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LE BOARD - podcast freelance & solopreneur : génère des revenus réguliers et augmente ta liberté d'indépendant (par Flavie Prévot)

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55min |01/12/2025
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Description

Ton agenda de freelance est plein mais ton compte en banque ne suit pas ?


Tu rêves de créer un produit scalable qui rapporte (vraiment) sans vendre tes heures ?


Dans ce nouveau format "Dans les coulisses des solopreneurs à succès", je décortique le parcours complet d'un·e entrepreneur·e qui a réussi à créer un vrai solo-business rentable et scalable.


Pour cet épisode, je reçois Nicolas Dorfmann, ex-freelance média buyer qui a créé le shapecamp, son bootcamp pour aider les salariés à se lancer en freelance dans la pub en ligne.


Aujourd'hui digital nomad, il a généré 70K€ en 9 mois avec son programme.


On décortique ensemble son parcours de solopreneur :

📌 Comment trouver sa niche fertile quand on est freelance ?

📌 Comment créer son premier produit en mode co-construction avec ses clients ? 📌 Comment lancer un bootcamp sans attendre d'avoir tout fini ?

📌 Comment attirer des clients qualifiés avec du contenu organique ?

📌 Comment déléguer intelligemment pour ne pas tout faire soi-même ?

📌 Comment construire une communauté d'ambassadeurs pour ton produit ?

📌 Comment surmonter les moments de doute et le risque de burn-out ?


Un épisode complet pour tous les freelances qui veulent transformer leur expertise en business scalable et retrouver du temps être vraiment libre !


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. C'est mon domaine d'expertise, c'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. Et je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Pour trouver sa niche, franchement, déjà, je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre futur cible, notre futur client. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait C'était de commencer à poster sur LinkedIn. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit, donc j'ai terminé en juin, juillet 2024, et je me suis dit lancement 30 septembre. J'ai été un peu déçu parce que j'ai eu 4 clients. J'aimerais bien la faire dans 50 000 d'ici la fin de l'année, 50 000 par mois. Et le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé, en fait la vente c'est des émotions. Donc le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé.

  • Speaker #1

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Borde. Aujourd'hui, si vous nous regardez en vidéo, on est dans un setup trop stylé, sur fond noir, avec mon invité du jour que je vais vous présenter, qui a un parcours incroyable. Et c'est l'occasion pour moi de vous présenter aussi mon nouveau format Analyse de Solopreneur. On rentre vraiment dans le détail de ce qui vous aide à passer de freelance à solopreneur. Et pour ça, je vais chercher sur les internets des exemples de solopreneurs à succès. Et aujourd'hui, le solopreneur que je vais interviewer... il est passé de freelance qui vend son temps à solopreneur qui génère plus de 70 000 euros sur son programme en ligne et en moins d'un an. Donc ça, c'est incroyable sa transformation. J'ai eu la chance de le connaître parce qu'il a participé à mon bootcamp solopreneur. Et puis, je suis très jalouse aussi de son mode de vie parce que c'est un digital nomade qui parcourt le monde entier, qui fait du surf du coup, grâce à ce mode de vie, bien mieux que moi. Bienvenue Nico, Nicolas Dorfman. Sois le bienvenu au board. Salut.

  • Speaker #0

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Merci de venir me voir à Nantes d'ailleurs Je vais traverser le monde entier pour venir me voir ici

  • Speaker #0

    Tu te rends compte j'ai fait Bali Nantes

  • Speaker #1

    Il y a un vol direct ou pas ça m'intéresse Alors je suis hyper contente de te recevoir Et tu l'avais reçu parce que je l'envoie à mes allumiers de bootcamp Mais donc moi j'ai écrit un livre qui s'appelle De freelance à solopreneur dans lequel je raconte Ma méthode des 4 piliers de la scalabilité Tu t'en souviens un peu Nico ?

  • Speaker #0

    Ouais, on l'interroge. On l'interroge au début.

  • Speaker #1

    Non, non, ce n'est pas pour vous effrayer, mais c'est pour vous raconter que voilà, on va analyser le business de Nico selon ses quatre piliers, son offre, ensuite son média, comment il fait pour acquérir des clients sur ce programme en ligne, le produit qu'il a créé, comment il l'a créé, tout ça, et la communauté, le système qu'il a trouvé comme organisation pour pouvoir quand même kiffer sa vie. Et à la fin de cet épisode, on va regarder aussi tes difficultés, qu'est-ce qui a fait ta transformation aussi par route. t'as dû passer, y compris les galères et tout, pour en arriver à ce résultat qui est incroyable. Donc, let's go. Est-ce que tu peux me raconter peut-être un peu ton business aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu gagnes ta vie ? C'est quoi ton chiffre d'affaires ? On met un petit peu un overview de ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Écoute, ouais, t'as raison, il faut qu'on résume un petit peu au début. Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance, en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. Donc, j'ai un bootcamp sur 4 mois où je les accompagne à apprendre le métier, déjà, dans un premier temps. à prendre toutes les ficelles du marketing digital et du job de médiabayer. Je leur apprends aussi et surtout à trouver des clients, savoir se vendre, gérer des appels de vente et puis gérer un client. Donc ça, c'est disons mon produit phare. C'est là où je gère la plus grosse partie de mon chiffre d'affaires. Et ensuite, dès que le nouveau freelance, qui vient de devenir freelance médiabayer, dès qu'il a trouvé son premier client, il se retrouve dans ma communauté, dans le collectif que j'ai créé qui s'appelle les Shapers. Et donc là, derrière, il y a des coachs qui sont disponibles. Il y a des formations qui sont en train d'être faites en ce moment. On organise des co-living et des rencontres, etc.

  • Speaker #1

    Ok. Alors du coup, j'avais fait mon intro avec le post LinkedIn qu'on va afficher à l'écran, que tu avais posté avec ton bilan. Ça t'a pris neuf mois pour faire 70 000 euros sur ce programme en ligne, ce qui est quand même un résultat exceptionnel parce que souvent, c'est un peu long la transition de freelance à solopreneur. Tu vas nous décortiquer un peu comment tu as fait tout ça. Première question déjà, pourquoi tu as choisi ce domaine-là, la média buyer, ce domaine de freelance dans la pub ? ton expertise de départ, c'est ça que tu faisais en freelance au début ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'était mon expertise de départ. Et en fait, quand j'ai lancé chez Proum, pour moi, c'était une évidence de faire du media buying parce qu'en fait, c'est mon domaine d'expertise. C'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris avec deux anciens de Google. En fait, il y a deux anciens de Google qui ont fondé une agence. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Et puis, quand je suis arrivé, c'était en 2023, je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. J'étais arrivé à un objectif de vie que je m'étais fixé. Et je me suis dit... Bon bah voilà, ça y est, je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Et au même moment, j'ai des potes qui me demandaient aussi à ce que je puisse les aider, à ce qu'ils puissent se lancer, donc un peu les former si tu veux. En plus de ça, au même moment, je donnais des formations en B2B, je formais des gens en interne dans les entreprises sur du media buying, et j'adorais ça. Et je me suis dit également, j'ai pas fait de grandes études, enfin j'ai fait 5 ans d'études, mais dans une école du web, j'ai pas fait des HEC et des trucs comme ça, j'ai jamais été en CDI, et donc je me suis dit, bah en fait n'importe qui peut faire ça pourquoi pas aider des gens à se lancer en freelance. Et je me suis dit, on va tester de lancer un truc qui est devenu Shaperoom.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, très intéressant. Moi, ce que j'aime bien aussi dans ton expertise, à la base, ton offre de Media Buying, c'est que c'est une façon de faire du freelancing asynchrone. J'en parle aussi souvent parce que toi, tu n'as jamais vraiment vendu ton temps, en fait. Si ?

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même, oui. En fait, c'est vrai qu'en Media Buying, tu ne vends pas trop ton temps parce que, en gros, comment ça se passe ? Il y a un client qui, par exemple, je ne sais pas, qui vend des chaussures,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    il a envie de faire plus de ventes et de garder une bonne une bonne marge, une bonne rentabilité, il y a plein de manières de le faire. Tu peux faire des posts sur les réseaux, de la pub je ne sais où, et donc de la pub sur les réseaux sociaux et sur Google aussi. Et donc par ce biais-là, en fait, le Mediabayer, ce qu'il va faire, c'est une stratégie publicitaire. Ensuite, il va créer les campagnes sur les plateformes mises à disposition et ensuite gérer les campagnes. C'est une manière de vendre son temps parce que tu passes du temps à gérer les campagnes. Mais ce n'est pas un truc qui va être chronométré, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, tu vends du résultat. lui tu lui vends quoi ? un livrable en fait lancer sa campagne de pub et après les monitorer est-ce que Du coup, grâce à ton expérience, tu as réussi à contraindre le temps, à aller beaucoup plus vite et à vendre le même prix. C'était le genre de métier où c'était faisable de faire ça quand tu es média-buyer ?

  • Speaker #0

    Oui. En gros, déjà, dès le début, mon objectif, c'était de gagner plus tout en travaillant moins.

  • Speaker #1

    Oui, ok. Mais non, mais c'est la première étape de la scalabilité. Oui, exactement. Si tu gardes le prix facial et tu vas beaucoup plus vite, parce que tu as lancé combien de campagnes, toi ? Des centaines, des milliers ? Oui,

  • Speaker #0

    je ne compte même pas. Franchement, je ne sais pas combien, mais beaucoup, beaucoup. Oui, c'est ça. Ça fait 5 ans que je fais ça. Puis, j'ai travaillé avec des grosses boîtes comme Nivea, Vestiaire Collectif et tout. Là, tu as plein de campagnes. Je travaille pour des indépendants, pour les startups. Donc, il y a eu tout type de missions.

  • Speaker #1

    Et après, tu as aussi un freelancing très orienté résultat. Ce que je trouve qui est bien, c'est que vous, vous vendez des ventes en plus. Donc, c'est un peu imparable. Personne ne va dire que ça ne sert à rien la pub parce que vous avez derrière direct les résultats. Ça t'a aidé, ça aussi, j'imagine, à vendre des grosses missions en B2B. D'ailleurs, tu te rappelais quand tu étais freelance, tu gagnais combien ? Tu as dit 10 cas par mois à peu près, c'est ça ? 4 jours par semaine. Et c'était combien ton TGM ?

  • Speaker #0

    En fait, justement, je ne facturais pas au TGM. Pour moi, tu disais, c'est un peu la base de la scalabilité, de travailler moins pour gagner plus. Moi, il y a une autre base que j'ai aussi ajoutée, c'est de ne pas vendre au TGM, mais de vendre une solution, un package, une offre, comme une agence en fait.

  • Speaker #1

    Tu avais déjà une offre en fait. Tu as créé ça. Tu l'as créé dès le début quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Non, pas au tout début, mais je pense après 6-8 mois, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'était quoi ton offre, tu te rappelles ?

  • Speaker #0

    Alors mon offre, elle était plutôt simple au début, elle a été assez basique.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, je vendais déjà la création des campagnes. Et ensuite, je vendais un package avec de la gestion, de l'optimisation, des retours sur les créas, parce que notamment sur Meta, Instagram, Facebook, il faut avoir des bons visuels, des bonnes vidéos et tout. Donc, je vendais ça. Je faisais aussi des petites briefs créas pour aider les clients à faire des bonnes créas de son côté. Donc, il y avait tout un package pour maximiser les résultats. Donc déjà, les chances de résultats, maximiser nos chances d'arriver à ces objectifs à lui, que le client en fasse le moins possible. et qu'on puisse minimiser le temps pour arriver à ce objectif.

  • Speaker #1

    Et c'était un abonnement, c'est ça, qui payait après sa presta ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est un forfait. Ce qui est bien en Mediabank, c'est qu'en fait, tu signes un client, tu lui fais payer 1 000 euros par mois. En fait, tu as 1 000 euros qui tombent tous les mois pendant je ne sais combien de temps.

  • Speaker #1

    Après, tu as 10 clients, tu fais des 10 cas par mois. Voilà.

  • Speaker #0

    Sauf si tu factures plus.

  • Speaker #1

    Bon, trop cool. Donc, on a vu que tu étais déjà successful en freelance. Je me rappelle au début, quand tu avais rejoint mon bootcamp, tu m'avais dit « j'ai une agence » . donc je crois qu'au début tu as essayé de scaler en créant une agence avant de créer ton produit Tu veux m'en parler de cette partie-là, parce que tu l'as toujours, ton agence. Tu as des associés, non ? Je ne sais plus. Raconte-moi un peu cette partie, parce que tu essayes de scaler par tous les côtés.

  • Speaker #0

    Non, en fait, l'agence, au début, c'était une solution pour gagner du temps. Parce qu'en fait, quand j'ai eu l'idée de faire chez Eproum, j'étais full. J'avais, je ne sais pas, 8 à 10 clients, un truc comme ça. Et je me suis dit, bon, j'ai plusieurs solutions. c'est soit j'enlève des clients, pas la meilleure solution je trouve à mon sens. soit je délègue mais j'étais en micro-entreprise donc ça veut dire que je paye leur save sur ce que je gagne alors que je paye quelqu'un enfin bref c'est un peu débile soit je crée une agence parce que je vois le truc plus loin je veux créer un truc plus gros et tout donc l'agence ça a été d'abord pour justement me faire gagner du temps pour travailler sur Shaperoom après effectivement j'ai envie de faire ce qu'elle est l'agence et tout mais

  • Speaker #1

    ça a pas été l'envie numéro une si tu veux c'était un moyen quoi plutôt qu'une fin mais on va voir que c'est important aussi dans ton produit parce que tu l'as intégré dans un des bouts de ton produit je veux pas spoiler ton histoire d'agence de collectif mais ok d'accord donc très bien pour finir sur cette partie offre est-ce que tu aurais un conseil à donner du coup pour les freelances qui ne sont pas encore au stade de solopreneur sur tu vois ce qui revient souvent c'est quelle niche choisir parce que par exemple toi tu as quand même senti ce coup d'une bonne niche une bonne niche fertile avec à la fois des gros acheteurs des gros besoins toujours besoin de trouver des clients sur le digital un truc qui se fait bien en asynchrone Est-ce que tu as un conseil, je ne sais pas, sur comment on peut trouver sa niche ou comment pivoter ?

  • Speaker #0

    Pour trouver sa niche, franchement, moi je trouve que ça vient assez naturellement, mais en fait, il y a pas mal de gens qui peuvent dire, il faut faire attention un peu aux porte-monnaies, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui vont dire, bon bah par exemple les salariés, ce n'est pas forcément des bonnes cibles parce qu'ils ne sont pas prêts à payer beaucoup, ce qui peut être plus ou moins le cas si tu cibles des freelances, des solopreneurs et tout, qui ont plus de budget. Mais en réalité, ce qui fait la force d'une niche, déjà je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre future cible, notre futur client, parce qu'il y aura du relationnel en fait. Donc moi, j'aime bien avoir ce côté appétant, ce côté un peu, disons, amical avec la personne, où on se sent proche en fait, parce qu'on est passé par ces étapes-là. Moi, quand j'ai lancé Shave Room, en fait, je suis passé exactement par les mêmes étapes que mes clients. Donc il y a cet aspect-là. Et après, je dirais, il y a tout l'aspect douleur et problématique en fait. Dès que la cible, vraiment, on ressent un besoin plus personnel et intérieur, parce que souvent on a tendance à extérioriser un peu les problématiques de nos cibles Par exemple, moi, ça pourrait être, il y a du mal à se lancer en freelance, c'est une problématique. Mais en fait, c'est plus profond que ça. Et je trouve qu'il faut prendre ça en considération vraiment intensément, travailler la cible le plus possible, parce que tout vient de là, en fait.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que souvent, en B2B, on est là, ouais, c'est important pour l'entreprise, voilà les objectifs du directeur de marketing, c'est de faire ça. Et on oublie, tu vois, les motivations intrinsèques de la personne. Et moi, qui suis une ancienne sales B2B... Par exemple, le CMO, est-ce qu'il joue sa vie sur ses objectifs cette année ou non ? Et c'est vrai que ça peut renforcer aussi le freelance. Il peut peut-être closer un deal en étant plus personnel sur la transformation qu'il va faire auprès de la personne que juste en disant, oui, pour LVMH, c'est bien d'augmenter leur, je n'en sais rien moi, leur nombre de clients sur telle verticale de X%. OK, trop bien. Dernière question quand même sur ta partie expertise aussi. Toi, c'est une expertise vraiment asynchrone que tu peux faire en voyageant partout dans le monde. Tu voulais faire ça dès le départ ou ça s'est présenté à toi un peu par hasard, ce côté digital nomade ?

  • Speaker #0

    Ah oui, le fait de m'en rendre nomade. En fait, ça faisait longtemps que j'avais envie de voyager. Ça remonte à 2019 où j'étais en stage. Je pars faire un stage de six mois à Montréal. Et là, ça a été un peu le point de départ, une révélation, parce que déjà, je suivais des gens qui voyageraient pas mal sur Instagram et tout. J'ai eu la chance aussi de voyager pas mal avec ma mère et puis mes parents. Et en fait, quand j'ai vécu six mois à Montréal, je me suis dit, en fait Je ne peux pas faire ma vie à Paris. Moi, je suis né à Paris. Je suis toujours vécu à Paris. Et je me suis dit, non, mais il faut que j'aille voir d'autres choses. Et donc, il fallait que je finisse mes études. J'ai quand même dû rentrer à Paris, finir mes études. Et en fait, dès que je suis rentré, il y a eu le Covid juste après, parce que je suis rentré en décembre 2019. Ensuite, il y a eu le Covid en mars 2020. Et entre-temps, je pensais un petit peu à mon avenir et tout. Et je me suis dit, il faut que je trouve un truc qui me permette d'être indépendant et de voyager. Et il y a eu le Covid. j'ai testé le fameux dropshipping ça n'a pas fonctionné pour moi j'ai fait des ventes et tout mais ça... C'était pas rentable du tout. Et après, en fait, au même moment, je faisais un stage dans l'agence dans laquelle j'étais formé à Paris. Et en fait, je me suis rendu compte que ce métier-là, déjà, j'aime bien. C'est hyper florissant parce que tout le monde a besoin de faire de la publicité en ligne. Et il y a des millions et des millions d'entreprises qui ont besoin de faire de la publicité et d'avoir un bon média bailleur. Et en plus, ça, effectivement, c'est asynchrone. Donc, en fait, tu peux le faire n'importe où dans le monde. Et je l'ai découvert pendant le deuxième confinement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    parce que le deuxième confinement c'est novembre 2020 si je dis pas de bêtises j'étais en Espagne avec des potes dans une maison Et au bout d'une semaine, je me dis, mais attends, je suis en train de bosser. C'est comme que je suis dans une maison de ouf à Benissaz à côté d'Alicant. Personne ne me surveille vraiment. Je peux faire ça à mon compte, à l'étranger. Et c'est là où je me suis dit, go pour le freelancing. C'est ça. Freelance d'abord. Et puis après, j'avais quand même mon appartement à Paris jusqu'en octobre 2023, exactement. Et c'est juste que j'en avais marre de Paris. Je voulais partir. J'avais toujours cette idée en tête de partir. et j'ai connu le concept du co-living. le fameux co-living, où c'est une sorte de colloque éphémère entre digital nomade, freelance et tout. Et dès que j'ai découvert ça, je me suis dit, bon, en fait, j'ai pas besoin, parce que je voulais m'expatrier à la base, je voulais faire six mois ou plus dans un endroit, le visa, le truc. En fait, je me suis dit, non, mais j'ai juste besoin d'avoir un sac ou une valise, tu vois, d'entre 10 et 20 kilos, mon ordinateur, une connexion, et basta, quoi.

  • Speaker #1

    Let's go. Bon, ben, c'est trop cool. Merci pour ce petit zoom sur comment trouver sa niche, parce que là, on voit que tu l'as trouvé de tous les côté de la pièce, tu vois. Un client qui paye bien un besoin fort. un marché en forte croissance et surtout compatible avec ta vie de digital nomade. Et c'est surtout ton idée en freelance qui t'a permis de trouver ton idée de produit. Et d'ailleurs, on va un peu spoiler, on va aller tout de suite sur le produit que tu as développé pour voir comment tu as réussi à le développer pour passer du freelance à solopreneur. C'est parti. Bon, alors maintenant, on veut tout savoir. Passer de la vente du temps à créer son premier produit scalable, ça a l'air d'être un peu une cathédrale à construire le produit scalable. Tu as commencé par quoi ? Comment tu t'es organisé ? Raconte-nous, en fait, le tout début de la naissance d'eux. Chez Iproum.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question parce que c'est un peu freestyle. Pour le coup, si j'ai un conseil par rapport à ça, c'est de se faire accompagner. Parce que moi, je n'étais pas accompagné à ce moment-là. enfin d'un point de vue... disons, mise en place, en fait, de comment on construit une formation, comment on devient coach, comment on se met en avant sur les réseaux et tout. Enfin, j'ai tout fait moi-même, quoi, donc freestyle. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait, c'était de commencer à poster sur LinkedIn. Je me suis dit, j'ai aucune présence nulle part, ni LinkedIn, Instagram, YouTube, j'avais rien du tout. Donc, j'ai commencé à poster sur mon domaine d'expertise. Et en parallèle, ma mission, c'était de trouver quelqu'un avec qui je pouvais déléguer une partie de mes clients. Ou alors créer l'agence. Au début, c'était déléguer. Après, c'était créer l'agence. Ça, ça a pris quand même du temps. Parce qu'au début, j'ai délégué, j'étais en freelance. Ça s'est bien passé pendant deux mois. Et le troisième mois, ça a commencé à partir en couille. Donc voilà. Ensuite, je me suis dit bon, allez, on va faire un truc sérieux, on va voir plus loin. On va créer une agence. Donc du coup, il faut trouver quelqu'un. Je voulais m'associer avec quelqu'un. Donc c'est encore plus dur. Et en fait, il y avait personne autour de moi qui était chaud ou qui était partant pour ce projet. Donc tout ça, ça a pris beaucoup de temps. et en fait en parallèle je gardais mes clients du coup Je faisais facile 3-4 jours par semaine avec mes clients, et le reste du temps, c'était, bon, je sais pas, qu'est-ce que ça va être, je peux être sur LinkedIn, etc. Et en parallèle, j'avais quand même du temps pour déjà faire des interviews, en fait. Donc, j'avais fait une liste, je crois, de 10 potentiels clients, et je leur ai posé des dizaines de questions pour avoir justement leurs problématiques, leurs objectifs, leurs besoins, etc., et plein de choses, ce qui m'a permis d'en savoir quand même beaucoup sur ma cible, et de savoir lui parler, même si moi, j'étais déjà passé par ces étapes-là. Pour moi, c'est la toute première étape à faire. pour créer un vrai produit. Et puis même en freelance, il faut le faire, je trouve.

  • Speaker #1

    Comme ça,

  • Speaker #0

    on sait parler à son client.

  • Speaker #1

    Après, tu te rappelles le business model que tu as choisi ? Parce que finalement, quand on fait un programme en ligne, on peut faire de la vente de formation. Là, tu voulais former les salariés, ça aurait pu être ce genre-là. Toi, tu as choisi quoi ? Bootcamp au départ, non ? C'est ça ? Tu essaies de me rappeler à quoi ça ressemblait ? Ou coaching individuel ? Je ne sais plus.

  • Speaker #0

    Comme je te dis, c'était freestyle. En fait, la vie m'a mis quelqu'un sur mon chemin où j'avais une pote à ce moment-là qui faisait des petits shorts sur Instagram. Je squatte les bureaux de XXX. Et donc, du coup, j'étais passé dans une de ces vidéos et quelqu'un est tombé sur cette vidéo, m'a contacté en disant « Hello, je suis en agence, j'ai envie de me lancer en freelance. »

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    « T'es passé sur le compte d'Intel et j'aimerais bien qu'on discute ensemble. » Et je dis « Bah écoute, ça tombe bien. » C'était genre au mois d'octobre, je pense, 2023. Je lui dis « Bah écoute, ça tombe bien. » Je commence à plancher sur une formation, un programme et tout. Et du coup, je lui fais une fiche Notion un peu appropriée en disant « Bah écoute, voilà le programme. » mais pas de vidéo, c'est la première fois que je coach je vais être la toute première personne que je vais accompagner et je lui ai fait un prix évidemment c'était un peu... je m'en rappelle très bien parce que c'était exactement 666 euros ok,

  • Speaker #1

    t'avais pris un chiffre en plus non mais c'était...

  • Speaker #0

    ah ouais non ?

  • Speaker #1

    je sais pas non,

  • Speaker #0

    je rigole mais c'est un truc comme ça 666 ouais mais en fait à la base c'était un petit peu plus cher c'est juste que j'ai vu ce chiffre là parce que c'était après les fees pris sur Stripe et tout Ok. Mais je pense que c'était un peu plus en bref. Mais je me rappelle juste du chiffre qui était 666 du coup.

  • Speaker #1

    Les premiers prix de tous nos produits, on s'en rappelle. Oui, surtout que lui,

  • Speaker #0

    c'était mon premier co-constructeur.

  • Speaker #1

    Et Tabouessé, c'est cool. Tu as osé en plus être pas caché la vérité. C'est-à-dire, je suis en train de construire ce truc. Voilà la vision et voilà où j'en suis. Donc là, tu as pris une personne en coaching. Et après, comment tu as fait pour scaler ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai fait de la co-construction avec Amadou. Amadou, avec Tabouessé. Donc, c'était lui tout premier. Donc, je faisais une heure de coaching par semaine. Plus, en parallèle, je commençais à plancher sur un programme de formation et je réalisais mes premières vidéos de formation. Et lui me faisait des retours. Sauf que ça, c'était difficilement scalable parce que long à faire entre les retours, le coaching et tout. Et ensuite, en janvier-février 2024, je me suis dit, autant faire du live. Je fais genre deux heures de live, une heure un sujet, une heure un autre sujet, que j'enregistre. Et du coup, ça va constituer ma banque de... Voilà,

  • Speaker #1

    comme ça, tu crées tes vidéos en avançant, quoi.

  • Speaker #0

    t'attends pas d'avoir fini toutes les vidéos pour recruter tes futurs participants c'est un peu modèle co-construction basé sur du live enregistré qui ensuite se finissait sur un notion avec un programme de formation qui était en construction et moi ça me permet aussi d'avancer parce qu'en fait comme j'avais tous les vendredis cette échéance, tous les vendredis je devais donner un cours en fait donc ouais Tirez-moi quand j'ai lancé le bootcamp.

  • Speaker #1

    c'est ça parce que l'avantage des lives c'est que tu peux les préparer avant que ça arrive t'es pas comme les vidéos à te dire bon bah je vais tourner mes 15 prochaines vidéos et comme ça t'as peut-être fait moins d'erreurs aussi parce que j'imagine que t'as pas transformé 100% de tes lives en sujet de vidéo derrière franchement si 100%

  • Speaker #0

    de mes lives se retrouvaient sur Notion mais il y avait des trucs à mettre à la poubelle évidemment tu vois mais ça faisait partie du jeu de toute façon c'était la vision que je vendais à ce moment là et ça s'est bien passé parce que les élèves que j'ai eu, j'en ai eu 6 à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    ils aimaient bien ce côté live et tout. Ils posaient leurs questions à la fin. Donc, c'est ça qui était intéressant, c'est qu'après mes lives, leurs questions me permettaient d'identifier des points de friction, des points d'optimisation, des sujets que je n'avais peut-être pas traités ou des sujets peut-être trop longs, tu vois.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Puis quand je parlais, je voyais si j'étais concentré ou pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une super façon de bêta tester, je trouve. Même si tu veux faire une formation en ligne, le faire d'abord en live. Moi, je fais souvent des mini bootcamps live avant d'enregistrer parce que, tu as raison, la tête des gens c'est trop en mode indicateur tu vois qu'ils ne comprennent rien au truc que tu viens d'expliquer je pense qu'il faut revoir ta méthode pédagogique La question qu'on se pose tous, c'est quel outil, quel machin ? Au début, tu n'avais pas d'outil. Tu as fait ça comment ? Un Notion ? Des lives ? Point ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc live sur Google Meet, qui était enregistré. Et ça finissait sur un Notion. C'est tout.

  • Speaker #1

    Voilà, simple, efficace. Et c'est quand est-ce que tu t'es doté ? Au bout de combien d'élèves que tu as fait un programme un peu plus structuré ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai fait une phase AB Testing. Donc, je n'étais pas trop en phase d'acquisition. Sachant que je vivais grâce à l'agence.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    à ce moment là Donc en fait, j'ai eu une phase d'AV testing de février 2024 jusqu'à juin-juillet 2024. Donc j'avais 6-7 élèves à ce moment-là, pendant toute cette durée. Ce qui m'a permis de tester mon contenu, tester mes lives, tester plein de choses. Et ensuite, donc été 2024, c'est là où je me suis doté de quelques outils. Donc système.io, ça a été évidemment le truc direct parce que c'était facile à utiliser, etc. Je me suis aussi, j'ai pris le loom pour enregistrer mes vidéos. Après, c'était, je passais sur le format où j'allais construire ma vraie plateforme de formation vidéo sur système.io.

  • Speaker #1

    avec des enregistrements l'oom et encore j'ai mis du temps à le prendre au début c'était j'enregistrais mon écran je sais pas comment je faisais j'enregistrais mon écran pour économiser ouais oui je rigole non mais en fait je me marre mais je repense à moi aussi à mes débuts tu sais tu fais tout avec des outils gratos et après t'es là bon en fait c'est vrai que si mon programme coûte 600 euros je peux peut-être prendre un truc à 30 euros par mois non mais c'est clair donc j'ai pris l'oom rapidement quand même ok bon donc ça c'est la partie bêta test et comment t'as fait après pour passer du bêta test à aller go je me lance à fond et Et recruter peut-être plus de participants parce que pour arriver à 70 000, tu as eu combien d'élèves ?

  • Speaker #0

    En tout, j'en ai presque 40.

  • Speaker #1

    Ah waouh !

  • Speaker #0

    Un truc comme ça. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit... Donc, j'ai terminé en juin, juillet 2024 et je me suis dit lancement 30 septembre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé ça comme ça, tu vois. Il fallait bien une échéance, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour se bouger.

  • Speaker #0

    Voilà, il fallait bien une deadline et je me suis dit l'été ça va c'est cool parce que niveau client B2B sur l'agence Tu as moins d'activités.

  • Speaker #1

    Donc, tu as profité de ta saisonnalité aussi pour te lancer.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc là, j'ai créé du contenu sur Instagram. Je me suis lancé sur Instagram. Sur LinkedIn, la création de contenu a un peu changé. Et puis, j'ai préparé le lancement en septembre. Et franchement, j'ai été un peu déçu parce que j'ai eu quatre clients en septembre. Et j'ai lancé en mode cohorte.

  • Speaker #1

    Ouais, donc premier lancement, quatre clients. Tu en visais combien ?

  • Speaker #0

    Ouais, je visais douze clients.

  • Speaker #1

    Ok. Ça, c'est souvent le problème des bootcamps d'ailleurs. C'est dur, en fait, le recrutement des portes.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. En fait, j'ai lancé un peu comme toi, où c'était des portes qui s'ouvrent et des portes qui se ferment. Portes ouvertes le 30 septembre. J'ai eu quatre clients. J'étais déjà très content de lancer, parce que c'était un lancement officiel avec quatre clients, dont trois que je ne connaissais pas du tout. Le quatrième, c'était un pote. Mais j'avais pas matché mes objectifs. Mais bon, pour moi, les objectifs, c'est pas fait pour être atteint. Donc au moins, ça m'a lancé. Et je me suis aussi dit qu'un lancement en mode bootcamp cohort, ça me convient peut-être moins parce que beaucoup de pression, et puis je finissais mes vidéos de formation en même temps et tout, c'était un peu complexe. Mais ça a été mon lancement, ça a duré comme ça, j'ai eu ces 4 clients jusqu'au mois de décembre. Et après, c'est là où j'ai décidé de relancer la machine. Je me suis d'ailleurs lancé sur YouTube en novembre 2024, du coup. Et je me suis dit, pas de cohorte, ça reste un bootcamp, mais les gens entrent quand ils veulent.

  • Speaker #1

    Un système un peu plus evergreen, quoi. Ouais. Donc accompagnement evergreen. Ok, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça a débloqué. pas mal de choses puisque déjà, j'ai pris un accompagnement pour l'aspect un peu vente et tout, pour aller chercher des nouveaux clients, des nouveaux élèves. Il n'y avait plus de système de cohorte. Ça m'a quand même permis de fluidifier mon flux de leads et d'élèves. Et donc, fin décembre, début janvier, j'ai quand même signé pas mal de nouveaux élèves. Je ne sais plus combien. Un peu moins d'une dizaine, je crois, 6, 7. Nous allons trouver 6. Donc, c'était cool. Ça m'a redonné de l'élan. Et puis, après, en fait, j'ai eu le même système jusqu'ici si ce n'est que là maintenant je commence à avoir un petit peu plus de visibilité sur YouTube podcast aussi Je fais un peu de publicité maintenant. Donc voilà. Donc ça s'est stabilisé à partir du mois d'avril. Donc c'est assez récent, avril 2025.

  • Speaker #1

    D'accord. Et du coup, c'est quoi ton objectif avec Shaperoom ?

  • Speaker #0

    Sur combien de temps ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, par mois, par an ? Comment tu te fixes tes objectifs de chiffre d'affaires sur ce produit ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aimerais bien la faire 50 000 d'ici la fin de l'année. 50 000 par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc c'est à peu près 15 nouveaux élèves, si je ne dis pas de bêtises, 15 nouveaux élèves par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien atteindre les 10 nouveaux élèves d'ici le mois de septembre parce que je sais que c'est possible je l'ai déjà presque fait sans publicité au mois d'avril je crois que j'ai fait 8 nouveaux clients donc plutôt cool donc c'est ça l'objectif pour septembre décembre c'est d'arriver à 15-20 Voilà, plutôt 20, nos élèves. Et après, je ne vois pas forcément plus loin que ça, mais après, j'ai évidemment une vision plus long terme.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est énorme. Ça représente combien ton chiffre d'affaires de ton produit par rapport au reste de tes activités ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je pense que ça doit représenter, en 70, ça doit représenter un peu moins de 50 %, je pense. En sachant que l'agence, c'est plus solide parce que j'ai fait des années de freelancing, il y avait déjà des clients. Il y a deux personnes en plus de moi qui travaillent sur l'agence.

  • Speaker #1

    Et tu ne fais plus du tout, toi, de vente de temps ?

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #1

    Tu es sorti complètement ? Tu as quand même un peu de temps de gestion de cette agence ?

  • Speaker #0

    Franchement, quasiment plus. J'en avais un petit peu jusqu'au mois d'avril-mai. Là, on est en juin 2025. Franchement, là, quasiment plus. L'idée, c'est que les deux personnes qui bossent avec moi, c'est mes associés, c'est qu'ils soient autonomes et ils le sont déjà quasiment à 100%. C'est ce que je recherchais.

  • Speaker #1

    Dernière question sur ton produit. est-ce que tu as augmenté tes prix depuis les 666 euros ?

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même, attends.

  • Speaker #1

    Tous les combien ? Parce que ça, c'est aussi une question que les gens se posent. C'est quoi le prix ? On ne sait pas trop à quel prix on vend un truc au début. On le fait un peu au pif, quoi.

  • Speaker #0

    Souvent, en fait, on corrèle le prix par rapport au contenu, par rapport au nombre d'heures de vidéo, au coaching, etc. Mais le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé... En fait, la vente, c'est des émotions. Donc, le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé. Donc, je l'ai augmenté un peu, j'allais dire au doigt mouillé, mais ce n'est pas vraiment ça. C'est juste qu'en fait, à mesure que j'avançais, à mesure que je devenais aussi meilleur dans mon coaching, dans plein de choses, j'augmentais le prix. Donc, il augmente un peu d'une manière inopinée. Non, mais c'est vrai. Et puis, ça dépend de la qualité aussi du prospect. Parce qu'en fait, au début, les prospects, tu prends un peu ce qui vient. Voilà,

  • Speaker #1

    et plus tu as augmenté, plus tu as eu des prospects hyper qualifiés, hyper motivés à bouger.

  • Speaker #0

    Oui, mais il ne faut pas oublier la première demande, la demande d'attention. C'est-à-dire qu'en gros, ça dépend aussi de la création de ton contenu, de comment tu prospectes et tout, parce que... Moi, j'ai des leads parfois qui...

  • Speaker #1

    Ils sont pas assez qualifiés ?

  • Speaker #0

    Parfois, j'ai des leads qui viennent de TikTok, par exemple. Je sais que l'audience sur TikTok est moins qualifiée que sur YouTube, Instagram ou podcast. Ok,

  • Speaker #1

    intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà. Et je pense aussi à faire du partenariat, parce que ça peut m'apporter des leads plus qualifiés aussi.

  • Speaker #1

    Bon, bah trop bien. Bah écoute, bravo. Un produit déjà scalable en back-office aussi, parce que du coup, toi, que t'aies 100 personnes ou 10 personnes, ça changera pas grand-chose à ton organisation.

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même.

  • Speaker #1

    Un petit peu. Tu t'es fait aider d'ailleurs ? Tu t'es pris des gens pour t'aider à accompagner tes élèves ? Et si oui, combien ? Enfin, je ne sais pas si c'est une proportion du chiffre d'affaires ?

  • Speaker #0

    C'est effectivement corrélé un peu au chiffre d'affaires parce que le chiffre d'affaires me permet de travailler avec des gens. Mais dis-toi que jusqu'au mois de mai, donc c'est assez récent, j'étais tout seul. Et là maintenant, j'ai deux personnes en plus. Donc une OBM, une bras droit qui m'a rejoint.

  • Speaker #1

    Un business manager. Exactement. Ceux qui découvrent le monde du business en ligne.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ça te coûte combien ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on est sur un format un peu évolutif où là, je l'ai remis à 900 euros par mois. Donc, on fonctionne au TJM. Elle m'a fait un package quand même. Mais l'idée, c'est qu'elle travaille beaucoup plus par la suite, parce qu'elle veut rejoindre le projet à 100%. Mais pour l'instant, je fais attention par rapport au chiffre d'affaires. C'est les outils à payer, je fais un peu de pub et tout, donc je fais un peu attention. Et j'ai une deuxième personne qui est une ancienne de la formation, qui s'appelle Roxane, et qui, elle, est formatrice et coach sur Google Ads et Meta Ads.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, tu as intégré un padawan, comme on fait souvent dans les programmes, et une personne extérieure pour t'aider sur l'admin, le back-office. Oui,

  • Speaker #0

    un padawan qui est experte, franchement. Oui,

  • Speaker #1

    padawan de ton programme, mais qui, en fait, touchait déjà bien le côté... Parce que toi, tu as les deux, tu as la formation. fonctionnelle, sectorielle et la formation freelance aussi. C'est ça, tu as ces deux volets dans ton service.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et moi, j'aime bien l'aspect vente, mindset aussi d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Bon, et du coup, aujourd'hui, tu penses, ça te prend combien de temps de créer et gérer ton produit par semaine ? Combien de jours ou combien de pourcentages de ton temps ?

