- Speaker #0
Bonjour Pascale !
- Speaker #1
Bonjour Marie !
- Speaker #0
Comment vas-tu ?
- Speaker #1
Écoute, ça va très bien. Je reviens de week-end donc c'est super.
- Speaker #0
Ça va toujours bien alors.
- Speaker #1
Je suis détendue et voilà.
- Speaker #0
Écoute, je pense que même avec les auditeurs et les auditrices, je suis super contente de te retrouver pour avoir des nouvelles de ta super transition capillaire. Alors, tu vas pouvoir nous raconter un petit peu ce qui s'est passé depuis le début. Donc, tu as commencé en avril et puis on s'est rencontrés en loin. Et puis ensuite, on a fait un petit enregistrement d'un super épisode pour expliquer ton choix, comment ça s'est passé pour toi, ta décision. Et puis, j'avais dit qu'on allait faire un deuxième épisode pour avoir le suivi et que tu puisses nous expliquer. Quel a été après l'enchaînement pour voir si ça a toujours été aussi évident pour toi ? Si tu as rencontré des obstacles ? Ce que tu as pu mettre en place aussi de nouveau peut-être depuis ? Parce qu'on a vu tes magnifiques foulards que tu utilisais au départ et qui étaient franchement magnifiques. Et puis voilà, connaître un petit peu où tu en es. Comment si ta décision est toujours aussi définie pour toi ? Si tu as craqué ou pas ? Les gens vont le découvrir. comment ça s'est passé aussi autour de toi et puis si tu as coupé nous expliquez maintenant si tu veux bien comment tu en es où tu en es en fait aujourd'hui par rapport à cette transition alors juste par rapport à mon choix est-ce
- Speaker #1
que j'ai eu un, est-ce que j'ai craqué pour je sais pas quoi ou non en fait au début, le début a été plus plus entre guillemets difficile que c'est sans doute le moment c'est vraiment le début où on voit les cheveux repousser. Et donc, c'est une découverte. C'est comme ça en dessous. Et puis, ça vient après 30 ans de couleur. Donc, aujourd'hui, ça fait depuis le mois d'avril, ça fait quoi ? Cinq mois, avril, mai, juin, juillet, août, quatre, cinq mois. C'est comme si ça faisait des mois et c'est comme si c'était naturel d'avoir ses cheveux blancs. blanc, gris. Et au contraire, c'est ce qui est... Comment dire ? Au début, j'avais l'impression que j'avais du mal à me reconnaître. Et aujourd'hui, j'aurais du mal à me reconnaître avec des cheveux colorés. Donc ça, c'est un vrai changement. Concernant les bandeaux, j'en ai trouvé d'autres. Au départ, je les avais achetés pour cacher la repousse. Finalement, je m'étais rendue compte que ça donnait du style, donc je m'étais dit super. Donc j'en ai acheté d'autres pour ça. Mais je ne les ai pas encore portés. Donc ça aussi, ça change. Ce n'est plus la même destination pour ces bandeaux. Je les ai coupés. Ils sont tout courts. Du coup, ils sont redevenus plus épais, plus forts. Je sens qu'ils revivent. Et j'adore les toucher. Alors qu'avant, j'avais peur parce que je sentais qu'ils étaient fragiles. J'avais l'impression qu'ils tombent plus facilement, plus en quantité. Et j'en retrouvais beaucoup plus dans la douche quand je me lavais les cheveux. Et maintenant, c'est tout. Non, pas du tout. Donc, tout ça, c'est que du positif, vraiment. Et alors, surtout, j'ai beaucoup, beaucoup de retours très positifs des gens. Alors, je n'attendais pas ça. J'attendais d'ailleurs, je pensais que les gens ne parleraient pas et qu'ils seraient un peu interloqués, qu'ils n'oseraient pas parler. Et en fait, pas du tout. En fait, les gens me disent que c'est super, que ça me va très bien. Alors voilà, j'ai un ami qui me dit toujours, tu peux me dépenser un petit bonbon Coca-Cola. Parce qu'en fait, derrière, j'ai toujours la couleur et devant, c'est blanc. Et il trouve ça superbe. Et les femmes, les femmes m'envient. J'ai beaucoup d'amis, en fait, qui du coup ont envie. Alors, quand je dis les femmes m'envient, je généralise. C'est les femmes autour de moi que je connais, des amies à moi. Et je sens qu'en fait, elles m'en parlent à chaque fois que je les vois. Et donc, je sens qu'elles ont envie de franchir le pas. Je pense que ça fait un moment qu'elles y pensent. Et puis là, en fait, les freins qui restent souvent, c'est le regard des enfants. Parce que justement, pour elles, c'est un lien très fort avec leurs enfants. Et donc, le regard de leurs enfants est très, très important. Le regard et la vie de leurs enfants. Alors, bon, moi, j'avais le même problème. Voilà, moi, c'était aussi un frein. Et puis finalement, en m'écoutant, en me disant, ben voilà, les enfants, il faut aussi qu'ils sachent. En fait, ce qu'on leur apprend à nos enfants, c'est être authentique, faire ce qu'ils aiment, être en accord avec eux-mêmes. Et donc, pour moi, je me suis dit, ben OK, mes filles ne sont pas forcément pour, mais moi, je leur apprends qu'il faut être soi-même. Donc je vais aussi continuer à leur montrer qu'il faut être soi-même, même contre l'avis de nos propres enfants. Parce qu'elles seront peut-être même aussi confrontées un jour à ça, si elles ont des enfants. Donc je me suis dit, ben voilà, je tente quand même. Et finalement aujourd'hui elles me disent, qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est mieux, et qu'est-ce que c'est plus lumineux, et ça fait moins sévère, parce qu'avant c'était marron foncé. Et donc voilà, c'est ce que j'explique notamment à Djamila, une amie qui a deux garçons. parce qu'eux, ils veulent l'avoir jeune. Ils ne veulent pas avoir une maman avec les cheveux blancs. Mais bon, ils ont 20 ans, leur maman a 55 ans, et ça n'empêche pas qu'elle a la pêche, qu'elle fait plein de trucs. Mais je ne suis pas surprise, parce que le regard de ces garçons est vraiment très important, et elle s'oublie pour eux. Donc les cheveux, c'est dans la continuation, ils s'oublient pour eux. Mais le message qu'on envoie à nos enfants, c'est que quand vous aurez des enfants, vous allez vous oublier pour eux.
