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Le Club - Marketing Equestre

Episode 5 - Lancer une marketplace dans le secteur équestre et devenir la référence : Interview de Camille, fondatrice de Preppysport

Episode 5 - Lancer une marketplace dans le secteur équestre et devenir la référence : Interview de Camille, fondatrice de Preppysport

1h04 |06/09/2024
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Episode 5 - Lancer une marketplace dans le secteur équestre et devenir la référence : Interview de Camille, fondatrice de Preppysport

Episode 5 - Lancer une marketplace dans le secteur équestre et devenir la référence : Interview de Camille, fondatrice de Preppysport

1h04 |06/09/2024
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Description

As-tu déjà rêvé de transformer une idée, un besoin en un business florissant ?

Comment passer d'une idée simple à une marque incontournable dans l'équitation ?


Aujourd'hui, je te propose de découvrir le parcours inspirant de Camille, fondatrice de Preppysport, qui est devenu la référence de la seconde main dans l'équitation.


Programme:

  • Comment Camille a-t-elle eu l'idée de Preppysport ?

  • Quels défis a-t-elle rencontrés en lançant sa marketplace dans un secteur de niche ?

  • Comment Preppysport a su transformer les obstacles en opportunités de croissance ?

  • Quelle stratégie marketing Camille a-t-elle adoptée pour faire connaître sa marque ?

  • Quels conseils essentiels Camille partage-t-elle pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le secteur équestre ?


Envie de connaître tous les secrets de cette success story ?

Écoute cet épisode pour découvrir comment LA bonne idée peut devenir un business qui marche et innove.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Priscillia, alias LadyWeb. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils. mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour Camille. Merci d'être là pour cet épisode. Je suis trop contente de t'avoir parce que Pré-Pisport, c'est quand même une grosse marque qu'on connaît tous quand on est cavalier. Vraiment, c'était génial de voir comment a grandi la marque. Donc vraiment, je suis super contente et je voulais t'inviter parce que tu as aussi, je pense, ce côté entrepreneurial et que tu vas certainement avoir plein de choses à apporter. aux auditeurs parce que je suis sûre que tu as plein d'idées et plein de choses à nous partager. Donc je suis trop contente de t'avoir là.

  • Speaker #2

    Trop bien, moi aussi je suis ravie d'être là. Merci beaucoup d'avoir pensé à moi et à Prépi.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce que tu peux nous présenter c'est quoi Prépi Sport exactement ?

  • Speaker #2

    Alors Prépi Sport, c'est le vinted de l'équitation. C'est-à-dire que vous allez pouvoir acheter et vendre du matériel d'équitation d'occasion. Ça peut être aussi du matériel neuf, mais qui a été revalorisé, reconditionné ou des fins de stock. Et donc, le but, c'est vraiment de pouvoir mettre en relation des acheteurs particuliers avec d'autres vendeurs particuliers. Vous pouvez acheter tout type de matériel et on est disponible dans 45 pays. On a plus de 100 000 utilisateurs et on a notre application mobile qui vient juste de sortir.

  • Speaker #1

    Trop bien, super. Et bien, c'est pour les quelques personnes qui potentiellement ne connaissaient pas Prévisport. Alors. je te propose de faire un petit point de remonter un peu le temps et de parler un peu de la genèse de ce projet de Prépisport comment t'as eu l'idée comment ça a démarré finalement est-ce que au début t'as fait un truc avec un super business plan t'as étudié ta cible ta concurrence ou t'es vraiment partie d'un besoin que t'avais et que tu t'es un peu lancée comme ça raconte-nous un petit peu les débuts alors en fait

  • Speaker #2

    ce qui se passe, donc j'étais en études à Paris et moi j'ai toujours été cavalière, j'ai toujours été passionnée d'équitation mais j'avais pas spécialement envie de travailler dans le milieu d'équitation donc j'ai fait des études école de commerce vraiment assez classique et lorsque j'ai habité à Paris il y avait beaucoup d'endroits où tu pouvais aller acheter des vêtements à prix cassé c'était pas encore en fait sur internet parce que maintenant je suis un peu un diplodocus tu vois donc clairement c'était pas encore c'était pas encore aussi développé... Et moi, je faisais pas mal ça, notamment au tout début de vide-dressing. Et j'utilisais aussi le bon coin. En fait, j'achetais des vêtements dans des ventes privées et je les revendais après sur vide-dressing. Et il y a un moment où forcément, j'étais confrontée à ma passion et donc le marché de l'équitation en me disant, mais c'est quand même dingue, il y a énormément de choses qu'on va avoir envie de vendre. Potentiellement, quand on part faire ses études, on arrête de monter à cheval. Qu'est-ce qu'on fait de son matériel ? et en fait c'est là où je me suis dit il faut absolument créer le vide-dressing de l'équitation parce que Vinted n'existait pas donc mon différentiel c'était vide-dressing vestiaire collective, le bon coin mais spécialisé sur l'équitation et c'est comme ça que j'ai eu cette idée qui a germé à la fin de mes études après j'ai commencé à travailler chez GPA, en fait j'ai eu l'opportunité de travailler chez GPA, donc la marque de casque d'équitation donc je suis à Au moment où j'avais l'idée, je suis partie aux États-Unis pendant six mois. J'ai fait un master de design. Après, je suis rentrée, j'ai travaillé pendant un an et demi chez GPA. Et là, vraiment, c'était génial. Je me suis éclatée. J'ai travaillé dans l'équitation. Tu vois les coulisses. C'est quand même ouf de voir les cavaliers que j'avais en photo dans ma chambre. Tu les vois pour les signer, pour faire des partenariats avec GPA. Donc, vraiment, c'était dingue.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #2

    Oui. Là, c'était une expérience de fou. Et j'avais quand même cette idée de pré-psport. Et puis, je me suis dit, c'est maintenant. Il y avait certains sujets sur lesquels je n'étais pas trop raccord avec GPA. Et du coup, j'avais envie de me lancer. Et je me suis dit, c'est maintenant, je n'ai rien à perdre. J'ai 24 ans, je n'ai pas de prêt, je n'ai rien de tout ça. Je peux rentrer habiter chez mes parents et puis me lancer. Donc voilà comment c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est incroyable parce que du coup, tu n'avais pas forcément tout de suite envisagé de créer une entreprise dans ta tête. Ce n'était pas forcément quelque chose que tu avais envisagé dès le début, dès la fin de tes études.

  • Speaker #2

    Non, en fait, plus jeune, j'ai toujours eu cette... envie de créer des choses, etc. Mais de là, je trouve que être entrepreneur, c'est quelque chose que l'on est, mais c'est surtout il faut une bonne idée. Et là, en fait, c'était la bonne idée. Et effectivement, ce qui était assez drôle, c'est lorsque j'en ai parlé un peu autour de moi, c'était soit l'équitation trop petit marché, soit c'était mais meuf, réveille-toi, ça doit sûrement exister. Tu n'as pas inventé ce truc-là. Après, je n'ai rien révolutionné non plus, dans le sens où j'ai juste adapté le... un modèle qui était existant sur d'autres secteurs d'activité, mais je l'ai adapté et développé sur le secteur de l'équitation.

  • Speaker #1

    Oui, parce que ça n'existait pas, en fait. Vraiment, pour l'équitation, ça n'existait pas du tout. Il n'y avait aucune plateforme. Ça a été la première.

  • Speaker #2

    Il y avait forcément des alternatives. Moi, j'aime bien dire ça au lieu de dire des concurrents, parfois. Forcément, le Boncoin, énorme. Facebook, énorme en termes de clientèle. Des sites de petites annonces d'équitation. aussi, mais qui était encore très large et le paiement sécurisé n'existait pas. Moi, c'était ça aussi très, très important. Le bon point, c'était qu'il n'y avait pas de paiement sécurisé à l'époque. Et après, il y avait juste un site vraiment qui ne faisait que du matériel d'équitation, mais tu n'avais pas envie de mettre ta carte bleue dessus. D'ailleurs, on n'existe plus bien sûr, mais...

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as quand même étudié ta cible, tu as regardé justement un peu comment marchaient les autres plateformes, leurs business models, etc.... Est-ce que tu as vraiment réfléchi ton projet comme ça en amont ? Bien sûr.

  • Speaker #2

    Déjà, pendant toute la période où j'étais chez GPA, clairement, je ne pensais pas à développer mon activité. C'était juste un peu une idée. Puis je me disais, je verrai un petit peu plus tard. Je vais connaître un peu le marché de l'intérieur, etc. Et après, j'ai commencé vraiment à me mettre à fond. Et donc, c'est pour ça que j'ai démissionné. Je suis partie. Et avant vraiment que le site soit sorti, j'ai passé un an où j'ai bossé tous les jours. Je me suis fait une activité digitale que je ne connaissais pas du tout. Et surtout, j'avais analysé les différentes plateformes existantes sur d'autres secteurs d'activité. J'avais analysé tous les business models. Quand je dis tout, tous ceux dont j'avais connaissance, évidemment. Des types BlablaCart, des Leboncoin, des eBay, des Rakuten, des V-Dressing. Enfin, tout cela, en fait, pour voir comment était leur fonctionnement. Après, j'avais évidemment étudié le marché. Donc, moi, je m'orientais surtout... marché français, marché européen, principalement, avant de pouvoir aller plus loin. Et la chose aussi sur laquelle je me suis lancée au tout début, c'est que j'avais ouvert à quatre sports. En fait, je faisais du sport de niche, qui était golf, tennis, équitation et ski. Parce qu'en fait, quand je suis rentrée habiter chez mes parents, forcément, tu discutes avec tes parents, tu les vois toute la journée. Et Mes parents ne connaissent pas très bien le secteur de l'équitation. Et forcément, pour eux, ce n'est pas le sport qui est le plus connu, alors que c'est la troisième fédération, c'est énorme. Nous, on le connaît de l'intérieur. Oui, c'est vrai. Et donc, c'est pour ça qu'au tout début, j'ai lancé sur quatre sports en me disant au moins j'ai un petit peu plus de profondeur de marché. Mais bon, finalement, je me suis recentrée au bout d'un an et demi. J'ai dit il vaut mieux être le meilleur sur un marché niche qui, à mon sens, n'est pas un marché niche. mais il vaut mieux être le meilleur plutôt que de se disséminer et de mettre tous ses efforts sur plein de sujets différents. C'est impossible. Vraiment, c'est impossible. Puis bon, moi, les clubs de golf, je suis nulle. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant ce que tu dis parce qu'il y a plein d'entrepreneurs, de personnes qui lancent leur boîte et qui se disent Moi, je m'adresse à tout le monde. Je peux intervenir auprès de tous les cavaliers parce que je peux vendre du textile pour tous les chevaux, pour tous les cavaliers. Et en fait, c'est vrai que c'est difficile de se dire, ben non, je vais restreindre un peu, parce que même dans le secteur de l'équitation, moi, c'est ce que je dis souvent, il y a les cavaliers d'endurance, il y a les cavaliers loisirs, il y a ceux qui ne montent pas à cheval, et il y a plein de petites niches comme ça. Et je trouve que c'est important de se dire, OK, il faut qu'on arrive à restreindre, parce qu'on ne peut pas parler à tout le monde. Et l'idée, c'est d'avoir un vrai message hyper fort. Donc, c'est vrai que ça se vérifie aussi avec ce que tu as fait. Donc, c'est super intéressant. Super. Et du coup, est-ce que ça a marché tout de suite ? Qu'est-ce que tu as fait pour communiquer au début et comment ça a pris ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ce qu'on définit, est-ce que ça a marché, parce que j'ai eu ma première vente dès l'ouverture du site, donc ça pour moi, c'était une très grande réussite. Trop bien. En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai commencé déjà à communiquer en amont. Alors, c'était vraiment les tout débuts. Je crois que j'ai commencé par Facebook, mais Instagram, j'ai eu bien deux, trois ans plus tard. En fait, ce n'était pas au tout début. Lorsque j'ai lancé Prépi, ça n'existait pas encore. Enfin, du moins, ce n'était pas encore autant développé que ce qu'on connaît aujourd'hui. Et moi, ça a été principalement des annonces sur Le Bon Coin, des annonces sur Facebook. Et notamment, il y avait un groupe Facebook hyper… Aujourd'hui, il y en a énormément, mais il y a beaucoup de groupes Facebook pour des annonces d'équitation. Et là encore, je trouvais que c'était très bien parce que c'est ciblé. Mais si tu recherches quelque chose de précis et que tu n'es pas tout le temps dans la journée, tu ne le trouves pas. Après, il y a aussi toutes ces problématiques de… d'envoi de sécurité du paiement, d'arnaque, etc. Ce qui fait que ma solution était là. Mais par contre, j'avais trouvé ce groupe pour puiser finalement parce que les personnes qui étaient dedans, leur volonté, c'était soit d'acheter, soit de vendre. Et donc, moi, je les ai contactées. Je leur envoyais un message à la main. Non, mais c'était lunaire. Et je faisais ça. Je leur disais, si vous voulez, je mets votre annonce pour vous. vraiment le travail de fourmi on n'est pas du tout sur du chat dpt d'aujourd'hui donc c'était à la main et sur le bon coin également j'envoyais des messages en disant ah j'ai vu que vous vendiez votre article je lance ma plateforme si vous voulez je vous fais votre annonce et donc je faisais ça et imagine toi je faisais ça le soir mes parents regardaient des films et moi j'étais là tic tic tic c'est mon ordi c'est marrant mais en fait ça a commencé vraiment comme ça Et puis, j'avais fait une landing page très bateau en disant, Pony Sport va bientôt sortir etc. Je ne saurais même pas te dire la phrase exacte que j'avais mise. Les gens pouvaient s'inscrire. Et j'avais quand même eu une centaine de personnes inscrites. Donc, j'étais quand même très contente de ce nombre de personnes inscrites. Et ce qui est très drôle, c'est que j'ai ouvert mon site, mais mon module de paiement ne fonctionnait pas encore. Et ce qui est très marrant, c'est que le 31 décembre, j'ai eu ma première vente. Donc, j'allais partir au Nouvel An avec mes copains et je vois un mail pour me dire que j'ai une vente. Je me dis mais non, ce n'est pas possible parce que le site n'était pas officiellement... Il allait ouvrir 4-5 jours plus tard. D'accord. Mais j'avais quand même fait un petit teasing et je m'étais dit, de toute façon, je l'ouvre, il ne va y avoir personne à commander. Oui,

  • Speaker #1

    il était en ligne, il était en ligne comme ça, mais voilà, OK.

  • Speaker #2

    Mais j'avais envoyé un message qu'aux personnes qui étaient inscrites, enfin, les cinq personnes qui s'étaient inscrites. Et en fait, j'ai eu une commande. Bon, évidemment, le module de paiement ne fonctionne pas, la livraison ne fonctionne pas, enfin bref. Et en fait, ce qui était très drôle, c'est que c'est un cavalier hyper connu, parce que c'est Guillaume Blin, le breton. Et donc, je me suis dit, non, mais c'est quand même ouf. Du coup, ce que j'ai fait, c'est comme les produits, c'était des produits que des copines vendaient. Je suis allée les chercher chez les copines. Je suis allée le livrer en Normandie, 5 jours plus tard.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est marrant. Et ce qui est drôle, c'est que déjà, il est hyper gentil, adorable. Et puis, pendant... Alors là, je ne saurais pas te dire cette année s'il a encore commandé, mais pendant des années, il a commandé. Et lorsque j'ai eu une boutique au Mans, il passait, il venait commander. Et je me dis, c'est ouf. C'est dingue. Je trouve que cette histoire, elle est dingue. J'adore. Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'adore. J'adore. Et puis, en plus, ça montre... Alors déjà, ça montre une chose, c'est que les cavaliers pros achètent d'occasion.

