- Speaker #0
Hello, moi c'est Priscillia, alias Lady Web. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Au programme ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils, mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Viste à main gauche !
- Speaker #1
Bonjour Audrey !
- Speaker #2
Bonjour Priscilla !
- Speaker #1
Je suis ravie de t'accueillir dans le podcast du club parce qu'on va parler de plein de choses avec toi. Il y a plein de choses que tu vas pouvoir nous partager. Tu as un parcours extrêmement riche et je pense que pas mal de gens vont se reconnaître aussi dans ton parcours et vont pouvoir apprendre de toi. Du coup, je suis ravie d'être là. Et puis, on va démarrer comme ça avec pas mal de questions, un épisode un petit peu riche. Pour te présenter, tu es… conseillère en nutrition animale et shiatsu-ki, c'est ça ?
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Et donc, du coup, justement, tu vas... Tu es aussi hôte du podcast Murmuréquin. Oui. Et c'est toi qui a lancé la Cavalcade, qui est une sorte de... On va nous en reparler, de plateforme où, pendant quelques jours, on a accès à plein de conférences d'entrepreneurs du cheval.
- Speaker #2
Qui est un sommet virtuel.
- Speaker #1
C'est ça, et voilà, exactement. Un sommet virtuel. Bon, on aura l'occasion d'en reparler. Écoute, je suis trop contente d'être là. Et du coup, j'avais une première question à te poser. Tu ne viens pas du monde du cheval à la base. Bon, tu es propriétaire, mais tu n'étais pas du tout dans le milieu du cheval. Et donc, finalement, tu t'es reconvertie. Et je voulais savoir un petit peu pourquoi tu as eu envie de te lancer pour proposer des prestations de shiatsu au départ pour les chevaux. Qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans ce métier ?
- Speaker #2
Alors oui, moi je viens pas du tout du monde du cheval. Je viens pas du tout du monde du cheval. Je viens même pas du milieu de l'entrepreneuriat. Dans ma famille, tout le monde est fonctionnaire. Donc déjà, quand j'étais salariée dans le privé, j'étais déjà le truc un peu bizarre, tu vois. Genre, comment ça, t'as pas 24 RTT ? D'accord. Tu vois, j'étais déjà le truc, vraiment toute ma famille est fonctionnaire, tu vois. D'accord. Et puis oui, je viens pas du milieu du cheval. Alors j'ai toujours aimé les animaux. On a toujours eu aussi des animaux à la maison. J'ai toujours aimé les animaux. Mais mes parents m'ont toujours dit tu ne t'achèteras pas un cheval, tu achèteras ton cheval avec ton premier salaire. Donc, je n'ai même pas été propriétaire, j'ai été propriétaire avec mon premier salaire. D'accord. Et de base, je voulais être vétérinaire. Et je n'ai pas réussi la classe prépa. Je n'ai pas réussi la classe prépa pour deux choses. J'avais... les capacités intellectuelles, parce que quand même on trie sur des capacités intellectuelles qui sont aberrantes, délirantes, énormes en tout cas, donc je ne les avais pas. Et le deuxième point c'était la santé mentale. Tu vas voir ça va revenir de temps en temps parce que la prépa était vraiment un moment qui a été ultra dur pour moi, donc du coup pas vétérinaire. Et à Alors, c'était ma seconde option. J'ai envie de dire à défaut, mais ça n'a pas été spécialement à défaut. Du coup, j'ai fait mes études en tant qu'ingénieur en géotechnique. Parce que moi, ce que j'aimais chez les animaux, c'est comprendre le parcours pour trouver la clé du problème et pour résoudre ce problème. Et chose que j'ai à peu près retrouvée en géotechnique, c'est l'étude du sol. Et c'est en fait, du coup, de comprendre le sol et comment il fonctionne pour résoudre la meilleure problématique. pour résoudre au plus près la problématique. Donc, avec mon premier salaire, je me suis acheté mon premier cheval, 8 heures. Et après, mon expérience salariale, ce n'est pas super bien passé. Ce n'est pas super bien passé. Il y a eu un premier burn-out après deux ans de salariat. J'étais dans une grosse boîte. J'étais dans une grosse boîte type Vinci. Ouais. Donc je me suis dit, ok, c'est peut-être dans une petite boîte que je vais trouver mon bonheur. Je suis beaucoup de personnes qui me l'ont dit. Oui, mais tu sais, c'est normal, tu fais beaucoup de trajets, c'est une grosse boîte, ils sont pas humains, etc. Donc, j'ai essayé une petite boîte familiale, pas trop loin de là où on habite. Et ça n'a pas été non plus. Ça n'a pas été non plus jusqu'en janvier 2021, en fait. Enfin, décembre, janvier 2021, il y a eu deux trucs qui se sont passés, qui m'ont fait me dire, OK, je vais me mettre à mon compte. La première et la principale, c'est ma médecin qui m'a dit, là, je vois deux choix. Soit je vous arrête de nouveau pour Burnout, soit je vous mets sous Xanax et comme ça, vous allez pouvoir tenir encore six mois. Encore ?
- Speaker #1
Pas ouf les choix, pas ouf.
- Speaker #2
Alors, j'avais déjà fait ma formation en Shiatsu. J'avais déjà fait ma formation en Shiatsu, j'avais fini ma formation en Shiatsu, j'avais déjà des clientes. J'avais quelques clientes, mais je faisais les week-ends et les vacances. Et je n'avais pas eu le courage, en fait, si tu veux. Je n'avais pas eu le courage de me lancer à mon compte. Je me disais, non, mais quand même, on en revient à la famille fonctionnaire, tu vois, la sécurité de l'emploi, très fort, c'est bien écrit, la sécurité financière. Donc, à mon premier burn-out, je n'avais pas eu le courage de le faire. Et puis là, au deuxième burn-out, je me suis quand même dit, ouais, OK, milieu salarial ne me convient pas. Il y a eu un deuxième point, la cousine de mon conjoint, qui à Noël nous dit... Elle est adorable, mais elle n'y comprend rien en chiffres. Elle n'y comprend rien en chiffres et à Noël, le 25 ou 26 décembre, elle me dit Ah là là, je ne sais même pas si cette année, je vais devoir payer de la TVA ou pas. Et là, je me suis dit Ah ? J'ai fait exactement la même tête que celle que tu as fait, j'ai fait Ah ? Et je me suis dit Bon, ok. Alors, si Anaïs peut y arriver, je peux peut-être y arriver aussi. Voilà, donc ça a été les deux trucs-là. Mais le principal, ça a quand même été ma médecin qui m'a dit En fait, soit je vous réarrête, soit je vous mets sous Xanax.
- Speaker #1
Mais du coup, tu avais quand même le shiatsu en side project, finalement. Ça te trottait dans la tête de dire Un jour, peut-être, je lâcherai mon CDI.
- Speaker #2
Ouais, ouais. Depuis, en fait, j'étais même pas encore diplômée. On avait fini nos études en septembre, on avait reçu le diplôme en novembre et au mois d'octobre, j'avais recommencé mes études. J'avais recommencé des études en lien avec les chevaux. D'abord de coachéquin, qui m'a pas convenu, et puis ensuite de shiatsu. Donc j'ai toujours voulu travailler avec les animaux. J'ai toujours voulu travailler avec les animaux. Et puis, ma formation en Shiatsu, je m'étais dit, oui, je vais pouvoir proposer ce service. Et en même temps, je le fais aussi pour mon cheval. Je le faisais aussi pour mon cheval. Je me dis, au pire, si je ne propose pas de service, ça me servira toujours à mon cheval. J'avais quand même cette chance. Tu en as dit, j'étais ingénieure en géotechnique dans un gros groupe. Donc, j'avais un salaire... Oui. Voilà. J'avais un salaire qui, entre guillemets, me permet de me dire Vas-y, je fais une formation en shiatsu pour mon cheval. Oui,
- Speaker #1
c'est bien.
- Speaker #2
On est d'accord, ce n'est pas la réalité de tout le monde.
- Speaker #1
C'est sûr. Oui, mais c'est vrai.
- Speaker #2
Ce n'est pas la réalité de tout le monde. Le contexte est quand même important de se dire que ce n'est pas tout le monde qui va se faire toute une formation pour soigner son cheval à elle. Et peut-être proposer des services. Mais oui, ça me trottait dans la tête de prendre soin des chevaux.
- Speaker #1
Ok. Ok, super. Donc du coup, le déclencheur, là, finalement, tu quittes ton CDI. Ouais.
- Speaker #2
Je demande une rupture conventionnelle. Ouais.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
Qui est acceptée parce que mon burn-out, je l'ai fait alors que j'avais pas une charge de travail excessive. Ouais. Donc mon patron était assez content de me voir partir aussi. Ok. On va pas se mentir, ça a aidé.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Donc ouais, j'ai fait une rupture conventionnelle en février... Ah. On l'a décidé en février 2021 et elle a été effective au fin mai 2021.
- Speaker #1
Ok, voilà.
- Speaker #2
D'accord. Donc, ça fait maintenant, quand on enregistre ce podcast, ça fait trois ans et demi que je suis 100% à mon compte. D'accord. Comme dit, j'avais déjà quelques clientes avant.
- Speaker #1
Ouais. Du coup, c'est intéressant ça. Comment tu les as trouvées tes premières clientes ?
- Speaker #2
Les premières clientes, ça a été des connaissances. Tout était des connaissances, c'était toutes des personnes que je connaissais déjà. Vraiment, les premières clientes, c'est des personnes que je connaissais déjà. Soit des amis, soit des personnes de l'écurie. C'était du bouche à oreille, vraiment, les premières clientes.
- Speaker #1
Oui. Et du coup, comment tu as fait... Ok, il y a eu ton premier cercle, tes premières clientes. Oui. Et finalement, ça y est, une fois que tu es 100% indépendante, qu'est-ce que tu as décidé de faire pour essayer d'élargir un peu ta clientèle ? Comment tu t'es dit, voilà, il faut que je communique, où est-ce que je vais, qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que tu as entrepris à ce moment-là ?
- Speaker #2
Alors, il y a deux choses. La première, c'est que j'ai eu un fichier client qui a été assez rapidement effectif. et où en fait, c'était une demande de mes clients, c'est quelque chose où je me suis rendue compte, c'était une demande de mes clientes de les recontacter quand arrivait la séance de shiatsu de leur cheval. Le shiatsu, c'est quelque chose qui est assez régulier en général, on va dire une fois par an, ou deux fois par an, ou quatre fois par an, mais tu vois, en général, quand on fait venir le shiatsu, c'est comme l'ostéo, on a déjà un peu en tête la prochaine séance. Donc, dans mon fichier client, je rentrais la prochaine séance estimée voilà quand mes clientes donc je demandais à mes clientes, ça m'a demandé un gros effort au début et en fait c'est que je me suis rendu compte que la demande venait d'elles parce qu'elles ont aussi mille choses à faire dans leur vie elles se souviennent pas tu vois de ah bah oui mais attends la Shetsu elle est passée en mars ça veut dire que la prochaine c'est au mois de juin tu peux être sûr à 100% que le mois de juin il passe à la trappe, juillet aussi parce que c'est les vacances et que en fait un an après elles se disent ah mince ça fait un an que je l'ai pas appelée alors que je voulais une séance sur les trois mois
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #2
Voilà, c'est... Enfin, t'es aussi propriétaire de cheval, mais même moi, enfin...
