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LE BOARD - Incubateur de solopreneurs !

Vivre de sa passion : les stratégies qui marchent en 2025 | Solo Nation #4 avec Lucie Carbone, Shaunz et Geneviève Gauvin

Vivre de sa passion : les stratégies qui marchent en 2025 | Solo Nation #4 avec Lucie Carbone, Shaunz et Geneviève Gauvin

1h12 |14/04/2025
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1h12 |14/04/2025
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Description

Vivre de sa passion, c’est le graal pour beaucoup.


Mais derrière les strass d’Instagram et les success stories, c’est quoi la vraie réalité du terrain ? Est-ce que ça paye vraiment ? Faut-il choisir entre plaisir et rentabilité ?


Dans cet épisode, Flavie Prévot et ses invités décortiquent les vraies mécaniques du métier passion. Spoiler : ça demande plus que de la passion pour remplir le frigo !


Autour de la table, trois profils passionnés aux parcours très différents :

  • Lucie Carbone, humoriste qui a troqué le CDI pour les planches (et un Olympia validé par ses parents 👏)

  • Shaunz, streamer pro, capitaine d’équipe esport et entrepreneur du gaming qui voit plus loin que le million

  • Geneviève Gauvin, entrepreneure et organisatrice d’événements business, passionnée par le contenant plus que le contenu !


Au programme de cet épisode :

📌 Est-ce que vivre de sa passion, c’est vraiment possible en 2025 ?

📌 Combien gagne-t-on quand on est humoriste, podcasteur, youtubeur ou auteur ?

📌 Comment éviter les pièges du métier passion qui fait rêver mais qui paie peu ?

📌 Pourquoi la diversification est indispensable pour pérenniser ton activité ?

📌 Faut-il obligatoirement créer des formations pour scaler son business passion ?

📌 Comment faire accepter à ses proches qu’on quitte le confort du salariat pour vivre de ses rêves ?

📌 Quelles sont les activités complémentaires qui permettent de rentabiliser ta passion sans t’épuiser ?


Un épisode cash qui démonte les clichés et te donne des clés concrètes pour vivre (correctement) de ta passion !


🧢 Passe à l’action : Intègre l’Incubateur Solopreneur et scale ton business solo sans t’épuiser ici 👉 https://leboard.fr/Incubateur-solopreneur


💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Tribu Indé, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but.

  • Speaker #1

    Mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre millions.

  • Speaker #2

    Allez, le match ! Le drapeau violet, ça veut dire passion. Le jaune, ça veut dire pognon.

  • Speaker #3

    En mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus qu'en faisant des travaux sur tableau hyper profond.

  • Speaker #0

    C'est gagner plus en kiffant plus.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ? Est-ce que c'est si facile que ça de vivre de sa passion ? Quels sont les métiers passion qui cartonnent en 2025 ? Comment trouver la bonne idée et surtout la monétiser ? Les erreurs à éviter aussi pour pas vivre d'amour et d'eau fraîche si vous avez un job passion. Allez c'est parti, on va démarrer l'émission. Bienvenue dans Solo Nation ! Lucie Carbone, toi Lucie, tu es humoriste. Donc ça, c'est le métier passion par excellence.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, je fais partie des bonnes cases là-dessus.

  • Speaker #2

    Voilà, je pense qu'il y en a plein qui se rêvent avec l'essor du stand-up, etc. Alors, ton avis Lucie, est-ce qu'on peut vivre de sa passion ? Et notamment, est-ce qu'on peut vivre du stand-up ?

  • Speaker #0

    On peut vivre du stand-up, on peut vivre de sa passion. Après, par rapport à la question que j'y réfléchissais, peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but. En y réfléchissant à deux fois, je me suis dit, est-ce que si tu gagnes des millions ? de ta passion ? Est-ce que c'est toujours une passion ? Et surtout, qu'est-ce que tu fais des millions vu que tu es déjà en train d'exercer ta passion ? Je pense que c'est complètement possible de vivre de sa passion. Tu as dit qu'il y a plein d'outils, de tendances qui le favorisent et qui le permettent. Aller jusqu'au million ? Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je ne suis pas encore arrivée.

  • Speaker #2

    Tu as un très vite quand tu l'as fait.

  • Speaker #0

    J'espère revenir bientôt.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    je peux. Non mais j'adore, hyper intéressant, bam, on attaque direct sur la philosophie avec Lucie quoi, genre faut-il gagner des millions pour être heureux, tout ça, tout ça.

  • Speaker #0

    Merci. Bam,

  • Speaker #2

    voilà. Alors Shones, je me tourne vers toi, donc toi Shones, tu es streamer et tu es également, comment on dit, capitaine ou manager d'une équipe de history.

  • Speaker #3

    Président.

  • Speaker #2

    Président, je ne me trompe pas, je ne suis pas dessus. CEO, je ne sais pas si c'est la lumière. CEO Worldwide International, donc... T'as un métier vraiment dans ce que je citais, qui est un métier passion, notamment chez les jeunes qui veulent être youtubeurs, streamers, ça fait quand même rêver, notamment jouer aux jeux vidéo, etc. Alors qu'est-ce que t'en penses ? On peut gagner des millions avec sa passion ou pas ?

  • Speaker #3

    Oui, je trouve que c'est pas si ambitieux, on peut parler de milliards dans certains cas. En fait, il y a toujours eu un vecteur important, ça a été de vraiment être dans le gaming, dans l'esport. Et surtout, j'ai l'impression d'avoir un impact dans ce milieu-là. Parce que, par exemple, comme tu aimes beaucoup le sport, on va dire que le milieu du foot, il est assez fermé, il est assez bloqué. Soit tu passes par la case joueur pour être entraîneur, pour être dirigeant de la FIFA, mais tu es bloqué. Là où nous, dans notre milieu, tout est à construire. Donc, je me vois parfois un peu avec un marteau, avec mon petit seau. Et en fait, je construis des chemins pour les personnes qui seront après nous. Et c'est ce qui fait, c'est ce qui drive, en fait, le fait que ce soit ma passion, quelque part. Je me sens vraiment utile. Est-ce qu'on peut aller jusqu'au million à travers ça ? C'est presque une question secondaire. Là, on a un impact, mais on a aussi la possibilité de faire de l'argent. Après, c'est en fonction de l'appétence de chacun. Est-ce que le but, c'est de trouver les failles du système pour devenir le plus riche possible ? Est-ce que c'est d'être simple et heureux ?

  • Speaker #2

    En tout cas, ce n'est pas pour rien que tu es président. Tu as une vision, tu veux embarquer tout un secteur. La classe, un peu. Merci pour ta franchise. On va revenir sur le business model après du streaming un peu plus tard pour savoir... Quelle est la réalité aussi, Instagram versus reality ? Parce que bon, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent vivre de jeux vidéo et tout ça, mais est-ce que ça paye vraiment ? On va en parler après. Geneviève, je me tourne vers toi. Geneviève Gauvin, tu es la queen business en ligne au Québec. Tu organises des événements business. Donc alors, est-ce que c'est une passion ? Est-ce que c'est du business ? J'ai l'impression que chez toi, Geneviève, tout est mélangé.

  • Speaker #1

    C'est un excellent point. Je pense que je touche à beaucoup de choses. Je ne sais pas si je tombe dans la case multi-passionnée, mais je dirais... pour répondre à la question, est-ce que c'est possible ? Je pense que oui, mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre au million. Dans le sens où je pense qu'il y a des gens, je pense qu'il y a un nécessaire de... d'efforts et de talents business, en fait, qui vont devoir supporter beaucoup de passionnés qui vont vouloir faire leur expertise, qui vont vouloir faire ce qui les anime le plus. Puis ce qui les anime, ce n'est pas nécessairement vendre, ce n'est pas nécessairement bâtir l'entreprise. Donc, ils vont devoir s'associer avec quelqu'un, quelqu'un qui a cette passion-là, à la limite, business. Ma passion, pour moi, elle est plus business. C'est plus contenu que contenu, à la limite. Tu parlais de digital nomad, tu parlais du lifestyle. Moi, c'est ce que ma business me permet. À la limite, ma passion, c'est ma vie. À la limite, ma passion, c'est mon contenant. C'est pas tant... Qu'est-ce que je fais à l'intérieur de ça ? J'aime ça organiser des événements en business. J'aime ça être en collaboration. Mais au final, ce qui me passionne, c'est le résultat à la fin. Ce n'est pas nécessairement le day-to-day. L'histoire de la passion, de l'artiste, la passion de celui qui a un talent très, très spécifique. Je suis la personne qui a beaucoup de chapeaux, effectivement, qui collectionne à la limite les différents talents, mais je ne me sens pas spécialiste de rien. C'est le contenant qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    C'est intéressant, on a fait un plateau forcément un peu mélangé avec différentes opinions, différentes passions. Moi c'est pareil, je n'estime pas du tout que j'ai un métier passion, même si pourtant je fais des podcasts et tout, ça peut avoir l'air cool comme ça sur le papier. En fait, moi je suis plus dans l'idée de me dire comment je peux remplir mes journées, mon agenda, avec plein de tâches qui me passionnent. Comme ça, à la fin de ma journée, c'est sûr que mon quotidien va être passionnant. Après, c'est les activités en tant que telles qui me passionnent. Je ne sais pas, moi, créer du contenu, créer un podcast, mais peut-être peu importe le sujet. Donc, on verra après, là, si à ma droite, c'est plus des passionnés hardcore qui ne changeraient jamais de sujet pour gagner plus potentiellement. Et si nous, au contraire, on adapte un petit peu aussi à notre business model. Allez, le match va commencer. C'est parti. C'est parti. Et surtout, dites-nous en commentaire si c'est votre cas. Est-ce que vous avez un métier passion ? Est-ce que vous avez une passion que vous aimeriez monétiser ? Et vous regardez cette vidéo en vous disant, comment je vais pouvoir trouver des idées business avec ça ? Et surtout, on peut vous aider. On a aussi la rubrique le SAV des solos. On va répondre à vos questions à cette fin d'émission avec un petit coaching en live avec mes invités. Comme ça, vous allez ressortir, j'espère, avec encore plus de passion et de millions. Je vous le souhaite. Je vais vous demander de prendre les petits drapeaux. Et donc, vous avez deux drapeaux. Le drapeau violet, ça veut dire passion. Sous-entendu, on s'éclate, mais on ne gagne pas trop d'argent. Le jaune, ça veut dire pognon. Alors, premier métier passion, YouTube. Alors, du coup, moi, je vais dire ça. Je vais dire les deux. Donc là, on a une majorité, les deux, sauf jaune. Toi, tu dis plutôt passion.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est hyper concurrentiel, YouTube. Vraiment, c'est le site le plus regardé au monde, vraiment de tellement loin. Donc, si tu fais un contenu, soit il faut vraiment que ce soit de niche, soit sinon, après, tu te mêles avec tout le monde. Et surtout qu'après, les moyens de rémunération, ils ne sont pas si élevés. Il y a Google Ads, généralement AdSense. Et après, d'ailleurs, de trouver des partenaires pour des collabs, ça finance généralement tes productions, mais ce n'est pas ça qui va te faire exploser.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai fait mes petites recherches. Et je voulais vous dire que les YouTubeurs dits intermédiaires, entre 100 000 et 500 000 abonnés, ils gagnent entre 2000 et 10 000 euros par mois, incluant les partenariats. Donc, ce n'est pas que AdSense. D'accord ? Donc, effectivement, on voit qu'on s'imagine tout de suite qu'on gagne énormément d'argent. Et en fait, ça, c'est le très, très top, top market Happy Few. Et je crois que Squeezie, il ne gagne que 150 000 euros par mois en pub AdSense, donc native sur YouTube. Donc, c'est le plus gros YouTuber français, enfin, un des plus gros. Ce qui n'est pas non plus... Imagine, le premier franc qui gagne 150 000 par mois, est-ce que tu trouves ça beaucoup ?

  • Speaker #0

    En vrai, non. Mais parce que j'imagine que de YouTube, il en fait sa vitrine. C'est-à-dire qu'en termes de revenus YouTube, il n'y a pas peut-être les torts ou en tout cas, peut-être qu'on estimerait plus. Mais par contre, il doit avoir en influence beaucoup plus... Je ne connais pas Squeezie pour le reste, mais il doit avoir beaucoup plus de sources de revenus et YouTube devient sa vitrine. C'est pour ça que moi, j'ai mis les deux. Parce que je pense que sur les réseaux sociaux, c'est quand même l'un des seuls YouTube par rapport à Insta. Ou Insta, on vit de l'influence, on ne vit pas d'une vidéo. Exactement.

  • Speaker #2

    Ça rémunère déjà, c'est vrai que ça rémunère. Oui,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas une rémunération directe. Donc, je trouve que YouTube, à partir du moment où tu te lances sur YouTube et que tu le fais de façon un peu acharnée, c'est qu'à un moment, tu attends. Tu sais en tout cas que sur l'éventail des réseaux sociaux, c'est l'un des seuls qui peut te rémunérer. Donc,

  • Speaker #2

    pognon ! Allez ça marche Deuxième métier, humoriste

  • Speaker #0

    Ah je pense que le nerf de la terre c'est quand même ça quoi, ça vient si les cartes s'allient mais après...

  • Speaker #2

    Drapeau pognon qui soit giché autour de la table. Alors c'est quoi ça ? C'est le mythe de l'artiste fauché ? C'est qu'il y a trop de concurrence ? C'est que les gens payent pas assez cher pour l'humour ? Comment t'analyses le truc ?

  • Speaker #0

    Non mais de toute façon humoriste, moi je trouve que plus j'avance dans ce métier qui est l'humour, plus je me dis que c'est comme un bon vin. Moi je trouve que... Je sais pas si... Tu vois, je vis de l'humour aujourd'hui. Je peux dire que je vis de l'humour et donc c'est pour ça que je m'affiche comme... Je m'affiche ?

  • Speaker #2

    Je m'affiche ?

  • Speaker #0

    Je me présente comme humoriste. Mais je pense que dans... Je sais pas si je suis une bonne humoriste aujourd'hui, tu vois ce que je veux dire ? Je pense que la vie et mon apprentissage fait que dans... Si je fais encore ça et que ça me plaît d'ici 10-15 ans, je pense que je serai encore un meilleur humoriste. Donc du coup, je pense qu'il y a une phase d'apprentissage qui fait que... Bah, t'es pas... T'es pas un super humoriste quand t'as pas un TGM de dingue, tu vois, quand tu démarres. Donc non, c'est vraiment le métier passion. Et ce qui fait qu'après, tu peux en faire ton métier et en vivre, c'est avoir un spectacle. Mais il faut déjà en avoir un. Il faut en faire ensuite en sorte que les gens viennent te voir. Il faut beaucoup diversifier. Donc ça, ça peut être une stratégie d'activité, etc. Mais par la base, pour en tenir l'endurance, c'est violer, violer.

  • Speaker #1

    Je connais pas très bien le marché ici. Puis je connais pas très bien au Québec non plus. Je vais me mettre à la base. J'avais entendu sur une conférence une de nos humoristes au Québec qui a énormément de... qui est rendue, elle l'a fait, elle a son salaire, elle a une business, on la connaît pas mal tous au Québec, puis je me rappelle que sur la scène, elle avait partagé qu'elle faisait ses 100 000 par année. Je sais que c'est pas la moyenne, on s'entend, mais dans tous les cas, mon analyse externe de qu'est-ce que c'est, c'est pas juste ses spectacles, c'est un peu... ça revient avec YouTube pour moi, c'est qu'il va falloir, comme tu dis, il va falloir que tu diversifies, il va falloir que tu fais des projets, elle fait de la scène, elle est payée pour faire de la scène aussi, pour faire des conférences. Donc, on ne parle plus que de l'humour. On ne parle plus que d'être rémunéré pour sa passion, pour son expertise. Quoiqu'il y ait, j'imagine que ça a évolué parce que si tu en fais de la... Je pense que quand tu aimes la scène, tu aimes la scène. C'est ce genre de personne-là. Puis, elle a trouvé une autre façon de rémunérer.

  • Speaker #2

    Ça va falloir diversifier.

  • Speaker #1

    Voilà, trouver un modèle d'affaires qui est plus large que je vais faire une chose.

  • Speaker #2

    Et alors, tu ne crois pas si bien dire, j'ai fait fonctionner à balle Deep Search sur ChatGPT pour aller fouiner et savoir combien gagnent les humoristes les mieux payés de France. Ça t'intéresse ? Alors, sans grande surprise, c'est un peu des rentes. Donc, il y avait Gad Elmaleh. Donc, ils ont fait un spectacle en binôme avec Kev Adams sur une tournée affichant 12 millions d'euros de recettes en 2016.

  • Speaker #0

    C'est la moyenne.

  • Speaker #2

    tu nous expliqueras après tout à l'heure le business model c'est pas direct dans leur poche et surtout figure-toi que les humoristes ils arrivent aussi à gagner de l'argent en étant par exemple acteurs dans des films etc Florence Foresti 120 000 euros pour présenter la soirée des Césars Idée de vente additionnelle pour toi, Lucie. Et Nicolas Canteloup rémunéré 150 000 euros par mois sur Europe 1 pour sa chronique matinale. Par mois ? Non,

  • Speaker #3

    c'est beaucoup. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est difficile.

  • Speaker #0

    Ça fait tonne.

  • Speaker #3

    Non, mais surtout à la radio.

  • Speaker #0

    Attendez, j'ai le drapeau.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    c'est un peu plus. Ça, c'est un peu plus. On demande la vare ou des preuves. Ah, d'accord.

  • Speaker #3

    La radio, finalement, t'es mieux placé, mais c'est quand même connu pour toi.

  • Speaker #0

    pas trop payer et de donner de l'écouté après moi je suis sur une autre chaîne qui est service public donc peut-être à des budgets drastiquement différents et auquel cas ça me fait un petit peu de peine mais si jamais ma source est réelle je t'enverrai le screenshot ça fait des dégâts je suis pas trop clou mais bon

  • Speaker #2

    alors ensuite troisième niche passion le podcast ah ouais ah donc passion passion ok donc il y a que moi qui ai dit pognon après alors Peut-être parce que là aussi, j'ai cherché un exemple qui est quand même un peu plus élevé que le commun des mortels. Alors, je suis complètement d'accord avec vous sur le fait qu'une énorme majorité des podcasteurs ne gagnent absolument pas d'argent. Ce n'est pas une niche qui est très rentable. Moi, j'étais à la Paris Creator Week. J'ai vu qu'il y en avait, par exemple, que pour YouTube et les podcasteurs, c'était en mode, bon, on s'en fout.

  • Speaker #3

    Deux scènes, c'est pour ça.

  • Speaker #2

    C'est toi qui prenais.

  • Speaker #3

    J'ai demandé à ce qu'il n'y ait aucun podcaster. C'était une demande. C'était la seule raison pour laquelle je venais au VU.

  • Speaker #2

    Tu m'inviteras l'année prochaine. Et donc...

  • Speaker #3

    J'ai tenté le plus long.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai quand même un des podcasters business les plus connus de France. C'est Mathieu Stéphanie. Et donc, j'assistais à une de ses conférences où il nous donnait ses chiffres de sponsoring. Lui, il a un coût par mille de... 90 euros sur Génération Do It Yourself, c'est-à-dire que pour 1000 écoutes, il gagne 90 euros. Et comme en fait, du coup, il fait 500 ou 600 000 écoutes par épisode, je crois.

  • Speaker #3

    Mais en tant que ça ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est énorme, parce que c'est un des plus gros. En gros, mon estimation, c'est qu'il gagne à peu près 45 000 euros par épisode sponsorisé. Donc là, c'est très juteux, mais pareil, c'est vraiment le haut du haut du haut du paquet.

  • Speaker #3

    Oui, c'est comme quand tu disais Squeezie. En fait, il faut se rendre compte que le premier d'un domaine n'est pas du tout représentatif du reste.

  • Speaker #2

    Non, et d'ailleurs, c'est un bon indicateur.

  • Speaker #0

    Le peloton est très, très large.

  • Speaker #2

    Et le ruissellement n'existe pas. On attend toujours. Et alors, attendez, sur son deuxième podcast, la martingale, c'est encore mieux parce que ça parle de finances perso. Et là, le CPM, le coût par mille, est plus fort. 120 euros par mille. Donc, en fait, les sponsors sont prêts à payer plus cher aussi sur certaines niches. Donc, choisissez bien votre niche si vous faites un podcast. Et là où il disait que les pubs grand public, genre pour Leclerc ou des supermarchés, c'est genre 4 euros du coup par mille. Donc, forcément, si tu fais un podcast grand public ou genre, je ne sais pas, sur la maternité ou sur d'autres trucs, peut-être que tu vas être moins payé que si tu le fais sur le business en ligne.

  • Speaker #1

    Et aussi, de retour sur investissement, parce que si tu fais quelque chose qui est très large sur un podcast qui n'est pas niché, l'engagement à la conversion va être… On est sûrement extraordinaires.

  • Speaker #2

    Et moi, à mon petit niveau, je suis un peu une anomalie statistique parce que je vous mettrai en lien l'étude qu'il y avait eue sur la monétisation des créateurs de contenu en France. C'est Fiverr et je crois que ça a été présenté à Creator Week. En fait, la plupart, tu dois avoir au moins 300 000 abonnés ou je ne sais pas quoi pour gagner. Et moi, je gagne 50 000 euros. J'ai gagné 50 000 euros l'année dernière sur mon podcast en sponsoring, alors qu'il fait relativement peu d'écoute, mais parce qu'il est très niché sur le freelancing et solo business et qu'il y a des acteurs. qui sont prêts à payer, des logiciels, etc. Et c'est complètement atypique par rapport à d'autres podcasts où il faut faire des millions d'écoutes pour gagner 10 000 balles.

  • Speaker #3

    C'est eux qui viennent te contacter ou c'est toi qui les démarches ? Non,

  • Speaker #2

    c'est quand même moi qui les démarches. Il y a un peu des deux.

  • Speaker #3

    Parce qu'il y a aussi ça par rapport à YouTube, c'est que nous, YouTube, on est souvent sollicités. Là où le podcast doit démarcher. Et il y a aussi cette chose à prendre en compte en termes de travail dans l'ombre.

  • Speaker #2

    Du coup, il y a du back-office de prospection.

  • Speaker #3

    Bravo à toi. Merci

  • Speaker #2

    Alors la prochaine niche passion écrivain Allez hop là la passion Je pense que c'est très clair Il y a très très peu d'auteurs qui gagnent bien leur vie La marge à peu près sur la vente d'un livre c'est 10% du prix du livre En auto-édition c'est un petit peu mieux ça peut aller jusqu'à 70% de marge et bon sans le soutien d'un éditeur etc

  • Speaker #3

    En France, c'est encore plus dur parce qu'on a un petit point de personnes qui peuvent lire, donc le pourcentage est plus faible. Et je pense qu'on a un rapport avec la lecture qui est assez différent des contenus digitaux. C'est qu'on veut vraiment que tout le monde puisse être en capacité de lire. Donc, on ne peut pas monter les prix de manière infinie, tu vois, genre un livre de main de racines à 99 euros. Bon, attends, le gars, il est mort depuis 500 ans. Et je pense qu'il y a aussi cette métrique à prendre en compte. Il y a un respect de l'éclairie. qui viennent de passer.

  • Speaker #2

    J'ai déjà vu la prospection par le livre. Tu envoies ton livre à des dirigeants, par exemple, en papier et du coup, tu ressors un peu là où tu seras en spam. Alors moi, je vais vous dire, je ne suis pas sur la route du million du tout parce que mes livres auto-édités que je viens juste de sortir il y a un mois, je voulais vous faire rire un peu, screenshot, 564,98 euros sur Amazon de redevances estimées. Voilà.

  • Speaker #3

    Le livre, il est à combien ?

  • Speaker #2

    Il est à 20 euros. Alors, je ne sais plus combien j'en ai vendu, mais c'est pas mal. Mais du coup, ce n'est pas rien, rien. Et par rapport à la stratégie que tu dis, moi, je l'ai fait pour l'avoir dans mon top funnel, c'est-à-dire rendre plus accessibles mes idées, notamment pour faire connaître le soloprenariat. Et je me dis, en le travaillant bien, en faisant plusieurs versions, etc. Voilà. Mais bon, on est encore loin du million. Donc, on va passer au prochain business model. Vous êtes prêts ? C'est OnlyFan. Alors, je ne sais pas si on peut considérer que ça soit passion, d'ailleurs. J'imagine que pour certains,

  • Speaker #3

    ça va être... Il y a eu l'histoire d'une youtubeuse américaine qui était spécialisée en sciences, qui a un doctorat en sciences, qui a décidé d'arrêter complètement en disant « Ça ne sert à rien, en mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus que en faisant des travaux sur tableaux hyper profonds. » Dans ce cas-là, elle est passée de ça à ça. Et c'est terrifiant.

  • Speaker #2

    C'est terrifiant.

  • Speaker #3

    C'est une vraie anecdote.

  • Speaker #2

    Il y a quand même des choses qui contredisent un peu ce que tu viens de dire. Il y a eu des enquêtes sur ça. Donc, derrière le mythe de « je vends des photos de mes pieds » , etc., ils ont montré que c'était beaucoup de travail. Le revenu mensuel médian d'un créateur sur OnlyFans, c'est entre 150 et 300 euros. Donc, tout de suite, ça calme. Donc, c'est un complément de revenu, mais voilà. C'est toujours pareil. Peut-être que le haut du panier s'en sort très bien.

  • Speaker #1

    On entend toujours parler des histoires des gens qui font plus de revenus. La majorité des gens, c'est la même chose pour les YouTubers, c'est la même chose pour... Comme les humoristes aussi, on a parlé de personnes qui ont vraiment réussi, qui font énormément de revenus.

  • Speaker #2

    Ça revient à la chambre de Lucie Garbon autour de la boîte.

  • Speaker #3

    Humoriste.

  • Speaker #2

    Des plaques, des plaques, des plaques.

  • Speaker #3

    C'est pas une chose.

  • Speaker #2

    Elle va nous montrer l'inverse. Et allez, un petit dernier, les artistes.

  • Speaker #3

    Ah oui.

  • Speaker #2

    ça dépend de quel point c'est très large l'artiste alors je parle pas de Beeple qui a vendu son NFT je sais plus combien de millions c'était un petit phénomène un petit phénomène en fait là la stat elle est assez gravos aussi c'est 85% des artistes auteurs gagnent moins que l'équivalent du SMIC annuel Voilà, bon, on n'était pas surpris parce qu'on avait levé les petits drapeaux. C'est pour dire que vous étiez plus...

  • Speaker #3

    Oui, mais il y a des exemples. Oui. C'est vrai que l'artiste, c'est pas...

  • Speaker #2

    Bon, voilà, donc c'est pas si simple que ça de vivre de votre passion, mais on va vous aider. On va vous donner des points pour justement gagner plus quand même en faisant un métier que vous aimez pour pas finir complètement...

  • Speaker #0

    Gagner plus en kiffant plus. Comme ça,

  • Speaker #2

    on aime ça. Dans un président, il faut qu'on se mette avec des slogans comme ça. Alors... Avant, j'aimerais bien qu'on débunke un petit peu les métiers passions. Parce que ça a l'air quand même hyper stylé sur le papier. Déjà, on a vu que c'était difficile. Et avec Geneviève, je m'associe à elle, on a des questions quand même sur vos métiers passions pour voir s'ils sont si passions que ça. Lucie, Shons. Donc, si je devais faire un peu Instagram versus reality, déjà, c'est quoi le truc le plus relou dans vos métiers passions qui ont l'air bien comme ça sous tout rapport ?

  • Speaker #3

    C'est en fait d'être en contrôle constante du monde qui évolue vite. parce qu'une fois que tu as un acquis, tu te dis ok, j'ai compris, c'est ça. Dans le monde dans lequel on est, six mois après, ça peut ne plus être ça. Et donc, d'être en constante recherche de tout le temps se dire ok, est-ce que c'est ça que je dois faire ? Est-ce que c'est comme ça que je dois le faire ? Ça peut tendre vers parfois un petit peu de prendre des prises de mauvaises décisions ou autre. Donc, je dirais que c'est surtout ça, la veille constante.

  • Speaker #2

    C'est un bon surchauffe,

  • Speaker #3

    tu peux jamais te protéger. Ça va, j'arrive à gérer bien ça, mais en tout cas, si tu veux faire les bons choix, constamment te remettre en question et c'est pas un travail facile d'être en introspection au moment.

  • Speaker #2

    Et attends, un deuxième truc, parce que pour faire ces plateaux, t'as des disponibilités de ministre un petit peu avec tous tes streams, parce que toi, t'as un travail... J'ai un travail hyper synchrone. Du coup, le stream, c'est en direct et tout. C'est pas stressant, ça, un peu dans ton quotidien ?

  • Speaker #3

    Non, ça va. Alors, pour le coup, je fais partie des streamers qui ont des plans, des plannings très réguliers. C'est-à-dire que moi, je stream tous les matins, en gros, 10h, 14h. Ce qui fait que je peux me caler, c'est comme un travail de bureau, finalement, même si c'est d'animer. Et après, ce soir, j'ai une émission avec un Espagnol, un Italien, enfin bref. Mais je suis content que tu aies venu pour un nouveau concert.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai dit non, l'Italien.

  • Speaker #3

    C'est le G8.

  • Speaker #0

    On guéla autour de la tête.

  • Speaker #2

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    Il y a une politique.

  • Speaker #2

    J'adore. Non, mais c'est bien de savoir un peu, parce que tu vois, on pourrait se dire, ouais, je suis sur Internet, je suis business en ligne, je suis wild. Et en fait, quand tu le dis déjà tous les jours, je ne sais pas, 10h à 14h, ça fait déjà quand même des horaires contraints. Par exemple, est-ce que toi, tu supporterais de telles contraintes dans ton business, toi qui es plus un business lifestyle ? Oui,

  • Speaker #1

    honnêtement. Je pense que ça dépend de la personnalité aussi des gens. J'ai été la personne qui a dit « Ok, je ne veux pas d'horaire, c'est flou » . Mais il y a une partie de moi qui recherche cette structure-là et cette réputation-là parce que ça évite de réfléchir à un certain moment aussi. Tu sais, je regarde des gens qui parlent, je regardais… L'émission avec l'immobilier français, justement, avec l'agence. L'agence, merci. Puis justement, il y avait un des invités à gas qui voulait acheter une maison. Il dit, moi,

  • Speaker #2

    je porte la même chose tous les jours.

  • Speaker #1

    Ça m'évite de réfléchir. Puis ce n'est pas la première fois que j'entends ça. Des gens qui ont peut-être une garde-robe, ils mangent tout le temps la même chose tous les jours parce que ça leur permet d'éviter de réfléchir pour se concentrer sur d'autres choses qui sont plus importantes.

  • Speaker #3

    Moi, j'adore ce mindset. Je n'ai pas non plus tant de vêtements, t-shirts ou autres, mais...

  • Speaker #2

    La question pour la prochaine édition pour la question de chemise. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est comme un spiel. Et en vrai, je trouve que c'est...

  • Speaker #2

    C'est la fatigue décisionnelle, ça s'appelle.

  • Speaker #1

    Je pense que quand justement, tu as besoin d'être la personne qui est l'entrepreneur, qui génère ces nouvelles opportunités-là, puis que tu n'es pas tout le temps dans ton moment de pression, la fatigue, puis de trouver ces nouvelles stratégies-là, puis de décider, c'est l'option A ou l'option B qui va m'aider le plus, un moment donné, ça devient lourd. Dans ta vie professionnelle, tu veux ta liberté. Mais au niveau,

  • Speaker #2

    à la limite,

  • Speaker #1

    de la business,

  • Speaker #2

    je te l'aime bien,

  • Speaker #1

    ma p'tite,

  • Speaker #2

    honnêtement.

  • Speaker #1

    Puis, assez que, tu sais, je vais tout le temps au même café chaque jour, les gens connaissent mon nom, j'arrive, j'ai même pas besoin de commander, ils savent. Je suis très routinière, à la limite. Mais au niveau personnel, j'aime ça, être capable de décider, OK, là, ça suffit, je veux faire d'autres choses. Je pense que ça dépend un peu des sphères de la business.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et toi, Lucie, c'est quoi le truc un peu sans filtre, ouais, relou dans ton métier ?

  • Speaker #0

    Je trouve que moi, c'est de, comment dire, un truc. mettre sa passion dans un cadre. Moi, j'adore la scène, par exemple. Mais on me disait tout à l'heure, je ne peux pas vivre que de la scène. Je suis obligée. Je vis de l'humour, mais je ne vis pas de la scène. Donc, je suis obligée à un moment de trouver d'autres stratégies de vivre de l'humour. Ça peut être écrire pour d'autres personnes. Ça peut être, on l'a dit tout à l'heure, faire de la figuration.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #0

    On est fan.

  • Speaker #1

    Vous savez, tout à l'heure, j'ai fait ça, mais je connais plus. En vrai, je connais très, très peu. Là, par exemple, en fait, il y a en ce moment un truc sur les réseaux sociaux. Par exemple, on m'a dit, ouais, ce serait bien que tu fasses une vidéo tous les deux jours, d'avoir une régularité pour satisfaire les algorithmes.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #1

    c'est ça qui m'énerve. Aujourd'hui, ça, c'est quelque chose que je trouve pénible.

  • Speaker #2

    C'est une contrainte. Ok. Super intéressant. qu'est-ce que vous ont dit vos proches quand vous vous êtes lancé dans ce métier-là ?

  • Speaker #3

    Waouh ! Moi, ça date quand même pas mal. J'ai fait une école d'ingé et ensuite, je me suis lancé à fond dans le gaming. Et à partir du moment où j'ai eu mon diplôme, ils m'ont fait « Oh, c'est bon » .

  • Speaker #2

    Du coup,

  • Speaker #3

    j'aurais dit juste « Ok, je veux quand même voir pendant un an, un peu voir ce que ça donne et tout » . Et finalement, ils ont été très supportifs. Ils ont vu comment ça évoluait et tout. Trop mignon.

  • Speaker #2

    Et toi, Geneviève ?

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas sûre qu'ils comprennent encore. Ça fait 12-13 ans. Mais ils posent de plus en plus de questions. Je pense aussi que quand tu révèles des chiffres à des parents qui sont habitués, puis c'est qu'ils veulent aussi un lifestyle spécifique pour leurs kids, à un moment donné, c'est là, OK, là, ça fait assez longtemps qu'elle le fait. Elle devrait être solide. C'est correct. Là,

  • Speaker #2

    je ne sais pas ce qu'elle fait,

  • Speaker #0

    mais maintenant, ça fait. C'est clair. Je voulais, j'ai même échangé. J'ai changé ma maîtrise pour un programme en ligne en 2012. Puis j'arrive à mon père et je lui dis, est-ce que je peux avoir l'argent que tu as mis de côté pour ma maîtrise, mais je vais l'investir dans un programme d'une fille aux États-Unis, ça va coûter 2000 US. Est-ce qu'on fait ça ? Mon père est pharmacien, il ne vient pas de cet univers-là du tout. Ça a été tout un débat. Finalement, j'ai réussi.

  • Speaker #2

    Le salon de négociatrice de Geneviève était déjà à l'œuvre.

  • Speaker #0

    Bien, j'imagine, mais au final... C'est dur d'expliquer à des gens qui ne sont pas de cet univers-là. Je pense qu'éventuellement, ils sont devenus plus… Mais ça a pris un moment.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire beaucoup confiance soi-même aussi qu'en France. Parce que moi, c'est pareil. Au début, mon mec me disait « arrête de faire ton Instagrammeuse » parce que je portais des trucs sur LinkedIn. Et j'étais dégoûtée. J'avais envie de le tuer. Tu étais supportif aussi à d'autres moments. Mais tu vois ce petit côté un peu, le doute du salarié qui projette sur toi quand tu es entrepreneur, ça, on l'a vachement. Et vous, peut-être… artistes et tout ça, ça va être compliqué.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils ont dit tes parents ? Ma mère, elle n'a pas compris. Mes parents, globalement, n'ont pas compris. C'est-à-dire que moi, je sortais d'un... J'étais en CDI, dans une grande boîte de 440 avec... Concrètement, la prochaine étape, c'était la retraite. Donc vraiment, si tu veux, la voie était tracée, les avantages, les vacances, les entrées par Castelix, vraiment, ça roulait. Et donc ma mère était prof et mon père était commercial, mais commercial dans un truc qui roulait bien, ça allait. Et donc c'est vrai, quand je leur dis, je renonce à la sécurité, au confort, pour faire comique, ils m'ont dit, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Ils n'ont vraiment pas compris. Je pense que j'ai éveillé un tunnel, tu vois. Ils n'ont pas compris. Et c'est vrai qu'il y a un besoin de faire ses preuves. Là, par exemple, j'ai joué à l'Olympia avec le Point Virgule il y a quelques mois. Ils sont venus. C'est vrai que ça a validé quelque chose.

  • Speaker #3

    Ils ont compris maintenant ou pas ? Ils ont vu à l'Olympia, ils ont vu. Ah du coup !

  • Speaker #2

    Ils ont compté les places dans l'Olympia. Ils ont fait, c'est bon, c'est bon, elles s'en sont bien ma fille.

  • Speaker #1

    Tu sais où moi mes parents, ils me regardent, je suis leur enfant, donc ils attendent. Ils ont rigolé, c'est bon, ils ont rigolé. Ils ont rigolé, Lucien, ils ont rigolé. C'est bon, la petite, elle n'a pas fait un four. Donc vraiment, ils ont eu une peur. Non mais vraiment, parce que nous, c'est vrai que l'humour, on a cette particularité de, si les gens ne rigolent pas ou n'applaudissent pas. C'est hyper... Ça peut être traumatique. Quand je suis partie, quand j'ai posé ma démission et que je me suis dit que je pars pour faire de l'humour, ma mère a eu cette façon de parler à ses amis en disant qu'elle s'amuse. Comme s'il y avait un côté un peu préjugé. En tout cas, j'avais l'impression que c'était un caprice, c'était la crise de la trentaine. Et je me suis dit, déjà, elle s'amuse. peut-être que ça peut être bien.

  • Speaker #3

    C'est peut-être la base.

  • Speaker #1

    Et le sous-texte, je le ressentais comme on s'est pas drôles, on s'amuse.

  • Speaker #2

    Mais merci de mettre ça sur le plateau parce qu'en fait, il y a quand même ce côté, effectivement, le côté jouisseur du métier passion qu'on nous pardonne pas trop. Parce que parce qu'on fait des podcasts, parce qu'on fait des émissions, on fait du streaming, on fait des scènes. Je pense que ça renvoie aux gens le fait qu'ils sont un peu plus sacrificiels dans leur vie pro, ils aimeraient bien aller vers ça, ou est-ce qu'au contraire ça leur renvoie vers les insécurités, de « je n'ai pas le droit de m'amuser parce que s'amuser ce n'est pas du travail » , sauf qu'en fait vous prouvez autour de cette table qu'on peut faire les deux. Alors quand même, parlons d'un petit côté sonnant et trébuchant, parce que c'est ça aussi le thème de l'émission, on a le côté passion, on a le côté million. Donc c'est quoi le business model pour vivre de sa passion ? Shons, je me tourne vers toi, je connais pas du tout ton business model streamer, j'ai vu que t'as des millions de followers Je me suis dit, ça doit bien tourner.

  • Speaker #3

    Des centaines de milliers.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #3

    oui. Voilà, tu as raison. Je veux bien. Mais comment partir du principe qu'en gros, on en parlait un peu avec Lucie en off, c'est que maintenant, pour moi, il faut être vraiment sur tous les canaux. C'est-à-dire que tu ne peux pas juste faire un truc et te dire les gens vont venir. En fait, il faut que ton cercle vertueux de réseaux sociaux nourrisse le tout. Et plus tu vas en créer, plus ça va créer un effet tornade. C'est la folie, des milliards.

  • Speaker #2

    Tu peux juste être sur Twitch, par exemple. Tu as besoin des autres réseaux sociaux pour envoyer des choses.

  • Speaker #3

    Je ne gagnerai pas autant. Ok. Donc, en gros, il y a Twitch. Twitch, tu as la partie des subs où les gens peuvent s'abonner s'ils aiment bien ton contenu. Ça fait en gros 5 euros par abonnement, etc. Tu as les marques qui veulent faire des opérations commerciales. Moi, il y a des éditeurs de jeux qui veulent présenter leurs jeux en avant-première ou autre pour que je sois découvert dans ma communauté. Il y a les marques, par exemple, on est partenaire avec Emma, les matelas... qu'on voit un peu partout et du coup, ils veulent cibler la communauté gaming donc ils passent par moi, par des copains.

  • Speaker #2

    Sur le Dorme Plus.

  • Speaker #3

    Et c'est la troisième année qu'on re-sidérique. C'est vraiment un truc.

  • Speaker #2

    Alors, petite annonce pour Emma, les solopreneurs dorment aussi. Je peux peut-être vous écouter.

  • Speaker #3

    En tout cas, il y a cette volonté pour les marques, elles ont compris un truc, c'est que plutôt que de juste cibler des gens, ils veulent cibler les passions des gens. Et en vrai, il y a plein de gamers maintenant qui sont enfin un peu à notre âge, on vient de passer la trentaine et tout. Ils commencent à avoir des responsabilités et en fait, ils ont aussi ce pouvoir d'achat. Donc du coup, quand tu le lues à travers notre canal, il y a ça. Après, il y a YouTube avec les ads, les opés sur ads. Après, il y a les différentes émissions. Donc voilà, tout ça.

  • Speaker #2

    Si on dessinait un peu un camembert et tout, ça représenterait quoi comme proportion ? Qu'est-ce qui te fait gagner le plus ?

  • Speaker #3

    Je dirais que c'est quand même les opérations commerciales, même les non endémiques, pour dire précisément. C'est vraiment les opérations qui sortent du cadre du gaming. Tu vois, les trucs où vraiment je joue à un jeu vidéo. Ça va me rapporter, je ne sais pas, genre, pour deux heures, c'est 3 000 euros, 3 500 euros. Et tu as les opérations endémiques sur un plateau. Par exemple, on a fait une opération avec Tonton, c'est un autre collègue streamer. On a mis en avant la marque Tanoshi pour un truc de serpent, etc. Là, tout de suite, le chiffre, c'est fois deux, fois trois pour la création du projet. Donc, en fait, il y a beaucoup de canaux différents. Et moi, je le vois comme ça. Après, je rendrai la parole. Mais j'ai semé beaucoup de graines. pendant ces 10-12 ans, et en fait sans trop me prendre la tête. C'est-à-dire que j'ai fait du contenu pédagogique, j'ai fait du hosting, j'ai fait un talk show, etc. Et en fait, juste, il y en a certaines qui poussent. Comme ça, et au bout d'un moment...

  • Speaker #2

    Ambiance diversifiée. Voilà. J'ai fait ça aussi, tout le monde m'a traité de folle en me disant « mais tu t'es parpi, c'est n'importe quoi » . Maintenant, je suis bien contente aujourd'hui.

  • Speaker #3

    On a le même mindset pour ça.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, Geneviève, tu vois ça de quel œil ? Alors, le business modèle, le business économique de ces métiers passions ? Tu en vois d'ailleurs, toi, dans les entrepreneurs qui t'achètent tes événements, tes programmes en ligne, des gens qui vivent bien de leur passion ?

  • Speaker #0

    Oui, bien, en fait, c'est sûr qu'en organisant les événements, en n'étant pas coach nécessairement, je n'ai pas le contact direct avec eux. Fait que j'ai de la misère à dire, je ne leur demande pas à l'achat, « Combien tu fais ? » Mais c'est ça, je pense que c'est possible, mais c'est très, très, très diversifié quand on vend de l'information, ce qui est plus mon univers, l'infoprenariat.

  • Speaker #2

    L'infoprenariat.

  • Speaker #0

    Quand on vend des formations en ligne, quand on vend du coaching, des programmes de groupe, c'est long.

  • Speaker #2

    c'est de l'éducation on est duplé ça c'est clé ça parce que beaucoup de métiers passion vont se transformer en infoprenariat je suis danseur je t'apprends à faire de la danse je suis pâtissier je t'apprends à faire des galettes des rois je dis ça parce qu'on a Adrien Tornier qui est un petit prodige pâtissier qui est aussi dans la team des co-hosts de Solo Nation et je peux vous dire que lui il en a fait des infoproduits aussi de cours de cuisine donc comment quelles seraient tes recommandations là-dessus sur ce sujet infoproduits ? Ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Je pense que dès que tu sais un step plus loin que les autres, tu es capable de faire quelque chose. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont attendre d'être littéralement la sommité mondiale dans un certain sujet pour dire, là, je peux faire une formation en ligne parce que là, je suis legit. On dirait que ça les valide, mais en même temps, c'est faux. De toute façon, quand tu es la sommité mondiale, le prix que tu vas falloir que tu charges aux gens parce que ton expertise est tellement unique, le retour sur l'investissement, ça n'a pas de sens. Si tu es à l'étape 2, tu vas enseigner aux gens à l'étape 1. Tu n'as pas besoin d'être plus loin que ça. Les gens, tu les enseignes à atteindre l'étape 2. Puis toi, en attendant, tu vas aller à l'étape 3. Je pense que ça, c'est ce qui arrête les gens. Mais le modèle d'affaires de l'infoprenariat est très large dans le sens où, oui, le produit de base, à la limite, ça va être cette éducation-là, la formation. Certaines personnes vont faire du coaching en one-on-one. Ce n'est pas nécessairement ce que tout le monde va faire. Les programmes de groupe aussi. Mais après ça, ça peut être YouTube aussi. Ça peut être faire de la scène en conférence. Ça peut être plein de choses. Moi, j'en ai un podcast, puis je le monétise pas. C'est roux. J'en ai pas de sponsor dessus. C'est pas que c'est pas quelque chose que je veux pas faire, peut-être. Peut-être. Ça pourrait être une autre façon de... pour monétiser mes acquis et mon audience, mais j'attire les gens à travers le podcast et ensuite, je les amène dans mon monde où je vends d'autres choses. Je pense que ce sont des modèles d'affaires qui sont extrêmement spécifiques et focussés sur une branche, tandis que, tu l'as dit, l'infoprenariat, c'est souvent peut-être la fin ou quand ça fait tellement longtemps, les gens te demandent comment tu as fait. Je t'entends parler de YouTube, je suis comme « Où est ta formation sur YouTube ? » Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu vas faire créer ta formation là. Tu ne sortiras pas de ce plateau si vous n'avez pas créé une formation avec Geneviève.

  • Speaker #0

    Parce que les gens posent des questions. Après ça, je me dis, comment toi, tu as fait ?

  • Speaker #3

    J'ai un rendez-vous avant ça.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Avec Geneviève.

  • Speaker #3

    L'ONU, papapa.

  • Speaker #0

    Mais voilà, les gens posent des questions parce qu'on admire ces personnes-là et on se dit, moi aussi, je veux la même chose. Pour beaucoup, c'est la fin du parcours, à la limite. Mais je pense que pour ceux qui choisissent ça, ils vont choisir quelque chose de très, très, très large. On peut vendre la merch. Si on veut, il y a des gens qui font des produits physiques. Il y a des gens qui font... On peut rajouter du e-commerce là-dedans. Il y a tellement de choses qu'on peut faire quand, à la limite, c'est toi, la brand. OK.

