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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

5/5 🌍- Freelancing durable : stop Ă  la course au chiffre, crĂ©e un business alignĂ© et rĂ©silient en indĂ©pendant

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21min |27/12/2024
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Description

Tu es matraquĂ© par les injonctions Ă  toujours faire plus en freelance ? Gagner toujours plus, produire plus, ĂȘtre toujours plus productif, ĂȘtre partout
 et toi dans tout ça ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Thomas Burbidge, podcasteur et accompagnant de freelances pour discuter d’une nouvelle façon de concevoir le freelancing : un monde oĂč chaque freelance pourrait ĂȘtre plus alignĂ© et avoir un business plus agrĂ©able.


Thomas partage sa vision du freelance systĂ©mique, un modĂšle qui remet l’humain et le sens au cƓur du business et nous aide Ă  sortir de la course effrĂ©nĂ©e au profit (et au burn-out).


Dans cet épisode il nous partage ses conseils pour avoir un meilleur équilibre personnel, une plus forte contribution sociétale et une meilleure résilience, pour bùtir une activité qui te ressemble et qui respecte tes limites.


📌 Comment sortir des injonctions à la performance et retrouver ta vraie motivation ?

📌 Pourquoi le freelancing et l’entrepreneuriat est un jeu (et comment y jouer sans te brĂ»ler) ?

📌 Comment construire un business durable, alignĂ© avec tes valeurs et tes ambitions ?

📌 Pour toi, pour les autres et pour le monde : les 3 piliers pour avoir une activitĂ© Ă©quilibrĂ©e

📌 Par oĂč commencer pour rĂ©inventer ton activitĂ© de freelance et la rendre plus rĂ©siliente ?


Un épisode essentiel pour les freelances et solopreneurs qui veulent entreprendre autrement et sur la durée.


💌 Retrouve tous mes conseils solopreneur, mes astuces solopreneur, et les bonus des Ă©pisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Soutiens gratuitement Le Board en laissant un avis sympa et 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify, ou en le partageant sur tes rĂ©seaux. Chaque retour me booste (et une petite surprise t’attend pour chaque avis).


Le Board, c’est le podcast de rĂ©fĂ©rence pour les solopreneurs et freelances en France. Si tu rĂȘves de lancer un solobusiness rentable, dĂ©velopper ta productivitĂ© solopreneur, gĂ©nĂ©rer des revenus passifs et crĂ©er une activité scalable, ce podcast est fait pour toi. Que tu sois microentrepreneur, side entrepreneur ou que tu cherches Ă  crĂ©er une formation en ligne, chaque Ă©pisode t’apporte des astuces freelance, des conseils business et des stratĂ©gies concrĂštes pour rĂ©ussir dans le solopreneuriat.


đŸŽ™ïž AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, ex-cadre dirigeante devenue solopreneure, Le Board te guide avec :

✹ Des conseils solopreneur pour lancer et scaler ton activitĂ©

✹ Des clĂ©s pour sĂ©curiser tes revenus grĂące Ă  une formation freelance ou un business en ligne

✹ Des stratĂ©gies pour organiser ton productivitĂ© solopreneur et Ă©quilibrer vie pro et perso

✹ Des idĂ©es pour gĂ©nĂ©rer des revenus automatiques et prĂ©visibles

✹ Un accompagnement pour rĂ©ussir la transition du salariat Ă  l’indĂ©pendance


Avec ses invitĂ©s experts, Le Board t’aide Ă  transformer tes ambitions en rĂ©alitĂ©, que tu sois freelance dĂ©butant, solopreneur expĂ©rimentĂ© ou salariĂ© souhaitant dĂ©velopper un side-business.


🎧 Si tu aimes les podcasts comme GĂ©nĂ©ration Do It Yourself, Sans permission, Tribu IndĂ©, Marketing Square ou Young Wild and Freelance, rejoins la communautĂ© de solopreneurs France et Ă©coute Le Board.


Crédits musicaux :

Ep.1 - Under Pressure - David Bowie & Queen

Ep.2 - Civilisation - Orelsan

Ep.3 - Man in the mirror - Michael Jackson

Ep.4 - Keep yourself alive - Queen

Ep.5 - Mercy Mercy me - Marvin Gaye


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors, lĂ , on est quand mĂȘme pas mal, on a pas mal dĂ©construit et reconstruit un modĂšle d'entrepreneuriat solo qui change complĂštement de ce qu'on voit d'habitude, oĂč en gros, grosso modo, les gens s'arrĂȘtent Ă  ouvre tel statut et fait tel chiffre d'affaires et aprĂšs, ben go.

  • Speaker #2

    Tu montes une agence,

  • Speaker #1

    tu recrutes des gens, tu dĂ©lĂšgues. C'est assez limitĂ©, la pensĂ©e entrepreneuriale sur le preneur. J'essaye de densifier un peu de mon cĂŽtĂ© avec la logique de scalabilitĂ©, qui n'est pas pour le toujours plus, mais qui peut ĂȘtre aussi pour plus ou Ă©gal, mais plus de temps libre, plus de libertĂ©. Ce n'est pas que financier. Mais toi, tu as un concept qui va encore plus loin, c'est la pensĂ©e de l'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative. Est-ce que tu peux nous expliquer ? D'oĂč ça vient et qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #2

    ComplĂštement. Et bien heureusement, ce n'est pas mon concept. Il y a des gens tellement intelligents qui introduisent ça et qui travaillent sur ça tous les jours. Donc heureusement, ce n'est pas le mien. Mais je m'en fais de plus en plus un advocate pour en parler, notamment dans notre cas de FrĂ©jean Seul, parce que c'est un sujet qui est beaucoup discutĂ© pour des Ă©normes boĂźtes, des banques, des trucs comme ça. Mais tout ce qu'on s'est dit pour l'instant, juste pour repositionner la conversation pour tout le monde, c'est qu'on a parlĂ© de voir autrement l'objectif d'une entreprise et comment elle se positionne dans notre vie en tant qu'indĂ©. Donc il y a ces objectifs pour les diffĂ©rentes transformations qu'on cible, il y a ces enjeux de rĂ©silience aussi. Le but d'une boĂźte, c'est qu'elle dure dans le temps pour remplir nos besoins, ce n'est pas percer du jour au lendemain. Comment ça fonctionne une entreprise, n'importe quelle entreprise, mĂȘme les nĂŽtres ? On consomme des ressources, des ressources qui sont soit humaines, notre temps, notre Ă©nergie, nos compĂ©tences, notre temps, notre espace mental. On consomme des ressources financiĂšres, on investit de l'argent parfois pour louer un outil. Tous les graphistes qui utilisent Adobe et qui sont obligĂ©s, vous le savez, vous avez un abonnement tous les mois Ă  payer. On consomme donc des ressources financiĂšres. Et on consomme aussi des ressources qu'on pourrait appeler industrielles ou de nature. Mais moi, j'aime bien les repositionner, en tout cas dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, c'est ce qui se fait, comme des ressources naturelles. C'est-Ă -dire, toi, pour faire ton podcast, tu as besoin d'un micro, tu as besoin de ton ordi.

  • Speaker #1

    Les métaux rares, les trucs comme ça.

  • Speaker #2

    Et ces ressources, en fait, si on remonte la ligne jusqu'à beaucoup plus tÎt, à un moment donné, c'est une ressource naturelle. L'électricité qu'on utilise pour nourrir Internet et nos ordis, à un moment donné... C'était une ressource.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ça fait du bien de s'en rappeler aussi.

  • Speaker #1

    C'est comme quand on s'est dit, OK, on fait tout en numérique, etc. Mais bon, en fait, l'impact carbone, c'est le quatriÚme impact carbone, etc.

  • Speaker #2

    Avant-hier, d'ailleurs, avant-hier, au moment oĂč on a enregistrĂ© cet Ă©pisode, il y a l'ADEME, qui est le truc gouvernemental de recherche et de comprĂ©hension sur l'Ă©cologie, qui a fait une note au gouvernement pour dire, attention, le secteur numĂ©rique, du coup, mĂ©taux rares, ces trucs, ils arrivent Ă  un point de rupture. On va consommer les ressources plus rapide que ce qu'elles sont capables d'ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es. Donc, ça montre qu'en gros, il y a des potentielles limites. Donc, toute entreprise consomme ses ressources. En fonction de la boĂźte, on consomme plus ou moins de diffĂ©rentes ressources. Puis, elle les transforme pour faire un produit ou un service. qu'on vend et en Ă©change de la vente, on reçoit une ressource financiĂšre de nouveau. Donc en fait, toute entreprise par dĂ©faut est dans un systĂšme qu'on peut appeler d'extraction ou de destruction. Je prends des ressources que j'extrais, ressources humaines, ressources naturelles, etc. Je les transforme pour gĂ©nĂ©rer des ressources financiĂšres. Donc la ressource financiĂšre est la destination. et tu le vois dans la maniĂšre dont beaucoup d'entreprises sont gĂ©nĂ©rĂ©es, la ressource financiĂšre est plus importante que toutes les autres. Et elle va vers les investisseurs et ainsi de suite. C'est comme ça qu'on mesure le taux de variation sur les bourses et ainsi de suite. L'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative, elle ramĂšne ce point de la rĂ©silience en disant, Hep hep hep les amis, crĂ©ez ce capital financier, ce n'est possible que si il y a suffisamment de ressources humaines. et de ressources naturelles de l'autre cĂŽtĂ©. Parce que bon, nous sommes des ressources financiĂšres, on les rĂ©investit parfois. Mais ressources humaines, ressources naturelles, ça c'est des choses, elles mettent du temps Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer.

  • Speaker #1

    On ne peut pas transformer l'argent en ressources humaines.

  • Speaker #2

    Et là tu le vois par exemple sur le marché du travail en France, on parle de plus en plus de burn-out. Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi le burn-out ? C'est un épuisement des ressources humaines.

  • Speaker #1

    Extraction de la ressource humaine pour de la transformation en capitaux.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en fait, on arrive au point de rupture oĂč... On a trop extrait les ressources humaines et on n'arrive plus Ă  gĂ©nĂ©rer la ressource financiĂšre. Tu vois, le vice, il est trop simple.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en rends bien compte parce que dans ma logique de scalabilitĂ©, je me fixe des limites en fait aussi, tu vois, parce que moi, je me suis dit Ă  quoi bon ? J'avais cette revanche Ă  apprendre de faire les 300 000 pour faire le salaire d'avant, etc. Comptez un peu large, me mettre en sĂ©curitĂ©. AprĂšs, je me dis potentiellement mon business model, il est scalable jusqu'Ă  pas l'infini, mais on peut. Et on peut faire comme tous ces infopreneurs, solopreneurs, recruter, scaler, mettre des coachs, grandir, grandir. Mais je me suis dit, mais jusqu'Ă  quoi et Ă  quoi bon ? Et donc, tu vois, moi, je cap ma ressource humaine Ă  moi plus une petite quotitĂ© de freelance qui est Ă  peu prĂšs, d'aprĂšs mes estimations, 15% d'Ă©quivalent en plein. Et en fait, je fais ça pour me limiter en termes de santĂ© mentale. et de management, pour pas finir dans un engrenage oĂč je finis par ĂȘtre un mĂ©ga manager qui manage 100 personnes ou agences et tout. Et j'ai pas du tout envie de ce Ausha. Donc, je pense que j'ai compris pour la limitation de la ressource humaine, en tout cas Ă  mon niveau.

  • Speaker #2

    Mais c'est le niveau de rĂ©flexion. VoilĂ , et c'est celui qui est le plus simple Ă  capter. Parce que le point de est-ce que je suis Ă©puisĂ© ? et que pour maintenir le systĂšme de ma boĂźte oĂč je transforme et je crĂ©e des produits-services, en fait, ça dĂ©truit ma ressource humaine personnelle. On a bien compris, le truc ne marche pas. Donc le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, qu'est-ce qu'il pose ? Il dit, en fait, le but, ce n'est pas extraire, transformer, reprendre des capitaux financiers. C'est crĂ©er un systĂšme qui se nourrit et qui est rĂ©silient dans le temps. Et ce qui est hyper intĂ©ressant, c'est que ça change l'objectif de la boĂźte. L'objectif de la boĂźte, ce n'est pas gĂ©nĂ©rer le chiffre d'affaires final ou la rĂ©munĂ©ration finale du fondateur ou de la fondatrice. C'est crĂ©er un puits de ressources. dans lequel on peut continuer de piocher. Sur la ressource humaine, c'est simple Ă  comprendre. C'est, est-ce que mon entreprise me permet d'ĂȘtre tout le temps disponible pour continuer de travailler ? C'est-Ă -dire, la façon dont je pense mon entreprise, elle me permet d'avoir plus de ressources qu'avant mon entreprise ? Donc je suis plus reposĂ©, je suis plus dĂ©tendu. Parce que ma boĂźte, elle me permet d'avoir le temps de me reposer. Ma boĂźte, elle me nourrit avec de l'argent suffisant pour remplir mes besoins, aller faire du sport, aller au spa, des trucs comme ça. Donc, est-ce que mon entreprise gĂ©nĂšre assez de ressources pour rĂ©investir dans la machine ? Et ça, on peut le penser en termes humains, mais on peut et on doit, Ă  mon sens aussi, le penser en termes ressources naturelles. Et je vais donner un exemple trĂšs simple Ă  comprendre. Toutes nos entreprises Ă  nous, freelance, sont pas mal numĂ©risĂ©es. On consomme de l'Ă©lectricitĂ©. La version zĂ©ro d'un systĂšme rĂ©gĂ©nĂ©ratif sur cette ressource-lĂ , qui en est une parmi plusieurs, ce serait, est-ce qu'on produit nous-mĂȘmes l'Ă©lectricitĂ© dont on a besoin pour bosser ? Oui,

  • Speaker #1

    ce que j'allais te poser de ta question, parce que toi, tu es dans un village, un peu en mode grange, ou projet de village,

  • Speaker #2

    je sais pas si tu as des projets. Pour l'instant, je vis dans une maison passive. Le but d'une maison passive, c'est qu'elle n'a besoin d'aucune Ă©nergie pour ĂȘtre chauffĂ©e. Donc dĂ©jĂ , ça c'est un endroit oĂč on a rĂ©duit drastiquement les ressources qu'on consomme, notamment l'hiver. C'est pas encore autosuffisant Ă©nergĂ©tiquement parlant sur la totalitĂ© du spectre Ă©nergĂ©tique, mais sur le chauffage dĂ©jĂ , ce qui est un pas Ă©norme oĂč on consomme... On ne consomme rien pour se chauffer, pas de bois, rien, rien du tout. Et le projet futur, effectivement, c'est crĂ©er un Ă©colieu avec des habitations individuelles. LĂ , on est en coloc dans la maison, mais l'idĂ©e, c'est d'avoir des habitations individuelles, conçues Ă©cologiquement et aller le plus possible vers l'autosuffisance. Ce n'est pas forcĂ©ment possible et ce n'est pas non plus forcĂ©ment le but. L'idĂ©e, ce n'est pas de penser chaque individu redevient le paysan qui fait toute sa nourriture et ainsi de suite. Ça, c'Ă©tait la vie avant oĂč on nourrissait tous nos besoins seuls. Il y a plein d'avantages au fait de vivre en sociĂ©tĂ©. Mais quand les structures gouvernementales et sociĂ©tales qui sont censĂ©es penser le maintien dans la durĂ©e de cette sociĂ©tĂ© ne font pas ce taf-lĂ , il faut aussi qu'on le refasse pour nous. Et c'est lĂ  oĂč je pense que les entreprises, elles ont un pouvoir immense pour le faire. Et avec ce modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, nous en tant que freelance, on peut aussi. C'est qu'il n'y a aucun lobby qui vient nous dire... avec beaucoup d'argent et beaucoup de vĂ©hĂ©mence qu'il faut garder des pesticides dans l'alimentation. On est libre de nos actions, en fait.

  • Speaker #1

    En fait, j'allais dire mĂȘme, pour moi, le freelancing, c'est presque une mini-entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative par rapport aux salariats aussi. Parce que souvent...

  • Speaker #2

    Sur la dimension humaine, ça, c'est clair. Voilà. C'est que beaucoup de gens y viennent pour pas se fermer.

  • Speaker #1

    Parfois en termes de ressources aussi, parce que du coup, tu peux un peu plus contrĂŽler ce que tu mets et quel est l'input et l'output.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le potentiel d'une part.

  • Speaker #1

    C'est minimaliste aussi, tu vois. Plein de choses, les outils, les achats. Je n'ai pas besoin de tout ça. Je n'ai pas de bureau,

  • Speaker #2

    je m'en fous.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça fait partie d'une des possibilités d'entreprendre aussi.

  • Speaker #2

    Et en revanche, je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. Il y a plein de gens qui n'ont mĂȘme pas conscience de... Tu vois... quand t'es dedans, et c'est normal, quand t'es dans le jus de travailler tous les jours, c'est dur de prendre le recul que moi je peux prendre parce que c'est mon taf de tous les jours de penser c'est quoi une entreprise, tu vois.

  • Speaker #1

    J'avais enregistré avec Anaïs Baumgarten des sujets sur le minimalisme aussi, pages de vente et tous ces trucs. Moi je suis pas encore dans le minimalisme digital de la création de contenu, tu vois. C'est un espÚce de rabbit hole dans lequel on peut tomber et tout décortiquer. Qu'est-ce qu'on...

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #1

    Tu vois, toujours la mĂȘme chose parce que Il paraĂźt que c'est l'action aussi qui nous permet d'avoir un Ă©lan positif. Et tu vois, quand on se met dans l'action, on est beaucoup plus...

  • Speaker #2

    Du coup, il y a ce qui est intĂ©ressant quand on est Ă  son compte et qu'on est un des seuls. C'est qu'une grande partie des consommations de notre entreprise sont liĂ©es Ă  nos consommations en tant qu'ĂȘtre humain. Il y a des choses qui diffĂšrent, Ă©videmment. Mais il y a une grande partie qui sont en lien. Notre consommation Ă©lectrique... Pour notre boĂźte, c'est souvent corrĂ©lĂ© Ă  la consommation Ă©lectrique de notre maison. Et du coup, une des choses qui est trĂšs simple Ă  faire, c'est faire son bilan carbone. Tu vas sur n'importe quel site, je recommande par exemple celui que fait Jean Covici avec Carbon4, qui est super complet. Vous faites son bilan carbone Ă  lui. On remplit tous les trucs. Et en faisant ça, on se rend compte... oĂč sont les endroits oĂč j'ai le plus de poids par mon mode de vie ou le mode de vie de mon entreprise et oĂč des actions, souvent assez simples, peuvent contribuer le plus. Et je donne un exemple qui est tout simple Ă  comprendre. Si je suis un entrepreneur solo, freelance, dont pour l'instant le mode de vie et de travail est pensĂ© en tant que digital nomade, et que je prends beaucoup l'avion, en faisant cet exercice, vous allez vous rendre compte que votre mode de vie de digital nomade est le truc qui pompe le plus. dans votre façon de fonctionner. Donc, ce serait dĂ©bile de se dire, je vais prendre des panneaux solaires pour que quand je suis dans ma maison, j'aurai renouvel mon systĂšme Ă©lectrique. Ce serait incroyable de le faire. GĂ©nial, faites-le. Mais le poids VS, je prends 5 fois par an l'avion, ça n'a rien Ă  voir.

  • Speaker #1

    C'est trÚs chiante. C'est dentaire à Nantes. Je crois que mon poids le plus élevé, c'était la viande. Franchement, super bien.

  • Speaker #2

    Mais c'est gĂ©nial. Et ça, c'est hyper intĂ©ressant de se rendre compte aussi de ça. Parce que des fois, et c'est lĂ  oĂč j'ai envie d'apporter une nuance qui est hyper importante et qui sera dĂ©veloppĂ©e dans... Je suis en train d'Ă©crire un livre sur toutes ces choses, donc ce sera la version pour aller creuser un peu plus loin. Ça sort en 2025, normalement, fin 2025. Donc je suis en plein dedans lĂ . Mais il y a un truc qui est hyper important lĂ -dessus Ă  noter, c'est que quand on fait le bilan carbone... Il faut noter une diffĂ©rence que moi j'aime bien apporter entre les Ă©missions carbone de subsistance et les Ă©missions carbone de luxe, de confort. Et sur l'avion par exemple, c'est trĂšs important d'en parler parce qu'il y a plein de personnes qui, de par leur chemin de vie, prennent l'avion parce que c'est la seule maniĂšre pour eux de voir leur famille et leurs proches.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Alors que si moi je vais au Maroc faire un stage de surf,

  • Speaker #2

    c'est... Et c'est complĂštement diffĂ©rent. Tu vas au Maroc pour faire un stage de surf parce que tu te dis, ça va ĂȘtre cool, un petit week-end au Maroc, je vais me dĂ©tendre.

  • Speaker #1

    Un week-end, je tiens à préciser à mes détracteurs.

  • Speaker #2

    Je donne un exemple. Quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Mais je ne peux pas abandonner mes enfants trop longtemps non plus. Donc, ça vous donne une idée de la durée.

  • Speaker #2

    De la temporalité. Mais quand tu fais ton bilan carbone et que tu te rends compte que ce que je devrais dans un monde idéal avec les objectifs, c'est fixé avec les accords de Paris.

  • Speaker #1

    C'est un tous les dix ans, non ?

  • Speaker #2

    Un aller-retour Paris-New York, ça flingue ton bilan carbone pour l'annĂ©e. Donc c'est une annĂ©e d'Ă©mission quand tu fais ça. Donc si tu fais mĂȘme un plus court courrier, c'est pire. Parce qu'en fait, le poids de dĂ©coller un avion et de le faire atterrir, il compte Ă©normĂ©ment dans la consommation. Donc les cours... c'est encore pire, presque. Du coup, c'est galĂšre. Quand tu te rends compte de ça, tu te dis, ok, peu importe tous les autres efforts que je fais, le truc le plus simple, c'est peut-ĂȘtre ça. Et je ne suis pas en train de dire Ă  tout le monde, vous devez arrĂȘter l'avion, sinon vous ĂȘtes des sombres merdes, etc. C'est juste, faites votre bilan carbone, comprenez ce qui se passe. De toute façon,

  • Speaker #1

    je pense qu'ils écoutent. Ceux qui écoutent jusque-là l'épisode, j'ai envie de te dire...

  • Speaker #2

    Ils savent que je ne suis pas lĂ  Ă  les incriminer.

  • Speaker #1

    VoilĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt du cĂŽtĂ©...

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe.

  • Speaker #1

    Des soutiens, on va dire.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe pour avoir la prise de parole la plus complĂšte possible sur ce sujet, sur les enjeux systĂ©miques. C'est-Ă -dire, si on te dit que tu es un mauvais Ă©colo parce que tu as un iPhone, en fait, on vit dans un monde qui est tellement optimisĂ© pour que ce comportement soit celui que tu as besoin de faire pour ĂȘtre en vie, en sociĂ©tĂ©, que ce n'est pas un problĂšme individuel, en fait.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #2

    S'il y avait des taxes différentes sur l'aviation... Tu regardes la différence entre un train et un avion. Pour aller à Porto, tu payes 15 balles ton aller-retour. Si tu fais ça en train, je pense que tu en as pour 300 balles. Donc là, tu vois direct le clivage.

  • Speaker #1

    Il y a un nudge vers certaines formes de comportement.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est ce qui coûte le plus, écologiquement parlant.

  • Speaker #1

    Ça n'empĂȘche pas complĂštement de faire des choses individuelles, mais qu'il faut reconsidĂ©rer dans le systĂšme.

  • Speaker #2

    Tout ça pour revenir, entreprise régénérative, qu'est-ce qu'on fait ? J'imagine que c'était ça la question,

  • Speaker #1

    le point final en plus. C'est le dĂ©fi final. Donc lĂ , tu as intĂ©rĂȘt. Ă  nous mettre du baume au cƓur, Thomas, quand mĂȘme.

  • Speaker #2

    Du baume au cƓur ou on monte d'un cran ? Non,

  • Speaker #1

    bah, on monte d'un cran. Remarque, si on en est dĂ©jĂ  lĂ , dans les quatre stades de dĂ©fi, lĂ , j'ai pas pu les faire comme d'habitude en mĂȘme temps que vous parce que d'habitude, je suis dans mon petit bureau et puis je me note les trucs. Mais allez, je suis prĂȘte,

  • Speaker #2

    je suis prĂȘte. Moi, je dirais, je fais mon bilan carbone et basĂ© sur mon bilan carbone, j'essaye de voir c'est quoi l'action que je peux faire maintenant. Parce que peut-ĂȘtre vous allez avoir besoin d'un cheminement un peu Ă©motionnel. Moi, c'Ă©tait par exemple un vrai cheminement Ă©motionnel de me dire je ne prends plus l'avion. J'ai dĂ©cidĂ©, dans ma vie, je prendrai l'avion une fois tous les 5 ans et si je le prends, je le rentabilise Ă  fond. Donc mon prochain avion, ce sera 3 mois au Japon. Parce qu'il faut que je le rentabilise, ce putain d'avion. Je ne ferai pas un week-end au Maroc, tu vois. Mais du coup, je fais mon bilan carbone. C'est quoi l'action que je peux prendre maintenant, la dĂ©cision que je prends maintenant ? pour rĂ©duire les ressources que mon entreprise consomme. Et dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, il y a des Ă©tapes. RĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  incroyable. MĂȘme si l'objectif de rĂ©duction est intense, la moyenne du bilan carbone dans français, c'est 11 millions de tonnes. On doit ĂȘtre Ă  2. Donc, gros objectif de rĂ©duction. Donc, rĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  gĂ©nial. On peut aussi se demander comment je remplace. Par exemple, si j'ai mon Ă©lectricitĂ© qui dĂ©pend a priori de plus de pĂ©trole, ce n'est pas trop notre cas en France, le mix est plutĂŽt sur le nuclĂ©aire, mais remplacer par un fournisseur Ă©lectrique vert, ce serait incroyable dĂ©jĂ  comme diffĂ©rence. Donc rĂ©duire, remplacer, le niveau max est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Comment je fais pour produire plus de ressources que celles que je consomme ? Et donc devenir producteur d'Ă©lectricitĂ© en ayant des panneaux solaires chez soi, c'est une solution sur l'Ă©lectricitĂ© par exemple.

  • Speaker #1

    Il doit y avoir des solutions en plus pour... Investir ou produire des trucs en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #2

    Sur le solaire, c'est trÚs simple. Tu as des panneaux que tu peux acheter. Tu les branches dans une prise et ça génÚre de l'électricité directe. Tu peux en acheter, je crois, à partir de 6 ou 8. Tu commences à couvrir une bonne partie de tes coûts électriques. S'il fait beau,

  • Speaker #1

    évidemment. Ah non, tu fais toujours trÚs beau.

  • Speaker #2

    Mais ça, c'est une autre réflexion intéressante dans laquelle on ne va pas rentrer, mais je tease pour la réflexion future. Si on va vers ces modÚles, repenser son entreprise pour vivre pas d'une énergie constante, mais d'une énergie intermittente. Et ça change, c'est fascinant de réfléchir à sa boßte différemment.

  • Speaker #1

    Humaine, notre énergie intermittente.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est hyper intĂ©ressant et moi je trouve que c'est des challenges pour mon ĂȘtre stratĂ©gique dont je parlais tout Ă  l'heure, que j'aime beaucoup. Il y a quelqu'un qui m'a posĂ© une question sur le podcast une fois, je pose toujours des questions de fin, je demande aux gens de poser des questions de fin sur le podcast, et la question c'Ă©tait, demain il y a une pĂ©nurie d'internet, et tu n'auras plus d'internet pour ton entreprise pendant des mois et des mois, tu ne sais pas quand ça se termine. Comment tu fais ?

  • Speaker #1

    Moi je serais griot, je pense que j'irais raconter des histoires de... D'endroit en endroit, tu sais, un peu le cĂŽtĂ© podcasteur, conteur. J'en sais rien, je ne sais pas, je dis ça parce que j'aime bien Station Eleven, ce livre de fin du monde apocalyptique, oĂč il y a une troupe de Shakespeareens qui va faire des troupes de théùtre dans tous les sens.

  • Speaker #2

    Et c'est une rĂ©flexion, et ça rejoint ce qu'on disait sur la rĂ©silience. À quel point on dĂ©pend d'Internet ou pas ?

  • Speaker #1

    TrĂšs bonne question. Écoute, je te remercie, je vous remercie Ă  toutes et Ă  tous d'avoir suivi ces Ă©pisodes Ă  la fois pratiques et philosophiques. J'espĂšre que ça vous a plu. Et surtout, moi, ce que j'adore, c'est continuer Ă  suivre ton... Ă©volution, parce que toi, tu es solopreneur comme moi, et tu suis ton chemin. LĂ , tu vas danser dans ton livre, tu as ton programme surf, etc. Donc, c'est trĂšs intĂ©ressant de voir qu'on peut avoir, finalement, exactement presque les mĂȘmes outputs, d'une certaine maniĂšre, en tout cas financiers, et la mĂȘme mĂ©thode, mais de faire des choses complĂštement diffĂ©rentes, et notamment systĂ©miques. Donc, voilĂ . Je pense que ça donnera aussi un rĂŽle modĂšle intĂ©ressant pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la voie de plus d'impact systĂ©mique.

  • Speaker #2

    Merci. J'essaye, j'essaye. C'est imparfait. Mais je crois que c'est important de faire les choses, mĂȘme si elles sont imparfaites, surtout sur ces sujets. Personne n'a la rĂ©ponse.

  • Speaker #1

    On te suit oĂč si on veut suivre tout ça ?

  • Speaker #2

    En ce moment, je pense toujours le meilleur endroit, c'est le podcast. Parce que si vous y allez, vous avez mille choses Ă  Ă©couter. Il y a des centaines et des centaines d'heures, comme sur le board. Donc c'est Young, Wild and Freelance. Il y a plein d'Ă©pisodes sur ces sujets plutĂŽt tournĂ©s Ă©cologiques qui sont chouettes, si vous avez envie de replonger encore avec moi. Et sinon, je dirais la newsletter. En ce moment, dans cette phase d'Ă©puisement trĂšs burn-out que je vis, j'ai dĂ©sertĂ© les rĂ©seaux sociaux oĂč je poste une fois toutes les trois semaines quand j'ai un petit Ă©lan et que j'en ai envie. Mais la newsletter, je suis plus rĂ©gulier.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup Thomas. Merci à toutes et à tous et à bientÎt dans les prochaines mini-séries du Borde.