- Speaker #0
C'est tellement juste ce que tu dis, parce qu'effectivement, si on veut leur donner cette image de « je fais les choses pour moi, sans m'occuper absolument du regard des autres » , on se fausse soi-même, parce que par rapport à eux, par contre, on fait totalement différemment. Parce qu'on a encore besoin de leur plaire, on a encore besoin qu'ils nous aiment comme on est. Et ces fous comme eux-mêmes sont déjà endoctrinés par cette idée sociétale du cheveu blanc qui vieillit et eux ne veulent pas dire « Ah oui, mais ma maman, elle a l'air vieille. » Et ça, je peux les comprendre. Mais c'est génial ce que tu dis, parce qu'effectivement, en fin de compte, il faut pouvoir dépasser ça pour leur faire comprendre que non, je fais les choses pour moi, pas pour vous. Et vous comprendrez plus tard qu'à un moment donné, vous devrez faire la même chose. Oui, non, c'est génial.
- Speaker #1
En tout cas... Vous aurez envie et ne vous bloquez pas par rapport au regard des autres et pas non plus par rapport au regard de vos enfants. C'est une façon de transmettre des valeurs pour moi.
- Speaker #0
Tout à fait.
- Speaker #1
Donc, et voilà. Et ça me faisait penser en termes de valeurs, ça me faisait penser à autre chose. Ce week-end, on est allé en week-end avec mon mari dans la forêt, dans les Ardennes. Et donc... On a pris quelques photos et mon mari a pris deux photos de moi dans les bois. Et je me suis dit, tiens, j'ai une photo de moi, c'est l'occasion de changer la photo sur LinkedIn, sur les réseaux et sur Facebook. Et je me disais, parce qu'en fait, cette photo, c'était une photo de moi avant, donc avec les cheveux colorés. Et aujourd'hui, moi, j'ai besoin de me montrer, j'ai besoin d'authenticité. Je parlais de valeurs, donc moi, dans mes valeurs, j'ai l'authenticité. C'est très important. Et donc même si certains trouveront peut-être que c'est moi à mon avantage, moi je trouve qu'elle me ressemble tellement plus, et moi je n'ai pas envie d'attirer des gens qui vont être attirés par un physique qui ne me correspond pas. Donc les gens que j'attire, j'ai envie qu'ils me voient telle que je suis, parce que sinon je ne vais pas attirer les bonnes personnes.
- Speaker #0
Donc ça voudrait dire que tu penses qu'à l'époque, enfin non parce que tu n'avais peut-être pas encore cette idée-là, mais quand tu étais colorée ? Est-ce que ça joue sur cette idée que tu n'étais peut-être pas vraiment celle que tu étais ? Ou peut-être que dans ta croyance, oui, puisque tu n'étais pas encore dans l'acceptation du blanc.
- Speaker #1
Oui, je pense que j'ai toujours été quelqu'un d'assez authentique. Mais dans le détail, c'est-à-dire par exemple sur la couleur des cheveux, clairement, je ne l'étais pas. Donc, on travaille un peu dans la dentelle. Je peaufine, mais voilà, pour moi, c'est important d'aller vraiment de montrer. au maximum d'être en accord avec mes valeurs.
- Speaker #0
Effectivement, là, moi, je te vois avec tes cheveux blancs, mais c'est une autre personne, en fait.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Mais je vais t'expliquer avant de sortir le premier épisode, où j'avais dit, quand je t'ai vue la première fois dans cette formation, effectivement, avec… Voilà, je n'ai pas eu du jugement, rien, je t'ai vue comme ça, mais tu avais ce côté, si tu te souviens, quand en plus on s'est un peu… attrapé, si je sais pas comment dire le terme, attrapé presque, t'avais ce côté qui, effectivement, pouvait sembler dur en plus. Parce que tu revendiquais un truc de ton côté, et puis moi aussi, soyons clairs. Et là, quand je t'ai vue la première fois avec ta bande déjà blanche, où on voyait pas ta couleur, je me dis, mais oh ! Et ce qui est arrivé pour moi dans l'image, c'est la douceur.
- Speaker #1
C'est ça. Et tu vois, mes enfants me l'ont dit, et moi, à l'intérieur. Et en fait, je suis quelqu'un de très doux. Mais mon physique n'était pas en accord avec qui je suis. Parce que je passais justement pour quelqu'un de beaucoup plus dur. Et comme en plus je fais des formations, j'anime des formations, etc. C'est pas bon. En tout cas, moi, c'est pas du tout ce que j'ai envie de renvoyer aux gens. Quelqu'un de dur, de... je ne sais pas tout ce que ça peut renvoyer, mais j'ai envie de renvoyer qui je suis. Et qui je suis, mon physique aujourd'hui correspond beaucoup mieux à qui je suis.