  • Speaker #2

    Intéressant. On va revenir là-dessus, parce que tu partages beaucoup tes expériences et tes revenus aussi en public. On va en parler juste après. Et alors, en termes de business model, je me tourne vers toi, Lucie. Combien ça gagne un humoriste ? Comment on fait de l'argent quand on est dans ce domaine ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de fourchettes. de comment on est suivi sur les réseaux, quel réseau, etc. Moi, mon business model, en vrai, j'en ai pas eu. J'ai pas eu de stratégie. Ça m'est venu à moi.

  • Speaker #2

    J'ai jambé des graines. C'est fabuleux.

  • Speaker #0

    On a des agriculteurs ici.

  • Speaker #1

    Je me suis dit... En fait, je trouve que... Pour de vrai, c'est ça. J'ai fait plein de vidéos gratuites, de fait, pendant très longtemps. Et un jour... Petit à petit, j'ai été contactée pour faire de l'humour en entreprise. J'ai eu le temps de faire un spectacle. J'ai fait un spectacle. Le fait de jouer dans un spectacle, ça m'a apporté des cachets. Une visibilité pour ensuite intégrer France Inter. J'ai l'impression que je suis hyper à l'aise avec le fait de diversifier. C'est-à-dire qu'on peut faire des vidéos. Il y a des plateformes qui rémunèrent très bien. Moi, ce n'est pas le cas. Mais sur TikTok, j'ai des collègues qui, je pense, ont revenu grâce à TikTok. Il y a les spectacles, il y a parfois de la co-écriture, il y a parfois de la mise en scène aussi pour d'autres humoristes. Il y a les chroniques. Moi, c'est vrai que je fais de l'humour en entreprise. Alors, si je dois parler de business, ce serait ce business-là.

  • Speaker #2

    Très bonne miche, parce qu'ils ont de quoi payer aussi les entreprises pour organiser. Alors oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que ce n'est pas les mêmes cachets que les spectacles. C'est vrai que ce n'est pas du tout le même... Oui, oui, c'est vrai. Donc après, c'est quelque chose que je fais avec parcimonie, parce que je trouve que parfois, quand on monétise entre guillemets trop sa passion, Je trouve qu'on peut aussi s'enfermer dedans. Moi, je sais que si, par exemple, tous les jours, je me retrouve à faire de l'humour dans des auditoriums, aussi bien soit-il, je pense que ça me frustrerait. Parce que ce que j'aime profondément, c'est la scène et la scène grand public, et écrire et faire des blagues, etc. Et donc, c'est vrai que moi, j'ai besoin aussi, même intellectuellement, de diversifier.

  • Speaker #2

    T'as quitté le corporate, c'est pas pour tous les jours que tu vas venir en corporate faire des blagues.

  • Speaker #1

    Je le fais avec... plaisir parce que je trouve qu'il y a des tendances, il y a des évolutions. Moi, j'ai connu les open space, maintenant il y a le flex office. La cybersécurité, c'est un sujet que je trouve que j'adore. Enfin, c'est peut-être con, mais j'adore ce sujet. C'est vrai que je ne vais pas arriver au point virgule en disant « Eh, vous avez changé les mots de passe ! » Donc, tu vois, le faire devant un public qui est un peu plus peut-être averti sur ce sujet, c'est aussi, pour moi, facilitant. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, je vis de la scène, de chronique. J'ai own... honnêtement aucun revenu il fut de mes vidéos, si ce n'est peut-être

  • Speaker #2

    16 euros sur Youtube tous les deux mois mais effectivement t'as l'âge je suis pas Lucien je suis pas Lucien alors attends je me faisais quand même une réflexion on a tous soulevé le petit drapeau passion, passion, pas de pognon le prix des chroniques parce que je t'ai demandé des chroniques etc c'était 800 euros la chronique hors taxe Pour moi, pour moi. Je t'ai fait un prix d'Amérique. Merci. Et je me suis fait la réflexion, je me suis dit, OK, ce n'est pas dégueulasse par rapport à ce que j'imaginais. En gros, je me suis dit, 800 euros, c'était mon TGM, moi, quand j'ai commencé en freelance. Donc, tu vois, je sais que tu ne fais pas ça tous les jours parce que ça demande de la capacité d'écriture et tout, mais tu vois, peut-être pour mettre une petite case dans le côté pognon, je trouve que ce n'est pas mal quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ah non, mais vraiment, moi, oui, complètement. Tout à fait, surtout que c'est moi qui l'ai chiffré, donc je me souviens bien du devis que je t'ai envoyé. Non, mais complètement. C'est un sujet. C'est vrai que quand on est troubadour, comique, artiste, c'est vrai qu'il peut y avoir un « combien tu gagnes, combien tu fais, mets l'intermittent, ça va » . Moi, en vrai, c'est vrai que j'ai eu de la chance parce que j'ai fait… En fait, j'ai tellement à un moment que je me souviens bien qu'il y a le Covid. J'ai tellement fait de vidéos, j'ai tellement investi, j'ai tellement engagé d'énergie. Je dis là, je donne tout. J'ai énormément diffusé. J'ai fait des lives, j'ai fait plein de vidéos sur tous les supports, etc. Et effectivement, comme tu disais tout à l'heure, moi j'ai planté. Et à un moment... purée, la vie te fait que de temps en temps, il pleut. Donc là, c'est cool, tu vois, j'ai eu un spectacle. Concrètement, quand je joue mon spectacle, moi, j'ai un cachet, alors ça dépend des scènes, mais j'ai un cachet de 150 à 200 euros. Après, il y a des droits d'auteur qu'on touche en fonction de la recette qui est faite sur le dit spectacle. Les droits d'auteur, ça peut aller de 50 à 200 euros, tu vois, en fonction des salles. Les chroniques, alors moi, je ne suis pas sur Europe 1 et je suis... pas Canteloup, donc on n'est pas du tout sur ses ordres de grandeur. On est même en dessous de la chronique...

  • Speaker #2

    Il faut bien qu'il y ait des solopreneurs qui payent un peu à la place de France Inter.

  • Speaker #1

    Pour un peu de privé, ouais. Et donc, c'est vrai que le fait de faire de l'humour en entreprise... Honnêtement, ça se fait depuis longtemps. Je pense que j'ai été peut-être l'une des premières humoristes quand même à le dire et à l'assumer.

  • Speaker #2

    Tu as marqué humoriste du... Enfin, la plus connue du CAC 40.

  • Speaker #1

    La moins connue des Français, mais la plus connue du CAC 40. Et c'est toujours le cas !

  • Speaker #2

    Et tu vois, je trouve ça trop smart parce que dans les niches aussi, il y a coach sportif. On n'en parle pas beaucoup, mais tu vois, tout le monde veut être coach sportif et tout. C'est pareil, les coachs, s'ils ne font pas de B2B, ils galèrent un petit peu. Moi, j'ai plein de potes qui font du B2B. QVT, prévention au travail et compagnie, et c'est bien aussi de choisir cette cible.

  • Speaker #1

    Mais c'est même... Tu vois, parfois, il y a des humoristes qui me disent « Ah, mais tu vas pour les sous ? » Je dis « Mais en vrai, franchement, et c'est le luxe de ma position, c'est pas que. » C'est même pas... Franchement, j'en suis à un point où j'ai tellement diversifié que j'ai le luxe de, de temps en temps, quand ça me va pas, d'un point de vue agenda, d'un point de vue contexte, j'ai le luxe de dire non. Donc je suis plus... Et je pense que c'est important, quand on fait des métiers passion, de... ménager aussi sa passion, de la garder animée, de pas peut-être être tentée ou de être tentée en lait, mais en tout cas de succomber aux sirènes du PEL ou de tu vois, pour rester enjouée garder du temps créatif aussi de la détente, moi je trouve ça hyper important et donc c'est vrai que en tout cas j'ai aucun problème à dire que je fais de l'humour en entreprise et que ça m'arrive Quand je le fais, les gens peuvent être rassurés que je le fais avec enthousiasme. Et donc, il y a d'autres humoristes qui le font aussi et qui m'ont demandé « mais comment tu chiffres ? » Et en fait, c'est vrai que je chiffre par rapport à l'expérience que j'ai eue. Moi, j'ai travaillé cinq ans en entreprise. Tu vois, je te parlais de la cybersécurité. Je ne sais pas si tout le monde peut parler. Déjà, un a envie, pas forcément une envie. a envie et comment parle de la cybersécurité moi c'est vrai que j'ai travaillé dans la tech donc je considère c'est peut-être mon côté diva que je peux avoir une expertise sur le sujet mais c'est la chute ça en fait il faut comment dire je trouve que quand on se lance dans sa passion quand ça devient monétisable il faut avoir une conscience et c'est pas être Ouais c'est pas se la péter de se dire que mince on a son on a son parcours, on a sa valeur, on a son expertise, on a passé du temps sur les sujets, on va le valoriser à hauteur de ce qu'on pense juste. Moi, c'est ça que je chiffre dans les envusés. Est-ce que, ou que je dis aux humoristes qui me le demandent, est-ce que toi, t'es à l'aise de justifier ce budget ? Moi, je suis à l'aise avec... Alors,

  • Speaker #2

    super intéressant parce qu'on a fait une autre émission sur le rapport à l'argent des entrepreneurs. Et je pense que c'est une question clé. Et notamment, désolé pour le cliché, mais je pense que les entrepreneurs passion, il y a un peu ce petit côté, je fais pour ma passion, ça va bien de vivre ma passion. Donc, est-ce que vous voulez bien me payer, s'il vous plaît ? Mais je ne vais pas demander trop, ni trop cher et tout ça.

  • Speaker #3

    Ça dépend aussi à quel point tu as envie de faire la chose dite. Moi, il y a parfois des OP avec des marques que je trouve ouf, où vraiment, j'ai envie de leur dire, mais franchement, donnez-moi 500 balles et limite, je le fais. Ou il y a des marques où vraiment, j'ai... pas trop envie d'aller à cet event, ce qu'ils me demandent c'est un peu chiant, et là je dis écoutez, 10 000, je le fais et par contre ça arrive plein de fois c'est tout de même la métrique c'est en fonction de si j'ai envie et là typiquement j'ai été contacté par Mel hier pour un truc hyper sympa, il m'a dit combien tu prends pour ça, ça, et j'ai descendu le budget, parce que j'ai envie de le faire et de le proposer aux gens, et donc c'est une expérience cool Et donc, je me moniteur par rapport à ça aussi.

  • Speaker #1

    En vrai, moi, il y a un truc, ça m'a débloqué ma vie et mon rapport au projet et à ma gestion de mon agenda. Quand je me suis dit, il y a un projet qui m'arrive, c'est quoi mon algorithme de décision ? Et donc, j'ai trois critères. J'ai un critère, le kiff. qu'on essaie d'obtionner. J'ai un critère visibilité. Est-ce que... Mais généralement, non, c'est pas lié. Mais visibilité, est-ce que potentiellement, ça peut même faire des petits... Genre l'Olympia, par exemple, c'était pas 100 000 euros, mais c'était cool. Et financier. Quand ça coche tout, c'est merveilleux. Et c'est vrai que les trois, de réfléchir à ce que ça m'apporte, du kiff, de la visibilité ou du financier. Le financier, il ne faut pas le négliger forcément, parce que ça te sécurise, surtout quand on est comique, on sait qu'on peut avoir un projet incertain. Donc quelque part, ça te sécurise aussi ton projet. Donc d'avoir ces trois critères-là dans le process de décision.

  • Speaker #2

    hyper intéressant de voir comment vous buildez aussi vos projets votre passion etc

  • Speaker #3

    Sean est-ce que tu aurais des anti-conseils aussi des trucs qu'il ne faut surtout pas faire pour ne pas se faire avoir quand on est dans un domaine passion tu vois des trucs que tu dirais aux débutants qui se lancent dans le streaming ou quoi d'éviter alors déjà ça dépend je crois que Geneviève tu en avais parlé un petit peu mais à quelle étape on est aussi si on est vraiment au tout début où on découvre ça est-ce que c'est le troisième business qu'on lance ? Je pense que les conseils ne sont pas adaptés à chacun. Ceci étant dit, il y en a quand même un déjà, je dirais que c'est de ne pas avoir peur aussi de s'entourer correctement. Parfois, on est très, très, très en mode, je vais le faire tout seul, puis ça me fera des économies. Et puis, de toute façon, les week-ends, c'est fait pour travailler. Alors qu'en fait, de savoir s'entourer, c'est vraiment une clé de fou, quelle que soit la décision. Moi, typiquement, on en parlait tout à l'heure, il y avait... Il y avait un truc, même si je suis vachement sur les réseaux sociaux publiquement, par exemple, je n'ai pas TikTok. Je n'ai pas l'implication, je ne l'ai jamais installé, ça ne m'intéresse pas. En fait, je le vois comme un gouffre de temps. Et je vois beaucoup de gens tomber là-dedans. Et que ça me fait peur. J'ai l'impression que c'est une drogue de laquelle je ne veux pas toucher. Et donc, en fait, je me dis, mais putain, mais il faut quand même que je sois sur TikTok. Qu'est-ce que j'ai fait ? Plutôt que de me forcer, je me suis dit, ok, je vais prendre quelqu'un qui va travailler avec moi. Et du coup, il fait tous les shorts, les Insta, les TikTok. Et donc, c'est de l'argent de ma société qui sort, mais qui me libère.

  • Speaker #2

    Et puis du temps pour ta passion aussi, on en parlait tout à l'heure pour ne pas finir comme souvent. D'ailleurs, moi, j'ai reçu pas mal de commentaires en préparant cette émission à base de est-ce que ce n'est pas une illusion de vivre de sa passion ? Parce qu'au final, on passe sa vie à vendre et à publier des trucs sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas être trop business pour avoir zéro pause et du coup zéro créativité, parce que c'est dans ces pauses-là que vont nous venir les idées dingues qui vont nous faire passer des paliers. Tu vas nous en parler après. Mais c'est aussi si tu as zéro idée business. Je suis désolée, moi je vois plein aussi de solopreneurs passion, ils ne font pas de bilan, ils ne savent pas combien ils gagnent. Ils me disent, les sponsors viennent vers toi, mais je leur dis, pas du tout, mon gars, au début, personne ne te connaît, il faut quand même que tu ailles chercher les trucs. Une question pour toi Geneviève, parce que nous parlions des lifestyle business, c'est finalement presque un peu l'opposé. C'est de se dire, ok, je ne vais pas me rémunérer grâce à ma passion, parce que peut-être je n'en ai pas d'ailleurs, mais par contre, je vais choisir un métier cool. avec des horaires pas chiants, que je peux faire en remote, par exemple du freelancing, du livrable, faire des sites internet et tout, quand je veux, comme ça, je diminue ma quantité de travail. Je ne passe pas par les affres que vous venez de montrer, qui sont quand même difficiles d'entreprendre dans sa passion. Je m'économise un peu et après, j'ai du temps pour mes passions. Est-ce que tu peux me parler de ce business model-là qui, j'ai l'impression, est forcément très connu sur le continent américain, peut-être un peu moins encore en France, parce qu'on a un peu de retard, et en Europe ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour moi, le... lifestyle business, c'est vraiment, comme tu l'as mentionné, de focusser sur soi en premier. Après ça, c'est de bloquer le temps pour soi, puis ensuite, la business va arriver. La business me sert à moi et pas le contrat. Ce que j'adore comme mentalité, parce qu'au final, quand on se lance souvent en entrepreneuriat, même dans un métier passion, on se dit, on veut faire ce qu'on aime. Puis souvent, on va tomber justement dans les trucs qu'on n'aime pas faire et tout, puis il y a des choses qu'on fait parce qu'on pense qu'il faut qu'on fasse aussi. Fait que d'essayer de limiter, puis de... Trouver c'est quoi notre essentiel à la limite, c'est quoi qui est essentiel pour moi, pour mon bonheur, puis ça part de là. Puis ensuite, tu bâtis le projet qui va supporter cette Ausha et qu'est-ce qui est essentiel pour la croissance puis l'atteinte des objectifs de Jen, pas nécessairement de la business, parce qu'à partir du moment où c'est la business qui lead, Jen va sacrifier tout pour nourrir la business. C'est vraiment de flipper le modèle pour se mettre au centre au lieu du contraire.

  • Speaker #2

    Et tu veux, je te raconte une petite anecdote parce que ça corrobore exactement ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Moi, j'étais donc mes deux premières années en freelance, je faisais à peu près 100 000 euros. Donc, j'étais contente. En freelance, c'était pas mal, mais j'avais le temps de rien. Et notamment, moi, je me suis installée à Nantes pour pouvoir aller surfer plus souvent. Donc, je suis une mauvaise apprentie surfeuse, mais je persévère. J'en ferai certainement pas mon métier, n'est-ce pas ? Et donc, bref, je me dis, putain, et à chaque fois que je voyais qu'il y avait des bonnes vagues, j'étais pas dispo. J'avais des millions, j'avais des trucs et tout. Et je me dis, mais merde, en gros, je suis partie du corporate pour devenir freelance et je suis jamais dispo. Et là, ça a été le switch pour moi où je me suis dit, OK, c'est bon. Là, il faut que j'ai de l'asynchrone. Donc, il faut que j'ai des projets, des machins, mais plus des trucs tous les jours, parce que sinon, je ne pourrais jamais aller surfer. Et tu sais quoi ? Et je pense que c'est ça qui m'a fait faire le switch entre freelance et solopreneur. Donc, parfois, ça se joue à un petit truc. Et tout ça, c'était juste pour pouvoir y aller une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.

  • Speaker #1

    En fait, quand on dit vivre de sa passion, tu as mentionné le terme des millions. Mais en fait, on n'a pas besoin de millions pour vivre de sa passion. C'est en gros, on a... malheureusement dans cette quête du capitalisme, toujours l'envie d'avoir plus. On veut plus, plus. Il y a toujours des exemples de celui qui l'a réussi, cette personne aussi, etc. Mais en fait, si on connaît tous un petit peu notre cap financier, on se dit, voilà, je sais pas, c'est encore une fois un luxe, plein de personnes sont dans le besoin, mais si on arrive avec 3000 euros par mois à bien vivre, parce que peut-être qu'on a un compagnon, une campagne qui peut aider, ou peut-être qu'on n'a pas non plus envie d'avoir 10 Porsche dans notre garage, eh bien en fait, on peut se dire que c'est assez. Et du coup, en fonction, on peut moduler. Je connais plein d'amis dans le streaming qui se tuent. Ils streament genre 10 heures par jour limite. Ils font toutes les émissions et machin. Alors oui, ils gagnent plus que moi. Mais moi, j'ai une super chérie. J'ai un super appart. J'ai le temps de voir mes potes. J'ai le temps de voir ma famille. J'ai un club. En fait, sans jugement, il faut aussi savoir un petit peu qu'est-ce qu'on a envie de faire de sa vie. C'est vraiment de plus poser et parfois juste. C'est déjà beaucoup, 3 000 euros par mois.

  • Speaker #2

    Puis, il y a des étapes aussi dans ce qu'on parcourt. Je sais que moi, la première année où j'ai fait, je disais oui à tout. Je disais, mais un chien fou, quoi. Sauf qu'au bout d'un moment, tu te rends compte que t'as un corps, que t'as un état psychique, donc tu te dis, ah bah tiens, je vais peut-être d'un truc, j'en sais rien, à 500 euros, je vais peut-être le basculer à 800. Non, mais tu vois, on va faire... Scaler, c'est ça qu'on dit dans le jargon ?

  • Speaker #0

    Oui. Scaler,

  • Speaker #2

    tu vois, le butler. Parce que tu sais que, quelque part, tu l'as déjà fait, donc tu sais que ça va rouler. Comment dire ? On prend confiance. et en prenant confiance, peut-être aussi qu'on acquiert la légitimité qu'on cherchait peut-être au début et finalement, tu vois, c'est d'autres projets qui arrivent c'est pas forcément les mêmes, peut-être les mêmes budgets et ça...

  • Speaker #1

    Il faut dire oui. Pour moi,

  • Speaker #0

    il faut dire oui à tout au début.

  • Speaker #1

    Il faut toujours dire oui. En fait, déjà, t'apprends vachement sur toi aussi tu sais ce que t'as envie et ce que t'as pas envie et en fait, le fait de faire plein de choses fait que les gens vont te voir faire plein de choses et vont te dire, ok, lui il a envie de faire des trucs et ils vont se projeter avec toi. toi alors que quelqu'un qui est plus rare, qui ne se bouge jamais, tu n'as pas envie d'être avec lui.

  • Speaker #2

    Je trouve que c'est un apprentissage sur nous aussi, de savoir en termes d'organisation, dans quoi je me sens à l'aise, où ça répond le mieux, qu'est-ce que j'ai envie de faire. Je trouve que c'est une étape. Après, je trouve que c'est de temps en temps un luxe de savoir dire non. C'est le luxe,

  • Speaker #1

    je trouve. Je suis d'accord. Il y a un deuxième non que je trouve intéressant à étudier, je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais c'est quand on... par exemple il y a une soirée ça peut être une soirée vraiment entre potes ou une soirée un peu gala etc et vous n'êtes pas invité alors que selon vous vous deviez être invité de gérer le fait de ne pas être invité à quelque chose aussi c'est un travail sur soi qui est dur c'est un peu le ok tu dis oui à tout il y a un truc dans le faire et qu'on ne traite pas comment tu gères le truc et d'avoir un peu de recul et de dire ok c'est juste que c'est pas pour moi je trouve ça intéressant le rapport avec soi oui

  • Speaker #3

    C'est très commun. Ben,

  • Speaker #2

    heureusement que je me parle. Ben, à la tournoi, moi, j'ai raté plein de soirées.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es dit, putain, il m'invite pas, c'est des fous. Ou est-ce que t'as mon mot ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ah ouais, non, je suis pas...

  • Speaker #2

    Je m'offusque pas.

  • Speaker #3

    Ben, je sais pas si vous avez lu, mais en tout cas, c'est un tout nouveau livre, mais The Let Them Theory de Mel Robbins.

  • Speaker #0

    Let Them, non, je l'ai pas lu, mais je l'ai vu dans ta newsletter.

  • Speaker #3

    C'est un excellent livre, justement, qui parle un petit peu, en tout cas, pas que de ça, mais de laisser les gens aussi faire leur truc. parce qu'on ne les contrôle pas finalement. C'est tellement hors de notre contrôle aussi, ce genre de truc-là. Puis c'est avec l'expérience, puis je veux dire, c'est un muscle aussi d'apprendre à dire non. Puis avec l'expérience, un moment donné, tu fais comme, OK, mais regarde, de toute façon, comme tu dis, ce n'était pas pour moi, ce n'était pas mon opportunité, mais aussi, qu'est-ce que moi, je peux faire dans le dossier et qu'est-ce que je dois laisser aller parce que je ne le contrôle pas du tout ? Ça, ça fait partie des choses que tu peux juste contrôler.

  • Speaker #0

    Ça tombe très bien que tu parles de ça, Geneviève, parce que là, vous allez faire un jeu. dont vous ne pouvez pas contrôler la réalité, puisque ça va être un tirage au sort. Dans mes petites cartes, j'ai des métiers passions. Enfin, j'ai des passions. Vous allez tirer une carte au sort et puis vous allez devoir me trouver une idée pour la monétiser, cette passion. Vous êtes prêts ? On va voir si vous êtes si forts que ça.

  • Speaker #1

    On a combien de temps pour une fois qu'on lit la carte ?

  • Speaker #0

    Rapide, rapide. Alors, vas-y. Attends.

  • Speaker #2

    Tire une carte.

  • Speaker #0

    Tire une carte. Vas-y, dis-nous le métier et passion sur lequel tu es tombée.

  • Speaker #2

    Photographe animalier.

  • Speaker #0

    Photographe animalier. Allez, vas-y. Tu as une minute pour trouver comment gagner de l'argent avec ça.

  • Speaker #2

    Photographe animalier, les gens ne sont pas assez proches de la nature. Donc, il faut reconnecter les gens à la nature, donner envie aux citadins, aux gens qui n'en peuvent plus de la vie.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune.

  • Speaker #0

    Ça, il stresse.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est parfait. C'est gagné.

  • Speaker #0

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Je vais en prendre 10 pour faire ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, j'aurais pensé aux photos de portraits des animaux aussi, parce que tu sais, les animaux, c'est comme des enfants. Et du coup, là, je pense que je vais me sécher à Néi-Javet, la qui nous fait... Ah, grave. Ah oui, grave. Et là, tu fais un studio spécial adapté avec des petites croquettes.

  • Speaker #2

    OK. À un moment, j'ai pensé aux zoos, mais les zoos, en ce moment, c'est pas...

  • Speaker #0

    Allez, Geneviève, on va voir sur quoi tu vas tomber comme passion.

  • Speaker #3

    Patissier amateur. Ah,

  • Speaker #0

    Patissier.

  • Speaker #3

    Il est amateur, il n'a pas encore d'expérience. Il est tout nouveau, là.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une copine qui a fait son CAP pâtisserie, par exemple, en parallèle de son taf. Pas pour projet d'ouvrir une boulangerie, mais plus comme ça, par passion.

  • Speaker #3

    Je te dirais, il y a plusieurs choses. Souvent, les gens vont se dire, je vais travailler dans une pâtisserie, dans une boulangerie, mais au lieu de justement sortir de ça, je pense qu'il y a des pâtissiers, il y a quelque chose de festif, dans le sens où, en tout cas, de notre côté de l'océan. C'est festif, on achète, c'est une sucrerie, quelque chose. Qu'est-ce qu'on peut aller chercher de ce côté-là ? Il y a quelque chose d'événementiel, on s'entend, on s'en soucie. pas. J'essaie de dire que ça peut être des formations en ligne. Je veux dire, on peut transformer les gens à la maison aussi sur être capable de le faire. Ils n'ont pas nécessairement envie d'avoir quelqu'un qui vient. Ça coûte beaucoup plus cher. Je vais faire un gâteau pour mon fils qui n'aura pas l'air, les failed Pinterest. Ça pourrait être à la limite une formation action.

  • Speaker #0

    Je pourrais être une bonne cliente parce que mes enfants, j'essaie de leur faire des gâteaux originaux tous les ans, c'est chaud. J'ai fait un Rainier Cake. Ah oui ? Je te donne la...

  • Speaker #3

    La pâtisserie, en plus, c'est scientifique. C'est de la science et de la chimie. Non, je rigole. Mon Dieu.

  • Speaker #0

    Allez, Sean, on va voir tes talents de monétisation de passion.

  • Speaker #1

    Agriculteur urbain. Wow ! C'est vrai qu'agriculteur urbain, déjà je pense que de plus en plus de personnes viennent vivre en ville de nos jours et ça tend à évoluer. Paris,

  • Speaker #0

    ça parle du potager de Bâle-Torre ? Absolument pas.

  • Speaker #1

    On parle d'agriculture légale. Je trouve que c'est vachement bien parce que même on est dans une ère où de plus en plus il y a de plus en plus de gens en ville et on essaie de plus en plus de végétaliser les villes et les centres-villes et je pense que ça va passer par des projets comme celui-ci de pouvoir soit... commercialiser son espace, soit de pouvoir trouver un petit peu les lieux et d'inviter des gens à faire des week-end do, donc des petits ateliers de deux heures ou de trois heures, en tant que réapiculteur ou autre.

  • Speaker #2

    J'ai envie de faire une levée de fonds, là. C'est vraiment, on sent ta façon de t'être sidio de quelque chose. Tiens, non.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'une des formations les plus vendues sur Udemy, c'est créer son bonsaï, un truc comme ça. Donc en fait, c'est des trucs de jardinage. Et une autre formation chez Amy Porterfield, une de ses élèves qui a cartonné de ouf, c'était créer son potager de balcon. Des formations en ligne. Donc ça te montre le potentiel de cette idée.

  • Speaker #1

    C'est une simple idée aussi.

  • Speaker #0

    Donc hyper, hyper bien. C'est super ce jeu. Voilà.

  • Speaker #2

    Je serais géniale.

  • Speaker #0

    Racontez-nous si vous avez des idées pour monétiser votre passion. Et puis on va vous donner...

  • Speaker #1

    Un petit insta pour le...

  • Speaker #0

    Nos dernières...

  • Speaker #1

    Le 7-9.

  • Speaker #0

    J'espère qu'on a réconcilié la passion et les millions. Pour finir, on va quand même vous aider à gagner encore un peu plus d'argent avec la rubrique Qui veut du CA ? C'est parti ! C'est notre rubrique dans Solo Nation où on aide la Solo Nation à lancer des business qui rapportent rapidement, facilement, ou en tout cas, avec notre œil et notre expérience, on veut des idées de business à lancer maintenant. Racontez-nous d'ailleurs dans les commentaires si peut-être vous faites ce genre de business ou si vous êtes prêts à les lancer. Lucie, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business dans tes sphères ? Qu'est-ce que tu as vu dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Une activité de ciné corporate. Pourquoi ? Parce que moi je suis un petit peu tombée dans la réconciliation entre l'art, globalement toutes les disciplines artistiques et le corporate. Je trouve ça super que les entreprises s'ouvrent à d'autres disciplines. mais pas que, et donc trouver une agence qui propose de la diffusion de films en lien avec les tendances managériales, et ensuite peut-être qu'ils débriefent, qu'ils proposent des cafés, des bars, éventuellement chouquettes, dans un but d'ouverture de chakras et même de productivité, je vais vous dire même de productivité, parce que parfois la créativité, l'échange, le recul, la stratosphère, ça nous permet d'être un peu plus productifs, donc je trouve que c'est une agence qui pourrait. qui pourrait se faire son lit.

  • Speaker #0

    Ça marche. Geneviève, qu'est-ce que tu as en stock dans ton radar un peu de business à lancer en 2025 ? Aïe,

  • Speaker #3

    aïe, aïe. C'est sûr que mon univers, ça reste justement l'infoprenariat. Mais ça dépend des niches. Il y a des niches qui vont évoluer pour qui les formations en ligne, on est tanné d'en faire. Pourtant, dans d'autres, pas du tout. J'ai une collègue qui travaille avec une entrepreneur qui fait du canage, qui enseigne aux gens comment faire du canage. On a parlé des différents types de... de sujets, mais je pense qu'au niveau de cette Ausha, de ce modèle d'affaires-là, c'est vraiment de regarder justement c'est quoi qui intéresse les gens aujourd'hui, c'est quoi les problématiques.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup. Shons, qu'est-ce que tu nous proposes en business à l'entrée ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si vous le savez, mais de plus en plus de personnes commencent à vivre en ville de nos jours et du coup, on est en train de végétaliser un petit peu nos terrains. Et reviens cette fois.

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    tu essaies de nous recycler de nous re-purposer là mais on t'a vu ne croyez pas tout ce qu'on vous dit mais non j'avais écrit parce que je voulais un truc un peu éloigné du gaming pour aussi d'autres idées moi je suis assez attaché à l'esprit étudiant avec cette vie là il y a beaucoup d'étudiants qui sont en galère en ce moment que ce soit en précarité ou autre nous avec notre équipe eSport à Aegis par exemple on est vachement avec l'association Copain pour essayer d'éviter tout ça, de faire la distribution alimentaire ou autre. Et il y a aussi d'autres, pas pour avoir discuté avec eux, d'autres aspects sur lequel ils galèrent, c'est de trouver des stages, de trouver des alternances. Donc, ils ont vraiment le double problème. Et donc, c'est sur ce deuxième aspect-là, au moins que l'idée d'entreprise peut naître, c'est vraiment d'avoir une plateforme qui met en relation les étudiants avec les entreprises. Moi, quand je cherchais un appart, il y a longtemps, c'est mes premières découvertes à ce niveau-là, je suis tombé sur un site qui s'appelle Lock Service. C'est pas du tout une opé, mais juste pour vous dire, le système, c'est en gros, quand tu es locataire, tu déposes ton dossier, tu réponds à pas mal de questions et vraiment, tu mets tous les détails. Tu dis non, je ne ferai pas de fête, promis, non. Et bref, en tout cas, tu mets genre vraiment un truc énorme. Et du coup, c'est le propriétaire qui peut regarder la base de données et dire toi, peut-être pas, toi, peut-être pas. Et en fait, il contacte directement le locataire. Et ça m'est arrivé du coup d'avoir des appels, le propriétaire qui me dit vas-y, on aime bien ton profil et tout. Donc là, l'idée serait d'avoir des étudiants qui remplissent vraiment un... plateforme, mon profil, que ça tu puisses le monétiser, que les étudiants, s'ils veulent poster, ce soit 50 euros et que les entreprises, si elles veulent accéder à la database, c'est tant. Et en fait, il y a un cycle naturel entre les étudiants, entre les entreprises, qui fait que c'est infini.

  • Speaker #0

    Parfait pour un petit job alimentaire aussi, quand tu es étudiant et tout. Moi, j'ai vu l'essor du freelancing, je trouvais ça pas mal quand même pour les étudiants. Je n'ai pas connu moi à l'époque, mais voilà. Alors moi, du coup, avec ma seule et unique passion, à part le soloprenariat, qui est le surf. J'ai essayé de trouver une idée, parce que le surf, c'est typiquement le métier passion où tu es mal payé. Si tu es prof de surf, tu es quand même assez, tu sais, comme les métiers wellness et tout. Tu es souvent prof de yoga et tout, tu es quand même super mal payé.

  • Speaker #1

    Et tu es bronzé. Ouais, et tu es...

  • Speaker #0

    Ça, bien sûr, je ne me prononcerai pas.

  • Speaker #1

    Pas financier,

  • Speaker #0

    c'est un avantage. Eh bien, je me suis dit, là, pareil, comme les freelances, trouver la bonne niche. Et en fait, j'en ai trouvé une, une ancienne surfeuse de gros. Elle est préparatrice mentale. pour combattre la peur du surf. Et en fait, quand t'es surfeur, il y a forcément ce moment qui arrive où t'as peur parce que t'as des accidents ou quoi. Et du coup, par exemple, préparateur mental pour surfeur, à mon avis, c'est beaucoup mieux payé que prof de surf. Et moi, j'ai pris plein de cours de surf et maintenant, je serais prête à payer quelqu'un qui me prépare. Ce serait pas moi le préparateur mental, je peux vous dire. Mais voilà, donc tu vois, dans l'idée de la passion, OK, mais peut-être une niche ou comme tu disais, les intersections. Genre, une seule. intersection ne suffit pas, maintenant il faut peut-être genre deux ou trois intersections pour être méga niché. Racontez-nous en tout cas en commentaire si vous avez des business dans ce genre, si vous allez en lancer un. Promis, on ne prend pas de royalties, donc vous pouvez y aller.

  • Speaker #1

    C'est pas dit. Si vous voulez exactement l'idée au nom propre, il y a le contenu de Flaville.

  • Speaker #0

    Je ne me prononce pas sur mes invités, bien sûr. Et puis maintenant, on va vous aider aussi à régler vos problèmes de solopreneurs. C'est la rubrique SAV des solos. C'est parti. Alors, dans cette émission, on aime bien aussi aider les solopreneurs avec les problèmes de la vraie vie. Donc, vous pouvez poser vos questions en tapant SAV et puis en posant votre question dans les commentaires et on tire au sort et vous aurez votre coaching gratuit avec nos co-animateurs, co-animatrices. Elle n'est pas belle, la vie ? Alors, pour vous, j'ai sélectionné une question de Claire Siozy. Claire, elle est solopreneur et la question est simple mais puissante. Elle nous demande, Claire, comment supporter les downs ? Donc les downs dans notre activité de...

  • Speaker #3

    C'est l'ancien ou dans la tête ?

  • Speaker #0

    Ah ben c'est pas précisé et je pense que c'est les deux.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les deux qui sont liés mais plus c'est la tête.

  • Speaker #0

    À mon avis, dans les métiers passions, dans le soloprenariat, il y a vraiment ce côté up and down permanent. Moi j'appelle ça les montagnes russes. Des fois tout va bien, c'est trop génial, t'as tes notifications, stripes ton machin et tout. Le lendemain tout est pourri. Comment vous faites ? Vous avez une minute pour donner des pistes à Claire.

  • Speaker #1

    Moi, je vais donner plus une métaphore que je trouve hyper adaptée. C'est le musicien, c'est-à-dire l'artiste. C'est-à-dire que quand il va sortir un album, il espère que ça explose, il espère que ça cartonne. Et généralement, on va dire dans cet exemple-là, c'est le cas. Et en fait, un artiste, il sait, parce que c'est le domaine de la musique, il sait qu'au bout d'un moment, les gens vont moins écouter, tout le monde n'est pas queen. Et donc, au bout d'un moment, il faut gérer cette rechute. S'il essaye de capitaliser le plus possible sur cet album, de faire des concerts, des tournées à l'infini pendant 10 ans, c'est normal qu'au bout de la 7-8ème année, il n'y a plus personne dans ses concerts, parce qu'on se dit « bon, je chante un peu » . Et en fait, je pense que c'est ça. Il faut anticiper le moment où il y aura un down et le préparer soit en ne faisant rien, il y en a plein d'artistes, musiciens qui font leur vie tranquillement, soit en préparant le nouvel album. Et si tu arrives à un petit peu plus régler cette façon-là de faire, en fait... Tu peux un peu prévenir le down qui est à mon avis déjà la première étape vers la gestion du down.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant, merci beaucoup pour ce conseil.

  • Speaker #1

    J'adore la musique.

  • Speaker #2

    Moi-même, pris note.

  • Speaker #0

    Ton prochain down. Comment tu gères ça, ces downs qui peuvent succéder à l'hiver ?

  • Speaker #2

    Moi, il y a quelque chose qui m'aide de plus en plus, c'est le sport. En vrai, moi, le sport, quand je suis dans un tunnel un peu stressé, etc. Bim, je vais courir. c'était pas le cas il y a quelques années je vais courir, je fais mes petites brasses et ça me détend tout de suite là ça me sort je coupe tout, je vais faire mon sport et après il y a je sais pas pourquoi, si c'est dans le corps, qu'est-ce qu'il se passe mais ça me sort je reviens dans une énergie, dans une discipline de aller on se remet au travail bon bah là c'est pas bon on va essayer dans l'ambiance de faire autre chose donc le sport m'aide ...

  • Speaker #0

    Ok, hyper pratique en même temps aussi. Donc, trop bien. Merci beaucoup. Geneviève, tu fais quoi quand tu es en down ?

  • Speaker #3

    C'est sûr que j'allais commencer aussi avec s'entourer, honnêtement. Puis pas juste des gens qui vivent ce qu'on vit, mais des gens qui l'ont déjà vécu aussi, parce qu'ils ont la perspective. C'est normal de vivre ces moments-là. Ils vont arriver encore et encore et encore, à l'infini. Parce qu'à chaque fois qu'on essaie quelque chose de nouveau, il y a un moment où on va frapper un mur de « Ah, je ne sais pas du tout comment faire ça. Ça ne va pas du tout. » Mais si tu poses les bonnes questions. Mais je pense que... C'est la gestion du mindset, la gestion des émotions qui va être tough. Parce que si au final, tu finis par rester à focusser sur l'affaire qui va mal, tu ne vas pas prendre le pas derrière pour être capable de voir la bigger picture. Je revenais tantôt avec la dame, tout le concept de qu'est-ce que je peux contrôler, qu'est-ce que je ne peux pas contrôler. Il y a plein de choses qui nous arrivent qu'on ne peut pas contrôler. C'est les comportements des consommateurs, c'est les situations économiques, c'est... you name it. Qu'est-ce que toi, tu peux contrôler dans cette situation-ci ? Premièrement, tu peux contrôler... Tu peux pas nécessairement contrôler tes émotions, mais tu peux contrôler comment est-ce que tu les vis. Est-ce que tu te laisses l'espace pour les vivre actuellement, premièrement ? Tu laisses pas de les vivre parce qu'éventuellement, ils vont partir. La crise émotionnelle va partir. Puis ensuite, une fois que t'es sortie de là, qu'est-ce que je peux faire maintenant ? Est-ce que je peux poser des questions ? Est-ce que je peux aller voir quelqu'un ? Est-ce que je peux essayer quelque chose de nouveau ? Ça m'arrive souvent d'avoir ces dents-là, mais je pense que plus tu restes dans cette action-là... qu'est-ce que moi, je peux contrôler dans la situation, tu vas finir par essayer quelque chose qui fonctionne. Tu vas essayer plein de choses qui ne fonctionnent pas du tout, mais tu vas avoir de la data à savoir qu'est-ce que je n'aime pas, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, ou qu'est-ce qui ne fonctionne pas pour moi maintenant. Mais de rester à focusser sur ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas, ça ne va pas t'aider à t'en sortir. Donc, de faire ce pas-là derrière, puis d'essayer des choses. Puis ça se peut que tu essayes pendant que tu es encore en « down » . Puis ça va être difficile, puis ça va être difficile émotionnellement aussi de continuer. Mais je pense que plus tu fais ces polos, plus les nuages partent plus rapidement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être un truc sur le diagnostic aussi, je me rends compte. Quand tu arrives dans The Down de Mars, est-ce que c'est une surcharge ? Est-ce que c'est un problème d'organisation ? De prendre du recul, là ça ne va pas, c'est une émotion, on en sort très bien. Mais au moment où tu es redescendu, de se dire, qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Et là, j'ai envie de rebondir. Dès que tu as fini, tu me dis...

  • Speaker #2

    Vas-y, c'est bon.

  • Speaker #1

    ...déjà pour un solopreneur, être un médecin... Le business, c'est être un médecin de personnes en down. C'est-à-dire que si vous pensez vraiment avoir un problème, comme un médecin le fait, parce qu'avoir un down, c'est l'équivalent d'être malade. En gros, être malade, arbreu, mais ça peut être très très grave, comme ça peut être juste un petit rhume. Et en fait, le médecin est là pour diagnostiquer, c'est-à-dire le même mot. Et je pense que ça pourrait être hyper intéressant d'avoir cette personne-là, qui est capable de dire, ben voilà, consultation. Moi, j'essaie d'identifier avec ce que vous me dites, votre business qui peut ne pas aller, je vous donne quelques clés. Et ensuite, vous essayez de faire votre tambouille, mettre une bouillotte sur vous, de prendre un dolip.

  • Speaker #0

    Moi, je me dis toujours un peu le truc des apprentissages. Je me dis, si j'ai un down, c'est que je me suis retrouvée dans cette situation parce que j'ai tenté un truc, tu vois. Et typiquement, le genre de down, moi, qui me saoule, c'est le commentaire négatif sur les réseaux sociaux qui te plante ta journée. Mais ça nous plante tous, tu es d'accord ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans un chat Twitch 4 heures par jour allumé.

  • Speaker #0

    Et tu es là ?

  • Speaker #1

    Et j'ai une communauté très gentille. Voilà,

  • Speaker #0

    une communauté très gentille. Mais tout le temps, tu en as un qui va te planter les mille autres. Voilà. Donc ça, et je me dis, ouais, j'ai obtenu ça parce que je me suis mis en risque, parce que je propose un nouveau format, parce que je propose des choses. Et je me dis, voilà, c'est un peu la rencontre.

  • Speaker #1

    Alors ça, je me permets, parce que je pense que ça vous est peut-être déjà tous et toutes arrivé. C'est que, en fait, parfois, il y a des gens, je ne sais pas comment expliquer autrement, de manière crue, leur tête ne nous revient pas. C'est vrai, il y a des gens, parfois, qui sont en mode, oh, je ne le sens pas celui-là. Et tu lui as même pas parlé, mais c'est comme ça. C'est du jugement de premier regard. Parfois, c'est les signastros qui correspondent pas. Et un scorpion, par exemple.

  • Speaker #0

    C'est l'épée.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, il faut se dire, je vois souvent comme ça, que ces personnes-là, c'est eux. Alors, il y en a qui vont se taire, mais il y en a qui vont dire « Hum, j'aime pas ta tête » . Ils vont dire « Pas ouf comme contenu » . Et en fait, si t'arrives à te dire qu'au juste, on est pas compatibles, tu passes à autre chose. Du coup, moi, je saute très vite cette étape-là.

  • Speaker #2

    Je pense même, sans tomber dans un truc hyper naïf, mais que parfois, le down, c'est juste une étape. Ça veut dire que c'est un apprentissage, mais que l'étape d'après, elle arrive. C'est-à-dire que là, peut-être, je n'en sais rien, mais peut-être surcharge, trop de projets, difficile, etc. Hop, comment scaler ?

  • Speaker #1

    Ça explique.

  • Speaker #2

    C'est peut-être l'étape d'après qui est arrivée. C'est peut-être un moment de transition vers une meilleure organisation, vers déléguer. s'organiser.

  • Speaker #0

    Le croc de la vague. J'aime l'aspect évolution aussi.

  • Speaker #3

    Parce que souvent, quand tu arrives dans ce moment de crise-là, c'est clairement que tu es sur le bord de penser à quelque chose de nouveau. De te transformer, ça a l'air très intense, très Pokémon, mais au final, j'aime me voir moi-même comme un Pokémon. J'aime ça, voir les dernières évolutions. Je suis capable de les voir spécifiquement dans le matin. timeline de vie.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    c'est cool. Oui, et ce qui passe, ça vient avec un photo shoot. C'est comme les gens qui changent leurs cheveux. Je suis comme, OK, j'ai besoin d'un photo shoot parce qu'à la limite, je vois cette personne-là. Elle existe là.

  • Speaker #1

    J'adore l'idée.

  • Speaker #3

    Puis quand je suis dans cette période de crise-là, de questionnement énorme, je ne sais pas qu'est-ce que je veux,

  • Speaker #0

    je ne sais pas qu'est-ce que je suis,

  • Speaker #3

    je ne sais pas c'est quoi ma valeur, c'est parce que je sais qu'il y a quelque chose de bon qui s'en vient. Fait que de ne pas rester dans cet état-là de ça m'arrive, je suis nulle, je ne vais pas bien, mais de continuer de faire les actions qui vont t'emmener vers l'éclosion. de la nouvelle version.

  • Speaker #0

    Bon bref, Claire, on est avec toi. J'espère que ça t'aura aidé à supporter ton down. On en a plein, des up and down et c'est ce qu'on raconte aussi dans Solo Nation avec mes invités à chaque émission. J'espère que cette émission vous a plu, vous a redonné un peu la flamme de la passion et puis la perspective aussi pour aller au million. Si vous le souhaitez, bien sûr, ce n'est pas une obligation, mais en tout cas, on sera très content de pouvoir vous aider à continuer dans ce chemin-là. Si vous avez aimé l'émission Solo Nation, n'hésitez pas à nous mettre des commentaires, des likes, des étoiles aussi sur Apple Podcast. On prend tout. Nous, on vit d'étoiles et de likes. Voilà, quand on est créateur de contenu. Et surtout, j'espère que vous kiffez, écoutez l'émission, que vous soyez au Québec, en Belgique, en Suisse, ou je ne sais pas, n'importe où,

  • Speaker #1

    en train de jouer aux jeux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas sur Zad ! Voilà, en tout cas, vous n'êtes pas tout seul à essayer de vivre de votre passion et de la monétiser. Nous sommes des millions, nous sommes une nation. C'est la Solo Nation. À bientôt dans les prochaines émissions. Et salut à vous les solos. Ciao, ciao. Salut.

  • Speaker #1

    Salut.

Description

Vivre de sa passion, c’est le graal pour beaucoup.


Mais derrière les strass d’Instagram et les success stories, c’est quoi la vraie réalité du terrain ? Est-ce que ça paye vraiment ? Faut-il choisir entre plaisir et rentabilité ?


Dans cet épisode, Flavie Prévot et ses invités décortiquent les vraies mécaniques du métier passion. Spoiler : ça demande plus que de la passion pour remplir le frigo !


Autour de la table, trois profils passionnés aux parcours très différents :

  • Lucie Carbone, humoriste qui a troqué le CDI pour les planches (et un Olympia validé par ses parents 👏)

  • Shaunz, streamer pro, capitaine d’équipe esport et entrepreneur du gaming qui voit plus loin que le million

  • Geneviève Gauvin, entrepreneure et organisatrice d’événements business, passionnée par le contenant plus que le contenu !


Au programme de cet épisode :

📌 Est-ce que vivre de sa passion, c’est vraiment possible en 2025 ?

📌 Combien gagne-t-on quand on est humoriste, podcasteur, youtubeur ou auteur ?

📌 Comment éviter les pièges du métier passion qui fait rêver mais qui paie peu ?

📌 Pourquoi la diversification est indispensable pour pérenniser ton activité ?

📌 Faut-il obligatoirement créer des formations pour scaler son business passion ?

📌 Comment faire accepter à ses proches qu’on quitte le confort du salariat pour vivre de ses rêves ?

📌 Quelles sont les activités complémentaires qui permettent de rentabiliser ta passion sans t’épuiser ?


Un épisode cash qui démonte les clichés et te donne des clés concrètes pour vivre (correctement) de ta passion !


🧢 Passe à l’action : Intègre l’Incubateur Solopreneur et scale ton business solo sans t’épuiser ici 👉 https://leboard.fr/Incubateur-solopreneur


💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Tribu Indé, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but.

  • Speaker #1

    Mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre millions.

  • Speaker #2

    Allez, le match ! Le drapeau violet, ça veut dire passion. Le jaune, ça veut dire pognon.

  • Speaker #3

    En mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus qu'en faisant des travaux sur tableau hyper profond.

  • Speaker #0

    C'est gagner plus en kiffant plus.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ? Est-ce que c'est si facile que ça de vivre de sa passion ? Quels sont les métiers passion qui cartonnent en 2025 ? Comment trouver la bonne idée et surtout la monétiser ? Les erreurs à éviter aussi pour pas vivre d'amour et d'eau fraîche si vous avez un job passion. Allez c'est parti, on va démarrer l'émission. Bienvenue dans Solo Nation ! Lucie Carbone, toi Lucie, tu es humoriste. Donc ça, c'est le métier passion par excellence.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, je fais partie des bonnes cases là-dessus.

  • Speaker #2

    Voilà, je pense qu'il y en a plein qui se rêvent avec l'essor du stand-up, etc. Alors, ton avis Lucie, est-ce qu'on peut vivre de sa passion ? Et notamment, est-ce qu'on peut vivre du stand-up ?

  • Speaker #0

    On peut vivre du stand-up, on peut vivre de sa passion. Après, par rapport à la question que j'y réfléchissais, peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but. En y réfléchissant à deux fois, je me suis dit, est-ce que si tu gagnes des millions ? de ta passion ? Est-ce que c'est toujours une passion ? Et surtout, qu'est-ce que tu fais des millions vu que tu es déjà en train d'exercer ta passion ? Je pense que c'est complètement possible de vivre de sa passion. Tu as dit qu'il y a plein d'outils, de tendances qui le favorisent et qui le permettent. Aller jusqu'au million ? Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je ne suis pas encore arrivée.

  • Speaker #2

    Tu as un très vite quand tu l'as fait.

  • Speaker #0

    J'espère revenir bientôt.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    je peux. Non mais j'adore, hyper intéressant, bam, on attaque direct sur la philosophie avec Lucie quoi, genre faut-il gagner des millions pour être heureux, tout ça, tout ça.

  • Speaker #0

    Merci. Bam,

  • Speaker #2

    voilà. Alors Shones, je me tourne vers toi, donc toi Shones, tu es streamer et tu es également, comment on dit, capitaine ou manager d'une équipe de history.

  • Speaker #3

    Président.

  • Speaker #2

    Président, je ne me trompe pas, je ne suis pas dessus. CEO, je ne sais pas si c'est la lumière. CEO Worldwide International, donc... T'as un métier vraiment dans ce que je citais, qui est un métier passion, notamment chez les jeunes qui veulent être youtubeurs, streamers, ça fait quand même rêver, notamment jouer aux jeux vidéo, etc. Alors qu'est-ce que t'en penses ? On peut gagner des millions avec sa passion ou pas ?

  • Speaker #3

    Oui, je trouve que c'est pas si ambitieux, on peut parler de milliards dans certains cas. En fait, il y a toujours eu un vecteur important, ça a été de vraiment être dans le gaming, dans l'esport. Et surtout, j'ai l'impression d'avoir un impact dans ce milieu-là. Parce que, par exemple, comme tu aimes beaucoup le sport, on va dire que le milieu du foot, il est assez fermé, il est assez bloqué. Soit tu passes par la case joueur pour être entraîneur, pour être dirigeant de la FIFA, mais tu es bloqué. Là où nous, dans notre milieu, tout est à construire. Donc, je me vois parfois un peu avec un marteau, avec mon petit seau. Et en fait, je construis des chemins pour les personnes qui seront après nous. Et c'est ce qui fait, c'est ce qui drive, en fait, le fait que ce soit ma passion, quelque part. Je me sens vraiment utile. Est-ce qu'on peut aller jusqu'au million à travers ça ? C'est presque une question secondaire. Là, on a un impact, mais on a aussi la possibilité de faire de l'argent. Après, c'est en fonction de l'appétence de chacun. Est-ce que le but, c'est de trouver les failles du système pour devenir le plus riche possible ? Est-ce que c'est d'être simple et heureux ?

  • Speaker #2

    En tout cas, ce n'est pas pour rien que tu es président. Tu as une vision, tu veux embarquer tout un secteur. La classe, un peu. Merci pour ta franchise. On va revenir sur le business model après du streaming un peu plus tard pour savoir... Quelle est la réalité aussi, Instagram versus reality ? Parce que bon, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent vivre de jeux vidéo et tout ça, mais est-ce que ça paye vraiment ? On va en parler après. Geneviève, je me tourne vers toi. Geneviève Gauvin, tu es la queen business en ligne au Québec. Tu organises des événements business. Donc alors, est-ce que c'est une passion ? Est-ce que c'est du business ? J'ai l'impression que chez toi, Geneviève, tout est mélangé.

  • Speaker #1

    C'est un excellent point. Je pense que je touche à beaucoup de choses. Je ne sais pas si je tombe dans la case multi-passionnée, mais je dirais... pour répondre à la question, est-ce que c'est possible ? Je pense que oui, mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre au million. Dans le sens où je pense qu'il y a des gens, je pense qu'il y a un nécessaire de... d'efforts et de talents business, en fait, qui vont devoir supporter beaucoup de passionnés qui vont vouloir faire leur expertise, qui vont vouloir faire ce qui les anime le plus. Puis ce qui les anime, ce n'est pas nécessairement vendre, ce n'est pas nécessairement bâtir l'entreprise. Donc, ils vont devoir s'associer avec quelqu'un, quelqu'un qui a cette passion-là, à la limite, business. Ma passion, pour moi, elle est plus business. C'est plus contenu que contenu, à la limite. Tu parlais de digital nomad, tu parlais du lifestyle. Moi, c'est ce que ma business me permet. À la limite, ma passion, c'est ma vie. À la limite, ma passion, c'est mon contenant. C'est pas tant... Qu'est-ce que je fais à l'intérieur de ça ? J'aime ça organiser des événements en business. J'aime ça être en collaboration. Mais au final, ce qui me passionne, c'est le résultat à la fin. Ce n'est pas nécessairement le day-to-day. L'histoire de la passion, de l'artiste, la passion de celui qui a un talent très, très spécifique. Je suis la personne qui a beaucoup de chapeaux, effectivement, qui collectionne à la limite les différents talents, mais je ne me sens pas spécialiste de rien. C'est le contenant qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    C'est intéressant, on a fait un plateau forcément un peu mélangé avec différentes opinions, différentes passions. Moi c'est pareil, je n'estime pas du tout que j'ai un métier passion, même si pourtant je fais des podcasts et tout, ça peut avoir l'air cool comme ça sur le papier. En fait, moi je suis plus dans l'idée de me dire comment je peux remplir mes journées, mon agenda, avec plein de tâches qui me passionnent. Comme ça, à la fin de ma journée, c'est sûr que mon quotidien va être passionnant. Après, c'est les activités en tant que telles qui me passionnent. Je ne sais pas, moi, créer du contenu, créer un podcast, mais peut-être peu importe le sujet. Donc, on verra après, là, si à ma droite, c'est plus des passionnés hardcore qui ne changeraient jamais de sujet pour gagner plus potentiellement. Et si nous, au contraire, on adapte un petit peu aussi à notre business model. Allez, le match va commencer. C'est parti. C'est parti. Et surtout, dites-nous en commentaire si c'est votre cas. Est-ce que vous avez un métier passion ? Est-ce que vous avez une passion que vous aimeriez monétiser ? Et vous regardez cette vidéo en vous disant, comment je vais pouvoir trouver des idées business avec ça ? Et surtout, on peut vous aider. On a aussi la rubrique le SAV des solos. On va répondre à vos questions à cette fin d'émission avec un petit coaching en live avec mes invités. Comme ça, vous allez ressortir, j'espère, avec encore plus de passion et de millions. Je vous le souhaite. Je vais vous demander de prendre les petits drapeaux. Et donc, vous avez deux drapeaux. Le drapeau violet, ça veut dire passion. Sous-entendu, on s'éclate, mais on ne gagne pas trop d'argent. Le jaune, ça veut dire pognon. Alors, premier métier passion, YouTube. Alors, du coup, moi, je vais dire ça. Je vais dire les deux. Donc là, on a une majorité, les deux, sauf jaune. Toi, tu dis plutôt passion.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est hyper concurrentiel, YouTube. Vraiment, c'est le site le plus regardé au monde, vraiment de tellement loin. Donc, si tu fais un contenu, soit il faut vraiment que ce soit de niche, soit sinon, après, tu te mêles avec tout le monde. Et surtout qu'après, les moyens de rémunération, ils ne sont pas si élevés. Il y a Google Ads, généralement AdSense. Et après, d'ailleurs, de trouver des partenaires pour des collabs, ça finance généralement tes productions, mais ce n'est pas ça qui va te faire exploser.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai fait mes petites recherches. Et je voulais vous dire que les YouTubeurs dits intermédiaires, entre 100 000 et 500 000 abonnés, ils gagnent entre 2000 et 10 000 euros par mois, incluant les partenariats. Donc, ce n'est pas que AdSense. D'accord ? Donc, effectivement, on voit qu'on s'imagine tout de suite qu'on gagne énormément d'argent. Et en fait, ça, c'est le très, très top, top market Happy Few. Et je crois que Squeezie, il ne gagne que 150 000 euros par mois en pub AdSense, donc native sur YouTube. Donc, c'est le plus gros YouTuber français, enfin, un des plus gros. Ce qui n'est pas non plus... Imagine, le premier franc qui gagne 150 000 par mois, est-ce que tu trouves ça beaucoup ?

  • Speaker #0

    En vrai, non. Mais parce que j'imagine que de YouTube, il en fait sa vitrine. C'est-à-dire qu'en termes de revenus YouTube, il n'y a pas peut-être les torts ou en tout cas, peut-être qu'on estimerait plus. Mais par contre, il doit avoir en influence beaucoup plus... Je ne connais pas Squeezie pour le reste, mais il doit avoir beaucoup plus de sources de revenus et YouTube devient sa vitrine. C'est pour ça que moi, j'ai mis les deux. Parce que je pense que sur les réseaux sociaux, c'est quand même l'un des seuls YouTube par rapport à Insta. Ou Insta, on vit de l'influence, on ne vit pas d'une vidéo. Exactement.

  • Speaker #2

    Ça rémunère déjà, c'est vrai que ça rémunère. Oui,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas une rémunération directe. Donc, je trouve que YouTube, à partir du moment où tu te lances sur YouTube et que tu le fais de façon un peu acharnée, c'est qu'à un moment, tu attends. Tu sais en tout cas que sur l'éventail des réseaux sociaux, c'est l'un des seuls qui peut te rémunérer. Donc,

  • Speaker #2

    pognon ! Allez ça marche Deuxième métier, humoriste

  • Speaker #0

    Ah je pense que le nerf de la terre c'est quand même ça quoi, ça vient si les cartes s'allient mais après...

  • Speaker #2

    Drapeau pognon qui soit giché autour de la table. Alors c'est quoi ça ? C'est le mythe de l'artiste fauché ? C'est qu'il y a trop de concurrence ? C'est que les gens payent pas assez cher pour l'humour ? Comment t'analyses le truc ?

  • Speaker #0

    Non mais de toute façon humoriste, moi je trouve que plus j'avance dans ce métier qui est l'humour, plus je me dis que c'est comme un bon vin. Moi je trouve que... Je sais pas si... Tu vois, je vis de l'humour aujourd'hui. Je peux dire que je vis de l'humour et donc c'est pour ça que je m'affiche comme... Je m'affiche ?

  • Speaker #2

    Je m'affiche ?

  • Speaker #0

    Je me présente comme humoriste. Mais je pense que dans... Je sais pas si je suis une bonne humoriste aujourd'hui, tu vois ce que je veux dire ? Je pense que la vie et mon apprentissage fait que dans... Si je fais encore ça et que ça me plaît d'ici 10-15 ans, je pense que je serai encore un meilleur humoriste. Donc du coup, je pense qu'il y a une phase d'apprentissage qui fait que... Bah, t'es pas... T'es pas un super humoriste quand t'as pas un TGM de dingue, tu vois, quand tu démarres. Donc non, c'est vraiment le métier passion. Et ce qui fait qu'après, tu peux en faire ton métier et en vivre, c'est avoir un spectacle. Mais il faut déjà en avoir un. Il faut en faire ensuite en sorte que les gens viennent te voir. Il faut beaucoup diversifier. Donc ça, ça peut être une stratégie d'activité, etc. Mais par la base, pour en tenir l'endurance, c'est violer, violer.

  • Speaker #1

    Je connais pas très bien le marché ici. Puis je connais pas très bien au Québec non plus. Je vais me mettre à la base. J'avais entendu sur une conférence une de nos humoristes au Québec qui a énormément de... qui est rendue, elle l'a fait, elle a son salaire, elle a une business, on la connaît pas mal tous au Québec, puis je me rappelle que sur la scène, elle avait partagé qu'elle faisait ses 100 000 par année. Je sais que c'est pas la moyenne, on s'entend, mais dans tous les cas, mon analyse externe de qu'est-ce que c'est, c'est pas juste ses spectacles, c'est un peu... ça revient avec YouTube pour moi, c'est qu'il va falloir, comme tu dis, il va falloir que tu diversifies, il va falloir que tu fais des projets, elle fait de la scène, elle est payée pour faire de la scène aussi, pour faire des conférences. Donc, on ne parle plus que de l'humour. On ne parle plus que d'être rémunéré pour sa passion, pour son expertise. Quoiqu'il y ait, j'imagine que ça a évolué parce que si tu en fais de la... Je pense que quand tu aimes la scène, tu aimes la scène. C'est ce genre de personne-là. Puis, elle a trouvé une autre façon de rémunérer.

  • Speaker #2

    Ça va falloir diversifier.

  • Speaker #1

    Voilà, trouver un modèle d'affaires qui est plus large que je vais faire une chose.

  • Speaker #2

    Et alors, tu ne crois pas si bien dire, j'ai fait fonctionner à balle Deep Search sur ChatGPT pour aller fouiner et savoir combien gagnent les humoristes les mieux payés de France. Ça t'intéresse ? Alors, sans grande surprise, c'est un peu des rentes. Donc, il y avait Gad Elmaleh. Donc, ils ont fait un spectacle en binôme avec Kev Adams sur une tournée affichant 12 millions d'euros de recettes en 2016.

  • Speaker #0

    C'est la moyenne.

  • Speaker #2

    tu nous expliqueras après tout à l'heure le business model c'est pas direct dans leur poche et surtout figure-toi que les humoristes ils arrivent aussi à gagner de l'argent en étant par exemple acteurs dans des films etc Florence Foresti 120 000 euros pour présenter la soirée des Césars Idée de vente additionnelle pour toi, Lucie. Et Nicolas Canteloup rémunéré 150 000 euros par mois sur Europe 1 pour sa chronique matinale. Par mois ? Non,

  • Speaker #3

    c'est beaucoup. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est difficile.

  • Speaker #0

    Ça fait tonne.

  • Speaker #3

    Non, mais surtout à la radio.

  • Speaker #0

    Attendez, j'ai le drapeau.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    c'est un peu plus. Ça, c'est un peu plus. On demande la vare ou des preuves. Ah, d'accord.

  • Speaker #3

    La radio, finalement, t'es mieux placé, mais c'est quand même connu pour toi.

  • Speaker #0

    pas trop payer et de donner de l'écouté après moi je suis sur une autre chaîne qui est service public donc peut-être à des budgets drastiquement différents et auquel cas ça me fait un petit peu de peine mais si jamais ma source est réelle je t'enverrai le screenshot ça fait des dégâts je suis pas trop clou mais bon

  • Speaker #2

    alors ensuite troisième niche passion le podcast ah ouais ah donc passion passion ok donc il y a que moi qui ai dit pognon après alors Peut-être parce que là aussi, j'ai cherché un exemple qui est quand même un peu plus élevé que le commun des mortels. Alors, je suis complètement d'accord avec vous sur le fait qu'une énorme majorité des podcasteurs ne gagnent absolument pas d'argent. Ce n'est pas une niche qui est très rentable. Moi, j'étais à la Paris Creator Week. J'ai vu qu'il y en avait, par exemple, que pour YouTube et les podcasteurs, c'était en mode, bon, on s'en fout.

  • Speaker #3

    Deux scènes, c'est pour ça.

  • Speaker #2

    C'est toi qui prenais.

  • Speaker #3

    J'ai demandé à ce qu'il n'y ait aucun podcaster. C'était une demande. C'était la seule raison pour laquelle je venais au VU.

  • Speaker #2

    Tu m'inviteras l'année prochaine. Et donc...

  • Speaker #3

    J'ai tenté le plus long.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai quand même un des podcasters business les plus connus de France. C'est Mathieu Stéphanie. Et donc, j'assistais à une de ses conférences où il nous donnait ses chiffres de sponsoring. Lui, il a un coût par mille de... 90 euros sur Génération Do It Yourself, c'est-à-dire que pour 1000 écoutes, il gagne 90 euros. Et comme en fait, du coup, il fait 500 ou 600 000 écoutes par épisode, je crois.

  • Speaker #3

    Mais en tant que ça ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est énorme, parce que c'est un des plus gros. En gros, mon estimation, c'est qu'il gagne à peu près 45 000 euros par épisode sponsorisé. Donc là, c'est très juteux, mais pareil, c'est vraiment le haut du haut du haut du paquet.

  • Speaker #3

    Oui, c'est comme quand tu disais Squeezie. En fait, il faut se rendre compte que le premier d'un domaine n'est pas du tout représentatif du reste.

  • Speaker #2

    Non, et d'ailleurs, c'est un bon indicateur.

  • Speaker #0

    Le peloton est très, très large.

  • Speaker #2

    Et le ruissellement n'existe pas. On attend toujours. Et alors, attendez, sur son deuxième podcast, la martingale, c'est encore mieux parce que ça parle de finances perso. Et là, le CPM, le coût par mille, est plus fort. 120 euros par mille. Donc, en fait, les sponsors sont prêts à payer plus cher aussi sur certaines niches. Donc, choisissez bien votre niche si vous faites un podcast. Et là où il disait que les pubs grand public, genre pour Leclerc ou des supermarchés, c'est genre 4 euros du coup par mille. Donc, forcément, si tu fais un podcast grand public ou genre, je ne sais pas, sur la maternité ou sur d'autres trucs, peut-être que tu vas être moins payé que si tu le fais sur le business en ligne.

  • Speaker #1

    Et aussi, de retour sur investissement, parce que si tu fais quelque chose qui est très large sur un podcast qui n'est pas niché, l'engagement à la conversion va être… On est sûrement extraordinaires.

  • Speaker #2

    Et moi, à mon petit niveau, je suis un peu une anomalie statistique parce que je vous mettrai en lien l'étude qu'il y avait eue sur la monétisation des créateurs de contenu en France. C'est Fiverr et je crois que ça a été présenté à Creator Week. En fait, la plupart, tu dois avoir au moins 300 000 abonnés ou je ne sais pas quoi pour gagner. Et moi, je gagne 50 000 euros. J'ai gagné 50 000 euros l'année dernière sur mon podcast en sponsoring, alors qu'il fait relativement peu d'écoute, mais parce qu'il est très niché sur le freelancing et solo business et qu'il y a des acteurs. qui sont prêts à payer, des logiciels, etc. Et c'est complètement atypique par rapport à d'autres podcasts où il faut faire des millions d'écoutes pour gagner 10 000 balles.

  • Speaker #3

    C'est eux qui viennent te contacter ou c'est toi qui les démarches ? Non,

  • Speaker #2

    c'est quand même moi qui les démarches. Il y a un peu des deux.

  • Speaker #3

    Parce qu'il y a aussi ça par rapport à YouTube, c'est que nous, YouTube, on est souvent sollicités. Là où le podcast doit démarcher. Et il y a aussi cette chose à prendre en compte en termes de travail dans l'ombre.

  • Speaker #2

    Du coup, il y a du back-office de prospection.

  • Speaker #3

    Bravo à toi. Merci

  • Speaker #2

    Alors la prochaine niche passion écrivain Allez hop là la passion Je pense que c'est très clair Il y a très très peu d'auteurs qui gagnent bien leur vie La marge à peu près sur la vente d'un livre c'est 10% du prix du livre En auto-édition c'est un petit peu mieux ça peut aller jusqu'à 70% de marge et bon sans le soutien d'un éditeur etc

  • Speaker #3

    En France, c'est encore plus dur parce qu'on a un petit point de personnes qui peuvent lire, donc le pourcentage est plus faible. Et je pense qu'on a un rapport avec la lecture qui est assez différent des contenus digitaux. C'est qu'on veut vraiment que tout le monde puisse être en capacité de lire. Donc, on ne peut pas monter les prix de manière infinie, tu vois, genre un livre de main de racines à 99 euros. Bon, attends, le gars, il est mort depuis 500 ans. Et je pense qu'il y a aussi cette métrique à prendre en compte. Il y a un respect de l'éclairie. qui viennent de passer.

  • Speaker #2

    J'ai déjà vu la prospection par le livre. Tu envoies ton livre à des dirigeants, par exemple, en papier et du coup, tu ressors un peu là où tu seras en spam. Alors moi, je vais vous dire, je ne suis pas sur la route du million du tout parce que mes livres auto-édités que je viens juste de sortir il y a un mois, je voulais vous faire rire un peu, screenshot, 564,98 euros sur Amazon de redevances estimées. Voilà.

  • Speaker #3

    Le livre, il est à combien ?

  • Speaker #2

    Il est à 20 euros. Alors, je ne sais plus combien j'en ai vendu, mais c'est pas mal. Mais du coup, ce n'est pas rien, rien. Et par rapport à la stratégie que tu dis, moi, je l'ai fait pour l'avoir dans mon top funnel, c'est-à-dire rendre plus accessibles mes idées, notamment pour faire connaître le soloprenariat. Et je me dis, en le travaillant bien, en faisant plusieurs versions, etc. Voilà. Mais bon, on est encore loin du million. Donc, on va passer au prochain business model. Vous êtes prêts ? C'est OnlyFan. Alors, je ne sais pas si on peut considérer que ça soit passion, d'ailleurs. J'imagine que pour certains,

  • Speaker #3

    ça va être... Il y a eu l'histoire d'une youtubeuse américaine qui était spécialisée en sciences, qui a un doctorat en sciences, qui a décidé d'arrêter complètement en disant « Ça ne sert à rien, en mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus que en faisant des travaux sur tableaux hyper profonds. » Dans ce cas-là, elle est passée de ça à ça. Et c'est terrifiant.

  • Speaker #2

    C'est terrifiant.

  • Speaker #3

    C'est une vraie anecdote.

  • Speaker #2

    Il y a quand même des choses qui contredisent un peu ce que tu viens de dire. Il y a eu des enquêtes sur ça. Donc, derrière le mythe de « je vends des photos de mes pieds » , etc., ils ont montré que c'était beaucoup de travail. Le revenu mensuel médian d'un créateur sur OnlyFans, c'est entre 150 et 300 euros. Donc, tout de suite, ça calme. Donc, c'est un complément de revenu, mais voilà. C'est toujours pareil. Peut-être que le haut du panier s'en sort très bien.

  • Speaker #1

    On entend toujours parler des histoires des gens qui font plus de revenus. La majorité des gens, c'est la même chose pour les YouTubers, c'est la même chose pour... Comme les humoristes aussi, on a parlé de personnes qui ont vraiment réussi, qui font énormément de revenus.

  • Speaker #2

    Ça revient à la chambre de Lucie Garbon autour de la boîte.

  • Speaker #3

    Humoriste.

  • Speaker #2

    Des plaques, des plaques, des plaques.

  • Speaker #3

    C'est pas une chose.

  • Speaker #2

    Elle va nous montrer l'inverse. Et allez, un petit dernier, les artistes.

  • Speaker #3

    Ah oui.

  • Speaker #2

    ça dépend de quel point c'est très large l'artiste alors je parle pas de Beeple qui a vendu son NFT je sais plus combien de millions c'était un petit phénomène un petit phénomène en fait là la stat elle est assez gravos aussi c'est 85% des artistes auteurs gagnent moins que l'équivalent du SMIC annuel Voilà, bon, on n'était pas surpris parce qu'on avait levé les petits drapeaux. C'est pour dire que vous étiez plus...

  • Speaker #3

    Oui, mais il y a des exemples. Oui. C'est vrai que l'artiste, c'est pas...

  • Speaker #2

    Bon, voilà, donc c'est pas si simple que ça de vivre de votre passion, mais on va vous aider. On va vous donner des points pour justement gagner plus quand même en faisant un métier que vous aimez pour pas finir complètement...

  • Speaker #0

    Gagner plus en kiffant plus. Comme ça,

  • Speaker #2

    on aime ça. Dans un président, il faut qu'on se mette avec des slogans comme ça. Alors... Avant, j'aimerais bien qu'on débunke un petit peu les métiers passions. Parce que ça a l'air quand même hyper stylé sur le papier. Déjà, on a vu que c'était difficile. Et avec Geneviève, je m'associe à elle, on a des questions quand même sur vos métiers passions pour voir s'ils sont si passions que ça. Lucie, Shons. Donc, si je devais faire un peu Instagram versus reality, déjà, c'est quoi le truc le plus relou dans vos métiers passions qui ont l'air bien comme ça sous tout rapport ?

  • Speaker #3

    C'est en fait d'être en contrôle constante du monde qui évolue vite. parce qu'une fois que tu as un acquis, tu te dis ok, j'ai compris, c'est ça. Dans le monde dans lequel on est, six mois après, ça peut ne plus être ça. Et donc, d'être en constante recherche de tout le temps se dire ok, est-ce que c'est ça que je dois faire ? Est-ce que c'est comme ça que je dois le faire ? Ça peut tendre vers parfois un petit peu de prendre des prises de mauvaises décisions ou autre. Donc, je dirais que c'est surtout ça, la veille constante.

  • Speaker #2

    C'est un bon surchauffe,

  • Speaker #3

    tu peux jamais te protéger. Ça va, j'arrive à gérer bien ça, mais en tout cas, si tu veux faire les bons choix, constamment te remettre en question et c'est pas un travail facile d'être en introspection au moment.

  • Speaker #2

    Et attends, un deuxième truc, parce que pour faire ces plateaux, t'as des disponibilités de ministre un petit peu avec tous tes streams, parce que toi, t'as un travail... J'ai un travail hyper synchrone. Du coup, le stream, c'est en direct et tout. C'est pas stressant, ça, un peu dans ton quotidien ?

  • Speaker #3

    Non, ça va. Alors, pour le coup, je fais partie des streamers qui ont des plans, des plannings très réguliers. C'est-à-dire que moi, je stream tous les matins, en gros, 10h, 14h. Ce qui fait que je peux me caler, c'est comme un travail de bureau, finalement, même si c'est d'animer. Et après, ce soir, j'ai une émission avec un Espagnol, un Italien, enfin bref. Mais je suis content que tu aies venu pour un nouveau concert.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai dit non, l'Italien.

  • Speaker #3

    C'est le G8.

  • Speaker #0

    On guéla autour de la tête.

  • Speaker #2

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    Il y a une politique.

  • Speaker #2

    J'adore. Non, mais c'est bien de savoir un peu, parce que tu vois, on pourrait se dire, ouais, je suis sur Internet, je suis business en ligne, je suis wild. Et en fait, quand tu le dis déjà tous les jours, je ne sais pas, 10h à 14h, ça fait déjà quand même des horaires contraints. Par exemple, est-ce que toi, tu supporterais de telles contraintes dans ton business, toi qui es plus un business lifestyle ? Oui,

  • Speaker #1

    honnêtement. Je pense que ça dépend de la personnalité aussi des gens. J'ai été la personne qui a dit « Ok, je ne veux pas d'horaire, c'est flou » . Mais il y a une partie de moi qui recherche cette structure-là et cette réputation-là parce que ça évite de réfléchir à un certain moment aussi. Tu sais, je regarde des gens qui parlent, je regardais… L'émission avec l'immobilier français, justement, avec l'agence. L'agence, merci. Puis justement, il y avait un des invités à gas qui voulait acheter une maison. Il dit, moi,

  • Speaker #2

    je porte la même chose tous les jours.

  • Speaker #1

    Ça m'évite de réfléchir. Puis ce n'est pas la première fois que j'entends ça. Des gens qui ont peut-être une garde-robe, ils mangent tout le temps la même chose tous les jours parce que ça leur permet d'éviter de réfléchir pour se concentrer sur d'autres choses qui sont plus importantes.

  • Speaker #3

    Moi, j'adore ce mindset. Je n'ai pas non plus tant de vêtements, t-shirts ou autres, mais...

  • Speaker #2

    La question pour la prochaine édition pour la question de chemise. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est comme un spiel. Et en vrai, je trouve que c'est...

  • Speaker #2

    C'est la fatigue décisionnelle, ça s'appelle.

  • Speaker #1

    Je pense que quand justement, tu as besoin d'être la personne qui est l'entrepreneur, qui génère ces nouvelles opportunités-là, puis que tu n'es pas tout le temps dans ton moment de pression, la fatigue, puis de trouver ces nouvelles stratégies-là, puis de décider, c'est l'option A ou l'option B qui va m'aider le plus, un moment donné, ça devient lourd. Dans ta vie professionnelle, tu veux ta liberté. Mais au niveau,

  • Speaker #2

    à la limite,

  • Speaker #1

    de la business,

  • Speaker #2

    je te l'aime bien,

  • Speaker #1

    ma p'tite,

  • Speaker #2

    honnêtement.

  • Speaker #1

    Puis, assez que, tu sais, je vais tout le temps au même café chaque jour, les gens connaissent mon nom, j'arrive, j'ai même pas besoin de commander, ils savent. Je suis très routinière, à la limite. Mais au niveau personnel, j'aime ça, être capable de décider, OK, là, ça suffit, je veux faire d'autres choses. Je pense que ça dépend un peu des sphères de la business.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et toi, Lucie, c'est quoi le truc un peu sans filtre, ouais, relou dans ton métier ?

  • Speaker #0

    Je trouve que moi, c'est de, comment dire, un truc. mettre sa passion dans un cadre. Moi, j'adore la scène, par exemple. Mais on me disait tout à l'heure, je ne peux pas vivre que de la scène. Je suis obligée. Je vis de l'humour, mais je ne vis pas de la scène. Donc, je suis obligée à un moment de trouver d'autres stratégies de vivre de l'humour. Ça peut être écrire pour d'autres personnes. Ça peut être, on l'a dit tout à l'heure, faire de la figuration.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #0

    On est fan.

  • Speaker #1

    Vous savez, tout à l'heure, j'ai fait ça, mais je connais plus. En vrai, je connais très, très peu. Là, par exemple, en fait, il y a en ce moment un truc sur les réseaux sociaux. Par exemple, on m'a dit, ouais, ce serait bien que tu fasses une vidéo tous les deux jours, d'avoir une régularité pour satisfaire les algorithmes.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #1

    c'est ça qui m'énerve. Aujourd'hui, ça, c'est quelque chose que je trouve pénible.

  • Speaker #2

    C'est une contrainte. Ok. Super intéressant. qu'est-ce que vous ont dit vos proches quand vous vous êtes lancé dans ce métier-là ?

  • Speaker #3

    Waouh ! Moi, ça date quand même pas mal. J'ai fait une école d'ingé et ensuite, je me suis lancé à fond dans le gaming. Et à partir du moment où j'ai eu mon diplôme, ils m'ont fait « Oh, c'est bon » .

  • Speaker #2

    Du coup,

  • Speaker #3

    j'aurais dit juste « Ok, je veux quand même voir pendant un an, un peu voir ce que ça donne et tout » . Et finalement, ils ont été très supportifs. Ils ont vu comment ça évoluait et tout. Trop mignon.

  • Speaker #2

    Et toi, Geneviève ?

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas sûre qu'ils comprennent encore. Ça fait 12-13 ans. Mais ils posent de plus en plus de questions. Je pense aussi que quand tu révèles des chiffres à des parents qui sont habitués, puis c'est qu'ils veulent aussi un lifestyle spécifique pour leurs kids, à un moment donné, c'est là, OK, là, ça fait assez longtemps qu'elle le fait. Elle devrait être solide. C'est correct. Là,

  • Speaker #2

    je ne sais pas ce qu'elle fait,

  • Speaker #0

    mais maintenant, ça fait. C'est clair. Je voulais, j'ai même échangé. J'ai changé ma maîtrise pour un programme en ligne en 2012. Puis j'arrive à mon père et je lui dis, est-ce que je peux avoir l'argent que tu as mis de côté pour ma maîtrise, mais je vais l'investir dans un programme d'une fille aux États-Unis, ça va coûter 2000 US. Est-ce qu'on fait ça ? Mon père est pharmacien, il ne vient pas de cet univers-là du tout. Ça a été tout un débat. Finalement, j'ai réussi.

  • Speaker #2

    Le salon de négociatrice de Geneviève était déjà à l'œuvre.

  • Speaker #0

    Bien, j'imagine, mais au final... C'est dur d'expliquer à des gens qui ne sont pas de cet univers-là. Je pense qu'éventuellement, ils sont devenus plus… Mais ça a pris un moment.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire beaucoup confiance soi-même aussi qu'en France. Parce que moi, c'est pareil. Au début, mon mec me disait « arrête de faire ton Instagrammeuse » parce que je portais des trucs sur LinkedIn. Et j'étais dégoûtée. J'avais envie de le tuer. Tu étais supportif aussi à d'autres moments. Mais tu vois ce petit côté un peu, le doute du salarié qui projette sur toi quand tu es entrepreneur, ça, on l'a vachement. Et vous, peut-être… artistes et tout ça, ça va être compliqué.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils ont dit tes parents ? Ma mère, elle n'a pas compris. Mes parents, globalement, n'ont pas compris. C'est-à-dire que moi, je sortais d'un... J'étais en CDI, dans une grande boîte de 440 avec... Concrètement, la prochaine étape, c'était la retraite. Donc vraiment, si tu veux, la voie était tracée, les avantages, les vacances, les entrées par Castelix, vraiment, ça roulait. Et donc ma mère était prof et mon père était commercial, mais commercial dans un truc qui roulait bien, ça allait. Et donc c'est vrai, quand je leur dis, je renonce à la sécurité, au confort, pour faire comique, ils m'ont dit, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Ils n'ont vraiment pas compris. Je pense que j'ai éveillé un tunnel, tu vois. Ils n'ont pas compris. Et c'est vrai qu'il y a un besoin de faire ses preuves. Là, par exemple, j'ai joué à l'Olympia avec le Point Virgule il y a quelques mois. Ils sont venus. C'est vrai que ça a validé quelque chose.

  • Speaker #3

    Ils ont compris maintenant ou pas ? Ils ont vu à l'Olympia, ils ont vu. Ah du coup !

  • Speaker #2

    Ils ont compté les places dans l'Olympia. Ils ont fait, c'est bon, c'est bon, elles s'en sont bien ma fille.

  • Speaker #1

    Tu sais où moi mes parents, ils me regardent, je suis leur enfant, donc ils attendent. Ils ont rigolé, c'est bon, ils ont rigolé. Ils ont rigolé, Lucien, ils ont rigolé. C'est bon, la petite, elle n'a pas fait un four. Donc vraiment, ils ont eu une peur. Non mais vraiment, parce que nous, c'est vrai que l'humour, on a cette particularité de, si les gens ne rigolent pas ou n'applaudissent pas. C'est hyper... Ça peut être traumatique. Quand je suis partie, quand j'ai posé ma démission et que je me suis dit que je pars pour faire de l'humour, ma mère a eu cette façon de parler à ses amis en disant qu'elle s'amuse. Comme s'il y avait un côté un peu préjugé. En tout cas, j'avais l'impression que c'était un caprice, c'était la crise de la trentaine. Et je me suis dit, déjà, elle s'amuse. peut-être que ça peut être bien.

  • Speaker #3

    C'est peut-être la base.

  • Speaker #1

    Et le sous-texte, je le ressentais comme on s'est pas drôles, on s'amuse.

  • Speaker #2

    Mais merci de mettre ça sur le plateau parce qu'en fait, il y a quand même ce côté, effectivement, le côté jouisseur du métier passion qu'on nous pardonne pas trop. Parce que parce qu'on fait des podcasts, parce qu'on fait des émissions, on fait du streaming, on fait des scènes. Je pense que ça renvoie aux gens le fait qu'ils sont un peu plus sacrificiels dans leur vie pro, ils aimeraient bien aller vers ça, ou est-ce qu'au contraire ça leur renvoie vers les insécurités, de « je n'ai pas le droit de m'amuser parce que s'amuser ce n'est pas du travail » , sauf qu'en fait vous prouvez autour de cette table qu'on peut faire les deux. Alors quand même, parlons d'un petit côté sonnant et trébuchant, parce que c'est ça aussi le thème de l'émission, on a le côté passion, on a le côté million. Donc c'est quoi le business model pour vivre de sa passion ? Shons, je me tourne vers toi, je connais pas du tout ton business model streamer, j'ai vu que t'as des millions de followers Je me suis dit, ça doit bien tourner.

  • Speaker #3

    Des centaines de milliers.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #3

    oui. Voilà, tu as raison. Je veux bien. Mais comment partir du principe qu'en gros, on en parlait un peu avec Lucie en off, c'est que maintenant, pour moi, il faut être vraiment sur tous les canaux. C'est-à-dire que tu ne peux pas juste faire un truc et te dire les gens vont venir. En fait, il faut que ton cercle vertueux de réseaux sociaux nourrisse le tout. Et plus tu vas en créer, plus ça va créer un effet tornade. C'est la folie, des milliards.

  • Speaker #2

    Tu peux juste être sur Twitch, par exemple. Tu as besoin des autres réseaux sociaux pour envoyer des choses.

  • Speaker #3

    Je ne gagnerai pas autant. Ok. Donc, en gros, il y a Twitch. Twitch, tu as la partie des subs où les gens peuvent s'abonner s'ils aiment bien ton contenu. Ça fait en gros 5 euros par abonnement, etc. Tu as les marques qui veulent faire des opérations commerciales. Moi, il y a des éditeurs de jeux qui veulent présenter leurs jeux en avant-première ou autre pour que je sois découvert dans ma communauté. Il y a les marques, par exemple, on est partenaire avec Emma, les matelas... qu'on voit un peu partout et du coup, ils veulent cibler la communauté gaming donc ils passent par moi, par des copains.

  • Speaker #2

    Sur le Dorme Plus.

  • Speaker #3

    Et c'est la troisième année qu'on re-sidérique. C'est vraiment un truc.

  • Speaker #2

    Alors, petite annonce pour Emma, les solopreneurs dorment aussi. Je peux peut-être vous écouter.

  • Speaker #3

    En tout cas, il y a cette volonté pour les marques, elles ont compris un truc, c'est que plutôt que de juste cibler des gens, ils veulent cibler les passions des gens. Et en vrai, il y a plein de gamers maintenant qui sont enfin un peu à notre âge, on vient de passer la trentaine et tout. Ils commencent à avoir des responsabilités et en fait, ils ont aussi ce pouvoir d'achat. Donc du coup, quand tu le lues à travers notre canal, il y a ça. Après, il y a YouTube avec les ads, les opés sur ads. Après, il y a les différentes émissions. Donc voilà, tout ça.

  • Speaker #2

    Si on dessinait un peu un camembert et tout, ça représenterait quoi comme proportion ? Qu'est-ce qui te fait gagner le plus ?

  • Speaker #3

    Je dirais que c'est quand même les opérations commerciales, même les non endémiques, pour dire précisément. C'est vraiment les opérations qui sortent du cadre du gaming. Tu vois, les trucs où vraiment je joue à un jeu vidéo. Ça va me rapporter, je ne sais pas, genre, pour deux heures, c'est 3 000 euros, 3 500 euros. Et tu as les opérations endémiques sur un plateau. Par exemple, on a fait une opération avec Tonton, c'est un autre collègue streamer. On a mis en avant la marque Tanoshi pour un truc de serpent, etc. Là, tout de suite, le chiffre, c'est fois deux, fois trois pour la création du projet. Donc, en fait, il y a beaucoup de canaux différents. Et moi, je le vois comme ça. Après, je rendrai la parole. Mais j'ai semé beaucoup de graines. pendant ces 10-12 ans, et en fait sans trop me prendre la tête. C'est-à-dire que j'ai fait du contenu pédagogique, j'ai fait du hosting, j'ai fait un talk show, etc. Et en fait, juste, il y en a certaines qui poussent. Comme ça, et au bout d'un moment...

  • Speaker #2

    Ambiance diversifiée. Voilà. J'ai fait ça aussi, tout le monde m'a traité de folle en me disant « mais tu t'es parpi, c'est n'importe quoi » . Maintenant, je suis bien contente aujourd'hui.

  • Speaker #3

    On a le même mindset pour ça.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, Geneviève, tu vois ça de quel œil ? Alors, le business modèle, le business économique de ces métiers passions ? Tu en vois d'ailleurs, toi, dans les entrepreneurs qui t'achètent tes événements, tes programmes en ligne, des gens qui vivent bien de leur passion ?

  • Speaker #0

    Oui, bien, en fait, c'est sûr qu'en organisant les événements, en n'étant pas coach nécessairement, je n'ai pas le contact direct avec eux. Fait que j'ai de la misère à dire, je ne leur demande pas à l'achat, « Combien tu fais ? » Mais c'est ça, je pense que c'est possible, mais c'est très, très, très diversifié quand on vend de l'information, ce qui est plus mon univers, l'infoprenariat.

  • Speaker #2

    L'infoprenariat.

  • Speaker #0

    Quand on vend des formations en ligne, quand on vend du coaching, des programmes de groupe, c'est long.

  • Speaker #2

    c'est de l'éducation on est duplé ça c'est clé ça parce que beaucoup de métiers passion vont se transformer en infoprenariat je suis danseur je t'apprends à faire de la danse je suis pâtissier je t'apprends à faire des galettes des rois je dis ça parce qu'on a Adrien Tornier qui est un petit prodige pâtissier qui est aussi dans la team des co-hosts de Solo Nation et je peux vous dire que lui il en a fait des infoproduits aussi de cours de cuisine donc comment quelles seraient tes recommandations là-dessus sur ce sujet infoproduits ? Ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Je pense que dès que tu sais un step plus loin que les autres, tu es capable de faire quelque chose. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont attendre d'être littéralement la sommité mondiale dans un certain sujet pour dire, là, je peux faire une formation en ligne parce que là, je suis legit. On dirait que ça les valide, mais en même temps, c'est faux. De toute façon, quand tu es la sommité mondiale, le prix que tu vas falloir que tu charges aux gens parce que ton expertise est tellement unique, le retour sur l'investissement, ça n'a pas de sens. Si tu es à l'étape 2, tu vas enseigner aux gens à l'étape 1. Tu n'as pas besoin d'être plus loin que ça. Les gens, tu les enseignes à atteindre l'étape 2. Puis toi, en attendant, tu vas aller à l'étape 3. Je pense que ça, c'est ce qui arrête les gens. Mais le modèle d'affaires de l'infoprenariat est très large dans le sens où, oui, le produit de base, à la limite, ça va être cette éducation-là, la formation. Certaines personnes vont faire du coaching en one-on-one. Ce n'est pas nécessairement ce que tout le monde va faire. Les programmes de groupe aussi. Mais après ça, ça peut être YouTube aussi. Ça peut être faire de la scène en conférence. Ça peut être plein de choses. Moi, j'en ai un podcast, puis je le monétise pas. C'est roux. J'en ai pas de sponsor dessus. C'est pas que c'est pas quelque chose que je veux pas faire, peut-être. Peut-être. Ça pourrait être une autre façon de... pour monétiser mes acquis et mon audience, mais j'attire les gens à travers le podcast et ensuite, je les amène dans mon monde où je vends d'autres choses. Je pense que ce sont des modèles d'affaires qui sont extrêmement spécifiques et focussés sur une branche, tandis que, tu l'as dit, l'infoprenariat, c'est souvent peut-être la fin ou quand ça fait tellement longtemps, les gens te demandent comment tu as fait. Je t'entends parler de YouTube, je suis comme « Où est ta formation sur YouTube ? » Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu vas faire créer ta formation là. Tu ne sortiras pas de ce plateau si vous n'avez pas créé une formation avec Geneviève.

  • Speaker #0

    Parce que les gens posent des questions. Après ça, je me dis, comment toi, tu as fait ?

  • Speaker #3

    J'ai un rendez-vous avant ça.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Avec Geneviève.

  • Speaker #3

    L'ONU, papapa.

  • Speaker #0

    Mais voilà, les gens posent des questions parce qu'on admire ces personnes-là et on se dit, moi aussi, je veux la même chose. Pour beaucoup, c'est la fin du parcours, à la limite. Mais je pense que pour ceux qui choisissent ça, ils vont choisir quelque chose de très, très, très large. On peut vendre la merch. Si on veut, il y a des gens qui font des produits physiques. Il y a des gens qui font... On peut rajouter du e-commerce là-dedans. Il y a tellement de choses qu'on peut faire quand, à la limite, c'est toi, la brand. OK.

  • Speaker #2

    Intéressant. On va revenir là-dessus, parce que tu partages beaucoup tes expériences et tes revenus aussi en public. On va en parler juste après. Et alors, en termes de business model, je me tourne vers toi, Lucie. Combien ça gagne un humoriste ? Comment on fait de l'argent quand on est dans ce domaine ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de fourchettes. de comment on est suivi sur les réseaux, quel réseau, etc. Moi, mon business model, en vrai, j'en ai pas eu. J'ai pas eu de stratégie. Ça m'est venu à moi.

  • Speaker #2

    J'ai jambé des graines. C'est fabuleux.

  • Speaker #0

    On a des agriculteurs ici.

  • Speaker #1

    Je me suis dit... En fait, je trouve que... Pour de vrai, c'est ça. J'ai fait plein de vidéos gratuites, de fait, pendant très longtemps. Et un jour... Petit à petit, j'ai été contactée pour faire de l'humour en entreprise. J'ai eu le temps de faire un spectacle. J'ai fait un spectacle. Le fait de jouer dans un spectacle, ça m'a apporté des cachets. Une visibilité pour ensuite intégrer France Inter. J'ai l'impression que je suis hyper à l'aise avec le fait de diversifier. C'est-à-dire qu'on peut faire des vidéos. Il y a des plateformes qui rémunèrent très bien. Moi, ce n'est pas le cas. Mais sur TikTok, j'ai des collègues qui, je pense, ont revenu grâce à TikTok. Il y a les spectacles, il y a parfois de la co-écriture, il y a parfois de la mise en scène aussi pour d'autres humoristes. Il y a les chroniques. Moi, c'est vrai que je fais de l'humour en entreprise. Alors, si je dois parler de business, ce serait ce business-là.

  • Speaker #2

    Très bonne miche, parce qu'ils ont de quoi payer aussi les entreprises pour organiser. Alors oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que ce n'est pas les mêmes cachets que les spectacles. C'est vrai que ce n'est pas du tout le même... Oui, oui, c'est vrai. Donc après, c'est quelque chose que je fais avec parcimonie, parce que je trouve que parfois, quand on monétise entre guillemets trop sa passion, Je trouve qu'on peut aussi s'enfermer dedans. Moi, je sais que si, par exemple, tous les jours, je me retrouve à faire de l'humour dans des auditoriums, aussi bien soit-il, je pense que ça me frustrerait. Parce que ce que j'aime profondément, c'est la scène et la scène grand public, et écrire et faire des blagues, etc. Et donc, c'est vrai que moi, j'ai besoin aussi, même intellectuellement, de diversifier.

  • Speaker #2

    T'as quitté le corporate, c'est pas pour tous les jours que tu vas venir en corporate faire des blagues.

  • Speaker #1

    Je le fais avec... plaisir parce que je trouve qu'il y a des tendances, il y a des évolutions. Moi, j'ai connu les open space, maintenant il y a le flex office. La cybersécurité, c'est un sujet que je trouve que j'adore. Enfin, c'est peut-être con, mais j'adore ce sujet. C'est vrai que je ne vais pas arriver au point virgule en disant « Eh, vous avez changé les mots de passe ! » Donc, tu vois, le faire devant un public qui est un peu plus peut-être averti sur ce sujet, c'est aussi, pour moi, facilitant. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, je vis de la scène, de chronique. J'ai own... honnêtement aucun revenu il fut de mes vidéos, si ce n'est peut-être

  • Speaker #2

    16 euros sur Youtube tous les deux mois mais effectivement t'as l'âge je suis pas Lucien je suis pas Lucien alors attends je me faisais quand même une réflexion on a tous soulevé le petit drapeau passion, passion, pas de pognon le prix des chroniques parce que je t'ai demandé des chroniques etc c'était 800 euros la chronique hors taxe Pour moi, pour moi. Je t'ai fait un prix d'Amérique. Merci. Et je me suis fait la réflexion, je me suis dit, OK, ce n'est pas dégueulasse par rapport à ce que j'imaginais. En gros, je me suis dit, 800 euros, c'était mon TGM, moi, quand j'ai commencé en freelance. Donc, tu vois, je sais que tu ne fais pas ça tous les jours parce que ça demande de la capacité d'écriture et tout, mais tu vois, peut-être pour mettre une petite case dans le côté pognon, je trouve que ce n'est pas mal quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ah non, mais vraiment, moi, oui, complètement. Tout à fait, surtout que c'est moi qui l'ai chiffré, donc je me souviens bien du devis que je t'ai envoyé. Non, mais complètement. C'est un sujet. C'est vrai que quand on est troubadour, comique, artiste, c'est vrai qu'il peut y avoir un « combien tu gagnes, combien tu fais, mets l'intermittent, ça va » . Moi, en vrai, c'est vrai que j'ai eu de la chance parce que j'ai fait… En fait, j'ai tellement à un moment que je me souviens bien qu'il y a le Covid. J'ai tellement fait de vidéos, j'ai tellement investi, j'ai tellement engagé d'énergie. Je dis là, je donne tout. J'ai énormément diffusé. J'ai fait des lives, j'ai fait plein de vidéos sur tous les supports, etc. Et effectivement, comme tu disais tout à l'heure, moi j'ai planté. Et à un moment... purée, la vie te fait que de temps en temps, il pleut. Donc là, c'est cool, tu vois, j'ai eu un spectacle. Concrètement, quand je joue mon spectacle, moi, j'ai un cachet, alors ça dépend des scènes, mais j'ai un cachet de 150 à 200 euros. Après, il y a des droits d'auteur qu'on touche en fonction de la recette qui est faite sur le dit spectacle. Les droits d'auteur, ça peut aller de 50 à 200 euros, tu vois, en fonction des salles. Les chroniques, alors moi, je ne suis pas sur Europe 1 et je suis... pas Canteloup, donc on n'est pas du tout sur ses ordres de grandeur. On est même en dessous de la chronique...

  • Speaker #2

    Il faut bien qu'il y ait des solopreneurs qui payent un peu à la place de France Inter.

  • Speaker #1

    Pour un peu de privé, ouais. Et donc, c'est vrai que le fait de faire de l'humour en entreprise... Honnêtement, ça se fait depuis longtemps. Je pense que j'ai été peut-être l'une des premières humoristes quand même à le dire et à l'assumer.

  • Speaker #2

    Tu as marqué humoriste du... Enfin, la plus connue du CAC 40.

  • Speaker #1

    La moins connue des Français, mais la plus connue du CAC 40. Et c'est toujours le cas !

  • Speaker #2

    Et tu vois, je trouve ça trop smart parce que dans les niches aussi, il y a coach sportif. On n'en parle pas beaucoup, mais tu vois, tout le monde veut être coach sportif et tout. C'est pareil, les coachs, s'ils ne font pas de B2B, ils galèrent un petit peu. Moi, j'ai plein de potes qui font du B2B. QVT, prévention au travail et compagnie, et c'est bien aussi de choisir cette cible.

  • Speaker #1

    Mais c'est même... Tu vois, parfois, il y a des humoristes qui me disent « Ah, mais tu vas pour les sous ? » Je dis « Mais en vrai, franchement, et c'est le luxe de ma position, c'est pas que. » C'est même pas... Franchement, j'en suis à un point où j'ai tellement diversifié que j'ai le luxe de, de temps en temps, quand ça me va pas, d'un point de vue agenda, d'un point de vue contexte, j'ai le luxe de dire non. Donc je suis plus... Et je pense que c'est important, quand on fait des métiers passion, de... ménager aussi sa passion, de la garder animée, de pas peut-être être tentée ou de être tentée en lait, mais en tout cas de succomber aux sirènes du PEL ou de tu vois, pour rester enjouée garder du temps créatif aussi de la détente, moi je trouve ça hyper important et donc c'est vrai que en tout cas j'ai aucun problème à dire que je fais de l'humour en entreprise et que ça m'arrive Quand je le fais, les gens peuvent être rassurés que je le fais avec enthousiasme. Et donc, il y a d'autres humoristes qui le font aussi et qui m'ont demandé « mais comment tu chiffres ? » Et en fait, c'est vrai que je chiffre par rapport à l'expérience que j'ai eue. Moi, j'ai travaillé cinq ans en entreprise. Tu vois, je te parlais de la cybersécurité. Je ne sais pas si tout le monde peut parler. Déjà, un a envie, pas forcément une envie. a envie et comment parle de la cybersécurité moi c'est vrai que j'ai travaillé dans la tech donc je considère c'est peut-être mon côté diva que je peux avoir une expertise sur le sujet mais c'est la chute ça en fait il faut comment dire je trouve que quand on se lance dans sa passion quand ça devient monétisable il faut avoir une conscience et c'est pas être Ouais c'est pas se la péter de se dire que mince on a son on a son parcours, on a sa valeur, on a son expertise, on a passé du temps sur les sujets, on va le valoriser à hauteur de ce qu'on pense juste. Moi, c'est ça que je chiffre dans les envusés. Est-ce que, ou que je dis aux humoristes qui me le demandent, est-ce que toi, t'es à l'aise de justifier ce budget ? Moi, je suis à l'aise avec... Alors,

  • Speaker #2

    super intéressant parce qu'on a fait une autre émission sur le rapport à l'argent des entrepreneurs. Et je pense que c'est une question clé. Et notamment, désolé pour le cliché, mais je pense que les entrepreneurs passion, il y a un peu ce petit côté, je fais pour ma passion, ça va bien de vivre ma passion. Donc, est-ce que vous voulez bien me payer, s'il vous plaît ? Mais je ne vais pas demander trop, ni trop cher et tout ça.

  • Speaker #3

    Ça dépend aussi à quel point tu as envie de faire la chose dite. Moi, il y a parfois des OP avec des marques que je trouve ouf, où vraiment, j'ai envie de leur dire, mais franchement, donnez-moi 500 balles et limite, je le fais. Ou il y a des marques où vraiment, j'ai... pas trop envie d'aller à cet event, ce qu'ils me demandent c'est un peu chiant, et là je dis écoutez, 10 000, je le fais et par contre ça arrive plein de fois c'est tout de même la métrique c'est en fonction de si j'ai envie et là typiquement j'ai été contacté par Mel hier pour un truc hyper sympa, il m'a dit combien tu prends pour ça, ça, et j'ai descendu le budget, parce que j'ai envie de le faire et de le proposer aux gens, et donc c'est une expérience cool Et donc, je me moniteur par rapport à ça aussi.

  • Speaker #1

    En vrai, moi, il y a un truc, ça m'a débloqué ma vie et mon rapport au projet et à ma gestion de mon agenda. Quand je me suis dit, il y a un projet qui m'arrive, c'est quoi mon algorithme de décision ? Et donc, j'ai trois critères. J'ai un critère, le kiff. qu'on essaie d'obtionner. J'ai un critère visibilité. Est-ce que... Mais généralement, non, c'est pas lié. Mais visibilité, est-ce que potentiellement, ça peut même faire des petits... Genre l'Olympia, par exemple, c'était pas 100 000 euros, mais c'était cool. Et financier. Quand ça coche tout, c'est merveilleux. Et c'est vrai que les trois, de réfléchir à ce que ça m'apporte, du kiff, de la visibilité ou du financier. Le financier, il ne faut pas le négliger forcément, parce que ça te sécurise, surtout quand on est comique, on sait qu'on peut avoir un projet incertain. Donc quelque part, ça te sécurise aussi ton projet. Donc d'avoir ces trois critères-là dans le process de décision.

  • Speaker #2

    hyper intéressant de voir comment vous buildez aussi vos projets votre passion etc

  • Speaker #3

    Sean est-ce que tu aurais des anti-conseils aussi des trucs qu'il ne faut surtout pas faire pour ne pas se faire avoir quand on est dans un domaine passion tu vois des trucs que tu dirais aux débutants qui se lancent dans le streaming ou quoi d'éviter alors déjà ça dépend je crois que Geneviève tu en avais parlé un petit peu mais à quelle étape on est aussi si on est vraiment au tout début où on découvre ça est-ce que c'est le troisième business qu'on lance ? Je pense que les conseils ne sont pas adaptés à chacun. Ceci étant dit, il y en a quand même un déjà, je dirais que c'est de ne pas avoir peur aussi de s'entourer correctement. Parfois, on est très, très, très en mode, je vais le faire tout seul, puis ça me fera des économies. Et puis, de toute façon, les week-ends, c'est fait pour travailler. Alors qu'en fait, de savoir s'entourer, c'est vraiment une clé de fou, quelle que soit la décision. Moi, typiquement, on en parlait tout à l'heure, il y avait... Il y avait un truc, même si je suis vachement sur les réseaux sociaux publiquement, par exemple, je n'ai pas TikTok. Je n'ai pas l'implication, je ne l'ai jamais installé, ça ne m'intéresse pas. En fait, je le vois comme un gouffre de temps. Et je vois beaucoup de gens tomber là-dedans. Et que ça me fait peur. J'ai l'impression que c'est une drogue de laquelle je ne veux pas toucher. Et donc, en fait, je me dis, mais putain, mais il faut quand même que je sois sur TikTok. Qu'est-ce que j'ai fait ? Plutôt que de me forcer, je me suis dit, ok, je vais prendre quelqu'un qui va travailler avec moi. Et du coup, il fait tous les shorts, les Insta, les TikTok. Et donc, c'est de l'argent de ma société qui sort, mais qui me libère.

  • Speaker #2

    Et puis du temps pour ta passion aussi, on en parlait tout à l'heure pour ne pas finir comme souvent. D'ailleurs, moi, j'ai reçu pas mal de commentaires en préparant cette émission à base de est-ce que ce n'est pas une illusion de vivre de sa passion ? Parce qu'au final, on passe sa vie à vendre et à publier des trucs sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas être trop business pour avoir zéro pause et du coup zéro créativité, parce que c'est dans ces pauses-là que vont nous venir les idées dingues qui vont nous faire passer des paliers. Tu vas nous en parler après. Mais c'est aussi si tu as zéro idée business. Je suis désolée, moi je vois plein aussi de solopreneurs passion, ils ne font pas de bilan, ils ne savent pas combien ils gagnent. Ils me disent, les sponsors viennent vers toi, mais je leur dis, pas du tout, mon gars, au début, personne ne te connaît, il faut quand même que tu ailles chercher les trucs. Une question pour toi Geneviève, parce que nous parlions des lifestyle business, c'est finalement presque un peu l'opposé. C'est de se dire, ok, je ne vais pas me rémunérer grâce à ma passion, parce que peut-être je n'en ai pas d'ailleurs, mais par contre, je vais choisir un métier cool. avec des horaires pas chiants, que je peux faire en remote, par exemple du freelancing, du livrable, faire des sites internet et tout, quand je veux, comme ça, je diminue ma quantité de travail. Je ne passe pas par les affres que vous venez de montrer, qui sont quand même difficiles d'entreprendre dans sa passion. Je m'économise un peu et après, j'ai du temps pour mes passions. Est-ce que tu peux me parler de ce business model-là qui, j'ai l'impression, est forcément très connu sur le continent américain, peut-être un peu moins encore en France, parce qu'on a un peu de retard, et en Europe ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour moi, le... lifestyle business, c'est vraiment, comme tu l'as mentionné, de focusser sur soi en premier. Après ça, c'est de bloquer le temps pour soi, puis ensuite, la business va arriver. La business me sert à moi et pas le contrat. Ce que j'adore comme mentalité, parce qu'au final, quand on se lance souvent en entrepreneuriat, même dans un métier passion, on se dit, on veut faire ce qu'on aime. Puis souvent, on va tomber justement dans les trucs qu'on n'aime pas faire et tout, puis il y a des choses qu'on fait parce qu'on pense qu'il faut qu'on fasse aussi. Fait que d'essayer de limiter, puis de... Trouver c'est quoi notre essentiel à la limite, c'est quoi qui est essentiel pour moi, pour mon bonheur, puis ça part de là. Puis ensuite, tu bâtis le projet qui va supporter cette Ausha et qu'est-ce qui est essentiel pour la croissance puis l'atteinte des objectifs de Jen, pas nécessairement de la business, parce qu'à partir du moment où c'est la business qui lead, Jen va sacrifier tout pour nourrir la business. C'est vraiment de flipper le modèle pour se mettre au centre au lieu du contraire.

  • Speaker #2

    Et tu veux, je te raconte une petite anecdote parce que ça corrobore exactement ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Moi, j'étais donc mes deux premières années en freelance, je faisais à peu près 100 000 euros. Donc, j'étais contente. En freelance, c'était pas mal, mais j'avais le temps de rien. Et notamment, moi, je me suis installée à Nantes pour pouvoir aller surfer plus souvent. Donc, je suis une mauvaise apprentie surfeuse, mais je persévère. J'en ferai certainement pas mon métier, n'est-ce pas ? Et donc, bref, je me dis, putain, et à chaque fois que je voyais qu'il y avait des bonnes vagues, j'étais pas dispo. J'avais des millions, j'avais des trucs et tout. Et je me dis, mais merde, en gros, je suis partie du corporate pour devenir freelance et je suis jamais dispo. Et là, ça a été le switch pour moi où je me suis dit, OK, c'est bon. Là, il faut que j'ai de l'asynchrone. Donc, il faut que j'ai des projets, des machins, mais plus des trucs tous les jours, parce que sinon, je ne pourrais jamais aller surfer. Et tu sais quoi ? Et je pense que c'est ça qui m'a fait faire le switch entre freelance et solopreneur. Donc, parfois, ça se joue à un petit truc. Et tout ça, c'était juste pour pouvoir y aller une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.

  • Speaker #1

    En fait, quand on dit vivre de sa passion, tu as mentionné le terme des millions. Mais en fait, on n'a pas besoin de millions pour vivre de sa passion. C'est en gros, on a... malheureusement dans cette quête du capitalisme, toujours l'envie d'avoir plus. On veut plus, plus. Il y a toujours des exemples de celui qui l'a réussi, cette personne aussi, etc. Mais en fait, si on connaît tous un petit peu notre cap financier, on se dit, voilà, je sais pas, c'est encore une fois un luxe, plein de personnes sont dans le besoin, mais si on arrive avec 3000 euros par mois à bien vivre, parce que peut-être qu'on a un compagnon, une campagne qui peut aider, ou peut-être qu'on n'a pas non plus envie d'avoir 10 Porsche dans notre garage, eh bien en fait, on peut se dire que c'est assez. Et du coup, en fonction, on peut moduler. Je connais plein d'amis dans le streaming qui se tuent. Ils streament genre 10 heures par jour limite. Ils font toutes les émissions et machin. Alors oui, ils gagnent plus que moi. Mais moi, j'ai une super chérie. J'ai un super appart. J'ai le temps de voir mes potes. J'ai le temps de voir ma famille. J'ai un club. En fait, sans jugement, il faut aussi savoir un petit peu qu'est-ce qu'on a envie de faire de sa vie. C'est vraiment de plus poser et parfois juste. C'est déjà beaucoup, 3 000 euros par mois.

  • Speaker #2

    Puis, il y a des étapes aussi dans ce qu'on parcourt. Je sais que moi, la première année où j'ai fait, je disais oui à tout. Je disais, mais un chien fou, quoi. Sauf qu'au bout d'un moment, tu te rends compte que t'as un corps, que t'as un état psychique, donc tu te dis, ah bah tiens, je vais peut-être d'un truc, j'en sais rien, à 500 euros, je vais peut-être le basculer à 800. Non, mais tu vois, on va faire... Scaler, c'est ça qu'on dit dans le jargon ?

  • Speaker #0

    Oui. Scaler,

  • Speaker #2

    tu vois, le butler. Parce que tu sais que, quelque part, tu l'as déjà fait, donc tu sais que ça va rouler. Comment dire ? On prend confiance. et en prenant confiance, peut-être aussi qu'on acquiert la légitimité qu'on cherchait peut-être au début et finalement, tu vois, c'est d'autres projets qui arrivent c'est pas forcément les mêmes, peut-être les mêmes budgets et ça...

  • Speaker #1

    Il faut dire oui. Pour moi,

  • Speaker #0

    il faut dire oui à tout au début.

  • Speaker #1

    Il faut toujours dire oui. En fait, déjà, t'apprends vachement sur toi aussi tu sais ce que t'as envie et ce que t'as pas envie et en fait, le fait de faire plein de choses fait que les gens vont te voir faire plein de choses et vont te dire, ok, lui il a envie de faire des trucs et ils vont se projeter avec toi. toi alors que quelqu'un qui est plus rare, qui ne se bouge jamais, tu n'as pas envie d'être avec lui.

  • Speaker #2

    Je trouve que c'est un apprentissage sur nous aussi, de savoir en termes d'organisation, dans quoi je me sens à l'aise, où ça répond le mieux, qu'est-ce que j'ai envie de faire. Je trouve que c'est une étape. Après, je trouve que c'est de temps en temps un luxe de savoir dire non. C'est le luxe,

  • Speaker #1

    je trouve. Je suis d'accord. Il y a un deuxième non que je trouve intéressant à étudier, je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais c'est quand on... par exemple il y a une soirée ça peut être une soirée vraiment entre potes ou une soirée un peu gala etc et vous n'êtes pas invité alors que selon vous vous deviez être invité de gérer le fait de ne pas être invité à quelque chose aussi c'est un travail sur soi qui est dur c'est un peu le ok tu dis oui à tout il y a un truc dans le faire et qu'on ne traite pas comment tu gères le truc et d'avoir un peu de recul et de dire ok c'est juste que c'est pas pour moi je trouve ça intéressant le rapport avec soi oui

  • Speaker #3

    C'est très commun. Ben,

  • Speaker #2

    heureusement que je me parle. Ben, à la tournoi, moi, j'ai raté plein de soirées.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es dit, putain, il m'invite pas, c'est des fous. Ou est-ce que t'as mon mot ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ah ouais, non, je suis pas...

  • Speaker #2

    Je m'offusque pas.

  • Speaker #3

    Ben, je sais pas si vous avez lu, mais en tout cas, c'est un tout nouveau livre, mais The Let Them Theory de Mel Robbins.

  • Speaker #0

    Let Them, non, je l'ai pas lu, mais je l'ai vu dans ta newsletter.

  • Speaker #3

    C'est un excellent livre, justement, qui parle un petit peu, en tout cas, pas que de ça, mais de laisser les gens aussi faire leur truc. parce qu'on ne les contrôle pas finalement. C'est tellement hors de notre contrôle aussi, ce genre de truc-là. Puis c'est avec l'expérience, puis je veux dire, c'est un muscle aussi d'apprendre à dire non. Puis avec l'expérience, un moment donné, tu fais comme, OK, mais regarde, de toute façon, comme tu dis, ce n'était pas pour moi, ce n'était pas mon opportunité, mais aussi, qu'est-ce que moi, je peux faire dans le dossier et qu'est-ce que je dois laisser aller parce que je ne le contrôle pas du tout ? Ça, ça fait partie des choses que tu peux juste contrôler.

  • Speaker #0

    Ça tombe très bien que tu parles de ça, Geneviève, parce que là, vous allez faire un jeu. dont vous ne pouvez pas contrôler la réalité, puisque ça va être un tirage au sort. Dans mes petites cartes, j'ai des métiers passions. Enfin, j'ai des passions. Vous allez tirer une carte au sort et puis vous allez devoir me trouver une idée pour la monétiser, cette passion. Vous êtes prêts ? On va voir si vous êtes si forts que ça.

  • Speaker #1

    On a combien de temps pour une fois qu'on lit la carte ?

  • Speaker #0

    Rapide, rapide. Alors, vas-y. Attends.

  • Speaker #2

    Tire une carte.

  • Speaker #0

    Tire une carte. Vas-y, dis-nous le métier et passion sur lequel tu es tombée.

  • Speaker #2

    Photographe animalier.

  • Speaker #0

    Photographe animalier. Allez, vas-y. Tu as une minute pour trouver comment gagner de l'argent avec ça.

  • Speaker #2

    Photographe animalier, les gens ne sont pas assez proches de la nature. Donc, il faut reconnecter les gens à la nature, donner envie aux citadins, aux gens qui n'en peuvent plus de la vie.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune.

  • Speaker #0

    Ça, il stresse.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est parfait. C'est gagné.

  • Speaker #0

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Je vais en prendre 10 pour faire ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, j'aurais pensé aux photos de portraits des animaux aussi, parce que tu sais, les animaux, c'est comme des enfants. Et du coup, là, je pense que je vais me sécher à Néi-Javet, la qui nous fait... Ah, grave. Ah oui, grave. Et là, tu fais un studio spécial adapté avec des petites croquettes.

  • Speaker #2

    OK. À un moment, j'ai pensé aux zoos, mais les zoos, en ce moment, c'est pas...

  • Speaker #0

    Allez, Geneviève, on va voir sur quoi tu vas tomber comme passion.

  • Speaker #3

    Patissier amateur. Ah,

  • Speaker #0

    Patissier.

  • Speaker #3

    Il est amateur, il n'a pas encore d'expérience. Il est tout nouveau, là.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une copine qui a fait son CAP pâtisserie, par exemple, en parallèle de son taf. Pas pour projet d'ouvrir une boulangerie, mais plus comme ça, par passion.

  • Speaker #3

    Je te dirais, il y a plusieurs choses. Souvent, les gens vont se dire, je vais travailler dans une pâtisserie, dans une boulangerie, mais au lieu de justement sortir de ça, je pense qu'il y a des pâtissiers, il y a quelque chose de festif, dans le sens où, en tout cas, de notre côté de l'océan. C'est festif, on achète, c'est une sucrerie, quelque chose. Qu'est-ce qu'on peut aller chercher de ce côté-là ? Il y a quelque chose d'événementiel, on s'entend, on s'en soucie. pas. J'essaie de dire que ça peut être des formations en ligne. Je veux dire, on peut transformer les gens à la maison aussi sur être capable de le faire. Ils n'ont pas nécessairement envie d'avoir quelqu'un qui vient. Ça coûte beaucoup plus cher. Je vais faire un gâteau pour mon fils qui n'aura pas l'air, les failed Pinterest. Ça pourrait être à la limite une formation action.

  • Speaker #0

    Je pourrais être une bonne cliente parce que mes enfants, j'essaie de leur faire des gâteaux originaux tous les ans, c'est chaud. J'ai fait un Rainier Cake. Ah oui ? Je te donne la...

  • Speaker #3

    La pâtisserie, en plus, c'est scientifique. C'est de la science et de la chimie. Non, je rigole. Mon Dieu.

  • Speaker #0

    Allez, Sean, on va voir tes talents de monétisation de passion.

  • Speaker #1

    Agriculteur urbain. Wow ! C'est vrai qu'agriculteur urbain, déjà je pense que de plus en plus de personnes viennent vivre en ville de nos jours et ça tend à évoluer. Paris,

  • Speaker #0

    ça parle du potager de Bâle-Torre ? Absolument pas.

  • Speaker #1

    On parle d'agriculture légale. Je trouve que c'est vachement bien parce que même on est dans une ère où de plus en plus il y a de plus en plus de gens en ville et on essaie de plus en plus de végétaliser les villes et les centres-villes et je pense que ça va passer par des projets comme celui-ci de pouvoir soit... commercialiser son espace, soit de pouvoir trouver un petit peu les lieux et d'inviter des gens à faire des week-end do, donc des petits ateliers de deux heures ou de trois heures, en tant que réapiculteur ou autre.

  • Speaker #2

    J'ai envie de faire une levée de fonds, là. C'est vraiment, on sent ta façon de t'être sidio de quelque chose. Tiens, non.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'une des formations les plus vendues sur Udemy, c'est créer son bonsaï, un truc comme ça. Donc en fait, c'est des trucs de jardinage. Et une autre formation chez Amy Porterfield, une de ses élèves qui a cartonné de ouf, c'était créer son potager de balcon. Des formations en ligne. Donc ça te montre le potentiel de cette idée.

  • Speaker #1

    C'est une simple idée aussi.

  • Speaker #0

    Donc hyper, hyper bien. C'est super ce jeu. Voilà.

  • Speaker #2

    Je serais géniale.

  • Speaker #0

    Racontez-nous si vous avez des idées pour monétiser votre passion. Et puis on va vous donner...

  • Speaker #1

    Un petit insta pour le...

  • Speaker #0

    Nos dernières...

  • Speaker #1

    Le 7-9.

  • Speaker #0

    J'espère qu'on a réconcilié la passion et les millions. Pour finir, on va quand même vous aider à gagner encore un peu plus d'argent avec la rubrique Qui veut du CA ? C'est parti ! C'est notre rubrique dans Solo Nation où on aide la Solo Nation à lancer des business qui rapportent rapidement, facilement, ou en tout cas, avec notre œil et notre expérience, on veut des idées de business à lancer maintenant. Racontez-nous d'ailleurs dans les commentaires si peut-être vous faites ce genre de business ou si vous êtes prêts à les lancer. Lucie, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business dans tes sphères ? Qu'est-ce que tu as vu dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Une activité de ciné corporate. Pourquoi ? Parce que moi je suis un petit peu tombée dans la réconciliation entre l'art, globalement toutes les disciplines artistiques et le corporate. Je trouve ça super que les entreprises s'ouvrent à d'autres disciplines. mais pas que, et donc trouver une agence qui propose de la diffusion de films en lien avec les tendances managériales, et ensuite peut-être qu'ils débriefent, qu'ils proposent des cafés, des bars, éventuellement chouquettes, dans un but d'ouverture de chakras et même de productivité, je vais vous dire même de productivité, parce que parfois la créativité, l'échange, le recul, la stratosphère, ça nous permet d'être un peu plus productifs, donc je trouve que c'est une agence qui pourrait. qui pourrait se faire son lit.

  • Speaker #0

    Ça marche. Geneviève, qu'est-ce que tu as en stock dans ton radar un peu de business à lancer en 2025 ? Aïe,

  • Speaker #3

    aïe, aïe. C'est sûr que mon univers, ça reste justement l'infoprenariat. Mais ça dépend des niches. Il y a des niches qui vont évoluer pour qui les formations en ligne, on est tanné d'en faire. Pourtant, dans d'autres, pas du tout. J'ai une collègue qui travaille avec une entrepreneur qui fait du canage, qui enseigne aux gens comment faire du canage. On a parlé des différents types de... de sujets, mais je pense qu'au niveau de cette Ausha, de ce modèle d'affaires-là, c'est vraiment de regarder justement c'est quoi qui intéresse les gens aujourd'hui, c'est quoi les problématiques.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup. Shons, qu'est-ce que tu nous proposes en business à l'entrée ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si vous le savez, mais de plus en plus de personnes commencent à vivre en ville de nos jours et du coup, on est en train de végétaliser un petit peu nos terrains. Et reviens cette fois.

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    tu essaies de nous recycler de nous re-purposer là mais on t'a vu ne croyez pas tout ce qu'on vous dit mais non j'avais écrit parce que je voulais un truc un peu éloigné du gaming pour aussi d'autres idées moi je suis assez attaché à l'esprit étudiant avec cette vie là il y a beaucoup d'étudiants qui sont en galère en ce moment que ce soit en précarité ou autre nous avec notre équipe eSport à Aegis par exemple on est vachement avec l'association Copain pour essayer d'éviter tout ça, de faire la distribution alimentaire ou autre. Et il y a aussi d'autres, pas pour avoir discuté avec eux, d'autres aspects sur lequel ils galèrent, c'est de trouver des stages, de trouver des alternances. Donc, ils ont vraiment le double problème. Et donc, c'est sur ce deuxième aspect-là, au moins que l'idée d'entreprise peut naître, c'est vraiment d'avoir une plateforme qui met en relation les étudiants avec les entreprises. Moi, quand je cherchais un appart, il y a longtemps, c'est mes premières découvertes à ce niveau-là, je suis tombé sur un site qui s'appelle Lock Service. C'est pas du tout une opé, mais juste pour vous dire, le système, c'est en gros, quand tu es locataire, tu déposes ton dossier, tu réponds à pas mal de questions et vraiment, tu mets tous les détails. Tu dis non, je ne ferai pas de fête, promis, non. Et bref, en tout cas, tu mets genre vraiment un truc énorme. Et du coup, c'est le propriétaire qui peut regarder la base de données et dire toi, peut-être pas, toi, peut-être pas. Et en fait, il contacte directement le locataire. Et ça m'est arrivé du coup d'avoir des appels, le propriétaire qui me dit vas-y, on aime bien ton profil et tout. Donc là, l'idée serait d'avoir des étudiants qui remplissent vraiment un... plateforme, mon profil, que ça tu puisses le monétiser, que les étudiants, s'ils veulent poster, ce soit 50 euros et que les entreprises, si elles veulent accéder à la database, c'est tant. Et en fait, il y a un cycle naturel entre les étudiants, entre les entreprises, qui fait que c'est infini.

  • Speaker #0

    Parfait pour un petit job alimentaire aussi, quand tu es étudiant et tout. Moi, j'ai vu l'essor du freelancing, je trouvais ça pas mal quand même pour les étudiants. Je n'ai pas connu moi à l'époque, mais voilà. Alors moi, du coup, avec ma seule et unique passion, à part le soloprenariat, qui est le surf. J'ai essayé de trouver une idée, parce que le surf, c'est typiquement le métier passion où tu es mal payé. Si tu es prof de surf, tu es quand même assez, tu sais, comme les métiers wellness et tout. Tu es souvent prof de yoga et tout, tu es quand même super mal payé.

  • Speaker #1

    Et tu es bronzé. Ouais, et tu es...

  • Speaker #0

    Ça, bien sûr, je ne me prononcerai pas.

  • Speaker #1

    Pas financier,

  • Speaker #0

    c'est un avantage. Eh bien, je me suis dit, là, pareil, comme les freelances, trouver la bonne niche. Et en fait, j'en ai trouvé une, une ancienne surfeuse de gros. Elle est préparatrice mentale. pour combattre la peur du surf. Et en fait, quand t'es surfeur, il y a forcément ce moment qui arrive où t'as peur parce que t'as des accidents ou quoi. Et du coup, par exemple, préparateur mental pour surfeur, à mon avis, c'est beaucoup mieux payé que prof de surf. Et moi, j'ai pris plein de cours de surf et maintenant, je serais prête à payer quelqu'un qui me prépare. Ce serait pas moi le préparateur mental, je peux vous dire. Mais voilà, donc tu vois, dans l'idée de la passion, OK, mais peut-être une niche ou comme tu disais, les intersections. Genre, une seule. intersection ne suffit pas, maintenant il faut peut-être genre deux ou trois intersections pour être méga niché. Racontez-nous en tout cas en commentaire si vous avez des business dans ce genre, si vous allez en lancer un. Promis, on ne prend pas de royalties, donc vous pouvez y aller.

  • Speaker #1

    C'est pas dit. Si vous voulez exactement l'idée au nom propre, il y a le contenu de Flaville.

  • Speaker #0

    Je ne me prononce pas sur mes invités, bien sûr. Et puis maintenant, on va vous aider aussi à régler vos problèmes de solopreneurs. C'est la rubrique SAV des solos. C'est parti. Alors, dans cette émission, on aime bien aussi aider les solopreneurs avec les problèmes de la vraie vie. Donc, vous pouvez poser vos questions en tapant SAV et puis en posant votre question dans les commentaires et on tire au sort et vous aurez votre coaching gratuit avec nos co-animateurs, co-animatrices. Elle n'est pas belle, la vie ? Alors, pour vous, j'ai sélectionné une question de Claire Siozy. Claire, elle est solopreneur et la question est simple mais puissante. Elle nous demande, Claire, comment supporter les downs ? Donc les downs dans notre activité de...

  • Speaker #3

    C'est l'ancien ou dans la tête ?

  • Speaker #0

    Ah ben c'est pas précisé et je pense que c'est les deux.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les deux qui sont liés mais plus c'est la tête.

  • Speaker #0

    À mon avis, dans les métiers passions, dans le soloprenariat, il y a vraiment ce côté up and down permanent. Moi j'appelle ça les montagnes russes. Des fois tout va bien, c'est trop génial, t'as tes notifications, stripes ton machin et tout. Le lendemain tout est pourri. Comment vous faites ? Vous avez une minute pour donner des pistes à Claire.

  • Speaker #1

    Moi, je vais donner plus une métaphore que je trouve hyper adaptée. C'est le musicien, c'est-à-dire l'artiste. C'est-à-dire que quand il va sortir un album, il espère que ça explose, il espère que ça cartonne. Et généralement, on va dire dans cet exemple-là, c'est le cas. Et en fait, un artiste, il sait, parce que c'est le domaine de la musique, il sait qu'au bout d'un moment, les gens vont moins écouter, tout le monde n'est pas queen. Et donc, au bout d'un moment, il faut gérer cette rechute. S'il essaye de capitaliser le plus possible sur cet album, de faire des concerts, des tournées à l'infini pendant 10 ans, c'est normal qu'au bout de la 7-8ème année, il n'y a plus personne dans ses concerts, parce qu'on se dit « bon, je chante un peu » . Et en fait, je pense que c'est ça. Il faut anticiper le moment où il y aura un down et le préparer soit en ne faisant rien, il y en a plein d'artistes, musiciens qui font leur vie tranquillement, soit en préparant le nouvel album. Et si tu arrives à un petit peu plus régler cette façon-là de faire, en fait... Tu peux un peu prévenir le down qui est à mon avis déjà la première étape vers la gestion du down.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant, merci beaucoup pour ce conseil.

  • Speaker #1

    J'adore la musique.

  • Speaker #2

    Moi-même, pris note.

  • Speaker #0

    Ton prochain down. Comment tu gères ça, ces downs qui peuvent succéder à l'hiver ?

  • Speaker #2

    Moi, il y a quelque chose qui m'aide de plus en plus, c'est le sport. En vrai, moi, le sport, quand je suis dans un tunnel un peu stressé, etc. Bim, je vais courir. c'était pas le cas il y a quelques années je vais courir, je fais mes petites brasses et ça me détend tout de suite là ça me sort je coupe tout, je vais faire mon sport et après il y a je sais pas pourquoi, si c'est dans le corps, qu'est-ce qu'il se passe mais ça me sort je reviens dans une énergie, dans une discipline de aller on se remet au travail bon bah là c'est pas bon on va essayer dans l'ambiance de faire autre chose donc le sport m'aide ...

  • Speaker #0

    Ok, hyper pratique en même temps aussi. Donc, trop bien. Merci beaucoup. Geneviève, tu fais quoi quand tu es en down ?

  • Speaker #3

    C'est sûr que j'allais commencer aussi avec s'entourer, honnêtement. Puis pas juste des gens qui vivent ce qu'on vit, mais des gens qui l'ont déjà vécu aussi, parce qu'ils ont la perspective. C'est normal de vivre ces moments-là. Ils vont arriver encore et encore et encore, à l'infini. Parce qu'à chaque fois qu'on essaie quelque chose de nouveau, il y a un moment où on va frapper un mur de « Ah, je ne sais pas du tout comment faire ça. Ça ne va pas du tout. » Mais si tu poses les bonnes questions. Mais je pense que... C'est la gestion du mindset, la gestion des émotions qui va être tough. Parce que si au final, tu finis par rester à focusser sur l'affaire qui va mal, tu ne vas pas prendre le pas derrière pour être capable de voir la bigger picture. Je revenais tantôt avec la dame, tout le concept de qu'est-ce que je peux contrôler, qu'est-ce que je ne peux pas contrôler. Il y a plein de choses qui nous arrivent qu'on ne peut pas contrôler. C'est les comportements des consommateurs, c'est les situations économiques, c'est... you name it. Qu'est-ce que toi, tu peux contrôler dans cette situation-ci ? Premièrement, tu peux contrôler... Tu peux pas nécessairement contrôler tes émotions, mais tu peux contrôler comment est-ce que tu les vis. Est-ce que tu te laisses l'espace pour les vivre actuellement, premièrement ? Tu laisses pas de les vivre parce qu'éventuellement, ils vont partir. La crise émotionnelle va partir. Puis ensuite, une fois que t'es sortie de là, qu'est-ce que je peux faire maintenant ? Est-ce que je peux poser des questions ? Est-ce que je peux aller voir quelqu'un ? Est-ce que je peux essayer quelque chose de nouveau ? Ça m'arrive souvent d'avoir ces dents-là, mais je pense que plus tu restes dans cette action-là... qu'est-ce que moi, je peux contrôler dans la situation, tu vas finir par essayer quelque chose qui fonctionne. Tu vas essayer plein de choses qui ne fonctionnent pas du tout, mais tu vas avoir de la data à savoir qu'est-ce que je n'aime pas, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, ou qu'est-ce qui ne fonctionne pas pour moi maintenant. Mais de rester à focusser sur ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas, ça ne va pas t'aider à t'en sortir. Donc, de faire ce pas-là derrière, puis d'essayer des choses. Puis ça se peut que tu essayes pendant que tu es encore en « down » . Puis ça va être difficile, puis ça va être difficile émotionnellement aussi de continuer. Mais je pense que plus tu fais ces polos, plus les nuages partent plus rapidement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être un truc sur le diagnostic aussi, je me rends compte. Quand tu arrives dans The Down de Mars, est-ce que c'est une surcharge ? Est-ce que c'est un problème d'organisation ? De prendre du recul, là ça ne va pas, c'est une émotion, on en sort très bien. Mais au moment où tu es redescendu, de se dire, qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Et là, j'ai envie de rebondir. Dès que tu as fini, tu me dis...

  • Speaker #2

    Vas-y, c'est bon.

  • Speaker #1

    ...déjà pour un solopreneur, être un médecin... Le business, c'est être un médecin de personnes en down. C'est-à-dire que si vous pensez vraiment avoir un problème, comme un médecin le fait, parce qu'avoir un down, c'est l'équivalent d'être malade. En gros, être malade, arbreu, mais ça peut être très très grave, comme ça peut être juste un petit rhume. Et en fait, le médecin est là pour diagnostiquer, c'est-à-dire le même mot. Et je pense que ça pourrait être hyper intéressant d'avoir cette personne-là, qui est capable de dire, ben voilà, consultation. Moi, j'essaie d'identifier avec ce que vous me dites, votre business qui peut ne pas aller, je vous donne quelques clés. Et ensuite, vous essayez de faire votre tambouille, mettre une bouillotte sur vous, de prendre un dolip.

  • Speaker #0

    Moi, je me dis toujours un peu le truc des apprentissages. Je me dis, si j'ai un down, c'est que je me suis retrouvée dans cette situation parce que j'ai tenté un truc, tu vois. Et typiquement, le genre de down, moi, qui me saoule, c'est le commentaire négatif sur les réseaux sociaux qui te plante ta journée. Mais ça nous plante tous, tu es d'accord ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans un chat Twitch 4 heures par jour allumé.

  • Speaker #0

    Et tu es là ?

  • Speaker #1

    Et j'ai une communauté très gentille. Voilà,

  • Speaker #0

    une communauté très gentille. Mais tout le temps, tu en as un qui va te planter les mille autres. Voilà. Donc ça, et je me dis, ouais, j'ai obtenu ça parce que je me suis mis en risque, parce que je propose un nouveau format, parce que je propose des choses. Et je me dis, voilà, c'est un peu la rencontre.

  • Speaker #1

    Alors ça, je me permets, parce que je pense que ça vous est peut-être déjà tous et toutes arrivé. C'est que, en fait, parfois, il y a des gens, je ne sais pas comment expliquer autrement, de manière crue, leur tête ne nous revient pas. C'est vrai, il y a des gens, parfois, qui sont en mode, oh, je ne le sens pas celui-là. Et tu lui as même pas parlé, mais c'est comme ça. C'est du jugement de premier regard. Parfois, c'est les signastros qui correspondent pas. Et un scorpion, par exemple.

  • Speaker #0

    C'est l'épée.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, il faut se dire, je vois souvent comme ça, que ces personnes-là, c'est eux. Alors, il y en a qui vont se taire, mais il y en a qui vont dire « Hum, j'aime pas ta tête » . Ils vont dire « Pas ouf comme contenu » . Et en fait, si t'arrives à te dire qu'au juste, on est pas compatibles, tu passes à autre chose. Du coup, moi, je saute très vite cette étape-là.

  • Speaker #2

    Je pense même, sans tomber dans un truc hyper naïf, mais que parfois, le down, c'est juste une étape. Ça veut dire que c'est un apprentissage, mais que l'étape d'après, elle arrive. C'est-à-dire que là, peut-être, je n'en sais rien, mais peut-être surcharge, trop de projets, difficile, etc. Hop, comment scaler ?

  • Speaker #1

    Ça explique.

  • Speaker #2

    C'est peut-être l'étape d'après qui est arrivée. C'est peut-être un moment de transition vers une meilleure organisation, vers déléguer. s'organiser.

  • Speaker #0

    Le croc de la vague. J'aime l'aspect évolution aussi.

  • Speaker #3

    Parce que souvent, quand tu arrives dans ce moment de crise-là, c'est clairement que tu es sur le bord de penser à quelque chose de nouveau. De te transformer, ça a l'air très intense, très Pokémon, mais au final, j'aime me voir moi-même comme un Pokémon. J'aime ça, voir les dernières évolutions. Je suis capable de les voir spécifiquement dans le matin. timeline de vie.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    c'est cool. Oui, et ce qui passe, ça vient avec un photo shoot. C'est comme les gens qui changent leurs cheveux. Je suis comme, OK, j'ai besoin d'un photo shoot parce qu'à la limite, je vois cette personne-là. Elle existe là.

  • Speaker #1

    J'adore l'idée.

  • Speaker #3

    Puis quand je suis dans cette période de crise-là, de questionnement énorme, je ne sais pas qu'est-ce que je veux,

  • Speaker #0

    je ne sais pas qu'est-ce que je suis,

  • Speaker #3

    je ne sais pas c'est quoi ma valeur, c'est parce que je sais qu'il y a quelque chose de bon qui s'en vient. Fait que de ne pas rester dans cet état-là de ça m'arrive, je suis nulle, je ne vais pas bien, mais de continuer de faire les actions qui vont t'emmener vers l'éclosion. de la nouvelle version.

  • Speaker #0

    Bon bref, Claire, on est avec toi. J'espère que ça t'aura aidé à supporter ton down. On en a plein, des up and down et c'est ce qu'on raconte aussi dans Solo Nation avec mes invités à chaque émission. J'espère que cette émission vous a plu, vous a redonné un peu la flamme de la passion et puis la perspective aussi pour aller au million. Si vous le souhaitez, bien sûr, ce n'est pas une obligation, mais en tout cas, on sera très content de pouvoir vous aider à continuer dans ce chemin-là. Si vous avez aimé l'émission Solo Nation, n'hésitez pas à nous mettre des commentaires, des likes, des étoiles aussi sur Apple Podcast. On prend tout. Nous, on vit d'étoiles et de likes. Voilà, quand on est créateur de contenu. Et surtout, j'espère que vous kiffez, écoutez l'émission, que vous soyez au Québec, en Belgique, en Suisse, ou je ne sais pas, n'importe où,

  • Speaker #1

    en train de jouer aux jeux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas sur Zad ! Voilà, en tout cas, vous n'êtes pas tout seul à essayer de vivre de votre passion et de la monétiser. Nous sommes des millions, nous sommes une nation. C'est la Solo Nation. À bientôt dans les prochaines émissions. Et salut à vous les solos. Ciao, ciao. Salut.

  • Speaker #1

    Salut.

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Description

Vivre de sa passion, c’est le graal pour beaucoup.


Mais derrière les strass d’Instagram et les success stories, c’est quoi la vraie réalité du terrain ? Est-ce que ça paye vraiment ? Faut-il choisir entre plaisir et rentabilité ?


Dans cet épisode, Flavie Prévot et ses invités décortiquent les vraies mécaniques du métier passion. Spoiler : ça demande plus que de la passion pour remplir le frigo !


Autour de la table, trois profils passionnés aux parcours très différents :

  • Lucie Carbone, humoriste qui a troqué le CDI pour les planches (et un Olympia validé par ses parents 👏)

  • Shaunz, streamer pro, capitaine d’équipe esport et entrepreneur du gaming qui voit plus loin que le million

  • Geneviève Gauvin, entrepreneure et organisatrice d’événements business, passionnée par le contenant plus que le contenu !


Au programme de cet épisode :

📌 Est-ce que vivre de sa passion, c’est vraiment possible en 2025 ?

📌 Combien gagne-t-on quand on est humoriste, podcasteur, youtubeur ou auteur ?

📌 Comment éviter les pièges du métier passion qui fait rêver mais qui paie peu ?

📌 Pourquoi la diversification est indispensable pour pérenniser ton activité ?

📌 Faut-il obligatoirement créer des formations pour scaler son business passion ?

📌 Comment faire accepter à ses proches qu’on quitte le confort du salariat pour vivre de ses rêves ?

📌 Quelles sont les activités complémentaires qui permettent de rentabiliser ta passion sans t’épuiser ?


Un épisode cash qui démonte les clichés et te donne des clés concrètes pour vivre (correctement) de ta passion !


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🎧 Si tu aimes les podcasts comme Tribu Indé, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but.

  • Speaker #1

    Mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre millions.

  • Speaker #2

    Allez, le match ! Le drapeau violet, ça veut dire passion. Le jaune, ça veut dire pognon.

  • Speaker #3

    En mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus qu'en faisant des travaux sur tableau hyper profond.

  • Speaker #0

    C'est gagner plus en kiffant plus.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ? Est-ce que c'est si facile que ça de vivre de sa passion ? Quels sont les métiers passion qui cartonnent en 2025 ? Comment trouver la bonne idée et surtout la monétiser ? Les erreurs à éviter aussi pour pas vivre d'amour et d'eau fraîche si vous avez un job passion. Allez c'est parti, on va démarrer l'émission. Bienvenue dans Solo Nation ! Lucie Carbone, toi Lucie, tu es humoriste. Donc ça, c'est le métier passion par excellence.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, je fais partie des bonnes cases là-dessus.

  • Speaker #2

    Voilà, je pense qu'il y en a plein qui se rêvent avec l'essor du stand-up, etc. Alors, ton avis Lucie, est-ce qu'on peut vivre de sa passion ? Et notamment, est-ce qu'on peut vivre du stand-up ?

  • Speaker #0

    On peut vivre du stand-up, on peut vivre de sa passion. Après, par rapport à la question que j'y réfléchissais, peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but. En y réfléchissant à deux fois, je me suis dit, est-ce que si tu gagnes des millions ? de ta passion ? Est-ce que c'est toujours une passion ? Et surtout, qu'est-ce que tu fais des millions vu que tu es déjà en train d'exercer ta passion ? Je pense que c'est complètement possible de vivre de sa passion. Tu as dit qu'il y a plein d'outils, de tendances qui le favorisent et qui le permettent. Aller jusqu'au million ? Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je ne suis pas encore arrivée.

  • Speaker #2

    Tu as un très vite quand tu l'as fait.

  • Speaker #0

    J'espère revenir bientôt.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    je peux. Non mais j'adore, hyper intéressant, bam, on attaque direct sur la philosophie avec Lucie quoi, genre faut-il gagner des millions pour être heureux, tout ça, tout ça.

  • Speaker #0

    Merci. Bam,

  • Speaker #2

    voilà. Alors Shones, je me tourne vers toi, donc toi Shones, tu es streamer et tu es également, comment on dit, capitaine ou manager d'une équipe de history.

  • Speaker #3

    Président.

  • Speaker #2

    Président, je ne me trompe pas, je ne suis pas dessus. CEO, je ne sais pas si c'est la lumière. CEO Worldwide International, donc... T'as un métier vraiment dans ce que je citais, qui est un métier passion, notamment chez les jeunes qui veulent être youtubeurs, streamers, ça fait quand même rêver, notamment jouer aux jeux vidéo, etc. Alors qu'est-ce que t'en penses ? On peut gagner des millions avec sa passion ou pas ?

  • Speaker #3

    Oui, je trouve que c'est pas si ambitieux, on peut parler de milliards dans certains cas. En fait, il y a toujours eu un vecteur important, ça a été de vraiment être dans le gaming, dans l'esport. Et surtout, j'ai l'impression d'avoir un impact dans ce milieu-là. Parce que, par exemple, comme tu aimes beaucoup le sport, on va dire que le milieu du foot, il est assez fermé, il est assez bloqué. Soit tu passes par la case joueur pour être entraîneur, pour être dirigeant de la FIFA, mais tu es bloqué. Là où nous, dans notre milieu, tout est à construire. Donc, je me vois parfois un peu avec un marteau, avec mon petit seau. Et en fait, je construis des chemins pour les personnes qui seront après nous. Et c'est ce qui fait, c'est ce qui drive, en fait, le fait que ce soit ma passion, quelque part. Je me sens vraiment utile. Est-ce qu'on peut aller jusqu'au million à travers ça ? C'est presque une question secondaire. Là, on a un impact, mais on a aussi la possibilité de faire de l'argent. Après, c'est en fonction de l'appétence de chacun. Est-ce que le but, c'est de trouver les failles du système pour devenir le plus riche possible ? Est-ce que c'est d'être simple et heureux ?

  • Speaker #2

    En tout cas, ce n'est pas pour rien que tu es président. Tu as une vision, tu veux embarquer tout un secteur. La classe, un peu. Merci pour ta franchise. On va revenir sur le business model après du streaming un peu plus tard pour savoir... Quelle est la réalité aussi, Instagram versus reality ? Parce que bon, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent vivre de jeux vidéo et tout ça, mais est-ce que ça paye vraiment ? On va en parler après. Geneviève, je me tourne vers toi. Geneviève Gauvin, tu es la queen business en ligne au Québec. Tu organises des événements business. Donc alors, est-ce que c'est une passion ? Est-ce que c'est du business ? J'ai l'impression que chez toi, Geneviève, tout est mélangé.

  • Speaker #1

    C'est un excellent point. Je pense que je touche à beaucoup de choses. Je ne sais pas si je tombe dans la case multi-passionnée, mais je dirais... pour répondre à la question, est-ce que c'est possible ? Je pense que oui, mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre au million. Dans le sens où je pense qu'il y a des gens, je pense qu'il y a un nécessaire de... d'efforts et de talents business, en fait, qui vont devoir supporter beaucoup de passionnés qui vont vouloir faire leur expertise, qui vont vouloir faire ce qui les anime le plus. Puis ce qui les anime, ce n'est pas nécessairement vendre, ce n'est pas nécessairement bâtir l'entreprise. Donc, ils vont devoir s'associer avec quelqu'un, quelqu'un qui a cette passion-là, à la limite, business. Ma passion, pour moi, elle est plus business. C'est plus contenu que contenu, à la limite. Tu parlais de digital nomad, tu parlais du lifestyle. Moi, c'est ce que ma business me permet. À la limite, ma passion, c'est ma vie. À la limite, ma passion, c'est mon contenant. C'est pas tant... Qu'est-ce que je fais à l'intérieur de ça ? J'aime ça organiser des événements en business. J'aime ça être en collaboration. Mais au final, ce qui me passionne, c'est le résultat à la fin. Ce n'est pas nécessairement le day-to-day. L'histoire de la passion, de l'artiste, la passion de celui qui a un talent très, très spécifique. Je suis la personne qui a beaucoup de chapeaux, effectivement, qui collectionne à la limite les différents talents, mais je ne me sens pas spécialiste de rien. C'est le contenant qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    C'est intéressant, on a fait un plateau forcément un peu mélangé avec différentes opinions, différentes passions. Moi c'est pareil, je n'estime pas du tout que j'ai un métier passion, même si pourtant je fais des podcasts et tout, ça peut avoir l'air cool comme ça sur le papier. En fait, moi je suis plus dans l'idée de me dire comment je peux remplir mes journées, mon agenda, avec plein de tâches qui me passionnent. Comme ça, à la fin de ma journée, c'est sûr que mon quotidien va être passionnant. Après, c'est les activités en tant que telles qui me passionnent. Je ne sais pas, moi, créer du contenu, créer un podcast, mais peut-être peu importe le sujet. Donc, on verra après, là, si à ma droite, c'est plus des passionnés hardcore qui ne changeraient jamais de sujet pour gagner plus potentiellement. Et si nous, au contraire, on adapte un petit peu aussi à notre business model. Allez, le match va commencer. C'est parti. C'est parti. Et surtout, dites-nous en commentaire si c'est votre cas. Est-ce que vous avez un métier passion ? Est-ce que vous avez une passion que vous aimeriez monétiser ? Et vous regardez cette vidéo en vous disant, comment je vais pouvoir trouver des idées business avec ça ? Et surtout, on peut vous aider. On a aussi la rubrique le SAV des solos. On va répondre à vos questions à cette fin d'émission avec un petit coaching en live avec mes invités. Comme ça, vous allez ressortir, j'espère, avec encore plus de passion et de millions. Je vous le souhaite. Je vais vous demander de prendre les petits drapeaux. Et donc, vous avez deux drapeaux. Le drapeau violet, ça veut dire passion. Sous-entendu, on s'éclate, mais on ne gagne pas trop d'argent. Le jaune, ça veut dire pognon. Alors, premier métier passion, YouTube. Alors, du coup, moi, je vais dire ça. Je vais dire les deux. Donc là, on a une majorité, les deux, sauf jaune. Toi, tu dis plutôt passion.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est hyper concurrentiel, YouTube. Vraiment, c'est le site le plus regardé au monde, vraiment de tellement loin. Donc, si tu fais un contenu, soit il faut vraiment que ce soit de niche, soit sinon, après, tu te mêles avec tout le monde. Et surtout qu'après, les moyens de rémunération, ils ne sont pas si élevés. Il y a Google Ads, généralement AdSense. Et après, d'ailleurs, de trouver des partenaires pour des collabs, ça finance généralement tes productions, mais ce n'est pas ça qui va te faire exploser.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai fait mes petites recherches. Et je voulais vous dire que les YouTubeurs dits intermédiaires, entre 100 000 et 500 000 abonnés, ils gagnent entre 2000 et 10 000 euros par mois, incluant les partenariats. Donc, ce n'est pas que AdSense. D'accord ? Donc, effectivement, on voit qu'on s'imagine tout de suite qu'on gagne énormément d'argent. Et en fait, ça, c'est le très, très top, top market Happy Few. Et je crois que Squeezie, il ne gagne que 150 000 euros par mois en pub AdSense, donc native sur YouTube. Donc, c'est le plus gros YouTuber français, enfin, un des plus gros. Ce qui n'est pas non plus... Imagine, le premier franc qui gagne 150 000 par mois, est-ce que tu trouves ça beaucoup ?

  • Speaker #0

    En vrai, non. Mais parce que j'imagine que de YouTube, il en fait sa vitrine. C'est-à-dire qu'en termes de revenus YouTube, il n'y a pas peut-être les torts ou en tout cas, peut-être qu'on estimerait plus. Mais par contre, il doit avoir en influence beaucoup plus... Je ne connais pas Squeezie pour le reste, mais il doit avoir beaucoup plus de sources de revenus et YouTube devient sa vitrine. C'est pour ça que moi, j'ai mis les deux. Parce que je pense que sur les réseaux sociaux, c'est quand même l'un des seuls YouTube par rapport à Insta. Ou Insta, on vit de l'influence, on ne vit pas d'une vidéo. Exactement.

  • Speaker #2

    Ça rémunère déjà, c'est vrai que ça rémunère. Oui,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas une rémunération directe. Donc, je trouve que YouTube, à partir du moment où tu te lances sur YouTube et que tu le fais de façon un peu acharnée, c'est qu'à un moment, tu attends. Tu sais en tout cas que sur l'éventail des réseaux sociaux, c'est l'un des seuls qui peut te rémunérer. Donc,

  • Speaker #2

    pognon ! Allez ça marche Deuxième métier, humoriste

  • Speaker #0

    Ah je pense que le nerf de la terre c'est quand même ça quoi, ça vient si les cartes s'allient mais après...

  • Speaker #2

    Drapeau pognon qui soit giché autour de la table. Alors c'est quoi ça ? C'est le mythe de l'artiste fauché ? C'est qu'il y a trop de concurrence ? C'est que les gens payent pas assez cher pour l'humour ? Comment t'analyses le truc ?

  • Speaker #0

    Non mais de toute façon humoriste, moi je trouve que plus j'avance dans ce métier qui est l'humour, plus je me dis que c'est comme un bon vin. Moi je trouve que... Je sais pas si... Tu vois, je vis de l'humour aujourd'hui. Je peux dire que je vis de l'humour et donc c'est pour ça que je m'affiche comme... Je m'affiche ?

  • Speaker #2

    Je m'affiche ?

  • Speaker #0

    Je me présente comme humoriste. Mais je pense que dans... Je sais pas si je suis une bonne humoriste aujourd'hui, tu vois ce que je veux dire ? Je pense que la vie et mon apprentissage fait que dans... Si je fais encore ça et que ça me plaît d'ici 10-15 ans, je pense que je serai encore un meilleur humoriste. Donc du coup, je pense qu'il y a une phase d'apprentissage qui fait que... Bah, t'es pas... T'es pas un super humoriste quand t'as pas un TGM de dingue, tu vois, quand tu démarres. Donc non, c'est vraiment le métier passion. Et ce qui fait qu'après, tu peux en faire ton métier et en vivre, c'est avoir un spectacle. Mais il faut déjà en avoir un. Il faut en faire ensuite en sorte que les gens viennent te voir. Il faut beaucoup diversifier. Donc ça, ça peut être une stratégie d'activité, etc. Mais par la base, pour en tenir l'endurance, c'est violer, violer.

  • Speaker #1

    Je connais pas très bien le marché ici. Puis je connais pas très bien au Québec non plus. Je vais me mettre à la base. J'avais entendu sur une conférence une de nos humoristes au Québec qui a énormément de... qui est rendue, elle l'a fait, elle a son salaire, elle a une business, on la connaît pas mal tous au Québec, puis je me rappelle que sur la scène, elle avait partagé qu'elle faisait ses 100 000 par année. Je sais que c'est pas la moyenne, on s'entend, mais dans tous les cas, mon analyse externe de qu'est-ce que c'est, c'est pas juste ses spectacles, c'est un peu... ça revient avec YouTube pour moi, c'est qu'il va falloir, comme tu dis, il va falloir que tu diversifies, il va falloir que tu fais des projets, elle fait de la scène, elle est payée pour faire de la scène aussi, pour faire des conférences. Donc, on ne parle plus que de l'humour. On ne parle plus que d'être rémunéré pour sa passion, pour son expertise. Quoiqu'il y ait, j'imagine que ça a évolué parce que si tu en fais de la... Je pense que quand tu aimes la scène, tu aimes la scène. C'est ce genre de personne-là. Puis, elle a trouvé une autre façon de rémunérer.

  • Speaker #2

    Ça va falloir diversifier.

  • Speaker #1

    Voilà, trouver un modèle d'affaires qui est plus large que je vais faire une chose.

  • Speaker #2

    Et alors, tu ne crois pas si bien dire, j'ai fait fonctionner à balle Deep Search sur ChatGPT pour aller fouiner et savoir combien gagnent les humoristes les mieux payés de France. Ça t'intéresse ? Alors, sans grande surprise, c'est un peu des rentes. Donc, il y avait Gad Elmaleh. Donc, ils ont fait un spectacle en binôme avec Kev Adams sur une tournée affichant 12 millions d'euros de recettes en 2016.

  • Speaker #0

    C'est la moyenne.

  • Speaker #2

    tu nous expliqueras après tout à l'heure le business model c'est pas direct dans leur poche et surtout figure-toi que les humoristes ils arrivent aussi à gagner de l'argent en étant par exemple acteurs dans des films etc Florence Foresti 120 000 euros pour présenter la soirée des Césars Idée de vente additionnelle pour toi, Lucie. Et Nicolas Canteloup rémunéré 150 000 euros par mois sur Europe 1 pour sa chronique matinale. Par mois ? Non,

  • Speaker #3

    c'est beaucoup. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est difficile.

  • Speaker #0

    Ça fait tonne.

  • Speaker #3

    Non, mais surtout à la radio.

  • Speaker #0

    Attendez, j'ai le drapeau.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    c'est un peu plus. Ça, c'est un peu plus. On demande la vare ou des preuves. Ah, d'accord.

  • Speaker #3

    La radio, finalement, t'es mieux placé, mais c'est quand même connu pour toi.

  • Speaker #0

    pas trop payer et de donner de l'écouté après moi je suis sur une autre chaîne qui est service public donc peut-être à des budgets drastiquement différents et auquel cas ça me fait un petit peu de peine mais si jamais ma source est réelle je t'enverrai le screenshot ça fait des dégâts je suis pas trop clou mais bon

  • Speaker #2

    alors ensuite troisième niche passion le podcast ah ouais ah donc passion passion ok donc il y a que moi qui ai dit pognon après alors Peut-être parce que là aussi, j'ai cherché un exemple qui est quand même un peu plus élevé que le commun des mortels. Alors, je suis complètement d'accord avec vous sur le fait qu'une énorme majorité des podcasteurs ne gagnent absolument pas d'argent. Ce n'est pas une niche qui est très rentable. Moi, j'étais à la Paris Creator Week. J'ai vu qu'il y en avait, par exemple, que pour YouTube et les podcasteurs, c'était en mode, bon, on s'en fout.

  • Speaker #3

    Deux scènes, c'est pour ça.

  • Speaker #2

    C'est toi qui prenais.

  • Speaker #3

    J'ai demandé à ce qu'il n'y ait aucun podcaster. C'était une demande. C'était la seule raison pour laquelle je venais au VU.

  • Speaker #2

    Tu m'inviteras l'année prochaine. Et donc...

  • Speaker #3

    J'ai tenté le plus long.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai quand même un des podcasters business les plus connus de France. C'est Mathieu Stéphanie. Et donc, j'assistais à une de ses conférences où il nous donnait ses chiffres de sponsoring. Lui, il a un coût par mille de... 90 euros sur Génération Do It Yourself, c'est-à-dire que pour 1000 écoutes, il gagne 90 euros. Et comme en fait, du coup, il fait 500 ou 600 000 écoutes par épisode, je crois.

  • Speaker #3

    Mais en tant que ça ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est énorme, parce que c'est un des plus gros. En gros, mon estimation, c'est qu'il gagne à peu près 45 000 euros par épisode sponsorisé. Donc là, c'est très juteux, mais pareil, c'est vraiment le haut du haut du haut du paquet.

  • Speaker #3

    Oui, c'est comme quand tu disais Squeezie. En fait, il faut se rendre compte que le premier d'un domaine n'est pas du tout représentatif du reste.

  • Speaker #2

    Non, et d'ailleurs, c'est un bon indicateur.

  • Speaker #0

    Le peloton est très, très large.

  • Speaker #2

    Et le ruissellement n'existe pas. On attend toujours. Et alors, attendez, sur son deuxième podcast, la martingale, c'est encore mieux parce que ça parle de finances perso. Et là, le CPM, le coût par mille, est plus fort. 120 euros par mille. Donc, en fait, les sponsors sont prêts à payer plus cher aussi sur certaines niches. Donc, choisissez bien votre niche si vous faites un podcast. Et là où il disait que les pubs grand public, genre pour Leclerc ou des supermarchés, c'est genre 4 euros du coup par mille. Donc, forcément, si tu fais un podcast grand public ou genre, je ne sais pas, sur la maternité ou sur d'autres trucs, peut-être que tu vas être moins payé que si tu le fais sur le business en ligne.

  • Speaker #1

    Et aussi, de retour sur investissement, parce que si tu fais quelque chose qui est très large sur un podcast qui n'est pas niché, l'engagement à la conversion va être… On est sûrement extraordinaires.

  • Speaker #2

    Et moi, à mon petit niveau, je suis un peu une anomalie statistique parce que je vous mettrai en lien l'étude qu'il y avait eue sur la monétisation des créateurs de contenu en France. C'est Fiverr et je crois que ça a été présenté à Creator Week. En fait, la plupart, tu dois avoir au moins 300 000 abonnés ou je ne sais pas quoi pour gagner. Et moi, je gagne 50 000 euros. J'ai gagné 50 000 euros l'année dernière sur mon podcast en sponsoring, alors qu'il fait relativement peu d'écoute, mais parce qu'il est très niché sur le freelancing et solo business et qu'il y a des acteurs. qui sont prêts à payer, des logiciels, etc. Et c'est complètement atypique par rapport à d'autres podcasts où il faut faire des millions d'écoutes pour gagner 10 000 balles.

  • Speaker #3

    C'est eux qui viennent te contacter ou c'est toi qui les démarches ? Non,

  • Speaker #2

    c'est quand même moi qui les démarches. Il y a un peu des deux.

  • Speaker #3

    Parce qu'il y a aussi ça par rapport à YouTube, c'est que nous, YouTube, on est souvent sollicités. Là où le podcast doit démarcher. Et il y a aussi cette chose à prendre en compte en termes de travail dans l'ombre.

  • Speaker #2

    Du coup, il y a du back-office de prospection.

  • Speaker #3

    Bravo à toi. Merci

  • Speaker #2

    Alors la prochaine niche passion écrivain Allez hop là la passion Je pense que c'est très clair Il y a très très peu d'auteurs qui gagnent bien leur vie La marge à peu près sur la vente d'un livre c'est 10% du prix du livre En auto-édition c'est un petit peu mieux ça peut aller jusqu'à 70% de marge et bon sans le soutien d'un éditeur etc

  • Speaker #3

    En France, c'est encore plus dur parce qu'on a un petit point de personnes qui peuvent lire, donc le pourcentage est plus faible. Et je pense qu'on a un rapport avec la lecture qui est assez différent des contenus digitaux. C'est qu'on veut vraiment que tout le monde puisse être en capacité de lire. Donc, on ne peut pas monter les prix de manière infinie, tu vois, genre un livre de main de racines à 99 euros. Bon, attends, le gars, il est mort depuis 500 ans. Et je pense qu'il y a aussi cette métrique à prendre en compte. Il y a un respect de l'éclairie. qui viennent de passer.

  • Speaker #2

    J'ai déjà vu la prospection par le livre. Tu envoies ton livre à des dirigeants, par exemple, en papier et du coup, tu ressors un peu là où tu seras en spam. Alors moi, je vais vous dire, je ne suis pas sur la route du million du tout parce que mes livres auto-édités que je viens juste de sortir il y a un mois, je voulais vous faire rire un peu, screenshot, 564,98 euros sur Amazon de redevances estimées. Voilà.

  • Speaker #3

    Le livre, il est à combien ?

  • Speaker #2

    Il est à 20 euros. Alors, je ne sais plus combien j'en ai vendu, mais c'est pas mal. Mais du coup, ce n'est pas rien, rien. Et par rapport à la stratégie que tu dis, moi, je l'ai fait pour l'avoir dans mon top funnel, c'est-à-dire rendre plus accessibles mes idées, notamment pour faire connaître le soloprenariat. Et je me dis, en le travaillant bien, en faisant plusieurs versions, etc. Voilà. Mais bon, on est encore loin du million. Donc, on va passer au prochain business model. Vous êtes prêts ? C'est OnlyFan. Alors, je ne sais pas si on peut considérer que ça soit passion, d'ailleurs. J'imagine que pour certains,

  • Speaker #3

    ça va être... Il y a eu l'histoire d'une youtubeuse américaine qui était spécialisée en sciences, qui a un doctorat en sciences, qui a décidé d'arrêter complètement en disant « Ça ne sert à rien, en mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus que en faisant des travaux sur tableaux hyper profonds. » Dans ce cas-là, elle est passée de ça à ça. Et c'est terrifiant.

  • Speaker #2

    C'est terrifiant.

  • Speaker #3

    C'est une vraie anecdote.

  • Speaker #2

    Il y a quand même des choses qui contredisent un peu ce que tu viens de dire. Il y a eu des enquêtes sur ça. Donc, derrière le mythe de « je vends des photos de mes pieds » , etc., ils ont montré que c'était beaucoup de travail. Le revenu mensuel médian d'un créateur sur OnlyFans, c'est entre 150 et 300 euros. Donc, tout de suite, ça calme. Donc, c'est un complément de revenu, mais voilà. C'est toujours pareil. Peut-être que le haut du panier s'en sort très bien.

  • Speaker #1

    On entend toujours parler des histoires des gens qui font plus de revenus. La majorité des gens, c'est la même chose pour les YouTubers, c'est la même chose pour... Comme les humoristes aussi, on a parlé de personnes qui ont vraiment réussi, qui font énormément de revenus.

  • Speaker #2

    Ça revient à la chambre de Lucie Garbon autour de la boîte.

  • Speaker #3

    Humoriste.

  • Speaker #2

    Des plaques, des plaques, des plaques.

  • Speaker #3

    C'est pas une chose.

  • Speaker #2

    Elle va nous montrer l'inverse. Et allez, un petit dernier, les artistes.

  • Speaker #3

    Ah oui.

  • Speaker #2

    ça dépend de quel point c'est très large l'artiste alors je parle pas de Beeple qui a vendu son NFT je sais plus combien de millions c'était un petit phénomène un petit phénomène en fait là la stat elle est assez gravos aussi c'est 85% des artistes auteurs gagnent moins que l'équivalent du SMIC annuel Voilà, bon, on n'était pas surpris parce qu'on avait levé les petits drapeaux. C'est pour dire que vous étiez plus...

  • Speaker #3

    Oui, mais il y a des exemples. Oui. C'est vrai que l'artiste, c'est pas...

  • Speaker #2

    Bon, voilà, donc c'est pas si simple que ça de vivre de votre passion, mais on va vous aider. On va vous donner des points pour justement gagner plus quand même en faisant un métier que vous aimez pour pas finir complètement...

  • Speaker #0

    Gagner plus en kiffant plus. Comme ça,

  • Speaker #2

    on aime ça. Dans un président, il faut qu'on se mette avec des slogans comme ça. Alors... Avant, j'aimerais bien qu'on débunke un petit peu les métiers passions. Parce que ça a l'air quand même hyper stylé sur le papier. Déjà, on a vu que c'était difficile. Et avec Geneviève, je m'associe à elle, on a des questions quand même sur vos métiers passions pour voir s'ils sont si passions que ça. Lucie, Shons. Donc, si je devais faire un peu Instagram versus reality, déjà, c'est quoi le truc le plus relou dans vos métiers passions qui ont l'air bien comme ça sous tout rapport ?

  • Speaker #3

    C'est en fait d'être en contrôle constante du monde qui évolue vite. parce qu'une fois que tu as un acquis, tu te dis ok, j'ai compris, c'est ça. Dans le monde dans lequel on est, six mois après, ça peut ne plus être ça. Et donc, d'être en constante recherche de tout le temps se dire ok, est-ce que c'est ça que je dois faire ? Est-ce que c'est comme ça que je dois le faire ? Ça peut tendre vers parfois un petit peu de prendre des prises de mauvaises décisions ou autre. Donc, je dirais que c'est surtout ça, la veille constante.

  • Speaker #2

    C'est un bon surchauffe,

  • Speaker #3

    tu peux jamais te protéger. Ça va, j'arrive à gérer bien ça, mais en tout cas, si tu veux faire les bons choix, constamment te remettre en question et c'est pas un travail facile d'être en introspection au moment.

  • Speaker #2

    Et attends, un deuxième truc, parce que pour faire ces plateaux, t'as des disponibilités de ministre un petit peu avec tous tes streams, parce que toi, t'as un travail... J'ai un travail hyper synchrone. Du coup, le stream, c'est en direct et tout. C'est pas stressant, ça, un peu dans ton quotidien ?

  • Speaker #3

    Non, ça va. Alors, pour le coup, je fais partie des streamers qui ont des plans, des plannings très réguliers. C'est-à-dire que moi, je stream tous les matins, en gros, 10h, 14h. Ce qui fait que je peux me caler, c'est comme un travail de bureau, finalement, même si c'est d'animer. Et après, ce soir, j'ai une émission avec un Espagnol, un Italien, enfin bref. Mais je suis content que tu aies venu pour un nouveau concert.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai dit non, l'Italien.

  • Speaker #3

    C'est le G8.

  • Speaker #0

    On guéla autour de la tête.

  • Speaker #2

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    Il y a une politique.

  • Speaker #2

    J'adore. Non, mais c'est bien de savoir un peu, parce que tu vois, on pourrait se dire, ouais, je suis sur Internet, je suis business en ligne, je suis wild. Et en fait, quand tu le dis déjà tous les jours, je ne sais pas, 10h à 14h, ça fait déjà quand même des horaires contraints. Par exemple, est-ce que toi, tu supporterais de telles contraintes dans ton business, toi qui es plus un business lifestyle ? Oui,

  • Speaker #1

    honnêtement. Je pense que ça dépend de la personnalité aussi des gens. J'ai été la personne qui a dit « Ok, je ne veux pas d'horaire, c'est flou » . Mais il y a une partie de moi qui recherche cette structure-là et cette réputation-là parce que ça évite de réfléchir à un certain moment aussi. Tu sais, je regarde des gens qui parlent, je regardais… L'émission avec l'immobilier français, justement, avec l'agence. L'agence, merci. Puis justement, il y avait un des invités à gas qui voulait acheter une maison. Il dit, moi,

  • Speaker #2

    je porte la même chose tous les jours.

  • Speaker #1

    Ça m'évite de réfléchir. Puis ce n'est pas la première fois que j'entends ça. Des gens qui ont peut-être une garde-robe, ils mangent tout le temps la même chose tous les jours parce que ça leur permet d'éviter de réfléchir pour se concentrer sur d'autres choses qui sont plus importantes.

  • Speaker #3

    Moi, j'adore ce mindset. Je n'ai pas non plus tant de vêtements, t-shirts ou autres, mais...

  • Speaker #2

    La question pour la prochaine édition pour la question de chemise. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est comme un spiel. Et en vrai, je trouve que c'est...

  • Speaker #2

    C'est la fatigue décisionnelle, ça s'appelle.

  • Speaker #1

    Je pense que quand justement, tu as besoin d'être la personne qui est l'entrepreneur, qui génère ces nouvelles opportunités-là, puis que tu n'es pas tout le temps dans ton moment de pression, la fatigue, puis de trouver ces nouvelles stratégies-là, puis de décider, c'est l'option A ou l'option B qui va m'aider le plus, un moment donné, ça devient lourd. Dans ta vie professionnelle, tu veux ta liberté. Mais au niveau,

  • Speaker #2

    à la limite,

  • Speaker #1

    de la business,

  • Speaker #2

    je te l'aime bien,

  • Speaker #1

    ma p'tite,

  • Speaker #2

    honnêtement.

  • Speaker #1

    Puis, assez que, tu sais, je vais tout le temps au même café chaque jour, les gens connaissent mon nom, j'arrive, j'ai même pas besoin de commander, ils savent. Je suis très routinière, à la limite. Mais au niveau personnel, j'aime ça, être capable de décider, OK, là, ça suffit, je veux faire d'autres choses. Je pense que ça dépend un peu des sphères de la business.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et toi, Lucie, c'est quoi le truc un peu sans filtre, ouais, relou dans ton métier ?

  • Speaker #0

    Je trouve que moi, c'est de, comment dire, un truc. mettre sa passion dans un cadre. Moi, j'adore la scène, par exemple. Mais on me disait tout à l'heure, je ne peux pas vivre que de la scène. Je suis obligée. Je vis de l'humour, mais je ne vis pas de la scène. Donc, je suis obligée à un moment de trouver d'autres stratégies de vivre de l'humour. Ça peut être écrire pour d'autres personnes. Ça peut être, on l'a dit tout à l'heure, faire de la figuration.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #0

    On est fan.

  • Speaker #1

    Vous savez, tout à l'heure, j'ai fait ça, mais je connais plus. En vrai, je connais très, très peu. Là, par exemple, en fait, il y a en ce moment un truc sur les réseaux sociaux. Par exemple, on m'a dit, ouais, ce serait bien que tu fasses une vidéo tous les deux jours, d'avoir une régularité pour satisfaire les algorithmes.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #1

    c'est ça qui m'énerve. Aujourd'hui, ça, c'est quelque chose que je trouve pénible.

  • Speaker #2

    C'est une contrainte. Ok. Super intéressant. qu'est-ce que vous ont dit vos proches quand vous vous êtes lancé dans ce métier-là ?

  • Speaker #3

    Waouh ! Moi, ça date quand même pas mal. J'ai fait une école d'ingé et ensuite, je me suis lancé à fond dans le gaming. Et à partir du moment où j'ai eu mon diplôme, ils m'ont fait « Oh, c'est bon » .

  • Speaker #2

    Du coup,

  • Speaker #3

    j'aurais dit juste « Ok, je veux quand même voir pendant un an, un peu voir ce que ça donne et tout » . Et finalement, ils ont été très supportifs. Ils ont vu comment ça évoluait et tout. Trop mignon.

  • Speaker #2

    Et toi, Geneviève ?

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas sûre qu'ils comprennent encore. Ça fait 12-13 ans. Mais ils posent de plus en plus de questions. Je pense aussi que quand tu révèles des chiffres à des parents qui sont habitués, puis c'est qu'ils veulent aussi un lifestyle spécifique pour leurs kids, à un moment donné, c'est là, OK, là, ça fait assez longtemps qu'elle le fait. Elle devrait être solide. C'est correct. Là,

  • Speaker #2

    je ne sais pas ce qu'elle fait,

  • Speaker #0

    mais maintenant, ça fait. C'est clair. Je voulais, j'ai même échangé. J'ai changé ma maîtrise pour un programme en ligne en 2012. Puis j'arrive à mon père et je lui dis, est-ce que je peux avoir l'argent que tu as mis de côté pour ma maîtrise, mais je vais l'investir dans un programme d'une fille aux États-Unis, ça va coûter 2000 US. Est-ce qu'on fait ça ? Mon père est pharmacien, il ne vient pas de cet univers-là du tout. Ça a été tout un débat. Finalement, j'ai réussi.

  • Speaker #2

    Le salon de négociatrice de Geneviève était déjà à l'œuvre.

  • Speaker #0

    Bien, j'imagine, mais au final... C'est dur d'expliquer à des gens qui ne sont pas de cet univers-là. Je pense qu'éventuellement, ils sont devenus plus… Mais ça a pris un moment.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire beaucoup confiance soi-même aussi qu'en France. Parce que moi, c'est pareil. Au début, mon mec me disait « arrête de faire ton Instagrammeuse » parce que je portais des trucs sur LinkedIn. Et j'étais dégoûtée. J'avais envie de le tuer. Tu étais supportif aussi à d'autres moments. Mais tu vois ce petit côté un peu, le doute du salarié qui projette sur toi quand tu es entrepreneur, ça, on l'a vachement. Et vous, peut-être… artistes et tout ça, ça va être compliqué.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils ont dit tes parents ? Ma mère, elle n'a pas compris. Mes parents, globalement, n'ont pas compris. C'est-à-dire que moi, je sortais d'un... J'étais en CDI, dans une grande boîte de 440 avec... Concrètement, la prochaine étape, c'était la retraite. Donc vraiment, si tu veux, la voie était tracée, les avantages, les vacances, les entrées par Castelix, vraiment, ça roulait. Et donc ma mère était prof et mon père était commercial, mais commercial dans un truc qui roulait bien, ça allait. Et donc c'est vrai, quand je leur dis, je renonce à la sécurité, au confort, pour faire comique, ils m'ont dit, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Ils n'ont vraiment pas compris. Je pense que j'ai éveillé un tunnel, tu vois. Ils n'ont pas compris. Et c'est vrai qu'il y a un besoin de faire ses preuves. Là, par exemple, j'ai joué à l'Olympia avec le Point Virgule il y a quelques mois. Ils sont venus. C'est vrai que ça a validé quelque chose.

  • Speaker #3

    Ils ont compris maintenant ou pas ? Ils ont vu à l'Olympia, ils ont vu. Ah du coup !

  • Speaker #2

    Ils ont compté les places dans l'Olympia. Ils ont fait, c'est bon, c'est bon, elles s'en sont bien ma fille.

  • Speaker #1

    Tu sais où moi mes parents, ils me regardent, je suis leur enfant, donc ils attendent. Ils ont rigolé, c'est bon, ils ont rigolé. Ils ont rigolé, Lucien, ils ont rigolé. C'est bon, la petite, elle n'a pas fait un four. Donc vraiment, ils ont eu une peur. Non mais vraiment, parce que nous, c'est vrai que l'humour, on a cette particularité de, si les gens ne rigolent pas ou n'applaudissent pas. C'est hyper... Ça peut être traumatique. Quand je suis partie, quand j'ai posé ma démission et que je me suis dit que je pars pour faire de l'humour, ma mère a eu cette façon de parler à ses amis en disant qu'elle s'amuse. Comme s'il y avait un côté un peu préjugé. En tout cas, j'avais l'impression que c'était un caprice, c'était la crise de la trentaine. Et je me suis dit, déjà, elle s'amuse. peut-être que ça peut être bien.

  • Speaker #3

    C'est peut-être la base.

  • Speaker #1

    Et le sous-texte, je le ressentais comme on s'est pas drôles, on s'amuse.

  • Speaker #2

    Mais merci de mettre ça sur le plateau parce qu'en fait, il y a quand même ce côté, effectivement, le côté jouisseur du métier passion qu'on nous pardonne pas trop. Parce que parce qu'on fait des podcasts, parce qu'on fait des émissions, on fait du streaming, on fait des scènes. Je pense que ça renvoie aux gens le fait qu'ils sont un peu plus sacrificiels dans leur vie pro, ils aimeraient bien aller vers ça, ou est-ce qu'au contraire ça leur renvoie vers les insécurités, de « je n'ai pas le droit de m'amuser parce que s'amuser ce n'est pas du travail » , sauf qu'en fait vous prouvez autour de cette table qu'on peut faire les deux. Alors quand même, parlons d'un petit côté sonnant et trébuchant, parce que c'est ça aussi le thème de l'émission, on a le côté passion, on a le côté million. Donc c'est quoi le business model pour vivre de sa passion ? Shons, je me tourne vers toi, je connais pas du tout ton business model streamer, j'ai vu que t'as des millions de followers Je me suis dit, ça doit bien tourner.

  • Speaker #3

    Des centaines de milliers.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #3

    oui. Voilà, tu as raison. Je veux bien. Mais comment partir du principe qu'en gros, on en parlait un peu avec Lucie en off, c'est que maintenant, pour moi, il faut être vraiment sur tous les canaux. C'est-à-dire que tu ne peux pas juste faire un truc et te dire les gens vont venir. En fait, il faut que ton cercle vertueux de réseaux sociaux nourrisse le tout. Et plus tu vas en créer, plus ça va créer un effet tornade. C'est la folie, des milliards.

  • Speaker #2

    Tu peux juste être sur Twitch, par exemple. Tu as besoin des autres réseaux sociaux pour envoyer des choses.

  • Speaker #3

    Je ne gagnerai pas autant. Ok. Donc, en gros, il y a Twitch. Twitch, tu as la partie des subs où les gens peuvent s'abonner s'ils aiment bien ton contenu. Ça fait en gros 5 euros par abonnement, etc. Tu as les marques qui veulent faire des opérations commerciales. Moi, il y a des éditeurs de jeux qui veulent présenter leurs jeux en avant-première ou autre pour que je sois découvert dans ma communauté. Il y a les marques, par exemple, on est partenaire avec Emma, les matelas... qu'on voit un peu partout et du coup, ils veulent cibler la communauté gaming donc ils passent par moi, par des copains.

  • Speaker #2

    Sur le Dorme Plus.

  • Speaker #3

    Et c'est la troisième année qu'on re-sidérique. C'est vraiment un truc.

  • Speaker #2

    Alors, petite annonce pour Emma, les solopreneurs dorment aussi. Je peux peut-être vous écouter.

  • Speaker #3

    En tout cas, il y a cette volonté pour les marques, elles ont compris un truc, c'est que plutôt que de juste cibler des gens, ils veulent cibler les passions des gens. Et en vrai, il y a plein de gamers maintenant qui sont enfin un peu à notre âge, on vient de passer la trentaine et tout. Ils commencent à avoir des responsabilités et en fait, ils ont aussi ce pouvoir d'achat. Donc du coup, quand tu le lues à travers notre canal, il y a ça. Après, il y a YouTube avec les ads, les opés sur ads. Après, il y a les différentes émissions. Donc voilà, tout ça.

  • Speaker #2

    Si on dessinait un peu un camembert et tout, ça représenterait quoi comme proportion ? Qu'est-ce qui te fait gagner le plus ?

  • Speaker #3

    Je dirais que c'est quand même les opérations commerciales, même les non endémiques, pour dire précisément. C'est vraiment les opérations qui sortent du cadre du gaming. Tu vois, les trucs où vraiment je joue à un jeu vidéo. Ça va me rapporter, je ne sais pas, genre, pour deux heures, c'est 3 000 euros, 3 500 euros. Et tu as les opérations endémiques sur un plateau. Par exemple, on a fait une opération avec Tonton, c'est un autre collègue streamer. On a mis en avant la marque Tanoshi pour un truc de serpent, etc. Là, tout de suite, le chiffre, c'est fois deux, fois trois pour la création du projet. Donc, en fait, il y a beaucoup de canaux différents. Et moi, je le vois comme ça. Après, je rendrai la parole. Mais j'ai semé beaucoup de graines. pendant ces 10-12 ans, et en fait sans trop me prendre la tête. C'est-à-dire que j'ai fait du contenu pédagogique, j'ai fait du hosting, j'ai fait un talk show, etc. Et en fait, juste, il y en a certaines qui poussent. Comme ça, et au bout d'un moment...

  • Speaker #2

    Ambiance diversifiée. Voilà. J'ai fait ça aussi, tout le monde m'a traité de folle en me disant « mais tu t'es parpi, c'est n'importe quoi » . Maintenant, je suis bien contente aujourd'hui.

  • Speaker #3

    On a le même mindset pour ça.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, Geneviève, tu vois ça de quel œil ? Alors, le business modèle, le business économique de ces métiers passions ? Tu en vois d'ailleurs, toi, dans les entrepreneurs qui t'achètent tes événements, tes programmes en ligne, des gens qui vivent bien de leur passion ?

  • Speaker #0

    Oui, bien, en fait, c'est sûr qu'en organisant les événements, en n'étant pas coach nécessairement, je n'ai pas le contact direct avec eux. Fait que j'ai de la misère à dire, je ne leur demande pas à l'achat, « Combien tu fais ? » Mais c'est ça, je pense que c'est possible, mais c'est très, très, très diversifié quand on vend de l'information, ce qui est plus mon univers, l'infoprenariat.

  • Speaker #2

    L'infoprenariat.

  • Speaker #0

    Quand on vend des formations en ligne, quand on vend du coaching, des programmes de groupe, c'est long.

  • Speaker #2

    c'est de l'éducation on est duplé ça c'est clé ça parce que beaucoup de métiers passion vont se transformer en infoprenariat je suis danseur je t'apprends à faire de la danse je suis pâtissier je t'apprends à faire des galettes des rois je dis ça parce qu'on a Adrien Tornier qui est un petit prodige pâtissier qui est aussi dans la team des co-hosts de Solo Nation et je peux vous dire que lui il en a fait des infoproduits aussi de cours de cuisine donc comment quelles seraient tes recommandations là-dessus sur ce sujet infoproduits ? Ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Je pense que dès que tu sais un step plus loin que les autres, tu es capable de faire quelque chose. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont attendre d'être littéralement la sommité mondiale dans un certain sujet pour dire, là, je peux faire une formation en ligne parce que là, je suis legit. On dirait que ça les valide, mais en même temps, c'est faux. De toute façon, quand tu es la sommité mondiale, le prix que tu vas falloir que tu charges aux gens parce que ton expertise est tellement unique, le retour sur l'investissement, ça n'a pas de sens. Si tu es à l'étape 2, tu vas enseigner aux gens à l'étape 1. Tu n'as pas besoin d'être plus loin que ça. Les gens, tu les enseignes à atteindre l'étape 2. Puis toi, en attendant, tu vas aller à l'étape 3. Je pense que ça, c'est ce qui arrête les gens. Mais le modèle d'affaires de l'infoprenariat est très large dans le sens où, oui, le produit de base, à la limite, ça va être cette éducation-là, la formation. Certaines personnes vont faire du coaching en one-on-one. Ce n'est pas nécessairement ce que tout le monde va faire. Les programmes de groupe aussi. Mais après ça, ça peut être YouTube aussi. Ça peut être faire de la scène en conférence. Ça peut être plein de choses. Moi, j'en ai un podcast, puis je le monétise pas. C'est roux. J'en ai pas de sponsor dessus. C'est pas que c'est pas quelque chose que je veux pas faire, peut-être. Peut-être. Ça pourrait être une autre façon de... pour monétiser mes acquis et mon audience, mais j'attire les gens à travers le podcast et ensuite, je les amène dans mon monde où je vends d'autres choses. Je pense que ce sont des modèles d'affaires qui sont extrêmement spécifiques et focussés sur une branche, tandis que, tu l'as dit, l'infoprenariat, c'est souvent peut-être la fin ou quand ça fait tellement longtemps, les gens te demandent comment tu as fait. Je t'entends parler de YouTube, je suis comme « Où est ta formation sur YouTube ? » Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu vas faire créer ta formation là. Tu ne sortiras pas de ce plateau si vous n'avez pas créé une formation avec Geneviève.

  • Speaker #0

    Parce que les gens posent des questions. Après ça, je me dis, comment toi, tu as fait ?

  • Speaker #3

    J'ai un rendez-vous avant ça.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Avec Geneviève.

  • Speaker #3

    L'ONU, papapa.

  • Speaker #0

    Mais voilà, les gens posent des questions parce qu'on admire ces personnes-là et on se dit, moi aussi, je veux la même chose. Pour beaucoup, c'est la fin du parcours, à la limite. Mais je pense que pour ceux qui choisissent ça, ils vont choisir quelque chose de très, très, très large. On peut vendre la merch. Si on veut, il y a des gens qui font des produits physiques. Il y a des gens qui font... On peut rajouter du e-commerce là-dedans. Il y a tellement de choses qu'on peut faire quand, à la limite, c'est toi, la brand. OK.

  • Speaker #2

    Intéressant. On va revenir là-dessus, parce que tu partages beaucoup tes expériences et tes revenus aussi en public. On va en parler juste après. Et alors, en termes de business model, je me tourne vers toi, Lucie. Combien ça gagne un humoriste ? Comment on fait de l'argent quand on est dans ce domaine ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de fourchettes. de comment on est suivi sur les réseaux, quel réseau, etc. Moi, mon business model, en vrai, j'en ai pas eu. J'ai pas eu de stratégie. Ça m'est venu à moi.

  • Speaker #2

    J'ai jambé des graines. C'est fabuleux.

  • Speaker #0

    On a des agriculteurs ici.

  • Speaker #1

    Je me suis dit... En fait, je trouve que... Pour de vrai, c'est ça. J'ai fait plein de vidéos gratuites, de fait, pendant très longtemps. Et un jour... Petit à petit, j'ai été contactée pour faire de l'humour en entreprise. J'ai eu le temps de faire un spectacle. J'ai fait un spectacle. Le fait de jouer dans un spectacle, ça m'a apporté des cachets. Une visibilité pour ensuite intégrer France Inter. J'ai l'impression que je suis hyper à l'aise avec le fait de diversifier. C'est-à-dire qu'on peut faire des vidéos. Il y a des plateformes qui rémunèrent très bien. Moi, ce n'est pas le cas. Mais sur TikTok, j'ai des collègues qui, je pense, ont revenu grâce à TikTok. Il y a les spectacles, il y a parfois de la co-écriture, il y a parfois de la mise en scène aussi pour d'autres humoristes. Il y a les chroniques. Moi, c'est vrai que je fais de l'humour en entreprise. Alors, si je dois parler de business, ce serait ce business-là.

  • Speaker #2

    Très bonne miche, parce qu'ils ont de quoi payer aussi les entreprises pour organiser. Alors oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que ce n'est pas les mêmes cachets que les spectacles. C'est vrai que ce n'est pas du tout le même... Oui, oui, c'est vrai. Donc après, c'est quelque chose que je fais avec parcimonie, parce que je trouve que parfois, quand on monétise entre guillemets trop sa passion, Je trouve qu'on peut aussi s'enfermer dedans. Moi, je sais que si, par exemple, tous les jours, je me retrouve à faire de l'humour dans des auditoriums, aussi bien soit-il, je pense que ça me frustrerait. Parce que ce que j'aime profondément, c'est la scène et la scène grand public, et écrire et faire des blagues, etc. Et donc, c'est vrai que moi, j'ai besoin aussi, même intellectuellement, de diversifier.

  • Speaker #2

    T'as quitté le corporate, c'est pas pour tous les jours que tu vas venir en corporate faire des blagues.

  • Speaker #1

    Je le fais avec... plaisir parce que je trouve qu'il y a des tendances, il y a des évolutions. Moi, j'ai connu les open space, maintenant il y a le flex office. La cybersécurité, c'est un sujet que je trouve que j'adore. Enfin, c'est peut-être con, mais j'adore ce sujet. C'est vrai que je ne vais pas arriver au point virgule en disant « Eh, vous avez changé les mots de passe ! » Donc, tu vois, le faire devant un public qui est un peu plus peut-être averti sur ce sujet, c'est aussi, pour moi, facilitant. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, je vis de la scène, de chronique. J'ai own... honnêtement aucun revenu il fut de mes vidéos, si ce n'est peut-être

  • Speaker #2

    16 euros sur Youtube tous les deux mois mais effectivement t'as l'âge je suis pas Lucien je suis pas Lucien alors attends je me faisais quand même une réflexion on a tous soulevé le petit drapeau passion, passion, pas de pognon le prix des chroniques parce que je t'ai demandé des chroniques etc c'était 800 euros la chronique hors taxe Pour moi, pour moi. Je t'ai fait un prix d'Amérique. Merci. Et je me suis fait la réflexion, je me suis dit, OK, ce n'est pas dégueulasse par rapport à ce que j'imaginais. En gros, je me suis dit, 800 euros, c'était mon TGM, moi, quand j'ai commencé en freelance. Donc, tu vois, je sais que tu ne fais pas ça tous les jours parce que ça demande de la capacité d'écriture et tout, mais tu vois, peut-être pour mettre une petite case dans le côté pognon, je trouve que ce n'est pas mal quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ah non, mais vraiment, moi, oui, complètement. Tout à fait, surtout que c'est moi qui l'ai chiffré, donc je me souviens bien du devis que je t'ai envoyé. Non, mais complètement. C'est un sujet. C'est vrai que quand on est troubadour, comique, artiste, c'est vrai qu'il peut y avoir un « combien tu gagnes, combien tu fais, mets l'intermittent, ça va » . Moi, en vrai, c'est vrai que j'ai eu de la chance parce que j'ai fait… En fait, j'ai tellement à un moment que je me souviens bien qu'il y a le Covid. J'ai tellement fait de vidéos, j'ai tellement investi, j'ai tellement engagé d'énergie. Je dis là, je donne tout. J'ai énormément diffusé. J'ai fait des lives, j'ai fait plein de vidéos sur tous les supports, etc. Et effectivement, comme tu disais tout à l'heure, moi j'ai planté. Et à un moment... purée, la vie te fait que de temps en temps, il pleut. Donc là, c'est cool, tu vois, j'ai eu un spectacle. Concrètement, quand je joue mon spectacle, moi, j'ai un cachet, alors ça dépend des scènes, mais j'ai un cachet de 150 à 200 euros. Après, il y a des droits d'auteur qu'on touche en fonction de la recette qui est faite sur le dit spectacle. Les droits d'auteur, ça peut aller de 50 à 200 euros, tu vois, en fonction des salles. Les chroniques, alors moi, je ne suis pas sur Europe 1 et je suis... pas Canteloup, donc on n'est pas du tout sur ses ordres de grandeur. On est même en dessous de la chronique...

  • Speaker #2

    Il faut bien qu'il y ait des solopreneurs qui payent un peu à la place de France Inter.

  • Speaker #1

    Pour un peu de privé, ouais. Et donc, c'est vrai que le fait de faire de l'humour en entreprise... Honnêtement, ça se fait depuis longtemps. Je pense que j'ai été peut-être l'une des premières humoristes quand même à le dire et à l'assumer.

  • Speaker #2

    Tu as marqué humoriste du... Enfin, la plus connue du CAC 40.

  • Speaker #1

    La moins connue des Français, mais la plus connue du CAC 40. Et c'est toujours le cas !

  • Speaker #2

    Et tu vois, je trouve ça trop smart parce que dans les niches aussi, il y a coach sportif. On n'en parle pas beaucoup, mais tu vois, tout le monde veut être coach sportif et tout. C'est pareil, les coachs, s'ils ne font pas de B2B, ils galèrent un petit peu. Moi, j'ai plein de potes qui font du B2B. QVT, prévention au travail et compagnie, et c'est bien aussi de choisir cette cible.

  • Speaker #1

    Mais c'est même... Tu vois, parfois, il y a des humoristes qui me disent « Ah, mais tu vas pour les sous ? » Je dis « Mais en vrai, franchement, et c'est le luxe de ma position, c'est pas que. » C'est même pas... Franchement, j'en suis à un point où j'ai tellement diversifié que j'ai le luxe de, de temps en temps, quand ça me va pas, d'un point de vue agenda, d'un point de vue contexte, j'ai le luxe de dire non. Donc je suis plus... Et je pense que c'est important, quand on fait des métiers passion, de... ménager aussi sa passion, de la garder animée, de pas peut-être être tentée ou de être tentée en lait, mais en tout cas de succomber aux sirènes du PEL ou de tu vois, pour rester enjouée garder du temps créatif aussi de la détente, moi je trouve ça hyper important et donc c'est vrai que en tout cas j'ai aucun problème à dire que je fais de l'humour en entreprise et que ça m'arrive Quand je le fais, les gens peuvent être rassurés que je le fais avec enthousiasme. Et donc, il y a d'autres humoristes qui le font aussi et qui m'ont demandé « mais comment tu chiffres ? » Et en fait, c'est vrai que je chiffre par rapport à l'expérience que j'ai eue. Moi, j'ai travaillé cinq ans en entreprise. Tu vois, je te parlais de la cybersécurité. Je ne sais pas si tout le monde peut parler. Déjà, un a envie, pas forcément une envie. a envie et comment parle de la cybersécurité moi c'est vrai que j'ai travaillé dans la tech donc je considère c'est peut-être mon côté diva que je peux avoir une expertise sur le sujet mais c'est la chute ça en fait il faut comment dire je trouve que quand on se lance dans sa passion quand ça devient monétisable il faut avoir une conscience et c'est pas être Ouais c'est pas se la péter de se dire que mince on a son on a son parcours, on a sa valeur, on a son expertise, on a passé du temps sur les sujets, on va le valoriser à hauteur de ce qu'on pense juste. Moi, c'est ça que je chiffre dans les envusés. Est-ce que, ou que je dis aux humoristes qui me le demandent, est-ce que toi, t'es à l'aise de justifier ce budget ? Moi, je suis à l'aise avec... Alors,

  • Speaker #2

    super intéressant parce qu'on a fait une autre émission sur le rapport à l'argent des entrepreneurs. Et je pense que c'est une question clé. Et notamment, désolé pour le cliché, mais je pense que les entrepreneurs passion, il y a un peu ce petit côté, je fais pour ma passion, ça va bien de vivre ma passion. Donc, est-ce que vous voulez bien me payer, s'il vous plaît ? Mais je ne vais pas demander trop, ni trop cher et tout ça.

  • Speaker #3

    Ça dépend aussi à quel point tu as envie de faire la chose dite. Moi, il y a parfois des OP avec des marques que je trouve ouf, où vraiment, j'ai envie de leur dire, mais franchement, donnez-moi 500 balles et limite, je le fais. Ou il y a des marques où vraiment, j'ai... pas trop envie d'aller à cet event, ce qu'ils me demandent c'est un peu chiant, et là je dis écoutez, 10 000, je le fais et par contre ça arrive plein de fois c'est tout de même la métrique c'est en fonction de si j'ai envie et là typiquement j'ai été contacté par Mel hier pour un truc hyper sympa, il m'a dit combien tu prends pour ça, ça, et j'ai descendu le budget, parce que j'ai envie de le faire et de le proposer aux gens, et donc c'est une expérience cool Et donc, je me moniteur par rapport à ça aussi.

  • Speaker #1

    En vrai, moi, il y a un truc, ça m'a débloqué ma vie et mon rapport au projet et à ma gestion de mon agenda. Quand je me suis dit, il y a un projet qui m'arrive, c'est quoi mon algorithme de décision ? Et donc, j'ai trois critères. J'ai un critère, le kiff. qu'on essaie d'obtionner. J'ai un critère visibilité. Est-ce que... Mais généralement, non, c'est pas lié. Mais visibilité, est-ce que potentiellement, ça peut même faire des petits... Genre l'Olympia, par exemple, c'était pas 100 000 euros, mais c'était cool. Et financier. Quand ça coche tout, c'est merveilleux. Et c'est vrai que les trois, de réfléchir à ce que ça m'apporte, du kiff, de la visibilité ou du financier. Le financier, il ne faut pas le négliger forcément, parce que ça te sécurise, surtout quand on est comique, on sait qu'on peut avoir un projet incertain. Donc quelque part, ça te sécurise aussi ton projet. Donc d'avoir ces trois critères-là dans le process de décision.

  • Speaker #2

    hyper intéressant de voir comment vous buildez aussi vos projets votre passion etc

  • Speaker #3

    Sean est-ce que tu aurais des anti-conseils aussi des trucs qu'il ne faut surtout pas faire pour ne pas se faire avoir quand on est dans un domaine passion tu vois des trucs que tu dirais aux débutants qui se lancent dans le streaming ou quoi d'éviter alors déjà ça dépend je crois que Geneviève tu en avais parlé un petit peu mais à quelle étape on est aussi si on est vraiment au tout début où on découvre ça est-ce que c'est le troisième business qu'on lance ? Je pense que les conseils ne sont pas adaptés à chacun. Ceci étant dit, il y en a quand même un déjà, je dirais que c'est de ne pas avoir peur aussi de s'entourer correctement. Parfois, on est très, très, très en mode, je vais le faire tout seul, puis ça me fera des économies. Et puis, de toute façon, les week-ends, c'est fait pour travailler. Alors qu'en fait, de savoir s'entourer, c'est vraiment une clé de fou, quelle que soit la décision. Moi, typiquement, on en parlait tout à l'heure, il y avait... Il y avait un truc, même si je suis vachement sur les réseaux sociaux publiquement, par exemple, je n'ai pas TikTok. Je n'ai pas l'implication, je ne l'ai jamais installé, ça ne m'intéresse pas. En fait, je le vois comme un gouffre de temps. Et je vois beaucoup de gens tomber là-dedans. Et que ça me fait peur. J'ai l'impression que c'est une drogue de laquelle je ne veux pas toucher. Et donc, en fait, je me dis, mais putain, mais il faut quand même que je sois sur TikTok. Qu'est-ce que j'ai fait ? Plutôt que de me forcer, je me suis dit, ok, je vais prendre quelqu'un qui va travailler avec moi. Et du coup, il fait tous les shorts, les Insta, les TikTok. Et donc, c'est de l'argent de ma société qui sort, mais qui me libère.

  • Speaker #2

    Et puis du temps pour ta passion aussi, on en parlait tout à l'heure pour ne pas finir comme souvent. D'ailleurs, moi, j'ai reçu pas mal de commentaires en préparant cette émission à base de est-ce que ce n'est pas une illusion de vivre de sa passion ? Parce qu'au final, on passe sa vie à vendre et à publier des trucs sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas être trop business pour avoir zéro pause et du coup zéro créativité, parce que c'est dans ces pauses-là que vont nous venir les idées dingues qui vont nous faire passer des paliers. Tu vas nous en parler après. Mais c'est aussi si tu as zéro idée business. Je suis désolée, moi je vois plein aussi de solopreneurs passion, ils ne font pas de bilan, ils ne savent pas combien ils gagnent. Ils me disent, les sponsors viennent vers toi, mais je leur dis, pas du tout, mon gars, au début, personne ne te connaît, il faut quand même que tu ailles chercher les trucs. Une question pour toi Geneviève, parce que nous parlions des lifestyle business, c'est finalement presque un peu l'opposé. C'est de se dire, ok, je ne vais pas me rémunérer grâce à ma passion, parce que peut-être je n'en ai pas d'ailleurs, mais par contre, je vais choisir un métier cool. avec des horaires pas chiants, que je peux faire en remote, par exemple du freelancing, du livrable, faire des sites internet et tout, quand je veux, comme ça, je diminue ma quantité de travail. Je ne passe pas par les affres que vous venez de montrer, qui sont quand même difficiles d'entreprendre dans sa passion. Je m'économise un peu et après, j'ai du temps pour mes passions. Est-ce que tu peux me parler de ce business model-là qui, j'ai l'impression, est forcément très connu sur le continent américain, peut-être un peu moins encore en France, parce qu'on a un peu de retard, et en Europe ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour moi, le... lifestyle business, c'est vraiment, comme tu l'as mentionné, de focusser sur soi en premier. Après ça, c'est de bloquer le temps pour soi, puis ensuite, la business va arriver. La business me sert à moi et pas le contrat. Ce que j'adore comme mentalité, parce qu'au final, quand on se lance souvent en entrepreneuriat, même dans un métier passion, on se dit, on veut faire ce qu'on aime. Puis souvent, on va tomber justement dans les trucs qu'on n'aime pas faire et tout, puis il y a des choses qu'on fait parce qu'on pense qu'il faut qu'on fasse aussi. Fait que d'essayer de limiter, puis de... Trouver c'est quoi notre essentiel à la limite, c'est quoi qui est essentiel pour moi, pour mon bonheur, puis ça part de là. Puis ensuite, tu bâtis le projet qui va supporter cette Ausha et qu'est-ce qui est essentiel pour la croissance puis l'atteinte des objectifs de Jen, pas nécessairement de la business, parce qu'à partir du moment où c'est la business qui lead, Jen va sacrifier tout pour nourrir la business. C'est vraiment de flipper le modèle pour se mettre au centre au lieu du contraire.

  • Speaker #2

    Et tu veux, je te raconte une petite anecdote parce que ça corrobore exactement ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Moi, j'étais donc mes deux premières années en freelance, je faisais à peu près 100 000 euros. Donc, j'étais contente. En freelance, c'était pas mal, mais j'avais le temps de rien. Et notamment, moi, je me suis installée à Nantes pour pouvoir aller surfer plus souvent. Donc, je suis une mauvaise apprentie surfeuse, mais je persévère. J'en ferai certainement pas mon métier, n'est-ce pas ? Et donc, bref, je me dis, putain, et à chaque fois que je voyais qu'il y avait des bonnes vagues, j'étais pas dispo. J'avais des millions, j'avais des trucs et tout. Et je me dis, mais merde, en gros, je suis partie du corporate pour devenir freelance et je suis jamais dispo. Et là, ça a été le switch pour moi où je me suis dit, OK, c'est bon. Là, il faut que j'ai de l'asynchrone. Donc, il faut que j'ai des projets, des machins, mais plus des trucs tous les jours, parce que sinon, je ne pourrais jamais aller surfer. Et tu sais quoi ? Et je pense que c'est ça qui m'a fait faire le switch entre freelance et solopreneur. Donc, parfois, ça se joue à un petit truc. Et tout ça, c'était juste pour pouvoir y aller une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.

  • Speaker #1

    En fait, quand on dit vivre de sa passion, tu as mentionné le terme des millions. Mais en fait, on n'a pas besoin de millions pour vivre de sa passion. C'est en gros, on a... malheureusement dans cette quête du capitalisme, toujours l'envie d'avoir plus. On veut plus, plus. Il y a toujours des exemples de celui qui l'a réussi, cette personne aussi, etc. Mais en fait, si on connaît tous un petit peu notre cap financier, on se dit, voilà, je sais pas, c'est encore une fois un luxe, plein de personnes sont dans le besoin, mais si on arrive avec 3000 euros par mois à bien vivre, parce que peut-être qu'on a un compagnon, une campagne qui peut aider, ou peut-être qu'on n'a pas non plus envie d'avoir 10 Porsche dans notre garage, eh bien en fait, on peut se dire que c'est assez. Et du coup, en fonction, on peut moduler. Je connais plein d'amis dans le streaming qui se tuent. Ils streament genre 10 heures par jour limite. Ils font toutes les émissions et machin. Alors oui, ils gagnent plus que moi. Mais moi, j'ai une super chérie. J'ai un super appart. J'ai le temps de voir mes potes. J'ai le temps de voir ma famille. J'ai un club. En fait, sans jugement, il faut aussi savoir un petit peu qu'est-ce qu'on a envie de faire de sa vie. C'est vraiment de plus poser et parfois juste. C'est déjà beaucoup, 3 000 euros par mois.

  • Speaker #2

    Puis, il y a des étapes aussi dans ce qu'on parcourt. Je sais que moi, la première année où j'ai fait, je disais oui à tout. Je disais, mais un chien fou, quoi. Sauf qu'au bout d'un moment, tu te rends compte que t'as un corps, que t'as un état psychique, donc tu te dis, ah bah tiens, je vais peut-être d'un truc, j'en sais rien, à 500 euros, je vais peut-être le basculer à 800. Non, mais tu vois, on va faire... Scaler, c'est ça qu'on dit dans le jargon ?

  • Speaker #0

    Oui. Scaler,

  • Speaker #2

    tu vois, le butler. Parce que tu sais que, quelque part, tu l'as déjà fait, donc tu sais que ça va rouler. Comment dire ? On prend confiance. et en prenant confiance, peut-être aussi qu'on acquiert la légitimité qu'on cherchait peut-être au début et finalement, tu vois, c'est d'autres projets qui arrivent c'est pas forcément les mêmes, peut-être les mêmes budgets et ça...

  • Speaker #1

    Il faut dire oui. Pour moi,

  • Speaker #0

    il faut dire oui à tout au début.

  • Speaker #1

    Il faut toujours dire oui. En fait, déjà, t'apprends vachement sur toi aussi tu sais ce que t'as envie et ce que t'as pas envie et en fait, le fait de faire plein de choses fait que les gens vont te voir faire plein de choses et vont te dire, ok, lui il a envie de faire des trucs et ils vont se projeter avec toi. toi alors que quelqu'un qui est plus rare, qui ne se bouge jamais, tu n'as pas envie d'être avec lui.

  • Speaker #2

    Je trouve que c'est un apprentissage sur nous aussi, de savoir en termes d'organisation, dans quoi je me sens à l'aise, où ça répond le mieux, qu'est-ce que j'ai envie de faire. Je trouve que c'est une étape. Après, je trouve que c'est de temps en temps un luxe de savoir dire non. C'est le luxe,

  • Speaker #1

    je trouve. Je suis d'accord. Il y a un deuxième non que je trouve intéressant à étudier, je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais c'est quand on... par exemple il y a une soirée ça peut être une soirée vraiment entre potes ou une soirée un peu gala etc et vous n'êtes pas invité alors que selon vous vous deviez être invité de gérer le fait de ne pas être invité à quelque chose aussi c'est un travail sur soi qui est dur c'est un peu le ok tu dis oui à tout il y a un truc dans le faire et qu'on ne traite pas comment tu gères le truc et d'avoir un peu de recul et de dire ok c'est juste que c'est pas pour moi je trouve ça intéressant le rapport avec soi oui

  • Speaker #3

    C'est très commun. Ben,

  • Speaker #2

    heureusement que je me parle. Ben, à la tournoi, moi, j'ai raté plein de soirées.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es dit, putain, il m'invite pas, c'est des fous. Ou est-ce que t'as mon mot ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ah ouais, non, je suis pas...

  • Speaker #2

    Je m'offusque pas.

  • Speaker #3

    Ben, je sais pas si vous avez lu, mais en tout cas, c'est un tout nouveau livre, mais The Let Them Theory de Mel Robbins.

  • Speaker #0

    Let Them, non, je l'ai pas lu, mais je l'ai vu dans ta newsletter.

  • Speaker #3

    C'est un excellent livre, justement, qui parle un petit peu, en tout cas, pas que de ça, mais de laisser les gens aussi faire leur truc. parce qu'on ne les contrôle pas finalement. C'est tellement hors de notre contrôle aussi, ce genre de truc-là. Puis c'est avec l'expérience, puis je veux dire, c'est un muscle aussi d'apprendre à dire non. Puis avec l'expérience, un moment donné, tu fais comme, OK, mais regarde, de toute façon, comme tu dis, ce n'était pas pour moi, ce n'était pas mon opportunité, mais aussi, qu'est-ce que moi, je peux faire dans le dossier et qu'est-ce que je dois laisser aller parce que je ne le contrôle pas du tout ? Ça, ça fait partie des choses que tu peux juste contrôler.

  • Speaker #0

    Ça tombe très bien que tu parles de ça, Geneviève, parce que là, vous allez faire un jeu. dont vous ne pouvez pas contrôler la réalité, puisque ça va être un tirage au sort. Dans mes petites cartes, j'ai des métiers passions. Enfin, j'ai des passions. Vous allez tirer une carte au sort et puis vous allez devoir me trouver une idée pour la monétiser, cette passion. Vous êtes prêts ? On va voir si vous êtes si forts que ça.

  • Speaker #1

    On a combien de temps pour une fois qu'on lit la carte ?

  • Speaker #0

    Rapide, rapide. Alors, vas-y. Attends.

  • Speaker #2

    Tire une carte.

  • Speaker #0

    Tire une carte. Vas-y, dis-nous le métier et passion sur lequel tu es tombée.

  • Speaker #2

    Photographe animalier.

  • Speaker #0

    Photographe animalier. Allez, vas-y. Tu as une minute pour trouver comment gagner de l'argent avec ça.

  • Speaker #2

    Photographe animalier, les gens ne sont pas assez proches de la nature. Donc, il faut reconnecter les gens à la nature, donner envie aux citadins, aux gens qui n'en peuvent plus de la vie.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune.

  • Speaker #0

    Ça, il stresse.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est parfait. C'est gagné.

  • Speaker #0

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Je vais en prendre 10 pour faire ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, j'aurais pensé aux photos de portraits des animaux aussi, parce que tu sais, les animaux, c'est comme des enfants. Et du coup, là, je pense que je vais me sécher à Néi-Javet, la qui nous fait... Ah, grave. Ah oui, grave. Et là, tu fais un studio spécial adapté avec des petites croquettes.

  • Speaker #2

    OK. À un moment, j'ai pensé aux zoos, mais les zoos, en ce moment, c'est pas...

  • Speaker #0

    Allez, Geneviève, on va voir sur quoi tu vas tomber comme passion.

  • Speaker #3

    Patissier amateur. Ah,

  • Speaker #0

    Patissier.

  • Speaker #3

    Il est amateur, il n'a pas encore d'expérience. Il est tout nouveau, là.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une copine qui a fait son CAP pâtisserie, par exemple, en parallèle de son taf. Pas pour projet d'ouvrir une boulangerie, mais plus comme ça, par passion.

  • Speaker #3

    Je te dirais, il y a plusieurs choses. Souvent, les gens vont se dire, je vais travailler dans une pâtisserie, dans une boulangerie, mais au lieu de justement sortir de ça, je pense qu'il y a des pâtissiers, il y a quelque chose de festif, dans le sens où, en tout cas, de notre côté de l'océan. C'est festif, on achète, c'est une sucrerie, quelque chose. Qu'est-ce qu'on peut aller chercher de ce côté-là ? Il y a quelque chose d'événementiel, on s'entend, on s'en soucie. pas. J'essaie de dire que ça peut être des formations en ligne. Je veux dire, on peut transformer les gens à la maison aussi sur être capable de le faire. Ils n'ont pas nécessairement envie d'avoir quelqu'un qui vient. Ça coûte beaucoup plus cher. Je vais faire un gâteau pour mon fils qui n'aura pas l'air, les failed Pinterest. Ça pourrait être à la limite une formation action.

  • Speaker #0

    Je pourrais être une bonne cliente parce que mes enfants, j'essaie de leur faire des gâteaux originaux tous les ans, c'est chaud. J'ai fait un Rainier Cake. Ah oui ? Je te donne la...

  • Speaker #3

    La pâtisserie, en plus, c'est scientifique. C'est de la science et de la chimie. Non, je rigole. Mon Dieu.

  • Speaker #0

    Allez, Sean, on va voir tes talents de monétisation de passion.

  • Speaker #1

    Agriculteur urbain. Wow ! C'est vrai qu'agriculteur urbain, déjà je pense que de plus en plus de personnes viennent vivre en ville de nos jours et ça tend à évoluer. Paris,

  • Speaker #0

    ça parle du potager de Bâle-Torre ? Absolument pas.

  • Speaker #1

    On parle d'agriculture légale. Je trouve que c'est vachement bien parce que même on est dans une ère où de plus en plus il y a de plus en plus de gens en ville et on essaie de plus en plus de végétaliser les villes et les centres-villes et je pense que ça va passer par des projets comme celui-ci de pouvoir soit... commercialiser son espace, soit de pouvoir trouver un petit peu les lieux et d'inviter des gens à faire des week-end do, donc des petits ateliers de deux heures ou de trois heures, en tant que réapiculteur ou autre.

  • Speaker #2

    J'ai envie de faire une levée de fonds, là. C'est vraiment, on sent ta façon de t'être sidio de quelque chose. Tiens, non.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'une des formations les plus vendues sur Udemy, c'est créer son bonsaï, un truc comme ça. Donc en fait, c'est des trucs de jardinage. Et une autre formation chez Amy Porterfield, une de ses élèves qui a cartonné de ouf, c'était créer son potager de balcon. Des formations en ligne. Donc ça te montre le potentiel de cette idée.

  • Speaker #1

    C'est une simple idée aussi.

  • Speaker #0

    Donc hyper, hyper bien. C'est super ce jeu. Voilà.

  • Speaker #2

    Je serais géniale.

  • Speaker #0

    Racontez-nous si vous avez des idées pour monétiser votre passion. Et puis on va vous donner...

  • Speaker #1

    Un petit insta pour le...

  • Speaker #0

    Nos dernières...

  • Speaker #1

    Le 7-9.

  • Speaker #0

    J'espère qu'on a réconcilié la passion et les millions. Pour finir, on va quand même vous aider à gagner encore un peu plus d'argent avec la rubrique Qui veut du CA ? C'est parti ! C'est notre rubrique dans Solo Nation où on aide la Solo Nation à lancer des business qui rapportent rapidement, facilement, ou en tout cas, avec notre œil et notre expérience, on veut des idées de business à lancer maintenant. Racontez-nous d'ailleurs dans les commentaires si peut-être vous faites ce genre de business ou si vous êtes prêts à les lancer. Lucie, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business dans tes sphères ? Qu'est-ce que tu as vu dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Une activité de ciné corporate. Pourquoi ? Parce que moi je suis un petit peu tombée dans la réconciliation entre l'art, globalement toutes les disciplines artistiques et le corporate. Je trouve ça super que les entreprises s'ouvrent à d'autres disciplines. mais pas que, et donc trouver une agence qui propose de la diffusion de films en lien avec les tendances managériales, et ensuite peut-être qu'ils débriefent, qu'ils proposent des cafés, des bars, éventuellement chouquettes, dans un but d'ouverture de chakras et même de productivité, je vais vous dire même de productivité, parce que parfois la créativité, l'échange, le recul, la stratosphère, ça nous permet d'être un peu plus productifs, donc je trouve que c'est une agence qui pourrait. qui pourrait se faire son lit.

  • Speaker #0

    Ça marche. Geneviève, qu'est-ce que tu as en stock dans ton radar un peu de business à lancer en 2025 ? Aïe,

  • Speaker #3

    aïe, aïe. C'est sûr que mon univers, ça reste justement l'infoprenariat. Mais ça dépend des niches. Il y a des niches qui vont évoluer pour qui les formations en ligne, on est tanné d'en faire. Pourtant, dans d'autres, pas du tout. J'ai une collègue qui travaille avec une entrepreneur qui fait du canage, qui enseigne aux gens comment faire du canage. On a parlé des différents types de... de sujets, mais je pense qu'au niveau de cette Ausha, de ce modèle d'affaires-là, c'est vraiment de regarder justement c'est quoi qui intéresse les gens aujourd'hui, c'est quoi les problématiques.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup. Shons, qu'est-ce que tu nous proposes en business à l'entrée ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si vous le savez, mais de plus en plus de personnes commencent à vivre en ville de nos jours et du coup, on est en train de végétaliser un petit peu nos terrains. Et reviens cette fois.

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    tu essaies de nous recycler de nous re-purposer là mais on t'a vu ne croyez pas tout ce qu'on vous dit mais non j'avais écrit parce que je voulais un truc un peu éloigné du gaming pour aussi d'autres idées moi je suis assez attaché à l'esprit étudiant avec cette vie là il y a beaucoup d'étudiants qui sont en galère en ce moment que ce soit en précarité ou autre nous avec notre équipe eSport à Aegis par exemple on est vachement avec l'association Copain pour essayer d'éviter tout ça, de faire la distribution alimentaire ou autre. Et il y a aussi d'autres, pas pour avoir discuté avec eux, d'autres aspects sur lequel ils galèrent, c'est de trouver des stages, de trouver des alternances. Donc, ils ont vraiment le double problème. Et donc, c'est sur ce deuxième aspect-là, au moins que l'idée d'entreprise peut naître, c'est vraiment d'avoir une plateforme qui met en relation les étudiants avec les entreprises. Moi, quand je cherchais un appart, il y a longtemps, c'est mes premières découvertes à ce niveau-là, je suis tombé sur un site qui s'appelle Lock Service. C'est pas du tout une opé, mais juste pour vous dire, le système, c'est en gros, quand tu es locataire, tu déposes ton dossier, tu réponds à pas mal de questions et vraiment, tu mets tous les détails. Tu dis non, je ne ferai pas de fête, promis, non. Et bref, en tout cas, tu mets genre vraiment un truc énorme. Et du coup, c'est le propriétaire qui peut regarder la base de données et dire toi, peut-être pas, toi, peut-être pas. Et en fait, il contacte directement le locataire. Et ça m'est arrivé du coup d'avoir des appels, le propriétaire qui me dit vas-y, on aime bien ton profil et tout. Donc là, l'idée serait d'avoir des étudiants qui remplissent vraiment un... plateforme, mon profil, que ça tu puisses le monétiser, que les étudiants, s'ils veulent poster, ce soit 50 euros et que les entreprises, si elles veulent accéder à la database, c'est tant. Et en fait, il y a un cycle naturel entre les étudiants, entre les entreprises, qui fait que c'est infini.

  • Speaker #0

    Parfait pour un petit job alimentaire aussi, quand tu es étudiant et tout. Moi, j'ai vu l'essor du freelancing, je trouvais ça pas mal quand même pour les étudiants. Je n'ai pas connu moi à l'époque, mais voilà. Alors moi, du coup, avec ma seule et unique passion, à part le soloprenariat, qui est le surf. J'ai essayé de trouver une idée, parce que le surf, c'est typiquement le métier passion où tu es mal payé. Si tu es prof de surf, tu es quand même assez, tu sais, comme les métiers wellness et tout. Tu es souvent prof de yoga et tout, tu es quand même super mal payé.

  • Speaker #1

    Et tu es bronzé. Ouais, et tu es...

  • Speaker #0

    Ça, bien sûr, je ne me prononcerai pas.

  • Speaker #1

    Pas financier,

  • Speaker #0

    c'est un avantage. Eh bien, je me suis dit, là, pareil, comme les freelances, trouver la bonne niche. Et en fait, j'en ai trouvé une, une ancienne surfeuse de gros. Elle est préparatrice mentale. pour combattre la peur du surf. Et en fait, quand t'es surfeur, il y a forcément ce moment qui arrive où t'as peur parce que t'as des accidents ou quoi. Et du coup, par exemple, préparateur mental pour surfeur, à mon avis, c'est beaucoup mieux payé que prof de surf. Et moi, j'ai pris plein de cours de surf et maintenant, je serais prête à payer quelqu'un qui me prépare. Ce serait pas moi le préparateur mental, je peux vous dire. Mais voilà, donc tu vois, dans l'idée de la passion, OK, mais peut-être une niche ou comme tu disais, les intersections. Genre, une seule. intersection ne suffit pas, maintenant il faut peut-être genre deux ou trois intersections pour être méga niché. Racontez-nous en tout cas en commentaire si vous avez des business dans ce genre, si vous allez en lancer un. Promis, on ne prend pas de royalties, donc vous pouvez y aller.

  • Speaker #1

    C'est pas dit. Si vous voulez exactement l'idée au nom propre, il y a le contenu de Flaville.

  • Speaker #0

    Je ne me prononce pas sur mes invités, bien sûr. Et puis maintenant, on va vous aider aussi à régler vos problèmes de solopreneurs. C'est la rubrique SAV des solos. C'est parti. Alors, dans cette émission, on aime bien aussi aider les solopreneurs avec les problèmes de la vraie vie. Donc, vous pouvez poser vos questions en tapant SAV et puis en posant votre question dans les commentaires et on tire au sort et vous aurez votre coaching gratuit avec nos co-animateurs, co-animatrices. Elle n'est pas belle, la vie ? Alors, pour vous, j'ai sélectionné une question de Claire Siozy. Claire, elle est solopreneur et la question est simple mais puissante. Elle nous demande, Claire, comment supporter les downs ? Donc les downs dans notre activité de...

  • Speaker #3

    C'est l'ancien ou dans la tête ?

  • Speaker #0

    Ah ben c'est pas précisé et je pense que c'est les deux.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les deux qui sont liés mais plus c'est la tête.

  • Speaker #0

    À mon avis, dans les métiers passions, dans le soloprenariat, il y a vraiment ce côté up and down permanent. Moi j'appelle ça les montagnes russes. Des fois tout va bien, c'est trop génial, t'as tes notifications, stripes ton machin et tout. Le lendemain tout est pourri. Comment vous faites ? Vous avez une minute pour donner des pistes à Claire.

  • Speaker #1

    Moi, je vais donner plus une métaphore que je trouve hyper adaptée. C'est le musicien, c'est-à-dire l'artiste. C'est-à-dire que quand il va sortir un album, il espère que ça explose, il espère que ça cartonne. Et généralement, on va dire dans cet exemple-là, c'est le cas. Et en fait, un artiste, il sait, parce que c'est le domaine de la musique, il sait qu'au bout d'un moment, les gens vont moins écouter, tout le monde n'est pas queen. Et donc, au bout d'un moment, il faut gérer cette rechute. S'il essaye de capitaliser le plus possible sur cet album, de faire des concerts, des tournées à l'infini pendant 10 ans, c'est normal qu'au bout de la 7-8ème année, il n'y a plus personne dans ses concerts, parce qu'on se dit « bon, je chante un peu » . Et en fait, je pense que c'est ça. Il faut anticiper le moment où il y aura un down et le préparer soit en ne faisant rien, il y en a plein d'artistes, musiciens qui font leur vie tranquillement, soit en préparant le nouvel album. Et si tu arrives à un petit peu plus régler cette façon-là de faire, en fait... Tu peux un peu prévenir le down qui est à mon avis déjà la première étape vers la gestion du down.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant, merci beaucoup pour ce conseil.

  • Speaker #1

    J'adore la musique.

  • Speaker #2

    Moi-même, pris note.

  • Speaker #0

    Ton prochain down. Comment tu gères ça, ces downs qui peuvent succéder à l'hiver ?

  • Speaker #2

    Moi, il y a quelque chose qui m'aide de plus en plus, c'est le sport. En vrai, moi, le sport, quand je suis dans un tunnel un peu stressé, etc. Bim, je vais courir. c'était pas le cas il y a quelques années je vais courir, je fais mes petites brasses et ça me détend tout de suite là ça me sort je coupe tout, je vais faire mon sport et après il y a je sais pas pourquoi, si c'est dans le corps, qu'est-ce qu'il se passe mais ça me sort je reviens dans une énergie, dans une discipline de aller on se remet au travail bon bah là c'est pas bon on va essayer dans l'ambiance de faire autre chose donc le sport m'aide ...

  • Speaker #0

    Ok, hyper pratique en même temps aussi. Donc, trop bien. Merci beaucoup. Geneviève, tu fais quoi quand tu es en down ?

  • Speaker #3

    C'est sûr que j'allais commencer aussi avec s'entourer, honnêtement. Puis pas juste des gens qui vivent ce qu'on vit, mais des gens qui l'ont déjà vécu aussi, parce qu'ils ont la perspective. C'est normal de vivre ces moments-là. Ils vont arriver encore et encore et encore, à l'infini. Parce qu'à chaque fois qu'on essaie quelque chose de nouveau, il y a un moment où on va frapper un mur de « Ah, je ne sais pas du tout comment faire ça. Ça ne va pas du tout. » Mais si tu poses les bonnes questions. Mais je pense que... C'est la gestion du mindset, la gestion des émotions qui va être tough. Parce que si au final, tu finis par rester à focusser sur l'affaire qui va mal, tu ne vas pas prendre le pas derrière pour être capable de voir la bigger picture. Je revenais tantôt avec la dame, tout le concept de qu'est-ce que je peux contrôler, qu'est-ce que je ne peux pas contrôler. Il y a plein de choses qui nous arrivent qu'on ne peut pas contrôler. C'est les comportements des consommateurs, c'est les situations économiques, c'est... you name it. Qu'est-ce que toi, tu peux contrôler dans cette situation-ci ? Premièrement, tu peux contrôler... Tu peux pas nécessairement contrôler tes émotions, mais tu peux contrôler comment est-ce que tu les vis. Est-ce que tu te laisses l'espace pour les vivre actuellement, premièrement ? Tu laisses pas de les vivre parce qu'éventuellement, ils vont partir. La crise émotionnelle va partir. Puis ensuite, une fois que t'es sortie de là, qu'est-ce que je peux faire maintenant ? Est-ce que je peux poser des questions ? Est-ce que je peux aller voir quelqu'un ? Est-ce que je peux essayer quelque chose de nouveau ? Ça m'arrive souvent d'avoir ces dents-là, mais je pense que plus tu restes dans cette action-là... qu'est-ce que moi, je peux contrôler dans la situation, tu vas finir par essayer quelque chose qui fonctionne. Tu vas essayer plein de choses qui ne fonctionnent pas du tout, mais tu vas avoir de la data à savoir qu'est-ce que je n'aime pas, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, ou qu'est-ce qui ne fonctionne pas pour moi maintenant. Mais de rester à focusser sur ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas, ça ne va pas t'aider à t'en sortir. Donc, de faire ce pas-là derrière, puis d'essayer des choses. Puis ça se peut que tu essayes pendant que tu es encore en « down » . Puis ça va être difficile, puis ça va être difficile émotionnellement aussi de continuer. Mais je pense que plus tu fais ces polos, plus les nuages partent plus rapidement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être un truc sur le diagnostic aussi, je me rends compte. Quand tu arrives dans The Down de Mars, est-ce que c'est une surcharge ? Est-ce que c'est un problème d'organisation ? De prendre du recul, là ça ne va pas, c'est une émotion, on en sort très bien. Mais au moment où tu es redescendu, de se dire, qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Et là, j'ai envie de rebondir. Dès que tu as fini, tu me dis...

  • Speaker #2

    Vas-y, c'est bon.

  • Speaker #1

    ...déjà pour un solopreneur, être un médecin... Le business, c'est être un médecin de personnes en down. C'est-à-dire que si vous pensez vraiment avoir un problème, comme un médecin le fait, parce qu'avoir un down, c'est l'équivalent d'être malade. En gros, être malade, arbreu, mais ça peut être très très grave, comme ça peut être juste un petit rhume. Et en fait, le médecin est là pour diagnostiquer, c'est-à-dire le même mot. Et je pense que ça pourrait être hyper intéressant d'avoir cette personne-là, qui est capable de dire, ben voilà, consultation. Moi, j'essaie d'identifier avec ce que vous me dites, votre business qui peut ne pas aller, je vous donne quelques clés. Et ensuite, vous essayez de faire votre tambouille, mettre une bouillotte sur vous, de prendre un dolip.

  • Speaker #0

    Moi, je me dis toujours un peu le truc des apprentissages. Je me dis, si j'ai un down, c'est que je me suis retrouvée dans cette situation parce que j'ai tenté un truc, tu vois. Et typiquement, le genre de down, moi, qui me saoule, c'est le commentaire négatif sur les réseaux sociaux qui te plante ta journée. Mais ça nous plante tous, tu es d'accord ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans un chat Twitch 4 heures par jour allumé.

  • Speaker #0

    Et tu es là ?

  • Speaker #1

    Et j'ai une communauté très gentille. Voilà,

  • Speaker #0

    une communauté très gentille. Mais tout le temps, tu en as un qui va te planter les mille autres. Voilà. Donc ça, et je me dis, ouais, j'ai obtenu ça parce que je me suis mis en risque, parce que je propose un nouveau format, parce que je propose des choses. Et je me dis, voilà, c'est un peu la rencontre.

  • Speaker #1

    Alors ça, je me permets, parce que je pense que ça vous est peut-être déjà tous et toutes arrivé. C'est que, en fait, parfois, il y a des gens, je ne sais pas comment expliquer autrement, de manière crue, leur tête ne nous revient pas. C'est vrai, il y a des gens, parfois, qui sont en mode, oh, je ne le sens pas celui-là. Et tu lui as même pas parlé, mais c'est comme ça. C'est du jugement de premier regard. Parfois, c'est les signastros qui correspondent pas. Et un scorpion, par exemple.

  • Speaker #0

    C'est l'épée.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, il faut se dire, je vois souvent comme ça, que ces personnes-là, c'est eux. Alors, il y en a qui vont se taire, mais il y en a qui vont dire « Hum, j'aime pas ta tête » . Ils vont dire « Pas ouf comme contenu » . Et en fait, si t'arrives à te dire qu'au juste, on est pas compatibles, tu passes à autre chose. Du coup, moi, je saute très vite cette étape-là.

  • Speaker #2

    Je pense même, sans tomber dans un truc hyper naïf, mais que parfois, le down, c'est juste une étape. Ça veut dire que c'est un apprentissage, mais que l'étape d'après, elle arrive. C'est-à-dire que là, peut-être, je n'en sais rien, mais peut-être surcharge, trop de projets, difficile, etc. Hop, comment scaler ?

  • Speaker #1

    Ça explique.

  • Speaker #2

    C'est peut-être l'étape d'après qui est arrivée. C'est peut-être un moment de transition vers une meilleure organisation, vers déléguer. s'organiser.

  • Speaker #0

    Le croc de la vague. J'aime l'aspect évolution aussi.

  • Speaker #3

    Parce que souvent, quand tu arrives dans ce moment de crise-là, c'est clairement que tu es sur le bord de penser à quelque chose de nouveau. De te transformer, ça a l'air très intense, très Pokémon, mais au final, j'aime me voir moi-même comme un Pokémon. J'aime ça, voir les dernières évolutions. Je suis capable de les voir spécifiquement dans le matin. timeline de vie.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    c'est cool. Oui, et ce qui passe, ça vient avec un photo shoot. C'est comme les gens qui changent leurs cheveux. Je suis comme, OK, j'ai besoin d'un photo shoot parce qu'à la limite, je vois cette personne-là. Elle existe là.

  • Speaker #1

    J'adore l'idée.

  • Speaker #3

    Puis quand je suis dans cette période de crise-là, de questionnement énorme, je ne sais pas qu'est-ce que je veux,

  • Speaker #0

    je ne sais pas qu'est-ce que je suis,

  • Speaker #3

    je ne sais pas c'est quoi ma valeur, c'est parce que je sais qu'il y a quelque chose de bon qui s'en vient. Fait que de ne pas rester dans cet état-là de ça m'arrive, je suis nulle, je ne vais pas bien, mais de continuer de faire les actions qui vont t'emmener vers l'éclosion. de la nouvelle version.

  • Speaker #0

    Bon bref, Claire, on est avec toi. J'espère que ça t'aura aidé à supporter ton down. On en a plein, des up and down et c'est ce qu'on raconte aussi dans Solo Nation avec mes invités à chaque émission. J'espère que cette émission vous a plu, vous a redonné un peu la flamme de la passion et puis la perspective aussi pour aller au million. Si vous le souhaitez, bien sûr, ce n'est pas une obligation, mais en tout cas, on sera très content de pouvoir vous aider à continuer dans ce chemin-là. Si vous avez aimé l'émission Solo Nation, n'hésitez pas à nous mettre des commentaires, des likes, des étoiles aussi sur Apple Podcast. On prend tout. Nous, on vit d'étoiles et de likes. Voilà, quand on est créateur de contenu. Et surtout, j'espère que vous kiffez, écoutez l'émission, que vous soyez au Québec, en Belgique, en Suisse, ou je ne sais pas, n'importe où,

  • Speaker #1

    en train de jouer aux jeux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas sur Zad ! Voilà, en tout cas, vous n'êtes pas tout seul à essayer de vivre de votre passion et de la monétiser. Nous sommes des millions, nous sommes une nation. C'est la Solo Nation. À bientôt dans les prochaines émissions. Et salut à vous les solos. Ciao, ciao. Salut.

  • Speaker #1

    Salut.

Description

Vivre de sa passion, c’est le graal pour beaucoup.


Mais derrière les strass d’Instagram et les success stories, c’est quoi la vraie réalité du terrain ? Est-ce que ça paye vraiment ? Faut-il choisir entre plaisir et rentabilité ?


Dans cet épisode, Flavie Prévot et ses invités décortiquent les vraies mécaniques du métier passion. Spoiler : ça demande plus que de la passion pour remplir le frigo !


Autour de la table, trois profils passionnés aux parcours très différents :

  • Lucie Carbone, humoriste qui a troqué le CDI pour les planches (et un Olympia validé par ses parents 👏)

  • Shaunz, streamer pro, capitaine d’équipe esport et entrepreneur du gaming qui voit plus loin que le million

  • Geneviève Gauvin, entrepreneure et organisatrice d’événements business, passionnée par le contenant plus que le contenu !


Au programme de cet épisode :

📌 Est-ce que vivre de sa passion, c’est vraiment possible en 2025 ?

📌 Combien gagne-t-on quand on est humoriste, podcasteur, youtubeur ou auteur ?

📌 Comment éviter les pièges du métier passion qui fait rêver mais qui paie peu ?

📌 Pourquoi la diversification est indispensable pour pérenniser ton activité ?

📌 Faut-il obligatoirement créer des formations pour scaler son business passion ?

📌 Comment faire accepter à ses proches qu’on quitte le confort du salariat pour vivre de ses rêves ?

📌 Quelles sont les activités complémentaires qui permettent de rentabiliser ta passion sans t’épuiser ?


Un épisode cash qui démonte les clichés et te donne des clés concrètes pour vivre (correctement) de ta passion !


🧢 Passe à l’action : Intègre l’Incubateur Solopreneur et scale ton business solo sans t’épuiser ici 👉 https://leboard.fr/Incubateur-solopreneur


💌 Chaque semaine, retrouve moi un nouvel épisode sur Le Board, le podcast des solopreneurs qui veulent créer un business rentable, scalable et générer des revenus passifs. Un lundi sur deux, tu retrouveras un épisode de Solo Nation, le talk show des solopreneurs que je co-anime avec les queens et les kings du business en ligne pour partager nos coulisses garanties sans bullshit et sans filtre : Aline Bartoli aka The Bboost, Valentine Helsmoortel, aka My Creator Era, Geneviève Gauvin, Hugues Trijasse aka FrenchStartuper, Sarah Zitouni aka Powher ta carrière, Kevin Ghanbarzadeh aka Shaunz, Dimby Rakotomalala, Pauline Clavelloux aka Pauline Saas builder, Océane Sorel aka the french Virologist, Alexandre Mensier, Adrien Tornier, Lucie Carbonne.


