraiment le problème de j'ai que des potes salariés. Mon mec est salarié, mes parents c'était des fonctionnaires. Donc l'enfer. Donc en gros, moi, si j'avais des problèmes de freelance, j'en parlais un peu à mon mec, mais du coup, il me conseillait des trucs qui n'avaient rien à voir avec le freelancing. Ou tu vois, il ne comprenait pas pourquoi ça me stressait autant. Donc je pense qu'il faut aussi peut-être se reconstituer sa petite mini famille ou son petit gang de freelance. Moi, j'ai un petit groupe de freelance à Nantes. Je vous fais un big up, les meufs sûres de Nantes. Et je ne sais pas, on a un groupe WhatsApp. Dès qu'on a des merdes avec nos clients, on s'épanche. C'est les vocaux, c'est les machins. On ne donne pas la confidentialité, si tu veux, mais on raconte un peu ce qui nous arrive. On a des conseils quand on va déjeuner ensemble, ça nous rassure. Mais tu vois, c'est un groupe fermé, ce n'est pas sur LinkedIn, ce n'est pas en story Insta et ce n'est pas forcément dans un cas client non plus.

  • Speaker #2

    Donc, en fait, ça dépend complètement du problème et à quelle est ton audience aussi. Parce que toi, tu dis les freelances, s'ils racontent tes galères, si tu t'adresses aux freelances, ça peut être pas mal. Mais effectivement, si tu vends de la pâtisserie et tu dis je ne sais pas faire un cake.

  • Speaker #3

    C'est bien compliqué.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas fait un cake, mais je sais le vendre. Et je sais faire des vides. Remarque, ça marcherait, je suis sûre.

  • Speaker #3

    Oui, en plus, ça marcherait.

  • Speaker #1

    Par contre, oui, tu as raison de dire qu'à clients aussi. Je pense que c'est toi qui en a parlé à posteriori. Moi, c'est un format que j'aime bien pour que les freelances, pour se faire connaître en freelance. Parce qu'on ne va pas se mentir, quand tu es freelance, ça ne sert à rien de faire un Instagram, non ? Enfin, tu peux, mais tu n'as pas besoin de trouver des millions de clients par an ou des centaines de milliers.

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est peut-être pas le truc. principale. Mais une fois qu'on a trouvé des clients et qu'on peut gagner sa vie, moi, je trouve qu'au contraire, développer son audience, développer une communauté autour de soi et développer son personal branding, c'est la meilleure chose à faire. Parce qu'à qui est-ce qu'on donne des opportunités ? Et même si on veut juste rester freelance, entre guillemets, tu peux choisir tes clients après. Tu peux augmenter tes prix parce que tu as de la demande. Tu peux choisir avec qui tu bosses. Et ça, c'est hyper important aussi. Moi, je crois que chaque personne devrait se développer sur le web.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Ok, je remballe mon objection. Tu as tout à fait raison. Moi, je pensais à LinkedIn parce que c'est assez pratique. Tu as déjà tes clients B2B et tu peux les contacter par message privé. Tu peux faire un mix entre prospection et inbound, donc création de contenu. Parce que je trouve que le côté, je crée du contenu, mais je n'ai pas de clients qui arrivent. Qu'est-ce que tu en penses ? Il faut peut-être aller les chercher avec les dents, un petit peu les clients au début.

  • Speaker #3

    Si tu crées du contenu de la mauvaise manière, oui, tu n'auras pas de clients. Si tu apprends à bien créer du contenu où tu documentes vraiment, c'est ce que j'encourage toujours à faire, c'est de documenter ce que tu fais. Jour 1 sur 30, sans mon objectif 2, on a tous un objectif à raconter. Et justement, les gens vont s'intéresser à ce que tu fais. Et s'ils voient que tu es prestataire de photos, par exemple, ils vont venir vers toi parce qu'ils ont vu ce que tu faisais, ils ont vu ton travail et ils te connaissent. Enfin, ils ont l'impression de te connaître.

  • Speaker #1

    Donc, oui, OK, building public, OK. Mais quand même plutôt dans une optique de construction, de montrer comment on s'améliore, comment on se forme. peut-être plutôt que comment j'ai foiré. ma dernière mission client parce que ça, il y a quand même toujours des foirages. Après, c'est ça aussi, peut-être qu'on peut rassurer nos auditeurs et auditrices, c'est que ça arrive de faire des erreurs. C'est juste que ce n'est pas forcément en les partageant sur la place publique que vous allez trouver vos futurs clients. Par contre, après, vous pourrez les montrer aussi dans un cas client en disant avant, après, voilà ce que j'ai amélioré. Moi, je connais des potes freelance. Je pense à Pauline Vétier, par exemple, sur LinkedIn, que je suis beaucoup, qui fait souvent des carousels avec mes 12 dernières missions en freelance. Ou alors, voilà les compétences que j'ai développées entre moi au bout de trois ans de freelance versus moi la première année en freelance. Tu vois, sous-entendu, ça ne met pas les clients à l'amende non plus. Mais on comprend bien que c'est sûr que tu n'es pas le même freelance quand tu as trois ans d'expérience de freelancing derrière toi. En tout cas, si vous n'avez pas encore vu le sujet Build in Public, comment nous, on partage en tant que solopreneurs, toute notre activité en public, à quoi il faut faire attention, les limites et tout, on avait fait un épisode ensemble. Donc, je vous la mets en commentaire pour que vous puissiez aller regarder, aller binger. De toute façon, il faut aller binger tout Solo Nation, parce que là, je ne sais pas combien d'épisodes on va être quand on enregistre, mais on se donne à fond, quoi. On se retrouve toutes les semaines, on enregistre. L'émission est toute neuve, donc allez-y, faites-vous plaisir. Découvrez les épisodes d'avant. Et puis nous, on va continuer avec la deuxième partie de l'émission. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour arrêter de galérer en freelance ? C'est parti. Allez, c'est parti, chers freelances du monde entier, de la francophonie en tout cas, qui regardez Solonation. Qu'est-ce qu'on fait maintenant pour arrêter de galérer ? Car vous l'avez compris, grâce à Valentine tout à l'heure, galérer n'est pas une fatalité en freelance. Il y a moult conseils sur Internet pour les freelances. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je ne les trouve pas tous bons. Alors, on va regarder un petit peu, est-ce qu'on est d'accord avec ces conseils ou non. Et donc, on va jouer à un petit jeu pour se réveiller dans cette deuxième partie d'émission. Est-ce que vous êtes prêts ? Vous allez jouer aussi derrière votre écran. Alors, vous allez reprendre vos drapeaux. Et puis, écoutez, on va reprendre les mêmes couleurs. Jaune, c'est on valide. C'est un conseil qui vaut de l'or. D'accord ? Jaune, or. Et puis noir, conseil de merde. Ok ? Voilà. Alors, premier conseil, accepte toute l'émission au début, même mal payée, c'est pour l'expérience. Valentine, elle regarde ce qu'on vote avant de voter.

  • Speaker #2

    Au début, on a dit.

  • Speaker #3

    Oui, mais les deux, en vrai.

  • Speaker #1

    On a une majorité de conseils qui vaut de l'or. Pourquoi t'as hésité, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que je me pose vraiment la question, en fait. Est-ce que c'est un conseil ? Est-ce qu'effectivement, c'est bien d'avoir de l'expérience ou pas ? Je pense qu'en fait, ce que ça peut dégoûter, c'est d'accepter un petit peu tout et n'importe quoi. Et si tu te donnes à fond pour avoir un client qui ne va pas te respecter, tu vas être mal payé, en fait tu vas peut-être être dégoûté

  • Speaker #2

    Je n'ai pas été freelance très longtemps, donc je n'ai pas eu beaucoup de missions, mais en tout cas au début, oui, je les prenais. Moi, c'était plutôt, je faisais ça à côté des cours, donc c'était vraiment en surplus, je ne me suis jamais donné à fond dedans. Et donc, je prenais dès que j'en avais, mais ça restait assez intéressant parce que moi, je voulais faire des sites et c'était des sites.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Est-ce que ce n'est pas ça qui t'a donné les compétences aujourd'hui pour construire ton SaaS ? Tu vois aussi, tu as pu geeker sur différents langages, différentes plateformes.

  • Speaker #2

    Clairement, c'était un premier pied dans l'entrepreneuriat et faire des choses de soi-même. En fait, pas juste suivre les cours théoriques que tu as en école d'ingé. Et voilà. Et après, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, conseil numéro 2, trouve ton Ikigai. Alors, Ikigai, en gros, c'est le cercle où il faut ce que tu aimes, ce que le monde est prêt à payer. Et je sais plus ce que c'est le troisième truc. En gros, entre ta passion, il y a beaucoup de trucs autour. Alors, moi, j'ai mis mon drapeau. idée de merde parce que je trouve que c'est un peu trop sur faut s'aligner et je trouve qu'il y a un peu trop le prisme sur faut s'écouter etc alors que je trouve qu'au début en tout cas quand tu viens juste de te lancer c'est bien d'aller chercher du chiffre d'affaires d'abord et après tu te réaligneras pour être un peu plus confort mais quand tu auras le confort financier bon alors avec cette donnée en plus et comme je t'ai complètement influencé voilà Adrien t'es bien toi le rabot Oui.

  • Speaker #3

    Non, j'ai mis que le bien parce que alors pour moi, l'alignement, c'est très bien. Quand tu commences à faire 10, 20, 30 mensuellement, au début, il faut juste avoir la dalle et vouloir faire du chiffre. Moi, je suis plus la team. Tu fonces dedans et tu vois après. Mais l'alignement au début, enfin, ceux qui veulent toujours trois lignes alors qu'ils ne font même pas 500 euros par mois, ils n'ont rien lancé. Il faut aller déjà dans une niche où il y a un besoin, où il y a de l'argent et ça marchera.

  • Speaker #1

    Ouais parce qu'en fait après on retombe dans tous les trucs de un impact et tout ça où ça peut être en plus dangereux parce que tu veux pas faire payer trop cher tes clients, du coup tu te respectes pas, tu respectes pas ton temps et tout. Après c'est bien quand vous avez construit une certaine autorité, mais au début ça peut être un peu dangereux. Allez, troisième conseil, travaille gratuitement pour te faire connaître. Ah, nous avons mitigé, donc là-bas les filles c'est noir, nous on est ok. Pourquoi non, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que quand on travaille gratuitement pour les gens, ils se rendent pas compte de la valeur du travail et donc on se retrouve face à des gens qui vont pas donner de retour, la majorité du temps le truc va pas être terminé. Et nous-mêmes, on n'est pas motivés. Donc moi, je ne suis pas pour... Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui testent comme ça, mais pour moi, tout travail mérite salaire. Et on peut commencer avec peut-être des prix plus bas, mais travailler gratuitement, non.

  • Speaker #1

    Mais ceci dit, je t'ai dit tout à l'heure que je ne prenais pas, moi, les gens qui me proposaient de travailler gratuitement parce que je trouvais ça bizarre. Mais je pense que moi, j'ai levé mon drapeau en pensant à un autre contexte où là, moi, j'ai mon média. Je fais beaucoup de choses gratuites avec mon média. Des conférences, des machins, parce que ça me fait connaître. Mais derrière, j'ai du chiffre d'affaires qui est généré par mes produits. Donc, c'est une pensée écosystémique où je sais que certaines de mes activités sont des centres de coûts. D'autres sont des centres de profits. Mais peut-être le freelance, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Alors, là, tu parles vraiment plutôt du contenu et de ce qu'on va faire pour se développer. Pour moi, je voyais ça vraiment mission. Par exemple, tu veux refaire ton site Internet. Attends, je vais te le faire gratuitement. Voilà, pour moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça n'aurait plus Adrien, en général.

  • Speaker #3

    Ça ne m'aurait plus et j'aurais dit oui.

  • Speaker #1

    Et toi Pauline, pour ou contre le travail gratuit ?

  • Speaker #2

    Pourquoi je suis pour aussi ? En fait j'ai réfléchi et c'est vrai qu'il y a des personnes qui ont travaillé gratuitement avec moi, mais ça m'était un peu imposé en fait, dans le sens où ils m'ont dit « Pauline tiens, je t'ai fait ça, qu'est-ce que t'en penses ? » Et en fait c'est vrai que ça m'a aidée après à me dire « Waouh, cette personne a de la valeur, elle travaille. » En tout cas j'ai trouvé ça cool ce qu'elle a fait, donc voilà. Après il y a rarement eu des personnes qui m'ont dit « Je peux te le faire gratuit. » Moi, en tout cas, ce n'est pas une approche que j'aurais d'aller vers les personnes en disant est-ce que je peux le faire gratuit ? Parce qu'il y a beaucoup de gens aussi qui sont à voir, notamment dans le graphisme. Le nombre de graphismes où on dit ça te fera de la visibilité. Mais en fait, est-ce que tu m'offres vraiment de la visibilité ? Qui le voit mon logo ? Est-ce que tu parles vraiment de moi à toutes les personnes ?

  • Speaker #1

    Tu as combien de followers sur ton Insta ?

  • Speaker #2

    Voilà, deux.

  • Speaker #1

    Bon, mais ce n'est pas de la visibilité ça. Tu t'es attiquée un peu tout à l'heure quand tu parlais des gens qui font du travail gratos pour toi sans que tu… Un sollicited, un peu comme ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aime pas du tout cette technique. C'est les gens qui t'envoient un loom en disant « J'ai analysé ton site, j'ai analysé ta page de vente, mais je ne t'ai rien demandé. » Vraiment. Et en plus, on a eu le cas, on a discuté dans notre petit groupe WhatsApp à nous ces dernières semaines. Quelqu'un a eu une expérience pas très agréable avec ça. Et donc, non, je trouve qu'il y a tellement moyen de se faire connaître.

  • Speaker #2

    Ou alors, un sollicited, mais qui ne prend pas de temps. Parce que moi, les looms, j'en reçois aussi beaucoup, mais je ne les regarde jamais. J'ai pas envie de prendre 5 minutes à apprendre mais qu'est-ce qu'il va me dire, que va me dire cette personne est-ce que ça va m'inventer quelque chose ?

  • Speaker #1

    Que va me dire cet inconnu ?

  • Speaker #3

    Ça dépend presque dans quel thème

  • Speaker #2

    C'est ça, moi par contre on m'avait envoyé un site internet refait, il m'a juste envoyé le visuel Est-ce que t'aimes bien ? Ouais, c'est cool. Continuez. Là, c'est pas long. Tu regardes, c'est une image.

  • Speaker #3

    Ça, c'est pas mal. Du coup, j'étais plus de ton avis avant. Et en janvier, j'ai reçu un mail. C'est même un DM sur Insta d'une fille qui parlait plus de l'emailing. Elle a fait une vidéo. Elle s'est démarquée toute seule parce que tous les 7 heures qu'ils m'envoient des messages, ça, j'ouvre pas. Mais là, j'ai vu une vidéo et j'ai cliqué. On s'est fait un petit call parce que c'est ce dont j'avais besoin pile au bon moment. Et j'étais hyper satisfait. un mois gratuit. J'étais hyper satisfait. Aujourd'hui, on va commencer à travailler ensemble. Trop bien. Hyper bonne expérience. Et ça m'a rapporté, en plus, ça m'a fait gagner des revenus en plus.

  • Speaker #1

    Donc là, elle a suivi tous les conseils anti-galère, bien spotter sa cible, te contacter au bon moment et pas quand t'es débordé. Proposer un mois gratuit, c'est pas pareil que mon travail est gratuit aussi, sous-entendu. Et puis, voilà, te faire du résultat. Donc ça, c'est top. Allez, on continue avec les conseils de merde ou pas. La Solo Nation va en décider. Fake it until you make it. Alors à ma gauche, un petit peu fake, à ma droite plutôt pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait le problème c'est qu'en France on traduit mal cette expression américaine qui n'est pas « fais croire que » , c'est plutôt « agis comme étant la personne que tu as envie d'être » . Donc par exemple, si tu as envie d'être un mec badass super musclé, fais comme le mec badass super musclé et commence à te lever le matin et à faire tes pompes. C'est un peu ça le truc, tu vois ? Et nous on la traduit comme étant « fais croire que tu gagnes 30 000 euros par mois alors que tu gagnes 300 balles » . Donc voilà, le côté se mettre dans la peau de la personne qu'on rêverait d'être, ça, je suis complètement pour. Par contre, il ne faut pas commencer à les mentir sur ces résultats.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est pour ça que j'ai levé les deux drapeaux, parce que je trouve que quand tu te mets dans la posture de ça va marcher et tout, en gros, tu y vas à fond. Tu vois, je ne sais pas, moi, je me rappelle, je vais vous donner un exemple de fake it until you make it, vous me direz si c'est du gros fake ou pas. Quand on a lancé cette émission, j'ai lâché je ne sais pas combien de dizaines de milliers d'euros pour le studio, pour le tout. J'ai dit, bienvenue dans l'émission préférée des solopreneurs, quoi, en fait. Tu vois, un moment, en tout cas, c'est ma vocation. Et à la fin de l'année, je sais qu'on va faire 4000 vues par émission. Évidemment qu'au début, tu sors la première, t'as aucune idée d'eux. Mais j'avais fait mes études de marché et tout. Et ça m'a permis de me mettre dans une posture, je pense aussi, d'attirer des stars, d'aller chercher des sponsors et puis vraiment d'y croire. Parce que si toi, déjà, quand tu lances le truc, t'y crois pas, il n'y aurait pas grand monde pour croire à toi

  • Speaker #2

    Moi, je l'avais interprété comme effectivement, tu mens. Et par exemple, beaucoup sur Twitter, il y en a plein qui vont mettre des screenshots. Ouais, je gagnais 10 000 euros aujourd'hui, etc. Et en fait, on sait qu'il y en a plein qui mentent. Et du coup, ça vient donner une mauvaise image. Et moi, je sais que s'il y a une personne qui fait justement qu'il ment et qu'après, tu te rends compte que c'est faux, mais créabilité zéro. Et puis, tu n'as pas envie de travailler avec cette personne.