- Speaker #0
Alors, je ne sais pas si c'est ça. Tu me diras si ça te parle. Ce qui me vient quand je te vois là maintenant et comment je t'ai vue avec ta couleur, et me souvenant des propos que tu as tenus par rapport à la couleur, dans le sens où tu me disais, oui, mais non, tu ne te rends pas compte, il y a des femmes pour qui ce n'est juste pas possible. Et donc, pour toi, à l'époque, ça ne l'était pas non plus. Donc, ça... Ça exprime vraiment, si on fait un décodage, c'est que dans ta couleur, en plus le côté sombre, même si c'est parce que c'est en lien avec ta couleur naturelle, mais il y avait comme de la résistance, tu vois. Non, je maintiens encore un truc éphémère, mais je le maintiens tant que je peux, ce côté pseudo jeune, ce côté vieux que je ne veux pas avoir sur la croyance que le blanc va me faire ça. Et il y avait un côté résistance, que là, quand on te voit, tu as l'air tellement plus apaisée, tellement plus sereine. Mais c'est vrai que ton visage marquait des traits plus durs. Et ce n'est pas spécialement parce que ça, c'est un contexte de coiffeur. Les cheveux foncés durcissent. Je suis désolée, quand tu es née brune à un moment, ce n'est pas pour ça que tout le monde a l'air dur. Mais c'est sûr, quand c'est artificiel, de toute façon, la couleur donne différemment. Mais il y avait ce côté de résistance, de non, je maintiens un truc dans ma croyance à ce moment-là. Et là, on a vraiment cette sensation que tu as lâché tellement bien le truc. Ton visage a l'air vraiment plus jeune. Mais non, c'est vrai. Et tu as un côté où on voit bien que c'est plus... Tu sais, c'est comme si même au niveau du visage, on sent quand il y a une tension et qu'on résiste à quelque chose. Tu vois, on a des traits qui se durcissent. Et là, tu as vraiment, pour moi, rajeuni. Mais un côté douceur qui apporte ce côté rajeuni.
- Speaker #1
C'est magnifique. Mais je pense que oui, c'était aussi une forme de carapace, sans doute. Et aujourd'hui, je n'ai plus besoin de ça. En fait, je n'ai plus besoin de ça. Et c'est tellement plus apaisant. En fait, on vit tellement mieux quand on est raccord, quand on est... Et en fait, c'est... Oui, en fait, on a peur. C'est rigolo d'échanger avec toi. En fait, c'est vrai que j'ai l'impression d'être plus sincère et donc plus ouverte. Et donc, il y a ce côté... Peut-être je me montre telle que je suis. Et se montrer telle qu'on est, pour certaines personnes, peut-être ça peut nous rendre fragiles. Je ne sais pas, il doit y avoir un truc de ce genre-là. Et moi, au contraire, j'ai l'impression que c'est une force énorme ce que je renvoie.
- Speaker #0
En tout cas, oui. Oui, tu as l'air, puisque tu dis que même il y a des gens, les gens autour de toi ont ce retour. Il y a quelque chose qui a été les percuter en tout cas.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et quand je dis une force, c'est quelque chose de rayonnant. Ce n'est pas une force qui va être utile pour se défendre. C'est une ressource. En fait, c'est montrer toute la ressource qu'on peut avoir et on n'a pas besoin de plus.
- Speaker #0
C'est génial parce que ça reviendrait à dire que quand on veut absolument quand même se colorer par peur d'assumer ses blancs, c'est de donner une certaine force de jeunesse, un truc où on veut vraiment avoir cette sensation d'entretenir encore une jeunesse. Alors que ce n'est pas qu'on l'a encore ou qu'on ne l'a plus, parce qu'en dessous, tu as beau les couvrir, en dessous, ton blanc, il est là. Et ton âge, il est là. Et le vieillissement naturel de ton corps, il est là. Mais c'est peut-être cette croyance, comme tu disais aussi tout à l'heure avec cette carapace. de se donner un semblant d'eux, alors que là, toi, tu réalises que tu l'assumes totalement et qu'au contraire, tu te sens tellement même plus libre, parce que déjà, ça t'enlève beaucoup de corvée, ça, c'est sûr, mais c'est comme si tu avais vraiment détaché ce côté, comme si tu t'étais engluée d'un truc qui te faisait croire que, alors qu'en fait, ton cheveu blanc te renvoie exactement ce que tu es et que ce n'est pas pour ça que d'un coup, tu as pris 20 ans et que… t'es plus capable de rien, t'es vieille non c'est génial, c'est ta jeunesse la deuxième jeunesse, non c'est pas ça ?
- Speaker #1
je sais pas mais j'ai jamais eu autant l'impression d'être Moi-même. Donc d'être raccord avec qui je suis. Quelque chose de l'ordre de... On n'a plus besoin d'artifice, on n'a plus besoin d'artifice pour montrer quelque chose, pour donner une image de soi. Parce que moi, en tant que professionnelle, je fais de l'accompagnement individuel et collectif. Donc les gens viennent chercher chez moi de l'aide, que ce soit quand on travaille avec des équipes sur la cohésion, sur la gestion de conflits, en général sur l'apaisement et sur le vivre mieux ensemble. Ou pour les individuels, se sentir mieux, plus apaisés, dépasser des peurs, etc., des traumatismes. Et je pense qu'aujourd'hui, je les aide beaucoup plus. Et comme ils me voient vraiment... Je pense qu'ils peuvent voir à travers moi ce vers quoi ils peuvent aller eux aussi.
- Speaker #0
Oui, c'est beau ça.
- Speaker #1
Il y a une forme de crédibilité.
- Speaker #0
C'est cohérent en même temps. Quand tu parles d'authenticité et de respecter ses valeurs, là tu l'as totalement fait. Maintenant, ça ne veut pas dire que tout le monde en passe par là, mais toi tu le transpires parce que c'est ce que tu es en train de vivre.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Donc tu peux te permettre de le transmettre à l'autre. C'est génial. Oui. Non, mais c'est génial.
