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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

1/5 💰- Maximise tes revenus de solopreneur : 5 optimisations fiscales incontournables avec mon comptable Numbr

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16min |22/07/2024
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Description

Tu te demandes comment maximiser tes revenus en tant que solopreneur ? 🤑


Découvre 5 astuces pour optimiser ta rémunération et alléger ta fiscalité sans te prendre la tête.


👉 Profite d'un audit offert sur le choix de ton statut juridique et de la création d’entreprise offerte avec Numbr, mon comptable en cliquant sur ce lien


Dans cet épisode, je reçois Flavien Fueyo, expert comptable chez mon comptable Numbr et spécialisé dans l'accompagnement des solopreneurs


Ensemble, on décortique les meilleures stratégies pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton statut et de ta rémunération.


Programme de l'épisode :

👉 Quels sont les avantages et inconvénients des différents statuts juridiques pour un solopreneur ?

👉 Comment dépasser le seuil de la micro-entreprise sans stresser ?

👉 Comment optimiser ses charges pour améliorer ta rentabilité ?

👉 Comment utiliser les dividendes pour optimiser tes revenus ?

👉 Comment préparer ta retraite tout en maximisant ses revenus actuels ?


Et plein d’autres astuces et optimisations secrètes, connues seulement des meilleurs experts comptables 🤫


💌 Retrouve tous mes tips solopreneur et les bonus des épisodes dans la newsletter Solopreneur·e.


💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Ma liberté de penser - Florent Pagny
Ep. 2 - Kash - Youssoupha feat. Dinos & Lefa
Ep. 3 - Taxman - The Beatles
Ep. 4 - Le temps qui passe - Serge Reggiani
Ep. 5 - Money - Pink Floyd


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors là, je suis sûre que j'ai plein de monde pour nous écouter. Ce sujet en or, maximiser ses revenus de solopreneur, 5 optimisations secrètes. Je suis super contente du thème du jour et je suis super contente de l'invité du jour que je vous présentais. Je suis un petit peu intimidée parce que c'est un expert comptable. Si vous connaissez ma passion pour la comptabilité, vous compatissez. Mais je vous rassure, c'est un super expert comptable. Et déjà, en plus, il travaille chez Number qui est mon… mon partenaire pour cet épisode et mon nouveau comptable cette année. Je vous ai déjà raconté un peu mes aventures géniales avec Number. Donc, on va continuer et enfoncer le clou pour vous aider, vous aussi, à profiter des cinq optimisations qu'on va voir ensemble dans cette mini-série. Flavien Fueyo. Salut Flavien, bienvenue au board, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Flavie, ça va, nickel, ravi d'être sur le board. Et oui, écoute, un expert comptable, mais tu vas voir un expert comptable sympa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je te vois déjà si vous nous regardez en vidéo avec ton petit casque stylé, Bluetooth et tout. On est loin de l'image d'épinal de l'expert comptable d'avant. On a des experts comptables digitalisés et surtout proches de nos business de solopreneurs aussi. Et ça, ça fait du bien parce que vous êtes vraiment quand même spécialisés sur ce public qui est un entrepreneur. On est des entrepreneurs à part quand même. On n'a pas d'employés, on ne lève pas de fonds. Enfin, en tout cas différemment que nos confrères et consœurs entrepreneurs classiques. Alors, par quoi on commence si on veut optimiser notre… J'allais dire notre statut de solopreneur et notre rémunération aussi, on veut que ça se passe mieux pour nous, fiscalement mais aussi financièrement. Qu'est-ce que tu nous conseillerais de commencer par quoi pour ce premier épisode, Flavien ?

  • Speaker #1

    La première chose, écoute Flavie, c'est toujours la forme juridique. La forme juridique et quel statut j'utilise pour exercer mon activité. Parce qu'en tant que solopreneur, j'ai plusieurs possibilités. On entend souvent parler de la micro-entreprise, c'est sûr, mais il y a aussi l'entreprise individuelle. Au régime réel, il y a la continuité de la micro-entreprise. Et ensuite, quand on passe un step, là, c'est la société. Et si société, alors quelle forme de société choisir ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'est super intéressant que tu parles de ça direct, parce que je sais que dans le board, il y a vraiment un mix de tout ça. En gros, c'est moitié-moitié. Il y a moitié des gens qui sont encore en micro-entreprise, moitié qui sont en société. Donc, est-ce que tu peux nous faire un petit cours ? accélérer sur peut-être les bénéfices de chaque statue qu'on arrive à statuer. On va faire plein de jeux de mots. Déjà, on s'appelle Flavien et Flavie, ce qui n'est pas évident pour cette épisode. Mais bon, du coup, c'est bien, c'est marrant. J'ai l'impression d'avoir un peu mon double au micro. Vas-y, je te laisse nous faire un petit état des lieux des différents statues et ce que tu en penses toi aussi pour notre persona solopreneur.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Justement, on va essayer de focus sur ce qui pourra intéresser les solopreneurs. les guider dans leur prise de décision parce que des différences entre les statuts, il peut y en avoir des plus ou moins importantes, mais là on va vraiment rester sur ce qui nous intéresse. Donc la micro-entreprise, déjà on va commencer par ça, puisque généralement elle est présentée comme la forme pour se lancer, pour tester un petit peu son concept. La micro-entreprise, ça peut être une bonne solution, il n'y a pas de problème, ça il faut le dire, c'est sûr. Mais ce n'est pas parce qu'elle est autorisée que c'est forcément la meilleure solution. Parce que la micro-entreprise, si tu te souviens, ça fonctionne avec des seuils, notamment de chiffre d'affaires. On peut être micro-entrepreneur ou d'ailleurs auto-entrepreneur, c'est la même chose, jusqu'à un certain plafond de chiffre d'affaires. Quand on parle de prestations de services, on est aux alentours de 77 000 euros.

  • Speaker #0

    Mais ce seuil, il se dépasse aussi parce que j'ai entendu parler de ça. Et là où moi, j'aurais été catégorique en disant, bon, si vous voulez être solopreneur, ce n'est pas la micro parce que vous serez vite capé à 77 000. Finalement, j'ai cru comprendre que c'est un petit peu plus subtil que ça avec l'histoire du dépassement.

  • Speaker #1

    C'est ça. On peut le dépasser, mais pas plus de deux dans le suite. Ce qui veut dire qu'au bout de la troisième fois, obligatoirement, on passe au régime réel. Et donc là, c'est déjà une nouvelle étape. C'est toujours l'entreprise individuelle. Mais l'entreprise individuelle, elle peut être soit au régime micro, soit au régime réel. Et bien là, on passe à l'étape 2, l'entreprise individuelle. Régime réel, ça veut dire avec une comptabilité. Et on va venir déduire les charges réellement. Parce que la micro-entreprise, on en sort soit légalement, une fois qu'on a atteint les fameux seuils, soit parce qu'on s'est rendu compte qu'elle était plus intéressante pour nous. Et je peux te prendre le cas de quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques semaines, qui était auto-entrepreneur, qui est opticien. et qui se déplace dans les EHPAD. C'est son public avec lequel il travaille. Il s'est rendu compte qu'en micro-entreprise, il avait beaucoup de frais de déplacement. Et donc là, le fait de ne pas pouvoir déduire ses charges, c'était un frein pour lui. Donc il y a ces deux moments-là où on peut sortir de la micro, soit légalement, soit parce que ce n'est plus la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Ouais, donc j'aime bien que tu te dises que d'un côté, ça peut être un statut durable parce que rien ne vous oblige à faire plus de 77 000 euros. Et puis, ça peut convenir très bien en fonction de vos besoins, etc. Et vous pouvez être hyper rentable même à 77 000 euros. Enfin, ce n'est pas le sujet. Et aussi, l'inverse est vrai. C'est-à-dire que ce n'est pas forcément en micro qu'il faut commencer. Alors moi, ça me rappelle un peu mon démarrage parce que moi, au démarrage de mon activité, je… Je plaçais aussi d'autres freelances commerciaux dans mes missions commerciales et du coup, j'avais direct cette notion de sous-traitance qui m'a bloquée. Enfin, moi, j'étais obligée de passer en société directe parce que je ne pouvais pas… Voilà. Donc, du coup, peut-être que tu peux nous parler aussi de ces statuts de société.

  • Speaker #1

    Oui, ça marche. En société, si je reste sur le public solopreneur, donc à partir du principe qu'il n'y a qu'un associé, on va avoir le URL ou la SASU. Dans les deux cas, on est sur une forme de société avec un socié unique. Et là, par contre, administrativement, c'est un petit peu plus lourd. Il faut rédiger un statut, déposer un capital et vraiment créer sa société.

  • Speaker #0

    Tu dis plus lourd, mais qu'on soit clair. Moi, je veux dire, je n'ai rien fait de tout ça. J'ai acheté des services clés en main, packagé. Ce n'est pas moi qui ai rédigé mes statuts parce que j'ai l'impression que parfois, les gens se font un monde. Mais moi, je trouve que je n'ai pas vu beaucoup de complexité. C'est peut-être parce que j'ai choisi le bon comptable. Tu me diras, mais tu vois, j'ai... Je n'ai pas eu l'impression de passer 10 heures de plus par mois à faire ma compta versus la micro-entreprise.

  • Speaker #1

    C'est déjà une nouvelle, alors ça veut dire que tu as été correctement accompagné. Mais c'est indispensable en tout cas de l'être parce que les choix qu'on va faire au moment où on va créer sa société, même s'ils ne sont pas irréversibles, ce sont des choix qui peuvent avoir des conséquences importantes. Donc, pour le coup, il va falloir bien arbitrer la forme juridique et on verra certainement un petit peu plus tard que la forme juridique, d'ailleurs, on peut la modifier. et que la meilleure réponse à un instant T n'est pas forcément la meilleure réponse quelques années après. Donc, tu vois, quand tu me disais au lancement, je fonctionnais comme ça et après, j'ai dû moduler parce que sous-traitance, bah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Alors, bon, trop intéressant. Donc, ça, c'est bien. Il faut juste savoir que ça coûte un peu, mais bon, c'est sûr qu'on peut modifier. Donc, déjà, peut-être ça enlève un peu de pression sur les épaules frêles des solopreneurs qui se disent, mais quel statut. Alors, ce que j'entends tout le temps, c'est le match entre EURL et Saju. Alors, dans quel cas on choisit l'un et dans quel cas on choisit l'autre ?

  • Speaker #1

    Pour essayer de faire simple, ce qui change la grosse différence entre les deux, c'est le statut social du dirigeant. En EURL, le dirigeant, il va être ce qu'on appelle gérant et travailleur non salarié. Ça, ça va être son statut social. Alors qu'en SASU, le dirigeant, il va être président ou présidente. Et son statut social, ça va être assimilé salarié. Bon, le statut social, là, pour l'instant, c'est que de la sémantique, c'est que des termes, mais derrière, il y a des conséquences sur les cotisations sociales obligatoires. Le travailleur non salarié, il va payer 45% de cotisations sociales obligatoires, alors que l'assimilé salarié va payer plutôt 75-80% de cotisations sociales obligatoires. Donc ça veut dire qu'à enveloppe équivalente, il y aura plus de rémunération nette pour le travailleur non salarié que pour l'assimilé salarié. Bon, alors après, il y a d'autres choses à prendre en compte, on va y venir. Mais c'est vraiment ça, la différence principale.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, franchement, c'est super clair. Tu m'avais dit que tu me donnerais des petits exemples aussi, peut-être. Si on se met dans un... Du coup, je vais prendre un solopreneur qui fait un peu au-dessus du plafond de la micro, mettons 80 000 euros. Concrètement, ça a dû URL, qu'est-ce qui me reste en salaire à la fin dans les deux cas ?

  • Speaker #1

    Oui, pas de problème. Je vais me permettre de prendre une autre valeur, si tu veux, pour que ce soit plus simple pour le calcul. Mais quelqu'un qui fait 80 000 euros de chiffre d'affaires, et qui a 15 000 euros de charges par ailleurs, donc des frais de déplacement, l'assurance responsabilité civile, un petit peu de matériel, etc. ça veut dire qu'il lui reste 65 000 euros. Ça, c'est son enveloppe disponible pour sa rémunération. Si cette personne décide de tout prendre, c'est-à-dire de tout ponctionner à sa société pour le mettre sur son compte personnel, alors, en URL, après les 45 de cotisation sociale obligatoire, il restera dans sa poche 45 000 euros environ. En SAS2, par contre, étant donné qu'on est plus proche des 75 de cotisation sociale obligatoire, il ne lui restera que 37 000 euros. Donc tu vois là déjà on a une différence de 8000 euros sur la rémunération nette dans la poche. Et une fois que la rémunération est dans la poche, attention, point de vigilance, il faut encore s'acquitter de l'impôt sur le revenu.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Ça, c'est pour ceux qui vont découvrir la magie de la neige qui fond, enfin, les revenus qui fondent comme neige au soleil avec tout ce qu'on doit défalquer. Bien sûr, chiffre d'affaires n'est pas égal à rémunération directe. Il y a un dernier truc qui m'interpelle dans le match Sazurl. Me semble-t-il, alors tu as le droit de me débunker si je raconte des conneries, parce que moi, je ne suis pas l'expert comptable de l'épisode, vous avez compris. Je me souviens que comme moi, j'étais en rupture conventionnelle et que je touchais le chômage, à passer en SASU pour les dividendes. Alors, fake news ou pas, raconte-moi un petit peu quel est ton point de vue sur ce sujet des dividendes, qui est aussi une autre façon de se payer et peut-être d'optimiser sa rémunération.

  • Speaker #1

    Alors, plusieurs choses. Les dividendes, je pense qu'on pourra en parler un petit peu plus tard, mais plusieurs choses sur ce que tu dis, parce qu'en plus, on est en plein dans l'actu. Il y a des règles qui changent vis-à-vis de l'indemnisation des personnes qui sont au chômage. En effet, l'intérêt d'une société, c'est déjà qu'il y a une personne morale. C'est cette personne morale qui va réaliser l'activité, qui va émettre des factures. Et donc, France Travail, puisque désormais on ne dit plus Paul-Long-Flois, mais France Travail, va dire, ok, c'est la société qui réalise l'activité. Tant que la personne indemnisée ne prend rien à la société au titre de la rémunération, moi je peux continuer à lui verser ses allocations. Il n'y a pas de problème. Donc ça, c'est la première chose à savoir. On peut faire le niveau d'activité qu'on veut, tant qu'on ne prend rien, pas de souci pour les allocations. La deuxième chose, et ça, ça change un petit peu en ce moment, c'est que jusque-là, France Travail disait, peu importe la forme juridique de société, si vous ne prenez rien, je vous verse l'intégralité de vos allocations. Et on commence à voir de la jurisprudence qui nous dit, eh bien, pour les EURL, je vais vous verser 80% seulement de votre allocation. Et puis, on verra ensuite quand vous serez capable de prouver qu'en effet, il n'y a pas eu de rémunération du tout, si vous avez le droit aux 20% restants. Par contre, pour les SASU, on reste toujours sur 100% éligible, 100% de l'allocation de retour à l'emploi. Donc là, le match est plutôt en faveur de la SASU. Autre chose, on parlait tout à l'heure de cotisation sociale obligatoire. Et on disait que c'était 45% ou 75% de la rémunération. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe quand il n'y a pas de rémunération ? En EURL, quand il n'y a pas de rémunération, il y a quand même un forfait minimum annuel d'environ 1200 euros. de cotisations sociales obligatoires. En SASU, si on ne se rémunère pas, eh bien, il n'y a pas de cotisations sociales obligatoires, zéro. Ça veut dire que pour quelqu'un qui bénéficie des allocations de retour à l'emploi, il ne compte pas se rémunérer. Ça peut permettre une économie de 1 200 euros d'être en SASU. Et puis, la dernière chose quand même pour répondre à ta question concernant les dividendes. En effet, en théorie, dans les textes... il est possible de se verser des dividendes parce que sur les dividendes, on s'asue du moins, on ne paye pas de cotisation sociale. Et donc, Pôle emploi dit, France Travail, pardon, dit, puisqu'il n'y a pas de cotisation sociale, ce n'est pas de la rémunération. Donc, pas de souci pour verser l'allocation de retour à l'emploi. Mais ça commence à évoluer un petit peu aussi. On comprend que ce n'est pas trop l'esprit de la règle. Donc, nous, on conseille toujours aux personnes de faire extrêmement attention avec cela, d'être vigilantes. de faire valider la position par leur conseiller France Travail, parce qu'on comprend bien que, quand même, c'est certainement quelque part où le législateur va finir par mettre son nez.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, en tout cas, je voulais préciser aussi dans cet épisode qu'on a un truc trop bien qu'on a mis en place avec Number et Le Bord, comme on est partenaire. On vous offre un rendez-vous gratuit orientation statut juridique. Donc, si vous êtes là, total dans le flou, en mode, oula ! Bon, j'hésite, mon cœur balance entre ça ou ça. Eh bien, venez, prenez votre rendez-vous. Je vous mets le lien en description et le lien dans la newsletter. Comme ça, vous agirez en âme et conscience et avec le bon conseil aussi des experts avec vous. Est-ce que tu as un petit défi à nous lancer, Flavien, avant qu'on passe à la suite de l'optimisation ? Parce qu'évidemment, ça, c'est que le début, il y a encore plein, plein de choses à optimiser pour être un solopreneur bien rémunéré.

  • Speaker #1

    Oui, avant de lancer le petit défi, je vous donne juste un tip, parce que c'est hyper important. Il n'y aura jamais de réponse unique pour votre forme juridique. Ce sera toujours à apprécier en fonction de votre situation actuelle et de vos projets à moyen terme. Donc vraiment, n'essayez pas de transposer une réflexion et de l'appliquer à votre cas. Il faut toujours reprendre à zéro et c'est ça aussi qui est passionnant. Pour le petit défi, l'une des premières choses, on l'a dit, c'est d'essayer d'estimer son niveau de chiffre d'affaires, son niveau de charge. Donc si vous voulez commencer par la bonne étape, c'est ça, c'est essayer de poser au minimum sur un an votre volume d'activité par rapport au contrat que vous pourriez déjà avoir, par rapport à ce que vous envisagez. Et aussi vos charges, qu'est-ce que vous devez mettre en place pour réaliser ce volume d'activité, qu'est-ce que vous allez devoir décaisser. Et une fois qu'on aura tout ça, on pourra déjà éclairer la prise de décision.

  • Speaker #0

    Je vous remets le prévisionnel qu'on a bossé avec ton homologue Kevin, mon comptable sur Nantes, qui est le prévisionnel que moi j'utilise pour calculer mon chiffre d'affaires en route pour 300 000 euros, je croise les doigts, et mes charges aussi. Et ça tombe bien les charges, on va en parler parce que c'est le sujet de l'épisode 2. Comment bien optimiser ses charges de solopreneur pour optimiser sa rémunération ? C'est parti !

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Dans cet épisode, je reçois Flavien Fueyo, expert comptable chez mon comptable Numbr et spécialisé dans l'accompagnement des solopreneurs


Ensemble, on décortique les meilleures stratégies pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton statut et de ta rémunération.


Programme de l'épisode :

👉 Quels sont les avantages et inconvénients des différents statuts juridiques pour un solopreneur ?

👉 Comment dépasser le seuil de la micro-entreprise sans stresser ?

👉 Comment optimiser ses charges pour améliorer ta rentabilité ?

👉 Comment utiliser les dividendes pour optimiser tes revenus ?

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Ep. 1 - Ma liberté de penser - Florent Pagny
Ep. 2 - Kash - Youssoupha feat. Dinos & Lefa
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Ep. 4 - Le temps qui passe - Serge Reggiani
Ep. 5 - Money - Pink Floyd


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  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors là, je suis sûre que j'ai plein de monde pour nous écouter. Ce sujet en or, maximiser ses revenus de solopreneur, 5 optimisations secrètes. Je suis super contente du thème du jour et je suis super contente de l'invité du jour que je vous présentais. Je suis un petit peu intimidée parce que c'est un expert comptable. Si vous connaissez ma passion pour la comptabilité, vous compatissez. Mais je vous rassure, c'est un super expert comptable. Et déjà, en plus, il travaille chez Number qui est mon… mon partenaire pour cet épisode et mon nouveau comptable cette année. Je vous ai déjà raconté un peu mes aventures géniales avec Number. Donc, on va continuer et enfoncer le clou pour vous aider, vous aussi, à profiter des cinq optimisations qu'on va voir ensemble dans cette mini-série. Flavien Fueyo. Salut Flavien, bienvenue au board, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Flavie, ça va, nickel, ravi d'être sur le board. Et oui, écoute, un expert comptable, mais tu vas voir un expert comptable sympa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je te vois déjà si vous nous regardez en vidéo avec ton petit casque stylé, Bluetooth et tout. On est loin de l'image d'épinal de l'expert comptable d'avant. On a des experts comptables digitalisés et surtout proches de nos business de solopreneurs aussi. Et ça, ça fait du bien parce que vous êtes vraiment quand même spécialisés sur ce public qui est un entrepreneur. On est des entrepreneurs à part quand même. On n'a pas d'employés, on ne lève pas de fonds. Enfin, en tout cas différemment que nos confrères et consœurs entrepreneurs classiques. Alors, par quoi on commence si on veut optimiser notre… J'allais dire notre statut de solopreneur et notre rémunération aussi, on veut que ça se passe mieux pour nous, fiscalement mais aussi financièrement. Qu'est-ce que tu nous conseillerais de commencer par quoi pour ce premier épisode, Flavien ?

  • Speaker #1

    La première chose, écoute Flavie, c'est toujours la forme juridique. La forme juridique et quel statut j'utilise pour exercer mon activité. Parce qu'en tant que solopreneur, j'ai plusieurs possibilités. On entend souvent parler de la micro-entreprise, c'est sûr, mais il y a aussi l'entreprise individuelle. Au régime réel, il y a la continuité de la micro-entreprise. Et ensuite, quand on passe un step, là, c'est la société. Et si société, alors quelle forme de société choisir ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'est super intéressant que tu parles de ça direct, parce que je sais que dans le board, il y a vraiment un mix de tout ça. En gros, c'est moitié-moitié. Il y a moitié des gens qui sont encore en micro-entreprise, moitié qui sont en société. Donc, est-ce que tu peux nous faire un petit cours ? accélérer sur peut-être les bénéfices de chaque statue qu'on arrive à statuer. On va faire plein de jeux de mots. Déjà, on s'appelle Flavien et Flavie, ce qui n'est pas évident pour cette épisode. Mais bon, du coup, c'est bien, c'est marrant. J'ai l'impression d'avoir un peu mon double au micro. Vas-y, je te laisse nous faire un petit état des lieux des différents statues et ce que tu en penses toi aussi pour notre persona solopreneur.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Justement, on va essayer de focus sur ce qui pourra intéresser les solopreneurs. les guider dans leur prise de décision parce que des différences entre les statuts, il peut y en avoir des plus ou moins importantes, mais là on va vraiment rester sur ce qui nous intéresse. Donc la micro-entreprise, déjà on va commencer par ça, puisque généralement elle est présentée comme la forme pour se lancer, pour tester un petit peu son concept. La micro-entreprise, ça peut être une bonne solution, il n'y a pas de problème, ça il faut le dire, c'est sûr. Mais ce n'est pas parce qu'elle est autorisée que c'est forcément la meilleure solution. Parce que la micro-entreprise, si tu te souviens, ça fonctionne avec des seuils, notamment de chiffre d'affaires. On peut être micro-entrepreneur ou d'ailleurs auto-entrepreneur, c'est la même chose, jusqu'à un certain plafond de chiffre d'affaires. Quand on parle de prestations de services, on est aux alentours de 77 000 euros.

  • Speaker #0

    Mais ce seuil, il se dépasse aussi parce que j'ai entendu parler de ça. Et là où moi, j'aurais été catégorique en disant, bon, si vous voulez être solopreneur, ce n'est pas la micro parce que vous serez vite capé à 77 000. Finalement, j'ai cru comprendre que c'est un petit peu plus subtil que ça avec l'histoire du dépassement.

  • Speaker #1

    C'est ça. On peut le dépasser, mais pas plus de deux dans le suite. Ce qui veut dire qu'au bout de la troisième fois, obligatoirement, on passe au régime réel. Et donc là, c'est déjà une nouvelle étape. C'est toujours l'entreprise individuelle. Mais l'entreprise individuelle, elle peut être soit au régime micro, soit au régime réel. Et bien là, on passe à l'étape 2, l'entreprise individuelle. Régime réel, ça veut dire avec une comptabilité. Et on va venir déduire les charges réellement. Parce que la micro-entreprise, on en sort soit légalement, une fois qu'on a atteint les fameux seuils, soit parce qu'on s'est rendu compte qu'elle était plus intéressante pour nous. Et je peux te prendre le cas de quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques semaines, qui était auto-entrepreneur, qui est opticien. et qui se déplace dans les EHPAD. C'est son public avec lequel il travaille. Il s'est rendu compte qu'en micro-entreprise, il avait beaucoup de frais de déplacement. Et donc là, le fait de ne pas pouvoir déduire ses charges, c'était un frein pour lui. Donc il y a ces deux moments-là où on peut sortir de la micro, soit légalement, soit parce que ce n'est plus la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Ouais, donc j'aime bien que tu te dises que d'un côté, ça peut être un statut durable parce que rien ne vous oblige à faire plus de 77 000 euros. Et puis, ça peut convenir très bien en fonction de vos besoins, etc. Et vous pouvez être hyper rentable même à 77 000 euros. Enfin, ce n'est pas le sujet. Et aussi, l'inverse est vrai. C'est-à-dire que ce n'est pas forcément en micro qu'il faut commencer. Alors moi, ça me rappelle un peu mon démarrage parce que moi, au démarrage de mon activité, je… Je plaçais aussi d'autres freelances commerciaux dans mes missions commerciales et du coup, j'avais direct cette notion de sous-traitance qui m'a bloquée. Enfin, moi, j'étais obligée de passer en société directe parce que je ne pouvais pas… Voilà. Donc, du coup, peut-être que tu peux nous parler aussi de ces statuts de société.

  • Speaker #1

    Oui, ça marche. En société, si je reste sur le public solopreneur, donc à partir du principe qu'il n'y a qu'un associé, on va avoir le URL ou la SASU. Dans les deux cas, on est sur une forme de société avec un socié unique. Et là, par contre, administrativement, c'est un petit peu plus lourd. Il faut rédiger un statut, déposer un capital et vraiment créer sa société.

  • Speaker #0

    Tu dis plus lourd, mais qu'on soit clair. Moi, je veux dire, je n'ai rien fait de tout ça. J'ai acheté des services clés en main, packagé. Ce n'est pas moi qui ai rédigé mes statuts parce que j'ai l'impression que parfois, les gens se font un monde. Mais moi, je trouve que je n'ai pas vu beaucoup de complexité. C'est peut-être parce que j'ai choisi le bon comptable. Tu me diras, mais tu vois, j'ai... Je n'ai pas eu l'impression de passer 10 heures de plus par mois à faire ma compta versus la micro-entreprise.

  • Speaker #1

    C'est déjà une nouvelle, alors ça veut dire que tu as été correctement accompagné. Mais c'est indispensable en tout cas de l'être parce que les choix qu'on va faire au moment où on va créer sa société, même s'ils ne sont pas irréversibles, ce sont des choix qui peuvent avoir des conséquences importantes. Donc, pour le coup, il va falloir bien arbitrer la forme juridique et on verra certainement un petit peu plus tard que la forme juridique, d'ailleurs, on peut la modifier. et que la meilleure réponse à un instant T n'est pas forcément la meilleure réponse quelques années après. Donc, tu vois, quand tu me disais au lancement, je fonctionnais comme ça et après, j'ai dû moduler parce que sous-traitance, bah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Alors, bon, trop intéressant. Donc, ça, c'est bien. Il faut juste savoir que ça coûte un peu, mais bon, c'est sûr qu'on peut modifier. Donc, déjà, peut-être ça enlève un peu de pression sur les épaules frêles des solopreneurs qui se disent, mais quel statut. Alors, ce que j'entends tout le temps, c'est le match entre EURL et Saju. Alors, dans quel cas on choisit l'un et dans quel cas on choisit l'autre ?

  • Speaker #1

    Pour essayer de faire simple, ce qui change la grosse différence entre les deux, c'est le statut social du dirigeant. En EURL, le dirigeant, il va être ce qu'on appelle gérant et travailleur non salarié. Ça, ça va être son statut social. Alors qu'en SASU, le dirigeant, il va être président ou présidente. Et son statut social, ça va être assimilé salarié. Bon, le statut social, là, pour l'instant, c'est que de la sémantique, c'est que des termes, mais derrière, il y a des conséquences sur les cotisations sociales obligatoires. Le travailleur non salarié, il va payer 45% de cotisations sociales obligatoires, alors que l'assimilé salarié va payer plutôt 75-80% de cotisations sociales obligatoires. Donc ça veut dire qu'à enveloppe équivalente, il y aura plus de rémunération nette pour le travailleur non salarié que pour l'assimilé salarié. Bon, alors après, il y a d'autres choses à prendre en compte, on va y venir. Mais c'est vraiment ça, la différence principale.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, franchement, c'est super clair. Tu m'avais dit que tu me donnerais des petits exemples aussi, peut-être. Si on se met dans un... Du coup, je vais prendre un solopreneur qui fait un peu au-dessus du plafond de la micro, mettons 80 000 euros. Concrètement, ça a dû URL, qu'est-ce qui me reste en salaire à la fin dans les deux cas ?

  • Speaker #1

    Oui, pas de problème. Je vais me permettre de prendre une autre valeur, si tu veux, pour que ce soit plus simple pour le calcul. Mais quelqu'un qui fait 80 000 euros de chiffre d'affaires, et qui a 15 000 euros de charges par ailleurs, donc des frais de déplacement, l'assurance responsabilité civile, un petit peu de matériel, etc. ça veut dire qu'il lui reste 65 000 euros. Ça, c'est son enveloppe disponible pour sa rémunération. Si cette personne décide de tout prendre, c'est-à-dire de tout ponctionner à sa société pour le mettre sur son compte personnel, alors, en URL, après les 45 de cotisation sociale obligatoire, il restera dans sa poche 45 000 euros environ. En SAS2, par contre, étant donné qu'on est plus proche des 75 de cotisation sociale obligatoire, il ne lui restera que 37 000 euros. Donc tu vois là déjà on a une différence de 8000 euros sur la rémunération nette dans la poche. Et une fois que la rémunération est dans la poche, attention, point de vigilance, il faut encore s'acquitter de l'impôt sur le revenu.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Ça, c'est pour ceux qui vont découvrir la magie de la neige qui fond, enfin, les revenus qui fondent comme neige au soleil avec tout ce qu'on doit défalquer. Bien sûr, chiffre d'affaires n'est pas égal à rémunération directe. Il y a un dernier truc qui m'interpelle dans le match Sazurl. Me semble-t-il, alors tu as le droit de me débunker si je raconte des conneries, parce que moi, je ne suis pas l'expert comptable de l'épisode, vous avez compris. Je me souviens que comme moi, j'étais en rupture conventionnelle et que je touchais le chômage, à passer en SASU pour les dividendes. Alors, fake news ou pas, raconte-moi un petit peu quel est ton point de vue sur ce sujet des dividendes, qui est aussi une autre façon de se payer et peut-être d'optimiser sa rémunération.

  • Speaker #1

    Alors, plusieurs choses. Les dividendes, je pense qu'on pourra en parler un petit peu plus tard, mais plusieurs choses sur ce que tu dis, parce qu'en plus, on est en plein dans l'actu. Il y a des règles qui changent vis-à-vis de l'indemnisation des personnes qui sont au chômage. En effet, l'intérêt d'une société, c'est déjà qu'il y a une personne morale. C'est cette personne morale qui va réaliser l'activité, qui va émettre des factures. Et donc, France Travail, puisque désormais on ne dit plus Paul-Long-Flois, mais France Travail, va dire, ok, c'est la société qui réalise l'activité. Tant que la personne indemnisée ne prend rien à la société au titre de la rémunération, moi je peux continuer à lui verser ses allocations. Il n'y a pas de problème. Donc ça, c'est la première chose à savoir. On peut faire le niveau d'activité qu'on veut, tant qu'on ne prend rien, pas de souci pour les allocations. La deuxième chose, et ça, ça change un petit peu en ce moment, c'est que jusque-là, France Travail disait, peu importe la forme juridique de société, si vous ne prenez rien, je vous verse l'intégralité de vos allocations. Et on commence à voir de la jurisprudence qui nous dit, eh bien, pour les EURL, je vais vous verser 80% seulement de votre allocation. Et puis, on verra ensuite quand vous serez capable de prouver qu'en effet, il n'y a pas eu de rémunération du tout, si vous avez le droit aux 20% restants. Par contre, pour les SASU, on reste toujours sur 100% éligible, 100% de l'allocation de retour à l'emploi. Donc là, le match est plutôt en faveur de la SASU. Autre chose, on parlait tout à l'heure de cotisation sociale obligatoire. Et on disait que c'était 45% ou 75% de la rémunération. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe quand il n'y a pas de rémunération ? En EURL, quand il n'y a pas de rémunération, il y a quand même un forfait minimum annuel d'environ 1200 euros. de cotisations sociales obligatoires. En SASU, si on ne se rémunère pas, eh bien, il n'y a pas de cotisations sociales obligatoires, zéro. Ça veut dire que pour quelqu'un qui bénéficie des allocations de retour à l'emploi, il ne compte pas se rémunérer. Ça peut permettre une économie de 1 200 euros d'être en SASU. Et puis, la dernière chose quand même pour répondre à ta question concernant les dividendes. En effet, en théorie, dans les textes... il est possible de se verser des dividendes parce que sur les dividendes, on s'asue du moins, on ne paye pas de cotisation sociale. Et donc, Pôle emploi dit, France Travail, pardon, dit, puisqu'il n'y a pas de cotisation sociale, ce n'est pas de la rémunération. Donc, pas de souci pour verser l'allocation de retour à l'emploi. Mais ça commence à évoluer un petit peu aussi. On comprend que ce n'est pas trop l'esprit de la règle. Donc, nous, on conseille toujours aux personnes de faire extrêmement attention avec cela, d'être vigilantes. de faire valider la position par leur conseiller France Travail, parce qu'on comprend bien que, quand même, c'est certainement quelque part où le législateur va finir par mettre son nez.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, en tout cas, je voulais préciser aussi dans cet épisode qu'on a un truc trop bien qu'on a mis en place avec Number et Le Bord, comme on est partenaire. On vous offre un rendez-vous gratuit orientation statut juridique. Donc, si vous êtes là, total dans le flou, en mode, oula ! Bon, j'hésite, mon cœur balance entre ça ou ça. Eh bien, venez, prenez votre rendez-vous. Je vous mets le lien en description et le lien dans la newsletter. Comme ça, vous agirez en âme et conscience et avec le bon conseil aussi des experts avec vous. Est-ce que tu as un petit défi à nous lancer, Flavien, avant qu'on passe à la suite de l'optimisation ? Parce qu'évidemment, ça, c'est que le début, il y a encore plein, plein de choses à optimiser pour être un solopreneur bien rémunéré.

  • Speaker #1

    Oui, avant de lancer le petit défi, je vous donne juste un tip, parce que c'est hyper important. Il n'y aura jamais de réponse unique pour votre forme juridique. Ce sera toujours à apprécier en fonction de votre situation actuelle et de vos projets à moyen terme. Donc vraiment, n'essayez pas de transposer une réflexion et de l'appliquer à votre cas. Il faut toujours reprendre à zéro et c'est ça aussi qui est passionnant. Pour le petit défi, l'une des premières choses, on l'a dit, c'est d'essayer d'estimer son niveau de chiffre d'affaires, son niveau de charge. Donc si vous voulez commencer par la bonne étape, c'est ça, c'est essayer de poser au minimum sur un an votre volume d'activité par rapport au contrat que vous pourriez déjà avoir, par rapport à ce que vous envisagez. Et aussi vos charges, qu'est-ce que vous devez mettre en place pour réaliser ce volume d'activité, qu'est-ce que vous allez devoir décaisser. Et une fois qu'on aura tout ça, on pourra déjà éclairer la prise de décision.

  • Speaker #0

    Je vous remets le prévisionnel qu'on a bossé avec ton homologue Kevin, mon comptable sur Nantes, qui est le prévisionnel que moi j'utilise pour calculer mon chiffre d'affaires en route pour 300 000 euros, je croise les doigts, et mes charges aussi. Et ça tombe bien les charges, on va en parler parce que c'est le sujet de l'épisode 2. Comment bien optimiser ses charges de solopreneur pour optimiser sa rémunération ? C'est parti !

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Tu te demandes comment maximiser tes revenus en tant que solopreneur ? 🤑


Découvre 5 astuces pour optimiser ta rémunération et alléger ta fiscalité sans te prendre la tête.


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Dans cet épisode, je reçois Flavien Fueyo, expert comptable chez mon comptable Numbr et spécialisé dans l'accompagnement des solopreneurs


Ensemble, on décortique les meilleures stratégies pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton statut et de ta rémunération.


Programme de l'épisode :

👉 Quels sont les avantages et inconvénients des différents statuts juridiques pour un solopreneur ?

👉 Comment dépasser le seuil de la micro-entreprise sans stresser ?

👉 Comment optimiser ses charges pour améliorer ta rentabilité ?

👉 Comment utiliser les dividendes pour optimiser tes revenus ?

👉 Comment préparer ta retraite tout en maximisant ses revenus actuels ?


Et plein d’autres astuces et optimisations secrètes, connues seulement des meilleurs experts comptables 🤫


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💜 Et n'oublie pas de soutenir gratuitement le podcast s'il t'a plu, en laissant un avis sympa et 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).

Crédits musicaux :
Ep. 1 - Ma liberté de penser - Florent Pagny
Ep. 2 - Kash - Youssoupha feat. Dinos & Lefa
Ep. 3 - Taxman - The Beatles
Ep. 4 - Le temps qui passe - Serge Reggiani
Ep. 5 - Money - Pink Floyd


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors là, je suis sûre que j'ai plein de monde pour nous écouter. Ce sujet en or, maximiser ses revenus de solopreneur, 5 optimisations secrètes. Je suis super contente du thème du jour et je suis super contente de l'invité du jour que je vous présentais. Je suis un petit peu intimidée parce que c'est un expert comptable. Si vous connaissez ma passion pour la comptabilité, vous compatissez. Mais je vous rassure, c'est un super expert comptable. Et déjà, en plus, il travaille chez Number qui est mon… mon partenaire pour cet épisode et mon nouveau comptable cette année. Je vous ai déjà raconté un peu mes aventures géniales avec Number. Donc, on va continuer et enfoncer le clou pour vous aider, vous aussi, à profiter des cinq optimisations qu'on va voir ensemble dans cette mini-série. Flavien Fueyo. Salut Flavien, bienvenue au board, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Flavie, ça va, nickel, ravi d'être sur le board. Et oui, écoute, un expert comptable, mais tu vas voir un expert comptable sympa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je te vois déjà si vous nous regardez en vidéo avec ton petit casque stylé, Bluetooth et tout. On est loin de l'image d'épinal de l'expert comptable d'avant. On a des experts comptables digitalisés et surtout proches de nos business de solopreneurs aussi. Et ça, ça fait du bien parce que vous êtes vraiment quand même spécialisés sur ce public qui est un entrepreneur. On est des entrepreneurs à part quand même. On n'a pas d'employés, on ne lève pas de fonds. Enfin, en tout cas différemment que nos confrères et consœurs entrepreneurs classiques. Alors, par quoi on commence si on veut optimiser notre… J'allais dire notre statut de solopreneur et notre rémunération aussi, on veut que ça se passe mieux pour nous, fiscalement mais aussi financièrement. Qu'est-ce que tu nous conseillerais de commencer par quoi pour ce premier épisode, Flavien ?

  • Speaker #1

    La première chose, écoute Flavie, c'est toujours la forme juridique. La forme juridique et quel statut j'utilise pour exercer mon activité. Parce qu'en tant que solopreneur, j'ai plusieurs possibilités. On entend souvent parler de la micro-entreprise, c'est sûr, mais il y a aussi l'entreprise individuelle. Au régime réel, il y a la continuité de la micro-entreprise. Et ensuite, quand on passe un step, là, c'est la société. Et si société, alors quelle forme de société choisir ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'est super intéressant que tu parles de ça direct, parce que je sais que dans le board, il y a vraiment un mix de tout ça. En gros, c'est moitié-moitié. Il y a moitié des gens qui sont encore en micro-entreprise, moitié qui sont en société. Donc, est-ce que tu peux nous faire un petit cours ? accélérer sur peut-être les bénéfices de chaque statue qu'on arrive à statuer. On va faire plein de jeux de mots. Déjà, on s'appelle Flavien et Flavie, ce qui n'est pas évident pour cette épisode. Mais bon, du coup, c'est bien, c'est marrant. J'ai l'impression d'avoir un peu mon double au micro. Vas-y, je te laisse nous faire un petit état des lieux des différents statues et ce que tu en penses toi aussi pour notre persona solopreneur.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Justement, on va essayer de focus sur ce qui pourra intéresser les solopreneurs. les guider dans leur prise de décision parce que des différences entre les statuts, il peut y en avoir des plus ou moins importantes, mais là on va vraiment rester sur ce qui nous intéresse. Donc la micro-entreprise, déjà on va commencer par ça, puisque généralement elle est présentée comme la forme pour se lancer, pour tester un petit peu son concept. La micro-entreprise, ça peut être une bonne solution, il n'y a pas de problème, ça il faut le dire, c'est sûr. Mais ce n'est pas parce qu'elle est autorisée que c'est forcément la meilleure solution. Parce que la micro-entreprise, si tu te souviens, ça fonctionne avec des seuils, notamment de chiffre d'affaires. On peut être micro-entrepreneur ou d'ailleurs auto-entrepreneur, c'est la même chose, jusqu'à un certain plafond de chiffre d'affaires. Quand on parle de prestations de services, on est aux alentours de 77 000 euros.

  • Speaker #0

    Mais ce seuil, il se dépasse aussi parce que j'ai entendu parler de ça. Et là où moi, j'aurais été catégorique en disant, bon, si vous voulez être solopreneur, ce n'est pas la micro parce que vous serez vite capé à 77 000. Finalement, j'ai cru comprendre que c'est un petit peu plus subtil que ça avec l'histoire du dépassement.

  • Speaker #1

    C'est ça. On peut le dépasser, mais pas plus de deux dans le suite. Ce qui veut dire qu'au bout de la troisième fois, obligatoirement, on passe au régime réel. Et donc là, c'est déjà une nouvelle étape. C'est toujours l'entreprise individuelle. Mais l'entreprise individuelle, elle peut être soit au régime micro, soit au régime réel. Et bien là, on passe à l'étape 2, l'entreprise individuelle. Régime réel, ça veut dire avec une comptabilité. Et on va venir déduire les charges réellement. Parce que la micro-entreprise, on en sort soit légalement, une fois qu'on a atteint les fameux seuils, soit parce qu'on s'est rendu compte qu'elle était plus intéressante pour nous. Et je peux te prendre le cas de quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques semaines, qui était auto-entrepreneur, qui est opticien. et qui se déplace dans les EHPAD. C'est son public avec lequel il travaille. Il s'est rendu compte qu'en micro-entreprise, il avait beaucoup de frais de déplacement. Et donc là, le fait de ne pas pouvoir déduire ses charges, c'était un frein pour lui. Donc il y a ces deux moments-là où on peut sortir de la micro, soit légalement, soit parce que ce n'est plus la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Ouais, donc j'aime bien que tu te dises que d'un côté, ça peut être un statut durable parce que rien ne vous oblige à faire plus de 77 000 euros. Et puis, ça peut convenir très bien en fonction de vos besoins, etc. Et vous pouvez être hyper rentable même à 77 000 euros. Enfin, ce n'est pas le sujet. Et aussi, l'inverse est vrai. C'est-à-dire que ce n'est pas forcément en micro qu'il faut commencer. Alors moi, ça me rappelle un peu mon démarrage parce que moi, au démarrage de mon activité, je… Je plaçais aussi d'autres freelances commerciaux dans mes missions commerciales et du coup, j'avais direct cette notion de sous-traitance qui m'a bloquée. Enfin, moi, j'étais obligée de passer en société directe parce que je ne pouvais pas… Voilà. Donc, du coup, peut-être que tu peux nous parler aussi de ces statuts de société.

  • Speaker #1

    Oui, ça marche. En société, si je reste sur le public solopreneur, donc à partir du principe qu'il n'y a qu'un associé, on va avoir le URL ou la SASU. Dans les deux cas, on est sur une forme de société avec un socié unique. Et là, par contre, administrativement, c'est un petit peu plus lourd. Il faut rédiger un statut, déposer un capital et vraiment créer sa société.

  • Speaker #0

    Tu dis plus lourd, mais qu'on soit clair. Moi, je veux dire, je n'ai rien fait de tout ça. J'ai acheté des services clés en main, packagé. Ce n'est pas moi qui ai rédigé mes statuts parce que j'ai l'impression que parfois, les gens se font un monde. Mais moi, je trouve que je n'ai pas vu beaucoup de complexité. C'est peut-être parce que j'ai choisi le bon comptable. Tu me diras, mais tu vois, j'ai... Je n'ai pas eu l'impression de passer 10 heures de plus par mois à faire ma compta versus la micro-entreprise.

  • Speaker #1

    C'est déjà une nouvelle, alors ça veut dire que tu as été correctement accompagné. Mais c'est indispensable en tout cas de l'être parce que les choix qu'on va faire au moment où on va créer sa société, même s'ils ne sont pas irréversibles, ce sont des choix qui peuvent avoir des conséquences importantes. Donc, pour le coup, il va falloir bien arbitrer la forme juridique et on verra certainement un petit peu plus tard que la forme juridique, d'ailleurs, on peut la modifier. et que la meilleure réponse à un instant T n'est pas forcément la meilleure réponse quelques années après. Donc, tu vois, quand tu me disais au lancement, je fonctionnais comme ça et après, j'ai dû moduler parce que sous-traitance, bah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Alors, bon, trop intéressant. Donc, ça, c'est bien. Il faut juste savoir que ça coûte un peu, mais bon, c'est sûr qu'on peut modifier. Donc, déjà, peut-être ça enlève un peu de pression sur les épaules frêles des solopreneurs qui se disent, mais quel statut. Alors, ce que j'entends tout le temps, c'est le match entre EURL et Saju. Alors, dans quel cas on choisit l'un et dans quel cas on choisit l'autre ?

  • Speaker #1

    Pour essayer de faire simple, ce qui change la grosse différence entre les deux, c'est le statut social du dirigeant. En EURL, le dirigeant, il va être ce qu'on appelle gérant et travailleur non salarié. Ça, ça va être son statut social. Alors qu'en SASU, le dirigeant, il va être président ou présidente. Et son statut social, ça va être assimilé salarié. Bon, le statut social, là, pour l'instant, c'est que de la sémantique, c'est que des termes, mais derrière, il y a des conséquences sur les cotisations sociales obligatoires. Le travailleur non salarié, il va payer 45% de cotisations sociales obligatoires, alors que l'assimilé salarié va payer plutôt 75-80% de cotisations sociales obligatoires. Donc ça veut dire qu'à enveloppe équivalente, il y aura plus de rémunération nette pour le travailleur non salarié que pour l'assimilé salarié. Bon, alors après, il y a d'autres choses à prendre en compte, on va y venir. Mais c'est vraiment ça, la différence principale.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, franchement, c'est super clair. Tu m'avais dit que tu me donnerais des petits exemples aussi, peut-être. Si on se met dans un... Du coup, je vais prendre un solopreneur qui fait un peu au-dessus du plafond de la micro, mettons 80 000 euros. Concrètement, ça a dû URL, qu'est-ce qui me reste en salaire à la fin dans les deux cas ?

  • Speaker #1

    Oui, pas de problème. Je vais me permettre de prendre une autre valeur, si tu veux, pour que ce soit plus simple pour le calcul. Mais quelqu'un qui fait 80 000 euros de chiffre d'affaires, et qui a 15 000 euros de charges par ailleurs, donc des frais de déplacement, l'assurance responsabilité civile, un petit peu de matériel, etc. ça veut dire qu'il lui reste 65 000 euros. Ça, c'est son enveloppe disponible pour sa rémunération. Si cette personne décide de tout prendre, c'est-à-dire de tout ponctionner à sa société pour le mettre sur son compte personnel, alors, en URL, après les 45 de cotisation sociale obligatoire, il restera dans sa poche 45 000 euros environ. En SAS2, par contre, étant donné qu'on est plus proche des 75 de cotisation sociale obligatoire, il ne lui restera que 37 000 euros. Donc tu vois là déjà on a une différence de 8000 euros sur la rémunération nette dans la poche. Et une fois que la rémunération est dans la poche, attention, point de vigilance, il faut encore s'acquitter de l'impôt sur le revenu.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Ça, c'est pour ceux qui vont découvrir la magie de la neige qui fond, enfin, les revenus qui fondent comme neige au soleil avec tout ce qu'on doit défalquer. Bien sûr, chiffre d'affaires n'est pas égal à rémunération directe. Il y a un dernier truc qui m'interpelle dans le match Sazurl. Me semble-t-il, alors tu as le droit de me débunker si je raconte des conneries, parce que moi, je ne suis pas l'expert comptable de l'épisode, vous avez compris. Je me souviens que comme moi, j'étais en rupture conventionnelle et que je touchais le chômage, à passer en SASU pour les dividendes. Alors, fake news ou pas, raconte-moi un petit peu quel est ton point de vue sur ce sujet des dividendes, qui est aussi une autre façon de se payer et peut-être d'optimiser sa rémunération.

  • Speaker #1

    Alors, plusieurs choses. Les dividendes, je pense qu'on pourra en parler un petit peu plus tard, mais plusieurs choses sur ce que tu dis, parce qu'en plus, on est en plein dans l'actu. Il y a des règles qui changent vis-à-vis de l'indemnisation des personnes qui sont au chômage. En effet, l'intérêt d'une société, c'est déjà qu'il y a une personne morale. C'est cette personne morale qui va réaliser l'activité, qui va émettre des factures. Et donc, France Travail, puisque désormais on ne dit plus Paul-Long-Flois, mais France Travail, va dire, ok, c'est la société qui réalise l'activité. Tant que la personne indemnisée ne prend rien à la société au titre de la rémunération, moi je peux continuer à lui verser ses allocations. Il n'y a pas de problème. Donc ça, c'est la première chose à savoir. On peut faire le niveau d'activité qu'on veut, tant qu'on ne prend rien, pas de souci pour les allocations. La deuxième chose, et ça, ça change un petit peu en ce moment, c'est que jusque-là, France Travail disait, peu importe la forme juridique de société, si vous ne prenez rien, je vous verse l'intégralité de vos allocations. Et on commence à voir de la jurisprudence qui nous dit, eh bien, pour les EURL, je vais vous verser 80% seulement de votre allocation. Et puis, on verra ensuite quand vous serez capable de prouver qu'en effet, il n'y a pas eu de rémunération du tout, si vous avez le droit aux 20% restants. Par contre, pour les SASU, on reste toujours sur 100% éligible, 100% de l'allocation de retour à l'emploi. Donc là, le match est plutôt en faveur de la SASU. Autre chose, on parlait tout à l'heure de cotisation sociale obligatoire. Et on disait que c'était 45% ou 75% de la rémunération. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe quand il n'y a pas de rémunération ? En EURL, quand il n'y a pas de rémunération, il y a quand même un forfait minimum annuel d'environ 1200 euros. de cotisations sociales obligatoires. En SASU, si on ne se rémunère pas, eh bien, il n'y a pas de cotisations sociales obligatoires, zéro. Ça veut dire que pour quelqu'un qui bénéficie des allocations de retour à l'emploi, il ne compte pas se rémunérer. Ça peut permettre une économie de 1 200 euros d'être en SASU. Et puis, la dernière chose quand même pour répondre à ta question concernant les dividendes. En effet, en théorie, dans les textes... il est possible de se verser des dividendes parce que sur les dividendes, on s'asue du moins, on ne paye pas de cotisation sociale. Et donc, Pôle emploi dit, France Travail, pardon, dit, puisqu'il n'y a pas de cotisation sociale, ce n'est pas de la rémunération. Donc, pas de souci pour verser l'allocation de retour à l'emploi. Mais ça commence à évoluer un petit peu aussi. On comprend que ce n'est pas trop l'esprit de la règle. Donc, nous, on conseille toujours aux personnes de faire extrêmement attention avec cela, d'être vigilantes. de faire valider la position par leur conseiller France Travail, parce qu'on comprend bien que, quand même, c'est certainement quelque part où le législateur va finir par mettre son nez.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, en tout cas, je voulais préciser aussi dans cet épisode qu'on a un truc trop bien qu'on a mis en place avec Number et Le Bord, comme on est partenaire. On vous offre un rendez-vous gratuit orientation statut juridique. Donc, si vous êtes là, total dans le flou, en mode, oula ! Bon, j'hésite, mon cœur balance entre ça ou ça. Eh bien, venez, prenez votre rendez-vous. Je vous mets le lien en description et le lien dans la newsletter. Comme ça, vous agirez en âme et conscience et avec le bon conseil aussi des experts avec vous. Est-ce que tu as un petit défi à nous lancer, Flavien, avant qu'on passe à la suite de l'optimisation ? Parce qu'évidemment, ça, c'est que le début, il y a encore plein, plein de choses à optimiser pour être un solopreneur bien rémunéré.

  • Speaker #1

    Oui, avant de lancer le petit défi, je vous donne juste un tip, parce que c'est hyper important. Il n'y aura jamais de réponse unique pour votre forme juridique. Ce sera toujours à apprécier en fonction de votre situation actuelle et de vos projets à moyen terme. Donc vraiment, n'essayez pas de transposer une réflexion et de l'appliquer à votre cas. Il faut toujours reprendre à zéro et c'est ça aussi qui est passionnant. Pour le petit défi, l'une des premières choses, on l'a dit, c'est d'essayer d'estimer son niveau de chiffre d'affaires, son niveau de charge. Donc si vous voulez commencer par la bonne étape, c'est ça, c'est essayer de poser au minimum sur un an votre volume d'activité par rapport au contrat que vous pourriez déjà avoir, par rapport à ce que vous envisagez. Et aussi vos charges, qu'est-ce que vous devez mettre en place pour réaliser ce volume d'activité, qu'est-ce que vous allez devoir décaisser. Et une fois qu'on aura tout ça, on pourra déjà éclairer la prise de décision.

  • Speaker #0

    Je vous remets le prévisionnel qu'on a bossé avec ton homologue Kevin, mon comptable sur Nantes, qui est le prévisionnel que moi j'utilise pour calculer mon chiffre d'affaires en route pour 300 000 euros, je croise les doigts, et mes charges aussi. Et ça tombe bien les charges, on va en parler parce que c'est le sujet de l'épisode 2. Comment bien optimiser ses charges de solopreneur pour optimiser sa rémunération ? C'est parti !

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Tu te demandes comment maximiser tes revenus en tant que solopreneur ? 🤑


Découvre 5 astuces pour optimiser ta rémunération et alléger ta fiscalité sans te prendre la tête.


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Dans cet épisode, je reçois Flavien Fueyo, expert comptable chez mon comptable Numbr et spécialisé dans l'accompagnement des solopreneurs


Ensemble, on décortique les meilleures stratégies pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton statut et de ta rémunération.


Programme de l'épisode :

👉 Quels sont les avantages et inconvénients des différents statuts juridiques pour un solopreneur ?

👉 Comment dépasser le seuil de la micro-entreprise sans stresser ?

👉 Comment optimiser ses charges pour améliorer ta rentabilité ?

👉 Comment utiliser les dividendes pour optimiser tes revenus ?

👉 Comment préparer ta retraite tout en maximisant ses revenus actuels ?


Et plein d’autres astuces et optimisations secrètes, connues seulement des meilleurs experts comptables 🤫


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Crédits musicaux :
Ep. 1 - Ma liberté de penser - Florent Pagny
Ep. 2 - Kash - Youssoupha feat. Dinos & Lefa
Ep. 3 - Taxman - The Beatles
Ep. 4 - Le temps qui passe - Serge Reggiani
Ep. 5 - Money - Pink Floyd


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre en solo, en toute liberté, sans employés, et développer un business rentable, scalable et durable, c'est possible. Je suis Flavie Prévost, ex-dirigeante devenue solopreneur et créatrice du premier incubateur de solopreneurs en France. Avec ce podcast, j'ai voulu créer le board que j'aurais aimé avoir à mes côtés quand je me suis lancée en solo. Un board composé des meilleurs experts, disponible chaque semaine gratuitement à mon micro pour te donner des super conseils et te mettre au défi. L'épisode va commencer, je te préviens, ça va vite. Alors n'oublie pas de t'abonner à la newsletter. pour recevoir les bonus. Aujourd'hui, je te présente une nouvelle mini-série, 5 épisodes express, à Bingeer, pour progresser vite et bien sur un thème business incontournable. Allez, c'est parti pour le premier épisode de la série. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle mini-série du Borde. Alors là, je suis sûre que j'ai plein de monde pour nous écouter. Ce sujet en or, maximiser ses revenus de solopreneur, 5 optimisations secrètes. Je suis super contente du thème du jour et je suis super contente de l'invité du jour que je vous présentais. Je suis un petit peu intimidée parce que c'est un expert comptable. Si vous connaissez ma passion pour la comptabilité, vous compatissez. Mais je vous rassure, c'est un super expert comptable. Et déjà, en plus, il travaille chez Number qui est mon… mon partenaire pour cet épisode et mon nouveau comptable cette année. Je vous ai déjà raconté un peu mes aventures géniales avec Number. Donc, on va continuer et enfoncer le clou pour vous aider, vous aussi, à profiter des cinq optimisations qu'on va voir ensemble dans cette mini-série. Flavien Fueyo. Salut Flavien, bienvenue au board, ça va ?

  • Speaker #1

    Bonjour Flavie, ça va, nickel, ravi d'être sur le board. Et oui, écoute, un expert comptable, mais tu vas voir un expert comptable sympa.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Je te vois déjà si vous nous regardez en vidéo avec ton petit casque stylé, Bluetooth et tout. On est loin de l'image d'épinal de l'expert comptable d'avant. On a des experts comptables digitalisés et surtout proches de nos business de solopreneurs aussi. Et ça, ça fait du bien parce que vous êtes vraiment quand même spécialisés sur ce public qui est un entrepreneur. On est des entrepreneurs à part quand même. On n'a pas d'employés, on ne lève pas de fonds. Enfin, en tout cas différemment que nos confrères et consœurs entrepreneurs classiques. Alors, par quoi on commence si on veut optimiser notre… J'allais dire notre statut de solopreneur et notre rémunération aussi, on veut que ça se passe mieux pour nous, fiscalement mais aussi financièrement. Qu'est-ce que tu nous conseillerais de commencer par quoi pour ce premier épisode, Flavien ?

  • Speaker #1

    La première chose, écoute Flavie, c'est toujours la forme juridique. La forme juridique et quel statut j'utilise pour exercer mon activité. Parce qu'en tant que solopreneur, j'ai plusieurs possibilités. On entend souvent parler de la micro-entreprise, c'est sûr, mais il y a aussi l'entreprise individuelle. Au régime réel, il y a la continuité de la micro-entreprise. Et ensuite, quand on passe un step, là, c'est la société. Et si société, alors quelle forme de société choisir ?

  • Speaker #0

    Oui, alors ça, c'est super intéressant que tu parles de ça direct, parce que je sais que dans le board, il y a vraiment un mix de tout ça. En gros, c'est moitié-moitié. Il y a moitié des gens qui sont encore en micro-entreprise, moitié qui sont en société. Donc, est-ce que tu peux nous faire un petit cours ? accélérer sur peut-être les bénéfices de chaque statue qu'on arrive à statuer. On va faire plein de jeux de mots. Déjà, on s'appelle Flavien et Flavie, ce qui n'est pas évident pour cette épisode. Mais bon, du coup, c'est bien, c'est marrant. J'ai l'impression d'avoir un peu mon double au micro. Vas-y, je te laisse nous faire un petit état des lieux des différents statues et ce que tu en penses toi aussi pour notre persona solopreneur.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Justement, on va essayer de focus sur ce qui pourra intéresser les solopreneurs. les guider dans leur prise de décision parce que des différences entre les statuts, il peut y en avoir des plus ou moins importantes, mais là on va vraiment rester sur ce qui nous intéresse. Donc la micro-entreprise, déjà on va commencer par ça, puisque généralement elle est présentée comme la forme pour se lancer, pour tester un petit peu son concept. La micro-entreprise, ça peut être une bonne solution, il n'y a pas de problème, ça il faut le dire, c'est sûr. Mais ce n'est pas parce qu'elle est autorisée que c'est forcément la meilleure solution. Parce que la micro-entreprise, si tu te souviens, ça fonctionne avec des seuils, notamment de chiffre d'affaires. On peut être micro-entrepreneur ou d'ailleurs auto-entrepreneur, c'est la même chose, jusqu'à un certain plafond de chiffre d'affaires. Quand on parle de prestations de services, on est aux alentours de 77 000 euros.

  • Speaker #0

    Mais ce seuil, il se dépasse aussi parce que j'ai entendu parler de ça. Et là où moi, j'aurais été catégorique en disant, bon, si vous voulez être solopreneur, ce n'est pas la micro parce que vous serez vite capé à 77 000. Finalement, j'ai cru comprendre que c'est un petit peu plus subtil que ça avec l'histoire du dépassement.

  • Speaker #1

    C'est ça. On peut le dépasser, mais pas plus de deux dans le suite. Ce qui veut dire qu'au bout de la troisième fois, obligatoirement, on passe au régime réel. Et donc là, c'est déjà une nouvelle étape. C'est toujours l'entreprise individuelle. Mais l'entreprise individuelle, elle peut être soit au régime micro, soit au régime réel. Et bien là, on passe à l'étape 2, l'entreprise individuelle. Régime réel, ça veut dire avec une comptabilité. Et on va venir déduire les charges réellement. Parce que la micro-entreprise, on en sort soit légalement, une fois qu'on a atteint les fameux seuils, soit parce qu'on s'est rendu compte qu'elle était plus intéressante pour nous. Et je peux te prendre le cas de quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques semaines, qui était auto-entrepreneur, qui est opticien. et qui se déplace dans les EHPAD. C'est son public avec lequel il travaille. Il s'est rendu compte qu'en micro-entreprise, il avait beaucoup de frais de déplacement. Et donc là, le fait de ne pas pouvoir déduire ses charges, c'était un frein pour lui. Donc il y a ces deux moments-là où on peut sortir de la micro, soit légalement, soit parce que ce n'est plus la meilleure solution.

  • Speaker #0

    Ouais, donc j'aime bien que tu te dises que d'un côté, ça peut être un statut durable parce que rien ne vous oblige à faire plus de 77 000 euros. Et puis, ça peut convenir très bien en fonction de vos besoins, etc. Et vous pouvez être hyper rentable même à 77 000 euros. Enfin, ce n'est pas le sujet. Et aussi, l'inverse est vrai. C'est-à-dire que ce n'est pas forcément en micro qu'il faut commencer. Alors moi, ça me rappelle un peu mon démarrage parce que moi, au démarrage de mon activité, je… Je plaçais aussi d'autres freelances commerciaux dans mes missions commerciales et du coup, j'avais direct cette notion de sous-traitance qui m'a bloquée. Enfin, moi, j'étais obligée de passer en société directe parce que je ne pouvais pas… Voilà. Donc, du coup, peut-être que tu peux nous parler aussi de ces statuts de société.

  • Speaker #1

    Oui, ça marche. En société, si je reste sur le public solopreneur, donc à partir du principe qu'il n'y a qu'un associé, on va avoir le URL ou la SASU. Dans les deux cas, on est sur une forme de société avec un socié unique. Et là, par contre, administrativement, c'est un petit peu plus lourd. Il faut rédiger un statut, déposer un capital et vraiment créer sa société.

  • Speaker #0

    Tu dis plus lourd, mais qu'on soit clair. Moi, je veux dire, je n'ai rien fait de tout ça. J'ai acheté des services clés en main, packagé. Ce n'est pas moi qui ai rédigé mes statuts parce que j'ai l'impression que parfois, les gens se font un monde. Mais moi, je trouve que je n'ai pas vu beaucoup de complexité. C'est peut-être parce que j'ai choisi le bon comptable. Tu me diras, mais tu vois, j'ai... Je n'ai pas eu l'impression de passer 10 heures de plus par mois à faire ma compta versus la micro-entreprise.

  • Speaker #1

    C'est déjà une nouvelle, alors ça veut dire que tu as été correctement accompagné. Mais c'est indispensable en tout cas de l'être parce que les choix qu'on va faire au moment où on va créer sa société, même s'ils ne sont pas irréversibles, ce sont des choix qui peuvent avoir des conséquences importantes. Donc, pour le coup, il va falloir bien arbitrer la forme juridique et on verra certainement un petit peu plus tard que la forme juridique, d'ailleurs, on peut la modifier. et que la meilleure réponse à un instant T n'est pas forcément la meilleure réponse quelques années après. Donc, tu vois, quand tu me disais au lancement, je fonctionnais comme ça et après, j'ai dû moduler parce que sous-traitance, bah oui, c'est possible.