  • Speaker #1

    Surtout en freelance, en fait, si tu commences à mentir sur les clients que tu as. ce que tu as fait pour eux. Parce qu'il y en a qui mentent aussi sur le scope et tout, voire même les résultats obtenus. Pour moi, c'est un gros no-go. Et si ça vous arrive d'ailleurs d'avoir une galère avec un client, il vaut mieux le dire en fait. En disant, voilà, moi j'ai bossé pour telle boîte, on va dire résultat des courses, ça s'était à moitié bien passé. Ça s'était bien passé sur tel scope de la mission et ceux sur lui-là, on n'avait pas eu les bons résultats. Et franchement, il vaut mieux, moi je préfère les gens qui disent sur quoi ça a merdé. Comme ça, ils apprennent et ils se relancent, je ferais beaucoup plus confiance à un freelance comme ça qu'un freelance qui me dit tout va toujours bien. Toutes mes missions freelance se sont toujours bien passées, ça n'existe pas ça.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, je pense à ça, mais les freelance qui utilisent le nom de leur client pour uniquement vendre leur travail, du genre, j'ai été la community manager de une telle, d'un tel, c'est grâce à moi qu'il a fait décoller son Instagram. Ça en général, c'est red flag. Parce qu'en général, c'est le personal branding de la personne qui...

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Moi, c'est Red Flag, par exemple, dans tes coachings aussi. Moi, j'ai aussi des gens qui me recommandent, qui recommandent le bootcamp, l'incubateur. Mais je ne vais jamais dire que c'est grâce que à ça qu'ils sont passés à six chiffres ou machin. Ce serait complètement con parce que ça donne un contexte. Forcément, ils payent, ils sont motivés, ils vont suivre les cours. Mais c'est grâce à eux, surtout. Donc, je suis complètement d'accord. Les normes Red Flag sur genre, oui, c'est grâce à moi qu'un tel...

  • Speaker #0

    Il est passé de 10 à 100 gars par mois.

  • Speaker #1

    Autre conseil. Il faut absolument déléguer en freelance dès que possible. Ah, on n'a que Pauline qui est d'accord avec ça. Nous, on pense tous que c'est un petit conseil merdique. Alors, pourquoi ?

  • Speaker #2

    Peut-être que parce que je suis plus dans le freelance. Mais non, en fait, bien sûr que ça dépend. Si ta question, c'est de déléguer, revendre moins cher à quelqu'un qui travaille dans ton dos, non. En revanche, si tu veux faire une mission, je ne sais pas, à quelqu'un qui veut un grand site Internet, et toi en fait tu vas faire appel à d'autres personnes pour aller plus vite et pour pouvoir prendre plusieurs projets. Mais à condition aussi de connaître les personnes avec qui tu vas travailler. Parce que là, sinon, tu te retrouves avec le freelance qui fait mal son job. Après, c'est toi qui portes la responsabilité et c'est toi qui dois assumer après face au client. Donc, tu n'as pas envie que ta réputation soit mauvaise. Donc, tu vas devoir tout refaire le site.

  • Speaker #1

    Alors, c'est super intéressant que tu parles de ça. Je n'avais même pas pensé au découpage de tâches, mais tu as raison parce qu'il ne faut surtout pas, je trouve. aller au-delà de son mandat en freelance, c'est une énorme erreur. Tu fais genre, oui, je sais tout faire et tu ne sauras jamais aussi bien faire qu'un spécialiste, donc tu te mets en fait en danger. Là où la question, c'était plutôt aussi, est-ce que toi, en tant que freelance, tu délègues plein de trucs ? Tu délègues ta création de contenu, tu as une assistante virtuelle, tu commences à avoir toute une équipe. Parce que vous êtes d'accord, on voit beaucoup ça sur LinkedIn. Si tu n'as pas délégué un manin, tu es une grosse merde. En gros, il faudrait limiter. Il faudrait bien déléguer aussi. Dès que tu es freelance. toi tu étais plutôt contre ce conseil ?

  • Speaker #3

    Contre ce conseil, parce qu'il faut savoir déjà bien déléguer au début, et comment ça gère les personnes quand au début on n'arrive même pas à se gérer soi-même, ce qui est la plupart des cas des freelances aujourd'hui. Quand tu ne peux pas gérer quelqu'un alors que toi tu ne te gères pas, pour moi ce n'est pas envisageable de déléguer avant même déjà de savoir bien se manager soi-même.

  • Speaker #1

    Alors, on a presque fini dans les conseils de merde, ou pas ? Tu dois poster tous les jours sur LinkedIn pour réussir. En freelance, ok. Bon, unanimité de drapeau noir. Tu parlais de création de contenu tout à l'heure, tu dis que c'était bien. Mais qu'est-ce qui te fait tiquer alors dans ça ?

  • Speaker #0

    Pour réussir. Non, tu peux être freelance même sans être LinkedIn. En fait, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #1

    Voilà, et pas forcément tous les jours non plus. Parce que des fois, genre un bon business case par semaine ou alors faire des messages privés, par exemple, c'est complètement sous-côté. Trop bien. Avant-dernier conseil, lis un livre par semaine pour devenir un meilleur entrepreneur. Attends, non, moi je vais mettre ça et ça. Je vais quand même dire un peu oui. Non, je ne vais dire pas des livres, mais des podcasts. Il faut écouter des podcasts sur le freelancing ou pas ?

  • Speaker #3

    Sur le freelancing, surtout.

  • Speaker #1

    Même pas, même pas obligé. Donc, Pauline, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    Moi, je lis très peu, mais donc pas de livres. Mais après, effectivement, j'écoute des podcasts. Mais surtout, je suis énormément d'entrepreneurs. En fait, tous ceux qui, pour être inspirés, comme je disais tout à l'heure, faut s'entourer.

  • Speaker #1

    Dernier conseil, conseil de merde ou pas, arrête de vendre ton temps. Alors, oui, ça vous surprend. J'ai vu, ça vous surprend que moi, j'ai levé les deux drapeaux. Mais parce que moi, je suis l'apôtre de arrête de vendre ton temps. Mais je reconnais qu'au tout début, tout début, quand tu te lances, tu ne peux pas faire une offre parce que tu ne sais pas qui c'est tes clients, dans quel vertical, quel persona. Donc, ça ne sert à rien de faire une offre. Donc, c'est mieux de se mettre à la journée. Même moi, j'ai fait du TJM au début, 800 euros par jour. Le temps de trouver ma niche. Et toi, Adrien ?

  • Speaker #3

    Je te rejoins quand même là-dessus. Ça dépend dans quel type de personne tu te mets. Mais à la place d'un freelance, c'est vrai qu'au début, vendre son temps, c'est pas si mal. pour commencer et après t'arrêtes de le faire. Quand je suis plus de la team, au tout début, j'ai comme essayé d'arrêter de vendre mon temps le plus vite possible parce que ça me saoulait assez vite. Donc c'est pour ça que j'ai mis le drapeau jaune.

  • Speaker #1

    Allez, on va finir par un tour de table avec votre vrai conseil anti-galère. Et s'il vous plaît, sans filtre, on est dans Solo Nation, on n'est pas là pour dire trouve ton Ikigai et tout va bien se passer. Si vous aviez un meilleur pote qui se pensait en freelance, qui vient vous voir, qui vous dit écoute, je galère, quel est le conseil que vous lui donneriez ? Allez, vous avez 30 secondes pour me donner un conseil.

  • Speaker #0

    Oui, alors un conseil que mon papa m'a donné quand j'étais freelance et que parfois j'avais tendance à être un petit peu débordée parmi tous les projets, je ne savais pas trop quoi prioriser, il m'a toujours dit « Fais d'abord le boulot pour les clients qui vont te payer en premier. Ceux à qui tu envoies la facture, ils te payent dans les 24-48 heures, tu privilégies eux et puis le reste. » Et c'est un excellent conseil parce qu'effectivement, tu as des boîtes, ils te payent au bout de trois mois, ça ne va pas. Tu as des boîtes, tu renvoies la facture le lendemain, tu as l'argent sur ton compte. Privilégie ces gens-là.

  • Speaker #1

    Très bonne façon de prioriser, j'adore. Adrien, un conseil pour ton meilleur pote qui galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Ça va être très court. Aller dans une niche qui a de l'argent, c'est l'erreur que j'ai eue au début. Aller dans des niches où malheureusement les gens n'ont pas forcément les moyens, et même s'adresser à du B2B. La plupart du temps, on veut toujours cibler du B2C, mais si on cible directement du B2B, les gens ont les moyens pour et ont le financement pour. Une niche qui a de l'argent, quand on commence, c'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ça te facilite ? énormément, clairement. Pauline ?

  • Speaker #2

    Et moi, c'est de diversifier. Si il y a une niche où tu arrives à vendre quelque chose, continue à leur vendre de nouveaux produits, parce que tu as déjà ciblé la niche. Si au contraire, tu as un produit, mais tu veux changer de business, reproduis-le dans d'autres et fais plusieurs business comme ça. Ne pas tout mettre dans le même panier.

  • Speaker #1

    Pour rester plus résilient, s'il y a une niche qui se pète la gueule, s'il y a un produit concurrent qui arrive dans ton domaine, hyper intéressant. Mon dernier conseil en date qui a beaucoup plu, j'ai publié un article de blog sur ça, c'est un peu sans filtre, mais c'est fais passer tes clients en dernier. Je m'explique parce que là, je vais avoir le « Ouh, trop bien, le service client, les freelances qui vont s'agiter » . Je trouve que les freelances, ils organisent mal leur journée. En fait, ils commencent par l'émission client. La journée, le matin, et forcément, à la fin de la journée, ils n'ont fait que les urgences clients. Ils n'ont jamais bossé sur leur propre business, ils ne font pas leurs objectifs, ils ne font pas leur post LinkedIn. Qu'est-ce qu'on a dit encore dans les trucs de galériens ? Ils ne font pas d'offres, etc. Et parce qu'ils se font toujours passer en mode dernière roue du carrosse. Alors que moi, je bloque mes matinées pour faire du travail profond d'abord pour moi. Par exemple, j'ai une offre à faire plutôt que de faire des devis personnalisés à longueur de temps et de perdre trois jours par mois sur des devis, je fais une bonne offre avec un bon prix. Et après, l'après-midi, je m'occupe des clients. Et en fait, comme en gros, les urgences clients, tu t'en occuperas toujours parce que tu sais que c'est eux qui te payent et tout. J'inverse comme ça. Racontez-nous aussi, si vous avez eu un peu des épiphanies, des choses qui vous ont aidé à passer de « je suis freelance qui galère » à « je suis freelance qui va beaucoup mieux » . Et puis, pour clôturer ce débat, je vous propose qu'on parle du dernier sujet. Est-ce que ce n'est pas finalement un peu le business model du freelancing en tant que tel ? Vendre son temps contre de l'argent qui est un peu broken. Je me souviens de toi, Pauline, parce que finalement, toi, tu as très vite quitté le freelancing. Tu es tout de suite allée vers la construction de Sass. Tu voulais faire un produit scalable. Pourquoi partir du modèle du freelancing ? Qu'est-ce qui ne va pas dans ce modèle ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est ça. Je ne voulais pas, devant mon temps, être coincée de me dire « 5 jours par semaine, il faut que je sois chez mon client » . Je voulais me dire « j'ai mon business, c'est mon business, mes règles. Et si je veux bosser de chez moi, si je veux bosser de chez les potes à l'autre bout du monde, je peux » .

  • Speaker #1

    Mais du coup, ton SaaS, tu es d'accord que tu bosses quand même finalement peut-être plus même que si tu étais freelance ?

  • Speaker #2

    Alors oui, par contre, moi, il y a cette... Là où tu n'es pas d'accord, au début, on galère. Moi, oui, c'est mon cas. Parce que je pense que dans le modèle SaaS, en tout cas, c'est au début, il n'y a personne. Il faut le faire connaître et après le faire grossir.

  • Speaker #1

    Alors l'année... Donc, tu fais combien de chiffre d'affaires avec ton premier SaaS, IACREA ?

  • Speaker #2

    IACREA, l'année dernière, 140 000 euros.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est cool. Tu as déjà remplacé presque une année de chiffre d'affaires de freelance parce que... Moi, je vous regarde, les gars, les filles, en disant, bon, c'est pas évident quand tu lances une formation en ligne, par exemple, de tout de suite faire 140 000 balles avec. Donc, bravo. Et après, j'ai remarqué, tu as une stratégie un peu comme le freelance qui ne resterait pas en monoclient. Tu diversifies, tu as lancé un autre SaaS récemment.

  • Speaker #2

    C'est ça, FeedBask, où c'est effectivement là, en fait, il y a créa, je m'orientais vers les agents immobiliers, qui est un domaine que je connais finalement assez peu. Moi, je n'aime pas du monde de l'immobilier. Et là, j'ai sorti... Un outil qui est plutôt pour les gens qui ont des sites internet, en fait, pour pouvoir mettre un widget et avoir des retours clients dessus.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de suivre ses propres conseils parfois de temps en temps. On ne les suit pas toujours. Moi, je me vois les images en replay, après les Solonation en replay quand je fais le montage et je me dis « Ah, je devrais bien suivre ce conseil » . D'ailleurs, autour de cette table, finalement, on a tous quitté le freelancing. Toi, Valentine, tu es passée de freelance à finalement créatrice de business en ligne. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    J'aimais pas être freelance et bosser pour les autres en fait. Mais je dis pas du tout que c'est une mauvaise chose, loin de là. Et pourtant, j'explique aux gens comment créer des produits digitaux et tout, mais ce n'est absolument pas pour tout le monde. Et clairement, freelance, et au contraire, moi je trouve qu'être freelance, c'est à la limite facturer au tarif journalier, ça peut être très confortable. Si tu calcules bien que tu prends en compte tes congés, machin et tout, franchement, moi je trouve que c'est hyper cool et on a un peu le meilleur de tous les mondes, quoi. Alors pour le coup, moi, freelance, je bossais toujours de chez moi. Je vais tout de suite dire au client, non, non, mais je ne vais pas aller m'ennuyer, aller bosser chez vous, je bosse de chez moi, merci. Donc j'avais quand même déjà un petit peu cadré le truc pour que ça respecte ma liberté. Mais c'est juste que ça m'ennuyait de bosser pour le business des autres et j'avais envie d'avoir mon truc à moi.

  • Speaker #1

    Ok, toi, c'est plus le côté ownership, c'est-à-dire posséder le fruit de ton travail. Ce n'est pas forcément le business model en tant que tel qui t'a saoulé. Ok. Et toi, Adrien, finalement, toi aussi, tu es vite... ta vie te bouger et maintenant tu as plutôt un business model coach, on va dire.

  • Speaker #3

    Exactement, coach. Et j'ai vite quitté le côté freelancing qui est quand même bien au début. Alors moi, il ne me correspondait pas. Donc c'est pour ça que je n'ai jamais été vraiment celui qui va vénérer le freelance.

  • Speaker #1

    Pourquoi il ne te correspondait pas ?

  • Speaker #3

    Parce que j'aime vraiment, depuis petit, je voulais vraiment voir mon propre. Et quand j'étais petit, quand je voulais faire bâtissier, je voulais voir ma propre boutique. Et je ne voulais pas forcément travailler pour quelqu'un, même si je savais que j'étais obligé de passer par là. Et là, c'est pareil, je voulais avoir mon propre truc, mon propre business. Et c'est ce que je voulais à tout prix. Et du coup, j'ai été freelance aussi, parallèlement à tout ça, le temps de créer quelque chose de simple et surtout d'apprendre.

  • Speaker #1

    C'était un moyen de financement en fait aussi.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens qui font freelance comme ça pour lancer leur boîte et tout. Toi aussi, tu as dû faire ça pour lancer ton SaaS. Tu vois, moi, je me disais, dans les trucs qui font que le business model du freelancing me pose problème, moi, c'est le côté aussi répétitif. Et en fait, moi, j'avais une compétence très freelanceable. la prospection, mais ça me saoulait. En fait, je ne voyais pas encore faire 25 ans de prospection externalisée pour mes clients. J'en avais ras-le-cul. J'étais payée pour ça, je gagnais bien ma vie, mais non. Et du coup, moi, maintenant, je suis podcasteuse et je suis beaucoup plus heureuse comme ça. J'aime bien faire des podcasts, des interviews, geeker sur le freelancing, rencontrer d'autres freelancers, d'autres solopreneurs. Il n'y a pas que la vente du temps dans la vie ou l'instabilité qui font que vous allez arrêter le business model freelance. Il peut y avoir des raisons plus perso. Et moi, le côté, t'es rentable en freelance, que si tu répètes tout le temps le même genre de mission, avec tout le temps le même genre de personnage, dans tout le temps la même verticale.

  • Speaker #2

    Au secours !

  • Speaker #1

    Définition de l'enfer pour moi.

  • Speaker #2

    Il y a un bon exemple, moi, que j'ai trouvé d'une personne qui est très bonne pour faire des ads sur Meta. Et lui, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un produit où maintenant, il vend sa formation. Donc là, jusque là, OK. Mais après, il a poussé le truc à se dire, puisque je sais vendre les formations... Maintenant, il vend aussi un pack où il te met plein d'inspiration, d'ads, etc. Et donc, il reste tout autour d'un truc. Donc, plutôt que de vendre à chaque fois son expertise pour t'aider à faire tes ads finalement sur Meta, tu achètes tous ses produits un à un.

  • Speaker #1

    C'est trop bien, mais il s'est construit son petit écosystème et il garde un peu de freelancing. Ce n'est pas désagréable d'avoir une petite partie en freelance aussi ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et le truc, c'est qu'une fois qu'on a comme ça ses produits digitaux, on peut très vite augmenter ses prix parce que du coup, on se positionne comme expert. Et donc, du coup, et c'est ce que je dis toujours à mes clientes, c'est... pyramide et je dis ton one to one il doit être bien plus cher que tes produits digitaux mais du x4 x5 pour respecter vraiment cette pyramide et c'est là alors qu'on se retrouve effectivement à pouvoir s'amuser en one to one à bien facturer et tout.

