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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

Pourquoi tu plafonnes en freelance ? (Les 7 freins qui t'empêchent de scaler en solopreneur)

Pourquoi tu plafonnes en freelance ? (Les 7 freins qui t'empêchent de scaler en solopreneur)

15min |12/06/2025
Play
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Description

Pourquoi les freelances plafonnent ? (même s'ils ont tout lu sur le sujet de la scalabilité).

Dans cet épisode, je te révèle les freins invisibles qui t’empêchent de passer de freelance à solopreneur… et comment les surmonter.


👉 Tu veux dépasser ton plafond de verre et scaler cette année ? rejoins mon dernier Bootcamp Solopreneur de l'année : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen


je me suis appuyée sur 300+ accompagnements menés dans mon incubateur solopreneur pour te livrer une analyse sans filtre : mindset, peur du manque, dépendance aux missions clients, syndrome de l’imposteur, croyances sur le temps et l’argent…


Au programme de cet épisode :


▪️pourquoi tant de freelances plafonnent malgré les contenus disponibles

▪️ les 4 piliers de la scalabilité

▪️ les excuses classiques (temps, compétences, argent)

▪️ l’origine réelle des blocages : parlons mindset

▪️comment casser ce plafond de verre pour de bon

▪️les bonnes questions à te poser


🔗 ressources mentionnées :

→ l’incubateur solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl

→ le livre De freelance à solopreneur : https://www.amazon.fr/freelance-solopreneur-Construis-revenus-automatiques/dp/B0DP547ZYY

→ le bootcamp solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen

→ diagnostic offert : https://leboard.systeme.io/freebie-youtube-freins


Dis-moi en commentaire : quel est ton plus gros frein aujourd’hui pour scaler ton activité ?