- Speaker #1
Et oui, c'est génial pour moi en tout cas.
- Speaker #0
Mais on le sent. Mais je dis, pas je me répète tellement, mais bon voilà, c'est parce que les gens, il aurait fallu qu'ils te voient avant.
- Speaker #1
Mais ils vont me voir après,
- Speaker #0
c'est pas grave. Ouais, ouais, ouais. Moi, je trouve ça impressionnant. Mais de nouveau, ça rejoint à ce que je disais, quand tu es suffisamment en accord avec toi et que c'est dans tes tripes et que tu as pris le choix, tu te fous du reste et des autres. Mais tant qu'il y aura encore un doute et une peur, c'est sûr qu'à la moindre réflexion extérieure, tu craques et c'est normal. Mais là, toi, on a bien senti, à un moment, tu as eu vraiment cette fracture où, ah, mais c'est évident, mais c'est stop, quoi, stop. Mais on sentait que ça venait de toi, de tes tripes, tu vois.
- Speaker #1
Et après, par rapport à ce que tu dis, ça me fait penser à autre chose sur le regard des autres. Moi, pour moi, ça a été facile parce que... Finalement, j'ai eu beaucoup de retours très positifs de mes proches, de mes enfants, de mon mari, de mes amis. Et d'autres personnes qui m'ont dit, même la dame dont je t'avais parlé qui m'a dit « Oh, ils ont beau courage ! » Et je n'avais pas répondu, je n'avais rien dit. Et je l'ai recroisé il n'y a pas longtemps. Et j'ai eu l'occasion d'en discuter avec elle. Je lui ai dit, mais tu sais, tu m'as dit bon courage, mais en fait, moi, je n'ai pas besoin de courage. En fait, je me sens tellement mieux comme ça qu'au contraire, j'ai envie de dire merci, merci, merci, Pascal, d'avoir fait ce choix. Parce que voilà. Et elle me dit, oui, mais c'est parce que toi, tu as de la chance, ça te va bien. Bon, en fait, je pense que c'est ce que je voulais dire. En fait, le message que je voulais dire, c'est... les gens autour de vous qui vont faire des retours, c'est aussi l'occasion de faire un tri entre ceux qui vous aiment et ceux qui ne vous aiment pas. Parce que les gens qui vous aiment, forcément, ils vont vous respecter, vous déjà, et donc ils vont respecter vos choix, et donc forcément, ils vont vous accompagner. Mon mari, au début, il n'était pas forcément convaincu. Il a peut-être eu même un peu peur. Je ne lui ai pas demandé. Mais il m'a dit, vas-y chérie, fonce. Voilà,
- Speaker #0
point.
- Speaker #1
Donc, voilà. Si vous avez peur du regard des autres, c'est peut-être l'occasion de faire un trait autour de vous.
- Speaker #0
Ça, je disais aussi, par contre, celles qui sont là en train de te faire une remarque, c'est parce qu'elles, elles sont dans cette peur complète et elles n'osent pas franchir le pas. Et donc, je les renvoie dans leur propre retranchement de se dire... Si elle, elle ose, mais moi pas. Alors, évidemment, l'argument de « Ah oui, mais toi, ça te va bien, moi, ça ne me va pas. » Qu'est-ce que tu en fais ? Et ce n'est pas question d'aller ou pas aller. Oui, c'est ça, qu'est-ce que tu sais, la paix et l'égo. C'est ça, parce que naturellement, on est ce qu'on est. Et la nature nous a donné ce qu'on nous a donné. Et le cheveu blanc en fait partie. Mais on est vraiment trop, je vais dire, influencés par cette injonction sociétale de toute façon. Ce terme, je le répète sans cesse, mais ce n'est que ça. Cette injonction fait que la vieillesse derrière ça est très perturbante pour les femmes. Et toi, tu l'as fait, c'est génial.
- Speaker #1
Oui, et je me sens, je te dis, je… La vieillesse, aujourd'hui, ce n'est pas un problème.
- Speaker #0
Ça ne se lit pas que dans les cheveux blancs, je suis désolée. Je veux dire,
- Speaker #1
tu as des personnes jeunes qui ont l'air vieilles. Je ne me sens pas vieille, en plus. Je ne sais pas. J'ai l'impression, ça va peut-être paraître un petit peu prétentieux, mais c'est l'expression qui m'est venue. Quand on est comme ça, j'ai l'impression que ça force le respect.
- Speaker #0
Waouh ! Tu sais,
- Speaker #1
ça force le respect des autres envers soi.
- Speaker #0
C'est quoi quand tu parles de respect par rapport à quoi ? L'image que tu renvoies, le cheveu blanc ?
- Speaker #1
Le fait que je me respecte moins, j'ai l'impression que les gens me respectent plus.
- Speaker #0
En fait, ça c'est une évidence. Parce que toi, tu vas transpirer ce côté, c'est ça que je te dis. Moi, je te vois tellement différente avec tes cheveux blancs de quand tu étais colorée. tu transmets carrément une autre énergie de tout ton corps.
- Speaker #1
Oui. Complètement. Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Complètement. Et comme tu le vis en plus super bien, je le dis toujours, même sur ton faciès, ça se voit. Il y a un truc qui est détendu, quoi.
- Speaker #1
Oui, oui,
- Speaker #0
c'est ça. Oui, je comprends ce que tu veux dire. Effectivement, dans ce sens-là, tout à fait. Tu transpires ça et donc les gens se disent… Tu sais, des fois, tu croises des gens dans la rue, tu dis « waouh » , mais tu ne sais pas pourquoi. Il y a quelqu'un qui t'impacte, tu te dis, mais il y a quelque chose chez cette personne qui me... Mais c'est un tout, en fait. Et en toi, tu transpires de tout, quoi. Même ta façon peut-être de te tenir ou de t'habiller, je ne sais pas. Il y a peut-être tout un truc qui a changé.