  • Speaker #1

    Puis là c'est peut-être pas désagréable d'ailleurs de faire du coup des missions hyper personnalisées si t'es payé dix fois plus cher qu'avant aussi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Pour vous remercier de nous avoir suivi jusque là et pour vous aider à ne pas galérer en freelance on vous a fait la fiche pdf récap avec nos 100 conseils pour éviter de galérer en freelance. On a mis nos quatre cerveaux, tout ce qu'on a fait pour préparer cette émission, tous nos débats ici pendant Solo Nation. Donc vous pouvez la télécharger. On vous met le lien en description ou en commentaire épinglé sur YouTube. Ou vous pouvez aussi flasher le code, ou si vous nous écoutez en podcast, allez sur leboard.fr slash solonation. Merci beaucoup les gars et les filles d'avoir préparé ça avec moi. Et puis, il n'y a pas que les conseils dans la vie quand même. Il y a aussi faire du chiffre d'affaires. Donc je vous propose qu'on passe. à la rubrique que vous adorez, que vous préférez dans Solonation. Qui veut gagner du CA ? C'est parti ! Alors, c'était le moment où on va faire gagner de l'argent à la Solonation. Donc, mes invités et moi, on va vous donner une idée de business à lancer pour gagner de la thune, du chiffre d'affaires. Et ce coup-ci, on s'est concentré sur les niches qui nous semblent fertiles, qui nous semblent rapporter du cash en tant que freelance. Si on devait se relancer en freelance aujourd'hui, voilà ce qu'on ferait. Alors on va faire un petit tour d'horizon et chacun d'entre nous va vous donner une niche qui, d'après notre boule de cristal, va cartonner cette année en freelance.

  • Speaker #3

    Pour moi, une niche où je me mets à la place de l'infopreneur ou de l'entrepreneur qui a vraiment besoin de ça, c'est la fiscalité intelligente, vraiment de faire, gagner de l'argent. Aux entrepreneurs, juste en changeant des choses que même nous, on ne connaît pas, même si je ne suis pas du tout expert du tout, vraiment du tout dans ce domaine-là, il y a vraiment pour moi, quand j'en parle avec mes copains business, ils appellent comme ça, ils en ont vraiment besoin aussi. Et s'il y a quelqu'un qui faisait ça, on serait tous les premiers clients à le faire.

  • Speaker #1

    En plus, j'avoue, ça te fait gagner plein d'argent, plein de temps, c'est hyper chiant, personne ne veut s'en occuper.

  • Speaker #0

    Et il y a une vraie demande parce que pour tous nos métiers du business en ligne, on a ces trucs de TVAOS, machin, machin. Et il y a encore très peu de comptables. Moi, je suis contente, j'en ai trouvé un à Bruxelles qui maîtrise tout ce monde-là. Mais ce n'est pas évident. Et moi, ça fait partie des questions que j'ai le plus de mes clientes qui me disent « Ok, super, mais mon comptable, en fait, il ne comprend plus ce que je fais maintenant que j'ai des produits digitaux. » Et ça manque. Si vous êtes comptable et que vous voulez super bien gagner votre vie, spécialisez-vous dans le business en ligne.

  • Speaker #1

    Là encore, une histoire de niche, en fait. Parce que des comptables, il y en a plein. Des comptables pour indépendants, il y en a plein. Des fois, tu les vois en forum, en événement, qui viennent te voir, tu as envie de dire comment tu vas te démarquer face à cet océan rouge. Mais là, c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Les infocronneurs ont des sous.

  • Speaker #1

    Ils veulent optimiser. Bon, Pauline, une niche en freelance que tu vois dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Il faut aller vers les tendances. Et en fait, là, on l'a dit plusieurs fois, il faut le personal branding, etc. Sauf que c'est une vraie compétence de savoir écrire. Et je pense qu'en fait, quelqu'un qui va spécialiser là-dedans, c'est

  • Speaker #0

    Et du coup, tu ne trouves pas que c'est menacé un peu par les IA ? Je me permets, je pose des questions comme ça. Ça ne serait pas un danger pour un copywriter ? Parce qu'on a fait une émission aussi sur solo, avec des IA pour entreprendre tout seul. Ce n'est pas un truc que tu imagines dangereux pour ces métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va être comme le graphiste. On va lui dire qu'il y a les IA, il y en a. Mais en fait, après, tu as la touche humaine. Moi, je trouve que ça n'a quand même rien à voir quand tu en prends un bon copywriter et une IA. Parce qu'elle sait comment tu parles, elle sait ce que tu aimerais. voir écrit, etc. Donc, je pense qu'il y a encore de la place pour ça.

  • Speaker #0

    Ok, trop intéressant. Valentine, ta niche spéciale freelance pour gagner de la thune en freelance ?

  • Speaker #2

    Tout ce qui est montage vidéo.

  • Speaker #0

    Encore ? Ils reviennent sur le tapis.

  • Speaker #2

    Tu l'as déjà dit, et miniatures. Et si vous avez perlé deux ?

  • Speaker #0

    Ah oui ! Parce que souvent,

  • Speaker #2

    t'as un souci, et alors c'est chiant parce que tu te dis, eh, ton monteur, et le mec, il fait les miniatures, et ça fait des allers-retours, alors que si t'avais une personne qui savait faire ces deux trucs... Et si éventuellement, en plus, il pouvait lui-même uploader sur YouTube avec les bons petits textes, mettons-y maintenant. Oh merci,

  • Speaker #0

    si vous nous entendez, si vous faites ce service, venez, commentez, on a besoin de vous. C'est vrai que c'est hyper chiant en fait, les métiers podcast, YouTube et tout, tout est saucissonné, alors je comprends que chacun a sa spécialité, mais à la fin, quand il faut remettre les tranches de saucisson, c'est très relou. Ok, bah moi je vais aller à fond sur l'IA, parce que j'arrête pas d'en parler dans l'incubateur solopreneur, je dis aux gens de faire ça, setup d'agent IA. En fait, c'est un truc tout con, mais tout le monde a besoin de mettre en place ses agents IA en ce moment. Et je pense qu'après, vous pouvez vous spécialiser par vertical. Aider les coachs et les infopreneurs à mettre en place des agents IA, ce n'est pas pareil que d'aider les SaaS builders à mettre en place des agents IA. Et ça, c'est très chronophage. En fait, on a besoin d'un humain qui nous aide derrière. Donc moi, ça, je pense que ça peut chiffrer très, très bien et très, très vite. Racontez-nous si vous faites déjà ce business, si vous avez d'autres idées ou si vous avez envie de lancer ces idées. On regardera dans les commentaires un petit peu ce qui se trame. Et ce que je vous propose, c'est qu'on termine l'émission avec votre question, votre problème du moment en tant que solopreneur. C'est notre rubrique SAV des solos. Et on va vous aider à vous sortir de vos problématiques du moment en freelance. C'est parti ! Alors, à chaque émission, je demande à des freelances ou des solopreneurs qui commentent sur YouTube de nous raconter un peu leur galère du moment. Donc là, ça tombe bien, c'est l'épisode des galères en freelance. Donc, je vais vous poser une question de la communauté. Si vous voulez participer, vous commentez SAV, soit sur Spotify, soit sur YouTube. Et puis, vous nous posez votre question. Comme ça, on la sélectionne pour un prochain plateau. Et puis, on vous aide à y répondre avec mes invités. Alors, qui a été tiré au sort cette semaine ? C'est Valérie Madej. Alors, Valérie nous dit. Comment trouver le bon équilibre entre prospection active, chasser des nouveaux clients, et exécution des missions clients en freelance, sans s'épuiser ni s'éparpiller ? Vaste question ! Alors attendez, on n'a pas une heure, donc là, il faut me donner des conseils concrets en une minute pour aider Valérie. Valentine, tu veux te lancer ?

  • Speaker #2

    Bloqué dans son agenda des moments pour justement faire tout ce qui est prospection, contenu, etc. Moi, quand j'étais freelance, le lundi, c'était travail pour les clients en community management classique. Je cherchais ça sur une journée. Mardi, mercredi, je le gardais pour les autres choses, quand j'en ai des formations à gauche, à droite, en présentiel, pour d'autres missions plus ponctuelles. Et jeudi, vendredi, c'était pour moi. Et par contre, il faut dire à ses clients qu'on n'est pas disponible ces deux jours-là. Et ça, c'est ce que les gens oublient, parce que du coup, il ne faut pas accepter de rendez-vous, pas accepter quoi que ce soit, et bien que ce soit bloqué dans l'agenda.

  • Speaker #0

    Oui, parce que moi, je l'ai fait beaucoup, ça a bloqué des plages de prospection, mais après, c'était open bar. Oui, bien sûr, je suis dispo pour des calls, des calendries. Trop bien ! Pauline, un avis sur la prospection quand t'es freelance ? La balance entre prospection et exécution ? Parce que c'est vrai que c'est un peu le défaut, je pense. Déjà, on n'en a peut-être pas assez parlé dans les problèmes, mais une fois que t'as ta mission client, tranquillou, bilou, je ne poste plus sur LinkedIn, je ne fais plus acte de présence aux événements, je ne prospecte plus, et quand le client se barre, catastrophe.

  • Speaker #1

    Non, mais je pense que, déjà, je n'aurais pas mieux dit que Valentine. Il faut bloguer son temps. Mais après, même quand t'as ton client et que tout roule, et même si t'as une visibilité sur plusieurs mois, je pense qu'il faut quand même que tu bloques ton temps. Pas forcément pour faire de la prospection active, mais justement pour publier, pour préparer, même si c'est de l'administratif, etc. Mais de garder effectivement du temps pour l'après, ou avoir d'autres clients, ou vendre ton temps en produit.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Oui, parce qu'on va voir, jamais vendre tout son temps. En garder un petit peu pour faire d'autres choses à côté. Adrien, un conseil pour Valérie ?

  • Speaker #3

    Au niveau de la prospection surtout, c'est classique, mais faire les tâches les plus chronophages le matin. Et je sais que moi, en tout cas, ça fonctionne très bien chez moi. Quand je me mets deux heures sur une tâche qui me demande beaucoup d'énergie, je sais que si je la ferais l'après-midi, je mettrais cinq heures, voire six heures de temps. Et le matin, en une heure, deux heures, ça peut être plié. Donc la prospection, moi, je la ferais le matin.

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de ce que tu dis. Là, c'est un certain profil. On est tous un animal, je crois. C'est le dauphin, etc. Et on n'est pas tous pareil. Il y en a, ça va être plus le matin. Donc vous pouvez... Si on retrouve le nom de ce test, vous pouvez faire le test et voir quand faire les tâches.

  • Speaker #2

    C'est le chronotype quand on tape sur Google. Et alors, il y a dauphin, ours et tout. C'est super intéressant. Et ça, c'est vraiment, ça pourrait être un conseil en plus. C'est savoir à quel moment on est efficace.

  • Speaker #0

    Mais alors moi, je vais mettre mon petit grain de sel parce que je suis du soir. Donc, j'aurais tendance à dire OK, je fais la prospection le soir du coup. Mais non, pas du tout. Parce qu'il y a le deuxième effet qui se coule dont tu n'as pas parlé. Ce n'est pas que le temps, c'est la... La motivation, parce qu'en gros, c'est avaler le crapaud. C'est-à-dire faire le pire truc au début de ta journée, parce que tu le feras jamais en fin de journée. Moi, le soir, je suis dans mon lit, j'ai couché mes enfants, machin. Je n'ai pas envie de prospecter, quoi. Ça ne va pas à la tête. Donc, si le matin, tu te fais chier à faire ces 5 messages privés sur LinkedIn à 5 prospects, parce que tu sais que tu les as dans ta liste de 100 prospects à prospecter, tu les fais, tu les fais. Et tant que tu n'as pas fait ça, tu ne fais rien d'autre. Tu n'as pas le droit d'ouvrir ton Instagram, tu n'as pas le droit de... Et je trouve que là, il y a un côté très motivant, un peu genre... Je vais faire mon sport le matin, comme ça au moins c'est fait, j'ai réussi ma journée. Donc moi, ça serait peut-être mon conseil à commencer par le pire, par le dur d'abord. Et deuxième conseil sur l'histoire d'équilibre et de balance, moi en fait, je n'oppose pas les deux. Je me dis, pendant que je suis en mission client, je rends compte de la mission à mon client. Donc je rends compte aussi à l'extérieur de ce que je fais en mission client. C'est-à-dire le building public, pour moi, il me sert à ça. Je dis par exemple, cette semaine, je suis hyper contente parce qu'avec mon client Bidule, on a avancé sur ça, ça, ça. Ça me permet. Alors bien sûr, ça, ça marche que si tu as rendu des comptes à ton client et que tu n'as pas oublié ton client et que tu n'as pas oublié de faire des trucs pour lui. Mais tu vois, comme ça, au moins, tu continues à faire ta pub pendant que tu es en mission client et tu n'as pas ce petit côté désagréable de « bon, comme je suis en mission client, maintenant, je suis tranquille, je n'ai rien à faire » . Bon, ben voilà, Valérie, j'espère que ça t'aidera à prospecter, à trouver le bon équilibre. Enfin, j'ai envie de dire à rééquilibrer parce qu'en fait, l'équilibre, il se fait tout seul. tous les freelancers se concentrent sur l'exécution de la mission client. Et ils oublient un peu la prospection. Donc peut-être que là, c'est pas mal de mettre aussi un petit coup d'accélérateur sur la prospection. Bon, si vous voulez, vous aussi participer à la prochaine émission Solo Nation, être un petit peu avec nous, au moins avec votre screenshot, votre problématique sur notre plateau, vous pouvez laisser SAV, commenter ici sur les réseaux sociaux. On prendra vos questions et puis on les adapte, on les récupère et on les met dans les thèmes adaptés de nos prochaines émissions. Bon, c'était cool d'être avec vous, mes chers anciens galériens en freelance. De voir aussi que vous en êtes sortis brillamment et que vous êtes là, tous souriants, détentes. On fera un autre sujet un jour sur les galères des solopreneurs, vous rigolerez moins. Et puis surtout, j'espère que vous l'avez compris, galérer en freelance, ce n'est pas une fatalité. Nous, on pense surtout que ce n'est pas une question de talent ni de chance. C'est juste une question de bonne méthode, de bon état d'esprit à adapter. Et puis peut-être aussi de se poser la question, est-ce que vous jouez au bon jeu pour vous ? Parce qu'on l'a vu autour de cette table, en fait. Nous, on est un peu quatre anciens freelances, pas forcément repentis, mais en tout cas, on a compris que ce n'était pas forcément le meilleur jeu pour nous dans l'entrepreneuriat. D'ailleurs, ça me fait penser qu'on avait aussi enregistré un épisode où on compare freelancing, solo business et start-up pour voir un peu façon quiz quel est le meilleur format pour vous. Bon bref, si cette émission vous a ouvert les yeux sur vos galères, fait marrer, donné aussi des conseils, partagez-les autour de vous. likez, abonnez-vous au podcast Le Borde ou à la chaîne YouTube Le Borde Média. Et surtout, vous pouvez aussi l'envoyer à un pote freelance qui en a marre de bouffer des pâtes ou qui galère pour lui montrer qu'il y a un petit peu des pistes pour changer cette situation. Téléchargez le PDF avec les 100 conseils aussi, on vous met ça dans les commentaires. Et puis voilà, en tout cas, continuez d'être avec nous, toujours plus nombreux, c'est hyper sympa d'écouter l'émission. Merci d'avoir été avec nous. Vive la liberté, vive l'indépendance. et vive la Solo Nation et à bientôt dans les prochaines émissions. Ciao les solos !

Description

Tu galères à trouver des clients, à fixer tes prix, à te faire payer ou à organiser tes journées ? Est-ce que c’est vraiment la faute du marché... ou tu t’inventes des excuses sans t’en rendre compte ?


Au micro, sur ce plateau d'exception, pour ce 10ème Solo Nation : Pauline Clavelloux, Adrien Tornier et Valentine Helsmoortel. Tous ont vécu des galères (parfois très coûteuses 💸) et partagent leurs expériences sans filtre pour t’aider à y voir plus clair.


📌 Quelle est la vraie raison pour laquelle la majorité des freelances galèrent ?

📌 Est-ce qu’on se cache trop souvent derrière de fausses excuses ?

📌 Comment éviter les erreurs les plus courantes quand on démarre ?

📌 Est-ce que bosser pour ses potes, c’est toujours une mauvaise idée ?

📌 Comment fixer ses prix sans culpabiliser ni les brader ?

📌 Pourquoi les freelances négligent leur organisation (et comment ça les plombe) ?

📌 Faut-il raconter ses galères pour créer du lien (ou se tirer une balle dans le pied) ?


Un épisode plein de punchlines, de vérités qui piquent et surtout de conseils très concrets pour arrêter de subir ton freelancing !


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Chaque semaine, retrouve-moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne. Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness.


Solo Nation est l'émission pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs, prévisibles et créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Solo Nation, c’est un peu la bible du freelancing, le meilleur coach business si tu es freelance, solopreneur ou indépendant. Avec en bonus des méthodes pour augmenter ta scalabilité d’entrepreneur et générer des revenus passifs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font.

  • Speaker #1

    J'ai déjà travaillé pas mal de freelance, ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourri.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Un site internet également, et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #1

    J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5000 balles. donc je m'étais fait un peu à voir

  • Speaker #0

    Et en fait je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain.

  • Speaker #2

    Bosser pour un pote, galère ou drama queen ? Est-ce que finalement on s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Salut et bienvenue dans Solonation, alors aujourd'hui on va parler d'un sujet qui fâche, pourquoi les freelances galèrent ? Alors spoiler, non ce n'est pas à cause de la crise, non ce n'est pas parce que le marché est saturé. Et non, ce n'est pas parce qu'il vous manque le dernier template Notion à la mode. Aujourd'hui, j'ai avec moi sur le plateau trois cracks du freelancing et du soloprenariat et on va vous raconter les vraies raisons de cette galère. Alors je vous préviens, ça va piquer un petit peu, mais restez bien jusqu'à la fin parce qu'on va vous donner des conseils que vous n'avez jamais lus, ni sur Insta, ni sur LinkedIn, pour arrêter de galérer en freelance. Allez, c'est parti. Bienvenue dans Solonation. C'est le making,

  • Speaker #1

    c'est le making.

  • Speaker #2

    Bon, allez, c'est parti, on balance tout. Et moi, pour bien commencer, pour que nos chers invités, viewers, auditeurs, je ne sais pas si vous nous regardez sur YouTube ou vous nous écoutez en podcast, se sentent à l'aise, je vous propose qu'on commence avec la vérité vraie, puisque c'est l'émission sans filtre des solopreneurs. Est-ce que vous vous souvenez de votre pire galère en freelance ? Je veux tout savoir. Et puis, comme tu es le seul mec de ce plateau, on va commencer par toi, Adrien.

