- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens ça va vite, alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter pour recevoir les bonus. Alors épisode 3 là j'allais dire à chaque épisode on découvre des solopreneurs de ouf mais celui-là il est quand même assez emblématique parce que, alors je sais pas comment le traduire parce qu'il a une stratégie de multi-produits, il en a lancé plein plein plein et puis un degré de scalabilité énorme par le produit donc est-ce que tu peux nous parler un petit peu de qui est Peter Levelles quelle est sa genèse, quel est aussi son système
- Speaker #1
carrément, moi Peter Levelle je l'adore franchement il fait beaucoup de building public sur Twitter donc je vous invite à aller voir sur Twitter il génère quasi 3 millions de dollars à l'année à lui tout seul en tant que développeur en fait lui on le met dans la catégorie indie hacker c'est un développeur qui crée des SaaS ou des mini produits et qui les commercialise après derrière donc c'est une forme de soloprenariat et lui ce qui est super intéressant dans son parcours c'est que il s'est lancé en 2017 non 2014 pardon il s'est lancé en 2014 en gros il faisait déjà des choses sur la musique il était un peu développeur et à un moment donné il s'est dit je vais lancer en gros 12 startups en 12 mois. Donc, il a fait un article sur son blog et il a mis qu'il allait faire 12 startups en 12 mois. Et c'est vraiment là où, en fait, il y a eu un switch dans sa vie. C'est qu'en fait, déjà, au-delà de lancer autant de startups, il a progressé de ouf en tant que développeur. Mais en fait, une startup, lui, le lançait vraiment avec des MVP. En fait, il testait des idées, il pivotait au maximum. Et en fait, c'est un peu l'idée qu'il faut retenir de Peter Levelle, c'est de tester et pivoter. Donc lui en gros 12 startups en 12 mois c'est quand même ultra fatigant. Et en fait il y a son projet Nomadlist qui génère beaucoup de cash aujourd'hui, qui permet aux digital nomads de trouver des villes ou faire partie d'une communauté. Le projet initial c'était juste un Google Sheet partagé avec quelques infos sur quelques villes. ce projet là qu'il a partagé sur Twitter c'est parti viral très rapidement sur la plateforme et suite à ça il a créé un vrai produit mais en fait il a testé l'idée avec juste un Google Sheet partagé avant même de passer trop de temps à créer un produit où il n'y a pas d'intérêt
- Speaker #0
C'est extra. Alors, moi, j'adore parce que je dis souvent pivoter au lieu de vivoter, déjà. Donc, tu vois, c'est le côté tentatif, plein de tentages de trucs aussi. Il y a une fille qui fait ça sur LinkedIn. Enfin, moi, j'adore cet état d'esprit. Je trouve que se mettre aussi en mode portfolio solopreneur, parce que c'est ce type-là, c'est-à-dire lancer plein de projets en même temps, un peu comme tu lances les spaghettis au mur pour voir lequel va accrocher au mur, lequel va retomber. C'est une façon de désacraliser l'échec aussi. Tu sais qu'il y en aura plein. et du coup ça t'oblige à aller plus vite à être moins perfectionniste parce que j'imagine lancer 12 startups en 12 mois c'est l'horreur, tu dois aller au plus près aussi du besoin client et peut-être à faire des MVP, donc des minimum viable product plus petits donc si je reviens sur l'épisode 1 de Justin Welch pour créer un petit produit il faut créer quelque chose d'un peu imparfait d'abord et puis le lancer et le tester et après le deuxième truc que j'adore c'est évidemment le building public. En fait, ça a été inventé par les développeurs à la base. Vous, vous documentez tout. Votre code, votre machin, vos apprentissages. C'est une culture que j'adore, ça, dans la tech. Et qu'on reprend à notre sauce en mode solopreneur. Beaucoup de solopreneurs, je sais, vous qui nous écoutez, vous redoutez ce building public. Mais je vous assure que c'est comme ça qu'on trouve ses premiers clients. C'est trop chouette, je trouve, de raconter ses apprentissages. Et parce qu'on attire une audience à soi, les personnes vont être intéressées par votre produit.
- Speaker #1
carrément mais lui il a une grosse communauté du coup sur twitter c'est grâce à ça notamment que ces produits performe aujourd'hui mais en tout cas l'idée de tester lui il a quand même développé beaucoup de projets il a développé plus de 70 projets en tout et encore il y en a plein aujourd'hui encore plus parce qu'il est dans l'IA aujourd'hui il crée beaucoup de choses sur l'IA mais il a lancé 70 projets et seulement 5 ont vraiment généré du cash donc il faut quand même pas se heurter à l'échec enfin pas s'arrêter en tout cas quand on met des échecs lui en gros il en a eu plein et c'est pas pour autant qu'aujourd'hui ça marche pas
- Speaker #0
Tu sais, toute proportion gardée, je dis souvent aux gens qui participent à mon bootcamp, le premier produit qu'on va faire ensemble, ce ne sera sans doute pas ton produit vache à lait, super cash flow. Moi, le premier produit que j'ai créé, c'était l'ancêtre de l'incubateur. J'ai dû faire 3 000 euros avec. Par contre, une fois que tu as compris la technique de productivisation, après, tu peux en faire plein d'autres. Et moi, maintenant, je suis beaucoup plus à l'aise. Et à chaque produit que je lance, ça va plus vite pour trouver le marché. Et donc, voilà, j'aime bien cet état d'esprit, en fait. de tenter et puis surtout d'apprendre à chaque lancement.
- Speaker #1
carrément, mais en fait il y a des méthodes pour créer des mini-produits comme par exemple avant même de créer un bootcamp, on peut faire un post LinkedIn avec X call qu'on offre à des gens pour juste voir s'il y a de l'intérêt on peut au lieu de créer un produit comme un développeur, utiliser des outils no-code et le faire en une après-midi il y a vraiment des méthodes pour créer vraiment des mini-produits des MVP pour vraiment tester une idée avant même de passer trop de temps dessus notre ressource principale en tant que solopreneur c'est notre temps donc si on le gaspille pendant 6 mois à créer un produit sur lequel en fait il n'y aura pas d'intérêt il faut éviter
- Speaker #0
Et en plus, il y a un momentum. Il y a d'autres solopreneurs comme ceux qui écoutent le Bande qui vont être là. En trois après-midi, ils auront fait le produit et ils t'auront piqué ton idée. Donc, allez-y les gars, les filles, il faut lancer vite. Moi, je dis, il faut rencontrer vite son marché. Il faut aller vite, en gros, de l'usine au marché. Qu'est-ce que tu peux nous donner comme défi, même si je le sens un petit peu venir, j'avoue, le défi Peter Levels, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour être un peu dans sa veine, dans son inspiration ?
- Speaker #1
En gros, il faut tester et pivoter. Et du coup, pour ça, il y a le principe un peu de l'offre Blitzkrieg. C'était notamment Thibaut Louis qu'on avait parlé sur LinkedIn. C'est en gros... tu as une idée, une idée d'une offre, tu essaies de la packager en 24 heures, en une journée grand max, d'en faire un post LinkedIn ou en tout cas d'en parler quelque part et d'essayer de choper des clients en seulement 24 heures. Mais du coup, vraiment avoir une version minimale de ta vision de ton produit dans X mois et vraiment en 24 heures lancer ta mini offre. Donc c'est soit un call avec ton futur client ou... Enfin, il y a plein de formats différents, mais en 24 heures lancer ton produit.
- Speaker #0
hyper intéressant bah oui je pense que ça aidera plein de monde parce qu'il y a plus de perfectionnisme quand même tu sais les gens ils osent pas trop lancer mais moi je vois dans mes alumnis je leur dis vas-y lance ton truc il est prêt là vas-y ils veulent pas appuyer sur le bouton moi j'aime bien la technique de créer une liste d'attente sur système.io c'est pas cher c'est rapide tu peux en capturer l'email de la personne et là je l'ai testé pour mon offre salarié diversifié et tu vois je me suis fait violence à pas écrire le cours avant alors que j'ai plein de contenu mais je me suis dit non non j'en parle et en trois postes LinkedIn, j'avais déjà 60 et quelques personnes inscrites sur la pré-réservation, la pré-liste d'attente. Par contre, je mets juste un petit bémol à l'offre Blitzkrieg. ça marche mieux quand on a une audience. Donc, ce qui n'est pas Blitzkrieg, c'est de se construire son audience comme on l'a vu avec Justin Welch, avec Cody Sanchez, avec Peter Levelles. C'est un peu un point commun quand même. Ils ont un solo média qui ne laisse jamais tomber, sur lequel ils capitalisent depuis toujours. Et à chaque produit dont ils auront besoin, ils vont pouvoir levredger un petit peu, faire effet de levier avec ce média pour lancer leur offre Blitzkrieg. Et moi, je vois bien la diff entre maintenant, quand je lance une offre Blitzkrieg, Versus il y a 3 ans où je me sentais un petit peu seule donc voilà si c'est votre première offre que vous n'avez pas encore de média si vous avez déjà 2-3 clients qui vous disent ok c'est normal, vous êtes contents et c'est trop bien Bon bah merci Axelle, on avance, on avance on a plein d'inspiration avec les solopreneurs de légende et puis t'as encore une fille à nous présenter, une autre solopreneur d'un autre style, ça va se passer dans l'épisode 4 on va parler de Jade Bonacolta c'est parti pour l'épisode 4