  • Speaker #0

    Franchement, ça dépend. Si je me mets des limites, ça me prend... Enfin, je bosse tous les jours dessus en réalité. Donc, 4 jours par semaine, 5 jours. Si je ne me mets pas de limites, c'est... C'est tous les jours, quoi. Mais je me mets des limites, évidemment. Donc, normalement, je travaille dessus toute la semaine. Ça dépend des sujets. J'ai des calls. J'ai des moments deep work aussi pour travailler sur des sujets précis. Il y a juste une journée qui est réservée aux podcasts et à ma chaîne YouTube. Donc, c'est le vendredi.

  • Speaker #1

    Bon, du coup, c'est pas mal. Tu es passé de « je bosse dessus un ou deux jours par semaine » à « je bosse dessus presque à plein temps » . Et on voit que là, c'est déjà 50 % de tes revenus. Donc, je te souhaite que tu arrives vite à 100 % de tes revenus. Mais ça en prend bien le chemin. Donc, écoute. trop intéressants. Ce que je te propose, c'est que tu nous expliques vraiment ta stratégie média parce que là, je pense que tu as fait fort, Nico, aussi pour t'attirer des leads de qualité et en automatique et te permettre de remplir pour avoir ces 10, 20 clients par mois, ce qui est quand même beaucoup pour un programme en ligne. Tu vas nous révéler toute ta stratégie de contenu. C'est parti. Alors, tu nous disais que tu avais déjà commencé à voir un peu la différence de qualité de lead en fonction d'où viennent les gens. Ça, c'est un truc que tu avais énormément travaillé. Je me rappelle, tu étais un des seuls qui a osé faire du building public, donc construire son produit en public avant qu'il soit créé, pendant le bootcamp. Donc, tu postais déjà des trucs sur le mode de vie, être digital nomade, être libre, etc. C'est quoi ta stratégie média pour justement attirer à toi des clients pour ton programme ? Parce qu'elle est vraiment spécifique. J'ai mon petit avis sur la question, mais je te laisse un peu nous expliquer comment tu l'as trouvée.

  • Speaker #0

    Tu disais que j'avais fait fort, mais moi, je suis... C'est pas que j'ai fait fort, franchement, j'ai fait avec mes moyens, avec mes connaissances. Ça a commencé par du freestyle. Je pense qu'il y a toujours une phase comme ça au début quand tu es dans l'entrepreneuriat, une phase un peu où tu découvres une sorte de bordel en face de toi. Tu montes un puzzle, mais tu n'as pas toutes les pièces. Donc, ma stratégie, déjà, j'ai commencé sur LinkedIn, ce qui n'était peut-être pas forcément une bonne idée, mais ça m'a permis d'accueillir déjà mes premiers six clients pendant la phase de test. Mais ensuite, quand j'ai lancé officiellement en septembre 2024, au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je n'avais pas énormément de traction sur LinkedIn, mais qu'en fait, ma cible se trouvait sur Instagram et notamment YouTube. Parce que le salarié, en fait, dans la vie de tous les jours, il est sur YouTube, il se renseigne sur YouTube, podcast, et il est sur Instagram et TikTok. Donc, ma stratégie s'est basée purement et simplement sur qui est ma cible, quelles sont ses problématiques et où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps, en fait. Et j'ai quand même voulu dissocier le contenu court du contenu long. Parce qu'en plus, moi, je n'aime pas trop le contenu court sur Instagram et tout. Plaire à l'algorithme, faire l'attention des gens, ça me saoule un peu. Tu n'as pas le temps de développer ta pensée aussi. Donc, je me suis dit, on va faire une stratégie sur du contenu court, une stratégie sur du contenu long, dans le sens où pour moi, Instagram, TikTok, c'est fait pour attirer les gens, avoir de la visibilité. Donc, c'est du top of the funnel et middle. Je ne fais pas trop de bottom. Donc, je parle de ma vie digitalomane.

  • Speaker #1

    Tes voyages.

  • Speaker #0

    Voilà, les voyages, je raconte des anecdotes. Je peux parler aussi de comment on se lance en freelance, les premiers steps. Mais je ne vais pas vraiment sur le bottom. C'est-à-dire, je ne donne pas vraiment beaucoup de détails. Le détail, tu le retrouves sur YouTube ou sur le podcast. C'est là où je développe, sur du contenu long.

  • Speaker #1

    Et là, tu as choisi le podcast, qui n'est pas non plus le truc le plus évident à faire partir viral, mais qui t'a permis de partager aussi ton lifestyle et pas que les points techniques sur le SIA et tout ça. Parce que tu aurais pu faire un truc très technique sur le métier. finalement toi t'as choisi plutôt de montrer la vie que tu pourras avoir si tu suis chez Iproum si tu suis le programme t'as fait ça direct dès le départ en fait c'était une évidence pour toi ?

  • Speaker #0

    pour moi c'était une évidence parce qu'encore une fois si tu te concentres sur la cible la cible c'est quoi son objectif son bénéfice, ce qu'elle recherche en fait ma cible ce qu'elle veut, donc mes élèves et mes clients c'est voyager tout en travaillant être libre, ne pas avoir des horaires etc etc en fait donc moi je vends un résultat surtout alors évidemment je parle du un peu du comment le média buying le truc et tout mais si je rentre dans le détail du technique je peux pas parler aux salariés qui cherchent justement un métier pour se lancer en freelance en fait je vais parler potentiellement au freelance débutant média buyer tu vois ce qui peut être une cible intéressante mais Typiquement, avec mon contenu sur YouTube jusqu'ici, je faisais du contenu un peu business, comment tu penses en freelance, comment tu crées une offre et tout. Ça n'a attiré aucun client, aucun élève. Par contre, j'avais des messages de freelance qui me disaient « Ah, mais je reposte ça sur un groupe WhatsApp, c'est assistant virtuel et tout, c'est super, on adore tes vidéos. » Génial. C'est pas ma cible. Mais c'est pas ma cible. Et donc, c'est pour ça que c'est ultra important de vraiment deep dive dans qui est ma cible, c'est quoi son quotidien, ses problématiques, qu'est-ce qu'il y a dans sa tête, ses objectifs, ses besoins. où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps ? Et de lui parler, en fait. Et donc, après, il y a tout un chemin à construire avec le fameux tunnel, le top, middle et bottom. Mais moi, j'ai pris le parti de parler surtout de l'arrivée, en fait, en tout cas sur Instagram et sur TikTok, là où sur YouTube, je développe plus. Mais je ne vais pas te dire comment tu crées une campagne. Parce que justement, c'est le but de mon accompagnement aussi, c'est justement de montrer à quoi ça ressemble. Alors, je peux peut-être en faire un petit peu à droite à gauche. Mais je vais plutôt parler de ce que c'est le media buying, de pourquoi c'est intéressant, de la synchrone. Comme ça,

  • Speaker #1

    tu ne marches pas trop sur les plates-bandes de ton contenu payant aussi, ce qui est malin. Ce qui n'est pas toujours évident, parce qu'on ne sait pas toujours où mettre la délimitation entre gratuit et payant. Moi, typiquement, je pense que dans mes contenus gratos, je donne quand même quasiment tout. Mais ce qui fait la diff, c'est que les gens ne vont pas le faire tout seuls. Parce que c'est beaucoup de taf.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais au-delà de marcher sur les plates-bandes, par exemple, ce qui revient très souvent avec mes élèves, Et donc, je pourrais très bien, et c'est ce que je vais faire, j'ai déjà fait un petit peu, mais je vais le refaire, faire des vidéos YouTube sur comment tu trouves tes premiers clients en tant que média buyer, tu vois. Ça répond directement à une problématique qu'ils ont dès qu'ils sont en appel avec moi, en fait, avant de rentrer dans chez eux. Donc, je ne vais pas parler de comment créer une campagne, alors que lui, c'est dont il a peur, c'est de ne pas trouver de clients.

  • Speaker #1

    Donc, oui, ça va, les points distinctifs aussi, dans le how-to, les conseils que tu donnes, ce qui est vraiment clé versus ce que tu penses qui est intéressant. Ça te prend combien de temps, la création de médias, par rapport au reste ?

  • Speaker #0

    On le prend une journée et demie par semaine quand même.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Peut-être un petit peu moins. On va dire une journée au total.

  • Speaker #1

    C'est conséquent, mais pour toute ton activité sur tous les réseaux, ça me semble raisonnable aussi. Mais tu vois, souvent, les gens sont choqués de passer du temps à écrire une newsletter, passer du temps à écrire un podcast, mais c'est ton canal d'acquisition aussi. Où est-ce que tu as d'autres choses ? Tu as dit, j'ai commencé à faire un peu de pub. Donc, tu saurais me dire l'acquisition entre médias organiques versus payants. Tu as une idée de comment ça se répartit ?

  • Speaker #0

    Pour moi, pour l'instant, c'est l'organique qui marche le mieux. La pub, je l'ai lancée aussi récemment. Et la pub, un petit peu de budget. Moi, je n'ai pas énormément de budget. Donc, pour moi, c'est important d'avoir de la visibilité et de passer du temps à créer parce que c'est ce qui attire mes élèves. C'est ce qui les rassure aussi.

  • Speaker #1

    Oui, la confiance.

  • Speaker #0

    Oui. Voir une tête, une voix, regarder peut-être une, deux, trois, quatre, cinq vidéos, je n'en sais rien, ça rassure. Tu vois, par exemple, j'ai quelqu'un qui a rejoint l'accompagnement au mois d'avril. Il me regardait depuis le mois de décembre.

  • Speaker #1

    Oui, énorme.

  • Speaker #0

    Bah oui, quand il est arrivé en appel avant de rejoindre chez Proum, Mais juste à le cueillir, en fait, il était déjà... Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi, quand je parle avec d'autres infopreneurs, ils me disent, alors, tu fais tes calls de closing ? Alors, je dis, mes calls de quoi ? Parce qu'en fait, moi, j'ai rien à closer parce que les gens, merci à vous, mais ils écoutent le board depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, ils savent ma méthode, qu'est-ce qu'on va faire ensemble, s'ils me kiffent ou s'ils ne me kiffent pas. Et s'ils viennent prendre un appel, c'est juste les dates, mon projet et voir si ça va matcher. Et donc, c'est rigolo. Et ça, je pense que c'est la force du podcast aussi versus d'autres médiums.

  • Speaker #0

    La force du podcast, de YouTube. Et puis aussi, ça fait longtemps que tu crées du contenu, en fait. Donc, on a l'habitude de voir ton nom, de voir ta tête, de potentiellement t'écouter, en fait. Donc, c'est ça qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de visibilité, mais peut-être pas assez du niveau de confiance que ça fait, la jauge de confiance. Parce que ça, j'ai lu ça aussi chez Creator Science, qui est un créateur que j'aime bien. Et je crois qu'il va écrire un bouquin là-dessus. sur le fait qu'un média, ça remplit la jauge de confiance et de crédibilité et d'autorité. Et donc, là où les pubs, ça va te faire passer à l'action, le média, même si des fois, tu as l'impression que ça ne sert à rien, tu postes un épisode, tu n'as pas forcément un lead tout de suite. Mais comme tu l'as dit, deux, trois mois après, tu vas avoir un lead. Ok, est-ce que tu as un petit conseil pour les entrepreneurs qui se lancent sur le business en ligne, sur la création de contenu ? Parce qu'on peut aussi avoir, peut-être se perdre un peu, passer ses journées à créer des shorts, des reads, des machins, et ne pas avoir de clients. Donc, il faut aussi bien être sûr que c'est bien intentionnel.

  • Speaker #0

    J'aurais trois conseils. Le premier, c'est vraiment de se mettre à la place de son client. C'est tout con, on le dit tout le temps, mais en fait, pourquoi je le dis ? Parce que je vois qu'il y a plein d'entrepreneurs qui oublient ça, parce qu'ils sont obnubilés par leurs objectifs, le produit, le truc. Mais en fait, toutes les idées, elles viennent de ton client, même sur ton produit. Moi, mon bootcamp, je le construis pour mes élèves, tout comme mon collectif de freelance, je le construis pour mes freelances, tu vois. C'est pas moi... Et pas avec eux. Exactement, c'est ça. Parce que c'est leur écosystème, en fait, au final. donc c'est ultra important de se mettre à la place de son client Et il faut aller parler avec eux. Donc il faut... Moi, j'ai fait des interviews et puis je continue aussi à discuter parfois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment physique aussi. Tu parlais de co-living et tout, ça fait partie de ta strat aussi d'acquisition ou de fidélisation.

  • Speaker #0

    plutôt fidélisation mais ça c'est le premier truc c'est vraiment la cible la cible le personnage en fait c'est vraiment le connaître le plus possible c'est bateau mais c'est tellement tellement important parce que tout découle de ça l'offre ton message ta manière de discuter enfin bref plein de choses donc pour la création de contenu c'est ultra important la deuxième chose encore une fois tout bête mais c'est ce qui fonctionne c'est qu'il faut tester parce que moi j'ai voulu tester plein de trucs un peu aussi par l'UBI tu vois ah le podcast a l'air super ça va me donner un bel élan un bon test. Au final, je l'ai gardé parce que ça me plaît bien. Mais c'est vrai qu'au début, ça n'a pas trop fonctionné. Mais il faut tester des angles sur Instagram, sur YouTube, des trucs comme ça pour ensuite avoir engrangé de la connaissance. Parce qu'en testant, en regardant les chiffres, en écoutant aussi peut-être les gens qui vont nous envoyer des messages sur Instagram, quoi que ce soit, moi, typiquement, je me suis rendu compte que sur YouTube, je n'étais pas forcément bien placé parce que c'était une freelance en réalité, en assistante virtuelle qui m'a envoyé un message en disant « Ah, j'envoie tes vidéos toutes les semaines. » dans un groupe WhatsApp. Donc, tu vois, il faut tester, il faut se rendre visible. Ça, ce serait mon deuxième conseil. Et mon troisième, et ça, je pense, c'est le plus important. Parce que tu vois, on parle de création de contenu en mode inbound et puis on attend que ça arrive. Mais en fait, il ne faut pas attendre que ça arrive. Il faut aller chercher aussi les prospects parce qu'en fait, il y a énormément de gens qui sont présents sur Instagram, LinkedIn, qui ne likent pas, qui ne vont pas contacter l'infopreneur en question. Et moi, c'est comme ça que je me suis lancé au début, en fait. En fait, quand je te disais, j'ai fait un peu moins d'une dizaine de clients en 6 environ au mois de décembre, janvier. C'est parce que déjà, un, je me suis mis sur YouTube et puis j'étais en même temps sur LinkedIn et Instagram. Et aussi parce que j'allais engager des discussions. Je voyais des gens qui s'abonnaient, qui réagissaient. Je disais, hello, merci pour le soutien ou merci de t'être abonné. Tu t'intéresses au freelance ? Est-ce que tu as déjà sauté le pas et tout ? Oui, non, machin. Et en fait, tu trouves des clients comme ça.

  • Speaker #1

    J'allais dire, c'est le secret le plus sous-côté des bootcamps. parce qu'en fait il y a une partie prospection même moins encore aujourd'hui alors que Moi, j'ai trop de demandes par rapport à l'offre, mais je vais quand même... J'aimerais dire ça un jour, moi. Bientôt, Nico. J'allais dire, l'élève va dépasser le maître sur plein de points, mais laisse-moi au moins un petit truc. Mais je vais quand même prospecter. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai un peu un casting dans ma tête. Il y a certaines personnes que j'ai envie d'avoir. Par exemple, un scientifique conférencier que je vais aider à vendre des trucs. Tu vois, je me fixe un peu des challenges de certains personas, personnalités, certains styles de métier, parce que je sais que ça va encore enrichir mon portfolio de cas d'usage. je pourrais dire « waouh » . Tu vois, j'avais une avocate, j'ai aidé à scaler une avocate. C'était important pour moi de cocher la case profession libérale. Là, la dernière fois, j'ai parlé avec un médecin solopreneur. Ça m'a donné des idées, tu vois. Et donc, voilà, tout ça pour dire qu'évidemment, qu'on prospecte aussi, quoi. On n'attend pas que... Les gens, ils me demandent, non mais Flav, comment tu fais ? Tes sponsors, ils viennent à toi tout seul ? Ben, je dis, ben non, je vais quand même les prospecter, en fait. Même si t'es connu, même si t'es un média, ça n'empêche pas de faire un peu de outbound, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Carrément. Et en plus, l'outbound va nourrir une bande et inversement. L'une bande va nourrir l'autre bande.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que moi, ce que je faisais, par exemple, c'est que quand je lançais des discussions, j'avais un peu un script. Et en fait, si j'identifiais certaines problématiques, j'avais des vidéos YouTube qui répondaient à ces problématiques. Ah,

  • Speaker #1

    trop bien, ça.

  • Speaker #0

    Donc déjà, ça répond à son problème, son besoin, quoi que ce soit. Et en plus de ça, ça rassure, parce qu'en fait, la personne, elle te regarde, elle t'écoute. Et moi, ça m'est arrivé quelques fois d'avoir des « Putain, mais mec, ta vidéo, elle est géniale et tout. est-ce que t'es dispo la semaine prochaine pour qu'on s'appelle ? C'est magique ! Donc il faut aussi aller chercher les gens, surtout au début. Il ne faut pas attendre que ça arrive.

  • Speaker #1

    Excellent conseil. Et justement, ça me donne une question que je vais te poser dans la dernière partie. On a parlé de tout ton système communautaire autour de ton produit et la façon dont tu t'organises aussi pour vendre et créer ton produit. C'est parti. Alors la question qui m'est venue quand tu parlais, c'est j'ai l'impression qu'il y a un vrai esprit de communauté entre tes élèves, etc. Et sur le média, je me demandais si tu avais fait des cas clients, si tu racontes aussi. leur transformation, leur vie. Et finalement, est-ce que les élèves eux-mêmes de Shape Room t'aident à vendre le produit ? Comment tu les incentives aussi ? Parce que je trouve que ce côté, quand on arrive à bien leverager sa communauté, ça peut être une vraie force dans des programmes en ligne comme le tien.

  • Speaker #0

    La communauté pour moi, c'est la force de Shape Room sur du long terme. Et c'est trop bien parce que là, tu vois, on est une petite vingtaine. Mais il y a déjà 4-5 personnes qui ont envie de s'impliquer, qui ont envie de devenir des ambassadeurs. Donc ça m'a donné l'idée de faire un programme ambassadeur.

  • Speaker #1

    Ok. Comment t'as fait du coup ? Enfin, ça consiste en quoi ? Ça va consister en quoi ?

  • Speaker #0

    J'y réfléchis. Il y a plein de possibilités parce qu'il y en a qui ont envie de faire du contenu sur Instagram et tout pour attirer des élèves. C'est génial. Il y en a qui ont envie de faire des co-living, d'autres des co-working. Il faut voir comment ça se met en place. Pour l'instant, ce n'est pas la priorité tout de suite, mais l'idée s'est pu lancer d'ici cet été. C'est vrai que la communauté, c'est très important. Au-delà de la force que ça peut donner à un projet, moi, c'est surtout un énorme kiff. Pour faire des collévings avec mes anciens élèves et mes freelances. Enfin, tu vois, c'est génial. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Mais j'adore, toi, tu n'es pas venu parce que tu étais à l'autre bout du monde. Mais quand on fait nos séjours tafouax relax, entre freelance, le board et pour aller surfer, c'est un énorme kiff. Mais tu vois, je veux le rappeler aussi parce que parfois, on a l'impression que la communauté, c'est juste pour se faire plaisir ou pour se rassurer quand ça ne va pas. Mais c'est aussi un asset financier pour le solopreneur. Parce que toi, à chaque client que tu vas avoir en plus, tu auras un cas client de transformation, un ambassadeur potentiel. Donc, ça va diminuer aussi ton effort de prospection, de lancement, etc. Tu les incentives s'ils recommandent quelqu'un, un collègue, machin, d'une agence, s'ils ramènent avec eux un pote pour suivre chez Proum ?

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà pour répondre à ta question précédente, je ne fais pas forcément de cas clients encore, mais le but c'est d'en faire, mais pour l'instant c'est vrai que je n'en ai pas vraiment vraiment, si ce n'est Roxane qui est ma coach et formatrice maintenant, c'est une ancienne de la formation, et puis le fait que chacun rentre quand il veut ou quand il peut dans le shape room, parfois il y a des anciens qui finissent le bootcamp, donc les nouveaux les voient partir, et donc là récemment il y a quelqu'un qui est parti, elle a gagné au bout de 3-4 mois 2200 euros dans ses Zola au début, donc c'est cool. Et en fait, les gens m'ont dit après, mais c'est trop bien. On voit que c'est réel, que ça fonctionne et tout. Donc pour moi, c'est comme ça que je les incentive avec ce modèle-là. Et après, sur la partie communauté, pour que les gens recommandent, j'ai envie de dire que ça se fait déjà naturellement. De base, je n'ai pas forcé parce que les gens, je pense, se mêlent bien. Je donne tout pour eux et pour le bootcamp et tout. Et je pense qu'il y a une relation humaine qui est cool. Et puis, ils voient que la formation, elle est quali. Donc ça se fait naturellement. Et après, sinon, dans la communauté, j'ai une sorte de modèle de parrainage.

  • Speaker #1

    je sais plus combien c'est mais en gros t'as une petite somme d'argent et puis c'est comme ça aussi que l'idée est venue de faire un programme ambassadeur en fait au lieu que ce soit juste par de l'argent ça peut être aussi un programme ambassadeur ou je sais pas si on fait un co-living par exemple tu peux avoir une réduction de temps un truc comme ça ok intéressant et alors dans la communauté il y a aussi les gens qui t'aident on en a un peu parlé tout à l'heure t'as parlé des coachs que t'avais Est-ce que tu as, grâce à cette diversification, tu t'es mis à déléguer des nouveaux trucs dans ta vie de solopreneur ? Parce que quand on est freelance, on fait un peu tout nous-mêmes. Là, tu avais une agence à gérer, plus un programme, plus tes voyages et tout. Comment tu... Je ne sais pas, est-ce que tu as des idées à nous donner de trucs que tu as délégués où tu t'es dit c'est trop cool, ou d'accompagnement, ou d'aide que tu as prise en extérieur ?

  • Speaker #0

    J'ai deux, trois trucs à conseiller. Alors juste, il faut savoir que moi, je ne délègue pas très bien. Je ne pense pas être la meilleure personne pour donner des conseils. mais je m'améliore avec le temps ça montre que c'est pas un cas désespéré c'est pareil je suis un peu contre le fric j'aime bien faire des trucs solo ça peut me porter préjudice parfois c'est peut-être plutôt l'inverse c'est vrai qu'il y a des trucs que j'ai envie de garder mais sinon quand je délike c'est un peu en mode tiens vu que je suis pas hyper structuré moi de base je suis un peu en mode freestyle je le suis un peu quand même sinon j'arriverais pas à faire tout ça mais du coup la personne qui reprend le truc Il y a une passation, mais après, c'est en mode, tu te démerdes. Et en fait, la pauvre ou le pauvre, il est un peu perdu et tout. Après, évidemment, il y a des cols derrière, etc. Mais c'est un peu, je te refile la patate chaude, quoi. Donc, j'essaie au maximum d'éviter ça. Mais si j'ai des conseils à donner par rapport à la délégation, déjà, c'est choisir les bonnes personnes. Je pense que c'est tout bête, encore une fois, mais ça change absolument tout. Parce qu'au début, malheureusement, je ne suis pas tombé sur les bonnes personnes. Et donc, le temps que tu passes à rencontrer la personne, à l'onboarder, à travailler avec, qui s'écoute plusieurs mois. et c'est plusieurs mois de perdu même si j'estime que c'est un apprentissage tu sais que c'est ça qui m'avait donné l'idée de faire les office hours,

  • Speaker #1

    de rajouter les office hours dans l'incubateur, dans le bootcamp solopreneur parce que c'est vrai que moi j'ai bossé avec des gens de qualité et dès que t'as bossé avec des gens de qualité tu vois la diff par rapport à d'autres freelance où bon ça se passe mal et du coup d'avoir ce catalogue là d'une cinquantaine d'experts où tu peux piocher quand t'as besoin de pub, quand t'as besoin d'un funnel de vente, et tu sais pas combien ça coûte quand tu viens de te lancer Donc, je comprends tout à fait. Je mets une petite pièce de plus dans la machine.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, il y a bien choisir les personnes. Et ensuite, c'est choisir aussi ce que tu délègues. Pour moi, il faut déléguer, en tout cas au début, des choses répétitives, des choses simples. Je ne sais pas, ça peut peut-être être administratif ou alors poster sur les réseaux, des trucs comme ça. Mais les choses les plus importantes, il faut les garder. Donc, typiquement, pour moi, c'est l'acquisition, donc la création de contenus longs. Alors, je délègue une petite partie, mais c'est le montage, par exemple.

  • Speaker #1

    c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter c'est pas la stratégie c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter de valeur moi si je passe du temps à faire du montage ça m'apporte pas de valeur alors que du temps que je passe pour faire un script pour évangéliser sur le nomadisme sur la liberté ça c'est important c'est

  • Speaker #0

    ça exactement plus je passe du temps devant la caméra à parler ou à prospecter ou à faire un post sur LinkedIn plus je maximise mes chances d'avoir de nouveaux élèves parce que j'ai plus de présence alors que si je passe du temps à faire de l'admin à faire du montage Merci. ou à poster. Alors après, à poster, ce n'est pas très long, mais des fois, tu fais ta petite cover et machin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est 20 minutes par-ci, par-là. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    À la fin de la semaine, ça te fait trois heures de trucs, de publications sur Ausha ou sur YouTube.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est ça, c'est vrai. Pareil, le deal, la description, machin.

  • Speaker #1

    C'est très long.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est plein de petits trucs. Pareil pour la newsletter aussi. Bon, après, ça dépend de chacun mais les trucs répétitifs qui n'apportent pas de valeur ça il faut déléguer le plus rapidement possible

  • Speaker #1

    Bon, et puis ma dernière question pour toi, Nico, là, on a bien rebouclé sur tes quatre piliers, c'est est-ce que tu as eu des moments difficiles et comment tu les as surmontés ? Parce que là, forcément, on est là, ex-poste, tout a l'air stylé et tout, on a les soins de 30 000 euros, mais tu ne savais pas à quand ils allaient forcément arriver.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu te rappelles un peu de moments comme ça où tu as failli abandonner ou, je ne sais rien moi, revenir en arrière ou changer de modèle ?

  • Speaker #0

    Oui, évidemment. Mais alors déjà, j'estime qu'aujourd'hui, même si j'ai généré en tout 70 000 euros, je ne suis pas encore sur une phase où c'est bien stable et tout. Je suis sur une bonne tangente, c'est cool, une bonne pente ascendante. Mais je ne suis pas non plus en mode ça y est, c'est cool et tout, je me la kiffe. Non,

  • Speaker #1

    mais j'apprécie ça chez toi, mais moi, je suis pareil en fait. Mais au moins, je voulais te dire que tu as passé…

  • Speaker #0

    Un premier step.

  • Speaker #1

    t'as fait un passage de guet que beaucoup de personnes n'arrivent pas à faire t'as déjà une traction donc maintenant il va falloir que tu fasses les bons choix pour continuer à mettre les billes dans le bon entonnoir pour que ça roule dans la bonne direction mais bon si tu changes rien et juste t'accélères ça va continuer à monter effectivement je

  • Speaker #0

    le souhaite pour tout le projet pour toute la personne avec qui je bosse mais donc des moments difficiles oui il y en a eu deux gros j'ai jamais remis en question quand même le projet ou quoi que ce soit Ok. Ça, c'est vraiment un truc où j'ai toujours été persuadé. De toute façon, c'est un projet de cœur. Je ne veux pas arrêter. Par contre, j'ai touché deux fois mes limites. La première fois, c'était en mars 2024 exactement. En fait, je gérais l'agence et Shape Room, plus d'autres choses. À ce moment-là, je ne travaillais pas forcément avec les bonnes personnes. Et c'est là où je me retrouvais à faire des heures pas possibles. J'étais en Afrique du Sud, tu as envie de profiter, mais je ne pouvais pas profiter parce que je bossais de fou. Et ouais, franchement, je sais pas si j'étais au port du burn-out ou pas, mais j'avais touché mes limites, tu vois. Le soir, t'es un légume, ton cerveau, il marche plus. T'es là, t'es pâle, t'as plus d'énergie du tout. Donc ouais, ça a duré une semaine ou deux. Et après, ça va, j'arrive quand même à faire de l'espace, à rebondir assez rapidement, donc ça, c'est cool. Ça, c'était une première fois. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'entoure d'une meilleure manière. Parce qu'en fait, pourquoi c'était frustrant ? parce que je n'étais pas accompagné de bonnes personnes. Je travaillais avec un freelance qui ne faisait pas n'importe quoi. Mais franchement...

  • Speaker #1

    en fait ce qui est dur c'est que des fois tu peux faire l'erreur d'attribution quoi tu vas dire ah bah ça marche pas ce qu'elle a dit Flavie déléguée ou je sais pas quel autre truc ou t'as dit un autre coach juste parce que t'as les mauvaises personnes en fait alors qu'en vrai ça fonctionne de déléguée si t'as les bons t'as

  • Speaker #0

    eu ce moment là qui était dur ouais et je me suis dit en fait j'aurais dû écouter mon intuition parce que l'intuition elle est là elle te parle mais j'ai pas trop écouté donc il y a eu cette première phase et ensuite deuxième phase c'était je dirais septembre 2024 donc c'était le mois de lancement

  • Speaker #1

    Ok, oui,

  • Speaker #0

    le faveur. Là, je peux te dire que c'était vraiment très dur. J'étais à la bourre, je n'avais pas filmé de vidéo, je devais faire de l'acquisition en même temps, donc du contenu. Le stress aussi. Le stress.

  • Speaker #1

    C'est stressant, en fait, les lancements. C'est ça.

  • Speaker #0

    Call de vente. Et puis à ce moment-là, j'étais tout seul, en fait. Donc, tu portes une agence plus un lancement de bootcamp, posté sur la réseau, tout ce qui s'ensuit. Je travaillais avec des freelancers aussi pour déléguer un minimum. Tout ça, tout seul, sur les épaules, en fait. Et le mois de septembre m'a été horrible. Franchement, je passais mon temps assis sur ma chaise à bosser, à bosser, à bosser. Ouais, fin septembre, début octobre, c'est là où je me suis dit, OK, je ne peux plus gérer les deux projets. Je ne peux plus gérer ShapeRoom et l'agence.

  • Speaker #1

    Prioriser un.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. En fait, j'ai pris le temps pour moi. J'ai pris une ou deux semaines où j'ai vraiment pris du recul. J'avais lancé mon bootcamp. OK, il y a quatre clients, c'est bien ça, c'est cool. L'agence, elle est là, elle tourne un minimum. Mais l'agence, pareil, à ce moment-là, on avait perdu des clients et tout.

  • Speaker #1

    c'était compliqué quand même oui c'est que les deux en fait d'un point de vue conjoncturel sont arrivés en même temps ok mais comme souvent c'est un petit peu les emmerdes voilà en escadrille machin t'as tout de suite tombé dessus en même temps et du coup comment t'as fait pour t'en sortir et peut-être c'est le conseil final pour celles et ceux qui nous écoutent qu'est-ce qu'on peut faire pour supporter aussi ces montagnes russes du solopreneur on sait qu'on est dans la bonne direction on sait que demain ça va payer on va être bien mais c'est dur quand même ces passages-là on se sent seul on se sent un peu surmené on est éparpillé qu'est-ce qui t'a aidé toi Nico ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a vraiment aidé, c'est sur plusieurs steps, mais le step 1, c'est genre arrêter. enfin stop prendre le temps pour soi relever la tête regarder vers là où on va parce que souvent quand on est dans des phases comme ça on a la tête dans le guidon la tête baissée on avance on avance on est là sur des steps très très proches tu vois qu'est-ce que je fais la semaine prochaine ou l'objectif du fin de mois qui était le lancement donc là c'était de 4 jours par semaine je travaille 3 jours de week-end je prends le temps je vais à la plage je fais du surf ou quoi que ce soit parce que prendre le temps pour soi c'est aussi prendre le temps pour son business en fait Donc c'est ça, et puis j'ai fait plein d'exercices un peu mindset aussi, sur la vision, le pourquoi, le why, plein de choses comme ça. Et en fait c'est des choses qui font du bien, et qui te permettent d'être plus aligné, parce qu'il y a des moments comme ça où tu te désalignes, pour je ne sais quelle raison. Donc moi ça a été vraiment un truc qui... C'était game changer quoi, c'était vraiment le step numéro 1. Et ensuite le step 2, suite à ça, donc tu te reconnectes un peu à ton corps, à ton intuition, c'est de prendre des décisions radicales. Donc là ça a été ok, bah l'agence, je ne peux plus la gérer en fait. et donc la freelance avec qui je bossais en l'occurrence il y avait deux freelances je leur ai dit écoutez moi j'ai envie de bosser avec vous pour qu'on puisse potentiellement s'associer et moi je peux plus gérer ça tout seul j'ai besoin d'au moins une personne avec qui je peux m'associer qui peut gérer le projet à 100%. Ça a été une grosse décision parce que j'avais jamais fait ça auparavant, vraiment. Et ça a été la meilleure décision possible, en fait. Donc, c'était prendre le temps, prendre du recul, faire moins.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas facile parce que tu as tendance à surcharger la mule à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un peu la loi de Pareto, le 80-20, en fait. C'est ce truc-là, faire moins pour avancer mieux et plus vite, en fait. Je me suis rendu compte que le chemin le plus rapide, c'était le chemin le plus long, entre guillemets. Et après, prendre des décisions radicales et puis bien s'entourer. J'ai eu de la chance de... bossé avec deux bons freelances à ce moment-là, avec qui je me suis associé maintenant. Donc, Ambre et Lucas, si j'aime bien regarder cette vidéo. Franchement, sans eux, j'en serais pas là aujourd'hui. Franchement.

  • Speaker #1

    Les équipes de l'ombre des solopreneurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nico, d'avoir partagé avec toute la franchise qui te caractérise tes chiffres, tes jalons, etc. Et puis, racontez-nous si vous aussi vous avez un projet de scalabilité. Où est-ce qu'on peut te suivre un peu pour t'encourager ?

  • Speaker #0

    Partout.

  • Speaker #1

    je suis partout la chaîne elle s'appelle comment ?

  • Speaker #0

    Nicolas Cheybroum mon podcast s'appelle l'appel du large que j'ai renommé très récemment dans lequel j'ai deux piliers de contenu il y en a un qui est un peu plus introspectif on parle du courage de la liberté, on remet en question la société je me base sur des lectures sur mon expérience et sur ce que je fais aussi en coaching coaching mindset et tout et j'ai un autre pilier de contenu où je parle de comment on se lance en tant que médiabayer ça c'est ce que je fais sur Youtube et sur l'appel du large Et sinon après, c'est pareil sur Instagram, Nicolas Cheypro, LinkedIn, Nicolas Dorfman.

  • Speaker #1

    Bon bah trop bien. Un petit mot de la fin pour nos auditeurs ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, c'est marrant, je pose la même question à mes invités. Là je suis dans cette position, c'est pas facile. C'est pas facile ?

  • Speaker #1

    Attends, je me prépare pour quand on fera l'épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bah le petit mot de la fin, franchement, après tout ce qu'on vient de se dire à la fin, prenez le temps pour vous en fait. Je pense que le meilleur asset qu'on a, c'est notre cerveau, notre corps. Et en fait... tout va bien, quand on est en bonne santé, on a des dizaines de problèmes et quand on est en mauvaise santé, on n'a qu'un seul problème, c'est nous c'est notre corps, donc prenez soin de vous

  • Speaker #1

    Écoute, c'est magnifique et moi je voulais te dire bravo parce que je suis hyper fière de tout le chemin que t'as parcouru depuis le tout tout début les prémices de Shaperoom que j'ai connues quand t'étais dans le bootcamp solopreneur donc merci beaucoup d'être venu nous raconter le moment d'après parce que voilà, quand on passe dans le bootcamp, on lance et puis après on va faire fructifier tout ça et j'ai trop hâte de suivre la suite Et quand tu seras à 50K par mois, tu viendras m'expliquer comment on fait.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Et puis, merci à toi pour le bootcamp. Et puis, je suis fini.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci. À très bientôt dans les autres épisodes d'eboard. Merci d'avoir passé ce moment avec nous, ce moment analyse. Allez, à la prochaine. Salut tout le monde. Salut les solos.

Chapters

  • L'ex-salarié qui surfe partout dans le monde

    00:38

  • Son business model & son mode de vie

    03:22

  • La niche qui paie : comment il l'a trouvée (4 critères clés)

    10:02

  • "J'en avais marre de Paris" : naissance de sa vie de nomade

    12:10

  • Le bootcamp qui lui rapporte 70K€ en 9 mois (sa méthode)

    14:59

  • Son plan pour atteindre 50K€/mois

    24:29

  • Sa stratégie média pour remplir son bootcamp en automatique

    30:11

  • Son canal d'acquisition #1 (ce n'est PAS la pub)

    35:14

  • Son arme secrète pour scaler : "Les Shapers"

    41:53

  • Comment déléguer quand t'es control freak (sa méthode)

    44:50

  • "J'ai touché mes limites 2 fois" : comment il a rebondi

    48:15

Description

Ton agenda de freelance est plein mais ton compte en banque ne suit pas ?


Tu rêves de créer un produit scalable qui rapporte (vraiment) sans vendre tes heures ?


Dans ce nouveau format "Dans les coulisses des solopreneurs à succès", je décortique le parcours complet d'un·e entrepreneur·e qui a réussi à créer un vrai solo-business rentable et scalable.