  • Speaker #1

    Au début, je me rappelle avec mes formats sur ligne de pâtisserie notamment, c'était vraiment très compliqué, surtout au niveau du site internet, parce que j'étais sûr qu'il fallait faire un site internet, alors que page de vente oblige, mais j'étais persuadé que ça allait fonctionner. Et au final, pas du tout. J'ai même payé à la fin un mec pour le faire, ça m'a coûté 5 000 balles. Et le mec a pris en plus des templates pour le faire. Donc je m'étais fait un peu avoir.

  • Speaker #2

    Donc en fait, tu avais eu l'expérience d'un freelance malin, un peu roublard, qui t'a vendu un template à 5 000 balles. Exactement,

  • Speaker #1

    lui-même était freelance. Plus malin que moi. Il s'est fait 5000 euros, mais pour les rentabiliser, j'ai galéré.

  • Speaker #2

    Donc là, c'est bien. Je pense que dans le bingo des erreurs qu'on peut faire quand on se lance en freelance, le fait de mettre 5000 balles dans un site Internet qui ne nous servira pas, on n'est pas mal. Merci pour ta franchise et désolé pour ton portefeuille. Mais bon, écoute, si tu es là aujourd'hui, c'est que tu as survécu. Donc, c'est parfait. Pauline, toi, tu as été freelance aussi avant de devenir indie hacker. Tu te rappelles de tes premières galères en freelance ou tes pires galères ?

  • Speaker #3

    Oui, il y a 10 ans. 10 ans, une énorme galère. Tu ne les fais pas. Par un site Internet également.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #3

    écoute, je me suis retrouvée, le client avait une commande spéciale et je ne savais pas faire. Donc j'ai accepté bien sûr de le faire parce que je me disais je vais réussir et tout, mais j'ai galéré et au final ce que j'ai facturé pour je ne sais plus combien d'heures, mettons 10 heures, j'en ai peut-être mis 30.

  • Speaker #2

    Ouais, parce que c'était toi qui faisais les sites internet là ?

  • Speaker #3

    C'était moi qui faisais les sites internet, mais c'était mon tout tout début, vraiment en plus à l'époque, déjà j'avais 10 ans de moins, je démarrais dans l'expérience et j'ai galéré et en fait j'ai pu réussir. parce que j'ai fait appel, le fameux appel à un ami, qui m'a aidée et débloqué dans la situation.

  • Speaker #2

    Et tu as dû le payer ou pas ?

  • Speaker #3

    Non.

  • Speaker #2

    Non, même pas. Il est sympa, il ne t'a pas fait payer en plus, parce que sinon, ça fait mal.

  • Speaker #3

    Après, pour lui, c'était juste répondre à une question qui m'a, moi, débloquée.

  • Speaker #2

    Bon, pas mal la galère aussi, bien sûr, de dire oui à tout, à ses chers clients en freelance. Valentine, est-ce que tu as un souvenir de galère en freelance aussi ? Tu as fait freelance pendant un long moment aussi ? Oui,

  • Speaker #0

    moi, ça va faire dix ans qu'à mon compte, mais cinq ans de freelancing. Et moi au début, alors je pense aussi qu'il y avait le manque d'expérience, la jeunesse et tout et tout, mais je ne savais pas mettre de cadre et de limite dans les collaborations. Et en fait, je me retrouvais du coup à accepter tout et n'importe quoi. Et ça me paraissait totalement normal qu'on puisse m'appeler le dimanche à 22h pour envoyer une newsletter pour le lendemain. Donc il a fallu un petit peu cadrer les choses au bout d'un moment, parce que je ne sais pas quoi. Je suis tellement contente qu'on veuille travailler avec moi. Je suis là, merci, merci cher client.

  • Speaker #2

    Oui, je suis disponible. Je pars en vacances, mais vous pouvez m'appeler quand vous voulez, bien sûr. Exactement. Ma pire galère en freelance, c'était me faire payer parce que je trouve que c'était hyper chiant de faire des devis, des factures. À l'époque, je faisais ça sur Excel. Je ne sais pas, je n'avais pas de logiciel. Enfin, je ne les connaissais pas. Je me plantais dans les factures. J'oubliais de les envoyer aussi à mes clients parce qu'il fallait les envoyer tous les mois. Donc, moi, j'étais un peu what the fuck sur l'administratif. J'étais trop sympa pour relancer aussi. quand le client ne payait pas, j'étais là je me passais trois heures à écrire un mail alors Comment je peux tourner ça de façon sympa alors qu'après des freelances expérimentés m'ont dit mais non mais c'est mort, t'es pas sympa, tu dis je vais t'envoyer mes avocats, tu me payes la facture, j'exagère. Et après j'ai aussi une autre galère, peut-être ça vous arrivera si vous faites du variable, c'est j'avais des prestations en variable donc quand je closais des clients, je devais du coup prendre 5 ou 10% de la facture plus tard quand ça se concrétisait et j'ai des clients qui n'ont pas voulu me payer alors que c'était fixé dans notre contrat. Bon voilà quoi, les bonnes galères de freelance. Racontez-nous vous aussi dans les commentaires, qu'est-ce qui vous arrive comme galère de freelance ? On vous a tout dit, donc il ne faut pas avoir honte. On a perdu de l'argent, on a perdu du temps, on a perdu de l'amour propre aussi dans ces premières missions en client, clairement. Donc racontez-nous comment ça se passe pour vous. Est-ce que le freelancing, c'est la galère ou la liberté ? Ou les deux d'ailleurs ? On veut tout savoir et puis on vous répondra dans les commentaires avec mes co-animateurs. Et ce que je vous propose, c'est qu'on s'échauffe un petit peu avec un petit jeu. Adrien ne connaît pas encore les drapeaux de la Solo Nation. Donc vous allez prendre le noir, qui signifie la galère en freelance, la vraie, vraie galère. Et on va prendre le jaune, qui signifie Drama Queen. Donc le jeu, c'est Galère ou Drama Queen. Alors est-ce que c'est une vraie galère en freelance ou est-ce que vous faites un peu vos Drama Queen ? Ok ? Allez, c'est parti, vous êtes prêts ? Donc vous levez votre drapeau et on y va. Prospectez en freelance. Vraie galère ou drama queen ? Ah, on a égalité. Non, t'as sorti les deux drapeaux, Polly ? Ouais. Alors, il faut trancher. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

  • Speaker #3

    Non, parce qu'en fait, je pense que ça peut être une grande galère au début. Et en fait, après, quand on commence... Parce que moi, je vais beaucoup miser aussi, par exemple, pour la prospection de montrer son travail et donc avoir une audience. Et quand tu ne l'as pas encore, je trouve que c'est galère. Et après, ça devient plus facile.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, t'as mis galère, Adrien ? Galère.

  • Speaker #1

    Ça me rappelle des très mauvais souvenirs au tout début, quand t'as 100 abonnés et que t'essaies de prospecter pour trouver du travail. C'est très compliqué. C'est pour ça que galère. Galère, mais en vrai, si on se bouge un petit peu, on peut quand même y arriver.

  • Speaker #2

    Ok. Et toi, Valentine, t'as dit drama queen ?

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'il y a tellement moyen de se faire connaître. Et alors, moi, pour le coup, j'ai jamais prospecté à froid. Tu vois, j'ai jamais envoyé d'email et tout, parce que c'est pas du tout ma façon de faire. Mais il y a tellement moyen de se faire connaître rapidement avec du contenu que ça va, quoi.

  • Speaker #2

    Allez, deuxième situation. faire un devis pour un client. Galère ou drama queen ? Ah, on a changé de camp. Valentine et moi, on est galère. Pauline et Adrien, ça va. Comment vous faites pour faire des devis, alors, pour que ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Si on cible bien l'offre, on sait à quel tarif on veut mettre. Après, en tout cas, faire le devis en tant que tel, j'imagine que la question n'est pas là. C'est ça. Mais après, je pense qu'il faut, quand tu sais t'entourer aussi, tu peux poser des questions pour voir un peu où sont les tarifs,

  • Speaker #2

    etc. On rappelle les potes de tout à l'heure, les chambres Iscar qui nous aident à faire les prix. Et toi, Valentine ?

  • Speaker #0

    Horrible souvenir, faire des devis, devoir poser des prix, devoir envoyer le devis. Alors moi, je me souviens, je faisais mon devis et juste avant de l'envoyer, j'allais modifier le prix, j'allais le diminuer vers le bas. Et c'est pour ça que j'adore maintenant. En fait, les gens, c'est sur mon site, ils vont acheter s'ils veulent, mais je ne dois plus envoyer de devis personnalisés.

  • Speaker #2

    comme ça t'as plus de temps. pas d'instant de faiblesse où tu baisses ton prix. Et c'est pour ça que c'est important de faire des offres et c'est pour ça que c'est cool aussi de ne pas avoir du coup tous ces attermoiements. Aussi, il y a des gens qui font des devis pendant deux jours, trois jours. Il y en a qui les envoient par mail aussi, au lieu de les présenter à leurs clients. Ça, c'est un peu un red flag, mais bon, on va en parler dans les situations. Tu grinses des dents, ça ne te plaît pas ça qu'on voit des devis par mail, non ?

  • Speaker #1

    J'aime pas ça.

  • Speaker #2

    Bon, tu vas nous donner tes tips après pour éviter ça. Alors, troisième situation, bosser pour un pote. Galère ou Drama Queen ? Ah, tout le monde a dit galère sauf moi. Alors, qui a une expérience qui s'est mal passée avec bosser pour un pote ?

  • Speaker #1

    Montage vidéo, c'est encore mon pote aujourd'hui. Notamment, c'est mon meilleur pote. Travailler avec lui en montage vidéo, très compliqué. En tournage vidéo aussi. Mauvaise expérience parce que quand malheureusement on parle de prix avec des amis à qui on est proche, quand on n'est pas d'accord... Ou quand le travail est mal fait, il faut être honnête. Des fois, ça ne peut pas forcément plaire. Et ça peut être compliqué. Donc, mauvaise expérience là-dessus quand même.

  • Speaker #2

    Non, mais ceci dit, moi, je dis ça, j'ai levé le drapeau. Mais en fait, je viens de repenser instantanément à une pote avec qui j'avais dit que je l'aiderais sur LinkedIn et ça s'est trop mal passé. Donc, ne bossez pas avec vos amis.

  • Speaker #3

    Mais j'ai une nuance quand même parce que tu as dit ne travaillez pas avec des amis. Et moi, ça, je trouve différent pour des amis et avec des amis. Moi, je travaille avec une amie en l'occurrence et ça se passe super bien. Mais par contre, pour toutes ces questions d'argent, etc., Merci.

  • Speaker #2

    Ou alors moi je fais du troc, troc de temps, comme ça c'est clair, c'est ok. Moi je t'aide sur un truc pendant une heure et toi tu m'aideras sur un autre truc à un autre moment, comme ça il n'y a pas de...

  • Speaker #1

    Il faut être bien clair dès le début.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sinon c'est très compliqué.

  • Speaker #2

    Ouais, sinon après on se récupère un peu les pots cassés derrière. Alors, quatrième situation, trouver sa niche en freelance. Moi je me... Alors, on est trois doubles drapeaux. Valentine, tu as l'air de trouver ça easy, les doigts dans le nez. Alors, comment tu fais ? Parce que moi, tous les freelancers avec qui je discute de ça, ils sont là. Mais comment se spécialiser ? C'est quoi ma niche ? Couteau suisse ?

  • Speaker #0

    Tu choisis et puis voilà. Et puis, tu passes à l'action, tu trouves tes premiers clients et puis tu iras trouver autre chose, tu iras retravailler, tu iras faire du deep pour être à 100% aligné. Mais au bout d'un moment, juste prends une niche où il y a de l'argent et puis voilà quoi.

  • Speaker #1

    Mais quand je repense à moi au début, qui voulait vraiment cibler tout le monde, parce que quand tu te dis... si je vais me nicher, je vais perdre des personnes. Moi, au début, j'étais le premier à ne pas vouloir me nicher, justement. Et ça a mis quand même presque bien deux, trois ans avant que ça rentre.

  • Speaker #3

    Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne. Moi, c'est vrai que j'ai appris sur tout.

  • Speaker #2

    En fait, nous aussi, on a lutté pendant des années. C'est ça que tu es en train de dire sur la niche. Je suis complètement d'accord. Alors, galère ou pas, montez ces prix. Dis-donc, on est moite-moite aujourd'hui. On est tranquille. Pauline tu dis pas galère ?

  • Speaker #3

    Bah ouais, surtout en fait en freelance, je pense que si tu travailles avec un même client, là je pense que c'est difficile de monter les prix. En revanche, après si, et moi en tout cas ce que je conseille, c'est justement de ne pas avoir un seul client. Après en fait, s'il y en a un, tu l'as facturé, je ne sais pas, 500 de TGM, peut-être que le suivant, tu te dis, bah là je passe à 550, etc. Et tu peux tester, voir jusqu'où en fait tu peux aller. Puis en fait, quand on t'augmente, ça veut aussi dire que ton expertise au fil du temps, elle évolue. Donc ça justifie.

  • Speaker #2

    Enregistrez son message, puis repassez-le en boucle comme ça, comme un mantra matinal pour vous muscler. En fait, c'est juste qu'on n'ose pas, Valentine, monter nos prix. C'est quoi qui se passe, qui se joue pour les freelances au moment de l'augmentation des prix ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est peur que les gens se disent « Ah non, c'est trop cher » .

  • Speaker #2

    Je vous conseille à ce propos un super épisode qu'on a enregistré sur le rapport à l'argent, parce que moi, je le prescrirais, si j'étais médecin, à tous les freelances et solopreneurs, parce qu'en fait, en gros, on se met vraiment des freins dans notre... de tête, en mode, mais pour qui je me prends, etc. Et vous allez voir que ça a souvent plus de rapport avec ce qu'on se raconte comme récit sur l'argent que sur ce que le client est vraiment prêt à accepter. Alors, galère ou pas, fixer ses objectifs en freelance ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #2

    Bon, là, unanimité. Pourquoi t'as mis un drapeau noir au départ, Valentine ? Parce qu'ils le font pas.

  • Speaker #0

    Non, en fait, je pensais à moi, parce que j'ai du mal, mais en fait, je trouve que c'est même plus simple de se fixer en freelance par rapport au nombre d'heures qu'on a dans une journée, ce qui est différent avec des business comme nous, on peut se caler, mais du coup, on peut avoir des objectifs de dingue.

  • Speaker #2

    Mais est-ce qu'on va réussir à le faire et tout ça en support ? Après, ça rajoute... C'est vrai que quand t'es solopreneur, tu rajoutes les charges, tu rajoutes la délégation, donc ça fait plusieurs paramètres alors que quand t'es freelance, normalement, tu peux plus facilement compter. Mais figurez-vous qu'il y a quand même très très peu de freelance qui se fixent des objectifs. Moi, quand on se voit à Nantes, on se fait des meet-ups de freelance et tout, je dis, bah, Est-ce que tu es content de ton premier trimestre par exemple ? Les gens, je vais dire, peut-être les trois quarts sont incapables de me dire oui ou non. Donc bon, pour moi, c'est un indice que quand même, il faudrait se fixer des objectifs.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je remarque que les gens ne savent même pas combien ils doivent facturer chaque mois pour pouvoir vivre de leur activité. Et quand tu leur dis, et même si tu penses aux charges, machin et tout, même si tu leur dis, tu aimerais bien te verser quoi comme salaire, les gens ne savent pas de combien ils ont besoin pour vivre, ne serait-ce que le strict minimum. Et donc, si on n'a pas cette base, tu ne peux pas fixer tes prix,

  • Speaker #2

    en fait. Exactement. De là, on découle toutes les situations qu'on a décrites avant, monter ses prix et compagnie. Allez, avant-dernière situation. Galère ou pas, demandez un avis client. Alors, encore moite-moite. Alors Pauline, compliqué l'avis client ?

  • Speaker #3

    Moi, je suis toujours gênée de demander. Parfois, ça se passe hyper bien. La petite astuce que j'ai trouvée pour demander, pour éviter de demander vraiment, je mets en signature. Est-ce que vous êtes contente du service ? Si oui, cliquez là et là, ils peuvent mettre un avis.

  • Speaker #2

    T'es profil introverti, on va dire, c'est ça ? T'oses pas trop manger ? Ouais, j'ose pas,

  • Speaker #3

    c'est ça.

  • Speaker #2

    Adrien, tu fais comment ? T'as l'air plus franc sur cette question d'avis client. T'en demandes aussi dans ton activité ?

  • Speaker #1

    J'ai une fille que je subis déjà chaque mois, donc sur les neuf mois d'accompagnement, où chaque mois, je demande l'avis de ce qu'ils pensent déjà eux de l'accompagnement en lui-même. Donc un petit texte, on en a déjà écrit. Donc si on a 30 clients, c'est-à-dire qu'on en a 30 chaque mois, si on remplit bien leur fiche de suivi. C'est une chose. Et après, les témoignages de ces vidéos. Mais pour moi, je demande déjà principalement à la moitié, ceux qui ont le plus de résultats et qui sont le plus satisfaits et le plus engagés. Et pour moi, ils sont contents limite de faire le... Parce qu'on montre qu'on a intéressé d'eux et de leurs résultats. Et derrière, ils sont contents limite de le faire.

  • Speaker #2

    Ouais. Astuce en tout cas aussi que j'ai entendue chez les freelances aguerris, c'est demander l'avis client, pas à la fin de la mission. Mais à peu près au début, quand tu as fait ton premier Time to Value, donc tu as apporté un maximum de valeur, là, c'est ce qu'on appelle la lune de miel entre le freelance et le client. Tout le monde est en kiff, le client, il est content de te donner un review. Alors qu'à la fin, souvent, les résultats sont déjà passés. C'est bon, maintenant, il a envie de passer à autre chose. Il va arrêter de te payer, tu vois. Donc, c'est plus délicat à demander. Allez, dernière situation. Galère ou pas gérer la charge mentale en freelance ? Alors, pourquoi tu as mis Drama Queen, Valentine ?

  • Speaker #0

    Pour avoir fait les deux, je trouve que c'est beaucoup plus simple au final d'être freelance que d'être solopreneur. Parce qu'au final, on bosse pour le business des autres, mais on n'est pas à la tête d'un business. Parfois, les gens ont un petit peu du mal à comprendre quand je l'explique. Mais non, clairement, la charge mentale est 100 fois moindre.

