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Le cheveu... fil de l'âme

Lalla Mina la voie de la femme

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45min |08/10/2025|

10

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Le cheveu... fil de l'âme

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45min |08/10/2025|

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Description

Cet épisode m’a profondément touchée.


Au départ, je portais en moi une curiosité teintée d’incompréhension : pourquoi certaines femmes choisissent-elles de cacher leurs cheveux ? Était-ce une injonction religieuse, une contrainte ?


En posant cette question à mon invitée, je m’attendais à une explication… mais sa réponse m’a désarmée de simplicité et de justesse.

Elle m’a simplement dit : « C’est un choix. J’ai été appelée à le faire. »


Et dans cette phrase, tout s’est apaisé.


J’ai compris qu’il n’y avait rien à questionner, rien à justifier.


J’ai ressenti la pudeur, la liberté et la profondeur d’un acte purement intime.


Cet échange m’a ramenée à l’humilité : j’ai réalisé à quel point vouloir comprendre « pourquoi » relevait parfois d’une curiosité intrusive. J’ai reçu une belle leçon de respect, celle de la liberté des femmes d’être, de s’exprimer, de choisir — sans répondre à aucune injonction, ni religieuse, ni sociale, ni masculine.


Nous avons parlé de la voie et de la voix des femmes, de cette puissance tranquille qui s’affirme quand on ose se choisir soi-même, tout simplement.


Renseignements pour me contacter :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour auditeurs et auditrices, aujourd'hui je reçois Lalla Mina. Lalla Mina, j'ai eu l'occasion de la rencontrer lors du sommet des femmes, Être femme, organisé par Yasmina. Et j'ai tout de suite été, alors je ne vais pas dire intriguée, subjuguée si on veut quand même, mais j'ai été très happée dans mon regard par sa coiffure. Alors, plus tard vous verrez les images, il y aura de toute façon une photo, donc vous comprendrez. Et j'avais besoin, à travers... Lala qui a gentiment accepté mon invitation de vouloir peut-être exprimer en tout cas de son point de vue à elle, par rapport à elle son lien avec ses cheveux suite au foulard qu'elle porte, mais qu'elle porte d'une manière pour moi divine qui en fait d'elle une princesse vraiment, je la vois systématiquement et je me dis mais waouh cette beauté, mais alors ce qui prouve qu'il n'y a pas besoin de toujours montrer ses cheveux pour être belle et pour porter la féminité surtout Donc, voilà là, je vais te laisser te présenter. Je te dis bien bonsoir. Et puis, je te laisse te présenter aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #1

    Yes. Écoute, magnifique. Merci beaucoup, Marie-France. Est-ce qu'au niveau du son, c'est bon ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. Je te remercie pour cette invitation aussi. Tu me fais honneur. Donc, je suis en joie d'être ici et de partager un petit bout de ma vie. Oui, ça peut, voilà, donc... Aider, inspirer, juste faire plaisir, se faire sourire, ne serait-ce qu'un petit sourire, ce serait déjà chouette. Donc moi je suis Laila Mina, c'est mon prénom complet. Je suis consultante business et coach en leadership au Fébina. J'accompagne donc principalement les femmes entrepreneurs à construire un business solide, aligné, en travaillant sur divers aspects, leur posture, leur message, leur positionnement et évidemment leur relation à l'argent. Et oui, je porte le voile, enfin oui, je porte le voile, turban, d'autres l'appellent turban, mais bon, moi j'aime bien dire le voile, c'est joli. Voilà, donc je te laisse et je suis ravie d'être ici avec toi et avec vous toutes.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, merci à toi en tout cas pour avoir répondu positivement à mon invitation. Alors effectivement, ce voile, que tu peux dire, pardon, voile ou turban, moi j'avais d'emblée l'envie de dire turban parce que la manière dont tu le portes... quand on dit voile, peut-être que c'est réducteur, mais on voit plutôt quelqu'un avec même un visage caché pratiquement, où on ne voit en tout cas que la face, mais sans les cheveux. Et donc, la manière dont tu le portes fait plutôt penser à Turban. Et j'aimerais, si tu veux bien expliquer, juste de toi à toi, effectivement, que représente ce Turban et la raison pour laquelle le cheveu n'est jamais montré, ou en tout cas, à chaque fois que je te vois comme ça sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'il est montré dans certaines conditions, dans certaines situations ou autres ? Quel est ton lien avec tes cheveux en fait, directement, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Cette question me fait sourire Marie-France, parce que j'ai envie de dire que j'ai un lien comme toutes les femmes avec mes cheveux, vraiment comme toutes les femmes. Et toutes les femmes voilées qui se courent les cheveux, elles ont un lien aussi intime. que toutes les autres femmes qui montrent leurs cheveux. C'est vraiment un choix personnel de les couvrir ou de les découvrir. Je respecte chaque choix. Et moi, le fait de le porter, ça vient... Comment je peux expliquer ça ? Pour moi, c'est vraiment un choix de foi, évidemment, et surtout de liberté. C'est-à-dire que si on m'empêche de le porter, c'est une entrainte à ma liberté. Comme si, si on l'obligeait, une femme à porter un voile ou à s'habiller... D'ailleurs, c'est quelque chose qui me met hors de moi, le fait qu'on puisse... Surtout que les hommes, principalement, en plus, voilà. C'est surtout eux qui ramènent ce débat, la femme doit s'habiller comme ça, en parlant maillot, vêtue, dévêtue, c'est trop court, c'est trop long, c'est pas assez, c'est... Oh, c'est pas possible ! Foutez-nous la... Foutez-nous la paix, mais... Messieurs, laissez-nous nous habiller comme on nous semble. Nous sommes grandes, majeures, vaccinées, tout ce que vous voulez. Foutez-nous la paix. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Le mot d'ordre.

  • Speaker #1

    Le mot d'ordre. Donc voilà, j'ai une relation qui est totalement normale avec mes cheveux. Je ne sais pas trop. Je n'avais jamais pensé, en fait, à avoir une relation spécifique ou quoi avec mes cheveux. Ouais. C'est un signe de féminité, j'aime prendre soin de mes cheveux comme toute femme. C'est un signe de beauté, c'est un signe aussi... d'expression parce que des fois on a les cheveux on s'exprime aussi pas mal à travers nos cheveux et donc je pense que c'est aussi peut-être choisir je pense que quand même quand on porte le voile ou le turban par rapport aux cheveux c'est aussi une facilité d'entretien de se coiffer, on ne se réfléchit pas à la couleur, si on a des cheveux blancs on les assume d'office parce que voilà ou pas, ou pas parce qu'on est extrêmement féminine, il faut savoir aussi qu'on fait Chez nous, les cheveux, c'est quelque chose de très important. En plus, voilà, origine marocaine, maghrébine, le cheveu, c'est quelque chose de très, très important chez la femme. Et même dans la religion, c'est quelque chose d'extrêmement précieux, si je peux dire. Voilà ce que je peux dire, Marie-France.

  • Speaker #0

    Merci. En fait, oui, quand je parle, oui, tu me dis, on a le même lien que n'importe quelle femme. Bien sûr, moi, je pose ça comme question à toutes les femmes. Quand je demande le lien avec ses cheveux, c'est justement, il y a des femmes pour qui le cheveu, OK, il est là, il est là. Et comme tu dis, elles n'y font pas spécialement attention. Donc, ce n'était pas seulement le fait qu'elles soient sous un turban ou pas, c'était de se dire, OK, mais tu y as répondu en fait. Donc, les cheveux pour toi, c'est quand même un lien de féminité, c'est quelque chose auquel tu fais très attention, tu apportes du soin. Et effectivement, on donne souvent cette représentation des Marocaines qui prennent terriblement soin de leurs cheveux. Puisque quand on parle du aîné, bien souvent, on parle du aîné que les Marocaines font sur leurs cheveux pour avoir de la brillance. Mais c'était dans le sens, donc toujours de par rapport à toi, y a-t-il un moment plus spécifique où tu vas les mettre en valeur ? Parce que toi, comme tu dis, sous ton turban, est-ce que tu as des cheveux blancs ou pas ?

  • Speaker #1

    Ça va dépendre des périodes. En ce moment, oui, j'ai des cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Tu veux dire par période, selon si tu fais une couleur ou pas ? Ma question, en fait, c'est de savoir si tu as les cheveux blancs et que tu les acceptes, ou bien tu les couvres encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    À partir d'un certain âge, j'ai des cheveux blancs. De toute façon, dans ma lignée, j'ai envie de dire que mon papa a des cheveux blancs très très très jeunes. Je crois à la vingtaine, trentaine. À 40 ans, il avait la tête toute blanche et on a hérité de lui, nous les filles.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu as déjà des cheveux blancs ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, ça a pris un peu de temps. Ça a commencé à se manifester vraiment que là, ces dernières années, ces deux dernières années. Oui, c'est bien parti.

  • Speaker #0

    Et ton lien avec eux, alors ?

  • Speaker #1

    Ils ne me dérangent pas.

  • Speaker #0

    Mais tu les caches ou tu ne les caches pas ?

  • Speaker #1

    Mes cheveux blancs ?

  • Speaker #0

    Oui. Je veux dire, tu ne les caches pas de la couleur ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, en ce moment, non.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Donc, pour toi, oui, ils peuvent être là. Il n'y a pas de souci avec ça. Ah oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu as un rituel beauté, je veux justement, et quel serait-il ? savoir comment tu les entretiens. Ça, c'est une question souvent pour les femmes, justement, voir un peu quel est le lien, ce fameux lien avec ses cheveux. Comment on les entretient ? Est-ce qu'on a vraiment un lien de cœur avec ? Ou c'est parce qu'il faut bien ? Voilà. Donc, toi, comment est-ce que tu les entretiens ?

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas un lien vraiment. Je ne suis pas très soin cheveux dans le sens… Je fais le minimum. Franchement, je pense que je fais un peu la feignasse. Je les trouve beaux par nature. Et puis, j'aime quand c'est naturel, quand c'est simple. Je suis un peu feignasse sur ce coup-là. C'est l'avantage de porter aussi le voile. C'est qu'on fait quand on veut, quand on a envie d'en prendre soin. Quand on n'en prend soin, quand on n'a pas envie, c'est OK aussi.

  • Speaker #0

    Donc, pour toi, c'est un peu... Tu as des cheveux longs ? Milon ? C'est une corvée pour toi de les entretenir ?

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas vu comme une corvée. Non, ce n'est pas une corvée, c'est juste par moment. C'est vraiment par timing, c'est juste question de temps et de priorité. Mais sinon, oui, ça fait partie. Évidemment, il y a un minimum qui est fait parce qu'il y a un rituel qui est là. Il y a un minimum qui est fait. Pour certains, ça peut sembler beaucoup. Pour d'autres, ça peut sembler très peu. Tout dépend. Et là, c'est chaque semaine. Moi, non, je ne suis pas adepte de chaque semaine faire des soins et tout ça. Non, même de nature depuis très jeune. Non, je n'ai pas. J'aime le confort, j'aime la simplicité. Donc, tout ça va avec. Même l'entretien de mes cheveux, c'est aussi simple, c'est confortable. Dès que ça devient compliqué, non, ce n'est pas ma cam. Et c'est pareil aussi dans toutes les sphères généralement. C'est une de mes particularités. J'aime l'efficacité et aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    D'accord. On gagne du temps et on passe à autre chose. donc ce moment où parce que c'est ça que je cherche toujours à amener dans le lien avec la personne c'est prendre soin du cheveu c'est prendre soin de soi parce que ça fait partie intégrante de notre corps donc pour toi c'est pas spécialement un moment plaisir c'est quelque chose qui doit être vite fait

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend du moment. C'est vraiment ça. Il y a des fois où c'est vraiment un pur kiff. Je prends le temps, c'est agréable et tout. Quand je prends le temps, pour moi, c'est ça. Le temps est un élément. Quand j'ai le temps, je suis bien. Il y a plein de choses qui se font et tout. Quand je n'ai pas le temps, c'est plié en deux-deux. Boum, bam, boum. Et boum, on saute et on part à nos affaires.

  • Speaker #0

    Mais je comprends, en plus dans ta profession aussi où tu es quand même pas mal occupée, j'imagine que ce n'est pas la priorité en tout cas. Et si on revient sur le côté, alors je ne sais pas du tout derrière, que ce soit religieux, que ce soit croyance, que ce soit quoi que ce soit, est-ce que tu serais d'accord de nous dire pourquoi toi tu portes le turban, ce que ça t'amène d'avoir tes cheveux enveloppés dans ce beau turban ?

  • Speaker #1

    Déjà, ça me permet de me rapprocher de ma foi, de me connecter davantage à ma foi, de répondre à des critères religieux, clairement. Et ça me permet, en fait, c'est comme si je pouvais pratiquer ma religion de façon libre, sereine, assumée, vivante, en fait. Voilà, c'est tout simplement ça. Il n'y a pas de... En fait, ce n'est pas complexe. C'est un moment où j'ai eu envie de porter le voile parce que j'en ai eu envie, parce que le cheminement se fait à un moment donné. Et je savais que je le porterais un jour. C'était quand, je ne savais pas. Mais je savais que je le porterais. Je n'avais pas de contraintes extérieures, je n'avais pas tout ça. Donc, le moment est arrivé, je l'ai porté. Je pense que toutes les nanas qui portent le voile, c'est... Voilà, c'est arrivé un moment, on se dit, ouais, j'ai envie de le porter, je ressens le besoin de le porter. Vraiment, c'est ça, c'est je ressens le besoin de le porter.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est... Ça protège le voile, c'est un élément protecteur, ça protège énergétiquement, je trouve, ça protège aussi... Ça protège beaucoup du regard, ça permet d'avoir aussi... Et quand on le porte, bizarrement, on n'est pas... Les personnes en face... Moi, ça m'avait bien... On n'a pas les mêmes réactions, en fait, c'est assez. On s'est dit, ah oui, OK, donc maintenant, je comprends, en fait. Et en fait, on arrive, le sens qu'on recherchait, ou qu'on comprenait théoriquement, on le vit dans le fait, dans les faits, dans le concret, en fait. De pourquoi, en fait, on nous conseille de porter le voile. On conseille à la femme de porter le voile dans ma religion musulmane.

  • Speaker #0

    Tu peux nous expliquer ça, justement, ce conseil qu'on donne à la femme par rapport à ça dans votre religion ? Est-ce que c'est de manière générale ou est-ce que vous le faites tout pour cette même raison ?

  • Speaker #1

    Écoute, c'est à peu près ce que je viens de te décrire. C'est vraiment un cheminement, c'est un rapprochement, j'allais dire aboutissement. Non, parce qu'il n'y a pas d'aboutissement final, c'est une étape. Chacune arrive, chacune à son niveau, à son timing, dans les délais qui lui conviennent. Moi, j'ai décidé de le porter comme ça. Je ne le portais pas comme ça. Je le portais comme ça au début. D'accord. Oui. Donc, c'est après. Après, moi, j'aime l'esthétique et j'aime le confort. Je te rappelle, c'est une de mes règles favorites. C'est le confort. C'est une de mes conditions. J'aime le confort. Et donc, c'est par confort aussi que je le porte comme ça, par esthétique, parce que j'aime aussi. J'aime le beau et je trouve que cette manière de le porter met plus en valeur mon visage, pour des raisons. Et puis voilà, j'avais envie de cacher mes cheveux, pour moi c'était important. Mais voilà, c'est vraiment un choix. Après c'est vraiment ancré parce que voilà, la religion musulmane, je suis née dedans, je viens dedans, je suis musulmane. La question ne se pose même pas automatiquement. C'est une évidence, mais ce n'est pas une obligation. C'est une évidence, c'est un cheminement, c'est un aboutissement. C'est vraiment le chemin de chacune. Il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal, c'est juste chacune. La religion, c'est vraiment un peu comme une boîte à outils qui nous permet de pouvoir vivre notre vie sur Terre. Et elle nous donne des ressources. Le voile en fait partie.

  • Speaker #0

    C'est génial parce qu'en fait, en t'écoutant, je réalise juste que, et je parle pour moi, je ne veux pas parler pour tout le monde, c'est comme si on a, étant en dehors de cette religion, croyance ou tout ce qu'on veut, il y a des questions qu'automatiquement, ça amène à se poser. Et là, j'aime parce que depuis le début, j'ai envie de te poser certaines questions. Et je me dis, mais non, ce que tu es en train de me dire, C'est d'une telle évidence Il n'y a pas à essayer de savoir qu'est-ce qui, ou que quoi, même si ce n'est pas clair dans ce que je dis, mais ce que tu viens de dire, en tout cas, me suffit. Je pourrais même m'arrêter là et te dire, OK, j'ai compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Ça vient nous mener vraiment à un combat que toutes les femmes mènent depuis d'autres religions confondues. C'est ce libre choix, ce libre arbitre de choisir ce qu'on veut faire de notre corps, de comment on veut s'habiller. ce discours il devient insupportable il ne faut pas que nous les femmes on rentre dans ce jeu en fait c'est vraiment pas possible pour moi c'est quelque chose qui est inacceptable c'est génial et merci parce que je te dis je pourrais m'arrêter là le podcast plus court non

  • Speaker #0

    non non parce que oui même si t'aimes bien ce qui est court et efficace non parce que t'as relevé quelque chose par rapport à une question que je voulais te poser que j'ai adoré c'est que tu m'as dit Parce que ma question, ça aurait été, est-ce que tu penses que les cheveux portent une énergie, une force ou un message particulier ? Et tu m'as répondu quand même déjà en amont en me disant, mais quand je le mets, je me protège en même temps. Ça peut être une protection. Et puis, il y a ce côté où effectivement, on le sait, avec les cheveux, on peut capter tellement de choses. Et en même temps, toi, tu t'en protèges aussi de tout ça. Et donc, pour toi, ce serait quoi ce message de toi ? Cette énergie qui peut y avoir dedans, qui t'anime toi, dans tes propres cheveux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les cheveux, quand même, ce n'est pas anodin qu'ils soient déjà en hauteur comme ça, qu'ils soient en haut. Je pense qu'ils captent beaucoup de choses. Ils sont visibles, ils sont là. Ils sont aussi très… Il y a plein de choses qui tournent autour, en fait. Ils sont très convoités, ils sont très sollicités, même dans la manipulation, ils sont très convoités par les regards, ils sont très convoités par... Il y a plein de choses, il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut relever. Et je pense que c'est vraiment l'histoire de se protéger soi, vraiment, quand on se couvre. En tout cas, là, quand on parle énergétique, si on parle vraiment énergétique, c'est vraiment se protéger soi. C'est une protection. pour moi interne vraiment pour pouvoir ok je fais ma live je laisse pas n'importe quoi s'imprégner là s'imprégner là dedans rentrer par là dedans on se calme je décide dans quel environnement j'ouvre ou je referme ces capteurs qui sont assez spécifiques quand même attention donc je pense que c'est aussi voilà c'est là au fait où c'est le libre arbitre de chacune Donc celle qui veut porter un chapeau, elle peut. Celle qui veut porter un voile, elle peut. Celle qui veut se couvrir, elle se couvre. J'ai envie de dire, putain, lâchez-nous la grappe, quoi. Merde, excusez-moi, mais... Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix. Donc je suis pour aucun discours qui donne des ordres à une femme qui est accomplie, qui est aboutie, qui a toutes ses capacités. Je suis... Je suis contre ce genre de discours.

  • Speaker #0

    Je comprends. Je pense que les femmes elles-mêmes ne supportent pas ce genre d'injonction.

  • Speaker #1

    Le corps de la femme est tellement convoité, il n'y a qu'à voir les publicités. Il est tellement convoité, il est tellement utilisé comme un objet qu'on ne peut pas acquiescer ça. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible, ça a commencé très tôt, il y a quelques années. OK, donc... Au nom d'une certaine liberté, pour moi, qui a été mal définie. Parce qu'en gros, ce n'était pas ça la liberté. La liberté, ce n'est pas de s'exhiber. Ça te fait plaisir, fais-le. Mais bon, ce n'est pas la définition de la liberté de chacune. Voilà, moi, j'ai d'autres priorités, par exemple. Je préfère me couvrir les cheveux, aller m'occuper de choses qui sont plus importantes pour moi. Me protéger pour pouvoir me permettre de plus efficace. plus, on peut dire, directe, plus efficiente, plus, plus, plus. Et en me protégeant aussi, il y a cet aspect aussi de protection énergétique et protection, même protection générale. Donc je pense que c'est important aussi. Donc ce n'est pas anodin que même dans toutes les religions, en fait, il y a des couvre-chefs.

  • Speaker #0

    Moi, justement, mon grand combat, si je peux appeler ça un combat, c'est justement de pouvoir libérer ces femmes de toutes ces injonctions sociétales de « il faut être présentable » . avec ses cheveux. Les blancs, ça vieillit, c'est pas joli, tu dois les entretenir, sinon t'as l'air négligé. Les cheveux longs, passer 50 ans, c'est plus possible, t'es trop vieille. C'est comme ça résume ce que tu dis, à quel moment, qui a décidé tous ces critères-là de beauté ? Moi, je mets toujours à l'honneur, maintenant, Brigitte Bardot, que tout le monde va juger parce qu'elle a une tignasse, c'est pas possible, les cheveux sont pas coiffés. mais qui est bonheur. Elle n'en a rien à cirer, elle l'assume à 2000% et je trouve ça extraordinaire. Mais c'est ça aujourd'hui, les femmes, moi je suis pro cheveux blancs en me disant mais arrête de mettre autant de choses sur tes cheveux qui abîment, qui saccagent et puis qui te font quelqu'un que tu n'es pas. Donc assume ce que tu es comme tu es. Toi derrière ton image, c'est ton image, c'est ton choix de vie et tout. Après c'est elle qui se colore et qui se dé... Évidemment, c'est leur choix aussi. Mais là, derrière, il y a toujours cette injonction sociétale qui dit que, oui, mais non, si je ne sors pas maquillée ou si je ne sors pas coiffée, je suis négligée, ça ne va pas. Donc, c'est quand même la peur, évidemment, dans le regard de l'autre systématiquement. Et là, je voulais voir justement, en tant que Marocaine, comme on a justement, nous, quand même, une belle représentation de vos feux. Parce que sincèrement, en tout cas, moi, pour en avoir vu, j'adore. Est-ce que toi-même, tu as un soin, quand tu prends le temps d'eux, un soin bien particulier ? qui peut apporter vraiment un bienfait ?

  • Speaker #1

    Franchement, les filles, celles qui écoutent, l'huile d'argan, l'huile d'olive et basta.

  • Speaker #0

    Là, c'est là où tu dis justement, et c'est là où je pourrais peut-être mettre juste les guillemets, parce que quand on dit l'huile d'olive, moi souvent je leur dis l'inverse, parce que je dis, pour notre cheveu à nous, je pense qu'elle est trop épaisse, tu vois ? L'huile d'olive. C'est pourquoi ? texture de fibre capillaire est beaucoup plus fine donc ça va être beaucoup plus lourd mais c'est sûr pour vos cheveux, j'ai une amie marocaine et c'est vrai que ses cheveux quand elle les fait comme ça, c'est d'une brillance mais c'est magnifique donc c'est vraiment beau

  • Speaker #1

    L'huile qui a toujours été utilisée en tout cas même chez nos grands-mères, arrière-grands-mères c'était l'huile d'olive parce que c'était la plus accessible et puis elle est produite sur place c'est de l'huile qui n'est pas raffinée c'est vraiment de la pure huile d'olive Merci. Et c'est juste un extase pour le cheveu et même pour la peau et tout, c'est juste extraordinaire. Donc oui.

  • Speaker #0

    Attestez mesdames et vous verrez bien si ça vous convient. Mais oui, c'est peut-être une croyance mal placée de me penser que c'est trop riche pour notre type de cheveux.

  • Speaker #1

    Peut-être en soin, juste poser quelques heures ou quelques minutes et ensuite rincer. Il n'y a qu'un film de gras un peu brillant qui va rester, mais ça permet de nourrir le cheveu. Donc, peut-être en hiver, éviter l'huile au soleil. Je pense que cela, dans les périodes hivernales, c'est bien.

  • Speaker #0

    C'est mieux, c'est sûr. C'est plus nourrissant, en tout cas, pour cette phase-là, justement.