Le Board est le podcast incontournable pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs solopreneur, prévisibles et automatiques, créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que les freelances n'arrivent pas à scaler ? Tu t'es déjà posé la question ? Franchement, quand je vois tout ce qu'il y a comme articles, explications, méthodologies sur Internet, sur mon podcast depuis 5 ans, dans le livre que j'ai écrit de freelance à solopreneur où je documente ma méthode en public, celle des 4 piliers de l'escalabilité pour passer de freelance à solopreneur, on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait encore plein de freelances qui soient sous le plafond de verre, qui n'arrivent pas à dépasser ces fameux 100 000 euros, 120 000 euros, 150 000 euros annuels. et qui vendent toujours leur temps. Donc ça m'a donné envie de mener l'enquête. Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai repris tous les comptes rendus, des coachings, des entretiens que j'ai menés avec les plus de 300 freelances que j'ai accompagnés dans leur chemin vers la scalabilité depuis que j'ai ouvert l'incubateur Solopreneur. Dans cet épisode, je vais te révéler les freins principaux qui t'empêchent de passer de freelance à Solopreneur et qui t'empêchent de scaler. Reste bien avec moi jusqu'à la fin de l'épisode parce que j'ai un petit cadeau pour toi qui va t'aider à dégommer ces freins un par un. Alors déjà, qu'on soit clair, Pour moi, ce qui empêche les gens de scaler, ça se passe dans leur tête, dans leur état d'esprit, le fameux mindset des Américains. Et pas dans la vie opérationnelle. Parce que quand on regarde objectivement les freins opérationnels à la scalabilité, ils sont assez faibles. Il y a numéro un, le manque de temps. Donc ça, c'est ce que tout le monde me dit. Mais tu es d'accord avec moi que ça, c'est des conneries ? Parce qu'en fait, ce n'est pas le manque de temps, c'est je décide d'allouer mon temps à autre chose. Donc forcément, si tu restes en mission client, Parce que t'as peur de manquer d'argent. En fait, la question, c'est pas que tu manques de temps parce que t'es en mission client, c'est juste comme t'as peur de manquer d'argent, tu vas rester en mission client, donc t'as pas le temps. Donc il y a des peurs racines, il y a des peurs qui sont à un étage supérieur par rapport au manque de temps. Et le manque de temps est utilisé comme un prétexte ou une excuse pour ne pas se lancer, pour ne pas se mouiller, pour ne pas y aller. Ensuite, il y a le syndrome de l'imposteur, mais celui-là, on le connaît bien. À chaque fois qu'on est en mission client, on l'a, on ne sait pas faire, on découvre un nouveau domaine, un nouveau client, etc. Il nous accompagne tout au long de notre carrière d'entrepreneur. Donc, l'objection que j'ai souvent, c'est que je ne vais pas savoir faire tout ça, de ce dont tu parles, une newsletter, des funnels de vente, un produit, un bootcamp, une masterclass. Ça, c'est pareil, c'est du gros bullshit. Tout ça, ça va s'apprendre et surtout, si tu deviens solopreneur, tu vas t'entourer. Et donc, tu vas apprendre aussi à faire appel à des experts quand tu as besoin, des freelances, etc. Moi, par exemple, dans mon bootcamp Solopreneur, j'ai plus de 50 experts que tu peux prendre en office hour pour t'aider à te décoincer des points précis, comme par exemple le copywriting ou encore la construction d'un ligne magnète. Donc, pareil, ça, je mets de côté parce que je pense que ce n'est pas le frein principal qui empêche les freelances de scaler. Et enfin, le dernier frein opérationnel, c'est je ne sais pas comment faire, je n'ai pas la méthode. Ça, c'est pareil pour moi, c'est de la procrastination plutôt qu'un frein, parce qu'en vrai, la méthode, elle est partagée publiquement partout. Moi, j'ai fait plein d'épisodes sur l'escalabilité dans le board depuis 5 ans. J'ai même écrit un livre que je te montre, que tu peux acheter. Il coûte 20 euros sur Amazon. Il y a toute ma méthode dedans, les 4 piliers de l'escalabilité, avec des exemples, des exercices et tout ça. Mais alors, pourquoi les gens ne le font pas ? Pourquoi il y a encore des gens, 3 ans plus tard, ils sont toujours coincés dans la vente du temps, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast ou leur newsletter, ils n'ont pas d'idée de produit, ou au contraire, ils ont trop d'idées, ils sont éparpillés ? Pour moi, la vraie raison, c'est que les freins. Ils sont surtout dans la tête. Et je vais t'exposer les freins psychologiques que j'ai vus le plus fréquemment chez les freelances qui les empêchent de scaler. Alors, frein numéro 1, la peur de l'échec. Et oui, parce que quand on est un freelance qui veut scaler, on est pas mal en sécurité. En fait, on est déjà successful dans son freelancing. Donc, on a plein de missions clients, on est connu, on est expert et tout. Donc, c'est pas du tout facile de se remettre en danger. professionnellement, et de passer de « je maîtrise la situation » à « je me lance dans un truc complètement inconnu avec de nouvelles compétences » , avec une prise de risque aussi, une forme d'incertitude aussi sur « est-ce que ça va réussir ou non ? » . C'est comme si je prends un enfant qui est excellent dans sa classe, qui est premier de la classe, et je lui fais sauter une classe. Évidemment que quand il arrive dans son nouvel environnement, il se sent pas à l'aise, il va manquer de compétences et tout ça. On sait qu'à terme, ça sera bénéfique pour lui parce qu'il aura pris plein de compétences, mais au début, il va passer un sale quart d'heure. Le freelance qui résiste aussi à cette idée de scaler, c'est parce qu'il a peur d'échouer. Et notamment quand on se lance en solopreneur, il y a plein de données incertaines dans l'équation. Tu ne sais pas vraiment si ce sera exactement ce persona-là, ni exactement si ton idée de produit sera la bonne, si ton podcast c'est le bon format. Donc il y a tellement d'inconnus dans l'équation qu'il y a beaucoup de personnes qui vont freiner et qui vont se dire « parce que c'est pas certain, j'y vais pas » . Sauf que... Effectivement, il y a plus d'incertitudes, il y a plus de risques, mais derrière il y a plus de rewards aussi. Par rapport à la vente de temps où tu vas gagner toujours pareil quoi que tu fasses, là il y a une partie un petit peu joueur de poker, gambling. Je vais mettre mes cartes sur la table et on va voir ce qui va se passer. Est-ce que le marché va me payer ou est-ce qu'au contraire je remballe mes cartes et je change de table ou je change de jeu ? La deuxième peur qui est connexe, c'est la peur du regard des autres. Parce qu'échouer si personne ne me voit, ça ne pose aucun problème. Mais là, ce qui va se passer, c'est qu'évidemment, là où le freelance est plutôt caché derrière ses missions clients, derrière son client, dans une forme un peu d'exécution de ses passes à boîte, etc. Quand on devient solopreneur, déjà, on incarne plus la chose parce qu'on a une partie médiatique qui est nécessaire pour trouver des clients. Ensuite, on se mouille un peu plus parce qu'on va annoncer son nouveau produit, son évolution. Et donc, on s'expose plus. On s'expose à quoi ? Au regard des autres. Et en plus, ce qui n'arrange rien, c'est que l'univers du business en ligne a... plutôt mauvaise presse parfois par rapport au business traditionnel. Par exemple, la vente de formation. On va tout de suite te traiter d'un flux voleur, etc. Ou alors, tu postes une photo de toi sur LinkedIn, on va te dire, alors, tu fais ton influenceuse. Et ça, ça dénote d'un truc flagrant, c'est vraiment une forme de mépris pour ce business model qu'on connaît pas encore très bien, qui est le business en ligne, mais aussi de méconnaissance. Parce qu'en réalité, faire du business en ligne, c'est une forme d'émancipation extraordinaire, c'est une façon de garnir de l'argent qui est accessible à tous, et oui ça sort un peu des sentiers battus, mais non c'est pas honteux, et il y a des gens très bien qui font ça, et tout le monde n'est pas un scammeur. Donc il faut aussi se détacher peut-être de l'image mentale que tu te fais, je sais pas moi, de l'influx voleur qui vend des formations, parce que la plupart des solopreneurs que j'ai formés, ils sont dans des domaines B2B, de niches tout à fait respectables, dans l'industrie pharmaceutique, Ils sont avocats d'affaires, ils sont kinés, ils sont photographes, ils sont vidéastes. Donc tu vois, des métiers qui sont utiles au monde. Et ils ont créé des formations qui aident leur père, qui aident leur client à s'améliorer. Après, je me disais aussi qu'il y a peut-être un petit côté, tu sais, comme les transfuges de classe. Les transfuges de classe, souvent, ils ont un double sentiment. Ils ont la fierté d'avoir réussi, mais ils ont aussi la honte d'avoir abandonné leur milieu d'avant. Donc il y a peut-être un peu de ça. Et peut-être que quand tu veux te lancer dans le soloprenariat, tu te dis... J'ai envie de réussir, mais quelque part, je n'ai pas envie qu'on me critique non plus pour ma réussite, donc je vais un peu m'auto-saboter. Donc attention à cette peur du regard des autres et comment la contrecarrer ? Et bien tout simplement, je vais te dire qu'en fait, les gens s'en foutent de ce que tu fais, ils ne s'intéressent qu'à eux. Alors certes, tu t'exposes, mais tu vas parler surtout de ton produit, de tes clients, et donc tu ne vas pas mettre forcément la caméra que sur toi. Donc il faut s'en détacher très rapidement et surtout te dire que même si tu as une ou deux remarques de ton entourage au début, on s'en fout, ce n'est pas la cible. Derrière, tu vas tellement gagner en confort de vie, en facilité d'acquisition client, parce que s'exposer, c'est peut-être avoir quelques critiques, mais c'est surtout avoir des clients qui arrivent en automatique, et ça, ça n'a pas de prix par rapport à devoir prospecter avec son petit téléphone ou sa petite boîte mail toute la journée. Bon, et puis pour te rassurer, moi j'ai peut-être 50 000 abonnés sur les réseaux sociaux, mais je n'ai pas de haters, personne ne vient m'emmerder sous mes vidéos ou mes posts LinkedIn parce que je suis sur un sujet de niche, je suis l'experte du soloprenariat. Donc, il ne faut pas non plus s'imaginer qu'on va se transformer en influenceur à Dubaï. Ce n'est pas du tout l'idée. On n'a pas besoin d'avoir une audience d'un tel niveau avec des millions de personnes pour faire de l'argent en solopreneur. Le troisième frein que je vois évidemment tout le temps, c'est la peur de l'insécurité financière. Et oui, quand tu es freelance, tu as tes missions clients qui tombent tous les mois. C'est presque un peu comme si tu t'étais recomposé un salaire mensuel, un peu comme l'héritage du salariat et que tu ne voulais pas trop t'en éloigner. et donc souvent les freelances se disent Je veux faire 5K par mois, comme ça je me paye 3 et c'est bon. Mais cette pensée, c'est une pensée salariée, c'est pas une pensée entrepreneur. L'entrepreneur, il va faire des mois à zéro parce qu'il est en train de construire quelque chose, c'est le build. Et puis après, il va faire des gros mois, là où il va faire son lancement commercial, vendre son produit par exemple. Donc pour passer de freelance à solopreneur, il faut accepter qu'il n'y aura plus des revenus lissés comme ça, automatiques, tous les mois, qu'il y aura des creux, mais il y aura aussi bien sûr des pics. Et donc, il faut que tu construises ton prévisionnel à l'année, voire au trimestre, et pas seulement au mois avec un objectif de chiffre d'affaires mensuel. Et puis, parfois, certains se plaignent de l'insécurité financière alors qu'ils ont énormément de trésorerie sur le compte de leur boîte ou plein de thunes sur leur compte à eux. Donc moi, je pense que ça cache aussi une deuxième peur qui serait la peur de brûler les vaisseaux. Donc c'est que quand on part dans un nouveau business model, on a peur de quitter sa situation actuelle. On a peur de quitter le certain pour l'inconnu. Deux réflexions par rapport à ça. Déjà, tu ne brûles jamais vraiment tes vaisseaux. Si ça ne se passe pas bien, si tu n'aimes pas être solopreneur, si ton produit ne marche pas, tu peux revenir freelance, il n'y a aucun souci. Tu auras même appris des compétences qui te rendront encore meilleur en freelance. Et deuxièmement, pourquoi avoir peur de quitter une situation qui est très difficile ? qui n'est pas optimale. Aujourd'hui, vraisemblablement, tu souffres du plafond de verre, t'en as marre de vendre ton temps, t'en as marre, quand tu pars en vacances, de ne pas gagner d'argent, t'en as peut-être un peu marre de la monotonie des missions clients qui s'enchaînent. Donc c'est un peu comme si tu restais enchaîné à une situation que tu n'aimes pas. Un peu comme rester avec un mec ou une meuf que t'aimes plus parce que t'as peur de te retrouver célibataire. En réalité, c'est sûr que la situation de solopreneur, si tu te donnes les moyens de bien travailler et de bien réussir, elle sera largement plus confortable que ta situation actuelle. La quatrième peur, c'est la paralysie par trop de perfectionnisme. Donc tu attends que tout soit parfait pour te lancer. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'on lance un produit aujourd'hui en 2025. Si tu veux lancer un produit scalable, il faut d'abord que tu fasses un petit test marché et pour ça, il faut que tu le construises avec tes clients. Donc tu dois forcément aller sur la place publique en disant « Voilà, j'ai une intuition, j'ai une idée, mais je ne sais pas encore quelle sera la forme du produit et je vais le construire avec vous. » Et cette forme de vulnérabilité-là, de se montrer avec un travail non fini, c'est très très difficile pour le freelance qui a justement l'habitude de travailler en autonomie et livrer un produit fini, irréprochable, de prestations intellectuelles pour ses clients. Donc voilà, si tu veux passer de freelance à solopreneur, il faut arrêter de vouloir attendre la perfection, parce qu'il n'y a rien de pire que la perfection. Si tu passes deux ans à créer le produit parfait, mais que quand tu le lances, personne n'en veut, tu vas prendre un gros risque financier. Alors que si tu suis les méthodes que j'enseigne, comme par exemple construire en public, le build in public ou construire avec tes clients, et bien là tu limiteras complètement ton risque financier. Autre frein majeur état d'esprit, c'est la peur de vendre. En freelance, on s'épargne pas mal la peur de vendre en fait, parce qu'on est un peu un sorte de salarié déguisé et surtout si ça se passe bien avec le client, il va nous reprendre, il va continuer la mission avec nous, parfois même vous avez un monoclient, donc en fait vous êtes relativement à l'abri, vous êtes indépendant mais à l'abri de la prospection. Et si tu deviens solopreneur, il va falloir re-prospecter à nouveau, comme peut-être à tes débuts en freelance. Quoique, certains freelancers arrivent aussi à bosser avec leurs anciens employeurs, donc ils n'ont jamais besoin de faire d'efforts de prospection. Moi, j'ai une technique pour ça, c'est d'utiliser la création d'un média pour t'éviter de prospecter, mais néanmoins, il y a quand même une forme de vente. Il va falloir être fier du produit que tu crées, donner envie d'écouter le podcast ou la newsletter ou la chaîne YouTube que tu lances. Donc, il va falloir shifter d'état d'esprit et passer de... je suis le freelance invisible qui fait bien son travail mais qui parle jamais de lui, à montrer ton travail en public, montrer ce que tu fais et être fier de ça pour donner aussi envie d'acheter et oser prospecter. Et la grande idée du solopreneur, c'est que passé ce cap où on a dû prospecter ses premiers clients avec les dents, les clients vont arriver de façon automatique parce que par le bouche à oreille, par la recommandation, par la preuve sociale, c'est tellement plus facile par exemple de vendre. Moi j'en suis à ma huitième promo de boutique. Bootcamp, c'est beaucoup plus facile aujourd'hui. Tous mes bootcamps sont sold out avec quasiment aucun effort. Alors que la première, j'ai dû aller à la main recruter, entre guillemets, les sept premiers participants qui étaient d'accord pour tester ma méthode avec eux. Le dernier frein que j'ai identifié chez mes clients, c'est le fait qu'ils se disent c'est pas pour moi, c'est pour les autres. Moi, je fais tel métier, ça va pas marcher. Moi, j'ai telle compétence, ça ne va pas le faire. Moi, j'ai tel âge, ça ne marchera pas. Moi, je ne connais pas tel outil, donc ça ne marchera pas. ça pour moi c'est vraiment dommage parce qu'en fait Depuis que je fais le bootcamp, j'ai accompagné des gens sur 30 métiers en freelance différents et ça a toujours marché avec différents degrés, mais on a toujours réussi à rendre leur business model plus scalable. Si ça marche pour un directeur financier externalisé, si ça marche pour un DRH à temps partagé, si ça marche pour un CMO fractionnalisé, c'est sûr que ça peut marcher aussi pour ton métier. En fait, si tu veux scaler, il y a surtout une méthode à suivre, du travail et de la persévérance, oui. Se dire c'est réservé à une élite et moi j'en fais pas partie, c'est un peu facile. parce que quelque part, ça t'exonère de devoir faire l'effort d'y arriver. Alors qu'en réalité, ce qui sépare le freelance qui scale pas du freelance qui scale, c'est surtout l'intensité, la méthode et la répétition et la persévérance sur ces exercices. Si tu crois que mon podcast, au début, il était écouté par un demi-million de freelances, je peux t'assurer que non, j'avais peut-être 20 écoutes par épisode. Cinq ans plus tard, c'est devenu le podcast numéro un sur le freelancing et le soloprenariat et j'en ai dérivé un produit. Et puis surtout, ce qui sépare ceux qui scalent des autres, c'est vraiment leur motivation. Donc peut-être j'ai envie de te quitter avec ça. Qu'est-ce qui te motive à scaler ? Est-ce que tu le fais juste parce que c'est à la mode, parce que t'es passé par là sur YouTube, t'as vu scalabilité, tu t'es dit « ça a l'air cool, je le fais » . Si c'est ça, je pense que c'est pas une bonne façon de faire. Ou est-ce que tu le fais pour des raisons plus profondes ? Et c'est ces raisons-là qui vont t'aider à rester concentré, à avancer, à ne pas te décourager, même quand les gens vont te dire « tu vas te planter » , « quand ton produit ne marchera pas » , etc. à en trouver un autre. Et moi, je fais souvent faire cet exercice à mes alumnis de bootcamp, c'est réfléchir à mon grand objectif dans cinq ans. Et ce n'est pas obligé d'être un Y intersidéral à la Simon Sinek, genre le sens de ma vie, non. Parfois, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Moi, par exemple, tu vois, il y a deux Y qui m'ont aidée à devenir solopreneur. Numéro un, je voulais pouvoir m'occuper de mes enfants sans avoir une vie aussi overbookée que quand j'étais dirigeante et ne pas les voir grandir. Et numéro deux, je voulais apprendre le surf, y aller plus souvent. Et là, il y a des conditions de marée, de vagues de vent qui font qu'il faut être disponible à certains moments et il faut y aller. Et quand j'étais freelance, je vendais mon temps, j'étais en réunion tout le temps, je ne pouvais pas me libérer. Donc je me suis dit, il me faut un revenu asynchrone et c'est comme ça que je suis devenue solopreneur. Donc tu vois, pour une grande raison et pour une petite raison. Et aujourd'hui, je suis hyper contente d'avoir fait ce choix. Donc raconte-moi en commentaire quel est ton top 3 des freins qui t'empêchent de scaler. Et puis justement, dans les commentaires épinglés, je te mets une ressource, c'est mon prompt. pour t'aider à te coacher et à te débloquer ces freins. Et bien sûr, si tu veux que je t'aide personnellement à te débloquer et à scaler, tu sais où me trouver. Un peu, beaucoup passionnément à la folie. Un peu, t'as mon podcast, t'as plein d'épisodes sur la scalabilité. Beaucoup, t'as mon livre sur Amazon que tu peux acheter avec ma méthode les 4 piliers de la scalabilité. Beaucoup, tu as l'incubateur Solopreneur où tu peux t'abonner et suivre ma formation en ligne de freelance à Solopreneur. Et passionnément, tu peux rejoindre mon prochain bootcamp où je vais t'accompagner personnellement. pendant 3 mois à passer du freelance qui vend son temps au solopreneur scalable. C'est beaucoup de boulot, mais c'est aussi beaucoup de kiff à la fin. Et surtout, abonne-toi à la chaîne pour d'autres conseils sur la scalabilité et le freelancing. Ciao !