  • Speaker #2

    J'allais exactement dire ça parce que c'est vrai qu'on envoie du rêve sur le solopreneur. Il y a tout le business en ligne, mais il faut être prêt. Les gars, les filles, si vous lancez dans le business en ligne, est-ce que votre charge mentale, elle explose ? Mille fois plus. Alors oui, on pense à ses clients sous la douche ou en week-end ou quand on fait du vélo, mais ça n'a rien à voir avec quand on a son propre solo business. Bon, alors et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes plutôt drama king, drama queen ? Ou est-ce que vous êtes plutôt freelance animal à sang-froid par rapport à ces situations ? Racontez-nous dans les commentaires. Et puis, moi, je vous propose qu'on attaque le cœur du débat. Pourquoi les freelances galèrent ? C'est parti ! Alors, moi j'ai l'impression que depuis ce qu'on s'est dit là en intro, le petit jeu et tout, on voit bien qu'on n'a pas tous la même appréciation déjà des problèmes. Et ça m'amène à une question qui pique un peu. Est-ce que finalement, on ne s'invente pas un peu des problèmes là où il n'y en a pas en freelance ? Je m'explique. Moi, ce que j'entends beaucoup, c'est le marché est saturé. Non, mais je ne demande pas au client parce que de toute façon, le client ne va pas me répondre. Ou il ne va pas être d'accord. Ou je ne demande pas mes prix parce qu'il n'a pas d'argent. Ou il faut d'abord une grosse communauté pour vendre. Alors, c'est quoi la pire excuse que... vous vous êtes donné ou que vous ayez déjà entendu autour de vous quand ça n'allait pas dans votre business. Je vais commencer par toi, Valentine.

  • Speaker #0

    Ah ben le fameux « c'est la faute du marché » , « c'est la faute de la crise » , « c'est la faute de la guerre » , « c'est la faute de ceci » , « c'est la faute de cela » . Au bout d'un moment, si on n'arrive pas à vendre ce qu'on essaye de vendre, c'est qu'il y a un problème avec l'offre.

  • Speaker #2

    Et qu'est-ce que tu fais dans ces cas-là alors ? Ah ben,

  • Speaker #0

    il faut d'abord vérifier qu'il y a bien un besoin. qu'on a bien identifié le besoin d'un bon public cible et qu'on a une offre. Et après, effectivement, il faut vérifier que le prix de notre offre va avec également le prix du public qu'on vise.

  • Speaker #2

    Donc toi, tu reparamètres ton offre ou peut-être le prix ?

  • Speaker #0

    Oui, ou parfois juste la proposition de valeur ou vraiment expliquer ce qu'on va réellement apporter.

  • Speaker #2

    Et je suis d'accord avec toi. Et moi, j'avais un manager qui, à l'époque, m'avait dit ça. Un bon conseil qui, je trouve, se prête bien au freelancing. Il m'avait dit, c'est la fenêtre ou le miroir. C'est-à-dire que quand ça va mal, Regarde d'abord dans le miroir avant de regarder par la fenêtre. Et tu vois, moi, quand j'entends les gens qui disent « oui, c'est la guerre en Ukraine, donc je n'arrive pas à trouver un client pour faire du ghostwriting » , j'ai envie de dire, le rapport entre les deux, si tu veux, ce n'est pas l'effet papillon, c'est un râteau mondial. Et toi, tu avais eu un peu ce problème aussi, Adrien, tu m'avais dit en préparant ce podcast, tu m'avais dit un peu le sujet « c'est pas moi, c'est le marché » ou « c'est pas moi, c'est les clients » .

  • Speaker #1

    Toujours, je me disais ça, c'est la faute des prospects, les gens sont pauvres, la France est pauvre et ils n'ont pas l'argent pour. Et je me disais ça, et après je me remettais aussi la faute sur les pages de vente, du coup pas mes pages de vente parce que j'avais un site internet, je le rappelle. Et j'essayais de peaufiner justement, d'améliorer mon site internet alors que le problème venait exactement de mon offre.

  • Speaker #2

    Mais voilà, donc mauvaise analyse aussi, symptômes versus causes. Et ça me fait marrer parce qu'en plus, dans la cuisine, moi, alors moi, je ne suis pas du tout passionnée en cuisine, mais quand je vois le prix de certaines machines, ustensiles et compagnie, tu vas dans le moindre magasin de cuisine, je ne sais pas, le moindre plat, le moindre truc, ça coûte 50 balles. Donc, tu ne peux pas te dire que les mecs qui font de la cuisine sont pauvres.

  • Speaker #0

    Regarde le prix d'étiquette concert. J'étais dans la file pour Lady Gaga. J'ai pas eu ma place, cela dit. Le nombre de gens qui voulaient mettre 500 balles pour une place de concert, Il faut arrêter de dire que les gens n'ont pas de sous. On a tous des iPhones à 1000 euros, on part en vacances. Oui, il y a des gens qui n'ont pas les moyens, mais il y en a quand même beaucoup qui ont des sous.

  • Speaker #2

    Exactement. Bon, toi, Pauline, c'était quoi la pire excuse que tu t'es donnée ou que tu as entendue ?

  • Speaker #3

    Le client est bête, il ne comprend pas.

  • Speaker #2

    Allez, pile en sec !

  • Speaker #3

    Il y a le bouton, il est là, pourquoi il ne comprend pas ? Et en fait, c'est exactement ça, l'effet miroir. S'il ne comprend pas, c'est peut-être que le site est mal fait.

  • Speaker #2

    Ouais, moi j'allais dire, je pense que c'est un peu la même idée, le client ne comprend rien ou ne comprend pas mon expérience. Moi au début, quand j'étais freelance, je me suis retrouvée avec un TGM de 800 euros en tant qu'head of sales expérimenté. J'avais quand même 12 ans de carrière en head of sales international à haut niveau. Je ne comprenais pas pourquoi les mecs me comparaient avec des sales à 400 balles la journée, qui te faisaient des automatisations comme ça. Et en fait, j'étais hyper vexée parce que ça attaquait ma valeur intrinsèque. En gros, je me disais, merde, alors mes 12 ou 13 ans avant en corporate, ils ne servent à rien. Et en fait, j'ai compris que, bah oui, je me reposais que sur mon statut. Donc, ça ne risquait pas de marcher parce que le client, il s'en fout. En freelance, il n'achète pas un statut. Il veut une réponse concrète à son besoin. Moi, il voulait prospecter des clients. Et en fait, les petits hackers qui montraient comment ils automatisaient, comment ils envoyaient des messages, etc., ils avaient des taux de conversion, ils avaient des taux de réponse, ils avaient un portfolio. Et donc, en fait, moi, je n'avais rien de tout ça. J'étais là que sur mon statut et je pense que c'est pour ça que ça n'allait pas. Donc voilà, en termes de mindset, je pense que j'avais un excès de confiance. C'est possible ça ou pas ? On parle souvent du syndrome de l'imposteur.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est les années d'expérience en corporate qui parlent.

  • Speaker #2

    Bon, ça, c'est les problèmes mindset. Est-ce que vous voyez d'autres problèmes mindset chez les freelances ? Un état d'esprit qu'ils auraient qui n'est pas propice à la croissance énormément.

  • Speaker #1

    Mindset, oui, mais surtout, il y a pas mal de personnes chevaux, on ne se le dit pas assez, mais qui ne sont pas du tout faites pour ça. Et il y en a qui sont vraiment pas faits pour ça. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais...

  • Speaker #2

    Alors tu dis ça par rapport à quoi ? À leur état d'esprit, justement ? Justement,

  • Speaker #1

    à l'état d'esprit entrepreneurial qu'il faut avoir et pas aborder ça comme un travail juste salarié parce que sinon, le plafond de verre, il est là très vite et on n'arrive pas à grandir.

  • Speaker #3

    Oui, il y a beaucoup de rêveurs, moi, je trouve, de gens qui disent « Ah, mais moi, quand je serai entrepreneur, franchement, ça cartonnera parce que je vais faire ça, j'ai l'idée du siècle, etc. » Et en fait, le truc, c'est que, ouais, mais d'accord, mais fais-le alors. Et en fait, il y en a plein qui ne passeront jamais ce cap et qui vont se permettre aussi de te donner plein de conseils parce qu'ils auraient mieux fait. Et donc, c'est complètement un mindset pour moi, la bascule.

  • Speaker #2

    Et toi, c'est quoi le problème mindset numéro un que tu vois, toi, Valentine, dans les freelances ?

  • Speaker #0

    Je vois que beaucoup se disent que c'est normal de galérer pendant des années. Ah ouais ? Oui, non, mais là, c'est la première année, donc c'est normal que je ne gagne pas d'argent. Non, non, ce n'est pas normal du tout.

  • Speaker #2

    Alors, ceci dit... Quand on parle de mindset, moi généralement j'ai mon petit radar à bullshit qui s'active, mon petit drapeau. Parce que je n'aime pas trop les gens qui disent « ouais mais tout est dans ta tête, il suffit de visualiser, visualise les 10 cas et ils vont se manifester » . Moi je pense que chacun pense ce qu'il veut, mais moi ce n'est pas trop mon truc. Et je me dis « ok, il y a l'état d'esprit, mais il y a quand même des vrais problèmes dans le freelance » . Je ne sais pas, moi je vois l'instabilité financière, la gestion du temps, le syndrome de l'imposteur, la solitude aussi peut-être. Alors qu'est-ce que vous voyez ? comme problème et puis surtout peut-être qu'est-ce qu'on peut un peu changer. Alors Pauline, je vais me tourner vers toi. Dans l'univers tech, donc toi tu te traînes avec des développeurs et compagnie, des indie hackers, c'est quoi les problèmes du freelancing dans ce domaine ? Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut particulièrement faire attention et peut-être est-ce que tu as des conseils aussi pour celles et ceux qui sont freelance dans la tech ?

  • Speaker #3

    Ouais, ben moi je pense que justement le gros piège c'est la solitude, d'être seule en fait parce que d'être seule et notamment aussi dans la tech, tu peux être vite autodidacte et apprendre avec plein de sources ... Le problème, c'est que si tu n'échanges pas avec les autres, tu vas rester dans tes sources et tu ne vas pas voir tout ce qu'il y a ailleurs. Et en fait, tu parlais tout à l'heure de l'expert versus être comparé au junior. C'est un peu ça. Dans la tech, il y en a plein, ils vont se revendiquer. Je suis expert SEO, je m'y connais vachement bien. Les gars, ils changent des beaux titres avec des mots-clés. OK, mais ce n'est pas ça le SEO. Si tu veux ranquer bien, le problème, c'est que pour beaucoup, c'est ça.

  • Speaker #2

    Ils se reposent un peu sur leur laurier, tu veux dire, c'est ça, les certains freelances ?

  • Speaker #3

    Ça peut, oui. mais c'est aussi de rester seule parce que tu te dis je peux justement bosser de chez moi je peux être tout seul mais je pense que si tu veux t'élever et être meilleure dans tes ventes dans ton offre etc c'est d'échanger avec d'autres ça fait un peu mal aussi parfois d'échanger avec d'autres tu ne trouves pas parce que c'est ce qu'on nous critique de temps en temps pas

  • Speaker #2

    forcément cette émission mais ça peut être le cas quand on dit moi je gagne tant etc parce qu'on peut quand on est face à d'autres qui réussissent mieux que nous aussi on peut se dire ah bah oui mais pourquoi lui ou elle Merci. Pauline, elle vient de se lancer il y a un an et elle fait le double de chiffre d'affaires par rapport à moi. Ça gratte un peu des trucs qui font mal aussi, peut-être pour les freelances.

  • Speaker #3

    Ça peut être culpabilisant, oui, si tu ne gagnes pas à côté. Mais justement, si Valentine, elle gagne le tribut de moi, j'ai envie de savoir comment elle fait. J'ai envie de lui parler, justement.

  • Speaker #2

    Non, mais je trouve qu'il y a beaucoup de grief contre la comparaison sur les réseaux sociaux. Et moi, j'ai envie de dire aux gens, je ne sais pas, moi, je suis contente de savoir qu'en solo, on peut gagner 400 000, 500 000, 1 million. Parce que sinon, moi, je serais restée dans mon petit coin à Nantes. Je serais toujours en train de faire mes 10K par mois en freelance. Je ne me serais pas bougée en tant que solopreneur. Adrien, qu'est-ce que t'en penses, toi ? C'est quoi les problèmes que tu vois ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est quand tu travailles, la plupart des freelancers travaillent depuis chez eux. Ils sont seuls, ça, on en a parlé, mais surtout le manque d'organisation. L'organisation du temps. J'ai déjà travaillé pas mal de freelance. Ils n'ont pas de planning, gestion du temps pourrie, il faut avoir une petite routine quand même quand tu travailles depuis chez toi, il faut aussi t'instaurer un espace de travail où c'est ton espace pro. Parce qu'en mélangeant tout, c'est comme ça que tu deviens productif. Et pour moi, la plupart, en ayant travaillé avec la plupart, ils n'ont pas cette organisation et ça ne va pas.

  • Speaker #2

    On dit que c'est sous-côté, la fiabilité dans le freelance. Mais tu le vois bien, quand tu bosses avec des freelances, tu as ceux avec qui tu bosses, ils sont hyper organisés, ils te renvoient les trucs à temps, etc. Puis tu en as d'autres, je ne sais pas, plus de sons, plus d'images. Tu les as payés, ils sont censés faire un truc, ils ne te répondent même pas.

  • Speaker #1

    Les deadlines.

  • Speaker #2

    Mais c'est fou. J'ai envie de dire que c'est rassurant aussi parce qu'on se dit tous qu'il faut faire des trucs de ouf pour être un freelance performant, maîtriser l'IA, lancer son podcast. En vrai, non. Si tu es juste bien organisé, que tu délivres dans les temps, t'es déjà pas mal par rapport au marché.

  • Speaker #0

    80% des freelances sont mauvais dans ce qu'ils font. Donc en fait, à partir du moment où tu fais bien ton taf et que tu as un minimum professionnel, il n'y a pas de raison que ça n'aille pas. Alors, mauvais, ça va être par exemple le monteur. qui ne comprend même pas que ces montages sont merdiques. Et il y en a plein. C'est comme ceux qui font des sites internet à 400 balles. Au bout d'un moment arrêté, vous n'êtes pas webdesigner, vous ne connaissez pas votre métier, vous ne savez pas comment faire. Un site qui convertit. Et ce n'est pas parce que tu fais mumuse sur WordPress que tu es webdesigner. Donc, il y a ce gros problème-là. Je pense que si les gens se remettaient en question et se disaient « En fait, il faut peut-être que j'apprenne mon métier et pas juste regarder trois tutos Canva » , ce serait ça. Et après, encore une fois, je suis complètement d'accord avec toi, ce côté manque de professionnalisme. Moi, je me souviens une fois... J'avais rendez-vous avec une freelance pour la faire bosser sur une mission. Elle a fait le call. Déjà, elle arrivait en retard. Je ne supporte pas ça. Même 30 secondes, tu es en retard pour moi. Elle avait sa serviette autour des cheveux parce qu'elle sortait de sa douche. Elle m'a dit, oui, j'étais au sport. J'étais là. Et en fait, elle n'a pas compris pourquoi c'était un problème. Mais tu n'irais pas te présenter à un entretien d'embauche en sortant de ta douche.

  • Speaker #2

    Elle a vu sur ta story que toi, tu sortais du sport. En fait,

  • Speaker #0

    c'est parce que comme on a ce côté très kikoulol, on bosse de la maison, on a notre business en ligne, les gens pensent que c'est du jeu. Mais non, ce n'est pas pour s'amuser. C'est un vrai business.

  • Speaker #2

    En tout cas, quand tu vas mettre un gros budget sur un freelance, tu n'es pas en mode kikoulol, effectivement. Tu attends quand même à ce qu'il délivre. et ça est-ce que c'est pas un peu un problème aussi parce que j'ai l'impression qu'on... On dit beaucoup qu'il faut des compétences business quand on est freelance, et même nous, on donne des conseils business, visibilité, rentabilité, tout. Peut-être que les gens oublient que, peut-être, je ne sais pas, 80 ou 90 % du taf, c'est d'avoir des compétences dans leur domaine aussi. Moi, je me disais, je pense que le problème numéro un du freelance, c'est l'instabilité financière. Enfin, moi, ce que j'ai le plus mal vécu dans ma première année. Donc oui, j'étais freelance à six chiffres, je faisais 10 cas par mois, etc. Mais j'étais tout le temps en bad, j'étais tout le temps en stress de tout peut s'arrêter. Je ne sais pas si vous l'avez eu, soit monoclients. En gros, j'avais un gros client, que s'il s'arrêtait, c'était la cata. Et puis, je ne sais pas, c'était des factures mensuelles. Tu avais eu ce format-là, toi ?

  • Speaker #0

    Moi, non. J'étais community manager, donc j'avais mes clients. Alors, je ne faisais jamais signer de trucs à l'année ou quoi, mais comme je faisais bien mon travail, on revient, faites bien votre travail. Du coup, mes clients étaient contents, ils restaient. Et donc, en fait, j'émarrais tous les premiers du mois, sachant que j'allais déjà facturer une certaine somme. Et en plus, c'était très cool parce que comme c'est des clients que je connaissais très bien, ça allait encore plus vite pour créer leur contenu sur les réseaux sociaux. Et donc là, tu rentres dans une spirale qui est assez sympa.

  • Speaker #2

    Bon, racontez-nous aussi vous, quelles sont vos galères ? Parce qu'on a la rubrique SAV des solos à la fin de l'émission. Donc, on prend vos questions à chaque émission et puis on vous aide. On vous fait des coachings comme ça en live avec mes co-animatrices, co-animateurs. Vous avez un avis expert comme ça sur votre problème de freelance ou votre difficulté de solopreneur du moment. Alors tiens ! Autre petit sujet épineux et peut-être une différence entre freelance et solopreneur, c'est est-ce que quand on a des galères en freelance, à qui on peut les raconter et est-ce qu'on doit les raconter ? Tu vois, parce que je me rappelais qu'on avait fait un épisode sur le build in public et donc les solopreneurs, toi aussi, je pense que tu fais pas mal ça en story, en vidéo. On fait beaucoup ça, on raconte qu'est-ce qui s'est mal passé dans notre lancement, dans notre vie, dans notre offre. Mais est-ce que c'est si facile que ça quand tu es freelance de faire ça, sachant que... Tu vends de la prestat directement au client, donc tu ne vas peut-être pas raconter que ton site, tu ne savais pas faire telle feature au moment où tu l'as vendu à ton client.