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Moi, si je note pas la prochaine séance de shiatsu de mon cheval, je le fais pas,
- Speaker #1
hein. Ah ouais, non, mais c'est sûr. Moi, j'ai même la podologue, pareil, elle me dit, voilà, la prochaine séance, c'est le temps, et elle me fait un rappel, en général, un petit peu, parce que sinon...
- Speaker #2
Bah, à la limite, tu vois, la podologue, c'est presque assez proche pour que tu puisses déjà caler la prochaine séance. Mais je pense que c'est important aussi pour, enfin, tu vois, les podologues, de dire, en fait, OK, quand est-ce que c'est la prochaine séance ? Comme moi, en fin de séance, je demandais à mes clientes, Ok, moi, je pense que la prochaine séance, ce serait bien dans six mois. Et elles me disent, Ouais, mais écoute, niveau finance, c'est pas ouf, donc plutôt dans un an. Et je note.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Et je notais un rappel. C'est ça, j'avais fait un rappel et c'était un rappel qui revient. Donc moi, j'utilise beaucoup Notion comme logiciel. Et donc, je me notais. Il y avait le rappel qui venait. Il y a le rappel qui vient. Contactez Priscilla. Et donc, je recontactais Priscilla.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Et je disais, voilà, est-ce que, tu vois, Priscilla, oui, tu sais, on s'est vues il y a trois mois, donc là, c'est la prochaine séance de ton cheval. Est-ce que tu es intéressée ? Oui, on fixe une date. Non. Est-ce que tu veux que je te recontacte dans un mois ? Parce que j'avais aussi des clientes qui me disent, non, ce mois-ci, ce n'est pas possible, niveau finances, etc. Je dis, OK, est-ce que tu veux que je te recontacte dans un mois ou est-ce que je te laisse tranquille, tu vois ?
- Speaker #1
OK. Donc, finalement, tu utilisais vraiment ce qu'on appelle un CRM, un outil de gestion de la relation client. Donc, tu étais super organisée et ça te permettait aussi d'avoir une visibilité sur tes revenus plus tard parce que tu savais potentiellement, OK, je vais avoir tant de clients le mois prochain, puis tant de clients le mois d'après, etc.
- Speaker #2
C'est ça. Ça me permettait aussi de fixer. Tu vois, par exemple, si je voyais que, comme tu dis, par exemple, le mois de mai. Le mois de mai où tu as plein de ponts. Et où tu dis, ok, attends, va peut-être falloir que j'anticipe un petit peu ces ponts, parce que là, en fait, j'ai pas beaucoup de jours travaillés, tu vois. Donc ouais. Donc en fait, ma stratégie, elle a été plus sur de la fidélisation cliente que sur de l'acquisition.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #2
Et après, l'acquisition venait au fur et à mesure. Parce qu'autre chose que je faisais aussi souvent, c'était quand j'arrivais, enfin quand j'étais dans une écurie, je demandais aux personnes, est-ce que tu peux demander aux autres personnes de l'écurie si elles sont intéressées par une séance de shiatsu ? En Ile-de-France, je fais sur des écuries qui ont 80 chevaux. J'en trouve toujours deux de plus.
- Speaker #1
Ouais. Entre guillemets,
- Speaker #2
j'en trouve toujours deux de plus. Donc, ça faisait de l'acquisition comme ça. Et puis après, j'ai lancé le podcast.
- Speaker #1
D'accord. Donc ça, le podcast, il est arrivé assez rapidement. Du coup, tu as réussi à vivre de ton activité assez rapidement. Et tu as lancé le podcast combien de temps après, du coup ?
- Speaker #2
En fait, ben... En mars 2021, donc en mai 2021, j'avais ma rupture conventionnelle. Pour celle qui était en 2021, en juin 2021, on a eu tout le déconfinement.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #2
Voilà. On a eu tout le déconfinement. Donc, honnêtement, mes clientes, elles sont toutes allées dans des bars. Et pas pour payer. Tu vois ? D'un coup, les gens... Mais c'est totalement compréhensible. Et j'ai fait la même. Donc, mon mois de juin 2021, qui a été mon premier mois d'activité, j'ai eu deux clientes.
- Speaker #1
Ah.
- Speaker #2
j'ai eu deux clients les six derniers mois je faisais 1500 euros de chiffre d'affaires par mois là j'en fais 160 ouais mais du coup c'est ça qui m'a fait me dire il faut autre chose il faut un système d'acquisition il faut enfin Et j'aime transmettre, c'est aussi un gros point chez moi, j'aime transmettre des connaissances. Donc du coup, un système type blog, YouTube, podcast, un système où tu transmets la création de contenu, la création de contenu pour parler avec tes mots, ça m'allait. Je suis très mauvaise en orthographe. Je suis très mauvaise en conjugaison, il ne faut pas me voir conjuguer des verbes, ça brûle les yeux. La vidéo, ça demande quand même beaucoup d'investissement. Donc, le podcast, ça m'allait bien.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
La vidéo, ça me demandait aussi de l'investissement en compétences que j'avais. Je n'avais pas toutes les compétences de montage vidéo. Par contre, les compétences de montage audio, j'ai pu les acquérir plus rapidement. Donc, le podcast, ça marchait super bien. Donc, le podcast Murmuréquin a été lancé en juin 2021. Tout début juillet 2021.
- Speaker #1
Ouais, rapidement, du coup, finalement. Tout de suite, une fois que tu t'es lancée, quoi.
- Speaker #2
Mais j'avais tout le temps libre que je voulais,
- Speaker #1
tu vois. Ouais.
- Speaker #2
Ok. J'avais tout le temps libre. Enfin, tu sais, je suis arrivée au mois de juin, moi, j'étais ultra motivée. Enfin, c'était ce que j'ai toujours voulu faire. Et puis là, j'avais personne.
- Speaker #1
Ouais. Non, mais je trouve que quand on a des passages à vide comme ça, ouais, c'est...
- Speaker #2
On venait de me libérer 40 heures par semaine, là, avec le boulot, et j'avais, entre guillemets, rien à faire. Ouais. donc voilà donc trop bien tu lances le podcast c'est comme ça que le podcast est lancé pour transmettre aux clientes enfin je l'avais en tête comme système d'acquisition de clientes par la création de contenu quoi ok
- Speaker #1
donc quand même tu t'es dit comme j'aime transmettre j'ai envie de transmettre des choses et finalement le fait de montrer mon expertise sur certains sujets va me faire connaître et potentiellement va me ramener des clients oui Mais du coup, le podcast a une résonance un peu plus nationale. Donc, comment tu gérais cet aspect ? Parce que toi, tu es dans le 91, c'est ça ? Oui,
- Speaker #2
en France, oui.
- Speaker #1
Voilà. Et est-ce que tu restais vraiment en Ile-de-France ? Est-ce que du coup, tu t'es dit, je vais potentiellement faire des tournées dans toute la France ?
- Speaker #2
Alors, je n'ai pas réfléchi à ce moment-là, tu vois. Je ne me suis pas du tout dit, il y a un problème d'échelle. Je me suis pas du tout posé la question de toi, t'es locale, le podcast, il est écouté depuis ma date, tu vois. Vraiment, je me suis pas rendue compte de ça tout de suite. Je me suis pas rendue compte de ça tout de suite. Et après, il y a eu en effet des demandes de tournées. Il y a eu des demandes de tournées, oui, que j'ai faites, mais qui en fait, moi, les tournées, ça m'épuise énormément. Ça m'épuise de pas être chez moi, ça m'épuise de planifier. C'était... trop chronophage, donc maintenant je fais plus vraiment de tournées. Je réfléchis à en faire, mais vraiment ciblée. Et en fait, on va en arriver à l'année suivante, où j'ai eu la cavalcade. J'ai créé la cavalcade, et c'est au moment là que je me suis rendue compte de l'intérêt du podcast.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Parce que du coup, un an après, donc juin 2022... Je t'avoue que le podcast, un an après, je me suis rendue compte. Je me suis dit, ouais, mais là, il y a un problème. L'île de France, toute la France...
- Speaker #1
Parce que les gens te demandaient, en te connaissant via le podcast, il y a des gens qui te disaient, du coup, est-ce que tu peux venir chez moi ?
- Speaker #2
Ah ouais, beaucoup trop. Et en fait, le palier que moi, j'ai du mal à franchir, c'est le côté, tu vois, quand quelqu'un me dit, ah ouais, mais tu veux pas venir à Bordeaux ? Ce serait trop cool. Et de dire, vas-y, OK, on lance une tournée à Bordeaux, on essaye d'avoir assez de personnes à Bordeaux, on n'y arrive pas. Je n'y arrivais pas. Je n'y arrivais pas. Et du coup, j'avais mis de l'énergie pour essayer d'organiser cette tournée qui, finalement, ne se fait pas. Ouais. Voilà. Donc, voilà.
- Speaker #1
Ouais. Mais du coup, tes clients, ils arrivaient... Parce que t'as pas que le podcast, tu communiques aussi pas mal sur Instagram.
- Speaker #2
Sur Instagram, ouais.
- Speaker #1
Là aussi, est-ce que ça t'a permis d'avoir des clients ?
- Speaker #2
Oui. Oui, Instagram, oui. Mais alors, parce qu'il y a deux points. Déjà, je fais de la création de contenu, en effet, sur Instagram. Et le deuxième point, c'est que le podcast, il faut que les gens te contactent. Les gens ne peuvent pas te contacter via un podcast. Les gens ne peuvent pas t'envoyer de messages sur un podcast. À la limite, sur YouTube, ils peuvent mettre des commentaires. Sur les podcasts, les gens ne mettent pas de commentaires parce qu'en général, tu écoutes le podcast quand tu es en voiture, quand tu écoutes sous la douche, quand tu ramasses les crotins. Alors moi c'est énormément tu vois j'ai une population qui ramasse les crottins en écoutant Murmurik mais tu vois c'est pas le moment où tu te dis je vais m'arrêter pour mettre un commentaire pour demander quand est-ce que je peux prendre un sondé vous C'est pas dans la tête des gens. À la limite, sur YouTube, c'est dans la tête des gens de mettre des commentaires. Sur le podcast, c'est pas dans la tête des gens encore. Et puis, c'est pas pratique. C'est pas pratique. Donc du coup, Instagram permet aussi cette prise de contact. Instagram permettait cette prise de contact.
- Speaker #1
Donc le podcast, potentiellement, renvoyé vers ton compte Instagram. Et après, ton Instagram était du coup un autre canal d'acquisition et les gens pouvaient te contacter là-dessus. Ok. Et tu avais ton site Internet aussi. Potentiellement, les gens pouvaient cliquer dans ta bio sur ton site Internet.
- Speaker #2
Oui. Oui, oui, il y a toujours eu un site Internet. Après, c'est compliqué de prendre rendez-vous sur Internet pour du shiatsu.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #2
Tu vois, c'est le formulaire de contact, en fait.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
C'est le formulaire de contact parce que je ne l'ai pas encore trouvé. le moyen de faire prendre des rendez-vous en ligne aux gens qui inclut la localisation géographique.
- Speaker #1
Ah oui, parce qu'il y a des outils type Calendly, etc. Tu ne peux pas.
- Speaker #2
Ça ne marche pas parce que la personne va vouloir prendre rendez-vous pour mardi 1er octobre. Et puis là, tu vas lui dire, oui, mais attends, mardi 1er octobre, moi, je suis dans le... Tu vois, je suis à 200 kilomètres de toi déjà.