  • Speaker #2

    Bye bye. Merci. Bye.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le Borde sur les réseaux sociaux en me paguant. n'hésite pas à te manifester auprÚs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

Description

Tu es matraquĂ© par les injonctions Ă  toujours faire plus en freelance ? Gagner toujours plus, produire plus, ĂȘtre toujours plus productif, ĂȘtre partout
 et toi dans tout ça ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Thomas Burbidge, podcasteur et accompagnant de freelances pour discuter d’une nouvelle façon de concevoir le freelancing : un monde oĂč chaque freelance pourrait ĂȘtre plus alignĂ© et avoir un business plus agrĂ©able.


Thomas partage sa vision du freelance systĂ©mique, un modĂšle qui remet l’humain et le sens au cƓur du business et nous aide Ă  sortir de la course effrĂ©nĂ©e au profit (et au burn-out).


Dans cet épisode il nous partage ses conseils pour avoir un meilleur équilibre personnel, une plus forte contribution sociétale et une meilleure résilience, pour bùtir une activité qui te ressemble et qui respecte tes limites.


📌 Comment sortir des injonctions à la performance et retrouver ta vraie motivation ?

📌 Pourquoi le freelancing et l’entrepreneuriat est un jeu (et comment y jouer sans te brĂ»ler) ?

📌 Comment construire un business durable, alignĂ© avec tes valeurs et tes ambitions ?

📌 Pour toi, pour les autres et pour le monde : les 3 piliers pour avoir une activitĂ© Ă©quilibrĂ©e

📌 Par oĂč commencer pour rĂ©inventer ton activitĂ© de freelance et la rendre plus rĂ©siliente ?


Un épisode essentiel pour les freelances et solopreneurs qui veulent entreprendre autrement et sur la durée.


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Le Board, c’est le podcast de rĂ©fĂ©rence pour les solopreneurs et freelances en France. Si tu rĂȘves de lancer un solobusiness rentable, dĂ©velopper ta productivitĂ© solopreneur, gĂ©nĂ©rer des revenus passifs et crĂ©er une activité scalable, ce podcast est fait pour toi. Que tu sois microentrepreneur, side entrepreneur ou que tu cherches Ă  crĂ©er une formation en ligne, chaque Ă©pisode t’apporte des astuces freelance, des conseils business et des stratĂ©gies concrĂštes pour rĂ©ussir dans le solopreneuriat.


đŸŽ™ïž AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, ex-cadre dirigeante devenue solopreneure, Le Board te guide avec :

✹ Des conseils solopreneur pour lancer et scaler ton activitĂ©

✹ Des clĂ©s pour sĂ©curiser tes revenus grĂące Ă  une formation freelance ou un business en ligne

✹ Des stratĂ©gies pour organiser ton productivitĂ© solopreneur et Ă©quilibrer vie pro et perso

✹ Des idĂ©es pour gĂ©nĂ©rer des revenus automatiques et prĂ©visibles

✹ Un accompagnement pour rĂ©ussir la transition du salariat Ă  l’indĂ©pendance


Avec ses invitĂ©s experts, Le Board t’aide Ă  transformer tes ambitions en rĂ©alitĂ©, que tu sois freelance dĂ©butant, solopreneur expĂ©rimentĂ© ou salariĂ© souhaitant dĂ©velopper un side-business.


🎧 Si tu aimes les podcasts comme GĂ©nĂ©ration Do It Yourself, Sans permission, Tribu IndĂ©, Marketing Square ou Young Wild and Freelance, rejoins la communautĂ© de solopreneurs France et Ă©coute Le Board.


Crédits musicaux :

Ep.1 - Under Pressure - David Bowie & Queen

Ep.2 - Civilisation - Orelsan

Ep.3 - Man in the mirror - Michael Jackson

Ep.4 - Keep yourself alive - Queen

Ep.5 - Mercy Mercy me - Marvin Gaye


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors, lĂ , on est quand mĂȘme pas mal, on a pas mal dĂ©construit et reconstruit un modĂšle d'entrepreneuriat solo qui change complĂštement de ce qu'on voit d'habitude, oĂč en gros, grosso modo, les gens s'arrĂȘtent Ă  ouvre tel statut et fait tel chiffre d'affaires et aprĂšs, ben go.

  • Speaker #2

    Tu montes une agence,

  • Speaker #1

    tu recrutes des gens, tu dĂ©lĂšgues. C'est assez limitĂ©, la pensĂ©e entrepreneuriale sur le preneur. J'essaye de densifier un peu de mon cĂŽtĂ© avec la logique de scalabilitĂ©, qui n'est pas pour le toujours plus, mais qui peut ĂȘtre aussi pour plus ou Ă©gal, mais plus de temps libre, plus de libertĂ©. Ce n'est pas que financier. Mais toi, tu as un concept qui va encore plus loin, c'est la pensĂ©e de l'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative. Est-ce que tu peux nous expliquer ? D'oĂč ça vient et qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #2

    ComplĂštement. Et bien heureusement, ce n'est pas mon concept. Il y a des gens tellement intelligents qui introduisent ça et qui travaillent sur ça tous les jours. Donc heureusement, ce n'est pas le mien. Mais je m'en fais de plus en plus un advocate pour en parler, notamment dans notre cas de FrĂ©jean Seul, parce que c'est un sujet qui est beaucoup discutĂ© pour des Ă©normes boĂźtes, des banques, des trucs comme ça. Mais tout ce qu'on s'est dit pour l'instant, juste pour repositionner la conversation pour tout le monde, c'est qu'on a parlĂ© de voir autrement l'objectif d'une entreprise et comment elle se positionne dans notre vie en tant qu'indĂ©. Donc il y a ces objectifs pour les diffĂ©rentes transformations qu'on cible, il y a ces enjeux de rĂ©silience aussi. Le but d'une boĂźte, c'est qu'elle dure dans le temps pour remplir nos besoins, ce n'est pas percer du jour au lendemain. Comment ça fonctionne une entreprise, n'importe quelle entreprise, mĂȘme les nĂŽtres ? On consomme des ressources, des ressources qui sont soit humaines, notre temps, notre Ă©nergie, nos compĂ©tences, notre temps, notre espace mental. On consomme des ressources financiĂšres, on investit de l'argent parfois pour louer un outil. Tous les graphistes qui utilisent Adobe et qui sont obligĂ©s, vous le savez, vous avez un abonnement tous les mois Ă  payer. On consomme donc des ressources financiĂšres. Et on consomme aussi des ressources qu'on pourrait appeler industrielles ou de nature. Mais moi, j'aime bien les repositionner, en tout cas dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, c'est ce qui se fait, comme des ressources naturelles. C'est-Ă -dire, toi, pour faire ton podcast, tu as besoin d'un micro, tu as besoin de ton ordi.

  • Speaker #1

    Les métaux rares, les trucs comme ça.

  • Speaker #2

    Et ces ressources, en fait, si on remonte la ligne jusqu'à beaucoup plus tÎt, à un moment donné, c'est une ressource naturelle. L'électricité qu'on utilise pour nourrir Internet et nos ordis, à un moment donné... C'était une ressource.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ça fait du bien de s'en rappeler aussi.

  • Speaker #1

    C'est comme quand on s'est dit, OK, on fait tout en numérique, etc. Mais bon, en fait, l'impact carbone, c'est le quatriÚme impact carbone, etc.

  • Speaker #2

    Avant-hier, d'ailleurs, avant-hier, au moment oĂč on a enregistrĂ© cet Ă©pisode, il y a l'ADEME, qui est le truc gouvernemental de recherche et de comprĂ©hension sur l'Ă©cologie, qui a fait une note au gouvernement pour dire, attention, le secteur numĂ©rique, du coup, mĂ©taux rares, ces trucs, ils arrivent Ă  un point de rupture. On va consommer les ressources plus rapide que ce qu'elles sont capables d'ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es. Donc, ça montre qu'en gros, il y a des potentielles limites. Donc, toute entreprise consomme ses ressources. En fonction de la boĂźte, on consomme plus ou moins de diffĂ©rentes ressources. Puis, elle les transforme pour faire un produit ou un service. qu'on vend et en Ă©change de la vente, on reçoit une ressource financiĂšre de nouveau. Donc en fait, toute entreprise par dĂ©faut est dans un systĂšme qu'on peut appeler d'extraction ou de destruction. Je prends des ressources que j'extrais, ressources humaines, ressources naturelles, etc. Je les transforme pour gĂ©nĂ©rer des ressources financiĂšres. Donc la ressource financiĂšre est la destination. et tu le vois dans la maniĂšre dont beaucoup d'entreprises sont gĂ©nĂ©rĂ©es, la ressource financiĂšre est plus importante que toutes les autres. Et elle va vers les investisseurs et ainsi de suite. C'est comme ça qu'on mesure le taux de variation sur les bourses et ainsi de suite. L'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative, elle ramĂšne ce point de la rĂ©silience en disant, Hep hep hep les amis, crĂ©ez ce capital financier, ce n'est possible que si il y a suffisamment de ressources humaines. et de ressources naturelles de l'autre cĂŽtĂ©. Parce que bon, nous sommes des ressources financiĂšres, on les rĂ©investit parfois. Mais ressources humaines, ressources naturelles, ça c'est des choses, elles mettent du temps Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer.

  • Speaker #1

    On ne peut pas transformer l'argent en ressources humaines.

  • Speaker #2

    Et là tu le vois par exemple sur le marché du travail en France, on parle de plus en plus de burn-out. Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi le burn-out ? C'est un épuisement des ressources humaines.

  • Speaker #1

    Extraction de la ressource humaine pour de la transformation en capitaux.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en fait, on arrive au point de rupture oĂč... On a trop extrait les ressources humaines et on n'arrive plus Ă  gĂ©nĂ©rer la ressource financiĂšre. Tu vois, le vice, il est trop simple.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en rends bien compte parce que dans ma logique de scalabilitĂ©, je me fixe des limites en fait aussi, tu vois, parce que moi, je me suis dit Ă  quoi bon ? J'avais cette revanche Ă  apprendre de faire les 300 000 pour faire le salaire d'avant, etc. Comptez un peu large, me mettre en sĂ©curitĂ©. AprĂšs, je me dis potentiellement mon business model, il est scalable jusqu'Ă  pas l'infini, mais on peut. Et on peut faire comme tous ces infopreneurs, solopreneurs, recruter, scaler, mettre des coachs, grandir, grandir. Mais je me suis dit, mais jusqu'Ă  quoi et Ă  quoi bon ? Et donc, tu vois, moi, je cap ma ressource humaine Ă  moi plus une petite quotitĂ© de freelance qui est Ă  peu prĂšs, d'aprĂšs mes estimations, 15% d'Ă©quivalent en plein. Et en fait, je fais ça pour me limiter en termes de santĂ© mentale. et de management, pour pas finir dans un engrenage oĂč je finis par ĂȘtre un mĂ©ga manager qui manage 100 personnes ou agences et tout. Et j'ai pas du tout envie de ce Ausha. Donc, je pense que j'ai compris pour la limitation de la ressource humaine, en tout cas Ă  mon niveau.

  • Speaker #2

    Mais c'est le niveau de rĂ©flexion. VoilĂ , et c'est celui qui est le plus simple Ă  capter. Parce que le point de est-ce que je suis Ă©puisĂ© ? et que pour maintenir le systĂšme de ma boĂźte oĂč je transforme et je crĂ©e des produits-services, en fait, ça dĂ©truit ma ressource humaine personnelle. On a bien compris, le truc ne marche pas. Donc le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, qu'est-ce qu'il pose ? Il dit, en fait, le but, ce n'est pas extraire, transformer, reprendre des capitaux financiers. C'est crĂ©er un systĂšme qui se nourrit et qui est rĂ©silient dans le temps. Et ce qui est hyper intĂ©ressant, c'est que ça change l'objectif de la boĂźte. L'objectif de la boĂźte, ce n'est pas gĂ©nĂ©rer le chiffre d'affaires final ou la rĂ©munĂ©ration finale du fondateur ou de la fondatrice. C'est crĂ©er un puits de ressources. dans lequel on peut continuer de piocher. Sur la ressource humaine, c'est simple Ă  comprendre. C'est, est-ce que mon entreprise me permet d'ĂȘtre tout le temps disponible pour continuer de travailler ? C'est-Ă -dire, la façon dont je pense mon entreprise, elle me permet d'avoir plus de ressources qu'avant mon entreprise ? Donc je suis plus reposĂ©, je suis plus dĂ©tendu. Parce que ma boĂźte, elle me permet d'avoir le temps de me reposer. Ma boĂźte, elle me nourrit avec de l'argent suffisant pour remplir mes besoins, aller faire du sport, aller au spa, des trucs comme ça. Donc, est-ce que mon entreprise gĂ©nĂšre assez de ressources pour rĂ©investir dans la machine ? Et ça, on peut le penser en termes humains, mais on peut et on doit, Ă  mon sens aussi, le penser en termes ressources naturelles. Et je vais donner un exemple trĂšs simple Ă  comprendre. Toutes nos entreprises Ă  nous, freelance, sont pas mal numĂ©risĂ©es. On consomme de l'Ă©lectricitĂ©. La version zĂ©ro d'un systĂšme rĂ©gĂ©nĂ©ratif sur cette ressource-lĂ , qui en est une parmi plusieurs, ce serait, est-ce qu'on produit nous-mĂȘmes l'Ă©lectricitĂ© dont on a besoin pour bosser ? Oui,

  • Speaker #1

    ce que j'allais te poser de ta question, parce que toi, tu es dans un village, un peu en mode grange, ou projet de village,

  • Speaker #2

    je sais pas si tu as des projets. Pour l'instant, je vis dans une maison passive. Le but d'une maison passive, c'est qu'elle n'a besoin d'aucune Ă©nergie pour ĂȘtre chauffĂ©e. Donc dĂ©jĂ , ça c'est un endroit oĂč on a rĂ©duit drastiquement les ressources qu'on consomme, notamment l'hiver. C'est pas encore autosuffisant Ă©nergĂ©tiquement parlant sur la totalitĂ© du spectre Ă©nergĂ©tique, mais sur le chauffage dĂ©jĂ , ce qui est un pas Ă©norme oĂč on consomme... On ne consomme rien pour se chauffer, pas de bois, rien, rien du tout. Et le projet futur, effectivement, c'est crĂ©er un Ă©colieu avec des habitations individuelles. LĂ , on est en coloc dans la maison, mais l'idĂ©e, c'est d'avoir des habitations individuelles, conçues Ă©cologiquement et aller le plus possible vers l'autosuffisance. Ce n'est pas forcĂ©ment possible et ce n'est pas non plus forcĂ©ment le but. L'idĂ©e, ce n'est pas de penser chaque individu redevient le paysan qui fait toute sa nourriture et ainsi de suite. Ça, c'Ă©tait la vie avant oĂč on nourrissait tous nos besoins seuls. Il y a plein d'avantages au fait de vivre en sociĂ©tĂ©. Mais quand les structures gouvernementales et sociĂ©tales qui sont censĂ©es penser le maintien dans la durĂ©e de cette sociĂ©tĂ© ne font pas ce taf-lĂ , il faut aussi qu'on le refasse pour nous. Et c'est lĂ  oĂč je pense que les entreprises, elles ont un pouvoir immense pour le faire. Et avec ce modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, nous en tant que freelance, on peut aussi. C'est qu'il n'y a aucun lobby qui vient nous dire... avec beaucoup d'argent et beaucoup de vĂ©hĂ©mence qu'il faut garder des pesticides dans l'alimentation. On est libre de nos actions, en fait.

  • Speaker #1

    En fait, j'allais dire mĂȘme, pour moi, le freelancing, c'est presque une mini-entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative par rapport aux salariats aussi. Parce que souvent...

  • Speaker #2

    Sur la dimension humaine, ça, c'est clair. Voilà. C'est que beaucoup de gens y viennent pour pas se fermer.

  • Speaker #1

    Parfois en termes de ressources aussi, parce que du coup, tu peux un peu plus contrĂŽler ce que tu mets et quel est l'input et l'output.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le potentiel d'une part.

  • Speaker #1

    C'est minimaliste aussi, tu vois. Plein de choses, les outils, les achats. Je n'ai pas besoin de tout ça. Je n'ai pas de bureau,

  • Speaker #2

    je m'en fous.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça fait partie d'une des possibilités d'entreprendre aussi.

  • Speaker #2

    Et en revanche, je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. Il y a plein de gens qui n'ont mĂȘme pas conscience de... Tu vois... quand t'es dedans, et c'est normal, quand t'es dans le jus de travailler tous les jours, c'est dur de prendre le recul que moi je peux prendre parce que c'est mon taf de tous les jours de penser c'est quoi une entreprise, tu vois.

  • Speaker #1

    J'avais enregistré avec Anaïs Baumgarten des sujets sur le minimalisme aussi, pages de vente et tous ces trucs. Moi je suis pas encore dans le minimalisme digital de la création de contenu, tu vois. C'est un espÚce de rabbit hole dans lequel on peut tomber et tout décortiquer. Qu'est-ce qu'on...

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #1

    Tu vois, toujours la mĂȘme chose parce que Il paraĂźt que c'est l'action aussi qui nous permet d'avoir un Ă©lan positif. Et tu vois, quand on se met dans l'action, on est beaucoup plus...

  • Speaker #2

    Du coup, il y a ce qui est intĂ©ressant quand on est Ă  son compte et qu'on est un des seuls. C'est qu'une grande partie des consommations de notre entreprise sont liĂ©es Ă  nos consommations en tant qu'ĂȘtre humain. Il y a des choses qui diffĂšrent, Ă©videmment. Mais il y a une grande partie qui sont en lien. Notre consommation Ă©lectrique... Pour notre boĂźte, c'est souvent corrĂ©lĂ© Ă  la consommation Ă©lectrique de notre maison. Et du coup, une des choses qui est trĂšs simple Ă  faire, c'est faire son bilan carbone. Tu vas sur n'importe quel site, je recommande par exemple celui que fait Jean Covici avec Carbon4, qui est super complet. Vous faites son bilan carbone Ă  lui. On remplit tous les trucs. Et en faisant ça, on se rend compte... oĂč sont les endroits oĂč j'ai le plus de poids par mon mode de vie ou le mode de vie de mon entreprise et oĂč des actions, souvent assez simples, peuvent contribuer le plus. Et je donne un exemple qui est tout simple Ă  comprendre. Si je suis un entrepreneur solo, freelance, dont pour l'instant le mode de vie et de travail est pensĂ© en tant que digital nomade, et que je prends beaucoup l'avion, en faisant cet exercice, vous allez vous rendre compte que votre mode de vie de digital nomade est le truc qui pompe le plus. dans votre façon de fonctionner. Donc, ce serait dĂ©bile de se dire, je vais prendre des panneaux solaires pour que quand je suis dans ma maison, j'aurai renouvel mon systĂšme Ă©lectrique. Ce serait incroyable de le faire. GĂ©nial, faites-le. Mais le poids VS, je prends 5 fois par an l'avion, ça n'a rien Ă  voir.

  • Speaker #1

    C'est trÚs chiante. C'est dentaire à Nantes. Je crois que mon poids le plus élevé, c'était la viande. Franchement, super bien.

  • Speaker #2

    Mais c'est gĂ©nial. Et ça, c'est hyper intĂ©ressant de se rendre compte aussi de ça. Parce que des fois, et c'est lĂ  oĂč j'ai envie d'apporter une nuance qui est hyper importante et qui sera dĂ©veloppĂ©e dans... Je suis en train d'Ă©crire un livre sur toutes ces choses, donc ce sera la version pour aller creuser un peu plus loin. Ça sort en 2025, normalement, fin 2025. Donc je suis en plein dedans lĂ . Mais il y a un truc qui est hyper important lĂ -dessus Ă  noter, c'est que quand on fait le bilan carbone... Il faut noter une diffĂ©rence que moi j'aime bien apporter entre les Ă©missions carbone de subsistance et les Ă©missions carbone de luxe, de confort. Et sur l'avion par exemple, c'est trĂšs important d'en parler parce qu'il y a plein de personnes qui, de par leur chemin de vie, prennent l'avion parce que c'est la seule maniĂšre pour eux de voir leur famille et leurs proches.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Alors que si moi je vais au Maroc faire un stage de surf,

  • Speaker #2

    c'est... Et c'est complĂštement diffĂ©rent. Tu vas au Maroc pour faire un stage de surf parce que tu te dis, ça va ĂȘtre cool, un petit week-end au Maroc, je vais me dĂ©tendre.

  • Speaker #1

    Un week-end, je tiens à préciser à mes détracteurs.

  • Speaker #2

    Je donne un exemple. Quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Mais je ne peux pas abandonner mes enfants trop longtemps non plus. Donc, ça vous donne une idée de la durée.

  • Speaker #2

    De la temporalité. Mais quand tu fais ton bilan carbone et que tu te rends compte que ce que je devrais dans un monde idéal avec les objectifs, c'est fixé avec les accords de Paris.

  • Speaker #1

    C'est un tous les dix ans, non ?

  • Speaker #2

    Un aller-retour Paris-New York, ça flingue ton bilan carbone pour l'annĂ©e. Donc c'est une annĂ©e d'Ă©mission quand tu fais ça. Donc si tu fais mĂȘme un plus court courrier, c'est pire. Parce qu'en fait, le poids de dĂ©coller un avion et de le faire atterrir, il compte Ă©normĂ©ment dans la consommation. Donc les cours... c'est encore pire, presque. Du coup, c'est galĂšre. Quand tu te rends compte de ça, tu te dis, ok, peu importe tous les autres efforts que je fais, le truc le plus simple, c'est peut-ĂȘtre ça. Et je ne suis pas en train de dire Ă  tout le monde, vous devez arrĂȘter l'avion, sinon vous ĂȘtes des sombres merdes, etc. C'est juste, faites votre bilan carbone, comprenez ce qui se passe. De toute façon,

  • Speaker #1

    je pense qu'ils écoutent. Ceux qui écoutent jusque-là l'épisode, j'ai envie de te dire...

  • Speaker #2

    Ils savent que je ne suis pas lĂ  Ă  les incriminer.

  • Speaker #1

    VoilĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt du cĂŽtĂ©...

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe.

  • Speaker #1

    Des soutiens, on va dire.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe pour avoir la prise de parole la plus complĂšte possible sur ce sujet, sur les enjeux systĂ©miques. C'est-Ă -dire, si on te dit que tu es un mauvais Ă©colo parce que tu as un iPhone, en fait, on vit dans un monde qui est tellement optimisĂ© pour que ce comportement soit celui que tu as besoin de faire pour ĂȘtre en vie, en sociĂ©tĂ©, que ce n'est pas un problĂšme individuel, en fait.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #2

    S'il y avait des taxes différentes sur l'aviation... Tu regardes la différence entre un train et un avion. Pour aller à Porto, tu payes 15 balles ton aller-retour. Si tu fais ça en train, je pense que tu en as pour 300 balles. Donc là, tu vois direct le clivage.

  • Speaker #1

    Il y a un nudge vers certaines formes de comportement.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est ce qui coûte le plus, écologiquement parlant.

  • Speaker #1

    Ça n'empĂȘche pas complĂštement de faire des choses individuelles, mais qu'il faut reconsidĂ©rer dans le systĂšme.

  • Speaker #2

    Tout ça pour revenir, entreprise régénérative, qu'est-ce qu'on fait ? J'imagine que c'était ça la question,

  • Speaker #1

    le point final en plus. C'est le dĂ©fi final. Donc lĂ , tu as intĂ©rĂȘt. Ă  nous mettre du baume au cƓur, Thomas, quand mĂȘme.

  • Speaker #2

    Du baume au cƓur ou on monte d'un cran ? Non,

  • Speaker #1

    bah, on monte d'un cran. Remarque, si on en est dĂ©jĂ  lĂ , dans les quatre stades de dĂ©fi, lĂ , j'ai pas pu les faire comme d'habitude en mĂȘme temps que vous parce que d'habitude, je suis dans mon petit bureau et puis je me note les trucs. Mais allez, je suis prĂȘte,

  • Speaker #2

    je suis prĂȘte. Moi, je dirais, je fais mon bilan carbone et basĂ© sur mon bilan carbone, j'essaye de voir c'est quoi l'action que je peux faire maintenant. Parce que peut-ĂȘtre vous allez avoir besoin d'un cheminement un peu Ă©motionnel. Moi, c'Ă©tait par exemple un vrai cheminement Ă©motionnel de me dire je ne prends plus l'avion. J'ai dĂ©cidĂ©, dans ma vie, je prendrai l'avion une fois tous les 5 ans et si je le prends, je le rentabilise Ă  fond. Donc mon prochain avion, ce sera 3 mois au Japon. Parce qu'il faut que je le rentabilise, ce putain d'avion. Je ne ferai pas un week-end au Maroc, tu vois. Mais du coup, je fais mon bilan carbone. C'est quoi l'action que je peux prendre maintenant, la dĂ©cision que je prends maintenant ? pour rĂ©duire les ressources que mon entreprise consomme. Et dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, il y a des Ă©tapes. RĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  incroyable. MĂȘme si l'objectif de rĂ©duction est intense, la moyenne du bilan carbone dans français, c'est 11 millions de tonnes. On doit ĂȘtre Ă  2. Donc, gros objectif de rĂ©duction. Donc, rĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  gĂ©nial. On peut aussi se demander comment je remplace. Par exemple, si j'ai mon Ă©lectricitĂ© qui dĂ©pend a priori de plus de pĂ©trole, ce n'est pas trop notre cas en France, le mix est plutĂŽt sur le nuclĂ©aire, mais remplacer par un fournisseur Ă©lectrique vert, ce serait incroyable dĂ©jĂ  comme diffĂ©rence. Donc rĂ©duire, remplacer, le niveau max est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Comment je fais pour produire plus de ressources que celles que je consomme ? Et donc devenir producteur d'Ă©lectricitĂ© en ayant des panneaux solaires chez soi, c'est une solution sur l'Ă©lectricitĂ© par exemple.

  • Speaker #1

    Il doit y avoir des solutions en plus pour... Investir ou produire des trucs en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #2

    Sur le solaire, c'est trÚs simple. Tu as des panneaux que tu peux acheter. Tu les branches dans une prise et ça génÚre de l'électricité directe. Tu peux en acheter, je crois, à partir de 6 ou 8. Tu commences à couvrir une bonne partie de tes coûts électriques. S'il fait beau,

  • Speaker #1

    évidemment. Ah non, tu fais toujours trÚs beau.

  • Speaker #2

    Mais ça, c'est une autre réflexion intéressante dans laquelle on ne va pas rentrer, mais je tease pour la réflexion future. Si on va vers ces modÚles, repenser son entreprise pour vivre pas d'une énergie constante, mais d'une énergie intermittente. Et ça change, c'est fascinant de réfléchir à sa boßte différemment.

  • Speaker #1

    Humaine, notre énergie intermittente.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est hyper intĂ©ressant et moi je trouve que c'est des challenges pour mon ĂȘtre stratĂ©gique dont je parlais tout Ă  l'heure, que j'aime beaucoup. Il y a quelqu'un qui m'a posĂ© une question sur le podcast une fois, je pose toujours des questions de fin, je demande aux gens de poser des questions de fin sur le podcast, et la question c'Ă©tait, demain il y a une pĂ©nurie d'internet, et tu n'auras plus d'internet pour ton entreprise pendant des mois et des mois, tu ne sais pas quand ça se termine. Comment tu fais ?

  • Speaker #1

    Moi je serais griot, je pense que j'irais raconter des histoires de... D'endroit en endroit, tu sais, un peu le cĂŽtĂ© podcasteur, conteur. J'en sais rien, je ne sais pas, je dis ça parce que j'aime bien Station Eleven, ce livre de fin du monde apocalyptique, oĂč il y a une troupe de Shakespeareens qui va faire des troupes de théùtre dans tous les sens.

  • Speaker #2

    Et c'est une rĂ©flexion, et ça rejoint ce qu'on disait sur la rĂ©silience. À quel point on dĂ©pend d'Internet ou pas ?

  • Speaker #1

    TrĂšs bonne question. Écoute, je te remercie, je vous remercie Ă  toutes et Ă  tous d'avoir suivi ces Ă©pisodes Ă  la fois pratiques et philosophiques. J'espĂšre que ça vous a plu. Et surtout, moi, ce que j'adore, c'est continuer Ă  suivre ton... Ă©volution, parce que toi, tu es solopreneur comme moi, et tu suis ton chemin. LĂ , tu vas danser dans ton livre, tu as ton programme surf, etc. Donc, c'est trĂšs intĂ©ressant de voir qu'on peut avoir, finalement, exactement presque les mĂȘmes outputs, d'une certaine maniĂšre, en tout cas financiers, et la mĂȘme mĂ©thode, mais de faire des choses complĂštement diffĂ©rentes, et notamment systĂ©miques. Donc, voilĂ . Je pense que ça donnera aussi un rĂŽle modĂšle intĂ©ressant pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la voie de plus d'impact systĂ©mique.

  • Speaker #2

    Merci. J'essaye, j'essaye. C'est imparfait. Mais je crois que c'est important de faire les choses, mĂȘme si elles sont imparfaites, surtout sur ces sujets. Personne n'a la rĂ©ponse.

  • Speaker #1

    On te suit oĂč si on veut suivre tout ça ?

  • Speaker #2

    En ce moment, je pense toujours le meilleur endroit, c'est le podcast. Parce que si vous y allez, vous avez mille choses Ă  Ă©couter. Il y a des centaines et des centaines d'heures, comme sur le board. Donc c'est Young, Wild and Freelance. Il y a plein d'Ă©pisodes sur ces sujets plutĂŽt tournĂ©s Ă©cologiques qui sont chouettes, si vous avez envie de replonger encore avec moi. Et sinon, je dirais la newsletter. En ce moment, dans cette phase d'Ă©puisement trĂšs burn-out que je vis, j'ai dĂ©sertĂ© les rĂ©seaux sociaux oĂč je poste une fois toutes les trois semaines quand j'ai un petit Ă©lan et que j'en ai envie. Mais la newsletter, je suis plus rĂ©gulier.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup Thomas. Merci à toutes et à tous et à bientÎt dans les prochaines mini-séries du Borde.

  • Speaker #2

    Bye bye. Merci. Bye.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le Borde sur les réseaux sociaux en me paguant. n'hésite pas à te manifester auprÚs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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Description

Tu es matraquĂ© par les injonctions Ă  toujours faire plus en freelance ? Gagner toujours plus, produire plus, ĂȘtre toujours plus productif, ĂȘtre partout
 et toi dans tout ça ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Thomas Burbidge, podcasteur et accompagnant de freelances pour discuter d’une nouvelle façon de concevoir le freelancing : un monde oĂč chaque freelance pourrait ĂȘtre plus alignĂ© et avoir un business plus agrĂ©able.


Thomas partage sa vision du freelance systĂ©mique, un modĂšle qui remet l’humain et le sens au cƓur du business et nous aide Ă  sortir de la course effrĂ©nĂ©e au profit (et au burn-out).


Dans cet épisode il nous partage ses conseils pour avoir un meilleur équilibre personnel, une plus forte contribution sociétale et une meilleure résilience, pour bùtir une activité qui te ressemble et qui respecte tes limites.


📌 Comment sortir des injonctions à la performance et retrouver ta vraie motivation ?

📌 Pourquoi le freelancing et l’entrepreneuriat est un jeu (et comment y jouer sans te brĂ»ler) ?

📌 Comment construire un business durable, alignĂ© avec tes valeurs et tes ambitions ?

📌 Pour toi, pour les autres et pour le monde : les 3 piliers pour avoir une activitĂ© Ă©quilibrĂ©e

📌 Par oĂč commencer pour rĂ©inventer ton activitĂ© de freelance et la rendre plus rĂ©siliente ?


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đŸŽ™ïž AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, ex-cadre dirigeante devenue solopreneure, Le Board te guide avec :

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Crédits musicaux :

Ep.1 - Under Pressure - David Bowie & Queen

Ep.2 - Civilisation - Orelsan

Ep.3 - Man in the mirror - Michael Jackson

Ep.4 - Keep yourself alive - Queen

Ep.5 - Mercy Mercy me - Marvin Gaye


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors, lĂ , on est quand mĂȘme pas mal, on a pas mal dĂ©construit et reconstruit un modĂšle d'entrepreneuriat solo qui change complĂštement de ce qu'on voit d'habitude, oĂč en gros, grosso modo, les gens s'arrĂȘtent Ă  ouvre tel statut et fait tel chiffre d'affaires et aprĂšs, ben go.

  • Speaker #2

    Tu montes une agence,

  • Speaker #1

    tu recrutes des gens, tu dĂ©lĂšgues. C'est assez limitĂ©, la pensĂ©e entrepreneuriale sur le preneur. J'essaye de densifier un peu de mon cĂŽtĂ© avec la logique de scalabilitĂ©, qui n'est pas pour le toujours plus, mais qui peut ĂȘtre aussi pour plus ou Ă©gal, mais plus de temps libre, plus de libertĂ©. Ce n'est pas que financier. Mais toi, tu as un concept qui va encore plus loin, c'est la pensĂ©e de l'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative. Est-ce que tu peux nous expliquer ? D'oĂč ça vient et qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #2

    ComplĂštement. Et bien heureusement, ce n'est pas mon concept. Il y a des gens tellement intelligents qui introduisent ça et qui travaillent sur ça tous les jours. Donc heureusement, ce n'est pas le mien. Mais je m'en fais de plus en plus un advocate pour en parler, notamment dans notre cas de FrĂ©jean Seul, parce que c'est un sujet qui est beaucoup discutĂ© pour des Ă©normes boĂźtes, des banques, des trucs comme ça. Mais tout ce qu'on s'est dit pour l'instant, juste pour repositionner la conversation pour tout le monde, c'est qu'on a parlĂ© de voir autrement l'objectif d'une entreprise et comment elle se positionne dans notre vie en tant qu'indĂ©. Donc il y a ces objectifs pour les diffĂ©rentes transformations qu'on cible, il y a ces enjeux de rĂ©silience aussi. Le but d'une boĂźte, c'est qu'elle dure dans le temps pour remplir nos besoins, ce n'est pas percer du jour au lendemain. Comment ça fonctionne une entreprise, n'importe quelle entreprise, mĂȘme les nĂŽtres ? On consomme des ressources, des ressources qui sont soit humaines, notre temps, notre Ă©nergie, nos compĂ©tences, notre temps, notre espace mental. On consomme des ressources financiĂšres, on investit de l'argent parfois pour louer un outil. Tous les graphistes qui utilisent Adobe et qui sont obligĂ©s, vous le savez, vous avez un abonnement tous les mois Ă  payer. On consomme donc des ressources financiĂšres. Et on consomme aussi des ressources qu'on pourrait appeler industrielles ou de nature. Mais moi, j'aime bien les repositionner, en tout cas dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, c'est ce qui se fait, comme des ressources naturelles. C'est-Ă -dire, toi, pour faire ton podcast, tu as besoin d'un micro, tu as besoin de ton ordi.

  • Speaker #1

    Les métaux rares, les trucs comme ça.

  • Speaker #2

    Et ces ressources, en fait, si on remonte la ligne jusqu'à beaucoup plus tÎt, à un moment donné, c'est une ressource naturelle. L'électricité qu'on utilise pour nourrir Internet et nos ordis, à un moment donné... C'était une ressource.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ça fait du bien de s'en rappeler aussi.

  • Speaker #1

    C'est comme quand on s'est dit, OK, on fait tout en numérique, etc. Mais bon, en fait, l'impact carbone, c'est le quatriÚme impact carbone, etc.

  • Speaker #2

    Avant-hier, d'ailleurs, avant-hier, au moment oĂč on a enregistrĂ© cet Ă©pisode, il y a l'ADEME, qui est le truc gouvernemental de recherche et de comprĂ©hension sur l'Ă©cologie, qui a fait une note au gouvernement pour dire, attention, le secteur numĂ©rique, du coup, mĂ©taux rares, ces trucs, ils arrivent Ă  un point de rupture. On va consommer les ressources plus rapide que ce qu'elles sont capables d'ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es. Donc, ça montre qu'en gros, il y a des potentielles limites. Donc, toute entreprise consomme ses ressources. En fonction de la boĂźte, on consomme plus ou moins de diffĂ©rentes ressources. Puis, elle les transforme pour faire un produit ou un service. qu'on vend et en Ă©change de la vente, on reçoit une ressource financiĂšre de nouveau. Donc en fait, toute entreprise par dĂ©faut est dans un systĂšme qu'on peut appeler d'extraction ou de destruction. Je prends des ressources que j'extrais, ressources humaines, ressources naturelles, etc. Je les transforme pour gĂ©nĂ©rer des ressources financiĂšres. Donc la ressource financiĂšre est la destination. et tu le vois dans la maniĂšre dont beaucoup d'entreprises sont gĂ©nĂ©rĂ©es, la ressource financiĂšre est plus importante que toutes les autres. Et elle va vers les investisseurs et ainsi de suite. C'est comme ça qu'on mesure le taux de variation sur les bourses et ainsi de suite. L'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative, elle ramĂšne ce point de la rĂ©silience en disant, Hep hep hep les amis, crĂ©ez ce capital financier, ce n'est possible que si il y a suffisamment de ressources humaines. et de ressources naturelles de l'autre cĂŽtĂ©. Parce que bon, nous sommes des ressources financiĂšres, on les rĂ©investit parfois. Mais ressources humaines, ressources naturelles, ça c'est des choses, elles mettent du temps Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer.

  • Speaker #1

    On ne peut pas transformer l'argent en ressources humaines.

  • Speaker #2

    Et là tu le vois par exemple sur le marché du travail en France, on parle de plus en plus de burn-out. Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi le burn-out ? C'est un épuisement des ressources humaines.

  • Speaker #1

    Extraction de la ressource humaine pour de la transformation en capitaux.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en fait, on arrive au point de rupture oĂč... On a trop extrait les ressources humaines et on n'arrive plus Ă  gĂ©nĂ©rer la ressource financiĂšre. Tu vois, le vice, il est trop simple.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en rends bien compte parce que dans ma logique de scalabilitĂ©, je me fixe des limites en fait aussi, tu vois, parce que moi, je me suis dit Ă  quoi bon ? J'avais cette revanche Ă  apprendre de faire les 300 000 pour faire le salaire d'avant, etc. Comptez un peu large, me mettre en sĂ©curitĂ©. AprĂšs, je me dis potentiellement mon business model, il est scalable jusqu'Ă  pas l'infini, mais on peut. Et on peut faire comme tous ces infopreneurs, solopreneurs, recruter, scaler, mettre des coachs, grandir, grandir. Mais je me suis dit, mais jusqu'Ă  quoi et Ă  quoi bon ? Et donc, tu vois, moi, je cap ma ressource humaine Ă  moi plus une petite quotitĂ© de freelance qui est Ă  peu prĂšs, d'aprĂšs mes estimations, 15% d'Ă©quivalent en plein. Et en fait, je fais ça pour me limiter en termes de santĂ© mentale. et de management, pour pas finir dans un engrenage oĂč je finis par ĂȘtre un mĂ©ga manager qui manage 100 personnes ou agences et tout. Et j'ai pas du tout envie de ce Ausha. Donc, je pense que j'ai compris pour la limitation de la ressource humaine, en tout cas Ă  mon niveau.

  • Speaker #2

    Mais c'est le niveau de rĂ©flexion. VoilĂ , et c'est celui qui est le plus simple Ă  capter. Parce que le point de est-ce que je suis Ă©puisĂ© ? et que pour maintenir le systĂšme de ma boĂźte oĂč je transforme et je crĂ©e des produits-services, en fait, ça dĂ©truit ma ressource humaine personnelle. On a bien compris, le truc ne marche pas. Donc le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, qu'est-ce qu'il pose ? Il dit, en fait, le but, ce n'est pas extraire, transformer, reprendre des capitaux financiers. C'est crĂ©er un systĂšme qui se nourrit et qui est rĂ©silient dans le temps. Et ce qui est hyper intĂ©ressant, c'est que ça change l'objectif de la boĂźte. L'objectif de la boĂźte, ce n'est pas gĂ©nĂ©rer le chiffre d'affaires final ou la rĂ©munĂ©ration finale du fondateur ou de la fondatrice. C'est crĂ©er un puits de ressources. dans lequel on peut continuer de piocher. Sur la ressource humaine, c'est simple Ă  comprendre. C'est, est-ce que mon entreprise me permet d'ĂȘtre tout le temps disponible pour continuer de travailler ? C'est-Ă -dire, la façon dont je pense mon entreprise, elle me permet d'avoir plus de ressources qu'avant mon entreprise ? Donc je suis plus reposĂ©, je suis plus dĂ©tendu. Parce que ma boĂźte, elle me permet d'avoir le temps de me reposer. Ma boĂźte, elle me nourrit avec de l'argent suffisant pour remplir mes besoins, aller faire du sport, aller au spa, des trucs comme ça. Donc, est-ce que mon entreprise gĂ©nĂšre assez de ressources pour rĂ©investir dans la machine ? Et ça, on peut le penser en termes humains, mais on peut et on doit, Ă  mon sens aussi, le penser en termes ressources naturelles. Et je vais donner un exemple trĂšs simple Ă  comprendre. Toutes nos entreprises Ă  nous, freelance, sont pas mal numĂ©risĂ©es. On consomme de l'Ă©lectricitĂ©. La version zĂ©ro d'un systĂšme rĂ©gĂ©nĂ©ratif sur cette ressource-lĂ , qui en est une parmi plusieurs, ce serait, est-ce qu'on produit nous-mĂȘmes l'Ă©lectricitĂ© dont on a besoin pour bosser ? Oui,

  • Speaker #1

    ce que j'allais te poser de ta question, parce que toi, tu es dans un village, un peu en mode grange, ou projet de village,

  • Speaker #2

    je sais pas si tu as des projets. Pour l'instant, je vis dans une maison passive. Le but d'une maison passive, c'est qu'elle n'a besoin d'aucune Ă©nergie pour ĂȘtre chauffĂ©e. Donc dĂ©jĂ , ça c'est un endroit oĂč on a rĂ©duit drastiquement les ressources qu'on consomme, notamment l'hiver. C'est pas encore autosuffisant Ă©nergĂ©tiquement parlant sur la totalitĂ© du spectre Ă©nergĂ©tique, mais sur le chauffage dĂ©jĂ , ce qui est un pas Ă©norme oĂč on consomme... On ne consomme rien pour se chauffer, pas de bois, rien, rien du tout. Et le projet futur, effectivement, c'est crĂ©er un Ă©colieu avec des habitations individuelles. LĂ , on est en coloc dans la maison, mais l'idĂ©e, c'est d'avoir des habitations individuelles, conçues Ă©cologiquement et aller le plus possible vers l'autosuffisance. Ce n'est pas forcĂ©ment possible et ce n'est pas non plus forcĂ©ment le but. L'idĂ©e, ce n'est pas de penser chaque individu redevient le paysan qui fait toute sa nourriture et ainsi de suite. Ça, c'Ă©tait la vie avant oĂč on nourrissait tous nos besoins seuls. Il y a plein d'avantages au fait de vivre en sociĂ©tĂ©. Mais quand les structures gouvernementales et sociĂ©tales qui sont censĂ©es penser le maintien dans la durĂ©e de cette sociĂ©tĂ© ne font pas ce taf-lĂ , il faut aussi qu'on le refasse pour nous. Et c'est lĂ  oĂč je pense que les entreprises, elles ont un pouvoir immense pour le faire. Et avec ce modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, nous en tant que freelance, on peut aussi. C'est qu'il n'y a aucun lobby qui vient nous dire... avec beaucoup d'argent et beaucoup de vĂ©hĂ©mence qu'il faut garder des pesticides dans l'alimentation. On est libre de nos actions, en fait.

  • Speaker #1

    En fait, j'allais dire mĂȘme, pour moi, le freelancing, c'est presque une mini-entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative par rapport aux salariats aussi. Parce que souvent...

  • Speaker #2

    Sur la dimension humaine, ça, c'est clair. Voilà. C'est que beaucoup de gens y viennent pour pas se fermer.

  • Speaker #1

    Parfois en termes de ressources aussi, parce que du coup, tu peux un peu plus contrĂŽler ce que tu mets et quel est l'input et l'output.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le potentiel d'une part.

  • Speaker #1

    C'est minimaliste aussi, tu vois. Plein de choses, les outils, les achats. Je n'ai pas besoin de tout ça. Je n'ai pas de bureau,

  • Speaker #2

    je m'en fous.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça fait partie d'une des possibilités d'entreprendre aussi.

  • Speaker #2

    Et en revanche, je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. Il y a plein de gens qui n'ont mĂȘme pas conscience de... Tu vois... quand t'es dedans, et c'est normal, quand t'es dans le jus de travailler tous les jours, c'est dur de prendre le recul que moi je peux prendre parce que c'est mon taf de tous les jours de penser c'est quoi une entreprise, tu vois.

  • Speaker #1

    J'avais enregistré avec Anaïs Baumgarten des sujets sur le minimalisme aussi, pages de vente et tous ces trucs. Moi je suis pas encore dans le minimalisme digital de la création de contenu, tu vois. C'est un espÚce de rabbit hole dans lequel on peut tomber et tout décortiquer. Qu'est-ce qu'on...

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #1

    Tu vois, toujours la mĂȘme chose parce que Il paraĂźt que c'est l'action aussi qui nous permet d'avoir un Ă©lan positif. Et tu vois, quand on se met dans l'action, on est beaucoup plus...

  • Speaker #2

    Du coup, il y a ce qui est intĂ©ressant quand on est Ă  son compte et qu'on est un des seuls. C'est qu'une grande partie des consommations de notre entreprise sont liĂ©es Ă  nos consommations en tant qu'ĂȘtre humain. Il y a des choses qui diffĂšrent, Ă©videmment. Mais il y a une grande partie qui sont en lien. Notre consommation Ă©lectrique... Pour notre boĂźte, c'est souvent corrĂ©lĂ© Ă  la consommation Ă©lectrique de notre maison. Et du coup, une des choses qui est trĂšs simple Ă  faire, c'est faire son bilan carbone. Tu vas sur n'importe quel site, je recommande par exemple celui que fait Jean Covici avec Carbon4, qui est super complet. Vous faites son bilan carbone Ă  lui. On remplit tous les trucs. Et en faisant ça, on se rend compte... oĂč sont les endroits oĂč j'ai le plus de poids par mon mode de vie ou le mode de vie de mon entreprise et oĂč des actions, souvent assez simples, peuvent contribuer le plus. Et je donne un exemple qui est tout simple Ă  comprendre. Si je suis un entrepreneur solo, freelance, dont pour l'instant le mode de vie et de travail est pensĂ© en tant que digital nomade, et que je prends beaucoup l'avion, en faisant cet exercice, vous allez vous rendre compte que votre mode de vie de digital nomade est le truc qui pompe le plus. dans votre façon de fonctionner. Donc, ce serait dĂ©bile de se dire, je vais prendre des panneaux solaires pour que quand je suis dans ma maison, j'aurai renouvel mon systĂšme Ă©lectrique. Ce serait incroyable de le faire. GĂ©nial, faites-le. Mais le poids VS, je prends 5 fois par an l'avion, ça n'a rien Ă  voir.

  • Speaker #1

    C'est trÚs chiante. C'est dentaire à Nantes. Je crois que mon poids le plus élevé, c'était la viande. Franchement, super bien.

  • Speaker #2

    Mais c'est gĂ©nial. Et ça, c'est hyper intĂ©ressant de se rendre compte aussi de ça. Parce que des fois, et c'est lĂ  oĂč j'ai envie d'apporter une nuance qui est hyper importante et qui sera dĂ©veloppĂ©e dans... Je suis en train d'Ă©crire un livre sur toutes ces choses, donc ce sera la version pour aller creuser un peu plus loin. Ça sort en 2025, normalement, fin 2025. Donc je suis en plein dedans lĂ . Mais il y a un truc qui est hyper important lĂ -dessus Ă  noter, c'est que quand on fait le bilan carbone... Il faut noter une diffĂ©rence que moi j'aime bien apporter entre les Ă©missions carbone de subsistance et les Ă©missions carbone de luxe, de confort. Et sur l'avion par exemple, c'est trĂšs important d'en parler parce qu'il y a plein de personnes qui, de par leur chemin de vie, prennent l'avion parce que c'est la seule maniĂšre pour eux de voir leur famille et leurs proches.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Alors que si moi je vais au Maroc faire un stage de surf,

  • Speaker #2

    c'est... Et c'est complĂštement diffĂ©rent. Tu vas au Maroc pour faire un stage de surf parce que tu te dis, ça va ĂȘtre cool, un petit week-end au Maroc, je vais me dĂ©tendre.

  • Speaker #1

    Un week-end, je tiens à préciser à mes détracteurs.

  • Speaker #2

    Je donne un exemple. Quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Mais je ne peux pas abandonner mes enfants trop longtemps non plus. Donc, ça vous donne une idée de la durée.

  • Speaker #2

    De la temporalité. Mais quand tu fais ton bilan carbone et que tu te rends compte que ce que je devrais dans un monde idéal avec les objectifs, c'est fixé avec les accords de Paris.

  • Speaker #1

    C'est un tous les dix ans, non ?

  • Speaker #2

    Un aller-retour Paris-New York, ça flingue ton bilan carbone pour l'annĂ©e. Donc c'est une annĂ©e d'Ă©mission quand tu fais ça. Donc si tu fais mĂȘme un plus court courrier, c'est pire. Parce qu'en fait, le poids de dĂ©coller un avion et de le faire atterrir, il compte Ă©normĂ©ment dans la consommation. Donc les cours... c'est encore pire, presque. Du coup, c'est galĂšre. Quand tu te rends compte de ça, tu te dis, ok, peu importe tous les autres efforts que je fais, le truc le plus simple, c'est peut-ĂȘtre ça. Et je ne suis pas en train de dire Ă  tout le monde, vous devez arrĂȘter l'avion, sinon vous ĂȘtes des sombres merdes, etc. C'est juste, faites votre bilan carbone, comprenez ce qui se passe. De toute façon,

  • Speaker #1

    je pense qu'ils écoutent. Ceux qui écoutent jusque-là l'épisode, j'ai envie de te dire...

  • Speaker #2

    Ils savent que je ne suis pas lĂ  Ă  les incriminer.

  • Speaker #1

    VoilĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt du cĂŽtĂ©...

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe.

  • Speaker #1

    Des soutiens, on va dire.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe pour avoir la prise de parole la plus complĂšte possible sur ce sujet, sur les enjeux systĂ©miques. C'est-Ă -dire, si on te dit que tu es un mauvais Ă©colo parce que tu as un iPhone, en fait, on vit dans un monde qui est tellement optimisĂ© pour que ce comportement soit celui que tu as besoin de faire pour ĂȘtre en vie, en sociĂ©tĂ©, que ce n'est pas un problĂšme individuel, en fait.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #2

    S'il y avait des taxes différentes sur l'aviation... Tu regardes la différence entre un train et un avion. Pour aller à Porto, tu payes 15 balles ton aller-retour. Si tu fais ça en train, je pense que tu en as pour 300 balles. Donc là, tu vois direct le clivage.

  • Speaker #1

    Il y a un nudge vers certaines formes de comportement.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est ce qui coûte le plus, écologiquement parlant.

  • Speaker #1

    Ça n'empĂȘche pas complĂštement de faire des choses individuelles, mais qu'il faut reconsidĂ©rer dans le systĂšme.

  • Speaker #2

    Tout ça pour revenir, entreprise régénérative, qu'est-ce qu'on fait ? J'imagine que c'était ça la question,

  • Speaker #1

    le point final en plus. C'est le dĂ©fi final. Donc lĂ , tu as intĂ©rĂȘt. Ă  nous mettre du baume au cƓur, Thomas, quand mĂȘme.

  • Speaker #2

    Du baume au cƓur ou on monte d'un cran ? Non,

  • Speaker #1

    bah, on monte d'un cran. Remarque, si on en est dĂ©jĂ  lĂ , dans les quatre stades de dĂ©fi, lĂ , j'ai pas pu les faire comme d'habitude en mĂȘme temps que vous parce que d'habitude, je suis dans mon petit bureau et puis je me note les trucs. Mais allez, je suis prĂȘte,

  • Speaker #2

    je suis prĂȘte. Moi, je dirais, je fais mon bilan carbone et basĂ© sur mon bilan carbone, j'essaye de voir c'est quoi l'action que je peux faire maintenant. Parce que peut-ĂȘtre vous allez avoir besoin d'un cheminement un peu Ă©motionnel. Moi, c'Ă©tait par exemple un vrai cheminement Ă©motionnel de me dire je ne prends plus l'avion. J'ai dĂ©cidĂ©, dans ma vie, je prendrai l'avion une fois tous les 5 ans et si je le prends, je le rentabilise Ă  fond. Donc mon prochain avion, ce sera 3 mois au Japon. Parce qu'il faut que je le rentabilise, ce putain d'avion. Je ne ferai pas un week-end au Maroc, tu vois. Mais du coup, je fais mon bilan carbone. C'est quoi l'action que je peux prendre maintenant, la dĂ©cision que je prends maintenant ? pour rĂ©duire les ressources que mon entreprise consomme. Et dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, il y a des Ă©tapes. RĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  incroyable. MĂȘme si l'objectif de rĂ©duction est intense, la moyenne du bilan carbone dans français, c'est 11 millions de tonnes. On doit ĂȘtre Ă  2. Donc, gros objectif de rĂ©duction. Donc, rĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  gĂ©nial. On peut aussi se demander comment je remplace. Par exemple, si j'ai mon Ă©lectricitĂ© qui dĂ©pend a priori de plus de pĂ©trole, ce n'est pas trop notre cas en France, le mix est plutĂŽt sur le nuclĂ©aire, mais remplacer par un fournisseur Ă©lectrique vert, ce serait incroyable dĂ©jĂ  comme diffĂ©rence. Donc rĂ©duire, remplacer, le niveau max est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Comment je fais pour produire plus de ressources que celles que je consomme ? Et donc devenir producteur d'Ă©lectricitĂ© en ayant des panneaux solaires chez soi, c'est une solution sur l'Ă©lectricitĂ© par exemple.

  • Speaker #1

    Il doit y avoir des solutions en plus pour... Investir ou produire des trucs en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #2

    Sur le solaire, c'est trÚs simple. Tu as des panneaux que tu peux acheter. Tu les branches dans une prise et ça génÚre de l'électricité directe. Tu peux en acheter, je crois, à partir de 6 ou 8. Tu commences à couvrir une bonne partie de tes coûts électriques. S'il fait beau,

  • Speaker #1

    évidemment. Ah non, tu fais toujours trÚs beau.

  • Speaker #2

    Mais ça, c'est une autre réflexion intéressante dans laquelle on ne va pas rentrer, mais je tease pour la réflexion future. Si on va vers ces modÚles, repenser son entreprise pour vivre pas d'une énergie constante, mais d'une énergie intermittente. Et ça change, c'est fascinant de réfléchir à sa boßte différemment.

  • Speaker #1

    Humaine, notre énergie intermittente.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est hyper intĂ©ressant et moi je trouve que c'est des challenges pour mon ĂȘtre stratĂ©gique dont je parlais tout Ă  l'heure, que j'aime beaucoup. Il y a quelqu'un qui m'a posĂ© une question sur le podcast une fois, je pose toujours des questions de fin, je demande aux gens de poser des questions de fin sur le podcast, et la question c'Ă©tait, demain il y a une pĂ©nurie d'internet, et tu n'auras plus d'internet pour ton entreprise pendant des mois et des mois, tu ne sais pas quand ça se termine. Comment tu fais ?

  • Speaker #1

    Moi je serais griot, je pense que j'irais raconter des histoires de... D'endroit en endroit, tu sais, un peu le cĂŽtĂ© podcasteur, conteur. J'en sais rien, je ne sais pas, je dis ça parce que j'aime bien Station Eleven, ce livre de fin du monde apocalyptique, oĂč il y a une troupe de Shakespeareens qui va faire des troupes de théùtre dans tous les sens.

  • Speaker #2

    Et c'est une rĂ©flexion, et ça rejoint ce qu'on disait sur la rĂ©silience. À quel point on dĂ©pend d'Internet ou pas ?

  • Speaker #1

    TrĂšs bonne question. Écoute, je te remercie, je vous remercie Ă  toutes et Ă  tous d'avoir suivi ces Ă©pisodes Ă  la fois pratiques et philosophiques. J'espĂšre que ça vous a plu. Et surtout, moi, ce que j'adore, c'est continuer Ă  suivre ton... Ă©volution, parce que toi, tu es solopreneur comme moi, et tu suis ton chemin. LĂ , tu vas danser dans ton livre, tu as ton programme surf, etc. Donc, c'est trĂšs intĂ©ressant de voir qu'on peut avoir, finalement, exactement presque les mĂȘmes outputs, d'une certaine maniĂšre, en tout cas financiers, et la mĂȘme mĂ©thode, mais de faire des choses complĂštement diffĂ©rentes, et notamment systĂ©miques. Donc, voilĂ . Je pense que ça donnera aussi un rĂŽle modĂšle intĂ©ressant pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la voie de plus d'impact systĂ©mique.

  • Speaker #2

    Merci. J'essaye, j'essaye. C'est imparfait. Mais je crois que c'est important de faire les choses, mĂȘme si elles sont imparfaites, surtout sur ces sujets. Personne n'a la rĂ©ponse.

  • Speaker #1

    On te suit oĂč si on veut suivre tout ça ?

  • Speaker #2

    En ce moment, je pense toujours le meilleur endroit, c'est le podcast. Parce que si vous y allez, vous avez mille choses Ă  Ă©couter. Il y a des centaines et des centaines d'heures, comme sur le board. Donc c'est Young, Wild and Freelance. Il y a plein d'Ă©pisodes sur ces sujets plutĂŽt tournĂ©s Ă©cologiques qui sont chouettes, si vous avez envie de replonger encore avec moi. Et sinon, je dirais la newsletter. En ce moment, dans cette phase d'Ă©puisement trĂšs burn-out que je vis, j'ai dĂ©sertĂ© les rĂ©seaux sociaux oĂč je poste une fois toutes les trois semaines quand j'ai un petit Ă©lan et que j'en ai envie. Mais la newsletter, je suis plus rĂ©gulier.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup Thomas. Merci à toutes et à tous et à bientÎt dans les prochaines mini-séries du Borde.

  • Speaker #2

    Bye bye. Merci. Bye.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le Borde sur les réseaux sociaux en me paguant. n'hésite pas à te manifester auprÚs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

Description

Tu es matraquĂ© par les injonctions Ă  toujours faire plus en freelance ? Gagner toujours plus, produire plus, ĂȘtre toujours plus productif, ĂȘtre partout
 et toi dans tout ça ?


Dans cet Ă©pisode, je reçois Thomas Burbidge, podcasteur et accompagnant de freelances pour discuter d’une nouvelle façon de concevoir le freelancing : un monde oĂč chaque freelance pourrait ĂȘtre plus alignĂ© et avoir un business plus agrĂ©able.


Thomas partage sa vision du freelance systĂ©mique, un modĂšle qui remet l’humain et le sens au cƓur du business et nous aide Ă  sortir de la course effrĂ©nĂ©e au profit (et au burn-out).


Dans cet épisode il nous partage ses conseils pour avoir un meilleur équilibre personnel, une plus forte contribution sociétale et une meilleure résilience, pour bùtir une activité qui te ressemble et qui respecte tes limites.


📌 Comment sortir des injonctions à la performance et retrouver ta vraie motivation ?

📌 Pourquoi le freelancing et l’entrepreneuriat est un jeu (et comment y jouer sans te brĂ»ler) ?

