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Le cheveu... fil de l'âme

Oser être vraie...dans ses cheveux

Oser être vraie...dans ses cheveux

26min |26/11/2025|

1

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Le cheveu... fil de l'âme

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26min |26/11/2025|

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Description

Les apparats nous permettent plus souvent de se cacher que de s'embellir .


Vouloir se montrer sous son meilleur jour au travers d'une coiffure apprêtée , d'un maquillage minutieux , d'une tenue chic ne nous enlèveront pas nos blessures . Cela peut donner le change mais pour combien de temps ?


Ici l'objectif est de prendre conscience de notre besoin de nous apprêter au-delà de la beauté extérieure.


Ne sommes nous pas belles au naturel sans être obligée de nous farder !?


Sans jugement aucuns, ce qui permettra à ses artifices de vous embellir encore plus c'est d'être sincère sur la raison de leur utilisation.

Ils doivent être un pur plaisir et non un camouflage .


Cela peut paraître dur à lire mais soyez honnête avec vous-même sur leur réelle utilité et ils reprendrons naturellement leur vraie place...et vous de même.


Renseignements pour me contacter :


Mon site :  www.mariefrancepichet.com 

Mon FB :  Facebook  

Mon instagram : Marie France Pichet

Me contacter : contact@pichetmariefrance.com

Ma chaîne Youtube : marie france pichet - YouTube



Lien pour la formation "les cheveux au rythme des saisons"

https://www.pichetmariefrance.com/cheveux-rythme-saisons


Lien pour l'inscription à la formation Décodage Capillaire Émotionnel

https://www.pichetmariefrance.com/coiffure-holistique



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors ici, j'ai envie de vous faire part d'une réflexion personnelle, initiée par, on va dire, la comparaison entre toutes mes années de coiffure commerciale et l'évolution que j'ai aujourd'hui avec le décodage capillaire émotionnel. C'est une observation que j'ai eue sur les comportements des femmes, en fait, face à leur image, en lien avec leurs cheveux et toutes les injonctions sociétales qui sont liées à l'apparence. Alors si vous voulez comprendre ce que j'entends par libération de la femme, suivez-moi dans cet épisode. Cheveux, fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute, femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Donc cette fameuse libération de la femme, elle est pour moi surtout en lien avec les dictats sociétaux. Le fait de pouvoir arrêter de penser qu'il faut se cacher derrière les couleurs, les transformations capillaires ou tout autre aspect esthétique pour donner une apparence qui va convenir au monde extérieur en fait. C'est aussi pour exprimer le fait qu'on peut apprendre à se connaître à travers ses cheveux. Apprendre à se connaître, c'est-à-dire surtout comprendre. Comprendre ce qu'ils ont à nous dire en apprenant à les ressentir, en apprenant à voir à travers ses cheveux. Parce qu'ils sont quand même révélateurs à l'extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Automatiquement, on va prendre le temps d'entrer en connexion avec nos cheveux. de pouvoir les toucher, les regarder, les ressentir, pouvoir les entretenir. Mais ce sera surtout, en fait, prendre contact avec soi, prendre contact avec son corps, avec sa santé, avec son état physique, psychique, émotionnel. C'est vraiment à travers eux que vous allez pouvoir apprendre énormément de choses sur votre état du moment. C'est pour ça que je dis que ces transformations capillaires peuvent aussi empêcher ce constat. Et en même temps, selon ce que vous aurez défini comme transformation capillaire, ça aussi, ça va vous donner de l'information sur ce que vous êtes en train de vouloir faire passer comme message à travers votre coiffure. Alors quand je parle de la libération de la femme, c'est déjà de pouvoir peut-être permettre à certaines d'entre elles de ne plus se sentir obligé de cacher ses cheveux blancs, ni obligé d'entretenir une couleur, et encore moins obligé d'avoir une teinte, une tenue esthétique, parce que le bien-séant veut qu'on soit présentable. C'est comme si tout cela revenait à dire que, accepter que l'on vieillisse, accepter la couleur naturelle de nos cheveux, accepter l'évolution naturelle de notre corps, eh bien ce n'est pas acceptable dans notre société. C'est comme si on devait toujours donner une image de soi parfaite, impeccable, bien présentable. Mais ça, ce n'est pas nous. Ça veut dire qu'on est de nouveau en train de se cacher derrière des masques, se cacher derrière des appareils, derrière une image, mais qui renvoie une fausse image de nous. Alors, je ne dis pas que tout le monde doit faire de cette manière, non. Il y a des gens pour qui c'est juste... impensable de ne pas sortir sans être coiffé, maquillé et habillé. C'est propre à chacun. Pas de jugement à porter là-dessus. Aucun. C'est juste cette démarche. Qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ? On a un peu cette éducation sociétale du beau, du bien-être extérieur. Parce que c'est un peu comme si on devait se montrer toujours sous son meilleur jour. Et en fait, on ne fait que camoufler ce qui est là derrière. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas laisser la place à ce qui ne va pas. Lorsque vous rencontrez quelqu'un dans la rue qui vous demande comment ça va, est-ce qu'il attend vraiment la réponse ? C'est souvent un « bonjour, ça va ? » mais c'est quelque chose qui devient presque une routine, un mot d'ordre quand on croise quelqu'un, mais on n'attend pas la réponse de l'autre. Parce qu'en plus, si l'autre venait à dire « ben non, ça ne va pas » , « ah ben merde, à l'autre en face, je ne sais pas comment il va réagir » , il ne s'y attend pas. Parce qu'en général, la réponse est « Oui, oui, ça va et toi ? Oui, oui, allez, salut, bonne journée. » On ne s'écoute plus, on ne fait pas attention à l'autre. Un jour, on m'avait dit ça. Un réel ami, quand il te demande comment ça va, il attend la réponse. Si réellement, la personne s'intéresse à ton état, à ton bien-être ou pas, en tout cas à comment tu te sens, c'est quand il va te demander comment ça va, il va attendre la réponse. Moi, je le vois encore aujourd'hui, il y a des gens que je croise dans la rue et quand on se dit bonjour, ça va, je regarde la personne. Mais vous savez, souvent, on est en train de marcher. Donc, on se croise dans la rue, un va dans un sens, l'autre dans l'autre. Donc, au bout d'un moment, quand on se dit salut, ça va, ça va, mais on continue en regardant tout droit. Eh bien, moi, depuis qu'on m'avait dit cette phrase, non, je me retourne et je regarde la personne qui continue de s'en aller, qui me dit ça va. Mais j'attends parce que parfois, la personne va se retourner pour me répondre. Et là, à ce moment-là, j'ai une vraie réponse. Mais si elle continue en disant « oui, oui, ça va » , bon, ben ok. Moi, je continue mon chemin aussi, je ne vais pas lui courir après pour lui demander de m'en dire plus, non, non. Mais je trouve que c'est important. Et puis en même temps, on dit « ça va » , pourquoi ? Parce qu'on n'a pas envie de s'étaler sur notre vie. On n'a pas envie de passer pour la chouineuse du coin. On n'a pas envie de jouer les complaintes. Et puis on n'est peut-être pas non plus de toute façon avec la personne avec qui on a envie non plus de... de se dévoiler un peu plus. Mais voilà, ce côté ça va, ça reste très surfait. Alors pour en revenir à ce côté que j'appelle parfois camouflage, en fait c'est nos émotions qu'on cache, puisque quelque part on nous l'impose, puisqu'il faut juste se montrer le beau, le bien, le bien-être, le bien-séant. C'est comme si on n'avait pas le droit de montrer justement que ça ne va pas. Alors il y a des gens qui sont capables de l'exprimer, c'est bien. Mais combien de personnes vous allez voir dans la rue en disant « Waouh, waouh, elle est jolie, elle est belle, bien habillée, machin. » Ok, derrière, qu'est-ce qui se passe ? On ne va pas spécialement le chercher après tout le monde, surtout les gens qu'on ne connaît pas. Non, mais je suis sûre que vous avez déjà aussi croisé des gens qui, malgré de l'apparence extérieure, vous renvoyaient une belle image. Malgré tout, il y en a, ils ne peuvent pas cacher que ça ne va pas. Mais voilà, ce sont des appareils. parce qu'on ne veut pas se montrer sous son plus mauvais jour. Alors je ne dis pas qu'à chaque fois qu'on se coiffe, qu'on se maquille, qu'on est bien habillé, c'est pour camoufler un mal-être. Non, bien sûr, il y a des moments où on se sent super bien et justement, on a même envie d'accentuer ce bien-être avec tous ces appareils qui nous font se sentir encore plus jolis. Et ça, c'est quelque chose à faire qui est très chouette. Ça nous nourrit encore plus dans notre bien-être et c'est génial. Et là, j'ai envie de vous dire que lorsque vous le faites, posez-vous honnêtement la question. Comment je me sens réellement à ce moment-là en moi ? Est-ce que je camoufle quelque chose ? Est-ce que, vous savez, quelqu'un qui a beaucoup pleuré va commencer à mettre de l'anti-cerne ou porter même carrément des lunettes ? On va cacher ses émotions derrière un surplus de maquillage ou d'accessoires pour ne pas se montrer dans son mauvais jour, comme je le disais. Et pourtant, on en croise tous des mauvais jours. On en vit tous. Alors je ne demande pas que tout le monde pense comme je pense. Je ne demande pas à ce que tout le monde d'un coup arrête de se coiffer, de se maquiller ou de s'habiller super chic. Non, non. Mais peut-être de prendre conscience de qu'est-ce qui se cache derrière à chaque fois que vous allez vous transformer. Et c'est une histoire très personnelle. C'est une histoire de vous à vous. Il y a encore une cliente qui m'a demandé il n'y a pas longtemps, enfin qui m'a dit plutôt... Actuellement, elle garde ses cheveux naturels, ils sont blancs, gris, et elle me dit, là je suis en train de me reposer la question de savoir si je vais refaire ma couleur ou pas. Ma réponse a été de lui dire, soyez simplement honnête envers vous-même et demandez-vous réellement pour quelles raisons vous allez chercher à vous colorer. Cette question, je vous invite tous à vous la poser, même pour celles qui le font encore actuellement et qui ne veulent... absolument pas avoir leurs cheveux blancs, non. Mais quelle est la réelle motivation profonde qui vous pousse à vous colorer ? La réponse vous appartient. Alors de nouveau, je ne dis pas que plus personne ne doit le faire, mais de savoir réellement pourquoi on le fait, ça peut changer la donne. Alors oui, il y en a qui vont dire « je le fais pour moi parce que c'est joli, parce que je me sens mieux » , mais déjà le « je me sens mieux » , il n'est pas juste, il dénote un mal-être. J'ai besoin de me mettre en couleur pour me sentir mieux. Mais est-ce que cette couleur va vous suffire à aller mieux ? Alors sur l'instant T, oui certainement. Parce qu'il va y avoir cette apparence qui va vous donner un aspect esthétique plus joli, plus saillant peut-être. Mais donc, on peut se sentir mieux sur le moment même. Mais est-ce pour autant que ça va soigner ? Est-ce que ça va toucher réellement ce qui est plus profond ? est-ce que ça va vraiment vous permettre de guérir ce mal-être ou bien c'est simplement encore mettre une couche supplémentaire par-dessus d'éteindre ce fameux mal-être de ne pas le laisser s'exprimer c'est pas un jugement c'est juste une constatation avec toutes ces années où je coiffe les femmes ben j'avoue que ce mal-être il est général j'en ai qui me disent il est impensable pour moi de sortir sans être apprêté Rien que ça, ça dénote beaucoup de choses. De nouveau, je dis juste à ces personnes-là, posez-vous réellement la question en quoi vous seriez embêté de sortir sans être coiffé, maquillé ou bien habillé. Et de nouveau, ça reste juste entre vous et vous. Ce n'est pas que vous ayez à vous justifier, sûrement pas. C'est juste que d'être consciente avec vous-même du pourquoi et du comment. Vous seriez parfois étonné. Il faut oser aller creuser, évidemment. Parce que je vous dis, la simple question du pourquoi, c'est parce que j'aime bien, parce que c'est joli, parce que les blancs vont vieillir. Ok, mais essayez, je vous invite franchement à tenter. Il faut évidemment vous poser tranquillement chez vous, bien au calme. Fermez les yeux. C'est toujours mieux quand on veut s'intérioriser. Comme ça, on n'est pas happé par tout ce qui se passe à l'extérieur. Fermez les yeux, posez-vous tranquillement, prenez quelques inspires, expire. Et là, au lieu de vous demander juste pourquoi, c'est comment je me sens. Comment je me sens lorsque je m'apprête pour sortir ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? Quel est mon ressenti corporel à l'intérieur ? Qu'est-ce qui fait que chez moi ça évoque peut-être plus de joie, plus de bonheur, plus de bien-être, je ne sais pas. Et alors, posez-vous après la question, et si je ne le fais pas, comment je vais me sentir aussi ? Et là, vous allez vite le sentir dans votre corps. Peut-être un non, ce n'est pas possible, peut-être un non, je ne peux même pas imaginer ça. Ok, donc selon ce que vous allez ressentir et ce qui va vous venir, c'est oui, mais pourquoi ? Et c'est là où vous allez pouvoir peut-être chercher le pourquoi. En quoi est-ce que c'est si dérangeant de me montrer au naturel, à l'extérieur ? Et là de nouveau, je ne sais pas ce qui va vous émerger au niveau de l'esprit, c'est qu'il y a notre situation de vie, il y a notre éducation, il y a nos expériences, il y a toutes nos valises derrière, il y a toutes nos croyances, toutes ces choses qui nous ont construites, qui aujourd'hui sont parfois difficiles à déconstruire, et qui sont toujours là. Alors je ne vous dis pas de les casser comme ça du jour au lendemain, c'est juste d'en prendre conscience. Ce serait déjà un premier grand pas. En fait, posez-vous la question de, à travers cette apparence, qu'est-ce que je veux montrer aux autres ? De nouveau, il y en a qui vont dire, ben non, ce n'est pas pour les autres, c'est pour moi. Mais souvent, si on gratte un peu... On a quand même peur de ce que l'autre en face va pouvoir penser de nous. Peur de ce qu'il va voir en nous voyant comme ça, de ce qu'il pourrait avoir comme appréciation de nous. Mais cette peur qu'on a de croire que l'autre en face va nous juger ou critiquer, ça ne reste que la projection de ma propre peur. Parce que vous, c'est ce que vous pensez de vous à cet instant. Et donc vous imaginez que l'autre va penser la même chose. Ça vous renforce dans votre idée que, tu vois, je ne dois pas le faire parce qu'on va penser ça de moi. Les gens, vous ne les empêcherez quand même jamais de penser. Vous ne pourrez quand même jamais réellement savoir ce qu'ils ont dans la tête lorsqu'ils vous voient. Et on part toujours du principe que c'est négatif. Ils auront d'office une appréciation peut-être totalement différente de la vôtre. Ce n'est pas parce que vous, vous avez peur qu'ils vous trouvent laide que d'office ils vont le penser. Mais vous en êtes tellement persuadé que c'est l'image que vous allez donner, pour vous ça suffit à ne même pas le penser. pas oser dépasser ce cap. Donc, comme je vous disais, ça doit se passer de vous à vous. Pourquoi auriez-vous ce besoin de montrer cette image fraîche de vous ? Si le fait de se montrer au plus naturel ne vous donne pas cette sensation de montrer quelque chose de beau de vous, en quoi est-ce que ça vient toucher une blessure ou en tout cas quelque chose qui est bien plus profond ? Parce que par exemple, la transformation capillaire, ça veut dire que dans l'état actuel des choses, si elle ne vous plaît pas, c'est qu'elle vous renvoie à quelque chose qui vous dérange. Mais vous n'en avez pas toujours conscience. Parce que même parfois, en étant chez le coiffeur, vous faites votre transformation, on vous fait une super couleur, ce que vous avez demandé, et puis quand vous vous voyez dans le miroir, vous dites « wow, non, ça ne va pas, ce n'est pas beau » . Alors, premier jugement, c'est de dire que la personne n'a pas bien fait son boulot ou qu'elle n'a pas fait ce que vous avez demandé. Sauf qu'il faut savoir que votre cheveu ne va pas toujours réagir comme on le voudrait et comme on s'y attendrait. Et donc c'est vrai que le résultat peut être différent. Sans pour autant que ce soit moche. Mais si vous, dans votre esprit, quand vous voyez, vous ne trouvez pas ça joli, n'importe qui de l'extérieur va peut-être vous dire « Waouh, c'est super beau, la couleur est belle » . Mais là, c'est vous qui ne vous sentez pas bien dedans. C'est tout à fait différent. C'est là où je veux en venir, simplement. Prenez le temps de vous regarder dans le miroir et puis voyez l'image qu'il vous renvoie. Comment vous vous sentez ? Est-ce que vous vous appréciez ? Alors bon, oui, on va dire rarement, les gens vont se dire « je suis belle, je suis jolie » . Ce n'est pas le but de se dire si je suis belle ou si je suis jolie, c'est comment je me sens. Comment je me sens avec moi ? Et puis quand je me vois dans le miroir ? Aimer cette image, c'est au-delà de l'esthétique. Ce que je vous dis de nouveau, il y a des gens qui peuvent être des personnes très belles, mais elles ne vont renvoyer qu'un aspect esthétique, j'ai envie de dire. Plus profondément, il peut y avoir autre chose qui n'est pas toujours très jolie. Ce n'est pas évident de faire l'exercice soi-même, j'en conviens. C'est en ça que le décodage capillaire émotionnel peut vous aider. Parce que dans la façon que vous avez de vous coiffer ou de vous colorer ou pas, de les entretenir, ce lien personnel que vous avez avec vos propres cheveux, tout ça va donner de l'information. Leur état va donner de l'information sur votre propre état. Ne demandez pas à vos cheveux de briller ou d'être en forme si vous-même vous êtes extrêmement fatigué. Alors, quand au départ je vous parle de libération de la femme, Ce que je vois là-dedans, c'est surtout une conscientisation. De réellement prendre conscience vous-même du pourquoi vous avez besoin de renvoyer telle ou telle image de vous. Et ça ne parle que de vous. Ça vous démontre. Et ça explique plein de choses qui se passent en vous. Et ça, vous seul pouvez le savoir. Pour ça, il faut être suffisamment honnête. Je dirais même que ça peut demander beaucoup de courage d'aller... oser se questionner et oser aller voir au plus profond de soi ce qui se cache. Pouvoir aller vraiment oser toucher au fond de soi ce qu'on a voulu enfouir, ne pas montrer en plein jour. Mais déjà de pouvoir le regarder, juste le voir en face peut déjà vous aider à le toucher d'une autre manière. Après, pour vous en libérer, oui, ça peut prendre un peu plus de temps et vous faire aider, mais Tout dépend évidemment de la conscience que vous allez mettre dessus, la perception que vous en avez, et le pouvoir que vous lui avez donné. Et cette puissance qui s'est transformée depuis tout ce temps où il a été enfoui. Vous savez, quand on a entassé pendant des années des émotions refoulées, voilà, elles ne vont pas sortir d'un coup gentiment, non, bien sûr. Déjà de pouvoir en prendre conscience, c'est déjà énorme. De pouvoir le reconnaître, c'est super. Après, c'est déjà une belle amorce en fait. Et cette prise de conscience à travers ce décodage capillaire émotionnel... peut déjà simplement vous apporter un allègement émotionnel, pouvoir vous réconcilier avec votre image telle qu'elle est. Et puis, si vous décidez de continuer les appareils, les artifices, juste le faire avec une autre conscience, que c'est juste un vrai plaisir et pas juste pour vous embellir. Vous êtes très belle comme vous êtes. Alors maintenant, les magazines, ils nous renvoient tellement de choses artificielles, transformées. y a plus grand-chose de naturel ni de sain dans tout ça alors on finit par se conformer à des situations où on a envie de se comparer et là on finit par tomber dans des cercles vicieux et des choses à n'en plus finir parce que ce n'est jamais assez y en aura toujours une autre plus jolie une autre qui est mieux habillée ou mieux coiffée toujours et pourquoi parce qu'on fait cette comparaison en permanence Et que soi-même, on a une telle petite estimation de soi qu'on sera toujours en dessous de l'autre. On ne s'aime pas comme on est. Alors apprendre à s'aimer, ce n'est pas évident. Quand je dis apprendre à s'aimer, c'est comme on dit souvent, pour aimer l'autre, il faut déjà s'aimer soi-même. Mais je pense que pour apprendre à s'aimer soi-même, on ne peut le faire qu'à travers l'autre. Parce que c'est l'autre qui nous renvoie des... Des situations qui font que nous, on se remet à chaque fois en alignement de se dire, ah oui, ok, ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui vous dit comment vous devez vous aimer, mais ça vous permet surtout de comprendre que justement, ce n'est pas à travers l'autre que vous devez vous aimer, c'est pour vous-même. Mais c'est sûr que l'interaction va vous y permettre. Si vous êtes seul sur une île déserte, vous n'allez quand même pas commencer à vous demander, wow, je suis bien habillé aujourd'hui, ouais, c'est bon, je peux sortir comme ça. Oui, non. Et c'est là où, de nouveau, vous allez apprendre à comment je me sens dans comment je me présente. Et les autres vous renverront évidemment leur appréciation, qu'elle soit agréable ou désagréable. Ça dépend ce que vous en ferez, selon votre sensibilité émotionnelle aussi à vous. Alors, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour agréable, c'est certain. Et quand on nous fait un commentaire pas sympa, on rentre en vitesse, on va changer. Oui, mais non. Parce qu'il y aura toujours des gens pour qui ce sera beau et d'autres pour qui ce sera moins beau. Et donc, de nouveau, c'est apprendre à se sentir bien soi-même dans sa peau. Oui, je sais, ce sont des belles phrases, toutes faites. Des belles phrases bateau, comme on dit. Mais bon, ça, c'est... J'ai envie de dire, c'est le chemin de chacun d'apprendre à bien vivre avec soi-même. Il n'y a pas de baguette magique. Non. C'est vraiment d'être en concordance avec soi, de s'aimer suffisamment de nouveau, de s'apprécier, d'être en respect de soi-même, de ce qu'on a envie de vivre ou pas. On pourrait en discuter encore des heures. On pourrait chacun donner sa perception, parce que celle-ci, ce n'est que la mienne. Et à travers cela, je voulais quand même vous expliquer en quoi le décodage capillaire émotionnel allait pouvoir vous aider. C'est de pouvoir capter vos cheveux pour vraiment... vous apprendre vous-même à les voir, à les reconnaître, à les décoder, les ressentir, pour prendre conscience de ce qui se passe à l'intérieur de vous. Ils sont réellement le messager extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Alors si ça vous parle, si vous vous sentez touché parce que quelque part ça vient impacter une part de vous qui est effectivement là, latent, sous-jacent, et qu'on a bien mis sous le tapis, qu'on a envie de peut-être enfin aller regarder en face, n'hésitez pas à prendre contact. Je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et puis toi, si tu es coiffeuse, coiffeur, et que cette approche humaine de ta cliente t'interpelle aussi, parce que... N'oubliez pas qu'on a entre les mains un outil puissant. Chaque jour, des femmes passent entre nos mains, plusieurs fois par jour. Et vous ne pouvez pas renier qu'il y a quelque chose qui se passe à chaque fois entre vous, que vous n'avez peut-être même pas conscience non plus. Parce qu'on va toucher les émotions de la personne. Puisque vous touchez à son image, automatiquement, il y aura une répercussion sur son émotionnel. Mais quand on décide de rester en surface et dans l'apparence et juste dans l'esthétique, on ne va peut-être pas spécialement le ressentir. Ou si on le ressent, on ne peut pas mettre les mots dessus parce qu'on n'a pas appris. Et on ne comprend pas non plus ce qui se passe. Alors de nouveau, si toi en tant que coiffeur, coiffeuse, tu as envie d'aller approfondir, que tu as envie d'aller comprendre ce qui se joue à ce moment-là dans ton rendez-vous avec ta cliente, tu peux venir me trouver aussi. Je me ferai un plaisir d'en discuter avec toi. Et pouvoir te permettre, à travers la formation du décodage capillaire émotionnel, d'aller plus loin dans cette approche humaine de la cliente. Automatiquement, il aura un impact sur toi. Évidemment, ça ne va pas te laisser indifférent. Parce que tu vas devoir aussi avancer sur tes propres émotions. C'est ce qui va te permettre de pouvoir toucher celles des autres. C'est vraiment un voyage magnifique. C'est celui que j'ai emprunté depuis déjà maintenant pas mal d'années. Et franchement, c'est un... pur bonheur d'échanger avec mes clientes. C'est un réel partage. Ça ne va pas à sens unique, non. Ce n'est pas moi qui leur apporte une libération de quoi que ce soit. Non, non. C'est vraiment mutuel. Un vrai partage humain. Voilà, de nouveau, je pourrais vous en parler encore dix heures. Donc, je reste à votre disposition et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions si besoin est. Et je vous dis à bientôt et merci pour votre écoute.

Description

Les apparats nous permettent plus souvent de se cacher que de s'embellir .


Vouloir se montrer sous son meilleur jour au travers d'une coiffure apprêtée , d'un maquillage minutieux , d'une tenue chic ne nous enlèveront pas nos blessures . Cela peut donner le change mais pour combien de temps ?


Ici l'objectif est de prendre conscience de notre besoin de nous apprêter au-delà de la beauté extérieure.


Ne sommes nous pas belles au naturel sans être obligée de nous farder !?


Sans jugement aucuns, ce qui permettra à ses artifices de vous embellir encore plus c'est d'être sincère sur la raison de leur utilisation.

Ils doivent être un pur plaisir et non un camouflage .


Cela peut paraître dur à lire mais soyez honnête avec vous-même sur leur réelle utilité et ils reprendrons naturellement leur vraie place...et vous de même.


Renseignements pour me contacter :


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  • Speaker #0

    Alors ici, j'ai envie de vous faire part d'une réflexion personnelle, initiée par, on va dire, la comparaison entre toutes mes années de coiffure commerciale et l'évolution que j'ai aujourd'hui avec le décodage capillaire émotionnel. C'est une observation que j'ai eue sur les comportements des femmes, en fait, face à leur image, en lien avec leurs cheveux et toutes les injonctions sociétales qui sont liées à l'apparence. Alors si vous voulez comprendre ce que j'entends par libération de la femme, suivez-moi dans cet épisode. Cheveux, fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute, femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Donc cette fameuse libération de la femme, elle est pour moi surtout en lien avec les dictats sociétaux. Le fait de pouvoir arrêter de penser qu'il faut se cacher derrière les couleurs, les transformations capillaires ou tout autre aspect esthétique pour donner une apparence qui va convenir au monde extérieur en fait. C'est aussi pour exprimer le fait qu'on peut apprendre à se connaître à travers ses cheveux. Apprendre à se connaître, c'est-à-dire surtout comprendre. Comprendre ce qu'ils ont à nous dire en apprenant à les ressentir, en apprenant à voir à travers ses cheveux. Parce qu'ils sont quand même révélateurs à l'extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Automatiquement, on va prendre le temps d'entrer en connexion avec nos cheveux. de pouvoir les toucher, les regarder, les ressentir, pouvoir les entretenir. Mais ce sera surtout, en fait, prendre contact avec soi, prendre contact avec son corps, avec sa santé, avec son état physique, psychique, émotionnel. C'est vraiment à travers eux que vous allez pouvoir apprendre énormément de choses sur votre état du moment. C'est pour ça que je dis que ces transformations capillaires peuvent aussi empêcher ce constat. Et en même temps, selon ce que vous aurez défini comme transformation capillaire, ça aussi, ça va vous donner de l'information sur ce que vous êtes en train de vouloir faire passer comme message à travers votre coiffure. Alors quand je parle de la libération de la femme, c'est déjà de pouvoir peut-être permettre à certaines d'entre elles de ne plus se sentir obligé de cacher ses cheveux blancs, ni obligé d'entretenir une couleur, et encore moins obligé d'avoir une teinte, une tenue esthétique, parce que le bien-séant veut qu'on soit présentable. C'est comme si tout cela revenait à dire que, accepter que l'on vieillisse, accepter la couleur naturelle de nos cheveux, accepter l'évolution naturelle de notre corps, eh bien ce n'est pas acceptable dans notre société. C'est comme si on devait toujours donner une image de soi parfaite, impeccable, bien présentable. Mais ça, ce n'est pas nous. Ça veut dire qu'on est de nouveau en train de se cacher derrière des masques, se cacher derrière des appareils, derrière une image, mais qui renvoie une fausse image de nous. Alors, je ne dis pas que tout le monde doit faire de cette manière, non. Il y a des gens pour qui c'est juste... impensable de ne pas sortir sans être coiffé, maquillé et habillé. C'est propre à chacun. Pas de jugement à porter là-dessus. Aucun. C'est juste cette démarche. Qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ? On a un peu cette éducation sociétale du beau, du bien-être extérieur. Parce que c'est un peu comme si on devait se montrer toujours sous son meilleur jour. Et en fait, on ne fait que camoufler ce qui est là derrière. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas laisser la place à ce qui ne va pas. Lorsque vous rencontrez quelqu'un dans la rue qui vous demande comment ça va, est-ce qu'il attend vraiment la réponse ? C'est souvent un « bonjour, ça va ? » mais c'est quelque chose qui devient presque une routine, un mot d'ordre quand on croise quelqu'un, mais on n'attend pas la réponse de l'autre. Parce qu'en plus, si l'autre venait à dire « ben non, ça ne va pas » , « ah ben merde, à l'autre en face, je ne sais pas comment il va réagir » , il ne s'y attend pas. Parce qu'en général, la réponse est « Oui, oui, ça va et toi ? Oui, oui, allez, salut, bonne journée. » On ne s'écoute plus, on ne fait pas attention à l'autre. Un jour, on m'avait dit ça. Un réel ami, quand il te demande comment ça va, il attend la réponse. Si réellement, la personne s'intéresse à ton état, à ton bien-être ou pas, en tout cas à comment tu te sens, c'est quand il va te demander comment ça va, il va attendre la réponse. Moi, je le vois encore aujourd'hui, il y a des gens que je croise dans la rue et quand on se dit bonjour, ça va, je regarde la personne. Mais vous savez, souvent, on est en train de marcher. Donc, on se croise dans la rue, un va dans un sens, l'autre dans l'autre. Donc, au bout d'un moment, quand on se dit salut, ça va, ça va, mais on continue en regardant tout droit. Eh bien, moi, depuis qu'on m'avait dit cette phrase, non, je me retourne et je regarde la personne qui continue de s'en aller, qui me dit ça va. Mais j'attends parce que parfois, la personne va se retourner pour me répondre. Et là, à ce moment-là, j'ai une vraie réponse. Mais si elle continue en disant « oui, oui, ça va » , bon, ben ok. Moi, je continue mon chemin aussi, je ne vais pas lui courir après pour lui demander de m'en dire plus, non, non. Mais je trouve que c'est important. Et puis en même temps, on dit « ça va » , pourquoi ? Parce qu'on n'a pas envie de s'étaler sur notre vie. On n'a pas envie de passer pour la chouineuse du coin. On n'a pas envie de jouer les complaintes. Et puis on n'est peut-être pas non plus de toute façon avec la personne avec qui on a envie non plus de... de se dévoiler un peu plus. Mais voilà, ce côté ça va, ça reste très surfait. Alors pour en revenir à ce côté que j'appelle parfois camouflage, en fait c'est nos émotions qu'on cache, puisque quelque part on nous l'impose, puisqu'il faut juste se montrer le beau, le bien, le bien-être, le bien-séant. C'est comme si on n'avait pas le droit de montrer justement que ça ne va pas. Alors il y a des gens qui sont capables de l'exprimer, c'est bien. Mais combien de personnes vous allez voir dans la rue en disant « Waouh, waouh, elle est jolie, elle est belle, bien habillée, machin. » Ok, derrière, qu'est-ce qui se passe ? On ne va pas spécialement le chercher après tout le monde, surtout les gens qu'on ne connaît pas. Non, mais je suis sûre que vous avez déjà aussi croisé des gens qui, malgré de l'apparence extérieure, vous renvoyaient une belle image. Malgré tout, il y en a, ils ne peuvent pas cacher que ça ne va pas. Mais voilà, ce sont des appareils. parce qu'on ne veut pas se montrer sous son plus mauvais jour. Alors je ne dis pas qu'à chaque fois qu'on se coiffe, qu'on se maquille, qu'on est bien habillé, c'est pour camoufler un mal-être. Non, bien sûr, il y a des moments où on se sent super bien et justement, on a même envie d'accentuer ce bien-être avec tous ces appareils qui nous font se sentir encore plus jolis. Et ça, c'est quelque chose à faire qui est très chouette. Ça nous nourrit encore plus dans notre bien-être et c'est génial. Et là, j'ai envie de vous dire que lorsque vous le faites, posez-vous honnêtement la question. Comment je me sens réellement à ce moment-là en moi ? Est-ce que je camoufle quelque chose ? Est-ce que, vous savez, quelqu'un qui a beaucoup pleuré va commencer à mettre de l'anti-cerne ou porter même carrément des lunettes ? On va cacher ses émotions derrière un surplus de maquillage ou d'accessoires pour ne pas se montrer dans son mauvais jour, comme je le disais. Et pourtant, on en croise tous des mauvais jours. On en vit tous. Alors je ne demande pas que tout le monde pense comme je pense. Je ne demande pas à ce que tout le monde d'un coup arrête de se coiffer, de se maquiller ou de s'habiller super chic. Non, non. Mais peut-être de prendre conscience de qu'est-ce qui se cache derrière à chaque fois que vous allez vous transformer. Et c'est une histoire très personnelle. C'est une histoire de vous à vous. Il y a encore une cliente qui m'a demandé il n'y a pas longtemps, enfin qui m'a dit plutôt... Actuellement, elle garde ses cheveux naturels, ils sont blancs, gris, et elle me dit, là je suis en train de me reposer la question de savoir si je vais refaire ma couleur ou pas. Ma réponse a été de lui dire, soyez simplement honnête envers vous-même et demandez-vous réellement pour quelles raisons vous allez chercher à vous colorer. Cette question, je vous invite tous à vous la poser, même pour celles qui le font encore actuellement et qui ne veulent... absolument pas avoir leurs cheveux blancs, non. Mais quelle est la réelle motivation profonde qui vous pousse à vous colorer ? La réponse vous appartient. Alors de nouveau, je ne dis pas que plus personne ne doit le faire, mais de savoir réellement pourquoi on le fait, ça peut changer la donne. Alors oui, il y en a qui vont dire « je le fais pour moi parce que c'est joli, parce que je me sens mieux » , mais déjà le « je me sens mieux » , il n'est pas juste, il dénote un mal-être. J'ai besoin de me mettre en couleur pour me sentir mieux. Mais est-ce que cette couleur va vous suffire à aller mieux ? Alors sur l'instant T, oui certainement. Parce qu'il va y avoir cette apparence qui va vous donner un aspect esthétique plus joli, plus saillant peut-être. Mais donc, on peut se sentir mieux sur le moment même. Mais est-ce pour autant que ça va soigner ? Est-ce que ça va toucher réellement ce qui est plus profond ? est-ce que ça va vraiment vous permettre de guérir ce mal-être ou bien c'est simplement encore mettre une couche supplémentaire par-dessus d'éteindre ce fameux mal-être de ne pas le laisser s'exprimer c'est pas un jugement c'est juste une constatation avec toutes ces années où je coiffe les femmes ben j'avoue que ce mal-être il est général j'en ai qui me disent il est impensable pour moi de sortir sans être apprêté Rien que ça, ça dénote beaucoup de choses. De nouveau, je dis juste à ces personnes-là, posez-vous réellement la question en quoi vous seriez embêté de sortir sans être coiffé, maquillé ou bien habillé. Et de nouveau, ça reste juste entre vous et vous. Ce n'est pas que vous ayez à vous justifier, sûrement pas. C'est juste que d'être consciente avec vous-même du pourquoi et du comment. Vous seriez parfois étonné. Il faut oser aller creuser, évidemment. Parce que je vous dis, la simple question du pourquoi, c'est parce que j'aime bien, parce que c'est joli, parce que les blancs vont vieillir. Ok, mais essayez, je vous invite franchement à tenter. Il faut évidemment vous poser tranquillement chez vous, bien au calme. Fermez les yeux. C'est toujours mieux quand on veut s'intérioriser. Comme ça, on n'est pas happé par tout ce qui se passe à l'extérieur. Fermez les yeux, posez-vous tranquillement, prenez quelques inspires, expire. Et là, au lieu de vous demander juste pourquoi, c'est comment je me sens. Comment je me sens lorsque je m'apprête pour sortir ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? Quel est mon ressenti corporel à l'intérieur ? Qu'est-ce qui fait que chez moi ça évoque peut-être plus de joie, plus de bonheur, plus de bien-être, je ne sais pas. Et alors, posez-vous après la question, et si je ne le fais pas, comment je vais me sentir aussi ? Et là, vous allez vite le sentir dans votre corps. Peut-être un non, ce n'est pas possible, peut-être un non, je ne peux même pas imaginer ça. Ok, donc selon ce que vous allez ressentir et ce qui va vous venir, c'est oui, mais pourquoi ? Et c'est là où vous allez pouvoir peut-être chercher le pourquoi. En quoi est-ce que c'est si dérangeant de me montrer au naturel, à l'extérieur ? Et là de nouveau, je ne sais pas ce qui va vous émerger au niveau de l'esprit, c'est qu'il y a notre situation de vie, il y a notre éducation, il y a nos expériences, il y a toutes nos valises derrière, il y a toutes nos croyances, toutes ces choses qui nous ont construites, qui aujourd'hui sont parfois difficiles à déconstruire, et qui sont toujours là. Alors je ne vous dis pas de les casser comme ça du jour au lendemain, c'est juste d'en prendre conscience. Ce serait déjà un premier grand pas. En fait, posez-vous la question de, à travers cette apparence, qu'est-ce que je veux montrer aux autres ? De nouveau, il y en a qui vont dire, ben non, ce n'est pas pour les autres, c'est pour moi. Mais souvent, si on gratte un peu... On a quand même peur de ce que l'autre en face va pouvoir penser de nous. Peur de ce qu'il va voir en nous voyant comme ça, de ce qu'il pourrait avoir comme appréciation de nous. Mais cette peur qu'on a de croire que l'autre en face va nous juger ou critiquer, ça ne reste que la projection de ma propre peur. Parce que vous, c'est ce que vous pensez de vous à cet instant. Et donc vous imaginez que l'autre va penser la même chose. Ça vous renforce dans votre idée que, tu vois, je ne dois pas le faire parce qu'on va penser ça de moi. Les gens, vous ne les empêcherez quand même jamais de penser. Vous ne pourrez quand même jamais réellement savoir ce qu'ils ont dans la tête lorsqu'ils vous voient. Et on part toujours du principe que c'est négatif. Ils auront d'office une appréciation peut-être totalement différente de la vôtre. Ce n'est pas parce que vous, vous avez peur qu'ils vous trouvent laide que d'office ils vont le penser. Mais vous en êtes tellement persuadé que c'est l'image que vous allez donner, pour vous ça suffit à ne même pas le penser. pas oser dépasser ce cap. Donc, comme je vous disais, ça doit se passer de vous à vous. Pourquoi auriez-vous ce besoin de montrer cette image fraîche de vous ? Si le fait de se montrer au plus naturel ne vous donne pas cette sensation de montrer quelque chose de beau de vous, en quoi est-ce que ça vient toucher une blessure ou en tout cas quelque chose qui est bien plus profond ? Parce que par exemple, la transformation capillaire, ça veut dire que dans l'état actuel des choses, si elle ne vous plaît pas, c'est qu'elle vous renvoie à quelque chose qui vous dérange. Mais vous n'en avez pas toujours conscience. Parce que même parfois, en étant chez le coiffeur, vous faites votre transformation, on vous fait une super couleur, ce que vous avez demandé, et puis quand vous vous voyez dans le miroir, vous dites « wow, non, ça ne va pas, ce n'est pas beau » . Alors, premier jugement, c'est de dire que la personne n'a pas bien fait son boulot ou qu'elle n'a pas fait ce que vous avez demandé. Sauf qu'il faut savoir que votre cheveu ne va pas toujours réagir comme on le voudrait et comme on s'y attendrait. Et donc c'est vrai que le résultat peut être différent. Sans pour autant que ce soit moche. Mais si vous, dans votre esprit, quand vous voyez, vous ne trouvez pas ça joli, n'importe qui de l'extérieur va peut-être vous dire « Waouh, c'est super beau, la couleur est belle » . Mais là, c'est vous qui ne vous sentez pas bien dedans. C'est tout à fait différent. C'est là où je veux en venir, simplement. Prenez le temps de vous regarder dans le miroir et puis voyez l'image qu'il vous renvoie. Comment vous vous sentez ? Est-ce que vous vous appréciez ? Alors bon, oui, on va dire rarement, les gens vont se dire « je suis belle, je suis jolie » . Ce n'est pas le but de se dire si je suis belle ou si je suis jolie, c'est comment je me sens. Comment je me sens avec moi ? Et puis quand je me vois dans le miroir ? Aimer cette image, c'est au-delà de l'esthétique. Ce que je vous dis de nouveau, il y a des gens qui peuvent être des personnes très belles, mais elles ne vont renvoyer qu'un aspect esthétique, j'ai envie de dire. Plus profondément, il peut y avoir autre chose qui n'est pas toujours très jolie. Ce n'est pas évident de faire l'exercice soi-même, j'en conviens. C'est en ça que le décodage capillaire émotionnel peut vous aider. Parce que dans la façon que vous avez de vous coiffer ou de vous colorer ou pas, de les entretenir, ce lien personnel que vous avez avec vos propres cheveux, tout ça va donner de l'information. Leur état va donner de l'information sur votre propre état. Ne demandez pas à vos cheveux de briller ou d'être en forme si vous-même vous êtes extrêmement fatigué. Alors, quand au départ je vous parle de libération de la femme, Ce que je vois là-dedans, c'est surtout une conscientisation. De réellement prendre conscience vous-même du pourquoi vous avez besoin de renvoyer telle ou telle image de vous. Et ça ne parle que de vous. Ça vous démontre. Et ça explique plein de choses qui se passent en vous. Et ça, vous seul pouvez le savoir. Pour ça, il faut être suffisamment honnête. Je dirais même que ça peut demander beaucoup de courage d'aller... oser se questionner et oser aller voir au plus profond de soi ce qui se cache. Pouvoir aller vraiment oser toucher au fond de soi ce qu'on a voulu enfouir, ne pas montrer en plein jour. Mais déjà de pouvoir le regarder, juste le voir en face peut déjà vous aider à le toucher d'une autre manière. Après, pour vous en libérer, oui, ça peut prendre un peu plus de temps et vous faire aider, mais Tout dépend évidemment de la conscience que vous allez mettre dessus, la perception que vous en avez, et le pouvoir que vous lui avez donné. Et cette puissance qui s'est transformée depuis tout ce temps où il a été enfoui. Vous savez, quand on a entassé pendant des années des émotions refoulées, voilà, elles ne vont pas sortir d'un coup gentiment, non, bien sûr. Déjà de pouvoir en prendre conscience, c'est déjà énorme. De pouvoir le reconnaître, c'est super. Après, c'est déjà une belle amorce en fait. Et cette prise de conscience à travers ce décodage capillaire émotionnel... peut déjà simplement vous apporter un allègement émotionnel, pouvoir vous réconcilier avec votre image telle qu'elle est. Et puis, si vous décidez de continuer les appareils, les artifices, juste le faire avec une autre conscience, que c'est juste un vrai plaisir et pas juste pour vous embellir. Vous êtes très belle comme vous êtes. Alors maintenant, les magazines, ils nous renvoient tellement de choses artificielles, transformées. y a plus grand-chose de naturel ni de sain dans tout ça alors on finit par se conformer à des situations où on a envie de se comparer et là on finit par tomber dans des cercles vicieux et des choses à n'en plus finir parce que ce n'est jamais assez y en aura toujours une autre plus jolie une autre qui est mieux habillée ou mieux coiffée toujours et pourquoi parce qu'on fait cette comparaison en permanence Et que soi-même, on a une telle petite estimation de soi qu'on sera toujours en dessous de l'autre. On ne s'aime pas comme on est. Alors apprendre à s'aimer, ce n'est pas évident. Quand je dis apprendre à s'aimer, c'est comme on dit souvent, pour aimer l'autre, il faut déjà s'aimer soi-même. Mais je pense que pour apprendre à s'aimer soi-même, on ne peut le faire qu'à travers l'autre. Parce que c'est l'autre qui nous renvoie des... Des situations qui font que nous, on se remet à chaque fois en alignement de se dire, ah oui, ok, ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui vous dit comment vous devez vous aimer, mais ça vous permet surtout de comprendre que justement, ce n'est pas à travers l'autre que vous devez vous aimer, c'est pour vous-même. Mais c'est sûr que l'interaction va vous y permettre. Si vous êtes seul sur une île déserte, vous n'allez quand même pas commencer à vous demander, wow, je suis bien habillé aujourd'hui, ouais, c'est bon, je peux sortir comme ça. Oui, non. Et c'est là où, de nouveau, vous allez apprendre à comment je me sens dans comment je me présente. Et les autres vous renverront évidemment leur appréciation, qu'elle soit agréable ou désagréable. Ça dépend ce que vous en ferez, selon votre sensibilité émotionnelle aussi à vous. Alors, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour agréable, c'est certain. Et quand on nous fait un commentaire pas sympa, on rentre en vitesse, on va changer. Oui, mais non. Parce qu'il y aura toujours des gens pour qui ce sera beau et d'autres pour qui ce sera moins beau. Et donc, de nouveau, c'est apprendre à se sentir bien soi-même dans sa peau. Oui, je sais, ce sont des belles phrases, toutes faites. Des belles phrases bateau, comme on dit. Mais bon, ça, c'est... J'ai envie de dire, c'est le chemin de chacun d'apprendre à bien vivre avec soi-même. Il n'y a pas de baguette magique. Non. C'est vraiment d'être en concordance avec soi, de s'aimer suffisamment de nouveau, de s'apprécier, d'être en respect de soi-même, de ce qu'on a envie de vivre ou pas. On pourrait en discuter encore des heures. On pourrait chacun donner sa perception, parce que celle-ci, ce n'est que la mienne. Et à travers cela, je voulais quand même vous expliquer en quoi le décodage capillaire émotionnel allait pouvoir vous aider. C'est de pouvoir capter vos cheveux pour vraiment... vous apprendre vous-même à les voir, à les reconnaître, à les décoder, les ressentir, pour prendre conscience de ce qui se passe à l'intérieur de vous. Ils sont réellement le messager extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Alors si ça vous parle, si vous vous sentez touché parce que quelque part ça vient impacter une part de vous qui est effectivement là, latent, sous-jacent, et qu'on a bien mis sous le tapis, qu'on a envie de peut-être enfin aller regarder en face, n'hésitez pas à prendre contact. Je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et puis toi, si tu es coiffeuse, coiffeur, et que cette approche humaine de ta cliente t'interpelle aussi, parce que... N'oubliez pas qu'on a entre les mains un outil puissant. Chaque jour, des femmes passent entre nos mains, plusieurs fois par jour. Et vous ne pouvez pas renier qu'il y a quelque chose qui se passe à chaque fois entre vous, que vous n'avez peut-être même pas conscience non plus. Parce qu'on va toucher les émotions de la personne. Puisque vous touchez à son image, automatiquement, il y aura une répercussion sur son émotionnel. Mais quand on décide de rester en surface et dans l'apparence et juste dans l'esthétique, on ne va peut-être pas spécialement le ressentir. Ou si on le ressent, on ne peut pas mettre les mots dessus parce qu'on n'a pas appris. Et on ne comprend pas non plus ce qui se passe. Alors de nouveau, si toi en tant que coiffeur, coiffeuse, tu as envie d'aller approfondir, que tu as envie d'aller comprendre ce qui se joue à ce moment-là dans ton rendez-vous avec ta cliente, tu peux venir me trouver aussi. Je me ferai un plaisir d'en discuter avec toi. Et pouvoir te permettre, à travers la formation du décodage capillaire émotionnel, d'aller plus loin dans cette approche humaine de la cliente. Automatiquement, il aura un impact sur toi. Évidemment, ça ne va pas te laisser indifférent. Parce que tu vas devoir aussi avancer sur tes propres émotions. C'est ce qui va te permettre de pouvoir toucher celles des autres. C'est vraiment un voyage magnifique. C'est celui que j'ai emprunté depuis déjà maintenant pas mal d'années. Et franchement, c'est un... pur bonheur d'échanger avec mes clientes. C'est un réel partage. Ça ne va pas à sens unique, non. Ce n'est pas moi qui leur apporte une libération de quoi que ce soit. Non, non. C'est vraiment mutuel. Un vrai partage humain. Voilà, de nouveau, je pourrais vous en parler encore dix heures. Donc, je reste à votre disposition et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions si besoin est. Et je vous dis à bientôt et merci pour votre écoute.

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Description

Les apparats nous permettent plus souvent de se cacher que de s'embellir .


Vouloir se montrer sous son meilleur jour au travers d'une coiffure apprêtée , d'un maquillage minutieux , d'une tenue chic ne nous enlèveront pas nos blessures . Cela peut donner le change mais pour combien de temps ?


Ici l'objectif est de prendre conscience de notre besoin de nous apprêter au-delà de la beauté extérieure.


Ne sommes nous pas belles au naturel sans être obligée de nous farder !?


Sans jugement aucuns, ce qui permettra à ses artifices de vous embellir encore plus c'est d'être sincère sur la raison de leur utilisation.

Ils doivent être un pur plaisir et non un camouflage .


Cela peut paraître dur à lire mais soyez honnête avec vous-même sur leur réelle utilité et ils reprendrons naturellement leur vraie place...et vous de même.


Renseignements pour me contacter :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors ici, j'ai envie de vous faire part d'une réflexion personnelle, initiée par, on va dire, la comparaison entre toutes mes années de coiffure commerciale et l'évolution que j'ai aujourd'hui avec le décodage capillaire émotionnel. C'est une observation que j'ai eue sur les comportements des femmes, en fait, face à leur image, en lien avec leurs cheveux et toutes les injonctions sociétales qui sont liées à l'apparence. Alors si vous voulez comprendre ce que j'entends par libération de la femme, suivez-moi dans cet épisode. Cheveux, fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute, femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Donc cette fameuse libération de la femme, elle est pour moi surtout en lien avec les dictats sociétaux. Le fait de pouvoir arrêter de penser qu'il faut se cacher derrière les couleurs, les transformations capillaires ou tout autre aspect esthétique pour donner une apparence qui va convenir au monde extérieur en fait. C'est aussi pour exprimer le fait qu'on peut apprendre à se connaître à travers ses cheveux. Apprendre à se connaître, c'est-à-dire surtout comprendre. Comprendre ce qu'ils ont à nous dire en apprenant à les ressentir, en apprenant à voir à travers ses cheveux. Parce qu'ils sont quand même révélateurs à l'extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Automatiquement, on va prendre le temps d'entrer en connexion avec nos cheveux. de pouvoir les toucher, les regarder, les ressentir, pouvoir les entretenir. Mais ce sera surtout, en fait, prendre contact avec soi, prendre contact avec son corps, avec sa santé, avec son état physique, psychique, émotionnel. C'est vraiment à travers eux que vous allez pouvoir apprendre énormément de choses sur votre état du moment. C'est pour ça que je dis que ces transformations capillaires peuvent aussi empêcher ce constat. Et en même temps, selon ce que vous aurez défini comme transformation capillaire, ça aussi, ça va vous donner de l'information sur ce que vous êtes en train de vouloir faire passer comme message à travers votre coiffure. Alors quand je parle de la libération de la femme, c'est déjà de pouvoir peut-être permettre à certaines d'entre elles de ne plus se sentir obligé de cacher ses cheveux blancs, ni obligé d'entretenir une couleur, et encore moins obligé d'avoir une teinte, une tenue esthétique, parce que le bien-séant veut qu'on soit présentable. C'est comme si tout cela revenait à dire que, accepter que l'on vieillisse, accepter la couleur naturelle de nos cheveux, accepter l'évolution naturelle de notre corps, eh bien ce n'est pas acceptable dans notre société. C'est comme si on devait toujours donner une image de soi parfaite, impeccable, bien présentable. Mais ça, ce n'est pas nous. Ça veut dire qu'on est de nouveau en train de se cacher derrière des masques, se cacher derrière des appareils, derrière une image, mais qui renvoie une fausse image de nous. Alors, je ne dis pas que tout le monde doit faire de cette manière, non. Il y a des gens pour qui c'est juste... impensable de ne pas sortir sans être coiffé, maquillé et habillé. C'est propre à chacun. Pas de jugement à porter là-dessus. Aucun. C'est juste cette démarche. Qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ? On a un peu cette éducation sociétale du beau, du bien-être extérieur. Parce que c'est un peu comme si on devait se montrer toujours sous son meilleur jour. Et en fait, on ne fait que camoufler ce qui est là derrière. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas laisser la place à ce qui ne va pas. Lorsque vous rencontrez quelqu'un dans la rue qui vous demande comment ça va, est-ce qu'il attend vraiment la réponse ? C'est souvent un « bonjour, ça va ? » mais c'est quelque chose qui devient presque une routine, un mot d'ordre quand on croise quelqu'un, mais on n'attend pas la réponse de l'autre. Parce qu'en plus, si l'autre venait à dire « ben non, ça ne va pas » , « ah ben merde, à l'autre en face, je ne sais pas comment il va réagir » , il ne s'y attend pas. Parce qu'en général, la réponse est « Oui, oui, ça va et toi ? Oui, oui, allez, salut, bonne journée. » On ne s'écoute plus, on ne fait pas attention à l'autre. Un jour, on m'avait dit ça. Un réel ami, quand il te demande comment ça va, il attend la réponse. Si réellement, la personne s'intéresse à ton état, à ton bien-être ou pas, en tout cas à comment tu te sens, c'est quand il va te demander comment ça va, il va attendre la réponse. Moi, je le vois encore aujourd'hui, il y a des gens que je croise dans la rue et quand on se dit bonjour, ça va, je regarde la personne. Mais vous savez, souvent, on est en train de marcher. Donc, on se croise dans la rue, un va dans un sens, l'autre dans l'autre. Donc, au bout d'un moment, quand on se dit salut, ça va, ça va, mais on continue en regardant tout droit. Eh bien, moi, depuis qu'on m'avait dit cette phrase, non, je me retourne et je regarde la personne qui continue de s'en aller, qui me dit ça va. Mais j'attends parce que parfois, la personne va se retourner pour me répondre. Et là, à ce moment-là, j'ai une vraie réponse. Mais si elle continue en disant « oui, oui, ça va » , bon, ben ok. Moi, je continue mon chemin aussi, je ne vais pas lui courir après pour lui demander de m'en dire plus, non, non. Mais je trouve que c'est important. Et puis en même temps, on dit « ça va » , pourquoi ? Parce qu'on n'a pas envie de s'étaler sur notre vie. On n'a pas envie de passer pour la chouineuse du coin. On n'a pas envie de jouer les complaintes. Et puis on n'est peut-être pas non plus de toute façon avec la personne avec qui on a envie non plus de... de se dévoiler un peu plus. Mais voilà, ce côté ça va, ça reste très surfait. Alors pour en revenir à ce côté que j'appelle parfois camouflage, en fait c'est nos émotions qu'on cache, puisque quelque part on nous l'impose, puisqu'il faut juste se montrer le beau, le bien, le bien-être, le bien-séant. C'est comme si on n'avait pas le droit de montrer justement que ça ne va pas. Alors il y a des gens qui sont capables de l'exprimer, c'est bien. Mais combien de personnes vous allez voir dans la rue en disant « Waouh, waouh, elle est jolie, elle est belle, bien habillée, machin. » Ok, derrière, qu'est-ce qui se passe ? On ne va pas spécialement le chercher après tout le monde, surtout les gens qu'on ne connaît pas. Non, mais je suis sûre que vous avez déjà aussi croisé des gens qui, malgré de l'apparence extérieure, vous renvoyaient une belle image. Malgré tout, il y en a, ils ne peuvent pas cacher que ça ne va pas. Mais voilà, ce sont des appareils. parce qu'on ne veut pas se montrer sous son plus mauvais jour. Alors je ne dis pas qu'à chaque fois qu'on se coiffe, qu'on se maquille, qu'on est bien habillé, c'est pour camoufler un mal-être. Non, bien sûr, il y a des moments où on se sent super bien et justement, on a même envie d'accentuer ce bien-être avec tous ces appareils qui nous font se sentir encore plus jolis. Et ça, c'est quelque chose à faire qui est très chouette. Ça nous nourrit encore plus dans notre bien-être et c'est génial. Et là, j'ai envie de vous dire que lorsque vous le faites, posez-vous honnêtement la question. Comment je me sens réellement à ce moment-là en moi ? Est-ce que je camoufle quelque chose ? Est-ce que, vous savez, quelqu'un qui a beaucoup pleuré va commencer à mettre de l'anti-cerne ou porter même carrément des lunettes ? On va cacher ses émotions derrière un surplus de maquillage ou d'accessoires pour ne pas se montrer dans son mauvais jour, comme je le disais. Et pourtant, on en croise tous des mauvais jours. On en vit tous. Alors je ne demande pas que tout le monde pense comme je pense. Je ne demande pas à ce que tout le monde d'un coup arrête de se coiffer, de se maquiller ou de s'habiller super chic. Non, non. Mais peut-être de prendre conscience de qu'est-ce qui se cache derrière à chaque fois que vous allez vous transformer. Et c'est une histoire très personnelle. C'est une histoire de vous à vous. Il y a encore une cliente qui m'a demandé il n'y a pas longtemps, enfin qui m'a dit plutôt... Actuellement, elle garde ses cheveux naturels, ils sont blancs, gris, et elle me dit, là je suis en train de me reposer la question de savoir si je vais refaire ma couleur ou pas. Ma réponse a été de lui dire, soyez simplement honnête envers vous-même et demandez-vous réellement pour quelles raisons vous allez chercher à vous colorer. Cette question, je vous invite tous à vous la poser, même pour celles qui le font encore actuellement et qui ne veulent... absolument pas avoir leurs cheveux blancs, non. Mais quelle est la réelle motivation profonde qui vous pousse à vous colorer ? La réponse vous appartient. Alors de nouveau, je ne dis pas que plus personne ne doit le faire, mais de savoir réellement pourquoi on le fait, ça peut changer la donne. Alors oui, il y en a qui vont dire « je le fais pour moi parce que c'est joli, parce que je me sens mieux » , mais déjà le « je me sens mieux » , il n'est pas juste, il dénote un mal-être. J'ai besoin de me mettre en couleur pour me sentir mieux. Mais est-ce que cette couleur va vous suffire à aller mieux ? Alors sur l'instant T, oui certainement. Parce qu'il va y avoir cette apparence qui va vous donner un aspect esthétique plus joli, plus saillant peut-être. Mais donc, on peut se sentir mieux sur le moment même. Mais est-ce pour autant que ça va soigner ? Est-ce que ça va toucher réellement ce qui est plus profond ? est-ce que ça va vraiment vous permettre de guérir ce mal-être ou bien c'est simplement encore mettre une couche supplémentaire par-dessus d'éteindre ce fameux mal-être de ne pas le laisser s'exprimer c'est pas un jugement c'est juste une constatation avec toutes ces années où je coiffe les femmes ben j'avoue que ce mal-être il est général j'en ai qui me disent il est impensable pour moi de sortir sans être apprêté Rien que ça, ça dénote beaucoup de choses. De nouveau, je dis juste à ces personnes-là, posez-vous réellement la question en quoi vous seriez embêté de sortir sans être coiffé, maquillé ou bien habillé. Et de nouveau, ça reste juste entre vous et vous. Ce n'est pas que vous ayez à vous justifier, sûrement pas. C'est juste que d'être consciente avec vous-même du pourquoi et du comment. Vous seriez parfois étonné. Il faut oser aller creuser, évidemment. Parce que je vous dis, la simple question du pourquoi, c'est parce que j'aime bien, parce que c'est joli, parce que les blancs vont vieillir. Ok, mais essayez, je vous invite franchement à tenter. Il faut évidemment vous poser tranquillement chez vous, bien au calme. Fermez les yeux. C'est toujours mieux quand on veut s'intérioriser. Comme ça, on n'est pas happé par tout ce qui se passe à l'extérieur. Fermez les yeux, posez-vous tranquillement, prenez quelques inspires, expire. Et là, au lieu de vous demander juste pourquoi, c'est comment je me sens. Comment je me sens lorsque je m'apprête pour sortir ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? Quel est mon ressenti corporel à l'intérieur ? Qu'est-ce qui fait que chez moi ça évoque peut-être plus de joie, plus de bonheur, plus de bien-être, je ne sais pas. Et alors, posez-vous après la question, et si je ne le fais pas, comment je vais me sentir aussi ? Et là, vous allez vite le sentir dans votre corps. Peut-être un non, ce n'est pas possible, peut-être un non, je ne peux même pas imaginer ça. Ok, donc selon ce que vous allez ressentir et ce qui va vous venir, c'est oui, mais pourquoi ? Et c'est là où vous allez pouvoir peut-être chercher le pourquoi. En quoi est-ce que c'est si dérangeant de me montrer au naturel, à l'extérieur ? Et là de nouveau, je ne sais pas ce qui va vous émerger au niveau de l'esprit, c'est qu'il y a notre situation de vie, il y a notre éducation, il y a nos expériences, il y a toutes nos valises derrière, il y a toutes nos croyances, toutes ces choses qui nous ont construites, qui aujourd'hui sont parfois difficiles à déconstruire, et qui sont toujours là. Alors je ne vous dis pas de les casser comme ça du jour au lendemain, c'est juste d'en prendre conscience. Ce serait déjà un premier grand pas. En fait, posez-vous la question de, à travers cette apparence, qu'est-ce que je veux montrer aux autres ? De nouveau, il y en a qui vont dire, ben non, ce n'est pas pour les autres, c'est pour moi. Mais souvent, si on gratte un peu... On a quand même peur de ce que l'autre en face va pouvoir penser de nous. Peur de ce qu'il va voir en nous voyant comme ça, de ce qu'il pourrait avoir comme appréciation de nous. Mais cette peur qu'on a de croire que l'autre en face va nous juger ou critiquer, ça ne reste que la projection de ma propre peur. Parce que vous, c'est ce que vous pensez de vous à cet instant. Et donc vous imaginez que l'autre va penser la même chose. Ça vous renforce dans votre idée que, tu vois, je ne dois pas le faire parce qu'on va penser ça de moi. Les gens, vous ne les empêcherez quand même jamais de penser. Vous ne pourrez quand même jamais réellement savoir ce qu'ils ont dans la tête lorsqu'ils vous voient. Et on part toujours du principe que c'est négatif. Ils auront d'office une appréciation peut-être totalement différente de la vôtre. Ce n'est pas parce que vous, vous avez peur qu'ils vous trouvent laide que d'office ils vont le penser. Mais vous en êtes tellement persuadé que c'est l'image que vous allez donner, pour vous ça suffit à ne même pas le penser. pas oser dépasser ce cap. Donc, comme je vous disais, ça doit se passer de vous à vous. Pourquoi auriez-vous ce besoin de montrer cette image fraîche de vous ? Si le fait de se montrer au plus naturel ne vous donne pas cette sensation de montrer quelque chose de beau de vous, en quoi est-ce que ça vient toucher une blessure ou en tout cas quelque chose qui est bien plus profond ? Parce que par exemple, la transformation capillaire, ça veut dire que dans l'état actuel des choses, si elle ne vous plaît pas, c'est qu'elle vous renvoie à quelque chose qui vous dérange. Mais vous n'en avez pas toujours conscience. Parce que même parfois, en étant chez le coiffeur, vous faites votre transformation, on vous fait une super couleur, ce que vous avez demandé, et puis quand vous vous voyez dans le miroir, vous dites « wow, non, ça ne va pas, ce n'est pas beau » . Alors, premier jugement, c'est de dire que la personne n'a pas bien fait son boulot ou qu'elle n'a pas fait ce que vous avez demandé. Sauf qu'il faut savoir que votre cheveu ne va pas toujours réagir comme on le voudrait et comme on s'y attendrait. Et donc c'est vrai que le résultat peut être différent. Sans pour autant que ce soit moche. Mais si vous, dans votre esprit, quand vous voyez, vous ne trouvez pas ça joli, n'importe qui de l'extérieur va peut-être vous dire « Waouh, c'est super beau, la couleur est belle » . Mais là, c'est vous qui ne vous sentez pas bien dedans. C'est tout à fait différent. C'est là où je veux en venir, simplement. Prenez le temps de vous regarder dans le miroir et puis voyez l'image qu'il vous renvoie. Comment vous vous sentez ? Est-ce que vous vous appréciez ? Alors bon, oui, on va dire rarement, les gens vont se dire « je suis belle, je suis jolie » . Ce n'est pas le but de se dire si je suis belle ou si je suis jolie, c'est comment je me sens. Comment je me sens avec moi ? Et puis quand je me vois dans le miroir ? Aimer cette image, c'est au-delà de l'esthétique. Ce que je vous dis de nouveau, il y a des gens qui peuvent être des personnes très belles, mais elles ne vont renvoyer qu'un aspect esthétique, j'ai envie de dire. Plus profondément, il peut y avoir autre chose qui n'est pas toujours très jolie. Ce n'est pas évident de faire l'exercice soi-même, j'en conviens. C'est en ça que le décodage capillaire émotionnel peut vous aider. Parce que dans la façon que vous avez de vous coiffer ou de vous colorer ou pas, de les entretenir, ce lien personnel que vous avez avec vos propres cheveux, tout ça va donner de l'information. Leur état va donner de l'information sur votre propre état. Ne demandez pas à vos cheveux de briller ou d'être en forme si vous-même vous êtes extrêmement fatigué. Alors, quand au départ je vous parle de libération de la femme, Ce que je vois là-dedans, c'est surtout une conscientisation. De réellement prendre conscience vous-même du pourquoi vous avez besoin de renvoyer telle ou telle image de vous. Et ça ne parle que de vous. Ça vous démontre. Et ça explique plein de choses qui se passent en vous. Et ça, vous seul pouvez le savoir. Pour ça, il faut être suffisamment honnête. Je dirais même que ça peut demander beaucoup de courage d'aller... oser se questionner et oser aller voir au plus profond de soi ce qui se cache. Pouvoir aller vraiment oser toucher au fond de soi ce qu'on a voulu enfouir, ne pas montrer en plein jour. Mais déjà de pouvoir le regarder, juste le voir en face peut déjà vous aider à le toucher d'une autre manière. Après, pour vous en libérer, oui, ça peut prendre un peu plus de temps et vous faire aider, mais Tout dépend évidemment de la conscience que vous allez mettre dessus, la perception que vous en avez, et le pouvoir que vous lui avez donné. Et cette puissance qui s'est transformée depuis tout ce temps où il a été enfoui. Vous savez, quand on a entassé pendant des années des émotions refoulées, voilà, elles ne vont pas sortir d'un coup gentiment, non, bien sûr. Déjà de pouvoir en prendre conscience, c'est déjà énorme. De pouvoir le reconnaître, c'est super. Après, c'est déjà une belle amorce en fait. Et cette prise de conscience à travers ce décodage capillaire émotionnel... peut déjà simplement vous apporter un allègement émotionnel, pouvoir vous réconcilier avec votre image telle qu'elle est. Et puis, si vous décidez de continuer les appareils, les artifices, juste le faire avec une autre conscience, que c'est juste un vrai plaisir et pas juste pour vous embellir. Vous êtes très belle comme vous êtes. Alors maintenant, les magazines, ils nous renvoient tellement de choses artificielles, transformées. y a plus grand-chose de naturel ni de sain dans tout ça alors on finit par se conformer à des situations où on a envie de se comparer et là on finit par tomber dans des cercles vicieux et des choses à n'en plus finir parce que ce n'est jamais assez y en aura toujours une autre plus jolie une autre qui est mieux habillée ou mieux coiffée toujours et pourquoi parce qu'on fait cette comparaison en permanence Et que soi-même, on a une telle petite estimation de soi qu'on sera toujours en dessous de l'autre. On ne s'aime pas comme on est. Alors apprendre à s'aimer, ce n'est pas évident. Quand je dis apprendre à s'aimer, c'est comme on dit souvent, pour aimer l'autre, il faut déjà s'aimer soi-même. Mais je pense que pour apprendre à s'aimer soi-même, on ne peut le faire qu'à travers l'autre. Parce que c'est l'autre qui nous renvoie des... Des situations qui font que nous, on se remet à chaque fois en alignement de se dire, ah oui, ok, ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui vous dit comment vous devez vous aimer, mais ça vous permet surtout de comprendre que justement, ce n'est pas à travers l'autre que vous devez vous aimer, c'est pour vous-même. Mais c'est sûr que l'interaction va vous y permettre. Si vous êtes seul sur une île déserte, vous n'allez quand même pas commencer à vous demander, wow, je suis bien habillé aujourd'hui, ouais, c'est bon, je peux sortir comme ça. Oui, non. Et c'est là où, de nouveau, vous allez apprendre à comment je me sens dans comment je me présente. Et les autres vous renverront évidemment leur appréciation, qu'elle soit agréable ou désagréable. Ça dépend ce que vous en ferez, selon votre sensibilité émotionnelle aussi à vous. Alors, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour agréable, c'est certain. Et quand on nous fait un commentaire pas sympa, on rentre en vitesse, on va changer. Oui, mais non. Parce qu'il y aura toujours des gens pour qui ce sera beau et d'autres pour qui ce sera moins beau. Et donc, de nouveau, c'est apprendre à se sentir bien soi-même dans sa peau. Oui, je sais, ce sont des belles phrases, toutes faites. Des belles phrases bateau, comme on dit. Mais bon, ça, c'est... J'ai envie de dire, c'est le chemin de chacun d'apprendre à bien vivre avec soi-même. Il n'y a pas de baguette magique. Non. C'est vraiment d'être en concordance avec soi, de s'aimer suffisamment de nouveau, de s'apprécier, d'être en respect de soi-même, de ce qu'on a envie de vivre ou pas. On pourrait en discuter encore des heures. On pourrait chacun donner sa perception, parce que celle-ci, ce n'est que la mienne. Et à travers cela, je voulais quand même vous expliquer en quoi le décodage capillaire émotionnel allait pouvoir vous aider. C'est de pouvoir capter vos cheveux pour vraiment... vous apprendre vous-même à les voir, à les reconnaître, à les décoder, les ressentir, pour prendre conscience de ce qui se passe à l'intérieur de vous. Ils sont réellement le messager extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Alors si ça vous parle, si vous vous sentez touché parce que quelque part ça vient impacter une part de vous qui est effectivement là, latent, sous-jacent, et qu'on a bien mis sous le tapis, qu'on a envie de peut-être enfin aller regarder en face, n'hésitez pas à prendre contact. Je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et puis toi, si tu es coiffeuse, coiffeur, et que cette approche humaine de ta cliente t'interpelle aussi, parce que... N'oubliez pas qu'on a entre les mains un outil puissant. Chaque jour, des femmes passent entre nos mains, plusieurs fois par jour. Et vous ne pouvez pas renier qu'il y a quelque chose qui se passe à chaque fois entre vous, que vous n'avez peut-être même pas conscience non plus. Parce qu'on va toucher les émotions de la personne. Puisque vous touchez à son image, automatiquement, il y aura une répercussion sur son émotionnel. Mais quand on décide de rester en surface et dans l'apparence et juste dans l'esthétique, on ne va peut-être pas spécialement le ressentir. Ou si on le ressent, on ne peut pas mettre les mots dessus parce qu'on n'a pas appris. Et on ne comprend pas non plus ce qui se passe. Alors de nouveau, si toi en tant que coiffeur, coiffeuse, tu as envie d'aller approfondir, que tu as envie d'aller comprendre ce qui se joue à ce moment-là dans ton rendez-vous avec ta cliente, tu peux venir me trouver aussi. Je me ferai un plaisir d'en discuter avec toi. Et pouvoir te permettre, à travers la formation du décodage capillaire émotionnel, d'aller plus loin dans cette approche humaine de la cliente. Automatiquement, il aura un impact sur toi. Évidemment, ça ne va pas te laisser indifférent. Parce que tu vas devoir aussi avancer sur tes propres émotions. C'est ce qui va te permettre de pouvoir toucher celles des autres. C'est vraiment un voyage magnifique. C'est celui que j'ai emprunté depuis déjà maintenant pas mal d'années. Et franchement, c'est un... pur bonheur d'échanger avec mes clientes. C'est un réel partage. Ça ne va pas à sens unique, non. Ce n'est pas moi qui leur apporte une libération de quoi que ce soit. Non, non. C'est vraiment mutuel. Un vrai partage humain. Voilà, de nouveau, je pourrais vous en parler encore dix heures. Donc, je reste à votre disposition et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions si besoin est. Et je vous dis à bientôt et merci pour votre écoute.

Description

Les apparats nous permettent plus souvent de se cacher que de s'embellir .


Vouloir se montrer sous son meilleur jour au travers d'une coiffure apprêtée , d'un maquillage minutieux , d'une tenue chic ne nous enlèveront pas nos blessures . Cela peut donner le change mais pour combien de temps ?


Ici l'objectif est de prendre conscience de notre besoin de nous apprêter au-delà de la beauté extérieure.


Ne sommes nous pas belles au naturel sans être obligée de nous farder !?


Sans jugement aucuns, ce qui permettra à ses artifices de vous embellir encore plus c'est d'être sincère sur la raison de leur utilisation.

Ils doivent être un pur plaisir et non un camouflage .


Cela peut paraître dur à lire mais soyez honnête avec vous-même sur leur réelle utilité et ils reprendrons naturellement leur vraie place...et vous de même.


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Transcription

  • Speaker #0

    Alors ici, j'ai envie de vous faire part d'une réflexion personnelle, initiée par, on va dire, la comparaison entre toutes mes années de coiffure commerciale et l'évolution que j'ai aujourd'hui avec le décodage capillaire émotionnel. C'est une observation que j'ai eue sur les comportements des femmes, en fait, face à leur image, en lien avec leurs cheveux et toutes les injonctions sociétales qui sont liées à l'apparence. Alors si vous voulez comprendre ce que j'entends par libération de la femme, suivez-moi dans cet épisode. Cheveux, fil de l'âme. Le podcast qui révèle le lien invisible entre ta chevelure et ton histoire intérieure. Ici, la coiffure sort du paraître pour toucher l'être. Je suis Marie-France, coiffeuse depuis plus de 40 ans, aujourd'hui engagée dans une approche thérapeutique. et émotionnelle du cheveu. Chaque épisode est une invitation à écouter ce que tes cheveux ont à dire de toi. Que tu sois coiffeuse, thérapeute, femme en chemin, je t'emmène explorer les racines émotionnelles qui tissent ta chevelure et ton identité. Témoignages, réflexions, élan du cœur, bienvenue dans un espace de libération, de reconnexion et de transformation. Et si toi aussi tu ressens l'élan de raconter ton histoire, je t'invite à rejoindre l'aventure. Donc cette fameuse libération de la femme, elle est pour moi surtout en lien avec les dictats sociétaux. Le fait de pouvoir arrêter de penser qu'il faut se cacher derrière les couleurs, les transformations capillaires ou tout autre aspect esthétique pour donner une apparence qui va convenir au monde extérieur en fait. C'est aussi pour exprimer le fait qu'on peut apprendre à se connaître à travers ses cheveux. Apprendre à se connaître, c'est-à-dire surtout comprendre. Comprendre ce qu'ils ont à nous dire en apprenant à les ressentir, en apprenant à voir à travers ses cheveux. Parce qu'ils sont quand même révélateurs à l'extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Automatiquement, on va prendre le temps d'entrer en connexion avec nos cheveux. de pouvoir les toucher, les regarder, les ressentir, pouvoir les entretenir. Mais ce sera surtout, en fait, prendre contact avec soi, prendre contact avec son corps, avec sa santé, avec son état physique, psychique, émotionnel. C'est vraiment à travers eux que vous allez pouvoir apprendre énormément de choses sur votre état du moment. C'est pour ça que je dis que ces transformations capillaires peuvent aussi empêcher ce constat. Et en même temps, selon ce que vous aurez défini comme transformation capillaire, ça aussi, ça va vous donner de l'information sur ce que vous êtes en train de vouloir faire passer comme message à travers votre coiffure. Alors quand je parle de la libération de la femme, c'est déjà de pouvoir peut-être permettre à certaines d'entre elles de ne plus se sentir obligé de cacher ses cheveux blancs, ni obligé d'entretenir une couleur, et encore moins obligé d'avoir une teinte, une tenue esthétique, parce que le bien-séant veut qu'on soit présentable. C'est comme si tout cela revenait à dire que, accepter que l'on vieillisse, accepter la couleur naturelle de nos cheveux, accepter l'évolution naturelle de notre corps, eh bien ce n'est pas acceptable dans notre société. C'est comme si on devait toujours donner une image de soi parfaite, impeccable, bien présentable. Mais ça, ce n'est pas nous. Ça veut dire qu'on est de nouveau en train de se cacher derrière des masques, se cacher derrière des appareils, derrière une image, mais qui renvoie une fausse image de nous. Alors, je ne dis pas que tout le monde doit faire de cette manière, non. Il y a des gens pour qui c'est juste... impensable de ne pas sortir sans être coiffé, maquillé et habillé. C'est propre à chacun. Pas de jugement à porter là-dessus. Aucun. C'est juste cette démarche. Qu'est-ce qu'il y a derrière tout ça ? On a un peu cette éducation sociétale du beau, du bien-être extérieur. Parce que c'est un peu comme si on devait se montrer toujours sous son meilleur jour. Et en fait, on ne fait que camoufler ce qui est là derrière. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas laisser la place à ce qui ne va pas. Lorsque vous rencontrez quelqu'un dans la rue qui vous demande comment ça va, est-ce qu'il attend vraiment la réponse ? C'est souvent un « bonjour, ça va ? » mais c'est quelque chose qui devient presque une routine, un mot d'ordre quand on croise quelqu'un, mais on n'attend pas la réponse de l'autre. Parce qu'en plus, si l'autre venait à dire « ben non, ça ne va pas » , « ah ben merde, à l'autre en face, je ne sais pas comment il va réagir » , il ne s'y attend pas. Parce qu'en général, la réponse est « Oui, oui, ça va et toi ? Oui, oui, allez, salut, bonne journée. » On ne s'écoute plus, on ne fait pas attention à l'autre. Un jour, on m'avait dit ça. Un réel ami, quand il te demande comment ça va, il attend la réponse. Si réellement, la personne s'intéresse à ton état, à ton bien-être ou pas, en tout cas à comment tu te sens, c'est quand il va te demander comment ça va, il va attendre la réponse. Moi, je le vois encore aujourd'hui, il y a des gens que je croise dans la rue et quand on se dit bonjour, ça va, je regarde la personne. Mais vous savez, souvent, on est en train de marcher. Donc, on se croise dans la rue, un va dans un sens, l'autre dans l'autre. Donc, au bout d'un moment, quand on se dit salut, ça va, ça va, mais on continue en regardant tout droit. Eh bien, moi, depuis qu'on m'avait dit cette phrase, non, je me retourne et je regarde la personne qui continue de s'en aller, qui me dit ça va. Mais j'attends parce que parfois, la personne va se retourner pour me répondre. Et là, à ce moment-là, j'ai une vraie réponse. Mais si elle continue en disant « oui, oui, ça va » , bon, ben ok. Moi, je continue mon chemin aussi, je ne vais pas lui courir après pour lui demander de m'en dire plus, non, non. Mais je trouve que c'est important. Et puis en même temps, on dit « ça va » , pourquoi ? Parce qu'on n'a pas envie de s'étaler sur notre vie. On n'a pas envie de passer pour la chouineuse du coin. On n'a pas envie de jouer les complaintes. Et puis on n'est peut-être pas non plus de toute façon avec la personne avec qui on a envie non plus de... de se dévoiler un peu plus. Mais voilà, ce côté ça va, ça reste très surfait. Alors pour en revenir à ce côté que j'appelle parfois camouflage, en fait c'est nos émotions qu'on cache, puisque quelque part on nous l'impose, puisqu'il faut juste se montrer le beau, le bien, le bien-être, le bien-séant. C'est comme si on n'avait pas le droit de montrer justement que ça ne va pas. Alors il y a des gens qui sont capables de l'exprimer, c'est bien. Mais combien de personnes vous allez voir dans la rue en disant « Waouh, waouh, elle est jolie, elle est belle, bien habillée, machin. » Ok, derrière, qu'est-ce qui se passe ? On ne va pas spécialement le chercher après tout le monde, surtout les gens qu'on ne connaît pas. Non, mais je suis sûre que vous avez déjà aussi croisé des gens qui, malgré de l'apparence extérieure, vous renvoyaient une belle image. Malgré tout, il y en a, ils ne peuvent pas cacher que ça ne va pas. Mais voilà, ce sont des appareils. parce qu'on ne veut pas se montrer sous son plus mauvais jour. Alors je ne dis pas qu'à chaque fois qu'on se coiffe, qu'on se maquille, qu'on est bien habillé, c'est pour camoufler un mal-être. Non, bien sûr, il y a des moments où on se sent super bien et justement, on a même envie d'accentuer ce bien-être avec tous ces appareils qui nous font se sentir encore plus jolis. Et ça, c'est quelque chose à faire qui est très chouette. Ça nous nourrit encore plus dans notre bien-être et c'est génial. Et là, j'ai envie de vous dire que lorsque vous le faites, posez-vous honnêtement la question. Comment je me sens réellement à ce moment-là en moi ? Est-ce que je camoufle quelque chose ? Est-ce que, vous savez, quelqu'un qui a beaucoup pleuré va commencer à mettre de l'anti-cerne ou porter même carrément des lunettes ? On va cacher ses émotions derrière un surplus de maquillage ou d'accessoires pour ne pas se montrer dans son mauvais jour, comme je le disais. Et pourtant, on en croise tous des mauvais jours. On en vit tous. Alors je ne demande pas que tout le monde pense comme je pense. Je ne demande pas à ce que tout le monde d'un coup arrête de se coiffer, de se maquiller ou de s'habiller super chic. Non, non. Mais peut-être de prendre conscience de qu'est-ce qui se cache derrière à chaque fois que vous allez vous transformer. Et c'est une histoire très personnelle. C'est une histoire de vous à vous. Il y a encore une cliente qui m'a demandé il n'y a pas longtemps, enfin qui m'a dit plutôt... Actuellement, elle garde ses cheveux naturels, ils sont blancs, gris, et elle me dit, là je suis en train de me reposer la question de savoir si je vais refaire ma couleur ou pas. Ma réponse a été de lui dire, soyez simplement honnête envers vous-même et demandez-vous réellement pour quelles raisons vous allez chercher à vous colorer. Cette question, je vous invite tous à vous la poser, même pour celles qui le font encore actuellement et qui ne veulent... absolument pas avoir leurs cheveux blancs, non. Mais quelle est la réelle motivation profonde qui vous pousse à vous colorer ? La réponse vous appartient. Alors de nouveau, je ne dis pas que plus personne ne doit le faire, mais de savoir réellement pourquoi on le fait, ça peut changer la donne. Alors oui, il y en a qui vont dire « je le fais pour moi parce que c'est joli, parce que je me sens mieux » , mais déjà le « je me sens mieux » , il n'est pas juste, il dénote un mal-être. J'ai besoin de me mettre en couleur pour me sentir mieux. Mais est-ce que cette couleur va vous suffire à aller mieux ? Alors sur l'instant T, oui certainement. Parce qu'il va y avoir cette apparence qui va vous donner un aspect esthétique plus joli, plus saillant peut-être. Mais donc, on peut se sentir mieux sur le moment même. Mais est-ce pour autant que ça va soigner ? Est-ce que ça va toucher réellement ce qui est plus profond ? est-ce que ça va vraiment vous permettre de guérir ce mal-être ou bien c'est simplement encore mettre une couche supplémentaire par-dessus d'éteindre ce fameux mal-être de ne pas le laisser s'exprimer c'est pas un jugement c'est juste une constatation avec toutes ces années où je coiffe les femmes ben j'avoue que ce mal-être il est général j'en ai qui me disent il est impensable pour moi de sortir sans être apprêté Rien que ça, ça dénote beaucoup de choses. De nouveau, je dis juste à ces personnes-là, posez-vous réellement la question en quoi vous seriez embêté de sortir sans être coiffé, maquillé ou bien habillé. Et de nouveau, ça reste juste entre vous et vous. Ce n'est pas que vous ayez à vous justifier, sûrement pas. C'est juste que d'être consciente avec vous-même du pourquoi et du comment. Vous seriez parfois étonné. Il faut oser aller creuser, évidemment. Parce que je vous dis, la simple question du pourquoi, c'est parce que j'aime bien, parce que c'est joli, parce que les blancs vont vieillir. Ok, mais essayez, je vous invite franchement à tenter. Il faut évidemment vous poser tranquillement chez vous, bien au calme. Fermez les yeux. C'est toujours mieux quand on veut s'intérioriser. Comme ça, on n'est pas happé par tout ce qui se passe à l'extérieur. Fermez les yeux, posez-vous tranquillement, prenez quelques inspires, expire. Et là, au lieu de vous demander juste pourquoi, c'est comment je me sens. Comment je me sens lorsque je m'apprête pour sortir ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? Quel est mon ressenti corporel à l'intérieur ? Qu'est-ce qui fait que chez moi ça évoque peut-être plus de joie, plus de bonheur, plus de bien-être, je ne sais pas. Et alors, posez-vous après la question, et