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Pourquoi les freelances plafonnent ? (même s'ils ont tout lu sur le sujet de la scalabilité).

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je me suis appuyée sur 300+ accompagnements menés dans mon incubateur solopreneur pour te livrer une analyse sans filtre : mindset, peur du manque, dépendance aux missions clients, syndrome de l’imposteur, croyances sur le temps et l’argent…


Au programme de cet épisode :


▪️pourquoi tant de freelances plafonnent malgré les contenus disponibles

▪️ les 4 piliers de la scalabilité

▪️ les excuses classiques (temps, compétences, argent)

▪️ l’origine réelle des blocages : parlons mindset

▪️comment casser ce plafond de verre pour de bon

▪️les bonnes questions à te poser


🔗 ressources mentionnées :

→ l’incubateur solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl

→ le livre De freelance à solopreneur : https://www.amazon.fr/freelance-solopreneur-Construis-revenus-automatiques/dp/B0DP547ZYY

→ le bootcamp solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen

→ diagnostic offert : https://leboard.systeme.io/freebie-youtube-freins


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    Qu'est-ce qui fait que les freelances n'arrivent pas à scaler ? Tu t'es déjà posé la question ? Franchement, quand je vois tout ce qu'il y a comme articles, explications, méthodologies sur Internet, sur mon podcast depuis 5 ans, dans le livre que j'ai écrit de freelance à solopreneur où je documente ma méthode en public, celle des 4 piliers de l'escalabilité pour passer de freelance à solopreneur, on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait encore plein de freelances qui soient sous le plafond de verre, qui n'arrivent pas à dépasser ces fameux 100 000 euros, 120 000 euros, 150 000 euros annuels. et qui vendent toujours leur temps. Donc ça m'a donné envie de mener l'enquête. Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai repris tous les comptes rendus, des coachings, des entretiens que j'ai menés avec les plus de 300 freelances que j'ai accompagnés dans leur chemin vers la scalabilité depuis que j'ai ouvert l'incubateur Solopreneur. Dans cet épisode, je vais te révéler les freins principaux qui t'empêchent de passer de freelance à Solopreneur et qui t'empêchent de scaler. Reste bien avec moi jusqu'à la fin de l'épisode parce que j'ai un petit cadeau pour toi qui va t'aider à dégommer ces freins un par un. Alors déjà, qu'on soit clair, Pour moi, ce qui empêche les gens de scaler, ça se passe dans leur tête, dans leur état d'esprit, le fameux mindset des Américains. Et pas dans la vie opérationnelle. Parce que quand on regarde objectivement les freins opérationnels à la scalabilité, ils sont assez faibles. Il y a numéro un, le manque de temps. Donc ça, c'est ce que tout le monde me dit. Mais tu es d'accord avec moi que ça, c'est des conneries ? Parce qu'en fait, ce n'est pas le manque de temps, c'est je décide d'allouer mon temps à autre chose. Donc forcément, si tu restes en mission client, Parce que t'as peur de manquer d'argent. En fait, la question, c'est pas que tu manques de temps parce que t'es en mission client, c'est juste comme t'as peur de manquer d'argent, tu vas rester en mission client, donc t'as pas le temps. Donc il y a des peurs racines, il y a des peurs qui sont à un étage supérieur par rapport au manque de temps. Et le manque de temps est utilisé comme un prétexte ou une excuse pour ne pas se lancer, pour ne pas se mouiller, pour ne pas y aller. Ensuite, il y a le syndrome de l'imposteur, mais celui-là, on le connaît bien. À chaque fois qu'on est en mission client, on l'a, on ne sait pas faire, on découvre un nouveau domaine, un nouveau client, etc. Il nous accompagne tout au long de notre carrière d'entrepreneur. Donc, l'objection que j'ai souvent, c'est que je ne vais pas savoir faire tout ça, de ce dont tu parles, une newsletter, des funnels de vente, un produit, un bootcamp, une masterclass. Ça, c'est pareil, c'est du gros bullshit. Tout ça, ça va s'apprendre et surtout, si tu deviens solopreneur, tu vas t'entourer. Et donc, tu vas apprendre aussi à faire appel à des experts quand tu as besoin, des freelances, etc. Moi, par exemple, dans mon bootcamp Solopreneur, j'ai plus de 50 experts que tu peux prendre en office hour pour t'aider à te décoincer des points précis, comme par exemple le copywriting ou encore la construction d'un ligne magnète. Donc, pareil, ça, je mets de côté parce que je pense que ce n'est pas le frein principal qui empêche les freelances de scaler. Et enfin, le dernier frein opérationnel, c'est je ne sais pas comment faire, je n'ai pas la méthode. Ça, c'est pareil pour moi, c'est de la procrastination plutôt qu'un frein, parce qu'en vrai, la méthode, elle est partagée publiquement partout. Moi, j'ai fait plein d'épisodes sur l'escalabilité dans le board depuis 5 ans. J'ai même écrit un livre que je te montre, que tu peux acheter. Il coûte 20 euros sur Amazon. Il y a toute ma méthode dedans, les 4 piliers de l'escalabilité, avec des exemples, des exercices et tout ça. Mais alors, pourquoi les gens ne le font pas ? Pourquoi il y a encore des gens, 3 ans plus tard, ils sont toujours coincés dans la vente du temps, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast ou leur newsletter, ils n'ont pas d'idée de produit, ou au contraire, ils ont trop d'idées, ils sont éparpillés ? Pour moi, la vraie raison, c'est que les freins. Ils sont surtout dans la tête. Et je vais t'exposer les freins psychologiques que j'ai vus le plus fréquemment chez les freelances qui les empêchent de scaler. Alors, frein numéro 1, la peur de l'échec. Et oui, parce que quand on est un freelance qui veut scaler, on est pas mal en sécurité. En fait, on est déjà successful dans son freelancing. Donc, on a plein de missions clients, on est connu, on est expert et tout. Donc, c'est pas du tout facile de se remettre en danger. professionnellement, et de passer de « je maîtrise la situation » à « je me lance dans un truc complètement inconnu avec de nouvelles compétences » , avec une prise de risque aussi, une forme d'incertitude aussi sur « est-ce que ça va réussir ou non ? » . C'est comme si je prends un enfant qui est excellent dans sa classe, qui est premier de la classe, et je lui fais sauter une classe. Évidemment que quand il arrive dans son nouvel environnement, il se sent pas à l'aise, il va manquer de compétences et tout ça. On sait qu'à terme, ça sera bénéfique pour lui parce qu'il aura pris plein de compétences, mais au début, il va passer un sale quart d'heure. Le freelance qui résiste aussi à cette idée de scaler, c'est parce qu'il a peur d'échouer. Et notamment quand on se lance en solopreneur, il y a plein de données incertaines dans l'équation. Tu ne sais pas vraiment si ce sera exactement ce persona-là, ni exactement si ton idée de produit sera la bonne, si ton podcast c'est le bon format. Donc il y a tellement d'inconnus dans l'équation qu'il y a beaucoup de personnes qui vont freiner et qui vont se dire « parce que c'est pas certain, j'y vais pas » . Sauf que... Effectivement, il y a plus d'incertitudes, il y a plus de risques, mais derrière il y a plus de rewards aussi. Par rapport à la vente de temps où tu vas gagner toujours pareil quoi que tu fasses, là il y a une partie un petit peu joueur de poker, gambling. Je vais mettre mes cartes sur la table et on va voir ce qui va se passer. Est-ce que le marché va me payer ou est-ce qu'au contraire je remballe mes cartes et je change de table ou je change de jeu ? La deuxième peur qui est connexe, c'est la peur du regard des autres. Parce qu'échouer si personne ne me voit, ça ne pose aucun problème. Mais là, ce qui va se passer, c'est qu'évidemment, là où le freelance est plutôt caché derrière ses missions clients, derrière son client, dans une forme un peu d'exécution de ses passes à boîte, etc. Quand on devient solopreneur, déjà, on incarne plus la chose parce qu'on a une partie médiatique qui est nécessaire pour trouver des clients. Ensuite, on se mouille un peu plus parce qu'on va annoncer son nouveau produit, son évolution. Et donc, on s'expose plus. On s'expose à quoi ? Au regard des autres. Et en plus, ce qui n'arrange rien, c'est que l'univers du business en ligne a... plutôt mauvaise presse parfois par rapport au business traditionnel. Par exemple, la vente de formation. On va tout de suite te traiter d'un flux voleur, etc. Ou alors, tu postes une photo de toi sur LinkedIn, on va te dire, alors, tu fais ton influenceuse. Et ça, ça dénote d'un truc flagrant, c'est vraiment une forme de mépris pour ce business model qu'on connaît pas encore très bien, qui est le business en ligne, mais aussi de méconnaissance. Parce qu'en réalité, faire du business en ligne, c'est une forme d'émancipation extraordinaire, c'est une façon de garnir de l'argent qui est accessible à tous, et oui ça sort un peu des sentiers battus, mais non c'est pas honteux, et il y a des gens très bien qui font ça, et tout le monde n'est pas un scammeur. Donc il faut aussi se détacher peut-être de l'image mentale que tu te fais, je sais pas moi, de l'influx voleur qui vend des formations, parce que la plupart des solopreneurs que j'ai formés, ils sont dans des domaines B2B, de niches tout à fait respectables, dans l'industrie pharmaceutique, Ils sont avocats d'affaires, ils sont kinés, ils sont photographes, ils sont vidéastes. Donc tu vois, des métiers qui sont utiles au monde. Et ils ont créé des formations qui aident leur père, qui aident leur client à s'améliorer. Après, je me disais aussi qu'il y a peut-être un petit côté, tu sais, comme les transfuges de classe. Les transfuges de classe, souvent, ils ont un double sentiment. Ils ont la fierté d'avoir réussi, mais ils ont aussi la honte d'avoir abandonné leur milieu d'avant. Donc il y a peut-être un peu de ça. Et peut-être que quand tu veux te lancer dans le soloprenariat, tu te dis... J'ai envie de réussir, mais quelque part, je n'ai pas envie qu'on me critique non plus pour ma réussite, donc je vais un peu m'auto-saboter. Donc attention à cette peur du regard des autres et comment la contrecarrer ? Et bien tout simplement, je vais te dire qu'en fait, les gens s'en foutent de ce que tu fais, ils ne s'intéressent qu'à eux. Alors certes, tu t'exposes, mais tu vas parler surtout de ton produit, de tes clients, et donc tu ne vas pas mettre forcément la caméra que sur toi. Donc il faut s'en détacher très rapidement et surtout te dire que même si tu as une ou deux remarques de ton entourage au début, on s'en fout, ce n'est pas la cible. Derrière, tu vas tellement gagner en confort de vie, en facilité d'acquisition client, parce que s'exposer, c'est peut-être avoir quelques critiques, mais c'est surtout avoir des clients qui arrivent en automatique, et ça, ça n'a pas de prix par rapport à devoir prospecter