Et l’autre semaine, découvre Le Board en solo, où je partage mes stratégies et conseils pour booster ton solobusiness. Ma mission ? T’aider à être plus libre et indépendant.


💜 Si ça t’a plu, soutiens le podcast en laissant 5 ⭐ et un avis sur Apple Podcast ou Spotify, ou en partageant sur tes réseaux (je réserve une petite surprise pour chaque avis sympa reçu).


👋 Je suis Flavie Prévot, solopreneure et créatrice du Board, le premier podcast et incubateur dédié aux solopreneurs en France.


Que tu sois freelance, solopreneur, salarié en side-business ou en pleine transition vers l’indépendance, chaque épisode t’apporte des conseils concrets pour créer et scaler ton activité. Marketing, business en ligne, mindset, productivité, automatisation, génération de revenus passifs… Tout ce qu’il faut pour réussir en solo !


🎧 Si tu aimes les podcasts comme Tribu Indé, Solo Nation et Le Board devraient te plaire aussi !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but.

  • Speaker #1

    Mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre millions.

  • Speaker #2

    Allez, le match ! Le drapeau violet, ça veut dire passion. Le jaune, ça veut dire pognon.

  • Speaker #3

    En mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus qu'en faisant des travaux sur tableau hyper profond.

  • Speaker #0

    C'est gagner plus en kiffant plus.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ? Est-ce que c'est si facile que ça de vivre de sa passion ? Quels sont les métiers passion qui cartonnent en 2025 ? Comment trouver la bonne idée et surtout la monétiser ? Les erreurs à éviter aussi pour pas vivre d'amour et d'eau fraîche si vous avez un job passion. Allez c'est parti, on va démarrer l'émission. Bienvenue dans Solo Nation ! Lucie Carbone, toi Lucie, tu es humoriste. Donc ça, c'est le métier passion par excellence.

  • Speaker #0

    Oui, franchement, je fais partie des bonnes cases là-dessus.

  • Speaker #2

    Voilà, je pense qu'il y en a plein qui se rêvent avec l'essor du stand-up, etc. Alors, ton avis Lucie, est-ce qu'on peut vivre de sa passion ? Et notamment, est-ce qu'on peut vivre du stand-up ?

  • Speaker #0

    On peut vivre du stand-up, on peut vivre de sa passion. Après, par rapport à la question que j'y réfléchissais, peut-on gagner des millions de sa passion ? Je pense que c'est possible, mais je ne sais pas si c'est le but. En y réfléchissant à deux fois, je me suis dit, est-ce que si tu gagnes des millions ? de ta passion ? Est-ce que c'est toujours une passion ? Et surtout, qu'est-ce que tu fais des millions vu que tu es déjà en train d'exercer ta passion ? Je pense que c'est complètement possible de vivre de sa passion. Tu as dit qu'il y a plein d'outils, de tendances qui le favorisent et qui le permettent. Aller jusqu'au million ? Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je ne suis pas encore arrivée.

  • Speaker #2

    Tu as un très vite quand tu l'as fait.

  • Speaker #0

    J'espère revenir bientôt.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #2

    je peux. Non mais j'adore, hyper intéressant, bam, on attaque direct sur la philosophie avec Lucie quoi, genre faut-il gagner des millions pour être heureux, tout ça, tout ça.

  • Speaker #0

    Merci. Bam,

  • Speaker #2

    voilà. Alors Shones, je me tourne vers toi, donc toi Shones, tu es streamer et tu es également, comment on dit, capitaine ou manager d'une équipe de history.

  • Speaker #3

    Président.

  • Speaker #2

    Président, je ne me trompe pas, je ne suis pas dessus. CEO, je ne sais pas si c'est la lumière. CEO Worldwide International, donc... T'as un métier vraiment dans ce que je citais, qui est un métier passion, notamment chez les jeunes qui veulent être youtubeurs, streamers, ça fait quand même rêver, notamment jouer aux jeux vidéo, etc. Alors qu'est-ce que t'en penses ? On peut gagner des millions avec sa passion ou pas ?

  • Speaker #3

    Oui, je trouve que c'est pas si ambitieux, on peut parler de milliards dans certains cas. En fait, il y a toujours eu un vecteur important, ça a été de vraiment être dans le gaming, dans l'esport. Et surtout, j'ai l'impression d'avoir un impact dans ce milieu-là. Parce que, par exemple, comme tu aimes beaucoup le sport, on va dire que le milieu du foot, il est assez fermé, il est assez bloqué. Soit tu passes par la case joueur pour être entraîneur, pour être dirigeant de la FIFA, mais tu es bloqué. Là où nous, dans notre milieu, tout est à construire. Donc, je me vois parfois un peu avec un marteau, avec mon petit seau. Et en fait, je construis des chemins pour les personnes qui seront après nous. Et c'est ce qui fait, c'est ce qui drive, en fait, le fait que ce soit ma passion, quelque part. Je me sens vraiment utile. Est-ce qu'on peut aller jusqu'au million à travers ça ? C'est presque une question secondaire. Là, on a un impact, mais on a aussi la possibilité de faire de l'argent. Après, c'est en fonction de l'appétence de chacun. Est-ce que le but, c'est de trouver les failles du système pour devenir le plus riche possible ? Est-ce que c'est d'être simple et heureux ?

  • Speaker #2

    En tout cas, ce n'est pas pour rien que tu es président. Tu as une vision, tu veux embarquer tout un secteur. La classe, un peu. Merci pour ta franchise. On va revenir sur le business model après du streaming un peu plus tard pour savoir... Quelle est la réalité aussi, Instagram versus reality ? Parce que bon, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui veulent vivre de jeux vidéo et tout ça, mais est-ce que ça paye vraiment ? On va en parler après. Geneviève, je me tourne vers toi. Geneviève Gauvin, tu es la queen business en ligne au Québec. Tu organises des événements business. Donc alors, est-ce que c'est une passion ? Est-ce que c'est du business ? J'ai l'impression que chez toi, Geneviève, tout est mélangé.

  • Speaker #1

    C'est un excellent point. Je pense que je touche à beaucoup de choses. Je ne sais pas si je tombe dans la case multi-passionnée, mais je dirais... pour répondre à la question, est-ce que c'est possible ? Je pense que oui, mais je ne sais pas si tous les passionnés sont capables de se rendre au million. Dans le sens où je pense qu'il y a des gens, je pense qu'il y a un nécessaire de... d'efforts et de talents business, en fait, qui vont devoir supporter beaucoup de passionnés qui vont vouloir faire leur expertise, qui vont vouloir faire ce qui les anime le plus. Puis ce qui les anime, ce n'est pas nécessairement vendre, ce n'est pas nécessairement bâtir l'entreprise. Donc, ils vont devoir s'associer avec quelqu'un, quelqu'un qui a cette passion-là, à la limite, business. Ma passion, pour moi, elle est plus business. C'est plus contenu que contenu, à la limite. Tu parlais de digital nomad, tu parlais du lifestyle. Moi, c'est ce que ma business me permet. À la limite, ma passion, c'est ma vie. À la limite, ma passion, c'est mon contenant. C'est pas tant... Qu'est-ce que je fais à l'intérieur de ça ? J'aime ça organiser des événements en business. J'aime ça être en collaboration. Mais au final, ce qui me passionne, c'est le résultat à la fin. Ce n'est pas nécessairement le day-to-day. L'histoire de la passion, de l'artiste, la passion de celui qui a un talent très, très spécifique. Je suis la personne qui a beaucoup de chapeaux, effectivement, qui collectionne à la limite les différents talents, mais je ne me sens pas spécialiste de rien. C'est le contenant qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    C'est intéressant, on a fait un plateau forcément un peu mélangé avec différentes opinions, différentes passions. Moi c'est pareil, je n'estime pas du tout que j'ai un métier passion, même si pourtant je fais des podcasts et tout, ça peut avoir l'air cool comme ça sur le papier. En fait, moi je suis plus dans l'idée de me dire comment je peux remplir mes journées, mon agenda, avec plein de tâches qui me passionnent. Comme ça, à la fin de ma journée, c'est sûr que mon quotidien va être passionnant. Après, c'est les activités en tant que telles qui me passionnent. Je ne sais pas, moi, créer du contenu, créer un podcast, mais peut-être peu importe le sujet. Donc, on verra après, là, si à ma droite, c'est plus des passionnés hardcore qui ne changeraient jamais de sujet pour gagner plus potentiellement. Et si nous, au contraire, on adapte un petit peu aussi à notre business model. Allez, le match va commencer. C'est parti. C'est parti. Et surtout, dites-nous en commentaire si c'est votre cas. Est-ce que vous avez un métier passion ? Est-ce que vous avez une passion que vous aimeriez monétiser ? Et vous regardez cette vidéo en vous disant, comment je vais pouvoir trouver des idées business avec ça ? Et surtout, on peut vous aider. On a aussi la rubrique le SAV des solos. On va répondre à vos questions à cette fin d'émission avec un petit coaching en live avec mes invités. Comme ça, vous allez ressortir, j'espère, avec encore plus de passion et de millions. Je vous le souhaite. Je vais vous demander de prendre les petits drapeaux. Et donc, vous avez deux drapeaux. Le drapeau violet, ça veut dire passion. Sous-entendu, on s'éclate, mais on ne gagne pas trop d'argent. Le jaune, ça veut dire pognon. Alors, premier métier passion, YouTube. Alors, du coup, moi, je vais dire ça. Je vais dire les deux. Donc là, on a une majorité, les deux, sauf jaune. Toi, tu dis plutôt passion.

  • Speaker #3

    Ouais, c'est hyper concurrentiel, YouTube. Vraiment, c'est le site le plus regardé au monde, vraiment de tellement loin. Donc, si tu fais un contenu, soit il faut vraiment que ce soit de niche, soit sinon, après, tu te mêles avec tout le monde. Et surtout qu'après, les moyens de rémunération, ils ne sont pas si élevés. Il y a Google Ads, généralement AdSense. Et après, d'ailleurs, de trouver des partenaires pour des collabs, ça finance généralement tes productions, mais ce n'est pas ça qui va te faire exploser.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai fait mes petites recherches. Et je voulais vous dire que les YouTubeurs dits intermédiaires, entre 100 000 et 500 000 abonnés, ils gagnent entre 2000 et 10 000 euros par mois, incluant les partenariats. Donc, ce n'est pas que AdSense. D'accord ? Donc, effectivement, on voit qu'on s'imagine tout de suite qu'on gagne énormément d'argent. Et en fait, ça, c'est le très, très top, top market Happy Few. Et je crois que Squeezie, il ne gagne que 150 000 euros par mois en pub AdSense, donc native sur YouTube. Donc, c'est le plus gros YouTuber français, enfin, un des plus gros. Ce qui n'est pas non plus... Imagine, le premier franc qui gagne 150 000 par mois, est-ce que tu trouves ça beaucoup ?

  • Speaker #0

    En vrai, non. Mais parce que j'imagine que de YouTube, il en fait sa vitrine. C'est-à-dire qu'en termes de revenus YouTube, il n'y a pas peut-être les torts ou en tout cas, peut-être qu'on estimerait plus. Mais par contre, il doit avoir en influence beaucoup plus... Je ne connais pas Squeezie pour le reste, mais il doit avoir beaucoup plus de sources de revenus et YouTube devient sa vitrine. C'est pour ça que moi, j'ai mis les deux. Parce que je pense que sur les réseaux sociaux, c'est quand même l'un des seuls YouTube par rapport à Insta. Ou Insta, on vit de l'influence, on ne vit pas d'une vidéo. Exactement.

  • Speaker #2

    Ça rémunère déjà, c'est vrai que ça rémunère. Oui,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas une rémunération directe. Donc, je trouve que YouTube, à partir du moment où tu te lances sur YouTube et que tu le fais de façon un peu acharnée, c'est qu'à un moment, tu attends. Tu sais en tout cas que sur l'éventail des réseaux sociaux, c'est l'un des seuls qui peut te rémunérer. Donc,

  • Speaker #2

    pognon ! Allez ça marche Deuxième métier, humoriste

  • Speaker #0

    Ah je pense que le nerf de la terre c'est quand même ça quoi, ça vient si les cartes s'allient mais après...

  • Speaker #2

    Drapeau pognon qui soit giché autour de la table. Alors c'est quoi ça ? C'est le mythe de l'artiste fauché ? C'est qu'il y a trop de concurrence ? C'est que les gens payent pas assez cher pour l'humour ? Comment t'analyses le truc ?

  • Speaker #0

    Non mais de toute façon humoriste, moi je trouve que plus j'avance dans ce métier qui est l'humour, plus je me dis que c'est comme un bon vin. Moi je trouve que... Je sais pas si... Tu vois, je vis de l'humour aujourd'hui. Je peux dire que je vis de l'humour et donc c'est pour ça que je m'affiche comme... Je m'affiche ?

  • Speaker #2

    Je m'affiche ?

  • Speaker #0

    Je me présente comme humoriste. Mais je pense que dans... Je sais pas si je suis une bonne humoriste aujourd'hui, tu vois ce que je veux dire ? Je pense que la vie et mon apprentissage fait que dans... Si je fais encore ça et que ça me plaît d'ici 10-15 ans, je pense que je serai encore un meilleur humoriste. Donc du coup, je pense qu'il y a une phase d'apprentissage qui fait que... Bah, t'es pas... T'es pas un super humoriste quand t'as pas un TGM de dingue, tu vois, quand tu démarres. Donc non, c'est vraiment le métier passion. Et ce qui fait qu'après, tu peux en faire ton métier et en vivre, c'est avoir un spectacle. Mais il faut déjà en avoir un. Il faut en faire ensuite en sorte que les gens viennent te voir. Il faut beaucoup diversifier. Donc ça, ça peut être une stratégie d'activité, etc. Mais par la base, pour en tenir l'endurance, c'est violer, violer.

  • Speaker #1

    Je connais pas très bien le marché ici. Puis je connais pas très bien au Québec non plus. Je vais me mettre à la base. J'avais entendu sur une conférence une de nos humoristes au Québec qui a énormément de... qui est rendue, elle l'a fait, elle a son salaire, elle a une business, on la connaît pas mal tous au Québec, puis je me rappelle que sur la scène, elle avait partagé qu'elle faisait ses 100 000 par année. Je sais que c'est pas la moyenne, on s'entend, mais dans tous les cas, mon analyse externe de qu'est-ce que c'est, c'est pas juste ses spectacles, c'est un peu... ça revient avec YouTube pour moi, c'est qu'il va falloir, comme tu dis, il va falloir que tu diversifies, il va falloir que tu fais des projets, elle fait de la scène, elle est payée pour faire de la scène aussi, pour faire des conférences. Donc, on ne parle plus que de l'humour. On ne parle plus que d'être rémunéré pour sa passion, pour son expertise. Quoiqu'il y ait, j'imagine que ça a évolué parce que si tu en fais de la... Je pense que quand tu aimes la scène, tu aimes la scène. C'est ce genre de personne-là. Puis, elle a trouvé une autre façon de rémunérer.

  • Speaker #2

    Ça va falloir diversifier.

  • Speaker #1

    Voilà, trouver un modèle d'affaires qui est plus large que je vais faire une chose.

  • Speaker #2

    Et alors, tu ne crois pas si bien dire, j'ai fait fonctionner à balle Deep Search sur ChatGPT pour aller fouiner et savoir combien gagnent les humoristes les mieux payés de France. Ça t'intéresse ? Alors, sans grande surprise, c'est un peu des rentes. Donc, il y avait Gad Elmaleh. Donc, ils ont fait un spectacle en binôme avec Kev Adams sur une tournée affichant 12 millions d'euros de recettes en 2016.

  • Speaker #0

    C'est la moyenne.

  • Speaker #2

    tu nous expliqueras après tout à l'heure le business model c'est pas direct dans leur poche et surtout figure-toi que les humoristes ils arrivent aussi à gagner de l'argent en étant par exemple acteurs dans des films etc Florence Foresti 120 000 euros pour présenter la soirée des Césars Idée de vente additionnelle pour toi, Lucie. Et Nicolas Canteloup rémunéré 150 000 euros par mois sur Europe 1 pour sa chronique matinale. Par mois ? Non,

  • Speaker #3

    c'est beaucoup. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est difficile.

  • Speaker #0

    Ça fait tonne.

  • Speaker #3

    Non, mais surtout à la radio.

  • Speaker #0

    Attendez, j'ai le drapeau.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    c'est un peu plus. Ça, c'est un peu plus. On demande la vare ou des preuves. Ah, d'accord.

  • Speaker #3

    La radio, finalement, t'es mieux placé, mais c'est quand même connu pour toi.

  • Speaker #0

    pas trop payer et de donner de l'écouté après moi je suis sur une autre chaîne qui est service public donc peut-être à des budgets drastiquement différents et auquel cas ça me fait un petit peu de peine mais si jamais ma source est réelle je t'enverrai le screenshot ça fait des dégâts je suis pas trop clou mais bon

  • Speaker #2

    alors ensuite troisième niche passion le podcast ah ouais ah donc passion passion ok donc il y a que moi qui ai dit pognon après alors Peut-être parce que là aussi, j'ai cherché un exemple qui est quand même un peu plus élevé que le commun des mortels. Alors, je suis complètement d'accord avec vous sur le fait qu'une énorme majorité des podcasteurs ne gagnent absolument pas d'argent. Ce n'est pas une niche qui est très rentable. Moi, j'étais à la Paris Creator Week. J'ai vu qu'il y en avait, par exemple, que pour YouTube et les podcasteurs, c'était en mode, bon, on s'en fout.

  • Speaker #3

    Deux scènes, c'est pour ça.

  • Speaker #2

    C'est toi qui prenais.

  • Speaker #3

    J'ai demandé à ce qu'il n'y ait aucun podcaster. C'était une demande. C'était la seule raison pour laquelle je venais au VU.

  • Speaker #2

    Tu m'inviteras l'année prochaine. Et donc...

  • Speaker #3

    J'ai tenté le plus long.

  • Speaker #2

    Alors, justement, j'ai quand même un des podcasters business les plus connus de France. C'est Mathieu Stéphanie. Et donc, j'assistais à une de ses conférences où il nous donnait ses chiffres de sponsoring. Lui, il a un coût par mille de... 90 euros sur Génération Do It Yourself, c'est-à-dire que pour 1000 écoutes, il gagne 90 euros. Et comme en fait, du coup, il fait 500 ou 600 000 écoutes par épisode, je crois.

  • Speaker #3

    Mais en tant que ça ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est énorme, parce que c'est un des plus gros. En gros, mon estimation, c'est qu'il gagne à peu près 45 000 euros par épisode sponsorisé. Donc là, c'est très juteux, mais pareil, c'est vraiment le haut du haut du haut du paquet.

  • Speaker #3

    Oui, c'est comme quand tu disais Squeezie. En fait, il faut se rendre compte que le premier d'un domaine n'est pas du tout représentatif du reste.

  • Speaker #2

    Non, et d'ailleurs, c'est un bon indicateur.

  • Speaker #0

    Le peloton est très, très large.

  • Speaker #2

    Et le ruissellement n'existe pas. On attend toujours. Et alors, attendez, sur son deuxième podcast, la martingale, c'est encore mieux parce que ça parle de finances perso. Et là, le CPM, le coût par mille, est plus fort. 120 euros par mille. Donc, en fait, les sponsors sont prêts à payer plus cher aussi sur certaines niches. Donc, choisissez bien votre niche si vous faites un podcast. Et là où il disait que les pubs grand public, genre pour Leclerc ou des supermarchés, c'est genre 4 euros du coup par mille. Donc, forcément, si tu fais un podcast grand public ou genre, je ne sais pas, sur la maternité ou sur d'autres trucs, peut-être que tu vas être moins payé que si tu le fais sur le business en ligne.

  • Speaker #1

    Et aussi, de retour sur investissement, parce que si tu fais quelque chose qui est très large sur un podcast qui n'est pas niché, l'engagement à la conversion va être… On est sûrement extraordinaires.

  • Speaker #2

    Et moi, à mon petit niveau, je suis un peu une anomalie statistique parce que je vous mettrai en lien l'étude qu'il y avait eue sur la monétisation des créateurs de contenu en France. C'est Fiverr et je crois que ça a été présenté à Creator Week. En fait, la plupart, tu dois avoir au moins 300 000 abonnés ou je ne sais pas quoi pour gagner. Et moi, je gagne 50 000 euros. J'ai gagné 50 000 euros l'année dernière sur mon podcast en sponsoring, alors qu'il fait relativement peu d'écoute, mais parce qu'il est très niché sur le freelancing et solo business et qu'il y a des acteurs. qui sont prêts à payer, des logiciels, etc. Et c'est complètement atypique par rapport à d'autres podcasts où il faut faire des millions d'écoutes pour gagner 10 000 balles.

  • Speaker #3

    C'est eux qui viennent te contacter ou c'est toi qui les démarches ? Non,

  • Speaker #2

    c'est quand même moi qui les démarches. Il y a un peu des deux.

  • Speaker #3

    Parce qu'il y a aussi ça par rapport à YouTube, c'est que nous, YouTube, on est souvent sollicités. Là où le podcast doit démarcher. Et il y a aussi cette chose à prendre en compte en termes de travail dans l'ombre.

  • Speaker #2

    Du coup, il y a du back-office de prospection.

  • Speaker #3

    Bravo à toi. Merci

  • Speaker #2

    Alors la prochaine niche passion écrivain Allez hop là la passion Je pense que c'est très clair Il y a très très peu d'auteurs qui gagnent bien leur vie La marge à peu près sur la vente d'un livre c'est 10% du prix du livre En auto-édition c'est un petit peu mieux ça peut aller jusqu'à 70% de marge et bon sans le soutien d'un éditeur etc

  • Speaker #3

    En France, c'est encore plus dur parce qu'on a un petit point de personnes qui peuvent lire, donc le pourcentage est plus faible. Et je pense qu'on a un rapport avec la lecture qui est assez différent des contenus digitaux. C'est qu'on veut vraiment que tout le monde puisse être en capacité de lire. Donc, on ne peut pas monter les prix de manière infinie, tu vois, genre un livre de main de racines à 99 euros. Bon, attends, le gars, il est mort depuis 500 ans. Et je pense qu'il y a aussi cette métrique à prendre en compte. Il y a un respect de l'éclairie. qui viennent de passer.

  • Speaker #2

    J'ai déjà vu la prospection par le livre. Tu envoies ton livre à des dirigeants, par exemple, en papier et du coup, tu ressors un peu là où tu seras en spam. Alors moi, je vais vous dire, je ne suis pas sur la route du million du tout parce que mes livres auto-édités que je viens juste de sortir il y a un mois, je voulais vous faire rire un peu, screenshot, 564,98 euros sur Amazon de redevances estimées. Voilà.

  • Speaker #3

    Le livre, il est à combien ?

  • Speaker #2

    Il est à 20 euros. Alors, je ne sais plus combien j'en ai vendu, mais c'est pas mal. Mais du coup, ce n'est pas rien, rien. Et par rapport à la stratégie que tu dis, moi, je l'ai fait pour l'avoir dans mon top funnel, c'est-à-dire rendre plus accessibles mes idées, notamment pour faire connaître le soloprenariat. Et je me dis, en le travaillant bien, en faisant plusieurs versions, etc. Voilà. Mais bon, on est encore loin du million. Donc, on va passer au prochain business model. Vous êtes prêts ? C'est OnlyFan. Alors, je ne sais pas si on peut considérer que ça soit passion, d'ailleurs. J'imagine que pour certains,

  • Speaker #3

    ça va être... Il y a eu l'histoire d'une youtubeuse américaine qui était spécialisée en sciences, qui a un doctorat en sciences, qui a décidé d'arrêter complètement en disant « Ça ne sert à rien, en mettant une photo de mes pieds, je gagne dix fois plus que en faisant des travaux sur tableaux hyper profonds. » Dans ce cas-là, elle est passée de ça à ça. Et c'est terrifiant.

  • Speaker #2

    C'est terrifiant.

  • Speaker #3

    C'est une vraie anecdote.

  • Speaker #2

    Il y a quand même des choses qui contredisent un peu ce que tu viens de dire. Il y a eu des enquêtes sur ça. Donc, derrière le mythe de « je vends des photos de mes pieds » , etc., ils ont montré que c'était beaucoup de travail. Le revenu mensuel médian d'un créateur sur OnlyFans, c'est entre 150 et 300 euros. Donc, tout de suite, ça calme. Donc, c'est un complément de revenu, mais voilà. C'est toujours pareil. Peut-être que le haut du panier s'en sort très bien.

  • Speaker #1

    On entend toujours parler des histoires des gens qui font plus de revenus. La majorité des gens, c'est la même chose pour les YouTubers, c'est la même chose pour... Comme les humoristes aussi, on a parlé de personnes qui ont vraiment réussi, qui font énormément de revenus.

  • Speaker #2

    Ça revient à la chambre de Lucie Garbon autour de la boîte.

  • Speaker #3

    Humoriste.

  • Speaker #2

    Des plaques, des plaques, des plaques.

  • Speaker #3

    C'est pas une chose.

  • Speaker #2

    Elle va nous montrer l'inverse. Et allez, un petit dernier, les artistes.

  • Speaker #3

    Ah oui.

  • Speaker #2

    ça dépend de quel point c'est très large l'artiste alors je parle pas de Beeple qui a vendu son NFT je sais plus combien de millions c'était un petit phénomène un petit phénomène en fait là la stat elle est assez gravos aussi c'est 85% des artistes auteurs gagnent moins que l'équivalent du SMIC annuel Voilà, bon, on n'était pas surpris parce qu'on avait levé les petits drapeaux. C'est pour dire que vous étiez plus...

  • Speaker #3

    Oui, mais il y a des exemples. Oui. C'est vrai que l'artiste, c'est pas...

  • Speaker #2

    Bon, voilà, donc c'est pas si simple que ça de vivre de votre passion, mais on va vous aider. On va vous donner des points pour justement gagner plus quand même en faisant un métier que vous aimez pour pas finir complètement...

  • Speaker #0

    Gagner plus en kiffant plus. Comme ça,

  • Speaker #2

    on aime ça. Dans un président, il faut qu'on se mette avec des slogans comme ça. Alors... Avant, j'aimerais bien qu'on débunke un petit peu les métiers passions. Parce que ça a l'air quand même hyper stylé sur le papier. Déjà, on a vu que c'était difficile. Et avec Geneviève, je m'associe à elle, on a des questions quand même sur vos métiers passions pour voir s'ils sont si passions que ça. Lucie, Shons. Donc, si je devais faire un peu Instagram versus reality, déjà, c'est quoi le truc le plus relou dans vos métiers passions qui ont l'air bien comme ça sous tout rapport ?

  • Speaker #3

    C'est en fait d'être en contrôle constante du monde qui évolue vite. parce qu'une fois que tu as un acquis, tu te dis ok, j'ai compris, c'est ça. Dans le monde dans lequel on est, six mois après, ça peut ne plus être ça. Et donc, d'être en constante recherche de tout le temps se dire ok, est-ce que c'est ça que je dois faire ? Est-ce que c'est comme ça que je dois le faire ? Ça peut tendre vers parfois un petit peu de prendre des prises de mauvaises décisions ou autre. Donc, je dirais que c'est surtout ça, la veille constante.

  • Speaker #2

    C'est un bon surchauffe,

  • Speaker #3

    tu peux jamais te protéger. Ça va, j'arrive à gérer bien ça, mais en tout cas, si tu veux faire les bons choix, constamment te remettre en question et c'est pas un travail facile d'être en introspection au moment.

  • Speaker #2

    Et attends, un deuxième truc, parce que pour faire ces plateaux, t'as des disponibilités de ministre un petit peu avec tous tes streams, parce que toi, t'as un travail... J'ai un travail hyper synchrone. Du coup, le stream, c'est en direct et tout. C'est pas stressant, ça, un peu dans ton quotidien ?

  • Speaker #3

    Non, ça va. Alors, pour le coup, je fais partie des streamers qui ont des plans, des plannings très réguliers. C'est-à-dire que moi, je stream tous les matins, en gros, 10h, 14h. Ce qui fait que je peux me caler, c'est comme un travail de bureau, finalement, même si c'est d'animer. Et après, ce soir, j'ai une émission avec un Espagnol, un Italien, enfin bref. Mais je suis content que tu aies venu pour un nouveau concert.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai dit non, l'Italien.

  • Speaker #3

    C'est le G8.

  • Speaker #0

    On guéla autour de la tête.

  • Speaker #2

    C'est chaud.

  • Speaker #3

    Il y a une politique.

  • Speaker #2

    J'adore. Non, mais c'est bien de savoir un peu, parce que tu vois, on pourrait se dire, ouais, je suis sur Internet, je suis business en ligne, je suis wild. Et en fait, quand tu le dis déjà tous les jours, je ne sais pas, 10h à 14h, ça fait déjà quand même des horaires contraints. Par exemple, est-ce que toi, tu supporterais de telles contraintes dans ton business, toi qui es plus un business lifestyle ? Oui,

  • Speaker #1

    honnêtement. Je pense que ça dépend de la personnalité aussi des gens. J'ai été la personne qui a dit « Ok, je ne veux pas d'horaire, c'est flou » . Mais il y a une partie de moi qui recherche cette structure-là et cette réputation-là parce que ça évite de réfléchir à un certain moment aussi. Tu sais, je regarde des gens qui parlent, je regardais… L'émission avec l'immobilier français, justement, avec l'agence. L'agence, merci. Puis justement, il y avait un des invités à gas qui voulait acheter une maison. Il dit, moi,

  • Speaker #2

    je porte la même chose tous les jours.

  • Speaker #1

    Ça m'évite de réfléchir. Puis ce n'est pas la première fois que j'entends ça. Des gens qui ont peut-être une garde-robe, ils mangent tout le temps la même chose tous les jours parce que ça leur permet d'éviter de réfléchir pour se concentrer sur d'autres choses qui sont plus importantes.

  • Speaker #3

    Moi, j'adore ce mindset. Je n'ai pas non plus tant de vêtements, t-shirts ou autres, mais...

  • Speaker #2

    La question pour la prochaine édition pour la question de chemise. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est comme un spiel. Et en vrai, je trouve que c'est...

  • Speaker #2

    C'est la fatigue décisionnelle, ça s'appelle.

  • Speaker #1

    Je pense que quand justement, tu as besoin d'être la personne qui est l'entrepreneur, qui génère ces nouvelles opportunités-là, puis que tu n'es pas tout le temps dans ton moment de pression, la fatigue, puis de trouver ces nouvelles stratégies-là, puis de décider, c'est l'option A ou l'option B qui va m'aider le plus, un moment donné, ça devient lourd. Dans ta vie professionnelle, tu veux ta liberté. Mais au niveau,

  • Speaker #2

    à la limite,

  • Speaker #1

    de la business,

  • Speaker #2

    je te l'aime bien,

  • Speaker #1

    ma p'tite,

  • Speaker #2

    honnêtement.

  • Speaker #1

    Puis, assez que, tu sais, je vais tout le temps au même café chaque jour, les gens connaissent mon nom, j'arrive, j'ai même pas besoin de commander, ils savent. Je suis très routinière, à la limite. Mais au niveau personnel, j'aime ça, être capable de décider, OK, là, ça suffit, je veux faire d'autres choses. Je pense que ça dépend un peu des sphères de la business.

  • Speaker #2

    Intéressant. Et toi, Lucie, c'est quoi le truc un peu sans filtre, ouais, relou dans ton métier ?

  • Speaker #0

    Je trouve que moi, c'est de, comment dire, un truc. mettre sa passion dans un cadre. Moi, j'adore la scène, par exemple. Mais on me disait tout à l'heure, je ne peux pas vivre que de la scène. Je suis obligée. Je vis de l'humour, mais je ne vis pas de la scène. Donc, je suis obligée à un moment de trouver d'autres stratégies de vivre de l'humour. Ça peut être écrire pour d'autres personnes. Ça peut être, on l'a dit tout à l'heure, faire de la figuration.

  • Speaker #2

    C'est quoi le truc le plus chiant que tu as dû faire en mission pour gagner de l'argent ?

  • Speaker #0

    On est fan.

  • Speaker #1

    Vous savez, tout à l'heure, j'ai fait ça, mais je connais plus. En vrai, je connais très, très peu. Là, par exemple, en fait, il y a en ce moment un truc sur les réseaux sociaux. Par exemple, on m'a dit, ouais, ce serait bien que tu fasses une vidéo tous les deux jours, d'avoir une régularité pour satisfaire les algorithmes.

  • Speaker #2

    Et ça,

  • Speaker #1

    c'est ça qui m'énerve. Aujourd'hui, ça, c'est quelque chose que je trouve pénible.

  • Speaker #2

    C'est une contrainte. Ok. Super intéressant. qu'est-ce que vous ont dit vos proches quand vous vous êtes lancé dans ce métier-là ?

  • Speaker #3

    Waouh ! Moi, ça date quand même pas mal. J'ai fait une école d'ingé et ensuite, je me suis lancé à fond dans le gaming. Et à partir du moment où j'ai eu mon diplôme, ils m'ont fait « Oh, c'est bon » .

  • Speaker #2

    Du coup,

  • Speaker #3

    j'aurais dit juste « Ok, je veux quand même voir pendant un an, un peu voir ce que ça donne et tout » . Et finalement, ils ont été très supportifs. Ils ont vu comment ça évoluait et tout. Trop mignon.

  • Speaker #2

    Et toi, Geneviève ?

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas sûre qu'ils comprennent encore. Ça fait 12-13 ans. Mais ils posent de plus en plus de questions. Je pense aussi que quand tu révèles des chiffres à des parents qui sont habitués, puis c'est qu'ils veulent aussi un lifestyle spécifique pour leurs kids, à un moment donné, c'est là, OK, là, ça fait assez longtemps qu'elle le fait. Elle devrait être solide. C'est correct. Là,

  • Speaker #2

    je ne sais pas ce qu'elle fait,

  • Speaker #0

    mais maintenant, ça fait. C'est clair. Je voulais, j'ai même échangé. J'ai changé ma maîtrise pour un programme en ligne en 2012. Puis j'arrive à mon père et je lui dis, est-ce que je peux avoir l'argent que tu as mis de côté pour ma maîtrise, mais je vais l'investir dans un programme d'une fille aux États-Unis, ça va coûter 2000 US. Est-ce qu'on fait ça ? Mon père est pharmacien, il ne vient pas de cet univers-là du tout. Ça a été tout un débat. Finalement, j'ai réussi.

  • Speaker #2

    Le salon de négociatrice de Geneviève était déjà à l'œuvre.

  • Speaker #0

    Bien, j'imagine, mais au final... C'est dur d'expliquer à des gens qui ne sont pas de cet univers-là. Je pense qu'éventuellement, ils sont devenus plus… Mais ça a pris un moment.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il faut se faire beaucoup confiance soi-même aussi qu'en France. Parce que moi, c'est pareil. Au début, mon mec me disait « arrête de faire ton Instagrammeuse » parce que je portais des trucs sur LinkedIn. Et j'étais dégoûtée. J'avais envie de le tuer. Tu étais supportif aussi à d'autres moments. Mais tu vois ce petit côté un peu, le doute du salarié qui projette sur toi quand tu es entrepreneur, ça, on l'a vachement. Et vous, peut-être… artistes et tout ça, ça va être compliqué.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils ont dit tes parents ? Ma mère, elle n'a pas compris. Mes parents, globalement, n'ont pas compris. C'est-à-dire que moi, je sortais d'un... J'étais en CDI, dans une grande boîte de 440 avec... Concrètement, la prochaine étape, c'était la retraite. Donc vraiment, si tu veux, la voie était tracée, les avantages, les vacances, les entrées par Castelix, vraiment, ça roulait. Et donc ma mère était prof et mon père était commercial, mais commercial dans un truc qui roulait bien, ça allait. Et donc c'est vrai, quand je leur dis, je renonce à la sécurité, au confort, pour faire comique, ils m'ont dit, mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Ils n'ont vraiment pas compris. Je pense que j'ai éveillé un tunnel, tu vois. Ils n'ont pas compris. Et c'est vrai qu'il y a un besoin de faire ses preuves. Là, par exemple, j'ai joué à l'Olympia avec le Point Virgule il y a quelques mois. Ils sont venus. C'est vrai que ça a validé quelque chose.

  • Speaker #3

    Ils ont compris maintenant ou pas ? Ils ont vu à l'Olympia, ils ont vu. Ah du coup !

  • Speaker #2

    Ils ont compté les places dans l'Olympia. Ils ont fait, c'est bon, c'est bon, elles s'en sont bien ma fille.

  • Speaker #1

    Tu sais où moi mes parents, ils me regardent, je suis leur enfant, donc ils attendent. Ils ont rigolé, c'est bon, ils ont rigolé. Ils ont rigolé, Lucien, ils ont rigolé. C'est bon, la petite, elle n'a pas fait un four. Donc vraiment, ils ont eu une peur. Non mais vraiment, parce que nous, c'est vrai que l'humour, on a cette particularité de, si les gens ne rigolent pas ou n'applaudissent pas. C'est hyper... Ça peut être traumatique. Quand je suis partie, quand j'ai posé ma démission et que je me suis dit que je pars pour faire de l'humour, ma mère a eu cette façon de parler à ses amis en disant qu'elle s'amuse. Comme s'il y avait un côté un peu préjugé. En tout cas, j'avais l'impression que c'était un caprice, c'était la crise de la trentaine. Et je me suis dit, déjà, elle s'amuse. peut-être que ça peut être bien.

  • Speaker #3

    C'est peut-être la base.

  • Speaker #1

    Et le sous-texte, je le ressentais comme on s'est pas drôles, on s'amuse.

  • Speaker #2

    Mais merci de mettre ça sur le plateau parce qu'en fait, il y a quand même ce côté, effectivement, le côté jouisseur du métier passion qu'on nous pardonne pas trop. Parce que parce qu'on fait des podcasts, parce qu'on fait des émissions, on fait du streaming, on fait des scènes. Je pense que ça renvoie aux gens le fait qu'ils sont un peu plus sacrificiels dans leur vie pro, ils aimeraient bien aller vers ça, ou est-ce qu'au contraire ça leur renvoie vers les insécurités, de « je n'ai pas le droit de m'amuser parce que s'amuser ce n'est pas du travail » , sauf qu'en fait vous prouvez autour de cette table qu'on peut faire les deux. Alors quand même, parlons d'un petit côté sonnant et trébuchant, parce que c'est ça aussi le thème de l'émission, on a le côté passion, on a le côté million. Donc c'est quoi le business model pour vivre de sa passion ? Shons, je me tourne vers toi, je connais pas du tout ton business model streamer, j'ai vu que t'as des millions de followers Je me suis dit, ça doit bien tourner.

  • Speaker #3

    Des centaines de milliers.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #3

    oui. Voilà, tu as raison. Je veux bien. Mais comment partir du principe qu'en gros, on en parlait un peu avec Lucie en off, c'est que maintenant, pour moi, il faut être vraiment sur tous les canaux. C'est-à-dire que tu ne peux pas juste faire un truc et te dire les gens vont venir. En fait, il faut que ton cercle vertueux de réseaux sociaux nourrisse le tout. Et plus tu vas en créer, plus ça va créer un effet tornade. C'est la folie, des milliards.

  • Speaker #2

    Tu peux juste être sur Twitch, par exemple. Tu as besoin des autres réseaux sociaux pour envoyer des choses.

  • Speaker #3

    Je ne gagnerai pas autant. Ok. Donc, en gros, il y a Twitch. Twitch, tu as la partie des subs où les gens peuvent s'abonner s'ils aiment bien ton contenu. Ça fait en gros 5 euros par abonnement, etc. Tu as les marques qui veulent faire des opérations commerciales. Moi, il y a des éditeurs de jeux qui veulent présenter leurs jeux en avant-première ou autre pour que je sois découvert dans ma communauté. Il y a les marques, par exemple, on est partenaire avec Emma, les matelas... qu'on voit un peu partout et du coup, ils veulent cibler la communauté gaming donc ils passent par moi, par des copains.

  • Speaker #2

    Sur le Dorme Plus.

  • Speaker #3

    Et c'est la troisième année qu'on re-sidérique. C'est vraiment un truc.

  • Speaker #2

    Alors, petite annonce pour Emma, les solopreneurs dorment aussi. Je peux peut-être vous écouter.

  • Speaker #3

    En tout cas, il y a cette volonté pour les marques, elles ont compris un truc, c'est que plutôt que de juste cibler des gens, ils veulent cibler les passions des gens. Et en vrai, il y a plein de gamers maintenant qui sont enfin un peu à notre âge, on vient de passer la trentaine et tout. Ils commencent à avoir des responsabilités et en fait, ils ont aussi ce pouvoir d'achat. Donc du coup, quand tu le lues à travers notre canal, il y a ça. Après, il y a YouTube avec les ads, les opés sur ads. Après, il y a les différentes émissions. Donc voilà, tout ça.

  • Speaker #2

    Si on dessinait un peu un camembert et tout, ça représenterait quoi comme proportion ? Qu'est-ce qui te fait gagner le plus ?

  • Speaker #3

    Je dirais que c'est quand même les opérations commerciales, même les non endémiques, pour dire précisément. C'est vraiment les opérations qui sortent du cadre du gaming. Tu vois, les trucs où vraiment je joue à un jeu vidéo. Ça va me rapporter, je ne sais pas, genre, pour deux heures, c'est 3 000 euros, 3 500 euros. Et tu as les opérations endémiques sur un plateau. Par exemple, on a fait une opération avec Tonton, c'est un autre collègue streamer. On a mis en avant la marque Tanoshi pour un truc de serpent, etc. Là, tout de suite, le chiffre, c'est fois deux, fois trois pour la création du projet. Donc, en fait, il y a beaucoup de canaux différents. Et moi, je le vois comme ça. Après, je rendrai la parole. Mais j'ai semé beaucoup de graines. pendant ces 10-12 ans, et en fait sans trop me prendre la tête. C'est-à-dire que j'ai fait du contenu pédagogique, j'ai fait du hosting, j'ai fait un talk show, etc. Et en fait, juste, il y en a certaines qui poussent. Comme ça, et au bout d'un moment...

  • Speaker #2

    Ambiance diversifiée. Voilà. J'ai fait ça aussi, tout le monde m'a traité de folle en me disant « mais tu t'es parpi, c'est n'importe quoi » . Maintenant, je suis bien contente aujourd'hui.

  • Speaker #3

    On a le même mindset pour ça.

  • Speaker #2

    Ok. Bon, Geneviève, tu vois ça de quel œil ? Alors, le business modèle, le business économique de ces métiers passions ? Tu en vois d'ailleurs, toi, dans les entrepreneurs qui t'achètent tes événements, tes programmes en ligne, des gens qui vivent bien de leur passion ?

  • Speaker #0

    Oui, bien, en fait, c'est sûr qu'en organisant les événements, en n'étant pas coach nécessairement, je n'ai pas le contact direct avec eux. Fait que j'ai de la misère à dire, je ne leur demande pas à l'achat, « Combien tu fais ? » Mais c'est ça, je pense que c'est possible, mais c'est très, très, très diversifié quand on vend de l'information, ce qui est plus mon univers, l'infoprenariat.

  • Speaker #2

    L'infoprenariat.

  • Speaker #0

    Quand on vend des formations en ligne, quand on vend du coaching, des programmes de groupe, c'est long.

  • Speaker #2

    c'est de l'éducation on est duplé ça c'est clé ça parce que beaucoup de métiers passion vont se transformer en infoprenariat je suis danseur je t'apprends à faire de la danse je suis pâtissier je t'apprends à faire des galettes des rois je dis ça parce qu'on a Adrien Tornier qui est un petit prodige pâtissier qui est aussi dans la team des co-hosts de Solo Nation et je peux vous dire que lui il en a fait des infoproduits aussi de cours de cuisine donc comment quelles seraient tes recommandations là-dessus sur ce sujet infoproduits ? Ouais c'est ça

  • Speaker #0

    Je pense que dès que tu sais un step plus loin que les autres, tu es capable de faire quelque chose. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui vont attendre d'être littéralement la sommité mondiale dans un certain sujet pour dire, là, je peux faire une formation en ligne parce que là, je suis legit. On dirait que ça les valide, mais en même temps, c'est faux. De toute façon, quand tu es la sommité mondiale, le prix que tu vas falloir que tu charges aux gens parce que ton expertise est tellement unique, le retour sur l'investissement, ça n'a pas de sens. Si tu es à l'étape 2, tu vas enseigner aux gens à l'étape 1. Tu n'as pas besoin d'être plus loin que ça. Les gens, tu les enseignes à atteindre l'étape 2. Puis toi, en attendant, tu vas aller à l'étape 3. Je pense que ça, c'est ce qui arrête les gens. Mais le modèle d'affaires de l'infoprenariat est très large dans le sens où, oui, le produit de base, à la limite, ça va être cette éducation-là, la formation. Certaines personnes vont faire du coaching en one-on-one. Ce n'est pas nécessairement ce que tout le monde va faire. Les programmes de groupe aussi. Mais après ça, ça peut être YouTube aussi. Ça peut être faire de la scène en conférence. Ça peut être plein de choses. Moi, j'en ai un podcast, puis je le monétise pas. C'est roux. J'en ai pas de sponsor dessus. C'est pas que c'est pas quelque chose que je veux pas faire, peut-être. Peut-être. Ça pourrait être une autre façon de... pour monétiser mes acquis et mon audience, mais j'attire les gens à travers le podcast et ensuite, je les amène dans mon monde où je vends d'autres choses. Je pense que ce sont des modèles d'affaires qui sont extrêmement spécifiques et focussés sur une branche, tandis que, tu l'as dit, l'infoprenariat, c'est souvent peut-être la fin ou quand ça fait tellement longtemps, les gens te demandent comment tu as fait. Je t'entends parler de YouTube, je suis comme « Où est ta formation sur YouTube ? » Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #2

    Tu vas faire créer ta formation là. Tu ne sortiras pas de ce plateau si vous n'avez pas créé une formation avec Geneviève.

  • Speaker #0

    Parce que les gens posent des questions. Après ça, je me dis, comment toi, tu as fait ?

  • Speaker #3

    J'ai un rendez-vous avant ça.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Avec Geneviève.

  • Speaker #3

    L'ONU, papapa.

  • Speaker #0

    Mais voilà, les gens posent des questions parce qu'on admire ces personnes-là et on se dit, moi aussi, je veux la même chose. Pour beaucoup, c'est la fin du parcours, à la limite. Mais je pense que pour ceux qui choisissent ça, ils vont choisir quelque chose de très, très, très large. On peut vendre la merch. Si on veut, il y a des gens qui font des produits physiques. Il y a des gens qui font... On peut rajouter du e-commerce là-dedans. Il y a tellement de choses qu'on peut faire quand, à la limite, c'est toi, la brand. OK.

  • Speaker #2

    Intéressant. On va revenir là-dessus, parce que tu partages beaucoup tes expériences et tes revenus aussi en public. On va en parler juste après. Et alors, en termes de business model, je me tourne vers toi, Lucie. Combien ça gagne un humoriste ? Comment on fait de l'argent quand on est dans ce domaine ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de fourchettes. de comment on est suivi sur les réseaux, quel réseau, etc. Moi, mon business model, en vrai, j'en ai pas eu. J'ai pas eu de stratégie. Ça m'est venu à moi.