- Speaker #1
Oui, donc pour gérer les tournées, c'est galère.
- Speaker #2
Non, ça ne marche pas.
- Speaker #1
Ok, donc c'était vraiment Instagram finalement ton contact.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #1
Super, donc du coup, le podcast qui t'a permis de te faire connaître aussi, de faire grossir ton audience au-delà de ta zone géographique.
- Speaker #2
Mais audience que je n'utilisais pas jusque-là,
- Speaker #1
Est-ce que tu récupérais des données ? Est-ce que tu avais une newsletter ?
- Speaker #2
La newsletter, ça m'a très vite fait chier.
- Speaker #1
Il faut écrire du coup,
- Speaker #2
si t'aimes pas écrire. Déjà, il faut écrire. Et en fait, si tu veux, je faisais déjà Instagram, le podcast, plus la newsletter.
- Speaker #1
C'était lourd. Ça faisait trop pour toi.
- Speaker #2
Ça fait lourd. Donc voilà, la newsletter, j'ai essayé, j'ai fait des essais de newsletter. On pourra en reparler parce que maintenant, j'en ai une que je maintiens.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #2
Mais au moment-là, je ne l'ai pas maintenu. J'ai dû envoyer 5-6 mails.
- Speaker #1
Donc ça, ça t'a permis quand même le podcast de retrouver quand même des clients, une clientèle pour quand même avoir plus de revenus. Ça t'a aidé, ça ?
- Speaker #2
Oui, mais c'est surtout, pour le coup, c'est plus, je pense, si on le rechiffrait, le côté fidélisation client, le fait de recontacter les clients, ça, c'était numéro 1. Numéro 2, c'était en effet le podcast, des gens qui arrivaient. Le podcast, c'était presque plus les gens me découvrent. du coup ils découvrent tu vois ils entendent parler de moi du coup ils vont écouter le podcast du coup ils voient ma crédibilité mes compétences et ils reviennent pour me recontacter quoi ouais super c'est plus ça le parcours client enfin voilà c'était ah bah tiens ma copine m'a parlé de murmures animales je me suis abonnée sur ton compte insta j'ai découvert le podcast et je reviens sur insta pour prendre rendez-vous pour prendre rendez-vous ouais super intéressant ouais c'est top ok bah super et
- Speaker #1
Donc là, tu nous parlais de la cavalcade. C'est arrivé encore un an après le podcast. Oui. Alors, j'aimerais bien qu'on parle vraiment de projet. Pourquoi tu as décidé de créer ça ? Est-ce que pareil, derrière, tu avais une idée, un objectif un peu marketing quand même, de dire ça va servir aussi globalement mon activité, un peu comme le podcast ? Ou est-ce que tu sais en fait un kiff que tu t'es fait en disant je vais faire ça parce que j'ai envie de le faire et que tu n'as pas forcément analysé derrière les retombées ?
- Speaker #2
Au moment où j'ai créé la cavalcade, non. Au moment où j'ai créé l'idée... Un de mes rêves professionnels, ce serait de faire des rencontres interprofessionnelles autour d'un thème commun. Ce serait que pendant un week-end, on ait des vétérinaires, des maréchals, des naturopathes, des ostéos qui se réunissent pour parler de la fourbure.
- Speaker #1
Ouais, trop bien.
- Speaker #2
Tu vois un peu l'idée. Mon cheval est en fourbure, mon cheval a une pathologie. Comment toutes les professions peuvent... Donc avec un vétérinaire qui fait une conférence, un maréchal qui fait une conférence, etc. Ça, c'est un des trucs professionnels que j'aimerais faire. Et je n'ai pas de structure. C'est pour ça que je ne l'ai toujours pas fait. Je n'arrive pas à trouver une structure qui corresponde à mes valeurs. Mais donc j'avais ça en tête. Avec cette incapacité physique, on va dire, de le faire. Et puis, juillet-août, ce n'est pas forcément des mois qui sont évidents. Je pense que toutes les personnes tout le monde pourra le dire tous les entrepreneurs qui travaillent avec des particuliers pourront le dire mais même quand on travaille avec des entreprises les entreprises elles ferment au mois d'août c'est ça donc du coup tu vois juillet août c'est creux c'est creux chez moi et en juin 2022 j'ai récupéré ma petite chienne et je me suis dit bah ok je vais rien faire Une chienne de deux mois, tu ne l'emmènes pas en écurie. Elle te fout juste le bordel. Elle te fout juste le bordel et je ne peux pas la laisser seule. Donc je me suis dit, ok, alors attends, là j'ai juin, juillet, août, où je vais faire zéro. Où je vais faire zéro et j'ai ce projet de regroupement interprofessionnel autour d'un thème commun. Et c'est de là qu'est née la canalcade. De se dire, ok, alors j'ai du temps. pour le faire, j'ai une envie de le faire, et j'ai débloqué la capacité physique en me disant, ok, pour la première, je vais le faire en virtuel. Pour la première, je vais le faire en virtuel, et c'est là où je me suis rendue compte de la puissance du podcast, en fait, parce que je m'étais dit, mes objectifs, ils étaient petits, mes objectifs, c'était vraiment de me dire, c'est juste je vais limiter la casse, quoi. C'était vraiment de me dire je vais limiter la casse de toute façon encore une fois j'ai le temps j'ai rien d'autre à faire je vais pas gagner d'argent bon ok je vais faire ça et c'était vraiment mon seul objectif et je m'étais dit si j'arrive à vendre 60 places ce serait pas mal je m'étais vraiment dit ça je m'étais vraiment dit bon ok 60 places c'est pas mal mais t'avais quand même un objectif parce qu'il y a des gens ils se fixent pas du tout objectif donc toi c'était un objectif je me fixe quand même toujours des objectifs je me fixe quand même toujours des objectifs pour pouvoir ne serait-ce que mesurer après si c'est un marché ou pas parce que je suis quelqu'un qui va se dire je suis quelqu'un qui est capable de se dire ouais c'est de la merde ça a jamais marché et en fait quand tu regardes les chiffres tu te dis non mais attends c'est pas si cata quoi donc je fais toujours mes suivis de chiffres quand même je fais toujours mes suivis de chiffres et on a fait 220 personnes il y a 220 personnes qui se sont inscrites et en fait là où je me suis vraiment dit punaise, le podcast, mais utile, c'est que j'avais dit, les 20 premières places, il y a un tarif réduit. D'accord. Les 20 premières places sont parties en moins de 24 heures.
- Speaker #1
Génial. Et ils avaient la liste des invités, parce que cette année, on ne l'avait pas,
- Speaker #2
mais ils avaient la liste des invités. Tout était annoncé à l'avance, etc. Et en fait, tout est parti à une vitesse que je n'avais pas imaginée. Tu vois, il y a trois accès sur la cavalcade. Et l'accès au galop, je m'étais dit, si j'en vends 20 places à celui-là, c'est vraiment trop bien. C'est vraiment ce que je m'étais dit. Si j'en vends 20, ce serait vraiment génial. Et les 20 sont partis en moins de 24 heures.
- Speaker #1
Génial.
- Speaker #2
Et du coup,
- Speaker #1
pour rappeler à ceux qui ne connaîtraient pas la cavalcade, tu as un accès au pas où en gros, les conférences, on peut les voir en live et 48 heures après. Le haut-trop, c'est jusqu'au mois de décembre ?
- Speaker #2
C'est jusqu'à la fin de l'année. Pour le petit-trop, les personnes ont accès aux conférences en direct et au replay jusqu'au 31 décembre de l'année. Et l'accès au galop, forcément le baladopas, il n'est pas cher. L'accès petit-trop, il est moyennement cher. Et l'accès au galop, il est entre guillemets très cher. C'est le plus cher des trois. Pour les directs... les replays des fiches de synthèse donc des résumés et des bonus d'accord voilà et donc c'était le plus cher je me dis oh si j'en vends 20 je suis la reine du macadam quoi ouais et les 20 sont partis en 24 heures ah génial et ça c'est en fait uniquement le podcast ouais enfin c'est la réputation c'est la crédibilité que j'ai construit l'année d'avant qui ont fait dire aux clientes ouais vas-y je fonce ouais là
- Speaker #1
Parce que du coup, dans ton podcast, tu parlais forcément, tu mettais un lien où tu parlais de la page, comment retrouver la page de vente, etc.
- Speaker #2
Non.
- Speaker #1
Non ? Alors comment tu faisais ?
- Speaker #2
Ben non, c'était uniquement sur Instagram que je l'ai partagé. Ah,
- Speaker #1
d'accord. Donc tu te voyais sur Instagram.
- Speaker #2
Donc tu vois, il y a un truc pas très clair dans mon parcours qui est à retravailler, c'est que les personnes doivent me suivre sur Instagram et sur le podcast.
- Speaker #1
D'accord, ok.
- Speaker #2
Ou au moins sur Instagram.
- Speaker #1
Hum.
- Speaker #2
Alors je crois que j'avais quand même fait un petit truc sur... J'avais quand même fait un épisode de podcast pour annoncer la Cavalcade, je sais plus. La première année, je sais plus.
- Speaker #1
Ok. C'était quoi le thème la première année ?
- Speaker #2
C'était les émotions.
- Speaker #1
D'accord. Ouais, donc quand même bon démarrage, je crois. Ouais !
- Speaker #2
Ouais, ouais. Oui, totalement inattendu. Et en fait, je m'étais vraiment dit, tu m'as posé la question, est-ce que c'était genre du one-shot ou que j'avais des ambitions en tête ? Non, c'était du one-shot. Ouais. Ouais, c'était vraiment du one-shot. Ouais, c'est ça. Et puis après, c'est quand j'ai vu...
- Speaker #0
ce que ça donnait, que je me suis dit, ouais, ok, on va le refaire l'année prochaine. Il y a peut-être un moyen de faire un truc.
- Speaker #1
Parce qu'en plus, ça t'a demandé du temps, parce que t'as décidé le thème et t'as dû aller chercher des intervenantes. Et est-ce que dès le début, parce qu'on va reparler du business model, c'est un business model qui est intéressant, parce qu'on voit aussi beaucoup de business, de bundle, de sommet virtuel, etc., où ce qui se passe en général, ce qui se fait, c'est que les intervenants font une petite conférence de 15-20 minutes. Et finalement, à la fin de cet espèce de sommet, tu peux acheter les formations à un prix groupé. Toi, tu as décidé de faire ça un peu différemment. C'est que...
- Speaker #0
Alors, du coup, on va parler du business model de l'année 2 et 3. Pareil. Le 1, les intervenantes ont participé gratuitement et elles étaient rémunérées uniquement par affiliation. Mais c'est un business model qui me chatouille. D'accord. C'était un business model que je n'étais pas à l'aise après. J'étais à l'aise si, entre guillemets, ça avait marché comme j'avais prévu que ça marche.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Mais après, je n'ai plus été à l'aise du tout avec. Enfin, même le premier business model, je l'ai testé et ça ne m'allait pas. L'année 2 et 3, du coup. Donc, on a refait une édition en 2023 et en 2024. Et là, pour le coup, je voulais de la rémunération des intervenantes. Donc elles ont eu une rémunération fixe qui rémunère en fait le fait qu'elles font une conférence. Parce que l'air de rien, ça leur prend quand même au moins l'heure et demie de la conférence, le temps de faire le PowerPoint, le temps de faire le bonus et le temps de faire la fiche de synthèse. Oui,
- Speaker #1
c'est ça, c'est pas juste 15 minutes, 10-15 minutes de conférence.