avec son petit téléphone ou sa petite boîte mail toute la journée. Bon, et puis pour te rassurer, moi j'ai peut-être 50 000 abonnés sur les réseaux sociaux, mais je n'ai pas de haters, personne ne vient m'emmerder sous mes vidéos ou mes posts LinkedIn parce que je suis sur un sujet de niche, je suis l'experte du soloprenariat. Donc, il ne faut pas non plus s'imaginer qu'on va se transformer en influenceur à Dubaï. Ce n'est pas du tout l'idée. On n'a pas besoin d'avoir une audience d'un tel niveau avec des millions de personnes pour faire de l'argent en solopreneur. Le troisième frein que je vois évidemment tout le temps, c'est la peur de l'insécurité financière. Et oui, quand tu es freelance, tu as tes missions clients qui tombent tous les mois. C'est presque un peu comme si tu t'étais recomposé un salaire mensuel, un peu comme l'héritage du salariat et que tu ne voulais pas trop t'en éloigner. et donc souvent les freelances se disent Je veux faire 5K par mois, comme ça je me paye 3 et c'est bon. Mais cette pensée, c'est une pensée salariée, c'est pas une pensée entrepreneur. L'entrepreneur, il va faire des mois à zéro parce qu'il est en train de construire quelque chose, c'est le build. Et puis après, il va faire des gros mois, là où il va faire son lancement commercial, vendre son produit par exemple. Donc pour passer de freelance à solopreneur, il faut accepter qu'il n'y aura plus des revenus lissés comme ça, automatiques, tous les mois, qu'il y aura des creux, mais il y aura aussi bien sûr des pics. Et donc, il faut que tu construises ton prévisionnel à l'année, voire au trimestre, et pas seulement au mois avec un objectif de chiffre d'affaires mensuel. Et puis, parfois, certains se plaignent de l'insécurité financière alors qu'ils ont énormément de trésorerie sur le compte de leur boîte ou plein de thunes sur leur compte à eux. Donc moi, je pense que ça cache aussi une deuxième peur qui serait la peur de brûler les vaisseaux. Donc c'est que quand on part dans un nouveau business model, on a peur de quitter sa situation actuelle. On a peur de quitter le certain pour l'inconnu. Deux réflexions par rapport à ça. Déjà, tu ne brûles jamais vraiment tes vaisseaux. Si ça ne se passe pas bien, si tu n'aimes pas être solopreneur, si ton produit ne marche pas, tu peux revenir freelance, il n'y a aucun souci. Tu auras même appris des compétences qui te rendront encore meilleur en freelance. Et deuxièmement, pourquoi avoir peur de quitter une situation qui est très difficile ? qui n'est pas optimale. Aujourd'hui, vraisemblablement, tu souffres du plafond de verre, t'en as marre de vendre ton temps, t'en as marre, quand tu pars en vacances, de ne pas gagner d'argent, t'en as peut-être un peu marre de la monotonie des missions clients qui s'enchaînent. Donc c'est un peu comme si tu restais enchaîné à une situation que tu n'aimes pas. Un peu comme rester avec un mec ou une meuf que t'aimes plus parce que t'as peur de te retrouver célibataire. En réalité, c'est sûr que la situation de solopreneur, si tu te donnes les moyens de bien travailler et de bien réussir, elle sera largement plus confortable que ta situation actuelle. La quatrième peur, c'est la paralysie par trop de perfectionnisme. Donc tu attends que tout soit parfait pour te lancer. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'on lance un produit aujourd'hui en 2025. Si tu veux lancer un produit scalable, il faut d'abord que tu fasses un petit test marché et pour ça, il faut que tu le construises avec tes clients. Donc tu dois forcément aller sur la place publique en disant « Voilà, j'ai une intuition, j'ai une idée, mais je ne sais pas encore quelle sera la forme du produit et je vais le construire avec vous. » Et cette forme de vulnérabilité-là, de se montrer avec un travail non fini, c'est très très difficile pour le freelance qui a justement l'habitude de travailler en autonomie et livrer un produit fini, irréprochable, de prestations intellectuelles pour ses clients. Donc voilà, si tu veux passer de freelance à solopreneur, il faut arrêter de vouloir attendre la perfection, parce qu'il n'y a rien de pire que la perfection. Si tu passes deux ans à créer le produit parfait, mais que quand tu le lances, personne n'en veut, tu vas prendre un gros risque financier. Alors que si tu suis les méthodes que j'enseigne, comme par exemple construire en public, le build in public ou construire avec tes clients, et bien là tu limiteras complètement ton risque financier. Autre frein majeur état d'esprit, c'est la peur de vendre. En freelance, on s'épargne pas mal la peur de vendre en fait, parce qu'on est un peu un sorte de salarié déguisé et surtout si ça se passe bien avec le client, il va nous reprendre, il va continuer la mission avec nous, parfois même vous avez un monoclient, donc en fait vous êtes relativement à l'abri, vous êtes indépendant mais à l'abri de la prospection. Et si tu deviens solopreneur, il va falloir re-prospecter à nouveau, comme peut-être à tes débuts en freelance. Quoique, certains freelancers arrivent aussi à bosser avec leurs anciens employeurs, donc ils n'ont jamais besoin de faire d'efforts de prospection. Moi, j'ai une technique pour ça, c'est d'utiliser la création d'un média pour t'éviter de prospecter, mais néanmoins, il y a quand même une forme de vente. Il va falloir être fier du produit que tu crées, donner envie d'écouter le podcast ou la newsletter ou la chaîne YouTube que tu lances. Donc, il va falloir shifter d'état d'esprit et passer de... je suis le freelance invisible qui fait bien son travail mais qui parle jamais de lui, à montrer ton travail en public, montrer ce que tu fais et être fier de ça pour donner aussi envie d'acheter et oser prospecter. Et la grande idée du solopreneur, c'est que passé ce cap où on a dû prospecter ses premiers clients avec les dents, les clients vont arriver de façon automatique parce que par le bouche à oreille, par la recommandation, par la preuve sociale, c'est tellement plus facile par exemple de vendre. Moi j'en suis à ma huitième promo de boutique. Bootcamp, c'est beaucoup plus facile aujourd'hui. Tous mes bootcamps sont sold out avec quasiment aucun effort. Alors que la première, j'ai dû aller à la main recruter, entre guillemets, les sept premiers participants qui étaient d'accord pour tester ma méthode avec eux. Le dernier frein que j'ai identifié chez mes clients, c'est le fait qu'ils se disent c'est pas pour moi, c'est pour les autres. Moi, je fais tel métier, ça va pas marcher. Moi, j'ai telle compétence, ça ne va pas le faire. Moi, j'ai tel âge, ça ne marchera pas. Moi, je ne connais pas tel outil, donc ça ne marchera pas. ça pour moi c'est vraiment dommage parce qu'en fait Depuis que je fais le bootcamp, j'ai accompagné des gens sur 30 métiers en freelance différents et ça a toujours marché avec différents degrés, mais on a toujours réussi à rendre leur business model plus scalable. Si ça marche pour un directeur financier externalisé, si ça marche pour un DRH à temps partagé, si ça marche pour un CMO fractionnalisé, c'est sûr que ça peut marcher aussi pour ton métier. En fait, si tu veux scaler, il y a surtout une méthode à suivre, du travail et de la persévérance, oui. Se dire c'est réservé à une élite et moi j'en fais pas partie, c'est un peu facile. parce que quelque part, ça t'exonère de devoir faire l'effort d'y arriver. Alors qu'en réalité, ce qui sépare le freelance qui scale pas du freelance qui scale, c'est surtout l'intensité, la méthode et la répétition et la persévérance sur ces exercices. Si tu crois que mon podcast, au début, il était écouté par un demi-million de freelances, je peux t'assurer que non, j'avais peut-être 20 écoutes par épisode. Cinq ans plus tard, c'est devenu le podcast numéro un sur le freelancing et le soloprenariat et j'en ai dérivé un produit. Et puis surtout, ce qui sépare ceux qui scalent des autres, c'est vraiment leur motivation. Donc peut-être j'ai envie de te quitter avec ça. Qu'est-ce qui te motive à scaler ? Est-ce que tu le fais juste parce que c'est à la mode, parce que t'es passé par là sur YouTube, t'as vu scalabilité, tu t'es dit « ça a l'air cool, je le fais » . Si c'est ça, je pense que c'est pas une bonne façon de faire. Ou est-ce que tu le fais pour des raisons plus profondes ? Et c'est ces raisons-là qui vont t'aider à rester concentré, à avancer, à ne pas te décourager, même quand les gens vont te dire « tu vas te planter » , « quand ton produit ne marchera pas » , etc. à en trouver un autre. Et moi, je fais souvent faire cet exercice à mes alumnis de bootcamp, c'est réfléchir à mon grand objectif dans cinq ans. Et ce n'est pas obligé d'être un Y intersidéral à la Simon Sinek, genre le sens de ma vie, non. Parfois, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Moi, par exemple, tu vois, il y a deux Y qui m'ont aidée à devenir solopreneur. Numéro un, je voulais pouvoir m'occuper de mes enfants sans avoir une vie aussi overbookée que quand j'étais dirigeante et ne pas les voir grandir. Et numéro deux, je voulais apprendre le surf, y aller plus souvent. Et là, il y a des conditions de marée, de vagues de vent qui font qu'il faut être disponible à certains moments et il faut y aller. Et quand j'étais freelance, je vendais mon temps, j'étais en réunion tout le temps, je ne pouvais pas me libérer. Donc je me suis dit, il me faut un revenu asynchrone et c'est comme ça que je suis devenue solopreneur. Donc tu vois, pour une grande raison et pour une petite raison. Et aujourd'hui, je suis hyper contente d'avoir fait ce choix. Donc raconte-moi en commentaire quel est ton top 3 des freins qui t'empêchent de scaler. Et puis justement, dans les commentaires épinglés, je te mets une ressource, c'est mon prompt. pour t'aider à te coacher et à te débloquer ces freins. Et bien sûr, si tu veux que je t'aide personnellement à te débloquer et à scaler, tu sais où me trouver. Un peu, beaucoup passionnément à la folie. Un peu, t'as mon podcast, t'as plein d'épisodes sur la scalabilité. Beaucoup, t'as mon livre sur Amazon que tu peux acheter avec ma méthode les 4 piliers de la scalabilité. Beaucoup, tu as l'incubateur Solopreneur où tu peux t'abonner et suivre ma formation en ligne de freelance à Solopreneur. Et passionnément, tu peux rejoindre mon prochain bootcamp où je vais t'accompagner personnellement. pendant 3 mois à passer du freelance qui vend son temps au solopreneur scalable. C'est beaucoup de boulot, mais c'est aussi beaucoup de kiff à la fin. Et surtout, abonne-toi à la chaîne pour d'autres conseils sur la scalabilité et le freelancing. Ciao !

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Pourquoi les freelances plafonnent ? (même s'ils ont tout lu sur le sujet de la scalabilité).

Dans cet épisode, je te révèle les freins invisibles qui t’empêchent de passer de freelance à solopreneur… et comment les surmonter.