Pour cet épisode, je reçois Nicolas Dorfmann, ex-freelance média buyer qui a créé le shapecamp, son bootcamp pour aider les salariés à se lancer en freelance dans la pub en ligne.


Aujourd'hui digital nomad, il a généré 70K€ en 9 mois avec son programme.


On décortique ensemble son parcours de solopreneur :

📌 Comment trouver sa niche fertile quand on est freelance ?

📌 Comment créer son premier produit en mode co-construction avec ses clients ? 📌 Comment lancer un bootcamp sans attendre d'avoir tout fini ?

📌 Comment attirer des clients qualifiés avec du contenu organique ?

📌 Comment déléguer intelligemment pour ne pas tout faire soi-même ?

📌 Comment construire une communauté d'ambassadeurs pour ton produit ?

📌 Comment surmonter les moments de doute et le risque de burn-out ?


Un épisode complet pour tous les freelances qui veulent transformer leur expertise en business scalable et retrouver du temps être vraiment libre !


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


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Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. C'est mon domaine d'expertise, c'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. Et je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Pour trouver sa niche, franchement, déjà, je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre futur cible, notre futur client. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait C'était de commencer à poster sur LinkedIn. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit, donc j'ai terminé en juin, juillet 2024, et je me suis dit lancement 30 septembre. J'ai été un peu déçu parce que j'ai eu 4 clients. J'aimerais bien la faire dans 50 000 d'ici la fin de l'année, 50 000 par mois. Et le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé, en fait la vente c'est des émotions. Donc le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé.

  • Speaker #1

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Borde. Aujourd'hui, si vous nous regardez en vidéo, on est dans un setup trop stylé, sur fond noir, avec mon invité du jour que je vais vous présenter, qui a un parcours incroyable. Et c'est l'occasion pour moi de vous présenter aussi mon nouveau format Analyse de Solopreneur. On rentre vraiment dans le détail de ce qui vous aide à passer de freelance à solopreneur. Et pour ça, je vais chercher sur les internets des exemples de solopreneurs à succès. Et aujourd'hui, le solopreneur que je vais interviewer... il est passé de freelance qui vend son temps à solopreneur qui génère plus de 70 000 euros sur son programme en ligne et en moins d'un an. Donc ça, c'est incroyable sa transformation. J'ai eu la chance de le connaître parce qu'il a participé à mon bootcamp solopreneur. Et puis, je suis très jalouse aussi de son mode de vie parce que c'est un digital nomade qui parcourt le monde entier, qui fait du surf du coup, grâce à ce mode de vie, bien mieux que moi. Bienvenue Nico, Nicolas Dorfman. Sois le bienvenu au board. Salut.

  • Speaker #0

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Merci de venir me voir à Nantes d'ailleurs Je vais traverser le monde entier pour venir me voir ici

  • Speaker #0

    Tu te rends compte j'ai fait Bali Nantes

  • Speaker #1

    Il y a un vol direct ou pas ça m'intéresse Alors je suis hyper contente de te recevoir Et tu l'avais reçu parce que je l'envoie à mes allumiers de bootcamp Mais donc moi j'ai écrit un livre qui s'appelle De freelance à solopreneur dans lequel je raconte Ma méthode des 4 piliers de la scalabilité Tu t'en souviens un peu Nico ?

  • Speaker #0

    Ouais, on l'interroge. On l'interroge au début.

  • Speaker #1

    Non, non, ce n'est pas pour vous effrayer, mais c'est pour vous raconter que voilà, on va analyser le business de Nico selon ses quatre piliers, son offre, ensuite son média, comment il fait pour acquérir des clients sur ce programme en ligne, le produit qu'il a créé, comment il l'a créé, tout ça, et la communauté, le système qu'il a trouvé comme organisation pour pouvoir quand même kiffer sa vie. Et à la fin de cet épisode, on va regarder aussi tes difficultés, qu'est-ce qui a fait ta transformation aussi par route. t'as dû passer, y compris les galères et tout, pour en arriver à ce résultat qui est incroyable. Donc, let's go. Est-ce que tu peux me raconter peut-être un peu ton business aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu gagnes ta vie ? C'est quoi ton chiffre d'affaires ? On met un petit peu un overview de ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Écoute, ouais, t'as raison, il faut qu'on résume un petit peu au début. Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance, en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. Donc, j'ai un bootcamp sur 4 mois où je les accompagne à apprendre le métier, déjà, dans un premier temps. à prendre toutes les ficelles du marketing digital et du job de médiabayer. Je leur apprends aussi et surtout à trouver des clients, savoir se vendre, gérer des appels de vente et puis gérer un client. Donc ça, c'est disons mon produit phare. C'est là où je gère la plus grosse partie de mon chiffre d'affaires. Et ensuite, dès que le nouveau freelance, qui vient de devenir freelance médiabayer, dès qu'il a trouvé son premier client, il se retrouve dans ma communauté, dans le collectif que j'ai créé qui s'appelle les Shapers. Et donc là, derrière, il y a des coachs qui sont disponibles. Il y a des formations qui sont en train d'être faites en ce moment. On organise des co-living et des rencontres, etc.

  • Speaker #1

    Ok. Alors du coup, j'avais fait mon intro avec le post LinkedIn qu'on va afficher à l'écran, que tu avais posté avec ton bilan. Ça t'a pris neuf mois pour faire 70 000 euros sur ce programme en ligne, ce qui est quand même un résultat exceptionnel parce que souvent, c'est un peu long la transition de freelance à solopreneur. Tu vas nous décortiquer un peu comment tu as fait tout ça. Première question déjà, pourquoi tu as choisi ce domaine-là, la média buyer, ce domaine de freelance dans la pub ? ton expertise de départ, c'est ça que tu faisais en freelance au début ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'était mon expertise de départ. Et en fait, quand j'ai lancé chez Proum, pour moi, c'était une évidence de faire du media buying parce qu'en fait, c'est mon domaine d'expertise. C'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris avec deux anciens de Google. En fait, il y a deux anciens de Google qui ont fondé une agence. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Et puis, quand je suis arrivé, c'était en 2023, je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. J'étais arrivé à un objectif de vie que je m'étais fixé. Et je me suis dit... Bon bah voilà, ça y est, je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Et au même moment, j'ai des potes qui me demandaient aussi à ce que je puisse les aider, à ce qu'ils puissent se lancer, donc un peu les former si tu veux. En plus de ça, au même moment, je donnais des formations en B2B, je formais des gens en interne dans les entreprises sur du media buying, et j'adorais ça. Et je me suis dit également, j'ai pas fait de grandes études, enfin j'ai fait 5 ans d'études, mais dans une école du web, j'ai pas fait des HEC et des trucs comme ça, j'ai jamais été en CDI, et donc je me suis dit, bah en fait n'importe qui peut faire ça pourquoi pas aider des gens à se lancer en freelance. Et je me suis dit, on va tester de lancer un truc qui est devenu Shaperoom.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, très intéressant. Moi, ce que j'aime bien aussi dans ton expertise, à la base, ton offre de Media Buying, c'est que c'est une façon de faire du freelancing asynchrone. J'en parle aussi souvent parce que toi, tu n'as jamais vraiment vendu ton temps, en fait. Si ?

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même, oui. En fait, c'est vrai qu'en Media Buying, tu ne vends pas trop ton temps parce que, en gros, comment ça se passe ? Il y a un client qui, par exemple, je ne sais pas, qui vend des chaussures,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    il a envie de faire plus de ventes et de garder une bonne une bonne marge, une bonne rentabilité, il y a plein de manières de le faire. Tu peux faire des posts sur les réseaux, de la pub je ne sais où, et donc de la pub sur les réseaux sociaux et sur Google aussi. Et donc par ce biais-là, en fait, le Mediabayer, ce qu'il va faire, c'est une stratégie publicitaire. Ensuite, il va créer les campagnes sur les plateformes mises à disposition et ensuite gérer les campagnes. C'est une manière de vendre son temps parce que tu passes du temps à gérer les campagnes. Mais ce n'est pas un truc qui va être chronométré, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, tu vends du résultat. lui tu lui vends quoi ? un livrable en fait lancer sa campagne de pub et après les monitorer est-ce que Du coup, grâce à ton expérience, tu as réussi à contraindre le temps, à aller beaucoup plus vite et à vendre le même prix. C'était le genre de métier où c'était faisable de faire ça quand tu es média-buyer ?

  • Speaker #0

    Oui. En gros, déjà, dès le début, mon objectif, c'était de gagner plus tout en travaillant moins.

  • Speaker #1

    Oui, ok. Mais non, mais c'est la première étape de la scalabilité. Oui, exactement. Si tu gardes le prix facial et tu vas beaucoup plus vite, parce que tu as lancé combien de campagnes, toi ? Des centaines, des milliers ? Oui,

  • Speaker #0

    je ne compte même pas. Franchement, je ne sais pas combien, mais beaucoup, beaucoup. Oui, c'est ça. Ça fait 5 ans que je fais ça. Puis, j'ai travaillé avec des grosses boîtes comme Nivea, Vestiaire Collectif et tout. Là, tu as plein de campagnes. Je travaille pour des indépendants, pour les startups. Donc, il y a eu tout type de missions.

  • Speaker #1

    Et après, tu as aussi un freelancing très orienté résultat. Ce que je trouve qui est bien, c'est que vous, vous vendez des ventes en plus. Donc, c'est un peu imparable. Personne ne va dire que ça ne sert à rien la pub parce que vous avez derrière direct les résultats. Ça t'a aidé, ça aussi, j'imagine, à vendre des grosses missions en B2B. D'ailleurs, tu te rappelais quand tu étais freelance, tu gagnais combien ? Tu as dit 10 cas par mois à peu près, c'est ça ? 4 jours par semaine. Et c'était combien ton TGM ?

  • Speaker #0

    En fait, justement, je ne facturais pas au TGM. Pour moi, tu disais, c'est un peu la base de la scalabilité, de travailler moins pour gagner plus. Moi, il y a une autre base que j'ai aussi ajoutée, c'est de ne pas vendre au TGM, mais de vendre une solution, un package, une offre, comme une agence en fait.

  • Speaker #1

    Tu avais déjà une offre en fait. Tu as créé ça. Tu l'as créé dès le début quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Non, pas au tout début, mais je pense après 6-8 mois, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'était quoi ton offre, tu te rappelles ?

  • Speaker #0

    Alors mon offre, elle était plutôt simple au début, elle a été assez basique.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, je vendais déjà la création des campagnes. Et ensuite, je vendais un package avec de la gestion, de l'optimisation, des retours sur les créas, parce que notamment sur Meta, Instagram, Facebook, il faut avoir des bons visuels, des bonnes vidéos et tout. Donc, je vendais ça. Je faisais aussi des petites briefs créas pour aider les clients à faire des bonnes créas de son côté. Donc, il y avait tout un package pour maximiser les résultats. Donc déjà, les chances de résultats, maximiser nos chances d'arriver à ces objectifs à lui, que le client en fasse le moins possible. et qu'on puisse minimiser le temps pour arriver à ce objectif.

  • Speaker #1

    Et c'était un abonnement, c'est ça, qui payait après sa presta ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est un forfait. Ce qui est bien en Mediabank, c'est qu'en fait, tu signes un client, tu lui fais payer 1 000 euros par mois. En fait, tu as 1 000 euros qui tombent tous les mois pendant je ne sais combien de temps.

  • Speaker #1

    Après, tu as 10 clients, tu fais des 10 cas par mois. Voilà.

  • Speaker #0

    Sauf si tu factures plus.

  • Speaker #1

    Bon, trop cool. Donc, on a vu que tu étais déjà successful en freelance. Je me rappelle au début, quand tu avais rejoint mon bootcamp, tu m'avais dit « j'ai une agence » . donc je crois qu'au début tu as essayé de scaler en créant une agence avant de créer ton produit Tu veux m'en parler de cette partie-là, parce que tu l'as toujours, ton agence. Tu as des associés, non ? Je ne sais plus. Raconte-moi un peu cette partie, parce que tu essayes de scaler par tous les côtés.

  • Speaker #0

    Non, en fait, l'agence, au début, c'était une solution pour gagner du temps. Parce qu'en fait, quand j'ai eu l'idée de faire chez Eproum, j'étais full. J'avais, je ne sais pas, 8 à 10 clients, un truc comme ça. Et je me suis dit, bon, j'ai plusieurs solutions. c'est soit j'enlève des clients, pas la meilleure solution je trouve à mon sens. soit je délègue mais j'étais en micro-entreprise donc ça veut dire que je paye leur save sur ce que je gagne alors que je paye quelqu'un enfin bref c'est un peu débile soit je crée une agence parce que je vois le truc plus loin je veux créer un truc plus gros et tout donc l'agence ça a été d'abord pour justement me faire gagner du temps pour travailler sur Shaperoom après effectivement j'ai envie de faire ce qu'elle est l'agence et tout mais

  • Speaker #1

    ça a pas été l'envie numéro une si tu veux c'était un moyen quoi plutôt qu'une fin mais on va voir que c'est important aussi dans ton produit parce que tu l'as intégré dans un des bouts de ton produit je veux pas spoiler ton histoire d'agence de collectif mais ok d'accord donc très bien pour finir sur cette partie offre est-ce que tu aurais un conseil à donner du coup pour les freelances qui ne sont pas encore au stade de solopreneur sur tu vois ce qui revient souvent c'est quelle niche choisir parce que par exemple toi tu as quand même senti ce coup d'une bonne niche une bonne niche fertile avec à la fois des gros acheteurs des gros besoins toujours besoin de trouver des clients sur le digital un truc qui se fait bien en asynchrone Est-ce que tu as un conseil, je ne sais pas, sur comment on peut trouver sa niche ou comment pivoter ?

  • Speaker #0

    Pour trouver sa niche, franchement, moi je trouve que ça vient assez naturellement, mais en fait, il y a pas mal de gens qui peuvent dire, il faut faire attention un peu aux porte-monnaies, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui vont dire, bon bah par exemple les salariés, ce n'est pas forcément des bonnes cibles parce qu'ils ne sont pas prêts à payer beaucoup, ce qui peut être plus ou moins le cas si tu cibles des freelances, des solopreneurs et tout, qui ont plus de budget. Mais en réalité, ce qui fait la force d'une niche, déjà je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre future cible, notre futur client, parce qu'il y aura du relationnel en fait. Donc moi, j'aime bien avoir ce côté appétant, ce côté un peu, disons, amical avec la personne, où on se sent proche en fait, parce qu'on est passé par ces étapes-là. Moi, quand j'ai lancé Shave Room, en fait, je suis passé exactement par les mêmes étapes que mes clients. Donc il y a cet aspect-là. Et après, je dirais, il y a tout l'aspect douleur et problématique en fait. Dès que la cible, vraiment, on ressent un besoin plus personnel et intérieur, parce que souvent on a tendance à extérioriser un peu les problématiques de nos cibles Par exemple, moi, ça pourrait être, il y a du mal à se lancer en freelance, c'est une problématique. Mais en fait, c'est plus profond que ça. Et je trouve qu'il faut prendre ça en considération vraiment intensément, travailler la cible le plus possible, parce que tout vient de là, en fait.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que souvent, en B2B, on est là, ouais, c'est important pour l'entreprise, voilà les objectifs du directeur de marketing, c'est de faire ça. Et on oublie, tu vois, les motivations intrinsèques de la personne. Et moi, qui suis une ancienne sales B2B... Par exemple, le CMO, est-ce qu'il joue sa vie sur ses objectifs cette année ou non ? Et c'est vrai que ça peut renforcer aussi le freelance. Il peut peut-être closer un deal en étant plus personnel sur la transformation qu'il va faire auprès de la personne que juste en disant, oui, pour LVMH, c'est bien d'augmenter leur, je n'en sais rien moi, leur nombre de clients sur telle verticale de X%. OK, trop bien. Dernière question quand même sur ta partie expertise aussi. Toi, c'est une expertise vraiment asynchrone que tu peux faire en voyageant partout dans le monde. Tu voulais faire ça dès le départ ou ça s'est présenté à toi un peu par hasard, ce côté digital nomade ?

  • Speaker #0

    Ah oui, le fait de m'en rendre nomade. En fait, ça faisait longtemps que j'avais envie de voyager. Ça remonte à 2019 où j'étais en stage. Je pars faire un stage de six mois à Montréal. Et là, ça a été un peu le point de départ, une révélation, parce que déjà, je suivais des gens qui voyageraient pas mal sur Instagram et tout. J'ai eu la chance aussi de voyager pas mal avec ma mère et puis mes parents. Et en fait, quand j'ai vécu six mois à Montréal, je me suis dit, en fait Je ne peux pas faire ma vie à Paris. Moi, je suis né à Paris. Je suis toujours vécu à Paris. Et je me suis dit, non, mais il faut que j'aille voir d'autres choses. Et donc, il fallait que je finisse mes études. J'ai quand même dû rentrer à Paris, finir mes études. Et en fait, dès que je suis rentré, il y a eu le Covid juste après, parce que je suis rentré en décembre 2019. Ensuite, il y a eu le Covid en mars 2020. Et entre-temps, je pensais un petit peu à mon avenir et tout. Et je me suis dit, il faut que je trouve un truc qui me permette d'être indépendant et de voyager. Et il y a eu le Covid. j'ai testé le fameux dropshipping ça n'a pas fonctionné pour moi j'ai fait des ventes et tout mais ça... C'était pas rentable du tout. Et après, en fait, au même moment, je faisais un stage dans l'agence dans laquelle j'étais formé à Paris. Et en fait, je me suis rendu compte que ce métier-là, déjà, j'aime bien. C'est hyper florissant parce que tout le monde a besoin de faire de la publicité en ligne. Et il y a des millions et des millions d'entreprises qui ont besoin de faire de la publicité et d'avoir un bon média bailleur. Et en plus, ça, effectivement, c'est asynchrone. Donc, en fait, tu peux le faire n'importe où dans le monde. Et je l'ai découvert pendant le deuxième confinement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    parce que le deuxième confinement c'est novembre 2020 si je dis pas de bêtises j'étais en Espagne avec des potes dans une maison Et au bout d'une semaine, je me dis, mais attends, je suis en train de bosser. C'est comme que je suis dans une maison de ouf à Benissaz à côté d'Alicant. Personne ne me surveille vraiment. Je peux faire ça à mon compte, à l'étranger. Et c'est là où je me suis dit, go pour le freelancing. C'est ça. Freelance d'abord. Et puis après, j'avais quand même mon appartement à Paris jusqu'en octobre 2023, exactement. Et c'est juste que j'en avais marre de Paris. Je voulais partir. J'avais toujours cette idée en tête de partir. et j'ai connu le concept du co-living. le fameux co-living, où c'est une sorte de colloque éphémère entre digital nomade, freelance et tout. Et dès que j'ai découvert ça, je me suis dit, bon, en fait, j'ai pas besoin, parce que je voulais m'expatrier à la base, je voulais faire six mois ou plus dans un endroit, le visa, le truc. En fait, je me suis dit, non, mais j'ai juste besoin d'avoir un sac ou une valise, tu vois, d'entre 10 et 20 kilos, mon ordinateur, une connexion, et basta, quoi.

  • Speaker #1

    Let's go. Bon, ben, c'est trop cool. Merci pour ce petit zoom sur comment trouver sa niche, parce que là, on voit que tu l'as trouvé de tous les côté de la pièce, tu vois. Un client qui paye bien un besoin fort. un marché en forte croissance et surtout compatible avec ta vie de digital nomade. Et c'est surtout ton idée en freelance qui t'a permis de trouver ton idée de produit. Et d'ailleurs, on va un peu spoiler, on va aller tout de suite sur le produit que tu as développé pour voir comment tu as réussi à le développer pour passer du freelance à solopreneur. C'est parti. Bon, alors maintenant, on veut tout savoir. Passer de la vente du temps à créer son premier produit scalable, ça a l'air d'être un peu une cathédrale à construire le produit scalable. Tu as commencé par quoi ? Comment tu t'es organisé ? Raconte-nous, en fait, le tout début de la naissance d'eux. Chez Iproum.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question parce que c'est un peu freestyle. Pour le coup, si j'ai un conseil par rapport à ça, c'est de se faire accompagner. Parce que moi, je n'étais pas accompagné à ce moment-là. enfin d'un point de vue... disons, mise en place, en fait, de comment on construit une formation, comment on devient coach, comment on se met en avant sur les réseaux et tout. Enfin, j'ai tout fait moi-même, quoi, donc freestyle. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait, c'était de commencer à poster sur LinkedIn. Je me suis dit, j'ai aucune présence nulle part, ni LinkedIn, Instagram, YouTube, j'avais rien du tout. Donc, j'ai commencé à poster sur mon domaine d'expertise. Et en parallèle, ma mission, c'était de trouver quelqu'un avec qui je pouvais déléguer une partie de mes clients. Ou alors créer l'agence. Au début, c'était déléguer. Après, c'était créer l'agence. Ça, ça a pris quand même du temps. Parce qu'au début, j'ai délégué, j'étais en freelance. Ça s'est bien passé pendant deux mois. Et le troisième mois, ça a commencé à partir en couille. Donc voilà. Ensuite, je me suis dit bon, allez, on va faire un truc sérieux, on va voir plus loin. On va créer une agence. Donc du coup, il faut trouver quelqu'un. Je voulais m'associer avec quelqu'un. Donc c'est encore plus dur. Et en fait, il y avait personne autour de moi qui était chaud ou qui était partant pour ce projet. Donc tout ça, ça a pris beaucoup de temps. et en fait en parallèle je gardais mes clients du coup Je faisais facile 3-4 jours par semaine avec mes clients, et le reste du temps, c'était, bon, je sais pas, qu'est-ce que ça va être, je peux être sur LinkedIn, etc. Et en parallèle, j'avais quand même du temps pour déjà faire des interviews, en fait. Donc, j'avais fait une liste, je crois, de 10 potentiels clients, et je leur ai posé des dizaines de questions pour avoir justement leurs problématiques, leurs objectifs, leurs besoins, etc., et plein de choses, ce qui m'a permis d'en savoir quand même beaucoup sur ma cible, et de savoir lui parler, même si moi, j'étais déjà passé par ces étapes-là. Pour moi, c'est la toute première étape à faire. pour créer un vrai produit. Et puis même en freelance, il faut le faire, je trouve.

  • Speaker #1

    Comme ça,

  • Speaker #0

    on sait parler à son client.

  • Speaker #1

    Après, tu te rappelles le business model que tu as choisi ? Parce que finalement, quand on fait un programme en ligne, on peut faire de la vente de formation. Là, tu voulais former les salariés, ça aurait pu être ce genre-là. Toi, tu as choisi quoi ? Bootcamp au départ, non ? C'est ça ? Tu essaies de me rappeler à quoi ça ressemblait ? Ou coaching individuel ? Je ne sais plus.

  • Speaker #0

    Comme je te dis, c'était freestyle. En fait, la vie m'a mis quelqu'un sur mon chemin où j'avais une pote à ce moment-là qui faisait des petits shorts sur Instagram. Je squatte les bureaux de XXX. Et donc, du coup, j'étais passé dans une de ces vidéos et quelqu'un est tombé sur cette vidéo, m'a contacté en disant « Hello, je suis en agence, j'ai envie de me lancer en freelance. »

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    « T'es passé sur le compte d'Intel et j'aimerais bien qu'on discute ensemble. » Et je dis « Bah écoute, ça tombe bien. » C'était genre au mois d'octobre, je pense, 2023. Je lui dis « Bah écoute, ça tombe bien. » Je commence à plancher sur une formation, un programme et tout. Et du coup, je lui fais une fiche Notion un peu appropriée en disant « Bah écoute, voilà le programme. » mais pas de vidéo, c'est la première fois que je coach je vais être la toute première personne que je vais accompagner et je lui ai fait un prix évidemment c'était un peu... je m'en rappelle très bien parce que c'était exactement 666 euros ok,

  • Speaker #1

    t'avais pris un chiffre en plus non mais c'était...

  • Speaker #0

    ah ouais non ?

  • Speaker #1

    je sais pas non,

  • Speaker #0

    je rigole mais c'est un truc comme ça 666 ouais mais en fait à la base c'était un petit peu plus cher c'est juste que j'ai vu ce chiffre là parce que c'était après les fees pris sur Stripe et tout Ok. Mais je pense que c'était un peu plus en bref. Mais je me rappelle juste du chiffre qui était 666 du coup.

  • Speaker #1

    Les premiers prix de tous nos produits, on s'en rappelle. Oui, surtout que lui,

  • Speaker #0

    c'était mon premier co-constructeur.

  • Speaker #1

    Et Tabouessé, c'est cool. Tu as osé en plus être pas caché la vérité. C'est-à-dire, je suis en train de construire ce truc. Voilà la vision et voilà où j'en suis. Donc là, tu as pris une personne en coaching. Et après, comment tu as fait pour scaler ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai fait de la co-construction avec Amadou. Amadou, avec Tabouessé. Donc, c'était lui tout premier. Donc, je faisais une heure de coaching par semaine. Plus, en parallèle, je commençais à plancher sur un programme de formation et je réalisais mes premières vidéos de formation. Et lui me faisait des retours. Sauf que ça, c'était difficilement scalable parce que long à faire entre les retours, le coaching et tout. Et ensuite, en janvier-février 2024, je me suis dit, autant faire du live. Je fais genre deux heures de live, une heure un sujet, une heure un autre sujet, que j'enregistre. Et du coup, ça va constituer ma banque de... Voilà,

  • Speaker #1

    comme ça, tu crées tes vidéos en avançant, quoi.

  • Speaker #0

    t'attends pas d'avoir fini toutes les vidéos pour recruter tes futurs participants c'est un peu modèle co-construction basé sur du live enregistré qui ensuite se finissait sur un notion avec un programme de formation qui était en construction et moi ça me permet aussi d'avancer parce qu'en fait comme j'avais tous les vendredis cette échéance, tous les vendredis je devais donner un cours en fait donc ouais Tirez-moi quand j'ai lancé le bootcamp.

  • Speaker #1

    c'est ça parce que l'avantage des lives c'est que tu peux les préparer avant que ça arrive t'es pas comme les vidéos à te dire bon bah je vais tourner mes 15 prochaines vidéos et comme ça t'as peut-être fait moins d'erreurs aussi parce que j'imagine que t'as pas transformé 100% de tes lives en sujet de vidéo derrière franchement si 100%

  • Speaker #0

    de mes lives se retrouvaient sur Notion mais il y avait des trucs à mettre à la poubelle évidemment tu vois mais ça faisait partie du jeu de toute façon c'était la vision que je vendais à ce moment là et ça s'est bien passé parce que les élèves que j'ai eu, j'en ai eu 6 à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    ils aimaient bien ce côté live et tout. Ils posaient leurs questions à la fin. Donc, c'est ça qui était intéressant, c'est qu'après mes lives, leurs questions me permettaient d'identifier des points de friction, des points d'optimisation, des sujets que je n'avais peut-être pas traités ou des sujets peut-être trop longs, tu vois.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Puis quand je parlais, je voyais si j'étais concentré ou pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une super façon de bêta tester, je trouve. Même si tu veux faire une formation en ligne, le faire d'abord en live. Moi, je fais souvent des mini bootcamps live avant d'enregistrer parce que, tu as raison, la tête des gens c'est trop en mode indicateur tu vois qu'ils ne comprennent rien au truc que tu viens d'expliquer je pense qu'il faut revoir ta méthode pédagogique La question qu'on se pose tous, c'est quel outil, quel machin ? Au début, tu n'avais pas d'outil. Tu as fait ça comment ? Un Notion ? Des lives ? Point ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc live sur Google Meet, qui était enregistré. Et ça finissait sur un Notion. C'est tout.

  • Speaker #1

    Voilà, simple, efficace. Et c'est quand est-ce que tu t'es doté ? Au bout de combien d'élèves que tu as fait un programme un peu plus structuré ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai fait une phase AB Testing. Donc, je n'étais pas trop en phase d'acquisition. Sachant que je vivais grâce à l'agence.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    à ce moment là Donc en fait, j'ai eu une phase d'AV testing de février 2024 jusqu'à juin-juillet 2024. Donc j'avais 6-7 élèves à ce moment-là, pendant toute cette durée. Ce qui m'a permis de tester mon contenu, tester mes lives, tester plein de choses. Et ensuite, donc été 2024, c'est là où je me suis doté de quelques outils. Donc système.io, ça a été évidemment le truc direct parce que c'était facile à utiliser, etc. Je me suis aussi, j'ai pris le loom pour enregistrer mes vidéos. Après, c'était, je passais sur le format où j'allais construire ma vraie plateforme de formation vidéo sur système.io.

  • Speaker #1

    avec des enregistrements l'oom et encore j'ai mis du temps à le prendre au début c'était j'enregistrais mon écran je sais pas comment je faisais j'enregistrais mon écran pour économiser ouais oui je rigole non mais en fait je me marre mais je repense à moi aussi à mes débuts tu sais tu fais tout avec des outils gratos et après t'es là bon en fait c'est vrai que si mon programme coûte 600 euros je peux peut-être prendre un truc à 30 euros par mois non mais c'est clair donc j'ai pris l'oom rapidement quand même ok bon donc ça c'est la partie bêta test et comment t'as fait après pour passer du bêta test à aller go je me lance à fond et Et recruter peut-être plus de participants parce que pour arriver à 70 000, tu as eu combien d'élèves ?

  • Speaker #0

    En tout, j'en ai presque 40.

  • Speaker #1

    Ah waouh !

  • Speaker #0

    Un truc comme ça. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit... Donc, j'ai terminé en juin, juillet 2024 et je me suis dit lancement 30 septembre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé ça comme ça, tu vois. Il fallait bien une échéance, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour se bouger.

  • Speaker #0

    Voilà, il fallait bien une deadline et je me suis dit l'été ça va c'est cool parce que niveau client B2B sur l'agence Tu as moins d'activités.

  • Speaker #1

    Donc, tu as profité de ta saisonnalité aussi pour te lancer.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc là, j'ai créé du contenu sur Instagram. Je me suis lancé sur Instagram. Sur LinkedIn, la création de contenu a un peu changé. Et puis, j'ai préparé le lancement en septembre. Et franchement, j'ai été un peu déçu parce que j'ai eu quatre clients en septembre. Et j'ai lancé en mode cohorte.

  • Speaker #1

    Ouais, donc premier lancement, quatre clients. Tu en visais combien ?

  • Speaker #0

    Ouais, je visais douze clients.

  • Speaker #1

    Ok. Ça, c'est souvent le problème des bootcamps d'ailleurs. C'est dur, en fait, le recrutement des portes.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. En fait, j'ai lancé un peu comme toi, où c'était des portes qui s'ouvrent et des portes qui se ferment. Portes ouvertes le 30 septembre. J'ai eu quatre clients. J'étais déjà très content de lancer, parce que c'était un lancement officiel avec quatre clients, dont trois que je ne connaissais pas du tout. Le quatrième, c'était un pote. Mais j'avais pas matché mes objectifs. Mais bon, pour moi, les objectifs, c'est pas fait pour être atteint. Donc au moins, ça m'a lancé. Et je me suis aussi dit qu'un lancement en mode bootcamp cohort, ça me convient peut-être moins parce que beaucoup de pression, et puis je finissais mes vidéos de formation en même temps et tout, c'était un peu complexe. Mais ça a été mon lancement, ça a duré comme ça, j'ai eu ces 4 clients jusqu'au mois de décembre. Et après, c'est là où j'ai décidé de relancer la machine. Je me suis d'ailleurs lancé sur YouTube en novembre 2024, du coup. Et je me suis dit, pas de cohorte, ça reste un bootcamp, mais les gens entrent quand ils veulent.

  • Speaker #1

    Un système un peu plus evergreen, quoi. Ouais. Donc accompagnement evergreen. Ok, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça a débloqué. pas mal de choses puisque déjà, j'ai pris un accompagnement pour l'aspect un peu vente et tout, pour aller chercher des nouveaux clients, des nouveaux élèves. Il n'y avait plus de système de cohorte. Ça m'a quand même permis de fluidifier mon flux de leads et d'élèves. Et donc, fin décembre, début janvier, j'ai quand même signé pas mal de nouveaux élèves. Je ne sais plus combien. Un peu moins d'une dizaine, je crois, 6, 7. Nous allons trouver 6. Donc, c'était cool. Ça m'a redonné de l'élan. Et puis, après, en fait, j'ai eu le même système jusqu'ici si ce n'est que là maintenant je commence à avoir un petit peu plus de visibilité sur YouTube podcast aussi Je fais un peu de publicité maintenant. Donc voilà. Donc ça s'est stabilisé à partir du mois d'avril. Donc c'est assez récent, avril 2025.

  • Speaker #1

    D'accord. Et du coup, c'est quoi ton objectif avec Shaperoom ?

  • Speaker #0

    Sur combien de temps ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, par mois, par an ? Comment tu te fixes tes objectifs de chiffre d'affaires sur ce produit ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aimerais bien la faire 50 000 d'ici la fin de l'année. 50 000 par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc c'est à peu près 15 nouveaux élèves, si je ne dis pas de bêtises, 15 nouveaux élèves par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien atteindre les 10 nouveaux élèves d'ici le mois de septembre parce que je sais que c'est possible je l'ai déjà presque fait sans publicité au mois d'avril je crois que j'ai fait 8 nouveaux clients donc plutôt cool donc c'est ça l'objectif pour septembre décembre c'est d'arriver à 15-20 Voilà, plutôt 20, nos élèves. Et après, je ne vois pas forcément plus loin que ça, mais après, j'ai évidemment une vision plus long terme.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est énorme. Ça représente combien ton chiffre d'affaires de ton produit par rapport au reste de tes activités ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je pense que ça doit représenter, en 70, ça doit représenter un peu moins de 50 %, je pense. En sachant que l'agence, c'est plus solide parce que j'ai fait des années de freelancing, il y avait déjà des clients. Il y a deux personnes en plus de moi qui travaillent sur l'agence.

  • Speaker #1

    Et tu ne fais plus du tout, toi, de vente de temps ?

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #1

    Tu es sorti complètement ? Tu as quand même un peu de temps de gestion de cette agence ?

  • Speaker #0

    Franchement, quasiment plus. J'en avais un petit peu jusqu'au mois d'avril-mai. Là, on est en juin 2025. Franchement, là, quasiment plus. L'idée, c'est que les deux personnes qui bossent avec moi, c'est mes associés, c'est qu'ils soient autonomes et ils le sont déjà quasiment à 100%. C'est ce que je recherchais.

  • Speaker #1

    Dernière question sur ton produit. est-ce que tu as augmenté tes prix depuis les 666 euros ?

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même, attends.

  • Speaker #1

    Tous les combien ? Parce que ça, c'est aussi une question que les gens se posent. C'est quoi le prix ? On ne sait pas trop à quel prix on vend un truc au début. On le fait un peu au pif, quoi.

  • Speaker #0

    Souvent, en fait, on corrèle le prix par rapport au contenu, par rapport au nombre d'heures de vidéo, au coaching, etc. Mais le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé... En fait, la vente, c'est des émotions. Donc, le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé. Donc, je l'ai augmenté un peu, j'allais dire au doigt mouillé, mais ce n'est pas vraiment ça. C'est juste qu'en fait, à mesure que j'avançais, à mesure que je devenais aussi meilleur dans mon coaching, dans plein de choses, j'augmentais le prix. Donc, il augmente un peu d'une manière inopinée. Non, mais c'est vrai. Et puis, ça dépend de la qualité aussi du prospect. Parce qu'en fait, au début, les prospects, tu prends un peu ce qui vient. Voilà,

  • Speaker #1

    et plus tu as augmenté, plus tu as eu des prospects hyper qualifiés, hyper motivés à bouger.

  • Speaker #0

    Oui, mais il ne faut pas oublier la première demande, la demande d'attention. C'est-à-dire qu'en gros, ça dépend aussi de la création de ton contenu, de comment tu prospectes et tout, parce que... Moi, j'ai des leads parfois qui...

  • Speaker #1

    Ils sont pas assez qualifiés ?

  • Speaker #0

    Parfois, j'ai des leads qui viennent de TikTok, par exemple. Je sais que l'audience sur TikTok est moins qualifiée que sur YouTube, Instagram ou podcast. Ok,

  • Speaker #1

    intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà. Et je pense aussi à faire du partenariat, parce que ça peut m'apporter des leads plus qualifiés aussi.

  • Speaker #1

    Bon, bah trop bien. Bah écoute, bravo. Un produit déjà scalable en back-office aussi, parce que du coup, toi, que t'aies 100 personnes ou 10 personnes, ça changera pas grand-chose à ton organisation.

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même.

  • Speaker #1

    Un petit peu. Tu t'es fait aider d'ailleurs ? Tu t'es pris des gens pour t'aider à accompagner tes élèves ? Et si oui, combien ? Enfin, je ne sais pas si c'est une proportion du chiffre d'affaires ?

  • Speaker #0

    C'est effectivement corrélé un peu au chiffre d'affaires parce que le chiffre d'affaires me permet de travailler avec des gens. Mais dis-toi que jusqu'au mois de mai, donc c'est assez récent, j'étais tout seul. Et là maintenant, j'ai deux personnes en plus. Donc une OBM, une bras droit qui m'a rejoint.

  • Speaker #1

    Un business manager. Exactement. Ceux qui découvrent le monde du business en ligne.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ça te coûte combien ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on est sur un format un peu évolutif où là, je l'ai remis à 900 euros par mois. Donc, on fonctionne au TJM. Elle m'a fait un package quand même. Mais l'idée, c'est qu'elle travaille beaucoup plus par la suite, parce qu'elle veut rejoindre le projet à 100%. Mais pour l'instant, je fais attention par rapport au chiffre d'affaires. C'est les outils à payer, je fais un peu de pub et tout, donc je fais un peu attention. Et j'ai une deuxième personne qui est une ancienne de la formation, qui s'appelle Roxane, et qui, elle, est formatrice et coach sur Google Ads et Meta Ads.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, tu as intégré un padawan, comme on fait souvent dans les programmes, et une personne extérieure pour t'aider sur l'admin, le back-office. Oui,

  • Speaker #0

    un padawan qui est experte, franchement. Oui,

  • Speaker #1

    padawan de ton programme, mais qui, en fait, touchait déjà bien le côté... Parce que toi, tu as les deux, tu as la formation. fonctionnelle, sectorielle et la formation freelance aussi. C'est ça, tu as ces deux volets dans ton service.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et moi, j'aime bien l'aspect vente, mindset aussi d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Bon, et du coup, aujourd'hui, tu penses, ça te prend combien de temps de créer et gérer ton produit par semaine ? Combien de jours ou combien de pourcentages de ton temps ?