si je ne le fais pas, comment je vais me sentir aussi ? Et là, vous allez vite le sentir dans votre corps. Peut-être un non, ce n'est pas possible, peut-être un non, je ne peux même pas imaginer ça. Ok, donc selon ce que vous allez ressentir et ce qui va vous venir, c'est oui, mais pourquoi ? Et c'est là où vous allez pouvoir peut-être chercher le pourquoi. En quoi est-ce que c'est si dérangeant de me montrer au naturel, à l'extérieur ? Et là de nouveau, je ne sais pas ce qui va vous émerger au niveau de l'esprit, c'est qu'il y a notre situation de vie, il y a notre éducation, il y a nos expériences, il y a toutes nos valises derrière, il y a toutes nos croyances, toutes ces choses qui nous ont construites, qui aujourd'hui sont parfois difficiles à déconstruire, et qui sont toujours là. Alors je ne vous dis pas de les casser comme ça du jour au lendemain, c'est juste d'en prendre conscience. Ce serait déjà un premier grand pas. En fait, posez-vous la question de, à travers cette apparence, qu'est-ce que je veux montrer aux autres ? De nouveau, il y en a qui vont dire, ben non, ce n'est pas pour les autres, c'est pour moi. Mais souvent, si on gratte un peu... On a quand même peur de ce que l'autre en face va pouvoir penser de nous. Peur de ce qu'il va voir en nous voyant comme ça, de ce qu'il pourrait avoir comme appréciation de nous. Mais cette peur qu'on a de croire que l'autre en face va nous juger ou critiquer, ça ne reste que la projection de ma propre peur. Parce que vous, c'est ce que vous pensez de vous à cet instant. Et donc vous imaginez que l'autre va penser la même chose. Ça vous renforce dans votre idée que, tu vois, je ne dois pas le faire parce qu'on va penser ça de moi. Les gens, vous ne les empêcherez quand même jamais de penser. Vous ne pourrez quand même jamais réellement savoir ce qu'ils ont dans la tête lorsqu'ils vous voient. Et on part toujours du principe que c'est négatif. Ils auront d'office une appréciation peut-être totalement différente de la vôtre. Ce n'est pas parce que vous, vous avez peur qu'ils vous trouvent laide que d'office ils vont le penser. Mais vous en êtes tellement persuadé que c'est l'image que vous allez donner, pour vous ça suffit à ne même pas le penser. pas oser dépasser ce cap. Donc, comme je vous disais, ça doit se passer de vous à vous. Pourquoi auriez-vous ce besoin de montrer cette image fraîche de vous ? Si le fait de se montrer au plus naturel ne vous donne pas cette sensation de montrer quelque chose de beau de vous, en quoi est-ce que ça vient toucher une blessure ou en tout cas quelque chose qui est bien plus profond ? Parce que par exemple, la transformation capillaire, ça veut dire que dans l'état actuel des choses, si elle ne vous plaît pas, c'est qu'elle vous renvoie à quelque chose qui vous dérange. Mais vous n'en avez pas toujours conscience. Parce que même parfois, en étant chez le coiffeur, vous faites votre transformation, on vous fait une super couleur, ce que vous avez demandé, et puis quand vous vous voyez dans le miroir, vous dites « wow, non, ça ne va pas, ce n'est pas beau » . Alors, premier jugement, c'est de dire que la personne n'a pas bien fait son boulot ou qu'elle n'a pas fait ce que vous avez demandé. Sauf qu'il faut savoir que votre cheveu ne va pas toujours réagir comme on le voudrait et comme on s'y attendrait. Et donc c'est vrai que le résultat peut être différent. Sans pour autant que ce soit moche. Mais si vous, dans votre esprit, quand vous voyez, vous ne trouvez pas ça joli, n'importe qui de l'extérieur va peut-être vous dire « Waouh, c'est super beau, la couleur est belle » . Mais là, c'est vous qui ne vous sentez pas bien dedans. C'est tout à fait différent. C'est là où je veux en venir, simplement. Prenez le temps de vous regarder dans le miroir et puis voyez l'image qu'il vous renvoie. Comment vous vous sentez ? Est-ce que vous vous appréciez ? Alors bon, oui, on va dire rarement, les gens vont se dire « je suis belle, je suis jolie » . Ce n'est pas le but de se dire si je suis belle ou si je suis jolie, c'est comment je me sens. Comment je me sens avec moi ? Et puis quand je me vois dans le miroir ? Aimer cette image, c'est au-delà de l'esthétique. Ce que je vous dis de nouveau, il y a des gens qui peuvent être des personnes très belles, mais elles ne vont renvoyer qu'un aspect esthétique, j'ai envie de dire. Plus profondément, il peut y avoir autre chose qui n'est pas toujours très jolie. Ce n'est pas évident de faire l'exercice soi-même, j'en conviens. C'est en ça que le décodage capillaire émotionnel peut vous aider. Parce que dans la façon que vous avez de vous coiffer ou de vous colorer ou pas, de les entretenir, ce lien personnel que vous avez avec vos propres cheveux, tout ça va donner de l'information. Leur état va donner de l'information sur votre propre état. Ne demandez pas à vos cheveux de briller ou d'être en forme si vous-même vous êtes extrêmement fatigué. Alors, quand au départ je vous parle de libération de la femme, Ce que je vois là-dedans, c'est surtout une conscientisation. De réellement prendre conscience vous-même du pourquoi vous avez besoin de renvoyer telle ou telle image de vous. Et ça ne parle que de vous. Ça vous démontre. Et ça explique plein de choses qui se passent en vous. Et ça, vous seul pouvez le savoir. Pour ça, il faut être suffisamment honnête. Je dirais même que ça peut demander beaucoup de courage d'aller... oser se questionner et oser aller voir au plus profond de soi ce qui se cache. Pouvoir aller vraiment oser toucher au fond de soi ce qu'on a voulu enfouir, ne pas montrer en plein jour. Mais déjà de pouvoir le regarder, juste le voir en face peut déjà vous aider à le toucher d'une autre manière. Après, pour vous en libérer, oui, ça peut prendre un peu plus de temps et vous faire aider, mais Tout dépend évidemment de la conscience que vous allez mettre dessus, la perception que vous en avez, et le pouvoir que vous lui avez donné. Et cette puissance qui s'est transformée depuis tout ce temps où il a été enfoui. Vous savez, quand on a entassé pendant des années des émotions refoulées, voilà, elles ne vont pas sortir d'un coup gentiment, non, bien sûr. Déjà de pouvoir en prendre conscience, c'est déjà énorme. De pouvoir le reconnaître, c'est super. Après, c'est déjà une belle amorce en fait. Et cette prise de conscience à travers ce décodage capillaire émotionnel... peut déjà simplement vous apporter un allègement émotionnel, pouvoir vous réconcilier avec votre image telle qu'elle est. Et puis, si vous décidez de continuer les appareils, les artifices, juste le faire avec une autre conscience, que c'est juste un vrai plaisir et pas juste pour vous embellir. Vous êtes très belle comme vous êtes. Alors maintenant, les magazines, ils nous renvoient tellement de choses artificielles, transformées. y a plus grand-chose de naturel ni de sain dans tout ça alors on finit par se conformer à des situations où on a envie de se comparer et là on finit par tomber dans des cercles vicieux et des choses à n'en plus finir parce que ce n'est jamais assez y en aura toujours une autre plus jolie une autre qui est mieux habillée ou mieux coiffée toujours et pourquoi parce qu'on fait cette comparaison en permanence Et que soi-même, on a une telle petite estimation de soi qu'on sera toujours en dessous de l'autre. On ne s'aime pas comme on est. Alors apprendre à s'aimer, ce n'est pas évident. Quand je dis apprendre à s'aimer, c'est comme on dit souvent, pour aimer l'autre, il faut déjà s'aimer soi-même. Mais je pense que pour apprendre à s'aimer soi-même, on ne peut le faire qu'à travers l'autre. Parce que c'est l'autre qui nous renvoie des... Des situations qui font que nous, on se remet à chaque fois en alignement de se dire, ah oui, ok, ça ne veut pas dire que c'est l'autre qui vous dit comment vous devez vous aimer, mais ça vous permet surtout de comprendre que justement, ce n'est pas à travers l'autre que vous devez vous aimer, c'est pour vous-même. Mais c'est sûr que l'interaction va vous y permettre. Si vous êtes seul sur une île déserte, vous n'allez quand même pas commencer à vous demander, wow, je suis bien habillé aujourd'hui, ouais, c'est bon, je peux sortir comme ça. Oui, non. Et c'est là où, de nouveau, vous allez apprendre à comment je me sens dans comment je me présente. Et les autres vous renverront évidemment leur appréciation, qu'elle soit agréable ou désagréable. Ça dépend ce que vous en ferez, selon votre sensibilité émotionnelle aussi à vous. Alors, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour agréable, c'est certain. Et quand on nous fait un commentaire pas sympa, on rentre en vitesse, on va changer. Oui, mais non. Parce qu'il y aura toujours des gens pour qui ce sera beau et d'autres pour qui ce sera moins beau. Et donc, de nouveau, c'est apprendre à se sentir bien soi-même dans sa peau. Oui, je sais, ce sont des belles phrases, toutes faites. Des belles phrases bateau, comme on dit. Mais bon, ça, c'est... J'ai envie de dire, c'est le chemin de chacun d'apprendre à bien vivre avec soi-même. Il n'y a pas de baguette magique. Non. C'est vraiment d'être en concordance avec soi, de s'aimer suffisamment de nouveau, de s'apprécier, d'être en respect de soi-même, de ce qu'on a envie de vivre ou pas. On pourrait en discuter encore des heures. On pourrait chacun donner sa perception, parce que celle-ci, ce n'est que la mienne. Et à travers cela, je voulais quand même vous expliquer en quoi le décodage capillaire émotionnel allait pouvoir vous aider. C'est de pouvoir capter vos cheveux pour vraiment... vous apprendre vous-même à les voir, à les reconnaître, à les décoder, les ressentir, pour prendre conscience de ce qui se passe à l'intérieur de vous. Ils sont réellement le messager extérieur de ce qui se passe à l'intérieur. Alors si ça vous parle, si vous vous sentez touché parce que quelque part ça vient impacter une part de vous qui est effectivement là, latent, sous-jacent, et qu'on a bien mis sous le tapis, qu'on a envie de peut-être enfin aller regarder en face, n'hésitez pas à prendre contact. Je me ferai un plaisir de partager avec vous. Et puis toi, si tu es coiffeuse, coiffeur, et que cette approche humaine de ta cliente t'interpelle aussi, parce que... N'oubliez pas qu'on a entre les mains un outil puissant. Chaque jour, des femmes passent entre nos mains, plusieurs fois par jour. Et vous ne pouvez pas renier qu'il y a quelque chose qui se passe à chaque fois entre vous, que vous n'avez peut-être même pas conscience non plus. Parce qu'on va toucher les émotions de la personne. Puisque vous touchez à son image, automatiquement, il y aura une répercussion sur son émotionnel. Mais quand on décide de rester en surface et dans l'apparence et juste dans l'esthétique, on ne va peut-être pas spécialement le ressentir. Ou si on le ressent, on ne peut pas mettre les mots dessus parce qu'on n'a pas appris. Et on ne comprend pas non plus ce qui se passe. Alors de nouveau, si toi en tant que coiffeur, coiffeuse, tu as envie d'aller approfondir, que tu as envie d'aller comprendre ce qui se joue à ce moment-là dans ton rendez-vous avec ta cliente, tu peux venir me trouver aussi. Je me ferai un plaisir d'en discuter avec toi. Et pouvoir te permettre, à travers la formation du décodage capillaire émotionnel, d'aller plus loin dans cette approche humaine de la cliente. Automatiquement, il aura un impact sur toi. Évidemment, ça ne va pas te laisser indifférent. Parce que tu vas devoir aussi avancer sur tes propres émotions. C'est ce qui va te permettre de pouvoir toucher celles des autres. C'est vraiment un voyage magnifique. C'est celui que j'ai emprunté depuis déjà maintenant pas mal d'années. Et franchement, c'est un... pur bonheur d'échanger avec mes clientes. C'est un réel partage. Ça ne va pas à sens unique, non. Ce n'est pas moi qui leur apporte une libération de quoi que ce soit. Non, non. C'est vraiment mutuel. Un vrai partage humain. Voilà, de nouveau, je pourrais vous en parler encore dix heures. Donc, je reste à votre disposition et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions si besoin est. Et je vous dis à bientôt et merci pour votre écoute.

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