👉 Tu veux dépasser ton plafond de verre et scaler cette année ? rejoins mon dernier Bootcamp Solopreneur de l'année : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen


je me suis appuyée sur 300+ accompagnements menés dans mon incubateur solopreneur pour te livrer une analyse sans filtre : mindset, peur du manque, dépendance aux missions clients, syndrome de l’imposteur, croyances sur le temps et l’argent…


Au programme de cet épisode :


▪️pourquoi tant de freelances plafonnent malgré les contenus disponibles

▪️ les 4 piliers de la scalabilité

▪️ les excuses classiques (temps, compétences, argent)

▪️ l’origine réelle des blocages : parlons mindset

▪️comment casser ce plafond de verre pour de bon

▪️les bonnes questions à te poser


🔗 ressources mentionnées :

→ l’incubateur solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl

→ le livre De freelance à solopreneur : https://www.amazon.fr/freelance-solopreneur-Construis-revenus-automatiques/dp/B0DP547ZYY

→ le bootcamp solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen

→ diagnostic offert : https://leboard.systeme.io/freebie-youtube-freins


Dis-moi en commentaire : quel est ton plus gros frein aujourd’hui pour scaler ton activité ?


Le Board est le podcast incontournable pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs solopreneur, prévisibles et automatiques, créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que les freelances n'arrivent pas à scaler ? Tu t'es déjà posé la question ? Franchement, quand je vois tout ce qu'il y a comme articles, explications, méthodologies sur Internet, sur mon podcast depuis 5 ans, dans le livre que j'ai écrit de freelance à solopreneur où je documente ma méthode en public, celle des 4 piliers de l'escalabilité pour passer de freelance à solopreneur, on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait encore plein de freelances qui soient sous le plafond de verre, qui n'arrivent pas à dépasser ces fameux 100 000 euros, 120 000 euros, 150 000 euros annuels. et qui vendent toujours leur temps. Donc ça m'a donné envie de mener l'enquête. Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai repris tous les comptes rendus, des coachings, des entretiens que j'ai menés avec les plus de 300 freelances que j'ai accompagnés dans leur chemin vers la scalabilité depuis que j'ai ouvert l'incubateur Solopreneur. Dans cet épisode, je vais te révéler les freins principaux qui t'empêchent de passer de freelance à Solopreneur et qui t'empêchent de scaler. Reste bien avec moi jusqu'à la fin de l'épisode parce que j'ai un petit cadeau pour toi qui va t'aider à dégommer ces freins un par un. Alors déjà, qu'on soit clair, Pour moi, ce qui empêche les gens de scaler, ça se passe dans leur tête, dans leur état d'esprit, le fameux mindset des Américains. Et pas dans la vie opérationnelle. Parce que quand on regarde objectivement les freins opérationnels à la scalabilité, ils sont assez faibles. Il y a numéro un, le manque de temps. Donc ça, c'est ce que tout le monde me dit. Mais tu es d'accord avec moi que ça, c'est des conneries ? Parce qu'en fait, ce n'est pas le manque de temps, c'est je décide d'allouer mon temps à autre chose. Donc forcément, si tu restes en mission client, Parce que t'as peur de manquer d'argent. En fait, la question, c'est pas que tu manques de temps parce que t'es en mission client, c'est juste comme t'as peur de manquer d'argent, tu vas rester en mission client, donc t'as pas le temps. Donc il y a des peurs racines, il y a des peurs qui sont à un étage supérieur par rapport au manque de temps. Et le manque de temps est utilisé comme un prétexte ou une excuse pour ne pas se lancer, pour ne pas se mouiller, pour ne pas y aller. Ensuite, il y a le syndrome de l'imposteur, mais celui-là, on le connaît bien. À chaque fois qu'on est en mission client, on l'a, on ne sait pas faire, on découvre un nouveau domaine, un nouveau client, etc. Il nous accompagne tout au long de notre carrière d'entrepreneur. Donc, l'objection que j'ai souvent, c'est que je ne vais pas savoir faire tout ça, de ce dont tu parles, une newsletter, des funnels de vente, un produit, un bootcamp, une masterclass. Ça, c'est pareil, c'est du gros bullshit. Tout ça, ça va s'apprendre et surtout, si tu deviens solopreneur, tu vas t'entourer. Et donc, tu vas apprendre aussi à faire appel à des experts quand tu as besoin, des freelances, etc. Moi, par exemple, dans mon bootcamp Solopreneur, j'ai plus de 50 experts que tu peux prendre en office hour pour t'aider à te décoincer des points précis, comme par exemple le copywriting ou encore la construction d'un ligne magnète. Donc, pareil, ça, je mets de côté parce que je pense que ce n'est pas le frein principal qui empêche les freelances de scaler. Et enfin, le dernier frein opérationnel, c'est je ne sais pas comment faire, je n'ai pas la méthode. Ça, c'est pareil pour moi, c'est de la procrastination plutôt qu'un frein, parce qu'en vrai, la méthode, elle est partagée publiquement partout. Moi, j'ai fait plein d'épisodes sur l'escalabilité dans le board depuis 5 ans. J'ai même écrit un livre que je te montre, que tu peux acheter. Il coûte 20 euros sur Amazon. Il y a toute ma méthode dedans, les 4 piliers de l'escalabilité, avec des exemples, des exercices et tout ça. Mais alors, pourquoi les gens ne le font pas ? Pourquoi il y a encore des gens, 3 ans plus tard, ils sont toujours coincés dans la vente du temps, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast ou leur newsletter, ils n'ont pas d'idée de produit, ou au contraire, ils ont trop d'idées, ils sont éparpillés ? Pour moi, la vraie raison, c'est que les freins. Ils sont surtout dans la tête. Et je vais t'exposer les freins psychologiques que j'ai vus le plus fréquemment chez les freelances qui les empêchent de scaler. Alors, frein numéro 1, la peur de l'échec. Et oui, parce que quand on est un freelance qui veut scaler, on est pas mal en sécurité. En fait, on est déjà successful dans son freelancing. Donc, on a plein de missions clients, on est connu, on est expert et tout. Donc, c'est pas du tout facile de se remettre en danger. professionnellement, et de passer de « je maîtrise la situation » à « je me lance dans un truc complètement inconnu avec de nouvelles compétences » , avec une prise de risque aussi, une forme d'incertitude aussi sur « est-ce que ça va réussir ou non ? » . C'est comme si je prends un enfant qui est excellent dans sa classe, qui est premier de la classe, et je lui fais sauter une classe. Évidemment que quand il arrive dans son nouvel environnement, il se sent pas à l'aise, il va manquer de compétences et tout ça. On sait qu'à terme, ça sera bénéfique pour lui parce qu'il aura pris plein de compétences, mais au début, il va passer un sale quart d'heure. Le freelance qui résiste aussi à cette idée de scaler, c'est parce qu'il a peur d'échouer. Et notamment quand on se lance en solopreneur, il y a plein de données incertaines dans l'équation. Tu ne sais pas vraiment si ce sera exactement ce persona-là, ni exactement si ton idée de produit sera la bonne, si ton podcast c'est le bon format. Donc il y a tellement d'inconnus dans l'équation qu'il y a beaucoup de personnes qui vont freiner et qui vont se dire « parce que c'est pas certain, j'y vais pas » . Sauf que... Effectivement, il y a plus d'incertitudes, il y a plus de risques, mais derrière il y a plus de rewards aussi. Par rapport à la vente de temps où tu vas gagner toujours pareil quoi que tu fasses, là il y a une partie un petit peu joueur de poker, gambling. Je vais mettre mes cartes sur la table et on va voir ce qui va se passer. Est-ce que le marché va me payer ou est-ce qu'au contraire je remballe mes cartes et je change de table ou je change de jeu ? La deuxième peur qui est connexe, c'est la peur du regard des autres. Parce qu'échouer si personne ne me voit, ça ne pose aucun problème. Mais là, ce qui va se passer, c'est qu'évidemment, là où le freelance est plutôt caché derrière ses missions clients, derrière son client, dans une forme un peu d'exécution de ses passes à boîte, etc. Quand on devient solopreneur, déjà, on incarne plus la chose parce qu'on a une partie médiatique qui est nécessaire pour trouver des clients. Ensuite, on se mouille un peu plus parce qu'on va annoncer son nouveau produit, son évolution. Et donc, on s'expose plus. On s'expose à quoi ? Au regard des autres. Et en plus, ce qui n'arrange rien, c'est que l'univers du business en ligne a... plutôt mauvaise presse parfois par rapport au business traditionnel. Par exemple, la vente de formation. On va tout de suite te traiter d'un flux voleur, etc. Ou alors, tu postes une photo de toi sur LinkedIn, on va te dire, alors, tu fais ton influenceuse. Et ça, ça dénote d'un truc flagrant, c'est vraiment une forme de mépris pour ce business model qu'on connaît pas encore très bien, qui est le business en ligne, mais aussi de méconnaissance. Parce qu'en réalité, faire du business en ligne, c'est une forme d'émancipation extraordinaire, c'est une façon de garnir de l'argent qui est accessible à tous, et oui ça sort un peu des sentiers battus, mais non c'est pas honteux, et il y a des gens très bien qui font ça, et tout le monde n'est pas un scammeur. Donc il faut aussi se détacher peut-être de l'image mentale que tu te fais, je sais pas moi, de l'influx voleur qui vend des formations, parce que la plupart des solopreneurs que j'ai formés, ils sont dans des domaines B2B, de niches tout à fait respectables, dans l'industrie pharmaceutique, Ils sont avocats d'affaires, ils sont kinés, ils sont photographes, ils sont vidéastes. Donc tu vois, des métiers qui sont utiles au monde. Et ils ont créé des formations qui aident leur père, qui aident leur client à s'améliorer. Après, je me disais aussi qu'il y a peut-être un petit côté, tu sais, comme les transfuges de classe. Les transfuges de classe, souvent, ils ont un double sentiment. Ils ont la fierté d'avoir réussi, mais ils ont aussi la honte d'avoir abandonné leur milieu d'avant. Donc il y a peut-être un peu de ça. Et peut-être que quand tu veux te lancer dans le soloprenariat, tu te dis... J'ai envie de réussir, mais quelque part, je n'ai pas envie qu'on me critique non plus pour ma réussite, donc je vais un peu m'auto-saboter. Donc attention à cette peur du regard des autres et comment la contrecarrer ? Et bien tout simplement, je vais te dire qu'en fait, les gens s'en foutent de ce que tu fais, ils ne s'intéressent qu'à eux. Alors certes, tu t'exposes, mais tu vas parler surtout de ton produit, de tes clients, et donc tu ne vas pas mettre forcément la caméra que sur toi. Donc il faut s'en détacher très rapidement et surtout te dire que même si tu as une ou deux remarques de ton entourage au début, on s'en fout, ce n'est pas la cible. Derrière, tu vas tellement gagner en confort de vie, en facilité d'acquisition client, parce que s'exposer, c'est peut-être avoir quelques critiques, mais c'est surtout avoir des clients qui arrivent en automatique, et ça, ça n'a pas de prix par rapport à devoir prospecter avec son petit téléphone ou sa petite boîte mail toute la journée. Bon, et puis pour te rassurer, moi j'ai peut-être 50 000 abonnés sur les réseaux sociaux, mais je n'ai pas de haters, personne ne vient m'emmerder sous mes vidéos ou mes posts LinkedIn parce que je suis sur un sujet de niche, je suis l'experte du soloprenariat. Donc, il ne faut pas non plus s'imaginer qu'on va se transformer en influenceur à Dubaï. Ce n'est pas du tout l'idée. On n'a pas besoin d'avoir une audience d'un tel niveau avec des millions de personnes pour faire de l'argent en solopreneur. Le troisième frein que je vois évidemment tout le temps, c'est la peur de l'insécurité financière. Et oui, quand tu es freelance, tu as tes missions clients qui tombent tous les mois. C'est presque un peu comme si tu t'étais recomposé un salaire mensuel, un peu comme l'héritage du salariat et que tu ne voulais pas trop t'en éloigner. et donc souvent les freelances se disent Je veux faire 5K par mois, comme ça je me paye 3 et c'est bon. Mais cette pensée, c'est une pensée salariée, c'est pas une pensée entrepreneur. L'entrepreneur, il va faire des mois à zéro parce qu'il est en train de construire quelque chose, c'est le build. Et puis après, il va faire des gros mois, là où il va faire son lancement commercial, vendre son produit par exemple. Donc pour passer de freelance à solopreneur, il faut accepter qu'il n'y aura plus des revenus lissés comme ça, automatiques, tous les mois, qu'il y aura des creux, mais il y aura aussi bien sûr des pics. Et donc, il faut que tu construises ton prévisionnel à l'année, voire au trimestre, et pas seulement au mois avec un objectif de chiffre d'affaires mensuel. Et puis, parfois, certains se plaignent de l'insécurité financière alors qu'ils ont énormément de trésorerie sur le compte de leur boîte ou plein de thunes sur leur compte à eux. Donc moi, je pense que ça cache aussi une deuxième peur qui serait la peur de brûler les vaisseaux. Donc c'est que quand on part dans un nouveau business model, on a peur de quitter sa situation actuelle. On a peur de quitter le certain pour l'inconnu. Deux réflexions par rapport à ça. Déjà, tu ne brûles jamais vraiment tes vaisseaux. Si ça ne se passe pas bien, si tu n'aimes pas être solopreneur, si ton produit ne marche pas, tu peux revenir freelance, il n'y a aucun souci. Tu auras même appris des compétences qui te rendront encore meilleur en freelance. Et deuxièmement, pourquoi avoir peur de quitter une situation qui est très difficile ? qui n'est pas optimale. Aujourd'hui, vraisemblablement, tu souffres du plafond de verre, t'en as marre de vendre ton temps, t'en as marre, quand tu pars en vacances, de ne pas gagner d'argent, t'en as peut-être un peu marre de la monotonie des missions clients qui s'enchaînent. Donc c'est un peu comme si tu restais enchaîné à une situation que tu n'aimes pas. Un peu comme rester avec un mec ou une meuf que t'aimes plus parce que t'as peur de te retrouver célibataire. En réalité, c'est sûr que la situation de solopreneur, si tu te donnes les moyens de bien travailler et de bien réussir, elle sera largement plus confortable que ta situation actuelle. La quatrième peur, c'est la paralysie par trop de perfectionnisme. Donc tu attends que tout soit parfait pour te lancer. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'on lance un produit aujourd'hui en 2025. Si tu veux lancer un produit scalable, il faut d'abord que tu fasses un petit test marché et pour ça, il faut que tu le construises avec tes clients. Donc tu dois forcément aller sur la place publique en disant « Voilà, j'ai une intuition, j'ai une idée, mais je ne sais pas encore quelle sera la forme du produit et je vais le construire avec vous. » Et cette forme de vulnérabilité-là, de se montrer avec un travail non fini, c'est très très difficile pour le freelance qui a justement l'habitude de travailler en autonomie et livrer un produit fini, irréprochable, de prestations intellectuelles pour ses clients. Donc voilà, si tu veux passer de freelance à solopreneur, il faut arrêter de vouloir attendre la perfection, parce qu'il n'y a rien de pire que la perfection. Si tu passes deux ans à créer le produit parfait, mais que quand tu le lances, personne n'en veut, tu vas prendre un gros risque financier. Alors que si tu suis les méthodes que j'enseigne, comme par exemple construire en public, le build in public ou construire avec tes clients, et bien là tu limiteras complètement ton risque financier. Autre frein majeur état d'esprit, c'est la peur de vendre. En freelance, on s'épargne pas mal la peur de vendre en fait, parce qu'on est un peu un sorte de salarié déguisé et surtout si ça se passe bien avec le client, il va nous reprendre, il va continuer la mission avec nous, parfois même vous avez un monoclient, donc en fait vous êtes relativement à l'abri, vous êtes indépendant mais à l'abri de la prospection. Et si tu deviens solopreneur, il va falloir re-prospecter à nouveau, comme peut-être à tes débuts en freelance. Quoique, certains freelancers arrivent aussi à bosser avec leurs anciens employeurs, donc ils n'ont jamais besoin de faire d'efforts de prospection. Moi, j'ai une technique pour ça, c'est d'utiliser la création d'un média pour t'éviter de prospecter, mais néanmoins, il y a quand même une forme de vente. Il va falloir être fier du produit que tu crées, donner envie d'écouter le podcast ou la newsletter ou la chaîne YouTube que tu lances. Donc, il va falloir shifter d'état d'esprit et passer de... je suis le freelance invisible qui fait bien son travail mais qui parle jamais de lui, à montrer ton travail en public, montrer ce que tu fais et être fier de ça pour donner aussi envie d'acheter et oser prospecter. Et la grande idée du solopreneur, c'est que passé ce cap où on a dû prospecter ses premiers clients avec les dents, les clients vont arriver de façon automatique parce que par le bouche à oreille, par la recommandation, par la preuve sociale, c'est tellement plus facile par exemple de vendre. Moi j'en suis à ma huitième promo de boutique. Bootcamp, c'est beaucoup plus facile aujourd'hui. Tous mes bootcamps sont sold out avec quasiment aucun effort. Alors que la première, j'ai dû aller à la main recruter, entre guillemets, les sept premiers participants qui étaient d'accord pour tester ma méthode avec eux. Le dernier frein que j'ai identifié chez mes clients, c'est le fait qu'ils se disent c'est pas pour moi, c'est pour les autres. Moi, je fais tel métier, ça va pas marcher. Moi, j'ai telle compétence, ça ne va pas le faire. Moi, j'ai tel âge, ça ne marchera pas. Moi, je ne connais pas tel outil, donc ça ne marchera pas. ça pour moi c'est vraiment dommage parce qu'en fait Depuis que je fais le bootcamp, j'ai accompagné des gens sur 30 métiers en freelance différents et ça a toujours marché avec différents degrés, mais on a toujours réussi à rendre leur business model plus scalable. Si ça marche pour un directeur financier externalisé, si ça marche pour un DRH à temps partagé, si ça marche pour un CMO fractionnalisé, c'est sûr que ça peut marcher aussi pour ton métier. En fait, si tu veux scaler, il y a surtout une méthode à suivre, du travail et de la persévérance, oui. Se dire c'est réservé à une élite et moi j'en fais pas partie, c'est un peu facile. parce que quelque part, ça t'exonère de devoir faire l'effort d'y arriver. Alors qu'en réalité, ce qui sépare le freelance qui scale pas du freelance qui scale, c'est surtout l'intensité, la méthode et la répétition et la persévérance sur ces exercices. Si tu crois que mon podcast, au début, il était écouté par un demi-million de freelances, je peux t'assurer que non, j'avais peut-être 20 écoutes par épisode. Cinq ans plus tard, c'est devenu le podcast numéro un sur le freelancing et le soloprenariat et j'en ai dérivé un produit. Et puis surtout, ce qui sépare ceux qui scalent des autres, c'est vraiment leur motivation. Donc peut-être j'ai envie de te quitter avec ça. Qu'est-ce qui te motive à scaler ? Est-ce que tu le fais juste parce que c'est à la mode, parce que t'es passé par là sur YouTube, t'as vu scalabilité, tu t'es dit « ça a l'air cool, je le fais » . Si c'est ça, je pense que c'est pas une bonne façon de faire. Ou est-ce que tu le fais pour des raisons plus profondes ? Et c'est ces raisons-là qui vont t'aider à rester concentré, à avancer, à ne pas te décourager, même quand les gens vont te dire « tu vas te planter » , « quand ton produit ne marchera pas » , etc. à en trouver un autre. Et moi, je fais souvent faire cet exercice à mes alumnis de bootcamp, c'est réfléchir à mon grand objectif dans cinq ans. Et ce n'est pas obligé d'être un Y intersidéral à la Simon Sinek, genre le sens de ma vie, non. Parfois, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Moi, par exemple, tu vois, il y a deux Y qui m'ont aidée à devenir solopreneur. Numéro un, je voulais pouvoir m'occuper de mes enfants sans avoir une vie aussi overbookée que quand j'étais dirigeante et ne pas les voir grandir. Et numéro deux, je voulais apprendre le surf, y aller plus souvent. Et là, il y a des conditions de marée, de vagues de vent qui font qu'il faut être disponible à certains moments et il faut y aller. Et quand j'étais freelance, je vendais mon temps, j'étais en réunion tout le temps, je ne pouvais pas me libérer. Donc je me suis dit, il me faut un revenu asynchrone et c'est comme ça que je suis devenue solopreneur. Donc tu vois, pour une grande raison et pour une petite raison. Et aujourd'hui, je suis hyper contente d'avoir fait ce choix. Donc raconte-moi en commentaire quel est ton top 3 des freins qui t'empêchent de scaler. Et puis justement, dans les commentaires épinglés, je te mets une ressource, c'est mon prompt. pour t'aider à te coacher et à te débloquer ces freins. Et bien sûr, si tu veux que je t'aide personnellement à te débloquer et à scaler, tu sais où me trouver. Un peu, beaucoup passionnément à la folie. Un peu, t'as mon podcast, t'as plein d'épisodes sur la scalabilité. Beaucoup, t'as mon livre sur Amazon que tu peux acheter avec ma méthode les 4 piliers de la scalabilité. Beaucoup, tu as l'incubateur Solopreneur où tu peux t'abonner et suivre ma formation en ligne de freelance à Solopreneur. Et passionnément, tu peux rejoindre mon prochain bootcamp où je vais t'accompagner personnellement. pendant 3 mois à passer du freelance qui vend son temps au solopreneur scalable. C'est beaucoup de boulot, mais c'est aussi beaucoup de kiff à la fin. Et surtout, abonne-toi à la chaîne pour d'autres conseils sur la scalabilité et le freelancing. Ciao !

Description

Pourquoi les freelances plafonnent ? (même s'ils ont tout lu sur le sujet de la scalabilité).

Dans cet épisode, je te révèle les freins invisibles qui t’empêchent de passer de freelance à solopreneur… et comment les surmonter.