- Speaker #0
C'est ça, c'est pas comme, tu vois, l'épisode de podcast qu'on enregistre, ça me prend juste une heure. la préparation, ça ne m'a pas demandé énormément de préparation avant. Là, ça leur demande la préparation, ça leur demande un investissement de base. Donc, j'investis de base. Et la rémunération par affiliation, c'est-à-dire qu'elles ont chacune un lien, un lien unique par personne, qui, moi, me permet de savoir combien de ventes et quel chiffre d'affaires a été fait par elles. Et je leur reverse un tiers de ce chiffre d'affaires. Parce que moi, dans ma conception, j'ai un problème avec la justice. Mon sentiment de justice, mon besoin de justice est assez élevé. Et de un, je n'arrive pas à m'imaginer faire de l'argent sur leur dos. Je trouve ça... Non, ça m'horripile. Et de deux, je veux un monde équin où les chevaux soient bien. Je veux un monde équin qui soit progressiste, tu vois, où les chevaux soient mieux que ce qu'ils étaient il y a cinq ans. Je veux ça. Moi, c'est ce que je veux vraiment au plus profond. Et ça, ça passe par le fait de permettre aux personnes qui permettent ça de vivre.
- Speaker #1
D'accord, ouais. C'est logique.
- Speaker #0
Je n'imagine pas un monde, je n'imagine pas moi me dire oui, je veux que tous les chevaux soient bien, qu'ils soient tous montés en cordelette, je veux qu'ils soient tous pieds nus, qu'ils aient tous les soins dont ils ont besoin et ne pas rémunérer les personnes qui permettent ça.
- Speaker #1
Je vois, ouais.
- Speaker #0
Non, ça ne marche pas. Tu vois, je ne peux pas dire je veux le bien-être des chevaux en forçant des entrepreneurs à manger des patates. Ouais. Moi, je veux le bien-être. Je veux que ces entrepreneurs qui pérennisent le bien-être, ces entrepreneurs qui aident les chevaux, elles restent pérennes. Je veux qu'elles continuent de les aider encore dans plusieurs années. Et ça, pour moi, ça passe par les rémunérer correctement.
- Speaker #1
Ok. Donc, c'est très intéressant parce que c'est vraiment quelque chose qu'on ne voit pas forcément ailleurs. Les conférences sont vraiment, en plus, pour le coup, c'est un vrai sommet. Donc, c'est des vraies conférences. Oui. qui durent ou qui apportent vraiment quelque chose.
- Speaker #0
Une des contraintes que je leur dis, c'est une conférence, au moins une action. Je ne veux pas que vous me vendiez de la théorie. La théorie, on peut la trouver dans les livres. La théorie, maintenant, c'est bon. Sur des blogs YouTube et des livres, on arrive à la trouver. Moi, je veux de l'action.
- Speaker #1
On a tout, donc très actionnable. Et comment tu as décidé de communiquer ? Raconte-nous un peu. Même dès la première année, tu lances ça. Tu te dis, comment je fais pour récupérer des clients ? Qu'est-ce que tu as mis en place ?
- Speaker #0
Alors la première année, c'était uniquement sur Instagram. On va dire le podcast. Je n'ai pas assez utilisé le podcast la première année. Ensuite, je suis quand même beaucoup sur Instagram. C'est quand même Instagram qui fait vendre chez moi. et tu vois on avait cette récupération client donc la deuxième année je me suis dit ok on va lui donner un peu la crédibilité dont il a droit enfin dont ce projet a droit donc pour le coup je me suis fait accompagner sur la communication sur Instagram, ça a très bien marché et tu vois on parlait des intervenantes qui sont rémunérées par affiliation, ça passe aussi par donner les moyens à ces intervenantes de communiquer efficacement et Donc oui, il y a une partie d'acquisition cliente. Alors, sur les cavalcades, 50% des clientes viennent par mois et 50% viennent par toutes les affiliées.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Donc, en fait, mes affiliés sont un canal d'acquisition.
- Speaker #1
Oui, évidemment. Oui, tu leur fournis des templates.
- Speaker #0
On fait un webinaire ensemble pour les aider à vendre, des présentations. par comment vous pouvez, qu'est-ce que vous pouvez essayer de faire, qu'est-ce que je vous déconseille de faire, qu'est-ce que...
- Speaker #1
Ouais, donc vraiment, tu les accompagnes sur certaines qui seraient peut-être moins à l'aise, d'ailleurs, pour communiquer. Elles ne sont peut-être pas toutes au même niveau dans leur entreprise, donc tu vas leur fournir des conseils sur les bases pratiques. Génial.
- Speaker #0
Des conseils, et puis des... Enfin, oui, la KVL4, moi, c'est énormément de temps, on va dire, de gestion des intervenantes, tant que j'apprécie. Mais tu vois, des retours de dire, est-ce que tu as essayé ça ou est-ce que tu as essayé ça ? La motivation, j'en ai qui n'osent pas prendre la parole. Il y en a chaque année qui n'osent pas prendre la parole. Chaque année, j'essaie d'avoir, entre guillemets, des gros comptes et des petits comptes, des personnes qui ont l'habitude, des personnes qui n'ont pas l'habitude. Donc, je sais qu'elles ne vont pas avoir les mêmes besoins. Elles ne vont pas toutes avoir les mêmes besoins. Il y en a où ça va vraiment être, allez, vas-y, tu peux y arriver, tu vois, c'est plus confortant. D'autres, ça va être plus technique. Donc, voilà.
- Speaker #1
Ouais. Et du coup, ça, ça t'a permis, donc l'Akaval 4, ça t'a permis de générer, est-ce que tu peux nous dire, tu as eu des revenus grâce à ça, et finalement, par rapport au Shiatsu, est-ce que les revenus de l'Akaval 4 t'ont permis finalement de, est-ce que c'était les plus gros de tes revenus ? Ouais. Comment ça s'articulait par rapport à ce que tu faisais encore du Shiatsu ?
- Speaker #0
Oui, La cavalcade est le plus gros de mes revenus de l'année.
- Speaker #1
D'accord. Ça te permet d'avoir de la trésorerie d'avance, finalement, sur le reste. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Non, la cavalcade est en pourcentage le plus… représente la majorité de mon chiffre d'affaires.
- Speaker #1
Oui. Et ce qui est intéressant, c'est que là, sur la dernière année, ce qu'on voit, c'est que tu as eu beaucoup de gens… Tu mises aussi sur la fidélisation les gens qui ont fait les premières éditions. Finalement, est-ce que ça représente quand même une partie de ceux qui reviennent ? Est-ce que tu as eu plus de nouveaux clients ? Est-ce que tu as eu… plus d'anciens clients ?
- Speaker #0
Mon objectif cette année, année 3, ça a été de me dire je veux une majorité de personnes. Je veux qu'au moins la moitié des personnes soient des personnes qui reviennent.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Pour deux points, la première, marketing, c'est quand même plus facile de vendre à quelqu'un qui t'a déjà fait confiance, qui a déjà vu la valeur de ce que tu peux apporter. Et la deuxième, c'est que c'est ces personnes qui me soutiennent depuis le début. La deuxième, tu vois, elle est plus éthique. C'est ces personnes qui me soutiennent depuis le début. C'est à elles que j'ai envie de faire plaisir. Ouais. C'est à elles que j'ai envie d'aider.
- Speaker #1
T'as envie de les récompenser.
- Speaker #0
Bah ouais. J'ai envie qu'elles continuent. Tu vois, je me dis, elles sont déjà sur le chemin. Je veux continuer à les encourager, quoi. Ouais. Donc ouais, cette année, on a fait, tu vois, pour... On a fait des pré-ventes. On a fait des pré-ventes de la cavalcade. C'est-à-dire qu'au mois de juin, on a ouvert à un tarif réduit sans annoncer les intervenantes, sans annoncer le programme. On avait annoncé le thème, qui était cette névécitation, mais on n'a pas annoncé le programme. Et ça, c'était vraiment pour les personnes qui me font confiance à moi, pour choisir les bonnes intervenantes. Je ne fais pas les personnes qui se disent Ah oui, il y a cinq conférences qui me plaisent, donc je vais le prendre. C'est pour les personnes qui se disent Ouais, j'ai confiance en Audrey, je sais qu'elle choisit des bonnes personnes, je sais qu'elle a des compétences, je sais qu'elle correspond à mes valeurs, je sais que les personnes qu'elle va choisir correspondent à mes valeurs, donc je vais le prendre à l'aveugle.
- Speaker #1
Ouais, génial.
- Speaker #0
Et là, il y a quand même eu 125 personnes cette année qui ont pris leur accès en pré-vente. à l'aveugle et là je me dis waouh, j'ai vraiment fait un truc j'ai vraiment fait elles me font vraiment confiance elles me font vraiment confiance et j'en ai chialé Même là encore, j'ai les larmes aux yeux. Je me dis, waouh, ces personnes me font confiance à l'aveugle.
- Speaker #1
Oui, ça veut dire que tu as atteint un tel niveau, finalement, de confiance. Les gens se disent que forcément, si tu proposes quelque chose, ce sera quali. C'est ça.
- Speaker #0
Majoritairement. En plus, ce sera quali et ça va leur convenir. Oui. Ça, c'est incroyable. Cette année, je crois qu'on a justement dépassé les... Attends, je vais y aller rapidement. Ouais, on doit être à 65% de personnes. Ouais, c'est ça, on doit être à deux tiers. Deux tiers de personnes qui sont en fait des personnes qui ont déjà acheté la cavalcade, une fois.
- Speaker #1
Ah ouais, donc ça, c'est vraiment super intéressant. Ouf !
- Speaker #0
Ouais. Si elles écoutent cet épisode de podcast, c'est encore merci, quoi. Moi, j'ai du mal à y croire. J'ai du mal à y croire que les gens me font confiance à ce point-là.
- Speaker #1
Oui. on a ce que ça minimiser mais c'est vrai que ça donne un bon goût un bon boost pour lego c'est clair bah ouais ouais et et a fait vraiment un truc je trouve vraiment super intéressant parce que c'était hyper calé quand même moi pour avoir fait la cavale 4 cette année on a vraiment un système dont a eu ses préventes puis après tu as annoncé le programme il ya eu des mini épisodes de podcast pour faire le teasing passent à une conférence ça c'était génial aussi comme stratégie
- Speaker #0
Ça, ça a trop bien marché. Donc encore une fois, je me suis fait accompagner aussi pour cette stratégie. Et ça, ça a trop bien marché. Pour le choix, cette année, on a vraiment utilisé le podcast. L'année dernière, j'avais un peu utilisé le podcast, notamment en faisant des pré-rolls. Donc les pré-rolls, c'est des petits spots de pubs qui sont diffusés avant les épisodes. Donc c'était ma pub, en fait. on est d'accord c'était un pré-roll qui en grosso modo disait les ventes de la cavalcade sont ouvertes quoi venez apprendre ça ça et ça et après on a fait un épisode de podcast avec chaque intervenante ça c'est génial il y en a quand même eu 10 ça ça a énormément aidé ça a énormément plu aux personnes ça a énormément plu aux personnes qui se sont dit ok cette personne parce qu'on a enregistré les épisodes de podcast Parce que le podcast, c'est pérenne. Le podcast, c'est pérenne. Donc, on avait quand même un objectif double avec ces épisodes de podcast. La première, c'était de vendre la cavalcade. On va pas se mentir. Mais le deuxième, c'était quand même que ces épisodes de podcast puissent servir après la cavalcade. Parce qu'ils m'ont resté. Donc, ça sert à rien de faire une action coup de poing sur un truc qui va rester dans le temps. Ça sert à rien. Si j'enregistre 10 épisodes de podcast pour qu'ils me servent 15 jours par an...
