- Speaker #0
Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.
- Speaker #1
Alors Antoine, tu as déjà travaillé en accéléré, entrepreneurial à la tâche, ensuite freelancing, alternance. Est-ce que tu vas faire partie des gens qui ne vont jamais connaître le CDI ? Point d'interrogation. C'est quoi la suite ? Comment tu vois un petit peu l'évolution ? à la fois de ton projet personnel, mais peut-être aussi l'évolution de cette génération qui a été bercée par le make money sur YouTube et qui se sent une âme peut-être plus entrepreneuriale que ce que nous, on avait. Parce qu'il faut se rappeler que nous, on a commencé dans un contexte où si tu n'avais pas un CDI, tu avais raté ta vie. Et si tu n'étais pas dans un grand groupe, tu ratais encore plus ta vie. Je pense qu'à l'époque, les startups, même, ça n'existait pas. Ce n'était pas méga sexy. Donc, tu vois un peu la différence de contexte.
- Speaker #2
Oui, clairement. Je suis fermé à rien, on va dire. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je sais que le freelancing et surtout le fait d'être indépendant, c'est-à-dire gérer mes clients comme je le veux avec mon organisation, c'est quelque chose que je ne veux pas lâcher parce que c'est quelque chose qui est hyper satisfaisant quand tu apprends à le mettre en place. Maintenant, je ne suis pas fermé à peut-être sur les prochains mois, prochaines années, rejoindre des boîtes. Mais en fait... Je sais que ça va être une typologie de boîte très spécifique ou ça va être simplement pour aller chercher plus de compétences qu'ailleurs. En fait, je n'ai pas spécialement envie d'aller faire le métier que je fais pour une autre boîte, si ce n'est pas un client. Par contre, je ne suis pas fermé à peut-être rejoindre une boîte qui fait le même métier que moi pour aller monter en compétences plus rapidement. En fait, c'est vraiment dans cette optique de pouvoir apporter une qualité de service encore supplémentaire. Donc, c'est pas ça.
- Speaker #1
Je reste là-dessus parce que ça, c'est super intéressant. C'est-à-dire que du coup, tu ne conçois plus... le CDI comme une carrière sécurisante, longue, etc. Mais plutôt comme un accélérateur, un catalyseur de compétences pour ensuite redevenir freelance et reavoir de meilleures compétences ou entrepreneur. C'est fou.
- Speaker #2
C'est soit je garde le freelancing encore, juste ça, soit effectivement à un certain moment, un CDI, peut-être en mi-temps ou quelque chose comme ça, mais vraiment dans une boîte où je vais chercher la montée en compétences. C'est le seul driver qui va pouvoir me faire signer ou non dans une boîte.
- Speaker #1
Je pense qu'on l'acquiert beaucoup quand on est freelance parce qu'on se rend compte qu'à chaque mission, on monte en compétence. Donc, on se dit, par exemple, si moi, demain, je veux devenir meilleure dans le domaine des funnels de vente, de formation B2B, je vais me dire, je vais prendre une mission d'un client dans ce domaine-là. Comme ça, je vais apprendre à en accélérer. OK. Trop intéressant. Le freelancing, est-ce que tu as déjà touché un peu les... J'allais dire les méfaits, ce n'est pas très cool, les méfaits, mais un peu les limites. Est-ce que tu sens que, ou alors ça va, c'est que le début, tu es encore dans la lune de miel, ou est-ce que déjà, ça commençait un peu à te gonfler le côté plafond de verre, pouvoir prospecter des clients, les garder, etc. Quel est ton avis sur aussi le freelancing en tant que business model ?
- Speaker #2
Je pense que c'est un super modèle pour se lancer, mais qui peut-être sur le long terme peut être plus fatigant que d'autres. dans le sens où effectivement il ya une montée en compétences qui est juste génial on t'apprend la débrouillardise tu apprends à trouver tes clients tu apprends à les gérer tu apprends aussi à avoir tes premiers clients non satisfaits et tu sais du coup derrière pourquoi par contre effectivement il ya cette limite alors aujourd'hui moi avec le business model comme je l'ai construit actuellement où il ya une forme de plateforme enfin de plafond limitant où je vais avoir la possibilité grosso modo de gérer on va dire entre 5 6 7 clients maximum par mois Donc, si je les remplis tous les mois, il n'y a pas de souci. Ça me permet très bien de vivre. Il n'y a pas cette possibilité de croissance derrière d'un point de vue revenu.
- Speaker #1
Alors, si tu as envie de partager, parce que moi, j'aime bien toujours donner des chiffres aussi, qu'on sache d'où on part, où on va. Si tu remplis tous tes clients, si tu es à ton plafond,
- Speaker #0
tu gagnes combien le chiffre d'affaires ?