👉 Tu veux dépasser ton plafond de verre et scaler cette année ? rejoins mon dernier Bootcamp Solopreneur de l'année : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen


je me suis appuyée sur 300+ accompagnements menés dans mon incubateur solopreneur pour te livrer une analyse sans filtre : mindset, peur du manque, dépendance aux missions clients, syndrome de l’imposteur, croyances sur le temps et l’argent…


Au programme de cet épisode :


▪️pourquoi tant de freelances plafonnent malgré les contenus disponibles

▪️ les 4 piliers de la scalabilité

▪️ les excuses classiques (temps, compétences, argent)

▪️ l’origine réelle des blocages : parlons mindset

▪️comment casser ce plafond de verre pour de bon

▪️les bonnes questions à te poser


🔗 ressources mentionnées :

→ l’incubateur solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl

→ le livre De freelance à solopreneur : https://www.amazon.fr/freelance-solopreneur-Construis-revenus-automatiques/dp/B0DP547ZYY

→ le bootcamp solopreneur : https://leboard.systeme.io/incubateur-bootcamp-evergreen

→ diagnostic offert : https://leboard.systeme.io/freebie-youtube-freins


Dis-moi en commentaire : quel est ton plus gros frein aujourd’hui pour scaler ton activité ?


Le Board est le podcast incontournable pour tout entrepreneur solo, solopreneur, freelance ou indépendant souhaitant développer un solobusiness rentable et scalable et générer des revenus passifs solopreneur, prévisibles et automatiques, créer un business en ligne. Le podcast de référence aussi pour les salariés qui veulent lancer un side-business ou démissionner pour se lancer à leur compte. Animé par Flavie Prévot, dirigeante devenue entrepreneur (d’abord en side business puis en solopreneure), chaque épisode te propose des astuces freelance et des conseils business pour réussir dans le freelancing, que tu sois en micro-entreprise, en société, en portage, side entrepreneur ou que tu rêves de devenir digital nomad ou de te lancer dans l’entrepreneuriat.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que les freelances n'arrivent pas à scaler ? Tu t'es déjà posé la question ? Franchement, quand je vois tout ce qu'il y a comme articles, explications, méthodologies sur Internet, sur mon podcast depuis 5 ans, dans le livre que j'ai écrit de freelance à solopreneur où je documente ma méthode en public, celle des 4 piliers de l'escalabilité pour passer de freelance à solopreneur, on peut se demander comment ça se fait qu'il y ait encore plein de freelances qui soient sous le plafond de verre, qui n'arrivent pas à dépasser ces fameux 100 000 euros, 120 000 euros, 150 000 euros annuels. et qui vendent toujours leur temps. Donc ça m'a donné envie de mener l'enquête. Et ce que j'ai fait, c'est que j'ai repris tous les comptes rendus, des coachings, des entretiens que j'ai menés avec les plus de 300 freelances que j'ai accompagnés dans leur chemin vers la scalabilité depuis que j'ai ouvert l'incubateur Solopreneur. Dans cet épisode, je vais te révéler les freins principaux qui t'empêchent de passer de freelance à Solopreneur et qui t'empêchent de scaler. Reste bien avec moi jusqu'à la fin de l'épisode parce que j'ai un petit cadeau pour toi qui va t'aider à dégommer ces freins un par un. Alors déjà, qu'on soit clair, Pour moi, ce qui empêche les gens de scaler, ça se passe dans leur tête, dans leur état d'esprit, le fameux mindset des Américains. Et pas dans la vie opérationnelle. Parce que quand on regarde objectivement les freins opérationnels à la scalabilité, ils sont assez faibles. Il y a numéro un, le manque de temps. Donc ça, c'est ce que tout le monde me dit. Mais tu es d'accord avec moi que ça, c'est des conneries ? Parce qu'en fait, ce n'est pas le manque de temps, c'est je décide d'allouer mon temps à autre chose. Donc forcément, si tu restes en mission client, Parce que t'as peur de manquer d'argent. En fait, la question, c'est pas que tu manques de temps parce que t'es en mission client, c'est juste comme t'as peur de manquer d'argent, tu vas rester en mission client, donc t'as pas le temps. Donc il y a des peurs racines, il y a des peurs qui sont à un étage supérieur par rapport au manque de temps. Et le manque de temps est utilisé comme un prétexte ou une excuse pour ne pas se lancer, pour ne pas se mouiller, pour ne pas y aller. Ensuite, il y a le syndrome de l'imposteur, mais celui-là, on le connaît bien. À chaque fois qu'on est en mission client, on l'a, on ne sait pas faire, on découvre un nouveau domaine, un nouveau client, etc. Il nous accompagne tout au long de notre carrière d'entrepreneur. Donc, l'objection que j'ai souvent, c'est que je ne vais pas savoir faire tout ça, de ce dont tu parles, une newsletter, des funnels de vente, un produit, un bootcamp, une masterclass. Ça, c'est pareil, c'est du gros bullshit. Tout ça, ça va s'apprendre et surtout, si tu deviens solopreneur, tu vas t'entourer. Et donc, tu vas apprendre aussi à faire appel à des experts quand tu as besoin, des freelances, etc. Moi, par exemple, dans mon bootcamp Solopreneur, j'ai plus de 50 experts que tu peux prendre en office hour pour t'aider à te décoincer des points précis, comme par exemple le copywriting ou encore la construction d'un ligne magnète. Donc, pareil, ça, je mets de côté parce que je pense que ce n'est pas le frein principal qui empêche les freelances de scaler. Et enfin, le dernier frein opérationnel, c'est je ne sais pas comment faire, je n'ai pas la méthode. Ça, c'est pareil pour moi, c'est de la procrastination plutôt qu'un frein, parce qu'en vrai, la méthode, elle est partagée publiquement partout. Moi, j'ai fait plein d'épisodes sur l'escalabilité dans le board depuis 5 ans. J'ai même écrit un livre que je te montre, que tu peux acheter. Il coûte 20 euros sur Amazon. Il y a toute ma méthode dedans, les 4 piliers de l'escalabilité, avec des exemples, des exercices et tout ça. Mais alors, pourquoi les gens ne le font pas ? Pourquoi il y a encore des gens, 3 ans plus tard, ils sont toujours coincés dans la vente du temps, ils n'ont toujours pas lancé leur podcast ou leur newsletter, ils n'ont pas d'idée de produit, ou au contraire, ils ont trop d'idées, ils sont éparpillés ? Pour moi, la vraie raison, c'est que les freins. Ils sont surtout dans la tête. Et je vais t'exposer les freins psychologiques que j'ai vus le plus fréquemment chez les freelances qui les empêchent de scaler. Alors, frein numéro 1, la peur de l'échec. Et oui, parce que quand on est un freelance qui veut scaler, on est pas mal en sécurité. En fait, on est déjà successful dans son freelancing. Donc, on a plein de missions clients, on est connu, on est expert et tout. Donc, c'est pas du tout facile de se remettre en danger. professionnellement, et de passer de « je maîtrise la situation » à « je me lance dans un truc complètement inconnu avec de nouvelles compétences » , avec une prise de risque aussi, une forme d'incertitude aussi sur « est-ce que ça va réussir ou non ? » . C'est comme si je prends un enfant qui est excellent dans sa classe, qui est premier de la classe, et je lui fais sauter une classe. Évidemment que quand il arrive dans son nouvel environnement, il se sent pas à l'aise, il va manquer de compétences et tout ça. On sait qu'à terme, ça sera bénéfique pour lui parce qu'il aura pris plein de compétences, mais au début, il va passer un sale quart d'heure. Le freelance qui résiste aussi à cette idée de scaler, c'est parce qu'il a peur d'échouer. Et notamment quand on se lance en solopreneur, il y a plein de données incertaines dans l'équation. Tu ne sais pas vraiment si ce sera exactement ce persona-là, ni exactement si ton idée de produit sera la bonne, si ton podcast c'est le bon format. Donc il y a tellement d'inconnus dans l'équation qu'il y a beaucoup de personnes qui vont freiner et qui vont se dire « parce que c'est pas certain, j'y vais pas » . Sauf que... Effectivement, il y a plus d'incertitudes, il y a plus de risques, mais derrière il y a plus de rewards aussi. Par rapport à la vente de temps où tu vas gagner toujours pareil quoi que tu fasses, là il y a une partie un petit peu joueur de poker, gambling. Je vais mettre mes cartes sur la table et on va voir ce qui va se passer. Est-ce que le marché va me payer ou est-ce qu'au contraire je remballe mes cartes et je change de table ou je change de jeu ? La deuxième peur qui est connexe, c'est la peur du regard des autres. Parce qu'échouer si personne ne me voit, ça ne pose aucun problème. Mais là, ce qui va se passer, c'est qu'évidemment, là où le freelance est plutôt caché derrière ses missions clients, derrière son client, dans une forme un peu d'exécution de ses passes à boîte, etc. Quand on devient solopreneur, déjà, on incarne plus la chose parce qu'on a une partie médiatique qui est nécessaire pour trouver des clients. Ensuite, on se mouille un peu plus parce qu'on va annoncer son nouveau produit, son évolution. Et donc, on s'expose plus. On s'expose à quoi ? Au regard des autres. Et en plus, ce qui n'arrange rien, c'est que l'univers du business en ligne a... plutôt mauvaise presse parfois par rapport au business traditionnel. Par exemple, la vente de formation. On va tout de suite te traiter d'un flux voleur, etc. Ou alors, tu postes une photo de toi sur LinkedIn, on va te dire, alors, tu fais ton influenceuse. Et ça, ça dénote d'un truc flagrant, c'est vraiment une forme de mépris pour ce business model qu'on connaît pas encore très bien, qui est le business en ligne, mais aussi de méconnaissance. Parce qu'en réalité, faire du business en ligne, c'est une forme d'émancipation extraordinaire, c'est une façon de garnir de l'argent qui est accessible à tous, et oui ça sort un peu des sentiers battus, mais non c'est pas honteux, et il y a des gens très bien qui font ça, et tout le monde n'est pas un scammeur. Donc il faut aussi se détacher peut-être de l'image mentale que tu te fais, je sais pas moi, de l'influx voleur qui vend des formations, parce que la plupart des solopreneurs que j'ai formés, ils sont dans des domaines B2B, de niches tout à fait respectables, dans l'industrie pharmaceutique, Ils sont avocats d'affaires, ils sont kinés, ils sont photographes, ils sont vidéastes. Donc tu vois, des métiers qui sont utiles au monde. Et ils ont créé des formations qui aident leur père, qui aident leur client à s'améliorer. Après, je me disais aussi qu'il y a peut-être un petit côté, tu sais, comme les transfuges de classe. Les transfuges de classe, souvent, ils ont un double sentiment. Ils ont la fierté d'avoir réussi, mais ils ont aussi la honte d'avoir abandonné leur milieu d'avant. Donc il y a peut-être un peu de ça. Et peut-être que quand tu veux te lancer dans le soloprenariat, tu te dis... J'ai envie de réussir, mais quelque part, je n'ai pas envie qu'on me critique non plus pour ma réussite, donc je vais un peu m'auto-saboter. Donc attention à cette peur du regard des autres et comment la contrecarrer ? Et bien tout simplement, je vais te dire qu'en fait, les gens s'en foutent de ce que tu fais, ils ne s'intéressent qu'à eux. Alors certes, tu t'exposes, mais tu vas parler surtout de ton produit, de tes