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Le cheveu... fil de l'âme

"Quand la coiffure redevient un art du soin"

"Quand la coiffure redevient un art du soin"

24min |22/10/2025|

7

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Le cheveu... fil de l'âme

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24min |22/10/2025|

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Description

Dans cet épisode, je m’adresse aux coiffeuses et coiffeurs qui, parfois, se sentent contraints de quitter leur métier à cause d’allergies aux produits ou d’un épuisement face aux techniques chimiques.


Je partage mon expérience personnelle et mon parcours, pour rappeler que la coiffure peut se vivre autrement — sans produits, dans le respect du cheveu et de l’être.


À travers la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel, j’explique comment il est possible de continuer à exercer, en donnant du sens, de la présence et de la profondeur à chaque geste.


Cet épisode est une invitation à redécouvrir la coiffure comme un art du soin, une voie du cœur où l’on touche non seulement les cheveux, mais aussi les émotions.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube


Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons


Lien pour l'inscription à la formation Décodage Capillaire Émotionnel

https://www.pichetmariefrance.com/coiffure-holistique



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a quelques jours, un membre d'un groupe de coiffeurs postait le fait qu'elle avait des allergies aux produits de coloration et même des allergies aux produits de coloration végétale. Donc elle avait dans l'idée de créer un espace où elle ne ferait que de la coupe et du soin et elle nous demandait notre avis. Je ne vous cache pas que moi en lisant ça, je me disais « Waouh ! Génial ! » des coiffeuses qui n'abandonnent pas pour autant et ont trouvé une solution pour parer. Alors c'est toujours bien triste mais quand on est dans un quotidien, que ce soit dans n'importe quelle profession ou condition de vie, quand tout va bien, tout va bien, on ne se pose pas de questions. Et puis à un moment donné, vous vous retrouvez face à une situation où ben, ok, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je change tout ? Est-ce que je jette tout et je recommence ? Est-ce que je fais totalement autre chose ? Ou est-ce que... A ce moment-là, je prends la peine de regarder ce que je fais actuellement, mais sous un autre angle. En fait, c'est ce qui m'est arrivé il y a plusieurs années. Le cheveu fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute ou femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Ça fait 40 ans que je pratique la coiffure, mais il y a une bonne dizaine d'années, voire plus, que je me suis remise en question et je me suis dit, j'en ai ras-le-bol. Mais vraiment, ras-le-bol. Alors, même si je me souviens de l'époque, je ne sais pas trop ce qui s'est installé en moi qui a fait qu'à un moment donné, je n'en pouvais plus. J'en avais marre de faire de la transformation capillaire, coloration, mèche permanente, la totale. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui ne me parlait plus. Ça me semblait lourd, mais lourd et pesant. C'était vraiment pénible. Et puis dans mon esprit, c'était pourquoi autant colorer les cheveux ? Pourquoi ne pas les laisser naturels ? Pourquoi ne pas les accepter tels qu'ils sont ? Alors évidemment, là, c'est encore aussi toute une... C'est une approche différente, puisque toutes les femmes ne sont pas prêtes à ça, n'ont pas envie, ou ainsi de suite. Et moi, je me souviens qu'à l'époque, j'avais dit à mes amis, j'en ai marre, j'ai envie d'arrêter, et j'avais sorti un slogan, belle au naturel. Et donc, mon idée, c'était d'arrêter tout ce qui était transformation chimique et ne faire que de la coupe et du soin. Alors évidemment, je ne vous cache pas que dans la coiffure, ce qui fait quand même vivre, c'est aussi ce côté transformation capillaire, tous ces produits, toutes ces techniques qui font que c'est un budget évidemment plus élevé pour la cliente. Peut-être que ce qu'on ne pense pas non plus, c'est que c'est un budget élevé pour nous parce qu'il faut acheter ces produits. Alors c'est sûr qu'on les achète à un certain tarif et qu'on les revend à un autre, mais quand même, on a du stock. Moi, je me souviens un jour d'avoir été saturée de mon stock parce que je n'arrivais pas à les couler aussi vite qu'ils rentraient. Parce qu'il y avait des firmes, je ne sais pas encore aujourd'hui si c'est comme ça parce que je ne travaille plus avec les firmes, mais à une époque, c'était, il fallait acheter les bidons par trois et puis il fallait acheter toute la collection, shampoing, après shampoing. masques, donc vous vous retrouviez avec 9 produits dans votre armoire déjà sans même avoir encore rien fait et donc je pense qu'une accumulation de plein de choses comme ça ont fait que j'étais à saturation et puis la vie elle vous envoie ce qu'elle doit vous envoyer et alors moi ça n'a pas été du tout un problème d'allergie, il y en a c'est un burn-out alors j'ai pas voulu attendre le burn-out mais je pense que je ne devais pas en être loin parce que dans mon esprit c'était ok où je fais ? et je mets en place ce que j'ai décidé de faire, c'est-à-dire d'arrêter tout ce qui est technique et puis adviendra ce qu'il adviendra, ou de toute façon, je vais faire boutique. Donc, je n'avais rien à perdre, en fait. Mais m'arrêter pour m'arrêter, je n'avais pas envie non plus parce que je n'avais pas envie de ne plus travailler, je n'avais pas envie de quitter ce métier. Mais c'était une manière de se dire, tiens, je vais regarder ça sous un autre angle. Et bien, voir autrement, ça m'a été vraiment favorable. Le fait est, c'est comme pour toute situation. quand vous le faites avec le cœur, quand vous le faites avec vraiment, j'ai envie de dire, conviction. Parce que pour moi, c'était le tout pour le tout. Ce n'était pas un à peu près, je vais essayer, si ça ne marche pas, je recommencerai les couleurs. Et puis si vraiment mes clientes ont peur qu'eux, ou si j'ai peur de les perdre, eh bien ok, je changerai encore. Non, il y en a marre de faire les choses pour les autres. Parce que les faire pour les autres, c'est ne jamais s'écouter soi, et c'est se déplaire, et à un moment, on sature de faire ce qu'on fait juste pour plaire. surtout qu'on sait bien qu'on ne va pas plaire à tout le monde et qu'il y aura quand même des retours Donc là, j'ai eu des retours effectivement de tous les styles, des gens qui sont partis, des gens qui sont restés, des gens qui m'ont suivi dans ma démarche, il y a eu de tout. Mais moi, quand j'ai pris cette décision-là, une fois que ça a été vraiment décidé, exprimé et étalé au grand jour, je me suis sentie tellement légère, tellement légère. Rien que pour ça, ça valait la peine. Et puis, c'est seulement après, au fur et à mesure, que je me suis aperçue que ça fonctionnait plutôt pas mal. J'ai même attiré évidemment des nouvelles clientes qui étaient justement dans cette ère du temps de « j'ai envie d'arrêter ma couleur, j'en ai marre, j'ai décidé de rester naturelle » . Donc c'était le moment pour elles de faire cette fameuse transition. Donc ça a ouvert la porte à beaucoup d'autres personnes. Et c'est là où moi, toujours ma croyance de vouloir plaire à tout le monde, ou surtout ne pas vouloir déplaire, à un moment c'est quand même de se rendre compte qu'on ne peut pas être dans la majorité. Donc moi, je me suis totalement épanouie avec ces femmes qui venaient avec l'idée d'arrêter leur couleur parce que ça allait totalement dans ma philosophie, dans mon approche et donc c'était très bien. Alors une chose à ne pas oublier, c'est que je faisais de l'individuel. Parce que dans tout ça, j'ai appliqué la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel. Donc j'ai voulu apporter un soin extrême aux personnes, j'ai voulu aller toucher leurs émotions, aller toucher leur âme, leur être. Je ne voulais plus être dans le paraître. Et rien que ça, je pense que ça a été quelque chose qui a été très fort et très puissant. Pour l'avoir incarné si fort, j'ai attiré vraiment les personnes qui étaient très ouverts à cet esprit. Même les autres qui étaient là au départ et qui se sont dit pourquoi pas. Et ça a fonctionné. Alors, ce n'est pas d'automatique de faire la coupe thérapeutique à tout le monde ou le décodage, évidemment. Je fais aussi ce que j'appelle, alors quand je dis la coupe vibratoire, c'est la coupe... on va dire un peu plus simple, qui apporte quand même tous les soins externes qu'il faut pour ce travail, mais en ne faisant que la coupe et pas le décodage. Donc ça me permet quand même de contenter énormément de monde, sauf que toutes les femmes qui viennent, elles savent très bien que je ne leur ferai pas de couleur, ou de mèche, ou de transformation capillaire. Mais ça ne m'empêche pas de les coiffer, donc elles peuvent se transformer où elles veulent, même chez elles avec des boîtes si elles veulent, elles font ce qu'elles veulent avec leurs cheveux, je ne leur en empêche pas, mais ce n'est plus moi qui applique ces produits-là. Donc pour en revenir à cette personne qui avait posté ce message sur le groupe coiffeur, je me suis dit, waouh, c'est triste parce que, alors c'est triste, non, en même temps, voilà, c'est la vie qui veut ça, mais il faut qu'on se trouve face à un mur en fait. Il faut que la vie, en fait, nous teste. Elle nous teste et elle nous dit, tiens, voilà, maintenant t'es face à ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Alors, selon nos convictions, on continue, j'en connais plein qui ont complètement abandonné le métier et qui sont partis dans... Tout à fait autre chose. Et voilà, c'est de nouveau un choix personnel. Mais quand on a la conviction de ce qu'on fait, qu'on aime le métier que l'on fait, c'est triste et on a du mal et on se dit, mais j'ai fait tellement d'années, qu'est-ce que je vais pouvoir faire d'autre aussi ? Il y en a qui saturent complètement du métier totalement, qui ne se posent pas de questions et qui vont totalement dans un autre domaine. Et puis il y a celle qu'on vit de rester. Et donc cette personne nous demandait ce qu'on pensait dans son idée de vouloir ne faire que de la coupe et du soin. Alors je lui dis bravo. Parce que moi, ça fait bien plus d'une dizaine d'années que je fais comme ça. Et c'est génial. Et il y a tellement moins de pression sur les épaules. Parce qu'en parallèle, je suis aussi toujours ces coiffeurs qui font de la transformation. C'est quand même un sacré challenge à chaque fois. Et puis, je vois aussi ces clientes qui rouspètent. Pas toutes, évidemment, heureusement. Mais bon, il y en a qui ont l'air aussi. Donc, il y a toujours un enjeu quand même assez fort. Et rien que ça... J'en vois plein qui disent, voilà, ils postent une photo, voilà ma cliente comment elle est aujourd'hui, voilà ce qu'elle voudrait. Alors évidemment, c'est une photo qui n'est pas toujours réaliste. Qu'est-ce que je vais faire ? Alors c'est sympa, tous les autres y vont, ils donnent leur avis, ils donnent des formules et ainsi de suite. Mais ça, ça fait partie d'un stress que je ne veux plus dans mon salon. C'est terminé. J'ai envie de m'amuser. alors je me suis amusée à l'époque où j'ai fait de la coloration où j'ai fait de la transformation capillaire c'est certain Parce que j'étais simplement dans l'apparence, parce que j'étais dans le défi, parce que j'étais vraiment dans le challenge. Je voulais réussir des super trucs, je voulais faire des choses originales, je voulais tout. C'est ça qui m'animait en fait. Ce n'était pas tant la beauté de la personne, c'était les cheveux que j'avais sous les mains. Qu'est-ce que j'allais en faire ? Et plus la transformation était forte, et plus c'était challengeant, et plus j'étais fière si j'avais réussi, et puis parfois je me plantais, mais je récupérais le truc. Mais je me suis amusée vraiment. Et puis à un moment donné, je ne sais pas, il y a eu des choses dans ma vie qui ont fait que je suis voulu passer à quelque chose, à mes yeux, je dis bien, était plus essentiel, et c'était l'humain. l'humain dans ce qu'il est et pas dans ce qu'il montre Et là, avec la coupe thérapeutique, le décodage capillaire émotionnel et même la coupe vibratoire, c'est aller toucher la personne dans ses émotions, toucher son âme, toucher son être. Et la coiffure devient quelque chose où on va la mettre en valeur d'une autre manière que par son apparence. Parce qu'aller toucher ses émotions, c'est waouh, c'est fort. Et même vous qui faites encore de la technique, vous le faites, parfois inconsciemment. Essayez de vous imaginer des situations où vous avez vu la cliente se voir dans le miroir et se dire « Oh ! » Alors soit elle était en pamoison et « Waouh ! » Et vous sentiez que ce n'était pas seulement joli, mais que c'était « Oh ! » Ça lui faisait du bien. Et puis vous en avez certainement eu d'autres qui se sont dit « Mais wow ! » « Non, ça ne va pas. Ce n'est pas beau. Je n'aime pas. Ce n'est pas ce que