  • Speaker #2

    Complètement. Oui, oui, complètement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est première info. Mais ce qui est génial, c'est que tu avais du coup un super service client au final. Même si tu ne peux plus le faire. Là, tu as mis le prêt directement. Mais c'est super parce que du coup, tu as fait finalement presque une bêta test. C'est-à-dire que tu as été chercher les gens à la main sur les groupes, sur le bon point, etc. Tu as fait leur annonce pour eux que tu mettais en ligne sur ton site du coup.

  • Speaker #2

    Oui. Et...

  • Speaker #1

    Et en fait, tu as fait une sorte de landing page avec des préinscriptions. Donc, c'est intéressant parce que c'était un peu le concept du bêta test au final.

  • Speaker #2

    C'est ça. Essayer de voir s'il y a de l'attraction. Alors effectivement, tu vois, ce groupe, je me disais clairement, c'est mon personnage idéal en fait. Parce que c'est leur recherche, c'est ça. Donc, je tape vraiment dans le mille. Ce n'est pas comme une publicité qui va être diffusée à d'autres. Et puis, je me suis dit, ça va être mes meilleurs testeurs. Donc, il y a de la bête. la chance que j'ai, c'est aussi quand tu travailles dans ce milieu et que c'est aussi ta passion, forcément toi tu as tes propres besoins, tes envies, c'est à partir de là que moi je suis partie pour pouvoir créer PréPi, mais je te dis ça, j'avais aussi fait un questionnaire, et j'avais fait aussi quelques interviews avec des personnes que je connaissais, mais ça se faisait de manière un petit peu... c'est pas professionnel mais c'est plus au cours d'un échange parce que dans mon cercle d'amis j'ai une majorité qui monte à cheval donc c'est plus il va récolter des infos ouais carrément trop bien super intéressant et

  • Speaker #1

    du coup oui j'avais effectivement entendu cette histoire de groupe aujourd'hui il y a toujours ces groupes là donc est-ce que tu les vois vraiment comme des alternatives des concurrents est-ce que tu t'en sers toujours ou pas du tout finalement

  • Speaker #2

    Déjà, je trouve que, à mon sens, aujourd'hui, Facebook est pertinent par rapport à ses groupes, mais pas pour le reste. Je trouve que Facebook a été vraiment délaissé. Après, c'est toujours pareil, ça dépend du secteur d'activité, etc. C'est un canal que j'utilise beaucoup moins. Les groupes Facebook sont hyper puissants et moi, je trouve qu'il faut les utiliser. Que ce soit sur du local comme sur de la chose très spécialisée, un secteur très spécialisé comme l'équitation. Alors, Alors oui, c'est sûr que j'ai une perte de vente, entre guillemets, si on peut voir ça comme ça. Enfin si, on voit ça comme ça. C'est qu'il y a des ventes qui se font en direct sur Facebook. Après, moi, mon but, c'est vraiment de montrer... Enfin, ce n'est pas d'être concurrente à ces pages-là et aux personnes qui les modèrent. Ce n'est pas dans ce sens-là. C'est plus arriver pour proposer un service plus puissant que ces groupes. C'est-à-dire de dire... Quand tu mets en vente ta selle sur le groupe de la Bretagne, ça se trouve, moi, c'est une cliente en Suisse qui aurait voulu acheter ta selle. Et en fait, sur Facebook déjà, potentiellement, on t'aura oublié de mettre toutes les infos de ta selle. Et puis après, tu as toute la partie... Comment tu fais pour l'expédition ? Ah bah oui, mais la personne, en fait, elle m'a payé un mondial relais, mais moi, ça me saoule, je voudrais payer une assurance. Ah, en fait, elle ne m'a pas envoyé le suivi. Donc, en fait, c'est toute cette partie. logistique et puis le fait d'être tiers de confiance, c'est ça aussi qui est important, c'est de pouvoir se dire ok, chez Prépy, en fait, la personne, elle va payer l'intégralité avant de recevoir son produit, le vendeur, il expédie, il y a forcément, nous, on veut faciliter la vie de tout le monde, que ce soit l'acheteur ou le vendeur. L'acheteur, pouvoir lui dire tu vas pouvoir trouver exactement le produit que tu cherches, si on l'a sourcé, bien sûr, mais le but, c'est que tu puisses le trouver exactement et facilement. Et le vendeur, qu'on lui fournisse une étiquette qui est prépayée, tu as juste à imprimer. Tu n'es pas obligé d'aller redemander. Ah, mais c'est quoi votre numéro ? Ah, d'accord. Ah, mais l'adresse. En fait, le point relais, je ne le trouve pas. Ça, c'est relou. Ouais. On l'exaspère. Ah,

  • Speaker #1

    bah oui.

  • Speaker #2

    C'est sûr. Et expédier si jamais ton colis, il est perdu. Parce que ça arrive. Enfin, nous, sur la multitude, malheureusement, ça arrive. Et sinon, tu te retrouves à être face entre un acheteur, un vendeur. Le ton monte. Tu es sur Facebook. Évidemment, ça ne se passe pas comme ça, mais quand ça se passe mal, c'est relou.

  • Speaker #1

    Et c'est là que tu as un grève de sécurité. C'est ça, c'est clair. Et puis j'imagine que maintenant, les gens, peut-être sur ces groupes-là, ils mettent leur annonce pré-pil, en fait. Plutôt que de mettre directement les photos, ils vont mettre l'annonce de pré-pil et ils vont la mettre un petit peu partout.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui, oui. C'est exactement ça. Et moi, je le vois plus comme ça, justement. C'est que les groupes très puissants peuvent être des relais des annonces, mais eux, leur intérêt, les modérateurs, alors là, je t'avoue que je n'ai pas de contact en particulier avec... Ça serait intéressant d'avoir leurs avis, mais eux, leur intérêt, c'est que leur groupe ne soit fait que de personnes saines et sans arnaques. Donc, il vaut mieux avoir des annonces de site sécurisé plutôt que de devoir dire machin, arnaque et bidule. Ça se voit encore,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. Il y a encore des arnaques. Ça se voit, genre, des gens qui extortent de l'argent. On l'annonce, mais c'est... pas, c'est repris des photos d'ailleurs, c'est assez fou. Super intéressant. Et du coup, alors moi je voulais te parler d'une mécanique que je trouve assez dingue, j'avais fait une petite capsule vidéo d'ailleurs dessus, c'est que en fait, tu as décidé de t'appuyer sur en fait des ambassadeurs, des influenceurs et qui eux vont mettre des annonces sur Prépi et qui vont proposer un code de réduction à leurs abonnés. Et je trouve ça super génial parce que ça intègre des codes un peu du e-commerce classique sur Prépi. Et comment ça t'est venu cette idée ? Est-ce que tu l'avais vue ailleurs ? Est-ce que ça t'est venu naturellement ? Comment tu as eu la mise en place ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, forcément, c'est de l'incentive, le fait de se dire qu'une personne va avoir une intention d'achat. Mais forcément, si tu lui dis tiens, regarde, tu vas avoir 5 euros de réduction bon, oui, là, ça peut te pousser. Alors… En fait, il y a eu plusieurs sujets. Déjà, forcément, je regarde ce qui se fait ailleurs. Notamment, c'est Uber. C'est comme ça qu'ils ont développé énormément leur acquisition. Uber, c'était vraiment donne 5 euros à ton ami, récupère 5 euros. Bliss, la box d'abonnement, ils font ce système-là aussi. Aujourd'hui, il y en a énormément à le faire. Mais c'est vrai que moi, j'étais surtout inspirée de ces deux modèles-là. qui sont hyper intéressants et maintenant dans l'équitation ça s'est vraiment plus démocratisé aussi, on y voit beaucoup plus et ce qui est une très bonne manière de faire après les ambassadeurs en fait moi la communauté de Prépi il faut savoir que ça a été beaucoup du bouche à oreille c'est vraiment ce qui a fait que ça a grandi petit à petit d'année en année et puis l'intérêt aussi très souvent pour mes vendeurs c'est que eux ils veulent vendre leurs produits Donc, et sauf que le fait d'offrir cette réduction, ça n'impacte pas le prix qu'eux, ils vont vendre leurs produits. C'est Pré-Port qui prend en charge ces 5 euros, en fait. Ok, d'accord. Nous, on l'offre à l'acheteur, mais ce n'est pas… En fait, ça permet à un vendeur de dire, regarde, mon produit, il a 100 euros, mais si tu commences avec mon code promo, tu peux l'avoir à 95. Et sauf que lui, il sera quand même payé 100 euros.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    ok. En fait, c'est dans… Ça, c'est génial. On va dire que c'est dans ce système-là. Et donc ça, c'est quand même... Alors bien sûr, le modèle, il est complètement perfectible. Il y a plein de choses à améliorer, etc. Mais on le voit dans plein d'autres secteurs d'activité. Ce qui est important, c'est qu'une personne qui te recommande, soit en tant que plateforme, en tant que marque, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Et donc j'ai fait le choix de le faire de plus en plus. Mais les limites de ce genre de choses, c'est que... Moi, je ne suis pas un site e-commerce, c'est-à-dire que je n'achète pas un produit à 50 du prix pour après le revendre et avoir une marge qui est aussi importante. Mes marges ne sont pas du tout les mêmes qu'une céleri. Nous, notre production, elle est de 10 Donc, tu vois, il faut quand même faire du volume avant de réussir à faire toutes tes charges, etc. Et donc, forcément, si tu défales 5 par commande, il y a un moment, il faut faire du volume. c'est très important ouais ok voilà donc sur et oui je trouve que c'est génial et le but c'est vraiment aussi de pouvoir récompenser les personnes qui parlent de nous pouvoir réussir à les récompenser à pouvoir leur offrir bon bah voilà tu as donné 5 euros on va te donner toi aussi 5 euros ou au bout de x codes promos utilisés on va pouvoir t'offrir un tapis une doudoune ceci cela d'accord ah trop bien ouais il y a ce type vraiment aussi de fidélisation presque de fidélisation oui

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est génial, c'est vraiment des mécaniques qu'on trouve purement dans les e-commerce classiques, que tu vas reprendre pour un marché de la seconde main, donc je trouve ça super intéressant. Et comment tu as choisi ces ambassadeurs ? Est-ce que tu as fait une campagne ? Comment tu les as recrutés finalement, ces gens-là qui ont des codes ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, déjà, moi, je n'en ai pas beaucoup, parce que je trouve que c'est difficile de réussir à garder... Enfin, moi, mon but, c'est d'avoir vraiment une bonne relation avec mes ambassadeurs. malheureusement on n'est pas assez staffé pour pouvoir être vraiment derrière tout le monde. Je veux vraiment pouvoir prendre le temps, moi, de pouvoir aussi envoyer un petit message, regarder un peu leur actualité. C'est ça aussi le but des ambassadeurs. Je trouve que ce n'est pas d'en avoir pour en avoir. Oui, évidemment, mon but c'est d'avoir de la visibilité, mais il y a un moment, ce n'est pas au détriment d'une relation. Et donc ça c'est quand même très très important. En fait, ça s'est fait un petit peu au fur et à mesure. peut-être 30% de mes ambassadeurs. Pour donner un chiffre, moi, j'en ai à peine 15. C'est même pas 15. Et on va dire que sur les 15, il y en a 5 où ce sont des amis, mais qui sont aussi mes meilleurs clients pré-pi qui vendent un nombre de trucs de dingue. Donc, on va dire que vraiment, il y a 30%, c'est des gens que j'ai rencontrés grâce à GPA, grâce à pré-pi. et je pense à mon ami Andy qui bosse chez Racer je pense à ma copine Jane qui bosse chez GPA parce qu'elle a récupéré le travail que j'avais avant c'est des personnes que j'ai rencontrées grâce à GPA grâce à Prépy et maintenant on est devenus hyper amis ils étaient à mon mariage et depuis ils ont un code promo Prépy après j'ai mon pote Mathieu c'est celui qui a mon Shetland qui parle de Prépy tout le temps et moi c'est ça aussi l'intérêt c'est que bien sûr après j'ai toute une équipe d'ambassadeurs et d'ambassadrices qui sont canon certaines qui sont rentrées grâce à une campagne ambassadeur que j'ai faite il y a des années mais tu vois je me suis pas trop remise dessus dans le sens où chaque chose dans son temps on avait plein de sujets j'aimerais beaucoup muscler on va dire ce suivi là mais justement j'avais pas le temps les derniers temps donc ça s'est fait un peu là tu vois j'ai une euh une nana qui a hyper bien vendu sur Prépi et qui parlait tout le temps de Prépi. Et elle a un compte Instagram avec beaucoup d'abonnés. Et je me suis dit, je vais lui offrir quelque chose. Elle ne m'a jamais rien demandé. D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça s'est fait naturellement.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et tu vois, une de nos plus grosses ambassadrices, Anne de Forever Lennon, elle était en stage chez Prépi, un stage d'une semaine, avant... avant qu'elle ait Fidji, avant tout. Et c'est marrant parce qu'elle, ça a été... son message pour venir travailler chez Prépy, c'était, au lieu de réviser mon bac, je passe plus de temps à vendre des choses sur Prépy, est-ce que je peux venir ? Enfin, trop mignonne. Et elle a été, ouais, extra. Et c'est une nana, déjà, qui est top, et en plus de ça, qui a énormément explosé sur les réseaux sociaux, et qui est restée hyper fidèle aux marques qui lui ont fait confiance il y a 5 ans. Donc ça, c'est extraordinaire. C'est des super belles relations, des super belles rencontres.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chouette, c'est vraiment une approche, vraiment, vraiment... Sur le relationnel, et c'est ça qui est bien aussi. Ce n'est pas juste je cherche des ambassadeurs qui ont la grosse audience et on va faire du chiffre comme ça. Donc, je trouve ça super intéressant. Et ça colle aussi un peu avec la marque et un peu ses valeurs et son ADN. On sent que c'est une marque qui est proche du terrain, qui est proche des gens. Donc, c'est vrai que ça colle aussi. C'est super intéressant. Et du coup, aujourd'hui, ta stratégie marketing, comment elle s'articule ? Sur quoi tu t'appuies ? Est-ce que c'est plus sur des leviers d'acquisition ? Est-ce que c'est plus de la fidélisation, justement ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui en marketing ?