- Speaker #1
Je suis sans doute plus ouverte, avec peut-être plus d'assurance et de sérénité.
- Speaker #0
Quand tu dis dans ta démarche, donc tu as l'air plus à l'aise, plus relax, plus... C'est plus sereine,
- Speaker #1
plus assurée, plus posée.
- Speaker #0
Alors toi qui dis ça maintenant, est-ce que c'est parce que ça t'amène à, quand tu étais encore colorée ou peut-être dans une certaine résistance ou quoi, je ne sais pas si tu en avais conscience, est-ce que tu sens qu'il y avait quelque chose, c'était quoi la différence ? Alors si aujourd'hui tu étais plus sereine, tu avais l'impression d'être plus crispée ? Oui,
- Speaker #1
j'étais plus crispée, plus anxieuse. Plus speed. J'étais toujours en train de courir partout. Alors je dis pas que j'ai toujours beaucoup d'énergie. Je suis quelqu'un d'actif, c'est sûr. Mais c'est une belle énergie. C'est plus courir tout le temps, faire les choses dans la précipitation. Je ne sais pas. Comme je suis plus sereine, je fais les choses plus sereinement. Je m'inquiète moins avec le fait qu'il faille faire. Avant, peut-être, je me disais, il faut que je fasse ça, puis ça, puis ça, puis ça. Là, je me dis, je vais commencer par faire ça et puis le reste, on verra après. Mais c'est tout un... Quand je te dis l'amitié envers soi-même, c'est vraiment tout un...
- Speaker #0
Un processus qui s'est mis en place.
- Speaker #1
Un processus qui s'est mis en place, oui.
- Speaker #0
Ah oui, quand je t'écoute, il y a vraiment une libération qui t'a amené plein d'autres libérations, en fait.
- Speaker #1
Oui, oui, oui. Et alors après, ça fait aussi partie d'un tout. Les cheveux, c'est aussi une démarche personnelle. Quand je dis se respecter plus, il y a les cheveux, mais il y a aussi plein d'autres choses. Avant, je respectais aussi moins peut-être mes besoins, mes envies. Donc voilà, c'est tout ça qui participe à beaucoup plus de sérénité et à un bien-être. qui est très agréable.
- Speaker #0
Wow, mais on l'entend, on le ressent. C'est un peu comme si tu avais ouvert une porte ou la boîte de Pandore, je ne sais pas, et que tu t'es perdu sur des choses.
- Speaker #1
Oui, et tu sais, j'ai échangé avec une personne qui fait aussi de l'accompagnement individuel, mais elle travaille sur l'inconscient. Elle s'appelle Eva. Et je lui disais, Eva, je suis presque... Comment ? Je ne voudrais pas respirer trop le bonheur par rapport aux autres. Je ne voudrais pas que ce soit confrontant.
- Speaker #0
Waouh !
- Speaker #1
C'est fou, ça ! Mais vraiment, mais sincèrement, c'est quelque chose... Je sais que ça peut être très confrontant pour les gens, notamment ceux qui ne vont pas bien.
- Speaker #0
Bien sûr. Et en même temps, tu peux peut-être les inspirer.
- Speaker #1
Oui. Mais pour moi, du coup, c'est un espèce de point de violence. D'accord. Tu vois, de ne pas être... Tu vois, dire aux gens, parce qu'on pourrait être là-dedans, dire aux gens, Vous voyez, c'est facile, c'est naturel. Regardez-moi, je l'ai fait. Ce n'est pas compliqué, non.
- Speaker #0
Non, non, ça je suis d'accord avec toi.
- Speaker #1
C'est une démarche de presque toute une vie, le fait de se sentir mieux, en accord, etc. Là, j'ai franchi un autre cap de ma vie, mais ce n'est pas simple, ça ne se fait pas comme ça. Je comprends que ce soit très compliqué pour les gens, ça l'a été pour moi aussi. Non, je me dis, certes, aujourd'hui je suis très heureuse, mais je me suis donné les moyens d'accéder à ce bonheur. Et d'ailleurs, le jour de mon anniversaire, j'ai reçu un message. Alors, tu sais, sur les réseaux, c'est un message de l'univers. On sait bien que tout ça, ce sont les algorithmes et tout ce qui va avec. Mais quelque part, le message disait quelque chose qui m'a parlé. Vous récoltez le fruit de vos efforts.
- Speaker #0
Tellement.
- Speaker #1
Et parce que c'est vrai que ça demande des efforts, d'être en conscience, de se remettre en question, d'oser faire des choses qui ne nous font pas. peur. Donc oui, ce n'est pas simple, mais ça vaut le coup.
- Speaker #0
C'est-à-dire que quand tu parles d'effort, c'est des choses qui théoriquement devraient être spontanées et naturelles. Sauf qu'on est dans une société où ce n'est pas le cas. On a l'impression d'être dans un combat en permanence pour prouver que, pour justifier que, surtout la femme, sans vouloir rentrer dans un côté sexiste, féministe, ni rien. On nous en met tellement sur les épaules, justement, dans l'apparence physique, que là, tu casses des codes complètement. Et donc, tu perdures, évidemment, pas mal de femmes qui, elles, ne se sentent pas encore d'oser passer le cap. Donc, c'est bien. C'est ce qui va te permettre quand même aussi. Donc oui, il y a des gens peut-être plus difficilement atteignables à ce niveau-là, parce qu'émotionnellement, c'est trop compliqué pour eux. Et comme tu dis, tu as peur de faire trop, justement. Donc, j'y mets un peu de retenue. Et puis, tu as pour ces autres personnes qui, elles, vont se dire « Waouh, génial ! » Et ça, tu vas être le déclic de plein d'autres femmes.