- Speaker #1
Oui, ça sert à rien. Non, ça sert à rien. C'est du boulot pour pas grand-chose, c'est sûr.
- Speaker #0
Du coup, il faut qu'ils servent dans le temps. Donc, on a enregistré avec cet objectif en tête.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Ça n'a plus aux gens, parce qu'ils avaient du contenu actionnable tout de suite et une preuve de l'expertise de la personne qui... de l'intervenante.
- Speaker #1
C'est un amuse-bouche, en fait. C'est comme un petit truc. Tu te dis, déjà, j'ai aimé ce qu'elle me dit. Je pense que ça va être génial après.
- Speaker #0
Et on l'a recyclé sur Instagram.
- Speaker #1
Ah oui, forcément.
- Speaker #0
On l'a recyclé sur Instagram. On en a sorti d'irréels.
- Speaker #1
Ah oui, génial.
- Speaker #0
On en a sorti d'irréels, où ça a été entre guillemets assez facile à sortir. Il a quand même fallu repérer les accroches. Il a fallu repérer les accroches dans l'épisode de podcast, mais du coup, on avait déjà l'audio. On a demandé aux intervenantes une vidéo d'une minute trente d'elle, une vidéo d'illustration, et ça nous a permis de faire des dix réels.
- Speaker #1
Super intéressant. OK. Donc quand même, la communication Instagram t'a permis aussi derrière de drainer du trafic sur la page de vente de la cavalcade. Et t'as pas fait de publicité du coup sur Facebook ou sur Instagram ?
- Speaker #0
Non, parce que je suis pas... J'ai cette croyance que tu démontreras peut-être. Je ne me suis pas vraiment intéressée à la publicité sur Meta parce que j'ai cette impression que ça peut me coûter très vite énormément d'argent en étant mal ciblée.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et tu vois, justement, l'année dernière, j'ai eu deux intervenantes qui ont utilisé la publicité Meta.
- Speaker #1
Ah, ok.
- Speaker #0
Parce que pour le coup, les intervenantes ont le droit de faire ce qu'elles veulent.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Elles ont le droit de faire ce qu'elles veulent sur leur communication. Et j'en ai eu deux qui ont utilisé la publicité méta. Alors, la conclusion qu'on en a tirée, mais encore une fois, c'est sur du one-shot, donc toi, peut-être que tu pourras démonter ça, mais c'est qu'elles ont eu énormément de clics, en effet, sur la page de vente, mais très peu de conversions. Elles ont eu des pourcentages de conversions de l'ordre de 1%.
- Speaker #1
OK, ce qui n'est pas si mal, en vrai.
- Speaker #0
C'est pourri chez moi. Cette année, j'ai fait des conversions, j'ai fait des pourcentages de conversion à 40 En publicité.
- Speaker #1
Voilà. En publicité, on parle en taux de clic, taux de conversion en publicité. Forcément, ce ne sont pas les mêmes chiffres.
- Speaker #0
Non, mais taux de conversion, c'est-à-dire qu'il y avait, tu vois, 40 personnes qui achetaient, enfin, 400 personnes qui cliquaient sur la page de vente et il y en avait 4 qui achetaient. Oui. Donc, voilà. Donc, en fait, moi, parce que sur toutes les affiliées, donc sur toutes les intervenantes, je vois leur pourcentage, tu vois. Donc en effet, j'ai le nombre de clics, j'ai le nombre d'achats, donc j'ai le taux de conversion. En effet, je les vois, on avait des taux de clics, des nombres de clics qui étaient énormes, mais des taux de conversion à 1%. Alors que cette année, tu vois, j'ai une intervenante qui a fait un taux de conversion de 40%. 40%. Donc on est presque à une personne sur deux qui vient acheter.
- Speaker #1
Ouais. Non, mais c'est sûr que la publicité, si tu paramètres bien et que tu cibles pas bien, en fait, le plus compliqué avec la pub, c'est pas finalement de faire la visuelle, c'est de faire finalement le bon ciblage et les bons paramètres. Ça, c'est sûr. Ok, bah trop bien. Et du coup, bah voilà, en fait, t'as quand même mis pas mal de choses. Et j'aimerais qu'on parle un peu de ton futur, parce qu'aujourd'hui, tu pivotes un peu ton activité. Et on va dire que... vers les bilans nutritionnels. Oui. Donc, c'est-à-dire que tu vas proposer de l'analyse de foin, un bilan, etc. Est-ce que tu peux nous expliquer ce choix ? Pourquoi tu pivotes ? Qu'est-ce que va devenir le chien dessous ? Comment tu places le podcast et la cavalcade dans cet écosystème avec cette nouvelle offre ? Et comment tu comptes communiquer sur cette prestation ?
- Speaker #0
Oui. Alors, on va recommencer par, du coup, le début. Pourquoi ? Parce que... Parce que je veux du concret pour mes clientes. Voilà. Moi, je veux des clientes... Alors, ça va peut-être être dur, mais je ne veux pas leur vendre du bullshit. Mais ça, on peut le dire sur toutes les prestations. Je ne veux pas que mes clientes prennent une... On va pousser à l'extrême, tu vois, mais prennent une formation à 1000 balles pour apprendre à curer les pieds de leur cheval. Donc, je veux du concret pour mes clientes. Voilà, c'est ce que je veux. Le shiatsu, on n'est pas sur du concret. Le shiatsu, on n'est pas sur du concret. On n'est pas sur du prouvé. Je remarque les effets du shiatsu. Les clientes remarquent les effets du shiatsu sur leur cheval. Mais je ne sais pas leur expliquer comment. Je ne sais pas leur expliquer comment. Et ça me dérange.
- Speaker #1
C'est un cheminement que tu as eu.
- Speaker #0
C'est un cheminement qui a pris maintenant un an et demi. Où je me dis, ok... Alors, on est passé par ce que je fais, ça ne sert à rien. On a commencé par ce que je fais, ça ne sert à rien. Ce que je fais a des effets, je n'arrive pas à les expliquer. En effet, il y a plein d'effets sur le shiatsu. Un effet placebo. Mais qui est un effet ? Un effet où j'éduque la cliente. De dire que ton cheval a mal au méridien estomac, il faudrait que tu lui donnes peut-être plus de foin. Tu vois, c'est de l'éducation. Oui. En général, elles sont dans une remise en question plus globale. Donc il y a plein de choses qui rentrent en compte. Il y a un modèle biopsychosocial de la gestion de la douleur du cheval qui se met en place. D'accord. On prend soin du cheval.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Bon, je préfère mettre mon énergie sur les trucs où je sais qu'il y a une action concrète chez les... Voilà. Une action concrète que je démontre.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Ça ne remet pas forcément en question les effets du shiatsu, mais ça remet en question, encore une fois, mon sens de l'éthique et de la justice. Oui,
- Speaker #1
et puis c'est ton cheminement à toi, ton sentiment là-dessus.
- Speaker #0
Je vais le redire, mais je n'ai pas l'impression d'avoir escroqué mes dernières clientes. Ça, c'est pareil si j'ai des clientes. Je n'ai pas l'impression de vous... Alors, à un moment donné, j'ai eu l'impression de vous escroquer. Non, je ne vous escroque pas. Je sais que je vous apporte énormément de choses. Je sais que j'apporte énormément de choses à votre cheval. Ne serait-ce que... Parce que votre cheval, pendant une heure, il reste calme, posé à la tâche. Oui,
- Speaker #1
il est bien.
- Speaker #0
Il y a plein d'effets. Il y a plein d'effets, mais je peux vous apporter ces effets autrement. Voilà. Et plus tangible. Oui. Et donc, l'alimentation, moi, j'ai toujours été une fan de l'alimentation. Et du coup, cette année, je me suis formée pour me légitimer sur cet aspect-là. Donc, c'est ça que j'ai envie de proposer à mes clientes. Ça a pris du temps de réfléchir. Ça prend du temps. Une reconversion dans la reconversion, tu vois. Oui, ça a été ça, ça a été une reconversion dans la reconversion.
- Speaker #1
Ouais, et puis peut-être que finalement, ce que tu as appris aussi avec la cavalcade, dans le sens où finalement, tu as aussi appris de tes intervenantes, peut-être que ça t'a ouvert aussi d'autres choses sur le bien-être du cheval en général, sur comment l'aider au mieux, comment l'accompagner de différentes manières.
- Speaker #0
Non, je ne pense pas que la cavalcade ait joué... Enfin, désolée si ça paraît présomptueux, mais tu vois, l'année dernière, je n'ai pas appris grand-chose.
- Speaker #1
D'accord. Oui, mais des bonnes bases.
- Speaker #0
Ça, c'est aussi une différence que j'ai apprise. Je fais les offres. Mes offres sont faites pour mes clients, elles ne sont pas faites pour moi.
- Speaker #1
Intéressant.
- Speaker #0
Il arrive que mes offres me servent aussi moi. Tu vois, par exemple, cette année, dans la Kaval 4, c'était sur l'équitation. Je suis beaucoup moins pointue en équitation qu'en bien-être du cheval. Oui, il y a des conférences qui m'ont appris des choses. Il y a des conférences où je n'ai pas appris. Mais ce n'est pas grave. C'est pas que moi j'apprenne des choses, c'est que mes clients apprennent des choses, tu vois. C'est ça qui est important, c'est de faire une offre qui correspond aux clients, c'est pas qui me correspond à moi.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
ok. Mais ça a été une remise en question de plein de choses dans ma vie.
- Speaker #1
Et maintenant que tu vas faire ça, comment tu comptes te faire connaître un peu sur cette prestation-là ? Parce que tu l'as dit, tu l'as dit sur Instagram, tu l'as dit dans ton podcast. Mais finalement, maintenant, est-ce que tu as réfléchi à, ok, comment je fais maintenant pour aller à... chercher mes clients.
- Speaker #0
Je vais prendre ce qui fonctionne chez moi, parce que ça fonctionne un tas de pas chez quelqu'un d'autre. Donc, tu vois, on reprend la fidélisation client. On reprend la fidélisation client, on reprend le côté un problème, une solution. Un problème, une solution, et pas 30 000 blablas autour. À un moment donné, mes clientes, elles sont comme moi, comme toi, sur ce point-là, je pense. On n'a pas 8 heures pour se former à l'alimentation de son cheval. On a 7 mois pour se former à l'alimentation de son cheval, pour apprendre à lui faire une ration. On n'a pas ça. Donc, mon temps est précieux, le temps de mes clientes est précieux. Donc, ça va être des produits comme j'ai su faire un problème, une solution. Un problème, une solution. Et pour le coup, je vais... Bon, elle est exclue, mais le podcast va reprendre. Ouais. Parce que là, le podcast s'est arrêté parce que j'avais besoin de réfléchir. Mais le podcast va reprendre, mais pour le coup, va reprendre autrement.