  • Speaker #2

    En fait, il y a un peu des deux. Alors là, je t'avoue que cette année, on est un peu sur quelque chose de transitoire, dans le sens où on va dire qu'on a été en croissance vraiment sur de l'acquisition du lancement. Donc de 2015 à 2020, l'acquisition n'était que là et c'était notre but. parce que c'était avoir des nouveaux clients, forcément, nouveaux clients, nouveaux catalogues, etc. Après, forcément, dans l'évolution de ton entreprise, tu es obligé de revoir tes canaux de manière un petit peu différente, de commencer à élargir un petit peu plus ta rétention. Donc, potentiellement, en mettant quelques leviers de type Vous avez fait 10 commandes, on va vous offrir justement une réduction. Là, pendant 48 heures, tu as une réduction, etc. D'accord. Après, moi, je ne veux pas être trop à la course à la réduction dans le sens où ce n'est pas mon ADN. j'ai des marges qui sont trop faibles. Et en plus de ça, on offre déjà des prix qui sont hyper attractifs. On fait de la seconde. Donc forcément, on a déjà convaincu par le prix, normalement, sur les annonces. Après, en termes d'action, là, nous, on s'est plutôt focalisé sur des nouvelles fonctionnalités cette année, notamment avec la sortie de l'application qu'on attendait depuis très longtemps. et c'était un très très gros projet que ça soit financier, temps, etc et on a également sorti un truc qui vient juste de sortir il y a une semaine c'est on fait les estimations on a fait tout un argus de tous les produits qu'on a déjà eu en ligne qui ont été vendus le nombre de jours qu'ils sont restés, quel prix moyen en fonction de ça, etc et du coup là on est capable de sortir des fourchettes de prix sur plus de 400 modèles donc le travail était vraiment colossal et donc ça je suis super contente qu'on ait sorti aussi cette fonctionnalité et donc nous ce qui est génial c'est qu'en fait nos utilisateurs font la communication de Prépi que ce soit du bout de l'oreille mais également comme on parlait juste avant un vendeur qui met en vente sur Prépi son but c'est quand même de vendre son produit et donc il va aller sur les groupes Facebook il va le partager il va en parler à ses écuries, ceci, cela. Donc, c'est du marketing de réseau qui nous a coûté, on va dire, sur l'acquisition globale, mais aujourd'hui qui ne nous coûte pas. Quand la personne partage ses réseaux sociaux, on ne le fait pas, en fait. Parce que c'est dans l'intérêt du client, forcément, de le partager.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est clair, il faut qu'il vende.

  • Speaker #2

    C'est ça. Après, on fait de l'acquisition via Meta Ads, vraiment assez classique, mais assez...

  • Speaker #0

    On a un tout petit budget. Enfin, vraiment, moi, je mets 150 euros de budget max par mois. Et ça nous permet d'avoir un super retour sur investissement. Là, justement, le sujet, c'est d'être plus spécialisé sur chacune des catégories, de pouvoir être meilleur dessus dans nos campagnes d'acquisition. Maintenant, moi, le plus gros, c'est vraiment bouche à oreille et SEO. SEO, ça a été le travail depuis le tout début. Donc le SEO, pour ceux qui nous écoutent, peut-être qu'ils ne te connaissent pas forcément, mais c'est le fait d'avoir un très bon référencement sur Google sans payer. Ah voilà ! C'est ça ! On va dire que le résumé va être à peu près ça. Mais c'est le fait de se dire que lorsqu'une personne a une recherche sur Google, c'est qu'il est déjà engagé. À partir du moment où on cherche tapis équitation pas cher, tapis hardcore pas cher, enfin X la marque, c'est qu'on est déjà enclenché dans un... une prise de décision pour commander. Et donc forcément, si nous on arrive dans les trois, cinq premiers résultats, c'est potentiellement c'est banco parce que forcément, il y a de l'analyse, il y a de la concurrence, on regarde, etc. Et donc là, le gros du travail, c'était ça, sur des mots-clés très précis, comme cela, mais également, là, le gros du travail, c'est de montrer aussi notre expertise. Notre expertise et aussi la volonté d'être impartiale par rapport aux marques. parce qu'on ne travaille pas avec des marques bien sûr mais ça va pas nous empêcher pour autant d'avoir notre propre avis que ce soit mon avis l'avis d'Inès qui travaille avec moi à l'avis de d'autres personnes qui peuvent travailler avec nous en interne c'est quand on a testé quelque chose ça veut pas dire que la marque est mauvaise si on dit mais ce produit il est un peu moins bien par contre celui là je vous le conseille et en fait moi mon but c'est aussi de montrer mon expertise quand on fait des salons quand on est présent à des endroits physiques physique moi je veux que mon client il soit content et en fait entre guillemets je m'en fiche quelle marque il va acheter moi ça n'a pas d'impact évidemment l'impact ça va être le prix mais je veux dire mon but c'est que mon client il rachète parce que moi dans ma stratégie de fonctionnement je ne suis pas rentable sur une première commande c'est assez rare que je sois rentable sur une première commande après avoir un client mon but c'est que mon client il achète 6-7 fois chez moi et ce qui est mon la rétention moyenne ce qui est énorme ouais c'est bien quand même

  • Speaker #1

    ouais ouais c'est quand même vachement bien ouais ouais carrément ouais super intéressant et après ouais en plus ce que je note c'est que tu sors presque un peu du digital puisque tu dis que t'as de la présence sur tes salons effectivement on voit que t'es à Equita ou on voit que t'as la boutique qui est toujours au Mans elle est plus ouais mais voilà t'as quand même eu ces éléments un peu physiques et ce qui fait que ça fait sortir du digital et en plus sur Equita de mémoire la mécanique c'est que les gens venaient t'apporter Leurs produits, c'est ça ? Et tu les gardais le temps du salon ? Oui. Ok. Ça, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    En fait, je les fais... En gros, ce qui s'est passé, c'est que je voulais participer à des salons, forcément me faire connaître. Oui, effectivement, dans les canaux d'acquisition et canaux marketing, ça fait partie des choses très importantes. Les deux premières années, il faut savoir que j'ai fait tous les concours possibles. D'accord. J'étais sur des concours tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et puis, au fur et à mesure, tu en as un petit peu moins besoin. Puis, mine de rien, tu es fatiguée. Et moi, on n'est pas une équipe de... 15 personnes. Donc, autant te dire, on est deux vraiment à temps plein sur Tepi. Après, je travaille beaucoup avec des personnes externalisées, que ce soit sur la partie technique, le service client, etc. Pour pouvoir être rapide et efficace. Parce que ce n'est pas possible sinon. Et puis, Tepi Sport ne peut pas absorber le salaire de 10 personnes. Donc, clairement, il faut être aussi assez factuel. Et en fait, la présence physique, il y a plusieurs sujets. Le premier, c'est qu'être proche des clients, c'est génial. Moi, déjà, j'adore je veux dire tu entends un client enfin moi ça me fait chaud au coeur j'entends des gens ils ne savent pas que je suis sur le stand ils avancent ils disent oh là là c'est Prépisport viens on passe mais moi mon coeur il explose je suis trop contente je suis trop contente d'entendre ça et puis en plus de ça ça permet de montrer aussi ton conseil qu'ils se rendent compte que derrière un site il y a une personne physique qui les répond et puis ils se rendent compte pouvoir échanger et je le vois d'année en année des gens qui reviennent sur les salons et je les reconnais et franchement c'est trop cool, moi j'adore. Ça c'est ce côté super sympa sur le suivi. Et autre chose, pourquoi j'ai fait des salons au tout début ? Donc forcément être connue, être plus connue, parce que tu arrives sur un événement comme la mode Beuvron, comme des championnats régionaux, forcément tu as une attractivité qui est énorme. tu participes à Grand Prix, etc. C'est colossal le nombre de personnes qui vont pouvoir passer. Donc, ça, c'est génial. Mais sauf que ma problématique au tout début, c'est comme j'avais que mon site en ligne, tu te dis, OK, génial, mais je vais mettre un kakémono, personne ne va s'arrêter sur mon stand. C'est relu. Tu ne t'arrêtes pas. Et donc, c'est aussi une des raisons pour laquelle j'ai beaucoup développé la partie conciergerie, donc dépôt-vente, où les gens déposaient du matériel. Ils ont plein de choses à vendre. Ils viennent, on s'occupe de tout. Là, nous, on est les concierges olympiques, donc ça, c'est top. Nous, ça nous permettait d'avoir du contenu déjà parce que tu peux filmer plein d'articles complètement différents, d'avoir des marges. plus importante parce que forcément notre commission elle est plus importante on a un stand il faut vendre etc et puis après on a eu la boutique alors au tout début j'ai une boutique à dinar après on a ouvert au Mans pendant 2-3 ans j'ai une boutique au brewery Jump qui était devenue beaucoup trop petite donc ça débordait partout et après j'ai réouvert fin 2019 une boutique à dinar immense trop belle qui donnait sur la carrière c'était et le bureau et le showroom c'était Ça, c'était extra. Enfin, moi, c'était le rêve. C'était le projet de ma vie, quoi, ce truc. C'est génial. J'ai pu remonter à cheval. Enfin, ça, c'était une expérience de dingue. Et bon, après, il y a eu le Covid. Donc, ça, c'est encore un autre pataquès. Mais tout ça pour dire que... En plus, c'est vraiment un service que les gens attendaient et que les gens souhaitaient parce qu'ils ont la flemme. Enfin, clairement, il faut se le dire. Mais moi, la flemme, j'ai trop de flemme.

  • Speaker #1

    Les photos,

  • Speaker #0

    ouais. Prendre les photos, répondre aux gens, blablabla, aller expédier, trouver un carton. Ah, ça me fait plaisir. Je préfère que vous guettiez ça. avant je préfère gagner un petit peu mais pas avoir cette charge mentale relou c'est clair, c'est super intéressant et du coup sur les salons ça m'a permis aussi de décocher quelque chose qui était bloqué aussi chez les gens pendant de nombreuses années au tout début c'était que les personnes se disaient l'occasion c'est un tapis bas de gamme troué et moi j'étais là, non en fait l'occasion ça peut être ta selle que t'as acheté neuve que tu as utilisé deux ans et en fait, tu as vendu ton cheval. C'est une salle d'occasion. Ah ouais, non, mais elle est comme neuve. Oui, mais c'est une salle d'occasion. C'est ça. Et ça a permis de débloquer aussi ces choses-là, que les gens se rendent compte que, ah ouais, l'occasion, en fait, ça peut être une veste neuve de concours, ça peut être un polo qu'on t'a offert, mais tu as oublié de renvoyer, et qui est tout neuf, qui a une étiquette. C'est ça aussi l'occasion. Il y a de tout. Oui,

  • Speaker #1

    au cœur.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça.

  • Speaker #1

    Carrément du textile tout neuf. Effectivement, moi, j'ai déjà gagné. Je me rappelle que j'ai gagné en concours un jour un pantalon de concours. Une belle marque qui valait cher. Mais c'était une taille homme XL. Oui,

  • Speaker #0

    super. Que veux-tu en faire, toi ? C'est génial.

  • Speaker #1

    Alors, j'étais contente. J'ai quand même mis longtemps à la vendre au final parce que c'était quand même une grande taille aussi. Mais bon, effectivement, ce genre de produit, tu es content de les avoir, mais tu les remets en vente direct.

  • Speaker #0

    c'est ça c'est ça tu les remets en vente et en fait c'est ça aussi l'occasion c'est le cadeau de Noël que t'as eu en double c'est il y a plein de choses après il y a aussi forcément des produits qui sont un peu plus déniés tu vois une couverture bon bah oui il manque une courroie de cuisse ok fine mais

  • Speaker #1

    en fait tu t'en rachètes une tu la remets ça passe c'est ok ouais ouais ouais carrément super intéressant ce mix effectivement le site tu utilises la publicité ce qui qui permet aussi de rester top of mind aussi et d'avoir quand même cette notoriété. Et puis, tu as les salons qui permettent aussi d'avoir ce contact physique, d'avoir cet espace conciergerie. Donc, c'est super intéressant d'avoir aussi ce mix un petit peu physique et digital. Et le SEO, forcément, mais ça, tu prêches une convaincance.

  • Speaker #0

    C'est tellement important.

  • Speaker #1

    C'est super important, carrément. Et du coup, est-ce qu'il y a une opération marketing que tu as faite, qui a super bien marché ? C'est quoi pour toi le truc que tu as fait, l'idée géniale qui a boosté un petit peu l'activité ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as fait comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, ça peut être un peu un ensemble de tout. Après, là, je dois t'avouer que ma dernière édition à Equita, ça a été un truc de fou. Et pourtant, je participe à Equita depuis 2016. Mais... J'ai fait beaucoup plus de publicité. J'ai beaucoup plus communiqué en amont vraiment pour venir, pour que les gens viennent déposer leur matériel. En fait, pendant Equitalion, j'ai un stand et j'arrive clairement avec ma voiture qui est vide. J'ai juste des portants. Donc, j'arrive, le stand est vide. Il faudrait vraiment... Je t'enverrai les photos après parce que c'est lunaire. C'est lunaire ce qui s'est passé. C'est-à-dire que dès le premier soir, mon stand était plein à ras bord. Franchement, c'était... J'ai vu.

  • Speaker #1

    C'était trop.

  • Speaker #0

    en fait on s'est fait complètement dépasser j'ai ma super copine qui est venue m'aider et heureusement Carole était là parce que c'était lunaire en fait donc ce qui s'est passé c'est que j'ai fait beaucoup plus d'acquisitions, j'ai contacté vraiment les personnes qui venaient à Equitalion j'ai plus communiqué auprès de mes clients et en fait je l'ai fait plus en avance je pense que les années précédentes et j'ai fait plus de relance parce que pour vraiment leur dire n'oubliez pas à préparer parce que très souvent en fait t'es dans ton quotidien ah ouais génial tiens j'irai vendre justement mon pantalon que j'ai gagné en concours et puis quand tu fais ta valise t'oublies enfin c'est normal et donc là j'ai vraiment essayé d'être beaucoup plus là-dedans donc il y a ça il y a aussi la réalité économique de il y a plein plein de sujets c'est-à-dire que bon bah c'était quand même plus compliqué l'année dernière mine de rien il y a beaucoup de choses qui ont augmenté donc on cherche à rentrer des sous un peu par d'autres manières dont la vente d'occasion de ces produits. Et en plus de ça, ça se démocratise d'année en année. Et Vinted a fait un coup de projecteur énorme sur l'occasion en 2020. C'est vrai que moi, ça m'a pris une partie de mon business, mais tout à la fois, ça m'a ouvert des voies de beaucoup de personnes qui n'auraient pas pensé à vendre, qui maintenant pensent à le faire. Et c'est vrai qu'Equita, ça a été génial, ça s'est super bien passé. Mais la contrepartie, c'est que... il y avait des moments, les gens me déposaient, donc les gens vraiment étaient en file indienne, ils me déposaient du matériel. Moi, imagine-toi un moment, j'ai des tapis entre les jambes, j'ai un filet sur l'épaule, et en même temps, il faut que j'encaisse, et en même temps, j'ai un autre dépôt. Oh là là, c'était lunaire. Ah ouais, incroyable. Donc, super bien, parce que vraiment, on a fait un très très très bon Equita, mon meilleur Equita. On a eu plus de 150 vendeurs, il faudrait que je te redise exactement combien de produits on a vendus, mais c'était, on a fait un super gros chiffre. donc bon forcément j'étais super contente mais tout à la fois tu vois le truc où t'exploses sur cet événement j'étais pas préparée et pourtant ça fait des années que je le fais mais j'étais pas préparée à cette explosion là et donc bah forcément bah t'as plus de temps d'attente quand les gens veulent venir travailler tu as des produits qui ont pas été étiquetés rapidement mais parce que juste physiquement je ne pouvais pas, j'ai fait deux nuits blanches les deux premières nuits je n'ai pas dormi c'était il y a le mec de la sécurité qui est arrivé... qui soulève la bâche et qui me dit il faut partir maintenant. Je dis oui, mais je ne l'entends pas. Mais je dis, je ne le sais pas. Et... Ah ouais, une lumière.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est fou. Mais du coup, tu as déjà des actions correctrices pour l'année prochaine, pour le prochain. Oui, heureusement. Tu sais déjà peut-être que c'est...

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà, il y a la partie où on va vraiment faire un espace peu pour le dépôt, parce que sinon, c'est ingérable. En fait, quand tu as un seul desk, et puis c'est compliqué de dire à une personne qui a envie d'acheter, de lui dire Attendez, j'ai un dépôt. Et puis le dépôt, tu prends un peu plus de temps, etc. Là, après, avec notre Arbus, notre estimation, il y a vraiment cette rapidité aussi. Ça, c'est bien. Donc ça, ça nous fait gagner un temps fou. On avait déjà mis en place un système de formulaire en amont pour que les gens puissent préenregistrer. Là, nos étiquettes seront déjà faites en avance. On a pris un stand un petit peu plus grand. Donc, voilà, il y a plein de choses qui sont en place.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Et puis, on a l'application. Et donc, l'application, ça va nous faire gagner aussi énormément de temps sur la mise en ligne, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et du coup, je notais que tu disais que tu avais relancé les gens. Donc, tu as une newsletter, tu as ta base de données d'acheteurs, de vendeurs. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, justement, on s'est un petit peu remis dessus là cette année avec Inès parce que les newsletters, on en faisait, mais on n'était pas très forts. n'étaient pas très forts là-dedans. Nous, on fait beaucoup de com sur Instagram et on avait aussi un blog qui tournait très bien. On l'a refondu l'année dernière, donc on a complètement transformé tous nos articles l'été dernier. Sauf qu'on ne faisait pas forcément suivre par email. Moi, personnellement, recevoir des emails pour me dire c'est moins 50%, les choses promotionnelles, ça peut vite me tendre. Parce que quand je n'en ai pas besoin à ce moment-là, ça me saoule. J'entends, je trouve ça très bien, mais je pense qu'il faut le tourner différemment. Et c'est là où c'est une imbrication de plein de choses, c'est-à-dire la partie actualité, la partie SEO, forcément, avec des articles de blog intéressants. Mais notre but, c'est de rester dans la tête des gens, pouvoir leur donner des conseils, et en fait, qu'on soit forcément l'indispensable sur lequel tu vas acheter après. Bien sûr, on fait des sélections. Notre but, c'est de vendre. Mais il ne faut pas oublier que moi, si j'ai créé cette entreprise, c'est aussi pour réduire la production. réduire les déchets, le but c'est de vendre moi c'est pas mon modèle mais tout à la fin c'est une entreprise, c'est pas une association il faut que je gagne de l'argent il faut être très transparent sur ça maintenant, mon but c'est pas aussi de dire aux gens, mais si, achète-le ton cinquantième tapis, alors bien sûr on va faire des blagues dessus, t'as des collectionneurs évidemment qu'on fait des blagues dessus mais bon notre but c'est de permettre à des personnes qui ont plein de choses chez eux pouvoir revendre l'utiliser pour s'engager en concours, payer des frais vétos, se payer un resto, je n'en sais rien, ils font bien ce qu'ils veulent d'ailleurs après, et ou se racheter un nouveau produit. mais c'est pas consommer, consommer, consommer. Et donc, c'est pour ça aussi que nos newsletters, elles sont aussi là pour garder le lien, pouvoir partager des tutos, des astuces. Tu vois, on parle parfois des astuces qu'on a pu tester sur nos chevaux. Ça n'a absolument aucun rapport avec le tapis d'occasion que j'aimerais bien vendre. Oui, carrément. Ça fait partie de l'univers aussi. Oui, carrément. Donc là, on s'est vraiment placé sur ça et on a une à deux newsletters qui partent par semaine.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, ouais, c'est déjà bien. C'est un bon rythme. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est cool. Ouais, c'est cool. Non, ça,

  • Speaker #1

    c'est top. Et du coup, à l'inverse, est-ce qu'il y a une opération marketing qui n'a pas marché ? Est-ce que tu as fait un truc un jour et tu dis, bon, voilà, laisse tomber. C'était un gros flop.

  • Speaker #0

    Ah ouais, le gros flop. Bah oui, j'en ai fait plein. Des trucs loupés, il y a eu plein. Il y a eu, par exemple, dans les premières fois où j'ai participé à des salons, en fait, à un moment, c'était un peu le faux mot des salons. Tu te dis, ah, si je ne suis pas là, on va m'oublier. Non, en fait, tout le monde s'en fout. et j'avais participé à un salon mais en plus ça m'avait coûté une tonne enfin pas de participer mais d'y aller j'étais allée à Avignon donc moi il faut savoir que j'habitais à Dinard donc à ce moment-là je sais plus pourquoi mais j'ai dû louer une voiture je sais plus pourquoi j'ai loué une voiture en bref donc tu loues une caisse, ok tu descends jusqu'à Avignon tu dors dans un hôtel le moins cher possible mais sincèrement je m'entourais dans la couette j'étais là mon dieu pourvu que personne rentre dans cette chambre et le premier jour j'ai vendu un bonnet Et là,

  • Speaker #1

    je me suis dit, c'est chaud.

  • Speaker #0

    Ça va être long. Là, c'est la merde. Ça va être très, très, très long. Mais bon, je n'avais pas communiqué. Je n'avais pas une bonne PLV. Rien n'allait. Voilà. J'ai voulu faire les trucs trop vite, machin. Ça, ce n'était pas bien. Et puis, celle-là, je pense que ça, c'est la plus belle opération loupée. Mais bon, c'était au tout début. C'est un service qui est bien, mais je pense que j'aurais dû communiquer différemment. la communication est essentielle afin que les personnes sachent que tu es là déjà et puis quand tu repasses dans les allées, si tu as juste une affiche grande comme ça, tu vas pas aller très loin. Ouais, c'est clair. Donc, ça n'a pas marché d'ailleurs. Ouais,

  • Speaker #1

    bah voilà, c'est clair. Ah super. Bon bah oui, on en fait tous des OP qui ne marchent pas, mais bon. Du coup, on l'apprend. Derrière,

  • Speaker #0

    on réapprend,

  • Speaker #1

    on fait mieux la prochaine fois.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça serait quoi tes conseils ? pour un entrepreneur qui a envie de monter une marketplace dans le cheval ou pas ? Voilà, parce que c'est quand même un secteur assez particulier, c'est un fonctionnement assez particulier, le marketplace. Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut penser tout de suite ? Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut éviter, vraiment ? Voilà, qu'est-ce que c'est tes conseils ?

  • Speaker #0

    Ben oui, alors c'est vrai qu'un marketplace, on en voit de plus en plus, mais c'est quand même un secteur très niche. Alors là, pour le coup, très niche dans la niche parce qu'on ne parle pas de e-commerce. Déjà, c'est difficile de faire comprendre la différence. Une marketplace, c'est vraiment une plateforme de mise en relation entre soit un acheteur, un vendeur, soit un prestataire de service et quelqu'un qui va avoir besoin de ce service. Donc déjà, rien que ça, techniquement, tu n'es pas sur les mêmes choses. La législation est différente, le modèle de fonctionnement est un petit peu différent, etc. D'un côté, tu parles d'un produit, d'un côté, tu parles d'un service. Donc en fait, pour tout ce qui va être marketplace, déjà, ça va être vraiment analyser sa concurrence à bloc parce que... tu en as de plus en plus, tu as des très gros acteurs à chaque fois et c'est difficile d'être face à des gros acteurs. Donc pour se différencier, à mon sens, il faut être dans une niche, c'est indispensable parce que t'as un eBay, t'as des maisons du monde qui est maintenant une marketplace, t'as des articles, c'est des énormes bulldozers donc tu peux pas rivaliser, c'est impossible. Et donc lorsque tu es un spécialiste sur une niche, Tu vois, Back Market, quand ils se sont lancés, c'est il n'y a pas si longtemps. Maintenant, ils sont énormes, mais ils se sont lancés au tout début, c'était que sur l'iPhone, il me semble. Je ne dis pas de bêtises, mais je crois que c'était que l'iPhone. Apple, en tout cas, maintenant, ils ont étouffé. Mais voilà, il faut être spécialisé. Donc, ça déjà, super important. Très bien connaître ses concurrents et très vite automatiser. En fait, il faut se dire qu'on peut réussir à faire une Marketplace avec. Quand je dis pas grand-chose, c'est maintenant un site avec du no-code, tu vas pouvoir réussir à faire quelque chose de très propre. Les gens ne vont pas voir que derrière, c'est toi qui fais ta petite étiquette, etc. Ça, ce n'est pas grave, justement. Mais il faut que tu aies de l'attraction. Une fois que tu as de l'attraction, tu passes à l'étape 2 et là, tu passes avec des spécialistes de la marketplace parce que non, tout le monde n'est pas spécialiste de la marketplace. Quelqu'un qui fait des sites e-commerce, il peut être extraordinairement bon, il ne fait pas de la marketplace. Et ça, il faut faire très attention. techniquement techniquement c'est très c'est il faut faire très attention et après oui bien sûr dès que t'as des étapes de vie moi au tout début c'était un site où il y avait beaucoup de choses qui n'étaient pas automatisées et Et il fallait attendre un certain flux pour investir et l'automatiser. Sinon, ça ne sert à rien. Après, oui, il faut attendre avant d'être rentable aussi. Ça, c'est très… Voilà, il faut avoir un peu de patience. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est qu'au début, on travaille un peu pour le futur, mais on n'a pas forcément… Ce n'est pas forcément évident.

  • Speaker #0

    C'est l'œuvre où la poule. C'est ça, il faut trouver de l'attraction. Et ce qui est difficile par rapport à lorsque tu vends ton propre produit… demain je lance une marque de vêtements imaginons tu trouves des acheteurs alors que la difficulté c'est qu'il faut que tu trouves et des acheteurs et des vendeurs et c'est important donc oui tu as deux problématiques de communication c'est d'aller chercher des vendeurs et de leur prouver que c'est hyper intéressant pour eux et après derrière c'est rapide et ouais et

  • Speaker #1

    que tu es suffisamment d'annonces pour pouvoir dire à des acheteurs regardez j'ai quand même du choix parce que si tu as deux annonces mais c'est ça donc en plus j'imagine que c'est difficile cette partie là ouais il faut communiquer d'abord aux vendeurs avant de communiquer aux acheteurs en fait d'abord t'as aussi ce process là ouais ok super intéressant il y a des choses qu'il faut éviter il y a des vraiment si t'as un gros warning au

  • Speaker #0

    qualif'un gros warning un gros warning je pense que c'est c'est vraiment se dire que ça va exploser tout de suite parce que ça peut, bien sûr que ça peut et franchement c'est génial et maintenant il y a encore tellement de niches qui peuvent exploser pas du tout dans l'invitation mais je pense qu'il y a plein d'autres sujets pour le coup j'ai beaucoup de personnes qui me contactent justement pour avoir ce type d'informations et donc justement maintenant je suis un petit peu de coaching, de consulting sur cette partie où je m'éclate parce que forcément c'est trop bien c'est super intéressant puis tu vois des sujets passionnants donc oui je suis pas mal sollicitée sur LinkedIn et j'adore, j'ai eu des super échanges et je pense qu'il y a encore tellement de choses à faire sur les marketplaces après là où il faut faire attention c'est que les marges sont très faibles et donc il faut faire du volume mais pour faire du volume il va falloir mettre en place quand même une automobile, tout est bien huilé moi j'ai des process pour tout je suis une psychopathe du process une addict de notion mais c'est hyper important il ne faut pas le faire il faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est-à-dire se dire je vais faire un truc extraordinaire à part quand on a le budget, bien sûr ça serait bête de s'en priver mais on peut pas avoir une Ferrari si on n'a pas d'essence à mettre dedans en fait à mon sens c'est quand même hyper important de voir ça et on peut le faire peut-être un peu par étapes quoi il y

  • Speaker #1

    a un concept que j'aime bien d'une personne qu'on connait, parce que t'es passée chez Live Mentor je crois, et moi aussi... Et qui est la méthode du skateboard. C'est-à-dire qu'on ne sait pas la peine de construire tout de suite une énorme voiture, etc. On fait d'abord un petit skateboard, après ça devient un vélo, après ça devient autre chose. Voilà, c'est vraiment étape par étape. Donc, super intéressant. Alors, une dernière question, un peu plus large, puisque ce podcast, c'est le podcast du marketing équestre. Ce n'est pas un terme, je pense, qui est officiel. Mais j'aimerais bien savoir, pour toi, c'est quoi le marketing équestre ? Est-ce que tu penses qu'il y a un marketing spécifique équestre ? Comment on le définirait ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Marketing équestre, alors oui, dans le sens où on est vraiment spécialisé. C'est marrant que tu dis ça. Effectivement, ça me fait penser à certaines marques qui veulent utiliser l'image haut de gamme de l'équitation, mais en n'ayant pas forcément les codes. Donc, ils vont mettre des couleurs qui sont... Tu vois, par exemple, tu as certaines couleurs qui sont peut-être trop agressives. On avait pu voir, il y avait une marque de… Comment ça s'appelait ? Je me demande si ce n'était pas Lamborghini ou un truc comme ça qui avait voulu prendre le casque il y a longtemps. Et tu vois, ils étaient sur des codes un peu plus moto, automobile. Nous, on retrouve un peu moins. Nous, c'est vrai que souvent, on va retrouver du bleu marine, on va retrouver du vert. Et ce qui est très bien, il y a d'autres… des marques qui cassent complètement les codes et qui ont complètement changé. Quand tu penses à des CWD, etc., ils ont changé les codes, ce qui est génial. Mais on va dire que dans le marketing traditionnel, on ne serait pas parti sur cette couleur-là. Là, je parle d'un point de vue vraiment visuel. Après, ça va être des termes. Les termes sont très importants. Et l'autre chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que les personnes à qui on va vendre des produits sont des amoureux du cheval. On a le côté bien-être, il y a le côté humain, il y a le côté sportif. Donc oui, il y a un marketing équestre parce qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte en fonction est-ce qu'on est une marque alimentaire ou est-ce qu'on vend justement des selles. Tu ne t'adresses pas du tout de la même manière, mais ton marketing équestre, il est à prendre en fonction de tes différentes colonnes, on va dire, qui sont essentielles. La performance, le bien-être. Surtout qu'aujourd'hui, le bien-être animal devient de plus en plus en... et en devant de la scène, ce qui est très très bien mais thanks god enfin quoi et c'est important après bon faut pas aller dans les extrêmes non plus mais je veux dire il y a un moment, si on a commencé à monter à cheval, on aime les chevaux, ils sont extraordinaires après je te dis pas que je sais pas j'enlèverais tous les trucs d'à côté, tous les artifices etc pour pour Pour ça, maintenant, il faut quand même les écouter. Je veux dire, c'est vite dehors. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui, carrément. Effectivement. Oui, et puis, je pense qu'il y a un marketing équestre. Et puis, de la même manière que je pense que tu t'adresses à des passionnés de voile. Et quand tu es une marque à voile, tu dois avoir un marketing un peu spécifique. Parce qu'il y a les termes. On s'adresse à des gens passionnés dans tous les cas. C'est ça. Voilà. Je pense que c'est important de garder ça en tête. On s'adresse à des gens passionnés.

  • Speaker #0

    C'est ça. Côté, voilà. sportif, passionné, il y a un animal c'est comme pour Animaux de Compagnie, c'est un marketing bien particulier, tu fais beaucoup venir l'émotion, les souvenirs c'est un membre de ta famille donc ça c'est hyper important et je trouve que aussi cette nouvelle branche sur la bienveillance, la partie RSE et la partie bien-être animal sont des gros piliers à prendre en compte. Comme je disais, je ne suis pas en train de... Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas en train de dire ce qu'il faut faire. Je n'en sais rien. Je n'ai pas la science infuse. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut aussi faire très attention à ça parce que tu as aussi les bad buzz que tu peux avoir avec tout ce qu'on peut entendre aussi autour de ça où il faut savoir bien gérer son marketing. C'est très, très important. Oui. Par exemple, visuel. Voilà, visuel. Et... Aujourd'hui, ce n'est plus possible de voir un cheval complètement encapillé. Là, je ne sais plus quelle marque. Alors, pas du tout Equest, mais justement, qui a voulu utiliser le cheval, mais avec des artifices énormes, horribles. Non, là, c'est un faux bâtiment. Ça n'a pas marché. Non. Voilà. Je me demande si c'était… Je crois que c'est Raph Lauren qui avait fait un bad buzz énorme avec un tapis qui était à l'envers. Oui. Non, mais les gars, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Tapis à l'envers. C'est récent,

  • Speaker #0

    ça, oui. Mais c'est récent, je l'avais vu. Je crois, oui. Pas vous. Pas vous.

  • Speaker #1

    Le tapis à l'envers, oui, ce n'était pas possible effectivement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Voilà, tu vois, c'est ce genre de choses, tu as la connaissance, il y a beaucoup de paramètres effectivement. Il faut être accompagné. Si on n'est pas dans le secteur et qu'on veut se lancer dessus, c'est impossible. C'est clair,

  • Speaker #1

    il faut connaître un petit peu quoi. Ok, super, super intéressant. Merci beaucoup. Bon, on a parlé un peu de marketing, on a parlé d'entrepreneuriat, tout ça. Moi, j'ai aussi envie maintenant de... Parlez un peu cheval, en mode un peu moins détente.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien que tu me racontes si tu as une histoire, une anecdote en lien avec le cheval ou ta plus belle histoire avec un cheval. Voilà, c'est quoi ? Partage-nous un petit peu ça.

  • Speaker #1

    Alors moi déjà, il faut savoir que je suis passionnée de ouf. Mes parents m'ont offert un Shetland. J'ai eu un Shetland pour mes 10 ans, donc trop mignon. Je l'ai toujours. Oh là là, ouais,

  • Speaker #0

    génial.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as, il a 25 ans. Il vit sa meilleure vie. Il part en liberté sur la plage. Et il sert de poule au poulain. Franchement, il a une super vie. Il est extra et je l'adore. Et je l'ai eu chez moi. Donc, en fait, quand j'arrive, je le reconnais. C'est extraordinaire. C'est le rêve d'un enfant. Donc, ça, c'est extra. Mais forcément, bon, tu es un Shetland, tu fais du concours. Voilà, ça ne va pas ensemble. Parce que tu as 16 ans, tu ne montes pas Shetland. Ah,

  • Speaker #0

    maman,

  • Speaker #1

    c'est cher. Et forcément, mon rêve, comme je pense toutes les personnes qui vont à cheval, c'est d'avoir ton cheval un jour. Mais finalement, heureusement, mes parents n'ont pas cédé à ça. Parce que j'ai eu la chance de pouvoir faire des études, de voyager. Et je pense que quand tu as ton cheval, tu as envie de profiter, de faire d'autres choses. Moi, je ne le vois pas comme un fil à la pâte. Mais ce que je veux dire, c'est que forcément, tu as des choix qui sont différents. Quand tu es étudiante, moi, j'étais complètement libre. J'ai pu faire tellement de choses et tout. C'était extra. Et je n'ai pas monté à cheval, enfin, je n'ai pas fait de concours pendant 12 ans, donc très long. Quand j'ai monté à Crépy, déjà, je n'avais pas de temps et je n'avais pas de sous. Et donc, c'est pour ça, quand je suis revenue en Bretagne, en fait, j'avais ramené mes bureaux à Paris pendant 2-3 ans et je commençais à être frustrée parce que, clairement, à Paris, c'est intouchable. Je ne pouvais pas du tout me permettre d'aller monter à cheval. Et j'ai ramené mes bureaux à Dinard, donc les bureaux dont je te parlais tout à l'heure, avec vue sur la carrière, enfin, extra. 5 minutes de chez moi et je me suis dit ok cette année mon budget c'est je prends une demi-pension et je me suis dit pendant un an je voudrais un cheval qui soit effectivement un peu un doudou parce qu'il faut qu'il soit gentil il faut qu'il soit gentil si je peux refaire du concours ce serait génial et donc j'ai croisé le chemin d'un super cheval qui s'appelle Quartz et qui était à prendre en DP donc je le prends au bout d'un mois on fait un concours on classe direct je me dis ce cheval est absolument extraordinaire il voit toutes les foulées que je ne vois pas il est magnifique il est magnifique Et en fait, au bout de six mois, il est à vendre. Et moi, je me pose un peu la question parce que le cheval, il a 15 ans. Moi, clairement, je me dis s'il a des problèmes de santé, est-ce que je suis capable de pouvoir subvenir, etc. Et en fait, c'est mon chéri qui me l'a offert, qui m'a fait une surprise. Et il m'a offert mon cheval qui est donc... C'est le cheval de ma vie, ça fait cinq ans que je l'ai. Et finalement... Mais non, mais moi, je l'aime d'amour. Je pense que je dois avoir 4 500 photos dans mon téléphone. Et on a fait... Enfin, j'ai fait du concours, j'ai fait tout ce que je voulais, j'ai classé, j'ai participé à ma première 115. Donc bon, je ne fais pas des grosses épreuves, mais je veux dire, j'étais ravie. J'ai fait mon dernier parcours en l'école. Mon cheval, il faut savoir qu'il est entier. Donc il est extraordinaire. Il est gentil comme tout. Et là, maintenant, je fais de la liberté. Je monte en cordelette, je monte sans rien. je l'ai emmené à la plage, j'emmène partout, il est trop mignon. Voilà, trop belle histoire.

  • Speaker #0

    Trop bien, belle histoire, franchement, et beau cadeau. On aimerait bien avoir ce genre de cadeau. On sait qu'à une cavalière, c'est mieux de lui offrir un cheval qu'une bague finalement. Écoute, merci vraiment à toi pour ton partage, c'était hyper intéressant. Alors du coup, je pense qu'on a appris plein de trucs, ça va être super utile pour tous ceux qui nous écoutent. Moi j'ai appris plein de trucs sur Prépi, sur plein de choses, c'était vraiment merci à toi pour ton partage vraiment très enrichissant. C'est quoi la suite pour toi et pour Prépi ? Quelles sont les actualités de Prépi et toi, qu'est ce que tu fais ? Et puis où est ce qu'on peut te retrouver ? Dis nous.

  • Speaker #1

    Pour Prépi, déjà là j'ai l'application qui est sortie, donc elle est en bêta, on a 700 téléchargements déjà à date, donc c'est hyper cool. Le projet c'est donc on va sortir la version Android aussi avant la fin d'année. Donc il y a pas mal de belles choses avec cette application. L'année prochaine on va avoir aussi de grands changements, notamment avec la refonte de notre site, participation à beaucoup plus d'événements, etc. Il y aura plein de nouvelles choses l'année prochaine d'un point de vue marketing. Et beaucoup plus de présence physique à venir, donc ça c'est top, je t'en parlerai plus tard. Et puis... Ensuite, moi de mon côté, je divise un peu ma vie professionnelle entre Prépy et mon autre activité justement de consultante. Et je suis mentor justement d'entrepreneur chez Live Mentor aussi. Et ça, j'adore, je m'éclate, je rencontre plein de gens, j'ai accompagné plus de 100 entrepreneurs, donc c'est super. Et j'accompagne aussi des entreprises qui veulent créer des marketplaces. Moi, c'est vraiment mon sujet de prédilection. Et je le fais par plein de manières différentes, que ce soit de la formation, du coaching, ou carrément la partie consulting, ou même je peux faire pour eux. Donc ça, c'est vraiment hyper enrichissant. Et en fait, ces deux activités se complètent dans le sens où, lorsque tu es ouvert à l'actualité, à ce qui se passe, même dans d'autres secteurs d'activité, ça te permet quand même de pouvoir aussi... te l'approprier, peut-être l'adopter et l'adapter à ton secteur. Donc, c'est extra. C'est hyper enrichissant et moi, je m'éclate. J'organise mes journées comme je veux. J'ai quand même le temps d'aller voir mon cheval. Maintenant, la vie est extra. Ça a été très dur les premières années, mais maintenant, on est sur un rythme de croisière qui est très agréable. Et puis après, pour me retrouver, c'est plutôt sur LinkedIn. Enfin, LinkedIn et Instagram, en fait, les deux canaux que j'utilise le plus. Marc-Anne Camille Traverse ou Prépisport sur Insta. Donc là, il y aura de magnifiques vidéos de quartz qu'on utilise beaucoup. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas pour ce super échange. J'étais encore une fois ravie de t'avoir. Et puis du coup, à très bientôt sur les réseaux ou sur un terrain de concours ou sur un événement.

  • Speaker #1

    Parfait, à bientôt. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Si cet épisode t'a plu. N'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, laisse un avis et une note sur Apple Podcast ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Les débuts de Preppy Sport

    02:35

  • Savoir cibler précisément

    08:36

  • Analyser la concurrence

    08:36

  • La stratégie des ambassadeurs

    15:33

  • La stratégie marketing actuelle de Preppy

    19:06

  • Une opération marketing qui a super bien marché

    26:38

  • C'est quoi le marketing équestre pour Camille ?

    37:43

  • La belle histoire de Camille avec les chevaux

    45:05

Description

As-tu déjà rêvé de transformer une idée, un besoin en un business florissant ?

Comment passer d'une idée simple à une marque incontournable dans l'équitation ?


Aujourd'hui, je te propose de découvrir le parcours inspirant de Camille, fondatrice de Preppysport, qui est devenu la référence de la seconde main dans l'équitation.


Programme:

  • Comment Camille a-t-elle eu l'idée de Preppysport ?

  • Quels défis a-t-elle rencontrés en lançant sa marketplace dans un secteur de niche ?

  • Comment Preppysport a su transformer les obstacles en opportunités de croissance ?

  • Quelle stratégie marketing Camille a-t-elle adoptée pour faire connaître sa marque ?

  • Quels conseils essentiels Camille partage-t-elle pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le secteur équestre ?


Envie de connaître tous les secrets de cette success story ?

Écoute cet épisode pour découvrir comment LA bonne idée peut devenir un business qui marche et innove.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Priscillia, alias LadyWeb. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils. mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour Camille. Merci d'être là pour cet épisode. Je suis trop contente de t'avoir parce que Pré-Pisport, c'est quand même une grosse marque qu'on connaît tous quand on est cavalier. Vraiment, c'était génial de voir comment a grandi la marque. Donc vraiment, je suis super contente et je voulais t'inviter parce que tu as aussi, je pense, ce côté entrepreneurial et que tu vas certainement avoir plein de choses à apporter. aux auditeurs parce que je suis sûre que tu as plein d'idées et plein de choses à nous partager. Donc je suis trop contente de t'avoir là.

  • Speaker #2

    Trop bien, moi aussi je suis ravie d'être là. Merci beaucoup d'avoir pensé à moi et à Prépi.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce que tu peux nous présenter c'est quoi Prépi Sport exactement ?

  • Speaker #2

    Alors Prépi Sport, c'est le vinted de l'équitation. C'est-à-dire que vous allez pouvoir acheter et vendre du matériel d'équitation d'occasion. Ça peut être aussi du matériel neuf, mais qui a été revalorisé, reconditionné ou des fins de stock. Et donc, le but, c'est vraiment de pouvoir mettre en relation des acheteurs particuliers avec d'autres vendeurs particuliers. Vous pouvez acheter tout type de matériel et on est disponible dans 45 pays. On a plus de 100 000 utilisateurs et on a notre application mobile qui vient juste de sortir.

  • Speaker #1

    Trop bien, super. Et bien, c'est pour les quelques personnes qui potentiellement ne connaissaient pas Prévisport. Alors. je te propose de faire un petit point de remonter un peu le temps et de parler un peu de la genèse de ce projet de Prépisport comment t'as eu l'idée comment ça a démarré finalement est-ce que au début t'as fait un truc avec un super business plan t'as étudié ta cible ta concurrence ou t'es vraiment partie d'un besoin que t'avais et que tu t'es un peu lancée comme ça raconte-nous un petit peu les débuts alors en fait

  • Speaker #2

    ce qui se passe, donc j'étais en études à Paris et moi j'ai toujours été cavalière, j'ai toujours été passionnée d'équitation mais j'avais pas spécialement envie de travailler dans le milieu d'équitation donc j'ai fait des études école de commerce vraiment assez classique et lorsque j'ai habité à Paris il y avait beaucoup d'endroits où tu pouvais aller acheter des vêtements à prix cassé c'était pas encore en fait sur internet parce que maintenant je suis un peu un diplodocus tu vois donc clairement c'était pas encore c'était pas encore aussi développé... Et moi, je faisais pas mal ça, notamment au tout début de vide-dressing. Et j'utilisais aussi le bon coin. En fait, j'achetais des vêtements dans des ventes privées et je les revendais après sur vide-dressing. Et il y a un moment où forcément, j'étais confrontée à ma passion et donc le marché de l'équitation en me disant, mais c'est quand même dingue, il y a énormément de choses qu'on va avoir envie de vendre. Potentiellement, quand on part faire ses études, on arrête de monter à cheval. Qu'est-ce qu'on fait de son matériel ? et en fait c'est là où je me suis dit il faut absolument créer le vide-dressing de l'équitation parce que Vinted n'existait pas donc mon différentiel c'était vide-dressing vestiaire collective, le bon coin mais spécialisé sur l'équitation et c'est comme ça que j'ai eu cette idée qui a germé à la fin de mes études après j'ai commencé à travailler chez GPA, en fait j'ai eu l'opportunité de travailler chez GPA, donc la marque de casque d'équitation donc je suis à Au moment où j'avais l'idée, je suis partie aux États-Unis pendant six mois. J'ai fait un master de design. Après, je suis rentrée, j'ai travaillé pendant un an et demi chez GPA. Et là, vraiment, c'était génial. Je me suis éclatée. J'ai travaillé dans l'équitation. Tu vois les coulisses. C'est quand même ouf de voir les cavaliers que j'avais en photo dans ma chambre. Tu les vois pour les signer, pour faire des partenariats avec GPA. Donc, vraiment, c'était dingue.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #2

    Oui. Là, c'était une expérience de fou. Et j'avais quand même cette idée de pré-psport. Et puis, je me suis dit, c'est maintenant. Il y avait certains sujets sur lesquels je n'étais pas trop raccord avec GPA. Et du coup, j'avais envie de me lancer. Et je me suis dit, c'est maintenant, je n'ai rien à perdre. J'ai 24 ans, je n'ai pas de prêt, je n'ai rien de tout ça. Je peux rentrer habiter chez mes parents et puis me lancer. Donc voilà comment c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est incroyable parce que du coup, tu n'avais pas forcément tout de suite envisagé de créer une entreprise dans ta tête. Ce n'était pas forcément quelque chose que tu avais envisagé dès le début, dès la fin de tes études.

  • Speaker #2

    Non, en fait, plus jeune, j'ai toujours eu cette... envie de créer des choses, etc. Mais de là, je trouve que être entrepreneur, c'est quelque chose que l'on est, mais c'est surtout il faut une bonne idée. Et là, en fait, c'était la bonne idée. Et effectivement, ce qui était assez drôle, c'est lorsque j'en ai parlé un peu autour de moi, c'était soit l'équitation trop petit marché, soit c'était mais meuf, réveille-toi, ça doit sûrement exister. Tu n'as pas inventé ce truc-là. Après, je n'ai rien révolutionné non plus, dans le sens où j'ai juste adapté le... un modèle qui était existant sur d'autres secteurs d'activité, mais je l'ai adapté et développé sur le secteur de l'équitation.

  • Speaker #1

    Oui, parce que ça n'existait pas, en fait. Vraiment, pour l'équitation, ça n'existait pas du tout. Il n'y avait aucune plateforme. Ça a été la première.

  • Speaker #2

    Il y avait forcément des alternatives. Moi, j'aime bien dire ça au lieu de dire des concurrents, parfois. Forcément, le Boncoin, énorme. Facebook, énorme en termes de clientèle. Des sites de petites annonces d'équitation. aussi, mais qui était encore très large et le paiement sécurisé n'existait pas. Moi, c'était ça aussi très, très important. Le bon point, c'était qu'il n'y avait pas de paiement sécurisé à l'époque. Et après, il y avait juste un site vraiment qui ne faisait que du matériel d'équitation, mais tu n'avais pas envie de mettre ta carte bleue dessus. D'ailleurs, on n'existe plus bien sûr, mais...

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as quand même étudié ta cible, tu as regardé justement un peu comment marchaient les autres plateformes, leurs business models, etc.... Est-ce que tu as vraiment réfléchi ton projet comme ça en amont ? Bien sûr.

  • Speaker #2

    Déjà, pendant toute la période où j'étais chez GPA, clairement, je ne pensais pas à développer mon activité. C'était juste un peu une idée. Puis je me disais, je verrai un petit peu plus tard. Je vais connaître un peu le marché de l'intérieur, etc. Et après, j'ai commencé vraiment à me mettre à fond. Et donc, c'est pour ça que j'ai démissionné. Je suis partie. Et avant vraiment que le site soit sorti, j'ai passé un an où j'ai bossé tous les jours. Je me suis fait une activité digitale que je ne connaissais pas du tout. Et surtout, j'avais analysé les différentes plateformes existantes sur d'autres secteurs d'activité. J'avais analysé tous les business models. Quand je dis tout, tous ceux dont j'avais connaissance, évidemment. Des types BlablaCart, des Leboncoin, des eBay, des Rakuten, des V-Dressing. Enfin, tout cela, en fait, pour voir comment était leur fonctionnement. Après, j'avais évidemment étudié le marché. Donc, moi, je m'orientais surtout... marché français, marché européen, principalement, avant de pouvoir aller plus loin. Et la chose aussi sur laquelle je me suis lancée au tout début, c'est que j'avais ouvert à quatre sports. En fait, je faisais du sport de niche, qui était golf, tennis, équitation et ski. Parce qu'en fait, quand je suis rentrée habiter chez mes parents, forcément, tu discutes avec tes parents, tu les vois toute la journée. Et Mes parents ne connaissent pas très bien le secteur de l'équitation. Et forcément, pour eux, ce n'est pas le sport qui est le plus connu, alors que c'est la troisième fédération, c'est énorme. Nous, on le connaît de l'intérieur. Oui, c'est vrai. Et donc, c'est pour ça qu'au tout début, j'ai lancé sur quatre sports en me disant au moins j'ai un petit peu plus de profondeur de marché. Mais bon, finalement, je me suis recentrée au bout d'un an et demi. J'ai dit il vaut mieux être le meilleur sur un marché niche qui, à mon sens, n'est pas un marché niche. mais il vaut mieux être le meilleur plutôt que de se disséminer et de mettre tous ses efforts sur plein de sujets différents. C'est impossible. Vraiment, c'est impossible. Puis bon, moi, les clubs de golf, je suis nulle. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant ce que tu dis parce qu'il y a plein d'entrepreneurs, de personnes qui lancent leur boîte et qui se disent Moi, je m'adresse à tout le monde. Je peux intervenir auprès de tous les cavaliers parce que je peux vendre du textile pour tous les chevaux, pour tous les cavaliers. Et en fait, c'est vrai que c'est difficile de se dire, ben non, je vais restreindre un peu, parce que même dans le secteur de l'équitation, moi, c'est ce que je dis souvent, il y a les cavaliers d'endurance, il y a les cavaliers loisirs, il y a ceux qui ne montent pas à cheval, et il y a plein de petites niches comme ça. Et je trouve que c'est important de se dire, OK, il faut qu'on arrive à restreindre, parce qu'on ne peut pas parler à tout le monde. Et l'idée, c'est d'avoir un vrai message hyper fort. Donc, c'est vrai que ça se vérifie aussi avec ce que tu as fait. Donc, c'est super intéressant. Super. Et du coup, est-ce que ça a marché tout de suite ? Qu'est-ce que tu as fait pour communiquer au début et comment ça a pris ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ce qu'on définit, est-ce que ça a marché, parce que j'ai eu ma première vente dès l'ouverture du site, donc ça pour moi, c'était une très grande réussite. Trop bien. En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai commencé déjà à communiquer en amont. Alors, c'était vraiment les tout débuts. Je crois que j'ai commencé par Facebook, mais Instagram, j'ai eu bien deux, trois ans plus tard. En fait, ce n'était pas au tout début. Lorsque j'ai lancé Prépi, ça n'existait pas encore. Enfin, du moins, ce n'était pas encore autant développé que ce qu'on connaît aujourd'hui. Et moi, ça a été principalement des annonces sur Le Bon Coin, des annonces sur Facebook. Et notamment, il y avait un groupe Facebook hyper… Aujourd'hui, il y en a énormément, mais il y a beaucoup de groupes Facebook pour des annonces d'équitation. Et là encore, je trouvais que c'était très bien parce que c'est ciblé. Mais si tu recherches quelque chose de précis et que tu n'es pas tout le temps dans la journée, tu ne le trouves pas. Après, il y a aussi toutes ces problématiques de… d'envoi de sécurité du paiement, d'arnaque, etc. Ce qui fait que ma solution était là. Mais par contre, j'avais trouvé ce groupe pour puiser finalement parce que les personnes qui étaient dedans, leur volonté, c'était soit d'acheter, soit de vendre. Et donc, moi, je les ai contactées. Je leur envoyais un message à la main. Non, mais c'était lunaire. Et je faisais ça. Je leur disais, si vous voulez, je mets votre annonce pour vous. vraiment le travail de fourmi on n'est pas du tout sur du chat dpt d'aujourd'hui donc c'était à la main et sur le bon coin également j'envoyais des messages en disant ah j'ai vu que vous vendiez votre article je lance ma plateforme si vous voulez je vous fais votre annonce et donc je faisais ça et imagine toi je faisais ça le soir mes parents regardaient des films et moi j'étais là tic tic tic c'est mon ordi c'est marrant mais en fait ça a commencé vraiment comme ça Et puis, j'avais fait une landing page très bateau en disant, Pony Sport va bientôt sortir etc. Je ne saurais même pas te dire la phrase exacte que j'avais mise. Les gens pouvaient s'inscrire. Et j'avais quand même eu une centaine de personnes inscrites. Donc, j'étais quand même très contente de ce nombre de personnes inscrites. Et ce qui est très drôle, c'est que j'ai ouvert mon site, mais mon module de paiement ne fonctionnait pas encore. Et ce qui est très marrant, c'est que le 31 décembre, j'ai eu ma première vente. Donc, j'allais partir au Nouvel An avec mes copains et je vois un mail pour me dire que j'ai une vente. Je me dis mais non, ce n'est pas possible parce que le site n'était pas officiellement... Il allait ouvrir 4-5 jours plus tard. D'accord. Mais j'avais quand même fait un petit teasing et je m'étais dit, de toute façon, je l'ouvre, il ne va y avoir personne à commander. Oui,

  • Speaker #1

    il était en ligne, il était en ligne comme ça, mais voilà, OK.

  • Speaker #2

    Mais j'avais envoyé un message qu'aux personnes qui étaient inscrites, enfin, les cinq personnes qui s'étaient inscrites. Et en fait, j'ai eu une commande. Bon, évidemment, le module de paiement ne fonctionne pas, la livraison ne fonctionne pas, enfin bref. Et en fait, ce qui était très drôle, c'est que c'est un cavalier hyper connu, parce que c'est Guillaume Blin, le breton. Et donc, je me suis dit, non, mais c'est quand même ouf. Du coup, ce que j'ai fait, c'est comme les produits, c'était des produits que des copines vendaient. Je suis allée les chercher chez les copines. Je suis allée le livrer en Normandie, 5 jours plus tard.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est marrant. Et ce qui est drôle, c'est que déjà, il est hyper gentil, adorable. Et puis, pendant... Alors là, je ne saurais pas te dire cette année s'il a encore commandé, mais pendant des années, il a commandé. Et lorsque j'ai eu une boutique au Mans, il passait, il venait commander. Et je me dis, c'est ouf. C'est dingue. Je trouve que cette histoire, elle est dingue. J'adore. Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'adore. J'adore. Et puis, en plus, ça montre... Alors déjà, ça montre une chose, c'est que les cavaliers pros achètent d'occasion.

  • Speaker #2

    Complètement. Oui, oui, complètement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est première info. Mais ce qui est génial, c'est que tu avais du coup un super service client au final. Même si tu ne peux plus le faire. Là, tu as mis le prêt directement. Mais c'est super parce que du coup, tu as fait finalement presque une bêta test. C'est-à-dire que tu as été chercher les gens à la main sur les groupes, sur le bon point, etc. Tu as fait leur annonce pour eux que tu mettais en ligne sur ton site du coup.

  • Speaker #2

    Oui. Et...

  • Speaker #1

    Et en fait, tu as fait une sorte de landing page avec des préinscriptions. Donc, c'est intéressant parce que c'était un peu le concept du bêta test au final.

  • Speaker #2

    C'est ça. Essayer de voir s'il y a de l'attraction. Alors effectivement, tu vois, ce groupe, je me disais clairement, c'est mon personnage idéal en fait. Parce que c'est leur recherche, c'est ça. Donc, je tape vraiment dans le mille. Ce n'est pas comme une publicité qui va être diffusée à d'autres. Et puis, je me suis dit, ça va être mes meilleurs testeurs. Donc, il y a de la bête. la chance que j'ai, c'est aussi quand tu travailles dans ce milieu et que c'est aussi ta passion, forcément toi tu as tes propres besoins, tes envies, c'est à partir de là que moi je suis partie pour pouvoir créer PréPi, mais je te dis ça, j'avais aussi fait un questionnaire, et j'avais fait aussi quelques interviews avec des personnes que je connaissais, mais ça se faisait de manière un petit peu... c'est pas professionnel mais c'est plus au cours d'un échange parce que dans mon cercle d'amis j'ai une majorité qui monte à cheval donc c'est plus il va récolter des infos ouais carrément trop bien super intéressant et

  • Speaker #1

    du coup oui j'avais effectivement entendu cette histoire de groupe aujourd'hui il y a toujours ces groupes là donc est-ce que tu les vois vraiment comme des alternatives des concurrents est-ce que tu t'en sers toujours ou pas du tout finalement

  • Speaker #2

    Déjà, je trouve que, à mon sens, aujourd'hui, Facebook est pertinent par rapport à ses groupes, mais pas pour le reste. Je trouve que Facebook a été vraiment délaissé. Après, c'est toujours pareil, ça dépend du secteur d'activité, etc. C'est un canal que j'utilise beaucoup moins. Les groupes Facebook sont hyper puissants et moi, je trouve qu'il faut les utiliser. Que ce soit sur du local comme sur de la chose très spécialisée, un secteur très spécialisé comme l'équitation. Alors, Alors oui, c'est sûr que j'ai une perte de vente, entre guillemets, si on peut voir ça comme ça. Enfin si, on voit ça comme ça. C'est qu'il y a des ventes qui se font en direct sur Facebook. Après, moi, mon but, c'est vraiment de montrer... Enfin, ce n'est pas d'être concurrente à ces pages-là et aux personnes qui les modèrent. Ce n'est pas dans ce sens-là. C'est plus arriver pour proposer un service plus puissant que ces groupes. C'est-à-dire de dire... Quand tu mets en vente ta selle sur le groupe de la Bretagne, ça se trouve, moi, c'est une cliente en Suisse qui aurait voulu acheter ta selle. Et en fait, sur Facebook déjà, potentiellement, on t'aura oublié de mettre toutes les infos de ta selle. Et puis après, tu as toute la partie... Comment tu fais pour l'expédition ? Ah bah oui, mais la personne, en fait, elle m'a payé un mondial relais, mais moi, ça me saoule, je voudrais payer une assurance. Ah, en fait, elle ne m'a pas envoyé le suivi. Donc, en fait, c'est toute cette partie. logistique et puis le fait d'être tiers de confiance, c'est ça aussi qui est important, c'est de pouvoir se dire ok, chez Prépy, en fait, la personne, elle va payer l'intégralité avant de recevoir son produit, le vendeur, il expédie, il y a forcément, nous, on veut faciliter la vie de tout le monde, que ce soit l'acheteur ou le vendeur. L'acheteur, pouvoir lui dire tu vas pouvoir trouver exactement le produit que tu cherches, si on l'a sourcé, bien sûr, mais le but, c'est que tu puisses le trouver exactement et facilement. Et le vendeur, qu'on lui fournisse une étiquette qui est prépayée, tu as juste à imprimer. Tu n'es pas obligé d'aller redemander. Ah, mais c'est quoi votre numéro ? Ah, d'accord. Ah, mais l'adresse. En fait, le point relais, je ne le trouve pas. Ça, c'est relou. Ouais. On l'exaspère. Ah,

  • Speaker #1

    bah oui.

  • Speaker #2

    C'est sûr. Et expédier si jamais ton colis, il est perdu. Parce que ça arrive. Enfin, nous, sur la multitude, malheureusement, ça arrive. Et sinon, tu te retrouves à être face entre un acheteur, un vendeur. Le ton monte. Tu es sur Facebook. Évidemment, ça ne se passe pas comme ça, mais quand ça se passe mal, c'est relou.

  • Speaker #1

    Et c'est là que tu as un grève de sécurité. C'est ça, c'est clair. Et puis j'imagine que maintenant, les gens, peut-être sur ces groupes-là, ils mettent leur annonce pré-pil, en fait. Plutôt que de mettre directement les photos, ils vont mettre l'annonce de pré-pil et ils vont la mettre un petit peu partout.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui, oui. C'est exactement ça. Et moi, je le vois plus comme ça, justement. C'est que les groupes très puissants peuvent être des relais des annonces, mais eux, leur intérêt, les modérateurs, alors là, je t'avoue que je n'ai pas de contact en particulier avec... Ça serait intéressant d'avoir leurs avis, mais eux, leur intérêt, c'est que leur groupe ne soit fait que de personnes saines et sans arnaques. Donc, il vaut mieux avoir des annonces de site sécurisé plutôt que de devoir dire machin, arnaque et bidule. Ça se voit encore,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. Il y a encore des arnaques. Ça se voit, genre, des gens qui extortent de l'argent. On l'annonce, mais c'est... pas, c'est repris des photos d'ailleurs, c'est assez fou. Super intéressant. Et du coup, alors moi je voulais te parler d'une mécanique que je trouve assez dingue, j'avais fait une petite capsule vidéo d'ailleurs dessus, c'est que en fait, tu as décidé de t'appuyer sur en fait des ambassadeurs, des influenceurs et qui eux vont mettre des annonces sur Prépi et qui vont proposer un code de réduction à leurs abonnés. Et je trouve ça super génial parce que ça intègre des codes un peu du e-commerce classique sur Prépi. Et comment ça t'est venu cette idée ? Est-ce que tu l'avais vue ailleurs ? Est-ce que ça t'est venu naturellement ? Comment tu as eu la mise en place ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, forcément, c'est de l'incentive, le fait de se dire qu'une personne va avoir une intention d'achat. Mais forcément, si tu lui dis tiens, regarde, tu vas avoir 5 euros de réduction bon, oui, là, ça peut te pousser. Alors… En fait, il y a eu plusieurs sujets. Déjà, forcément, je regarde ce qui se fait ailleurs. Notamment, c'est Uber. C'est comme ça qu'ils ont développé énormément leur acquisition. Uber, c'était vraiment donne 5 euros à ton ami, récupère 5 euros. Bliss, la box d'abonnement, ils font ce système-là aussi. Aujourd'hui, il y en a énormément à le faire. Mais c'est vrai que moi, j'étais surtout inspirée de ces deux modèles-là. qui sont hyper intéressants et maintenant dans l'équitation ça s'est vraiment plus démocratisé aussi, on y voit beaucoup plus et ce qui est une très bonne manière de faire après les ambassadeurs en fait moi la communauté de Prépi il faut savoir que ça a été beaucoup du bouche à oreille c'est vraiment ce qui a fait que ça a grandi petit à petit d'année en année et puis l'intérêt aussi très souvent pour mes vendeurs c'est que eux ils veulent vendre leurs produits Donc, et sauf que le fait d'offrir cette réduction, ça n'impacte pas le prix qu'eux, ils vont vendre leurs produits. C'est Pré-Port qui prend en charge ces 5 euros, en fait. Ok, d'accord. Nous, on l'offre à l'acheteur, mais ce n'est pas… En fait, ça permet à un vendeur de dire, regarde, mon produit, il a 100 euros, mais si tu commences avec mon code promo, tu peux l'avoir à 95. Et sauf que lui, il sera quand même payé 100 euros.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    ok. En fait, c'est dans… Ça, c'est génial. On va dire que c'est dans ce système-là. Et donc ça, c'est quand même... Alors bien sûr, le modèle, il est complètement perfectible. Il y a plein de choses à améliorer, etc. Mais on le voit dans plein d'autres secteurs d'activité. Ce qui est important, c'est qu'une personne qui te recommande, soit en tant que plateforme, en tant que marque, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Et donc j'ai fait le choix de le faire de plus en plus. Mais les limites de ce genre de choses, c'est que... Moi, je ne suis pas un site e-commerce, c'est-à-dire que je n'achète pas un produit à 50 du prix pour après le revendre et avoir une marge qui est aussi importante. Mes marges ne sont pas du tout les mêmes qu'une céleri. Nous, notre production, elle est de 10 Donc, tu vois, il faut quand même faire du volume avant de réussir à faire toutes tes charges, etc. Et donc, forcément, si tu défales 5 par commande, il y a un moment, il faut faire du volume. c'est très important ouais ok voilà donc sur et oui je trouve que c'est génial et le but c'est vraiment aussi de pouvoir récompenser les personnes qui parlent de nous pouvoir réussir à les récompenser à pouvoir leur offrir bon bah voilà tu as donné 5 euros on va te donner toi aussi 5 euros ou au bout de x codes promos utilisés on va pouvoir t'offrir un tapis une doudoune ceci cela d'accord ah trop bien ouais il y a ce type vraiment aussi de fidélisation presque de fidélisation oui

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est génial, c'est vraiment des mécaniques qu'on trouve purement dans les e-commerce classiques, que tu vas reprendre pour un marché de la seconde main, donc je trouve ça super intéressant. Et comment tu as choisi ces ambassadeurs ? Est-ce que tu as fait une campagne ? Comment tu les as recrutés finalement, ces gens-là qui ont des codes ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, déjà, moi, je n'en ai pas beaucoup, parce que je trouve que c'est difficile de réussir à garder... Enfin, moi, mon but, c'est d'avoir vraiment une bonne relation avec mes ambassadeurs. malheureusement on n'est pas assez staffé pour pouvoir être vraiment derrière tout le monde. Je veux vraiment pouvoir prendre le temps, moi, de pouvoir aussi envoyer un petit message, regarder un peu leur actualité. C'est ça aussi le but des ambassadeurs. Je trouve que ce n'est pas d'en avoir pour en avoir. Oui, évidemment, mon but c'est d'avoir de la visibilité, mais il y a un moment, ce n'est pas au détriment d'une relation. Et donc ça c'est quand même très très important. En fait, ça s'est fait un petit peu au fur et à mesure. peut-être 30% de mes ambassadeurs. Pour donner un chiffre, moi, j'en ai à peine 15. C'est même pas 15. Et on va dire que sur les 15, il y en a 5 où ce sont des amis, mais qui sont aussi mes meilleurs clients pré-pi qui vendent un nombre de trucs de dingue. Donc, on va dire que vraiment, il y a 30%, c'est des gens que j'ai rencontrés grâce à GPA, grâce à pré-pi. et je pense à mon ami Andy qui bosse chez Racer je pense à ma copine Jane qui bosse chez GPA parce qu'elle a récupéré le travail que j'avais avant c'est des personnes que j'ai rencontrées grâce à GPA grâce à Prépy et maintenant on est devenus hyper amis ils étaient à mon mariage et depuis ils ont un code promo Prépy après j'ai mon pote Mathieu c'est celui qui a mon Shetland qui parle de Prépy tout le temps et moi c'est ça aussi l'intérêt c'est que bien sûr après j'ai toute une équipe d'ambassadeurs et d'ambassadrices qui sont canon certaines qui sont rentrées grâce à une campagne ambassadeur que j'ai faite il y a des années mais tu vois je me suis pas trop remise dessus dans le sens où chaque chose dans son temps on avait plein de sujets j'aimerais beaucoup muscler on va dire ce suivi là mais justement j'avais pas le temps les derniers temps donc ça s'est fait un peu là tu vois j'ai une euh une nana qui a hyper bien vendu sur Prépi et qui parlait tout le temps de Prépi. Et elle a un compte Instagram avec beaucoup d'abonnés. Et je me suis dit, je vais lui offrir quelque chose. Elle ne m'a jamais rien demandé. D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça s'est fait naturellement.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et tu vois, une de nos plus grosses ambassadrices, Anne de Forever Lennon, elle était en stage chez Prépi, un stage d'une semaine, avant... avant qu'elle ait Fidji, avant tout. Et c'est marrant parce qu'elle, ça a été... son message pour venir travailler chez Prépy, c'était, au lieu de réviser mon bac, je passe plus de temps à vendre des choses sur Prépy, est-ce que je peux venir ? Enfin, trop mignonne. Et elle a été, ouais, extra. Et c'est une nana, déjà, qui est top, et en plus de ça, qui a énormément explosé sur les réseaux sociaux, et qui est restée hyper fidèle aux marques qui lui ont fait confiance il y a 5 ans. Donc ça, c'est extraordinaire. C'est des super belles relations, des super belles rencontres.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chouette, c'est vraiment une approche, vraiment, vraiment... Sur le relationnel, et c'est ça qui est bien aussi. Ce n'est pas juste je cherche des ambassadeurs qui ont la grosse audience et on va faire du chiffre comme ça. Donc, je trouve ça super intéressant. Et ça colle aussi un peu avec la marque et un peu ses valeurs et son ADN. On sent que c'est une marque qui est proche du terrain, qui est proche des gens. Donc, c'est vrai que ça colle aussi. C'est super intéressant. Et du coup, aujourd'hui, ta stratégie marketing, comment elle s'articule ? Sur quoi tu t'appuies ? Est-ce que c'est plus sur des leviers d'acquisition ? Est-ce que c'est plus de la fidélisation, justement ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui en marketing ?

  • Speaker #2

    En fait, il y a un peu des deux. Alors là, je t'avoue que cette année, on est un peu sur quelque chose de transitoire, dans le sens où on va dire qu'on a été en croissance vraiment sur de l'acquisition du lancement. Donc de 2015 à 2020, l'acquisition n'était que là et c'était notre but. parce que c'était avoir des nouveaux clients, forcément, nouveaux clients, nouveaux catalogues, etc. Après, forcément, dans l'évolution de ton entreprise, tu es obligé de revoir tes canaux de manière un petit peu différente, de commencer à élargir un petit peu plus ta rétention. Donc, potentiellement, en mettant quelques leviers de type Vous avez fait 10 commandes, on va vous offrir justement une réduction. Là, pendant 48 heures, tu as une réduction, etc. D'accord. Après, moi, je ne veux pas être trop à la course à la réduction dans le sens où ce n'est pas mon ADN. j'ai des marges qui sont trop faibles. Et en plus de ça, on offre déjà des prix qui sont hyper attractifs. On fait de la seconde. Donc forcément, on a déjà convaincu par le prix, normalement, sur les annonces. Après, en termes d'action, là, nous, on s'est plutôt focalisé sur des nouvelles fonctionnalités cette année, notamment avec la sortie de l'application qu'on attendait depuis très longtemps. et c'était un très très gros projet que ça soit financier, temps, etc et on a également sorti un truc qui vient juste de sortir il y a une semaine c'est on fait les estimations on a fait tout un argus de tous les produits qu'on a déjà eu en ligne qui ont été vendus le nombre de jours qu'ils sont restés, quel prix moyen en fonction de ça, etc et du coup là on est capable de sortir des fourchettes de prix sur plus de 400 modèles donc le travail était vraiment colossal et donc ça je suis super contente qu'on ait sorti aussi cette fonctionnalité et donc nous ce qui est génial c'est qu'en fait nos utilisateurs font la communication de Prépi que ce soit du bout de l'oreille mais également comme on parlait juste avant un vendeur qui met en vente sur Prépi son but c'est quand même de vendre son produit et donc il va aller sur les groupes Facebook il va le partager il va en parler à ses écuries, ceci, cela. Donc, c'est du marketing de réseau qui nous a coûté, on va dire, sur l'acquisition globale, mais aujourd'hui qui ne nous coûte pas. Quand la personne partage ses réseaux sociaux, on ne le fait pas, en fait. Parce que c'est dans l'intérêt du client, forcément, de le partager.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est clair, il faut qu'il vende.

  • Speaker #2

    C'est ça. Après, on fait de l'acquisition via Meta Ads, vraiment assez classique, mais assez...

  • Speaker #0

    On a un tout petit budget. Enfin, vraiment, moi, je mets 150 euros de budget max par mois. Et ça nous permet d'avoir un super retour sur investissement. Là, justement, le sujet, c'est d'être plus spécialisé sur chacune des catégories, de pouvoir être meilleur dessus dans nos campagnes d'acquisition. Maintenant, moi, le plus gros, c'est vraiment bouche à oreille et SEO. SEO, ça a été le travail depuis le tout début. Donc le SEO, pour ceux qui nous écoutent, peut-être qu'ils ne te connaissent pas forcément, mais c'est le fait d'avoir un très bon référencement sur Google sans payer. Ah voilà ! C'est ça ! On va dire que le résumé va être à peu près ça. Mais c'est le fait de se dire que lorsqu'une personne a une recherche sur Google, c'est qu'il est déjà engagé. À partir du moment où on cherche tapis équitation pas cher, tapis hardcore pas cher, enfin X la marque, c'est qu'on est déjà enclenché dans un... une prise de décision pour commander. Et donc forcément, si nous on arrive dans les trois, cinq premiers résultats, c'est potentiellement c'est banco parce que forcément, il y a de l'analyse, il y a de la concurrence, on regarde, etc. Et donc là, le gros du travail, c'était ça, sur des mots-clés très précis, comme cela, mais également, là, le gros du travail, c'est de montrer aussi notre expertise. Notre expertise et aussi la volonté d'être impartiale par rapport aux marques. parce qu'on ne travaille pas avec des marques bien sûr mais ça va pas nous empêcher pour autant d'avoir notre propre avis que ce soit mon avis l'avis d'Inès qui travaille avec moi à l'avis de d'autres personnes qui peuvent travailler avec nous en interne c'est quand on a testé quelque chose ça veut pas dire que la marque est mauvaise si on dit mais ce produit il est un peu moins bien par contre celui là je vous le conseille et en fait moi mon but c'est aussi de montrer mon expertise quand on fait des salons quand on est présent à des endroits physiques physique moi je veux que mon client il soit content et en fait entre guillemets je m'en fiche quelle marque il va acheter moi ça n'a pas d'impact évidemment l'impact ça va être le prix mais je veux dire mon but c'est que mon client il rachète parce que moi dans ma stratégie de fonctionnement je ne suis pas rentable sur une première commande c'est assez rare que je sois rentable sur une première commande après avoir un client mon but c'est que mon client il achète 6-7 fois chez moi et ce qui est mon la rétention moyenne ce qui est énorme ouais c'est bien quand même