  • Speaker #0

    Franchement, ça dépend. Si je me mets des limites, ça me prend... Enfin, je bosse tous les jours dessus en réalité. Donc, 4 jours par semaine, 5 jours. Si je ne me mets pas de limites, c'est... C'est tous les jours, quoi. Mais je me mets des limites, évidemment. Donc, normalement, je travaille dessus toute la semaine. Ça dépend des sujets. J'ai des calls. J'ai des moments deep work aussi pour travailler sur des sujets précis. Il y a juste une journée qui est réservée aux podcasts et à ma chaîne YouTube. Donc, c'est le vendredi.

  • Speaker #1

    Bon, du coup, c'est pas mal. Tu es passé de « je bosse dessus un ou deux jours par semaine » à « je bosse dessus presque à plein temps » . Et on voit que là, c'est déjà 50 % de tes revenus. Donc, je te souhaite que tu arrives vite à 100 % de tes revenus. Mais ça en prend bien le chemin. Donc, écoute. trop intéressants. Ce que je te propose, c'est que tu nous expliques vraiment ta stratégie média parce que là, je pense que tu as fait fort, Nico, aussi pour t'attirer des leads de qualité et en automatique et te permettre de remplir pour avoir ces 10, 20 clients par mois, ce qui est quand même beaucoup pour un programme en ligne. Tu vas nous révéler toute ta stratégie de contenu. C'est parti. Alors, tu nous disais que tu avais déjà commencé à voir un peu la différence de qualité de lead en fonction d'où viennent les gens. Ça, c'est un truc que tu avais énormément travaillé. Je me rappelle, tu étais un des seuls qui a osé faire du building public, donc construire son produit en public avant qu'il soit créé, pendant le bootcamp. Donc, tu postais déjà des trucs sur le mode de vie, être digital nomade, être libre, etc. C'est quoi ta stratégie média pour justement attirer à toi des clients pour ton programme ? Parce qu'elle est vraiment spécifique. J'ai mon petit avis sur la question, mais je te laisse un peu nous expliquer comment tu l'as trouvée.

  • Speaker #0

    Tu disais que j'avais fait fort, mais moi, je suis... C'est pas que j'ai fait fort, franchement, j'ai fait avec mes moyens, avec mes connaissances. Ça a commencé par du freestyle. Je pense qu'il y a toujours une phase comme ça au début quand tu es dans l'entrepreneuriat, une phase un peu où tu découvres une sorte de bordel en face de toi. Tu montes un puzzle, mais tu n'as pas toutes les pièces. Donc, ma stratégie, déjà, j'ai commencé sur LinkedIn, ce qui n'était peut-être pas forcément une bonne idée, mais ça m'a permis d'accueillir déjà mes premiers six clients pendant la phase de test. Mais ensuite, quand j'ai lancé officiellement en septembre 2024, au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je n'avais pas énormément de traction sur LinkedIn, mais qu'en fait, ma cible se trouvait sur Instagram et notamment YouTube. Parce que le salarié, en fait, dans la vie de tous les jours, il est sur YouTube, il se renseigne sur YouTube, podcast, et il est sur Instagram et TikTok. Donc, ma stratégie s'est basée purement et simplement sur qui est ma cible, quelles sont ses problématiques et où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps, en fait. Et j'ai quand même voulu dissocier le contenu court du contenu long. Parce qu'en plus, moi, je n'aime pas trop le contenu court sur Instagram et tout. Plaire à l'algorithme, faire l'attention des gens, ça me saoule un peu. Tu n'as pas le temps de développer ta pensée aussi. Donc, je me suis dit, on va faire une stratégie sur du contenu court, une stratégie sur du contenu long, dans le sens où pour moi, Instagram, TikTok, c'est fait pour attirer les gens, avoir de la visibilité. Donc, c'est du top of the funnel et middle. Je ne fais pas trop de bottom. Donc, je parle de ma vie digitalomane.

  • Speaker #1

    Tes voyages.

  • Speaker #0

    Voilà, les voyages, je raconte des anecdotes. Je peux parler aussi de comment on se lance en freelance, les premiers steps. Mais je ne vais pas vraiment sur le bottom. C'est-à-dire, je ne donne pas vraiment beaucoup de détails. Le détail, tu le retrouves sur YouTube ou sur le podcast. C'est là où je développe, sur du contenu long.

  • Speaker #1

    Et là, tu as choisi le podcast, qui n'est pas non plus le truc le plus évident à faire partir viral, mais qui t'a permis de partager aussi ton lifestyle et pas que les points techniques sur le SIA et tout ça. Parce que tu aurais pu faire un truc très technique sur le métier. finalement toi t'as choisi plutôt de montrer la vie que tu pourras avoir si tu suis chez Iproum si tu suis le programme t'as fait ça direct dès le départ en fait c'était une évidence pour toi ?

  • Speaker #0

    pour moi c'était une évidence parce qu'encore une fois si tu te concentres sur la cible la cible c'est quoi son objectif son bénéfice, ce qu'elle recherche en fait ma cible ce qu'elle veut, donc mes élèves et mes clients c'est voyager tout en travaillant être libre, ne pas avoir des horaires etc etc en fait donc moi je vends un résultat surtout alors évidemment je parle du un peu du comment le média buying le truc et tout mais si je rentre dans le détail du technique je peux pas parler aux salariés qui cherchent justement un métier pour se lancer en freelance en fait je vais parler potentiellement au freelance débutant média buyer tu vois ce qui peut être une cible intéressante mais Typiquement, avec mon contenu sur YouTube jusqu'ici, je faisais du contenu un peu business, comment tu penses en freelance, comment tu crées une offre et tout. Ça n'a attiré aucun client, aucun élève. Par contre, j'avais des messages de freelance qui me disaient « Ah, mais je reposte ça sur un groupe WhatsApp, c'est assistant virtuel et tout, c'est super, on adore tes vidéos. » Génial. C'est pas ma cible. Mais c'est pas ma cible. Et donc, c'est pour ça que c'est ultra important de vraiment deep dive dans qui est ma cible, c'est quoi son quotidien, ses problématiques, qu'est-ce qu'il y a dans sa tête, ses objectifs, ses besoins. où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps ? Et de lui parler, en fait. Et donc, après, il y a tout un chemin à construire avec le fameux tunnel, le top, middle et bottom. Mais moi, j'ai pris le parti de parler surtout de l'arrivée, en fait, en tout cas sur Instagram et sur TikTok, là où sur YouTube, je développe plus. Mais je ne vais pas te dire comment tu crées une campagne. Parce que justement, c'est le but de mon accompagnement aussi, c'est justement de montrer à quoi ça ressemble. Alors, je peux peut-être en faire un petit peu à droite à gauche. Mais je vais plutôt parler de ce que c'est le media buying, de pourquoi c'est intéressant, de la synchrone. Comme ça,

  • Speaker #1

    tu ne marches pas trop sur les plates-bandes de ton contenu payant aussi, ce qui est malin. Ce qui n'est pas toujours évident, parce qu'on ne sait pas toujours où mettre la délimitation entre gratuit et payant. Moi, typiquement, je pense que dans mes contenus gratos, je donne quand même quasiment tout. Mais ce qui fait la diff, c'est que les gens ne vont pas le faire tout seuls. Parce que c'est beaucoup de taf.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais au-delà de marcher sur les plates-bandes, par exemple, ce qui revient très souvent avec mes élèves, Et donc, je pourrais très bien, et c'est ce que je vais faire, j'ai déjà fait un petit peu, mais je vais le refaire, faire des vidéos YouTube sur comment tu trouves tes premiers clients en tant que média buyer, tu vois. Ça répond directement à une problématique qu'ils ont dès qu'ils sont en appel avec moi, en fait, avant de rentrer dans chez eux. Donc, je ne vais pas parler de comment créer une campagne, alors que lui, c'est dont il a peur, c'est de ne pas trouver de clients.

  • Speaker #1

    Donc, oui, ça va, les points distinctifs aussi, dans le how-to, les conseils que tu donnes, ce qui est vraiment clé versus ce que tu penses qui est intéressant. Ça te prend combien de temps, la création de médias, par rapport au reste ?

  • Speaker #0

    On le prend une journée et demie par semaine quand même.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Peut-être un petit peu moins. On va dire une journée au total.

  • Speaker #1

    C'est conséquent, mais pour toute ton activité sur tous les réseaux, ça me semble raisonnable aussi. Mais tu vois, souvent, les gens sont choqués de passer du temps à écrire une newsletter, passer du temps à écrire un podcast, mais c'est ton canal d'acquisition aussi. Où est-ce que tu as d'autres choses ? Tu as dit, j'ai commencé à faire un peu de pub. Donc, tu saurais me dire l'acquisition entre médias organiques versus payants. Tu as une idée de comment ça se répartit ?

  • Speaker #0

    Pour moi, pour l'instant, c'est l'organique qui marche le mieux. La pub, je l'ai lancée aussi récemment. Et la pub, un petit peu de budget. Moi, je n'ai pas énormément de budget. Donc, pour moi, c'est important d'avoir de la visibilité et de passer du temps à créer parce que c'est ce qui attire mes élèves. C'est ce qui les rassure aussi.

  • Speaker #1

    Oui, la confiance.

  • Speaker #0

    Oui. Voir une tête, une voix, regarder peut-être une, deux, trois, quatre, cinq vidéos, je n'en sais rien, ça rassure. Tu vois, par exemple, j'ai quelqu'un qui a rejoint l'accompagnement au mois d'avril. Il me regardait depuis le mois de décembre.

  • Speaker #1

    Oui, énorme.

  • Speaker #0

    Bah oui, quand il est arrivé en appel avant de rejoindre chez Proum, Mais juste à le cueillir, en fait, il était déjà... Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi, quand je parle avec d'autres infopreneurs, ils me disent, alors, tu fais tes calls de closing ? Alors, je dis, mes calls de quoi ? Parce qu'en fait, moi, j'ai rien à closer parce que les gens, merci à vous, mais ils écoutent le board depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, ils savent ma méthode, qu'est-ce qu'on va faire ensemble, s'ils me kiffent ou s'ils ne me kiffent pas. Et s'ils viennent prendre un appel, c'est juste les dates, mon projet et voir si ça va matcher. Et donc, c'est rigolo. Et ça, je pense que c'est la force du podcast aussi versus d'autres médiums.

  • Speaker #0

    La force du podcast, de YouTube. Et puis aussi, ça fait longtemps que tu crées du contenu, en fait. Donc, on a l'habitude de voir ton nom, de voir ta tête, de potentiellement t'écouter, en fait. Donc, c'est ça qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de visibilité, mais peut-être pas assez du niveau de confiance que ça fait, la jauge de confiance. Parce que ça, j'ai lu ça aussi chez Creator Science, qui est un créateur que j'aime bien. Et je crois qu'il va écrire un bouquin là-dessus. sur le fait qu'un média, ça remplit la jauge de confiance et de crédibilité et d'autorité. Et donc, là où les pubs, ça va te faire passer à l'action, le média, même si des fois, tu as l'impression que ça ne sert à rien, tu postes un épisode, tu n'as pas forcément un lead tout de suite. Mais comme tu l'as dit, deux, trois mois après, tu vas avoir un lead. Ok, est-ce que tu as un petit conseil pour les entrepreneurs qui se lancent sur le business en ligne, sur la création de contenu ? Parce qu'on peut aussi avoir, peut-être se perdre un peu, passer ses journées à créer des shorts, des reads, des machins, et ne pas avoir de clients. Donc, il faut aussi bien être sûr que c'est bien intentionnel.

  • Speaker #0

    J'aurais trois conseils. Le premier, c'est vraiment de se mettre à la place de son client. C'est tout con, on le dit tout le temps, mais en fait, pourquoi je le dis ? Parce que je vois qu'il y a plein d'entrepreneurs qui oublient ça, parce qu'ils sont obnubilés par leurs objectifs, le produit, le truc. Mais en fait, toutes les idées, elles viennent de ton client, même sur ton produit. Moi, mon bootcamp, je le construis pour mes élèves, tout comme mon collectif de freelance, je le construis pour mes freelances, tu vois. C'est pas moi... Et pas avec eux. Exactement, c'est ça. Parce que c'est leur écosystème, en fait, au final. donc c'est ultra important de se mettre à la place de son client Et il faut aller parler avec eux. Donc il faut... Moi, j'ai fait des interviews et puis je continue aussi à discuter parfois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment physique aussi. Tu parlais de co-living et tout, ça fait partie de ta strat aussi d'acquisition ou de fidélisation.

  • Speaker #0

    plutôt fidélisation mais ça c'est le premier truc c'est vraiment la cible la cible le personnage en fait c'est vraiment le connaître le plus possible c'est bateau mais c'est tellement tellement important parce que tout découle de ça l'offre ton message ta manière de discuter enfin bref plein de choses donc pour la création de contenu c'est ultra important la deuxième chose encore une fois tout bête mais c'est ce qui fonctionne c'est qu'il faut tester parce que moi j'ai voulu tester plein de trucs un peu aussi par l'UBI tu vois ah le podcast a l'air super ça va me donner un bel élan un bon test. Au final, je l'ai gardé parce que ça me plaît bien. Mais c'est vrai qu'au début, ça n'a pas trop fonctionné. Mais il faut tester des angles sur Instagram, sur YouTube, des trucs comme ça pour ensuite avoir engrangé de la connaissance. Parce qu'en testant, en regardant les chiffres, en écoutant aussi peut-être les gens qui vont nous envoyer des messages sur Instagram, quoi que ce soit, moi, typiquement, je me suis rendu compte que sur YouTube, je n'étais pas forcément bien placé parce que c'était une freelance en réalité, en assistante virtuelle qui m'a envoyé un message en disant « Ah, j'envoie tes vidéos toutes les semaines. » dans un groupe WhatsApp. Donc, tu vois, il faut tester, il faut se rendre visible. Ça, ce serait mon deuxième conseil. Et mon troisième, et ça, je pense, c'est le plus important. Parce que tu vois, on parle de création de contenu en mode inbound et puis on attend que ça arrive. Mais en fait, il ne faut pas attendre que ça arrive. Il faut aller chercher aussi les prospects parce qu'en fait, il y a énormément de gens qui sont présents sur Instagram, LinkedIn, qui ne likent pas, qui ne vont pas contacter l'infopreneur en question. Et moi, c'est comme ça que je me suis lancé au début, en fait. En fait, quand je te disais, j'ai fait un peu moins d'une dizaine de clients en 6 environ au mois de décembre, janvier. C'est parce que déjà, un, je me suis mis sur YouTube et puis j'étais en même temps sur LinkedIn et Instagram. Et aussi parce que j'allais engager des discussions. Je voyais des gens qui s'abonnaient, qui réagissaient. Je disais, hello, merci pour le soutien ou merci de t'être abonné. Tu t'intéresses au freelance ? Est-ce que tu as déjà sauté le pas et tout ? Oui, non, machin. Et en fait, tu trouves des clients comme ça.

  • Speaker #1

    J'allais dire, c'est le secret le plus sous-côté des bootcamps. parce qu'en fait il y a une partie prospection même moins encore aujourd'hui alors que Moi, j'ai trop de demandes par rapport à l'offre, mais je vais quand même... J'aimerais dire ça un jour, moi. Bientôt, Nico. J'allais dire, l'élève va dépasser le maître sur plein de points, mais laisse-moi au moins un petit truc. Mais je vais quand même prospecter. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai un peu un casting dans ma tête. Il y a certaines personnes que j'ai envie d'avoir. Par exemple, un scientifique conférencier que je vais aider à vendre des trucs. Tu vois, je me fixe un peu des challenges de certains personas, personnalités, certains styles de métier, parce que je sais que ça va encore enrichir mon portfolio de cas d'usage. je pourrais dire « waouh » . Tu vois, j'avais une avocate, j'ai aidé à scaler une avocate. C'était important pour moi de cocher la case profession libérale. Là, la dernière fois, j'ai parlé avec un médecin solopreneur. Ça m'a donné des idées, tu vois. Et donc, voilà, tout ça pour dire qu'évidemment, qu'on prospecte aussi, quoi. On n'attend pas que... Les gens, ils me demandent, non mais Flav, comment tu fais ? Tes sponsors, ils viennent à toi tout seul ? Ben, je dis, ben non, je vais quand même les prospecter, en fait. Même si t'es connu, même si t'es un média, ça n'empêche pas de faire un peu de outbound, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Carrément. Et en plus, l'outbound va nourrir une bande et inversement. L'une bande va nourrir l'autre bande.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que moi, ce que je faisais, par exemple, c'est que quand je lançais des discussions, j'avais un peu un script. Et en fait, si j'identifiais certaines problématiques, j'avais des vidéos YouTube qui répondaient à ces problématiques. Ah,

  • Speaker #1

    trop bien, ça.

  • Speaker #0

    Donc déjà, ça répond à son problème, son besoin, quoi que ce soit. Et en plus de ça, ça rassure, parce qu'en fait, la personne, elle te regarde, elle t'écoute. Et moi, ça m'est arrivé quelques fois d'avoir des « Putain, mais mec, ta vidéo, elle est géniale et tout. est-ce que t'es dispo la semaine prochaine pour qu'on s'appelle ? C'est magique ! Donc il faut aussi aller chercher les gens, surtout au début. Il ne faut pas attendre que ça arrive.

  • Speaker #1

    Excellent conseil. Et justement, ça me donne une question que je vais te poser dans la dernière partie. On a parlé de tout ton système communautaire autour de ton produit et la façon dont tu t'organises aussi pour vendre et créer ton produit. C'est parti. Alors la question qui m'est venue quand tu parlais, c'est j'ai l'impression qu'il y a un vrai esprit de communauté entre tes élèves, etc. Et sur le média, je me demandais si tu avais fait des cas clients, si tu racontes aussi. leur transformation, leur vie. Et finalement, est-ce que les élèves eux-mêmes de Shape Room t'aident à vendre le produit ? Comment tu les incentives aussi ? Parce que je trouve que ce côté, quand on arrive à bien leverager sa communauté, ça peut être une vraie force dans des programmes en ligne comme le tien.

  • Speaker #0

    La communauté pour moi, c'est la force de Shape Room sur du long terme. Et c'est trop bien parce que là, tu vois, on est une petite vingtaine. Mais il y a déjà 4-5 personnes qui ont envie de s'impliquer, qui ont envie de devenir des ambassadeurs. Donc ça m'a donné l'idée de faire un programme ambassadeur.

  • Speaker #1

    Ok. Comment t'as fait du coup ? Enfin, ça consiste en quoi ? Ça va consister en quoi ?

  • Speaker #0

    J'y réfléchis. Il y a plein de possibilités parce qu'il y en a qui ont envie de faire du contenu sur Instagram et tout pour attirer des élèves. C'est génial. Il y en a qui ont envie de faire des co-living, d'autres des co-working. Il faut voir comment ça se met en place. Pour l'instant, ce n'est pas la priorité tout de suite, mais l'idée s'est pu lancer d'ici cet été. C'est vrai que la communauté, c'est très important. Au-delà de la force que ça peut donner à un projet, moi, c'est surtout un énorme kiff. Pour faire des collévings avec mes anciens élèves et mes freelances. Enfin, tu vois, c'est génial. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Mais j'adore, toi, tu n'es pas venu parce que tu étais à l'autre bout du monde. Mais quand on fait nos séjours tafouax relax, entre freelance, le board et pour aller surfer, c'est un énorme kiff. Mais tu vois, je veux le rappeler aussi parce que parfois, on a l'impression que la communauté, c'est juste pour se faire plaisir ou pour se rassurer quand ça ne va pas. Mais c'est aussi un asset financier pour le solopreneur. Parce que toi, à chaque client que tu vas avoir en plus, tu auras un cas client de transformation, un ambassadeur potentiel. Donc, ça va diminuer aussi ton effort de prospection, de lancement, etc. Tu les incentives s'ils recommandent quelqu'un, un collègue, machin, d'une agence, s'ils ramènent avec eux un pote pour suivre chez Proum ?

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà pour répondre à ta question précédente, je ne fais pas forcément de cas clients encore, mais le but c'est d'en faire, mais pour l'instant c'est vrai que je n'en ai pas vraiment vraiment, si ce n'est Roxane qui est ma coach et formatrice maintenant, c'est une ancienne de la formation, et puis le fait que chacun rentre quand il veut ou quand il peut dans le shape room, parfois il y a des anciens qui finissent le bootcamp, donc les nouveaux les voient partir, et donc là récemment il y a quelqu'un qui est parti, elle a gagné au bout de 3-4 mois 2200 euros dans ses Zola au début, donc c'est cool. Et en fait, les gens m'ont dit après, mais c'est trop bien. On voit que c'est réel, que ça fonctionne et tout. Donc pour moi, c'est comme ça que je les incentive avec ce modèle-là. Et après, sur la partie communauté, pour que les gens recommandent, j'ai envie de dire que ça se fait déjà naturellement. De base, je n'ai pas forcé parce que les gens, je pense, se mêlent bien. Je donne tout pour eux et pour le bootcamp et tout. Et je pense qu'il y a une relation humaine qui est cool. Et puis, ils voient que la formation, elle est quali. Donc ça se fait naturellement. Et après, sinon, dans la communauté, j'ai une sorte de modèle de parrainage.

  • Speaker #1

    je sais plus combien c'est mais en gros t'as une petite somme d'argent et puis c'est comme ça aussi que l'idée est venue de faire un programme ambassadeur en fait au lieu que ce soit juste par de l'argent ça peut être aussi un programme ambassadeur ou je sais pas si on fait un co-living par exemple tu peux avoir une réduction de temps un truc comme ça ok intéressant et alors dans la communauté il y a aussi les gens qui t'aident on en a un peu parlé tout à l'heure t'as parlé des coachs que t'avais Est-ce que tu as, grâce à cette diversification, tu t'es mis à déléguer des nouveaux trucs dans ta vie de solopreneur ? Parce que quand on est freelance, on fait un peu tout nous-mêmes. Là, tu avais une agence à gérer, plus un programme, plus tes voyages et tout. Comment tu... Je ne sais pas, est-ce que tu as des idées à nous donner de trucs que tu as délégués où tu t'es dit c'est trop cool, ou d'accompagnement, ou d'aide que tu as prise en extérieur ?

  • Speaker #0

    J'ai deux, trois trucs à conseiller. Alors juste, il faut savoir que moi, je ne délègue pas très bien. Je ne pense pas être la meilleure personne pour donner des conseils. mais je m'améliore avec le temps ça montre que c'est pas un cas désespéré c'est pareil je suis un peu contre le fric j'aime bien faire des trucs solo ça peut me porter préjudice parfois c'est peut-être plutôt l'inverse c'est vrai qu'il y a des trucs que j'ai envie de garder mais sinon quand je délike c'est un peu en mode tiens vu que je suis pas hyper structuré moi de base je suis un peu en mode freestyle je le suis un peu quand même sinon j'arriverais pas à faire tout ça mais du coup la personne qui reprend le truc Il y a une passation, mais après, c'est en mode, tu te démerdes. Et en fait, la pauvre ou le pauvre, il est un peu perdu et tout. Après, évidemment, il y a des cols derrière, etc. Mais c'est un peu, je te refile la patate chaude, quoi. Donc, j'essaie au maximum d'éviter ça. Mais si j'ai des conseils à donner par rapport à la délégation, déjà, c'est choisir les bonnes personnes. Je pense que c'est tout bête, encore une fois, mais ça change absolument tout. Parce qu'au début, malheureusement, je ne suis pas tombé sur les bonnes personnes. Et donc, le temps que tu passes à rencontrer la personne, à l'onboarder, à travailler avec, qui s'écoute plusieurs mois. et c'est plusieurs mois de perdu même si j'estime que c'est un apprentissage tu sais que c'est ça qui m'avait donné l'idée de faire les office hours,

  • Speaker #1

    de rajouter les office hours dans l'incubateur, dans le bootcamp solopreneur parce que c'est vrai que moi j'ai bossé avec des gens de qualité et dès que t'as bossé avec des gens de qualité tu vois la diff par rapport à d'autres freelance où bon ça se passe mal et du coup d'avoir ce catalogue là d'une cinquantaine d'experts où tu peux piocher quand t'as besoin de pub, quand t'as besoin d'un funnel de vente, et tu sais pas combien ça coûte quand tu viens de te lancer Donc, je comprends tout à fait. Je mets une petite pièce de plus dans la machine.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, il y a bien choisir les personnes. Et ensuite, c'est choisir aussi ce que tu délègues. Pour moi, il faut déléguer, en tout cas au début, des choses répétitives, des choses simples. Je ne sais pas, ça peut peut-être être administratif ou alors poster sur les réseaux, des trucs comme ça. Mais les choses les plus importantes, il faut les garder. Donc, typiquement, pour moi, c'est l'acquisition, donc la création de contenus longs. Alors, je délègue une petite partie, mais c'est le montage, par exemple.

  • Speaker #1

    c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter c'est pas la stratégie c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter de valeur moi si je passe du temps à faire du montage ça m'apporte pas de valeur alors que du temps que je passe pour faire un script pour évangéliser sur le nomadisme sur la liberté ça c'est important c'est

  • Speaker #0

    ça exactement plus je passe du temps devant la caméra à parler ou à prospecter ou à faire un post sur LinkedIn plus je maximise mes chances d'avoir de nouveaux élèves parce que j'ai plus de présence alors que si je passe du temps à faire de l'admin à faire du montage Merci. ou à poster. Alors après, à poster, ce n'est pas très long, mais des fois, tu fais ta petite cover et machin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est 20 minutes par-ci, par-là. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    À la fin de la semaine, ça te fait trois heures de trucs, de publications sur Ausha ou sur YouTube.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est ça, c'est vrai. Pareil, le deal, la description, machin.

  • Speaker #1

    C'est très long.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est plein de petits trucs. Pareil pour la newsletter aussi. Bon, après, ça dépend de chacun mais les trucs répétitifs qui n'apportent pas de valeur ça il faut déléguer le plus rapidement possible

  • Speaker #1

    Bon, et puis ma dernière question pour toi, Nico, là, on a bien rebouclé sur tes quatre piliers, c'est est-ce que tu as eu des moments difficiles et comment tu les as surmontés ? Parce que là, forcément, on est là, ex-poste, tout a l'air stylé et tout, on a les soins de 30 000 euros, mais tu ne savais pas à quand ils allaient forcément arriver.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu te rappelles un peu de moments comme ça où tu as failli abandonner ou, je ne sais rien moi, revenir en arrière ou changer de modèle ?

  • Speaker #0

    Oui, évidemment. Mais alors déjà, j'estime qu'aujourd'hui, même si j'ai généré en tout 70 000 euros, je ne suis pas encore sur une phase où c'est bien stable et tout. Je suis sur une bonne tangente, c'est cool, une bonne pente ascendante. Mais je ne suis pas non plus en mode ça y est, c'est cool et tout, je me la kiffe. Non,

  • Speaker #1

    mais j'apprécie ça chez toi, mais moi, je suis pareil en fait. Mais au moins, je voulais te dire que tu as passé…

  • Speaker #0

    Un premier step.

  • Speaker #1

    t'as fait un passage de guet que beaucoup de personnes n'arrivent pas à faire t'as déjà une traction donc maintenant il va falloir que tu fasses les bons choix pour continuer à mettre les billes dans le bon entonnoir pour que ça roule dans la bonne direction mais bon si tu changes rien et juste t'accélères ça va continuer à monter effectivement je

  • Speaker #0

    le souhaite pour tout le projet pour toute la personne avec qui je bosse mais donc des moments difficiles oui il y en a eu deux gros j'ai jamais remis en question quand même le projet ou quoi que ce soit Ok. Ça, c'est vraiment un truc où j'ai toujours été persuadé. De toute façon, c'est un projet de cœur. Je ne veux pas arrêter. Par contre, j'ai touché deux fois mes limites. La première fois, c'était en mars 2024 exactement. En fait, je gérais l'agence et Shape Room, plus d'autres choses. À ce moment-là, je ne travaillais pas forcément avec les bonnes personnes. Et c'est là où je me retrouvais à faire des heures pas possibles. J'étais en Afrique du Sud, tu as envie de profiter, mais je ne pouvais pas profiter parce que je bossais de fou. Et ouais, franchement, je sais pas si j'étais au port du burn-out ou pas, mais j'avais touché mes limites, tu vois. Le soir, t'es un légume, ton cerveau, il marche plus. T'es là, t'es pâle, t'as plus d'énergie du tout. Donc ouais, ça a duré une semaine ou deux. Et après, ça va, j'arrive quand même à faire de l'espace, à rebondir assez rapidement, donc ça, c'est cool. Ça, c'était une première fois. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'entoure d'une meilleure manière. Parce qu'en fait, pourquoi c'était frustrant ? parce que je n'étais pas accompagné de bonnes personnes. Je travaillais avec un freelance qui ne faisait pas n'importe quoi. Mais franchement...

  • Speaker #1

    en fait ce qui est dur c'est que des fois tu peux faire l'erreur d'attribution quoi tu vas dire ah bah ça marche pas ce qu'elle a dit Flavie déléguée ou je sais pas quel autre truc ou t'as dit un autre coach juste parce que t'as les mauvaises personnes en fait alors qu'en vrai ça fonctionne de déléguée si t'as les bons t'as

  • Speaker #0

    eu ce moment là qui était dur ouais et je me suis dit en fait j'aurais dû écouter mon intuition parce que l'intuition elle est là elle te parle mais j'ai pas trop écouté donc il y a eu cette première phase et ensuite deuxième phase c'était je dirais septembre 2024 donc c'était le mois de lancement

  • Speaker #1

    Ok, oui,

  • Speaker #0

    le faveur. Là, je peux te dire que c'était vraiment très dur. J'étais à la bourre, je n'avais pas filmé de vidéo, je devais faire de l'acquisition en même temps, donc du contenu. Le stress aussi. Le stress.

  • Speaker #1

    C'est stressant, en fait, les lancements. C'est ça.

  • Speaker #0

    Call de vente. Et puis à ce moment-là, j'étais tout seul, en fait. Donc, tu portes une agence plus un lancement de bootcamp, posté sur la réseau, tout ce qui s'ensuit. Je travaillais avec des freelancers aussi pour déléguer un minimum. Tout ça, tout seul, sur les épaules, en fait. Et le mois de septembre m'a été horrible. Franchement, je passais mon temps assis sur ma chaise à bosser, à bosser, à bosser. Ouais, fin septembre, début octobre, c'est là où je me suis dit, OK, je ne peux plus gérer les deux projets. Je ne peux plus gérer ShapeRoom et l'agence.

  • Speaker #1

    Prioriser un.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. En fait, j'ai pris le temps pour moi. J'ai pris une ou deux semaines où j'ai vraiment pris du recul. J'avais lancé mon bootcamp. OK, il y a quatre clients, c'est bien ça, c'est cool. L'agence, elle est là, elle tourne un minimum. Mais l'agence, pareil, à ce moment-là, on avait perdu des clients et tout.

  • Speaker #1

    c'était compliqué quand même oui c'est que les deux en fait d'un point de vue conjoncturel sont arrivés en même temps ok mais comme souvent c'est un petit peu les emmerdes voilà en escadrille machin t'as tout de suite tombé dessus en même temps et du coup comment t'as fait pour t'en sortir et peut-être c'est le conseil final pour celles et ceux qui nous écoutent qu'est-ce qu'on peut faire pour supporter aussi ces montagnes russes du solopreneur on sait qu'on est dans la bonne direction on sait que demain ça va payer on va être bien mais c'est dur quand même ces passages-là on se sent seul on se sent un peu surmené on est éparpillé qu'est-ce qui t'a aidé toi Nico ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a vraiment aidé, c'est sur plusieurs steps, mais le step 1, c'est genre arrêter. enfin stop prendre le temps pour soi relever la tête regarder vers là où on va parce que souvent quand on est dans des phases comme ça on a la tête dans le guidon la tête baissée on avance on avance on est là sur des steps très très proches tu vois qu'est-ce que je fais la semaine prochaine ou l'objectif du fin de mois qui était le lancement donc là c'était de 4 jours par semaine je travaille 3 jours de week-end je prends le temps je vais à la plage je fais du surf ou quoi que ce soit parce que prendre le temps pour soi c'est aussi prendre le temps pour son business en fait Donc c'est ça, et puis j'ai fait plein d'exercices un peu mindset aussi, sur la vision, le pourquoi, le why, plein de choses comme ça. Et en fait c'est des choses qui font du bien, et qui te permettent d'être plus aligné, parce qu'il y a des moments comme ça où tu te désalignes, pour je ne sais quelle raison. Donc moi ça a été vraiment un truc qui... C'était game changer quoi, c'était vraiment le step numéro 1. Et ensuite le step 2, suite à ça, donc tu te reconnectes un peu à ton corps, à ton intuition, c'est de prendre des décisions radicales. Donc là ça a été ok, bah l'agence, je ne peux plus la gérer en fait. et donc la freelance avec qui je bossais en l'occurrence il y avait deux freelances je leur ai dit écoutez moi j'ai envie de bosser avec vous pour qu'on puisse potentiellement s'associer et moi je peux plus gérer ça tout seul j'ai besoin d'au moins une personne avec qui je peux m'associer qui peut gérer le projet à 100%. Ça a été une grosse décision parce que j'avais jamais fait ça auparavant, vraiment. Et ça a été la meilleure décision possible, en fait. Donc, c'était prendre le temps, prendre du recul, faire moins.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas facile parce que tu as tendance à surcharger la mule à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un peu la loi de Pareto, le 80-20, en fait. C'est ce truc-là, faire moins pour avancer mieux et plus vite, en fait. Je me suis rendu compte que le chemin le plus rapide, c'était le chemin le plus long, entre guillemets. Et après, prendre des décisions radicales et puis bien s'entourer. J'ai eu de la chance de... bossé avec deux bons freelances à ce moment-là, avec qui je me suis associé maintenant. Donc, Ambre et Lucas, si j'aime bien regarder cette vidéo. Franchement, sans eux, j'en serais pas là aujourd'hui. Franchement.

  • Speaker #1

    Les équipes de l'ombre des solopreneurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nico, d'avoir partagé avec toute la franchise qui te caractérise tes chiffres, tes jalons, etc. Et puis, racontez-nous si vous aussi vous avez un projet de scalabilité. Où est-ce qu'on peut te suivre un peu pour t'encourager ?

  • Speaker #0

    Partout.

  • Speaker #1

    je suis partout la chaîne elle s'appelle comment ?

  • Speaker #0

    Nicolas Cheybroum mon podcast s'appelle l'appel du large que j'ai renommé très récemment dans lequel j'ai deux piliers de contenu il y en a un qui est un peu plus introspectif on parle du courage de la liberté, on remet en question la société je me base sur des lectures sur mon expérience et sur ce que je fais aussi en coaching coaching mindset et tout et j'ai un autre pilier de contenu où je parle de comment on se lance en tant que médiabayer ça c'est ce que je fais sur Youtube et sur l'appel du large Et sinon après, c'est pareil sur Instagram, Nicolas Cheypro, LinkedIn, Nicolas Dorfman.

  • Speaker #1

    Bon bah trop bien. Un petit mot de la fin pour nos auditeurs ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, c'est marrant, je pose la même question à mes invités. Là je suis dans cette position, c'est pas facile. C'est pas facile ?

  • Speaker #1

    Attends, je me prépare pour quand on fera l'épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bah le petit mot de la fin, franchement, après tout ce qu'on vient de se dire à la fin, prenez le temps pour vous en fait. Je pense que le meilleur asset qu'on a, c'est notre cerveau, notre corps. Et en fait... tout va bien, quand on est en bonne santé, on a des dizaines de problèmes et quand on est en mauvaise santé, on n'a qu'un seul problème, c'est nous c'est notre corps, donc prenez soin de vous

  • Speaker #1

    Écoute, c'est magnifique et moi je voulais te dire bravo parce que je suis hyper fière de tout le chemin que t'as parcouru depuis le tout tout début les prémices de Shaperoom que j'ai connues quand t'étais dans le bootcamp solopreneur donc merci beaucoup d'être venu nous raconter le moment d'après parce que voilà, quand on passe dans le bootcamp, on lance et puis après on va faire fructifier tout ça et j'ai trop hâte de suivre la suite Et quand tu seras à 50K par mois, tu viendras m'expliquer comment on fait.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Et puis, merci à toi pour le bootcamp. Et puis, je suis fini.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci. À très bientôt dans les autres épisodes d'eboard. Merci d'avoir passé ce moment avec nous, ce moment analyse. Allez, à la prochaine. Salut tout le monde. Salut les solos.

Chapters

  • L'ex-salarié qui surfe partout dans le monde

    00:38

  • Son business model & son mode de vie

    03:22

  • La niche qui paie : comment il l'a trouvée (4 critères clés)

    10:02

  • "J'en avais marre de Paris" : naissance de sa vie de nomade

    12:10

  • Le bootcamp qui lui rapporte 70K€ en 9 mois (sa méthode)

    14:59

  • Son plan pour atteindre 50K€/mois

    24:29

  • Sa stratégie média pour remplir son bootcamp en automatique

    30:11

  • Son canal d'acquisition #1 (ce n'est PAS la pub)

    35:14

  • Son arme secrète pour scaler : "Les Shapers"

    41:53

  • Comment déléguer quand t'es control freak (sa méthode)

    44:50

  • "J'ai touché mes limites 2 fois" : comment il a rebondi

    48:15

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Description

Ton agenda de freelance est plein mais ton compte en banque ne suit pas ?


Tu rêves de créer un produit scalable qui rapporte (vraiment) sans vendre tes heures ?


Dans ce nouveau format "Dans les coulisses des solopreneurs à succès", je décortique le parcours complet d'un·e entrepreneur·e qui a réussi à créer un vrai solo-business rentable et scalable.


Pour cet épisode, je reçois Nicolas Dorfmann, ex-freelance média buyer qui a créé le shapecamp, son bootcamp pour aider les salariés à se lancer en freelance dans la pub en ligne.


Aujourd'hui digital nomad, il a généré 70K€ en 9 mois avec son programme.


On décortique ensemble son parcours de solopreneur :

📌 Comment trouver sa niche fertile quand on est freelance ?

📌 Comment créer son premier produit en mode co-construction avec ses clients ? 📌 Comment lancer un bootcamp sans attendre d'avoir tout fini ?

📌 Comment attirer des clients qualifiés avec du contenu organique ?

📌 Comment déléguer intelligemment pour ne pas tout faire soi-même ?

📌 Comment construire une communauté d'ambassadeurs pour ton produit ?

📌 Comment surmonter les moments de doute et le risque de burn-out ?


Un épisode complet pour tous les freelances qui veulent transformer leur expertise en business scalable et retrouver du temps être vraiment libre !


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


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Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. C'est mon domaine d'expertise, c'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. Et je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Pour trouver sa niche, franchement, déjà, je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre futur cible, notre futur client. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait C'était de commencer à poster sur LinkedIn. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit, donc j'ai terminé en juin, juillet 2024, et je me suis dit lancement 30 septembre. J'ai été un peu déçu parce que j'ai eu 4 clients. J'aimerais bien la faire dans 50 000 d'ici la fin de l'année, 50 000 par mois. Et le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé, en fait la vente c'est des émotions. Donc le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé.

  • Speaker #1

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Borde. Aujourd'hui, si vous nous regardez en vidéo, on est dans un setup trop stylé, sur fond noir, avec mon invité du jour que je vais vous présenter, qui a un parcours incroyable. Et c'est l'occasion pour moi de vous présenter aussi mon nouveau format Analyse de Solopreneur. On rentre vraiment dans le détail de ce qui vous aide à passer de freelance à solopreneur. Et pour ça, je vais chercher sur les internets des exemples de solopreneurs à succès. Et aujourd'hui, le solopreneur que je vais interviewer... il est passé de freelance qui vend son temps à solopreneur qui génère plus de 70 000 euros sur son programme en ligne et en moins d'un an. Donc ça, c'est incroyable sa transformation. J'ai eu la chance de le connaître parce qu'il a participé à mon bootcamp solopreneur. Et puis, je suis très jalouse aussi de son mode de vie parce que c'est un digital nomade qui parcourt le monde entier, qui fait du surf du coup, grâce à ce mode de vie, bien mieux que moi. Bienvenue Nico, Nicolas Dorfman. Sois le bienvenu au board. Salut.

  • Speaker #0

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Merci de venir me voir à Nantes d'ailleurs Je vais traverser le monde entier pour venir me voir ici

  • Speaker #0

    Tu te rends compte j'ai fait Bali Nantes

  • Speaker #1

    Il y a un vol direct ou pas ça m'intéresse Alors je suis hyper contente de te recevoir Et tu l'avais reçu parce que je l'envoie à mes allumiers de bootcamp Mais donc moi j'ai écrit un livre qui s'appelle De freelance à solopreneur dans lequel je raconte Ma méthode des 4 piliers de la scalabilité Tu t'en souviens un peu Nico ?

  • Speaker #0

    Ouais, on l'interroge. On l'interroge au début.

  • Speaker #1

    Non, non, ce n'est pas pour vous effrayer, mais c'est pour vous raconter que voilà, on va analyser le business de Nico selon ses quatre piliers, son offre, ensuite son média, comment il fait pour acquérir des clients sur ce programme en ligne, le produit qu'il a créé, comment il l'a créé, tout ça, et la communauté, le système qu'il a trouvé comme organisation pour pouvoir quand même kiffer sa vie. Et à la fin de cet épisode, on va regarder aussi tes difficultés, qu'est-ce qui a fait ta transformation aussi par route. t'as dû passer, y compris les galères et tout, pour en arriver à ce résultat qui est incroyable. Donc, let's go. Est-ce que tu peux me raconter peut-être un peu ton business aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu gagnes ta vie ? C'est quoi ton chiffre d'affaires ? On met un petit peu un overview de ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Écoute, ouais, t'as raison, il faut qu'on résume un petit peu au début. Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance, en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. Donc, j'ai un bootcamp sur 4 mois où je les accompagne à apprendre le métier, déjà, dans un premier temps. à prendre toutes les ficelles du marketing digital et du job de médiabayer. Je leur apprends aussi et surtout à trouver des clients, savoir se vendre, gérer des appels de vente et puis gérer un client. Donc ça, c'est disons mon produit phare. C'est là où je gère la plus grosse partie de mon chiffre d'affaires. Et ensuite, dès que le nouveau freelance, qui vient de devenir freelance médiabayer, dès qu'il a trouvé son premier client, il se retrouve dans ma communauté, dans le collectif que j'ai créé qui s'appelle les Shapers. Et donc là, derrière, il y a des coachs qui sont disponibles. Il y a des formations qui sont en train d'être faites en ce moment. On organise des co-living et des rencontres, etc.

  • Speaker #1

    Ok. Alors du coup, j'avais fait mon intro avec le post LinkedIn qu'on va afficher à l'écran, que tu avais posté avec ton bilan. Ça t'a pris neuf mois pour faire 70 000 euros sur ce programme en ligne, ce qui est quand même un résultat exceptionnel parce que souvent, c'est un peu long la transition de freelance à solopreneur. Tu vas nous décortiquer un peu comment tu as fait tout ça. Première question déjà, pourquoi tu as choisi ce domaine-là, la média buyer, ce domaine de freelance dans la pub ? ton expertise de départ, c'est ça que tu faisais en freelance au début ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'était mon expertise de départ. Et en fait, quand j'ai lancé chez Proum, pour moi, c'était une évidence de faire du media buying parce qu'en fait, c'est mon domaine d'expertise. C'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris avec deux anciens de Google. En fait, il y a deux anciens de Google qui ont fondé une agence. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Et puis, quand je suis arrivé, c'était en 2023, je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. J'étais arrivé à un objectif de vie que je m'étais fixé. Et je me suis dit... Bon bah voilà, ça y est, je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Et au même moment, j'ai des potes qui me demandaient aussi à ce que je puisse les aider, à ce qu'ils puissent se lancer, donc un peu les former si tu veux. En plus de ça, au même moment, je donnais des formations en B2B, je formais des gens en interne dans les entreprises sur du media buying, et j'adorais ça. Et je me suis dit également, j'ai pas fait de grandes études, enfin j'ai fait 5 ans d'études, mais dans une école du web, j'ai pas fait des HEC et des trucs comme ça, j'ai jamais été en CDI, et donc je me suis dit, bah en fait n'importe qui peut faire ça pourquoi pas aider des gens à se lancer en freelance. Et je me suis dit, on va tester de lancer un truc qui est devenu Shaperoom.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, très intéressant. Moi, ce que j'aime bien aussi dans ton expertise, à la base, ton offre de Media Buying, c'est que c'est une façon de faire du freelancing asynchrone. J'en parle aussi souvent parce que toi, tu n'as jamais vraiment vendu ton temps, en fait. Si ?

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même, oui. En fait, c'est vrai qu'en Media Buying, tu ne vends pas trop ton temps parce que, en gros, comment ça se passe ? Il y a un client qui, par exemple, je ne sais pas, qui vend des chaussures,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    il a envie de faire plus de ventes et de garder une bonne une bonne marge, une bonne rentabilité, il y a plein de manières de le faire. Tu peux faire des posts sur les réseaux, de la pub je ne sais où, et donc de la pub sur les réseaux sociaux et sur Google aussi. Et donc par ce biais-là, en fait, le Mediabayer, ce qu'il va faire, c'est une stratégie publicitaire. Ensuite, il va créer les campagnes sur les plateformes mises à disposition et ensuite gérer les campagnes. C'est une manière de vendre son temps parce que tu passes du temps à gérer les campagnes. Mais ce n'est pas un truc qui va être chronométré, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, tu vends du résultat. lui tu lui vends quoi ? un livrable en fait lancer sa campagne de pub et après les monitorer est-ce que Du coup, grâce à ton expérience, tu as réussi à contraindre le temps, à aller beaucoup plus vite et à vendre le même prix. C'était le genre de métier où c'était faisable de faire ça quand tu es média-buyer ?

  • Speaker #0

    Oui. En gros, déjà, dès le début, mon objectif, c'était de gagner plus tout en travaillant moins.

  • Speaker #1

    Oui, ok. Mais non, mais c'est la première étape de la scalabilité. Oui, exactement. Si tu gardes le prix facial et tu vas beaucoup plus vite, parce que tu as lancé combien de campagnes, toi ? Des centaines, des milliers ? Oui,

  • Speaker #0

    je ne compte même pas. Franchement, je ne sais pas combien, mais beaucoup, beaucoup. Oui, c'est ça. Ça fait 5 ans que je fais ça. Puis, j'ai travaillé avec des grosses boîtes comme Nivea, Vestiaire Collectif et tout. Là, tu as plein de campagnes. Je travaille pour des indépendants, pour les startups. Donc, il y a eu tout type de missions.

  • Speaker #1

    Et après, tu as aussi un freelancing très orienté résultat. Ce que je trouve qui est bien, c'est que vous, vous vendez des ventes en plus. Donc, c'est un peu imparable. Personne ne va dire que ça ne sert à rien la pub parce que vous avez derrière direct les résultats. Ça t'a aidé, ça aussi, j'imagine, à vendre des grosses missions en B2B. D'ailleurs, tu te rappelais quand tu étais freelance, tu gagnais combien ? Tu as dit 10 cas par mois à peu près, c'est ça ? 4 jours par semaine. Et c'était combien ton TGM ?

  • Speaker #0

    En fait, justement, je ne facturais pas au TGM. Pour moi, tu disais, c'est un peu la base de la scalabilité, de travailler moins pour gagner plus. Moi, il y a une autre base que j'ai aussi ajoutée, c'est de ne pas vendre au TGM, mais de vendre une solution, un package, une offre, comme une agence en fait.

  • Speaker #1

    Tu avais déjà une offre en fait. Tu as créé ça. Tu l'as créé dès le début quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Non, pas au tout début, mais je pense après 6-8 mois, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'était quoi ton offre, tu te rappelles ?

  • Speaker #0

    Alors mon offre, elle était plutôt simple au début, elle a été assez basique.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, je vendais déjà la création des campagnes. Et ensuite, je vendais un package avec de la gestion, de l'optimisation, des retours sur les créas, parce que notamment sur Meta, Instagram, Facebook, il faut avoir des bons visuels, des bonnes vidéos et tout. Donc, je vendais ça. Je faisais aussi des petites briefs créas pour aider les clients à faire des bonnes créas de son côté. Donc, il y avait tout un package pour maximiser les résultats. Donc déjà, les chances de résultats, maximiser nos chances d'arriver à ces objectifs à lui, que le client en fasse le moins possible. et qu'on puisse minimiser le temps pour arriver à ce objectif.

  • Speaker #1

    Et c'était un abonnement, c'est ça, qui payait après sa presta ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est un forfait. Ce qui est bien en Mediabank, c'est qu'en fait, tu signes un client, tu lui fais payer 1 000 euros par mois. En fait, tu as 1 000 euros qui tombent tous les mois pendant je ne sais combien de temps.

  • Speaker #1

    Après, tu as 10 clients, tu fais des 10 cas par mois. Voilà.

  • Speaker #0

    Sauf si tu factures plus.

  • Speaker #1

    Bon, trop cool. Donc, on a vu que tu étais déjà successful en freelance. Je me rappelle au début, quand tu avais rejoint mon bootcamp, tu m'avais dit « j'ai une agence » . donc je crois qu'au début tu as essayé de scaler en créant une agence avant de créer ton produit Tu veux m'en parler de cette partie-là, parce que tu l'as toujours, ton agence. Tu as des associés, non ? Je ne sais plus. Raconte-moi un peu cette partie, parce que tu essayes de scaler par tous les côtés.

  • Speaker #0

    Non, en fait, l'agence, au début, c'était une solution pour gagner du temps. Parce qu'en fait, quand j'ai eu l'idée de faire chez Eproum, j'étais full. J'avais, je ne sais pas, 8 à 10 clients, un truc comme ça. Et je me suis dit, bon, j'ai plusieurs solutions. c'est soit j'enlève des clients, pas la meilleure solution je trouve à mon sens. soit je délègue mais j'étais en micro-entreprise donc ça veut dire que je paye leur save sur ce que je gagne alors que je paye quelqu'un enfin bref c'est un peu débile soit je crée une agence parce que je vois le truc plus loin je veux créer un truc plus gros et tout donc l'agence ça a été d'abord pour justement me faire gagner du temps pour travailler sur Shaperoom après effectivement j'ai envie de faire ce qu'elle est l'agence et tout mais

  • Speaker #1

    ça a pas été l'envie numéro une si tu veux c'était un moyen quoi plutôt qu'une fin mais on va voir que c'est important aussi dans ton produit parce que tu l'as intégré dans un des bouts de ton produit je veux pas spoiler ton histoire d'agence de collectif mais ok d'accord donc très bien pour finir sur cette partie offre est-ce que tu aurais un conseil à donner du coup pour les freelances qui ne sont pas encore au stade de solopreneur sur tu vois ce qui revient souvent c'est quelle niche choisir parce que par exemple toi tu as quand même senti ce coup d'une bonne niche une bonne niche fertile avec à la fois des gros acheteurs des gros besoins toujours besoin de trouver des clients sur le digital un truc qui se fait bien en asynchrone Est-ce que tu as un conseil, je ne sais pas, sur comment on peut trouver sa niche ou comment pivoter ?

  • Speaker #0

    Pour trouver sa niche, franchement, moi je trouve que ça vient assez naturellement, mais en fait, il y a pas mal de gens qui peuvent dire, il faut faire attention un peu aux porte-monnaies, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui vont dire, bon bah par exemple les salariés, ce n'est pas forcément des bonnes cibles parce qu'ils ne sont pas prêts à payer beaucoup, ce qui peut être plus ou moins le cas si tu cibles des freelances, des solopreneurs et tout, qui ont plus de budget. Mais en réalité, ce qui fait la force d'une niche, déjà je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre future cible, notre futur client, parce qu'il y aura du relationnel en fait. Donc moi, j'aime bien avoir ce côté appétant, ce côté un peu, disons, amical avec la personne, où on se sent proche en fait, parce qu'on est passé par ces étapes-là. Moi, quand j'ai lancé Shave Room, en fait, je suis passé exactement par les mêmes étapes que mes clients. Donc il y a cet aspect-là. Et après, je dirais, il y a tout l'aspect douleur et problématique en fait. Dès que la cible, vraiment, on ressent un besoin plus personnel et intérieur, parce que souvent on a tendance à extérioriser un peu les problématiques de nos cibles Par exemple, moi, ça pourrait être, il y a du mal à se lancer en freelance, c'est une problématique. Mais en fait, c'est plus profond que ça. Et je trouve qu'il faut prendre ça en considération vraiment intensément, travailler la cible le plus possible, parce que tout vient de là, en fait.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que souvent, en B2B, on est là, ouais, c'est important pour l'entreprise, voilà les objectifs du directeur de marketing, c'est de faire ça. Et on oublie, tu vois, les motivations intrinsèques de la personne. Et moi, qui suis une ancienne sales B2B... Par exemple, le CMO, est-ce qu'il joue sa vie sur ses objectifs cette année ou non ? Et c'est vrai que ça peut renforcer aussi le freelance. Il peut peut-être closer un deal en étant plus personnel sur la transformation qu'il va faire auprès de la personne que juste en disant, oui, pour LVMH, c'est bien d'augmenter leur, je n'en sais rien moi, leur nombre de clients sur telle verticale de X%. OK, trop bien. Dernière question quand même sur ta partie expertise aussi. Toi, c'est une expertise vraiment asynchrone que tu peux faire en voyageant partout dans le monde. Tu voulais faire ça dès le départ ou ça s'est présenté à toi un peu par hasard, ce côté digital nomade ?

  • Speaker #0

    Ah oui, le fait de m'en rendre nomade. En fait, ça faisait longtemps que j'avais envie de voyager. Ça remonte à 2019 où j'étais en stage. Je pars faire un stage de six mois à Montréal. Et là, ça a été un peu le point de départ, une révélation, parce que déjà, je suivais des gens qui voyageraient pas mal sur Instagram et tout. J'ai eu la chance aussi de voyager pas mal avec ma mère et puis mes parents. Et en fait, quand j'ai vécu six mois à Montréal, je me suis dit, en fait Je ne peux pas faire ma vie à Paris. Moi, je suis né à Paris. Je suis toujours vécu à Paris. Et je me suis dit, non, mais il faut que j'aille voir d'autres choses. Et donc, il fallait que je finisse mes études. J'ai quand même dû rentrer à Paris, finir mes études. Et en fait, dès que je suis rentré, il y a eu le Covid juste après, parce que je suis rentré en décembre 2019. Ensuite, il y a eu le Covid en mars 2020. Et entre-temps, je pensais un petit peu à mon avenir et tout. Et je me suis dit, il faut que je trouve un truc qui me permette d'être indépendant et de voyager. Et il y a eu le Covid. j'ai testé le fameux dropshipping ça n'a pas fonctionné pour moi j'ai fait des ventes et tout mais ça... C'était pas rentable du tout. Et après, en fait, au même moment, je faisais un stage dans l'agence dans laquelle j'étais formé à Paris. Et en fait, je me suis rendu compte que ce métier-là, déjà, j'aime bien. C'est hyper florissant parce que tout le monde a besoin de faire de la publicité en ligne. Et il y a des millions et des millions d'entreprises qui ont besoin de faire de la publicité et d'avoir un bon média bailleur. Et en plus, ça, effectivement, c'est asynchrone. Donc, en fait, tu peux le faire n'importe où dans le monde. Et je l'ai découvert pendant le deuxième confinement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    parce que le deuxième confinement c'est novembre 2020 si je dis pas de bêtises j'étais en Espagne avec des potes dans une maison Et au bout d'une semaine, je me dis, mais attends, je suis en train de bosser. C'est comme que je suis dans une maison de ouf à Benissaz à côté d'Alicant. Personne ne me surveille vraiment. Je peux faire ça à mon compte, à l'étranger. Et c'est là où je me suis dit, go pour le freelancing. C'est ça. Freelance d'abord. Et puis après, j'avais quand même mon appartement à Paris jusqu'en octobre 2023, exactement. Et c'est juste que j'en avais marre de Paris. Je voulais partir. J'avais toujours cette idée en tête de partir. et j'ai connu le concept du co-living. le fameux co-living, où c'est une sorte de colloque éphémère entre digital nomade, freelance et tout. Et dès que j'ai découvert ça, je me suis dit, bon, en fait, j'ai pas besoin, parce que je voulais m'expatrier à la base, je voulais faire six mois ou plus dans un endroit, le visa, le truc. En fait, je me suis dit, non, mais j'ai juste besoin d'avoir un sac ou une valise, tu vois, d'entre 10 et 20 kilos, mon ordinateur, une connexion, et basta, quoi.

  • Speaker #1

    Let's go. Bon, ben, c'est trop cool. Merci pour ce petit zoom sur comment trouver sa niche, parce que là, on voit que tu l'as trouvé de tous les côté de la pièce, tu vois. Un client qui paye bien un besoin fort. un marché en forte croissance et surtout compatible avec ta vie de digital nomade. Et c'est surtout ton idée en freelance qui t'a permis de trouver ton idée de produit. Et d'ailleurs, on va un peu spoiler, on va aller tout de suite sur le produit que tu as développé pour voir comment tu as réussi à le développer pour passer du freelance à solopreneur. C'est parti. Bon, alors maintenant, on veut tout savoir. Passer de la vente du temps à créer son premier produit scalable, ça a l'air d'être un peu une cathédrale à construire le produit scalable. Tu as commencé par quoi ? Comment tu t'es organisé ? Raconte-nous, en fait, le tout début de la naissance d'eux. Chez Iproum.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question parce que c'est un peu freestyle. Pour le coup, si j'ai un conseil par rapport à ça, c'est de se faire accompagner. Parce que moi, je n'étais pas accompagné à ce moment-là. enfin d'un point de vue... disons, mise en place, en fait, de comment on construit une formation, comment on devient coach, comment on se met en avant sur les réseaux et tout. Enfin, j'ai tout fait moi-même, quoi, donc freestyle. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait, c'était de commencer à poster sur LinkedIn. Je me suis dit, j'ai aucune présence nulle part, ni LinkedIn, Instagram, YouTube, j'avais rien du tout. Donc, j'ai commencé à poster sur mon domaine d'expertise. Et en parallèle, ma mission, c'était de trouver quelqu'un avec qui je pouvais déléguer une partie de mes clients. Ou alors créer l'agence. Au début, c'était déléguer. Après, c'était créer l'agence. Ça, ça a pris quand même du temps. Parce qu'au début, j'ai délégué, j'étais en freelance. Ça s'est bien passé pendant deux mois. Et le troisième mois, ça a commencé à partir en couille. Donc voilà. Ensuite, je me suis dit bon, allez, on va faire un truc sérieux, on va voir plus loin. On va créer une agence. Donc du coup, il faut trouver quelqu'un. Je voulais m'associer avec quelqu'un. Donc c'est encore plus dur. Et en fait, il y avait personne autour de moi qui était chaud ou qui était partant pour ce projet. Donc tout ça, ça a pris beaucoup de temps. et en fait en parallèle je gardais mes clients du coup Je faisais facile 3-4 jours par semaine avec mes clients, et le reste du temps, c'était, bon, je sais pas, qu'est-ce que ça va être, je peux être sur LinkedIn, etc. Et en parallèle, j'avais quand même du temps pour déjà faire des interviews, en fait. Donc, j'avais fait une liste, je crois, de 10 potentiels clients, et je leur ai posé des dizaines de questions pour avoir justement leurs problématiques, leurs objectifs, leurs besoins, etc., et plein de choses, ce qui m'a permis d'en savoir quand même beaucoup sur ma cible, et de savoir lui parler, même si moi, j'étais déjà passé par ces étapes-là. Pour moi, c'est la toute première étape à faire. pour créer un vrai produit. Et puis même en freelance, il faut le faire, je trouve.

  • Speaker #1

    Comme ça,

  • Speaker #0

    on sait parler à son client.

  • Speaker #1

    Après, tu te rappelles le business model que tu as choisi ? Parce que finalement, quand on fait un programme en ligne, on peut faire de la vente de formation. Là, tu voulais former les salariés, ça aurait pu être ce genre-là. Toi, tu as choisi quoi ? Bootcamp au départ, non ? C'est ça ? Tu essaies de me rappeler à quoi ça ressemblait ? Ou coaching individuel ? Je ne sais plus.

  • Speaker #0

    Comme je te dis, c'était freestyle. En fait, la vie m'a mis quelqu'un sur mon chemin où j'avais une pote à ce moment-là qui faisait des petits shorts sur Instagram. Je squatte les bureaux de XXX. Et donc, du coup, j'étais passé dans une de ces vidéos et quelqu'un est tombé sur cette vidéo, m'a contacté en disant « Hello, je suis en agence, j'ai envie de me lancer en freelance. »

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    « T'es passé sur le compte d'Intel et j'aimerais bien qu'on discute ensemble. » Et je dis « Bah écoute, ça tombe bien. » C'était genre au mois d'octobre, je pense, 2023. Je lui dis « Bah écoute, ça tombe bien. » Je commence à plancher sur une formation, un programme et tout. Et du coup, je lui fais une fiche Notion un peu appropriée en disant « Bah écoute, voilà le programme. » mais pas de vidéo, c'est la première fois que je coach je vais être la toute première personne que je vais accompagner et je lui ai fait un prix évidemment c'était un peu... je m'en rappelle très bien parce que c'était exactement 666 euros ok,

  • Speaker #1

    t'avais pris un chiffre en plus non mais c'était...

  • Speaker #0

    ah ouais non ?

  • Speaker #1

    je sais pas non,

  • Speaker #0

    je rigole mais c'est un truc comme ça 666 ouais mais en fait à la base c'était un petit peu plus cher c'est juste que j'ai vu ce chiffre là parce que c'était après les fees pris sur Stripe et tout Ok. Mais je pense que c'était un peu plus en bref. Mais je me rappelle juste du chiffre qui était 666 du coup.

  • Speaker #1

    Les premiers prix de tous nos produits, on s'en rappelle. Oui, surtout que lui,

  • Speaker #0

    c'était mon premier co-constructeur.

  • Speaker #1

    Et Tabouessé, c'est cool. Tu as osé en plus être pas caché la vérité. C'est-à-dire, je suis en train de construire ce truc. Voilà la vision et voilà où j'en suis. Donc là, tu as pris une personne en coaching. Et après, comment tu as fait pour scaler ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai fait de la co-construction avec Amadou. Amadou, avec Tabouessé. Donc, c'était lui tout premier. Donc, je faisais une heure de coaching par semaine. Plus, en parallèle, je commençais à plancher sur un programme de formation et je réalisais mes premières vidéos de formation. Et lui me faisait des retours. Sauf que ça, c'était difficilement scalable parce que long à faire entre les retours, le coaching et tout. Et ensuite, en janvier-février 2024, je me suis dit, autant faire du live. Je fais genre deux heures de live, une heure un sujet, une heure un autre sujet, que j'enregistre. Et du coup, ça va constituer ma banque de... Voilà,

  • Speaker #1

    comme ça, tu crées tes vidéos en avançant, quoi.

  • Speaker #0

    t'attends pas d'avoir fini toutes les vidéos pour recruter tes futurs participants c'est un peu modèle co-construction basé sur du live enregistré qui ensuite se finissait sur un notion avec un programme de formation qui était en construction et moi ça me permet aussi d'avancer parce qu'en fait comme j'avais tous les vendredis cette échéance, tous les vendredis je devais donner un cours en fait donc ouais Tirez-moi quand j'ai lancé le bootcamp.

  • Speaker #1

    c'est ça parce que l'avantage des lives c'est que tu peux les préparer avant que ça arrive t'es pas comme les vidéos à te dire bon bah je vais tourner mes 15 prochaines vidéos et comme ça t'as peut-être fait moins d'erreurs aussi parce que j'imagine que t'as pas transformé 100% de tes lives en sujet de vidéo derrière franchement si 100%

  • Speaker #0

    de mes lives se retrouvaient sur Notion mais il y avait des trucs à mettre à la poubelle évidemment tu vois mais ça faisait partie du jeu de toute façon c'était la vision que je vendais à ce moment là et ça s'est bien passé parce que les élèves que j'ai eu, j'en ai eu 6 à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    ils aimaient bien ce côté live et tout. Ils posaient leurs questions à la fin. Donc, c'est ça qui était intéressant, c'est qu'après mes lives, leurs questions me permettaient d'identifier des points de friction, des points d'optimisation, des sujets que je n'avais peut-être pas traités ou des sujets peut-être trop longs, tu vois.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Puis quand je parlais, je voyais si j'étais concentré ou pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une super façon de bêta tester, je trouve. Même si tu veux faire une formation en ligne, le faire d'abord en live. Moi, je fais souvent des mini bootcamps live avant d'enregistrer parce que, tu as raison, la tête des gens c'est trop en mode indicateur tu vois qu'ils ne comprennent rien au truc que tu viens d'expliquer je pense qu'il faut revoir ta méthode pédagogique La question qu'on se pose tous, c'est quel outil, quel machin ? Au début, tu n'avais pas d'outil. Tu as fait ça comment ? Un Notion ? Des lives ? Point ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc live sur Google Meet, qui était enregistré. Et ça finissait sur un Notion. C'est tout.

  • Speaker #1

    Voilà, simple, efficace. Et c'est quand est-ce que tu t'es doté ? Au bout de combien d'élèves que tu as fait un programme un peu plus structuré ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai fait une phase AB Testing. Donc, je n'étais pas trop en phase d'acquisition. Sachant que je vivais grâce à l'agence.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    à ce moment là Donc en fait, j'ai eu une phase d'AV testing de février 2024 jusqu'à juin-juillet 2024. Donc j'avais 6-7 élèves à ce moment-là, pendant toute cette durée. Ce qui m'a permis de tester mon contenu, tester mes lives, tester plein de choses. Et ensuite, donc été 2024, c'est là où je me suis doté de quelques outils. Donc système.io, ça a été évidemment le truc direct parce que c'était facile à utiliser, etc. Je me suis aussi, j'ai pris le loom pour enregistrer mes vidéos. Après, c'était, je passais sur le format où j'allais construire ma vraie plateforme de formation vidéo sur système.io.

  • Speaker #1

    avec des enregistrements l'oom et encore j'ai mis du temps à le prendre au début c'était j'enregistrais mon écran je sais pas comment je faisais j'enregistrais mon écran pour économiser ouais oui je rigole non mais en fait je me marre mais je repense à moi aussi à mes débuts tu sais tu fais tout avec des outils gratos et après t'es là bon en fait c'est vrai que si mon programme coûte 600 euros je peux peut-être prendre un truc à 30 euros par mois non mais c'est clair donc j'ai pris l'oom rapidement quand même ok bon donc ça c'est la partie bêta test et comment t'as fait après pour passer du bêta test à aller go je me lance à fond et Et recruter peut-être plus de participants parce que pour arriver à 70 000, tu as eu combien d'élèves ?

  • Speaker #0

    En tout, j'en ai presque 40.

  • Speaker #1

    Ah waouh !

  • Speaker #0

    Un truc comme ça. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit... Donc, j'ai terminé en juin, juillet 2024 et je me suis dit lancement 30 septembre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé ça comme ça, tu vois. Il fallait bien une échéance, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour se bouger.

  • Speaker #0

    Voilà, il fallait bien une deadline et je me suis dit l'été ça va c'est cool parce que niveau client B2B sur l'agence Tu as moins d'activités.

  • Speaker #1

    Donc, tu as profité de ta saisonnalité aussi pour te lancer.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc là, j'ai créé du contenu sur Instagram. Je me suis lancé sur Instagram. Sur LinkedIn, la création de contenu a un peu changé. Et puis, j'ai préparé le lancement en septembre. Et franchement, j'ai été un peu déçu parce que j'ai eu quatre clients en septembre. Et j'ai lancé en mode cohorte.

  • Speaker #1

    Ouais, donc premier lancement, quatre clients. Tu en visais combien ?

  • Speaker #0

    Ouais, je visais douze clients.

  • Speaker #1

    Ok. Ça, c'est souvent le problème des bootcamps d'ailleurs. C'est dur, en fait, le recrutement des portes.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. En fait, j'ai lancé un peu comme toi, où c'était des portes qui s'ouvrent et des portes qui se ferment. Portes ouvertes le 30 septembre. J'ai eu quatre clients. J'étais déjà très content de lancer, parce que c'était un lancement officiel avec quatre clients, dont trois que je ne connaissais pas du tout. Le quatrième, c'était un pote. Mais j'avais pas matché mes objectifs. Mais bon, pour moi, les objectifs, c'est pas fait pour être atteint. Donc au moins, ça m'a lancé. Et je me suis aussi dit qu'un lancement en mode bootcamp cohort, ça me convient peut-être moins parce que beaucoup de pression, et puis je finissais mes vidéos de formation en même temps et tout, c'était un peu complexe. Mais ça a été mon lancement, ça a duré comme ça, j'ai eu ces 4 clients jusqu'au mois de décembre. Et après, c'est là où j'ai décidé de relancer la machine. Je me suis d'ailleurs lancé sur YouTube en novembre 2024, du coup. Et je me suis dit, pas de cohorte, ça reste un bootcamp, mais les gens entrent quand ils veulent.

  • Speaker #1

    Un système un peu plus evergreen, quoi. Ouais. Donc accompagnement evergreen. Ok, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça a débloqué. pas mal de choses puisque déjà, j'ai pris un accompagnement pour l'aspect un peu vente et tout, pour aller chercher des nouveaux clients, des nouveaux élèves. Il n'y avait plus de système de cohorte. Ça m'a quand même permis de fluidifier mon flux de leads et d'élèves. Et donc, fin décembre, début janvier, j'ai quand même signé pas mal de nouveaux élèves. Je ne sais plus combien. Un peu moins d'une dizaine, je crois, 6, 7. Nous allons trouver 6. Donc, c'était cool. Ça m'a redonné de l'élan. Et puis, après, en fait, j'ai eu le même système jusqu'ici si ce n'est que là maintenant je commence à avoir un petit peu plus de visibilité sur YouTube podcast aussi Je fais un peu de publicité maintenant. Donc voilà. Donc ça s'est stabilisé à partir du mois d'avril. Donc c'est assez récent, avril 2025.

  • Speaker #1

    D'accord. Et du coup, c'est quoi ton objectif avec Shaperoom ?

  • Speaker #0

    Sur combien de temps ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, par mois, par an ? Comment tu te fixes tes objectifs de chiffre d'affaires sur ce produit ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aimerais bien la faire 50 000 d'ici la fin de l'année. 50 000 par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc c'est à peu près 15 nouveaux élèves, si je ne dis pas de bêtises, 15 nouveaux élèves par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien atteindre les 10 nouveaux élèves d'ici le mois de septembre parce que je sais que c'est possible je l'ai déjà presque fait sans publicité au mois d'avril je crois que j'ai fait 8 nouveaux clients donc plutôt cool donc c'est ça l'objectif pour septembre décembre c'est d'arriver à 15-20 Voilà, plutôt 20, nos élèves. Et après, je ne vois pas forcément plus loin que ça, mais après, j'ai évidemment une vision plus long terme.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est énorme. Ça représente combien ton chiffre d'affaires de ton produit par rapport au reste de tes activités ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je pense que ça doit représenter, en 70, ça doit représenter un peu moins de 50 %, je pense. En sachant que l'agence, c'est plus solide parce que j'ai fait des années de freelancing, il y avait déjà des clients. Il y a deux personnes en plus de moi qui travaillent sur l'agence.

  • Speaker #1

    Et tu ne fais plus du tout, toi, de vente de temps ?

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #1

    Tu es sorti complètement ? Tu as quand même un peu de temps de gestion de cette agence ?

  • Speaker #0

    Franchement, quasiment plus. J'en avais un petit peu jusqu'au mois d'avril-mai. Là, on est en juin 2025. Franchement, là, quasiment plus. L'idée, c'est que les deux personnes qui bossent avec moi, c'est mes associés, c'est qu'ils soient autonomes et ils le sont déjà quasiment à 100%. C'est ce que je recherchais.

  • Speaker #1

    Dernière question sur ton produit. est-ce que tu as augmenté tes prix depuis les 666 euros ?

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même, attends.

  • Speaker #1

    Tous les combien ? Parce que ça, c'est aussi une question que les gens se posent. C'est quoi le prix ? On ne sait pas trop à quel prix on vend un truc au début. On le fait un peu au pif, quoi.

  • Speaker #0

    Souvent, en fait, on corrèle le prix par rapport au contenu, par rapport au nombre d'heures de vidéo, au coaching, etc. Mais le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé... En fait, la vente, c'est des émotions. Donc, le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé. Donc, je l'ai augmenté un peu, j'allais dire au doigt mouillé, mais ce n'est pas vraiment ça. C'est juste qu'en fait, à mesure que j'avançais, à mesure que je devenais aussi meilleur dans mon coaching, dans plein de choses, j'augmentais le prix. Donc, il augmente un peu d'une manière inopinée. Non, mais c'est vrai. Et puis, ça dépend de la qualité aussi du prospect. Parce qu'en fait, au début, les prospects, tu prends un peu ce qui vient. Voilà,

  • Speaker #1

    et plus tu as augmenté, plus tu as eu des prospects hyper qualifiés, hyper motivés à bouger.

  • Speaker #0

    Oui, mais il ne faut pas oublier la première demande, la demande d'attention. C'est-à-dire qu'en gros, ça dépend aussi de la création de ton contenu, de comment tu prospectes et tout, parce que... Moi, j'ai des leads parfois qui...

  • Speaker #1

    Ils sont pas assez qualifiés ?

  • Speaker #0

    Parfois, j'ai des leads qui viennent de TikTok, par exemple. Je sais que l'audience sur TikTok est moins qualifiée que sur YouTube, Instagram ou podcast. Ok,

  • Speaker #1

    intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà. Et je pense aussi à faire du partenariat, parce que ça peut m'apporter des leads plus qualifiés aussi.

  • Speaker #1

    Bon, bah trop bien. Bah écoute, bravo. Un produit déjà scalable en back-office aussi, parce que du coup, toi, que t'aies 100 personnes ou 10 personnes, ça changera pas grand-chose à ton organisation.

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même.

  • Speaker #1

    Un petit peu. Tu t'es fait aider d'ailleurs ? Tu t'es pris des gens pour t'aider à accompagner tes élèves ? Et si oui, combien ? Enfin, je ne sais pas si c'est une proportion du chiffre d'affaires ?

  • Speaker #0

    C'est effectivement corrélé un peu au chiffre d'affaires parce que le chiffre d'affaires me permet de travailler avec des gens. Mais dis-toi que jusqu'au mois de mai, donc c'est assez récent, j'étais tout seul. Et là maintenant, j'ai deux personnes en plus. Donc une OBM, une bras droit qui m'a rejoint.

  • Speaker #1

    Un business manager. Exactement. Ceux qui découvrent le monde du business en ligne.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ça te coûte combien ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on est sur un format un peu évolutif où là, je l'ai remis à 900 euros par mois. Donc, on fonctionne au TJM. Elle m'a fait un package quand même. Mais l'idée, c'est qu'elle travaille beaucoup plus par la suite, parce qu'elle veut rejoindre le projet à 100%. Mais pour l'instant, je fais attention par rapport au chiffre d'affaires. C'est les outils à payer, je fais un peu de pub et tout, donc je fais un peu attention. Et j'ai une deuxième personne qui est une ancienne de la formation, qui s'appelle Roxane, et qui, elle, est formatrice et coach sur Google Ads et Meta Ads.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, tu as intégré un padawan, comme on fait souvent dans les programmes, et une personne extérieure pour t'aider sur l'admin, le back-office. Oui,

  • Speaker #0

    un padawan qui est experte, franchement. Oui,

  • Speaker #1

    padawan de ton programme, mais qui, en fait, touchait déjà bien le côté... Parce que toi, tu as les deux, tu as la formation. fonctionnelle, sectorielle et la formation freelance aussi. C'est ça, tu as ces deux volets dans ton service.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et moi, j'aime bien l'aspect vente, mindset aussi d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Bon, et du coup, aujourd'hui, tu penses, ça te prend combien de temps de créer et gérer ton produit par semaine ? Combien de jours ou combien de pourcentages de ton temps ?

  • Speaker #0

    Franchement, ça dépend. Si je me mets des limites, ça me prend... Enfin, je bosse tous les jours dessus en réalité. Donc, 4 jours par semaine, 5 jours. Si je ne me mets pas de limites, c'est... C'est tous les jours, quoi. Mais je me mets des limites, évidemment. Donc, normalement, je travaille dessus toute la semaine. Ça dépend des sujets. J'ai des calls. J'ai des moments deep work aussi pour travailler sur des sujets précis. Il y a juste une journée qui est réservée aux podcasts et à ma chaîne YouTube. Donc, c'est le vendredi.