📌 Comment construire un business durable, alignĂ© avec tes valeurs et tes ambitions ?

📌 Pour toi, pour les autres et pour le monde : les 3 piliers pour avoir une activitĂ© Ă©quilibrĂ©e

📌 Par oĂč commencer pour rĂ©inventer ton activitĂ© de freelance et la rendre plus rĂ©siliente ?


Un épisode essentiel pour les freelances et solopreneurs qui veulent entreprendre autrement et sur la durée.


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Le Board, c’est le podcast de rĂ©fĂ©rence pour les solopreneurs et freelances en France. Si tu rĂȘves de lancer un solobusiness rentable, dĂ©velopper ta productivitĂ© solopreneur, gĂ©nĂ©rer des revenus passifs et crĂ©er une activité scalable, ce podcast est fait pour toi. Que tu sois microentrepreneur, side entrepreneur ou que tu cherches Ă  crĂ©er une formation en ligne, chaque Ă©pisode t’apporte des astuces freelance, des conseils business et des stratĂ©gies concrĂštes pour rĂ©ussir dans le solopreneuriat.


đŸŽ™ïž AnimĂ© par Flavie PrĂ©vot, ex-cadre dirigeante devenue solopreneure, Le Board te guide avec :

✹ Des conseils solopreneur pour lancer et scaler ton activitĂ©

✹ Des clĂ©s pour sĂ©curiser tes revenus grĂące Ă  une formation freelance ou un business en ligne

✹ Des stratĂ©gies pour organiser ton productivitĂ© solopreneur et Ă©quilibrer vie pro et perso

✹ Des idĂ©es pour gĂ©nĂ©rer des revenus automatiques et prĂ©visibles

✹ Un accompagnement pour rĂ©ussir la transition du salariat Ă  l’indĂ©pendance


Avec ses invitĂ©s experts, Le Board t’aide Ă  transformer tes ambitions en rĂ©alitĂ©, que tu sois freelance dĂ©butant, solopreneur expĂ©rimentĂ© ou salariĂ© souhaitant dĂ©velopper un side-business.


🎧 Si tu aimes les podcasts comme GĂ©nĂ©ration Do It Yourself, Sans permission, Tribu IndĂ©, Marketing Square ou Young Wild and Freelance, rejoins la communautĂ© de solopreneurs France et Ă©coute Le Board.


Crédits musicaux :

Ep.1 - Under Pressure - David Bowie & Queen

Ep.2 - Civilisation - Orelsan

Ep.3 - Man in the mirror - Michael Jackson

Ep.4 - Keep yourself alive - Queen

Ep.5 - Mercy Mercy me - Marvin Gaye


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes cÎtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus.

  • Speaker #1

    Alors, lĂ , on est quand mĂȘme pas mal, on a pas mal dĂ©construit et reconstruit un modĂšle d'entrepreneuriat solo qui change complĂštement de ce qu'on voit d'habitude, oĂč en gros, grosso modo, les gens s'arrĂȘtent Ă  ouvre tel statut et fait tel chiffre d'affaires et aprĂšs, ben go.

  • Speaker #2

    Tu montes une agence,

  • Speaker #1

    tu recrutes des gens, tu dĂ©lĂšgues. C'est assez limitĂ©, la pensĂ©e entrepreneuriale sur le preneur. J'essaye de densifier un peu de mon cĂŽtĂ© avec la logique de scalabilitĂ©, qui n'est pas pour le toujours plus, mais qui peut ĂȘtre aussi pour plus ou Ă©gal, mais plus de temps libre, plus de libertĂ©. Ce n'est pas que financier. Mais toi, tu as un concept qui va encore plus loin, c'est la pensĂ©e de l'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative. Est-ce que tu peux nous expliquer ? D'oĂč ça vient et qu'est-ce que c'est ?

  • Speaker #2

    ComplĂštement. Et bien heureusement, ce n'est pas mon concept. Il y a des gens tellement intelligents qui introduisent ça et qui travaillent sur ça tous les jours. Donc heureusement, ce n'est pas le mien. Mais je m'en fais de plus en plus un advocate pour en parler, notamment dans notre cas de FrĂ©jean Seul, parce que c'est un sujet qui est beaucoup discutĂ© pour des Ă©normes boĂźtes, des banques, des trucs comme ça. Mais tout ce qu'on s'est dit pour l'instant, juste pour repositionner la conversation pour tout le monde, c'est qu'on a parlĂ© de voir autrement l'objectif d'une entreprise et comment elle se positionne dans notre vie en tant qu'indĂ©. Donc il y a ces objectifs pour les diffĂ©rentes transformations qu'on cible, il y a ces enjeux de rĂ©silience aussi. Le but d'une boĂźte, c'est qu'elle dure dans le temps pour remplir nos besoins, ce n'est pas percer du jour au lendemain. Comment ça fonctionne une entreprise, n'importe quelle entreprise, mĂȘme les nĂŽtres ? On consomme des ressources, des ressources qui sont soit humaines, notre temps, notre Ă©nergie, nos compĂ©tences, notre temps, notre espace mental. On consomme des ressources financiĂšres, on investit de l'argent parfois pour louer un outil. Tous les graphistes qui utilisent Adobe et qui sont obligĂ©s, vous le savez, vous avez un abonnement tous les mois Ă  payer. On consomme donc des ressources financiĂšres. Et on consomme aussi des ressources qu'on pourrait appeler industrielles ou de nature. Mais moi, j'aime bien les repositionner, en tout cas dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, c'est ce qui se fait, comme des ressources naturelles. C'est-Ă -dire, toi, pour faire ton podcast, tu as besoin d'un micro, tu as besoin de ton ordi.

  • Speaker #1

    Les métaux rares, les trucs comme ça.

  • Speaker #2

    Et ces ressources, en fait, si on remonte la ligne jusqu'à beaucoup plus tÎt, à un moment donné, c'est une ressource naturelle. L'électricité qu'on utilise pour nourrir Internet et nos ordis, à un moment donné... C'était une ressource.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    ça fait du bien de s'en rappeler aussi.

  • Speaker #1

    C'est comme quand on s'est dit, OK, on fait tout en numérique, etc. Mais bon, en fait, l'impact carbone, c'est le quatriÚme impact carbone, etc.

  • Speaker #2

    Avant-hier, d'ailleurs, avant-hier, au moment oĂč on a enregistrĂ© cet Ă©pisode, il y a l'ADEME, qui est le truc gouvernemental de recherche et de comprĂ©hension sur l'Ă©cologie, qui a fait une note au gouvernement pour dire, attention, le secteur numĂ©rique, du coup, mĂ©taux rares, ces trucs, ils arrivent Ă  un point de rupture. On va consommer les ressources plus rapide que ce qu'elles sont capables d'ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es. Donc, ça montre qu'en gros, il y a des potentielles limites. Donc, toute entreprise consomme ses ressources. En fonction de la boĂźte, on consomme plus ou moins de diffĂ©rentes ressources. Puis, elle les transforme pour faire un produit ou un service. qu'on vend et en Ă©change de la vente, on reçoit une ressource financiĂšre de nouveau. Donc en fait, toute entreprise par dĂ©faut est dans un systĂšme qu'on peut appeler d'extraction ou de destruction. Je prends des ressources que j'extrais, ressources humaines, ressources naturelles, etc. Je les transforme pour gĂ©nĂ©rer des ressources financiĂšres. Donc la ressource financiĂšre est la destination. et tu le vois dans la maniĂšre dont beaucoup d'entreprises sont gĂ©nĂ©rĂ©es, la ressource financiĂšre est plus importante que toutes les autres. Et elle va vers les investisseurs et ainsi de suite. C'est comme ça qu'on mesure le taux de variation sur les bourses et ainsi de suite. L'entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative, elle ramĂšne ce point de la rĂ©silience en disant, Hep hep hep les amis, crĂ©ez ce capital financier, ce n'est possible que si il y a suffisamment de ressources humaines. et de ressources naturelles de l'autre cĂŽtĂ©. Parce que bon, nous sommes des ressources financiĂšres, on les rĂ©investit parfois. Mais ressources humaines, ressources naturelles, ça c'est des choses, elles mettent du temps Ă  se rĂ©gĂ©nĂ©rer.

  • Speaker #1

    On ne peut pas transformer l'argent en ressources humaines.

  • Speaker #2

    Et là tu le vois par exemple sur le marché du travail en France, on parle de plus en plus de burn-out. Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi le burn-out ? C'est un épuisement des ressources humaines.

  • Speaker #1

    Extraction de la ressource humaine pour de la transformation en capitaux.

  • Speaker #2

    Exactement. Et en fait, on arrive au point de rupture oĂč... On a trop extrait les ressources humaines et on n'arrive plus Ă  gĂ©nĂ©rer la ressource financiĂšre. Tu vois, le vice, il est trop simple.

  • Speaker #1

    Moi, je m'en rends bien compte parce que dans ma logique de scalabilitĂ©, je me fixe des limites en fait aussi, tu vois, parce que moi, je me suis dit Ă  quoi bon ? J'avais cette revanche Ă  apprendre de faire les 300 000 pour faire le salaire d'avant, etc. Comptez un peu large, me mettre en sĂ©curitĂ©. AprĂšs, je me dis potentiellement mon business model, il est scalable jusqu'Ă  pas l'infini, mais on peut. Et on peut faire comme tous ces infopreneurs, solopreneurs, recruter, scaler, mettre des coachs, grandir, grandir. Mais je me suis dit, mais jusqu'Ă  quoi et Ă  quoi bon ? Et donc, tu vois, moi, je cap ma ressource humaine Ă  moi plus une petite quotitĂ© de freelance qui est Ă  peu prĂšs, d'aprĂšs mes estimations, 15% d'Ă©quivalent en plein. Et en fait, je fais ça pour me limiter en termes de santĂ© mentale. et de management, pour pas finir dans un engrenage oĂč je finis par ĂȘtre un mĂ©ga manager qui manage 100 personnes ou agences et tout. Et j'ai pas du tout envie de ce Ausha. Donc, je pense que j'ai compris pour la limitation de la ressource humaine, en tout cas Ă  mon niveau.

  • Speaker #2

    Mais c'est le niveau de rĂ©flexion. VoilĂ , et c'est celui qui est le plus simple Ă  capter. Parce que le point de est-ce que je suis Ă©puisĂ© ? et que pour maintenir le systĂšme de ma boĂźte oĂč je transforme et je crĂ©e des produits-services, en fait, ça dĂ©truit ma ressource humaine personnelle. On a bien compris, le truc ne marche pas. Donc le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, qu'est-ce qu'il pose ? Il dit, en fait, le but, ce n'est pas extraire, transformer, reprendre des capitaux financiers. C'est crĂ©er un systĂšme qui se nourrit et qui est rĂ©silient dans le temps. Et ce qui est hyper intĂ©ressant, c'est que ça change l'objectif de la boĂźte. L'objectif de la boĂźte, ce n'est pas gĂ©nĂ©rer le chiffre d'affaires final ou la rĂ©munĂ©ration finale du fondateur ou de la fondatrice. C'est crĂ©er un puits de ressources. dans lequel on peut continuer de piocher. Sur la ressource humaine, c'est simple Ă  comprendre. C'est, est-ce que mon entreprise me permet d'ĂȘtre tout le temps disponible pour continuer de travailler ? C'est-Ă -dire, la façon dont je pense mon entreprise, elle me permet d'avoir plus de ressources qu'avant mon entreprise ? Donc je suis plus reposĂ©, je suis plus dĂ©tendu. Parce que ma boĂźte, elle me permet d'avoir le temps de me reposer. Ma boĂźte, elle me nourrit avec de l'argent suffisant pour remplir mes besoins, aller faire du sport, aller au spa, des trucs comme ça. Donc, est-ce que mon entreprise gĂ©nĂšre assez de ressources pour rĂ©investir dans la machine ? Et ça, on peut le penser en termes humains, mais on peut et on doit, Ă  mon sens aussi, le penser en termes ressources naturelles. Et je vais donner un exemple trĂšs simple Ă  comprendre. Toutes nos entreprises Ă  nous, freelance, sont pas mal numĂ©risĂ©es. On consomme de l'Ă©lectricitĂ©. La version zĂ©ro d'un systĂšme rĂ©gĂ©nĂ©ratif sur cette ressource-lĂ , qui en est une parmi plusieurs, ce serait, est-ce qu'on produit nous-mĂȘmes l'Ă©lectricitĂ© dont on a besoin pour bosser ? Oui,

  • Speaker #1

    ce que j'allais te poser de ta question, parce que toi, tu es dans un village, un peu en mode grange, ou projet de village,

  • Speaker #2

    je sais pas si tu as des projets. Pour l'instant, je vis dans une maison passive. Le but d'une maison passive, c'est qu'elle n'a besoin d'aucune Ă©nergie pour ĂȘtre chauffĂ©e. Donc dĂ©jĂ , ça c'est un endroit oĂč on a rĂ©duit drastiquement les ressources qu'on consomme, notamment l'hiver. C'est pas encore autosuffisant Ă©nergĂ©tiquement parlant sur la totalitĂ© du spectre Ă©nergĂ©tique, mais sur le chauffage dĂ©jĂ , ce qui est un pas Ă©norme oĂč on consomme... On ne consomme rien pour se chauffer, pas de bois, rien, rien du tout. Et le projet futur, effectivement, c'est crĂ©er un Ă©colieu avec des habitations individuelles. LĂ , on est en coloc dans la maison, mais l'idĂ©e, c'est d'avoir des habitations individuelles, conçues Ă©cologiquement et aller le plus possible vers l'autosuffisance. Ce n'est pas forcĂ©ment possible et ce n'est pas non plus forcĂ©ment le but. L'idĂ©e, ce n'est pas de penser chaque individu redevient le paysan qui fait toute sa nourriture et ainsi de suite. Ça, c'Ă©tait la vie avant oĂč on nourrissait tous nos besoins seuls. Il y a plein d'avantages au fait de vivre en sociĂ©tĂ©. Mais quand les structures gouvernementales et sociĂ©tales qui sont censĂ©es penser le maintien dans la durĂ©e de cette sociĂ©tĂ© ne font pas ce taf-lĂ , il faut aussi qu'on le refasse pour nous. Et c'est lĂ  oĂč je pense que les entreprises, elles ont un pouvoir immense pour le faire. Et avec ce modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, nous en tant que freelance, on peut aussi. C'est qu'il n'y a aucun lobby qui vient nous dire... avec beaucoup d'argent et beaucoup de vĂ©hĂ©mence qu'il faut garder des pesticides dans l'alimentation. On est libre de nos actions, en fait.

  • Speaker #1

    En fait, j'allais dire mĂȘme, pour moi, le freelancing, c'est presque une mini-entreprise rĂ©gĂ©nĂ©rative par rapport aux salariats aussi. Parce que souvent...

  • Speaker #2

    Sur la dimension humaine, ça, c'est clair. Voilà. C'est que beaucoup de gens y viennent pour pas se fermer.

  • Speaker #1

    Parfois en termes de ressources aussi, parce que du coup, tu peux un peu plus contrĂŽler ce que tu mets et quel est l'input et l'output.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le potentiel d'une part.

  • Speaker #1

    C'est minimaliste aussi, tu vois. Plein de choses, les outils, les achats. Je n'ai pas besoin de tout ça. Je n'ai pas de bureau,

  • Speaker #2

    je m'en fous.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça fait partie d'une des possibilités d'entreprendre aussi.

  • Speaker #2

    Et en revanche, je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. Il y a plein de gens qui n'ont mĂȘme pas conscience de... Tu vois... quand t'es dedans, et c'est normal, quand t'es dans le jus de travailler tous les jours, c'est dur de prendre le recul que moi je peux prendre parce que c'est mon taf de tous les jours de penser c'est quoi une entreprise, tu vois.

  • Speaker #1

    J'avais enregistré avec Anaïs Baumgarten des sujets sur le minimalisme aussi, pages de vente et tous ces trucs. Moi je suis pas encore dans le minimalisme digital de la création de contenu, tu vois. C'est un espÚce de rabbit hole dans lequel on peut tomber et tout décortiquer. Qu'est-ce qu'on...

  • Speaker #2

    Qu'est-ce qu'on fait ?

  • Speaker #1

    Tu vois, toujours la mĂȘme chose parce que Il paraĂźt que c'est l'action aussi qui nous permet d'avoir un Ă©lan positif. Et tu vois, quand on se met dans l'action, on est beaucoup plus...

  • Speaker #2

    Du coup, il y a ce qui est intĂ©ressant quand on est Ă  son compte et qu'on est un des seuls. C'est qu'une grande partie des consommations de notre entreprise sont liĂ©es Ă  nos consommations en tant qu'ĂȘtre humain. Il y a des choses qui diffĂšrent, Ă©videmment. Mais il y a une grande partie qui sont en lien. Notre consommation Ă©lectrique... Pour notre boĂźte, c'est souvent corrĂ©lĂ© Ă  la consommation Ă©lectrique de notre maison. Et du coup, une des choses qui est trĂšs simple Ă  faire, c'est faire son bilan carbone. Tu vas sur n'importe quel site, je recommande par exemple celui que fait Jean Covici avec Carbon4, qui est super complet. Vous faites son bilan carbone Ă  lui. On remplit tous les trucs. Et en faisant ça, on se rend compte... oĂč sont les endroits oĂč j'ai le plus de poids par mon mode de vie ou le mode de vie de mon entreprise et oĂč des actions, souvent assez simples, peuvent contribuer le plus. Et je donne un exemple qui est tout simple Ă  comprendre. Si je suis un entrepreneur solo, freelance, dont pour l'instant le mode de vie et de travail est pensĂ© en tant que digital nomade, et que je prends beaucoup l'avion, en faisant cet exercice, vous allez vous rendre compte que votre mode de vie de digital nomade est le truc qui pompe le plus. dans votre façon de fonctionner. Donc, ce serait dĂ©bile de se dire, je vais prendre des panneaux solaires pour que quand je suis dans ma maison, j'aurai renouvel mon systĂšme Ă©lectrique. Ce serait incroyable de le faire. GĂ©nial, faites-le. Mais le poids VS, je prends 5 fois par an l'avion, ça n'a rien Ă  voir.

  • Speaker #1

    C'est trÚs chiante. C'est dentaire à Nantes. Je crois que mon poids le plus élevé, c'était la viande. Franchement, super bien.

  • Speaker #2

    Mais c'est gĂ©nial. Et ça, c'est hyper intĂ©ressant de se rendre compte aussi de ça. Parce que des fois, et c'est lĂ  oĂč j'ai envie d'apporter une nuance qui est hyper importante et qui sera dĂ©veloppĂ©e dans... Je suis en train d'Ă©crire un livre sur toutes ces choses, donc ce sera la version pour aller creuser un peu plus loin. Ça sort en 2025, normalement, fin 2025. Donc je suis en plein dedans lĂ . Mais il y a un truc qui est hyper important lĂ -dessus Ă  noter, c'est que quand on fait le bilan carbone... Il faut noter une diffĂ©rence que moi j'aime bien apporter entre les Ă©missions carbone de subsistance et les Ă©missions carbone de luxe, de confort. Et sur l'avion par exemple, c'est trĂšs important d'en parler parce qu'il y a plein de personnes qui, de par leur chemin de vie, prennent l'avion parce que c'est la seule maniĂšre pour eux de voir leur famille et leurs proches.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Alors que si moi je vais au Maroc faire un stage de surf,

  • Speaker #2

    c'est... Et c'est complĂštement diffĂ©rent. Tu vas au Maroc pour faire un stage de surf parce que tu te dis, ça va ĂȘtre cool, un petit week-end au Maroc, je vais me dĂ©tendre.

  • Speaker #1

    Un week-end, je tiens à préciser à mes détracteurs.

  • Speaker #2

    Je donne un exemple. Quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Mais je ne peux pas abandonner mes enfants trop longtemps non plus. Donc, ça vous donne une idée de la durée.

  • Speaker #2

    De la temporalité. Mais quand tu fais ton bilan carbone et que tu te rends compte que ce que je devrais dans un monde idéal avec les objectifs, c'est fixé avec les accords de Paris.

  • Speaker #1

    C'est un tous les dix ans, non ?

  • Speaker #2

    Un aller-retour Paris-New York, ça flingue ton bilan carbone pour l'annĂ©e. Donc c'est une annĂ©e d'Ă©mission quand tu fais ça. Donc si tu fais mĂȘme un plus court courrier, c'est pire. Parce qu'en fait, le poids de dĂ©coller un avion et de le faire atterrir, il compte Ă©normĂ©ment dans la consommation. Donc les cours... c'est encore pire, presque. Du coup, c'est galĂšre. Quand tu te rends compte de ça, tu te dis, ok, peu importe tous les autres efforts que je fais, le truc le plus simple, c'est peut-ĂȘtre ça. Et je ne suis pas en train de dire Ă  tout le monde, vous devez arrĂȘter l'avion, sinon vous ĂȘtes des sombres merdes, etc. C'est juste, faites votre bilan carbone, comprenez ce qui se passe. De toute façon,

  • Speaker #1

    je pense qu'ils écoutent. Ceux qui écoutent jusque-là l'épisode, j'ai envie de te dire...

  • Speaker #2

    Ils savent que je ne suis pas lĂ  Ă  les incriminer.

  • Speaker #1

    VoilĂ , vous ĂȘtes plutĂŽt du cĂŽtĂ©...

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe.

  • Speaker #1

    Des soutiens, on va dire.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on retombe pour avoir la prise de parole la plus complĂšte possible sur ce sujet, sur les enjeux systĂ©miques. C'est-Ă -dire, si on te dit que tu es un mauvais Ă©colo parce que tu as un iPhone, en fait, on vit dans un monde qui est tellement optimisĂ© pour que ce comportement soit celui que tu as besoin de faire pour ĂȘtre en vie, en sociĂ©tĂ©, que ce n'est pas un problĂšme individuel, en fait.

  • Speaker #1

    Intéressant.

  • Speaker #2

    S'il y avait des taxes différentes sur l'aviation... Tu regardes la différence entre un train et un avion. Pour aller à Porto, tu payes 15 balles ton aller-retour. Si tu fais ça en train, je pense que tu en as pour 300 balles. Donc là, tu vois direct le clivage.

  • Speaker #1

    Il y a un nudge vers certaines formes de comportement.

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est ce qui coûte le plus, écologiquement parlant.

  • Speaker #1

    Ça n'empĂȘche pas complĂštement de faire des choses individuelles, mais qu'il faut reconsidĂ©rer dans le systĂšme.

  • Speaker #2

    Tout ça pour revenir, entreprise régénérative, qu'est-ce qu'on fait ? J'imagine que c'était ça la question,

  • Speaker #1

    le point final en plus. C'est le dĂ©fi final. Donc lĂ , tu as intĂ©rĂȘt. Ă  nous mettre du baume au cƓur, Thomas, quand mĂȘme.

  • Speaker #2

    Du baume au cƓur ou on monte d'un cran ? Non,

  • Speaker #1

    bah, on monte d'un cran. Remarque, si on en est dĂ©jĂ  lĂ , dans les quatre stades de dĂ©fi, lĂ , j'ai pas pu les faire comme d'habitude en mĂȘme temps que vous parce que d'habitude, je suis dans mon petit bureau et puis je me note les trucs. Mais allez, je suis prĂȘte,

  • Speaker #2

    je suis prĂȘte. Moi, je dirais, je fais mon bilan carbone et basĂ© sur mon bilan carbone, j'essaye de voir c'est quoi l'action que je peux faire maintenant. Parce que peut-ĂȘtre vous allez avoir besoin d'un cheminement un peu Ă©motionnel. Moi, c'Ă©tait par exemple un vrai cheminement Ă©motionnel de me dire je ne prends plus l'avion. J'ai dĂ©cidĂ©, dans ma vie, je prendrai l'avion une fois tous les 5 ans et si je le prends, je le rentabilise Ă  fond. Donc mon prochain avion, ce sera 3 mois au Japon. Parce qu'il faut que je le rentabilise, ce putain d'avion. Je ne ferai pas un week-end au Maroc, tu vois. Mais du coup, je fais mon bilan carbone. C'est quoi l'action que je peux prendre maintenant, la dĂ©cision que je prends maintenant ? pour rĂ©duire les ressources que mon entreprise consomme. Et dans le modĂšle rĂ©gĂ©nĂ©ratif, il y a des Ă©tapes. RĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  incroyable. MĂȘme si l'objectif de rĂ©duction est intense, la moyenne du bilan carbone dans français, c'est 11 millions de tonnes. On doit ĂȘtre Ă  2. Donc, gros objectif de rĂ©duction. Donc, rĂ©duire, c'est dĂ©jĂ  gĂ©nial. On peut aussi se demander comment je remplace. Par exemple, si j'ai mon Ă©lectricitĂ© qui dĂ©pend a priori de plus de pĂ©trole, ce n'est pas trop notre cas en France, le mix est plutĂŽt sur le nuclĂ©aire, mais remplacer par un fournisseur Ă©lectrique vert, ce serait incroyable dĂ©jĂ  comme diffĂ©rence. Donc rĂ©duire, remplacer, le niveau max est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Comment je fais pour produire plus de ressources que celles que je consomme ? Et donc devenir producteur d'Ă©lectricitĂ© en ayant des panneaux solaires chez soi, c'est une solution sur l'Ă©lectricitĂ© par exemple.

  • Speaker #1

    Il doit y avoir des solutions en plus pour... Investir ou produire des trucs en tant qu'entrepreneur.

  • Speaker #2

    Sur le solaire, c'est trÚs simple. Tu as des panneaux que tu peux acheter. Tu les branches dans une prise et ça génÚre de l'électricité directe. Tu peux en acheter, je crois, à partir de 6 ou 8. Tu commences à couvrir une bonne partie de tes coûts électriques. S'il fait beau,

  • Speaker #1

    évidemment. Ah non, tu fais toujours trÚs beau.

  • Speaker #2

    Mais ça, c'est une autre réflexion intéressante dans laquelle on ne va pas rentrer, mais je tease pour la réflexion future. Si on va vers ces modÚles, repenser son entreprise pour vivre pas d'une énergie constante, mais d'une énergie intermittente. Et ça change, c'est fascinant de réfléchir à sa boßte différemment.

  • Speaker #1

    Humaine, notre énergie intermittente.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est hyper intĂ©ressant et moi je trouve que c'est des challenges pour mon ĂȘtre stratĂ©gique dont je parlais tout Ă  l'heure, que j'aime beaucoup. Il y a quelqu'un qui m'a posĂ© une question sur le podcast une fois, je pose toujours des questions de fin, je demande aux gens de poser des questions de fin sur le podcast, et la question c'Ă©tait, demain il y a une pĂ©nurie d'internet, et tu n'auras plus d'internet pour ton entreprise pendant des mois et des mois, tu ne sais pas quand ça se termine. Comment tu fais ?

  • Speaker #1

    Moi je serais griot, je pense que j'irais raconter des histoires de... D'endroit en endroit, tu sais, un peu le cĂŽtĂ© podcasteur, conteur. J'en sais rien, je ne sais pas, je dis ça parce que j'aime bien Station Eleven, ce livre de fin du monde apocalyptique, oĂč il y a une troupe de Shakespeareens qui va faire des troupes de théùtre dans tous les sens.

  • Speaker #2

    Et c'est une rĂ©flexion, et ça rejoint ce qu'on disait sur la rĂ©silience. À quel point on dĂ©pend d'Internet ou pas ?

  • Speaker #1

    TrĂšs bonne question. Écoute, je te remercie, je vous remercie Ă  toutes et Ă  tous d'avoir suivi ces Ă©pisodes Ă  la fois pratiques et philosophiques. J'espĂšre que ça vous a plu. Et surtout, moi, ce que j'adore, c'est continuer Ă  suivre ton... Ă©volution, parce que toi, tu es solopreneur comme moi, et tu suis ton chemin. LĂ , tu vas danser dans ton livre, tu as ton programme surf, etc. Donc, c'est trĂšs intĂ©ressant de voir qu'on peut avoir, finalement, exactement presque les mĂȘmes outputs, d'une certaine maniĂšre, en tout cas financiers, et la mĂȘme mĂ©thode, mais de faire des choses complĂštement diffĂ©rentes, et notamment systĂ©miques. Donc, voilĂ . Je pense que ça donnera aussi un rĂŽle modĂšle intĂ©ressant pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la voie de plus d'impact systĂ©mique.

  • Speaker #2

    Merci. J'essaye, j'essaye. C'est imparfait. Mais je crois que c'est important de faire les choses, mĂȘme si elles sont imparfaites, surtout sur ces sujets. Personne n'a la rĂ©ponse.

  • Speaker #1

    On te suit oĂč si on veut suivre tout ça ?

  • Speaker #2

    En ce moment, je pense toujours le meilleur endroit, c'est le podcast. Parce que si vous y allez, vous avez mille choses Ă  Ă©couter. Il y a des centaines et des centaines d'heures, comme sur le board. Donc c'est Young, Wild and Freelance. Il y a plein d'Ă©pisodes sur ces sujets plutĂŽt tournĂ©s Ă©cologiques qui sont chouettes, si vous avez envie de replonger encore avec moi. Et sinon, je dirais la newsletter. En ce moment, dans cette phase d'Ă©puisement trĂšs burn-out que je vis, j'ai dĂ©sertĂ© les rĂ©seaux sociaux oĂč je poste une fois toutes les trois semaines quand j'ai un petit Ă©lan et que j'en ai envie. Mais la newsletter, je suis plus rĂ©gulier.

  • Speaker #1

    Super. Merci beaucoup Thomas. Merci à toutes et à tous et à bientÎt dans les prochaines mini-séries du Borde.

  • Speaker #2

    Bye bye. Merci. Bye.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette série jusqu'au bout. Je ne sais pas si tu sais, mais je remercie personnellement tous ceux qui me laissent 5 étoiles et un avis sympa sur leur plateforme de podcast ou qui partagent le Borde sur les réseaux sociaux en me paguant. n'hésite pas à te manifester auprÚs de moi et je t'enverrai un petit goodies personnalisé du board pour te remercier. Merci à vous de m'aider à faire grandir le média des solopreneurs et à plus !

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