- Speaker #1
Oui, oui. Et alors, justement, tu sais, quand j'ai relayé le podcast que tu as fait, qu'on a fait ensemble, et j'ai eu des amis qui m'ont dit « Oh, moi, je n'ai pas encore osé. Oh, moi, j'y pense, mais c'est dur. » Et j'avais envie de leur dire « Mais les filles, je ne suis pas en train de vous dire « Arrêtez de faire des couleurs. » Ce n'est pas ça, le message que je fais passer. Si pour toi, c'est OK de faire des couleurs et que tu te sens bien avec ça, fais ça. Moi, c'est parce que ça ne me convenait plus. Donc, le message que je veux faire passer par rapport à ça, ce n'est pas arrêter de faire des couleurs, mais respectez-vous. Respectez-vous et faites en fonction de ce qui est bon pour vous. Donc, si c'est bon pour vous et si vous avez l'impression de vous respecter totalement en faisant des couleurs, continuez à les faire. En tout cas, c'était ça le message. Je ne voulais pas qu'elles se sentent obligées, qu'elles se sentent forcées, qu'on leur pousse. qu'on leur forçait la main. Je ne veux vraiment pas être là-dedans.
- Speaker #0
Mais ça, je te comprends. Et je pense que c'est là où nous, à un moment, on a eu un heurt parce que dans ton idée, c'était je pousse les gens à ça. Alors que là où mon message n'était peut-être pas clair, c'était plus de dire à la personne pourquoi est-ce que tu as encore besoin de ta couleur aujourd'hui ? Et juste d'aller comprendre qu'est-ce que ça t'amène. Alors c'est OK, tu en as besoin parce que tu as besoin d'assumer ça. Alors OK. Mais toujours l'idée de quoi que tu fasses, fais-le en conscience. Et pas derrière un leurre esthétique de beauté, de mode et de machin. Tu vois, c'est juste ça. Moi, je dis aux gens, tu veux de la couleur ? Il en faut et il y en aura toujours. Il y a des coiffeurs qui font ça très bien et c'est génial pour tout le monde. Mais qu'est-ce que tu vas chercher derrière ta couleur ? Pourquoi ? Et sincèrement, 99%, c'est je n'assume pas mes blancs. Et d'accord, je ne suis pas là pour le... Oui, mais enfin, non, je ne sais pas, tu dois le faire. C'est juste d'aller comprendre pour que derrière, cette dynamique soit, qu'on se rende compte. mais c'est là où je pense que c'est compliqué pour la femme de se dire je réponds à un dictat sociétal. Non, non, je le fais parce que ça me fait plaisir. Oui, bien sûr. Oui,
- Speaker #1
c'est ça qui est compliqué. Et je pense que c'est…
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Quelque part, inconsciemment, ça nous fait souffrir. Même si on en a conscience. Parce que, voilà, c'est quand même… C'est comme une espèce de force divine qui nous contraint à faire quelque chose qu'on n'a pas… Voilà. Qui, finalement, n'est pas nous, mais chiant en plus. Et ça coûte de l'argent. Et on serait tellement plus heureux si on était tous convaincus qu'on peut être aimé tel qu'on est, sans couleur, sans artifice, sans rien d'autre.
- Speaker #0
C'est beau. Mais c'est beau, Céline. C'est le message que je donnais. On dit toujours qu'on va embellir la femme. Mais waouh, elle est moche, de base.
- Speaker #1
Non, mais voilà, c'est ça. C'est ça le problème de cette croyance.
- Speaker #0
Oui, et on nous l'a mis sur les épaules. Je dis avec tout ce qu'on a mis, que ce soit le maquillage, la tenue vestimentaire, la coiffure, les lunettes, le moindre apparat qu'on va mettre, c'est pour t'embellir. C'est pour te mettre plus jeune, plus belle. Et c'est vrai que maintenant, quand tu vois quelqu'un dans la rue qui est totalement neutre, qui n'a rien, je veux dire, pas d'artifice, quoi que ce soit, c'est juste au plus naturel, on va dire, ouais. Si celle-là se maquillait un peu, elle serait tout de suite plus jolie. Ça, ça me choque.
- Speaker #1
Oui. Après, je pense que le fait que certaines personnes connues, tu vois, la journaliste, j'ai oublié le nom, là encore, Tu vois, quelque part, ça peut peut-être aider aussi, parce que pour beaucoup de monde, ce sont des modèles. Et tant mieux, j'aimerais qu'il y ait beaucoup plus de stars, beaucoup plus de vedettes qui sont telles quelles. Et d'ailleurs, il y avait un post toujours sur Facebook. Tu vas me dire, je fais la promo de Facebook, mais non, c'est à peu près le seul réseau sur lequel je suis. Donc voilà. Julia Roberts qui donc il y a eu un poste disant ben voilà moi je me je fais pas de chirurgie je ne fais pas non plus Elle fait tout ça pour être elle-même, parce qu'elle ne veut pas effacer l'âge qu'elle a, mais elle continue à faire des couleurs. Et en fait, du coup, ce n'était pas harmonieux. Ce n'était pas harmonieux. Je suis persuadée que si elle avait une couleur, elle serait très jolie et ce serait beaucoup plus harmonieux si elle allait jusqu'au bout de son raisonnement et qu'elle ne faisait plus de couleurs. En fait, sur cette photo, ses cheveux ne sont même pas beaux.