  • Speaker #1

    Bon, du coup, c'est pas mal. Tu es passé de « je bosse dessus un ou deux jours par semaine » à « je bosse dessus presque à plein temps » . Et on voit que là, c'est déjà 50 % de tes revenus. Donc, je te souhaite que tu arrives vite à 100 % de tes revenus. Mais ça en prend bien le chemin. Donc, écoute. trop intéressants. Ce que je te propose, c'est que tu nous expliques vraiment ta stratégie média parce que là, je pense que tu as fait fort, Nico, aussi pour t'attirer des leads de qualité et en automatique et te permettre de remplir pour avoir ces 10, 20 clients par mois, ce qui est quand même beaucoup pour un programme en ligne. Tu vas nous révéler toute ta stratégie de contenu. C'est parti. Alors, tu nous disais que tu avais déjà commencé à voir un peu la différence de qualité de lead en fonction d'où viennent les gens. Ça, c'est un truc que tu avais énormément travaillé. Je me rappelle, tu étais un des seuls qui a osé faire du building public, donc construire son produit en public avant qu'il soit créé, pendant le bootcamp. Donc, tu postais déjà des trucs sur le mode de vie, être digital nomade, être libre, etc. C'est quoi ta stratégie média pour justement attirer à toi des clients pour ton programme ? Parce qu'elle est vraiment spécifique. J'ai mon petit avis sur la question, mais je te laisse un peu nous expliquer comment tu l'as trouvée.

  • Speaker #0

    Tu disais que j'avais fait fort, mais moi, je suis... C'est pas que j'ai fait fort, franchement, j'ai fait avec mes moyens, avec mes connaissances. Ça a commencé par du freestyle. Je pense qu'il y a toujours une phase comme ça au début quand tu es dans l'entrepreneuriat, une phase un peu où tu découvres une sorte de bordel en face de toi. Tu montes un puzzle, mais tu n'as pas toutes les pièces. Donc, ma stratégie, déjà, j'ai commencé sur LinkedIn, ce qui n'était peut-être pas forcément une bonne idée, mais ça m'a permis d'accueillir déjà mes premiers six clients pendant la phase de test. Mais ensuite, quand j'ai lancé officiellement en septembre 2024, au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je n'avais pas énormément de traction sur LinkedIn, mais qu'en fait, ma cible se trouvait sur Instagram et notamment YouTube. Parce que le salarié, en fait, dans la vie de tous les jours, il est sur YouTube, il se renseigne sur YouTube, podcast, et il est sur Instagram et TikTok. Donc, ma stratégie s'est basée purement et simplement sur qui est ma cible, quelles sont ses problématiques et où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps, en fait. Et j'ai quand même voulu dissocier le contenu court du contenu long. Parce qu'en plus, moi, je n'aime pas trop le contenu court sur Instagram et tout. Plaire à l'algorithme, faire l'attention des gens, ça me saoule un peu. Tu n'as pas le temps de développer ta pensée aussi. Donc, je me suis dit, on va faire une stratégie sur du contenu court, une stratégie sur du contenu long, dans le sens où pour moi, Instagram, TikTok, c'est fait pour attirer les gens, avoir de la visibilité. Donc, c'est du top of the funnel et middle. Je ne fais pas trop de bottom. Donc, je parle de ma vie digitalomane.

  • Speaker #1

    Tes voyages.

  • Speaker #0

    Voilà, les voyages, je raconte des anecdotes. Je peux parler aussi de comment on se lance en freelance, les premiers steps. Mais je ne vais pas vraiment sur le bottom. C'est-à-dire, je ne donne pas vraiment beaucoup de détails. Le détail, tu le retrouves sur YouTube ou sur le podcast. C'est là où je développe, sur du contenu long.

  • Speaker #1

    Et là, tu as choisi le podcast, qui n'est pas non plus le truc le plus évident à faire partir viral, mais qui t'a permis de partager aussi ton lifestyle et pas que les points techniques sur le SIA et tout ça. Parce que tu aurais pu faire un truc très technique sur le métier. finalement toi t'as choisi plutôt de montrer la vie que tu pourras avoir si tu suis chez Iproum si tu suis le programme t'as fait ça direct dès le départ en fait c'était une évidence pour toi ?

  • Speaker #0

    pour moi c'était une évidence parce qu'encore une fois si tu te concentres sur la cible la cible c'est quoi son objectif son bénéfice, ce qu'elle recherche en fait ma cible ce qu'elle veut, donc mes élèves et mes clients c'est voyager tout en travaillant être libre, ne pas avoir des horaires etc etc en fait donc moi je vends un résultat surtout alors évidemment je parle du un peu du comment le média buying le truc et tout mais si je rentre dans le détail du technique je peux pas parler aux salariés qui cherchent justement un métier pour se lancer en freelance en fait je vais parler potentiellement au freelance débutant média buyer tu vois ce qui peut être une cible intéressante mais Typiquement, avec mon contenu sur YouTube jusqu'ici, je faisais du contenu un peu business, comment tu penses en freelance, comment tu crées une offre et tout. Ça n'a attiré aucun client, aucun élève. Par contre, j'avais des messages de freelance qui me disaient « Ah, mais je reposte ça sur un groupe WhatsApp, c'est assistant virtuel et tout, c'est super, on adore tes vidéos. » Génial. C'est pas ma cible. Mais c'est pas ma cible. Et donc, c'est pour ça que c'est ultra important de vraiment deep dive dans qui est ma cible, c'est quoi son quotidien, ses problématiques, qu'est-ce qu'il y a dans sa tête, ses objectifs, ses besoins. où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps ? Et de lui parler, en fait. Et donc, après, il y a tout un chemin à construire avec le fameux tunnel, le top, middle et bottom. Mais moi, j'ai pris le parti de parler surtout de l'arrivée, en fait, en tout cas sur Instagram et sur TikTok, là où sur YouTube, je développe plus. Mais je ne vais pas te dire comment tu crées une campagne. Parce que justement, c'est le but de mon accompagnement aussi, c'est justement de montrer à quoi ça ressemble. Alors, je peux peut-être en faire un petit peu à droite à gauche. Mais je vais plutôt parler de ce que c'est le media buying, de pourquoi c'est intéressant, de la synchrone. Comme ça,

  • Speaker #1

    tu ne marches pas trop sur les plates-bandes de ton contenu payant aussi, ce qui est malin. Ce qui n'est pas toujours évident, parce qu'on ne sait pas toujours où mettre la délimitation entre gratuit et payant. Moi, typiquement, je pense que dans mes contenus gratos, je donne quand même quasiment tout. Mais ce qui fait la diff, c'est que les gens ne vont pas le faire tout seuls. Parce que c'est beaucoup de taf.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais au-delà de marcher sur les plates-bandes, par exemple, ce qui revient très souvent avec mes élèves, Et donc, je pourrais très bien, et c'est ce que je vais faire, j'ai déjà fait un petit peu, mais je vais le refaire, faire des vidéos YouTube sur comment tu trouves tes premiers clients en tant que média buyer, tu vois. Ça répond directement à une problématique qu'ils ont dès qu'ils sont en appel avec moi, en fait, avant de rentrer dans chez eux. Donc, je ne vais pas parler de comment créer une campagne, alors que lui, c'est dont il a peur, c'est de ne pas trouver de clients.

  • Speaker #1

    Donc, oui, ça va, les points distinctifs aussi, dans le how-to, les conseils que tu donnes, ce qui est vraiment clé versus ce que tu penses qui est intéressant. Ça te prend combien de temps, la création de médias, par rapport au reste ?

  • Speaker #0

    On le prend une journée et demie par semaine quand même.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Peut-être un petit peu moins. On va dire une journée au total.

  • Speaker #1

    C'est conséquent, mais pour toute ton activité sur tous les réseaux, ça me semble raisonnable aussi. Mais tu vois, souvent, les gens sont choqués de passer du temps à écrire une newsletter, passer du temps à écrire un podcast, mais c'est ton canal d'acquisition aussi. Où est-ce que tu as d'autres choses ? Tu as dit, j'ai commencé à faire un peu de pub. Donc, tu saurais me dire l'acquisition entre médias organiques versus payants. Tu as une idée de comment ça se répartit ?

  • Speaker #0

    Pour moi, pour l'instant, c'est l'organique qui marche le mieux. La pub, je l'ai lancée aussi récemment. Et la pub, un petit peu de budget. Moi, je n'ai pas énormément de budget. Donc, pour moi, c'est important d'avoir de la visibilité et de passer du temps à créer parce que c'est ce qui attire mes élèves. C'est ce qui les rassure aussi.

  • Speaker #1

    Oui, la confiance.

  • Speaker #0

    Oui. Voir une tête, une voix, regarder peut-être une, deux, trois, quatre, cinq vidéos, je n'en sais rien, ça rassure. Tu vois, par exemple, j'ai quelqu'un qui a rejoint l'accompagnement au mois d'avril. Il me regardait depuis le mois de décembre.

  • Speaker #1

    Oui, énorme.

  • Speaker #0

    Bah oui, quand il est arrivé en appel avant de rejoindre chez Proum, Mais juste à le cueillir, en fait, il était déjà... Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi, quand je parle avec d'autres infopreneurs, ils me disent, alors, tu fais tes calls de closing ? Alors, je dis, mes calls de quoi ? Parce qu'en fait, moi, j'ai rien à closer parce que les gens, merci à vous, mais ils écoutent le board depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, ils savent ma méthode, qu'est-ce qu'on va faire ensemble, s'ils me kiffent ou s'ils ne me kiffent pas. Et s'ils viennent prendre un appel, c'est juste les dates, mon projet et voir si ça va matcher. Et donc, c'est rigolo. Et ça, je pense que c'est la force du podcast aussi versus d'autres médiums.

  • Speaker #0

    La force du podcast, de YouTube. Et puis aussi, ça fait longtemps que tu crées du contenu, en fait. Donc, on a l'habitude de voir ton nom, de voir ta tête, de potentiellement t'écouter, en fait. Donc, c'est ça qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de visibilité, mais peut-être pas assez du niveau de confiance que ça fait, la jauge de confiance. Parce que ça, j'ai lu ça aussi chez Creator Science, qui est un créateur que j'aime bien. Et je crois qu'il va écrire un bouquin là-dessus. sur le fait qu'un média, ça remplit la jauge de confiance et de crédibilité et d'autorité. Et donc, là où les pubs, ça va te faire passer à l'action, le média, même si des fois, tu as l'impression que ça ne sert à rien, tu postes un épisode, tu n'as pas forcément un lead tout de suite. Mais comme tu l'as dit, deux, trois mois après, tu vas avoir un lead. Ok, est-ce que tu as un petit conseil pour les entrepreneurs qui se lancent sur le business en ligne, sur la création de contenu ? Parce qu'on peut aussi avoir, peut-être se perdre un peu, passer ses journées à créer des shorts, des reads, des machins, et ne pas avoir de clients. Donc, il faut aussi bien être sûr que c'est bien intentionnel.

  • Speaker #0

    J'aurais trois conseils. Le premier, c'est vraiment de se mettre à la place de son client. C'est tout con, on le dit tout le temps, mais en fait, pourquoi je le dis ? Parce que je vois qu'il y a plein d'entrepreneurs qui oublient ça, parce qu'ils sont obnubilés par leurs objectifs, le produit, le truc. Mais en fait, toutes les idées, elles viennent de ton client, même sur ton produit. Moi, mon bootcamp, je le construis pour mes élèves, tout comme mon collectif de freelance, je le construis pour mes freelances, tu vois. C'est pas moi... Et pas avec eux. Exactement, c'est ça. Parce que c'est leur écosystème, en fait, au final. donc c'est ultra important de se mettre à la place de son client Et il faut aller parler avec eux. Donc il faut... Moi, j'ai fait des interviews et puis je continue aussi à discuter parfois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment physique aussi. Tu parlais de co-living et tout, ça fait partie de ta strat aussi d'acquisition ou de fidélisation.

  • Speaker #0

    plutôt fidélisation mais ça c'est le premier truc c'est vraiment la cible la cible le personnage en fait c'est vraiment le connaître le plus possible c'est bateau mais c'est tellement tellement important parce que tout découle de ça l'offre ton message ta manière de discuter enfin bref plein de choses donc pour la création de contenu c'est ultra important la deuxième chose encore une fois tout bête mais c'est ce qui fonctionne c'est qu'il faut tester parce que moi j'ai voulu tester plein de trucs un peu aussi par l'UBI tu vois ah le podcast a l'air super ça va me donner un bel élan un bon test. Au final, je l'ai gardé parce que ça me plaît bien. Mais c'est vrai qu'au début, ça n'a pas trop fonctionné. Mais il faut tester des angles sur Instagram, sur YouTube, des trucs comme ça pour ensuite avoir engrangé de la connaissance. Parce qu'en testant, en regardant les chiffres, en écoutant aussi peut-être les gens qui vont nous envoyer des messages sur Instagram, quoi que ce soit, moi, typiquement, je me suis rendu compte que sur YouTube, je n'étais pas forcément bien placé parce que c'était une freelance en réalité, en assistante virtuelle qui m'a envoyé un message en disant « Ah, j'envoie tes vidéos toutes les semaines. » dans un groupe WhatsApp. Donc, tu vois, il faut tester, il faut se rendre visible. Ça, ce serait mon deuxième conseil. Et mon troisième, et ça, je pense, c'est le plus important. Parce que tu vois, on parle de création de contenu en mode inbound et puis on attend que ça arrive. Mais en fait, il ne faut pas attendre que ça arrive. Il faut aller chercher aussi les prospects parce qu'en fait, il y a énormément de gens qui sont présents sur Instagram, LinkedIn, qui ne likent pas, qui ne vont pas contacter l'infopreneur en question. Et moi, c'est comme ça que je me suis lancé au début, en fait. En fait, quand je te disais, j'ai fait un peu moins d'une dizaine de clients en 6 environ au mois de décembre, janvier. C'est parce que déjà, un, je me suis mis sur YouTube et puis j'étais en même temps sur LinkedIn et Instagram. Et aussi parce que j'allais engager des discussions. Je voyais des gens qui s'abonnaient, qui réagissaient. Je disais, hello, merci pour le soutien ou merci de t'être abonné. Tu t'intéresses au freelance ? Est-ce que tu as déjà sauté le pas et tout ? Oui, non, machin. Et en fait, tu trouves des clients comme ça.

  • Speaker #1

    J'allais dire, c'est le secret le plus sous-côté des bootcamps. parce qu'en fait il y a une partie prospection même moins encore aujourd'hui alors que Moi, j'ai trop de demandes par rapport à l'offre, mais je vais quand même... J'aimerais dire ça un jour, moi. Bientôt, Nico. J'allais dire, l'élève va dépasser le maître sur plein de points, mais laisse-moi au moins un petit truc. Mais je vais quand même prospecter. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai un peu un casting dans ma tête. Il y a certaines personnes que j'ai envie d'avoir. Par exemple, un scientifique conférencier que je vais aider à vendre des trucs. Tu vois, je me fixe un peu des challenges de certains personas, personnalités, certains styles de métier, parce que je sais que ça va encore enrichir mon portfolio de cas d'usage. je pourrais dire « waouh » . Tu vois, j'avais une avocate, j'ai aidé à scaler une avocate. C'était important pour moi de cocher la case profession libérale. Là, la dernière fois, j'ai parlé avec un médecin solopreneur. Ça m'a donné des idées, tu vois. Et donc, voilà, tout ça pour dire qu'évidemment, qu'on prospecte aussi, quoi. On n'attend pas que... Les gens, ils me demandent, non mais Flav, comment tu fais ? Tes sponsors, ils viennent à toi tout seul ? Ben, je dis, ben non, je vais quand même les prospecter, en fait. Même si t'es connu, même si t'es un média, ça n'empêche pas de faire un peu de outbound, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Carrément. Et en plus, l'outbound va nourrir une bande et inversement. L'une bande va nourrir l'autre bande.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que moi, ce que je faisais, par exemple, c'est que quand je lançais des discussions, j'avais un peu un script. Et en fait, si j'identifiais certaines problématiques, j'avais des vidéos YouTube qui répondaient à ces problématiques. Ah,

  • Speaker #1

    trop bien, ça.

  • Speaker #0

    Donc déjà, ça répond à son problème, son besoin, quoi que ce soit. Et en plus de ça, ça rassure, parce qu'en fait, la personne, elle te regarde, elle t'écoute. Et moi, ça m'est arrivé quelques fois d'avoir des « Putain, mais mec, ta vidéo, elle est géniale et tout. est-ce que t'es dispo la semaine prochaine pour qu'on s'appelle ? C'est magique ! Donc il faut aussi aller chercher les gens, surtout au début. Il ne faut pas attendre que ça arrive.

  • Speaker #1

    Excellent conseil. Et justement, ça me donne une question que je vais te poser dans la dernière partie. On a parlé de tout ton système communautaire autour de ton produit et la façon dont tu t'organises aussi pour vendre et créer ton produit. C'est parti. Alors la question qui m'est venue quand tu parlais, c'est j'ai l'impression qu'il y a un vrai esprit de communauté entre tes élèves, etc. Et sur le média, je me demandais si tu avais fait des cas clients, si tu racontes aussi. leur transformation, leur vie. Et finalement, est-ce que les élèves eux-mêmes de Shape Room t'aident à vendre le produit ? Comment tu les incentives aussi ? Parce que je trouve que ce côté, quand on arrive à bien leverager sa communauté, ça peut être une vraie force dans des programmes en ligne comme le tien.

  • Speaker #0

    La communauté pour moi, c'est la force de Shape Room sur du long terme. Et c'est trop bien parce que là, tu vois, on est une petite vingtaine. Mais il y a déjà 4-5 personnes qui ont envie de s'impliquer, qui ont envie de devenir des ambassadeurs. Donc ça m'a donné l'idée de faire un programme ambassadeur.

  • Speaker #1

    Ok. Comment t'as fait du coup ? Enfin, ça consiste en quoi ? Ça va consister en quoi ?

  • Speaker #0

    J'y réfléchis. Il y a plein de possibilités parce qu'il y en a qui ont envie de faire du contenu sur Instagram et tout pour attirer des élèves. C'est génial. Il y en a qui ont envie de faire des co-living, d'autres des co-working. Il faut voir comment ça se met en place. Pour l'instant, ce n'est pas la priorité tout de suite, mais l'idée s'est pu lancer d'ici cet été. C'est vrai que la communauté, c'est très important. Au-delà de la force que ça peut donner à un projet, moi, c'est surtout un énorme kiff. Pour faire des collévings avec mes anciens élèves et mes freelances. Enfin, tu vois, c'est génial. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Mais j'adore, toi, tu n'es pas venu parce que tu étais à l'autre bout du monde. Mais quand on fait nos séjours tafouax relax, entre freelance, le board et pour aller surfer, c'est un énorme kiff. Mais tu vois, je veux le rappeler aussi parce que parfois, on a l'impression que la communauté, c'est juste pour se faire plaisir ou pour se rassurer quand ça ne va pas. Mais c'est aussi un asset financier pour le solopreneur. Parce que toi, à chaque client que tu vas avoir en plus, tu auras un cas client de transformation, un ambassadeur potentiel. Donc, ça va diminuer aussi ton effort de prospection, de lancement, etc. Tu les incentives s'ils recommandent quelqu'un, un collègue, machin, d'une agence, s'ils ramènent avec eux un pote pour suivre chez Proum ?

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà pour répondre à ta question précédente, je ne fais pas forcément de cas clients encore, mais le but c'est d'en faire, mais pour l'instant c'est vrai que je n'en ai pas vraiment vraiment, si ce n'est Roxane qui est ma coach et formatrice maintenant, c'est une ancienne de la formation, et puis le fait que chacun rentre quand il veut ou quand il peut dans le shape room, parfois il y a des anciens qui finissent le bootcamp, donc les nouveaux les voient partir, et donc là récemment il y a quelqu'un qui est parti, elle a gagné au bout de 3-4 mois 2200 euros dans ses Zola au début, donc c'est cool. Et en fait, les gens m'ont dit après, mais c'est trop bien. On voit que c'est réel, que ça fonctionne et tout. Donc pour moi, c'est comme ça que je les incentive avec ce modèle-là. Et après, sur la partie communauté, pour que les gens recommandent, j'ai envie de dire que ça se fait déjà naturellement. De base, je n'ai pas forcé parce que les gens, je pense, se mêlent bien. Je donne tout pour eux et pour le bootcamp et tout. Et je pense qu'il y a une relation humaine qui est cool. Et puis, ils voient que la formation, elle est quali. Donc ça se fait naturellement. Et après, sinon, dans la communauté, j'ai une sorte de modèle de parrainage.

  • Speaker #1

    je sais plus combien c'est mais en gros t'as une petite somme d'argent et puis c'est comme ça aussi que l'idée est venue de faire un programme ambassadeur en fait au lieu que ce soit juste par de l'argent ça peut être aussi un programme ambassadeur ou je sais pas si on fait un co-living par exemple tu peux avoir une réduction de temps un truc comme ça ok intéressant et alors dans la communauté il y a aussi les gens qui t'aident on en a un peu parlé tout à l'heure t'as parlé des coachs que t'avais Est-ce que tu as, grâce à cette diversification, tu t'es mis à déléguer des nouveaux trucs dans ta vie de solopreneur ? Parce que quand on est freelance, on fait un peu tout nous-mêmes. Là, tu avais une agence à gérer, plus un programme, plus tes voyages et tout. Comment tu... Je ne sais pas, est-ce que tu as des idées à nous donner de trucs que tu as délégués où tu t'es dit c'est trop cool, ou d'accompagnement, ou d'aide que tu as prise en extérieur ?

  • Speaker #0

    J'ai deux, trois trucs à conseiller. Alors juste, il faut savoir que moi, je ne délègue pas très bien. Je ne pense pas être la meilleure personne pour donner des conseils. mais je m'améliore avec le temps ça montre que c'est pas un cas désespéré c'est pareil je suis un peu contre le fric j'aime bien faire des trucs solo ça peut me porter préjudice parfois c'est peut-être plutôt l'inverse c'est vrai qu'il y a des trucs que j'ai envie de garder mais sinon quand je délike c'est un peu en mode tiens vu que je suis pas hyper structuré moi de base je suis un peu en mode freestyle je le suis un peu quand même sinon j'arriverais pas à faire tout ça mais du coup la personne qui reprend le truc Il y a une passation, mais après, c'est en mode, tu te démerdes. Et en fait, la pauvre ou le pauvre, il est un peu perdu et tout. Après, évidemment, il y a des cols derrière, etc. Mais c'est un peu, je te refile la patate chaude, quoi. Donc, j'essaie au maximum d'éviter ça. Mais si j'ai des conseils à donner par rapport à la délégation, déjà, c'est choisir les bonnes personnes. Je pense que c'est tout bête, encore une fois, mais ça change absolument tout. Parce qu'au début, malheureusement, je ne suis pas tombé sur les bonnes personnes. Et donc, le temps que tu passes à rencontrer la personne, à l'onboarder, à travailler avec, qui s'écoute plusieurs mois. et c'est plusieurs mois de perdu même si j'estime que c'est un apprentissage tu sais que c'est ça qui m'avait donné l'idée de faire les office hours,

  • Speaker #1

    de rajouter les office hours dans l'incubateur, dans le bootcamp solopreneur parce que c'est vrai que moi j'ai bossé avec des gens de qualité et dès que t'as bossé avec des gens de qualité tu vois la diff par rapport à d'autres freelance où bon ça se passe mal et du coup d'avoir ce catalogue là d'une cinquantaine d'experts où tu peux piocher quand t'as besoin de pub, quand t'as besoin d'un funnel de vente, et tu sais pas combien ça coûte quand tu viens de te lancer Donc, je comprends tout à fait. Je mets une petite pièce de plus dans la machine.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, il y a bien choisir les personnes. Et ensuite, c'est choisir aussi ce que tu délègues. Pour moi, il faut déléguer, en tout cas au début, des choses répétitives, des choses simples. Je ne sais pas, ça peut peut-être être administratif ou alors poster sur les réseaux, des trucs comme ça. Mais les choses les plus importantes, il faut les garder. Donc, typiquement, pour moi, c'est l'acquisition, donc la création de contenus longs. Alors, je délègue une petite partie, mais c'est le montage, par exemple.

  • Speaker #1

    c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter c'est pas la stratégie c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter de valeur moi si je passe du temps à faire du montage ça m'apporte pas de valeur alors que du temps que je passe pour faire un script pour évangéliser sur le nomadisme sur la liberté ça c'est important c'est

  • Speaker #0

    ça exactement plus je passe du temps devant la caméra à parler ou à prospecter ou à faire un post sur LinkedIn plus je maximise mes chances d'avoir de nouveaux élèves parce que j'ai plus de présence alors que si je passe du temps à faire de l'admin à faire du montage Merci. ou à poster. Alors après, à poster, ce n'est pas très long, mais des fois, tu fais ta petite cover et machin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est 20 minutes par-ci, par-là. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    À la fin de la semaine, ça te fait trois heures de trucs, de publications sur Ausha ou sur YouTube.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est ça, c'est vrai. Pareil, le deal, la description, machin.

  • Speaker #1

    C'est très long.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est plein de petits trucs. Pareil pour la newsletter aussi. Bon, après, ça dépend de chacun mais les trucs répétitifs qui n'apportent pas de valeur ça il faut déléguer le plus rapidement possible

  • Speaker #1

    Bon, et puis ma dernière question pour toi, Nico, là, on a bien rebouclé sur tes quatre piliers, c'est est-ce que tu as eu des moments difficiles et comment tu les as surmontés ? Parce que là, forcément, on est là, ex-poste, tout a l'air stylé et tout, on a les soins de 30 000 euros, mais tu ne savais pas à quand ils allaient forcément arriver.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu te rappelles un peu de moments comme ça où tu as failli abandonner ou, je ne sais rien moi, revenir en arrière ou changer de modèle ?

  • Speaker #0

    Oui, évidemment. Mais alors déjà, j'estime qu'aujourd'hui, même si j'ai généré en tout 70 000 euros, je ne suis pas encore sur une phase où c'est bien stable et tout. Je suis sur une bonne tangente, c'est cool, une bonne pente ascendante. Mais je ne suis pas non plus en mode ça y est, c'est cool et tout, je me la kiffe. Non,

  • Speaker #1

    mais j'apprécie ça chez toi, mais moi, je suis pareil en fait. Mais au moins, je voulais te dire que tu as passé…

  • Speaker #0

    Un premier step.

  • Speaker #1

    t'as fait un passage de guet que beaucoup de personnes n'arrivent pas à faire t'as déjà une traction donc maintenant il va falloir que tu fasses les bons choix pour continuer à mettre les billes dans le bon entonnoir pour que ça roule dans la bonne direction mais bon si tu changes rien et juste t'accélères ça va continuer à monter effectivement je

  • Speaker #0

    le souhaite pour tout le projet pour toute la personne avec qui je bosse mais donc des moments difficiles oui il y en a eu deux gros j'ai jamais remis en question quand même le projet ou quoi que ce soit Ok. Ça, c'est vraiment un truc où j'ai toujours été persuadé. De toute façon, c'est un projet de cœur. Je ne veux pas arrêter. Par contre, j'ai touché deux fois mes limites. La première fois, c'était en mars 2024 exactement. En fait, je gérais l'agence et Shape Room, plus d'autres choses. À ce moment-là, je ne travaillais pas forcément avec les bonnes personnes. Et c'est là où je me retrouvais à faire des heures pas possibles. J'étais en Afrique du Sud, tu as envie de profiter, mais je ne pouvais pas profiter parce que je bossais de fou. Et ouais, franchement, je sais pas si j'étais au port du burn-out ou pas, mais j'avais touché mes limites, tu vois. Le soir, t'es un légume, ton cerveau, il marche plus. T'es là, t'es pâle, t'as plus d'énergie du tout. Donc ouais, ça a duré une semaine ou deux. Et après, ça va, j'arrive quand même à faire de l'espace, à rebondir assez rapidement, donc ça, c'est cool. Ça, c'était une première fois. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'entoure d'une meilleure manière. Parce qu'en fait, pourquoi c'était frustrant ? parce que je n'étais pas accompagné de bonnes personnes. Je travaillais avec un freelance qui ne faisait pas n'importe quoi. Mais franchement...

  • Speaker #1

    en fait ce qui est dur c'est que des fois tu peux faire l'erreur d'attribution quoi tu vas dire ah bah ça marche pas ce qu'elle a dit Flavie déléguée ou je sais pas quel autre truc ou t'as dit un autre coach juste parce que t'as les mauvaises personnes en fait alors qu'en vrai ça fonctionne de déléguée si t'as les bons t'as

  • Speaker #0

    eu ce moment là qui était dur ouais et je me suis dit en fait j'aurais dû écouter mon intuition parce que l'intuition elle est là elle te parle mais j'ai pas trop écouté donc il y a eu cette première phase et ensuite deuxième phase c'était je dirais septembre 2024 donc c'était le mois de lancement

  • Speaker #1

    Ok, oui,

  • Speaker #0

    le faveur. Là, je peux te dire que c'était vraiment très dur. J'étais à la bourre, je n'avais pas filmé de vidéo, je devais faire de l'acquisition en même temps, donc du contenu. Le stress aussi. Le stress.

  • Speaker #1

    C'est stressant, en fait, les lancements. C'est ça.

  • Speaker #0

    Call de vente. Et puis à ce moment-là, j'étais tout seul, en fait. Donc, tu portes une agence plus un lancement de bootcamp, posté sur la réseau, tout ce qui s'ensuit. Je travaillais avec des freelancers aussi pour déléguer un minimum. Tout ça, tout seul, sur les épaules, en fait. Et le mois de septembre m'a été horrible. Franchement, je passais mon temps assis sur ma chaise à bosser, à bosser, à bosser. Ouais, fin septembre, début octobre, c'est là où je me suis dit, OK, je ne peux plus gérer les deux projets. Je ne peux plus gérer ShapeRoom et l'agence.

  • Speaker #1

    Prioriser un.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. En fait, j'ai pris le temps pour moi. J'ai pris une ou deux semaines où j'ai vraiment pris du recul. J'avais lancé mon bootcamp. OK, il y a quatre clients, c'est bien ça, c'est cool. L'agence, elle est là, elle tourne un minimum. Mais l'agence, pareil, à ce moment-là, on avait perdu des clients et tout.

  • Speaker #1

    c'était compliqué quand même oui c'est que les deux en fait d'un point de vue conjoncturel sont arrivés en même temps ok mais comme souvent c'est un petit peu les emmerdes voilà en escadrille machin t'as tout de suite tombé dessus en même temps et du coup comment t'as fait pour t'en sortir et peut-être c'est le conseil final pour celles et ceux qui nous écoutent qu'est-ce qu'on peut faire pour supporter aussi ces montagnes russes du solopreneur on sait qu'on est dans la bonne direction on sait que demain ça va payer on va être bien mais c'est dur quand même ces passages-là on se sent seul on se sent un peu surmené on est éparpillé qu'est-ce qui t'a aidé toi Nico ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a vraiment aidé, c'est sur plusieurs steps, mais le step 1, c'est genre arrêter. enfin stop prendre le temps pour soi relever la tête regarder vers là où on va parce que souvent quand on est dans des phases comme ça on a la tête dans le guidon la tête baissée on avance on avance on est là sur des steps très très proches tu vois qu'est-ce que je fais la semaine prochaine ou l'objectif du fin de mois qui était le lancement donc là c'était de 4 jours par semaine je travaille 3 jours de week-end je prends le temps je vais à la plage je fais du surf ou quoi que ce soit parce que prendre le temps pour soi c'est aussi prendre le temps pour son business en fait Donc c'est ça, et puis j'ai fait plein d'exercices un peu mindset aussi, sur la vision, le pourquoi, le why, plein de choses comme ça. Et en fait c'est des choses qui font du bien, et qui te permettent d'être plus aligné, parce qu'il y a des moments comme ça où tu te désalignes, pour je ne sais quelle raison. Donc moi ça a été vraiment un truc qui... C'était game changer quoi, c'était vraiment le step numéro 1. Et ensuite le step 2, suite à ça, donc tu te reconnectes un peu à ton corps, à ton intuition, c'est de prendre des décisions radicales. Donc là ça a été ok, bah l'agence, je ne peux plus la gérer en fait. et donc la freelance avec qui je bossais en l'occurrence il y avait deux freelances je leur ai dit écoutez moi j'ai envie de bosser avec vous pour qu'on puisse potentiellement s'associer et moi je peux plus gérer ça tout seul j'ai besoin d'au moins une personne avec qui je peux m'associer qui peut gérer le projet à 100%. Ça a été une grosse décision parce que j'avais jamais fait ça auparavant, vraiment. Et ça a été la meilleure décision possible, en fait. Donc, c'était prendre le temps, prendre du recul, faire moins.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas facile parce que tu as tendance à surcharger la mule à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un peu la loi de Pareto, le 80-20, en fait. C'est ce truc-là, faire moins pour avancer mieux et plus vite, en fait. Je me suis rendu compte que le chemin le plus rapide, c'était le chemin le plus long, entre guillemets. Et après, prendre des décisions radicales et puis bien s'entourer. J'ai eu de la chance de... bossé avec deux bons freelances à ce moment-là, avec qui je me suis associé maintenant. Donc, Ambre et Lucas, si j'aime bien regarder cette vidéo. Franchement, sans eux, j'en serais pas là aujourd'hui. Franchement.

  • Speaker #1

    Les équipes de l'ombre des solopreneurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nico, d'avoir partagé avec toute la franchise qui te caractérise tes chiffres, tes jalons, etc. Et puis, racontez-nous si vous aussi vous avez un projet de scalabilité. Où est-ce qu'on peut te suivre un peu pour t'encourager ?

  • Speaker #0

    Partout.

  • Speaker #1

    je suis partout la chaîne elle s'appelle comment ?

  • Speaker #0

    Nicolas Cheybroum mon podcast s'appelle l'appel du large que j'ai renommé très récemment dans lequel j'ai deux piliers de contenu il y en a un qui est un peu plus introspectif on parle du courage de la liberté, on remet en question la société je me base sur des lectures sur mon expérience et sur ce que je fais aussi en coaching coaching mindset et tout et j'ai un autre pilier de contenu où je parle de comment on se lance en tant que médiabayer ça c'est ce que je fais sur Youtube et sur l'appel du large Et sinon après, c'est pareil sur Instagram, Nicolas Cheypro, LinkedIn, Nicolas Dorfman.

  • Speaker #1

    Bon bah trop bien. Un petit mot de la fin pour nos auditeurs ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, c'est marrant, je pose la même question à mes invités. Là je suis dans cette position, c'est pas facile. C'est pas facile ?

  • Speaker #1

    Attends, je me prépare pour quand on fera l'épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bah le petit mot de la fin, franchement, après tout ce qu'on vient de se dire à la fin, prenez le temps pour vous en fait. Je pense que le meilleur asset qu'on a, c'est notre cerveau, notre corps. Et en fait... tout va bien, quand on est en bonne santé, on a des dizaines de problèmes et quand on est en mauvaise santé, on n'a qu'un seul problème, c'est nous c'est notre corps, donc prenez soin de vous

  • Speaker #1

    Écoute, c'est magnifique et moi je voulais te dire bravo parce que je suis hyper fière de tout le chemin que t'as parcouru depuis le tout tout début les prémices de Shaperoom que j'ai connues quand t'étais dans le bootcamp solopreneur donc merci beaucoup d'être venu nous raconter le moment d'après parce que voilà, quand on passe dans le bootcamp, on lance et puis après on va faire fructifier tout ça et j'ai trop hâte de suivre la suite Et quand tu seras à 50K par mois, tu viendras m'expliquer comment on fait.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Et puis, merci à toi pour le bootcamp. Et puis, je suis fini.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci. À très bientôt dans les autres épisodes d'eboard. Merci d'avoir passé ce moment avec nous, ce moment analyse. Allez, à la prochaine. Salut tout le monde. Salut les solos.

Chapters

  • L'ex-salarié qui surfe partout dans le monde

    00:38

  • Son business model & son mode de vie

    03:22

  • La niche qui paie : comment il l'a trouvée (4 critères clés)

    10:02

  • "J'en avais marre de Paris" : naissance de sa vie de nomade

    12:10

  • Le bootcamp qui lui rapporte 70K€ en 9 mois (sa méthode)

    14:59

  • Son plan pour atteindre 50K€/mois

    24:29

  • Sa stratégie média pour remplir son bootcamp en automatique

    30:11

  • Son canal d'acquisition #1 (ce n'est PAS la pub)

    35:14

  • Son arme secrète pour scaler : "Les Shapers"

    41:53

  • Comment déléguer quand t'es control freak (sa méthode)

    44:50

  • "J'ai touché mes limites 2 fois" : comment il a rebondi

    48:15

Description

Ton agenda de freelance est plein mais ton compte en banque ne suit pas ?


Tu rêves de créer un produit scalable qui rapporte (vraiment) sans vendre tes heures ?


Dans ce nouveau format "Dans les coulisses des solopreneurs à succès", je décortique le parcours complet d'un·e entrepreneur·e qui a réussi à créer un vrai solo-business rentable et scalable.


Pour cet épisode, je reçois Nicolas Dorfmann, ex-freelance média buyer qui a créé le shapecamp, son bootcamp pour aider les salariés à se lancer en freelance dans la pub en ligne.


Aujourd'hui digital nomad, il a généré 70K€ en 9 mois avec son programme.


On décortique ensemble son parcours de solopreneur :

📌 Comment trouver sa niche fertile quand on est freelance ?

📌 Comment créer son premier produit en mode co-construction avec ses clients ? 📌 Comment lancer un bootcamp sans attendre d'avoir tout fini ?

📌 Comment attirer des clients qualifiés avec du contenu organique ?

📌 Comment déléguer intelligemment pour ne pas tout faire soi-même ?

📌 Comment construire une communauté d'ambassadeurs pour ton produit ?

📌 Comment surmonter les moments de doute et le risque de burn-out ?


Un épisode complet pour tous les freelances qui veulent transformer leur expertise en business scalable et retrouver du temps être vraiment libre !


Tu veux toi aussi scaler ton activité en solo ? Télécharge ma méthode des 4 piliers dans le livre "De freelance à solopreneur" : https://leboard.fr/livres


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster son solobusiness et monétiser son podcast. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.

Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Génération Do it Yourself, Tribu Indé, J’peux pas j’ai business, Sans Permission, Marketing Square ou Young, Wild & Freelance, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. C'est mon domaine d'expertise, c'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. Et je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Pour trouver sa niche, franchement, déjà, je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre futur cible, notre futur client. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait C'était de commencer à poster sur LinkedIn. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit, donc j'ai terminé en juin, juillet 2024, et je me suis dit lancement 30 septembre. J'ai été un peu déçu parce que j'ai eu 4 clients. J'aimerais bien la faire dans 50 000 d'ici la fin de l'année, 50 000 par mois. Et le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé, en fait la vente c'est des émotions. Donc le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé.

  • Speaker #1

    Salut à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode du Borde. Aujourd'hui, si vous nous regardez en vidéo, on est dans un setup trop stylé, sur fond noir, avec mon invité du jour que je vais vous présenter, qui a un parcours incroyable. Et c'est l'occasion pour moi de vous présenter aussi mon nouveau format Analyse de Solopreneur. On rentre vraiment dans le détail de ce qui vous aide à passer de freelance à solopreneur. Et pour ça, je vais chercher sur les internets des exemples de solopreneurs à succès. Et aujourd'hui, le solopreneur que je vais interviewer... il est passé de freelance qui vend son temps à solopreneur qui génère plus de 70 000 euros sur son programme en ligne et en moins d'un an. Donc ça, c'est incroyable sa transformation. J'ai eu la chance de le connaître parce qu'il a participé à mon bootcamp solopreneur. Et puis, je suis très jalouse aussi de son mode de vie parce que c'est un digital nomade qui parcourt le monde entier, qui fait du surf du coup, grâce à ce mode de vie, bien mieux que moi. Bienvenue Nico, Nicolas Dorfman. Sois le bienvenu au board. Salut.

  • Speaker #0

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Merci de venir me voir à Nantes d'ailleurs Je vais traverser le monde entier pour venir me voir ici

  • Speaker #0

    Tu te rends compte j'ai fait Bali Nantes

  • Speaker #1

    Il y a un vol direct ou pas ça m'intéresse Alors je suis hyper contente de te recevoir Et tu l'avais reçu parce que je l'envoie à mes allumiers de bootcamp Mais donc moi j'ai écrit un livre qui s'appelle De freelance à solopreneur dans lequel je raconte Ma méthode des 4 piliers de la scalabilité Tu t'en souviens un peu Nico ?

  • Speaker #0

    Ouais, on l'interroge. On l'interroge au début.

  • Speaker #1

    Non, non, ce n'est pas pour vous effrayer, mais c'est pour vous raconter que voilà, on va analyser le business de Nico selon ses quatre piliers, son offre, ensuite son média, comment il fait pour acquérir des clients sur ce programme en ligne, le produit qu'il a créé, comment il l'a créé, tout ça, et la communauté, le système qu'il a trouvé comme organisation pour pouvoir quand même kiffer sa vie. Et à la fin de cet épisode, on va regarder aussi tes difficultés, qu'est-ce qui a fait ta transformation aussi par route. t'as dû passer, y compris les galères et tout, pour en arriver à ce résultat qui est incroyable. Donc, let's go. Est-ce que tu peux me raconter peut-être un peu ton business aujourd'hui ? Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu gagnes ta vie ? C'est quoi ton chiffre d'affaires ? On met un petit peu un overview de ce que tu fais.

  • Speaker #0

    Écoute, ouais, t'as raison, il faut qu'on résume un petit peu au début. Moi, j'aide les salariés à se lancer en freelance, en tant que media buyer. Media buyer, c'est sur de la publicité en ligne. Donc, j'ai un bootcamp sur 4 mois où je les accompagne à apprendre le métier, déjà, dans un premier temps. à prendre toutes les ficelles du marketing digital et du job de médiabayer. Je leur apprends aussi et surtout à trouver des clients, savoir se vendre, gérer des appels de vente et puis gérer un client. Donc ça, c'est disons mon produit phare. C'est là où je gère la plus grosse partie de mon chiffre d'affaires. Et ensuite, dès que le nouveau freelance, qui vient de devenir freelance médiabayer, dès qu'il a trouvé son premier client, il se retrouve dans ma communauté, dans le collectif que j'ai créé qui s'appelle les Shapers. Et donc là, derrière, il y a des coachs qui sont disponibles. Il y a des formations qui sont en train d'être faites en ce moment. On organise des co-living et des rencontres, etc.

  • Speaker #1

    Ok. Alors du coup, j'avais fait mon intro avec le post LinkedIn qu'on va afficher à l'écran, que tu avais posté avec ton bilan. Ça t'a pris neuf mois pour faire 70 000 euros sur ce programme en ligne, ce qui est quand même un résultat exceptionnel parce que souvent, c'est un peu long la transition de freelance à solopreneur. Tu vas nous décortiquer un peu comment tu as fait tout ça. Première question déjà, pourquoi tu as choisi ce domaine-là, la média buyer, ce domaine de freelance dans la pub ? ton expertise de départ, c'est ça que tu faisais en freelance au début ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'était mon expertise de départ. Et en fait, quand j'ai lancé chez Proum, pour moi, c'était une évidence de faire du media buying parce qu'en fait, c'est mon domaine d'expertise. C'est un domaine que j'aime beaucoup à la base. Je l'ai appris en agence à Paris avec deux anciens de Google. En fait, il y a deux anciens de Google qui ont fondé une agence. J'ai été pendant un an et demi là-bas. Ensuite, j'ai fait du freelancing. Et puis, quand je suis arrivé, c'était en 2023, je travaillais quatre jours par semaine, j'ai gagné 10 000 euros par mois, je surfais, etc. J'étais arrivé à un objectif de vie que je m'étais fixé. Et je me suis dit... Bon bah voilà, ça y est, je manquais un peu de sens en fait et d'impact. Et au même moment, j'ai des potes qui me demandaient aussi à ce que je puisse les aider, à ce qu'ils puissent se lancer, donc un peu les former si tu veux. En plus de ça, au même moment, je donnais des formations en B2B, je formais des gens en interne dans les entreprises sur du media buying, et j'adorais ça. Et je me suis dit également, j'ai pas fait de grandes études, enfin j'ai fait 5 ans d'études, mais dans une école du web, j'ai pas fait des HEC et des trucs comme ça, j'ai jamais été en CDI, et donc je me suis dit, bah en fait n'importe qui peut faire ça pourquoi pas aider des gens à se lancer en freelance. Et je me suis dit, on va tester de lancer un truc qui est devenu Shaperoom.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, très intéressant. Moi, ce que j'aime bien aussi dans ton expertise, à la base, ton offre de Media Buying, c'est que c'est une façon de faire du freelancing asynchrone. J'en parle aussi souvent parce que toi, tu n'as jamais vraiment vendu ton temps, en fait. Si ?

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même, oui. En fait, c'est vrai qu'en Media Buying, tu ne vends pas trop ton temps parce que, en gros, comment ça se passe ? Il y a un client qui, par exemple, je ne sais pas, qui vend des chaussures,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    il a envie de faire plus de ventes et de garder une bonne une bonne marge, une bonne rentabilité, il y a plein de manières de le faire. Tu peux faire des posts sur les réseaux, de la pub je ne sais où, et donc de la pub sur les réseaux sociaux et sur Google aussi. Et donc par ce biais-là, en fait, le Mediabayer, ce qu'il va faire, c'est une stratégie publicitaire. Ensuite, il va créer les campagnes sur les plateformes mises à disposition et ensuite gérer les campagnes. C'est une manière de vendre son temps parce que tu passes du temps à gérer les campagnes. Mais ce n'est pas un truc qui va être chronométré, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, tu vends du résultat. lui tu lui vends quoi ? un livrable en fait lancer sa campagne de pub et après les monitorer est-ce que Du coup, grâce à ton expérience, tu as réussi à contraindre le temps, à aller beaucoup plus vite et à vendre le même prix. C'était le genre de métier où c'était faisable de faire ça quand tu es média-buyer ?

  • Speaker #0

    Oui. En gros, déjà, dès le début, mon objectif, c'était de gagner plus tout en travaillant moins.

  • Speaker #1

    Oui, ok. Mais non, mais c'est la première étape de la scalabilité. Oui, exactement. Si tu gardes le prix facial et tu vas beaucoup plus vite, parce que tu as lancé combien de campagnes, toi ? Des centaines, des milliers ? Oui,

  • Speaker #0

    je ne compte même pas. Franchement, je ne sais pas combien, mais beaucoup, beaucoup. Oui, c'est ça. Ça fait 5 ans que je fais ça. Puis, j'ai travaillé avec des grosses boîtes comme Nivea, Vestiaire Collectif et tout. Là, tu as plein de campagnes. Je travaille pour des indépendants, pour les startups. Donc, il y a eu tout type de missions.

  • Speaker #1

    Et après, tu as aussi un freelancing très orienté résultat. Ce que je trouve qui est bien, c'est que vous, vous vendez des ventes en plus. Donc, c'est un peu imparable. Personne ne va dire que ça ne sert à rien la pub parce que vous avez derrière direct les résultats. Ça t'a aidé, ça aussi, j'imagine, à vendre des grosses missions en B2B. D'ailleurs, tu te rappelais quand tu étais freelance, tu gagnais combien ? Tu as dit 10 cas par mois à peu près, c'est ça ? 4 jours par semaine. Et c'était combien ton TGM ?

  • Speaker #0

    En fait, justement, je ne facturais pas au TGM. Pour moi, tu disais, c'est un peu la base de la scalabilité, de travailler moins pour gagner plus. Moi, il y a une autre base que j'ai aussi ajoutée, c'est de ne pas vendre au TGM, mais de vendre une solution, un package, une offre, comme une agence en fait.

  • Speaker #1

    Tu avais déjà une offre en fait. Tu as créé ça. Tu l'as créé dès le début quand tu t'es lancé ?

  • Speaker #0

    Non, pas au tout début, mais je pense après 6-8 mois, un truc comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'était quoi ton offre, tu te rappelles ?

  • Speaker #0

    Alors mon offre, elle était plutôt simple au début, elle a été assez basique.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    En fait, je vendais déjà la création des campagnes. Et ensuite, je vendais un package avec de la gestion, de l'optimisation, des retours sur les créas, parce que notamment sur Meta, Instagram, Facebook, il faut avoir des bons visuels, des bonnes vidéos et tout. Donc, je vendais ça. Je faisais aussi des petites briefs créas pour aider les clients à faire des bonnes créas de son côté. Donc, il y avait tout un package pour maximiser les résultats. Donc déjà, les chances de résultats, maximiser nos chances d'arriver à ces objectifs à lui, que le client en fasse le moins possible. et qu'on puisse minimiser le temps pour arriver à ce objectif.

  • Speaker #1

    Et c'était un abonnement, c'est ça, qui payait après sa presta ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est un forfait. Ce qui est bien en Mediabank, c'est qu'en fait, tu signes un client, tu lui fais payer 1 000 euros par mois. En fait, tu as 1 000 euros qui tombent tous les mois pendant je ne sais combien de temps.

  • Speaker #1

    Après, tu as 10 clients, tu fais des 10 cas par mois. Voilà.

  • Speaker #0

    Sauf si tu factures plus.

  • Speaker #1

    Bon, trop cool. Donc, on a vu que tu étais déjà successful en freelance. Je me rappelle au début, quand tu avais rejoint mon bootcamp, tu m'avais dit « j'ai une agence » . donc je crois qu'au début tu as essayé de scaler en créant une agence avant de créer ton produit Tu veux m'en parler de cette partie-là, parce que tu l'as toujours, ton agence. Tu as des associés, non ? Je ne sais plus. Raconte-moi un peu cette partie, parce que tu essayes de scaler par tous les côtés.

  • Speaker #0

    Non, en fait, l'agence, au début, c'était une solution pour gagner du temps. Parce qu'en fait, quand j'ai eu l'idée de faire chez Eproum, j'étais full. J'avais, je ne sais pas, 8 à 10 clients, un truc comme ça. Et je me suis dit, bon, j'ai plusieurs solutions. c'est soit j'enlève des clients, pas la meilleure solution je trouve à mon sens. soit je délègue mais j'étais en micro-entreprise donc ça veut dire que je paye leur save sur ce que je gagne alors que je paye quelqu'un enfin bref c'est un peu débile soit je crée une agence parce que je vois le truc plus loin je veux créer un truc plus gros et tout donc l'agence ça a été d'abord pour justement me faire gagner du temps pour travailler sur Shaperoom après effectivement j'ai envie de faire ce qu'elle est l'agence et tout mais

  • Speaker #1

    ça a pas été l'envie numéro une si tu veux c'était un moyen quoi plutôt qu'une fin mais on va voir que c'est important aussi dans ton produit parce que tu l'as intégré dans un des bouts de ton produit je veux pas spoiler ton histoire d'agence de collectif mais ok d'accord donc très bien pour finir sur cette partie offre est-ce que tu aurais un conseil à donner du coup pour les freelances qui ne sont pas encore au stade de solopreneur sur tu vois ce qui revient souvent c'est quelle niche choisir parce que par exemple toi tu as quand même senti ce coup d'une bonne niche une bonne niche fertile avec à la fois des gros acheteurs des gros besoins toujours besoin de trouver des clients sur le digital un truc qui se fait bien en asynchrone Est-ce que tu as un conseil, je ne sais pas, sur comment on peut trouver sa niche ou comment pivoter ?

  • Speaker #0

    Pour trouver sa niche, franchement, moi je trouve que ça vient assez naturellement, mais en fait, il y a pas mal de gens qui peuvent dire, il faut faire attention un peu aux porte-monnaies, c'est-à-dire qu'il y a des gens qui vont dire, bon bah par exemple les salariés, ce n'est pas forcément des bonnes cibles parce qu'ils ne sont pas prêts à payer beaucoup, ce qui peut être plus ou moins le cas si tu cibles des freelances, des solopreneurs et tout, qui ont plus de budget. Mais en réalité, ce qui fait la force d'une niche, déjà je trouve qu'il y a une certaine forme d'appétence à avoir envers notre future cible, notre futur client, parce qu'il y aura du relationnel en fait. Donc moi, j'aime bien avoir ce côté appétant, ce côté un peu, disons, amical avec la personne, où on se sent proche en fait, parce qu'on est passé par ces étapes-là. Moi, quand j'ai lancé Shave Room, en fait, je suis passé exactement par les mêmes étapes que mes clients. Donc il y a cet aspect-là. Et après, je dirais, il y a tout l'aspect douleur et problématique en fait. Dès que la cible, vraiment, on ressent un besoin plus personnel et intérieur, parce que souvent on a tendance à extérioriser un peu les problématiques de nos cibles Par exemple, moi, ça pourrait être, il y a du mal à se lancer en freelance, c'est une problématique. Mais en fait, c'est plus profond que ça. Et je trouve qu'il faut prendre ça en considération vraiment intensément, travailler la cible le plus possible, parce que tout vient de là, en fait.

  • Speaker #1

    C'est intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que souvent, en B2B, on est là, ouais, c'est important pour l'entreprise, voilà les objectifs du directeur de marketing, c'est de faire ça. Et on oublie, tu vois, les motivations intrinsèques de la personne. Et moi, qui suis une ancienne sales B2B... Par exemple, le CMO, est-ce qu'il joue sa vie sur ses objectifs cette année ou non ? Et c'est vrai que ça peut renforcer aussi le freelance. Il peut peut-être closer un deal en étant plus personnel sur la transformation qu'il va faire auprès de la personne que juste en disant, oui, pour LVMH, c'est bien d'augmenter leur, je n'en sais rien moi, leur nombre de clients sur telle verticale de X%. OK, trop bien. Dernière question quand même sur ta partie expertise aussi. Toi, c'est une expertise vraiment asynchrone que tu peux faire en voyageant partout dans le monde. Tu voulais faire ça dès le départ ou ça s'est présenté à toi un peu par hasard, ce côté digital nomade ?

  • Speaker #0

    Ah oui, le fait de m'en rendre nomade. En fait, ça faisait longtemps que j'avais envie de voyager. Ça remonte à 2019 où j'étais en stage. Je pars faire un stage de six mois à Montréal. Et là, ça a été un peu le point de départ, une révélation, parce que déjà, je suivais des gens qui voyageraient pas mal sur Instagram et tout. J'ai eu la chance aussi de voyager pas mal avec ma mère et puis mes parents. Et en fait, quand j'ai vécu six mois à Montréal, je me suis dit, en fait Je ne peux pas faire ma vie à Paris. Moi, je suis né à Paris. Je suis toujours vécu à Paris. Et je me suis dit, non, mais il faut que j'aille voir d'autres choses. Et donc, il fallait que je finisse mes études. J'ai quand même dû rentrer à Paris, finir mes études. Et en fait, dès que je suis rentré, il y a eu le Covid juste après, parce que je suis rentré en décembre 2019. Ensuite, il y a eu le Covid en mars 2020. Et entre-temps, je pensais un petit peu à mon avenir et tout. Et je me suis dit, il faut que je trouve un truc qui me permette d'être indépendant et de voyager. Et il y a eu le Covid. j'ai testé le fameux dropshipping ça n'a pas fonctionné pour moi j'ai fait des ventes et tout mais ça... C'était pas rentable du tout. Et après, en fait, au même moment, je faisais un stage dans l'agence dans laquelle j'étais formé à Paris. Et en fait, je me suis rendu compte que ce métier-là, déjà, j'aime bien. C'est hyper florissant parce que tout le monde a besoin de faire de la publicité en ligne. Et il y a des millions et des millions d'entreprises qui ont besoin de faire de la publicité et d'avoir un bon média bailleur. Et en plus, ça, effectivement, c'est asynchrone. Donc, en fait, tu peux le faire n'importe où dans le monde. Et je l'ai découvert pendant le deuxième confinement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    parce que le deuxième confinement c'est novembre 2020 si je dis pas de bêtises j'étais en Espagne avec des potes dans une maison Et au bout d'une semaine, je me dis, mais attends, je suis en train de bosser. C'est comme que je suis dans une maison de ouf à Benissaz à côté d'Alicant. Personne ne me surveille vraiment. Je peux faire ça à mon compte, à l'étranger. Et c'est là où je me suis dit, go pour le freelancing. C'est ça. Freelance d'abord. Et puis après, j'avais quand même mon appartement à Paris jusqu'en octobre 2023, exactement. Et c'est juste que j'en avais marre de Paris. Je voulais partir. J'avais toujours cette idée en tête de partir. et j'ai connu le concept du co-living. le fameux co-living, où c'est une sorte de colloque éphémère entre digital nomade, freelance et tout. Et dès que j'ai découvert ça, je me suis dit, bon, en fait, j'ai pas besoin, parce que je voulais m'expatrier à la base, je voulais faire six mois ou plus dans un endroit, le visa, le truc. En fait, je me suis dit, non, mais j'ai juste besoin d'avoir un sac ou une valise, tu vois, d'entre 10 et 20 kilos, mon ordinateur, une connexion, et basta, quoi.

  • Speaker #1

    Let's go. Bon, ben, c'est trop cool. Merci pour ce petit zoom sur comment trouver sa niche, parce que là, on voit que tu l'as trouvé de tous les côté de la pièce, tu vois. Un client qui paye bien un besoin fort. un marché en forte croissance et surtout compatible avec ta vie de digital nomade. Et c'est surtout ton idée en freelance qui t'a permis de trouver ton idée de produit. Et d'ailleurs, on va un peu spoiler, on va aller tout de suite sur le produit que tu as développé pour voir comment tu as réussi à le développer pour passer du freelance à solopreneur. C'est parti. Bon, alors maintenant, on veut tout savoir. Passer de la vente du temps à créer son premier produit scalable, ça a l'air d'être un peu une cathédrale à construire le produit scalable. Tu as commencé par quoi ? Comment tu t'es organisé ? Raconte-nous, en fait, le tout début de la naissance d'eux. Chez Iproum.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question parce que c'est un peu freestyle. Pour le coup, si j'ai un conseil par rapport à ça, c'est de se faire accompagner. Parce que moi, je n'étais pas accompagné à ce moment-là. enfin d'un point de vue... disons, mise en place, en fait, de comment on construit une formation, comment on devient coach, comment on se met en avant sur les réseaux et tout. Enfin, j'ai tout fait moi-même, quoi, donc freestyle. Comment ça s'est passé au début ? Le tout premier truc que j'ai fait, c'était de commencer à poster sur LinkedIn. Je me suis dit, j'ai aucune présence nulle part, ni LinkedIn, Instagram, YouTube, j'avais rien du tout. Donc, j'ai commencé à poster sur mon domaine d'expertise. Et en parallèle, ma mission, c'était de trouver quelqu'un avec qui je pouvais déléguer une partie de mes clients. Ou alors créer l'agence. Au début, c'était déléguer. Après, c'était créer l'agence. Ça, ça a pris quand même du temps. Parce qu'au début, j'ai délégué, j'étais en freelance. Ça s'est bien passé pendant deux mois. Et le troisième mois, ça a commencé à partir en couille. Donc voilà. Ensuite, je me suis dit bon, allez, on va faire un truc sérieux, on va voir plus loin. On va créer une agence. Donc du coup, il faut trouver quelqu'un. Je voulais m'associer avec quelqu'un. Donc c'est encore plus dur. Et en fait, il y avait personne autour de moi qui était chaud ou qui était partant pour ce projet. Donc tout ça, ça a pris beaucoup de temps. et en fait en parallèle je gardais mes clients du coup Je faisais facile 3-4 jours par semaine avec mes clients, et le reste du temps, c'était, bon, je sais pas, qu'est-ce que ça va être, je peux être sur LinkedIn, etc. Et en parallèle, j'avais quand même du temps pour déjà faire des interviews, en fait. Donc, j'avais fait une liste, je crois, de 10 potentiels clients, et je leur ai posé des dizaines de questions pour avoir justement leurs problématiques, leurs objectifs, leurs besoins, etc., et plein de choses, ce qui m'a permis d'en savoir quand même beaucoup sur ma cible, et de savoir lui parler, même si moi, j'étais déjà passé par ces étapes-là. Pour moi, c'est la toute première étape à faire. pour créer un vrai produit. Et puis même en freelance, il faut le faire, je trouve.

  • Speaker #1

    Comme ça,

  • Speaker #0

    on sait parler à son client.

  • Speaker #1

    Après, tu te rappelles le business model que tu as choisi ? Parce que finalement, quand on fait un programme en ligne, on peut faire de la vente de formation. Là, tu voulais former les salariés, ça aurait pu être ce genre-là. Toi, tu as choisi quoi ? Bootcamp au départ, non ? C'est ça ? Tu essaies de me rappeler à quoi ça ressemblait ? Ou coaching individuel ? Je ne sais plus.

  • Speaker #0

    Comme je te dis, c'était freestyle. En fait, la vie m'a mis quelqu'un sur mon chemin où j'avais une pote à ce moment-là qui faisait des petits shorts sur Instagram. Je squatte les bureaux de XXX. Et donc, du coup, j'étais passé dans une de ces vidéos et quelqu'un est tombé sur cette vidéo, m'a contacté en disant « Hello, je suis en agence, j'ai envie de me lancer en freelance. »

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    « T'es passé sur le compte d'Intel et j'aimerais bien qu'on discute ensemble. » Et je dis « Bah écoute, ça tombe bien. » C'était genre au mois d'octobre, je pense, 2023. Je lui dis « Bah écoute, ça tombe bien. » Je commence à plancher sur une formation, un programme et tout. Et du coup, je lui fais une fiche Notion un peu appropriée en disant « Bah écoute, voilà le programme. » mais pas de vidéo, c'est la première fois que je coach je vais être la toute première personne que je vais accompagner et je lui ai fait un prix évidemment c'était un peu... je m'en rappelle très bien parce que c'était exactement 666 euros ok,

  • Speaker #1

    t'avais pris un chiffre en plus non mais c'était...

  • Speaker #0

    ah ouais non ?

  • Speaker #1

    je sais pas non,

  • Speaker #0

    je rigole mais c'est un truc comme ça 666 ouais mais en fait à la base c'était un petit peu plus cher c'est juste que j'ai vu ce chiffre là parce que c'était après les fees pris sur Stripe et tout Ok. Mais je pense que c'était un peu plus en bref. Mais je me rappelle juste du chiffre qui était 666 du coup.

  • Speaker #1

    Les premiers prix de tous nos produits, on s'en rappelle. Oui, surtout que lui,

  • Speaker #0

    c'était mon premier co-constructeur.

  • Speaker #1

    Et Tabouessé, c'est cool. Tu as osé en plus être pas caché la vérité. C'est-à-dire, je suis en train de construire ce truc. Voilà la vision et voilà où j'en suis. Donc là, tu as pris une personne en coaching. Et après, comment tu as fait pour scaler ?

  • Speaker #0

    Du coup, j'ai fait de la co-construction avec Amadou. Amadou, avec Tabouessé. Donc, c'était lui tout premier. Donc, je faisais une heure de coaching par semaine. Plus, en parallèle, je commençais à plancher sur un programme de formation et je réalisais mes premières vidéos de formation. Et lui me faisait des retours. Sauf que ça, c'était difficilement scalable parce que long à faire entre les retours, le coaching et tout. Et ensuite, en janvier-février 2024, je me suis dit, autant faire du live. Je fais genre deux heures de live, une heure un sujet, une heure un autre sujet, que j'enregistre. Et du coup, ça va constituer ma banque de... Voilà,

  • Speaker #1

    comme ça, tu crées tes vidéos en avançant, quoi.

  • Speaker #0

    t'attends pas d'avoir fini toutes les vidéos pour recruter tes futurs participants c'est un peu modèle co-construction basé sur du live enregistré qui ensuite se finissait sur un notion avec un programme de formation qui était en construction et moi ça me permet aussi d'avancer parce qu'en fait comme j'avais tous les vendredis cette échéance, tous les vendredis je devais donner un cours en fait donc ouais Tirez-moi quand j'ai lancé le bootcamp.

  • Speaker #1

    c'est ça parce que l'avantage des lives c'est que tu peux les préparer avant que ça arrive t'es pas comme les vidéos à te dire bon bah je vais tourner mes 15 prochaines vidéos et comme ça t'as peut-être fait moins d'erreurs aussi parce que j'imagine que t'as pas transformé 100% de tes lives en sujet de vidéo derrière franchement si 100%

  • Speaker #0

    de mes lives se retrouvaient sur Notion mais il y avait des trucs à mettre à la poubelle évidemment tu vois mais ça faisait partie du jeu de toute façon c'était la vision que je vendais à ce moment là et ça s'est bien passé parce que les élèves que j'ai eu, j'en ai eu 6 à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    ils aimaient bien ce côté live et tout. Ils posaient leurs questions à la fin. Donc, c'est ça qui était intéressant, c'est qu'après mes lives, leurs questions me permettaient d'identifier des points de friction, des points d'optimisation, des sujets que je n'avais peut-être pas traités ou des sujets peut-être trop longs, tu vois.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Puis quand je parlais, je voyais si j'étais concentré ou pas, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une super façon de bêta tester, je trouve. Même si tu veux faire une formation en ligne, le faire d'abord en live. Moi, je fais souvent des mini bootcamps live avant d'enregistrer parce que, tu as raison, la tête des gens c'est trop en mode indicateur tu vois qu'ils ne comprennent rien au truc que tu viens d'expliquer je pense qu'il faut revoir ta méthode pédagogique La question qu'on se pose tous, c'est quel outil, quel machin ? Au début, tu n'avais pas d'outil. Tu as fait ça comment ? Un Notion ? Des lives ? Point ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc live sur Google Meet, qui était enregistré. Et ça finissait sur un Notion. C'est tout.

  • Speaker #1

    Voilà, simple, efficace. Et c'est quand est-ce que tu t'es doté ? Au bout de combien d'élèves que tu as fait un programme un peu plus structuré ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai fait une phase AB Testing. Donc, je n'étais pas trop en phase d'acquisition. Sachant que je vivais grâce à l'agence.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    à ce moment là Donc en fait, j'ai eu une phase d'AV testing de février 2024 jusqu'à juin-juillet 2024. Donc j'avais 6-7 élèves à ce moment-là, pendant toute cette durée. Ce qui m'a permis de tester mon contenu, tester mes lives, tester plein de choses. Et ensuite, donc été 2024, c'est là où je me suis doté de quelques outils. Donc système.io, ça a été évidemment le truc direct parce que c'était facile à utiliser, etc. Je me suis aussi, j'ai pris le loom pour enregistrer mes vidéos. Après, c'était, je passais sur le format où j'allais construire ma vraie plateforme de formation vidéo sur système.io.

  • Speaker #1

    avec des enregistrements l'oom et encore j'ai mis du temps à le prendre au début c'était j'enregistrais mon écran je sais pas comment je faisais j'enregistrais mon écran pour économiser ouais oui je rigole non mais en fait je me marre mais je repense à moi aussi à mes débuts tu sais tu fais tout avec des outils gratos et après t'es là bon en fait c'est vrai que si mon programme coûte 600 euros je peux peut-être prendre un truc à 30 euros par mois non mais c'est clair donc j'ai pris l'oom rapidement quand même ok bon donc ça c'est la partie bêta test et comment t'as fait après pour passer du bêta test à aller go je me lance à fond et Et recruter peut-être plus de participants parce que pour arriver à 70 000, tu as eu combien d'élèves ?

  • Speaker #0

    En tout, j'en ai presque 40.

  • Speaker #1

    Ah waouh !

  • Speaker #0

    Un truc comme ça. En fait, quand je passais de l'ABA testing au lancement, je me suis dit... Donc, j'ai terminé en juin, juillet 2024 et je me suis dit lancement 30 septembre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé ça comme ça, tu vois. Il fallait bien une échéance, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, pour se bouger.

  • Speaker #0

    Voilà, il fallait bien une deadline et je me suis dit l'été ça va c'est cool parce que niveau client B2B sur l'agence Tu as moins d'activités.

  • Speaker #1

    Donc, tu as profité de ta saisonnalité aussi pour te lancer.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc là, j'ai créé du contenu sur Instagram. Je me suis lancé sur Instagram. Sur LinkedIn, la création de contenu a un peu changé. Et puis, j'ai préparé le lancement en septembre. Et franchement, j'ai été un peu déçu parce que j'ai eu quatre clients en septembre. Et j'ai lancé en mode cohorte.

  • Speaker #1

    Ouais, donc premier lancement, quatre clients. Tu en visais combien ?

  • Speaker #0

    Ouais, je visais douze clients.

  • Speaker #1

    Ok. Ça, c'est souvent le problème des bootcamps d'ailleurs. C'est dur, en fait, le recrutement des portes.

  • Speaker #0

    Mais c'est ça. En fait, j'ai lancé un peu comme toi, où c'était des portes qui s'ouvrent et des portes qui se ferment. Portes ouvertes le 30 septembre. J'ai eu quatre clients. J'étais déjà très content de lancer, parce que c'était un lancement officiel avec quatre clients, dont trois que je ne connaissais pas du tout. Le quatrième, c'était un pote. Mais j'avais pas matché mes objectifs. Mais bon, pour moi, les objectifs, c'est pas fait pour être atteint. Donc au moins, ça m'a lancé. Et je me suis aussi dit qu'un lancement en mode bootcamp cohort, ça me convient peut-être moins parce que beaucoup de pression, et puis je finissais mes vidéos de formation en même temps et tout, c'était un peu complexe. Mais ça a été mon lancement, ça a duré comme ça, j'ai eu ces 4 clients jusqu'au mois de décembre. Et après, c'est là où j'ai décidé de relancer la machine. Je me suis d'ailleurs lancé sur YouTube en novembre 2024, du coup. Et je me suis dit, pas de cohorte, ça reste un bootcamp, mais les gens entrent quand ils veulent.

  • Speaker #1

    Un système un peu plus evergreen, quoi. Ouais. Donc accompagnement evergreen. Ok, c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça a débloqué. pas mal de choses puisque déjà, j'ai pris un accompagnement pour l'aspect un peu vente et tout, pour aller chercher des nouveaux clients, des nouveaux élèves. Il n'y avait plus de système de cohorte. Ça m'a quand même permis de fluidifier mon flux de leads et d'élèves. Et donc, fin décembre, début janvier, j'ai quand même signé pas mal de nouveaux élèves. Je ne sais plus combien. Un peu moins d'une dizaine, je crois, 6, 7. Nous allons trouver 6. Donc, c'était cool. Ça m'a redonné de l'élan. Et puis, après, en fait, j'ai eu le même système jusqu'ici si ce n'est que là maintenant je commence à avoir un petit peu plus de visibilité sur YouTube podcast aussi Je fais un peu de publicité maintenant. Donc voilà. Donc ça s'est stabilisé à partir du mois d'avril. Donc c'est assez récent, avril 2025.

  • Speaker #1

    D'accord. Et du coup, c'est quoi ton objectif avec Shaperoom ?

  • Speaker #0

    Sur combien de temps ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, par mois, par an ? Comment tu te fixes tes objectifs de chiffre d'affaires sur ce produit ?

  • Speaker #0

    Écoute, j'aimerais bien la faire 50 000 d'ici la fin de l'année. 50 000 par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Donc c'est à peu près 15 nouveaux élèves, si je ne dis pas de bêtises, 15 nouveaux élèves par mois.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien atteindre les 10 nouveaux élèves d'ici le mois de septembre parce que je sais que c'est possible je l'ai déjà presque fait sans publicité au mois d'avril je crois que j'ai fait 8 nouveaux clients donc plutôt cool donc c'est ça l'objectif pour septembre décembre c'est d'arriver à 15-20 Voilà, plutôt 20, nos élèves. Et après, je ne vois pas forcément plus loin que ça, mais après, j'ai évidemment une vision plus long terme.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est énorme. Ça représente combien ton chiffre d'affaires de ton produit par rapport au reste de tes activités ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Je pense que ça doit représenter, en 70, ça doit représenter un peu moins de 50 %, je pense. En sachant que l'agence, c'est plus solide parce que j'ai fait des années de freelancing, il y avait déjà des clients. Il y a deux personnes en plus de moi qui travaillent sur l'agence.

  • Speaker #1

    Et tu ne fais plus du tout, toi, de vente de temps ?

  • Speaker #0

    Ah non.

  • Speaker #1

    Tu es sorti complètement ? Tu as quand même un peu de temps de gestion de cette agence ?

  • Speaker #0

    Franchement, quasiment plus. J'en avais un petit peu jusqu'au mois d'avril-mai. Là, on est en juin 2025. Franchement, là, quasiment plus. L'idée, c'est que les deux personnes qui bossent avec moi, c'est mes associés, c'est qu'ils soient autonomes et ils le sont déjà quasiment à 100%. C'est ce que je recherchais.

  • Speaker #1

    Dernière question sur ton produit. est-ce que tu as augmenté tes prix depuis les 666 euros ?

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même, attends.

  • Speaker #1

    Tous les combien ? Parce que ça, c'est aussi une question que les gens se posent. C'est quoi le prix ? On ne sait pas trop à quel prix on vend un truc au début. On le fait un peu au pif, quoi.

  • Speaker #0

    Souvent, en fait, on corrèle le prix par rapport au contenu, par rapport au nombre d'heures de vidéo, au coaching, etc. Mais le prix n'est pas corrélé au produit en lui-même. Le prix est corrélé... En fait, la vente, c'est des émotions. Donc, le prix est corrélé aux émotions. C'est pour ça que je parlais de douleur, de problématiques. Parce que plus la problématique est forte, plus la douleur est forte, et plus le produit convient et répond à cette problématique. Plus le prix peut être élevé. Donc, je l'ai augmenté un peu, j'allais dire au doigt mouillé, mais ce n'est pas vraiment ça. C'est juste qu'en fait, à mesure que j'avançais, à mesure que je devenais aussi meilleur dans mon coaching, dans plein de choses, j'augmentais le prix. Donc, il augmente un peu d'une manière inopinée. Non, mais c'est vrai. Et puis, ça dépend de la qualité aussi du prospect. Parce qu'en fait, au début, les prospects, tu prends un peu ce qui vient. Voilà,

  • Speaker #1

    et plus tu as augmenté, plus tu as eu des prospects hyper qualifiés, hyper motivés à bouger.

  • Speaker #0

    Oui, mais il ne faut pas oublier la première demande, la demande d'attention. C'est-à-dire qu'en gros, ça dépend aussi de la création de ton contenu, de comment tu prospectes et tout, parce que... Moi, j'ai des leads parfois qui...

  • Speaker #1

    Ils sont pas assez qualifiés ?

  • Speaker #0

    Parfois, j'ai des leads qui viennent de TikTok, par exemple. Je sais que l'audience sur TikTok est moins qualifiée que sur YouTube, Instagram ou podcast. Ok,

  • Speaker #1

    intéressant.

  • Speaker #0

    Voilà. Et je pense aussi à faire du partenariat, parce que ça peut m'apporter des leads plus qualifiés aussi.

  • Speaker #1

    Bon, bah trop bien. Bah écoute, bravo. Un produit déjà scalable en back-office aussi, parce que du coup, toi, que t'aies 100 personnes ou 10 personnes, ça changera pas grand-chose à ton organisation.

  • Speaker #0

    Un petit peu quand même.

  • Speaker #1

    Un petit peu. Tu t'es fait aider d'ailleurs ? Tu t'es pris des gens pour t'aider à accompagner tes élèves ? Et si oui, combien ? Enfin, je ne sais pas si c'est une proportion du chiffre d'affaires ?

  • Speaker #0

    C'est effectivement corrélé un peu au chiffre d'affaires parce que le chiffre d'affaires me permet de travailler avec des gens. Mais dis-toi que jusqu'au mois de mai, donc c'est assez récent, j'étais tout seul. Et là maintenant, j'ai deux personnes en plus. Donc une OBM, une bras droit qui m'a rejoint.

  • Speaker #1

    Un business manager. Exactement. Ceux qui découvrent le monde du business en ligne.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Ça te coûte combien ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, on est sur un format un peu évolutif où là, je l'ai remis à 900 euros par mois. Donc, on fonctionne au TJM. Elle m'a fait un package quand même. Mais l'idée, c'est qu'elle travaille beaucoup plus par la suite, parce qu'elle veut rejoindre le projet à 100%. Mais pour l'instant, je fais attention par rapport au chiffre d'affaires. C'est les outils à payer, je fais un peu de pub et tout, donc je fais un peu attention. Et j'ai une deuxième personne qui est une ancienne de la formation, qui s'appelle Roxane, et qui, elle, est formatrice et coach sur Google Ads et Meta Ads.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc, tu as intégré un padawan, comme on fait souvent dans les programmes, et une personne extérieure pour t'aider sur l'admin, le back-office. Oui,

  • Speaker #0

    un padawan qui est experte, franchement. Oui,

  • Speaker #1

    padawan de ton programme, mais qui, en fait, touchait déjà bien le côté... Parce que toi, tu as les deux, tu as la formation. fonctionnelle, sectorielle et la formation freelance aussi. C'est ça, tu as ces deux volets dans ton service.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et moi, j'aime bien l'aspect vente, mindset aussi d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Bon, et du coup, aujourd'hui, tu penses, ça te prend combien de temps de créer et gérer ton produit par semaine ? Combien de jours ou combien de pourcentages de ton temps ?