  • Speaker #3

    Clairement, je pense que tu ne le fais pas, tu ne le dis pas au client. Mais en revanche, après coup, là, ça devient intéressant de raconter aussi. Par exemple, si tu postes sur LinkedIn, tu peux raconter l'histoire. Un jour, j'ai eu un client, il m'a demandé une commande et je ne savais pas faire. Et du coup, voilà comment j'ai fait, etc. Raconter juste, j'ai galéré, là, ça ne sert à rien. Mais par contre, si tu dis, voilà comment je m'en suis sortie, là, tu apportes de la valeur. et aussi les gens peuvent s'identifier. Ah, mais moi aussi, j'ai connu cette galère et tu peux les aider, en fait.

  • Speaker #2

    Mais là, est-ce que ce n'est pas un peu les autres freelances qui s'identifient ? Je ne sais pas. Enfin, toi, tu fais du building public. Tu conseilles aux freelances de faire du building public, de raconter leurs galères ?

  • Speaker #1

    Sur leur parcours, oui. Vraiment transparent, parce que du coup, les gens vont plus se connecter avec un échec peut-être qu'un succès. Et même montrer qu'on est un petit peu aussi vulnérable, je pense que c'est très bon pour son image. Au niveau du personal branding, après quand tu es freelance, que tu vends un service... J'ai jamais eu affaire à ça encore. Avant, je partageais pas autant tout ça. Je partageais même pas trop du tout tout ce que je faisais. Mais vu que c'est un service et que le client peut le voir, moi, je pense que c'est potentiellement une mauvaise idée, peut-être.

  • Speaker #2

    En tout cas, moi, je l'ai fait parce que j'avais un podcast sur le freelancing, donc je racontais à mes pères sur mon podcast. À un moment, c'était un peu sensible parce que j'avais un mix entre mon podcast où je racontais ma vie de freelance et j'avais des clients. Donc si jamais certains clients écoutaient mon podcast, ce qui arrivait, va savoir pourquoi. Parce qu'en fait, ils n'avaient aucun lien, tu vois, c'était des dirigeants ou des founders, pourquoi ils vont écouter un podcast sur le freelancing ? Mais ça pouvait un peu se voir, ou en story, ou des choses comme ça. Valentine, t'en penses quoi ? Quand on a des galères en freelance, on les raconte à qui ?

  • Speaker #0

    À ses potes. C'est fait le vendredi soir, il y en a un qui va pester sur son collègue, mais nous on peut pester sur nos clients qui sont parfois un peu chiants. Mais c'est vrai, après moi c'était il y a déjà longtemps. Donc on avait moins ce côté développer son personal branding et tout et tout. Mais donc moi je ne me souviens pas avoir communiqué sur des problèmes que j'avais avec des clients, même après.

  • Speaker #1

    Ok, maintenant tu me dis à ses potes, et moi j'ai eu vraiment le problème de j'ai que des potes salariés. Mon mec est salarié, mes parents c'était des fonctionnaires. Donc l'enfer. Donc en gros, moi, si j'avais des problèmes de freelance, j'en parlais un peu à mon mec, mais du coup, il me conseillait des trucs qui n'avaient rien à voir avec le freelancing. Ou tu vois, il ne comprenait pas pourquoi ça me stressait autant. Donc je pense qu'il faut aussi peut-être se reconstituer sa petite mini famille ou son petit gang de freelance. Moi, j'ai un petit groupe de freelance à Nantes. Je vous fais un big up, les meufs sûres de Nantes. Et je ne sais pas, on a un groupe WhatsApp. Dès qu'on a des merdes avec nos clients, on s'épanche. C'est les vocaux, c'est les machins. On ne donne pas la confidentialité, si tu veux, mais on raconte un peu ce qui nous arrive. On a des conseils quand on va déjeuner ensemble, ça nous rassure. Mais tu vois, c'est un groupe fermé, ce n'est pas sur LinkedIn, ce n'est pas en story Insta et ce n'est pas forcément dans un cas client non plus.

  • Speaker #2

    Donc, en fait, ça dépend complètement du problème et à quelle est ton audience aussi. Parce que toi, tu dis les freelances, s'ils racontent tes galères, si tu t'adresses aux freelances, ça peut être pas mal. Mais effectivement, si tu vends de la pâtisserie et tu dis je ne sais pas faire un cake.

  • Speaker #3

    C'est bien compliqué.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas fait un cake, mais je sais le vendre. Et je sais faire des vides. Remarque, ça marcherait, je suis sûre.

  • Speaker #3

    Oui, en plus, ça marcherait.

  • Speaker #1

    Par contre, oui, tu as raison de dire qu'à clients aussi. Je pense que c'est toi qui en a parlé à posteriori. Moi, c'est un format que j'aime bien pour que les freelances, pour se faire connaître en freelance. Parce qu'on ne va pas se mentir, quand tu es freelance, ça ne sert à rien de faire un Instagram, non ? Enfin, tu peux, mais tu n'as pas besoin de trouver des millions de clients par an ou des centaines de milliers.

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est peut-être pas le truc. principale. Mais une fois qu'on a trouvé des clients et qu'on peut gagner sa vie, moi, je trouve qu'au contraire, développer son audience, développer une communauté autour de soi et développer son personal branding, c'est la meilleure chose à faire. Parce qu'à qui est-ce qu'on donne des opportunités ? Et même si on veut juste rester freelance, entre guillemets, tu peux choisir tes clients après. Tu peux augmenter tes prix parce que tu as de la demande. Tu peux choisir avec qui tu bosses. Et ça, c'est hyper important aussi. Moi, je crois que chaque personne devrait se développer sur le web.

  • Speaker #1

    Oui, tu as raison. Ok, je remballe mon objection. Tu as tout à fait raison. Moi, je pensais à LinkedIn parce que c'est assez pratique. Tu as déjà tes clients B2B et tu peux les contacter par message privé. Tu peux faire un mix entre prospection et inbound, donc création de contenu. Parce que je trouve que le côté, je crée du contenu, mais je n'ai pas de clients qui arrivent. Qu'est-ce que tu en penses ? Il faut peut-être aller les chercher avec les dents, un petit peu les clients au début.

  • Speaker #3

    Si tu crées du contenu de la mauvaise manière, oui, tu n'auras pas de clients. Si tu apprends à bien créer du contenu où tu documentes vraiment, c'est ce que j'encourage toujours à faire, c'est de documenter ce que tu fais. Jour 1 sur 30, sans mon objectif 2, on a tous un objectif à raconter. Et justement, les gens vont s'intéresser à ce que tu fais. Et s'ils voient que tu es prestataire de photos, par exemple, ils vont venir vers toi parce qu'ils ont vu ce que tu faisais, ils ont vu ton travail et ils te connaissent. Enfin, ils ont l'impression de te connaître.

  • Speaker #1

    Donc, oui, OK, building public, OK. Mais quand même plutôt dans une optique de construction, de montrer comment on s'améliore, comment on se forme. peut-être plutôt que comment j'ai foiré. ma dernière mission client parce que ça, il y a quand même toujours des foirages. Après, c'est ça aussi, peut-être qu'on peut rassurer nos auditeurs et auditrices, c'est que ça arrive de faire des erreurs. C'est juste que ce n'est pas forcément en les partageant sur la place publique que vous allez trouver vos futurs clients. Par contre, après, vous pourrez les montrer aussi dans un cas client en disant avant, après, voilà ce que j'ai amélioré. Moi, je connais des potes freelance. Je pense à Pauline Vétier, par exemple, sur LinkedIn, que je suis beaucoup, qui fait souvent des carousels avec mes 12 dernières missions en freelance. Ou alors, voilà les compétences que j'ai développées entre moi au bout de trois ans de freelance versus moi la première année en freelance. Tu vois, sous-entendu, ça ne met pas les clients à l'amende non plus. Mais on comprend bien que c'est sûr que tu n'es pas le même freelance quand tu as trois ans d'expérience de freelancing derrière toi. En tout cas, si vous n'avez pas encore vu le sujet Build in Public, comment nous, on partage en tant que solopreneurs, toute notre activité en public, à quoi il faut faire attention, les limites et tout, on avait fait un épisode ensemble. Donc, je vous la mets en commentaire pour que vous puissiez aller regarder, aller binger. De toute façon, il faut aller binger tout Solo Nation, parce que là, je ne sais pas combien d'épisodes on va être quand on enregistre, mais on se donne à fond, quoi. On se retrouve toutes les semaines, on enregistre. L'émission est toute neuve, donc allez-y, faites-vous plaisir. Découvrez les épisodes d'avant. Et puis nous, on va continuer avec la deuxième partie de l'émission. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour arrêter de galérer en freelance ? C'est parti. Allez, c'est parti, chers freelances du monde entier, de la francophonie en tout cas, qui regardez Solonation. Qu'est-ce qu'on fait maintenant pour arrêter de galérer ? Car vous l'avez compris, grâce à Valentine tout à l'heure, galérer n'est pas une fatalité en freelance. Il y a moult conseils sur Internet pour les freelances. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je ne les trouve pas tous bons. Alors, on va regarder un petit peu, est-ce qu'on est d'accord avec ces conseils ou non. Et donc, on va jouer à un petit jeu pour se réveiller dans cette deuxième partie d'émission. Est-ce que vous êtes prêts ? Vous allez jouer aussi derrière votre écran. Alors, vous allez reprendre vos drapeaux. Et puis, écoutez, on va reprendre les mêmes couleurs. Jaune, c'est on valide. C'est un conseil qui vaut de l'or. D'accord ? Jaune, or. Et puis noir, conseil de merde. Ok ? Voilà. Alors, premier conseil, accepte toute l'émission au début, même mal payée, c'est pour l'expérience. Valentine, elle regarde ce qu'on vote avant de voter.

  • Speaker #2

    Au début, on a dit.

  • Speaker #3

    Oui, mais les deux, en vrai.

  • Speaker #1

    On a une majorité de conseils qui vaut de l'or. Pourquoi t'as hésité, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que je me pose vraiment la question, en fait. Est-ce que c'est un conseil ? Est-ce qu'effectivement, c'est bien d'avoir de l'expérience ou pas ? Je pense qu'en fait, ce que ça peut dégoûter, c'est d'accepter un petit peu tout et n'importe quoi. Et si tu te donnes à fond pour avoir un client qui ne va pas te respecter, tu vas être mal payé, en fait tu vas peut-être être dégoûté

  • Speaker #2

    Je n'ai pas été freelance très longtemps, donc je n'ai pas eu beaucoup de missions, mais en tout cas au début, oui, je les prenais. Moi, c'était plutôt, je faisais ça à côté des cours, donc c'était vraiment en surplus, je ne me suis jamais donné à fond dedans. Et donc, je prenais dès que j'en avais, mais ça restait assez intéressant parce que moi, je voulais faire des sites et c'était des sites.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Est-ce que ce n'est pas ça qui t'a donné les compétences aujourd'hui pour construire ton SaaS ? Tu vois aussi, tu as pu geeker sur différents langages, différentes plateformes.

  • Speaker #2

    Clairement, c'était un premier pied dans l'entrepreneuriat et faire des choses de soi-même. En fait, pas juste suivre les cours théoriques que tu as en école d'ingé. Et voilà. Et après, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, conseil numéro 2, trouve ton Ikigai. Alors, Ikigai, en gros, c'est le cercle où il faut ce que tu aimes, ce que le monde est prêt à payer. Et je sais plus ce que c'est le troisième truc. En gros, entre ta passion, il y a beaucoup de trucs autour. Alors, moi, j'ai mis mon drapeau. idée de merde parce que je trouve que c'est un peu trop sur faut s'aligner et je trouve qu'il y a un peu trop le prisme sur faut s'écouter etc alors que je trouve qu'au début en tout cas quand tu viens juste de te lancer c'est bien d'aller chercher du chiffre d'affaires d'abord et après tu te réaligneras pour être un peu plus confort mais quand tu auras le confort financier bon alors avec cette donnée en plus et comme je t'ai complètement influencé voilà Adrien t'es bien toi le rabot Oui.

  • Speaker #3

    Non, j'ai mis que le bien parce que alors pour moi, l'alignement, c'est très bien. Quand tu commences à faire 10, 20, 30 mensuellement, au début, il faut juste avoir la dalle et vouloir faire du chiffre. Moi, je suis plus la team. Tu fonces dedans et tu vois après. Mais l'alignement au début, enfin, ceux qui veulent toujours trois lignes alors qu'ils ne font même pas 500 euros par mois, ils n'ont rien lancé. Il faut aller déjà dans une niche où il y a un besoin, où il y a de l'argent et ça marchera.

  • Speaker #1

    Ouais parce qu'en fait après on retombe dans tous les trucs de un impact et tout ça où ça peut être en plus dangereux parce que tu veux pas faire payer trop cher tes clients, du coup tu te respectes pas, tu respectes pas ton temps et tout. Après c'est bien quand vous avez construit une certaine autorité, mais au début ça peut être un peu dangereux. Allez, troisième conseil, travaille gratuitement pour te faire connaître. Ah, nous avons mitigé, donc là-bas les filles c'est noir, nous on est ok. Pourquoi non, Valentine ?

  • Speaker #0

    Parce que quand on travaille gratuitement pour les gens, ils se rendent pas compte de la valeur du travail et donc on se retrouve face à des gens qui vont pas donner de retour, la majorité du temps le truc va pas être terminé. Et nous-mêmes, on n'est pas motivés. Donc moi, je ne suis pas pour... Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui testent comme ça, mais pour moi, tout travail mérite salaire. Et on peut commencer avec peut-être des prix plus bas, mais travailler gratuitement, non.

  • Speaker #1

    Mais ceci dit, je t'ai dit tout à l'heure que je ne prenais pas, moi, les gens qui me proposaient de travailler gratuitement parce que je trouvais ça bizarre. Mais je pense que moi, j'ai levé mon drapeau en pensant à un autre contexte où là, moi, j'ai mon média. Je fais beaucoup de choses gratuites avec mon média. Des conférences, des machins, parce que ça me fait connaître. Mais derrière, j'ai du chiffre d'affaires qui est généré par mes produits. Donc, c'est une pensée écosystémique où je sais que certaines de mes activités sont des centres de coûts. D'autres sont des centres de profits. Mais peut-être le freelance, ce n'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Alors, là, tu parles vraiment plutôt du contenu et de ce qu'on va faire pour se développer. Pour moi, je voyais ça vraiment mission. Par exemple, tu veux refaire ton site Internet. Attends, je vais te le faire gratuitement. Voilà, pour moi, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça n'aurait plus Adrien, en général.

  • Speaker #3

    Ça ne m'aurait plus et j'aurais dit oui.

  • Speaker #1

    Et toi Pauline, pour ou contre le travail gratuit ?

  • Speaker #2

    Pourquoi je suis pour aussi ? En fait j'ai réfléchi et c'est vrai qu'il y a des personnes qui ont travaillé gratuitement avec moi, mais ça m'était un peu imposé en fait, dans le sens où ils m'ont dit « Pauline tiens, je t'ai fait ça, qu'est-ce que t'en penses ? » Et en fait c'est vrai que ça m'a aidée après à me dire « Waouh, cette personne a de la valeur, elle travaille. » En tout cas j'ai trouvé ça cool ce qu'elle a fait, donc voilà. Après il y a rarement eu des personnes qui m'ont dit « Je peux te le faire gratuit. » Moi, en tout cas, ce n'est pas une approche que j'aurais d'aller vers les personnes en disant est-ce que je peux le faire gratuit ? Parce qu'il y a beaucoup de gens aussi qui sont à voir, notamment dans le graphisme. Le nombre de graphismes où on dit ça te fera de la visibilité. Mais en fait, est-ce que tu m'offres vraiment de la visibilité ? Qui le voit mon logo ? Est-ce que tu parles vraiment de moi à toutes les personnes ?

  • Speaker #1

    Tu as combien de followers sur ton Insta ?

  • Speaker #2

    Voilà, deux.

  • Speaker #1

    Bon, mais ce n'est pas de la visibilité ça. Tu t'es attiquée un peu tout à l'heure quand tu parlais des gens qui font du travail gratos pour toi sans que tu… Un sollicited, un peu comme ça.

  • Speaker #0

    Moi, je n'aime pas du tout cette technique. C'est les gens qui t'envoient un loom en disant « J'ai analysé ton site, j'ai analysé ta page de vente, mais je ne t'ai rien demandé. » Vraiment. Et en plus, on a eu le cas, on a discuté dans notre petit groupe WhatsApp à nous ces dernières semaines. Quelqu'un a eu une expérience pas très agréable avec ça. Et donc, non, je trouve qu'il y a tellement moyen de se faire connaître.

  • Speaker #2

    Ou alors, un sollicited, mais qui ne prend pas de temps. Parce que moi, les looms, j'en reçois aussi beaucoup, mais je ne les regarde jamais. J'ai pas envie de prendre 5 minutes à apprendre mais qu'est-ce qu'il va me dire, que va me dire cette personne est-ce que ça va m'inventer quelque chose ?

  • Speaker #1

    Que va me dire cet inconnu ?

  • Speaker #3

    Ça dépend presque dans quel thème

  • Speaker #2

    C'est ça, moi par contre on m'avait envoyé un site internet refait, il m'a juste envoyé le visuel Est-ce que t'aimes bien ? Ouais, c'est cool. Continuez. Là, c'est pas long. Tu regardes, c'est une image.

  • Speaker #3

    Ça, c'est pas mal. Du coup, j'étais plus de ton avis avant. Et en janvier, j'ai reçu un mail. C'est même un DM sur Insta d'une fille qui parlait plus de l'emailing. Elle a fait une vidéo. Elle s'est démarquée toute seule parce que tous les 7 heures qu'ils m'envoient des messages, ça, j'ouvre pas. Mais là, j'ai vu une vidéo et j'ai cliqué. On s'est fait un petit call parce que c'est ce dont j'avais besoin pile au bon moment. Et j'étais hyper satisfait. un mois gratuit. J'étais hyper satisfait. Aujourd'hui, on va commencer à travailler ensemble. Trop bien. Hyper bonne expérience. Et ça m'a rapporté, en plus, ça m'a fait gagner des revenus en plus.