  • Speaker #0

    Alors, bon, trop intéressant. Donc, ça, c'est bien. Il faut juste savoir que ça coûte un peu, mais bon, c'est sûr qu'on peut modifier. Donc, déjà, peut-être ça enlève un peu de pression sur les épaules frêles des solopreneurs qui se disent, mais quel statut. Alors, ce que j'entends tout le temps, c'est le match entre EURL et Saju. Alors, dans quel cas on choisit l'un et dans quel cas on choisit l'autre ?

  • Speaker #1

    Pour essayer de faire simple, ce qui change la grosse différence entre les deux, c'est le statut social du dirigeant. En EURL, le dirigeant, il va être ce qu'on appelle gérant et travailleur non salarié. Ça, ça va être son statut social. Alors qu'en SASU, le dirigeant, il va être président ou présidente. Et son statut social, ça va être assimilé salarié. Bon, le statut social, là, pour l'instant, c'est que de la sémantique, c'est que des termes, mais derrière, il y a des conséquences sur les cotisations sociales obligatoires. Le travailleur non salarié, il va payer 45% de cotisations sociales obligatoires, alors que l'assimilé salarié va payer plutôt 75-80% de cotisations sociales obligatoires. Donc ça veut dire qu'à enveloppe équivalente, il y aura plus de rémunération nette pour le travailleur non salarié que pour l'assimilé salarié. Bon, alors après, il y a d'autres choses à prendre en compte, on va y venir. Mais c'est vraiment ça, la différence principale.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, franchement, c'est super clair. Tu m'avais dit que tu me donnerais des petits exemples aussi, peut-être. Si on se met dans un... Du coup, je vais prendre un solopreneur qui fait un peu au-dessus du plafond de la micro, mettons 80 000 euros. Concrètement, ça a dû URL, qu'est-ce qui me reste en salaire à la fin dans les deux cas ?

  • Speaker #1

    Oui, pas de problème. Je vais me permettre de prendre une autre valeur, si tu veux, pour que ce soit plus simple pour le calcul. Mais quelqu'un qui fait 80 000 euros de chiffre d'affaires, et qui a 15 000 euros de charges par ailleurs, donc des frais de déplacement, l'assurance responsabilité civile, un petit peu de matériel, etc. ça veut dire qu'il lui reste 65 000 euros. Ça, c'est son enveloppe disponible pour sa rémunération. Si cette personne décide de tout prendre, c'est-à-dire de tout ponctionner à sa société pour le mettre sur son compte personnel, alors, en URL, après les 45 de cotisation sociale obligatoire, il restera dans sa poche 45 000 euros environ. En SAS2, par contre, étant donné qu'on est plus proche des 75 de cotisation sociale obligatoire, il ne lui restera que 37 000 euros. Donc tu vois là déjà on a une différence de 8000 euros sur la rémunération nette dans la poche. Et une fois que la rémunération est dans la poche, attention, point de vigilance, il faut encore s'acquitter de l'impôt sur le revenu.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Ça, c'est pour ceux qui vont découvrir la magie de la neige qui fond, enfin, les revenus qui fondent comme neige au soleil avec tout ce qu'on doit défalquer. Bien sûr, chiffre d'affaires n'est pas égal à rémunération directe. Il y a un dernier truc qui m'interpelle dans le match Sazurl. Me semble-t-il, alors tu as le droit de me débunker si je raconte des conneries, parce que moi, je ne suis pas l'expert comptable de l'épisode, vous avez compris. Je me souviens que comme moi, j'étais en rupture conventionnelle et que je touchais le chômage, à passer en SASU pour les dividendes. Alors, fake news ou pas, raconte-moi un petit peu quel est ton point de vue sur ce sujet des dividendes, qui est aussi une autre façon de se payer et peut-être d'optimiser sa rémunération.

  • Speaker #1

    Alors, plusieurs choses. Les dividendes, je pense qu'on pourra en parler un petit peu plus tard, mais plusieurs choses sur ce que tu dis, parce qu'en plus, on est en plein dans l'actu. Il y a des règles qui changent vis-à-vis de l'indemnisation des personnes qui sont au chômage. En effet, l'intérêt d'une société, c'est déjà qu'il y a une personne morale. C'est cette personne morale qui va réaliser l'activité, qui va émettre des factures. Et donc, France Travail, puisque désormais on ne dit plus Paul-Long-Flois, mais France Travail, va dire, ok, c'est la société qui réalise l'activité. Tant que la personne indemnisée ne prend rien à la société au titre de la rémunération, moi je peux continuer à lui verser ses allocations. Il n'y a pas de problème. Donc ça, c'est la première chose à savoir. On peut faire le niveau d'activité qu'on veut, tant qu'on ne prend rien, pas de souci pour les allocations. La deuxième chose, et ça, ça change un petit peu en ce moment, c'est que jusque-là, France Travail disait, peu importe la forme juridique de société, si vous ne prenez rien, je vous verse l'intégralité de vos allocations. Et on commence à voir de la jurisprudence qui nous dit, eh bien, pour les EURL, je vais vous verser 80% seulement de votre allocation. Et puis, on verra ensuite quand vous serez capable de prouver qu'en effet, il n'y a pas eu de rémunération du tout, si vous avez le droit aux 20% restants. Par contre, pour les SASU, on reste toujours sur 100% éligible, 100% de l'allocation de retour à l'emploi. Donc là, le match est plutôt en faveur de la SASU. Autre chose, on parlait tout à l'heure de cotisation sociale obligatoire. Et on disait que c'était 45% ou 75% de la rémunération. Mais du coup, qu'est-ce qui se passe quand il n'y a pas de rémunération ? En EURL, quand il n'y a pas de rémunération, il y a quand même un forfait minimum annuel d'environ 1200 euros. de cotisations sociales obligatoires. En SASU, si on ne se rémunère pas, eh bien, il n'y a pas de cotisations sociales obligatoires, zéro. Ça veut dire que pour quelqu'un qui bénéficie des allocations de retour à l'emploi, il ne compte pas se rémunérer. Ça peut permettre une économie de 1 200 euros d'être en SASU. Et puis, la dernière chose quand même pour répondre à ta question concernant les dividendes. En effet, en théorie, dans les textes... il est possible de se verser des dividendes parce que sur les dividendes, on s'asue du moins, on ne paye pas de cotisation sociale. Et donc, Pôle emploi dit, France Travail, pardon, dit, puisqu'il n'y a pas de cotisation sociale, ce n'est pas de la rémunération. Donc, pas de souci pour verser l'allocation de retour à l'emploi. Mais ça commence à évoluer un petit peu aussi. On comprend que ce n'est pas trop l'esprit de la règle. Donc, nous, on conseille toujours aux personnes de faire extrêmement attention avec cela, d'être vigilantes. de faire valider la position par leur conseiller France Travail, parce qu'on comprend bien que, quand même, c'est certainement quelque part où le législateur va finir par mettre son nez.

  • Speaker #0

    Ok. Bon, en tout cas, je voulais préciser aussi dans cet épisode qu'on a un truc trop bien qu'on a mis en place avec Number et Le Bord, comme on est partenaire. On vous offre un rendez-vous gratuit orientation statut juridique. Donc, si vous êtes là, total dans le flou, en mode, oula ! Bon, j'hésite, mon cœur balance entre ça ou ça. Eh bien, venez, prenez votre rendez-vous. Je vous mets le lien en description et le lien dans la newsletter. Comme ça, vous agirez en âme et conscience et avec le bon conseil aussi des experts avec vous. Est-ce que tu as un petit défi à nous lancer, Flavien, avant qu'on passe à la suite de l'optimisation ? Parce qu'évidemment, ça, c'est que le début, il y a encore plein, plein de choses à optimiser pour être un solopreneur bien rémunéré.

  • Speaker #1

    Oui, avant de lancer le petit défi, je vous donne juste un tip, parce que c'est hyper important. Il n'y aura jamais de réponse unique pour votre forme juridique. Ce sera toujours à apprécier en fonction de votre situation actuelle et de vos projets à moyen terme. Donc vraiment, n'essayez pas de transposer une réflexion et de l'appliquer à votre cas. Il faut toujours reprendre à zéro et c'est ça aussi qui est passionnant. Pour le petit défi, l'une des premières choses, on l'a dit, c'est d'essayer d'estimer son niveau de chiffre d'affaires, son niveau de charge. Donc si vous voulez commencer par la bonne étape, c'est ça, c'est essayer de poser au minimum sur un an votre volume d'activité par rapport au contrat que vous pourriez déjà avoir, par rapport à ce que vous envisagez. Et aussi vos charges, qu'est-ce que vous devez mettre en place pour réaliser ce volume d'activité, qu'est-ce que vous allez devoir décaisser. Et une fois qu'on aura tout ça, on pourra déjà éclairer la prise de décision.

  • Speaker #0

    Je vous remets le prévisionnel qu'on a bossé avec ton homologue Kevin, mon comptable sur Nantes, qui est le prévisionnel que moi j'utilise pour calculer mon chiffre d'affaires en route pour 300 000 euros, je croise les doigts, et mes charges aussi. Et ça tombe bien les charges, on va en parler parce que c'est le sujet de l'épisode 2. Comment bien optimiser ses charges de solopreneur pour optimiser sa rémunération ? C'est parti !

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