  • Speaker #0

    Franchement, ça dépend. Si je me mets des limites, ça me prend... Enfin, je bosse tous les jours dessus en réalité. Donc, 4 jours par semaine, 5 jours. Si je ne me mets pas de limites, c'est... C'est tous les jours, quoi. Mais je me mets des limites, évidemment. Donc, normalement, je travaille dessus toute la semaine. Ça dépend des sujets. J'ai des calls. J'ai des moments deep work aussi pour travailler sur des sujets précis. Il y a juste une journée qui est réservée aux podcasts et à ma chaîne YouTube. Donc, c'est le vendredi.

  • Speaker #1

    Bon, du coup, c'est pas mal. Tu es passé de « je bosse dessus un ou deux jours par semaine » à « je bosse dessus presque à plein temps » . Et on voit que là, c'est déjà 50 % de tes revenus. Donc, je te souhaite que tu arrives vite à 100 % de tes revenus. Mais ça en prend bien le chemin. Donc, écoute. trop intéressants. Ce que je te propose, c'est que tu nous expliques vraiment ta stratégie média parce que là, je pense que tu as fait fort, Nico, aussi pour t'attirer des leads de qualité et en automatique et te permettre de remplir pour avoir ces 10, 20 clients par mois, ce qui est quand même beaucoup pour un programme en ligne. Tu vas nous révéler toute ta stratégie de contenu. C'est parti. Alors, tu nous disais que tu avais déjà commencé à voir un peu la différence de qualité de lead en fonction d'où viennent les gens. Ça, c'est un truc que tu avais énormément travaillé. Je me rappelle, tu étais un des seuls qui a osé faire du building public, donc construire son produit en public avant qu'il soit créé, pendant le bootcamp. Donc, tu postais déjà des trucs sur le mode de vie, être digital nomade, être libre, etc. C'est quoi ta stratégie média pour justement attirer à toi des clients pour ton programme ? Parce qu'elle est vraiment spécifique. J'ai mon petit avis sur la question, mais je te laisse un peu nous expliquer comment tu l'as trouvée.

  • Speaker #0

    Tu disais que j'avais fait fort, mais moi, je suis... C'est pas que j'ai fait fort, franchement, j'ai fait avec mes moyens, avec mes connaissances. Ça a commencé par du freestyle. Je pense qu'il y a toujours une phase comme ça au début quand tu es dans l'entrepreneuriat, une phase un peu où tu découvres une sorte de bordel en face de toi. Tu montes un puzzle, mais tu n'as pas toutes les pièces. Donc, ma stratégie, déjà, j'ai commencé sur LinkedIn, ce qui n'était peut-être pas forcément une bonne idée, mais ça m'a permis d'accueillir déjà mes premiers six clients pendant la phase de test. Mais ensuite, quand j'ai lancé officiellement en septembre 2024, au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je n'avais pas énormément de traction sur LinkedIn, mais qu'en fait, ma cible se trouvait sur Instagram et notamment YouTube. Parce que le salarié, en fait, dans la vie de tous les jours, il est sur YouTube, il se renseigne sur YouTube, podcast, et il est sur Instagram et TikTok. Donc, ma stratégie s'est basée purement et simplement sur qui est ma cible, quelles sont ses problématiques et où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps, en fait. Et j'ai quand même voulu dissocier le contenu court du contenu long. Parce qu'en plus, moi, je n'aime pas trop le contenu court sur Instagram et tout. Plaire à l'algorithme, faire l'attention des gens, ça me saoule un peu. Tu n'as pas le temps de développer ta pensée aussi. Donc, je me suis dit, on va faire une stratégie sur du contenu court, une stratégie sur du contenu long, dans le sens où pour moi, Instagram, TikTok, c'est fait pour attirer les gens, avoir de la visibilité. Donc, c'est du top of the funnel et middle. Je ne fais pas trop de bottom. Donc, je parle de ma vie digitalomane.

  • Speaker #1

    Tes voyages.

  • Speaker #0

    Voilà, les voyages, je raconte des anecdotes. Je peux parler aussi de comment on se lance en freelance, les premiers steps. Mais je ne vais pas vraiment sur le bottom. C'est-à-dire, je ne donne pas vraiment beaucoup de détails. Le détail, tu le retrouves sur YouTube ou sur le podcast. C'est là où je développe, sur du contenu long.

  • Speaker #1

    Et là, tu as choisi le podcast, qui n'est pas non plus le truc le plus évident à faire partir viral, mais qui t'a permis de partager aussi ton lifestyle et pas que les points techniques sur le SIA et tout ça. Parce que tu aurais pu faire un truc très technique sur le métier. finalement toi t'as choisi plutôt de montrer la vie que tu pourras avoir si tu suis chez Iproum si tu suis le programme t'as fait ça direct dès le départ en fait c'était une évidence pour toi ?

  • Speaker #0

    pour moi c'était une évidence parce qu'encore une fois si tu te concentres sur la cible la cible c'est quoi son objectif son bénéfice, ce qu'elle recherche en fait ma cible ce qu'elle veut, donc mes élèves et mes clients c'est voyager tout en travaillant être libre, ne pas avoir des horaires etc etc en fait donc moi je vends un résultat surtout alors évidemment je parle du un peu du comment le média buying le truc et tout mais si je rentre dans le détail du technique je peux pas parler aux salariés qui cherchent justement un métier pour se lancer en freelance en fait je vais parler potentiellement au freelance débutant média buyer tu vois ce qui peut être une cible intéressante mais Typiquement, avec mon contenu sur YouTube jusqu'ici, je faisais du contenu un peu business, comment tu penses en freelance, comment tu crées une offre et tout. Ça n'a attiré aucun client, aucun élève. Par contre, j'avais des messages de freelance qui me disaient « Ah, mais je reposte ça sur un groupe WhatsApp, c'est assistant virtuel et tout, c'est super, on adore tes vidéos. » Génial. C'est pas ma cible. Mais c'est pas ma cible. Et donc, c'est pour ça que c'est ultra important de vraiment deep dive dans qui est ma cible, c'est quoi son quotidien, ses problématiques, qu'est-ce qu'il y a dans sa tête, ses objectifs, ses besoins. où est-ce qu'elle passe le plus gros de son temps ? Et de lui parler, en fait. Et donc, après, il y a tout un chemin à construire avec le fameux tunnel, le top, middle et bottom. Mais moi, j'ai pris le parti de parler surtout de l'arrivée, en fait, en tout cas sur Instagram et sur TikTok, là où sur YouTube, je développe plus. Mais je ne vais pas te dire comment tu crées une campagne. Parce que justement, c'est le but de mon accompagnement aussi, c'est justement de montrer à quoi ça ressemble. Alors, je peux peut-être en faire un petit peu à droite à gauche. Mais je vais plutôt parler de ce que c'est le media buying, de pourquoi c'est intéressant, de la synchrone. Comme ça,

  • Speaker #1

    tu ne marches pas trop sur les plates-bandes de ton contenu payant aussi, ce qui est malin. Ce qui n'est pas toujours évident, parce qu'on ne sait pas toujours où mettre la délimitation entre gratuit et payant. Moi, typiquement, je pense que dans mes contenus gratos, je donne quand même quasiment tout. Mais ce qui fait la diff, c'est que les gens ne vont pas le faire tout seuls. Parce que c'est beaucoup de taf.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais au-delà de marcher sur les plates-bandes, par exemple, ce qui revient très souvent avec mes élèves, Et donc, je pourrais très bien, et c'est ce que je vais faire, j'ai déjà fait un petit peu, mais je vais le refaire, faire des vidéos YouTube sur comment tu trouves tes premiers clients en tant que média buyer, tu vois. Ça répond directement à une problématique qu'ils ont dès qu'ils sont en appel avec moi, en fait, avant de rentrer dans chez eux. Donc, je ne vais pas parler de comment créer une campagne, alors que lui, c'est dont il a peur, c'est de ne pas trouver de clients.

  • Speaker #1

    Donc, oui, ça va, les points distinctifs aussi, dans le how-to, les conseils que tu donnes, ce qui est vraiment clé versus ce que tu penses qui est intéressant. Ça te prend combien de temps, la création de médias, par rapport au reste ?

  • Speaker #0

    On le prend une journée et demie par semaine quand même.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Peut-être un petit peu moins. On va dire une journée au total.

  • Speaker #1

    C'est conséquent, mais pour toute ton activité sur tous les réseaux, ça me semble raisonnable aussi. Mais tu vois, souvent, les gens sont choqués de passer du temps à écrire une newsletter, passer du temps à écrire un podcast, mais c'est ton canal d'acquisition aussi. Où est-ce que tu as d'autres choses ? Tu as dit, j'ai commencé à faire un peu de pub. Donc, tu saurais me dire l'acquisition entre médias organiques versus payants. Tu as une idée de comment ça se répartit ?

  • Speaker #0

    Pour moi, pour l'instant, c'est l'organique qui marche le mieux. La pub, je l'ai lancée aussi récemment. Et la pub, un petit peu de budget. Moi, je n'ai pas énormément de budget. Donc, pour moi, c'est important d'avoir de la visibilité et de passer du temps à créer parce que c'est ce qui attire mes élèves. C'est ce qui les rassure aussi.

  • Speaker #1

    Oui, la confiance.

  • Speaker #0

    Oui. Voir une tête, une voix, regarder peut-être une, deux, trois, quatre, cinq vidéos, je n'en sais rien, ça rassure. Tu vois, par exemple, j'ai quelqu'un qui a rejoint l'accompagnement au mois d'avril. Il me regardait depuis le mois de décembre.

  • Speaker #1

    Oui, énorme.

  • Speaker #0

    Bah oui, quand il est arrivé en appel avant de rejoindre chez Proum, Mais juste à le cueillir, en fait, il était déjà... Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #1

    Moi, quand je parle avec d'autres infopreneurs, ils me disent, alors, tu fais tes calls de closing ? Alors, je dis, mes calls de quoi ? Parce qu'en fait, moi, j'ai rien à closer parce que les gens, merci à vous, mais ils écoutent le board depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, ils savent ma méthode, qu'est-ce qu'on va faire ensemble, s'ils me kiffent ou s'ils ne me kiffent pas. Et s'ils viennent prendre un appel, c'est juste les dates, mon projet et voir si ça va matcher. Et donc, c'est rigolo. Et ça, je pense que c'est la force du podcast aussi versus d'autres médiums.

  • Speaker #0

    La force du podcast, de YouTube. Et puis aussi, ça fait longtemps que tu crées du contenu, en fait. Donc, on a l'habitude de voir ton nom, de voir ta tête, de potentiellement t'écouter, en fait. Donc, c'est ça qui fait la différence.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai qu'on parle beaucoup de visibilité, mais peut-être pas assez du niveau de confiance que ça fait, la jauge de confiance. Parce que ça, j'ai lu ça aussi chez Creator Science, qui est un créateur que j'aime bien. Et je crois qu'il va écrire un bouquin là-dessus. sur le fait qu'un média, ça remplit la jauge de confiance et de crédibilité et d'autorité. Et donc, là où les pubs, ça va te faire passer à l'action, le média, même si des fois, tu as l'impression que ça ne sert à rien, tu postes un épisode, tu n'as pas forcément un lead tout de suite. Mais comme tu l'as dit, deux, trois mois après, tu vas avoir un lead. Ok, est-ce que tu as un petit conseil pour les entrepreneurs qui se lancent sur le business en ligne, sur la création de contenu ? Parce qu'on peut aussi avoir, peut-être se perdre un peu, passer ses journées à créer des shorts, des reads, des machins, et ne pas avoir de clients. Donc, il faut aussi bien être sûr que c'est bien intentionnel.

  • Speaker #0

    J'aurais trois conseils. Le premier, c'est vraiment de se mettre à la place de son client. C'est tout con, on le dit tout le temps, mais en fait, pourquoi je le dis ? Parce que je vois qu'il y a plein d'entrepreneurs qui oublient ça, parce qu'ils sont obnubilés par leurs objectifs, le produit, le truc. Mais en fait, toutes les idées, elles viennent de ton client, même sur ton produit. Moi, mon bootcamp, je le construis pour mes élèves, tout comme mon collectif de freelance, je le construis pour mes freelances, tu vois. C'est pas moi... Et pas avec eux. Exactement, c'est ça. Parce que c'est leur écosystème, en fait, au final. donc c'est ultra important de se mettre à la place de son client Et il faut aller parler avec eux. Donc il faut... Moi, j'ai fait des interviews et puis je continue aussi à discuter parfois.

  • Speaker #1

    C'est vraiment physique aussi. Tu parlais de co-living et tout, ça fait partie de ta strat aussi d'acquisition ou de fidélisation.

  • Speaker #0

    plutôt fidélisation mais ça c'est le premier truc c'est vraiment la cible la cible le personnage en fait c'est vraiment le connaître le plus possible c'est bateau mais c'est tellement tellement important parce que tout découle de ça l'offre ton message ta manière de discuter enfin bref plein de choses donc pour la création de contenu c'est ultra important la deuxième chose encore une fois tout bête mais c'est ce qui fonctionne c'est qu'il faut tester parce que moi j'ai voulu tester plein de trucs un peu aussi par l'UBI tu vois ah le podcast a l'air super ça va me donner un bel élan un bon test. Au final, je l'ai gardé parce que ça me plaît bien. Mais c'est vrai qu'au début, ça n'a pas trop fonctionné. Mais il faut tester des angles sur Instagram, sur YouTube, des trucs comme ça pour ensuite avoir engrangé de la connaissance. Parce qu'en testant, en regardant les chiffres, en écoutant aussi peut-être les gens qui vont nous envoyer des messages sur Instagram, quoi que ce soit, moi, typiquement, je me suis rendu compte que sur YouTube, je n'étais pas forcément bien placé parce que c'était une freelance en réalité, en assistante virtuelle qui m'a envoyé un message en disant « Ah, j'envoie tes vidéos toutes les semaines. » dans un groupe WhatsApp. Donc, tu vois, il faut tester, il faut se rendre visible. Ça, ce serait mon deuxième conseil. Et mon troisième, et ça, je pense, c'est le plus important. Parce que tu vois, on parle de création de contenu en mode inbound et puis on attend que ça arrive. Mais en fait, il ne faut pas attendre que ça arrive. Il faut aller chercher aussi les prospects parce qu'en fait, il y a énormément de gens qui sont présents sur Instagram, LinkedIn, qui ne likent pas, qui ne vont pas contacter l'infopreneur en question. Et moi, c'est comme ça que je me suis lancé au début, en fait. En fait, quand je te disais, j'ai fait un peu moins d'une dizaine de clients en 6 environ au mois de décembre, janvier. C'est parce que déjà, un, je me suis mis sur YouTube et puis j'étais en même temps sur LinkedIn et Instagram. Et aussi parce que j'allais engager des discussions. Je voyais des gens qui s'abonnaient, qui réagissaient. Je disais, hello, merci pour le soutien ou merci de t'être abonné. Tu t'intéresses au freelance ? Est-ce que tu as déjà sauté le pas et tout ? Oui, non, machin. Et en fait, tu trouves des clients comme ça.

  • Speaker #1

    J'allais dire, c'est le secret le plus sous-côté des bootcamps. parce qu'en fait il y a une partie prospection même moins encore aujourd'hui alors que Moi, j'ai trop de demandes par rapport à l'offre, mais je vais quand même... J'aimerais dire ça un jour, moi. Bientôt, Nico. J'allais dire, l'élève va dépasser le maître sur plein de points, mais laisse-moi au moins un petit truc. Mais je vais quand même prospecter. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai un peu un casting dans ma tête. Il y a certaines personnes que j'ai envie d'avoir. Par exemple, un scientifique conférencier que je vais aider à vendre des trucs. Tu vois, je me fixe un peu des challenges de certains personas, personnalités, certains styles de métier, parce que je sais que ça va encore enrichir mon portfolio de cas d'usage. je pourrais dire « waouh » . Tu vois, j'avais une avocate, j'ai aidé à scaler une avocate. C'était important pour moi de cocher la case profession libérale. Là, la dernière fois, j'ai parlé avec un médecin solopreneur. Ça m'a donné des idées, tu vois. Et donc, voilà, tout ça pour dire qu'évidemment, qu'on prospecte aussi, quoi. On n'attend pas que... Les gens, ils me demandent, non mais Flav, comment tu fais ? Tes sponsors, ils viennent à toi tout seul ? Ben, je dis, ben non, je vais quand même les prospecter, en fait. Même si t'es connu, même si t'es un média, ça n'empêche pas de faire un peu de outbound, comme tu dis.

  • Speaker #0

    Carrément. Et en plus, l'outbound va nourrir une bande et inversement. L'une bande va nourrir l'autre bande.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que moi, ce que je faisais, par exemple, c'est que quand je lançais des discussions, j'avais un peu un script. Et en fait, si j'identifiais certaines problématiques, j'avais des vidéos YouTube qui répondaient à ces problématiques. Ah,

  • Speaker #1

    trop bien, ça.

  • Speaker #0

    Donc déjà, ça répond à son problème, son besoin, quoi que ce soit. Et en plus de ça, ça rassure, parce qu'en fait, la personne, elle te regarde, elle t'écoute. Et moi, ça m'est arrivé quelques fois d'avoir des « Putain, mais mec, ta vidéo, elle est géniale et tout. est-ce que t'es dispo la semaine prochaine pour qu'on s'appelle ? C'est magique ! Donc il faut aussi aller chercher les gens, surtout au début. Il ne faut pas attendre que ça arrive.

  • Speaker #1

    Excellent conseil. Et justement, ça me donne une question que je vais te poser dans la dernière partie. On a parlé de tout ton système communautaire autour de ton produit et la façon dont tu t'organises aussi pour vendre et créer ton produit. C'est parti. Alors la question qui m'est venue quand tu parlais, c'est j'ai l'impression qu'il y a un vrai esprit de communauté entre tes élèves, etc. Et sur le média, je me demandais si tu avais fait des cas clients, si tu racontes aussi. leur transformation, leur vie. Et finalement, est-ce que les élèves eux-mêmes de Shape Room t'aident à vendre le produit ? Comment tu les incentives aussi ? Parce que je trouve que ce côté, quand on arrive à bien leverager sa communauté, ça peut être une vraie force dans des programmes en ligne comme le tien.

  • Speaker #0

    La communauté pour moi, c'est la force de Shape Room sur du long terme. Et c'est trop bien parce que là, tu vois, on est une petite vingtaine. Mais il y a déjà 4-5 personnes qui ont envie de s'impliquer, qui ont envie de devenir des ambassadeurs. Donc ça m'a donné l'idée de faire un programme ambassadeur.

  • Speaker #1

    Ok. Comment t'as fait du coup ? Enfin, ça consiste en quoi ? Ça va consister en quoi ?

  • Speaker #0

    J'y réfléchis. Il y a plein de possibilités parce qu'il y en a qui ont envie de faire du contenu sur Instagram et tout pour attirer des élèves. C'est génial. Il y en a qui ont envie de faire des co-living, d'autres des co-working. Il faut voir comment ça se met en place. Pour l'instant, ce n'est pas la priorité tout de suite, mais l'idée s'est pu lancer d'ici cet été. C'est vrai que la communauté, c'est très important. Au-delà de la force que ça peut donner à un projet, moi, c'est surtout un énorme kiff. Pour faire des collévings avec mes anciens élèves et mes freelances. Enfin, tu vois, c'est génial. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Mais j'adore, toi, tu n'es pas venu parce que tu étais à l'autre bout du monde. Mais quand on fait nos séjours tafouax relax, entre freelance, le board et pour aller surfer, c'est un énorme kiff. Mais tu vois, je veux le rappeler aussi parce que parfois, on a l'impression que la communauté, c'est juste pour se faire plaisir ou pour se rassurer quand ça ne va pas. Mais c'est aussi un asset financier pour le solopreneur. Parce que toi, à chaque client que tu vas avoir en plus, tu auras un cas client de transformation, un ambassadeur potentiel. Donc, ça va diminuer aussi ton effort de prospection, de lancement, etc. Tu les incentives s'ils recommandent quelqu'un, un collègue, machin, d'une agence, s'ils ramènent avec eux un pote pour suivre chez Proum ?

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà pour répondre à ta question précédente, je ne fais pas forcément de cas clients encore, mais le but c'est d'en faire, mais pour l'instant c'est vrai que je n'en ai pas vraiment vraiment, si ce n'est Roxane qui est ma coach et formatrice maintenant, c'est une ancienne de la formation, et puis le fait que chacun rentre quand il veut ou quand il peut dans le shape room, parfois il y a des anciens qui finissent le bootcamp, donc les nouveaux les voient partir, et donc là récemment il y a quelqu'un qui est parti, elle a gagné au bout de 3-4 mois 2200 euros dans ses Zola au début, donc c'est cool. Et en fait, les gens m'ont dit après, mais c'est trop bien. On voit que c'est réel, que ça fonctionne et tout. Donc pour moi, c'est comme ça que je les incentive avec ce modèle-là. Et après, sur la partie communauté, pour que les gens recommandent, j'ai envie de dire que ça se fait déjà naturellement. De base, je n'ai pas forcé parce que les gens, je pense, se mêlent bien. Je donne tout pour eux et pour le bootcamp et tout. Et je pense qu'il y a une relation humaine qui est cool. Et puis, ils voient que la formation, elle est quali. Donc ça se fait naturellement. Et après, sinon, dans la communauté, j'ai une sorte de modèle de parrainage.

  • Speaker #1

    je sais plus combien c'est mais en gros t'as une petite somme d'argent et puis c'est comme ça aussi que l'idée est venue de faire un programme ambassadeur en fait au lieu que ce soit juste par de l'argent ça peut être aussi un programme ambassadeur ou je sais pas si on fait un co-living par exemple tu peux avoir une réduction de temps un truc comme ça ok intéressant et alors dans la communauté il y a aussi les gens qui t'aident on en a un peu parlé tout à l'heure t'as parlé des coachs que t'avais Est-ce que tu as, grâce à cette diversification, tu t'es mis à déléguer des nouveaux trucs dans ta vie de solopreneur ? Parce que quand on est freelance, on fait un peu tout nous-mêmes. Là, tu avais une agence à gérer, plus un programme, plus tes voyages et tout. Comment tu... Je ne sais pas, est-ce que tu as des idées à nous donner de trucs que tu as délégués où tu t'es dit c'est trop cool, ou d'accompagnement, ou d'aide que tu as prise en extérieur ?

  • Speaker #0

    J'ai deux, trois trucs à conseiller. Alors juste, il faut savoir que moi, je ne délègue pas très bien. Je ne pense pas être la meilleure personne pour donner des conseils. mais je m'améliore avec le temps ça montre que c'est pas un cas désespéré c'est pareil je suis un peu contre le fric j'aime bien faire des trucs solo ça peut me porter préjudice parfois c'est peut-être plutôt l'inverse c'est vrai qu'il y a des trucs que j'ai envie de garder mais sinon quand je délike c'est un peu en mode tiens vu que je suis pas hyper structuré moi de base je suis un peu en mode freestyle je le suis un peu quand même sinon j'arriverais pas à faire tout ça mais du coup la personne qui reprend le truc Il y a une passation, mais après, c'est en mode, tu te démerdes. Et en fait, la pauvre ou le pauvre, il est un peu perdu et tout. Après, évidemment, il y a des cols derrière, etc. Mais c'est un peu, je te refile la patate chaude, quoi. Donc, j'essaie au maximum d'éviter ça. Mais si j'ai des conseils à donner par rapport à la délégation, déjà, c'est choisir les bonnes personnes. Je pense que c'est tout bête, encore une fois, mais ça change absolument tout. Parce qu'au début, malheureusement, je ne suis pas tombé sur les bonnes personnes. Et donc, le temps que tu passes à rencontrer la personne, à l'onboarder, à travailler avec, qui s'écoute plusieurs mois. et c'est plusieurs mois de perdu même si j'estime que c'est un apprentissage tu sais que c'est ça qui m'avait donné l'idée de faire les office hours,

  • Speaker #1

    de rajouter les office hours dans l'incubateur, dans le bootcamp solopreneur parce que c'est vrai que moi j'ai bossé avec des gens de qualité et dès que t'as bossé avec des gens de qualité tu vois la diff par rapport à d'autres freelance où bon ça se passe mal et du coup d'avoir ce catalogue là d'une cinquantaine d'experts où tu peux piocher quand t'as besoin de pub, quand t'as besoin d'un funnel de vente, et tu sais pas combien ça coûte quand tu viens de te lancer Donc, je comprends tout à fait. Je mets une petite pièce de plus dans la machine.

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, il y a bien choisir les personnes. Et ensuite, c'est choisir aussi ce que tu délègues. Pour moi, il faut déléguer, en tout cas au début, des choses répétitives, des choses simples. Je ne sais pas, ça peut peut-être être administratif ou alors poster sur les réseaux, des trucs comme ça. Mais les choses les plus importantes, il faut les garder. Donc, typiquement, pour moi, c'est l'acquisition, donc la création de contenus longs. Alors, je délègue une petite partie, mais c'est le montage, par exemple.

  • Speaker #1

    c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter c'est pas la stratégie c'est des trucs qui ne vont pas m'apporter de valeur moi si je passe du temps à faire du montage ça m'apporte pas de valeur alors que du temps que je passe pour faire un script pour évangéliser sur le nomadisme sur la liberté ça c'est important c'est

  • Speaker #0

    ça exactement plus je passe du temps devant la caméra à parler ou à prospecter ou à faire un post sur LinkedIn plus je maximise mes chances d'avoir de nouveaux élèves parce que j'ai plus de présence alors que si je passe du temps à faire de l'admin à faire du montage Merci. ou à poster. Alors après, à poster, ce n'est pas très long, mais des fois, tu fais ta petite cover et machin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est 20 minutes par-ci, par-là. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    À la fin de la semaine, ça te fait trois heures de trucs, de publications sur Ausha ou sur YouTube.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est ça, c'est vrai. Pareil, le deal, la description, machin.

  • Speaker #1

    C'est très long.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est plein de petits trucs. Pareil pour la newsletter aussi. Bon, après, ça dépend de chacun mais les trucs répétitifs qui n'apportent pas de valeur ça il faut déléguer le plus rapidement possible

  • Speaker #1

    Bon, et puis ma dernière question pour toi, Nico, là, on a bien rebouclé sur tes quatre piliers, c'est est-ce que tu as eu des moments difficiles et comment tu les as surmontés ? Parce que là, forcément, on est là, ex-poste, tout a l'air stylé et tout, on a les soins de 30 000 euros, mais tu ne savais pas à quand ils allaient forcément arriver.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu te rappelles un peu de moments comme ça où tu as failli abandonner ou, je ne sais rien moi, revenir en arrière ou changer de modèle ?

  • Speaker #0

    Oui, évidemment. Mais alors déjà, j'estime qu'aujourd'hui, même si j'ai généré en tout 70 000 euros, je ne suis pas encore sur une phase où c'est bien stable et tout. Je suis sur une bonne tangente, c'est cool, une bonne pente ascendante. Mais je ne suis pas non plus en mode ça y est, c'est cool et tout, je me la kiffe. Non,

  • Speaker #1

    mais j'apprécie ça chez toi, mais moi, je suis pareil en fait. Mais au moins, je voulais te dire que tu as passé…

  • Speaker #0

    Un premier step.

  • Speaker #1

    t'as fait un passage de guet que beaucoup de personnes n'arrivent pas à faire t'as déjà une traction donc maintenant il va falloir que tu fasses les bons choix pour continuer à mettre les billes dans le bon entonnoir pour que ça roule dans la bonne direction mais bon si tu changes rien et juste t'accélères ça va continuer à monter effectivement je

  • Speaker #0

    le souhaite pour tout le projet pour toute la personne avec qui je bosse mais donc des moments difficiles oui il y en a eu deux gros j'ai jamais remis en question quand même le projet ou quoi que ce soit Ok. Ça, c'est vraiment un truc où j'ai toujours été persuadé. De toute façon, c'est un projet de cœur. Je ne veux pas arrêter. Par contre, j'ai touché deux fois mes limites. La première fois, c'était en mars 2024 exactement. En fait, je gérais l'agence et Shape Room, plus d'autres choses. À ce moment-là, je ne travaillais pas forcément avec les bonnes personnes. Et c'est là où je me retrouvais à faire des heures pas possibles. J'étais en Afrique du Sud, tu as envie de profiter, mais je ne pouvais pas profiter parce que je bossais de fou. Et ouais, franchement, je sais pas si j'étais au port du burn-out ou pas, mais j'avais touché mes limites, tu vois. Le soir, t'es un légume, ton cerveau, il marche plus. T'es là, t'es pâle, t'as plus d'énergie du tout. Donc ouais, ça a duré une semaine ou deux. Et après, ça va, j'arrive quand même à faire de l'espace, à rebondir assez rapidement, donc ça, c'est cool. Ça, c'était une première fois. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'il fallait que je m'entoure d'une meilleure manière. Parce qu'en fait, pourquoi c'était frustrant ? parce que je n'étais pas accompagné de bonnes personnes. Je travaillais avec un freelance qui ne faisait pas n'importe quoi. Mais franchement...

  • Speaker #1

    en fait ce qui est dur c'est que des fois tu peux faire l'erreur d'attribution quoi tu vas dire ah bah ça marche pas ce qu'elle a dit Flavie déléguée ou je sais pas quel autre truc ou t'as dit un autre coach juste parce que t'as les mauvaises personnes en fait alors qu'en vrai ça fonctionne de déléguée si t'as les bons t'as

  • Speaker #0

    eu ce moment là qui était dur ouais et je me suis dit en fait j'aurais dû écouter mon intuition parce que l'intuition elle est là elle te parle mais j'ai pas trop écouté donc il y a eu cette première phase et ensuite deuxième phase c'était je dirais septembre 2024 donc c'était le mois de lancement

  • Speaker #1

    Ok, oui,

  • Speaker #0

    le faveur. Là, je peux te dire que c'était vraiment très dur. J'étais à la bourre, je n'avais pas filmé de vidéo, je devais faire de l'acquisition en même temps, donc du contenu. Le stress aussi. Le stress.

  • Speaker #1

    C'est stressant, en fait, les lancements. C'est ça.

  • Speaker #0

    Call de vente. Et puis à ce moment-là, j'étais tout seul, en fait. Donc, tu portes une agence plus un lancement de bootcamp, posté sur la réseau, tout ce qui s'ensuit. Je travaillais avec des freelancers aussi pour déléguer un minimum. Tout ça, tout seul, sur les épaules, en fait. Et le mois de septembre m'a été horrible. Franchement, je passais mon temps assis sur ma chaise à bosser, à bosser, à bosser. Ouais, fin septembre, début octobre, c'est là où je me suis dit, OK, je ne peux plus gérer les deux projets. Je ne peux plus gérer ShapeRoom et l'agence.

  • Speaker #1

    Prioriser un.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. En fait, j'ai pris le temps pour moi. J'ai pris une ou deux semaines où j'ai vraiment pris du recul. J'avais lancé mon bootcamp. OK, il y a quatre clients, c'est bien ça, c'est cool. L'agence, elle est là, elle tourne un minimum. Mais l'agence, pareil, à ce moment-là, on avait perdu des clients et tout.

  • Speaker #1

    c'était compliqué quand même oui c'est que les deux en fait d'un point de vue conjoncturel sont arrivés en même temps ok mais comme souvent c'est un petit peu les emmerdes voilà en escadrille machin t'as tout de suite tombé dessus en même temps et du coup comment t'as fait pour t'en sortir et peut-être c'est le conseil final pour celles et ceux qui nous écoutent qu'est-ce qu'on peut faire pour supporter aussi ces montagnes russes du solopreneur on sait qu'on est dans la bonne direction on sait que demain ça va payer on va être bien mais c'est dur quand même ces passages-là on se sent seul on se sent un peu surmené on est éparpillé qu'est-ce qui t'a aidé toi Nico ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a vraiment aidé, c'est sur plusieurs steps, mais le step 1, c'est genre arrêter. enfin stop prendre le temps pour soi relever la tête regarder vers là où on va parce que souvent quand on est dans des phases comme ça on a la tête dans le guidon la tête baissée on avance on avance on est là sur des steps très très proches tu vois qu'est-ce que je fais la semaine prochaine ou l'objectif du fin de mois qui était le lancement donc là c'était de 4 jours par semaine je travaille 3 jours de week-end je prends le temps je vais à la plage je fais du surf ou quoi que ce soit parce que prendre le temps pour soi c'est aussi prendre le temps pour son business en fait Donc c'est ça, et puis j'ai fait plein d'exercices un peu mindset aussi, sur la vision, le pourquoi, le why, plein de choses comme ça. Et en fait c'est des choses qui font du bien, et qui te permettent d'être plus aligné, parce qu'il y a des moments comme ça où tu te désalignes, pour je ne sais quelle raison. Donc moi ça a été vraiment un truc qui... C'était game changer quoi, c'était vraiment le step numéro 1. Et ensuite le step 2, suite à ça, donc tu te reconnectes un peu à ton corps, à ton intuition, c'est de prendre des décisions radicales. Donc là ça a été ok, bah l'agence, je ne peux plus la gérer en fait. et donc la freelance avec qui je bossais en l'occurrence il y avait deux freelances je leur ai dit écoutez moi j'ai envie de bosser avec vous pour qu'on puisse potentiellement s'associer et moi je peux plus gérer ça tout seul j'ai besoin d'au moins une personne avec qui je peux m'associer qui peut gérer le projet à 100%. Ça a été une grosse décision parce que j'avais jamais fait ça auparavant, vraiment. Et ça a été la meilleure décision possible, en fait. Donc, c'était prendre le temps, prendre du recul, faire moins.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas facile parce que tu as tendance à surcharger la mule à ce moment-là.

  • Speaker #0

    C'est ça, mais c'est un peu la loi de Pareto, le 80-20, en fait. C'est ce truc-là, faire moins pour avancer mieux et plus vite, en fait. Je me suis rendu compte que le chemin le plus rapide, c'était le chemin le plus long, entre guillemets. Et après, prendre des décisions radicales et puis bien s'entourer. J'ai eu de la chance de... bossé avec deux bons freelances à ce moment-là, avec qui je me suis associé maintenant. Donc, Ambre et Lucas, si j'aime bien regarder cette vidéo. Franchement, sans eux, j'en serais pas là aujourd'hui. Franchement.

  • Speaker #1

    Les équipes de l'ombre des solopreneurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Nico, d'avoir partagé avec toute la franchise qui te caractérise tes chiffres, tes jalons, etc. Et puis, racontez-nous si vous aussi vous avez un projet de scalabilité. Où est-ce qu'on peut te suivre un peu pour t'encourager ?

  • Speaker #0

    Partout.

  • Speaker #1

    je suis partout la chaîne elle s'appelle comment ?

  • Speaker #0

    Nicolas Cheybroum mon podcast s'appelle l'appel du large que j'ai renommé très récemment dans lequel j'ai deux piliers de contenu il y en a un qui est un peu plus introspectif on parle du courage de la liberté, on remet en question la société je me base sur des lectures sur mon expérience et sur ce que je fais aussi en coaching coaching mindset et tout et j'ai un autre pilier de contenu où je parle de comment on se lance en tant que médiabayer ça c'est ce que je fais sur Youtube et sur l'appel du large Et sinon après, c'est pareil sur Instagram, Nicolas Cheypro, LinkedIn, Nicolas Dorfman.

  • Speaker #1

    Bon bah trop bien. Un petit mot de la fin pour nos auditeurs ?

  • Speaker #0

    Bah oui, écoute, c'est marrant, je pose la même question à mes invités. Là je suis dans cette position, c'est pas facile. C'est pas facile ?

  • Speaker #1

    Attends, je me prépare pour quand on fera l'épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bah le petit mot de la fin, franchement, après tout ce qu'on vient de se dire à la fin, prenez le temps pour vous en fait. Je pense que le meilleur asset qu'on a, c'est notre cerveau, notre corps. Et en fait... tout va bien, quand on est en bonne santé, on a des dizaines de problèmes et quand on est en mauvaise santé, on n'a qu'un seul problème, c'est nous c'est notre corps, donc prenez soin de vous

  • Speaker #1

    Écoute, c'est magnifique et moi je voulais te dire bravo parce que je suis hyper fière de tout le chemin que t'as parcouru depuis le tout tout début les prémices de Shaperoom que j'ai connues quand t'étais dans le bootcamp solopreneur donc merci beaucoup d'être venu nous raconter le moment d'après parce que voilà, quand on passe dans le bootcamp, on lance et puis après on va faire fructifier tout ça et j'ai trop hâte de suivre la suite Et quand tu seras à 50K par mois, tu viendras m'expliquer comment on fait.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. Et puis, merci à toi pour le bootcamp. Et puis, je suis fini.

  • Speaker #1

    Trop bien. Merci. À très bientôt dans les autres épisodes d'eboard. Merci d'avoir passé ce moment avec nous, ce moment analyse. Allez, à la prochaine. Salut tout le monde. Salut les solos.

Chapters

  • L'ex-salarié qui surfe partout dans le monde

    00:38

  • Son business model & son mode de vie

    03:22

  • La niche qui paie : comment il l'a trouvée (4 critères clés)

    10:02

  • "J'en avais marre de Paris" : naissance de sa vie de nomade

    12:10

  • Le bootcamp qui lui rapporte 70K€ en 9 mois (sa méthode)

    14:59

  • Son plan pour atteindre 50K€/mois

    24:29

  • Sa stratégie média pour remplir son bootcamp en automatique

    30:11

  • Son canal d'acquisition #1 (ce n'est PAS la pub)

    35:14

  • Son arme secrète pour scaler : "Les Shapers"

    41:53

  • Comment déléguer quand t'es control freak (sa méthode)

    44:50

  • "J'ai touché mes limites 2 fois" : comment il a rebondi

    48:15

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