  • Speaker #1

    Donc là, elle a suivi tous les conseils anti-galère, bien spotter sa cible, te contacter au bon moment et pas quand t'es débordé. Proposer un mois gratuit, c'est pas pareil que mon travail est gratuit aussi, sous-entendu. Et puis, voilà, te faire du résultat. Donc ça, c'est top. Allez, on continue avec les conseils de merde ou pas. La Solo Nation va en décider. Fake it until you make it. Alors à ma gauche, un petit peu fake, à ma droite plutôt pas du tout.

  • Speaker #0

    En fait le problème c'est qu'en France on traduit mal cette expression américaine qui n'est pas « fais croire que » , c'est plutôt « agis comme étant la personne que tu as envie d'être » . Donc par exemple, si tu as envie d'être un mec badass super musclé, fais comme le mec badass super musclé et commence à te lever le matin et à faire tes pompes. C'est un peu ça le truc, tu vois ? Et nous on la traduit comme étant « fais croire que tu gagnes 30 000 euros par mois alors que tu gagnes 300 balles » . Donc voilà, le côté se mettre dans la peau de la personne qu'on rêverait d'être, ça, je suis complètement pour. Par contre, il ne faut pas commencer à les mentir sur ces résultats.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est pour ça que j'ai levé les deux drapeaux, parce que je trouve que quand tu te mets dans la posture de ça va marcher et tout, en gros, tu y vas à fond. Tu vois, je ne sais pas, moi, je me rappelle, je vais vous donner un exemple de fake it until you make it, vous me direz si c'est du gros fake ou pas. Quand on a lancé cette émission, j'ai lâché je ne sais pas combien de dizaines de milliers d'euros pour le studio, pour le tout. J'ai dit, bienvenue dans l'émission préférée des solopreneurs, quoi, en fait. Tu vois, un moment, en tout cas, c'est ma vocation. Et à la fin de l'année, je sais qu'on va faire 4000 vues par émission. Évidemment qu'au début, tu sors la première, t'as aucune idée d'eux. Mais j'avais fait mes études de marché et tout. Et ça m'a permis de me mettre dans une posture, je pense aussi, d'attirer des stars, d'aller chercher des sponsors et puis vraiment d'y croire. Parce que si toi, déjà, quand tu lances le truc, t'y crois pas, il n'y aurait pas grand monde pour croire à toi

  • Speaker #2

    Moi, je l'avais interprété comme effectivement, tu mens. Et par exemple, beaucoup sur Twitter, il y en a plein qui vont mettre des screenshots. Ouais, je gagnais 10 000 euros aujourd'hui, etc. Et en fait, on sait qu'il y en a plein qui mentent. Et du coup, ça vient donner une mauvaise image. Et moi, je sais que s'il y a une personne qui fait justement qu'il ment et qu'après, tu te rends compte que c'est faux, mais créabilité zéro. Et puis, tu n'as pas envie de travailler avec cette personne.

  • Speaker #1

    Surtout en freelance, en fait, si tu commences à mentir sur les clients que tu as. ce que tu as fait pour eux. Parce qu'il y en a qui mentent aussi sur le scope et tout, voire même les résultats obtenus. Pour moi, c'est un gros no-go. Et si ça vous arrive d'ailleurs d'avoir une galère avec un client, il vaut mieux le dire en fait. En disant, voilà, moi j'ai bossé pour telle boîte, on va dire résultat des courses, ça s'était à moitié bien passé. Ça s'était bien passé sur tel scope de la mission et ceux sur lui-là, on n'avait pas eu les bons résultats. Et franchement, il vaut mieux, moi je préfère les gens qui disent sur quoi ça a merdé. Comme ça, ils apprennent et ils se relancent, je ferais beaucoup plus confiance à un freelance comme ça qu'un freelance qui me dit tout va toujours bien. Toutes mes missions freelance se sont toujours bien passées, ça n'existe pas ça.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, je pense à ça, mais les freelance qui utilisent le nom de leur client pour uniquement vendre leur travail, du genre, j'ai été la community manager de une telle, d'un tel, c'est grâce à moi qu'il a fait décoller son Instagram. Ça en général, c'est red flag. Parce qu'en général, c'est le personal branding de la personne qui...

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Moi, c'est Red Flag, par exemple, dans tes coachings aussi. Moi, j'ai aussi des gens qui me recommandent, qui recommandent le bootcamp, l'incubateur. Mais je ne vais jamais dire que c'est grâce que à ça qu'ils sont passés à six chiffres ou machin. Ce serait complètement con parce que ça donne un contexte. Forcément, ils payent, ils sont motivés, ils vont suivre les cours. Mais c'est grâce à eux, surtout. Donc, je suis complètement d'accord. Les normes Red Flag sur genre, oui, c'est grâce à moi qu'un tel...

  • Speaker #0

    Il est passé de 10 à 100 gars par mois.

  • Speaker #1

    Autre conseil. Il faut absolument déléguer en freelance dès que possible. Ah, on n'a que Pauline qui est d'accord avec ça. Nous, on pense tous que c'est un petit conseil merdique. Alors, pourquoi ?

  • Speaker #2

    Peut-être que parce que je suis plus dans le freelance. Mais non, en fait, bien sûr que ça dépend. Si ta question, c'est de déléguer, revendre moins cher à quelqu'un qui travaille dans ton dos, non. En revanche, si tu veux faire une mission, je ne sais pas, à quelqu'un qui veut un grand site Internet, et toi en fait tu vas faire appel à d'autres personnes pour aller plus vite et pour pouvoir prendre plusieurs projets. Mais à condition aussi de connaître les personnes avec qui tu vas travailler. Parce que là, sinon, tu te retrouves avec le freelance qui fait mal son job. Après, c'est toi qui portes la responsabilité et c'est toi qui dois assumer après face au client. Donc, tu n'as pas envie que ta réputation soit mauvaise. Donc, tu vas devoir tout refaire le site.

  • Speaker #1

    Alors, c'est super intéressant que tu parles de ça. Je n'avais même pas pensé au découpage de tâches, mais tu as raison parce qu'il ne faut surtout pas, je trouve. aller au-delà de son mandat en freelance, c'est une énorme erreur. Tu fais genre, oui, je sais tout faire et tu ne sauras jamais aussi bien faire qu'un spécialiste, donc tu te mets en fait en danger. Là où la question, c'était plutôt aussi, est-ce que toi, en tant que freelance, tu délègues plein de trucs ? Tu délègues ta création de contenu, tu as une assistante virtuelle, tu commences à avoir toute une équipe. Parce que vous êtes d'accord, on voit beaucoup ça sur LinkedIn. Si tu n'as pas délégué un manin, tu es une grosse merde. En gros, il faudrait limiter. Il faudrait bien déléguer aussi. Dès que tu es freelance. toi tu étais plutôt contre ce conseil ?

  • Speaker #3

    Contre ce conseil, parce qu'il faut savoir déjà bien déléguer au début, et comment ça gère les personnes quand au début on n'arrive même pas à se gérer soi-même, ce qui est la plupart des cas des freelances aujourd'hui. Quand tu ne peux pas gérer quelqu'un alors que toi tu ne te gères pas, pour moi ce n'est pas envisageable de déléguer avant même déjà de savoir bien se manager soi-même.

  • Speaker #1

    Alors, on a presque fini dans les conseils de merde, ou pas ? Tu dois poster tous les jours sur LinkedIn pour réussir. En freelance, ok. Bon, unanimité de drapeau noir. Tu parlais de création de contenu tout à l'heure, tu dis que c'était bien. Mais qu'est-ce qui te fait tiquer alors dans ça ?

  • Speaker #0

    Pour réussir. Non, tu peux être freelance même sans être LinkedIn. En fait, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #1

    Voilà, et pas forcément tous les jours non plus. Parce que des fois, genre un bon business case par semaine ou alors faire des messages privés, par exemple, c'est complètement sous-côté. Trop bien. Avant-dernier conseil, lis un livre par semaine pour devenir un meilleur entrepreneur. Attends, non, moi je vais mettre ça et ça. Je vais quand même dire un peu oui. Non, je ne vais dire pas des livres, mais des podcasts. Il faut écouter des podcasts sur le freelancing ou pas ?

  • Speaker #3

    Sur le freelancing, surtout.

  • Speaker #1

    Même pas, même pas obligé. Donc, Pauline, t'en penses quoi ?

  • Speaker #2

    Moi, je lis très peu, mais donc pas de livres. Mais après, effectivement, j'écoute des podcasts. Mais surtout, je suis énormément d'entrepreneurs. En fait, tous ceux qui, pour être inspirés, comme je disais tout à l'heure, faut s'entourer.

  • Speaker #1

    Dernier conseil, conseil de merde ou pas, arrête de vendre ton temps. Alors, oui, ça vous surprend. J'ai vu, ça vous surprend que moi, j'ai levé les deux drapeaux. Mais parce que moi, je suis l'apôtre de arrête de vendre ton temps. Mais je reconnais qu'au tout début, tout début, quand tu te lances, tu ne peux pas faire une offre parce que tu ne sais pas qui c'est tes clients, dans quel vertical, quel persona. Donc, ça ne sert à rien de faire une offre. Donc, c'est mieux de se mettre à la journée. Même moi, j'ai fait du TJM au début, 800 euros par jour. Le temps de trouver ma niche. Et toi, Adrien ?

  • Speaker #3

    Je te rejoins quand même là-dessus. Ça dépend dans quel type de personne tu te mets. Mais à la place d'un freelance, c'est vrai qu'au début, vendre son temps, c'est pas si mal. pour commencer et après t'arrêtes de le faire. Quand je suis plus de la team, au tout début, j'ai comme essayé d'arrêter de vendre mon temps le plus vite possible parce que ça me saoulait assez vite. Donc c'est pour ça que j'ai mis le drapeau jaune.

  • Speaker #1

    Allez, on va finir par un tour de table avec votre vrai conseil anti-galère. Et s'il vous plaît, sans filtre, on est dans Solo Nation, on n'est pas là pour dire trouve ton Ikigai et tout va bien se passer. Si vous aviez un meilleur pote qui se pensait en freelance, qui vient vous voir, qui vous dit écoute, je galère, quel est le conseil que vous lui donneriez ? Allez, vous avez 30 secondes pour me donner un conseil.

  • Speaker #0

    Oui, alors un conseil que mon papa m'a donné quand j'étais freelance et que parfois j'avais tendance à être un petit peu débordée parmi tous les projets, je ne savais pas trop quoi prioriser, il m'a toujours dit « Fais d'abord le boulot pour les clients qui vont te payer en premier. Ceux à qui tu envoies la facture, ils te payent dans les 24-48 heures, tu privilégies eux et puis le reste. » Et c'est un excellent conseil parce qu'effectivement, tu as des boîtes, ils te payent au bout de trois mois, ça ne va pas. Tu as des boîtes, tu renvoies la facture le lendemain, tu as l'argent sur ton compte. Privilégie ces gens-là.

  • Speaker #1

    Très bonne façon de prioriser, j'adore. Adrien, un conseil pour ton meilleur pote qui galère en freelance ?

  • Speaker #3

    Ça va être très court. Aller dans une niche qui a de l'argent, c'est l'erreur que j'ai eue au début. Aller dans des niches où malheureusement les gens n'ont pas forcément les moyens, et même s'adresser à du B2B. La plupart du temps, on veut toujours cibler du B2C, mais si on cible directement du B2B, les gens ont les moyens pour et ont le financement pour. Une niche qui a de l'argent, quand on commence, c'est essentiel.

  • Speaker #1

    Ça te facilite ? énormément, clairement. Pauline ?

  • Speaker #2

    Et moi, c'est de diversifier. Si il y a une niche où tu arrives à vendre quelque chose, continue à leur vendre de nouveaux produits, parce que tu as déjà ciblé la niche. Si au contraire, tu as un produit, mais tu veux changer de business, reproduis-le dans d'autres et fais plusieurs business comme ça. Ne pas tout mettre dans le même panier.

  • Speaker #1

    Pour rester plus résilient, s'il y a une niche qui se pète la gueule, s'il y a un produit concurrent qui arrive dans ton domaine, hyper intéressant. Mon dernier conseil en date qui a beaucoup plu, j'ai publié un article de blog sur ça, c'est un peu sans filtre, mais c'est fais passer tes clients en dernier. Je m'explique parce que là, je vais avoir le « Ouh, trop bien, le service client, les freelances qui vont s'agiter » . Je trouve que les freelances, ils organisent mal leur journée. En fait, ils commencent par l'émission client. La journée, le matin, et forcément, à la fin de la journée, ils n'ont fait que les urgences clients. Ils n'ont jamais bossé sur leur propre business, ils ne font pas leurs objectifs, ils ne font pas leur post LinkedIn. Qu'est-ce qu'on a dit encore dans les trucs de galériens ? Ils ne font pas d'offres, etc. Et parce qu'ils se font toujours passer en mode dernière roue du carrosse. Alors que moi, je bloque mes matinées pour faire du travail profond d'abord pour moi. Par exemple, j'ai une offre à faire plutôt que de faire des devis personnalisés à longueur de temps et de perdre trois jours par mois sur des devis, je fais une bonne offre avec un bon prix. Et après, l'après-midi, je m'occupe des clients. Et en fait, comme en gros, les urgences clients, tu t'en occuperas toujours parce que tu sais que c'est eux qui te payent et tout. J'inverse comme ça. Racontez-nous aussi, si vous avez eu un peu des épiphanies, des choses qui vous ont aidé à passer de « je suis freelance qui galère » à « je suis freelance qui va beaucoup mieux » . Et puis, pour clôturer ce débat, je vous propose qu'on parle du dernier sujet. Est-ce que ce n'est pas finalement un peu le business model du freelancing en tant que tel ? Vendre son temps contre de l'argent qui est un peu broken. Je me souviens de toi, Pauline, parce que finalement, toi, tu as très vite quitté le freelancing. Tu es tout de suite allée vers la construction de Sass. Tu voulais faire un produit scalable. Pourquoi partir du modèle du freelancing ? Qu'est-ce qui ne va pas dans ce modèle ?

  • Speaker #2

    Moi, c'est ça. Je ne voulais pas, devant mon temps, être coincée de me dire « 5 jours par semaine, il faut que je sois chez mon client » . Je voulais me dire « j'ai mon business, c'est mon business, mes règles. Et si je veux bosser de chez moi, si je veux bosser de chez les potes à l'autre bout du monde, je peux » .

  • Speaker #1

    Mais du coup, ton SaaS, tu es d'accord que tu bosses quand même finalement peut-être plus même que si tu étais freelance ?

  • Speaker #2

    Alors oui, par contre, moi, il y a cette... Là où tu n'es pas d'accord, au début, on galère. Moi, oui, c'est mon cas. Parce que je pense que dans le modèle SaaS, en tout cas, c'est au début, il n'y a personne. Il faut le faire connaître et après le faire grossir.

  • Speaker #1

    Alors l'année... Donc, tu fais combien de chiffre d'affaires avec ton premier SaaS, IACREA ?

  • Speaker #2

    IACREA, l'année dernière, 140 000 euros.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est cool. Tu as déjà remplacé presque une année de chiffre d'affaires de freelance parce que... Moi, je vous regarde, les gars, les filles, en disant, bon, c'est pas évident quand tu lances une formation en ligne, par exemple, de tout de suite faire 140 000 balles avec. Donc, bravo. Et après, j'ai remarqué, tu as une stratégie un peu comme le freelance qui ne resterait pas en monoclient. Tu diversifies, tu as lancé un autre SaaS récemment.

  • Speaker #2

    C'est ça, FeedBask, où c'est effectivement là, en fait, il y a créa, je m'orientais vers les agents immobiliers, qui est un domaine que je connais finalement assez peu. Moi, je n'aime pas du monde de l'immobilier. Et là, j'ai sorti... Un outil qui est plutôt pour les gens qui ont des sites internet, en fait, pour pouvoir mettre un widget et avoir des retours clients dessus.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de suivre ses propres conseils parfois de temps en temps. On ne les suit pas toujours. Moi, je me vois les images en replay, après les Solonation en replay quand je fais le montage et je me dis « Ah, je devrais bien suivre ce conseil » . D'ailleurs, autour de cette table, finalement, on a tous quitté le freelancing. Toi, Valentine, tu es passée de freelance à finalement créatrice de business en ligne. Pourquoi ?

  • Speaker #0

    J'aimais pas être freelance et bosser pour les autres en fait. Mais je dis pas du tout que c'est une mauvaise chose, loin de là. Et pourtant, j'explique aux gens comment créer des produits digitaux et tout, mais ce n'est absolument pas pour tout le monde. Et clairement, freelance, et au contraire, moi je trouve qu'être freelance, c'est à la limite facturer au tarif journalier, ça peut être très confortable. Si tu calcules bien que tu prends en compte tes congés, machin et tout, franchement, moi je trouve que c'est hyper cool et on a un peu le meilleur de tous les mondes, quoi. Alors pour le coup, moi, freelance, je bossais toujours de chez moi. Je vais tout de suite dire au client, non, non, mais je ne vais pas aller m'ennuyer, aller bosser chez vous, je bosse de chez moi, merci. Donc j'avais quand même déjà un petit peu cadré le truc pour que ça respecte ma liberté. Mais c'est juste que ça m'ennuyait de bosser pour le business des autres et j'avais envie d'avoir mon truc à moi.

  • Speaker #1

    Ok, toi, c'est plus le côté ownership, c'est-à-dire posséder le fruit de ton travail. Ce n'est pas forcément le business model en tant que tel qui t'a saoulé. Ok. Et toi, Adrien, finalement, toi aussi, tu es vite... ta vie te bouger et maintenant tu as plutôt un business model coach, on va dire.

  • Speaker #3

    Exactement, coach. Et j'ai vite quitté le côté freelancing qui est quand même bien au début. Alors moi, il ne me correspondait pas. Donc c'est pour ça que je n'ai jamais été vraiment celui qui va vénérer le freelance.

  • Speaker #1

    Pourquoi il ne te correspondait pas ?

  • Speaker #3

    Parce que j'aime vraiment, depuis petit, je voulais vraiment voir mon propre. Et quand j'étais petit, quand je voulais faire bâtissier, je voulais voir ma propre boutique. Et je ne voulais pas forcément travailler pour quelqu'un, même si je savais que j'étais obligé de passer par là. Et là, c'est pareil, je voulais avoir mon propre truc, mon propre business. Et c'est ce que je voulais à tout prix. Et du coup, j'ai été freelance aussi, parallèlement à tout ça, le temps de créer quelque chose de simple et surtout d'apprendre.