- Speaker #1
Génial.
- Speaker #0
Parce que là, le problème du podcast, c'est que les personnes qui sont abonnées, elles m'écoutent. C'est cool. Génial. Trop bien. Je fais pour que j'ai de nouvelles personnes qui m'écoutent. C'est ça, le problème du podcast. Oui. C'est que... Sur le podcast, on n'a pas un système de référencement en béton armé comme on peut avoir sur YouTube. Sur YouTube, les personnes peuvent poser une question et ça ressort ton épisode de podcast alors qu'elles n'ont jamais écouté ton épisode.
- Speaker #1
Il n'y a pas de recherche sur les podcasts. Enfin, pas vraiment.
- Speaker #0
Je veux dire, si tu tapes cheval, tu vas tomber sur Murmuréquin. Maintenant, si tu tapes PSSM1, tu vas tomber sur Murmuréquin. Maintenant, si tu tapes...... Et puis, tu vois, les personnes ne vont pas sur Spotify pour taper... Les personnes ne vont pas sur Spotify en se disant comment calculer la ration de mon cheval. Alors que pour le coup, YouTube, les personnes, ils vont pour ça. Les personnes, ils vont en se disant... On va reprendre l'exemple de l'équitation, parce qu'il est un peu plus parlant. Je veux apprendre le cabret à mon cheval. Tu as des tutos sur YouTube. Personne n'irait sur Spotify chercher comment faire le cabret à mon cheval.
- Speaker #1
C'est pas un canal de recherche,
- Speaker #0
c'est ça. Donc les personnes vont où sur Google ? Donc, pour le coup, le podcast va reprendre en étant inclus à un blog pour permettre justement cette recherche, enfin, d'être trouvée dans Google. D'être trouvée dans Google, parce que c'est là que mes clientes vont chercher.
- Speaker #1
Bah oui, évidemment.
- Speaker #0
Et du coup, il va reprendre différemment. Parce que, je te l'ai dit, tu vois... un compte Insta, une newsletter, un podcast, ça fait trop. Toutes les semaines.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Toutes les semaines. Mais peut-être que toutes les deux semaines, non.
- Speaker #1
Oui, carrément.
- Speaker #0
Peut-être que toutes les deux semaines, non. Et après, c'est à demander aussi à mes... C'est à demander à mes auditrices. C'est quelque chose que j'ai demandé à mes auditrices. Est-ce que tu tiens vraiment au podcast une fois par semaine ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Ou est-ce qu'une fois, deux fois, une fois toutes les deux semaines ?
- Speaker #0
Est-ce qu'une fois toutes les deux semaines, ça te va ? Est-ce qu'une fois par mois, ça te va ? La réponse, c'est qu'honnêtement, une fois par semaine, elles s'en foutent. Oui. Voilà.
- Speaker #1
C'est bien parce que du coup, tu fais aussi en fonction de ton temps, de ta dispo. Donc ça, c'est super intéressant. Et je trouve que ta stratégie d'adosser... le podcast à un blog, ça te permet vraiment, du coup, tu réfléchis quand même ta stratégie d'acquisition en disant, voilà, je fais des choses mais il faut qu'elles me servent aussi derrière, quoi.
- Speaker #0
Oui. C'est exactement ça. C'est là où j'en suis. C'est de me dire, OK, à un moment donné, comment je fais pour gagner de l'argent ?
- Speaker #1
C'est ça. Oui, parce qu'on ne fait pas du bénévolat.
- Speaker #0
C'est comment je fais pour continuer ? C'est ce que je disais pour mes intervenantes. Oui, je vois les actions que j'ai sur mes clientes, sur les chevaux de mes clientes pour qu'ils aillent mieux. Comment je fais pour continuer ça ? Comment je fais pour ne pas abandonner les gens que j'ai déjà aidés ?
- Speaker #1
Oui. Et puis ce qui est bien, c'est qu'avec cette offre-là, tu vas peut-être pouvoir aller plus loin que ta zone géographique parce que tu peux éventuellement faire des choses à distance. Donc ça te permet aussi d'élargir ton potentiel de client.
- Speaker #0
Et puis tu vois, il y a des petites problématiques en alimentation équitable. Enfin, peut-être trouver à le tourner mieux que moi. Il y a des problématiques qui sont très très présentes et on n'a pas de solution. On n'a pas de solution. Typiquement, quel CMV je donne à mon cheval ? Quel complément minéraux, vitamines, je donne à mon cheval ? Une des problématiques des clientes, c'est que quand tu cherches quel CMV je donne à mon cheval sur Google, tu te retrouves avec une liste de produits.
- Speaker #1
Oui, tu as les marques qui ressortent.
- Speaker #0
Mais ma mami, t'as une liste, je pense que tu trouves 150 produits, tu vois. Et là, t'es là, OK, lequel ? c'est juste calme je fais confiance à quelle marque finalement je fais confiance à quelle marque donc tu vois de se dire bah ça c'est une problématique que j'ai eu en posant les questions à mes clientes en discutant avec mes clientes en discutant avec mes clientes d'abord et puis en posant la question à plus de clientes pour vérifier et tu vois quand j'ai plein de clientes qui viennent me dire ah mais je sais pas je sais pas si mon CMV il est bon bah ok on va voir si enfin tu vois je sais pas quel CMV choisir ok on va voir quand ça revient
- Speaker #1
4-5 fois chez les clients tu dis what il y a un truc il y a un truc parce que finalement là c'est intéressant parce qu'au final tu fais comme presque une étude de persona parce que tes clients de Shiatsu sont peut-être pas les mêmes que tes clients pour le bilan et qui sont encore peut-être différents de tes clients de la cavalcade finalement donc c'est intéressant parce que tu vas aller interroger quand même et je pense que c'est évident que c'est un bon outil d'aller interroger les gens en fait
- Speaker #0
Et puis après, je me pose aussi la question de comment recouper ces clientes. Ouais. Tu vois, de comment recouper... Justement, dans cet objectif de fidélisation cliente, comment je fais pour les recouper ? Comment je fais pour que justement... Alors, encore une fois, ça va être méchant dit comme ça pour mes clientes, parce que ça me fait passer pour quelqu'un qui est totalement déconnecté. Mais comment faire pour que mes clientes de la cavalcade soient aussi intéressées par un bilan nutritionnel ?
- Speaker #1
Ouais, non mais ça c'est bien.
- Speaker #0
Donc là, je suis désolée, ça paraît froid et déconnecté.
- Speaker #1
Non, non,
- Speaker #0
c'est une vraie question.
- Speaker #1
Ouais, comment leur ouvrir l'esprit sur encore autre chose qui est liée à tes prestations.
- Speaker #0
Moi, ça me demande moins d'efforts. Oui. Et à mes clientes aussi, ça leur demande moins d'efforts. Ouais. Ça demande quand même moins d'efforts que quand quelqu'un te propose un produit qualitatif, si la personne ne s'éparpille pas trop. Moi, je veux que mes clientes, elles soient aussi... Tu vois, mes clientes que j'ai en séance du Shiatsu, c'est elles qui me fournissent les idées de la cavalcade. Ouais. C'est elles qui me donnent les idées.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
C'est elles qui vont me dire... Pour cette année, c'est ces clientes qui vont me dire Ah oui, mais du coup, tu as remarqué qu'il y avait telle tension, telle tension. Est-ce que tu as des idées d'exercice à me donner pour aider mon cheval sur ça ? Ouais. Ouais. Ça, c'est...
- Speaker #1
C'est super intéressant.
- Speaker #0
C'est aussi ça.
- Speaker #1
C'est toujours partir de son client aussi pour proposer des offres et pas que partir de soi et de ce qu'on a envie parce qu'il faut trouver le lien entre ce qu'on a envie de proposer, ce qu'on sait faire, mais également les problématiques des clients. Oui.
- Speaker #0
Après, tu te retrouves avec des produits qui ne se vendent pas.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Il ne faut pas tomber amoureux de son produit. Je l'ai fait. Je suis amoureuse de la clé balkane. et je suis amoureuse de la cavalcade mais c'est un très gros risque c'est un très gros risque de faire des produits qui conviennent à toi parce que tu n'as pas le même niveau que tes clients ce n'est pas une insulte pour mes clientes mais il est normal que j'ai une connaissance supérieure à elle en alimentation oui mais c'est logique bien sûr c'est normal que moi je ne vais pas avoir la même recherche c'est normal que je ne suis pas au même niveau qu'elle on ne cherche pas un professionnel qui est au même niveau que soi on ne cherche pas ça on cherche celui qui est le step au dessus ce n'est pas une personne qui a eu les mêmes problèmes que vous qui va pouvoir vous aider c'est une personne qui a résolu les mêmes problèmes que ceux que vous êtes en train de résoudre c'est ça que vous cherchez Et c'est une personne qui a résolu ses problèmes sur d'autres... Pour plus qu'un cheval.
- Speaker #1
Ouais. Super intéressant. Et est-ce que tu peux nous dire s'il y a une opération que tu as faite, une opération de marketing, un projet de marketing qui a très, très bien fonctionné ? Est-ce que tu te rappelles de quelque chose que tu as fait où tu t'es dit, ah ouais, waouh, ça, c'était la bonne idée ?
- Speaker #0
Comme tu dis, la cavalcade. Ouais. La cavalcade, c'était... Après, je me suis dit, waouh, ça, c'était une méga idée, en fait. Ouais. Une méga idée. Il n'y a personne qui le fait, tu vois.
- Speaker #1
C'est ça. En plus, oui.
- Speaker #0
Il n'y a personne qui l'a fait.
- Speaker #1
C'était vraiment la première...
- Speaker #0
la première année, la cavalcade a été le seul sommet virtuel et qu'un.
- Speaker #1
J'ai pas connaissance d'autres,
- Speaker #0
j'avais pas l'impression qu'il y en a d'autres. Il y en a eu un, l'année 2. Il y en a eu un, il n'est pas revenu cette année. Donc tu vois qu'il y a fait un flop. Et où comme dit, j'ai pas eu de difficulté à m'en séparer parce que moi je rémunère mes intervenantes. Ouais, bien sûr. J'ai pas eu de problème de... Comment on dit ?
- Speaker #1
de concurrence ou de...
- Speaker #0
Ouais, c'est ça, tu vois, de différenciation.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
J'ai pas eu de problème à me différencier.
- Speaker #1
Le projet a bien fonctionné aussi parce que tu as mis les bonnes choses en place, tu as mis les bonnes actions de communication.
- Speaker #0
Et parce que je l'ai pris au sérieux, quoi.
- Speaker #1
Et tu l'as pris au sérieux tout à fait.
- Speaker #0
La première année, c'était un coup de bol, j'avoue. L'année 2 et l'année 3, c'est parce que je l'ai pris au sérieux, parce que je me suis dit, OK, mon projet en vaut le coup, je vais mettre ce qu'il faut dedans.
- Speaker #1
Ouais, carrément. Et à l'inverse ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as fait, une opération, une stratégie, qui n'a pas fonctionné ?