  • Speaker #1

    Voilà, je pense. Peut-être en été, le laisser tranquille. Mais voilà, les huiles, pour moi, il n'y a pas… Les huiles, le henné, évidemment. L'huile d'argan, l'huile de nigel aussi, elle est extrêmement... Elle est très bonne. Et puis, il n'y a pas grand-chose. Il faut aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    Et là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Le moins possible et au plus simple, parce que ça ne sert à rien d'aller charger inutilement. Dans tes turbans, tu as des choix différents ? Tu as des couleurs différentes, tu les mets de manière différente. Tu vois, tu te coiffes de turban. Donc, est-ce que tu as quand même un côté esthétique avec tes turbans ? Tu joues, j'ai envie de dire, avec tes couleurs ou pas ?

  • Speaker #1

    Je prends... Tu as encore... Je mets du noir quasiment. C'est volontaire comme ça au moins. Écoute, on n'a pas besoin de chercher à sortir les couleurs et tout ça. Le temps est hyper important pour moi. Donc, en fait, tout ça, c'est... En fait, c'est l'efficacité. efficacité, c'est l'efficience qui s'est construite à partir de tout ce que j'ai vécu auparavant. C'est vrai que oui, je perdais beaucoup de temps à choisir, j'ai des couleurs, j'en mets aussi, mais j'en mets pour des événements, pour des choses, voilà, j'en mets, je mets des couleurs, j'aime beaucoup le blanc, j'aime beaucoup les couleurs, le rouge, j'aime beaucoup les couleurs sur la tête, mais disons que ça demande d'accommoder la tenue qui va avec, le bijou qui va avec, le make-up qui va avec, et tout ça. Donc, pour une raison d'efficacité, de gain de temps, et je trouve que le noir me va plutôt bien. J'aime bien le noir. Je trouve que c'est une très belle couleur. Pour d'autres, ce n'est pas une couleur. Pour certains, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #0

    Comme le blanc, ils disent que ce n'est pas une couleur.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, j'adore le noir. Vraiment, j'aime beaucoup le noir. Et puis, c'est la couleur des cheveux aussi. Donc, c'est OK. Donc, je trouve que voilà. Donc, c'est vraiment pour ces raisons et pour l'efficacité, j'aime beaucoup le noir. Après, voilà, j'aime bien le boum, tac, tac, tac. Et ça prend quelques secondes. moins d'une minute, c'est fini, c'est finalisé. Et voilà. Le rendu est plutôt pas mal. J'aime bien me voir et puis j'apprécie. C'est bon, c'est parti. Et puis on peut y aller. Et puis on peut passer... À sa journée, exactement.

  • Speaker #0

    Mais de nouveau, oui, chacun a ses priorités. Chacun a l'avantage, évidemment, de les mettre sous un foulard. Si tu n'as pas besoin de les laver, on s'en fout. Nous, on ne le verra pas. Il n'y a que toi qui le sais. Mais ce qui est bien, je le vois à chaque fois quand je te vois apparaître sur les réseaux, c'est quand même tout le côté esthétique que tu mets autour. Ton maquillage très léger, les boucles d'oreilles qui sont quand même… Tu vois, il y a… C'est comme si, je ne veux pas dire que tu serais chauve, mais quelqu'un pourrait aussi bien dire… quand je leur dis d'accepter même leurs cheveux blancs, tu dis le noir n'est pas une couleur, mais pour eux le blanc non plus, je dis à côté, il y a un tas d'artifices qu'on peut mettre qui vont enjoliver aussi en même temps. Parce que quand on te voit, oui, ça ressemblerait presque à un chignon fait dans tes cheveux, mais esthétiquement, justement, c'est très joli et toutes les parures que tu peux mettre, ça pourrait, je montrerai les images aux gens, mais hors de ça, on peut tellement se parer d'autre chose pour ce côté esthétique. J'aime pas dire côté esthétique parce que tout de suite, c'est montré qu'il faut être jolie et rien à voir. Mais avec peu, tu fais beaucoup,

  • Speaker #1

    toi. Je pense que le côté esthétique est important pour toutes les femmes. Faut pas se mentir, c'est hyper important pour toutes les femmes. Après, chacune a sa définition de l'esthétique. Pour Yana, être naturelle, c'est être au top de son esthétique, c'est OK. Pour d'autres, elles ont besoin de faire le contouring super bien hard et tout. C'est ok aussi, l'essentiel c'est que la personne se sente bien, en utilisant tous les artifices qui existent, qui sont à notre portée, c'est ok en fait. L'objectif c'est vraiment de se sentir bien, peu importe ce qu'on utilise, et de le faire vraiment pour soi. Et je pense que pour arriver à ce niveau-là, ça demande quand même, je pense que quand on est jeune, on a envie de plaire à l'autre. Après au bout d'un certain temps, on se dit, bon écoute, va te faire outre. c'est bon, on arrête et on pense en soi. Après, on pense efficacité, on a les enfants, donc on pense plutôt organisation, on pense plutôt praticité. En fait, ça dépend du contexte familial, du contexte de vie. Ça dépend aussi de l'étape de vie, où est la personne, où est la jeune femme ou la femme. Donc, il y a tous ces éléments à prendre en considération. Et moi, je ne suis pas pour le rejet des aspects esthétiques, des gadgets, des choses comme ça. Je pense que si c'est là, si c'est à notre portée, ce serait idiot de ne pas les utiliser. Si c'est agréable, ça nous fait plaisir. Si une paire de boucles d'oreilles peut me rendre super bien, ou un rouge à lèvres peut me rendre confiante, bien, avoir la posture qui va bien, pourquoi s'en priver ? Les femmes, elles ont un lourd fardeau quand même. J'ai l'impression qu'elles ont une densité sur les épaules, même juste... C'est ça, c'est vraiment une sorte de lourdeur sur les épaules que les femmes ont dans le contexte actuel, surtout professionnel. que je connais très bien et les femmes voilà elles ont besoin de se sur de sur faire sur exister sur montrer sur j'ai envie de dire on se calme quoi on se calme et tout ça ça vient de l'autre au masculin principalement tout ça parce qu'il ya toujours le regard de l'autre j'allais dire malheureusement franchement ouais malheureusement il faut se calmer les gars il faut se calmer les gars occupez vous oui mais même les femmes en fait là des fois peuvent être un peu Oui, mais ça c'est autre chose, ça c'est autre chose, c'est autre chose. Mais déjà, franchement, il faut se détacher du regard de l'autre masculin, pour moi c'est hyper important. Ça a été tellement... Tout ça c'est né finalement du fait que la femme a été utilisée comme un objet de désir, un objet de démonstration pour montrer des collants, des gambettes longues de deux mètres, pour montrer des belles tignasses. des objets pour vendre des voitures, des objets pour vendre des voyages, des trucs... des objets pour vendre des vols d'affaires à ces messieurs. Donc ouais, je pense qu'il y a cette histoire-là qui est lourde, qui est très très pesante. Donc oui, ce regard est hyper... est présent, mais je pense qu'il faut s'en détacher petit à petit pour pouvoir vraiment avoir son propre regard sur soi et voilà, et leur dire allez tous pour faire outre. Et voilà, je fais ce que je veux avec mes cheveux.

  • Speaker #0

    Voilà le beau slogan. Et ce serait bien si tu pouvais, alors sans rentrer dans le détail ni dans tout ton féminement, parce qu'il appartient à chacun avec son vécu, c'est sûr, et son histoire, mais comment est-ce que toi, à un moment, tu as pu justement, parce que quand je t'écoute, tu as réussi à dépasser tout ça. Est-ce qu'il pourrait aider la femme aujourd'hui de se dire à un moment d'arriver à se détacher de cette fameuse image qu'on attend de la femme ?

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    C'est pas un exercice qui est simple, je pense qu'il faut du temps, ça demande du cheminement, mais ça demande surtout du dépouillement, c'est-à-dire de déposer beaucoup de choses. Il ne faut pas rajouter, il faut venir enlever ce que tu disais là, toutes ces injonctions, il faut vraiment les déposer, il faut déjà en prendre conscience que voilà, est-ce que c'est mon choix ou est-ce que je fais ça pour l'autre ? C'est un premier point et c'est vraiment se poser la question, c'est pour qui je fais ça ? Et tant que ce n'est pas pour moi... Et optionnellement, si ça me plaît, je fais pour un tel ou un tel, mais c'est aussi choisi, ce n'est pas subi, c'est conscient, ce n'est pas inconscient. Là, ok, vas-y, fais. Mais je pense que ça demande vraiment de... Pour moi, ça demande d'enlever beaucoup de choses, vraiment de déposer beaucoup de choses. Parfait. Donc après, ça demande du temps, après ça dépend vraiment... Je pense qu'il faut penser d'abord à soi. Par exemple, une nana, par exemple, qui bosse, qui a des enfants, qui... Moi je sais que ça a commencé vraiment quand j'ai eu mes enfants parce que c'est vrai que moi aussi jeune je faisais beaucoup, le regard des autres était hyper important pour moi. Pas tant que ça en réalité quand même, depuis quand même jeune je m'en foutais un peu, j'aimais déjà la coquetterie, j'aimais déjà ça fait partie de ma nature donc je le faisais déjà parce que moi je kiffais vraiment faire ça mais je pense que oui quand même j'avais quand même le regard des autres qui était assez important malgré tout Mais après, c'est vrai que l'efficacité est venue s'imposer à moi parce que quand j'ai eu mes loulous, il fallait que je sois efficace. Donc, je n'avais pas le temps d'eux. Et il était hors de question que, après, les priorités se redessinent. Elles se redessinent. Tu vois ? Donc, je pense que c'est à ce moment-là, je pense qu'après les choses… Après, voilà, la femme, quand elle évolue quand même, je pense qu'elle redéfinit tout. Et donc, là, il se posait aussi cette question. Est-ce que je veux mettre cet aspect-là, le regard de l'autre ? Ou est-ce que je veux le positionner ? Mettez-le à la fin, les filles, en direct. Ne cherchez pas. C'est un boulet, il ne faut pas se trimballer. Mettez-le au fin fond fond de la liste. Quand ça vous chante, faites-le de façon consciente. Faites-le pour vous faire plaisir de faire plaisir, mais sinon, non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, toi, tu as encore peut-être un petit quelque chose ou pas dont tu voudrais te débarrasser dans le sens où il te freine encore un peu dans la vie de tous les jours ? En tant que femme, en tant qu'entrepreneur, dans n'importe quel domaine ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'en ai fait du chemin, j'en ai déposé des choses. Ce n'est pas forcément quand on dépose des choses, ça ne se fait pas dans le fun, dans le kiff. Il faut accepter de passer par une phase de douleur. Moi, j'aime prendre l'exemple de, pour donner la vie, tu mors. Ce qui est beau, c'est que t'en veux, moi je me rappelle quand j'ai mon premier enfant comme toutes les femmes on sait ce que c'est et pourtant juste après je me dis ah j'en veux encore quand on voit le petit bout et tout et là c'est ça au fait donc je pense qu'il faut être prête pour avoir cet effet là pour avoir vraiment un certain aboutissement, un certain palier, il faut être prête à passer par une phase de mue, par une phase peut-être voilà un peu complexe parce qu'on dépose des fois on arrache un peu de soi, de son histoire, de ses sacs à dos, on dépose des choses et ça se fait pas forcément simple ni facile mais en tout cas voilà c'est totalement possible, je pense qu'on a toutes les capacités pour pouvoir le faire. Et aujourd'hui, où est-ce que j'en suis ? Sûrement que j'ai encore des choses à déposer, probablement, évidemment, je pense. Qu'est-ce que je pourrais déposer ? Ouf, il y a encore des choses. Écoute, pour être honnête avec toi, c'est en cours. Je suis en train de déposer quelque chose de très très très très lourd. Et là, je suis dans la phase, pas finale, mais peut-être l'avant, je ne sais pas comment on peut dire ça. Je pense dans une phase avancée. Donc la partie rude est passée, je pense. Je suis encore dans une phase qui demande encore d'énergie, de la présence, d'être encore vraiment bien là, ancrée, les pieds bien ancrés sur terre. Mais voilà, j'en parlerai probablement, pour celles qui me suivent dans les réseaux, j'en parlerai dans quelques mois. Je parlerai un peu plus tard et je pense que ça peut être utile à toutes les femmes. De toute façon, moi j'aime partager, dans mes accompagnements, en tout cas dans mes cercles privés, j'aime partager. J'aime beaucoup partager. J'aime partager. la vie d'une femme à d'autres femmes. Pourquoi ? Parce que c'est hyper important. Pour pas montrer que l'aspect, ouais, j'ai réussi, tout est bon. Tout est rose. En fait, j'ai envie de dire non, moi, ça m'embête ce genre de choses. La vraie vie, meuf, c'est tout ce que c'est. En fait, on sait tous, on a tous pleuré, on a tous... Il y a des jours où on n'est pas bien, il y a des jours où on n'a pas envie, il y a des jours où ça... Des jours où c'est compliqué avec... Voilà, dans le relationnel, avec la vie professionnelle, tant que personnelle, avec nos enfants, avec nos hommes, avec nos parents, avec... Voilà. Enfin, c'est un peu compliqué, donc il faut aussi... Je pense que ça fait partie, quand on entreprend en fait, c'est important en fait, surtout quand on travaille, comme j'aime dire, qu'on fait un travail d'humain à humain. Hyper important que l'empreinte humaine soit présente en fait. Il ne faut pas se détacher, il ne faut pas qu'on devienne des IA, des chat-GPT, tout est beau, tout est rose. Ça non, ce n'est pas possible, c'est impossible. Donc quand c'est comme ça, il faut fuir mesdames, il faut vraiment fuir, ce n'est pas sain, ce ne sont pas des espaces qui sont sains. Il faut accepter l'humain dans son entièreté. tant dans ses côtés moins glam que dans ses côtés un peu bling-bling, un peu plus glam. C'est OK.

  • Speaker #1

    OK. C'est vrai que c'est notre parcours qui fait aussi de notre richesse. Quelle peut être ta force aussi aujourd'hui qui va faire que tu vas pouvoir aider les femmes qui viennent te voir aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, il n'y a pas qu'une seule force. Je n'ai plus le temps de dire mes forces parce que je pense qu'on a toutes des ressources exceptionnelles en nous. Moi, je crois profondément en l'humain. Je pense que c'est ma première force. Je crois profondément en l'humain. Et honnêtement, entre nous, je crois profondément à la femme. Vraiment. Je pense que toutes les femmes ont des ressources inexploitées. Et moi, j'ai une capacité vraiment à voir. Quand je vois une femme, je ne vois pas ce qu'elle me raconte. Je vois au-delà. J'arrive à voir au-delà. J'arrive à voir les possibilités. J'arrive à voir... En fait, j'arrive à voir... tellement, tellement, tellement de choses derrière tout. En fait, j'arrive à avoir les opportunités juste exceptionnelles. Et c'est vrai que c'est un de mes dons, c'est de voir justement les dons inexploités, les dons inachevés, les perspectives chez les autres qu'elles ne voient pas encore. Donc ça, c'est vraiment une de mes forces fondamentales. Et c'est pour ça que je pense que c'est là où je suis forte principalement. Un autre point, c'est... On fera en parler, au fait, je ne tourne pas autour du pot, je te fais gagner du temps, et je m'en fais gagner aussi, donc c'est hyper important pour moi. On n'a qu'une vie, donc il faut quand même qu'on soit hyper stratège sur le temps. Donc, mon efficacité, mon efficience, c'est d'aller droit au but, et je pense que j'incarne ce que je partage. Je pense que ça, c'est aussi une des valeurs fortes, c'est vraiment d'incarner pleinement ce qu'on dit. Voilà, je n'invente pas des choses. Et je pense que c'est sur ce point-là que les femmes aussi me suivent derrière.

  • Speaker #1

    Écoute-moi, en tout cas, tu m'inspires beaucoup parce que, autant que là, on fait un podcast en théorie sur le cheveu, en fait, pour moi, il devient carrément hors contexte parce que cette protection que tu as mise sur tes cheveux, je ne vais pas dire m'empêche de, mais me permet de passer à autre chose. Et d'en fait, d'aller capter de toi, mais carrément autre chose que ta chevelure. Et ça me... Je perturbe quelque part parce qu'en fait, moi, c'est ce lien que je crie avec la femme à travers leurs cheveux. Mais toi, je ne les vois pas, tes cheveux. Et en tout cas pour moi, parce que quelqu'un d'autre verra autre chose, mais ça me permet effectivement de me focaliser sur ce que tu montres de toi en dehors, ce que tu exprimes. Et c'est vrai que tu es authentique parce que comme tu dis, tu incarnes ce que tu dis. Tu ne fais pas à moitié, tu es clash, tu es direct, tu ne tombes pas autour du pot. Et ce qui te résume vraiment, effectivement, c'est l'efficience, le côté efficace. On y va direct, on ne prend pas 50 chemins. Et c'est l'essentiel, en fait. En tout cas, je ne suis pas sûre que ça te doit... Je veux dire, les femmes qui viennent te trouver, est-ce qu'il y en a qui font demi-tour parce que, justement, ce genre de chemin tout droit peut les perturber ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    J'imagine. Ah oui, évidemment. Il y en a qui ne sont pas prêtes, mais elles reviennent après.

  • Speaker #1

    en tout cas tu vas secouer quelque chose chez elle j'imagine qu'ils font que si elle est venue chercher le truc il faut qu'il y retourne mais tu dois, oui au début ça doit être quand même assez confrontant oui,

  • Speaker #0

    la première généralement la première rencontre est toujours assez confrontante, je pose vraiment un cadre c'est pour et c'est volontaire qu'il soit vraiment assez dense bien cadré, bien structuré. Pourquoi ? Parce que généralement, en fait, on a dit j'attire. J'aime dire que je suis une perchée. Je suis une perchée de la vie. Ça rejoint un peu tout ce monde spirituel, énergétique. Tu vois ? D'accord ? Par contre, je suis une perchée, mais pleinement ancrée dans la matière. J'aime vivre dans la matière. Je suis une perchée, voilà. Et c'est là où je veux amener les femmes. Parce qu'il ne faut pas se perdre. Oui, c'est bien beau, le spirituel, c'est extraordinaire, mais il faut qu'il nous soit... utile ici et maintenant. Sinon, ça n'a pas de sens.

  • Speaker #1

    C'est tellement juste ce que tu dis. Oui, tout à fait. Et de nouveau, ce n'est pas l'essentiel.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Donc, j'aime traduire finalement, et c'est vrai souvent pour des concepts hyper complexes, qu'on complexifie. Oui, j'ai une capacité à te dire... écoute, finalement, c'est pas grand-chose. Il faut juste que tu... Voilà, un peu de cohérence, tu donnes du sens à tes actions, ça va donner de l'empuissancement à tes actions et ces actions-là, elles vont devenir juste amplifiées et tu n'auras pas le même résultat. Et là, on est en train de traduire juste, voilà, agir à partir d'un espace de pleine puissance, par exemple. J'aime traduire les concepts hyper, qui paraissent hyper perchés ou hyper trop complexes et tout. J'aime simplifier les choses. J'aime vraiment simplifier les choses, parce que justement, cette capacité à comprendre le complexe, à le rendre simple ou facilement compréhensible. J'aime bien traduire les choses en humain. Toutes les choses, pour moi, qu'on ne comprend pas, ce n'est pas humain. J'aime les traduire, les ramener à l'humain qu'on est.

  • Speaker #1

    Ok. Ben, bon, franchement. Juste une dernière question, parce qu'on est quand même là aussi autour du capillaire, parce qu'il y a une question quand même qui me taraude. Parce que par rapport à ce que tu m'as dit au tout début, où le cheveu, il capte effectivement des choses, que tu t'en protèges, est-ce que tu puises en eux encore aujourd'hui des choses ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, bien sûr, bien sûr. Ah oui, une énergie vraiment limite vivifiante, vraiment une énergie. Je capte vraiment une énergie de vie, vraiment, réellement.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui. Ah oui, donc en fait, on revient à ma spécificité qui est l'efficience. J'ai capté comment je fonctionne avec mes cheveux, j'ai capté l'essentiel et donc je sais exactement comment les manier, à quel moment, pour pouvoir justement que ça me soit utile, au moment où j'en ai besoin.

  • Speaker #1

    Ah, là c'est beau ça ! Ok, donc c'est pas que anodin, c'est pas juste qu'on s'interroge pas, tu sais à quel moment ça va te servir.

  • Speaker #0

    Ah oui ! ah oui bien sûr je transmets ça avec mes loulous je leur fais beaucoup de massages capillaires ils sont hyper demandants d'ailleurs ah ok ça c'est un moyen de connecter c'est un moyen aussi en tant que maman de pouvoir entrer dans l'intimité, créer une connexion avec mes enfants c'est un moment aussi où je nettoie un peu je fais un peu de voilà ... Oui, on a capté les subtilités. Ensuite, il faut les utiliser à bon escient sans rentrer dans le truc un peu trop lourd, rituel et tout. Ce n'est pas mon dada. Non, non, moi, j'aime. On va droit au but. On fait ce qu'il y a à faire. C'est utile, ça fonctionne. Et puis, let's go, on y va.

  • Speaker #1

    Ça fait que tu gagnes du temps, en fait. C'est beau à savoir, ça, d'entendre ça par rapport à ce lien avec les enfants et les cheveux. Je trouve ça, oui, c'est magnifique. Effectivement, tout ce qu'on peut faire passer par là, c'est impressionnant. C'est cette terminaison de corps qui capte, mais qu'en plus, quand on a, je dis toujours aux clientes, quand je les touche là, c'est une partie intime. Parce que tout le monde n'aime pas. Et il y en a qui apprécient, mais c'est vrai qu'elles se déposent. Alors, quand elles sont là, elles acceptent, elles se déposent. Et c'est un cadeau pour moi parce qu'il y a un beau partage. Et donc, c'est magnifique. Mais écoute, en tout cas, un grand merci, Lala, parce que ça m'a permis de découvrir encore différemment et d'apprendre plein de choses. Et si tu avais... un mot de la fin, quelque chose qui peut englober toi en tout cas, ta perception avec tout ça ce serait ?

  • Speaker #0

    Si j'avais un mot de la fin c'est mesdames, vraiment c'est connectez-vous à vous, à vos désirs et le reste le reste s'adaptera, dans tous les cas, le reste s'adapte toujours à la femme, donc ça il faut vraiment prendre conscience je pense que le monde s'adapte à la femme, vraiment. C'est encore un peu cash, mais je pense réellement que le monde s'adapte à la femme. Et tant que les femmes ne l'ont pas compris, on restera encore sur cette emprise dans laquelle on vit encore aujourd'hui, malheureusement, en 2025. En tout cas, ce n'est pas ce que je veux pour les générations à venir. Donc, je pense que, mesdames, c'est maintenant qu'il faut... C'est maintenant qu'il faut vraiment poser sa voix, imposer sa voix et poser sa voix, V-O-I-X et V-O-I-E. Mesdames, si vous saviez le rôle que l'on a sur Terre, en fait c'est très simple, on est les éducatrices des hommes et des femmes de demain. En fait, il n'y a rien d'autre à rajouter. Si ça, ce n'est pas suffisant pour pouvoir prendre conscience de la place de la femme, je ne sais pas trop quoi rajouter après ça.

  • Speaker #1

    On dit toujours, derrière chaque grand homme se cache une femme. Et je trouve que ça, ça peut vraiment résumer et permettre à la femme de reprendre sa puissance et de se dire, ben ouais, c'est quand même elle qui enfante. Donc de toute façon, ça va être compliqué de...

  • Speaker #0

    Ce grand homme, c'est une femme qui l'a éduquée. Donc, il faut aussi... Il faut qu'il se rappelle d'où il vient et d'où il sort. Donc, on se détend un peu, messieurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Écoute, Lalla, je te remercie. C'était vraiment un bon moment. Ça m'a permis aussi de... Vraiment de comprendre d'autres choses. Et c'est génial. Et puis, ben, voilà. Merci du cœur. Une belle continuation. Je vais mettre tes coordonnées en dessous pour toute personne qui veut aussi entrer en contact avec toi. Et puis... J'espère qu'en tout cas, ton message sera vraiment passé auprès de là. Vraiment. Je te remercie grandement.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Marie-France.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Bye bye.

Description

Cet épisode m’a profondément touchée.


Au départ, je portais en moi une curiosité teintée d’incompréhension : pourquoi certaines femmes choisissent-elles de cacher leurs cheveux ? Était-ce une injonction religieuse, une contrainte ?


En posant cette question à mon invitée, je m’attendais à une explication… mais sa réponse m’a désarmée de simplicité et de justesse.

Elle m’a simplement dit : « C’est un choix. J’ai été appelée à le faire. »


Et dans cette phrase, tout s’est apaisé.


J’ai compris qu’il n’y avait rien à questionner, rien à justifier.


J’ai ressenti la pudeur, la liberté et la profondeur d’un acte purement intime.


Cet échange m’a ramenée à l’humilité : j’ai réalisé à quel point vouloir comprendre « pourquoi » relevait parfois d’une curiosité intrusive. J’ai reçu une belle leçon de respect, celle de la liberté des femmes d’être, de s’exprimer, de choisir — sans répondre à aucune injonction, ni religieuse, ni sociale, ni masculine.


Nous avons parlé de la voie et de la voix des femmes, de cette puissance tranquille qui s’affirme quand on ose se choisir soi-même, tout simplement.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour auditeurs et auditrices, aujourd'hui je reçois Lalla Mina. Lalla Mina, j'ai eu l'occasion de la rencontrer lors du sommet des femmes, Être femme, organisé par Yasmina. Et j'ai tout de suite été, alors je ne vais pas dire intriguée, subjuguée si on veut quand même, mais j'ai été très happée dans mon regard par sa coiffure. Alors, plus tard vous verrez les images, il y aura de toute façon une photo, donc vous comprendrez. Et j'avais besoin, à travers... Lala qui a gentiment accepté mon invitation de vouloir peut-être exprimer en tout cas de son point de vue à elle, par rapport à elle son lien avec ses cheveux suite au foulard qu'elle porte, mais qu'elle porte d'une manière pour moi divine qui en fait d'elle une princesse vraiment, je la vois systématiquement et je me dis mais waouh cette beauté, mais alors ce qui prouve qu'il n'y a pas besoin de toujours montrer ses cheveux pour être belle et pour porter la féminité surtout Donc, voilà là, je vais te laisser te présenter. Je te dis bien bonsoir. Et puis, je te laisse te présenter aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #1

    Yes. Écoute, magnifique. Merci beaucoup, Marie-France. Est-ce qu'au niveau du son, c'est bon ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. Je te remercie pour cette invitation aussi. Tu me fais honneur. Donc, je suis en joie d'être ici et de partager un petit bout de ma vie. Oui, ça peut, voilà, donc... Aider, inspirer, juste faire plaisir, se faire sourire, ne serait-ce qu'un petit sourire, ce serait déjà chouette. Donc moi je suis Laila Mina, c'est mon prénom complet. Je suis consultante business et coach en leadership au Fébina. J'accompagne donc principalement les femmes entrepreneurs à construire un business solide, aligné, en travaillant sur divers aspects, leur posture, leur message, leur positionnement et évidemment leur relation à l'argent. Et oui, je porte le voile, enfin oui, je porte le voile, turban, d'autres l'appellent turban, mais bon, moi j'aime bien dire le voile, c'est joli. Voilà, donc je te laisse et je suis ravie d'être ici avec toi et avec vous toutes.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, merci à toi en tout cas pour avoir répondu positivement à mon invitation. Alors effectivement, ce voile, que tu peux dire, pardon, voile ou turban, moi j'avais d'emblée l'envie de dire turban parce que la manière dont tu le portes... quand on dit voile, peut-être que c'est réducteur, mais on voit plutôt quelqu'un avec même un visage caché pratiquement, où on ne voit en tout cas que la face, mais sans les cheveux. Et donc, la manière dont tu le portes fait plutôt penser à Turban. Et j'aimerais, si tu veux bien expliquer, juste de toi à toi, effectivement, que représente ce Turban et la raison pour laquelle le cheveu n'est jamais montré, ou en tout cas, à chaque fois que je te vois comme ça sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'il est montré dans certaines conditions, dans certaines situations ou autres ? Quel est ton lien avec tes cheveux en fait, directement, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Cette question me fait sourire Marie-France, parce que j'ai envie de dire que j'ai un lien comme toutes les femmes avec mes cheveux, vraiment comme toutes les femmes. Et toutes les femmes voilées qui se courent les cheveux, elles ont un lien aussi intime. que toutes les autres femmes qui montrent leurs cheveux. C'est vraiment un choix personnel de les couvrir ou de les découvrir. Je respecte chaque choix. Et moi, le fait de le porter, ça vient... Comment je peux expliquer ça ? Pour moi, c'est vraiment un choix de foi, évidemment, et surtout de liberté. C'est-à-dire que si on m'empêche de le porter, c'est une entrainte à ma liberté. Comme si, si on l'obligeait, une femme à porter un voile ou à s'habiller... D'ailleurs, c'est quelque chose qui me met hors de moi, le fait qu'on puisse... Surtout que les hommes, principalement, en plus, voilà. C'est surtout eux qui ramènent ce débat, la femme doit s'habiller comme ça, en parlant maillot, vêtue, dévêtue, c'est trop court, c'est trop long, c'est pas assez, c'est... Oh, c'est pas possible ! Foutez-nous la... Foutez-nous la paix, mais... Messieurs, laissez-nous nous habiller comme on nous semble. Nous sommes grandes, majeures, vaccinées, tout ce que vous voulez. Foutez-nous la paix. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Le mot d'ordre.

  • Speaker #1

    Le mot d'ordre. Donc voilà, j'ai une relation qui est totalement normale avec mes cheveux. Je ne sais pas trop. Je n'avais jamais pensé, en fait, à avoir une relation spécifique ou quoi avec mes cheveux. Ouais. C'est un signe de féminité, j'aime prendre soin de mes cheveux comme toute femme. C'est un signe de beauté, c'est un signe aussi... d'expression parce que des fois on a les cheveux on s'exprime aussi pas mal à travers nos cheveux et donc je pense que c'est aussi peut-être choisir je pense que quand même quand on porte le voile ou le turban par rapport aux cheveux c'est aussi une facilité d'entretien de se coiffer, on ne se réfléchit pas à la couleur, si on a des cheveux blancs on les assume d'office parce que voilà ou pas, ou pas parce qu'on est extrêmement féminine, il faut savoir aussi qu'on fait Chez nous, les cheveux, c'est quelque chose de très important. En plus, voilà, origine marocaine, maghrébine, le cheveu, c'est quelque chose de très, très important chez la femme. Et même dans la religion, c'est quelque chose d'extrêmement précieux, si je peux dire. Voilà ce que je peux dire, Marie-France.

  • Speaker #0

    Merci. En fait, oui, quand je parle, oui, tu me dis, on a le même lien que n'importe quelle femme. Bien sûr, moi, je pose ça comme question à toutes les femmes. Quand je demande le lien avec ses cheveux, c'est justement, il y a des femmes pour qui le cheveu, OK, il est là, il est là. Et comme tu dis, elles n'y font pas spécialement attention. Donc, ce n'était pas seulement le fait qu'elles soient sous un turban ou pas, c'était de se dire, OK, mais tu y as répondu en fait. Donc, les cheveux pour toi, c'est quand même un lien de féminité, c'est quelque chose auquel tu fais très attention, tu apportes du soin. Et effectivement, on donne souvent cette représentation des Marocaines qui prennent terriblement soin de leurs cheveux. Puisque quand on parle du aîné, bien souvent, on parle du aîné que les Marocaines font sur leurs cheveux pour avoir de la brillance. Mais c'était dans le sens, donc toujours de par rapport à toi, y a-t-il un moment plus spécifique où tu vas les mettre en valeur ? Parce que toi, comme tu dis, sous ton turban, est-ce que tu as des cheveux blancs ou pas ?

  • Speaker #1

    Ça va dépendre des périodes. En ce moment, oui, j'ai des cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Tu veux dire par période, selon si tu fais une couleur ou pas ? Ma question, en fait, c'est de savoir si tu as les cheveux blancs et que tu les acceptes, ou bien tu les couvres encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    À partir d'un certain âge, j'ai des cheveux blancs. De toute façon, dans ma lignée, j'ai envie de dire que mon papa a des cheveux blancs très très très jeunes. Je crois à la vingtaine, trentaine. À 40 ans, il avait la tête toute blanche et on a hérité de lui, nous les filles.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu as déjà des cheveux blancs ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, ça a pris un peu de temps. Ça a commencé à se manifester vraiment que là, ces dernières années, ces deux dernières années. Oui, c'est bien parti.

  • Speaker #0

    Et ton lien avec eux, alors ?

  • Speaker #1

    Ils ne me dérangent pas.

  • Speaker #0

    Mais tu les caches ou tu ne les caches pas ?

  • Speaker #1

    Mes cheveux blancs ?

  • Speaker #0

    Oui. Je veux dire, tu ne les caches pas de la couleur ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, en ce moment, non.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Donc, pour toi, oui, ils peuvent être là. Il n'y a pas de souci avec ça. Ah oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu as un rituel beauté, je veux justement, et quel serait-il ? savoir comment tu les entretiens. Ça, c'est une question souvent pour les femmes, justement, voir un peu quel est le lien, ce fameux lien avec ses cheveux. Comment on les entretient ? Est-ce qu'on a vraiment un lien de cœur avec ? Ou c'est parce qu'il faut bien ? Voilà. Donc, toi, comment est-ce que tu les entretiens ?

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas un lien vraiment. Je ne suis pas très soin cheveux dans le sens… Je fais le minimum. Franchement, je pense que je fais un peu la feignasse. Je les trouve beaux par nature. Et puis, j'aime quand c'est naturel, quand c'est simple. Je suis un peu feignasse sur ce coup-là. C'est l'avantage de porter aussi le voile. C'est qu'on fait quand on veut, quand on a envie d'en prendre soin. Quand on n'en prend soin, quand on n'a pas envie, c'est OK aussi.

  • Speaker #0

    Donc, pour toi, c'est un peu... Tu as des cheveux longs ? Milon ? C'est une corvée pour toi de les entretenir ?

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas vu comme une corvée. Non, ce n'est pas une corvée, c'est juste par moment. C'est vraiment par timing, c'est juste question de temps et de priorité. Mais sinon, oui, ça fait partie. Évidemment, il y a un minimum qui est fait parce qu'il y a un rituel qui est là. Il y a un minimum qui est fait. Pour certains, ça peut sembler beaucoup. Pour d'autres, ça peut sembler très peu. Tout dépend. Et là, c'est chaque semaine. Moi, non, je ne suis pas adepte de chaque semaine faire des soins et tout ça. Non, même de nature depuis très jeune. Non, je n'ai pas. J'aime le confort, j'aime la simplicité. Donc, tout ça va avec. Même l'entretien de mes cheveux, c'est aussi simple, c'est confortable. Dès que ça devient compliqué, non, ce n'est pas ma cam. Et c'est pareil aussi dans toutes les sphères généralement. C'est une de mes particularités. J'aime l'efficacité et aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    D'accord. On gagne du temps et on passe à autre chose. donc ce moment où parce que c'est ça que je cherche toujours à amener dans le lien avec la personne c'est prendre soin du cheveu c'est prendre soin de soi parce que ça fait partie intégrante de notre corps donc pour toi c'est pas spécialement un moment plaisir c'est quelque chose qui doit être vite fait

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend du moment. C'est vraiment ça. Il y a des fois où c'est vraiment un pur kiff. Je prends le temps, c'est agréable et tout. Quand je prends le temps, pour moi, c'est ça. Le temps est un élément. Quand j'ai le temps, je suis bien. Il y a plein de choses qui se font et tout. Quand je n'ai pas le temps, c'est plié en deux-deux. Boum, bam, boum. Et boum, on saute et on part à nos affaires.

  • Speaker #0

    Mais je comprends, en plus dans ta profession aussi où tu es quand même pas mal occupée, j'imagine que ce n'est pas la priorité en tout cas. Et si on revient sur le côté, alors je ne sais pas du tout derrière, que ce soit religieux, que ce soit croyance, que ce soit quoi que ce soit, est-ce que tu serais d'accord de nous dire pourquoi toi tu portes le turban, ce que ça t'amène d'avoir tes cheveux enveloppés dans ce beau turban ?

  • Speaker #1

    Déjà, ça me permet de me rapprocher de ma foi, de me connecter davantage à ma foi, de répondre à des critères religieux, clairement. Et ça me permet, en fait, c'est comme si je pouvais pratiquer ma religion de façon libre, sereine, assumée, vivante, en fait. Voilà, c'est tout simplement ça. Il n'y a pas de... En fait, ce n'est pas complexe. C'est un moment où j'ai eu envie de porter le voile parce que j'en ai eu envie, parce que le cheminement se fait à un moment donné. Et je savais que je le porterais un jour. C'était quand, je ne savais pas. Mais je savais que je le porterais. Je n'avais pas de contraintes extérieures, je n'avais pas tout ça. Donc, le moment est arrivé, je l'ai porté. Je pense que toutes les nanas qui portent le voile, c'est... Voilà, c'est arrivé un moment, on se dit, ouais, j'ai envie de le porter, je ressens le besoin de le porter. Vraiment, c'est ça, c'est je ressens le besoin de le porter.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est... Ça protège le voile, c'est un élément protecteur, ça protège énergétiquement, je trouve, ça protège aussi... Ça protège beaucoup du regard, ça permet d'avoir aussi... Et quand on le porte, bizarrement, on n'est pas... Les personnes en face... Moi, ça m'avait bien... On n'a pas les mêmes réactions, en fait, c'est assez. On s'est dit, ah oui, OK, donc maintenant, je comprends, en fait. Et en fait, on arrive, le sens qu'on recherchait, ou qu'on comprenait théoriquement, on le vit dans le fait, dans les faits, dans le concret, en fait. De pourquoi, en fait, on nous conseille de porter le voile. On conseille à la femme de porter le voile dans ma religion musulmane.

  • Speaker #0

    Tu peux nous expliquer ça, justement, ce conseil qu'on donne à la femme par rapport à ça dans votre religion ? Est-ce que c'est de manière générale ou est-ce que vous le faites tout pour cette même raison ?

  • Speaker #1

    Écoute, c'est à peu près ce que je viens de te décrire. C'est vraiment un cheminement, c'est un rapprochement, j'allais dire aboutissement. Non, parce qu'il n'y a pas d'aboutissement final, c'est une étape. Chacune arrive, chacune à son niveau, à son timing, dans les délais qui lui conviennent. Moi, j'ai décidé de le porter comme ça. Je ne le portais pas comme ça. Je le portais comme ça au début. D'accord. Oui. Donc, c'est après. Après, moi, j'aime l'esthétique et j'aime le confort. Je te rappelle, c'est une de mes règles favorites. C'est le confort. C'est une de mes conditions. J'aime le confort. Et donc, c'est par confort aussi que je le porte comme ça, par esthétique, parce que j'aime aussi. J'aime le beau et je trouve que cette manière de le porter met plus en valeur mon visage, pour des raisons. Et puis voilà, j'avais envie de cacher mes cheveux, pour moi c'était important. Mais voilà, c'est vraiment un choix. Après c'est vraiment ancré parce que voilà, la religion musulmane, je suis née dedans, je viens dedans, je suis musulmane. La question ne se pose même pas automatiquement. C'est une évidence, mais ce n'est pas une obligation. C'est une évidence, c'est un cheminement, c'est un aboutissement. C'est vraiment le chemin de chacune. Il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal, c'est juste chacune. La religion, c'est vraiment un peu comme une boîte à outils qui nous permet de pouvoir vivre notre vie sur Terre. Et elle nous donne des ressources. Le voile en fait partie.

  • Speaker #0

    C'est génial parce qu'en fait, en t'écoutant, je réalise juste que, et je parle pour moi, je ne veux pas parler pour tout le monde, c'est comme si on a, étant en dehors de cette religion, croyance ou tout ce qu'on veut, il y a des questions qu'automatiquement, ça amène à se poser. Et là, j'aime parce que depuis le début, j'ai envie de te poser certaines questions. Et je me dis, mais non, ce que tu es en train de me dire, C'est d'une telle évidence Il n'y a pas à essayer de savoir qu'est-ce qui, ou que quoi, même si ce n'est pas clair dans ce que je dis, mais ce que tu viens de dire, en tout cas, me suffit. Je pourrais même m'arrêter là et te dire, OK, j'ai compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Ça vient nous mener vraiment à un combat que toutes les femmes mènent depuis d'autres religions confondues. C'est ce libre choix, ce libre arbitre de choisir ce qu'on veut faire de notre corps, de comment on veut s'habiller. ce discours il devient insupportable il ne faut pas que nous les femmes on rentre dans ce jeu en fait c'est vraiment pas possible pour moi c'est quelque chose qui est inacceptable c'est génial et merci parce que je te dis je pourrais m'arrêter là le podcast plus court non

  • Speaker #0

    non non parce que oui même si t'aimes bien ce qui est court et efficace non parce que t'as relevé quelque chose par rapport à une question que je voulais te poser que j'ai adoré c'est que tu m'as dit Parce que ma question, ça aurait été, est-ce que tu penses que les cheveux portent une énergie, une force ou un message particulier ? Et tu m'as répondu quand même déjà en amont en me disant, mais quand je le mets, je me protège en même temps. Ça peut être une protection. Et puis, il y a ce côté où effectivement, on le sait, avec les cheveux, on peut capter tellement de choses. Et en même temps, toi, tu t'en protèges aussi de tout ça. Et donc, pour toi, ce serait quoi ce message de toi ? Cette énergie qui peut y avoir dedans, qui t'anime toi, dans tes propres cheveux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les cheveux, quand même, ce n'est pas anodin qu'ils soient déjà en hauteur comme ça, qu'ils soient en haut. Je pense qu'ils captent beaucoup de choses. Ils sont visibles, ils sont là. Ils sont aussi très… Il y a plein de choses qui tournent autour, en fait. Ils sont très convoités, ils sont très sollicités, même dans la manipulation, ils sont très convoités par les regards, ils sont très convoités par... Il y a plein de choses, il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut relever. Et je pense que c'est vraiment l'histoire de se protéger soi, vraiment, quand on se couvre. En tout cas, là, quand on parle énergétique, si on parle vraiment énergétique, c'est vraiment se protéger soi. C'est une protection. pour moi interne vraiment pour pouvoir ok je fais ma live je laisse pas n'importe quoi s'imprégner là s'imprégner là dedans rentrer par là dedans on se calme je décide dans quel environnement j'ouvre ou je referme ces capteurs qui sont assez spécifiques quand même attention donc je pense que c'est aussi voilà c'est là au fait où c'est le libre arbitre de chacune Donc celle qui veut porter un chapeau, elle peut. Celle qui veut porter un voile, elle peut. Celle qui veut se couvrir, elle se couvre. J'ai envie de dire, putain, lâchez-nous la grappe, quoi. Merde, excusez-moi, mais... Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix. Donc je suis pour aucun discours qui donne des ordres à une femme qui est accomplie, qui est aboutie, qui a toutes ses capacités. Je suis... Je suis contre ce genre de discours.

  • Speaker #0

    Je comprends. Je pense que les femmes elles-mêmes ne supportent pas ce genre d'injonction.

  • Speaker #1

    Le corps de la femme est tellement convoité, il n'y a qu'à voir les publicités. Il est tellement convoité, il est tellement utilisé comme un objet qu'on ne peut pas acquiescer ça. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible, ça a commencé très tôt, il y a quelques années. OK, donc... Au nom d'une certaine liberté, pour moi, qui a été mal définie. Parce qu'en gros, ce n'était pas ça la liberté. La liberté, ce n'est pas de s'exhiber. Ça te fait plaisir, fais-le. Mais bon, ce n'est pas la définition de la liberté de chacune. Voilà, moi, j'ai d'autres priorités, par exemple. Je préfère me couvrir les cheveux, aller m'occuper de choses qui sont plus importantes pour moi. Me protéger pour pouvoir me permettre de plus efficace. plus, on peut dire, directe, plus efficiente, plus, plus, plus. Et en me protégeant aussi, il y a cet aspect aussi de protection énergétique et protection, même protection générale. Donc je pense que c'est important aussi. Donc ce n'est pas anodin que même dans toutes les religions, en fait, il y a des couvre-chefs.

  • Speaker #0

    Moi, justement, mon grand combat, si je peux appeler ça un combat, c'est justement de pouvoir libérer ces femmes de toutes ces injonctions sociétales de « il faut être présentable » . avec ses cheveux. Les blancs, ça vieillit, c'est pas joli, tu dois les entretenir, sinon t'as l'air négligé. Les cheveux longs, passer 50 ans, c'est plus possible, t'es trop vieille. C'est comme ça résume ce que tu dis, à quel moment, qui a décidé tous ces critères-là de beauté ? Moi, je mets toujours à l'honneur, maintenant, Brigitte Bardot, que tout le monde va juger parce qu'elle a une tignasse, c'est pas possible, les cheveux sont pas coiffés. mais qui est bonheur. Elle n'en a rien à cirer, elle l'assume à 2000% et je trouve ça extraordinaire. Mais c'est ça aujourd'hui, les femmes, moi je suis pro cheveux blancs en me disant mais arrête de mettre autant de choses sur tes cheveux qui abîment, qui saccagent et puis qui te font quelqu'un que tu n'es pas. Donc assume ce que tu es comme tu es. Toi derrière ton image, c'est ton image, c'est ton choix de vie et tout. Après c'est elle qui se colore et qui se dé... Évidemment, c'est leur choix aussi. Mais là, derrière, il y a toujours cette injonction sociétale qui dit que, oui, mais non, si je ne sors pas maquillée ou si je ne sors pas coiffée, je suis négligée, ça ne va pas. Donc, c'est quand même la peur, évidemment, dans le regard de l'autre systématiquement. Et là, je voulais voir justement, en tant que Marocaine, comme on a justement, nous, quand même, une belle représentation de vos feux. Parce que sincèrement, en tout cas, moi, pour en avoir vu, j'adore. Est-ce que toi-même, tu as un soin, quand tu prends le temps d'eux, un soin bien particulier ? qui peut apporter vraiment un bienfait ?

  • Speaker #1

    Franchement, les filles, celles qui écoutent, l'huile d'argan, l'huile d'olive et basta.

  • Speaker #0

    Là, c'est là où tu dis justement, et c'est là où je pourrais peut-être mettre juste les guillemets, parce que quand on dit l'huile d'olive, moi souvent je leur dis l'inverse, parce que je dis, pour notre cheveu à nous, je pense qu'elle est trop épaisse, tu vois ? L'huile d'olive. C'est pourquoi ? texture de fibre capillaire est beaucoup plus fine donc ça va être beaucoup plus lourd mais c'est sûr pour vos cheveux, j'ai une amie marocaine et c'est vrai que ses cheveux quand elle les fait comme ça, c'est d'une brillance mais c'est magnifique donc c'est vraiment beau

  • Speaker #1

    L'huile qui a toujours été utilisée en tout cas même chez nos grands-mères, arrière-grands-mères c'était l'huile d'olive parce que c'était la plus accessible et puis elle est produite sur place c'est de l'huile qui n'est pas raffinée c'est vraiment de la pure huile d'olive Merci. Et c'est juste un extase pour le cheveu et même pour la peau et tout, c'est juste extraordinaire. Donc oui.

  • Speaker #0

    Attestez mesdames et vous verrez bien si ça vous convient. Mais oui, c'est peut-être une croyance mal placée de me penser que c'est trop riche pour notre type de cheveux.

  • Speaker #1

    Peut-être en soin, juste poser quelques heures ou quelques minutes et ensuite rincer. Il n'y a qu'un film de gras un peu brillant qui va rester, mais ça permet de nourrir le cheveu. Donc, peut-être en hiver, éviter l'huile au soleil. Je pense que cela, dans les périodes hivernales, c'est bien.

  • Speaker #0

    C'est mieux, c'est sûr. C'est plus nourrissant, en tout cas, pour cette phase-là, justement.

  • Speaker #1

    Voilà, je pense. Peut-être en été, le laisser tranquille. Mais voilà, les huiles, pour moi, il n'y a pas… Les huiles, le henné, évidemment. L'huile d'argan, l'huile de nigel aussi, elle est extrêmement... Elle est très bonne. Et puis, il n'y a pas grand-chose. Il faut aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    Et là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Le moins possible et au plus simple, parce que ça ne sert à rien d'aller charger inutilement. Dans tes turbans, tu as des choix différents ? Tu as des couleurs différentes, tu les mets de manière différente. Tu vois, tu te coiffes de turban. Donc, est-ce que tu as quand même un côté esthétique avec tes turbans ? Tu joues, j'ai envie de dire, avec tes couleurs ou pas ?

  • Speaker #1

    Je prends... Tu as encore... Je mets du noir quasiment. C'est volontaire comme ça au moins. Écoute, on n'a pas besoin de chercher à sortir les couleurs et tout ça. Le temps est hyper important pour moi. Donc, en fait, tout ça, c'est... En fait, c'est l'efficacité. efficacité, c'est l'efficience qui s'est construite à partir de tout ce que j'ai vécu auparavant. C'est vrai que oui, je perdais beaucoup de temps à choisir, j'ai des couleurs, j'en mets aussi, mais j'en mets pour des événements, pour des choses, voilà, j'en mets, je mets des couleurs, j'aime beaucoup le blanc, j'aime beaucoup les couleurs, le rouge, j'aime beaucoup les couleurs sur la tête, mais disons que ça demande d'accommoder la tenue qui va avec, le bijou qui va avec, le make-up qui va avec, et tout ça. Donc, pour une raison d'efficacité, de gain de temps, et je trouve que le noir me va plutôt bien. J'aime bien le noir. Je trouve que c'est une très belle couleur. Pour d'autres, ce n'est pas une couleur. Pour certains, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #0

    Comme le blanc, ils disent que ce n'est pas une couleur.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, j'adore le noir. Vraiment, j'aime beaucoup le noir. Et puis, c'est la couleur des cheveux aussi. Donc, c'est OK. Donc, je trouve que voilà. Donc, c'est vraiment pour ces raisons et pour l'efficacité, j'aime beaucoup le noir. Après, voilà, j'aime bien le boum, tac, tac, tac. Et ça prend quelques secondes. moins d'une minute, c'est fini, c'est finalisé. Et voilà. Le rendu est plutôt pas mal. J'aime bien me voir et puis j'apprécie. C'est bon, c'est parti. Et puis on peut y aller. Et puis on peut passer... À sa journée, exactement.

  • Speaker #0

    Mais de nouveau, oui, chacun a ses priorités. Chacun a l'avantage, évidemment, de les mettre sous un foulard. Si tu n'as pas besoin de les laver, on s'en fout. Nous, on ne le verra pas. Il n'y a que toi qui le sais. Mais ce qui est bien, je le vois à chaque fois quand je te vois apparaître sur les réseaux, c'est quand même tout le côté esthétique que tu mets autour. Ton maquillage très léger, les boucles d'oreilles qui sont quand même… Tu vois, il y a… C'est comme si, je ne veux pas dire que tu serais chauve, mais quelqu'un pourrait aussi bien dire… quand je leur dis d'accepter même leurs cheveux blancs, tu dis le noir n'est pas une couleur, mais pour eux le blanc non plus, je dis à côté, il y a un tas d'artifices qu'on peut mettre qui vont enjoliver aussi en même temps. Parce que quand on te voit, oui, ça ressemblerait presque à un chignon fait dans tes cheveux, mais esthétiquement, justement, c'est très joli et toutes les parures que tu peux mettre, ça pourrait, je montrerai les images aux gens, mais hors de ça, on peut tellement se parer d'autre chose pour ce côté esthétique. J'aime pas dire côté esthétique parce que tout de suite, c'est montré qu'il faut être jolie et rien à voir. Mais avec peu, tu fais beaucoup,

  • Speaker #1

    toi. Je pense que le côté esthétique est important pour toutes les femmes. Faut pas se mentir, c'est hyper important pour toutes les femmes. Après, chacune a sa définition de l'esthétique. Pour Yana, être naturelle, c'est être au top de son esthétique, c'est OK. Pour d'autres, elles ont besoin de faire le contouring super bien hard et tout. C'est ok aussi, l'essentiel c'est que la personne se sente bien, en utilisant tous les artifices qui existent, qui sont à notre portée, c'est ok en fait. L'objectif c'est vraiment de se sentir bien, peu importe ce qu'on utilise, et de le faire vraiment pour soi. Et je pense que pour arriver à ce niveau-là, ça demande quand même, je pense que quand on est jeune, on a envie de plaire à l'autre. Après au bout d'un certain temps, on se dit, bon écoute, va te faire outre. c'est bon, on arrête et on pense en soi. Après, on pense efficacité, on a les enfants, donc on pense plutôt organisation, on pense plutôt praticité. En fait, ça dépend du contexte familial, du contexte de vie. Ça dépend aussi de l'étape de vie, où est la personne, où est la jeune femme ou la femme. Donc, il y a tous ces éléments à prendre en considération. Et moi, je ne suis pas pour le rejet des aspects esthétiques, des gadgets, des choses comme ça. Je pense que si c'est là, si c'est à notre portée, ce serait idiot de ne pas les utiliser. Si c'est agréable, ça nous fait plaisir. Si une paire de boucles d'oreilles peut me rendre super bien, ou un rouge à lèvres peut me rendre confiante, bien, avoir la posture qui va bien, pourquoi s'en priver ? Les femmes, elles ont un lourd fardeau quand même. J'ai l'impression qu'elles ont une densité sur les épaules, même juste... C'est ça, c'est vraiment une sorte de lourdeur sur les épaules que les femmes ont dans le contexte actuel, surtout professionnel. que je connais très bien et les femmes voilà elles ont besoin de se sur de sur faire sur exister sur montrer sur j'ai envie de dire on se calme quoi on se calme et tout ça ça vient de l'autre au masculin principalement tout ça parce qu'il ya toujours le regard de l'autre j'allais dire malheureusement franchement ouais malheureusement il faut se calmer les gars il faut se calmer les gars occupez vous oui mais même les femmes en fait là des fois peuvent être un peu Oui, mais ça c'est autre chose, ça c'est autre chose, c'est autre chose. Mais déjà, franchement, il faut se détacher du regard de l'autre masculin, pour moi c'est hyper important. Ça a été tellement... Tout ça c'est né finalement du fait que la femme a été utilisée comme un objet de désir, un objet de démonstration pour montrer des collants, des gambettes longues de deux mètres, pour montrer des belles tignasses. des objets pour vendre des voitures, des objets pour vendre des voyages, des trucs... des objets pour vendre des vols d'affaires à ces messieurs. Donc ouais, je pense qu'il y a cette histoire-là qui est lourde, qui est très très pesante. Donc oui, ce regard est hyper... est présent, mais je pense qu'il faut s'en détacher petit à petit pour pouvoir vraiment avoir son propre regard sur soi et voilà, et leur dire allez tous pour faire outre. Et voilà, je fais ce que je veux avec mes cheveux.

  • Speaker #0

    Voilà le beau slogan. Et ce serait bien si tu pouvais, alors sans rentrer dans le détail ni dans tout ton féminement, parce qu'il appartient à chacun avec son vécu, c'est sûr, et son histoire, mais comment est-ce que toi, à un moment, tu as pu justement, parce que quand je t'écoute, tu as réussi à dépasser tout ça. Est-ce qu'il pourrait aider la femme aujourd'hui de se dire à un moment d'arriver à se détacher de cette fameuse image qu'on attend de la femme ?

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    C'est pas un exercice qui est simple, je pense qu'il faut du temps, ça demande du cheminement, mais ça demande surtout du dépouillement, c'est-à-dire de déposer beaucoup de choses. Il ne faut pas rajouter, il faut venir enlever ce que tu disais là, toutes ces injonctions, il faut vraiment les déposer, il faut déjà en prendre conscience que voilà, est-ce que c'est mon choix ou est-ce que je fais ça pour l'autre ? C'est un premier point et c'est vraiment se poser la question, c'est pour qui je fais ça ? Et tant que ce n'est pas pour moi... Et optionnellement, si ça me plaît, je fais pour un tel ou un tel, mais c'est aussi choisi, ce n'est pas subi, c'est conscient, ce n'est pas inconscient. Là, ok, vas-y, fais. Mais je pense que ça demande vraiment de... Pour moi, ça demande d'enlever beaucoup de choses, vraiment de déposer beaucoup de choses. Parfait. Donc après, ça demande du temps, après ça dépend vraiment... Je pense qu'il faut penser d'abord à soi. Par exemple, une nana, par exemple, qui bosse, qui a des enfants, qui... Moi je sais que ça a commencé vraiment quand j'ai eu mes enfants parce que c'est vrai que moi aussi jeune je faisais beaucoup, le regard des autres était hyper important pour moi. Pas tant que ça en réalité quand même, depuis quand même jeune je m'en foutais un peu, j'aimais déjà la coquetterie, j'aimais déjà ça fait partie de ma nature donc je le faisais déjà parce que moi je kiffais vraiment faire ça mais je pense que oui quand même j'avais quand même le regard des autres qui était assez important malgré tout Mais après, c'est vrai que l'efficacité est venue s'imposer à moi parce que quand j'ai eu mes loulous, il fallait que je sois efficace. Donc, je n'avais pas le temps d'eux. Et il était hors de question que, après, les priorités se redessinent. Elles se redessinent. Tu vois ? Donc, je pense que c'est à ce moment-là, je pense qu'après les choses… Après, voilà, la femme, quand elle évolue quand même, je pense qu'elle redéfinit tout. Et donc, là, il se posait aussi cette question. Est-ce que je veux mettre cet aspect-là, le regard de l'autre ? Ou est-ce que je veux le positionner ? Mettez-le à la fin, les filles, en direct. Ne cherchez pas. C'est un boulet, il ne faut pas se trimballer. Mettez-le au fin fond fond de la liste. Quand ça vous chante, faites-le de façon consciente. Faites-le pour vous faire plaisir de faire plaisir, mais sinon, non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, toi, tu as encore peut-être un petit quelque chose ou pas dont tu voudrais te débarrasser dans le sens où il te freine encore un peu dans la vie de tous les jours ? En tant que femme, en tant qu'entrepreneur, dans n'importe quel domaine ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'en ai fait du chemin, j'en ai déposé des choses. Ce n'est pas forcément quand on dépose des choses, ça ne se fait pas dans le fun, dans le kiff. Il faut accepter de passer par une phase de douleur. Moi, j'aime prendre l'exemple de, pour donner la vie, tu mors. Ce qui est beau, c'est que t'en veux, moi je me rappelle quand j'ai mon premier enfant comme toutes les femmes on sait ce que c'est et pourtant juste après je me dis ah j'en veux encore quand on voit le petit bout et tout et là c'est ça au fait donc je pense qu'il faut être prête pour avoir cet effet là pour avoir vraiment un certain aboutissement, un certain palier, il faut être prête à passer par une phase de mue, par une phase peut-être voilà un peu complexe parce qu'on dépose des fois on arrache un peu de soi, de son histoire, de ses sacs à dos, on dépose des choses et ça se fait pas forcément simple ni facile mais en tout cas voilà c'est totalement possible, je pense qu'on a toutes les capacités pour pouvoir le faire. Et aujourd'hui, où est-ce que j'en suis ? Sûrement que j'ai encore des choses à déposer, probablement, évidemment, je pense. Qu'est-ce que je pourrais déposer ? Ouf, il y a encore des choses. Écoute, pour être honnête avec toi, c'est en cours. Je suis en train de déposer quelque chose de très très très très lourd. Et là, je suis dans la phase, pas finale, mais peut-être l'avant, je ne sais pas comment on peut dire ça. Je pense dans une phase avancée. Donc la partie rude est passée, je pense. Je suis encore dans une phase qui demande encore d'énergie, de la présence, d'être encore vraiment bien là, ancrée, les pieds bien ancrés sur terre. Mais voilà, j'en parlerai probablement, pour celles qui me suivent dans les réseaux, j'en parlerai dans quelques mois. Je parlerai un peu plus tard et je pense que ça peut être utile à toutes les femmes. De toute façon, moi j'aime partager, dans mes accompagnements, en tout cas dans mes cercles privés, j'aime partager. J'aime beaucoup partager. J'aime partager. la vie d'une femme à d'autres femmes. Pourquoi ? Parce que c'est hyper important. Pour pas montrer que l'aspect, ouais, j'ai réussi, tout est bon. Tout est rose. En fait, j'ai envie de dire non, moi, ça m'embête ce genre de choses. La vraie vie, meuf, c'est tout ce que c'est. En fait, on sait tous, on a tous pleuré, on a tous... Il y a des jours où on n'est pas bien, il y a des jours où on n'a pas envie, il y a des jours où ça... Des jours où c'est compliqué avec... Voilà, dans le relationnel, avec la vie professionnelle, tant que personnelle, avec nos enfants, avec nos hommes, avec nos parents, avec... Voilà. Enfin, c'est un peu compliqué, donc il faut aussi... Je pense que ça fait partie, quand on entreprend en fait, c'est important en fait, surtout quand on travaille, comme j'aime dire, qu'on fait un travail d'humain à humain. Hyper important que l'empreinte humaine soit présente en fait. Il ne faut pas se détacher, il ne faut pas qu'on devienne des IA, des chat-GPT, tout est beau, tout est rose. Ça non, ce n'est pas possible, c'est impossible. Donc quand c'est comme ça, il faut fuir mesdames, il faut vraiment fuir, ce n'est pas sain, ce ne sont pas des espaces qui sont sains. Il faut accepter l'humain dans son entièreté. tant dans ses côtés moins glam que dans ses côtés un peu bling-bling, un peu plus glam. C'est OK.

  • Speaker #1

    OK. C'est vrai que c'est notre parcours qui fait aussi de notre richesse. Quelle peut être ta force aussi aujourd'hui qui va faire que tu vas pouvoir aider les femmes qui viennent te voir aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, il n'y a pas qu'une seule force. Je n'ai plus le temps de dire mes forces parce que je pense qu'on a toutes des ressources exceptionnelles en nous. Moi, je crois profondément en l'humain. Je pense que c'est ma première force. Je crois profondément en l'humain. Et honnêtement, entre nous, je crois profondément à la femme. Vraiment. Je pense que toutes les femmes ont des ressources inexploitées. Et moi, j'ai une capacité vraiment à voir. Quand je vois une femme, je ne vois pas ce qu'elle me raconte. Je vois au-delà. J'arrive à voir au-delà. J'arrive à voir les possibilités. J'arrive à voir... En fait, j'arrive à voir... tellement, tellement, tellement de choses derrière tout. En fait, j'arrive à avoir les opportunités juste exceptionnelles. Et c'est vrai que c'est un de mes dons, c'est de voir justement les dons inexploités, les dons inachevés, les perspectives chez les autres qu'elles ne voient pas encore. Donc ça, c'est vraiment une de mes forces fondamentales. Et c'est pour ça que je pense que c'est là où je suis forte principalement. Un autre point, c'est... On fera en parler, au fait, je ne tourne pas autour du pot, je te fais gagner du temps, et je m'en fais gagner aussi, donc c'est hyper important pour moi. On n'a qu'une vie, donc il faut quand même qu'on soit hyper stratège sur le temps. Donc, mon efficacité, mon efficience, c'est d'aller droit au but, et je pense que j'incarne ce que je partage. Je pense que ça, c'est aussi une des valeurs fortes, c'est vraiment d'incarner pleinement ce qu'on dit. Voilà, je n'invente pas des choses. Et je pense que c'est sur ce point-là que les femmes aussi me suivent derrière.

  • Speaker #1

    Écoute-moi, en tout cas, tu m'inspires beaucoup parce que, autant que là, on fait un podcast en théorie sur le cheveu, en fait, pour moi, il devient carrément hors contexte parce que cette protection que tu as mise sur tes cheveux, je ne vais pas dire m'empêche de, mais me permet de passer à autre chose. Et d'en fait, d'aller capter de toi, mais carrément autre chose que ta chevelure. Et ça me... Je perturbe quelque part parce qu'en fait, moi, c'est ce lien que je crie avec la femme à travers leurs cheveux. Mais toi, je ne les vois pas, tes cheveux. Et en tout cas pour moi, parce que quelqu'un d'autre verra autre chose, mais ça me permet effectivement de me focaliser sur ce que tu montres de toi en dehors, ce que tu exprimes. Et c'est vrai que tu es authentique parce que comme tu dis, tu incarnes ce que tu dis. Tu ne fais pas à moitié, tu es clash, tu es direct, tu ne tombes pas autour du pot. Et ce qui te résume vraiment, effectivement, c'est l'efficience, le côté efficace. On y va direct, on ne prend pas 50 chemins. Et c'est l'essentiel, en fait. En tout cas, je ne suis pas sûre que ça te doit... Je veux dire, les femmes qui viennent te trouver, est-ce qu'il y en a qui font demi-tour parce que, justement, ce genre de chemin tout droit peut les perturber ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    J'imagine. Ah oui, évidemment. Il y en a qui ne sont pas prêtes, mais elles reviennent après.

  • Speaker #1

    en tout cas tu vas secouer quelque chose chez elle j'imagine qu'ils font que si elle est venue chercher le truc il faut qu'il y retourne mais tu dois, oui au début ça doit être quand même assez confrontant oui,

  • Speaker #0

    la première généralement la première rencontre est toujours assez confrontante, je pose vraiment un cadre c'est pour et c'est volontaire qu'il soit vraiment assez dense bien cadré, bien structuré. Pourquoi ? Parce que généralement, en fait, on a dit j'attire. J'aime dire que je suis une perchée. Je suis une perchée de la vie. Ça rejoint un peu tout ce monde spirituel, énergétique. Tu vois ? D'accord ? Par contre, je suis une perchée, mais pleinement ancrée dans la matière. J'aime vivre dans la matière. Je suis une perchée, voilà. Et c'est là où je veux amener les femmes. Parce qu'il ne faut pas se perdre. Oui, c'est bien beau, le spirituel, c'est extraordinaire, mais il faut qu'il nous soit... utile ici et maintenant. Sinon, ça n'a pas de sens.

  • Speaker #1

    C'est tellement juste ce que tu dis. Oui, tout à fait. Et de nouveau, ce n'est pas l'essentiel.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Donc, j'aime traduire finalement, et c'est vrai souvent pour des concepts hyper complexes, qu'on complexifie. Oui, j'ai une capacité à te dire... écoute, finalement, c'est pas grand-chose. Il faut juste que tu... Voilà, un peu de cohérence, tu donnes du sens à tes actions, ça va donner de l'empuissancement à tes actions et ces actions-là, elles vont devenir juste amplifiées et tu n'auras pas le même résultat. Et là, on est en train de traduire juste, voilà, agir à partir d'un espace de pleine puissance, par exemple. J'aime traduire les concepts hyper, qui paraissent hyper perchés ou hyper trop complexes et tout. J'aime simplifier les choses. J'aime vraiment simplifier les choses, parce que justement, cette capacité à comprendre le complexe, à le rendre simple ou facilement compréhensible. J'aime bien traduire les choses en humain. Toutes les choses, pour moi, qu'on ne comprend pas, ce n'est pas humain. J'aime les traduire, les ramener à l'humain qu'on est.

  • Speaker #1

    Ok. Ben, bon, franchement. Juste une dernière question, parce qu'on est quand même là aussi autour du capillaire, parce qu'il y a une question quand même qui me taraude. Parce que par rapport à ce que tu m'as dit au tout début, où le cheveu, il capte effectivement des choses, que tu t'en protèges, est-ce que tu puises en eux encore aujourd'hui des choses ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, bien sûr, bien sûr. Ah oui, une énergie vraiment limite vivifiante, vraiment une énergie. Je capte vraiment une énergie de vie, vraiment, réellement.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui. Ah oui, donc en fait, on revient à ma spécificité qui est l'efficience. J'ai capté comment je fonctionne avec mes cheveux, j'ai capté l'essentiel et donc je sais exactement comment les manier, à quel moment, pour pouvoir justement que ça me soit utile, au moment où j'en ai besoin.

  • Speaker #1

    Ah, là c'est beau ça ! Ok, donc c'est pas que anodin, c'est pas juste qu'on s'interroge pas, tu sais à quel moment ça va te servir.

  • Speaker #0

    Ah oui ! ah oui bien sûr je transmets ça avec mes loulous je leur fais beaucoup de massages capillaires ils sont hyper demandants d'ailleurs ah ok ça c'est un moyen de connecter c'est un moyen aussi en tant que maman de pouvoir entrer dans l'intimité, créer une connexion avec mes enfants c'est un moment aussi où je nettoie un peu je fais un peu de voilà ... Oui, on a capté les subtilités. Ensuite, il faut les utiliser à bon escient sans rentrer dans le truc un peu trop lourd, rituel et tout. Ce n'est pas mon dada. Non, non, moi, j'aime. On va droit au but. On fait ce qu'il y a à faire. C'est utile, ça fonctionne. Et puis, let's go, on y va.

  • Speaker #1

    Ça fait que tu gagnes du temps, en fait. C'est beau à savoir, ça, d'entendre ça par rapport à ce lien avec les enfants et les cheveux. Je trouve ça, oui, c'est magnifique. Effectivement, tout ce qu'on peut faire passer par là, c'est impressionnant. C'est cette terminaison de corps qui capte, mais qu'en plus, quand on a, je dis toujours aux clientes, quand je les touche là, c'est une partie intime. Parce que tout le monde n'aime pas. Et il y en a qui apprécient, mais c'est vrai qu'elles se déposent. Alors, quand elles sont là, elles acceptent, elles se déposent. Et c'est un cadeau pour moi parce qu'il y a un beau partage. Et donc, c'est magnifique. Mais écoute, en tout cas, un grand merci, Lala, parce que ça m'a permis de découvrir encore différemment et d'apprendre plein de choses. Et si tu avais... un mot de la fin, quelque chose qui peut englober toi en tout cas, ta perception avec tout ça ce serait ?

  • Speaker #0

    Si j'avais un mot de la fin c'est mesdames, vraiment c'est connectez-vous à vous, à vos désirs et le reste le reste s'adaptera, dans tous les cas, le reste s'adapte toujours à la femme, donc ça il faut vraiment prendre conscience je pense que le monde s'adapte à la femme, vraiment. C'est encore un peu cash, mais je pense réellement que le monde s'adapte à la femme. Et tant que les femmes ne l'ont pas compris, on restera encore sur cette emprise dans laquelle on vit encore aujourd'hui, malheureusement, en 2025. En tout cas, ce n'est pas ce que je veux pour les générations à venir. Donc, je pense que, mesdames, c'est maintenant qu'il faut... C'est maintenant qu'il faut vraiment poser sa voix, imposer sa voix et poser sa voix, V-O-I-X et V-O-I-E. Mesdames, si vous saviez le rôle que l'on a sur Terre, en fait c'est très simple, on est les éducatrices des hommes et des femmes de demain. En fait, il n'y a rien d'autre à rajouter. Si ça, ce n'est pas suffisant pour pouvoir prendre conscience de la place de la femme, je ne sais pas trop quoi rajouter après ça.

  • Speaker #1

    On dit toujours, derrière chaque grand homme se cache une femme. Et je trouve que ça, ça peut vraiment résumer et permettre à la femme de reprendre sa puissance et de se dire, ben ouais, c'est quand même elle qui enfante. Donc de toute façon, ça va être compliqué de...

  • Speaker #0

    Ce grand homme, c'est une femme qui l'a éduquée. Donc, il faut aussi... Il faut qu'il se rappelle d'où il vient et d'où il sort. Donc, on se détend un peu, messieurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Écoute, Lalla, je te remercie. C'était vraiment un bon moment. Ça m'a permis aussi de... Vraiment de comprendre d'autres choses. Et c'est génial. Et puis, ben, voilà. Merci du cœur. Une belle continuation. Je vais mettre tes coordonnées en dessous pour toute personne qui veut aussi entrer en contact avec toi. Et puis... J'espère qu'en tout cas, ton message sera vraiment passé auprès de là. Vraiment. Je te remercie grandement.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Marie-France.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Bye bye.

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Description

Cet épisode m’a profondément touchée.


Au départ, je portais en moi une curiosité teintée d’incompréhension : pourquoi certaines femmes choisissent-elles de cacher leurs cheveux ? Était-ce une injonction religieuse, une contrainte ?


En posant cette question à mon invitée, je m’attendais à une explication… mais sa réponse m’a désarmée de simplicité et de justesse.

Elle m’a simplement dit : « C’est un choix. J’ai été appelée à le faire. »


Et dans cette phrase, tout s’est apaisé.


J’ai compris qu’il n’y avait rien à questionner, rien à justifier.


J’ai ressenti la pudeur, la liberté et la profondeur d’un acte purement intime.


Cet échange m’a ramenée à l’humilité : j’ai réalisé à quel point vouloir comprendre « pourquoi » relevait parfois d’une curiosité intrusive. J’ai reçu une belle leçon de respect, celle de la liberté des femmes d’être, de s’exprimer, de choisir — sans répondre à aucune injonction, ni religieuse, ni sociale, ni masculine.


Nous avons parlé de la voie et de la voix des femmes, de cette puissance tranquille qui s’affirme quand on ose se choisir soi-même, tout simplement.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour le challenge :

https://www.pichetmariefrance.com/challenge-gratuit


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons


Lien pour l'inscription à la formation Décodage Capillaire Émotionnel

https://www.pichetmariefrance.com/coiffure-holistique



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour auditeurs et auditrices, aujourd'hui je reçois Lalla Mina. Lalla Mina, j'ai eu l'occasion de la rencontrer lors du sommet des femmes, Être femme, organisé par Yasmina. Et j'ai tout de suite été, alors je ne vais pas dire intriguée, subjuguée si on veut quand même, mais j'ai été très happée dans mon regard par sa coiffure. Alors, plus tard vous verrez les images, il y aura de toute façon une photo, donc vous comprendrez. Et j'avais besoin, à travers... Lala qui a gentiment accepté mon invitation de vouloir peut-être exprimer en tout cas de son point de vue à elle, par rapport à elle son lien avec ses cheveux suite au foulard qu'elle porte, mais qu'elle porte d'une manière pour moi divine qui en fait d'elle une princesse vraiment, je la vois systématiquement et je me dis mais waouh cette beauté, mais alors ce qui prouve qu'il n'y a pas besoin de toujours montrer ses cheveux pour être belle et pour porter la féminité surtout Donc, voilà là, je vais te laisser te présenter. Je te dis bien bonsoir. Et puis, je te laisse te présenter aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #1

    Yes. Écoute, magnifique. Merci beaucoup, Marie-France. Est-ce qu'au niveau du son, c'est bon ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. Je te remercie pour cette invitation aussi. Tu me fais honneur. Donc, je suis en joie d'être ici et de partager un petit bout de ma vie. Oui, ça peut, voilà, donc... Aider, inspirer, juste faire plaisir, se faire sourire, ne serait-ce qu'un petit sourire, ce serait déjà chouette. Donc moi je suis Laila Mina, c'est mon prénom complet. Je suis consultante business et coach en leadership au Fébina. J'accompagne donc principalement les femmes entrepreneurs à construire un business solide, aligné, en travaillant sur divers aspects, leur posture, leur message, leur positionnement et évidemment leur relation à l'argent. Et oui, je porte le voile, enfin oui, je porte le voile, turban, d'autres l'appellent turban, mais bon, moi j'aime bien dire le voile, c'est joli. Voilà, donc je te laisse et je suis ravie d'être ici avec toi et avec vous toutes.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, merci à toi en tout cas pour avoir répondu positivement à mon invitation. Alors effectivement, ce voile, que tu peux dire, pardon, voile ou turban, moi j'avais d'emblée l'envie de dire turban parce que la manière dont tu le portes... quand on dit voile, peut-être que c'est réducteur, mais on voit plutôt quelqu'un avec même un visage caché pratiquement, où on ne voit en tout cas que la face, mais sans les cheveux. Et donc, la manière dont tu le portes fait plutôt penser à Turban. Et j'aimerais, si tu veux bien expliquer, juste de toi à toi, effectivement, que représente ce Turban et la raison pour laquelle le cheveu n'est jamais montré, ou en tout cas, à chaque fois que je te vois comme ça sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'il est montré dans certaines conditions, dans certaines situations ou autres ? Quel est ton lien avec tes cheveux en fait, directement, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Cette question me fait sourire Marie-France, parce que j'ai envie de dire que j'ai un lien comme toutes les femmes avec mes cheveux, vraiment comme toutes les femmes. Et toutes les femmes voilées qui se courent les cheveux, elles ont un lien aussi intime. que toutes les autres femmes qui montrent leurs cheveux. C'est vraiment un choix personnel de les couvrir ou de les découvrir. Je respecte chaque choix. Et moi, le fait de le porter, ça vient... Comment je peux expliquer ça ? Pour moi, c'est vraiment un choix de foi, évidemment, et surtout de liberté. C'est-à-dire que si on m'empêche de le porter, c'est une entrainte à ma liberté. Comme si, si on l'obligeait, une femme à porter un voile ou à s'habiller... D'ailleurs, c'est quelque chose qui me met hors de moi, le fait qu'on puisse... Surtout que les hommes, principalement, en plus, voilà. C'est surtout eux qui ramènent ce débat, la femme doit s'habiller comme ça, en parlant maillot, vêtue, dévêtue, c'est trop court, c'est trop long, c'est pas assez, c'est... Oh, c'est pas possible ! Foutez-nous la... Foutez-nous la paix, mais... Messieurs, laissez-nous nous habiller comme on nous semble. Nous sommes grandes, majeures, vaccinées, tout ce que vous voulez. Foutez-nous la paix. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Le mot d'ordre.

  • Speaker #1

    Le mot d'ordre. Donc voilà, j'ai une relation qui est totalement normale avec mes cheveux. Je ne sais pas trop. Je n'avais jamais pensé, en fait, à avoir une relation spécifique ou quoi avec mes cheveux. Ouais. C'est un signe de féminité, j'aime prendre soin de mes cheveux comme toute femme. C'est un signe de beauté, c'est un signe aussi... d'expression parce que des fois on a les cheveux on s'exprime aussi pas mal à travers nos cheveux et donc je pense que c'est aussi peut-être choisir je pense que quand même quand on porte le voile ou le turban par rapport aux cheveux c'est aussi une facilité d'entretien de se coiffer, on ne se réfléchit pas à la couleur, si on a des cheveux blancs on les assume d'office parce que voilà ou pas, ou pas parce qu'on est extrêmement féminine, il faut savoir aussi qu'on fait Chez nous, les cheveux, c'est quelque chose de très important. En plus, voilà, origine marocaine, maghrébine, le cheveu, c'est quelque chose de très, très important chez la femme. Et même dans la religion, c'est quelque chose d'extrêmement précieux, si je peux dire. Voilà ce que je peux dire, Marie-France.

  • Speaker #0

    Merci. En fait, oui, quand je parle, oui, tu me dis, on a le même lien que n'importe quelle femme. Bien sûr, moi, je pose ça comme question à toutes les femmes. Quand je demande le lien avec ses cheveux, c'est justement, il y a des femmes pour qui le cheveu, OK, il est là, il est là. Et comme tu dis, elles n'y font pas spécialement attention. Donc, ce n'était pas seulement le fait qu'elles soient sous un turban ou pas, c'était de se dire, OK, mais tu y as répondu en fait. Donc, les cheveux pour toi, c'est quand même un lien de féminité, c'est quelque chose auquel tu fais très attention, tu apportes du soin. Et effectivement, on donne souvent cette représentation des Marocaines qui prennent terriblement soin de leurs cheveux. Puisque quand on parle du aîné, bien souvent, on parle du aîné que les Marocaines font sur leurs cheveux pour avoir de la brillance. Mais c'était dans le sens, donc toujours de par rapport à toi, y a-t-il un moment plus spécifique où tu vas les mettre en valeur ? Parce que toi, comme tu dis, sous ton turban, est-ce que tu as des cheveux blancs ou pas ?

  • Speaker #1

    Ça va dépendre des périodes. En ce moment, oui, j'ai des cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Tu veux dire par période, selon si tu fais une couleur ou pas ? Ma question, en fait, c'est de savoir si tu as les cheveux blancs et que tu les acceptes, ou bien tu les couvres encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    À partir d'un certain âge, j'ai des cheveux blancs. De toute façon, dans ma lignée, j'ai envie de dire que mon papa a des cheveux blancs très très très jeunes. Je crois à la vingtaine, trentaine. À 40 ans, il avait la tête toute blanche et on a hérité de lui, nous les filles.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu as déjà des cheveux blancs ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, ça a pris un peu de temps. Ça a commencé à se manifester vraiment que là, ces dernières années, ces deux dernières années. Oui, c'est bien parti.

  • Speaker #0

    Et ton lien avec eux, alors ?

  • Speaker #1

    Ils ne me dérangent pas.

  • Speaker #0

    Mais tu les caches ou tu ne les caches pas ?

  • Speaker #1

    Mes cheveux blancs ?

  • Speaker #0

    Oui. Je veux dire, tu ne les caches pas de la couleur ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, en ce moment, non.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Donc, pour toi, oui, ils peuvent être là. Il n'y a pas de souci avec ça. Ah oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu as un rituel beauté, je veux justement, et quel serait-il ? savoir comment tu les entretiens. Ça, c'est une question souvent pour les femmes, justement, voir un peu quel est le lien, ce fameux lien avec ses cheveux. Comment on les entretient ? Est-ce qu'on a vraiment un lien de cœur avec ? Ou c'est parce qu'il faut bien ? Voilà. Donc, toi, comment est-ce que tu les entretiens ?

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas un lien vraiment. Je ne suis pas très soin cheveux dans le sens… Je fais le minimum. Franchement, je pense que je fais un peu la feignasse. Je les trouve beaux par nature. Et puis, j'aime quand c'est naturel, quand c'est simple. Je suis un peu feignasse sur ce coup-là. C'est l'avantage de porter aussi le voile. C'est qu'on fait quand on veut, quand on a envie d'en prendre soin. Quand on n'en prend soin, quand on n'a pas envie, c'est OK aussi.

  • Speaker #0

    Donc, pour toi, c'est un peu... Tu as des cheveux longs ? Milon ? C'est une corvée pour toi de les entretenir ?

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas vu comme une corvée. Non, ce n'est pas une corvée, c'est juste par moment. C'est vraiment par timing, c'est juste question de temps et de priorité. Mais sinon, oui, ça fait partie. Évidemment, il y a un minimum qui est fait parce qu'il y a un rituel qui est là. Il y a un minimum qui est fait. Pour certains, ça peut sembler beaucoup. Pour d'autres, ça peut sembler très peu. Tout dépend. Et là, c'est chaque semaine. Moi, non, je ne suis pas adepte de chaque semaine faire des soins et tout ça. Non, même de nature depuis très jeune. Non, je n'ai pas. J'aime le confort, j'aime la simplicité. Donc, tout ça va avec. Même l'entretien de mes cheveux, c'est aussi simple, c'est confortable. Dès que ça devient compliqué, non, ce n'est pas ma cam. Et c'est pareil aussi dans toutes les sphères généralement. C'est une de mes particularités. J'aime l'efficacité et aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    D'accord. On gagne du temps et on passe à autre chose. donc ce moment où parce que c'est ça que je cherche toujours à amener dans le lien avec la personne c'est prendre soin du cheveu c'est prendre soin de soi parce que ça fait partie intégrante de notre corps donc pour toi c'est pas spécialement un moment plaisir c'est quelque chose qui doit être vite fait

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend du moment. C'est vraiment ça. Il y a des fois où c'est vraiment un pur kiff. Je prends le temps, c'est agréable et tout. Quand je prends le temps, pour moi, c'est ça. Le temps est un élément. Quand j'ai le temps, je suis bien. Il y a plein de choses qui se font et tout. Quand je n'ai pas le temps, c'est plié en deux-deux. Boum, bam, boum. Et boum, on saute et on part à nos affaires.

  • Speaker #0

    Mais je comprends, en plus dans ta profession aussi où tu es quand même pas mal occupée, j'imagine que ce n'est pas la priorité en tout cas. Et si on revient sur le côté, alors je ne sais pas du tout derrière, que ce soit religieux, que ce soit croyance, que ce soit quoi que ce soit, est-ce que tu serais d'accord de nous dire pourquoi toi tu portes le turban, ce que ça t'amène d'avoir tes cheveux enveloppés dans ce beau turban ?

  • Speaker #1

    Déjà, ça me permet de me rapprocher de ma foi, de me connecter davantage à ma foi, de répondre à des critères religieux, clairement. Et ça me permet, en fait, c'est comme si je pouvais pratiquer ma religion de façon libre, sereine, assumée, vivante, en fait. Voilà, c'est tout simplement ça. Il n'y a pas de... En fait, ce n'est pas complexe. C'est un moment où j'ai eu envie de porter le voile parce que j'en ai eu envie, parce que le cheminement se fait à un moment donné. Et je savais que je le porterais un jour. C'était quand, je ne savais pas. Mais je savais que je le porterais. Je n'avais pas de contraintes extérieures, je n'avais pas tout ça. Donc, le moment est arrivé, je l'ai porté. Je pense que toutes les nanas qui portent le voile, c'est... Voilà, c'est arrivé un moment, on se dit, ouais, j'ai envie de le porter, je ressens le besoin de le porter. Vraiment, c'est ça, c'est je ressens le besoin de le porter.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est... Ça protège le voile, c'est un élément protecteur, ça protège énergétiquement, je trouve, ça protège aussi... Ça protège beaucoup du regard, ça permet d'avoir aussi... Et quand on le porte, bizarrement, on n'est pas... Les personnes en face... Moi, ça m'avait bien... On n'a pas les mêmes réactions, en fait, c'est assez. On s'est dit, ah oui, OK, donc maintenant, je comprends, en fait. Et en fait, on arrive, le sens qu'on recherchait, ou qu'on comprenait théoriquement, on le vit dans le fait, dans les faits, dans le concret, en fait. De pourquoi, en fait, on nous conseille de porter le voile. On conseille à la femme de porter le voile dans ma religion musulmane.

  • Speaker #0

    Tu peux nous expliquer ça, justement, ce conseil qu'on donne à la femme par rapport à ça dans votre religion ? Est-ce que c'est de manière générale ou est-ce que vous le faites tout pour cette même raison ?

  • Speaker #1

    Écoute, c'est à peu près ce que je viens de te décrire. C'est vraiment un cheminement, c'est un rapprochement, j'allais dire aboutissement. Non, parce qu'il n'y a pas d'aboutissement final, c'est une étape. Chacune arrive, chacune à son niveau, à son timing, dans les délais qui lui conviennent. Moi, j'ai décidé de le porter comme ça. Je ne le portais pas comme ça. Je le portais comme ça au début. D'accord. Oui. Donc, c'est après. Après, moi, j'aime l'esthétique et j'aime le confort. Je te rappelle, c'est une de mes règles favorites. C'est le confort. C'est une de mes conditions. J'aime le confort. Et donc, c'est par confort aussi que je le porte comme ça, par esthétique, parce que j'aime aussi. J'aime le beau et je trouve que cette manière de le porter met plus en valeur mon visage, pour des raisons. Et puis voilà, j'avais envie de cacher mes cheveux, pour moi c'était important. Mais voilà, c'est vraiment un choix. Après c'est vraiment ancré parce que voilà, la religion musulmane, je suis née dedans, je viens dedans, je suis musulmane. La question ne se pose même pas automatiquement. C'est une évidence, mais ce n'est pas une obligation. C'est une évidence, c'est un cheminement, c'est un aboutissement. C'est vraiment le chemin de chacune. Il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal, c'est juste chacune. La religion, c'est vraiment un peu comme une boîte à outils qui nous permet de pouvoir vivre notre vie sur Terre. Et elle nous donne des ressources. Le voile en fait partie.

  • Speaker #0

    C'est génial parce qu'en fait, en t'écoutant, je réalise juste que, et je parle pour moi, je ne veux pas parler pour tout le monde, c'est comme si on a, étant en dehors de cette religion, croyance ou tout ce qu'on veut, il y a des questions qu'automatiquement, ça amène à se poser. Et là, j'aime parce que depuis le début, j'ai envie de te poser certaines questions. Et je me dis, mais non, ce que tu es en train de me dire, C'est d'une telle évidence Il n'y a pas à essayer de savoir qu'est-ce qui, ou que quoi, même si ce n'est pas clair dans ce que je dis, mais ce que tu viens de dire, en tout cas, me suffit. Je pourrais même m'arrêter là et te dire, OK, j'ai compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Ça vient nous mener vraiment à un combat que toutes les femmes mènent depuis d'autres religions confondues. C'est ce libre choix, ce libre arbitre de choisir ce qu'on veut faire de notre corps, de comment on veut s'habiller. ce discours il devient insupportable il ne faut pas que nous les femmes on rentre dans ce jeu en fait c'est vraiment pas possible pour moi c'est quelque chose qui est inacceptable c'est génial et merci parce que je te dis je pourrais m'arrêter là le podcast plus court non

  • Speaker #0

    non non parce que oui même si t'aimes bien ce qui est court et efficace non parce que t'as relevé quelque chose par rapport à une question que je voulais te poser que j'ai adoré c'est que tu m'as dit Parce que ma question, ça aurait été, est-ce que tu penses que les cheveux portent une énergie, une force ou un message particulier ? Et tu m'as répondu quand même déjà en amont en me disant, mais quand je le mets, je me protège en même temps. Ça peut être une protection. Et puis, il y a ce côté où effectivement, on le sait, avec les cheveux, on peut capter tellement de choses. Et en même temps, toi, tu t'en protèges aussi de tout ça. Et donc, pour toi, ce serait quoi ce message de toi ? Cette énergie qui peut y avoir dedans, qui t'anime toi, dans tes propres cheveux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les cheveux, quand même, ce n'est pas anodin qu'ils soient déjà en hauteur comme ça, qu'ils soient en haut. Je pense qu'ils captent beaucoup de choses. Ils sont visibles, ils sont là. Ils sont aussi très… Il y a plein de choses qui tournent autour, en fait. Ils sont très convoités, ils sont très sollicités, même dans la manipulation, ils sont très convoités par les regards, ils sont très convoités par... Il y a plein de choses, il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut relever. Et je pense que c'est vraiment l'histoire de se protéger soi, vraiment, quand on se couvre. En tout cas, là, quand on parle énergétique, si on parle vraiment énergétique, c'est vraiment se protéger soi. C'est une protection. pour moi interne vraiment pour pouvoir ok je fais ma live je laisse pas n'importe quoi s'imprégner là s'imprégner là dedans rentrer par là dedans on se calme je décide dans quel environnement j'ouvre ou je referme ces capteurs qui sont assez spécifiques quand même attention donc je pense que c'est aussi voilà c'est là au fait où c'est le libre arbitre de chacune Donc celle qui veut porter un chapeau, elle peut. Celle qui veut porter un voile, elle peut. Celle qui veut se couvrir, elle se couvre. J'ai envie de dire, putain, lâchez-nous la grappe, quoi. Merde, excusez-moi, mais... Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix. Donc je suis pour aucun discours qui donne des ordres à une femme qui est accomplie, qui est aboutie, qui a toutes ses capacités. Je suis... Je suis contre ce genre de discours.

  • Speaker #0

    Je comprends. Je pense que les femmes elles-mêmes ne supportent pas ce genre d'injonction.

  • Speaker #1

    Le corps de la femme est tellement convoité, il n'y a qu'à voir les publicités. Il est tellement convoité, il est tellement utilisé comme un objet qu'on ne peut pas acquiescer ça. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible, ça a commencé très tôt, il y a quelques années. OK, donc... Au nom d'une certaine liberté, pour moi, qui a été mal définie. Parce qu'en gros, ce n'était pas ça la liberté. La liberté, ce n'est pas de s'exhiber. Ça te fait plaisir, fais-le. Mais bon, ce n'est pas la définition de la liberté de chacune. Voilà, moi, j'ai d'autres priorités, par exemple. Je préfère me couvrir les cheveux, aller m'occuper de choses qui sont plus importantes pour moi. Me protéger pour pouvoir me permettre de plus efficace. plus, on peut dire, directe, plus efficiente, plus, plus, plus. Et en me protégeant aussi, il y a cet aspect aussi de protection énergétique et protection, même protection générale. Donc je pense que c'est important aussi. Donc ce n'est pas anodin que même dans toutes les religions, en fait, il y a des couvre-chefs.

  • Speaker #0

    Moi, justement, mon grand combat, si je peux appeler ça un combat, c'est justement de pouvoir libérer ces femmes de toutes ces injonctions sociétales de « il faut être présentable » . avec ses cheveux. Les blancs, ça vieillit, c'est pas joli, tu dois les entretenir, sinon t'as l'air négligé. Les cheveux longs, passer 50 ans, c'est plus possible, t'es trop vieille. C'est comme ça résume ce que tu dis, à quel moment, qui a décidé tous ces critères-là de beauté ? Moi, je mets toujours à l'honneur, maintenant, Brigitte Bardot, que tout le monde va juger parce qu'elle a une tignasse, c'est pas possible, les cheveux sont pas coiffés. mais qui est bonheur. Elle n'en a rien à cirer, elle l'assume à 2000% et je trouve ça extraordinaire. Mais c'est ça aujourd'hui, les femmes, moi je suis pro cheveux blancs en me disant mais arrête de mettre autant de choses sur tes cheveux qui abîment, qui saccagent et puis qui te font quelqu'un que tu n'es pas. Donc assume ce que tu es comme tu es. Toi derrière ton image, c'est ton image, c'est ton choix de vie et tout. Après c'est elle qui se colore et qui se dé... Évidemment, c'est leur choix aussi. Mais là, derrière, il y a toujours cette injonction sociétale qui dit que, oui, mais non, si je ne sors pas maquillée ou si je ne sors pas coiffée, je suis négligée, ça ne va pas. Donc, c'est quand même la peur, évidemment, dans le regard de l'autre systématiquement. Et là, je voulais voir justement, en tant que Marocaine, comme on a justement, nous, quand même, une belle représentation de vos feux. Parce que sincèrement, en tout cas, moi, pour en avoir vu, j'adore. Est-ce que toi-même, tu as un soin, quand tu prends le temps d'eux, un soin bien particulier ? qui peut apporter vraiment un bienfait ?

  • Speaker #1

    Franchement, les filles, celles qui écoutent, l'huile d'argan, l'huile d'olive et basta.

  • Speaker #0

    Là, c'est là où tu dis justement, et c'est là où je pourrais peut-être mettre juste les guillemets, parce que quand on dit l'huile d'olive, moi souvent je leur dis l'inverse, parce que je dis, pour notre cheveu à nous, je pense qu'elle est trop épaisse, tu vois ? L'huile d'olive. C'est pourquoi ? texture de fibre capillaire est beaucoup plus fine donc ça va être beaucoup plus lourd mais c'est sûr pour vos cheveux, j'ai une amie marocaine et c'est vrai que ses cheveux quand elle les fait comme ça, c'est d'une brillance mais c'est magnifique donc c'est vraiment beau

  • Speaker #1

    L'huile qui a toujours été utilisée en tout cas même chez nos grands-mères, arrière-grands-mères c'était l'huile d'olive parce que c'était la plus accessible et puis elle est produite sur place c'est de l'huile qui n'est pas raffinée c'est vraiment de la pure huile d'olive Merci. Et c'est juste un extase pour le cheveu et même pour la peau et tout, c'est juste extraordinaire. Donc oui.

  • Speaker #0

    Attestez mesdames et vous verrez bien si ça vous convient. Mais oui, c'est peut-être une croyance mal placée de me penser que c'est trop riche pour notre type de cheveux.

  • Speaker #1

    Peut-être en soin, juste poser quelques heures ou quelques minutes et ensuite rincer. Il n'y a qu'un film de gras un peu brillant qui va rester, mais ça permet de nourrir le cheveu. Donc, peut-être en hiver, éviter l'huile au soleil. Je pense que cela, dans les périodes hivernales, c'est bien.

  • Speaker #0

    C'est mieux, c'est sûr. C'est plus nourrissant, en tout cas, pour cette phase-là, justement.