  • Speaker #2

    J'ai jambé des graines. C'est fabuleux.

  • Speaker #0

    On a des agriculteurs ici.

  • Speaker #1

    Je me suis dit... En fait, je trouve que... Pour de vrai, c'est ça. J'ai fait plein de vidéos gratuites, de fait, pendant très longtemps. Et un jour... Petit à petit, j'ai été contactée pour faire de l'humour en entreprise. J'ai eu le temps de faire un spectacle. J'ai fait un spectacle. Le fait de jouer dans un spectacle, ça m'a apporté des cachets. Une visibilité pour ensuite intégrer France Inter. J'ai l'impression que je suis hyper à l'aise avec le fait de diversifier. C'est-à-dire qu'on peut faire des vidéos. Il y a des plateformes qui rémunèrent très bien. Moi, ce n'est pas le cas. Mais sur TikTok, j'ai des collègues qui, je pense, ont revenu grâce à TikTok. Il y a les spectacles, il y a parfois de la co-écriture, il y a parfois de la mise en scène aussi pour d'autres humoristes. Il y a les chroniques. Moi, c'est vrai que je fais de l'humour en entreprise. Alors, si je dois parler de business, ce serait ce business-là.

  • Speaker #2

    Très bonne miche, parce qu'ils ont de quoi payer aussi les entreprises pour organiser. Alors oui,

  • Speaker #1

    c'est vrai que ce n'est pas les mêmes cachets que les spectacles. C'est vrai que ce n'est pas du tout le même... Oui, oui, c'est vrai. Donc après, c'est quelque chose que je fais avec parcimonie, parce que je trouve que parfois, quand on monétise entre guillemets trop sa passion, Je trouve qu'on peut aussi s'enfermer dedans. Moi, je sais que si, par exemple, tous les jours, je me retrouve à faire de l'humour dans des auditoriums, aussi bien soit-il, je pense que ça me frustrerait. Parce que ce que j'aime profondément, c'est la scène et la scène grand public, et écrire et faire des blagues, etc. Et donc, c'est vrai que moi, j'ai besoin aussi, même intellectuellement, de diversifier.

  • Speaker #2

    T'as quitté le corporate, c'est pas pour tous les jours que tu vas venir en corporate faire des blagues.

  • Speaker #1

    Je le fais avec... plaisir parce que je trouve qu'il y a des tendances, il y a des évolutions. Moi, j'ai connu les open space, maintenant il y a le flex office. La cybersécurité, c'est un sujet que je trouve que j'adore. Enfin, c'est peut-être con, mais j'adore ce sujet. C'est vrai que je ne vais pas arriver au point virgule en disant « Eh, vous avez changé les mots de passe ! » Donc, tu vois, le faire devant un public qui est un peu plus peut-être averti sur ce sujet, c'est aussi, pour moi, facilitant. Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, je vis de la scène, de chronique. J'ai own... honnêtement aucun revenu il fut de mes vidéos, si ce n'est peut-être

  • Speaker #2

    16 euros sur Youtube tous les deux mois mais effectivement t'as l'âge je suis pas Lucien je suis pas Lucien alors attends je me faisais quand même une réflexion on a tous soulevé le petit drapeau passion, passion, pas de pognon le prix des chroniques parce que je t'ai demandé des chroniques etc c'était 800 euros la chronique hors taxe Pour moi, pour moi. Je t'ai fait un prix d'Amérique. Merci. Et je me suis fait la réflexion, je me suis dit, OK, ce n'est pas dégueulasse par rapport à ce que j'imaginais. En gros, je me suis dit, 800 euros, c'était mon TGM, moi, quand j'ai commencé en freelance. Donc, tu vois, je sais que tu ne fais pas ça tous les jours parce que ça demande de la capacité d'écriture et tout, mais tu vois, peut-être pour mettre une petite case dans le côté pognon, je trouve que ce n'est pas mal quand même. Oui,

  • Speaker #1

    ah non, mais vraiment, moi, oui, complètement. Tout à fait, surtout que c'est moi qui l'ai chiffré, donc je me souviens bien du devis que je t'ai envoyé. Non, mais complètement. C'est un sujet. C'est vrai que quand on est troubadour, comique, artiste, c'est vrai qu'il peut y avoir un « combien tu gagnes, combien tu fais, mets l'intermittent, ça va » . Moi, en vrai, c'est vrai que j'ai eu de la chance parce que j'ai fait… En fait, j'ai tellement à un moment que je me souviens bien qu'il y a le Covid. J'ai tellement fait de vidéos, j'ai tellement investi, j'ai tellement engagé d'énergie. Je dis là, je donne tout. J'ai énormément diffusé. J'ai fait des lives, j'ai fait plein de vidéos sur tous les supports, etc. Et effectivement, comme tu disais tout à l'heure, moi j'ai planté. Et à un moment... purée, la vie te fait que de temps en temps, il pleut. Donc là, c'est cool, tu vois, j'ai eu un spectacle. Concrètement, quand je joue mon spectacle, moi, j'ai un cachet, alors ça dépend des scènes, mais j'ai un cachet de 150 à 200 euros. Après, il y a des droits d'auteur qu'on touche en fonction de la recette qui est faite sur le dit spectacle. Les droits d'auteur, ça peut aller de 50 à 200 euros, tu vois, en fonction des salles. Les chroniques, alors moi, je ne suis pas sur Europe 1 et je suis... pas Canteloup, donc on n'est pas du tout sur ses ordres de grandeur. On est même en dessous de la chronique...

  • Speaker #2

    Il faut bien qu'il y ait des solopreneurs qui payent un peu à la place de France Inter.

  • Speaker #1

    Pour un peu de privé, ouais. Et donc, c'est vrai que le fait de faire de l'humour en entreprise... Honnêtement, ça se fait depuis longtemps. Je pense que j'ai été peut-être l'une des premières humoristes quand même à le dire et à l'assumer.

  • Speaker #2

    Tu as marqué humoriste du... Enfin, la plus connue du CAC 40.

  • Speaker #1

    La moins connue des Français, mais la plus connue du CAC 40. Et c'est toujours le cas !

  • Speaker #2

    Et tu vois, je trouve ça trop smart parce que dans les niches aussi, il y a coach sportif. On n'en parle pas beaucoup, mais tu vois, tout le monde veut être coach sportif et tout. C'est pareil, les coachs, s'ils ne font pas de B2B, ils galèrent un petit peu. Moi, j'ai plein de potes qui font du B2B. QVT, prévention au travail et compagnie, et c'est bien aussi de choisir cette cible.

  • Speaker #1

    Mais c'est même... Tu vois, parfois, il y a des humoristes qui me disent « Ah, mais tu vas pour les sous ? » Je dis « Mais en vrai, franchement, et c'est le luxe de ma position, c'est pas que. » C'est même pas... Franchement, j'en suis à un point où j'ai tellement diversifié que j'ai le luxe de, de temps en temps, quand ça me va pas, d'un point de vue agenda, d'un point de vue contexte, j'ai le luxe de dire non. Donc je suis plus... Et je pense que c'est important, quand on fait des métiers passion, de... ménager aussi sa passion, de la garder animée, de pas peut-être être tentée ou de être tentée en lait, mais en tout cas de succomber aux sirènes du PEL ou de tu vois, pour rester enjouée garder du temps créatif aussi de la détente, moi je trouve ça hyper important et donc c'est vrai que en tout cas j'ai aucun problème à dire que je fais de l'humour en entreprise et que ça m'arrive Quand je le fais, les gens peuvent être rassurés que je le fais avec enthousiasme. Et donc, il y a d'autres humoristes qui le font aussi et qui m'ont demandé « mais comment tu chiffres ? » Et en fait, c'est vrai que je chiffre par rapport à l'expérience que j'ai eue. Moi, j'ai travaillé cinq ans en entreprise. Tu vois, je te parlais de la cybersécurité. Je ne sais pas si tout le monde peut parler. Déjà, un a envie, pas forcément une envie. a envie et comment parle de la cybersécurité moi c'est vrai que j'ai travaillé dans la tech donc je considère c'est peut-être mon côté diva que je peux avoir une expertise sur le sujet mais c'est la chute ça en fait il faut comment dire je trouve que quand on se lance dans sa passion quand ça devient monétisable il faut avoir une conscience et c'est pas être Ouais c'est pas se la péter de se dire que mince on a son on a son parcours, on a sa valeur, on a son expertise, on a passé du temps sur les sujets, on va le valoriser à hauteur de ce qu'on pense juste. Moi, c'est ça que je chiffre dans les envusés. Est-ce que, ou que je dis aux humoristes qui me le demandent, est-ce que toi, t'es à l'aise de justifier ce budget ? Moi, je suis à l'aise avec... Alors,

  • Speaker #2

    super intéressant parce qu'on a fait une autre émission sur le rapport à l'argent des entrepreneurs. Et je pense que c'est une question clé. Et notamment, désolé pour le cliché, mais je pense que les entrepreneurs passion, il y a un peu ce petit côté, je fais pour ma passion, ça va bien de vivre ma passion. Donc, est-ce que vous voulez bien me payer, s'il vous plaît ? Mais je ne vais pas demander trop, ni trop cher et tout ça.

  • Speaker #3

    Ça dépend aussi à quel point tu as envie de faire la chose dite. Moi, il y a parfois des OP avec des marques que je trouve ouf, où vraiment, j'ai envie de leur dire, mais franchement, donnez-moi 500 balles et limite, je le fais. Ou il y a des marques où vraiment, j'ai... pas trop envie d'aller à cet event, ce qu'ils me demandent c'est un peu chiant, et là je dis écoutez, 10 000, je le fais et par contre ça arrive plein de fois c'est tout de même la métrique c'est en fonction de si j'ai envie et là typiquement j'ai été contacté par Mel hier pour un truc hyper sympa, il m'a dit combien tu prends pour ça, ça, et j'ai descendu le budget, parce que j'ai envie de le faire et de le proposer aux gens, et donc c'est une expérience cool Et donc, je me moniteur par rapport à ça aussi.

  • Speaker #1

    En vrai, moi, il y a un truc, ça m'a débloqué ma vie et mon rapport au projet et à ma gestion de mon agenda. Quand je me suis dit, il y a un projet qui m'arrive, c'est quoi mon algorithme de décision ? Et donc, j'ai trois critères. J'ai un critère, le kiff. qu'on essaie d'obtionner. J'ai un critère visibilité. Est-ce que... Mais généralement, non, c'est pas lié. Mais visibilité, est-ce que potentiellement, ça peut même faire des petits... Genre l'Olympia, par exemple, c'était pas 100 000 euros, mais c'était cool. Et financier. Quand ça coche tout, c'est merveilleux. Et c'est vrai que les trois, de réfléchir à ce que ça m'apporte, du kiff, de la visibilité ou du financier. Le financier, il ne faut pas le négliger forcément, parce que ça te sécurise, surtout quand on est comique, on sait qu'on peut avoir un projet incertain. Donc quelque part, ça te sécurise aussi ton projet. Donc d'avoir ces trois critères-là dans le process de décision.

  • Speaker #2

    hyper intéressant de voir comment vous buildez aussi vos projets votre passion etc

  • Speaker #3

    Sean est-ce que tu aurais des anti-conseils aussi des trucs qu'il ne faut surtout pas faire pour ne pas se faire avoir quand on est dans un domaine passion tu vois des trucs que tu dirais aux débutants qui se lancent dans le streaming ou quoi d'éviter alors déjà ça dépend je crois que Geneviève tu en avais parlé un petit peu mais à quelle étape on est aussi si on est vraiment au tout début où on découvre ça est-ce que c'est le troisième business qu'on lance ? Je pense que les conseils ne sont pas adaptés à chacun. Ceci étant dit, il y en a quand même un déjà, je dirais que c'est de ne pas avoir peur aussi de s'entourer correctement. Parfois, on est très, très, très en mode, je vais le faire tout seul, puis ça me fera des économies. Et puis, de toute façon, les week-ends, c'est fait pour travailler. Alors qu'en fait, de savoir s'entourer, c'est vraiment une clé de fou, quelle que soit la décision. Moi, typiquement, on en parlait tout à l'heure, il y avait... Il y avait un truc, même si je suis vachement sur les réseaux sociaux publiquement, par exemple, je n'ai pas TikTok. Je n'ai pas l'implication, je ne l'ai jamais installé, ça ne m'intéresse pas. En fait, je le vois comme un gouffre de temps. Et je vois beaucoup de gens tomber là-dedans. Et que ça me fait peur. J'ai l'impression que c'est une drogue de laquelle je ne veux pas toucher. Et donc, en fait, je me dis, mais putain, mais il faut quand même que je sois sur TikTok. Qu'est-ce que j'ai fait ? Plutôt que de me forcer, je me suis dit, ok, je vais prendre quelqu'un qui va travailler avec moi. Et du coup, il fait tous les shorts, les Insta, les TikTok. Et donc, c'est de l'argent de ma société qui sort, mais qui me libère.

  • Speaker #2

    Et puis du temps pour ta passion aussi, on en parlait tout à l'heure pour ne pas finir comme souvent. D'ailleurs, moi, j'ai reçu pas mal de commentaires en préparant cette émission à base de est-ce que ce n'est pas une illusion de vivre de sa passion ? Parce qu'au final, on passe sa vie à vendre et à publier des trucs sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas être trop business pour avoir zéro pause et du coup zéro créativité, parce que c'est dans ces pauses-là que vont nous venir les idées dingues qui vont nous faire passer des paliers. Tu vas nous en parler après. Mais c'est aussi si tu as zéro idée business. Je suis désolée, moi je vois plein aussi de solopreneurs passion, ils ne font pas de bilan, ils ne savent pas combien ils gagnent. Ils me disent, les sponsors viennent vers toi, mais je leur dis, pas du tout, mon gars, au début, personne ne te connaît, il faut quand même que tu ailles chercher les trucs. Une question pour toi Geneviève, parce que nous parlions des lifestyle business, c'est finalement presque un peu l'opposé. C'est de se dire, ok, je ne vais pas me rémunérer grâce à ma passion, parce que peut-être je n'en ai pas d'ailleurs, mais par contre, je vais choisir un métier cool. avec des horaires pas chiants, que je peux faire en remote, par exemple du freelancing, du livrable, faire des sites internet et tout, quand je veux, comme ça, je diminue ma quantité de travail. Je ne passe pas par les affres que vous venez de montrer, qui sont quand même difficiles d'entreprendre dans sa passion. Je m'économise un peu et après, j'ai du temps pour mes passions. Est-ce que tu peux me parler de ce business model-là qui, j'ai l'impression, est forcément très connu sur le continent américain, peut-être un peu moins encore en France, parce qu'on a un peu de retard, et en Europe ?

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour moi, le... lifestyle business, c'est vraiment, comme tu l'as mentionné, de focusser sur soi en premier. Après ça, c'est de bloquer le temps pour soi, puis ensuite, la business va arriver. La business me sert à moi et pas le contrat. Ce que j'adore comme mentalité, parce qu'au final, quand on se lance souvent en entrepreneuriat, même dans un métier passion, on se dit, on veut faire ce qu'on aime. Puis souvent, on va tomber justement dans les trucs qu'on n'aime pas faire et tout, puis il y a des choses qu'on fait parce qu'on pense qu'il faut qu'on fasse aussi. Fait que d'essayer de limiter, puis de... Trouver c'est quoi notre essentiel à la limite, c'est quoi qui est essentiel pour moi, pour mon bonheur, puis ça part de là. Puis ensuite, tu bâtis le projet qui va supporter cette Ausha et qu'est-ce qui est essentiel pour la croissance puis l'atteinte des objectifs de Jen, pas nécessairement de la business, parce qu'à partir du moment où c'est la business qui lead, Jen va sacrifier tout pour nourrir la business. C'est vraiment de flipper le modèle pour se mettre au centre au lieu du contraire.

  • Speaker #2

    Et tu veux, je te raconte une petite anecdote parce que ça corrobore exactement ce que tu dis.

  • Speaker #0

    Moi, j'étais donc mes deux premières années en freelance, je faisais à peu près 100 000 euros. Donc, j'étais contente. En freelance, c'était pas mal, mais j'avais le temps de rien. Et notamment, moi, je me suis installée à Nantes pour pouvoir aller surfer plus souvent. Donc, je suis une mauvaise apprentie surfeuse, mais je persévère. J'en ferai certainement pas mon métier, n'est-ce pas ? Et donc, bref, je me dis, putain, et à chaque fois que je voyais qu'il y avait des bonnes vagues, j'étais pas dispo. J'avais des millions, j'avais des trucs et tout. Et je me dis, mais merde, en gros, je suis partie du corporate pour devenir freelance et je suis jamais dispo. Et là, ça a été le switch pour moi où je me suis dit, OK, c'est bon. Là, il faut que j'ai de l'asynchrone. Donc, il faut que j'ai des projets, des machins, mais plus des trucs tous les jours, parce que sinon, je ne pourrais jamais aller surfer. Et tu sais quoi ? Et je pense que c'est ça qui m'a fait faire le switch entre freelance et solopreneur. Donc, parfois, ça se joue à un petit truc. Et tout ça, c'était juste pour pouvoir y aller une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines.

  • Speaker #1

    En fait, quand on dit vivre de sa passion, tu as mentionné le terme des millions. Mais en fait, on n'a pas besoin de millions pour vivre de sa passion. C'est en gros, on a... malheureusement dans cette quête du capitalisme, toujours l'envie d'avoir plus. On veut plus, plus. Il y a toujours des exemples de celui qui l'a réussi, cette personne aussi, etc. Mais en fait, si on connaît tous un petit peu notre cap financier, on se dit, voilà, je sais pas, c'est encore une fois un luxe, plein de personnes sont dans le besoin, mais si on arrive avec 3000 euros par mois à bien vivre, parce que peut-être qu'on a un compagnon, une campagne qui peut aider, ou peut-être qu'on n'a pas non plus envie d'avoir 10 Porsche dans notre garage, eh bien en fait, on peut se dire que c'est assez. Et du coup, en fonction, on peut moduler. Je connais plein d'amis dans le streaming qui se tuent. Ils streament genre 10 heures par jour limite. Ils font toutes les émissions et machin. Alors oui, ils gagnent plus que moi. Mais moi, j'ai une super chérie. J'ai un super appart. J'ai le temps de voir mes potes. J'ai le temps de voir ma famille. J'ai un club. En fait, sans jugement, il faut aussi savoir un petit peu qu'est-ce qu'on a envie de faire de sa vie. C'est vraiment de plus poser et parfois juste. C'est déjà beaucoup, 3 000 euros par mois.

  • Speaker #2

    Puis, il y a des étapes aussi dans ce qu'on parcourt. Je sais que moi, la première année où j'ai fait, je disais oui à tout. Je disais, mais un chien fou, quoi. Sauf qu'au bout d'un moment, tu te rends compte que t'as un corps, que t'as un état psychique, donc tu te dis, ah bah tiens, je vais peut-être d'un truc, j'en sais rien, à 500 euros, je vais peut-être le basculer à 800. Non, mais tu vois, on va faire... Scaler, c'est ça qu'on dit dans le jargon ?

  • Speaker #0

    Oui. Scaler,

  • Speaker #2

    tu vois, le butler. Parce que tu sais que, quelque part, tu l'as déjà fait, donc tu sais que ça va rouler. Comment dire ? On prend confiance. et en prenant confiance, peut-être aussi qu'on acquiert la légitimité qu'on cherchait peut-être au début et finalement, tu vois, c'est d'autres projets qui arrivent c'est pas forcément les mêmes, peut-être les mêmes budgets et ça...

  • Speaker #1

    Il faut dire oui. Pour moi,

  • Speaker #0

    il faut dire oui à tout au début.

  • Speaker #1

    Il faut toujours dire oui. En fait, déjà, t'apprends vachement sur toi aussi tu sais ce que t'as envie et ce que t'as pas envie et en fait, le fait de faire plein de choses fait que les gens vont te voir faire plein de choses et vont te dire, ok, lui il a envie de faire des trucs et ils vont se projeter avec toi. toi alors que quelqu'un qui est plus rare, qui ne se bouge jamais, tu n'as pas envie d'être avec lui.

  • Speaker #2

    Je trouve que c'est un apprentissage sur nous aussi, de savoir en termes d'organisation, dans quoi je me sens à l'aise, où ça répond le mieux, qu'est-ce que j'ai envie de faire. Je trouve que c'est une étape. Après, je trouve que c'est de temps en temps un luxe de savoir dire non. C'est le luxe,

  • Speaker #1

    je trouve. Je suis d'accord. Il y a un deuxième non que je trouve intéressant à étudier, je ne sais pas si vous l'avez vécu, mais c'est quand on... par exemple il y a une soirée ça peut être une soirée vraiment entre potes ou une soirée un peu gala etc et vous n'êtes pas invité alors que selon vous vous deviez être invité de gérer le fait de ne pas être invité à quelque chose aussi c'est un travail sur soi qui est dur c'est un peu le ok tu dis oui à tout il y a un truc dans le faire et qu'on ne traite pas comment tu gères le truc et d'avoir un peu de recul et de dire ok c'est juste que c'est pas pour moi je trouve ça intéressant le rapport avec soi oui

  • Speaker #3

    C'est très commun. Ben,

  • Speaker #2

    heureusement que je me parle. Ben, à la tournoi, moi, j'ai raté plein de soirées.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es dit, putain, il m'invite pas, c'est des fous. Ou est-ce que t'as mon mot ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    ah ouais, non, je suis pas...

  • Speaker #2

    Je m'offusque pas.

  • Speaker #3

    Ben, je sais pas si vous avez lu, mais en tout cas, c'est un tout nouveau livre, mais The Let Them Theory de Mel Robbins.

  • Speaker #0

    Let Them, non, je l'ai pas lu, mais je l'ai vu dans ta newsletter.

  • Speaker #3

    C'est un excellent livre, justement, qui parle un petit peu, en tout cas, pas que de ça, mais de laisser les gens aussi faire leur truc. parce qu'on ne les contrôle pas finalement. C'est tellement hors de notre contrôle aussi, ce genre de truc-là. Puis c'est avec l'expérience, puis je veux dire, c'est un muscle aussi d'apprendre à dire non. Puis avec l'expérience, un moment donné, tu fais comme, OK, mais regarde, de toute façon, comme tu dis, ce n'était pas pour moi, ce n'était pas mon opportunité, mais aussi, qu'est-ce que moi, je peux faire dans le dossier et qu'est-ce que je dois laisser aller parce que je ne le contrôle pas du tout ? Ça, ça fait partie des choses que tu peux juste contrôler.

  • Speaker #0

    Ça tombe très bien que tu parles de ça, Geneviève, parce que là, vous allez faire un jeu. dont vous ne pouvez pas contrôler la réalité, puisque ça va être un tirage au sort. Dans mes petites cartes, j'ai des métiers passions. Enfin, j'ai des passions. Vous allez tirer une carte au sort et puis vous allez devoir me trouver une idée pour la monétiser, cette passion. Vous êtes prêts ? On va voir si vous êtes si forts que ça.

  • Speaker #1

    On a combien de temps pour une fois qu'on lit la carte ?

  • Speaker #0

    Rapide, rapide. Alors, vas-y. Attends.

  • Speaker #2

    Tire une carte.

  • Speaker #0

    Tire une carte. Vas-y, dis-nous le métier et passion sur lequel tu es tombée.

  • Speaker #2

    Photographe animalier.

  • Speaker #0

    Photographe animalier. Allez, vas-y. Tu as une minute pour trouver comment gagner de l'argent avec ça.

  • Speaker #2

    Photographe animalier, les gens ne sont pas assez proches de la nature. Donc, il faut reconnecter les gens à la nature, donner envie aux citadins, aux gens qui n'en peuvent plus de la vie.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune.

  • Speaker #0

    Ça, il stresse.

  • Speaker #1

    C'est la thune, c'est la thune. Non,

  • Speaker #3

    mais c'est parfait. C'est gagné.

  • Speaker #0

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Je vais en prendre 10 pour faire ça.

  • Speaker #0

    Voilà. Moi, j'aurais pensé aux photos de portraits des animaux aussi, parce que tu sais, les animaux, c'est comme des enfants. Et du coup, là, je pense que je vais me sécher à Néi-Javet, la qui nous fait... Ah, grave. Ah oui, grave. Et là, tu fais un studio spécial adapté avec des petites croquettes.

  • Speaker #2

    OK. À un moment, j'ai pensé aux zoos, mais les zoos, en ce moment, c'est pas...

  • Speaker #0

    Allez, Geneviève, on va voir sur quoi tu vas tomber comme passion.

  • Speaker #3

    Patissier amateur. Ah,

  • Speaker #0

    Patissier.

  • Speaker #3

    Il est amateur, il n'a pas encore d'expérience. Il est tout nouveau, là.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une copine qui a fait son CAP pâtisserie, par exemple, en parallèle de son taf. Pas pour projet d'ouvrir une boulangerie, mais plus comme ça, par passion.

  • Speaker #3

    Je te dirais, il y a plusieurs choses. Souvent, les gens vont se dire, je vais travailler dans une pâtisserie, dans une boulangerie, mais au lieu de justement sortir de ça, je pense qu'il y a des pâtissiers, il y a quelque chose de festif, dans le sens où, en tout cas, de notre côté de l'océan. C'est festif, on achète, c'est une sucrerie, quelque chose. Qu'est-ce qu'on peut aller chercher de ce côté-là ? Il y a quelque chose d'événementiel, on s'entend, on s'en soucie. pas. J'essaie de dire que ça peut être des formations en ligne. Je veux dire, on peut transformer les gens à la maison aussi sur être capable de le faire. Ils n'ont pas nécessairement envie d'avoir quelqu'un qui vient. Ça coûte beaucoup plus cher. Je vais faire un gâteau pour mon fils qui n'aura pas l'air, les failed Pinterest. Ça pourrait être à la limite une formation action.

  • Speaker #0

    Je pourrais être une bonne cliente parce que mes enfants, j'essaie de leur faire des gâteaux originaux tous les ans, c'est chaud. J'ai fait un Rainier Cake. Ah oui ? Je te donne la...

  • Speaker #3

    La pâtisserie, en plus, c'est scientifique. C'est de la science et de la chimie. Non, je rigole. Mon Dieu.

  • Speaker #0

    Allez, Sean, on va voir tes talents de monétisation de passion.

  • Speaker #1

    Agriculteur urbain. Wow ! C'est vrai qu'agriculteur urbain, déjà je pense que de plus en plus de personnes viennent vivre en ville de nos jours et ça tend à évoluer. Paris,

  • Speaker #0

    ça parle du potager de Bâle-Torre ? Absolument pas.

  • Speaker #1

    On parle d'agriculture légale. Je trouve que c'est vachement bien parce que même on est dans une ère où de plus en plus il y a de plus en plus de gens en ville et on essaie de plus en plus de végétaliser les villes et les centres-villes et je pense que ça va passer par des projets comme celui-ci de pouvoir soit... commercialiser son espace, soit de pouvoir trouver un petit peu les lieux et d'inviter des gens à faire des week-end do, donc des petits ateliers de deux heures ou de trois heures, en tant que réapiculteur ou autre.

  • Speaker #2

    J'ai envie de faire une levée de fonds, là. C'est vraiment, on sent ta façon de t'être sidio de quelque chose. Tiens, non.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'une des formations les plus vendues sur Udemy, c'est créer son bonsaï, un truc comme ça. Donc en fait, c'est des trucs de jardinage. Et une autre formation chez Amy Porterfield, une de ses élèves qui a cartonné de ouf, c'était créer son potager de balcon. Des formations en ligne. Donc ça te montre le potentiel de cette idée.

  • Speaker #1

    C'est une simple idée aussi.

  • Speaker #0

    Donc hyper, hyper bien. C'est super ce jeu. Voilà.

  • Speaker #2

    Je serais géniale.

  • Speaker #0

    Racontez-nous si vous avez des idées pour monétiser votre passion. Et puis on va vous donner...

  • Speaker #1

    Un petit insta pour le...

  • Speaker #0

    Nos dernières...

  • Speaker #1

    Le 7-9.

  • Speaker #0

    J'espère qu'on a réconcilié la passion et les millions. Pour finir, on va quand même vous aider à gagner encore un peu plus d'argent avec la rubrique Qui veut du CA ? C'est parti ! C'est notre rubrique dans Solo Nation où on aide la Solo Nation à lancer des business qui rapportent rapidement, facilement, ou en tout cas, avec notre œil et notre expérience, on veut des idées de business à lancer maintenant. Racontez-nous d'ailleurs dans les commentaires si peut-être vous faites ce genre de business ou si vous êtes prêts à les lancer. Lucie, qu'est-ce que tu nous proposes comme idée de business dans tes sphères ? Qu'est-ce que tu as vu dans ton radar ?

  • Speaker #2

    Une activité de ciné corporate. Pourquoi ? Parce que moi je suis un petit peu tombée dans la réconciliation entre l'art, globalement toutes les disciplines artistiques et le corporate. Je trouve ça super que les entreprises s'ouvrent à d'autres disciplines. mais pas que, et donc trouver une agence qui propose de la diffusion de films en lien avec les tendances managériales, et ensuite peut-être qu'ils débriefent, qu'ils proposent des cafés, des bars, éventuellement chouquettes, dans un but d'ouverture de chakras et même de productivité, je vais vous dire même de productivité, parce que parfois la créativité, l'échange, le recul, la stratosphère, ça nous permet d'être un peu plus productifs, donc je trouve que c'est une agence qui pourrait. qui pourrait se faire son lit.

  • Speaker #0

    Ça marche. Geneviève, qu'est-ce que tu as en stock dans ton radar un peu de business à lancer en 2025 ? Aïe,

  • Speaker #3

    aïe, aïe. C'est sûr que mon univers, ça reste justement l'infoprenariat. Mais ça dépend des niches. Il y a des niches qui vont évoluer pour qui les formations en ligne, on est tanné d'en faire. Pourtant, dans d'autres, pas du tout. J'ai une collègue qui travaille avec une entrepreneur qui fait du canage, qui enseigne aux gens comment faire du canage. On a parlé des différents types de... de sujets, mais je pense qu'au niveau de cette Ausha, de ce modèle d'affaires-là, c'est vraiment de regarder justement c'est quoi qui intéresse les gens aujourd'hui, c'est quoi les problématiques.

  • Speaker #0

    Écoute, merci beaucoup. Shons, qu'est-ce que tu nous proposes en business à l'entrée ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si vous le savez, mais de plus en plus de personnes commencent à vivre en ville de nos jours et du coup, on est en train de végétaliser un petit peu nos terrains. Et reviens cette fois.

  • Speaker #0

    J'adore.

  • Speaker #1

    tu essaies de nous recycler de nous re-purposer là mais on t'a vu ne croyez pas tout ce qu'on vous dit mais non j'avais écrit parce que je voulais un truc un peu éloigné du gaming pour aussi d'autres idées moi je suis assez attaché à l'esprit étudiant avec cette vie là il y a beaucoup d'étudiants qui sont en galère en ce moment que ce soit en précarité ou autre nous avec notre équipe eSport à Aegis par exemple on est vachement avec l'association Copain pour essayer d'éviter tout ça, de faire la distribution alimentaire ou autre. Et il y a aussi d'autres, pas pour avoir discuté avec eux, d'autres aspects sur lequel ils galèrent, c'est de trouver des stages, de trouver des alternances. Donc, ils ont vraiment le double problème. Et donc, c'est sur ce deuxième aspect-là, au moins que l'idée d'entreprise peut naître, c'est vraiment d'avoir une plateforme qui met en relation les étudiants avec les entreprises. Moi, quand je cherchais un appart, il y a longtemps, c'est mes premières découvertes à ce niveau-là, je suis tombé sur un site qui s'appelle Lock Service. C'est pas du tout une opé, mais juste pour vous dire, le système, c'est en gros, quand tu es locataire, tu déposes ton dossier, tu réponds à pas mal de questions et vraiment, tu mets tous les détails. Tu dis non, je ne ferai pas de fête, promis, non. Et bref, en tout cas, tu mets genre vraiment un truc énorme. Et du coup, c'est le propriétaire qui peut regarder la base de données et dire toi, peut-être pas, toi, peut-être pas. Et en fait, il contacte directement le locataire. Et ça m'est arrivé du coup d'avoir des appels, le propriétaire qui me dit vas-y, on aime bien ton profil et tout. Donc là, l'idée serait d'avoir des étudiants qui remplissent vraiment un... plateforme, mon profil, que ça tu puisses le monétiser, que les étudiants, s'ils veulent poster, ce soit 50 euros et que les entreprises, si elles veulent accéder à la database, c'est tant. Et en fait, il y a un cycle naturel entre les étudiants, entre les entreprises, qui fait que c'est infini.

  • Speaker #0

    Parfait pour un petit job alimentaire aussi, quand tu es étudiant et tout. Moi, j'ai vu l'essor du freelancing, je trouvais ça pas mal quand même pour les étudiants. Je n'ai pas connu moi à l'époque, mais voilà. Alors moi, du coup, avec ma seule et unique passion, à part le soloprenariat, qui est le surf. J'ai essayé de trouver une idée, parce que le surf, c'est typiquement le métier passion où tu es mal payé. Si tu es prof de surf, tu es quand même assez, tu sais, comme les métiers wellness et tout. Tu es souvent prof de yoga et tout, tu es quand même super mal payé.

  • Speaker #1

    Et tu es bronzé. Ouais, et tu es...

  • Speaker #0

    Ça, bien sûr, je ne me prononcerai pas.

  • Speaker #1

    Pas financier,

  • Speaker #0

    c'est un avantage. Eh bien, je me suis dit, là, pareil, comme les freelances, trouver la bonne niche. Et en fait, j'en ai trouvé une, une ancienne surfeuse de gros. Elle est préparatrice mentale. pour combattre la peur du surf. Et en fait, quand t'es surfeur, il y a forcément ce moment qui arrive où t'as peur parce que t'as des accidents ou quoi. Et du coup, par exemple, préparateur mental pour surfeur, à mon avis, c'est beaucoup mieux payé que prof de surf. Et moi, j'ai pris plein de cours de surf et maintenant, je serais prête à payer quelqu'un qui me prépare. Ce serait pas moi le préparateur mental, je peux vous dire. Mais voilà, donc tu vois, dans l'idée de la passion, OK, mais peut-être une niche ou comme tu disais, les intersections. Genre, une seule. intersection ne suffit pas, maintenant il faut peut-être genre deux ou trois intersections pour être méga niché. Racontez-nous en tout cas en commentaire si vous avez des business dans ce genre, si vous allez en lancer un. Promis, on ne prend pas de royalties, donc vous pouvez y aller.

  • Speaker #1

    C'est pas dit. Si vous voulez exactement l'idée au nom propre, il y a le contenu de Flaville.

  • Speaker #0

    Je ne me prononce pas sur mes invités, bien sûr. Et puis maintenant, on va vous aider aussi à régler vos problèmes de solopreneurs. C'est la rubrique SAV des solos. C'est parti. Alors, dans cette émission, on aime bien aussi aider les solopreneurs avec les problèmes de la vraie vie. Donc, vous pouvez poser vos questions en tapant SAV et puis en posant votre question dans les commentaires et on tire au sort et vous aurez votre coaching gratuit avec nos co-animateurs, co-animatrices. Elle n'est pas belle, la vie ? Alors, pour vous, j'ai sélectionné une question de Claire Siozy. Claire, elle est solopreneur et la question est simple mais puissante. Elle nous demande, Claire, comment supporter les downs ? Donc les downs dans notre activité de...

  • Speaker #3

    C'est l'ancien ou dans la tête ?

  • Speaker #0

    Ah ben c'est pas précisé et je pense que c'est les deux.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les deux qui sont liés mais plus c'est la tête.

  • Speaker #0

    À mon avis, dans les métiers passions, dans le soloprenariat, il y a vraiment ce côté up and down permanent. Moi j'appelle ça les montagnes russes. Des fois tout va bien, c'est trop génial, t'as tes notifications, stripes ton machin et tout. Le lendemain tout est pourri. Comment vous faites ? Vous avez une minute pour donner des pistes à Claire.

  • Speaker #1

    Moi, je vais donner plus une métaphore que je trouve hyper adaptée. C'est le musicien, c'est-à-dire l'artiste. C'est-à-dire que quand il va sortir un album, il espère que ça explose, il espère que ça cartonne. Et généralement, on va dire dans cet exemple-là, c'est le cas. Et en fait, un artiste, il sait, parce que c'est le domaine de la musique, il sait qu'au bout d'un moment, les gens vont moins écouter, tout le monde n'est pas queen. Et donc, au bout d'un moment, il faut gérer cette rechute. S'il essaye de capitaliser le plus possible sur cet album, de faire des concerts, des tournées à l'infini pendant 10 ans, c'est normal qu'au bout de la 7-8ème année, il n'y a plus personne dans ses concerts, parce qu'on se dit « bon, je chante un peu » . Et en fait, je pense que c'est ça. Il faut anticiper le moment où il y aura un down et le préparer soit en ne faisant rien, il y en a plein d'artistes, musiciens qui font leur vie tranquillement, soit en préparant le nouvel album. Et si tu arrives à un petit peu plus régler cette façon-là de faire, en fait... Tu peux un peu prévenir le down qui est à mon avis déjà la première étape vers la gestion du down.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant, merci beaucoup pour ce conseil.

  • Speaker #1

    J'adore la musique.

  • Speaker #2

    Moi-même, pris note.

  • Speaker #0

    Ton prochain down. Comment tu gères ça, ces downs qui peuvent succéder à l'hiver ?

  • Speaker #2

    Moi, il y a quelque chose qui m'aide de plus en plus, c'est le sport. En vrai, moi, le sport, quand je suis dans un tunnel un peu stressé, etc. Bim, je vais courir. c'était pas le cas il y a quelques années je vais courir, je fais mes petites brasses et ça me détend tout de suite là ça me sort je coupe tout, je vais faire mon sport et après il y a je sais pas pourquoi, si c'est dans le corps, qu'est-ce qu'il se passe mais ça me sort je reviens dans une énergie, dans une discipline de aller on se remet au travail bon bah là c'est pas bon on va essayer dans l'ambiance de faire autre chose donc le sport m'aide ...

  • Speaker #0

    Ok, hyper pratique en même temps aussi. Donc, trop bien. Merci beaucoup. Geneviève, tu fais quoi quand tu es en down ?

  • Speaker #3

    C'est sûr que j'allais commencer aussi avec s'entourer, honnêtement. Puis pas juste des gens qui vivent ce qu'on vit, mais des gens qui l'ont déjà vécu aussi, parce qu'ils ont la perspective. C'est normal de vivre ces moments-là. Ils vont arriver encore et encore et encore, à l'infini. Parce qu'à chaque fois qu'on essaie quelque chose de nouveau, il y a un moment où on va frapper un mur de « Ah, je ne sais pas du tout comment faire ça. Ça ne va pas du tout. » Mais si tu poses les bonnes questions. Mais je pense que... C'est la gestion du mindset, la gestion des émotions qui va être tough. Parce que si au final, tu finis par rester à focusser sur l'affaire qui va mal, tu ne vas pas prendre le pas derrière pour être capable de voir la bigger picture. Je revenais tantôt avec la dame, tout le concept de qu'est-ce que je peux contrôler, qu'est-ce que je ne peux pas contrôler. Il y a plein de choses qui nous arrivent qu'on ne peut pas contrôler. C'est les comportements des consommateurs, c'est les situations économiques, c'est... you name it. Qu'est-ce que toi, tu peux contrôler dans cette situation-ci ? Premièrement, tu peux contrôler... Tu peux pas nécessairement contrôler tes émotions, mais tu peux contrôler comment est-ce que tu les vis. Est-ce que tu te laisses l'espace pour les vivre actuellement, premièrement ? Tu laisses pas de les vivre parce qu'éventuellement, ils vont partir. La crise émotionnelle va partir. Puis ensuite, une fois que t'es sortie de là, qu'est-ce que je peux faire maintenant ? Est-ce que je peux poser des questions ? Est-ce que je peux aller voir quelqu'un ? Est-ce que je peux essayer quelque chose de nouveau ? Ça m'arrive souvent d'avoir ces dents-là, mais je pense que plus tu restes dans cette action-là... qu'est-ce que moi, je peux contrôler dans la situation, tu vas finir par essayer quelque chose qui fonctionne. Tu vas essayer plein de choses qui ne fonctionnent pas du tout, mais tu vas avoir de la data à savoir qu'est-ce que je n'aime pas, qu'est-ce qui ne fonctionne pas, ou qu'est-ce qui ne fonctionne pas pour moi maintenant. Mais de rester à focusser sur ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas, ça ne va pas t'aider à t'en sortir. Donc, de faire ce pas-là derrière, puis d'essayer des choses. Puis ça se peut que tu essayes pendant que tu es encore en « down » . Puis ça va être difficile, puis ça va être difficile émotionnellement aussi de continuer. Mais je pense que plus tu fais ces polos, plus les nuages partent plus rapidement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être un truc sur le diagnostic aussi, je me rends compte. Quand tu arrives dans The Down de Mars, est-ce que c'est une surcharge ? Est-ce que c'est un problème d'organisation ? De prendre du recul, là ça ne va pas, c'est une émotion, on en sort très bien. Mais au moment où tu es redescendu, de se dire, qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #1

    Et là, j'ai envie de rebondir. Dès que tu as fini, tu me dis...

  • Speaker #2

    Vas-y, c'est bon.

  • Speaker #1

    ...déjà pour un solopreneur, être un médecin... Le business, c'est être un médecin de personnes en down. C'est-à-dire que si vous pensez vraiment avoir un problème, comme un médecin le fait, parce qu'avoir un down, c'est l'équivalent d'être malade. En gros, être malade, arbreu, mais ça peut être très très grave, comme ça peut être juste un petit rhume. Et en fait, le médecin est là pour diagnostiquer, c'est-à-dire le même mot. Et je pense que ça pourrait être hyper intéressant d'avoir cette personne-là, qui est capable de dire, ben voilà, consultation. Moi, j'essaie d'identifier avec ce que vous me dites, votre business qui peut ne pas aller, je vous donne quelques clés. Et ensuite, vous essayez de faire votre tambouille, mettre une bouillotte sur vous, de prendre un dolip.

  • Speaker #0

    Moi, je me dis toujours un peu le truc des apprentissages. Je me dis, si j'ai un down, c'est que je me suis retrouvée dans cette situation parce que j'ai tenté un truc, tu vois. Et typiquement, le genre de down, moi, qui me saoule, c'est le commentaire négatif sur les réseaux sociaux qui te plante ta journée. Mais ça nous plante tous, tu es d'accord ? Moi,

  • Speaker #1

    je suis dans un chat Twitch 4 heures par jour allumé.

  • Speaker #0

    Et tu es là ?

  • Speaker #1

    Et j'ai une communauté très gentille. Voilà,

  • Speaker #0

    une communauté très gentille. Mais tout le temps, tu en as un qui va te planter les mille autres. Voilà. Donc ça, et je me dis, ouais, j'ai obtenu ça parce que je me suis mis en risque, parce que je propose un nouveau format, parce que je propose des choses. Et je me dis, voilà, c'est un peu la rencontre.

  • Speaker #1

    Alors ça, je me permets, parce que je pense que ça vous est peut-être déjà tous et toutes arrivé. C'est que, en fait, parfois, il y a des gens, je ne sais pas comment expliquer autrement, de manière crue, leur tête ne nous revient pas. C'est vrai, il y a des gens, parfois, qui sont en mode, oh, je ne le sens pas celui-là. Et tu lui as même pas parlé, mais c'est comme ça. C'est du jugement de premier regard. Parfois, c'est les signastros qui correspondent pas. Et un scorpion, par exemple.

  • Speaker #0

    C'est l'épée.

  • Speaker #1

    Voilà, et en fait, il faut se dire, je vois souvent comme ça, que ces personnes-là, c'est eux. Alors, il y en a qui vont se taire, mais il y en a qui vont dire « Hum, j'aime pas ta tête » . Ils vont dire « Pas ouf comme contenu » . Et en fait, si t'arrives à te dire qu'au juste, on est pas compatibles, tu passes à autre chose. Du coup, moi, je saute très vite cette étape-là.

  • Speaker #2

    Je pense même, sans tomber dans un truc hyper naïf, mais que parfois, le down, c'est juste une étape. Ça veut dire que c'est un apprentissage, mais que l'étape d'après, elle arrive. C'est-à-dire que là, peut-être, je n'en sais rien, mais peut-être surcharge, trop de projets, difficile, etc. Hop, comment scaler ?

  • Speaker #1

    Ça explique.

  • Speaker #2

    C'est peut-être l'étape d'après qui est arrivée. C'est peut-être un moment de transition vers une meilleure organisation, vers déléguer. s'organiser.

  • Speaker #0

    Le croc de la vague. J'aime l'aspect évolution aussi.

  • Speaker #3

    Parce que souvent, quand tu arrives dans ce moment de crise-là, c'est clairement que tu es sur le bord de penser à quelque chose de nouveau. De te transformer, ça a l'air très intense, très Pokémon, mais au final, j'aime me voir moi-même comme un Pokémon. J'aime ça, voir les dernières évolutions. Je suis capable de les voir spécifiquement dans le matin. timeline de vie.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #3

    c'est cool. Oui, et ce qui passe, ça vient avec un photo shoot. C'est comme les gens qui changent leurs cheveux. Je suis comme, OK, j'ai besoin d'un photo shoot parce qu'à la limite, je vois cette personne-là. Elle existe là.

  • Speaker #1

    J'adore l'idée.

  • Speaker #3

    Puis quand je suis dans cette période de crise-là, de questionnement énorme, je ne sais pas qu'est-ce que je veux,

  • Speaker #0

    je ne sais pas qu'est-ce que je suis,

  • Speaker #3

    je ne sais pas c'est quoi ma valeur, c'est parce que je sais qu'il y a quelque chose de bon qui s'en vient. Fait que de ne pas rester dans cet état-là de ça m'arrive, je suis nulle, je ne vais pas bien, mais de continuer de faire les actions qui vont t'emmener vers l'éclosion. de la nouvelle version.

  • Speaker #0

    Bon bref, Claire, on est avec toi. J'espère que ça t'aura aidé à supporter ton down. On en a plein, des up and down et c'est ce qu'on raconte aussi dans Solo Nation avec mes invités à chaque émission. J'espère que cette émission vous a plu, vous a redonné un peu la flamme de la passion et puis la perspective aussi pour aller au million. Si vous le souhaitez, bien sûr, ce n'est pas une obligation, mais en tout cas, on sera très content de pouvoir vous aider à continuer dans ce chemin-là. Si vous avez aimé l'émission Solo Nation, n'hésitez pas à nous mettre des commentaires, des likes, des étoiles aussi sur Apple Podcast. On prend tout. Nous, on vit d'étoiles et de likes. Voilà, quand on est créateur de contenu. Et surtout, j'espère que vous kiffez, écoutez l'émission, que vous soyez au Québec, en Belgique, en Suisse, ou je ne sais pas, n'importe où,

  • Speaker #1

    en train de jouer aux jeux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas sur Zad ! Voilà, en tout cas, vous n'êtes pas tout seul à essayer de vivre de votre passion et de la monétiser. Nous sommes des millions, nous sommes une nation. C'est la Solo Nation. À bientôt dans les prochaines émissions. Et salut à vous les solos. Ciao, ciao. Salut.

  • Speaker #1

    Salut.

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