- Speaker #2
En chiffre d'affaires, je suis aux alentours des 9500 si je remplis tout. Avec l'offre que j'ai.
- Speaker #1
Voilà, donc tout rempli, ce qui prend quand même aussi pas mal de temps par rapport à ton contexte, ça te fait le rêve un peu, le sneak LinkedIn, ce qui est déjà une super réussite. Mais tu as raison de dire que tout rempli, ça met un stress. Est-ce que les trucs sont toujours tout remplis ? Est-ce qu'il y a un taux de remplissage de 100% dans tous les stades, dans tous les cinés, etc. ? Généralement non, parce qu'il y a plein d'aléas qui font qu'on n'a pas assez prospecté trois mois avant et on se retrouve un peu dans la merde. Ok, alors qu'est-ce que... du coup juste... Tu m'as dit que déjà tu étais passé du modèle du TJM à l'offre. Je voulais savoir comment tu avais fait rapidement, peut-être pour aider les freelance étudiants qui en sont là. Et est-ce que ce n'est pas un peu ça aussi le début de ta transformation vers un modèle plus entrepreneurial que freelance ?
- Speaker #2
Si, clairement. Ça permet de scaler beaucoup plus facilement les revenus. C'est pareil, une grosse partie de la formation, par exemple, que je faisais pour mes clients à l'heure actuelle, aujourd'hui, c'est une formation qui est enregistrée. où j'ai créé ma plateforme de formation sur Webflow, auquel ils ont accès. Typiquement, ça me fait gagner 2, 3, 4 heures par client que je peux allouer sur d'autres clients. Ça, ça fait gagner beaucoup de temps et plus de CA derrière. Aujourd'hui, le fait de passer en offre, comment j'ai travaillé ça ? Je suis allé un petit peu étudier les problématiques qui revenaient plus souvent chez mes clients. Je me suis dit, ne te bloque pas forcément sur une seule offre, mais... Une offre répond à un problème très spécifique. Je suis allé interroger quelques-uns des clients que j'avais eus, d'autres boîtes de manière un peu plus large. Et puis après, une structuration un petit peu classique, vérifier que ce soit bien un problème dur, que ce soit douloureux, urgent, qu'il soit reconnu, qu'il y ait bien une bonne solvabilité aussi auprès des boîtes que l'on vise, ce qui est hyper important. Et puis, proposer vraiment une méthode de A à Z qui remplisse parfaitement l'objectif et qui permet de complètement traiter la problématique du client. C'est comme ça que je l'ai conçu, c'est comme ça que je me suis posé. Typiquement, une de mes premières offres que j'avais packagée, c'était le fait de fournir un certain nombre de leads qualifiés à une entreprise. Pour ça, la problématique, c'était que les entreprises ne savaient pas exactement comment trouver les bons contacts auprès de leurs clients cibles. Moi, je leur donnais un fichier avec un adresse mail, un numéro de téléphone, un nom, un prénom. Ils n'avaient plus qu'à les prospecter dessus derrière. Ça, ça répondait à une vraie problématique client. Il faut essayer d'identifier dans sa niche toutes les petites problématiques clients qu'il peut y avoir. Et si on a une offre qui peut en réduire plein d'un coup,
- Speaker #3
ça peut le faire aussi.
- Speaker #1
Super intéressant. Et là, la version relation client, je me rappelle que quand toi, tu m'as onboardé. Tu avais déjà vraiment construit beaucoup de choses par rapport à plein de freelance, même que je coach aujourd'hui. Tu as un espace un peu, on va dire, de sorte d'espace de formation en ligne. Tu avais des méthodes signatures. Et puis, tu as une méthodologie aussi d'accompagnement client sous forme de sprint, un petit peu avec des workshops. Tu utilises des trucs comme Miro. Tout ça, tu l'as appris en cours ou tu l'as appris sur des vidéos ? Comment tu as fait pour créer aussi cette offre qui est un peu technique à créer ?