  • Speaker #1

    Voilà, je pense. Peut-être en été, le laisser tranquille. Mais voilà, les huiles, pour moi, il n'y a pas… Les huiles, le henné, évidemment. L'huile d'argan, l'huile de nigel aussi, elle est extrêmement... Elle est très bonne. Et puis, il n'y a pas grand-chose. Il faut aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    Et là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Le moins possible et au plus simple, parce que ça ne sert à rien d'aller charger inutilement. Dans tes turbans, tu as des choix différents ? Tu as des couleurs différentes, tu les mets de manière différente. Tu vois, tu te coiffes de turban. Donc, est-ce que tu as quand même un côté esthétique avec tes turbans ? Tu joues, j'ai envie de dire, avec tes couleurs ou pas ?

  • Speaker #1

    Je prends... Tu as encore... Je mets du noir quasiment. C'est volontaire comme ça au moins. Écoute, on n'a pas besoin de chercher à sortir les couleurs et tout ça. Le temps est hyper important pour moi. Donc, en fait, tout ça, c'est... En fait, c'est l'efficacité. efficacité, c'est l'efficience qui s'est construite à partir de tout ce que j'ai vécu auparavant. C'est vrai que oui, je perdais beaucoup de temps à choisir, j'ai des couleurs, j'en mets aussi, mais j'en mets pour des événements, pour des choses, voilà, j'en mets, je mets des couleurs, j'aime beaucoup le blanc, j'aime beaucoup les couleurs, le rouge, j'aime beaucoup les couleurs sur la tête, mais disons que ça demande d'accommoder la tenue qui va avec, le bijou qui va avec, le make-up qui va avec, et tout ça. Donc, pour une raison d'efficacité, de gain de temps, et je trouve que le noir me va plutôt bien. J'aime bien le noir. Je trouve que c'est une très belle couleur. Pour d'autres, ce n'est pas une couleur. Pour certains, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #0

    Comme le blanc, ils disent que ce n'est pas une couleur.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, j'adore le noir. Vraiment, j'aime beaucoup le noir. Et puis, c'est la couleur des cheveux aussi. Donc, c'est OK. Donc, je trouve que voilà. Donc, c'est vraiment pour ces raisons et pour l'efficacité, j'aime beaucoup le noir. Après, voilà, j'aime bien le boum, tac, tac, tac. Et ça prend quelques secondes. moins d'une minute, c'est fini, c'est finalisé. Et voilà. Le rendu est plutôt pas mal. J'aime bien me voir et puis j'apprécie. C'est bon, c'est parti. Et puis on peut y aller. Et puis on peut passer... À sa journée, exactement.

  • Speaker #0

    Mais de nouveau, oui, chacun a ses priorités. Chacun a l'avantage, évidemment, de les mettre sous un foulard. Si tu n'as pas besoin de les laver, on s'en fout. Nous, on ne le verra pas. Il n'y a que toi qui le sais. Mais ce qui est bien, je le vois à chaque fois quand je te vois apparaître sur les réseaux, c'est quand même tout le côté esthétique que tu mets autour. Ton maquillage très léger, les boucles d'oreilles qui sont quand même… Tu vois, il y a… C'est comme si, je ne veux pas dire que tu serais chauve, mais quelqu'un pourrait aussi bien dire… quand je leur dis d'accepter même leurs cheveux blancs, tu dis le noir n'est pas une couleur, mais pour eux le blanc non plus, je dis à côté, il y a un tas d'artifices qu'on peut mettre qui vont enjoliver aussi en même temps. Parce que quand on te voit, oui, ça ressemblerait presque à un chignon fait dans tes cheveux, mais esthétiquement, justement, c'est très joli et toutes les parures que tu peux mettre, ça pourrait, je montrerai les images aux gens, mais hors de ça, on peut tellement se parer d'autre chose pour ce côté esthétique. J'aime pas dire côté esthétique parce que tout de suite, c'est montré qu'il faut être jolie et rien à voir. Mais avec peu, tu fais beaucoup,

  • Speaker #1

    toi. Je pense que le côté esthétique est important pour toutes les femmes. Faut pas se mentir, c'est hyper important pour toutes les femmes. Après, chacune a sa définition de l'esthétique. Pour Yana, être naturelle, c'est être au top de son esthétique, c'est OK. Pour d'autres, elles ont besoin de faire le contouring super bien hard et tout. C'est ok aussi, l'essentiel c'est que la personne se sente bien, en utilisant tous les artifices qui existent, qui sont à notre portée, c'est ok en fait. L'objectif c'est vraiment de se sentir bien, peu importe ce qu'on utilise, et de le faire vraiment pour soi. Et je pense que pour arriver à ce niveau-là, ça demande quand même, je pense que quand on est jeune, on a envie de plaire à l'autre. Après au bout d'un certain temps, on se dit, bon écoute, va te faire outre. c'est bon, on arrête et on pense en soi. Après, on pense efficacité, on a les enfants, donc on pense plutôt organisation, on pense plutôt praticité. En fait, ça dépend du contexte familial, du contexte de vie. Ça dépend aussi de l'étape de vie, où est la personne, où est la jeune femme ou la femme. Donc, il y a tous ces éléments à prendre en considération. Et moi, je ne suis pas pour le rejet des aspects esthétiques, des gadgets, des choses comme ça. Je pense que si c'est là, si c'est à notre portée, ce serait idiot de ne pas les utiliser. Si c'est agréable, ça nous fait plaisir. Si une paire de boucles d'oreilles peut me rendre super bien, ou un rouge à lèvres peut me rendre confiante, bien, avoir la posture qui va bien, pourquoi s'en priver ? Les femmes, elles ont un lourd fardeau quand même. J'ai l'impression qu'elles ont une densité sur les épaules, même juste... C'est ça, c'est vraiment une sorte de lourdeur sur les épaules que les femmes ont dans le contexte actuel, surtout professionnel. que je connais très bien et les femmes voilà elles ont besoin de se sur de sur faire sur exister sur montrer sur j'ai envie de dire on se calme quoi on se calme et tout ça ça vient de l'autre au masculin principalement tout ça parce qu'il ya toujours le regard de l'autre j'allais dire malheureusement franchement ouais malheureusement il faut se calmer les gars il faut se calmer les gars occupez vous oui mais même les femmes en fait là des fois peuvent être un peu Oui, mais ça c'est autre chose, ça c'est autre chose, c'est autre chose. Mais déjà, franchement, il faut se détacher du regard de l'autre masculin, pour moi c'est hyper important. Ça a été tellement... Tout ça c'est né finalement du fait que la femme a été utilisée comme un objet de désir, un objet de démonstration pour montrer des collants, des gambettes longues de deux mètres, pour montrer des belles tignasses. des objets pour vendre des voitures, des objets pour vendre des voyages, des trucs... des objets pour vendre des vols d'affaires à ces messieurs. Donc ouais, je pense qu'il y a cette histoire-là qui est lourde, qui est très très pesante. Donc oui, ce regard est hyper... est présent, mais je pense qu'il faut s'en détacher petit à petit pour pouvoir vraiment avoir son propre regard sur soi et voilà, et leur dire allez tous pour faire outre. Et voilà, je fais ce que je veux avec mes cheveux.

  • Speaker #0

    Voilà le beau slogan. Et ce serait bien si tu pouvais, alors sans rentrer dans le détail ni dans tout ton féminement, parce qu'il appartient à chacun avec son vécu, c'est sûr, et son histoire, mais comment est-ce que toi, à un moment, tu as pu justement, parce que quand je t'écoute, tu as réussi à dépasser tout ça. Est-ce qu'il pourrait aider la femme aujourd'hui de se dire à un moment d'arriver à se détacher de cette fameuse image qu'on attend de la femme ?

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    C'est pas un exercice qui est simple, je pense qu'il faut du temps, ça demande du cheminement, mais ça demande surtout du dépouillement, c'est-à-dire de déposer beaucoup de choses. Il ne faut pas rajouter, il faut venir enlever ce que tu disais là, toutes ces injonctions, il faut vraiment les déposer, il faut déjà en prendre conscience que voilà, est-ce que c'est mon choix ou est-ce que je fais ça pour l'autre ? C'est un premier point et c'est vraiment se poser la question, c'est pour qui je fais ça ? Et tant que ce n'est pas pour moi... Et optionnellement, si ça me plaît, je fais pour un tel ou un tel, mais c'est aussi choisi, ce n'est pas subi, c'est conscient, ce n'est pas inconscient. Là, ok, vas-y, fais. Mais je pense que ça demande vraiment de... Pour moi, ça demande d'enlever beaucoup de choses, vraiment de déposer beaucoup de choses. Parfait. Donc après, ça demande du temps, après ça dépend vraiment... Je pense qu'il faut penser d'abord à soi. Par exemple, une nana, par exemple, qui bosse, qui a des enfants, qui... Moi je sais que ça a commencé vraiment quand j'ai eu mes enfants parce que c'est vrai que moi aussi jeune je faisais beaucoup, le regard des autres était hyper important pour moi. Pas tant que ça en réalité quand même, depuis quand même jeune je m'en foutais un peu, j'aimais déjà la coquetterie, j'aimais déjà ça fait partie de ma nature donc je le faisais déjà parce que moi je kiffais vraiment faire ça mais je pense que oui quand même j'avais quand même le regard des autres qui était assez important malgré tout Mais après, c'est vrai que l'efficacité est venue s'imposer à moi parce que quand j'ai eu mes loulous, il fallait que je sois efficace. Donc, je n'avais pas le temps d'eux. Et il était hors de question que, après, les priorités se redessinent. Elles se redessinent. Tu vois ? Donc, je pense que c'est à ce moment-là, je pense qu'après les choses… Après, voilà, la femme, quand elle évolue quand même, je pense qu'elle redéfinit tout. Et donc, là, il se posait aussi cette question. Est-ce que je veux mettre cet aspect-là, le regard de l'autre ? Ou est-ce que je veux le positionner ? Mettez-le à la fin, les filles, en direct. Ne cherchez pas. C'est un boulet, il ne faut pas se trimballer. Mettez-le au fin fond fond de la liste. Quand ça vous chante, faites-le de façon consciente. Faites-le pour vous faire plaisir de faire plaisir, mais sinon, non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, toi, tu as encore peut-être un petit quelque chose ou pas dont tu voudrais te débarrasser dans le sens où il te freine encore un peu dans la vie de tous les jours ? En tant que femme, en tant qu'entrepreneur, dans n'importe quel domaine ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'en ai fait du chemin, j'en ai déposé des choses. Ce n'est pas forcément quand on dépose des choses, ça ne se fait pas dans le fun, dans le kiff. Il faut accepter de passer par une phase de douleur. Moi, j'aime prendre l'exemple de, pour donner la vie, tu mors. Ce qui est beau, c'est que t'en veux, moi je me rappelle quand j'ai mon premier enfant comme toutes les femmes on sait ce que c'est et pourtant juste après je me dis ah j'en veux encore quand on voit le petit bout et tout et là c'est ça au fait donc je pense qu'il faut être prête pour avoir cet effet là pour avoir vraiment un certain aboutissement, un certain palier, il faut être prête à passer par une phase de mue, par une phase peut-être voilà un peu complexe parce qu'on dépose des fois on arrache un peu de soi, de son histoire, de ses sacs à dos, on dépose des choses et ça se fait pas forcément simple ni facile mais en tout cas voilà c'est totalement possible, je pense qu'on a toutes les capacités pour pouvoir le faire. Et aujourd'hui, où est-ce que j'en suis ? Sûrement que j'ai encore des choses à déposer, probablement, évidemment, je pense. Qu'est-ce que je pourrais déposer ? Ouf, il y a encore des choses. Écoute, pour être honnête avec toi, c'est en cours. Je suis en train de déposer quelque chose de très très très très lourd. Et là, je suis dans la phase, pas finale, mais peut-être l'avant, je ne sais pas comment on peut dire ça. Je pense dans une phase avancée. Donc la partie rude est passée, je pense. Je suis encore dans une phase qui demande encore d'énergie, de la présence, d'être encore vraiment bien là, ancrée, les pieds bien ancrés sur terre. Mais voilà, j'en parlerai probablement, pour celles qui me suivent dans les réseaux, j'en parlerai dans quelques mois. Je parlerai un peu plus tard et je pense que ça peut être utile à toutes les femmes. De toute façon, moi j'aime partager, dans mes accompagnements, en tout cas dans mes cercles privés, j'aime partager. J'aime beaucoup partager. J'aime partager. la vie d'une femme à d'autres femmes. Pourquoi ? Parce que c'est hyper important. Pour pas montrer que l'aspect, ouais, j'ai réussi, tout est bon. Tout est rose. En fait, j'ai envie de dire non, moi, ça m'embête ce genre de choses. La vraie vie, meuf, c'est tout ce que c'est. En fait, on sait tous, on a tous pleuré, on a tous... Il y a des jours où on n'est pas bien, il y a des jours où on n'a pas envie, il y a des jours où ça... Des jours où c'est compliqué avec... Voilà, dans le relationnel, avec la vie professionnelle, tant que personnelle, avec nos enfants, avec nos hommes, avec nos parents, avec... Voilà. Enfin, c'est un peu compliqué, donc il faut aussi... Je pense que ça fait partie, quand on entreprend en fait, c'est important en fait, surtout quand on travaille, comme j'aime dire, qu'on fait un travail d'humain à humain. Hyper important que l'empreinte humaine soit présente en fait. Il ne faut pas se détacher, il ne faut pas qu'on devienne des IA, des chat-GPT, tout est beau, tout est rose. Ça non, ce n'est pas possible, c'est impossible. Donc quand c'est comme ça, il faut fuir mesdames, il faut vraiment fuir, ce n'est pas sain, ce ne sont pas des espaces qui sont sains. Il faut accepter l'humain dans son entièreté. tant dans ses côtés moins glam que dans ses côtés un peu bling-bling, un peu plus glam. C'est OK.

  • Speaker #1

    OK. C'est vrai que c'est notre parcours qui fait aussi de notre richesse. Quelle peut être ta force aussi aujourd'hui qui va faire que tu vas pouvoir aider les femmes qui viennent te voir aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, il n'y a pas qu'une seule force. Je n'ai plus le temps de dire mes forces parce que je pense qu'on a toutes des ressources exceptionnelles en nous. Moi, je crois profondément en l'humain. Je pense que c'est ma première force. Je crois profondément en l'humain. Et honnêtement, entre nous, je crois profondément à la femme. Vraiment. Je pense que toutes les femmes ont des ressources inexploitées. Et moi, j'ai une capacité vraiment à voir. Quand je vois une femme, je ne vois pas ce qu'elle me raconte. Je vois au-delà. J'arrive à voir au-delà. J'arrive à voir les possibilités. J'arrive à voir... En fait, j'arrive à voir... tellement, tellement, tellement de choses derrière tout. En fait, j'arrive à avoir les opportunités juste exceptionnelles. Et c'est vrai que c'est un de mes dons, c'est de voir justement les dons inexploités, les dons inachevés, les perspectives chez les autres qu'elles ne voient pas encore. Donc ça, c'est vraiment une de mes forces fondamentales. Et c'est pour ça que je pense que c'est là où je suis forte principalement. Un autre point, c'est... On fera en parler, au fait, je ne tourne pas autour du pot, je te fais gagner du temps, et je m'en fais gagner aussi, donc c'est hyper important pour moi. On n'a qu'une vie, donc il faut quand même qu'on soit hyper stratège sur le temps. Donc, mon efficacité, mon efficience, c'est d'aller droit au but, et je pense que j'incarne ce que je partage. Je pense que ça, c'est aussi une des valeurs fortes, c'est vraiment d'incarner pleinement ce qu'on dit. Voilà, je n'invente pas des choses. Et je pense que c'est sur ce point-là que les femmes aussi me suivent derrière.

  • Speaker #1

    Écoute-moi, en tout cas, tu m'inspires beaucoup parce que, autant que là, on fait un podcast en théorie sur le cheveu, en fait, pour moi, il devient carrément hors contexte parce que cette protection que tu as mise sur tes cheveux, je ne vais pas dire m'empêche de, mais me permet de passer à autre chose. Et d'en fait, d'aller capter de toi, mais carrément autre chose que ta chevelure. Et ça me... Je perturbe quelque part parce qu'en fait, moi, c'est ce lien que je crie avec la femme à travers leurs cheveux. Mais toi, je ne les vois pas, tes cheveux. Et en tout cas pour moi, parce que quelqu'un d'autre verra autre chose, mais ça me permet effectivement de me focaliser sur ce que tu montres de toi en dehors, ce que tu exprimes. Et c'est vrai que tu es authentique parce que comme tu dis, tu incarnes ce que tu dis. Tu ne fais pas à moitié, tu es clash, tu es direct, tu ne tombes pas autour du pot. Et ce qui te résume vraiment, effectivement, c'est l'efficience, le côté efficace. On y va direct, on ne prend pas 50 chemins. Et c'est l'essentiel, en fait. En tout cas, je ne suis pas sûre que ça te doit... Je veux dire, les femmes qui viennent te trouver, est-ce qu'il y en a qui font demi-tour parce que, justement, ce genre de chemin tout droit peut les perturber ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    J'imagine. Ah oui, évidemment. Il y en a qui ne sont pas prêtes, mais elles reviennent après.

  • Speaker #1

    en tout cas tu vas secouer quelque chose chez elle j'imagine qu'ils font que si elle est venue chercher le truc il faut qu'il y retourne mais tu dois, oui au début ça doit être quand même assez confrontant oui,

  • Speaker #0

    la première généralement la première rencontre est toujours assez confrontante, je pose vraiment un cadre c'est pour et c'est volontaire qu'il soit vraiment assez dense bien cadré, bien structuré. Pourquoi ? Parce que généralement, en fait, on a dit j'attire. J'aime dire que je suis une perchée. Je suis une perchée de la vie. Ça rejoint un peu tout ce monde spirituel, énergétique. Tu vois ? D'accord ? Par contre, je suis une perchée, mais pleinement ancrée dans la matière. J'aime vivre dans la matière. Je suis une perchée, voilà. Et c'est là où je veux amener les femmes. Parce qu'il ne faut pas se perdre. Oui, c'est bien beau, le spirituel, c'est extraordinaire, mais il faut qu'il nous soit... utile ici et maintenant. Sinon, ça n'a pas de sens.

  • Speaker #1

    C'est tellement juste ce que tu dis. Oui, tout à fait. Et de nouveau, ce n'est pas l'essentiel.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Donc, j'aime traduire finalement, et c'est vrai souvent pour des concepts hyper complexes, qu'on complexifie. Oui, j'ai une capacité à te dire... écoute, finalement, c'est pas grand-chose. Il faut juste que tu... Voilà, un peu de cohérence, tu donnes du sens à tes actions, ça va donner de l'empuissancement à tes actions et ces actions-là, elles vont devenir juste amplifiées et tu n'auras pas le même résultat. Et là, on est en train de traduire juste, voilà, agir à partir d'un espace de pleine puissance, par exemple. J'aime traduire les concepts hyper, qui paraissent hyper perchés ou hyper trop complexes et tout. J'aime simplifier les choses. J'aime vraiment simplifier les choses, parce que justement, cette capacité à comprendre le complexe, à le rendre simple ou facilement compréhensible. J'aime bien traduire les choses en humain. Toutes les choses, pour moi, qu'on ne comprend pas, ce n'est pas humain. J'aime les traduire, les ramener à l'humain qu'on est.

  • Speaker #1

    Ok. Ben, bon, franchement. Juste une dernière question, parce qu'on est quand même là aussi autour du capillaire, parce qu'il y a une question quand même qui me taraude. Parce que par rapport à ce que tu m'as dit au tout début, où le cheveu, il capte effectivement des choses, que tu t'en protèges, est-ce que tu puises en eux encore aujourd'hui des choses ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, bien sûr, bien sûr. Ah oui, une énergie vraiment limite vivifiante, vraiment une énergie. Je capte vraiment une énergie de vie, vraiment, réellement.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui. Ah oui, donc en fait, on revient à ma spécificité qui est l'efficience. J'ai capté comment je fonctionne avec mes cheveux, j'ai capté l'essentiel et donc je sais exactement comment les manier, à quel moment, pour pouvoir justement que ça me soit utile, au moment où j'en ai besoin.

  • Speaker #1

    Ah, là c'est beau ça ! Ok, donc c'est pas que anodin, c'est pas juste qu'on s'interroge pas, tu sais à quel moment ça va te servir.

  • Speaker #0

    Ah oui ! ah oui bien sûr je transmets ça avec mes loulous je leur fais beaucoup de massages capillaires ils sont hyper demandants d'ailleurs ah ok ça c'est un moyen de connecter c'est un moyen aussi en tant que maman de pouvoir entrer dans l'intimité, créer une connexion avec mes enfants c'est un moment aussi où je nettoie un peu je fais un peu de voilà ... Oui, on a capté les subtilités. Ensuite, il faut les utiliser à bon escient sans rentrer dans le truc un peu trop lourd, rituel et tout. Ce n'est pas mon dada. Non, non, moi, j'aime. On va droit au but. On fait ce qu'il y a à faire. C'est utile, ça fonctionne. Et puis, let's go, on y va.

  • Speaker #1

    Ça fait que tu gagnes du temps, en fait. C'est beau à savoir, ça, d'entendre ça par rapport à ce lien avec les enfants et les cheveux. Je trouve ça, oui, c'est magnifique. Effectivement, tout ce qu'on peut faire passer par là, c'est impressionnant. C'est cette terminaison de corps qui capte, mais qu'en plus, quand on a, je dis toujours aux clientes, quand je les touche là, c'est une partie intime. Parce que tout le monde n'aime pas. Et il y en a qui apprécient, mais c'est vrai qu'elles se déposent. Alors, quand elles sont là, elles acceptent, elles se déposent. Et c'est un cadeau pour moi parce qu'il y a un beau partage. Et donc, c'est magnifique. Mais écoute, en tout cas, un grand merci, Lala, parce que ça m'a permis de découvrir encore différemment et d'apprendre plein de choses. Et si tu avais... un mot de la fin, quelque chose qui peut englober toi en tout cas, ta perception avec tout ça ce serait ?

  • Speaker #0

    Si j'avais un mot de la fin c'est mesdames, vraiment c'est connectez-vous à vous, à vos désirs et le reste le reste s'adaptera, dans tous les cas, le reste s'adapte toujours à la femme, donc ça il faut vraiment prendre conscience je pense que le monde s'adapte à la femme, vraiment. C'est encore un peu cash, mais je pense réellement que le monde s'adapte à la femme. Et tant que les femmes ne l'ont pas compris, on restera encore sur cette emprise dans laquelle on vit encore aujourd'hui, malheureusement, en 2025. En tout cas, ce n'est pas ce que je veux pour les générations à venir. Donc, je pense que, mesdames, c'est maintenant qu'il faut... C'est maintenant qu'il faut vraiment poser sa voix, imposer sa voix et poser sa voix, V-O-I-X et V-O-I-E. Mesdames, si vous saviez le rôle que l'on a sur Terre, en fait c'est très simple, on est les éducatrices des hommes et des femmes de demain. En fait, il n'y a rien d'autre à rajouter. Si ça, ce n'est pas suffisant pour pouvoir prendre conscience de la place de la femme, je ne sais pas trop quoi rajouter après ça.

  • Speaker #1

    On dit toujours, derrière chaque grand homme se cache une femme. Et je trouve que ça, ça peut vraiment résumer et permettre à la femme de reprendre sa puissance et de se dire, ben ouais, c'est quand même elle qui enfante. Donc de toute façon, ça va être compliqué de...

  • Speaker #0

    Ce grand homme, c'est une femme qui l'a éduquée. Donc, il faut aussi... Il faut qu'il se rappelle d'où il vient et d'où il sort. Donc, on se détend un peu, messieurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Écoute, Lalla, je te remercie. C'était vraiment un bon moment. Ça m'a permis aussi de... Vraiment de comprendre d'autres choses. Et c'est génial. Et puis, ben, voilà. Merci du cœur. Une belle continuation. Je vais mettre tes coordonnées en dessous pour toute personne qui veut aussi entrer en contact avec toi. Et puis... J'espère qu'en tout cas, ton message sera vraiment passé auprès de là. Vraiment. Je te remercie grandement.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Marie-France.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Bye bye.

Description

Cet épisode m’a profondément touchée.


Au départ, je portais en moi une curiosité teintée d’incompréhension : pourquoi certaines femmes choisissent-elles de cacher leurs cheveux ? Était-ce une injonction religieuse, une contrainte ?


En posant cette question à mon invitée, je m’attendais à une explication… mais sa réponse m’a désarmée de simplicité et de justesse.

Elle m’a simplement dit : « C’est un choix. J’ai été appelée à le faire. »


Et dans cette phrase, tout s’est apaisé.


J’ai compris qu’il n’y avait rien à questionner, rien à justifier.


J’ai ressenti la pudeur, la liberté et la profondeur d’un acte purement intime.


Cet échange m’a ramenée à l’humilité : j’ai réalisé à quel point vouloir comprendre « pourquoi » relevait parfois d’une curiosité intrusive. J’ai reçu une belle leçon de respect, celle de la liberté des femmes d’être, de s’exprimer, de choisir — sans répondre à aucune injonction, ni religieuse, ni sociale, ni masculine.


Nous avons parlé de la voie et de la voix des femmes, de cette puissance tranquille qui s’affirme quand on ose se choisir soi-même, tout simplement.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour auditeurs et auditrices, aujourd'hui je reçois Lalla Mina. Lalla Mina, j'ai eu l'occasion de la rencontrer lors du sommet des femmes, Être femme, organisé par Yasmina. Et j'ai tout de suite été, alors je ne vais pas dire intriguée, subjuguée si on veut quand même, mais j'ai été très happée dans mon regard par sa coiffure. Alors, plus tard vous verrez les images, il y aura de toute façon une photo, donc vous comprendrez. Et j'avais besoin, à travers... Lala qui a gentiment accepté mon invitation de vouloir peut-être exprimer en tout cas de son point de vue à elle, par rapport à elle son lien avec ses cheveux suite au foulard qu'elle porte, mais qu'elle porte d'une manière pour moi divine qui en fait d'elle une princesse vraiment, je la vois systématiquement et je me dis mais waouh cette beauté, mais alors ce qui prouve qu'il n'y a pas besoin de toujours montrer ses cheveux pour être belle et pour porter la féminité surtout Donc, voilà là, je vais te laisser te présenter. Je te dis bien bonsoir. Et puis, je te laisse te présenter aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #1

    Yes. Écoute, magnifique. Merci beaucoup, Marie-France. Est-ce qu'au niveau du son, c'est bon ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. Je te remercie pour cette invitation aussi. Tu me fais honneur. Donc, je suis en joie d'être ici et de partager un petit bout de ma vie. Oui, ça peut, voilà, donc... Aider, inspirer, juste faire plaisir, se faire sourire, ne serait-ce qu'un petit sourire, ce serait déjà chouette. Donc moi je suis Laila Mina, c'est mon prénom complet. Je suis consultante business et coach en leadership au Fébina. J'accompagne donc principalement les femmes entrepreneurs à construire un business solide, aligné, en travaillant sur divers aspects, leur posture, leur message, leur positionnement et évidemment leur relation à l'argent. Et oui, je porte le voile, enfin oui, je porte le voile, turban, d'autres l'appellent turban, mais bon, moi j'aime bien dire le voile, c'est joli. Voilà, donc je te laisse et je suis ravie d'être ici avec toi et avec vous toutes.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, merci à toi en tout cas pour avoir répondu positivement à mon invitation. Alors effectivement, ce voile, que tu peux dire, pardon, voile ou turban, moi j'avais d'emblée l'envie de dire turban parce que la manière dont tu le portes... quand on dit voile, peut-être que c'est réducteur, mais on voit plutôt quelqu'un avec même un visage caché pratiquement, où on ne voit en tout cas que la face, mais sans les cheveux. Et donc, la manière dont tu le portes fait plutôt penser à Turban. Et j'aimerais, si tu veux bien expliquer, juste de toi à toi, effectivement, que représente ce Turban et la raison pour laquelle le cheveu n'est jamais montré, ou en tout cas, à chaque fois que je te vois comme ça sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'il est montré dans certaines conditions, dans certaines situations ou autres ? Quel est ton lien avec tes cheveux en fait, directement, s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Cette question me fait sourire Marie-France, parce que j'ai envie de dire que j'ai un lien comme toutes les femmes avec mes cheveux, vraiment comme toutes les femmes. Et toutes les femmes voilées qui se courent les cheveux, elles ont un lien aussi intime. que toutes les autres femmes qui montrent leurs cheveux. C'est vraiment un choix personnel de les couvrir ou de les découvrir. Je respecte chaque choix. Et moi, le fait de le porter, ça vient... Comment je peux expliquer ça ? Pour moi, c'est vraiment un choix de foi, évidemment, et surtout de liberté. C'est-à-dire que si on m'empêche de le porter, c'est une entrainte à ma liberté. Comme si, si on l'obligeait, une femme à porter un voile ou à s'habiller... D'ailleurs, c'est quelque chose qui me met hors de moi, le fait qu'on puisse... Surtout que les hommes, principalement, en plus, voilà. C'est surtout eux qui ramènent ce débat, la femme doit s'habiller comme ça, en parlant maillot, vêtue, dévêtue, c'est trop court, c'est trop long, c'est pas assez, c'est... Oh, c'est pas possible ! Foutez-nous la... Foutez-nous la paix, mais... Messieurs, laissez-nous nous habiller comme on nous semble. Nous sommes grandes, majeures, vaccinées, tout ce que vous voulez. Foutez-nous la paix. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    Le mot d'ordre.

  • Speaker #1

    Le mot d'ordre. Donc voilà, j'ai une relation qui est totalement normale avec mes cheveux. Je ne sais pas trop. Je n'avais jamais pensé, en fait, à avoir une relation spécifique ou quoi avec mes cheveux. Ouais. C'est un signe de féminité, j'aime prendre soin de mes cheveux comme toute femme. C'est un signe de beauté, c'est un signe aussi... d'expression parce que des fois on a les cheveux on s'exprime aussi pas mal à travers nos cheveux et donc je pense que c'est aussi peut-être choisir je pense que quand même quand on porte le voile ou le turban par rapport aux cheveux c'est aussi une facilité d'entretien de se coiffer, on ne se réfléchit pas à la couleur, si on a des cheveux blancs on les assume d'office parce que voilà ou pas, ou pas parce qu'on est extrêmement féminine, il faut savoir aussi qu'on fait Chez nous, les cheveux, c'est quelque chose de très important. En plus, voilà, origine marocaine, maghrébine, le cheveu, c'est quelque chose de très, très important chez la femme. Et même dans la religion, c'est quelque chose d'extrêmement précieux, si je peux dire. Voilà ce que je peux dire, Marie-France.

  • Speaker #0

    Merci. En fait, oui, quand je parle, oui, tu me dis, on a le même lien que n'importe quelle femme. Bien sûr, moi, je pose ça comme question à toutes les femmes. Quand je demande le lien avec ses cheveux, c'est justement, il y a des femmes pour qui le cheveu, OK, il est là, il est là. Et comme tu dis, elles n'y font pas spécialement attention. Donc, ce n'était pas seulement le fait qu'elles soient sous un turban ou pas, c'était de se dire, OK, mais tu y as répondu en fait. Donc, les cheveux pour toi, c'est quand même un lien de féminité, c'est quelque chose auquel tu fais très attention, tu apportes du soin. Et effectivement, on donne souvent cette représentation des Marocaines qui prennent terriblement soin de leurs cheveux. Puisque quand on parle du aîné, bien souvent, on parle du aîné que les Marocaines font sur leurs cheveux pour avoir de la brillance. Mais c'était dans le sens, donc toujours de par rapport à toi, y a-t-il un moment plus spécifique où tu vas les mettre en valeur ? Parce que toi, comme tu dis, sous ton turban, est-ce que tu as des cheveux blancs ou pas ?

  • Speaker #1

    Ça va dépendre des périodes. En ce moment, oui, j'ai des cheveux blancs.

  • Speaker #0

    Tu veux dire par période, selon si tu fais une couleur ou pas ? Ma question, en fait, c'est de savoir si tu as les cheveux blancs et que tu les acceptes, ou bien tu les couvres encore aujourd'hui.

  • Speaker #1

    À partir d'un certain âge, j'ai des cheveux blancs. De toute façon, dans ma lignée, j'ai envie de dire que mon papa a des cheveux blancs très très très jeunes. Je crois à la vingtaine, trentaine. À 40 ans, il avait la tête toute blanche et on a hérité de lui, nous les filles.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, tu as déjà des cheveux blancs ?

  • Speaker #1

    Oui, moi, ça a pris un peu de temps. Ça a commencé à se manifester vraiment que là, ces dernières années, ces deux dernières années. Oui, c'est bien parti.

  • Speaker #0

    Et ton lien avec eux, alors ?

  • Speaker #1

    Ils ne me dérangent pas.

  • Speaker #0

    Mais tu les caches ou tu ne les caches pas ?

  • Speaker #1

    Mes cheveux blancs ?

  • Speaker #0

    Oui. Je veux dire, tu ne les caches pas de la couleur ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, en ce moment, non.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Donc, pour toi, oui, ils peuvent être là. Il n'y a pas de souci avec ça. Ah oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu as un rituel beauté, je veux justement, et quel serait-il ? savoir comment tu les entretiens. Ça, c'est une question souvent pour les femmes, justement, voir un peu quel est le lien, ce fameux lien avec ses cheveux. Comment on les entretient ? Est-ce qu'on a vraiment un lien de cœur avec ? Ou c'est parce qu'il faut bien ? Voilà. Donc, toi, comment est-ce que tu les entretiens ?

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je n'ai pas un lien vraiment. Je ne suis pas très soin cheveux dans le sens… Je fais le minimum. Franchement, je pense que je fais un peu la feignasse. Je les trouve beaux par nature. Et puis, j'aime quand c'est naturel, quand c'est simple. Je suis un peu feignasse sur ce coup-là. C'est l'avantage de porter aussi le voile. C'est qu'on fait quand on veut, quand on a envie d'en prendre soin. Quand on n'en prend soin, quand on n'a pas envie, c'est OK aussi.

  • Speaker #0

    Donc, pour toi, c'est un peu... Tu as des cheveux longs ? Milon ? C'est une corvée pour toi de les entretenir ?

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas vu comme une corvée. Non, ce n'est pas une corvée, c'est juste par moment. C'est vraiment par timing, c'est juste question de temps et de priorité. Mais sinon, oui, ça fait partie. Évidemment, il y a un minimum qui est fait parce qu'il y a un rituel qui est là. Il y a un minimum qui est fait. Pour certains, ça peut sembler beaucoup. Pour d'autres, ça peut sembler très peu. Tout dépend. Et là, c'est chaque semaine. Moi, non, je ne suis pas adepte de chaque semaine faire des soins et tout ça. Non, même de nature depuis très jeune. Non, je n'ai pas. J'aime le confort, j'aime la simplicité. Donc, tout ça va avec. Même l'entretien de mes cheveux, c'est aussi simple, c'est confortable. Dès que ça devient compliqué, non, ce n'est pas ma cam. Et c'est pareil aussi dans toutes les sphères généralement. C'est une de mes particularités. J'aime l'efficacité et aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    D'accord. On gagne du temps et on passe à autre chose. donc ce moment où parce que c'est ça que je cherche toujours à amener dans le lien avec la personne c'est prendre soin du cheveu c'est prendre soin de soi parce que ça fait partie intégrante de notre corps donc pour toi c'est pas spécialement un moment plaisir c'est quelque chose qui doit être vite fait

  • Speaker #1

    En fait, tout dépend du moment. C'est vraiment ça. Il y a des fois où c'est vraiment un pur kiff. Je prends le temps, c'est agréable et tout. Quand je prends le temps, pour moi, c'est ça. Le temps est un élément. Quand j'ai le temps, je suis bien. Il y a plein de choses qui se font et tout. Quand je n'ai pas le temps, c'est plié en deux-deux. Boum, bam, boum. Et boum, on saute et on part à nos affaires.

  • Speaker #0

    Mais je comprends, en plus dans ta profession aussi où tu es quand même pas mal occupée, j'imagine que ce n'est pas la priorité en tout cas. Et si on revient sur le côté, alors je ne sais pas du tout derrière, que ce soit religieux, que ce soit croyance, que ce soit quoi que ce soit, est-ce que tu serais d'accord de nous dire pourquoi toi tu portes le turban, ce que ça t'amène d'avoir tes cheveux enveloppés dans ce beau turban ?

  • Speaker #1

    Déjà, ça me permet de me rapprocher de ma foi, de me connecter davantage à ma foi, de répondre à des critères religieux, clairement. Et ça me permet, en fait, c'est comme si je pouvais pratiquer ma religion de façon libre, sereine, assumée, vivante, en fait. Voilà, c'est tout simplement ça. Il n'y a pas de... En fait, ce n'est pas complexe. C'est un moment où j'ai eu envie de porter le voile parce que j'en ai eu envie, parce que le cheminement se fait à un moment donné. Et je savais que je le porterais un jour. C'était quand, je ne savais pas. Mais je savais que je le porterais. Je n'avais pas de contraintes extérieures, je n'avais pas tout ça. Donc, le moment est arrivé, je l'ai porté. Je pense que toutes les nanas qui portent le voile, c'est... Voilà, c'est arrivé un moment, on se dit, ouais, j'ai envie de le porter, je ressens le besoin de le porter. Vraiment, c'est ça, c'est je ressens le besoin de le porter.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est... Ça protège le voile, c'est un élément protecteur, ça protège énergétiquement, je trouve, ça protège aussi... Ça protège beaucoup du regard, ça permet d'avoir aussi... Et quand on le porte, bizarrement, on n'est pas... Les personnes en face... Moi, ça m'avait bien... On n'a pas les mêmes réactions, en fait, c'est assez. On s'est dit, ah oui, OK, donc maintenant, je comprends, en fait. Et en fait, on arrive, le sens qu'on recherchait, ou qu'on comprenait théoriquement, on le vit dans le fait, dans les faits, dans le concret, en fait. De pourquoi, en fait, on nous conseille de porter le voile. On conseille à la femme de porter le voile dans ma religion musulmane.

  • Speaker #0

    Tu peux nous expliquer ça, justement, ce conseil qu'on donne à la femme par rapport à ça dans votre religion ? Est-ce que c'est de manière générale ou est-ce que vous le faites tout pour cette même raison ?

  • Speaker #1

    Écoute, c'est à peu près ce que je viens de te décrire. C'est vraiment un cheminement, c'est un rapprochement, j'allais dire aboutissement. Non, parce qu'il n'y a pas d'aboutissement final, c'est une étape. Chacune arrive, chacune à son niveau, à son timing, dans les délais qui lui conviennent. Moi, j'ai décidé de le porter comme ça. Je ne le portais pas comme ça. Je le portais comme ça au début. D'accord. Oui. Donc, c'est après. Après, moi, j'aime l'esthétique et j'aime le confort. Je te rappelle, c'est une de mes règles favorites. C'est le confort. C'est une de mes conditions. J'aime le confort. Et donc, c'est par confort aussi que je le porte comme ça, par esthétique, parce que j'aime aussi. J'aime le beau et je trouve que cette manière de le porter met plus en valeur mon visage, pour des raisons. Et puis voilà, j'avais envie de cacher mes cheveux, pour moi c'était important. Mais voilà, c'est vraiment un choix. Après c'est vraiment ancré parce que voilà, la religion musulmane, je suis née dedans, je viens dedans, je suis musulmane. La question ne se pose même pas automatiquement. C'est une évidence, mais ce n'est pas une obligation. C'est une évidence, c'est un cheminement, c'est un aboutissement. C'est vraiment le chemin de chacune. Il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal, c'est juste chacune. La religion, c'est vraiment un peu comme une boîte à outils qui nous permet de pouvoir vivre notre vie sur Terre. Et elle nous donne des ressources. Le voile en fait partie.

  • Speaker #0

    C'est génial parce qu'en fait, en t'écoutant, je réalise juste que, et je parle pour moi, je ne veux pas parler pour tout le monde, c'est comme si on a, étant en dehors de cette religion, croyance ou tout ce qu'on veut, il y a des questions qu'automatiquement, ça amène à se poser. Et là, j'aime parce que depuis le début, j'ai envie de te poser certaines questions. Et je me dis, mais non, ce que tu es en train de me dire, C'est d'une telle évidence Il n'y a pas à essayer de savoir qu'est-ce qui, ou que quoi, même si ce n'est pas clair dans ce que je dis, mais ce que tu viens de dire, en tout cas, me suffit. Je pourrais même m'arrêter là et te dire, OK, j'ai compris pourquoi.

  • Speaker #1

    Ça vient nous mener vraiment à un combat que toutes les femmes mènent depuis d'autres religions confondues. C'est ce libre choix, ce libre arbitre de choisir ce qu'on veut faire de notre corps, de comment on veut s'habiller. ce discours il devient insupportable il ne faut pas que nous les femmes on rentre dans ce jeu en fait c'est vraiment pas possible pour moi c'est quelque chose qui est inacceptable c'est génial et merci parce que je te dis je pourrais m'arrêter là le podcast plus court non

  • Speaker #0

    non non parce que oui même si t'aimes bien ce qui est court et efficace non parce que t'as relevé quelque chose par rapport à une question que je voulais te poser que j'ai adoré c'est que tu m'as dit Parce que ma question, ça aurait été, est-ce que tu penses que les cheveux portent une énergie, une force ou un message particulier ? Et tu m'as répondu quand même déjà en amont en me disant, mais quand je le mets, je me protège en même temps. Ça peut être une protection. Et puis, il y a ce côté où effectivement, on le sait, avec les cheveux, on peut capter tellement de choses. Et en même temps, toi, tu t'en protèges aussi de tout ça. Et donc, pour toi, ce serait quoi ce message de toi ? Cette énergie qui peut y avoir dedans, qui t'anime toi, dans tes propres cheveux ?

  • Speaker #1

    Je pense que les cheveux, quand même, ce n'est pas anodin qu'ils soient déjà en hauteur comme ça, qu'ils soient en haut. Je pense qu'ils captent beaucoup de choses. Ils sont visibles, ils sont là. Ils sont aussi très… Il y a plein de choses qui tournent autour, en fait. Ils sont très convoités, ils sont très sollicités, même dans la manipulation, ils sont très convoités par les regards, ils sont très convoités par... Il y a plein de choses, il y a plein de petites choses comme ça qu'on peut relever. Et je pense que c'est vraiment l'histoire de se protéger soi, vraiment, quand on se couvre. En tout cas, là, quand on parle énergétique, si on parle vraiment énergétique, c'est vraiment se protéger soi. C'est une protection. pour moi interne vraiment pour pouvoir ok je fais ma live je laisse pas n'importe quoi s'imprégner là s'imprégner là dedans rentrer par là dedans on se calme je décide dans quel environnement j'ouvre ou je referme ces capteurs qui sont assez spécifiques quand même attention donc je pense que c'est aussi voilà c'est là au fait où c'est le libre arbitre de chacune Donc celle qui veut porter un chapeau, elle peut. Celle qui veut porter un voile, elle peut. Celle qui veut se couvrir, elle se couvre. J'ai envie de dire, putain, lâchez-nous la grappe, quoi. Merde, excusez-moi, mais... Foutez-nous la paix. Foutez-nous la paix. Donc je suis pour aucun discours qui donne des ordres à une femme qui est accomplie, qui est aboutie, qui a toutes ses capacités. Je suis... Je suis contre ce genre de discours.

  • Speaker #0

    Je comprends. Je pense que les femmes elles-mêmes ne supportent pas ce genre d'injonction.

  • Speaker #1

    Le corps de la femme est tellement convoité, il n'y a qu'à voir les publicités. Il est tellement convoité, il est tellement utilisé comme un objet qu'on ne peut pas acquiescer ça. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible, ça a commencé très tôt, il y a quelques années. OK, donc... Au nom d'une certaine liberté, pour moi, qui a été mal définie. Parce qu'en gros, ce n'était pas ça la liberté. La liberté, ce n'est pas de s'exhiber. Ça te fait plaisir, fais-le. Mais bon, ce n'est pas la définition de la liberté de chacune. Voilà, moi, j'ai d'autres priorités, par exemple. Je préfère me couvrir les cheveux, aller m'occuper de choses qui sont plus importantes pour moi. Me protéger pour pouvoir me permettre de plus efficace. plus, on peut dire, directe, plus efficiente, plus, plus, plus. Et en me protégeant aussi, il y a cet aspect aussi de protection énergétique et protection, même protection générale. Donc je pense que c'est important aussi. Donc ce n'est pas anodin que même dans toutes les religions, en fait, il y a des couvre-chefs.

  • Speaker #0

    Moi, justement, mon grand combat, si je peux appeler ça un combat, c'est justement de pouvoir libérer ces femmes de toutes ces injonctions sociétales de « il faut être présentable » . avec ses cheveux. Les blancs, ça vieillit, c'est pas joli, tu dois les entretenir, sinon t'as l'air négligé. Les cheveux longs, passer 50 ans, c'est plus possible, t'es trop vieille. C'est comme ça résume ce que tu dis, à quel moment, qui a décidé tous ces critères-là de beauté ? Moi, je mets toujours à l'honneur, maintenant, Brigitte Bardot, que tout le monde va juger parce qu'elle a une tignasse, c'est pas possible, les cheveux sont pas coiffés. mais qui est bonheur. Elle n'en a rien à cirer, elle l'assume à 2000% et je trouve ça extraordinaire. Mais c'est ça aujourd'hui, les femmes, moi je suis pro cheveux blancs en me disant mais arrête de mettre autant de choses sur tes cheveux qui abîment, qui saccagent et puis qui te font quelqu'un que tu n'es pas. Donc assume ce que tu es comme tu es. Toi derrière ton image, c'est ton image, c'est ton choix de vie et tout. Après c'est elle qui se colore et qui se dé... Évidemment, c'est leur choix aussi. Mais là, derrière, il y a toujours cette injonction sociétale qui dit que, oui, mais non, si je ne sors pas maquillée ou si je ne sors pas coiffée, je suis négligée, ça ne va pas. Donc, c'est quand même la peur, évidemment, dans le regard de l'autre systématiquement. Et là, je voulais voir justement, en tant que Marocaine, comme on a justement, nous, quand même, une belle représentation de vos feux. Parce que sincèrement, en tout cas, moi, pour en avoir vu, j'adore. Est-ce que toi-même, tu as un soin, quand tu prends le temps d'eux, un soin bien particulier ? qui peut apporter vraiment un bienfait ?

  • Speaker #1

    Franchement, les filles, celles qui écoutent, l'huile d'argan, l'huile d'olive et basta.

  • Speaker #0

    Là, c'est là où tu dis justement, et c'est là où je pourrais peut-être mettre juste les guillemets, parce que quand on dit l'huile d'olive, moi souvent je leur dis l'inverse, parce que je dis, pour notre cheveu à nous, je pense qu'elle est trop épaisse, tu vois ? L'huile d'olive. C'est pourquoi ? texture de fibre capillaire est beaucoup plus fine donc ça va être beaucoup plus lourd mais c'est sûr pour vos cheveux, j'ai une amie marocaine et c'est vrai que ses cheveux quand elle les fait comme ça, c'est d'une brillance mais c'est magnifique donc c'est vraiment beau

  • Speaker #1

    L'huile qui a toujours été utilisée en tout cas même chez nos grands-mères, arrière-grands-mères c'était l'huile d'olive parce que c'était la plus accessible et puis elle est produite sur place c'est de l'huile qui n'est pas raffinée c'est vraiment de la pure huile d'olive Merci. Et c'est juste un extase pour le cheveu et même pour la peau et tout, c'est juste extraordinaire. Donc oui.

  • Speaker #0

    Attestez mesdames et vous verrez bien si ça vous convient. Mais oui, c'est peut-être une croyance mal placée de me penser que c'est trop riche pour notre type de cheveux.

  • Speaker #1

    Peut-être en soin, juste poser quelques heures ou quelques minutes et ensuite rincer. Il n'y a qu'un film de gras un peu brillant qui va rester, mais ça permet de nourrir le cheveu. Donc, peut-être en hiver, éviter l'huile au soleil. Je pense que cela, dans les périodes hivernales, c'est bien.

  • Speaker #0

    C'est mieux, c'est sûr. C'est plus nourrissant, en tout cas, pour cette phase-là, justement.

  • Speaker #1

    Voilà, je pense. Peut-être en été, le laisser tranquille. Mais voilà, les huiles, pour moi, il n'y a pas… Les huiles, le henné, évidemment. L'huile d'argan, l'huile de nigel aussi, elle est extrêmement... Elle est très bonne. Et puis, il n'y a pas grand-chose. Il faut aller à l'essentiel.

  • Speaker #0

    Et là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Le moins possible et au plus simple, parce que ça ne sert à rien d'aller charger inutilement. Dans tes turbans, tu as des choix différents ? Tu as des couleurs différentes, tu les mets de manière différente. Tu vois, tu te coiffes de turban. Donc, est-ce que tu as quand même un côté esthétique avec tes turbans ? Tu joues, j'ai envie de dire, avec tes couleurs ou pas ?

  • Speaker #1

    Je prends... Tu as encore... Je mets du noir quasiment. C'est volontaire comme ça au moins. Écoute, on n'a pas besoin de chercher à sortir les couleurs et tout ça. Le temps est hyper important pour moi. Donc, en fait, tout ça, c'est... En fait, c'est l'efficacité. efficacité, c'est l'efficience qui s'est construite à partir de tout ce que j'ai vécu auparavant. C'est vrai que oui, je perdais beaucoup de temps à choisir, j'ai des couleurs, j'en mets aussi, mais j'en mets pour des événements, pour des choses, voilà, j'en mets, je mets des couleurs, j'aime beaucoup le blanc, j'aime beaucoup les couleurs, le rouge, j'aime beaucoup les couleurs sur la tête, mais disons que ça demande d'accommoder la tenue qui va avec, le bijou qui va avec, le make-up qui va avec, et tout ça. Donc, pour une raison d'efficacité, de gain de temps, et je trouve que le noir me va plutôt bien. J'aime bien le noir. Je trouve que c'est une très belle couleur. Pour d'autres, ce n'est pas une couleur. Pour certains, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #0

    Comme le blanc, ils disent que ce n'est pas une couleur.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, j'adore le noir. Vraiment, j'aime beaucoup le noir. Et puis, c'est la couleur des cheveux aussi. Donc, c'est OK. Donc, je trouve que voilà. Donc, c'est vraiment pour ces raisons et pour l'efficacité, j'aime beaucoup le noir. Après, voilà, j'aime bien le boum, tac, tac, tac. Et ça prend quelques secondes. moins d'une minute, c'est fini, c'est finalisé. Et voilà. Le rendu est plutôt pas mal. J'aime bien me voir et puis j'apprécie. C'est bon, c'est parti. Et puis on peut y aller. Et puis on peut passer... À sa journée, exactement.

  • Speaker #0

    Mais de nouveau, oui, chacun a ses priorités. Chacun a l'avantage, évidemment, de les mettre sous un foulard. Si tu n'as pas besoin de les laver, on s'en fout. Nous, on ne le verra pas. Il n'y a que toi qui le sais. Mais ce qui est bien, je le vois à chaque fois quand je te vois apparaître sur les réseaux, c'est quand même tout le côté esthétique que tu mets autour. Ton maquillage très léger, les boucles d'oreilles qui sont quand même… Tu vois, il y a… C'est comme si, je ne veux pas dire que tu serais chauve, mais quelqu'un pourrait aussi bien dire… quand je leur dis d'accepter même leurs cheveux blancs, tu dis le noir n'est pas une couleur, mais pour eux le blanc non plus, je dis à côté, il y a un tas d'artifices qu'on peut mettre qui vont enjoliver aussi en même temps. Parce que quand on te voit, oui, ça ressemblerait presque à un chignon fait dans tes cheveux, mais esthétiquement, justement, c'est très joli et toutes les parures que tu peux mettre, ça pourrait, je montrerai les images aux gens, mais hors de ça, on peut tellement se parer d'autre chose pour ce côté esthétique. J'aime pas dire côté esthétique parce que tout de suite, c'est montré qu'il faut être jolie et rien à voir. Mais avec peu, tu fais beaucoup,

  • Speaker #1

    toi. Je pense que le côté esthétique est important pour toutes les femmes. Faut pas se mentir, c'est hyper important pour toutes les femmes. Après, chacune a sa définition de l'esthétique. Pour Yana, être naturelle, c'est être au top de son esthétique, c'est OK. Pour d'autres, elles ont besoin de faire le contouring super bien hard et tout. C'est ok aussi, l'essentiel c'est que la personne se sente bien, en utilisant tous les artifices qui existent, qui sont à notre portée, c'est ok en fait. L'objectif c'est vraiment de se sentir bien, peu importe ce qu'on utilise, et de le faire vraiment pour soi. Et je pense que pour arriver à ce niveau-là, ça demande quand même, je pense que quand on est jeune, on a envie de plaire à l'autre. Après au bout d'un certain temps, on se dit, bon écoute, va te faire outre. c'est bon, on arrête et on pense en soi. Après, on pense efficacité, on a les enfants, donc on pense plutôt organisation, on pense plutôt praticité. En fait, ça dépend du contexte familial, du contexte de vie. Ça dépend aussi de l'étape de vie, où est la personne, où est la jeune femme ou la femme. Donc, il y a tous ces éléments à prendre en considération. Et moi, je ne suis pas pour le rejet des aspects esthétiques, des gadgets, des choses comme ça. Je pense que si c'est là, si c'est à notre portée, ce serait idiot de ne pas les utiliser. Si c'est agréable, ça nous fait plaisir. Si une paire de boucles d'oreilles peut me rendre super bien, ou un rouge à lèvres peut me rendre confiante, bien, avoir la posture qui va bien, pourquoi s'en priver ? Les femmes, elles ont un lourd fardeau quand même. J'ai l'impression qu'elles ont une densité sur les épaules, même juste... C'est ça, c'est vraiment une sorte de lourdeur sur les épaules que les femmes ont dans le contexte actuel, surtout professionnel. que je connais très bien et les femmes voilà elles ont besoin de se sur de sur faire sur exister sur montrer sur j'ai envie de dire on se calme quoi on se calme et tout ça ça vient de l'autre au masculin principalement tout ça parce qu'il ya toujours le regard de l'autre j'allais dire malheureusement franchement ouais malheureusement il faut se calmer les gars il faut se calmer les gars occupez vous oui mais même les femmes en fait là des fois peuvent être un peu Oui, mais ça c'est autre chose, ça c'est autre chose, c'est autre chose. Mais déjà, franchement, il faut se détacher du regard de l'autre masculin, pour moi c'est hyper important. Ça a été tellement... Tout ça c'est né finalement du fait que la femme a été utilisée comme un objet de désir, un objet de démonstration pour montrer des collants, des gambettes longues de deux mètres, pour montrer des belles tignasses. des objets pour vendre des voitures, des objets pour vendre des voyages, des trucs... des objets pour vendre des vols d'affaires à ces messieurs. Donc ouais, je pense qu'il y a cette histoire-là qui est lourde, qui est très très pesante. Donc oui, ce regard est hyper... est présent, mais je pense qu'il faut s'en détacher petit à petit pour pouvoir vraiment avoir son propre regard sur soi et voilà, et leur dire allez tous pour faire outre. Et voilà, je fais ce que je veux avec mes cheveux.

  • Speaker #0

    Voilà le beau slogan. Et ce serait bien si tu pouvais, alors sans rentrer dans le détail ni dans tout ton féminement, parce qu'il appartient à chacun avec son vécu, c'est sûr, et son histoire, mais comment est-ce que toi, à un moment, tu as pu justement, parce que quand je t'écoute, tu as réussi à dépasser tout ça. Est-ce qu'il pourrait aider la femme aujourd'hui de se dire à un moment d'arriver à se détacher de cette fameuse image qu'on attend de la femme ?

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    C'est pas un exercice qui est simple, je pense qu'il faut du temps, ça demande du cheminement, mais ça demande surtout du dépouillement, c'est-à-dire de déposer beaucoup de choses. Il ne faut pas rajouter, il faut venir enlever ce que tu disais là, toutes ces injonctions, il faut vraiment les déposer, il faut déjà en prendre conscience que voilà, est-ce que c'est mon choix ou est-ce que je fais ça pour l'autre ? C'est un premier point et c'est vraiment se poser la question, c'est pour qui je fais ça ? Et tant que ce n'est pas pour moi... Et optionnellement, si ça me plaît, je fais pour un tel ou un tel, mais c'est aussi choisi, ce n'est pas subi, c'est conscient, ce n'est pas inconscient. Là, ok, vas-y, fais. Mais je pense que ça demande vraiment de... Pour moi, ça demande d'enlever beaucoup de choses, vraiment de déposer beaucoup de choses. Parfait. Donc après, ça demande du temps, après ça dépend vraiment... Je pense qu'il faut penser d'abord à soi. Par exemple, une nana, par exemple, qui bosse, qui a des enfants, qui... Moi je sais que ça a commencé vraiment quand j'ai eu mes enfants parce que c'est vrai que moi aussi jeune je faisais beaucoup, le regard des autres était hyper important pour moi. Pas tant que ça en réalité quand même, depuis quand même jeune je m'en foutais un peu, j'aimais déjà la coquetterie, j'aimais déjà ça fait partie de ma nature donc je le faisais déjà parce que moi je kiffais vraiment faire ça mais je pense que oui quand même j'avais quand même le regard des autres qui était assez important malgré tout Mais après, c'est vrai que l'efficacité est venue s'imposer à moi parce que quand j'ai eu mes loulous, il fallait que je sois efficace. Donc, je n'avais pas le temps d'eux. Et il était hors de question que, après, les priorités se redessinent. Elles se redessinent. Tu vois ? Donc, je pense que c'est à ce moment-là, je pense qu'après les choses… Après, voilà, la femme, quand elle évolue quand même, je pense qu'elle redéfinit tout. Et donc, là, il se posait aussi cette question. Est-ce que je veux mettre cet aspect-là, le regard de l'autre ? Ou est-ce que je veux le positionner ? Mettez-le à la fin, les filles, en direct. Ne cherchez pas. C'est un boulet, il ne faut pas se trimballer. Mettez-le au fin fond fond de la liste. Quand ça vous chante, faites-le de façon consciente. Faites-le pour vous faire plaisir de faire plaisir, mais sinon, non.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'aujourd'hui, toi, tu as encore peut-être un petit quelque chose ou pas dont tu voudrais te débarrasser dans le sens où il te freine encore un peu dans la vie de tous les jours ? En tant que femme, en tant qu'entrepreneur, dans n'importe quel domaine ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'en ai fait du chemin, j'en ai déposé des choses. Ce n'est pas forcément quand on dépose des choses, ça ne se fait pas dans le fun, dans le kiff. Il faut accepter de passer par une phase de douleur. Moi, j'aime prendre l'exemple de, pour donner la vie, tu mors. Ce qui est beau, c'est que t'en veux, moi je me rappelle quand j'ai mon premier enfant comme toutes les femmes on sait ce que c'est et pourtant juste après je me dis ah j'en veux encore quand on voit le petit bout et tout et là c'est ça au fait donc je pense qu'il faut être prête pour avoir cet effet là pour avoir vraiment un certain aboutissement, un certain palier, il faut être prête à passer par une phase de mue, par une phase peut-être voilà un peu complexe parce qu'on dépose des fois on arrache un peu de soi, de son histoire, de ses sacs à dos, on dépose des choses et ça se fait pas forcément simple ni facile mais en tout cas voilà c'est totalement possible, je pense qu'on a toutes les capacités pour pouvoir le faire. Et aujourd'hui, où est-ce que j'en suis ? Sûrement que j'ai encore des choses à déposer, probablement, évidemment, je pense. Qu'est-ce que je pourrais déposer ? Ouf, il y a encore des choses. Écoute, pour être honnête avec toi, c'est en cours. Je suis en train de déposer quelque chose de très très très très lourd. Et là, je suis dans la phase, pas finale, mais peut-être l'avant, je ne sais pas comment on peut dire ça. Je pense dans une phase avancée. Donc la partie rude est passée, je pense. Je suis encore dans une phase qui demande encore d'énergie, de la présence, d'être encore vraiment bien là, ancrée, les pieds bien ancrés sur terre. Mais voilà, j'en parlerai probablement, pour celles qui me suivent dans les réseaux, j'en parlerai dans quelques mois. Je parlerai un peu plus tard et je pense que ça peut être utile à toutes les femmes. De toute façon, moi j'aime partager, dans mes accompagnements, en tout cas dans mes cercles privés, j'aime partager. J'aime beaucoup partager. J'aime partager. la vie d'une femme à d'autres femmes. Pourquoi ? Parce que c'est hyper important. Pour pas montrer que l'aspect, ouais, j'ai réussi, tout est bon. Tout est rose. En fait, j'ai envie de dire non, moi, ça m'embête ce genre de choses. La vraie vie, meuf, c'est tout ce que c'est. En fait, on sait tous, on a tous pleuré, on a tous... Il y a des jours où on n'est pas bien, il y a des jours où on n'a pas envie, il y a des jours où ça... Des jours où c'est compliqué avec... Voilà, dans le relationnel, avec la vie professionnelle, tant que personnelle, avec nos enfants, avec nos hommes, avec nos parents, avec... Voilà. Enfin, c'est un peu compliqué, donc il faut aussi... Je pense que ça fait partie, quand on entreprend en fait, c'est important en fait, surtout quand on travaille, comme j'aime dire, qu'on fait un travail d'humain à humain. Hyper important que l'empreinte humaine soit présente en fait. Il ne faut pas se détacher, il ne faut pas qu'on devienne des IA, des chat-GPT, tout est beau, tout est rose. Ça non, ce n'est pas possible, c'est impossible. Donc quand c'est comme ça, il faut fuir mesdames, il faut vraiment fuir, ce n'est pas sain, ce ne sont pas des espaces qui sont sains. Il faut accepter l'humain dans son entièreté. tant dans ses côtés moins glam que dans ses côtés un peu bling-bling, un peu plus glam. C'est OK.

  • Speaker #1

    OK. C'est vrai que c'est notre parcours qui fait aussi de notre richesse. Quelle peut être ta force aussi aujourd'hui qui va faire que tu vas pouvoir aider les femmes qui viennent te voir aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, il n'y a pas qu'une seule force. Je n'ai plus le temps de dire mes forces parce que je pense qu'on a toutes des ressources exceptionnelles en nous. Moi, je crois profondément en l'humain. Je pense que c'est ma première force. Je crois profondément en l'humain. Et honnêtement, entre nous, je crois profondément à la femme. Vraiment. Je pense que toutes les femmes ont des ressources inexploitées. Et moi, j'ai une capacité vraiment à voir. Quand je vois une femme, je ne vois pas ce qu'elle me raconte. Je vois au-delà. J'arrive à voir au-delà. J'arrive à voir les possibilités. J'arrive à voir... En fait, j'arrive à voir... tellement, tellement, tellement de choses derrière tout. En fait, j'arrive à avoir les opportunités juste exceptionnelles. Et c'est vrai que c'est un de mes dons, c'est de voir justement les dons inexploités, les dons inachevés, les perspectives chez les autres qu'elles ne voient pas encore. Donc ça, c'est vraiment une de mes forces fondamentales. Et c'est pour ça que je pense que c'est là où je suis forte principalement. Un autre point, c'est... On fera en parler, au fait, je ne tourne pas autour du pot, je te fais gagner du temps, et je m'en fais gagner aussi, donc c'est hyper important pour moi. On n'a qu'une vie, donc il faut quand même qu'on soit hyper stratège sur le temps. Donc, mon efficacité, mon efficience, c'est d'aller droit au but, et je pense que j'incarne ce que je partage. Je pense que ça, c'est aussi une des valeurs fortes, c'est vraiment d'incarner pleinement ce qu'on dit. Voilà, je n'invente pas des choses. Et je pense que c'est sur ce point-là que les femmes aussi me suivent derrière.

  • Speaker #1

    Écoute-moi, en tout cas, tu m'inspires beaucoup parce que, autant que là, on fait un podcast en théorie sur le cheveu, en fait, pour moi, il devient carrément hors contexte parce que cette protection que tu as mise sur tes cheveux, je ne vais pas dire m'empêche de, mais me permet de passer à autre chose. Et d'en fait, d'aller capter de toi, mais carrément autre chose que ta chevelure. Et ça me... Je perturbe quelque part parce qu'en fait, moi, c'est ce lien que je crie avec la femme à travers leurs cheveux. Mais toi, je ne les vois pas, tes cheveux. Et en tout cas pour moi, parce que quelqu'un d'autre verra autre chose, mais ça me permet effectivement de me focaliser sur ce que tu montres de toi en dehors, ce que tu exprimes. Et c'est vrai que tu es authentique parce que comme tu dis, tu incarnes ce que tu dis. Tu ne fais pas à moitié, tu es clash, tu es direct, tu ne tombes pas autour du pot. Et ce qui te résume vraiment, effectivement, c'est l'efficience, le côté efficace. On y va direct, on ne prend pas 50 chemins. Et c'est l'essentiel, en fait. En tout cas, je ne suis pas sûre que ça te doit... Je veux dire, les femmes qui viennent te trouver, est-ce qu'il y en a qui font demi-tour parce que, justement, ce genre de chemin tout droit peut les perturber ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    J'imagine. Ah oui, évidemment. Il y en a qui ne sont pas prêtes, mais elles reviennent après.

  • Speaker #1

    en tout cas tu vas secouer quelque chose chez elle j'imagine qu'ils font que si elle est venue chercher le truc il faut qu'il y retourne mais tu dois, oui au début ça doit être quand même assez confrontant oui,

  • Speaker #0

    la première généralement la première rencontre est toujours assez confrontante, je pose vraiment un cadre c'est pour et c'est volontaire qu'il soit vraiment assez dense bien cadré, bien structuré. Pourquoi ? Parce que généralement, en fait, on a dit j'attire. J'aime dire que je suis une perchée. Je suis une perchée de la vie. Ça rejoint un peu tout ce monde spirituel, énergétique. Tu vois ? D'accord ? Par contre, je suis une perchée, mais pleinement ancrée dans la matière. J'aime vivre dans la matière. Je suis une perchée, voilà. Et c'est là où je veux amener les femmes. Parce qu'il ne faut pas se perdre. Oui, c'est bien beau, le spirituel, c'est extraordinaire, mais il faut qu'il nous soit... utile ici et maintenant. Sinon, ça n'a pas de sens.

  • Speaker #1

    C'est tellement juste ce que tu dis. Oui, tout à fait. Et de nouveau, ce n'est pas l'essentiel.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Donc, j'aime traduire finalement, et c'est vrai souvent pour des concepts hyper complexes, qu'on complexifie. Oui, j'ai une capacité à te dire... écoute, finalement, c'est pas grand-chose. Il faut juste que tu... Voilà, un peu de cohérence, tu donnes du sens à tes actions, ça va donner de l'empuissancement à tes actions et ces actions-là, elles vont devenir juste amplifiées et tu n'auras pas le même résultat. Et là, on est en train de traduire juste, voilà, agir à partir d'un espace de pleine puissance, par exemple. J'aime traduire les concepts hyper, qui paraissent hyper perchés ou hyper trop complexes et tout. J'aime simplifier les choses. J'aime vraiment simplifier les choses, parce que justement, cette capacité à comprendre le complexe, à le rendre simple ou facilement compréhensible. J'aime bien traduire les choses en humain. Toutes les choses, pour moi, qu'on ne comprend pas, ce n'est pas humain. J'aime les traduire, les ramener à l'humain qu'on est.

  • Speaker #1

    Ok. Ben, bon, franchement. Juste une dernière question, parce qu'on est quand même là aussi autour du capillaire, parce qu'il y a une question quand même qui me taraude. Parce que par rapport à ce que tu m'as dit au tout début, où le cheveu, il capte effectivement des choses, que tu t'en protèges, est-ce que tu puises en eux encore aujourd'hui des choses ou pas ?

  • Speaker #0

    Ah oui, bien sûr, bien sûr. Ah oui, une énergie vraiment limite vivifiante, vraiment une énergie. Je capte vraiment une énergie de vie, vraiment, réellement.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui. Ah oui, donc en fait, on revient à ma spécificité qui est l'efficience. J'ai capté comment je fonctionne avec mes cheveux, j'ai capté l'essentiel et donc je sais exactement comment les manier, à quel moment, pour pouvoir justement que ça me soit utile, au moment où j'en ai besoin.

  • Speaker #1

    Ah, là c'est beau ça ! Ok, donc c'est pas que anodin, c'est pas juste qu'on s'interroge pas, tu sais à quel moment ça va te servir.

  • Speaker #0

    Ah oui ! ah oui bien sûr je transmets ça avec mes loulous je leur fais beaucoup de massages capillaires ils sont hyper demandants d'ailleurs ah ok ça c'est un moyen de connecter c'est un moyen aussi en tant que maman de pouvoir entrer dans l'intimité, créer une connexion avec mes enfants c'est un moment aussi où je nettoie un peu je fais un peu de voilà ... Oui, on a capté les subtilités. Ensuite, il faut les utiliser à bon escient sans rentrer dans le truc un peu trop lourd, rituel et tout. Ce n'est pas mon dada. Non, non, moi, j'aime. On va droit au but. On fait ce qu'il y a à faire. C'est utile, ça fonctionne. Et puis, let's go, on y va.

  • Speaker #1

    Ça fait que tu gagnes du temps, en fait. C'est beau à savoir, ça, d'entendre ça par rapport à ce lien avec les enfants et les cheveux. Je trouve ça, oui, c'est magnifique. Effectivement, tout ce qu'on peut faire passer par là, c'est impressionnant. C'est cette terminaison de corps qui capte, mais qu'en plus, quand on a, je dis toujours aux clientes, quand je les touche là, c'est une partie intime. Parce que tout le monde n'aime pas. Et il y en a qui apprécient, mais c'est vrai qu'elles se déposent. Alors, quand elles sont là, elles acceptent, elles se déposent. Et c'est un cadeau pour moi parce qu'il y a un beau partage. Et donc, c'est magnifique. Mais écoute, en tout cas, un grand merci, Lala, parce que ça m'a permis de découvrir encore différemment et d'apprendre plein de choses. Et si tu avais... un mot de la fin, quelque chose qui peut englober toi en tout cas, ta perception avec tout ça ce serait ?

  • Speaker #0

    Si j'avais un mot de la fin c'est mesdames, vraiment c'est connectez-vous à vous, à vos désirs et le reste le reste s'adaptera, dans tous les cas, le reste s'adapte toujours à la femme, donc ça il faut vraiment prendre conscience je pense que le monde s'adapte à la femme, vraiment. C'est encore un peu cash, mais je pense réellement que le monde s'adapte à la femme. Et tant que les femmes ne l'ont pas compris, on restera encore sur cette emprise dans laquelle on vit encore aujourd'hui, malheureusement, en 2025. En tout cas, ce n'est pas ce que je veux pour les générations à venir. Donc, je pense que, mesdames, c'est maintenant qu'il faut... C'est maintenant qu'il faut vraiment poser sa voix, imposer sa voix et poser sa voix, V-O-I-X et V-O-I-E. Mesdames, si vous saviez le rôle que l'on a sur Terre, en fait c'est très simple, on est les éducatrices des hommes et des femmes de demain. En fait, il n'y a rien d'autre à rajouter. Si ça, ce n'est pas suffisant pour pouvoir prendre conscience de la place de la femme, je ne sais pas trop quoi rajouter après ça.

  • Speaker #1

    On dit toujours, derrière chaque grand homme se cache une femme. Et je trouve que ça, ça peut vraiment résumer et permettre à la femme de reprendre sa puissance et de se dire, ben ouais, c'est quand même elle qui enfante. Donc de toute façon, ça va être compliqué de...

  • Speaker #0

    Ce grand homme, c'est une femme qui l'a éduquée. Donc, il faut aussi... Il faut qu'il se rappelle d'où il vient et d'où il sort. Donc, on se détend un peu, messieurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Écoute, Lalla, je te remercie. C'était vraiment un bon moment. Ça m'a permis aussi de... Vraiment de comprendre d'autres choses. Et c'est génial. Et puis, ben, voilà. Merci du cœur. Une belle continuation. Je vais mettre tes coordonnées en dessous pour toute personne qui veut aussi entrer en contact avec toi. Et puis... J'espère qu'en tout cas, ton message sera vraiment passé auprès de là. Vraiment. Je te remercie grandement.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Marie-France.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Bye bye.

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