j'ai demandé. » Eh bien, sachez que ça va au-delà de l'apparence. Mais même la personne elle-même n'en a pas toujours conscience. Il y a un bien-être que ça renvoie. Là derrière, qu'on capte ou pas. Moi je dis toujours, se trouver jolie c'est bien, mais est-ce que pour autant on est bien dans sa peau ? Pas toujours. Et on a l'impression que si on se trouve jolie, ça va aller mieux. Oui, mais dans ces cas-là c'est éphémère. Tandis que se sentir bien, de pouvoir ressentir à l'intérieur que c'est wow, déjà on va se trouver jolie, parce que là on est tellement plus sereine, automatiquement l'un va avec l'autre, mais pas dans l'autre sens. Et donc, de nouveau, cette personne, moi, je lui dis bravo. Elle n'abandonne pas. Elle n'a pas envie d'abandonner. Elle n'a pas envie de laisser tomber son métier. Et elle le voit sous un autre jour. Et ce jour-là, il est totalement réaliste. Totalement. Aujourd'hui, moi, je forme les coiffeurs à la coupe thérapeutique et au décodage capillaire émotionnel. Et je vous avoue que l'approche que vous allez avoir avec la personne est tellement différente. En fait, les clientes, les élèves, si je peux dire, qui viennent me voir, ont parfois même déjà été formés en coupe énergétique avec d'autres techniques, enfin d'autres personnes, mais le décodage n'est jamais approfondi aussi fort. C'est vraiment, ça peut être une formation totalement indépendante. On peut ne faire que le décodage si on a déjà été formé à la coupe énergétique. Moi aujourd'hui, je l'appelle thérapeutique parce que c'est vraiment une thérapie. Mais ce décodage, il a... Il a ce plus qui fait que je peux parfois même l'utiliser sans la coupe. Il y a des gens qui ont juste envie de savoir ce qui se passe avec leurs cheveux sans pour autant devoir les couper. Parce que parfois, ce ne sont même pas des clientes à moi, elles se coupent les cheveux ailleurs, mais elles viennent chez moi juste pour le décodage. Et là, on va toucher les émotions. On va toucher les émotions fortes, on va aller vraiment voir ce qui se passe à l'intérieur. Et donc, dans la coiffure de la personne, comprendre comment elle se sent dedans, comment elle vit sa coiffure, comment elle vit ses cheveux. Quel est son lien avec ses cheveux ? Comment elle se sent dans ses cheveux ? Comment elle l'entretient aussi ? Les cheveux, c'est quand même la continuité de votre corps. Il a l'aspect externe, mais il a l'aspect interne. L'aspect interne qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qu'à l'intérieur, il y a un bulbe qui est nourri par un sang dans lequel circulent énormément de choses et qui va donc aller s'imbriquer dans la fabrication du cheveu au moment de la caractérisation. Et ça laisse des traces. Et c'est là où on peut vraiment découvrir la vie de la personne. On peut aller ressentir les émotions, on peut aller voir selon sa texture, selon sa forme, sa couleur, comment elle a l'air de coiffe. Et donc ça me permet aujourd'hui, en dehors de justement de tout ce côté transformation, de me focaliser uniquement sur son aspect déjà externe, dans la manière qu'elle a donc de se coiffer et d'entretenir ses cheveux. Et on n'est pas là à réfléchir, tiens, est-ce qu'on va faire des mèches permanentes, un lissage, des boucles, des mains ? Non, dans quoi je vais me sentir bien ? Qu'est-ce que le cheveu raconte déjà de la personne ? Comprendre ce qui se joue en elle à cet instant-là, avec des choses qui sont ancrées en elle depuis certainement bien plus longtemps. En fait, le principe du décodage, il y a, comme dans la coupe énergétique, il y a une cartographie où on peut aller... Voir différents domaines de la vie de la personne, on a les méridiens, les cinq éléments. Ce que j'ai ajouté surtout, c'est le cheveu en lui-même, ce qu'il raconte. En plus de ce qu'il nous montre, suivant une cartographie qu'on a appris à traduire, c'est la texture, la forme, la couleur, la sensation, le cuir chevelu qu'on a tendance à oublier. Tout ce qui se passe sur la tête de la personne n'est jamais que le reflet de son histoire intérieure. Et c'est bluffant. Et rien que ça, là je m'amuse, mais comme je me suis amusée à une époque quand je faisais des transformations capillaires. Mais là je suis vraiment dans l'humain. de nouveau je ne dis pas que les coiffeurs ne sont pas dans l'humain que du contraire mais parfois on reste en superficie il y en a qui ne vont pas plus profondément alors peut-être que la cléanthe ne le demande pas non plus je suis d'accord moi évidemment aujourd'hui les personnes qui viennent me trouver elles savent pourquoi elles viennent elles savent qu'on va les gratter quelque part on sait que ça va piquer un peu peut-être on sait que ça va toucher mais évidemment c'est ça qu'elles viennent chercher elles viennent pas tant chercher une coiffure mais une compréhension de ce qui se joue en elle tout comme un kinésiologue qui interroge votre corps un réflexo plantaire qui interroge vos pieds ben moi ce sont les cheveux et les cheveux ils racontent énormément et vous tous coiffeurs coiffeuses qui m'écoutez je sais que vous le savez parce que vous avez déjà repéré des situations dans lesquelles le cheveu ne réagit pas comme il faudrait qu'il y a un moment une réaction qui se fait que vous n'attendiez pas du tout Alors on a cette connaissance, on va dire, chimique, qui font qu'on trouve ses raisons là-dedans, les causes. Mais une fois, donnez-vous la peine d'aller creuser plus loin. Demandez à la personne à ce moment-là qu'est-ce qu'elle est en train de vivre dans sa vie, qu'est-ce qui se passe en elle qui fait qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui ne passe pas. Et ce n'est pas seulement une question de menstruation, soyons clairs. Mais il y a plein d'autres choses. Savoir s'il y a une médication, savoir s'il y a un problème émotionnel, savoir s'il y a un problème psychologique, savoir... s'il y a un régime alimentaire savoir si en même temps il y a eu quelque chose de changé dans sa vie ces derniers temps ça peut paraître intrusif ça peut paraître curieux mais expliquez bien à la personne que c'est important de savoir ce qui se passe à l'intérieur pour comprendre la chimie extérieure les deux sont en corrélation le cheveu n'est pas qu'un simple fil de qu'on a collé sur une tête avec lequel on joue comme on a envie comme une poupée barbie non c'est la partie intégrante de la personne qu'il faut respecter au même titre aujourd'hui j'avoue que la chose qui me dérange encore fortement c'est ces problèmes de décoloration de cheveux qu'on met dans un état pitoyable et que Oui, la cliente, quand elle sort, évidemment, c'est tout beau, tout joli, parce qu'on lui a fait les soins miracles, on lui a fait du lissage, on lui a fait un cheveu brillant et c'est beau. Je donnerais cher pour voir la cliente quand elle va se laver les cheveux elle-même, même si elle a acheté les super produits miraculeux du coiffeur. Elle ne refera jamais la manière dont vous, vous l'avez fait et elle va surtout vite se rendre compte de l'état vraiment de son cheveu. Parce qu'au bac à shampoing, on fait du camouflage et on y va. On y va ! Et là, oui, je suis jugeante parce qu'il y en a qui ne sont pas regardants. Et on y va, on met du produit, on camoufle, on fait tout ce qu'il faut pour. Et puis après, la cliente, elle revient en disant, « Oh, mes cheveux ! » Ou en général, elle ne revient pas, elle va trouver un autre coiffeur en disant, « Voilà, celui-ci m'a raté, j'aimerais bien que vous essayiez de récupérer le truc. » Nous, récupérer les affaires des autres, non, c'est pas top, quoi. Mais ça, ça existe encore, et ça existera toujours, de toute façon. Donc voilà, c'était juste vous expliquer que moi aujourd'hui, j'avais cette envie d'aller me tourner vers l'émotionnel, vers l'humain, vers l'être de la personne, pas son paraître. Et comme je vous disais, j'ai créé une formation qui permet de passer à la coupe thérapeutique ou simplement au décodage capillaire émotionnel si vous êtes déjà formé à la coupe énergétique. Et puis on peut simplement discuter si vous voulez pour voir, tiens, par rapport au parcours, comment ça se passe, comment ça a été vécu. Alors je ne dis pas que c'est « waouh, H24, il y a des hauts et des bas » comme dans n'importe quelle profession, dans n'importe quelle situation, parce qu'il n'y a pas que le boulot, il y a la vie à côté, il y a le personnel. Parce que ce que j'ai envie de dire, c'est qu'au moment où j'ai vécu ces transformations, c'est parce que dans ma vie aussi il se passait beaucoup de choses. Donc il y a une répercussion sur mon privé, évidemment. Et ce que je vis dans mon privé a une répercussion dans mon professionnel. Vous savez, à l'école de coiffure, combien de fois on m'a dit Tes problèmes, tu les laisses dehors. Quand tu rentres au salon, t'es à je dispo pour les clientes. Oui, d'accord. J'ai été éduquée comme ça, mais il y a un moment, je me suis dit non, stop, ça suffit. Ce n'est pas humain. Je ne vois pas pourquoi moi, d'un coup, je devrais me dénigrer totalement pour être complètement là pour la personne, non ? Alors oui, le client est roi. Waouh, ça aussi, encore une phrase que j'ai bien démontée. Il a besoin de nous, on a besoin d'eux. De toute façon, c'est donnant-donnant, comme partout. Alors ça suffit de dire qu'il est roi. Moi, si ce n'est pas elle, ce sera une autre. Ce n'est pas grave. Et ça, j'ai réussi à me le mettre dans l'esprit. Celles qui ne viennent plus. Je me pose souvent la question, mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? j'aimerais autant qu'on me dise, tiens, je viens plus parce que ça, ça m'a dérangé ou quoi. OK ? Puis des fois, il y en a qui viennent plus simplement parce qu'elles n'ont pas envie ou parce qu'elles ont déménagé ou parce que je ne sais pas et elles ne vont pas prendre le temps de m'appeler pour me dire écoute, excuse-moi, je ne viens plus parce que... Donc tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, la coiffure peut être pratiquée de manière totalement différente. Je vous invite juste à un moment donné de vous poser la question. Comment je me sens aujourd'hui encore dans mon métier ? La manière dont je l'aborde me convient-il encore ? Le lien que je crée avec les clients est-il bien pour moi ? comme pour elle, mais ça pour elle, vous ne pouvez pas répondre pour elle, mais au moins pour vous, et vous demander si vous êtes à un tournant de votre vie où vous aimeriez changer ou arrêter, parce que des choses vous dérangent. Cette pratique est tellement innovante, mais surtout tellement juste, tellement belle, tellement bienveillante, et elle va vous faire du bien autant qu'à vous, qu'à l'autre, vraiment. Parce qu'en abordant les émotions de l'autre, vous allez automatiquement aborder les vôtres. Et donc on n'est plus dans le côté où vous, vous vous éteignez pour écouter l'autre. Non, ça suffit. Moi, chaque cliente qui vient, c'est un partage. Un réel partage. Ça va toujours venir me toucher dans quelque chose que je vis. Parce qu'on vit tous plus ou moins les mêmes choses de façon différente. Mais on a un vécu différent, on a une éducation différente, on a un bagage différent. Donc là... perception est différente. Et moi, parfois, d'entendre les clients, ça me fait réfléchir aussi sur ma situation. Je me dis, waouh ! Ah oui, quand même, ça, je ne l'avais pas vu comme ça. Quand on a la tête dans le guidon, on ne voit plus grand-chose. Soyons clairs. Et donc, pour vous dire que la coiffure peut être vue sous un tout autre jour, pour le bien-être profond de la personne et toucher autant l'extérieur que l'intérieur. Mais lorsque vous allez aborder l'intérieur, l'extérieur va jaillir tout à fait différemment. Lorsqu'on reste dans la transformation capillaire en surface, c'est comme des masques, c'est comme de la couleur qu'on met pour camoufler, pour embellir. Et ça fait du bien, soyons clairs. Mais c'est un masque, c'est un leurre. Une fois que vous allez toucher l'émotion de la personne, ce qui va ressortir et jaillir d'elle, c'est juste un waouh qui, à un moment, peut-être justifiera qu'il n'y a pas besoin de la transformation capillaire qui était demandée à la base. Parce que d'un coup, il y a un bien-être qui s'installe, qui fait que je n'ai pas besoin d'artifice. Mais l'artifice, il peut arriver à un moment où, suffisamment conscient qu'on est super bien dans sa peau, c'est encore un plus, c'est un truc où, aujourd'hui, j'ai envie de porter de la couleur comme ci, aujourd'hui, j'ai envie de porter une forme comme ça. Voilà, ça devient un accessoire de beauté, mais pas un camouflage des émotions. Et c'est à ça que je voulais en finir. Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout et n'hésitez pas à venir me faire part de votre avis, de votre situation, de voir comment ça se passe pour vous et je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et n'hésitez pas à vous rendre sur mariefrancepichet.com et là vous pourrez y voir tous les accès possibles pour les formations ou autres et puis simplement me contacter pour un partage. Je me ferai un plaisir de vous répondre. A bientôt !

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Dans cet épisode, je m’adresse aux coiffeuses et coiffeurs qui, parfois, se sentent contraints de quitter leur métier à cause d’allergies aux produits ou d’un épuisement face aux techniques chimiques.


Je partage mon expérience personnelle et mon parcours, pour rappeler que la coiffure peut se vivre autrement — sans produits, dans le respect du cheveu et de l’être.


À travers la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel, j’explique comment il est possible de continuer à exercer, en donnant du sens, de la présence et de la profondeur à chaque geste.


Cet épisode est une invitation à redécouvrir la coiffure comme un art du soin, une voie du cœur où l’on touche non seulement les cheveux, mais aussi les émotions.


Renseignements pour me contacter :


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  • Speaker #0

    Il y a quelques jours, un membre d'un groupe de coiffeurs postait le fait qu'elle avait des allergies aux produits de coloration et même des allergies aux produits de coloration végétale. Donc elle avait dans l'idée de créer un espace où elle ne ferait que de la coupe et du soin et elle nous demandait notre avis. Je ne vous cache pas que moi en lisant ça, je me disais « Waouh ! Génial ! » des coiffeuses qui n'abandonnent pas pour autant et ont trouvé une solution pour parer. Alors c'est toujours bien triste mais quand on est dans un quotidien, que ce soit dans n'importe quelle profession ou condition de vie, quand tout va bien, tout va bien, on ne se pose pas de questions. Et puis à un moment donné, vous vous retrouvez face à une situation où ben, ok, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je change tout ? Est-ce que je jette tout et je recommence ? Est-ce que je fais totalement autre chose ? Ou est-ce que... A ce moment-là, je prends la peine de regarder ce que je fais actuellement, mais sous un autre angle. En fait, c'est ce qui m'est arrivé il y a plusieurs années. Le cheveu fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute ou femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Ça fait 40 ans que je pratique la coiffure, mais il y a une bonne dizaine d'années, voire plus, que je me suis remise en question et je me suis dit, j'en ai ras-le-bol. Mais vraiment, ras-le-bol. Alors, même si je me souviens de l'époque, je ne sais pas trop ce qui s'est installé en moi qui a fait qu'à un moment donné, je n'en pouvais plus. J'en avais marre de faire de la transformation capillaire, coloration, mèche permanente, la totale. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui ne me parlait plus. Ça me semblait lourd, mais lourd et pesant. C'était vraiment pénible. Et puis dans mon esprit, c'était pourquoi autant colorer les cheveux ? Pourquoi ne pas les laisser naturels ? Pourquoi ne pas les accepter tels qu'ils sont ? Alors évidemment, là, c'est encore aussi toute une... C'est une approche différente, puisque toutes les femmes ne sont pas prêtes à ça, n'ont pas envie, ou ainsi de suite. Et moi, je me souviens qu'à l'époque, j'avais dit à mes amis, j'en ai marre, j'ai envie d'arrêter, et j'avais sorti un slogan, belle au naturel. Et donc, mon idée, c'était d'arrêter tout ce qui était transformation chimique et ne faire que de la coupe et du soin. Alors évidemment, je ne vous cache pas que dans la coiffure, ce qui fait quand même vivre, c'est aussi ce côté transformation capillaire, tous ces produits, toutes ces techniques qui font que c'est un budget évidemment plus élevé pour la cliente. Peut-être que ce qu'on ne pense pas non plus, c'est que c'est un budget élevé pour nous parce qu'il faut acheter ces produits. Alors c'est sûr qu'on les achète à un certain tarif et qu'on les revend à un autre, mais quand même, on a du stock. Moi, je me souviens un jour d'avoir été saturée de mon stock parce que je n'arrivais pas à les couler aussi vite qu'ils rentraient. Parce qu'il y avait des firmes, je ne sais pas encore aujourd'hui si c'est comme ça parce que je ne travaille plus avec les firmes, mais à une époque, c'était, il fallait acheter les bidons par trois et puis il fallait acheter toute la collection, shampoing, après shampoing. masques, donc vous vous retrouviez avec 9 produits dans votre armoire déjà sans même avoir encore rien fait et donc je pense qu'une accumulation de plein de choses comme ça ont fait que j'étais à saturation et puis la vie elle vous envoie ce qu'elle doit vous envoyer et alors moi ça n'a pas été du tout un problème d'allergie, il y en a c'est un burn-out alors j'ai pas voulu attendre le burn-out mais je pense que je ne devais pas en être loin parce que dans mon esprit c'était ok où je fais ? et je mets en place ce que j'ai décidé de faire, c'est-à-dire d'arrêter tout ce qui est technique et puis adviendra ce qu'il adviendra, ou de toute façon, je vais faire boutique. Donc, je n'avais rien à perdre, en fait. Mais m'arrêter pour m'arrêter, je n'avais pas envie non plus parce que je n'avais pas envie de ne plus travailler, je n'avais pas envie de quitter ce métier. Mais c'était une manière de se dire, tiens, je vais regarder ça sous un autre angle. Et bien, voir autrement, ça m'a été vraiment favorable. Le fait est, c'est comme pour toute situation. quand vous le faites avec le cœur, quand vous le faites avec vraiment, j'ai envie de dire, conviction. Parce que pour moi, c'était le tout pour le tout. Ce n'était pas un à peu près, je vais essayer, si ça ne marche pas, je recommencerai les couleurs. Et puis si vraiment mes clientes ont peur qu'eux, ou si j'ai peur de les perdre, eh bien ok, je changerai encore. Non, il y en a marre de faire les choses pour les autres. Parce que les faire pour les autres, c'est ne jamais s'écouter soi, et c'est se déplaire, et à un moment, on sature de faire ce qu'on fait juste pour plaire. surtout qu'on sait bien qu'on ne va pas plaire à tout le monde et qu'il y aura quand même des retours Donc là, j'ai eu des retours effectivement de tous les styles, des gens qui sont partis, des gens qui sont restés, des gens qui m'ont suivi dans ma démarche, il y a eu de tout. Mais moi, quand j'ai pris cette décision-là, une fois que ça a été vraiment décidé, exprimé et étalé au grand jour, je me suis sentie tellement légère, tellement légère. Rien que pour ça, ça valait la peine. Et puis, c'est seulement après, au fur et à mesure, que je me suis aperçue que ça fonctionnait plutôt pas mal. J'ai même attiré évidemment des nouvelles clientes qui étaient justement dans cette ère du temps de « j'ai envie d'arrêter ma couleur, j'en ai marre, j'ai décidé de rester naturelle » . Donc c'était le moment pour elles de faire cette fameuse transition. Donc ça a ouvert la porte à beaucoup d'autres personnes. Et c'est là où moi, toujours ma croyance de vouloir plaire à tout le monde, ou surtout ne pas vouloir déplaire, à un moment c'est quand même de se rendre compte qu'on ne peut pas être dans la majorité. Donc moi, je me suis totalement épanouie avec ces femmes qui venaient avec l'idée d'arrêter leur couleur parce que ça allait totalement dans ma philosophie, dans mon approche et donc c'était très bien. Alors une chose à ne pas oublier, c'est que je faisais de l'individuel. Parce que dans tout ça, j'ai appliqué la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel. Donc j'ai voulu apporter un soin extrême aux personnes, j'ai voulu aller toucher leurs émotions, aller toucher leur âme, leur être. Je ne voulais plus être dans le paraître. Et rien que ça, je pense que ça a été quelque chose qui a été très fort et très puissant. Pour l'avoir incarné si fort, j'ai attiré vraiment les personnes qui étaient très ouverts à cet esprit. Même les autres qui étaient là au départ et qui se sont dit pourquoi pas. Et ça a fonctionné. Alors, ce n'est pas d'automatique de faire la coupe thérapeutique à tout le monde ou le décodage, évidemment. Je fais aussi ce que j'appelle, alors quand je dis la coupe vibratoire, c'est la coupe... on va dire un peu plus simple, qui apporte quand même tous les soins externes qu'il faut pour ce travail, mais en ne faisant que la coupe et pas le décodage. Donc ça me permet quand même de contenter énormément de monde, sauf que toutes les femmes qui viennent, elles savent très bien que je ne leur ferai pas de couleur, ou de mèche, ou de transformation capillaire. Mais ça ne m'empêche pas de les coiffer, donc elles peuvent se transformer où elles veulent, même chez elles avec des boîtes si elles veulent, elles font ce qu'elles veulent avec leurs cheveux, je ne leur en empêche pas, mais ce n'est plus moi qui applique ces produits-là. Donc pour en revenir à cette personne qui avait posté ce message sur le groupe coiffeur, je me suis dit, waouh, c'est triste parce que, alors c'est triste, non, en même temps, voilà, c'est la vie qui veut ça, mais il faut qu'on se trouve face à un mur en fait. Il faut que la vie, en fait, nous teste. Elle nous teste et elle nous dit, tiens, voilà, maintenant t'es face à ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Alors, selon nos convictions, on continue, j'en connais plein qui ont complètement abandonné le métier et qui sont partis dans... Tout à fait autre chose. Et voilà, c'est de nouveau un choix personnel. Mais quand on a la conviction de ce qu'on fait, qu'on aime le métier que l'on fait, c'est triste et on a du mal et on se dit, mais j'ai fait tellement d'années, qu'est-ce que je vais pouvoir faire d'autre aussi ? Il y en a qui saturent complètement du métier totalement, qui ne se posent pas de questions et qui vont totalement dans un autre domaine. Et puis il y a celle qu'on vit de rester. Et donc cette personne nous demandait ce qu'on pensait dans son idée de vouloir ne faire que de la coupe et du soin. Alors je lui dis bravo. Parce que moi, ça fait bien plus d'une dizaine d'années que je fais comme ça. Et c'est génial. Et il y a tellement moins de pression sur les épaules. Parce qu'en parallèle, je suis aussi toujours ces coiffeurs qui font de la transformation. C'est quand même un sacré challenge à chaque fois. Et puis, je vois aussi ces clientes qui rouspètent. Pas toutes, évidemment, heureusement. Mais bon, il y en a qui ont l'air aussi. Donc, il y a toujours un enjeu quand même assez fort. Et rien que ça... J'en vois plein qui disent, voilà, ils postent une photo, voilà ma cliente comment elle est aujourd'hui, voilà ce qu'elle voudrait. Alors évidemment, c'est une photo qui n'est pas toujours réaliste. Qu'est-ce que je vais faire ? Alors c'est sympa, tous les autres y vont, ils donnent leur avis, ils donnent des formules et ainsi de suite. Mais ça, ça fait partie d'un stress que je ne veux plus dans mon salon. C'est terminé. J'ai envie de m'amuser. alors je me suis amusée à l'époque où j'ai fait de la coloration où j'ai fait de la transformation capillaire c'est certain Parce que j'étais simplement dans l'apparence, parce que j'étais dans le défi, parce que j'étais vraiment dans le challenge. Je voulais réussir des super trucs, je voulais faire des choses originales, je voulais tout. C'est ça qui m'animait en fait. Ce n'était pas tant la beauté de la personne, c'était les cheveux que j'avais sous les mains. Qu'est-ce que j'allais en faire ? Et plus la transformation était forte, et plus c'était challengeant, et plus j'étais fière si j'avais réussi, et puis parfois je me plantais, mais je récupérais le truc. Mais je me suis amusée vraiment. Et puis à un moment donné, je ne sais pas, il y a eu des choses dans ma vie qui ont fait que je suis voulu passer à quelque chose, à mes yeux, je dis bien, était plus essentiel, et c'était l'humain. l'humain dans ce qu'il est et pas dans ce qu'il montre Et là, avec la coupe thérapeutique, le décodage capillaire émotionnel et même la coupe vibratoire, c'est aller toucher la personne dans ses émotions, toucher son âme, toucher son être. Et la coiffure devient quelque chose où on va la mettre en valeur d'une autre manière que par son apparence. Parce qu'aller toucher ses émotions, c'est waouh, c'est fort. Et même vous qui faites encore de la technique, vous le faites, parfois inconsciemment. Essayez de vous imaginer des situations où vous avez vu la cliente se voir dans le miroir et se dire « Oh ! » Alors soit elle était en pamoison et « Waouh ! » Et vous sentiez que ce n'était pas seulement joli, mais que c'était « Oh ! » Ça lui faisait du bien. Et puis vous en avez certainement eu d'autres qui se sont dit « Mais wow ! » « Non, ça ne va pas. Ce n'est pas beau. Je n'aime pas. Ce n'est pas ce que j'ai demandé. » Eh bien, sachez que ça va au-delà de l'apparence. Mais même la personne elle-même n'en a pas toujours conscience. Il y a un bien-être que ça renvoie. Là derrière, qu'on capte ou pas. Moi je dis toujours, se trouver jolie c'est bien, mais est-ce que pour autant on est bien dans sa peau ? Pas toujours. Et on a l'impression que si on se trouve jolie, ça va aller mieux. Oui, mais dans ces cas-là c'est éphémère. Tandis que se sentir bien, de pouvoir ressentir à l'intérieur que c'est wow, déjà on va se trouver jolie, parce que là on est tellement plus sereine, automatiquement l'un va avec l'autre, mais pas dans l'autre sens. Et donc, de nouveau, cette personne, moi, je lui dis bravo. Elle n'abandonne pas. Elle n'a pas envie d'abandonner. Elle n'a pas envie de laisser tomber son métier. Et elle le voit sous un autre jour. Et ce jour-là, il est totalement réaliste. Totalement. Aujourd'hui, moi, je forme les coiffeurs à la coupe thérapeutique et au décodage capillaire émotionnel. Et je vous avoue que l'approche que vous allez avoir avec la personne est tellement différente. En fait, les clientes, les élèves, si je peux dire, qui viennent me voir, ont parfois même déjà été formés en coupe énergétique avec d'autres techniques, enfin d'autres personnes, mais le décodage n'est jamais approfondi aussi fort. C'est vraiment, ça peut être une formation totalement indépendante. On peut ne faire que le décodage si on a déjà été formé à la coupe énergétique. Moi aujourd'hui, je l'appelle thérapeutique parce que c'est vraiment une thérapie. Mais ce décodage, il a... Il a ce plus qui fait que je peux parfois même l'utiliser sans la coupe. Il y a des gens qui ont juste envie de savoir ce qui se passe avec leurs cheveux sans pour autant devoir les couper. Parce que parfois, ce ne sont même pas des clientes à moi, elles se coupent les cheveux ailleurs, mais elles viennent chez moi juste pour le décodage. Et là, on va toucher les émotions. On va toucher les émotions fortes, on va aller vraiment voir ce qui se passe à l'intérieur. Et donc, dans la coiffure de la personne, comprendre comment elle se sent dedans, comment elle vit sa coiffure, comment elle vit ses cheveux. Quel est son lien avec ses cheveux ? Comment elle se sent dans ses cheveux ? Comment elle l'entretient aussi ? Les cheveux, c'est quand même la continuité de votre corps. Il a l'aspect externe, mais il a l'aspect interne. L'aspect interne qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qu'à l'intérieur, il y a un bulbe qui est nourri par un sang dans lequel circulent énormément de choses et qui va donc aller s'imbriquer dans la fabrication du cheveu au moment de la caractérisation. Et ça laisse des traces. Et c'est là où on peut vraiment découvrir la vie de la personne. On peut aller ressentir les émotions, on peut aller voir selon sa texture, selon sa forme, sa couleur, comment elle a l'air de coiffe. Et donc ça me permet aujourd'hui, en dehors de justement de tout ce côté transformation, de me focaliser uniquement sur son aspect déjà externe, dans la manière qu'elle a donc de se coiffer et d'entretenir ses cheveux. Et on n'est pas là à réfléchir, tiens, est-ce qu'on va faire des mèches permanentes, un lissage, des boucles, des mains ? Non, dans quoi je vais me sentir bien ? Qu'est-ce que le cheveu raconte déjà de la personne ? Comprendre ce qui se joue en elle à cet instant-là, avec des choses qui sont ancrées en elle depuis certainement bien plus longtemps. En fait, le principe du décodage, il y a, comme dans la coupe énergétique, il y a une cartographie où on peut aller... Voir différents domaines de la vie de la personne, on a les méridiens, les cinq éléments. Ce que j'ai ajouté surtout, c'est le cheveu en lui-même, ce qu'il raconte. En plus de ce qu'il nous montre, suivant une cartographie qu'on a appris à traduire, c'est la texture, la forme, la couleur, la sensation, le cuir chevelu qu'on a tendance à oublier. Tout ce qui se passe sur la tête de la personne n'est jamais que le reflet de son histoire intérieure. Et c'est bluffant. Et rien que ça, là je m'amuse, mais comme je me suis amusée à une époque quand je faisais des transformations capillaires. Mais là je suis vraiment dans l'humain. de nouveau je ne dis pas que les coiffeurs ne sont pas dans l'humain que du contraire mais parfois on reste en superficie il y en a qui ne vont pas plus profondément alors peut-être que la cléanthe ne le demande pas non plus je suis d'accord moi évidemment aujourd'hui les personnes qui viennent me trouver elles savent pourquoi elles viennent elles savent qu'on va les gratter quelque part on sait que ça va piquer un peu peut-être on sait que ça va toucher mais évidemment c'est ça qu'elles viennent chercher elles viennent pas tant chercher une coiffure mais une compréhension de ce qui se joue en elle tout comme un kinésiologue qui interroge votre corps un réflexo plantaire qui interroge vos pieds ben moi ce sont les cheveux et les cheveux ils racontent énormément et vous tous coiffeurs coiffeuses qui m'écoutez je sais que vous le savez parce que vous avez déjà repéré des situations dans lesquelles le cheveu ne réagit pas comme il faudrait qu'il y a un moment une réaction qui se fait que vous n'attendiez pas du tout Alors on a cette connaissance, on va dire, chimique, qui font qu'on trouve ses raisons là-dedans, les causes. Mais une fois, donnez-vous la peine d'aller creuser plus loin. Demandez à la personne à ce moment-là qu'est-ce qu'elle est en train de vivre dans sa vie, qu'est-ce qui se passe en elle qui fait qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui ne passe pas. Et ce n'est pas seulement une question de menstruation, soyons clairs. Mais il y a plein d'autres choses. Savoir s'il y a une médication, savoir s'il y a un problème émotionnel, savoir s'il y a un problème psychologique, savoir... s'il y a un régime alimentaire savoir si en même temps il y a eu quelque chose de changé dans sa vie ces derniers temps ça peut paraître intrusif ça peut paraître curieux mais expliquez bien à la personne que c'est important de savoir ce qui se passe à l'intérieur pour comprendre la chimie extérieure les deux sont en corrélation le cheveu n'est pas qu'un simple fil de qu'on a collé sur une tête avec lequel on joue comme on a envie comme une poupée barbie non c'est la partie intégrante de la personne qu'il faut respecter au même titre aujourd'hui j'avoue que la chose qui me dérange encore fortement c'est ces problèmes de décoloration de cheveux qu'on met dans un état pitoyable et que Oui, la cliente, quand elle sort, évidemment, c'est tout beau, tout joli, parce qu'on lui a fait les soins miracles, on lui a fait du lissage, on lui a fait un cheveu brillant et c'est beau. Je donnerais cher pour voir la cliente quand elle va se laver les cheveux elle-même, même si elle a acheté les super produits miraculeux du coiffeur. Elle ne refera jamais la manière dont vous, vous l'avez fait et elle va surtout vite se rendre compte de l'état vraiment de son cheveu. Parce qu'au bac à shampoing, on fait du camouflage et on y va. On y va ! Et là, oui, je suis jugeante parce qu'il y en a qui ne sont pas regardants. Et on y va, on met du produit, on camoufle, on fait tout ce qu'il faut pour. Et puis après, la cliente, elle revient en disant, « Oh, mes cheveux ! » Ou en général, elle ne revient pas, elle va trouver un autre coiffeur en disant, « Voilà, celui-ci m'a raté, j'aimerais bien que vous essayiez de récupérer le truc. » Nous, récupérer les affaires des autres, non, c'est pas top, quoi. Mais ça, ça existe encore, et ça existera toujours, de toute façon. Donc voilà, c'était juste vous expliquer que moi aujourd'hui, j'avais cette envie d'aller me tourner vers l'émotionnel, vers l'humain, vers l'être de la personne, pas son paraître. Et comme je vous disais, j'ai créé une formation qui permet de passer à la coupe thérapeutique ou simplement au décodage capillaire émotionnel si vous êtes déjà formé à la coupe énergétique. Et puis on peut simplement discuter si vous voulez pour voir, tiens, par rapport au parcours, comment ça se passe, comment ça a été vécu. Alors je ne dis pas que c'est « waouh, H24, il y a des hauts et des bas » comme dans n'importe quelle profession, dans n'importe quelle situation, parce qu'il n'y a pas que le boulot, il y a la vie à côté, il y a le personnel. Parce que ce que j'ai envie de dire, c'est qu'au moment où j'ai vécu ces transformations, c'est parce que dans ma vie aussi il se passait beaucoup de choses. Donc il y a une répercussion sur mon privé, évidemment. Et ce que je vis dans mon privé a une répercussion dans mon professionnel. Vous savez, à l'école de coiffure, combien de fois on m'a dit Tes problèmes, tu les laisses dehors. Quand tu rentres au salon, t'es à je dispo pour les clientes. Oui, d'accord. J'ai été éduquée comme ça, mais il y a un moment, je me suis dit non, stop, ça suffit. Ce n'est pas humain. Je ne vois pas pourquoi moi, d'un coup, je devrais me dénigrer totalement pour être complètement là pour la personne, non ? Alors oui, le client est roi. Waouh, ça aussi, encore une phrase que j'ai bien démontée. Il a besoin de nous, on a besoin d'eux. De toute façon, c'est donnant-donnant, comme partout. Alors ça suffit de dire qu'il est roi. Moi, si ce n'est pas elle, ce sera une autre. Ce n'est pas grave. Et ça, j'ai réussi à me le mettre dans l'esprit. Celles qui ne viennent plus. Je me pose souvent la question, mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? j'aimerais autant qu'on me dise, tiens, je viens plus parce que ça, ça m'a dérangé ou quoi. OK ? Puis des fois, il y en a qui viennent plus simplement parce qu'elles n'ont pas envie ou parce qu'elles ont déménagé ou parce que je ne sais pas et elles ne vont pas prendre le temps de m'appeler pour me dire écoute, excuse-moi, je ne viens plus parce que... Donc tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, la coiffure peut être pratiquée de manière totalement différente. Je vous invite juste à un moment donné de vous poser la question. Comment je me sens aujourd'hui encore dans mon métier ? La manière dont je l'aborde me convient-il encore ? Le lien que je crée avec les clients est-il bien pour moi ? comme pour elle, mais ça pour elle, vous ne pouvez pas répondre pour elle, mais au moins pour vous, et vous demander si vous êtes à un tournant de votre vie où vous aimeriez changer ou arrêter, parce que des choses vous dérangent. Cette pratique est tellement innovante, mais surtout tellement juste, tellement belle, tellement bienveillante, et elle va vous faire du bien autant qu'à vous, qu'à l'autre, vraiment. Parce qu'en abordant les émotions de l'autre, vous allez automatiquement aborder les vôtres. Et donc on n'est plus dans le côté où vous, vous vous éteignez pour écouter l'autre. Non, ça suffit. Moi, chaque cliente qui vient, c'est un partage. Un réel partage. Ça va toujours venir me toucher dans quelque chose que je vis. Parce qu'on vit tous plus ou moins les mêmes choses de façon différente. Mais on a un vécu différent, on a une éducation différente, on a un bagage différent. Donc là... perception est différente. Et moi, parfois, d'entendre les clients, ça me fait réfléchir aussi sur ma situation. Je me dis, waouh ! Ah oui, quand même, ça, je ne l'avais pas vu comme ça. Quand on a la tête dans le guidon, on ne voit plus grand-chose. Soyons clairs. Et donc, pour vous dire que la coiffure peut être vue sous un tout autre jour, pour le bien-être profond de la personne et toucher autant l'extérieur que l'intérieur. Mais lorsque vous allez aborder l'intérieur, l'extérieur va jaillir tout à fait différemment. Lorsqu'on reste dans la transformation capillaire en surface, c'est comme des masques, c'est comme de la couleur qu'on met pour camoufler, pour embellir. Et ça fait du bien, soyons clairs. Mais c'est un masque, c'est un leurre. Une fois que vous allez toucher l'émotion de la personne, ce qui va ressortir et jaillir d'elle, c'est juste un waouh qui, à un moment, peut-être justifiera qu'il n'y a pas besoin de la transformation capillaire qui était demandée à la base. Parce que d'un coup, il y a un bien-être qui s'installe, qui fait que je n'ai pas besoin d'artifice. Mais l'artifice, il peut arriver à un moment où, suffisamment conscient qu'on est super bien dans sa peau, c'est encore un plus, c'est un truc où, aujourd'hui, j'ai envie de porter de la couleur comme ci, aujourd'hui, j'ai envie de porter une forme comme ça. Voilà, ça devient un accessoire de beauté, mais pas un camouflage des émotions. Et c'est à ça que je voulais en finir. Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout et n'hésitez pas à venir me faire part de votre avis, de votre situation, de voir comment ça se passe pour vous et je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et n'hésitez pas à vous rendre sur mariefrancepichet.com et là vous pourrez y voir tous les accès possibles pour les formations ou autres et puis simplement me contacter pour un partage. Je me ferai un plaisir de vous répondre. A bientôt !

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Dans cet épisode, je m’adresse aux coiffeuses et coiffeurs qui, parfois, se sentent contraints de quitter leur métier à cause d’allergies aux produits ou d’un épuisement face aux techniques chimiques.


Je partage mon expérience personnelle et mon parcours, pour rappeler que la coiffure peut se vivre autrement — sans produits, dans le respect du cheveu et de l’être.


À travers la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel, j’explique comment il est possible de continuer à exercer, en donnant du sens, de la présence et de la profondeur à chaque geste.


Cet épisode est une invitation à redécouvrir la coiffure comme un art du soin, une voie du cœur où l’on touche non seulement les cheveux, mais aussi les émotions.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

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Transcription

  • Speaker #0

    Il y a quelques jours, un membre d'un groupe de coiffeurs postait le fait qu'elle avait des allergies aux produits de coloration et même des allergies aux produits de coloration végétale. Donc elle avait dans l'idée de créer un espace où elle ne ferait que de la coupe et du soin et elle nous demandait notre avis. Je ne vous cache pas que moi en lisant ça, je me disais « Waouh ! Génial ! » des coiffeuses qui n'abandonnent pas pour autant et ont trouvé une solution pour parer. Alors c'est toujours bien triste mais quand on est dans un quotidien, que ce soit dans n'importe quelle profession ou condition de vie, quand tout va bien, tout va bien, on ne se pose pas de questions. Et puis à un moment donné, vous vous retrouvez face à une situation où ben, ok, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je change tout ? Est-ce que je jette tout et je recommence ? Est-ce que je fais totalement autre chose ? Ou est-ce que... A ce moment-là, je prends la peine de regarder ce que je fais actuellement, mais sous un autre angle. En fait, c'est ce qui m'est arrivé il y a plusieurs années. Le cheveu fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute ou femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Ça fait 40 ans que je pratique la coiffure, mais il y a une bonne dizaine d'années, voire plus, que je me suis remise en question et je me suis dit, j'en ai ras-le-bol. Mais vraiment, ras-le-bol. Alors, même si je me souviens de l'époque, je ne sais pas trop ce qui s'est installé en moi qui a fait qu'à un moment donné, je n'en pouvais plus. J'en avais marre de faire de la transformation capillaire, coloration, mèche permanente, la totale. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui ne me parlait plus. Ça me semblait lourd, mais lourd et pesant. C'était vraiment pénible. Et puis dans mon esprit, c'était pourquoi autant colorer les cheveux ? Pourquoi ne pas les laisser naturels ? Pourquoi ne pas les accepter tels qu'ils sont ? Alors évidemment, là, c'est encore aussi toute une... C'est une approche différente, puisque toutes les femmes ne sont pas prêtes à ça, n'ont pas envie, ou ainsi de suite. Et moi, je me souviens qu'à l'époque, j'avais dit à mes amis, j'en ai marre, j'ai envie d'arrêter, et j'avais sorti un slogan, belle au naturel. Et donc, mon idée, c'était d'arrêter tout ce qui était transformation chimique et ne faire que de la coupe et du soin. Alors évidemment, je ne vous cache pas que dans la coiffure, ce qui fait quand même vivre, c'est aussi ce côté transformation capillaire, tous ces produits, toutes ces techniques qui font que c'est un budget évidemment plus élevé pour la cliente. Peut-être que ce qu'on ne pense pas non plus, c'est que c'est un budget élevé pour nous parce qu'il faut acheter ces produits. Alors c'est sûr qu'on les achète à un certain tarif et qu'on les revend à un autre, mais quand même, on a du stock. Moi, je me souviens un jour d'avoir été saturée de mon stock parce que je n'arrivais pas à les couler aussi vite qu'ils rentraient. Parce qu'il y avait des firmes, je ne sais pas encore aujourd'hui si c'est comme ça parce que je ne travaille plus avec les firmes, mais à une époque, c'était, il fallait acheter les bidons par trois et puis il fallait acheter toute la collection, shampoing, après shampoing. masques, donc vous vous retrouviez avec 9 produits dans votre armoire déjà sans même avoir encore rien fait et donc je pense qu'une accumulation de plein de choses comme ça ont fait que j'étais à saturation et puis la vie elle vous envoie ce qu'elle doit vous envoyer et alors moi ça n'a pas été du tout un problème d'allergie, il y en a c'est un burn-out alors j'ai pas voulu attendre le burn-out mais je pense que je ne devais pas en être loin parce que dans mon esprit c'était ok où je fais ? et je mets en place ce que j'ai décidé de faire, c'est-à-dire d'arrêter tout ce qui est technique et puis adviendra ce qu'il adviendra, ou de toute façon, je vais faire boutique. Donc, je n'avais rien à perdre, en fait. Mais m'arrêter pour m'arrêter, je n'avais pas envie non plus parce que je n'avais pas envie de ne plus travailler, je n'avais pas envie de quitter ce métier. Mais c'était une manière de se dire, tiens, je vais regarder ça sous un autre angle. Et bien, voir autrement, ça m'a été vraiment favorable. Le fait est, c'est comme pour toute situation. quand vous le faites avec le cœur, quand vous le faites avec vraiment, j'ai envie de dire, conviction. Parce que pour moi, c'était le tout pour le tout. Ce n'était pas un à peu près, je vais essayer, si ça ne marche pas, je recommencerai les couleurs. Et puis si vraiment mes clientes ont peur qu'eux, ou si j'ai peur de les perdre, eh bien ok, je changerai encore. Non, il y en a marre de faire les choses pour les autres. Parce que les faire pour les autres, c'est ne jamais s'écouter soi, et c'est se déplaire, et à un moment, on sature de faire ce qu'on fait juste pour plaire. surtout qu'on sait bien qu'on ne va pas plaire à tout le monde et qu'il y aura quand même des retours Donc là, j'ai eu des retours effectivement de tous les styles, des gens qui sont partis, des gens qui sont restés, des gens qui m'ont suivi dans ma démarche, il y a eu de tout. Mais moi, quand j'ai pris cette décision-là, une fois que ça a été vraiment décidé, exprimé et étalé au grand jour, je me suis sentie tellement légère, tellement légère. Rien que pour ça, ça valait la peine. Et puis, c'est seulement après, au fur et à mesure, que je me suis aperçue que ça fonctionnait plutôt pas mal. J'ai même attiré évidemment des nouvelles clientes qui étaient justement dans cette ère du temps de « j'ai envie d'arrêter ma couleur, j'en ai marre, j'ai décidé de rester naturelle » . Donc c'était le moment pour elles de faire cette fameuse transition. Donc ça a ouvert la porte à beaucoup d'autres personnes. Et c'est là où moi, toujours ma croyance de vouloir plaire à tout le monde, ou surtout ne pas vouloir déplaire, à un moment c'est quand même de se rendre compte qu'on ne peut pas être dans la majorité. Donc moi, je me suis totalement épanouie avec ces femmes qui venaient avec l'idée d'arrêter leur couleur parce que ça allait totalement dans ma philosophie, dans mon approche et donc c'était très bien. Alors une chose à ne pas oublier, c'est que je faisais de l'individuel. Parce que dans tout ça, j'ai appliqué la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel. Donc j'ai voulu apporter un soin extrême aux personnes, j'ai voulu aller toucher leurs émotions, aller toucher leur âme, leur être. Je ne voulais plus être dans le paraître. Et rien que ça, je pense que ça a été quelque chose qui a été très fort et très puissant. Pour l'avoir incarné si fort, j'ai attiré vraiment les personnes qui étaient très ouverts à cet esprit. Même les autres qui étaient là au départ et qui se sont dit pourquoi pas. Et ça a fonctionné. Alors, ce n'est pas d'automatique de faire la coupe thérapeutique à tout le monde ou le décodage, évidemment. Je fais aussi ce que j'appelle, alors quand je dis la coupe vibratoire, c'est la coupe... on va dire un peu plus simple, qui apporte quand même tous les soins externes qu'il faut pour ce travail, mais en ne faisant que la coupe et pas le décodage. Donc ça me permet quand même de contenter énormément de monde, sauf que toutes les femmes qui viennent, elles savent très bien que je ne leur ferai pas de couleur, ou de mèche, ou de transformation capillaire. Mais ça ne m'empêche pas de les coiffer, donc elles peuvent se transformer où elles veulent, même chez elles avec des boîtes si elles veulent, elles font ce qu'elles veulent avec leurs cheveux, je ne leur en empêche pas, mais ce n'est plus moi qui applique ces produits-là. Donc pour en revenir à cette personne qui avait posté ce message sur le groupe coiffeur, je me suis dit, waouh, c'est triste parce que, alors c'est triste, non, en même temps, voilà, c'est la vie qui veut ça, mais il faut qu'on se trouve face à un mur en fait. Il faut que la vie, en fait, nous teste. Elle nous teste et elle nous dit, tiens, voilà, maintenant t'es face à ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Alors, selon nos convictions, on continue, j'en connais plein qui ont complètement abandonné le métier et qui sont partis dans... Tout à fait autre chose. Et voilà, c'est de nouveau un choix personnel. Mais quand on a la conviction de ce qu'on fait, qu'on aime le métier que l'on fait, c'est triste et on a du mal et on se dit, mais j'ai fait tellement d'années, qu'est-ce que je vais pouvoir faire d'autre aussi ? Il y en a qui saturent complètement du métier totalement, qui ne se posent pas de questions et qui vont totalement dans un autre domaine. Et puis il y a celle qu'on vit de rester. Et donc cette personne nous demandait ce qu'on pensait dans son idée de vouloir ne faire que de la coupe et du soin. Alors je lui dis bravo. Parce que moi, ça fait bien plus d'une dizaine d'années que je fais comme ça. Et c'est génial. Et il y a tellement moins de pression sur les épaules. Parce qu'en parallèle, je suis aussi toujours ces coiffeurs qui font de la transformation. C'est quand même un sacré challenge à chaque fois. Et puis, je vois aussi ces clientes qui rouspètent. Pas toutes, évidemment, heureusement. Mais bon, il y en a qui ont l'air aussi. Donc, il y a toujours un enjeu quand même assez fort. Et rien que ça... J'en vois plein qui disent, voilà, ils postent une photo, voilà ma cliente comment elle est aujourd'hui, voilà ce qu'elle voudrait. Alors évidemment, c'est une photo qui n'est pas toujours réaliste. Qu'est-ce que je vais faire ? Alors c'est sympa, tous les autres y vont, ils donnent leur avis, ils donnent des formules et ainsi de suite. Mais ça, ça fait partie d'un stress que je ne veux plus dans mon salon. C'est terminé. J'ai envie de m'amuser. alors je me suis amusée à l'époque où j'ai fait de la coloration où j'ai fait de la transformation capillaire c'est certain Parce que j'étais simplement dans l'apparence, parce que j'étais dans le défi, parce que j'étais vraiment dans le challenge. Je voulais réussir des super trucs, je voulais faire des choses originales, je voulais tout. C'est ça qui m'animait en fait. Ce n'était pas tant la beauté de la personne, c'était les cheveux que j'avais sous les mains. Qu'est-ce que j'allais en faire ? Et plus la transformation était forte, et plus c'était challengeant, et plus j'étais fière si j'avais réussi, et puis parfois je me plantais, mais je récupérais le truc. Mais je me suis amusée vraiment. Et puis à un moment donné, je ne sais pas, il y a eu des choses dans ma vie qui ont fait que je suis voulu passer à quelque chose, à mes yeux, je dis bien, était plus essentiel, et c'était l'humain. l'humain dans ce qu'il est et pas dans ce qu'il montre Et là, avec la coupe thérapeutique, le décodage capillaire émotionnel et même la coupe vibratoire, c'est aller toucher la personne dans ses émotions, toucher son âme, toucher son être. Et la coiffure devient quelque chose où on va la mettre en valeur d'une autre manière que par son apparence. Parce qu'aller toucher ses émotions, c'est waouh, c'est fort. Et même vous qui faites encore de la technique, vous le faites, parfois inconsciemment. Essayez de vous imaginer des situations où vous avez vu la cliente se voir dans le miroir et se dire « Oh ! » Alors soit elle était en pamoison et « Waouh ! » Et vous sentiez que ce n'était pas seulement joli, mais que c'était « Oh ! » Ça lui faisait du bien. Et puis vous en avez certainement eu d'autres qui se sont dit « Mais wow ! » « Non, ça ne va pas. Ce n'est pas beau. Je n'aime pas. Ce n'est pas ce que j'ai demandé. » Eh bien, sachez que ça va au-delà de l'apparence. Mais même la personne elle-même n'en a pas toujours conscience. Il y a un bien-être que ça renvoie. Là derrière, qu'on capte ou pas. Moi je dis toujours, se trouver jolie c'est bien, mais est-ce que pour autant on est bien dans sa peau ? Pas toujours. Et on a l'impression que si on se trouve jolie, ça va aller mieux. Oui, mais dans ces cas-là c'est éphémère. Tandis que se sentir bien, de pouvoir ressentir à l'intérieur que c'est wow, déjà on va se trouver jolie, parce que là on est tellement plus sereine, automatiquement l'un va avec l'autre, mais pas dans l'autre sens. Et donc, de nouveau, cette personne, moi, je lui dis bravo. Elle n'abandonne pas. Elle n'a pas envie d'abandonner. Elle n'a pas envie de laisser tomber son métier. Et elle le voit sous un autre jour. Et ce jour-là, il est totalement réaliste. Totalement. Aujourd'hui, moi, je forme les coiffeurs à la coupe thérapeutique et au décodage capillaire émotionnel. Et je vous avoue que l'approche que vous allez avoir avec la personne est tellement différente. En fait, les clientes, les élèves, si je peux dire, qui viennent me voir, ont parfois même déjà été formés en coupe énergétique avec d'autres techniques, enfin d'autres personnes, mais le décodage n'est jamais approfondi aussi fort. C'est vraiment, ça peut être une formation totalement indépendante. On peut ne faire que le décodage si on a déjà été formé à la coupe énergétique. Moi aujourd'hui, je l'appelle thérapeutique parce que c'est vraiment une thérapie. Mais ce décodage, il a... Il a ce plus qui fait que je peux parfois même l'utiliser sans la coupe. Il y a des gens qui ont juste envie de savoir ce qui se passe avec leurs cheveux sans pour autant devoir les couper. Parce que parfois, ce ne sont même pas des clientes à moi, elles se coupent les cheveux ailleurs, mais elles viennent chez moi juste pour le décodage. Et là, on va toucher les émotions. On va toucher les émotions fortes, on va aller vraiment voir ce qui se passe à l'intérieur. Et donc, dans la coiffure de la personne, comprendre comment elle se sent dedans, comment elle vit sa coiffure, comment elle vit ses cheveux. Quel est son lien avec ses cheveux ? Comment elle se sent dans ses cheveux ? Comment elle l'entretient aussi ? Les cheveux, c'est quand même la continuité de votre corps. Il a l'aspect externe, mais il a l'aspect interne. L'aspect interne qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qu'à l'intérieur, il y a un bulbe qui est nourri par un sang dans lequel circulent énormément de choses et qui va donc aller s'imbriquer dans la fabrication du cheveu au moment de la caractérisation. Et ça laisse des traces. Et c'est là où on peut vraiment découvrir la vie de la personne. On peut aller ressentir les émotions, on peut aller voir selon sa texture, selon sa forme, sa couleur, comment elle a l'air de coiffe. Et donc ça me permet aujourd'hui, en dehors de justement de tout ce côté transformation, de me focaliser uniquement sur son aspect déjà externe, dans la manière qu'elle a donc de se coiffer et d'entretenir ses cheveux. Et on n'est pas là à réfléchir, tiens, est-ce qu'on va faire des mèches permanentes, un lissage, des boucles, des mains ? Non, dans quoi je vais me sentir bien ? Qu'est-ce que le cheveu raconte déjà de la personne ? Comprendre ce qui se joue en elle à cet instant-là, avec des choses qui sont ancrées en elle depuis certainement bien plus longtemps. En fait, le principe du décodage, il y a, comme dans la coupe énergétique, il y a une cartographie où on peut aller... Voir différents domaines de la vie de la personne, on a les méridiens, les cinq éléments. Ce que j'ai ajouté surtout, c'est le cheveu en lui-même, ce qu'il raconte. En plus de ce qu'il nous montre, suivant une cartographie qu'on a appris à traduire, c'est la texture, la forme, la couleur, la sensation, le cuir chevelu qu'on a tendance à oublier. Tout ce qui se passe sur la tête de la personne n'est jamais que le reflet de son histoire intérieure. Et c'est bluffant. Et rien que ça, là je m'amuse, mais comme je me suis amusée à une époque quand je faisais des transformations capillaires. Mais là je suis vraiment dans l'humain. de nouveau je ne dis pas que les coiffeurs ne sont pas dans l'humain que du contraire mais parfois on reste en superficie il y en a qui ne vont pas plus profondément alors peut-être que la cléanthe ne le demande pas non plus je suis d'accord moi évidemment aujourd'hui les personnes qui viennent me trouver elles savent pourquoi elles viennent elles savent qu'on va les gratter quelque part on sait que ça va piquer un peu peut-être on sait que ça va toucher mais évidemment c'est ça qu'elles viennent chercher elles viennent pas tant chercher une coiffure mais une compréhension de ce qui se joue en elle tout comme un kinésiologue qui interroge votre corps un réflexo plantaire qui interroge vos pieds ben moi ce sont les cheveux et les cheveux ils racontent énormément et vous tous coiffeurs coiffeuses qui m'écoutez je sais que vous le savez parce que vous avez déjà repéré des situations dans lesquelles le cheveu ne réagit pas comme il faudrait qu'il y a un moment une réaction qui se fait que vous n'attendiez pas du tout Alors on a cette connaissance, on va dire, chimique, qui font qu'on trouve ses raisons là-dedans, les causes. Mais une fois, donnez-vous la peine d'aller creuser plus loin. Demandez à la personne à ce moment-là qu'est-ce qu'elle est en train de vivre dans sa vie, qu'est-ce qui se passe en elle qui fait qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui ne passe pas. Et ce n'est pas seulement une question de menstruation, soyons clairs. Mais il y a plein d'autres choses. Savoir s'il y a une médication, savoir s'il y a un problème émotionnel, savoir s'il y a un problème psychologique, savoir... s'il y a un régime alimentaire savoir si en même temps il y a eu quelque chose de changé dans sa vie ces derniers temps ça peut paraître intrusif ça peut paraître curieux mais expliquez bien à la personne que c'est important de savoir ce qui se passe à l'intérieur pour comprendre la chimie extérieure les deux sont en corrélation le cheveu n'est pas qu'un simple fil de qu'on a collé sur une tête avec lequel on joue comme on a envie comme une poupée barbie non c'est la partie intégrante de la personne qu'il faut respecter au même titre aujourd'hui j'avoue que la chose qui me dérange encore fortement c'est ces problèmes de décoloration de cheveux qu'on met dans un état pitoyable et que Oui, la cliente, quand elle sort, évidemment, c'est tout beau, tout joli, parce qu'on lui a fait les soins miracles, on lui a fait du lissage, on lui a fait un cheveu brillant et c'est beau. Je donnerais cher pour voir la cliente quand elle va se laver les cheveux elle-même, même si elle a acheté les super produits miraculeux du coiffeur. Elle ne refera jamais la manière dont vous, vous l'avez fait et elle va surtout vite se rendre compte de l'état vraiment de son cheveu. Parce qu'au bac à shampoing, on fait du camouflage et on y va. On y va ! Et là, oui, je suis jugeante parce qu'il y en a qui ne sont pas regardants. Et on y va, on met du produit, on camoufle, on fait tout ce qu'il faut pour. Et puis après, la cliente, elle revient en disant, « Oh, mes cheveux ! » Ou en général, elle ne revient pas, elle va trouver un autre coiffeur en disant, « Voilà, celui-ci m'a raté, j'aimerais bien que vous essayiez de récupérer le truc. » Nous, récupérer les affaires des autres, non, c'est pas top, quoi. Mais ça, ça existe encore, et ça existera toujours, de toute façon. Donc voilà, c'était juste vous expliquer que moi aujourd'hui, j'avais cette envie d'aller me tourner vers l'émotionnel, vers l'humain, vers l'être de la personne, pas son paraître. Et comme je vous disais, j'ai créé une formation qui permet de passer à la coupe thérapeutique ou simplement au décodage capillaire émotionnel si vous êtes déjà formé à la coupe énergétique. Et puis on peut simplement discuter si vous voulez pour voir, tiens, par rapport au parcours, comment ça se passe, comment ça a été vécu. Alors je ne dis pas que c'est « waouh, H24, il y a des hauts et des bas » comme dans n'importe quelle profession, dans n'importe quelle situation, parce qu'il n'y a pas que le boulot, il y a la vie à côté, il y a le personnel. Parce que ce que j'ai envie de dire, c'est qu'au moment où j'ai vécu ces transformations, c'est parce que dans ma vie aussi il se passait beaucoup de choses. Donc il y a une répercussion sur mon privé, évidemment. Et ce que je vis dans mon privé a une répercussion dans mon professionnel. Vous savez, à l'école de coiffure, combien de fois on m'a dit Tes problèmes, tu les laisses dehors. Quand tu rentres au salon, t'es à je dispo pour les clientes. Oui, d'accord. J'ai été éduquée comme ça, mais il y a un moment, je me suis dit non, stop, ça suffit. Ce n'est pas humain. Je ne vois pas pourquoi moi, d'un coup, je devrais me dénigrer totalement pour être complètement là pour la personne, non ? Alors oui, le client est roi. Waouh, ça aussi, encore une phrase que j'ai bien démontée. Il a besoin de nous, on a besoin d'eux. De toute façon, c'est donnant-donnant, comme partout. Alors ça suffit de dire qu'il est roi. Moi, si ce n'est pas elle, ce sera une autre. Ce n'est pas grave. Et ça, j'ai réussi à me le mettre dans l'esprit. Celles qui ne viennent plus. Je me pose souvent la question, mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? j'aimerais autant qu'on me dise, tiens, je viens plus parce que ça, ça m'a dérangé ou quoi. OK ? Puis des fois, il y en a qui viennent plus simplement parce qu'elles n'ont pas envie ou parce qu'elles ont déménagé ou parce que je ne sais pas et elles ne vont pas prendre le temps de m'appeler pour me dire écoute, excuse-moi, je ne viens plus parce que... Donc tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, la coiffure peut être pratiquée de manière totalement différente. Je vous invite juste à un moment donné de vous poser la question. Comment je me sens aujourd'hui encore dans mon métier ? La manière dont je l'aborde me convient-il encore ? Le lien que je crée avec les clients est-il bien pour moi ? comme pour elle, mais ça pour elle, vous ne pouvez pas répondre pour elle, mais au moins pour vous, et vous demander si vous êtes à un tournant de votre vie où vous aimeriez changer ou arrêter, parce que des choses vous dérangent. Cette pratique est tellement innovante, mais surtout tellement juste, tellement belle, tellement bienveillante, et elle va vous faire du bien autant qu'à vous, qu'à l'autre, vraiment. Parce qu'en abordant les émotions de l'autre, vous allez automatiquement aborder les vôtres. Et donc on n'est plus dans le côté où vous, vous vous éteignez pour écouter l'autre. Non, ça suffit. Moi, chaque cliente qui vient, c'est un partage. Un réel partage. Ça va toujours venir me toucher dans quelque chose que je vis. Parce qu'on vit tous plus ou moins les mêmes choses de façon différente. Mais on a un vécu différent, on a une éducation différente, on a un bagage différent. Donc là... perception est différente. Et moi, parfois, d'entendre les clients, ça me fait réfléchir aussi sur ma situation. Je me dis, waouh ! Ah oui, quand même, ça, je ne l'avais pas vu comme ça. Quand on a la tête dans le guidon, on ne voit plus grand-chose. Soyons clairs. Et donc, pour vous dire que la coiffure peut être vue sous un tout autre jour, pour le bien-être profond de la personne et toucher autant l'extérieur que l'intérieur. Mais lorsque vous allez aborder l'intérieur, l'extérieur va jaillir tout à fait différemment. Lorsqu'on reste dans la transformation capillaire en surface, c'est comme des masques, c'est comme de la couleur qu'on met pour camoufler, pour embellir. Et ça fait du bien, soyons clairs. Mais c'est un masque, c'est un leurre. Une fois que vous allez toucher l'émotion de la personne, ce qui va ressortir et jaillir d'elle, c'est juste un waouh qui, à un moment, peut-être justifiera qu'il n'y a pas besoin de la transformation capillaire qui était demandée à la base. Parce que d'un coup, il y a un bien-être qui s'installe, qui fait que je n'ai pas besoin d'artifice. Mais l'artifice, il peut arriver à un moment où, suffisamment conscient qu'on est super bien dans sa peau, c'est encore un plus, c'est un truc où, aujourd'hui, j'ai envie de porter de la couleur comme ci, aujourd'hui, j'ai envie de porter une forme comme ça. Voilà, ça devient un accessoire de beauté, mais pas un camouflage des émotions. Et c'est à ça que je voulais en finir. Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout et n'hésitez pas à venir me faire part de votre avis, de votre situation, de voir comment ça se passe pour vous et je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et n'hésitez pas à vous rendre sur mariefrancepichet.com et là vous pourrez y voir tous les accès possibles pour les formations ou autres et puis simplement me contacter pour un partage. Je me ferai un plaisir de vous répondre. A bientôt !

Description

Dans cet épisode, je m’adresse aux coiffeuses et coiffeurs qui, parfois, se sentent contraints de quitter leur métier à cause d’allergies aux produits ou d’un épuisement face aux techniques chimiques.


Je partage mon expérience personnelle et mon parcours, pour rappeler que la coiffure peut se vivre autrement — sans produits, dans le respect du cheveu et de l’être.


À travers la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel, j’explique comment il est possible de continuer à exercer, en donnant du sens, de la présence et de la profondeur à chaque geste.


Cet épisode est une invitation à redécouvrir la coiffure comme un art du soin, une voie du cœur où l’on touche non seulement les cheveux, mais aussi les émotions.


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Transcription

  • Speaker #0

    Il y a quelques jours, un membre d'un groupe de coiffeurs postait le fait qu'elle avait des allergies aux produits de coloration et même des allergies aux produits de coloration végétale. Donc elle avait dans l'idée de créer un espace où elle ne ferait que de la coupe et du soin et elle nous demandait notre avis. Je ne vous cache pas que moi en lisant ça, je me disais « Waouh ! Génial ! » des coiffeuses qui n'abandonnent pas pour autant et ont trouvé une solution pour parer. Alors c'est toujours bien triste mais quand on est dans un quotidien, que ce soit dans n'importe quelle profession ou condition de vie, quand tout va bien, tout va bien, on ne se pose pas de questions. Et puis à un moment donné, vous vous retrouvez face à une situation où ben, ok, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je change tout ? Est-ce que je jette tout et je recommence ? Est-ce que je fais totalement autre chose ? Ou est-ce que... A ce moment-là, je prends la peine de regarder ce que je fais actuellement, mais sous un autre angle. En fait, c'est ce qui m'est arrivé il y a plusieurs années. Le cheveu fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute ou femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Ça fait 40 ans que je pratique la coiffure, mais il y a une bonne dizaine d'années, voire plus, que je me suis remise en question et je me suis dit, j'en ai ras-le-bol. Mais vraiment, ras-le-bol. Alors, même si je me souviens de l'époque, je ne sais pas trop ce qui s'est installé en moi qui a fait qu'à un moment donné, je n'en pouvais plus. J'en avais marre de faire de la transformation capillaire, coloration, mèche permanente, la totale. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui ne me parlait plus. Ça me semblait lourd, mais lourd et pesant. C'était vraiment pénible. Et puis dans mon esprit, c'était pourquoi autant colorer les cheveux ? Pourquoi ne pas les laisser naturels ? Pourquoi ne pas les accepter tels qu'ils sont ? Alors évidemment, là, c'est encore aussi toute une... C'est une approche différente, puisque toutes les femmes ne sont pas prêtes à ça, n'ont pas envie, ou ainsi de suite. Et moi, je me souviens qu'à l'époque, j'avais dit à mes amis, j'en ai marre, j'ai envie d'arrêter, et j'avais sorti un slogan, belle au naturel. Et donc, mon idée, c'était d'arrêter tout ce qui était transformation chimique et ne faire que de la coupe et du soin. Alors évidemment, je ne vous cache pas que dans la coiffure, ce qui fait quand même vivre, c'est aussi ce côté transformation capillaire, tous ces produits, toutes ces techniques qui font que c'est un budget évidemment plus élevé pour la cliente. Peut-être que ce qu'on ne pense pas non plus, c'est que c'est un budget élevé pour nous parce qu'il faut acheter ces produits. Alors c'est sûr qu'on les achète à un certain tarif et qu'on les revend à un autre, mais quand même, on a du stock. Moi, je me souviens un jour d'avoir été saturée de mon stock parce que je n'arrivais pas à les couler aussi vite qu'ils rentraient. Parce qu'il y avait des firmes, je ne sais pas encore aujourd'hui si c'est comme ça parce que je ne travaille plus avec les firmes, mais à une époque, c'était, il fallait acheter les bidons par trois et puis il fallait acheter toute la collection, shampoing, après shampoing. masques, donc vous vous retrouviez avec 9 produits dans votre armoire déjà sans même avoir encore rien fait et donc je pense qu'une accumulation de plein de choses comme ça ont fait que j'étais à saturation et puis la vie elle vous envoie ce qu'elle doit vous envoyer et alors moi ça n'a pas été du tout un problème d'allergie, il y en a c'est un burn-out alors j'ai pas voulu attendre le burn-out mais je pense que je ne devais pas en être loin parce que dans mon esprit c'était ok où je fais ? et je mets en place ce que j'ai décidé de faire, c'est-à-dire d'arrêter tout ce qui est technique et puis adviendra ce qu'il adviendra, ou de toute façon, je vais faire boutique. Donc, je n'avais rien à perdre, en fait. Mais m'arrêter pour m'arrêter, je n'avais pas envie non plus parce que je n'avais pas envie de ne plus travailler, je n'avais pas envie de quitter ce métier. Mais c'était une manière de se dire, tiens, je vais regarder ça sous un autre angle. Et bien, voir autrement, ça m'a été vraiment favorable. Le fait est, c'est comme pour toute situation. quand vous le faites avec le cœur, quand vous le faites avec vraiment, j'ai envie de dire, conviction. Parce que pour moi, c'était le tout pour le tout. Ce n'était pas un à peu près, je vais essayer, si ça ne marche pas, je recommencerai les couleurs. Et puis si vraiment mes clientes ont peur qu'eux, ou si j'ai peur de les perdre, eh bien ok, je changerai encore. Non, il y en a marre de faire les choses pour les autres. Parce que les faire pour les autres, c'est ne jamais s'écouter soi, et c'est se déplaire, et à un moment, on sature de faire ce qu'on fait juste pour plaire. surtout qu'on sait bien qu'on ne va pas plaire à tout le monde et qu'il y aura quand même des retours Donc là, j'ai eu des retours effectivement de tous les styles, des gens qui sont partis, des gens qui sont restés, des gens qui m'ont suivi dans ma démarche, il y a eu de tout. Mais moi, quand j'ai pris cette décision-là, une fois que ça a été vraiment décidé, exprimé et étalé au grand jour, je me suis sentie tellement légère, tellement légère. Rien que pour ça, ça valait la peine. Et puis, c'est seulement après, au fur et à mesure, que je me suis aperçue que ça fonctionnait plutôt pas mal. J'ai même attiré évidemment des nouvelles clientes qui étaient justement dans cette ère du temps de « j'ai envie d'arrêter ma couleur, j'en ai marre, j'ai décidé de rester naturelle » . Donc c'était le moment pour elles de faire cette fameuse transition. Donc ça a ouvert la porte à beaucoup d'autres personnes. Et c'est là où moi, toujours ma croyance de vouloir plaire à tout le monde, ou surtout ne pas vouloir déplaire, à un moment c'est quand même de se rendre compte qu'on ne peut pas être dans la majorité. Donc moi, je me suis totalement épanouie avec ces femmes qui venaient avec l'idée d'arrêter leur couleur parce que ça allait totalement dans ma philosophie, dans mon approche et donc c'était très bien. Alors une chose à ne pas oublier, c'est que je faisais de l'individuel. Parce que dans tout ça, j'ai appliqué la coupe vibratoire, la coupe thérapeutique et le décodage capillaire émotionnel. Donc j'ai voulu apporter un soin extrême aux personnes, j'ai voulu aller toucher leurs émotions, aller toucher leur âme, leur être. Je ne voulais plus être dans le paraître. Et rien que ça, je pense que ça a été quelque chose qui a été très fort et très puissant. Pour l'avoir incarné si fort, j'ai attiré vraiment les personnes qui étaient très ouverts à cet esprit. Même les autres qui étaient là au départ et qui se sont dit pourquoi pas. Et ça a fonctionné. Alors, ce n'est pas d'automatique de faire la coupe thérapeutique à tout le monde ou le décodage, évidemment. Je fais aussi ce que j'appelle, alors quand je dis la coupe vibratoire, c'est la coupe... on va dire un peu plus simple, qui apporte quand même tous les soins externes qu'il faut pour ce travail, mais en ne faisant que la coupe et pas le décodage. Donc ça me permet quand même de contenter énormément de monde, sauf que toutes les femmes qui viennent, elles savent très bien que je ne leur ferai pas de couleur, ou de mèche, ou de transformation capillaire. Mais ça ne m'empêche pas de les coiffer, donc elles peuvent se transformer où elles veulent, même chez elles avec des boîtes si elles veulent, elles font ce qu'elles veulent avec leurs cheveux, je ne leur en empêche pas, mais ce n'est plus moi qui applique ces produits-là. Donc pour en revenir à cette personne qui avait posté ce message sur le groupe coiffeur, je me suis dit, waouh, c'est triste parce que, alors c'est triste, non, en même temps, voilà, c'est la vie qui veut ça, mais il faut qu'on se trouve face à un mur en fait. Il faut que la vie, en fait, nous teste. Elle nous teste et elle nous dit, tiens, voilà, maintenant t'es face à ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Alors, selon nos convictions, on continue, j'en connais plein qui ont complètement abandonné le métier et qui sont partis dans... Tout à fait autre chose. Et voilà, c'est de nouveau un choix personnel. Mais quand on a la conviction de ce qu'on fait, qu'on aime le métier que l'on fait, c'est triste et on a du mal et on se dit, mais j'ai fait tellement d'années, qu'est-ce que je vais pouvoir faire d'autre aussi ? Il y en a qui saturent complètement du métier totalement, qui ne se posent pas de questions et qui vont totalement dans un autre domaine. Et puis il y a celle qu'on vit de rester. Et donc cette personne nous demandait ce qu'on pensait dans son idée de vouloir ne faire que de la coupe et du soin. Alors je lui dis bravo. Parce que moi, ça fait bien plus d'une dizaine d'années que je fais comme ça. Et c'est génial. Et il y a tellement moins de pression sur les épaules. Parce qu'en parallèle, je suis aussi toujours ces coiffeurs qui font de la transformation. C'est quand même un sacré challenge à chaque fois. Et puis, je vois aussi ces clientes qui rouspètent. Pas toutes, évidemment, heureusement. Mais bon, il y en a qui ont l'air aussi. Donc, il y a toujours un enjeu quand même assez fort. Et rien que ça... J'en vois plein qui disent, voilà, ils postent une photo, voilà ma cliente comment elle est aujourd'hui, voilà ce qu'elle voudrait. Alors évidemment, c'est une photo qui n'est pas toujours réaliste. Qu'est-ce que je vais faire ? Alors c'est sympa, tous les autres y vont, ils donnent leur avis, ils donnent des formules et ainsi de suite. Mais ça, ça fait partie d'un stress que je ne veux plus dans mon salon. C'est terminé. J'ai envie de m'amuser. alors je me suis amusée à l'époque où j'ai fait de la coloration où j'ai fait de la transformation capillaire c'est certain Parce que j'étais simplement dans l'apparence, parce que j'étais dans le défi, parce que j'étais vraiment dans le challenge. Je voulais réussir des super trucs, je voulais faire des choses originales, je voulais tout. C'est ça qui m'animait en fait. Ce n'était pas tant la beauté de la personne, c'était les cheveux que j'avais sous les mains. Qu'est-ce que j'allais en faire ? Et plus la transformation était forte, et plus c'était challengeant, et plus j'étais fière si j'avais réussi, et puis parfois je me plantais, mais je récupérais le truc. Mais je me suis amusée vraiment. Et puis à un moment donné, je ne sais pas, il y a eu des choses dans ma vie qui ont fait que je suis voulu passer à quelque chose, à mes yeux, je dis bien, était plus essentiel, et c'était l'humain. l'humain dans ce qu'il est et pas dans ce qu'il montre Et là, avec la coupe thérapeutique, le décodage capillaire émotionnel et même la coupe vibratoire, c'est aller toucher la personne dans ses émotions, toucher son âme, toucher son être. Et la coiffure devient quelque chose où on va la mettre en valeur d'une autre manière que par son apparence. Parce qu'aller toucher ses émotions, c'est waouh, c'est fort. Et même vous qui faites encore de la technique, vous le faites, parfois inconsciemment. Essayez de vous imaginer des situations où vous avez vu la cliente se voir dans le miroir et se dire « Oh ! » Alors soit elle était en pamoison et « Waouh ! » Et vous sentiez que ce n'était pas seulement joli, mais que c'était « Oh ! » Ça lui faisait du bien. Et puis vous en avez certainement eu d'autres qui se sont dit « Mais wow ! » « Non, ça ne va pas. Ce n'est pas beau. Je n'aime pas. Ce n'est pas ce que j'ai demandé. » Eh bien, sachez que ça va au-delà de l'apparence. Mais même la personne elle-même n'en a pas toujours conscience. Il y a un bien-être que ça renvoie. Là derrière, qu'on capte ou pas. Moi je dis toujours, se trouver jolie c'est bien, mais est-ce que pour autant on est bien dans sa