- Speaker #0
Tu sais,
- Speaker #1
ils ne sont pas... Moi, j'ai en tête les cheveux de Julia Roberts. dans Pretty Woman et je la trouve magnifique cette femme, vraiment magnifique mais sur cette photo là qui date d'il n'y a pas longtemps, ça fait quelques semaines que j'ai vu ce post, ses cheveux sont fatigués ils ne sont pas bouclés, ils sont raides et c'est une couleur, on voit que c'est une couleur artificielle évidemment, alors qu'à l'époque sans doute c'était vraiment sa couleur naturelle et c'était magnifique, mais là c'est terne, c'est Merci. C'est fadasse. Et puis on a l'impression que son cheveu, il est fatigué. Il est usé de trop de couleurs, de trop de produits. En fait, ça m'a fait penser à mes cheveux. Tu vois, quand j'ai arrêté de faire des couleurs et que je les ai coupées,
- Speaker #0
ils étaient en pleine forme. Mais donc toi aujourd'hui, qu'est-ce que là je te vois aujourd'hui en vidéo, tu as les cheveux attachés, donc quand tu es de face, on a l'impression que tu es 100% blanche, en tout cas que tu as pris transition. Mais est-ce que tu les lâches quand même de temps en temps, malgré justement cette immense repousse ? Est-ce que tu mets le foulard ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Comment est-ce que tu te coiffes régulièrement ?
- Speaker #1
Alors, moi j'ai quand même régulièrement, très très souvent, depuis toujours, les cheveux attachés.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
parce que c'est plus pratique, parce que le matin ça va plus vite. Je mets un coup de peigne et hop. Et en fait, d'ailleurs, c'est beaucoup plus simple. Quand j'ai un moment particulier, là je pense à l'anniversaire de mon papa il n'y a pas longtemps, là je les détache et puis je mets un petit bandeau. Je me coiffe. Je me coiffe, quoi. Mais voilà. Je fais les deux.
- Speaker #0
Je vais mettre le l'éloi de pendre comme ça avec les deux couleurs.
- Speaker #1
Mais j'aime pas avoir les cheveux. En fait, moi, j'ai les cheveux... J'ai pas de franges. Donc, si je les laisse pendre,
- Speaker #0
j'ai tout dans la figure.
- Speaker #1
Donc, si je les détache, en fait, j'accroche au moins devant.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Tu vois ? OK. Voilà. Quand je les détache, j'accroche juste le devant pour éviter que ça me tombe dans le visage.
- Speaker #0
D'accord. OK. Et alors, donc, oui, même quand ils seront tout blancs, Le but, c'est parce que... spécialement de les lâcher parce que tu auras toujours quelque chose qui retient au niveau de ta tête.
- Speaker #1
Oui, j'aurai toujours quelque chose qui retient. Je ne supporte pas être... Tu sais, je vois beaucoup ces adolescents qui mettent leurs cheveux comme ça devant, avec des mèches, et ça me... Je me dis, mais qu'est-ce qu'ils veulent cacher ?
- Speaker #0
Ah, ça, oui.
- Speaker #1
Rien de tel qu'un visage bien dégagé.
- Speaker #0
Voilà. Et ça ? C'est parce que justement, et encore même là, on le sent tellement bien dans ta peau, mais il y en a beaucoup pour qui c'est compliqué, parce que dès l'instant où tu dégages, tu as l'impression d'avoir tout.
- Speaker #1
Ah ben tu vois tout.
- Speaker #0
Tu es surtout vue et compagnie, et là tu as l'impression de foncer tête devant. Et il y en a, ils ne sont pas capables. Donc effectivement, ils vont aller plutôt dans la protection et se camoufler avec leurs cheveux et se mettre une protection. spontanément. Donc ça, c'est assez explicite aussi. Bon, donc là, prochaine étape. Qu'est-ce que c'est ? Tu continues de couper ? Tu as coupé un morceau, là.
- Speaker #1
Ah oui, oui, j'ai coupé, je ne sais pas, 40 centimètres, je pense. 30, enfin, en tout cas, ils étaient vraiment très longs. Mais oui. Et l'idée, alors, j'attends de voir, tu sais, moi, je ne fais pas... Je viens un peu au présent, j'attends de voir. Mais je pense que je vais sans doute les recouper fin septembre, début octobre.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Parce que j'aime bien, en fait, le fait qu'elle les ait coupées. Donc, je les avais sur les épaules quand elle les avait coupées. Je ne sais plus, mi-juin peut-être. Je ne sais plus, en tout cas, voilà. Et c'était bien parce que je me sentais légère. Tu vois, je n'avais plus toute cette masse-là. Et même quand je me lave les cheveux, je... Donc, en fait, finalement, cette longueur, elle me convient bien.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc, je ne vais pas les laisser pousser trop long. Je vais rester sur cette longueur-là, la longueur que j'avais. Donc, tu vois, je vais en fin septembre, début octobre, je ne sais pas, je vais sans doute recouper 3, 4, 5 centimètres.
- Speaker #0
D'accord. Donc là, maintenant, ça va être plus de l'entretien jusqu'à ce que le blanc arrive au bout.
- Speaker #1
Oui, voilà.
- Speaker #0
OK. Et alors, est-ce que tu fais un soin particulier ? Parce que la texture du blanc, elle est totalement différente de ton cheveu coloré.
- Speaker #1
Ah oui, alors pour l'instant, comme j'avais mes produits, j'ai demandé à ma coiffeuse justement de ne plus avoir de shampoing pour cheveux colorés, mais un shampoing classique. Et elle m'a mis un petit peu de shampoing bleu.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
parce qu'elle m'a dit que peut-être il faut l'entretenir le cheveu blanc aussi et donc elle me dit vous pouvez faire ça une fois moi je le fais une fois tous les 15 jours, deux fois par mois je fais un deuxième shampoing où je mets ce shampoing sur mes racines d'accord,
- Speaker #0
après c'est à toi de voir parce que là t'as pas l'air d'avoir des mèches jaunes mais c'est vrai que c'est un déjaunissant en fait, puis ça entretient le blanc oui de certains De l'avis de certains coiffeurs que j'ai pu entendre, ils disent qu'il a tendance à dessécher, donc il ne faut pas le faire trop souvent non plus. Juste si c'est nécessaire. Sinon, voilà quoi.
- Speaker #1
Je te dis, je le fais une fois tous les 15 jours.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Quand je trouve que c'est un peu terme ou un peu jaunissant. C'est vrai que ça jaunit le cheveu blanc.
- Speaker #0
Parfois. Pas tout le monde. On ne sait pas pourquoi il y en a qui se font faire un jaunière.
- Speaker #1
Je ne suis pas inquiète avec ça. Pour l'instant, je te dis, je les attache parce que c'est pratique. Mais... Je me dis que quand je vais les avoir libérés de cette couleur, ce sera forcément harmonieux parce que ce ne sera que mes cheveux naturels.
- Speaker #0
Mais carrément, bien sûr.
- Speaker #1
Là, c'est sûr que ça fait beaucoup de couleurs différentes. Le blanc, le gris, le marron, le marron clair parce que la couleur plus récente est... Et un peu, c'est de couleur un peu pisseux, là.
- Speaker #0
C'est la vie.
- Speaker #1
On passe par des staves,
- Speaker #0
pas toujours géniaux.
- Speaker #1
Mais bon, on trouve des astuces. Moi, là, c'est vrai que de les attacher comme ça, je trouve que ça passe très bien. En fait, en fonction des personnes, il faut se dire qu'on trouve les astuces, les coiffures qui vont bien pour accompagner la transition.
- Speaker #0
Je crois que c'est spontané. À ce moment-là, tu t'adaptes. Oui, effectivement. Tu t'accordes de ce qu'il faut comme il faut. Et ça se fait naturellement. Donc, ton bilan aujourd'hui, pour le moment, depuis le début de ta transition jusqu'à aujourd'hui, ce serait ?
- Speaker #1
Mon bilan, c'est que c'est plus facile. Plus on avance dans le temps, plus c'est facile. Et plus on a hâte. Et surtout, ça c'est pour le côté « est-ce que je me lance ou pas ? » Et surtout, moi, je me sens tellement plus épanouie, plus en accord avec moi-même. voilà je me trouve belle je me trouve belle parce que je me respecte et je montre que je me respecte c'est ça la différence c'est pas le cheveu blanc c'est
- Speaker #0
la démarche au delà du résultat esthétique c'est la démarche que tu as entreprise ouais fait qu'aujourd'hui tu te sens aussi libre et wow magnifique aurais-tu un mot de la fin pour toutes ces femmes qui sont encore un petit peu dans l'hésitation sans vouloir comme tu dis leur imposer quoi que ce soit juste peut-être une idée que tu vas faire, c'est ça qui va leur permettre de passer un cap ou pas ?
- Speaker #1
Moi, j'ai envie de dire tester. Parce que moi, je n'étais pas sûre quand j'ai fait ce choix. Je me suis dit, je sais que de toute façon, je peux toujours revenir en arrière si je veux. Je peux toujours refaire des couleurs. Mais tester, en fait, ça permet au moins d'essayer et de découvrir. Et finalement, la découverte que j'ai faite, c'est que c'est tellement mieux. Vraiment, sincèrement. Donc, au moins, se donner cette chance de découvrir ce que ça donne. Et ce que ça donne, en tout cas, pour ma part, je trouve que c'est magnifique.
- Speaker #0
Tu ne t'attendais pas à avoir cette répercussion-là, à ce point-là ?
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
C'est ça qui est beau.
- Speaker #1
Et je ne pensais pas, parce que là, on parle de cheveux. On pourrait, a priori, pour des gens, c'est juste des cheveux. Des cheveux, ça paraît... anodin. Mais c'est tellement plus que des cheveux. Parce que ça représente beaucoup de choses. Aujourd'hui, pour moi, ce changement, c'est beaucoup plus qu'un changement de couleur de cheveux. On est beaucoup plus dans la symbolique, le respect de soi, l'harmonie, l'authenticité. Et moi, je me trouve beaucoup plus belle, vraiment. le fait d'avoir arrêté de faire des couleurs et de retrouver mes vrais cheveux. Et voilà. Donc, je pense que c'est un beau cadeau que je me suis fait.
- Speaker #0
Magnifique. Alors, ce que je retiens dans ce que tu as dit, c'est respect de soi, harmonie, liberté, respecter tes valeurs. C'est… Ben, écoute, je trouve que c'est un beau mot de la fin pour cette étape-ci, parce qu'on n'a pas fini. On va aller du bout du bout. D'ici deux mois, on va refaire encore un petit bilan. Et je te remercie parce que je trouve ça génial de faire ce partage en réel, en plus, en temps réel avec les femmes et voir comment tu le vis pour peut-être en inspirer d'autres. Comme tu dis, le but n'est pas de faire transformer tout le monde en cheveux blancs, pas du tout. C'est juste d'aller comprendre la dynamique derrière et comme tu le dis, tester pour voir si ça va au-delà d'assumer des blancs. Ça va au-delà de ça. Oui,
- Speaker #1
c'est bien plus.
- Speaker #0
Eh bien, écoute, on va te dire, je vais te dire au revoir là-dessus, Pascal. Et puis, un grand merci encore pour ton partage vivant. C'est ça qui est génial. Et puis, on se voit au prochain épisode, alors.
- Speaker #1
Oui, avec grand plaisir. Et merci à toi aussi, Marie, pour ce moment très agréable de partage. Avec plaisir. À bientôt. À bientôt.