Speaker #1Du coup, j'ai toujours vécu à côté de Marseille. J'ai commencé la médecine tout de suite après le bac. La fac de Marseille, j'ai fait mes six premières années là-bas. En médecine, c'est comme ça. On passe la première année. C'est un concours. Nous, on était 4700, je crois. Ils en prennent en gros 10%. Et passé la première année, on a les... La deuxième et troisième année où c'est assez tranquille et puis à partir de la quatrième année on prépare le concours national où là on est 9000 et puis on est classé en fin de sixième année sur un concours. et en fonction, on choisit notre ville et notre spécialité. Moi, c'est vrai que je suis rentrée en médecine initialement plutôt pour faire de la chirurgie, mais très rapidement, après un stage entre la première et la deuxième année, j'ai très vite compris que c'était de l'oncologie que je voulais faire. Et donc, j'ai fait plusieurs stages pendant mon externat en oncologie, et puis ailleurs aussi. Du coup, moi, c'est vrai que dans ma famille, il n'y a personne qui est médecin, Ou même dans la santé, il y a ma mère qui est infirmière, mais qui s'est reconvertie assez tard. Je ne sais pas si c'est un avantage ou un inconvénient. En tout cas, il n'y avait pas de... Il n'y a personne qui m'a poussée à faire ça. Il n'y a personne qui non plus m'a guidée en me disant Bon ben voilà, la médecine, c'est ça. Quand on rentre en médecine, on pense que la première année, c'est la plus dure, et puis après, tout va bien. C'est faux. La première année, elle est dure, et puis le reste aussi. mais moi j'avais la chance justement d'avoir peut-être des gens qui n'étaient pas forcément en médecine aussi et qui me permettaient de sortir la tête de l'eau, de pouvoir parler d'autres choses aussi sur les rares sorties que j'avais en première année, de pouvoir décompresser en ne pensant pas que à des gens malades. En fait, je pense que c'est important aussi de pouvoir faire autre chose. Et en même temps, je suis contente aussi d'avoir créé des liens avec des gens qui sont en médecine, des gens qui comprennent ce que je vis et de pouvoir parfois parler de situations qui ne sont pas simples et aigus. si j'en parlais avec des gens qui ne sont pas en médecine, ils ne comprendraient peut-être pas forcément mes plaintes, mes craintes. Donc je pense que c'est bien d'avoir un équilibre entre les deux. Moi, je suis très contente que ma famille ne soit pas forcément là-dedans, même si parfois, ils ne comprennent pas trop ce que je fais. Quand ils sont venus à ma thèse, globalement, ils ne comprenaient, je ne pense pas, un mot sur deux de ce que je racontais, mais ils étaient quand même très contents et très fiers de voir tout ça. Sous Quand on réussit la première année, on a un stage infirmier obligatoire et on tombe au hasard dans n'importe quel service de l'hôpital et moi je suis tombée en soins palliatifs. Au début j'étais un peu stressée parce que le premier contact avec le patient en soins palliatifs c'est quand même pas simple et en fait ça a été vraiment un déclic. J'ai eu un patient en particulier qui m'a beaucoup touchée et qui m'a vraiment donné envie de faire de l'oncologie. Un jeune patient de moins de 40 ans qui était originaire d'Afrique et qui avait contracté là-bas une hépatite C et puis dû au remaniement qui s'est transformé en cirrhose et puis en cancer hépatocellulaire. Il est arrivé en sang palliatif, donc il était en phase terminale. J'étais assez surprise de voir à quel point il avait accepté la maladie, le fait de mourir, et puis il était en paix avec ça. Et moi, c'est vrai que je n'étais pas forcément... prête à voir des choses comme ça parce que quand on rentre en médecine on pense qu'on est là pour sauver des vies et en fait c'est là que j'ai compris que moi la médecine je le voyais pour soigner des gens et le soin pour moi du coup ça passe surtout par rendre la vie la meilleure possible aux patients qu'on rencontre et donc lui prendre soin de lui c'était gérer les douleurs, être là juste discuter avec lui et donc j'avais 19 ans à l'époque, et c'est vrai que c'était vraiment une prise en charge que j'ai adoré faire, et puis il y a eu vraiment eu un échange avec ce patient, il y a eu un lien qui s'est créé très rapidement, et c'est ça vraiment qui m'a donné envie de faire de l'oncologie, et de me dire c'est ça que je veux faire en médecine. J'ai fait plusieurs stages en oncologie, et à chaque fois il y a eu ce lien qu'on a avec le patient, la confiance absolue qu'il nous donne, et le fait qu'on travaille aussi en... En équipe, la vie de l'aide-soignante ou de l'infirmier vaut autant que celui du médecin. On peut aussi discuter beaucoup en rayon de concertation pluridisciplinaire. C'est une prise en charge en rang global du patient et ça, ça me plaît beaucoup. Et donc à l'issue du concours de sixième année, je pouvais choisir ma spécialité et ma ville. Et donc je voulais faire de l'oncologie et partir de Marseille. Parce que Marseille, c'est une grosse ville, c'est un gros centre universitaire où il y a beaucoup de sur-spécialités, il y a beaucoup de hiérarchie. Moi, j'ai un peu de mal avec ça, où le chef de service, il est vu un peu comme le dieu de sa spécialité. et c'est vrai que c'est très axé sur ça très axé aussi sur la publication la recherche clinique alors ça c'est très bien mais parfois j'ai l'impression qu'on perd un peu le côté clinique ou en plus petit centre on a un lien qui est quand même j'ai l'impression plus fort avec les patients
Speaker #1Là, depuis quelques années, l'internat a changé. Avant, on avait un internat de 5 ans, et au bout de 5 ans, on finissait notre internat. Et donc maintenant, il y a une nouvelle réforme qui est sortie. Donc notre internat dure 4 ans. Au bout de 4 ans, on doit passer notre thèse. Et derrière, on a une année de docteur junior, qui fait un peu le pont entre le statut de chef et le statut d'interne. Et à ce moment-là, c'est vrai que nous, on nous a demandé d'aller faire un temps partagé avec l'Anderno. Donc il y a un petit centre hospitalier de périphérie. Et donc j'y vais une fois par semaine, et là maintenant ça fait un an et demi que j'y vais. Et c'est vrai qu'au début c'était pas simple, parce que... en effet c'était pas forcément ce qu'on... enfin, j'avais pas forcément imaginé aller travailler dans un petit hôpital, d'autant plus que l'oncologie ça a souvent vocation à être un centre universitaire justement, avec tout ce qui est essais thérapeutiques, tout ça qu'on n'aurait pas forcément dans les petits centres. mais voilà, il y avait un départ et il fallait remplacer, donc on y est allé, et puis c'est vrai qu'au début, forcément, les équipes, elles testent toujours, on arrive après des médecins qui sont là depuis plusieurs années, c'est pas simple de faire sa place, mais sur des petits centres comme ça, finalement, tout le monde se connaît, et puis tout le monde est très gentil, il y a eu quelques mois d'adaptation, mais ce qui est normal, je pense, dans n'importe quelle structure, dans n'importe quel boulot, Quand il faut changer d'environnement, il y a toujours un temps d'adaptation. Et puis finalement, c'est aussi une coupure dans la semaine, on fait autre chose. Je fais toujours de l'oncologie. Là-bas, je fais bien sûr de l'oncologie thoracique et aussi de l'oncologie digestive. Mais comme on est tout seul sur la journée, il n'y a pas les mêmes habitudes que ce qu'on a au CHU. Du coup, on est deux oncologues allés là-bas. J'ai une collègue qui va aussi le mardi et moi j'y vais le jeudi. Sur la journée, on fait de l'hôpital de jour, de la consultation. Sur les consultations, par exemple, si on a un patient qui progresse, On est face au patient et on doit lui donner la démarche de ce qu'on va faire tout de suite en fait, parce que sinon la prochaine fois qu'on vient c'est que dans une semaine. Donc le temps peut être long, c'est un peu la limite d'être en temps partagé. les décisions elles sont pas aussi collégiales que ce qu'on a en CHU moi c'est ce qui m'attirait initialement comme je disais en oncologie donc c'est vrai que ça c'était un petit peu dur et puis d'autant plus quand j'étais docteur junior où moi j'avais pas forcément l'impression de toujours prendre la bonne décision parce que j'étais pas sûre de ce que je faisais en plus comme je faisais un peu plus d'oncologie thoracique bah pareil j'étais pas forcément... encore sur-spécialisé là-dedans et toutes les décisions que je prenais et que je prends toujours aujourd'hui d'ailleurs je reste quand même jeune chef et il y a plein de choses où je suis pas forcément sûr de moi alors bien sûr avec le temps il y a des choses où ça avance quand même mais il y avait quand même cette réserve-là que j'avais sur l'Anderno où c'était plus difficile de prendre des décisions Et au-delà de ça, ce qui n'était pas simple aussi, c'est le fait que ce soit une petite structure, donc on n'a pas accès non plus forcément, par exemple, aux IRM, aux technologies qu'on a globalement dans les grands centres, bien que l'avantage aussi, c'est que... Comme il n'y a pas beaucoup de patients qui tournent sur l'hôpital, il y a généralement un peu plus de places en hospitalisation. Et donc ça, c'est vrai que c'était plutôt plus simple, où à chaque fois que j'ai un patient qui ne va pas très bien, je n'ai pas à me poser la question de savoir comment je vais hospitaliser le patient, alors qu'ici, c'est franchement plus compliqué au CHU. Donc c'est vraiment deux pratiques différentes, deux hôpitaux différents, et je pense que c'est bien d'avoir un peu des deux pour aussi arriver à faire deux choses différentes et évoluer aussi dans les deux cas. Il y a parfois des soirs où on rentre et on se dit je ne suis pas sûr d'avoir fait la bonne chose. Du coup, souvent, moi j'ai la chance ici de travailler avec des médecins en oncologie thoracique qui sont hyper présents et hyper bienveillants. Et donc je peux en rediscuter derrière, même si parfois ça m'est arrivé d'être à l'un d'un et de les appeler même le jour même. Tout le monde a ses occupations, donc parfois c'est compliqué. Mais ça, pour le coup, c'est quand même un plus. Voilà, si j'étais que à Landerneau, je pense que je ne le vivrais pas bien parce que justement, on est tout seul. Mais le fait de pouvoir en discuter aussi ici avec les collègues après, quoi. Et puis, s'il faut rectifier le tir, on fait. Et on garde quand même, bien sûr, les réunions de concertation pluridisciplinaire toutes les semaines pour rediscuter des cas, pour... pour prendre les bonnes décisions et puis pour parfois aussi transférer les patients que j'ai sur le randon au CHU par exemple, s'il y a besoin d'un essai thérapeutique, des choses comme ça. On arrive toujours à trouver une solution, la seule chose c'est quand on est face aux patients et quand on est face à des situations un petit peu complexes, où là on assure un peu nos arrières juste en disant, voilà je vais en discuter avec mes collègues et puis on reviendra à vous, mais il y a forcément une perte de temps qu'on n'a pas forcément en CHU. Cette nuit, c'est ce qu'il reste. Ah, il reste cette nuit. Oui, il reste demain aussi. Ah, il reste demain. Parce qu'il y a des prélèvements avec le... Oui, voilà, c'est ça. D'accord. Il ne faut pas qu'il Ah oui, donc je suis... De toute façon, il a été prévu sur cinq jours. Oui. Et après, normalement, il peut y aller. Demain, il peut y aller. Et donc, les prochaines fois, ce sera en hôpital de jour. D'accord. Pas besoin qu'il soit forcément ici. Mais c'est la lueur vide, ça peut... Ça peut faire des réactions allergiques. On aime bien les garder une nuit. Ok. Ok. Bon, c'est monté. Et sinon, pour le reste, tu avais d'autres trucs pour les associations ? Il y a... Monsieur sait avoir les dermatophores. Ok. Il en dit du coup aux chiodermas. Alors qu'effectivement, ça ressemble à du chioderma. C'est compatible avec la nabate. Et même si on ne peut pas éliminer le mycobacterium, mais ils disent que de l'autre côté, ils veulent voir ce que sur la photo, ils... en soi c'est possiblement du pyoderma mais on peut pas dire donc je pense qu'ils vont refaire des périmènes aussi ok et puis j'espère qu'ils mettront un protocole de pension peut-être un peu moins parce que là c'est c'est mieux sur l'autre jambe mais qu'ils nous disent un peu quoi faire parce que là on est nul l'oncologie c'est vrai qu'on pense souvent qu'on voit que des gens mourir tout le temps C'est vrai qu'il y a une partie du boulot où c'est ça, mais il n'y a pas que ça. Et notamment en consultation, on a beaucoup de suivis de patients qu'on suit depuis longtemps. Alors encore une fois, moi je suis toute jeune chef, donc je n'ai pas beaucoup de longs suivis. J'ai récupéré des patients, des anciens chefs qui sont passés à la retraite. C'est vrai que c'est hyper plaisant, c'est quand même cool de voir des patients qui sont suivis depuis 8-10 ans, qui vont super bien, parce qu'ils sont sous une thérapie ciblée par exemple, et qui supportent super bien leur traitement, et qui ne bougent pas, ils n'ont pas trop des fins désirables, c'est des choses qu'on ne voyait pas forcément à des dizaines d'années, et aujourd'hui la médecine évolue, et heureusement, on voit vraiment que ça change des vies. ça permet, comme je disais, de soigner des gens dans le meilleur confort possible. Et puis, il y a d'autres patients même qui ont été opérés, à qui on a fait de la chimiothérapie et qui, derrière, ne récidivent jamais. On les suit pendant deux ans, cinq ans. Et puis, à cinq ans, on peut leur dire, on est quasiment certain que la maladie ne reviendra pas. Et ça, c'est vrai que c'est quand même hyper satisfaisant de dire à un patient que vous avez eu un cancer, vous n'avez plus de cancer et vous n'en aurez plus. Pareil, ça, avant, c'était inimaginable. Et on commence un petit peu à en parler même sur les stades métastatiques avec l'immunothérapie qui a révolutionné quand même la prise en charge de l'oncologie thoracique. En tout cas là actuellement sur les stades localisés, il y a plein de patients qui ont été opérés et qui vont très bien et qui continueront à aller très bien. pour sortir un peu la tête de l'eau où parfois il y a des journées qui sont quand même pas simples. Moi j'aime bien aller soit me balader, aller voir les couchers de soleil à la mer, c'est sympa, ou aller faire le week-end des randos, après il y a quand même des jolis coins. Et sinon, en dehors de ça, je suis quelqu'un d'assez solitaire et j'aime bien rester chez moi, je fais un peu de musique, je fais du piano surtout, et puis voilà quoi. Ça ne me pèse pas forcément de voir des situations compliquées. En fait, c'est quelque chose qu'on vit depuis qu'on est en études. Je pense qu'il y a une grosse sélection déjà à l'entrée même de la médecine. C'est des études qui sont quand même assez difficiles, surtout moralement. Ce n'est pas tant sur les connaissances, puisqu'on est tous un pied d'égalité, je pense, sur ça. On travaille tous. Mais c'est vrai que la charge émotionnelle n'est parfois pas simple à avoir. Mais je pense qu'on choisit des spécialités en fonction de notre ressenti aussi. Je n'aurais jamais choisi de l'oncologie si je ne me sentais pas capable d'encaisser toutes ces histoires-là. Et comme je n'ai pas choisi de faire de la chirurgie, parce que ce n'est pas du tout ce que j'aime dans la médecine, et heureusement, on n'est pas tous pareils. Il y a plein de gens qui font plein d'autres choses qui sont super et qui détesteraient faire ce que je fais. Moi je trouve ça justement hyper gratifiant d'avoir des patients qui vont peut-être moins bien, mais qu'on arrive à soulager sur le plan des douleurs, que sur la façon dont ils abordent par exemple la fin de vie, des choses comme ça, c'est des questionnements qui ne sont pas simples à avoir, mais quand on arrive à les préparer, qu'on arrive aussi à préparer la famille, finalement qu'ils partent apaisés, pour moi c'est vraiment l'objectif ultime de ce que je fais. Du coup, le GFPC, moi, je l'ai connu parce qu'ici, à Brest, tous les médecins en oncologie thoracique sont adhérents, y compris, on a le docteur Descours qui est ici, il y a le docteur Robinet qui est maintenant parti à la retraite, mais c'est surtout lui, en fait, qui m'a parlé de tout ça et qui m'a fait rentrer là-dedans, et notamment dans... dans le GFPC Academy et c'est dans leur politique un peu de soutenir les jeunes chefs à adhérer à ce genre de programme pour nous apprendre à parler en public, à savoir ce que c'est aussi un congrès, parce que c'est vrai qu'on n'y va plus maintenant quand on est interne donc moi ce sera mon premier gros congrès et euh... Et du coup, j'y vais aussi avec Margot Geyer, qui pareil, travaille ici à Brest et qui fait partie du GFPC, qui a pu faire le GFPC Academy précédemment. Donc je suis très contente de pouvoir participer avec ça, avec elle. Et puis qu'elle me guide un petit peu dans tout ça, parce que c'est quand même pas simple. Et puis elle apporte son expérience. Et voilà, ici aussi, c'est assez facile d'en parler. C'est facile de dire qu'on va en congrès avec le GFPC, parce qu'en fait... Tous les médecins d'oncologie thoracique ici y vont, donc c'est assez sympa. Et puis l'ambiance est très bienveillante ici et au GFPC. Moi j'avais fait mon tout premier congrès d'oncologie thoracique, les journées de formation du GFPC en décembre, et c'est vrai que je ne connaissais personne, et en fait tout le monde a été très sympa dès le début, très accueillant. Donc ça a l'air d'être une très bonne ambiance. Dans le contexte de l'ASCO, pour le GFPC Formation, on a tous choisi un sujet. Mon sujet, c'est l'actualisation dans le mésothélium pleural. Comme je disais, c'est une pathologie un peu laissée pour compte, parce que c'est une pathologie un peu particulière, qui touche la plèvre. On n'a pas beaucoup de traitements qui existent, en tout cas qui sont efficaces dans cette pathologie-là. C'est une pathologie qui est très agressive. qui métastase pas beaucoup, mais qui rend les patients assez symptomatiques. Et jusqu'à il n'y a pas très longtemps, il n'y avait que de la chimiothérapie à proposer. Et là, il y a quelques années, il y a eu l'arrivée de l'immunothérapie, notamment de la double immunothérapie, qui a quand même pas mal changé la donne. Mais malgré ça, après ça, on n'a plus grand-chose. Et donc, c'est vrai que moi, c'est un sujet qui m'intéresse. Toujours pour la même chose, c'est des patients qui sont assez graves. Et puis c'est vrai que quand on a des actualités dans le mésotélium, on aime bien en parler parce que justement, il n'y en a pas tout le temps. Très honnêtement, au début, on n'était pas du tout partis sur ce sujet-là. Mais le sujet qu'on avait choisi se recoupait beaucoup, en fait, avec tous les autres sujets qui ont été choisis par les autres GGFPC formations. Et donc, il a fallu trouver un sujet assez rapide. Et finalement, moi, dans la patientèle que j'ai, j'ai pas mal de... À ce moment-là, j'avais pas mal de mésothélium. Et donc, je m'étais déjà un petit peu intéressée à qu'est-ce qu'on pouvait proposer, justement, au-delà de la première ligne. Et donc, c'est un sujet qui me parle assez, parce qu'encore une fois, au niveau de la clinique, j'en vois tous les jours. Et... Et c'est assez intéressant je trouve de pouvoir voir s'il n'y a pas quelque chose à leur proposer d'autre que les simples traitements qu'on a ici. En tout cas ici à Brest on n'a pas beaucoup de thérapie à leur proposer ici, donc pourquoi pas approfondir le sujet pour pouvoir améliorer leur prise en charge. Au début, quand on m'a proposé de faire le GFPC Formation, c'est vrai que quand on nous annonce ça de but en blanc, on a l'impression qu'il y a une énorme charge de travail à faire, qu'on va travailler des mois dessus, et alors il y a forcément un travail en amont. il faut préparer son sujet, il y a des réunions à faire, mais c'est vrai qu'en fait, dès le début, on nous met très vite à l'aise, en nous disant, c'est une chance pour vous, et en fait, on en a conscience, déjà de partir en congrès, comme je disais, c'est assez exceptionnel de pouvoir faire ce genre de choses-là, et puis il n'y a jamais personne qui va nous reprocher quoi que ce soit là, ils nous disent, c'est votre... c'est la chance de vous former, en fait, que ce soit sur le sujet qu'on choisit. et puis même se former, travailler sur une présentation en congrès pour présenter notre sujet après. Tout est fait pour que la formation qu'on a soit vraiment facile, limpide et toujours très bienveillante. Tout le monde est très sympa, même si on ne connaît pas forcément tout le monde. Eux, ils connaissent nos prénoms, alors qu'on ne les a jamais rencontrés. Ça fait un petit peu bizarre quand c'est des grands pontes de l'oncologie thoracique. Mais voilà, c'est hyper gratifiant. C'est vrai que c'est hyper plaisant de pouvoir parler à toutes ces personnes-là et de pouvoir être formé aussi par tous ces gens-là. L'idée, je pense, aussi du GFPC, c'est de se mettre en relation avec des jeunes chefs comme nous, un peu partout en France. Donc là, je sais que... Probablement que je garderai contact avec les autres jeunes chefs qui partiront avec moi à l'ASCO. Et c'est hyper sympa aussi d'avoir des médecins un peu partout en France, et de les revoir en congrès, et de pouvoir discuter avec eux, de pouvoir monter plus tard peut-être des essais cliniques avec eux, de se développer. Je pense que c'est vraiment ça le but du GFPC à la base, et même du GFPC formation. En tout cas, on nous pousse plutôt dans ce sens-là. je te rends à Marseille oui il y a eu du soleil ouais il a fait super bien j'ai fait les barbecues j'étais sur la terrasse ouais j'ai vu mes copains j'ai rencontré ma famille si tu me veux on a fêté les anniversaires oh bien je suis devenue trentenaire voilà t'as eu ton anniversaire oui oui c'est notre samedi bon anniversaire à toi joyeuse année bon soleil C'était ton avis ? Oui, tous les ans je rentre à l'enseigne à cette période. Donc je n'ai pas une bonne psychose. Mais oui, c'était chouette ! Cool ! Tu as eu des cadeaux ? Oui, j'ai eu plein de cadeaux. J'ai eu des nouvelles baskets ! J'aime bien essayer de penser à autre chose aussi quand je pars de l'hôpital, ça me permet aussi de faire un peu la transition avant d'arriver chez moi de sortir de l'hôpital ce petit moment en voiture finalement qui est une petite demi-heure ça me permet de laisser le travail au travail et de pouvoir rentrer chez moi et puis ça peut commencer avec que des petites... Enfin, voilà, un podcast qui est drôle. Moi, j'aime beaucoup l'humour, alors j'écoute un podcast qui n'est pas du tout dans le thème, mais c'est pas grave. C'est le Flotcast de Florent Bernard et Adrien Méniel. C'est quelque chose de très rigolo. Et moi, j'écoute ça, justement, en allant... Sur la route pour aller à Landerneau, tous les jeudis matin et tous les jeudis soir, ça dure globalement une heure, une heure et demie, et puis ils parlent de tout et de rien, et c'est vraiment très drôle, donc je conseille ça aux gens qui connaissent pas.