peau ? Pas toujours. Et on a l'impression que si on se trouve jolie, ça va aller mieux. Oui, mais dans ces cas-là c'est éphémère. Tandis que se sentir bien, de pouvoir ressentir à l'intérieur que c'est wow, déjà on va se trouver jolie, parce que là on est tellement plus sereine, automatiquement l'un va avec l'autre, mais pas dans l'autre sens. Et donc, de nouveau, cette personne, moi, je lui dis bravo. Elle n'abandonne pas. Elle n'a pas envie d'abandonner. Elle n'a pas envie de laisser tomber son métier. Et elle le voit sous un autre jour. Et ce jour-là, il est totalement réaliste. Totalement. Aujourd'hui, moi, je forme les coiffeurs à la coupe thérapeutique et au décodage capillaire émotionnel. Et je vous avoue que l'approche que vous allez avoir avec la personne est tellement différente. En fait, les clientes, les élèves, si je peux dire, qui viennent me voir, ont parfois même déjà été formés en coupe énergétique avec d'autres techniques, enfin d'autres personnes, mais le décodage n'est jamais approfondi aussi fort. C'est vraiment, ça peut être une formation totalement indépendante. On peut ne faire que le décodage si on a déjà été formé à la coupe énergétique. Moi aujourd'hui, je l'appelle thérapeutique parce que c'est vraiment une thérapie. Mais ce décodage, il a... Il a ce plus qui fait que je peux parfois même l'utiliser sans la coupe. Il y a des gens qui ont juste envie de savoir ce qui se passe avec leurs cheveux sans pour autant devoir les couper. Parce que parfois, ce ne sont même pas des clientes à moi, elles se coupent les cheveux ailleurs, mais elles viennent chez moi juste pour le décodage. Et là, on va toucher les émotions. On va toucher les émotions fortes, on va aller vraiment voir ce qui se passe à l'intérieur. Et donc, dans la coiffure de la personne, comprendre comment elle se sent dedans, comment elle vit sa coiffure, comment elle vit ses cheveux. Quel est son lien avec ses cheveux ? Comment elle se sent dans ses cheveux ? Comment elle l'entretient aussi ? Les cheveux, c'est quand même la continuité de votre corps. Il a l'aspect externe, mais il a l'aspect interne. L'aspect interne qu'on ne voit pas, mais qu'on sait qu'à l'intérieur, il y a un bulbe qui est nourri par un sang dans lequel circulent énormément de choses et qui va donc aller s'imbriquer dans la fabrication du cheveu au moment de la caractérisation. Et ça laisse des traces. Et c'est là où on peut vraiment découvrir la vie de la personne. On peut aller ressentir les émotions, on peut aller voir selon sa texture, selon sa forme, sa couleur, comment elle a l'air de coiffe. Et donc ça me permet aujourd'hui, en dehors de justement de tout ce côté transformation, de me focaliser uniquement sur son aspect déjà externe, dans la manière qu'elle a donc de se coiffer et d'entretenir ses cheveux. Et on n'est pas là à réfléchir, tiens, est-ce qu'on va faire des mèches permanentes, un lissage, des boucles, des mains ? Non, dans quoi je vais me sentir bien ? Qu'est-ce que le cheveu raconte déjà de la personne ? Comprendre ce qui se joue en elle à cet instant-là, avec des choses qui sont ancrées en elle depuis certainement bien plus longtemps. En fait, le principe du décodage, il y a, comme dans la coupe énergétique, il y a une cartographie où on peut aller... Voir différents domaines de la vie de la personne, on a les méridiens, les cinq éléments. Ce que j'ai ajouté surtout, c'est le cheveu en lui-même, ce qu'il raconte. En plus de ce qu'il nous montre, suivant une cartographie qu'on a appris à traduire, c'est la texture, la forme, la couleur, la sensation, le cuir chevelu qu'on a tendance à oublier. Tout ce qui se passe sur la tête de la personne n'est jamais que le reflet de son histoire intérieure. Et c'est bluffant. Et rien que ça, là je m'amuse, mais comme je me suis amusée à une époque quand je faisais des transformations capillaires. Mais là je suis vraiment dans l'humain. de nouveau je ne dis pas que les coiffeurs ne sont pas dans l'humain que du contraire mais parfois on reste en superficie il y en a qui ne vont pas plus profondément alors peut-être que la cléanthe ne le demande pas non plus je suis d'accord moi évidemment aujourd'hui les personnes qui viennent me trouver elles savent pourquoi elles viennent elles savent qu'on va les gratter quelque part on sait que ça va piquer un peu peut-être on sait que ça va toucher mais évidemment c'est ça qu'elles viennent chercher elles viennent pas tant chercher une coiffure mais une compréhension de ce qui se joue en elle tout comme un kinésiologue qui interroge votre corps un réflexo plantaire qui interroge vos pieds ben moi ce sont les cheveux et les cheveux ils racontent énormément et vous tous coiffeurs coiffeuses qui m'écoutez je sais que vous le savez parce que vous avez déjà repéré des situations dans lesquelles le cheveu ne réagit pas comme il faudrait qu'il y a un moment une réaction qui se fait que vous n'attendiez pas du tout Alors on a cette connaissance, on va dire, chimique, qui font qu'on trouve ses raisons là-dedans, les causes. Mais une fois, donnez-vous la peine d'aller creuser plus loin. Demandez à la personne à ce moment-là qu'est-ce qu'elle est en train de vivre dans sa vie, qu'est-ce qui se passe en elle qui fait qu'aujourd'hui il y a quelque chose qui ne passe pas. Et ce n'est pas seulement une question de menstruation, soyons clairs. Mais il y a plein d'autres choses. Savoir s'il y a une médication, savoir s'il y a un problème émotionnel, savoir s'il y a un problème psychologique, savoir... s'il y a un régime alimentaire savoir si en même temps il y a eu quelque chose de changé dans sa vie ces derniers temps ça peut paraître intrusif ça peut paraître curieux mais expliquez bien à la personne que c'est important de savoir ce qui se passe à l'intérieur pour comprendre la chimie extérieure les deux sont en corrélation le cheveu n'est pas qu'un simple fil de qu'on a collé sur une tête avec lequel on joue comme on a envie comme une poupée barbie non c'est la partie intégrante de la personne qu'il faut respecter au même titre aujourd'hui j'avoue que la chose qui me dérange encore fortement c'est ces problèmes de décoloration de cheveux qu'on met dans un état pitoyable et que Oui, la cliente, quand elle sort, évidemment, c'est tout beau, tout joli, parce qu'on lui a fait les soins miracles, on lui a fait du lissage, on lui a fait un cheveu brillant et c'est beau. Je donnerais cher pour voir la cliente quand elle va se laver les cheveux elle-même, même si elle a acheté les super produits miraculeux du coiffeur. Elle ne refera jamais la manière dont vous, vous l'avez fait et elle va surtout vite se rendre compte de l'état vraiment de son cheveu. Parce qu'au bac à shampoing, on fait du camouflage et on y va. On y va ! Et là, oui, je suis jugeante parce qu'il y en a qui ne sont pas regardants. Et on y va, on met du produit, on camoufle, on fait tout ce qu'il faut pour. Et puis après, la cliente, elle revient en disant, « Oh, mes cheveux ! » Ou en général, elle ne revient pas, elle va trouver un autre coiffeur en disant, « Voilà, celui-ci m'a raté, j'aimerais bien que vous essayiez de récupérer le truc. » Nous, récupérer les affaires des autres, non, c'est pas top, quoi. Mais ça, ça existe encore, et ça existera toujours, de toute façon. Donc voilà, c'était juste vous expliquer que moi aujourd'hui, j'avais cette envie d'aller me tourner vers l'émotionnel, vers l'humain, vers l'être de la personne, pas son paraître. Et comme je vous disais, j'ai créé une formation qui permet de passer à la coupe thérapeutique ou simplement au décodage capillaire émotionnel si vous êtes déjà formé à la coupe énergétique. Et puis on peut simplement discuter si vous voulez pour voir, tiens, par rapport au parcours, comment ça se passe, comment ça a été vécu. Alors je ne dis pas que c'est « waouh, H24, il y a des hauts et des bas » comme dans n'importe quelle profession, dans n'importe quelle situation, parce qu'il n'y a pas que le boulot, il y a la vie à côté, il y a le personnel. Parce que ce que j'ai envie de dire, c'est qu'au moment où j'ai vécu ces transformations, c'est parce que dans ma vie aussi il se passait beaucoup de choses. Donc il y a une répercussion sur mon privé, évidemment. Et ce que je vis dans mon privé a une répercussion dans mon professionnel. Vous savez, à l'école de coiffure, combien de fois on m'a dit Tes problèmes, tu les laisses dehors. Quand tu rentres au salon, t'es à je dispo pour les clientes. Oui, d'accord. J'ai été éduquée comme ça, mais il y a un moment, je me suis dit non, stop, ça suffit. Ce n'est pas humain. Je ne vois pas pourquoi moi, d'un coup, je devrais me dénigrer totalement pour être complètement là pour la personne, non ? Alors oui, le client est roi. Waouh, ça aussi, encore une phrase que j'ai bien démontée. Il a besoin de nous, on a besoin d'eux. De toute façon, c'est donnant-donnant, comme partout. Alors ça suffit de dire qu'il est roi. Moi, si ce n'est pas elle, ce sera une autre. Ce n'est pas grave. Et ça, j'ai réussi à me le mettre dans l'esprit. Celles qui ne viennent plus. Je me pose souvent la question, mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire ? j'aimerais autant qu'on me dise, tiens, je viens plus parce que ça, ça m'a dérangé ou quoi. OK ? Puis des fois, il y en a qui viennent plus simplement parce qu'elles n'ont pas envie ou parce qu'elles ont déménagé ou parce que je ne sais pas et elles ne vont pas prendre le temps de m'appeler pour me dire écoute, excuse-moi, je ne viens plus parce que... Donc tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui, la coiffure peut être pratiquée de manière totalement différente. Je vous invite juste à un moment donné de vous poser la question. Comment je me sens aujourd'hui encore dans mon métier ? La manière dont je l'aborde me convient-il encore ? Le lien que je crée avec les clients est-il bien pour moi ? comme pour elle, mais ça pour elle, vous ne pouvez pas répondre pour elle, mais au moins pour vous, et vous demander si vous êtes à un tournant de votre vie où vous aimeriez changer ou arrêter, parce que des choses vous dérangent. Cette pratique est tellement innovante, mais surtout tellement juste, tellement belle, tellement bienveillante, et elle va vous faire du bien autant qu'à vous, qu'à l'autre, vraiment. Parce qu'en abordant les émotions de l'autre, vous allez automatiquement aborder les vôtres. Et donc on n'est plus dans le côté où vous, vous vous éteignez pour écouter l'autre. Non, ça suffit. Moi, chaque cliente qui vient, c'est un partage. Un réel partage. Ça va toujours venir me toucher dans quelque chose que je vis. Parce qu'on vit tous plus ou moins les mêmes choses de façon différente. Mais on a un vécu différent, on a une éducation différente, on a un bagage différent. Donc là... perception est différente. Et moi, parfois, d'entendre les clients, ça me fait réfléchir aussi sur ma situation. Je me dis, waouh ! Ah oui, quand même, ça, je ne l'avais pas vu comme ça. Quand on a la tête dans le guidon, on ne voit plus grand-chose. Soyons clairs. Et donc, pour vous dire que la coiffure peut être vue sous un tout autre jour, pour le bien-être profond de la personne et toucher autant l'extérieur que l'intérieur. Mais lorsque vous allez aborder l'intérieur, l'extérieur va jaillir tout à fait différemment. Lorsqu'on reste dans la transformation capillaire en surface, c'est comme des masques, c'est comme de la couleur qu'on met pour camoufler, pour embellir. Et ça fait du bien, soyons clairs. Mais c'est un masque, c'est un leurre. Une fois que vous allez toucher l'émotion de la personne, ce qui va ressortir et jaillir d'elle, c'est juste un waouh qui, à un moment, peut-être justifiera qu'il n'y a pas besoin de la transformation capillaire qui était demandée à la base. Parce que d'un coup, il y a un bien-être qui s'installe, qui fait que je n'ai pas besoin d'artifice. Mais l'artifice, il peut arriver à un moment où, suffisamment conscient qu'on est super bien dans sa peau, c'est encore un plus, c'est un truc où, aujourd'hui, j'ai envie de porter de la couleur comme ci, aujourd'hui, j'ai envie de porter une forme comme ça. Voilà, ça devient un accessoire de beauté, mais pas un camouflage des émotions. Et c'est à ça que je voulais en finir. Je vous remercie de m'avoir écoutée jusqu'au bout et n'hésitez pas à venir me faire part de votre avis, de votre situation, de voir comment ça se passe pour vous et je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et n'hésitez pas à vous rendre sur mariefrancepichet.com et là vous pourrez y voir tous les accès possibles pour les formations ou autres et puis simplement me contacter pour un partage. Je me ferai un plaisir de vous répondre. A bientôt !

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