  • Speaker #1

    C'était un moyen de financement en fait aussi.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    Il y a plein de gens qui font freelance comme ça pour lancer leur boîte et tout. Toi aussi, tu as dû faire ça pour lancer ton SaaS. Tu vois, moi, je me disais, dans les trucs qui font que le business model du freelancing me pose problème, moi, c'est le côté aussi répétitif. Et en fait, moi, j'avais une compétence très freelanceable. la prospection, mais ça me saoulait. En fait, je ne voyais pas encore faire 25 ans de prospection externalisée pour mes clients. J'en avais ras-le-cul. J'étais payée pour ça, je gagnais bien ma vie, mais non. Et du coup, moi, maintenant, je suis podcasteuse et je suis beaucoup plus heureuse comme ça. J'aime bien faire des podcasts, des interviews, geeker sur le freelancing, rencontrer d'autres freelancers, d'autres solopreneurs. Il n'y a pas que la vente du temps dans la vie ou l'instabilité qui font que vous allez arrêter le business model freelance. Il peut y avoir des raisons plus perso. Et moi, le côté, t'es rentable en freelance, que si tu répètes tout le temps le même genre de mission, avec tout le temps le même genre de personnage, dans tout le temps la même verticale.

  • Speaker #2

    Au secours !

  • Speaker #1

    Définition de l'enfer pour moi.

  • Speaker #2

    Il y a un bon exemple, moi, que j'ai trouvé d'une personne qui est très bonne pour faire des ads sur Meta. Et lui, en fait, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait un produit où maintenant, il vend sa formation. Donc là, jusque là, OK. Mais après, il a poussé le truc à se dire, puisque je sais vendre les formations... Maintenant, il vend aussi un pack où il te met plein d'inspiration, d'ads, etc. Et donc, il reste tout autour d'un truc. Donc, plutôt que de vendre à chaque fois son expertise pour t'aider à faire tes ads finalement sur Meta, tu achètes tous ses produits un à un.

  • Speaker #1

    C'est trop bien, mais il s'est construit son petit écosystème et il garde un peu de freelancing. Ce n'est pas désagréable d'avoir une petite partie en freelance aussi ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et le truc, c'est qu'une fois qu'on a comme ça ses produits digitaux, on peut très vite augmenter ses prix parce que du coup, on se positionne comme expert. Et donc, du coup, et c'est ce que je dis toujours à mes clientes, c'est... pyramide et je dis ton one to one il doit être bien plus cher que tes produits digitaux mais du x4 x5 pour respecter vraiment cette pyramide et c'est là alors qu'on se retrouve effectivement à pouvoir s'amuser en one to one à bien facturer et tout.

  • Speaker #1

    Puis là c'est peut-être pas désagréable d'ailleurs de faire du coup des missions hyper personnalisées si t'es payé dix fois plus cher qu'avant aussi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Pour vous remercier de nous avoir suivi jusque là et pour vous aider à ne pas galérer en freelance on vous a fait la fiche pdf récap avec nos 100 conseils pour éviter de galérer en freelance. On a mis nos quatre cerveaux, tout ce qu'on a fait pour préparer cette émission, tous nos débats ici pendant Solo Nation. Donc vous pouvez la télécharger. On vous met le lien en description ou en commentaire épinglé sur YouTube. Ou vous pouvez aussi flasher le code, ou si vous nous écoutez en podcast, allez sur leboard.fr slash solonation. Merci beaucoup les gars et les filles d'avoir préparé ça avec moi. Et puis, il n'y a pas que les conseils dans la vie quand même. Il y a aussi faire du chiffre d'affaires. Donc je vous propose qu'on passe. à la rubrique que vous adorez, que vous préférez dans Solonation. Qui veut gagner du CA ? C'est parti ! Alors, c'était le moment où on va faire gagner de l'argent à la Solonation. Donc, mes invités et moi, on va vous donner une idée de business à lancer pour gagner de la thune, du chiffre d'affaires. Et ce coup-ci, on s'est concentré sur les niches qui nous semblent fertiles, qui nous semblent rapporter du cash en tant que freelance. Si on devait se relancer en freelance aujourd'hui, voilà ce qu'on ferait. Alors on va faire un petit tour d'horizon et chacun d'entre nous va vous donner une niche qui, d'après notre boule de cristal, va cartonner cette année en freelance.

  • Speaker #3

    Pour moi, une niche où je me mets à la place de l'infopreneur ou de l'entrepreneur qui a vraiment besoin de ça, c'est la fiscalité intelligente, vraiment de faire, gagner de l'argent. Aux entrepreneurs, juste en changeant des choses que même nous, on ne connaît pas, même si je ne suis pas du tout expert du tout, vraiment du tout dans ce domaine-là, il y a vraiment pour moi, quand j'en parle avec mes copains business, ils appellent comme ça, ils en ont vraiment besoin aussi. Et s'il y a quelqu'un qui faisait ça, on serait tous les premiers clients à le faire.

  • Speaker #1

    En plus, j'avoue, ça te fait gagner plein d'argent, plein de temps, c'est hyper chiant, personne ne veut s'en occuper.

  • Speaker #0

    Et il y a une vraie demande parce que pour tous nos métiers du business en ligne, on a ces trucs de TVAOS, machin, machin. Et il y a encore très peu de comptables. Moi, je suis contente, j'en ai trouvé un à Bruxelles qui maîtrise tout ce monde-là. Mais ce n'est pas évident. Et moi, ça fait partie des questions que j'ai le plus de mes clientes qui me disent « Ok, super, mais mon comptable, en fait, il ne comprend plus ce que je fais maintenant que j'ai des produits digitaux. » Et ça manque. Si vous êtes comptable et que vous voulez super bien gagner votre vie, spécialisez-vous dans le business en ligne.

  • Speaker #1

    Là encore, une histoire de niche, en fait. Parce que des comptables, il y en a plein. Des comptables pour indépendants, il y en a plein. Des fois, tu les vois en forum, en événement, qui viennent te voir, tu as envie de dire comment tu vas te démarquer face à cet océan rouge. Mais là, c'est une bonne idée.

  • Speaker #0

    Les infocronneurs ont des sous.

  • Speaker #1

    Ils veulent optimiser. Bon, Pauline, une niche en freelance que tu vois dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Il faut aller vers les tendances. Et en fait, là, on l'a dit plusieurs fois, il faut le personal branding, etc. Sauf que c'est une vraie compétence de savoir écrire. Et je pense qu'en fait, quelqu'un qui va spécialiser là-dedans, c'est

  • Speaker #0

    Et du coup, tu ne trouves pas que c'est menacé un peu par les IA ? Je me permets, je pose des questions comme ça. Ça ne serait pas un danger pour un copywriter ? Parce qu'on a fait une émission aussi sur solo, avec des IA pour entreprendre tout seul. Ce n'est pas un truc que tu imagines dangereux pour ces métiers ?

  • Speaker #1

    Ça va être comme le graphiste. On va lui dire qu'il y a les IA, il y en a. Mais en fait, après, tu as la touche humaine. Moi, je trouve que ça n'a quand même rien à voir quand tu en prends un bon copywriter et une IA. Parce qu'elle sait comment tu parles, elle sait ce que tu aimerais. voir écrit, etc. Donc, je pense qu'il y a encore de la place pour ça.

  • Speaker #0

    Ok, trop intéressant. Valentine, ta niche spéciale freelance pour gagner de la thune en freelance ?

  • Speaker #2

    Tout ce qui est montage vidéo.

  • Speaker #0

    Encore ? Ils reviennent sur le tapis.

  • Speaker #2

    Tu l'as déjà dit, et miniatures. Et si vous avez perlé deux ?

  • Speaker #0

    Ah oui ! Parce que souvent,

  • Speaker #2

    t'as un souci, et alors c'est chiant parce que tu te dis, eh, ton monteur, et le mec, il fait les miniatures, et ça fait des allers-retours, alors que si t'avais une personne qui savait faire ces deux trucs... Et si éventuellement, en plus, il pouvait lui-même uploader sur YouTube avec les bons petits textes, mettons-y maintenant. Oh merci,

  • Speaker #0

    si vous nous entendez, si vous faites ce service, venez, commentez, on a besoin de vous. C'est vrai que c'est hyper chiant en fait, les métiers podcast, YouTube et tout, tout est saucissonné, alors je comprends que chacun a sa spécialité, mais à la fin, quand il faut remettre les tranches de saucisson, c'est très relou. Ok, bah moi je vais aller à fond sur l'IA, parce que j'arrête pas d'en parler dans l'incubateur solopreneur, je dis aux gens de faire ça, setup d'agent IA. En fait, c'est un truc tout con, mais tout le monde a besoin de mettre en place ses agents IA en ce moment. Et je pense qu'après, vous pouvez vous spécialiser par vertical. Aider les coachs et les infopreneurs à mettre en place des agents IA, ce n'est pas pareil que d'aider les SaaS builders à mettre en place des agents IA. Et ça, c'est très chronophage. En fait, on a besoin d'un humain qui nous aide derrière. Donc moi, ça, je pense que ça peut chiffrer très, très bien et très, très vite. Racontez-nous si vous faites déjà ce business, si vous avez d'autres idées ou si vous avez envie de lancer ces idées. On regardera dans les commentaires un petit peu ce qui se trame. Et ce que je vous propose, c'est qu'on termine l'émission avec votre question, votre problème du moment en tant que solopreneur. C'est notre rubrique SAV des solos. Et on va vous aider à vous sortir de vos problématiques du moment en freelance. C'est parti ! Alors, à chaque émission, je demande à des freelances ou des solopreneurs qui commentent sur YouTube de nous raconter un peu leur galère du moment. Donc là, ça tombe bien, c'est l'épisode des galères en freelance. Donc, je vais vous poser une question de la communauté. Si vous voulez participer, vous commentez SAV, soit sur Spotify, soit sur YouTube. Et puis, vous nous posez votre question. Comme ça, on la sélectionne pour un prochain plateau. Et puis, on vous aide à y répondre avec mes invités. Alors, qui a été tiré au sort cette semaine ? C'est Valérie Madej. Alors, Valérie nous dit. Comment trouver le bon équilibre entre prospection active, chasser des nouveaux clients, et exécution des missions clients en freelance, sans s'épuiser ni s'éparpiller ? Vaste question ! Alors attendez, on n'a pas une heure, donc là, il faut me donner des conseils concrets en une minute pour aider Valérie. Valentine, tu veux te lancer ?

  • Speaker #2

    Bloqué dans son agenda des moments pour justement faire tout ce qui est prospection, contenu, etc. Moi, quand j'étais freelance, le lundi, c'était travail pour les clients en community management classique. Je cherchais ça sur une journée. Mardi, mercredi, je le gardais pour les autres choses, quand j'en ai des formations à gauche, à droite, en présentiel, pour d'autres missions plus ponctuelles. Et jeudi, vendredi, c'était pour moi. Et par contre, il faut dire à ses clients qu'on n'est pas disponible ces deux jours-là. Et ça, c'est ce que les gens oublient, parce que du coup, il ne faut pas accepter de rendez-vous, pas accepter quoi que ce soit, et bien que ce soit bloqué dans l'agenda.

  • Speaker #0

    Oui, parce que moi, je l'ai fait beaucoup, ça a bloqué des plages de prospection, mais après, c'était open bar. Oui, bien sûr, je suis dispo pour des calls, des calendries. Trop bien ! Pauline, un avis sur la prospection quand t'es freelance ? La balance entre prospection et exécution ? Parce que c'est vrai que c'est un peu le défaut, je pense. Déjà, on n'en a peut-être pas assez parlé dans les problèmes, mais une fois que t'as ta mission client, tranquillou, bilou, je ne poste plus sur LinkedIn, je ne fais plus acte de présence aux événements, je ne prospecte plus, et quand le client se barre, catastrophe.

  • Speaker #1

    Non, mais je pense que, déjà, je n'aurais pas mieux dit que Valentine. Il faut bloguer son temps. Mais après, même quand t'as ton client et que tout roule, et même si t'as une visibilité sur plusieurs mois, je pense qu'il faut quand même que tu bloques ton temps. Pas forcément pour faire de la prospection active, mais justement pour publier, pour préparer, même si c'est de l'administratif, etc. Mais de garder effectivement du temps pour l'après, ou avoir d'autres clients, ou vendre ton temps en produit.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Oui, parce qu'on va voir, jamais vendre tout son temps. En garder un petit peu pour faire d'autres choses à côté. Adrien, un conseil pour Valérie ?

  • Speaker #3

    Au niveau de la prospection surtout, c'est classique, mais faire les tâches les plus chronophages le matin. Et je sais que moi, en tout cas, ça fonctionne très bien chez moi. Quand je me mets deux heures sur une tâche qui me demande beaucoup d'énergie, je sais que si je la ferais l'après-midi, je mettrais cinq heures, voire six heures de temps. Et le matin, en une heure, deux heures, ça peut être plié. Donc la prospection, moi, je la ferais le matin.

  • Speaker #1

    Alors, ça dépend de ce que tu dis. Là, c'est un certain profil. On est tous un animal, je crois. C'est le dauphin, etc. Et on n'est pas tous pareil. Il y en a, ça va être plus le matin. Donc vous pouvez... Si on retrouve le nom de ce test, vous pouvez faire le test et voir quand faire les tâches.

  • Speaker #2

    C'est le chronotype quand on tape sur Google. Et alors, il y a dauphin, ours et tout. C'est super intéressant. Et ça, c'est vraiment, ça pourrait être un conseil en plus. C'est savoir à quel moment on est efficace.

  • Speaker #0

    Mais alors moi, je vais mettre mon petit grain de sel parce que je suis du soir. Donc, j'aurais tendance à dire OK, je fais la prospection le soir du coup. Mais non, pas du tout. Parce qu'il y a le deuxième effet qui se coule dont tu n'as pas parlé. Ce n'est pas que le temps, c'est la... La motivation, parce qu'en gros, c'est avaler le crapaud. C'est-à-dire faire le pire truc au début de ta journée, parce que tu le feras jamais en fin de journée. Moi, le soir, je suis dans mon lit, j'ai couché mes enfants, machin. Je n'ai pas envie de prospecter, quoi. Ça ne va pas à la tête. Donc, si le matin, tu te fais chier à faire ces 5 messages privés sur LinkedIn à 5 prospects, parce que tu sais que tu les as dans ta liste de 100 prospects à prospecter, tu les fais, tu les fais. Et tant que tu n'as pas fait ça, tu ne fais rien d'autre. Tu n'as pas le droit d'ouvrir ton Instagram, tu n'as pas le droit de... Et je trouve que là, il y a un côté très motivant, un peu genre... Je vais faire mon sport le matin, comme ça au moins c'est fait, j'ai réussi ma journée. Donc moi, ça serait peut-être mon conseil à commencer par le pire, par le dur d'abord. Et deuxième conseil sur l'histoire d'équilibre et de balance, moi en fait, je n'oppose pas les deux. Je me dis, pendant que je suis en mission client, je rends compte de la mission à mon client. Donc je rends compte aussi à l'extérieur de ce que je fais en mission client. C'est-à-dire le building public, pour moi, il me sert à ça. Je dis par exemple, cette semaine, je suis hyper contente parce qu'avec mon client Bidule, on a avancé sur ça, ça, ça. Ça me permet. Alors bien sûr, ça, ça marche que si tu as rendu des comptes à ton client et que tu n'as pas oublié ton client et que tu n'as pas oublié de faire des trucs pour lui. Mais tu vois, comme ça, au moins, tu continues à faire ta pub pendant que tu es en mission client et tu n'as pas ce petit côté désagréable de « bon, comme je suis en mission client, maintenant, je suis tranquille, je n'ai rien à faire » . Bon, ben voilà, Valérie, j'espère que ça t'aidera à prospecter, à trouver le bon équilibre. Enfin, j'ai envie de dire à rééquilibrer parce qu'en fait, l'équilibre, il se fait tout seul. tous les freelancers se concentrent sur l'exécution de la mission client. Et ils oublient un peu la prospection. Donc peut-être que là, c'est pas mal de mettre aussi un petit coup d'accélérateur sur la prospection. Bon, si vous voulez, vous aussi participer à la prochaine émission Solo Nation, être un petit peu avec nous, au moins avec votre screenshot, votre problématique sur notre plateau, vous pouvez laisser SAV, commenter ici sur les réseaux sociaux. On prendra vos questions et puis on les adapte, on les récupère et on les met dans les thèmes adaptés de nos prochaines émissions. Bon, c'était cool d'être avec vous, mes chers anciens galériens en freelance. De voir aussi que vous en êtes sortis brillamment et que vous êtes là, tous souriants, détentes. On fera un autre sujet un jour sur les galères des solopreneurs, vous rigolerez moins. Et puis surtout, j'espère que vous l'avez compris, galérer en freelance, ce n'est pas une fatalité. Nous, on pense surtout que ce n'est pas une question de talent ni de chance. C'est juste une question de bonne méthode, de bon état d'esprit à adapter. Et puis peut-être aussi de se poser la question, est-ce que vous jouez au bon jeu pour vous ? Parce qu'on l'a vu autour de cette table, en fait. Nous, on est un peu quatre anciens freelances, pas forcément repentis, mais en tout cas, on a compris que ce n'était pas forcément le meilleur jeu pour nous dans l'entrepreneuriat. D'ailleurs, ça me fait penser qu'on avait aussi enregistré un épisode où on compare freelancing, solo business et start-up pour voir un peu façon quiz quel est le meilleur format pour vous. Bon bref, si cette émission vous a ouvert les yeux sur vos galères, fait marrer, donné aussi des conseils, partagez-les autour de vous. likez, abonnez-vous au podcast Le Borde ou à la chaîne YouTube Le Borde Média. Et surtout, vous pouvez aussi l'envoyer à un pote freelance qui en a marre de bouffer des pâtes ou qui galère pour lui montrer qu'il y a un petit peu des pistes pour changer cette situation. Téléchargez le PDF avec les 100 conseils aussi, on vous met ça dans les commentaires. Et puis voilà, en tout cas, continuez d'être avec nous, toujours plus nombreux, c'est hyper sympa d'écouter l'émission. Merci d'avoir été avec nous. Vive la liberté, vive l'indépendance. et vive la Solo Nation et à bientôt dans les prochaines émissions. Ciao les solos !

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