- Speaker #0
Du coup, je m'étais dit, vas-y, la cavalcade, ça marche tellement bien, les gens ont tellement envie d'apprendre, je vais faire une plateforme d'abonnement. En fait, je vais faire une cavalcade toute l'année. Je me suis dit ça. C'était l'idée, c'est de dire, je vais faire une cavalcade toute l'année, donc sur un abonnement, et tu as deux conférences par mois. Ce projet n'a pas marché parce qu'honnêtement, je pense que je n'avais pas un système d'acquisition cliente qui soit suffisamment robuste.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Ou que ça n'intéressait peut-être pas mes clientes, le format abonnement. Parce que c'est vrai que maintenant, on en retrouve quand même beaucoup des plateformes à abonnement.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Oui, je veux dire, tu as déjà Blooming Riders, tu vois, il y en a d'autres qui sont vidéo aussi. Oui. Netflix.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Netflix. ce projet était en concurrence avec Netflix et Disney+. Bien sûr. Et c'est quand même beaucoup plus chill de regarder un épisode sur Netflix que de se former pour son cheval. Oui,
- Speaker #1
c'est sûr. Non, mais c'est vrai que c'est un vrai produit à part entière et que le système d'acquisition doit être réfléchi et pensé.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Parce que mon problème, c'est que le système par abonnement, ça te demande une signalisation de tes clients, mais aussi une acquisition. Exactement. D'en faire rentrer et... tout le temps, d'en faire rentrer tout le temps. Parce que tous les mois, tu vas en avoir qui vont sortir. Donc tous les mois, il faut que t'en aies qui rentrent. C'est lourd. Moi, ça m'a épucé. Et une des conclusions que j'en ai tirées, c'est que je suis meilleure sur des lancements ponctuels. J'ai plus de facilité à faire des lancements ponctuels comme la cavalcade où on vend 15 jours par an. C'est beaucoup plus facile pour moi. C'est beaucoup plus en accord avec mes niveaux d'énergie en général que de vendre tout le temps.
- Speaker #1
Le système par abonnement est compliqué. C'est un vrai sujet et il y a une vraie stratégie derrière. Il y a un autre truc dont on a parlé tout à l'heure en lien avec la cavalcade et j'aimerais bien que tu reviennes dessus. C'était quand tu disais, on en a parlé un peu en off, que tu avais fait appel à des influenceurs à un moment donné pour la cavalcade.
- Speaker #0
la raison je ne l'ai pas noté parce que tu vois on avait dit on a dit que les enfin on peut faire les intervenantes faisaient tout ce qu'elles voulaient ouais entre guillemets sur la cavalcade et moi aussi et puis moi aussi je réfléchis quand même tous les ans je réfléchis à quelle nouvelle stratégie je peux essayer tu vois quelle stratégie a marché et que je vais remettre en place et quelle nouvelle stratégie je vais faire trop bien la nouvelle stratégie ça a été 10 épisodes de podcast et ça a marché donc celle-là elle reviendra l'année prochaine L'année dernière, on a fait une autre stratégie qui n'a pas marché, qui était de faire appel à des influenceuses. Alors j'en ai pris quatre. Et vraiment, je me suis dit, mon objectif de recrutement, c'est des personnes avec des gros comptes, quand même relativement orientés. Donc l'année dernière, c'était sur les soins, donc quand même des comptes orientés soins. Je n'ai pas été chercher des comptes... uniquement...
- Speaker #1
Des gros cavaliers ?
- Speaker #0
Oui, j'ai pas été chercher du Alexandre Astier. Je sais même pas s'il fait de l'influence. Mais voilà, tu vois, j'ai été chercher quand même des personnes... où mon personna était ouais les personnes qui achètent la cavalcade normalement elles sont aussi abonnées à ces comptes là gros flop gros flop d'accord l'année dernière on a vendu plus de 400 places les influenceuses en ont vendu à L4 7 ah
- Speaker #1
oui incroyable
- Speaker #0
Mais ça,
- Speaker #1
tu penses que c'est du... Est-ce que c'est elles qui n'ont pas forcément pris la mesure du truc ? Est-ce que tu penses que peut-être tu leur as pas donné les bonnes choses ? Est-ce que t'arrives à analyser pourquoi ça n'a pas bougé ?
- Speaker #0
Alors, il y a plusieurs points. Déjà, c'est des personnes qui n'ont pas l'habitude de vendre, en fin de compte. Elles ont l'habitude de promouvoir, mais elles n'ont pas l'habitude de convaincre. En général, elles convainquent par un pont de réduction.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Moi, je ne proposais pas de bons de réduction. Enfin, je ne proposais pas de bons de réduction à leurs clientes, enfin, à leur audience. Donc ça, c'est des personnes qui n'ont pas l'habitude de vendre. C'est aussi des personnes qui n'ont pas besoin de vendre, en général. Dans l'influence équine, on a quand même des personnes qui ont un métier à côté. On a très peu d'influenceuses qui gagnent leur vie de ça. On en a quand même très peu, donc elles n'ont pas besoin. non plus de ventre. En gros, ça leur a fait du beurre dans les épinards. Elles n'avaient pas besoin du beurre. Le troisième point qui est le plus important pour moi, et que je pense que j'ai compris l'année dernière, c'est qu'en fait, les influenceuses, ça a beaucoup participé à la confiance, à la crédibilité de l'événement. Ça a participé à l'ampleur potentiellement de l'événement, ça a participé à avoir de nouvelles personnes. Enfin, ça a participé à ce que des personnes s'intéressent à l'événement. Mais c'est pas ça qui les a converties. C'est pas ça qui a converti les personnes. Et du coup, ça a fait une dynamique autour, mais c'est pas ça qui a fait vendre. Donc je pense que ça donnerait de la crédibilité, mais pas pour vendre. C'est un point différent.
- Speaker #1
Ouais, on est plus sur de la notoriété, du branding, de la notoriété de marque,
- Speaker #0
etc. On est plus sur ça. Un peu comme la pub Facebook. La pub Facebook qui est en fait, attire les gens vers toi. mais c'est pas forcément ça qui va les convertir sur la pub Facebook j'aimerais bien en faire pour promouvoir par exemple un freebie ça je pense que c'est intéressant parce que du coup les personnes rentrent dans ton tunnel de vente exactement tu captes leur email et après tu vas les convaincre et ça prend du temps d'être convaincu et avec les influenceuses pareil ça prend du temps d'être convaincu parce que leur audience me connait pas encore pour un événement c'est aussi et leur audience ne connaît pas leur crédibilité pour recommander des gens, par rapport aux intervenantes. Parce que mes intervenantes, elles ont cette crédibilité parce qu'elles parlent de leur métier. Elles parlent de leur métier, elles parlent des effets qu'elles ont sur leurs élèves, etc. Elles ont cette crédibilité auprès de leur public. Donc leur public est prêt à acheter. Chez les influenceuses, est-ce que tu fais confiance à une influenceuse pour te recommander un truc ? Oui,
- Speaker #1
qu'elle n'a pas vu elle-même,
- Speaker #0
ou qu'elle ne sait pas elle-même. Tu vas cliquer sur le lien, Ouais. Et ensuite, c'est toi qui va te dire, Ok, attends, je vais réfléchir un petit peu quand même à ce truc. Tu vois, comme sur la cavalcade, je vais cliquer, je vais voir. Ouais. Puis on va voir si ça va... si ça me plaît. Ouais. Peut-être pas. Alors qu'en fait, il faudrait que je considère les influenceuses, peut-être que, enfin, c'est toi qui as plus de capacité à le dire que moi, mais peut-être de considérer les influenceuses comme ça, c'est une porte d'entrée d'un tunnel.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Mais... Ce n'est pas la dernière étape.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Il ne faut pas se servir de ça pour... Vendre.
- Speaker #0
Il ne faut pas se servir de ça pour gagner du chiffre d'affaires direct.
- Speaker #1
Exactement. Ça va être vraiment de la autorité, faire découvrir effectivement les gens. Super intéressant, en tout cas, comme retour. Je pense qu'il y a des belles leçons à prendre là-dessus. Et du coup, ce qu'on voit vraiment dans ton parcours, ce que j'aime beaucoup, c'est que tu as tout de suite quand même eu cette vision un peu stratégique. Tu as fait les choses vraiment en confiance. J'aimerais bien que tu nous donnes un conseil à quelqu'un qui voudrait se reconvertir comme toi pour être ma sœur, shiatsuki, ostéo, podologue, un métier comme ça, et qui ne vient pas de ça à la base. Quel est le meilleur conseil que tu pourrais lui donner ?
- Speaker #0
Oui, c'est vrai qu'il y a un point que tu as dit, c'est que je suis quand même très analytique. On l'a quand même dit au début, j'étais ingénieure. C'est quand même le but d'analyser. Non, mais du coup, mon conseil, ce ne sera pas faire des études d'ingénieur avant. ouais c'est un peu long c'est pas ça mon conseil mon conseil il va être sur la santé mentale mon conseil il va être sur la santé mentale moi tu vois j'ai entrepris à la suite d'un burn out c'était pas le bon plan non plus c'était pas le bon plan alors c'était le plan qui a fonctionné pour moi mais c'est un plan que je recommanderais pas de prendre soin de soi avant
- Speaker #1
D'accord, ouais.
- Speaker #0
Tu vois, de prendre soin de soi avant, de se soigner la dépression, de se soigner le burn-out, de prendre soin de sa santé mentale et de se lancer avant qu'on soit à bout.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu vois, de se lancer avant qu'on soit à bout ou quand on est à bout, on prend du temps pour soi. Ouais. Tu vois, tu prends du temps, peut-être être méchant comme ça, mais profiter de la sécurité sociale, quoi.
- Speaker #1
Oui, non mais c'est ça. ou même lancer comme tu l'as fait et comme moi je l'ai fait aussi, à côté, sans quitter son emploi, se lancer tranquillement.
- Speaker #0
Mais tu vois, lancer à côté, ça peut être à double tranchant. Le lancer à côté, c'est faites-le sur une durée X. Oui,
- Speaker #1
il faut se mettre un timing.
- Speaker #0
Il faut se mettre un timing, il faut se dire je me lance à côté et dans un an, je quitte mon boulot parce que c'est épuisant.
- Speaker #1
Oui, c'est très très fatigant.
- Speaker #0
C'est très épuisant. Mais moi, je me dis que si je m'étais lancée avec un an plus tard, tu vois, en prenant du temps pour moi, en prenant du temps pour ma santé mentale, j'aurais mieux réussi la première année. Et là, je le revois cette année. Là, tu vois, je le revois cette année, c'est-à-dire que l'année 2024 a été compliquée pour moi psychologiquement. Je reparlerai un jour. Ça a été très compliqué pour moi. Tu vois, les ventes de la cavalcade n'ont pas été au rendez-vous.
- Speaker #1
Ouais, non, mais c'est sûr. Il faut être bien soi-même. pour faire les choses,
- Speaker #0
c'est clair. Tu peux être bien soi-même, donc de prendre peut-être un peu de temps avant pour se lancer et de ne pas se lancer quand on est au bout du rouleau.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Ou de prendre le temps de reconstruire un peu de rouleau avant. Oui,
- Speaker #1
très bon conseil.
- Speaker #0
Je pense que c'est ça. C'est vrai que j'en vois plein qui se lancent, mais comme moi, je suis en burn-out, vas-y, je me lance. Non, ok, reste encore cinq mois d'arrêt. Oui,
- Speaker #1
reconstruis-toi, reconstruis-toi, pose-toi.