clients, et donc tu ne vas pas mettre forcément la caméra que sur toi. Donc il faut s'en détacher très rapidement et surtout te dire que même si tu as une ou deux remarques de ton entourage au début, on s'en fout, ce n'est pas la cible. Derrière, tu vas tellement gagner en confort de vie, en facilité d'acquisition client, parce que s'exposer, c'est peut-être avoir quelques critiques, mais c'est surtout avoir des clients qui arrivent en automatique, et ça, ça n'a pas de prix par rapport à devoir prospecter avec son petit téléphone ou sa petite boîte mail toute la journée. Bon, et puis pour te rassurer, moi j'ai peut-être 50 000 abonnés sur les réseaux sociaux, mais je n'ai pas de haters, personne ne vient m'emmerder sous mes vidéos ou mes posts LinkedIn parce que je suis sur un sujet de niche, je suis l'experte du soloprenariat. Donc, il ne faut pas non plus s'imaginer qu'on va se transformer en influenceur à Dubaï. Ce n'est pas du tout l'idée. On n'a pas besoin d'avoir une audience d'un tel niveau avec des millions de personnes pour faire de l'argent en solopreneur. Le troisième frein que je vois évidemment tout le temps, c'est la peur de l'insécurité financière. Et oui, quand tu es freelance, tu as tes missions clients qui tombent tous les mois. C'est presque un peu comme si tu t'étais recomposé un salaire mensuel, un peu comme l'héritage du salariat et que tu ne voulais pas trop t'en éloigner. et donc souvent les freelances se disent Je veux faire 5K par mois, comme ça je me paye 3 et c'est bon. Mais cette pensée, c'est une pensée salariée, c'est pas une pensée entrepreneur. L'entrepreneur, il va faire des mois à zéro parce qu'il est en train de construire quelque chose, c'est le build. Et puis après, il va faire des gros mois, là où il va faire son lancement commercial, vendre son produit par exemple. Donc pour passer de freelance à solopreneur, il faut accepter qu'il n'y aura plus des revenus lissés comme ça, automatiques, tous les mois, qu'il y aura des creux, mais il y aura aussi bien sûr des pics. Et donc, il faut que tu construises ton prévisionnel à l'année, voire au trimestre, et pas seulement au mois avec un objectif de chiffre d'affaires mensuel. Et puis, parfois, certains se plaignent de l'insécurité financière alors qu'ils ont énormément de trésorerie sur le compte de leur boîte ou plein de thunes sur leur compte à eux. Donc moi, je pense que ça cache aussi une deuxième peur qui serait la peur de brûler les vaisseaux. Donc c'est que quand on part dans un nouveau business model, on a peur de quitter sa situation actuelle. On a peur de quitter le certain pour l'inconnu. Deux réflexions par rapport à ça. Déjà, tu ne brûles jamais vraiment tes vaisseaux. Si ça ne se passe pas bien, si tu n'aimes pas être solopreneur, si ton produit ne marche pas, tu peux revenir freelance, il n'y a aucun souci. Tu auras même appris des compétences qui te rendront encore meilleur en freelance. Et deuxièmement, pourquoi avoir peur de quitter une situation qui est très difficile ? qui n'est pas optimale. Aujourd'hui, vraisemblablement, tu souffres du plafond de verre, t'en as marre de vendre ton temps, t'en as marre, quand tu pars en vacances, de ne pas gagner d'argent, t'en as peut-être un peu marre de la monotonie des missions clients qui s'enchaînent. Donc c'est un peu comme si tu restais enchaîné à une situation que tu n'aimes pas. Un peu comme rester avec un mec ou une meuf que t'aimes plus parce que t'as peur de te retrouver célibataire. En réalité, c'est sûr que la situation de solopreneur, si tu te donnes les moyens de bien travailler et de bien réussir, elle sera largement plus confortable que ta situation actuelle. La quatrième peur, c'est la paralysie par trop de perfectionnisme. Donc tu attends que tout soit parfait pour te lancer. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'on lance un produit aujourd'hui en 2025. Si tu veux lancer un produit scalable, il faut d'abord que tu fasses un petit test marché et pour ça, il faut que tu le construises avec tes clients. Donc tu dois forcément aller sur la place publique en disant « Voilà, j'ai une intuition, j'ai une idée, mais je ne sais pas encore quelle sera la forme du produit et je vais le construire avec vous. » Et cette forme de vulnérabilité-là, de se montrer avec un travail non fini, c'est très très difficile pour le freelance qui a justement l'habitude de travailler en autonomie et livrer un produit fini, irréprochable, de prestations intellectuelles pour ses clients. Donc voilà, si tu veux passer de freelance à solopreneur, il faut arrêter de vouloir attendre la perfection, parce qu'il n'y a rien de pire que la perfection. Si tu passes deux ans à créer le produit parfait, mais que quand tu le lances, personne n'en veut, tu vas prendre un gros risque financier. Alors que si tu suis les méthodes que j'enseigne, comme par exemple construire en public, le build in public ou construire avec tes clients, et bien là tu limiteras complètement ton risque financier. Autre frein majeur état d'esprit, c'est la peur de vendre. En freelance, on s'épargne pas mal la peur de vendre en fait, parce qu'on est un peu un sorte de salarié déguisé et surtout si ça se passe bien avec le client, il va nous reprendre, il va continuer la mission avec nous, parfois même vous avez un monoclient, donc en fait vous êtes relativement à l'abri, vous êtes indépendant mais à l'abri de la prospection. Et si tu deviens solopreneur, il va falloir re-prospecter à nouveau, comme peut-être à tes débuts en freelance. Quoique, certains freelancers arrivent aussi à bosser avec leurs anciens employeurs, donc ils n'ont jamais besoin de faire d'efforts de prospection. Moi, j'ai une technique pour ça, c'est d'utiliser la création d'un média pour t'éviter de prospecter, mais néanmoins, il y a quand même une forme de vente. Il va falloir être fier du produit que tu crées, donner envie d'écouter le podcast ou la newsletter ou la chaîne YouTube que tu lances. Donc, il va falloir shifter d'état d'esprit et passer de... je suis le freelance invisible qui fait bien son travail mais qui parle jamais de lui, à montrer ton travail en public, montrer ce que tu fais et être fier de ça pour donner aussi envie d'acheter et oser prospecter. Et la grande idée du solopreneur, c'est que passé ce cap où on a dû prospecter ses premiers clients avec les dents, les clients vont arriver de façon automatique parce que par le bouche à oreille, par la recommandation, par la preuve sociale, c'est tellement plus facile par exemple de vendre. Moi j'en suis à ma huitième promo de boutique. Bootcamp, c'est beaucoup plus facile aujourd'hui. Tous mes bootcamps sont sold out avec quasiment aucun effort. Alors que la première, j'ai dû aller à la main recruter, entre guillemets, les sept premiers participants qui étaient d'accord pour tester ma méthode avec eux. Le dernier frein que j'ai identifié chez mes clients, c'est le fait qu'ils se disent c'est pas pour moi, c'est pour les autres. Moi, je fais tel métier, ça va pas marcher. Moi, j'ai telle compétence, ça ne va pas le faire. Moi, j'ai tel âge, ça ne marchera pas. Moi, je ne connais pas tel outil, donc ça ne marchera pas. ça pour moi c'est vraiment dommage parce qu'en fait Depuis que je fais le bootcamp, j'ai accompagné des gens sur 30 métiers en freelance différents et ça a toujours marché avec différents degrés, mais on a toujours réussi à rendre leur business model plus scalable. Si ça marche pour un directeur financier externalisé, si ça marche pour un DRH à temps partagé, si ça marche pour un CMO fractionnalisé, c'est sûr que ça peut marcher aussi pour ton métier. En fait, si tu veux scaler, il y a surtout une méthode à suivre, du travail et de la persévérance, oui. Se dire c'est réservé à une élite et moi j'en fais pas partie, c'est un peu facile. parce que quelque part, ça t'exonère de devoir faire l'effort d'y arriver. Alors qu'en réalité, ce qui sépare le freelance qui scale pas du freelance qui scale, c'est surtout l'intensité, la méthode et la répétition et la persévérance sur ces exercices. Si tu crois que mon podcast, au début, il était écouté par un demi-million de freelances, je peux t'assurer que non, j'avais peut-être 20 écoutes par épisode. Cinq ans plus tard, c'est devenu le podcast numéro un sur le freelancing et le soloprenariat et j'en ai dérivé un produit. Et puis surtout, ce qui sépare ceux qui scalent des autres, c'est vraiment leur motivation. Donc peut-être j'ai envie de te quitter avec ça. Qu'est-ce qui te motive à scaler ? Est-ce que tu le fais juste parce que c'est à la mode, parce que t'es passé par là sur YouTube, t'as vu scalabilité, tu t'es dit « ça a l'air cool, je le fais » . Si c'est ça, je pense que c'est pas une bonne façon de faire. Ou est-ce que tu le fais pour des raisons plus profondes ? Et c'est ces raisons-là qui vont t'aider à rester concentré, à avancer, à ne pas te décourager, même quand les gens vont te dire « tu vas te planter » , « quand ton produit ne marchera pas » , etc. à en trouver un autre. Et moi, je fais souvent faire cet exercice à mes alumnis de bootcamp, c'est réfléchir à mon grand objectif dans cinq ans. Et ce n'est pas obligé d'être un Y intersidéral à la Simon Sinek, genre le sens de ma vie, non. Parfois, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Moi, par exemple, tu vois, il y a deux Y qui m'ont aidée à devenir solopreneur. Numéro un, je voulais pouvoir m'occuper de mes enfants sans avoir une vie aussi overbookée que quand j'étais dirigeante et ne pas les voir grandir. Et numéro deux, je voulais apprendre le surf, y aller plus souvent. Et là, il y a des conditions de marée, de vagues de vent qui font qu'il faut être disponible à certains moments et il faut y aller. Et quand j'étais freelance, je vendais mon temps, j'étais en réunion tout le temps, je ne pouvais pas me libérer. Donc je me suis dit, il me faut un revenu asynchrone et c'est comme ça que je suis devenue solopreneur. Donc tu vois, pour une grande raison et pour une petite raison. Et aujourd'hui, je suis hyper contente d'avoir fait ce choix. Donc raconte-moi en commentaire quel est ton top 3 des freins qui t'empêchent de scaler. Et puis justement, dans les commentaires épinglés, je te mets une ressource, c'est mon prompt. pour t'aider à te coacher et à te débloquer ces freins. Et bien sûr, si tu veux que je t'aide personnellement à te débloquer et à scaler, tu sais où me trouver. Un peu, beaucoup passionnément à la folie. Un peu, t'as mon podcast, t'as plein d'épisodes sur la scalabilité. Beaucoup, t'as mon livre sur Amazon que tu peux acheter avec ma méthode les 4 piliers de la scalabilité. Beaucoup, tu as l'incubateur Solopreneur où tu peux t'abonner et suivre ma formation en ligne de freelance à Solopreneur. Et passionnément, tu peux rejoindre mon prochain bootcamp où je vais t'accompagner personnellement. pendant 3 mois à passer du freelance qui vend son temps au solopreneur scalable. C'est beaucoup de boulot, mais c'est aussi beaucoup de kiff à la fin. Et surtout, abonne-toi à la chaîne pour d'autres conseils sur la scalabilité et le freelancing. Ciao !

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