- Speaker #2
à 90% tout seul pour le coup. Ma plateforme de formation est sur un site qui s'appelle Webflow. C'est de base quelque chose qui est fait pour faire du site web. Donc j'avais appris à l'utiliser. Je me suis juste un petit peu plus challengé en se disant comment tu fais un espace de formation dessus. Après, j'ai toujours été très visuel. Donc j'ai essayé par moi-même de découvrir un petit peu des méthodes de cartographie, des méthodes de représentation plus visuelles. Et donc c'est là où des outils comme Miro ou Figma peuvent être très utiles. Donc en fait, j'ai une grosse passion pour les logiciels. ce qui fait que je regarde tout le temps ce qui peut sortir ce qui peut bien s'adapter à mes besoins et aux besoins clients et on va dire que j'ai une capacité à les prendre en main assez facilement et donc derrière j'essaye de faire au mieux pour agencer le parcours utilisateur client Et voilà rien ne se perd,
- Speaker #1
tout se transforme t'as recyclé tes anciennes compétences dans le back office de ta relation client freelance et ça je pense que les gens oublient un peu qu'en fait en freelance déjà quand on gagne du temps sur son back office et qu'on n'a pas un accueil client tout pourri et et besoin de réexpliquer oralement tout ce qui se passe, on gagne énormément de temps sur sa prestation de service, et du coup, on gagne de l'argent. Donc bravo. Écoute, est-ce que tu as d'autres conseils comme ça pour aider les freelancers et étudiants à poursuivre leur activité, la pérenniser, ou peut-être en faire quelque chose avec lequel ils peuvent en vivre à temps plein ?
- Speaker #2
Ouais, je pense que dans un premier temps, c'est essayer d'allier ses études avec peut-être un, deux, trois clients, ce qui permet de se faire de l'argent, de se montrer qu'on est en mesure d'accomplir quelque chose de cool, et puis à un moment donné, faire ce choix où est-ce que je prends peut-être deux, trois, quatre, cinq mois de risque éventuellement à ne pas aller en CDI et puis me lancer à 100% et voir ce que ça donne. J'ai envie de dire au pire, il n'y a pas énormément de choses à perdre a priori, et puis voir ce que ça peut donner. Et puis moi aussi, quelque chose qui a fait beaucoup de différence pour moi, c'est surtout se concentrer non pas sur ce qu'on appelle les outputs, ce qui est en sortie. Par exemple, je ne veux pas faire un site Internet, mais se concentrer sur les inputs qui sont aujourd'hui, je vais faire la home page de mon site Internet, aujourd'hui, je vais faire la page contact de mon site Web. Parce que finalement, ça donne des montagnes un petit peu plus petites à gravir. On a tout de suite plus de motivation, on est plus enclin à se mettre dedans. Et puis, ça aide à avoir des résultats plutôt cools.
- Speaker #1
Donc, tu fractionnes un petit peu tes... Des gros objectifs, des petits objectifs pour pouvoir les bouffer entre deux cours ou entre deux sessions. C'était hyper intéressant. Je te souhaite tout meilleur pour la suite dans ton futur d'entrepreneur ou salarié diversifié ou solopreneur. On verra ce que l'avenir te réserve. Où est-ce qu'on peut te trouver si on veut suivre un peu aussi tes best practices de prospection, notamment qui, je pense, seront utiles ? à tous tes potes freelance étudiants qui voudront se lancer ?
- Speaker #2
Je suis actif sur LinkedIn à peu près une fois tous les deux jours où je balance un poste avec un petit peu de valeur ajoutée et des choses qu'on peut mettre en place assez facilement. Et puis, toutes les semaines, j'entretiens une newsletter aussi sur Substack où je viens traiter des sujets peut-être un peu plus profonds, un peu plus détaillés pour monter en compétences. Et en dernier lieu, mon site Internet où il y a la possibilité d'avoir une formation sur la prospection et puis un accompagnement. que j'ai packagé si vous avez envie d'aller le découvrir.
- Speaker #1
Je valide l'accompagnement. Écoute Antoine, tu es au top. Tu as déjà tes quatre piliers de solopreneur. Tu es prêt pour une super belle aventure pour la suite. Merci beaucoup d'avoir pris le temps dans ton agenda surchargé de ministre au carré, au cube, de venir nous pitcher un petit peu sur ça. Le freelancing et les études et l'apprentissage, c'est tout à fait combinable. Je suis trop contente de voir que le monde du travail aussi évolue comme ça. pour plus de flexibilité, plus de créativité et puis plus de sérénité aussi parce que ce qu'on voit, c'est que quand on est armé, qu'on est freelance, qu'on a fait des études, qu'on est freelance et qu'on sait se débrouiller, on a beaucoup moins de craintes aussi, je pense, pour l'avenir et on est beaucoup plus serein aussi. C'est ce qui ressort dans ton discours. C'est hyper intéressant. Merci à toutes et à tous et puis je vous souhaite un bon parcours dans votre freelance étudiant si c'est le cas et ensuite, à très bientôt dans les prochaines mini-séries du Borde. Salut tout le monde. Bye bye.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le board sur les réseaux sociaux en me paguant. N'hésite pas à te manifester auprès de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !