- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.
- Speaker #1
Alors Marion, c'est quoi un bon taux d'ouverture de newsletter ? Et puis, donne-nous tous tes conseils pour essayer de l'optimiser.
- Speaker #2
Alors, je suis désolée, mais je ne vais pas pouvoir répondre à cette question.
- Speaker #1
Je l'ai tenté, je l'ai tenté.
- Speaker #2
Mais c'est bien. En fait, je pourrais te répondre individuellement, mais là, pour tous ceux qui nous écoutent, c'est compliqué de donner un chiffre comme ça, parce qu'un bon taux d'ouverture, il s'évalue selon votre taille de mailing list. Par exemple, si vous avez 200 abonnés avec votre mailing list et que vous avez 12% de taux d'ouverture, ça ne va pas. Et il va aussi dépendre de votre secteur d'activité. Pour vous expliquer un peu ce que vous pouvez faire pour booster votre taux d'ouverture, je vais prendre l'exemple d'une entreprise avec laquelle j'ai travaillé. Quand on a commencé à travailler ensemble, le taux d'ouverture était autour de 20%. Et c'est une mailing list avec 50 000 abonnés. Le taux d'ouverture était un peu faible. Donc on a travaillé... Pour l'augmenter, on a suivi trois étapes. La première étape pour avoir un résultat immédiat, c'est ce qu'on appelle l'IGN de liste. Dans votre liste email, vous avez des gens qui n'ouvrent plus trop vos mails ou alors qui ne sont plus trop intéressés, mais qui ont la flemme d'aller cliquer sur le lien pour des abonnés. Ça demande un petit effort. Ce qu'on a commencé par faire, c'est d'aller supprimer tous les abonnés qui n'étaient plus intéressés par les emails. Pourquoi c'est important de le faire ? Parce que la délivrabilité de vos newsletters dépend aussi de votre taux d'ouverture. La délivrabilité, c'est quoi ? C'est un truc un peu technique qui ne vous appartient pas. Ça se passe entre le logiciel que vous utilisez pour envoyer vos newsletters et les clients de messagerie en face, donc Gmail, Yahoo, Hotmail. Quand votre newsletter est envoyé, elle passe différents filtres. selon votre client de messagerie, si vous utilisez Gmail ou autre, les filtres vont être plus ou moins sévères. Il y a certains filtres qui prennent en compte votre taux d'ouverture, donc qui vont regarder, ok, est-ce que les newsletters que vous envoyez d'habitude, est-ce qu'elles sont pas mal ouvertes ou alors pas trop ? Si elles ne sont pas trop ouvertes, alors les filtres anti-spam les plus sévères vont dire, ça, je n'aime pas, ça ne va pas dans la boîte de réception de mon client. C'est pour ça que c'est hyper important de travailler sur votre taux d'ouverture. Je sais qu'il y a certaines entreprises qui ont déjà l'habitude d'envoyer des newsletters qui mettent en place des automatisations, donc des choses qui se font un petit peu toutes seules dans votre logiciel d'emailing qui va reposer sur l'activité des abonnés. Par exemple, attribuer un tag à quelqu'un qui n'ouvre pas email depuis plus de trois mois et après lui attribuer un autre tag, etc. Et puis, la personne, elle se retrouve désabonnée toute seule. Moi, ça... Les clients chez lesquels j'ai vu ça en place, j'ai eu peu de résultats probants. En fait, il n'y a rien de mieux que d'envoyer un mail directement aux personnes concernées.
- Speaker #1
Ok. Ça, je ne l'ai pas du tout fait. Je pense qu'il faudrait que je m'y plonge. Et du coup, je trouve que le travail est d'autant plus vertigineux, plus tu as de monde, plus c'est pénible à faire. Mais je trouve que ça vaudrait presque le coup de travailler avec quelqu'un, ça, en externalisation, tu vois, pour avoir un regard extérieur, pour analyser ça, et parce que c'est peut-être un travail un peu moins passionnant que l'éditorial. Enfin, après, ça dépend ce que t'aimes faire. Mais ouais, effectivement.
- Speaker #2
Ouais, et puis, c'est sûr que c'est pas très passionnant à faire, mais aussi, ça pique un peu l'ego, parce que tu vois ta taille de making-list qui baisse, en fait, qui diminue, et... Et c'est un peu comme ton nombre d'abonnés sur les réseaux sociaux, tu vois, on a beau dire oui, c'est que de l'ego, c'est pas ça qui compte. N'empêche que ça fait quand même un peu plaisir. Et puis, tu as travaillé pour avoir tous ces gens qui te suivent. Et quand il faut qu'on supprime certains, forcément,
- Speaker #3
tu procrastines un peu, c'est normal.