- Speaker #0
tu y vas parce que t'as pas le choix moi mon employeur allait pas me dire reste 5 mois en arrière et encore que ça lui aurait rien écouté à mon employeur voilà mais tu vois il y a peut-être des personnes qui ont pas le choix peut-être des personnes qui ont pas le choix pour x ou y contexte mais dans ce cas prenez ça en compte dans votre contexte et de vous dire ok vous savez quoi pendant un an enfin pendant un certain temps je vais prendre le temps qu'il me faut en fait parce qu'on peut pas dire combien de temps il nous faut là je parle de un an mais moi c'est ce qui m'a fallu entre guillemets, mais il en faut plus à certains moins à d'autres. Mais de se dire, ok, je vais être en accord avec moi-même, là je suis pas bien, je peux pas atteindre des résultats d'une personne qui est bien. C'est de prendre en compte son contexte. Moi mon contexte est fortement lié à la santé mentale, mais il y en a d'autres où c'est lié aux enfants. Il y en a d'autres où c'est lié aux enfants, on ne peut pas atteindre d'une maman qui a un petit de moins de 3 ans dont elle s'occupe. de réussir aussi bien que moi qui suis célibataire. C'est difficile. D'avoir le même niveau de réussite que moi qui suis... Enfin, je ne suis pas célibataire, oups. Non, j'en suis en couple, mais je n'ai pas d'enfant.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Je n'ai pas d'enfant. La seule personne qui me prend du temps, c'est mon cheval.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et encore, si je ne vais pas le voir un jour, il n'est pas grave.
- Speaker #1
Oui, c'est sûr.
- Speaker #0
Maintenant, je peux la laisser seule dans l'appart. Avec un enfant, on ne peut pas.
- Speaker #1
Non, c'est clair.
- Speaker #0
Un enfant, on ne peut pas se dire, vas-y, je le laisse tout seul, il va rester dans l'appart bien tranquille, j'ai mis une gamelle d'eau, il va se débrouiller, et moi je vais aller faire mes séances de shiatsu. Ça ne marche pas.
- Speaker #1
Non,
- Speaker #0
ça ne marche pas. C'est ça en fait, de partir du contexte qu'on a. Si je pouvais donner un conseil, c'est de bien savoir de quel contexte on part, et de ne pas se comparer à d'autres. Je suis contre cette phrase qui dit, si on veut, on peut.
- Speaker #1
Oui, pareil.
- Speaker #0
Je suis contre cette phrase, je suis contre cette philosophie qui est culpabilisante de dire aux personnes si tu n'y arrives pas, c'est de ta faute
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Les injonctions comme ça, c'est pas...
- Speaker #0
On a tout un contexte différent. On a tout un contexte différent. Moi, mon contexte, ça a été que j'avais une santé mentale fragile, mais toujours. Mais à côté de ça, je ne suis pas maman. À côté de ça, j'ai eu le chômage. À côté de ça, je suis partie en rupture conventionnelle, donc j'ai eu une sécurité de chômage. À côté de ça... à agir d'une famille qui a... On n'est pas pauvre, mais on n'est pas riche. Mais voilà, mais on n'est pas pauvre.
- Speaker #1
C'est sûr, il faut prendre le contexte dans sa globalité. C'est clair.
- Speaker #0
C'est tout ça à prendre en compte. Pour les personnes qui veulent se reconvertir, prenez bien en compte votre contexte et ne vous jugez pas si vous avez un contexte différent d'une autre. Et n'attendez pas des résultats similaires à une personne qui a un contexte différent du vôtre. Et on ne connaît jamais tout le contexte des personnes. Jamais, jamais, jamais.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #0
Ce n'est pas en suivant sur Instagram qu'on connaît la réalité de la vie d'une personne.
- Speaker #1
C'est clair. Merci pour ce conseil, en tout cas. Et une dernière question un peu business, en fait, parce qu'ici, on est sur le podcast du Marketing Équestre. J'aimerais bien savoir si tu devais définir ce que c'est. Qu'est-ce que c'est pour toi, le Marketing Équestre ? Déjà, est-ce que tu penses qu'il y a un marketing spécifique pour ce secteur-là ? Et comment tu pourrais le définir ?
- Speaker #0
Parce que pour moi, le marketing, c'est de répondre à une problématique du client et que le client comprenne que tu peux répondre à cette problématique. Pour moi, ça, c'est le marketing. Mais après, est-ce qu'il y a une spécificité équestre ? Alors, il y a trois ans, je t'aurais dit oui. Maintenant, je te dis non. Parce que tous les secteurs sont différents. Encore une fois, on en revient à ce contexte. Tous les secteurs sont différents, il y a des points communs, mais il y a des différences, et donc chaque secteur est unique. On ne peut pas dire, tu vois, oui, mais le monde de l'équitation, quand même, c'est particulier. Ben ouais, mais le monde de l'industrie informatique, c'est aussi particulier, le monde de l'automobile, c'est particulier, tu vois. Ce n'est pas une excuse pour moi de dire, oui, mais tu comprends, nous, dans le cheval, c'est quand même un peu différent.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Non. Enfin, si, c'est différent, mais c'est pas non plus foncièrement différent.
- Speaker #1
Ça reste du marketing. Ouais. Faut juste l'adapter peut-être aux attentes des gens.
- Speaker #0
Oui, mais c'est tout le but du marketing, en fait. C'est répondre à une problématique du client. Ouais. Donc oui, nous, nos problématiques, c'est que, comme on disait, avec Calendly, on peut pas prendre des rendez-vous par Calendly. Ouais. Comme un chien, comme un ostéopathe canin pourrait s'il a un cabinet. Ouais. On ne peut pas. Ok, mais c'est une particularité du marché, c'est tout. Comme dans l'automobile, la particularité du marché, c'est qu'il y a des personnes qui vont acheter pour aller d'un point A à un point B et d'autres qui vont acheter pour le luxe.
- Speaker #1
Oui, très intéressant, ton avis. Du coup, il faudra peut-être que je renomme mon podcast.
- Speaker #0
Non, mais je pense qu'après, par contre, il y a un autre truc. Non, ce n'est pas pour démonter ton podcast. C'est que justement, il faut connaître ses spécificités de son marché. Il faut connaître la spécificité de son marché. Mais tu vois, dans notre marché équestre, moi, je peux, pour les propriétaires de chevaux, orienter le loisir. C'est pas du tout la même manière de parler qu'au monde des courses. C'est pas du tout la même manière de parler. Je ne vais jamais rentrer dans le monde des courses. Je pense que je ne pourrai pas. Je n'ai pas les codes.
- Speaker #1
Oui, c'est très différent,
- Speaker #0
c'est sûr. Là, je prends deux extrêmes, mais... Mais même entre du CSO, du loisir, de l'attelage, des passages, c'est différent. Mais dans ce cas, tu pourrais appeler ton podcast le marketing équestre du loisir. On ne pourrait pas...
- Speaker #1
Il faut faire plein de branches après, c'est clair.
- Speaker #0
Non, je pense que le marketing équestre, oui, ça existe, mais en fait, c'est le but du marketing de s'adapter à son marché.
- Speaker #1
Ouais, super, merci. Eh bien, écoute... On arrive un peu à la fin de cet épisode et j'ai envie de te poser une dernière question un peu plus liée au cheval parce qu'on est toutes, enfin ceux qui nous écoutent et nous on est cavalières, propriétaires, on est fans de chevaux. J'aimerais bien que si tu peux nous raconter une anecdote, une histoire en lien avec un cheval, quelque chose qui t'a marqué, qu'est-ce que tu as envie de nous dire ?
- Speaker #0
Tu vois, mon entreprise s'appelle Murmure Animal parce que mon cheval s'appelle Whisper. Ah génial ! Il s'appelle Whisper, U-I-S-P-E-R. Oui. Mais le truc un peu mignon, c'est que je ne savais pas qu'il s'appelait comme ça. Ah ouais ? Moi, je pensais qu'il s'appelait vraiment... Je pensais qu'il s'appelait Whisper comme murmure en anglais. Oui. Voilà. Moi, je pensais qu'il s'appelait murmure, quoi. Et que juste... Je viens de... On vient du Grand Est, de Moselle, très proche de l'Alsace. Et je pensais juste que le gars qui m'avait vendu, il avait son accent, quoi. Donc, voilà. Donc tu vois, pour moi, il s'appelait Whisper avec un W. J'ai mis un peu de temps à l'accepter. J'ai mis un an, je crois, avant d'écrire Whisper avec un U sur Instagram. Et le plus drôle, c'est que je l'ai appris en ayant ces papiers. Je l'ai appris quand le gars m'a donné les papiers. J'ai vu. Et puis le pire, c'est qu'il s'appelle U-I-S-P-E-R. Donc avec un Doc Fritz.
- Speaker #1
Oh là là,
- Speaker #0
qu'est-ce que c'est que ce truc ? Il est alsacien ou quoi ? Pas grave. C'est le truc un peu mignon. C'est pour ça que mon livre s'appelle Murmure Animale parce que je l'ai écrit entre guillemets le nom au moment où j'avais Whisper mais pas encore ses papiers.
- Speaker #1
Génial. C'est pas l'histoire,
- Speaker #0
c'est super. Je pensais que j'ai eu ce nom au moment où je pensais que Whisper s'écrivait avec un W-H-I-S-P-E-R. Ah,
- Speaker #1
excellent.
- Speaker #0
j'adore cette anecdote donc en vrai il s'appelle Whisper Dog Fritz c'est bien aussi c'est toujours mieux que sa mère qui s'appelle Cindy Fritz ah oui c'est pas dingue tu vois moi j'avais un éleveur qui était Au niveau des noms, il était au taquet.
- Speaker #1
Alors déjà, je ne suis pas évidente de trouver des noms sympas, mais bon, quand même.
- Speaker #0
Là, il était bien alsacien profond, le gars.
- Speaker #1
Effectivement, effectivement.
- Speaker #0
C'est le plus truc rigolo sur... Camdi, pour finir sur une note rigolote, parce qu'on ne dirait pas comme ça, mais j'ai quand même un peu d'humour. Mais ouais, c'est la note rigolote, c'est que j'ai créé ma boîte en pensant que mon cheval s'appelait Whisper avec un W.
- Speaker #1
J'adore cette anecdote. Dis-moi, où est-ce qu'on peut te retrouver ?
- Speaker #0
On peut me retrouver sur Instagram. On en a pas mal parlé. C'est at murmure.animal. On peut me retrouver sur mon compte, sur mon site internet, murmure-animal.com et le podcast Murmure équin existe toujours, il est toujours trouvable. Il continuera d'exister. il continuera d'exister donc il se trouve sur
- Speaker #1
Spotify Deezer la plateforme où vous m'écoutez il y a aussi le podcast Murmuréquin parfait génial écoute en tout cas on va pouvoir te retrouver sur tous ces supports là pour un petit peu de tes sujets et puis ta future enfin ta nouvelle offre un peu de l'enduit traditionnel donc ça va être chouette et bien écoute en tout cas je te remercie pour tous tes partages c'était super intéressant je pense qu'on a appris plein de choses et ça va forcément servir à quelqu'un qui nous écoute. Je suis ravie de t'avoir reçu sur cet épisode et puis je te dis à très bientôt.
- Speaker #0
Merci beaucoup de m'avoir reçu et puis en effet à très vite.
- Speaker #1
Merci beaucoup. Si cet épisode t'a plu, n'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, Laisse un avis et une note sur Apple Podcasts ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.