- Speaker #1
Écoute, moi, je n'ai pas trop d'égo là-dessus. Je pense que quand on fait un média, forcément, il y a des trucs qui plaisent,
- Speaker #0
il y a des trucs qui ne plaisent pas.
- Speaker #1
Il faut aussi revoir l'éditorial. Et puis, il y a l'effet de mode aussi. Enfin, à un moment, il faut se renouveler, il faut renouveler ses concepts. Et il y a le churn. Moi, je fais partie des gens qui sont à l'aise avec ça. Je ne sais pas, moi, je suis OK pour que les gens viennent pendant un moment, pendant deux ans, lisent assidûment les newsletters parce que ça les aide à se lancer en freelance ou en salarié diversifié ou en solopreneur. Et après, ils passent à autre chose parce qu'ils sont à d'autres étapes de leur vie. Donc, je ne pense pas que... Je fais partie des gens qui pensent que la newsletter, ce n'est pas forcément à vie qu'on va lire tout le temps la même newsletter. Je suis à l'aise avec ça. Mais bon bref, on n'est pas là pour faire ma psychanalyse. Est-ce que tu as d'autres tips pour finir sur cette partie optimisation du taux d'ouverture ?
- Speaker #2
Oui, la deuxième étape, c'est de travailler sur ces objets de mail, bien sûr. Les objets de mail, le conseil que je donne, c'est 4 à 9 mots. De ne pas dépasser les 9 mots dans vos objets de mail, parce que ça, c'est un tip hyper pratique à appliquer. Et quand vous faites le suivi de vos chiffres, pour voir un peu les résultats de votre newsletter, de suivre également les objets de mail, d'avoir un endroit qui regroupe tous vos objets de mail, parce que c'est ce qui va vous permettre de voir ceux qui fonctionnent le mieux, les formulations qui plaisent le plus, et puis ça vous donne aussi une indication sur les sujets qui sont les plus nus.
- Speaker #1
Ok, ah ouais, ça c'est trop bien. Mais ça c'est la partie aussi qu'on ne fait pas quand on est un créateur de contenu, je trouve, c'est mettre tout au même endroit. Moi j'en ai partout. Entre mes podcasts, mes newsletters, machin, je ne sais même plus au bout d'un moment si j'ai parlé de tel ou tel sujet. Donc, c'est vrai qu'il faudra avoir... Toi, tu utilises quoi, en fait, comme outil pour centraliser tout ça ?
- Speaker #2
Google Sheet, tout simple. OK. Oui, oui, tout simple.
- Speaker #1
Ou un Notion. Ça, c'est pour les gens qui préparent les trucs avant. Et c'est avec moi, souvent, j'écris on the go directement dans Substack. Je vais me faire taper sur les doigts parce que je pense que ça, ce n'est pas du tout la pratique la plus optimisée, tu vois. C'est un peu genre l'écrivain qui écrit comme ça le matin même sa newsletter, quoi. Voilà.
- Speaker #2
Non, ce n'est pas gênant. Si c'est fluide pour toi comme ça, ce n'est vraiment pas gênant. Ce qui est dommage, c'est que du coup, tu n'as pas un endroit où, je ne sais pas, si un jour tu ne peux plus accéder à ce stack, tu n'as pas d'archive de ce que tu envoies. Mais clairement, ce n'est pas gênant. Du moment que ton mail est envoyé, que tu as l'inspiration, voilà.
- Speaker #1
Ok, ça marche. Bon, écoute, merci de me rassurer Marion, c'est bien, ça m'aide dans mon parcours. Est-ce que tu as un défi, une ressource, un truc à nous donner pour compléter ça, pour qu'on fasse cette hygiène-là et qu'on augmente notre… notre taux d'ouverture avant qu'on passe à la suite ?
- Speaker #2
Oui. Le défi pour cet épisode-là, c'est d'envoyer un e-mail à votre liste d'abonnés en ciblant ceux qui n'ont pas ouvert vos e-mails depuis trois à six mois. Ça va dépendre de la fréquence d'envoi.
- Speaker #1
Oh là là ! Ok. Écoutez, j'espère que... Il y en a peut-être certains d'entre vous qui recevront un message de ma part. Alors, j'essaie de faire les défis avec vous. Je m'y colle peut-être dès que j'ai un petit peu de temps à y consacrer. Trop bien ! Merci beaucoup pour ces tips. On va passer à l'avant-dernier résultat. Justement, on continue dans la progression, la rigueur aussi avec laquelle on traite notre newsletter, puisqu'on va regarder comment analyser et mesurer ces résultats de newsletter. C'est parti !