  • Speaker #1

    ouais ouais c'est quand même vachement bien ouais ouais carrément ouais super intéressant et après ouais en plus ce que je note c'est que tu sors presque un peu du digital puisque tu dis que t'as de la présence sur tes salons effectivement on voit que t'es à Equita ou on voit que t'as la boutique qui est toujours au Mans elle est plus ouais mais voilà t'as quand même eu ces éléments un peu physiques et ce qui fait que ça fait sortir du digital et en plus sur Equita de mémoire la mécanique c'est que les gens venaient t'apporter Leurs produits, c'est ça ? Et tu les gardais le temps du salon ? Oui. Ok. Ça, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    En fait, je les fais... En gros, ce qui s'est passé, c'est que je voulais participer à des salons, forcément me faire connaître. Oui, effectivement, dans les canaux d'acquisition et canaux marketing, ça fait partie des choses très importantes. Les deux premières années, il faut savoir que j'ai fait tous les concours possibles. D'accord. J'étais sur des concours tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et puis, au fur et à mesure, tu en as un petit peu moins besoin. Puis, mine de rien, tu es fatiguée. Et moi, on n'est pas une équipe de... 15 personnes. Donc, autant te dire, on est deux vraiment à temps plein sur Tepi. Après, je travaille beaucoup avec des personnes externalisées, que ce soit sur la partie technique, le service client, etc. Pour pouvoir être rapide et efficace. Parce que ce n'est pas possible sinon. Et puis, Tepi Sport ne peut pas absorber le salaire de 10 personnes. Donc, clairement, il faut être aussi assez factuel. Et en fait, la présence physique, il y a plusieurs sujets. Le premier, c'est qu'être proche des clients, c'est génial. Moi, déjà, j'adore je veux dire tu entends un client enfin moi ça me fait chaud au coeur j'entends des gens ils ne savent pas que je suis sur le stand ils avancent ils disent oh là là c'est Prépisport viens on passe mais moi mon coeur il explose je suis trop contente je suis trop contente d'entendre ça et puis en plus de ça ça permet de montrer aussi ton conseil qu'ils se rendent compte que derrière un site il y a une personne physique qui les répond et puis ils se rendent compte pouvoir échanger et je le vois d'année en année des gens qui reviennent sur les salons et je les reconnais et franchement c'est trop cool, moi j'adore. Ça c'est ce côté super sympa sur le suivi. Et autre chose, pourquoi j'ai fait des salons au tout début ? Donc forcément être connue, être plus connue, parce que tu arrives sur un événement comme la mode Beuvron, comme des championnats régionaux, forcément tu as une attractivité qui est énorme. tu participes à Grand Prix, etc. C'est colossal le nombre de personnes qui vont pouvoir passer. Donc, ça, c'est génial. Mais sauf que ma problématique au tout début, c'est comme j'avais que mon site en ligne, tu te dis, OK, génial, mais je vais mettre un kakémono, personne ne va s'arrêter sur mon stand. C'est relu. Tu ne t'arrêtes pas. Et donc, c'est aussi une des raisons pour laquelle j'ai beaucoup développé la partie conciergerie, donc dépôt-vente, où les gens déposaient du matériel. Ils ont plein de choses à vendre. Ils viennent, on s'occupe de tout. Là, nous, on est les concierges olympiques, donc ça, c'est top. Nous, ça nous permettait d'avoir du contenu déjà parce que tu peux filmer plein d'articles complètement différents, d'avoir des marges. plus importante parce que forcément notre commission elle est plus importante on a un stand il faut vendre etc et puis après on a eu la boutique alors au tout début j'ai une boutique à dinar après on a ouvert au Mans pendant 2-3 ans j'ai une boutique au brewery Jump qui était devenue beaucoup trop petite donc ça débordait partout et après j'ai réouvert fin 2019 une boutique à dinar immense trop belle qui donnait sur la carrière c'était et le bureau et le showroom c'était Ça, c'était extra. Enfin, moi, c'était le rêve. C'était le projet de ma vie, quoi, ce truc. C'est génial. J'ai pu remonter à cheval. Enfin, ça, c'était une expérience de dingue. Et bon, après, il y a eu le Covid. Donc, ça, c'est encore un autre pataquès. Mais tout ça pour dire que... En plus, c'est vraiment un service que les gens attendaient et que les gens souhaitaient parce qu'ils ont la flemme. Enfin, clairement, il faut se le dire. Mais moi, la flemme, j'ai trop de flemme.

  • Speaker #1

    Les photos,

  • Speaker #0

    ouais. Prendre les photos, répondre aux gens, blablabla, aller expédier, trouver un carton. Ah, ça me fait plaisir. Je préfère que vous guettiez ça. avant je préfère gagner un petit peu mais pas avoir cette charge mentale relou c'est clair, c'est super intéressant et du coup sur les salons ça m'a permis aussi de décocher quelque chose qui était bloqué aussi chez les gens pendant de nombreuses années au tout début c'était que les personnes se disaient l'occasion c'est un tapis bas de gamme troué et moi j'étais là, non en fait l'occasion ça peut être ta selle que t'as acheté neuve que tu as utilisé deux ans et en fait, tu as vendu ton cheval. C'est une salle d'occasion. Ah ouais, non, mais elle est comme neuve. Oui, mais c'est une salle d'occasion. C'est ça. Et ça a permis de débloquer aussi ces choses-là, que les gens se rendent compte que, ah ouais, l'occasion, en fait, ça peut être une veste neuve de concours, ça peut être un polo qu'on t'a offert, mais tu as oublié de renvoyer, et qui est tout neuf, qui a une étiquette. C'est ça aussi l'occasion. Il y a de tout. Oui,

  • Speaker #1

    au cœur.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça.

  • Speaker #1

    Carrément du textile tout neuf. Effectivement, moi, j'ai déjà gagné. Je me rappelle que j'ai gagné en concours un jour un pantalon de concours. Une belle marque qui valait cher. Mais c'était une taille homme XL. Oui,

  • Speaker #0

    super. Que veux-tu en faire, toi ? C'est génial.

  • Speaker #1

    Alors, j'étais contente. J'ai quand même mis longtemps à la vendre au final parce que c'était quand même une grande taille aussi. Mais bon, effectivement, ce genre de produit, tu es content de les avoir, mais tu les remets en vente direct.

  • Speaker #0

    c'est ça c'est ça tu les remets en vente et en fait c'est ça aussi l'occasion c'est le cadeau de Noël que t'as eu en double c'est il y a plein de choses après il y a aussi forcément des produits qui sont un peu plus déniés tu vois une couverture bon bah oui il manque une courroie de cuisse ok fine mais

  • Speaker #1

    en fait tu t'en rachètes une tu la remets ça passe c'est ok ouais ouais ouais carrément super intéressant ce mix effectivement le site tu utilises la publicité ce qui qui permet aussi de rester top of mind aussi et d'avoir quand même cette notoriété. Et puis, tu as les salons qui permettent aussi d'avoir ce contact physique, d'avoir cet espace conciergerie. Donc, c'est super intéressant d'avoir aussi ce mix un petit peu physique et digital. Et le SEO, forcément, mais ça, tu prêches une convaincance.

  • Speaker #0

    C'est tellement important.

  • Speaker #1

    C'est super important, carrément. Et du coup, est-ce qu'il y a une opération marketing que tu as faite, qui a super bien marché ? C'est quoi pour toi le truc que tu as fait, l'idée géniale qui a boosté un petit peu l'activité ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as fait comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, ça peut être un peu un ensemble de tout. Après, là, je dois t'avouer que ma dernière édition à Equita, ça a été un truc de fou. Et pourtant, je participe à Equita depuis 2016. Mais... J'ai fait beaucoup plus de publicité. J'ai beaucoup plus communiqué en amont vraiment pour venir, pour que les gens viennent déposer leur matériel. En fait, pendant Equitalion, j'ai un stand et j'arrive clairement avec ma voiture qui est vide. J'ai juste des portants. Donc, j'arrive, le stand est vide. Il faudrait vraiment... Je t'enverrai les photos après parce que c'est lunaire. C'est lunaire ce qui s'est passé. C'est-à-dire que dès le premier soir, mon stand était plein à ras bord. Franchement, c'était... J'ai vu.

  • Speaker #1

    C'était trop.

  • Speaker #0

    en fait on s'est fait complètement dépasser j'ai ma super copine qui est venue m'aider et heureusement Carole était là parce que c'était lunaire en fait donc ce qui s'est passé c'est que j'ai fait beaucoup plus d'acquisitions, j'ai contacté vraiment les personnes qui venaient à Equitalion j'ai plus communiqué auprès de mes clients et en fait je l'ai fait plus en avance je pense que les années précédentes et j'ai fait plus de relance parce que pour vraiment leur dire n'oubliez pas à préparer parce que très souvent en fait t'es dans ton quotidien ah ouais génial tiens j'irai vendre justement mon pantalon que j'ai gagné en concours et puis quand tu fais ta valise t'oublies enfin c'est normal et donc là j'ai vraiment essayé d'être beaucoup plus là-dedans donc il y a ça il y a aussi la réalité économique de il y a plein plein de sujets c'est-à-dire que bon bah c'était quand même plus compliqué l'année dernière mine de rien il y a beaucoup de choses qui ont augmenté donc on cherche à rentrer des sous un peu par d'autres manières dont la vente d'occasion de ces produits. Et en plus de ça, ça se démocratise d'année en année. Et Vinted a fait un coup de projecteur énorme sur l'occasion en 2020. C'est vrai que moi, ça m'a pris une partie de mon business, mais tout à la fois, ça m'a ouvert des voies de beaucoup de personnes qui n'auraient pas pensé à vendre, qui maintenant pensent à le faire. Et c'est vrai qu'Equita, ça a été génial, ça s'est super bien passé. Mais la contrepartie, c'est que... il y avait des moments, les gens me déposaient, donc les gens vraiment étaient en file indienne, ils me déposaient du matériel. Moi, imagine-toi un moment, j'ai des tapis entre les jambes, j'ai un filet sur l'épaule, et en même temps, il faut que j'encaisse, et en même temps, j'ai un autre dépôt. Oh là là, c'était lunaire. Ah ouais, incroyable. Donc, super bien, parce que vraiment, on a fait un très très très bon Equita, mon meilleur Equita. On a eu plus de 150 vendeurs, il faudrait que je te redise exactement combien de produits on a vendus, mais c'était, on a fait un super gros chiffre. donc bon forcément j'étais super contente mais tout à la fois tu vois le truc où t'exploses sur cet événement j'étais pas préparée et pourtant ça fait des années que je le fais mais j'étais pas préparée à cette explosion là et donc bah forcément bah t'as plus de temps d'attente quand les gens veulent venir travailler tu as des produits qui ont pas été étiquetés rapidement mais parce que juste physiquement je ne pouvais pas, j'ai fait deux nuits blanches les deux premières nuits je n'ai pas dormi c'était il y a le mec de la sécurité qui est arrivé... qui soulève la bâche et qui me dit il faut partir maintenant. Je dis oui, mais je ne l'entends pas. Mais je dis, je ne le sais pas. Et... Ah ouais, une lumière.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est fou. Mais du coup, tu as déjà des actions correctrices pour l'année prochaine, pour le prochain. Oui, heureusement. Tu sais déjà peut-être que c'est...

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà, il y a la partie où on va vraiment faire un espace peu pour le dépôt, parce que sinon, c'est ingérable. En fait, quand tu as un seul desk, et puis c'est compliqué de dire à une personne qui a envie d'acheter, de lui dire Attendez, j'ai un dépôt. Et puis le dépôt, tu prends un peu plus de temps, etc. Là, après, avec notre Arbus, notre estimation, il y a vraiment cette rapidité aussi. Ça, c'est bien. Donc ça, ça nous fait gagner un temps fou. On avait déjà mis en place un système de formulaire en amont pour que les gens puissent préenregistrer. Là, nos étiquettes seront déjà faites en avance. On a pris un stand un petit peu plus grand. Donc, voilà, il y a plein de choses qui sont en place.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Et puis, on a l'application. Et donc, l'application, ça va nous faire gagner aussi énormément de temps sur la mise en ligne, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et du coup, je notais que tu disais que tu avais relancé les gens. Donc, tu as une newsletter, tu as ta base de données d'acheteurs, de vendeurs. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, justement, on s'est un petit peu remis dessus là cette année avec Inès parce que les newsletters, on en faisait, mais on n'était pas très forts. n'étaient pas très forts là-dedans. Nous, on fait beaucoup de com sur Instagram et on avait aussi un blog qui tournait très bien. On l'a refondu l'année dernière, donc on a complètement transformé tous nos articles l'été dernier. Sauf qu'on ne faisait pas forcément suivre par email. Moi, personnellement, recevoir des emails pour me dire c'est moins 50%, les choses promotionnelles, ça peut vite me tendre. Parce que quand je n'en ai pas besoin à ce moment-là, ça me saoule. J'entends, je trouve ça très bien, mais je pense qu'il faut le tourner différemment. Et c'est là où c'est une imbrication de plein de choses, c'est-à-dire la partie actualité, la partie SEO, forcément, avec des articles de blog intéressants. Mais notre but, c'est de rester dans la tête des gens, pouvoir leur donner des conseils, et en fait, qu'on soit forcément l'indispensable sur lequel tu vas acheter après. Bien sûr, on fait des sélections. Notre but, c'est de vendre. Mais il ne faut pas oublier que moi, si j'ai créé cette entreprise, c'est aussi pour réduire la production. réduire les déchets, le but c'est de vendre moi c'est pas mon modèle mais tout à la fin c'est une entreprise, c'est pas une association il faut que je gagne de l'argent il faut être très transparent sur ça maintenant, mon but c'est pas aussi de dire aux gens, mais si, achète-le ton cinquantième tapis, alors bien sûr on va faire des blagues dessus, t'as des collectionneurs évidemment qu'on fait des blagues dessus mais bon notre but c'est de permettre à des personnes qui ont plein de choses chez eux pouvoir revendre l'utiliser pour s'engager en concours, payer des frais vétos, se payer un resto, je n'en sais rien, ils font bien ce qu'ils veulent d'ailleurs après, et ou se racheter un nouveau produit. mais c'est pas consommer, consommer, consommer. Et donc, c'est pour ça aussi que nos newsletters, elles sont aussi là pour garder le lien, pouvoir partager des tutos, des astuces. Tu vois, on parle parfois des astuces qu'on a pu tester sur nos chevaux. Ça n'a absolument aucun rapport avec le tapis d'occasion que j'aimerais bien vendre. Oui, carrément. Ça fait partie de l'univers aussi. Oui, carrément. Donc là, on s'est vraiment placé sur ça et on a une à deux newsletters qui partent par semaine.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, ouais, c'est déjà bien. C'est un bon rythme. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est cool. Ouais, c'est cool. Non, ça,

  • Speaker #1

    c'est top. Et du coup, à l'inverse, est-ce qu'il y a une opération marketing qui n'a pas marché ? Est-ce que tu as fait un truc un jour et tu dis, bon, voilà, laisse tomber. C'était un gros flop.

  • Speaker #0

    Ah ouais, le gros flop. Bah oui, j'en ai fait plein. Des trucs loupés, il y a eu plein. Il y a eu, par exemple, dans les premières fois où j'ai participé à des salons, en fait, à un moment, c'était un peu le faux mot des salons. Tu te dis, ah, si je ne suis pas là, on va m'oublier. Non, en fait, tout le monde s'en fout. et j'avais participé à un salon mais en plus ça m'avait coûté une tonne enfin pas de participer mais d'y aller j'étais allée à Avignon donc moi il faut savoir que j'habitais à Dinard donc à ce moment-là je sais plus pourquoi mais j'ai dû louer une voiture je sais plus pourquoi j'ai loué une voiture en bref donc tu loues une caisse, ok tu descends jusqu'à Avignon tu dors dans un hôtel le moins cher possible mais sincèrement je m'entourais dans la couette j'étais là mon dieu pourvu que personne rentre dans cette chambre et le premier jour j'ai vendu un bonnet Et là,

  • Speaker #1

    je me suis dit, c'est chaud.

  • Speaker #0

    Ça va être long. Là, c'est la merde. Ça va être très, très, très long. Mais bon, je n'avais pas communiqué. Je n'avais pas une bonne PLV. Rien n'allait. Voilà. J'ai voulu faire les trucs trop vite, machin. Ça, ce n'était pas bien. Et puis, celle-là, je pense que ça, c'est la plus belle opération loupée. Mais bon, c'était au tout début. C'est un service qui est bien, mais je pense que j'aurais dû communiquer différemment. la communication est essentielle afin que les personnes sachent que tu es là déjà et puis quand tu repasses dans les allées, si tu as juste une affiche grande comme ça, tu vas pas aller très loin. Ouais, c'est clair. Donc, ça n'a pas marché d'ailleurs. Ouais,

  • Speaker #1

    bah voilà, c'est clair. Ah super. Bon bah oui, on en fait tous des OP qui ne marchent pas, mais bon. Du coup, on l'apprend. Derrière,

  • Speaker #0

    on réapprend,

  • Speaker #1

    on fait mieux la prochaine fois.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça serait quoi tes conseils ? pour un entrepreneur qui a envie de monter une marketplace dans le cheval ou pas ? Voilà, parce que c'est quand même un secteur assez particulier, c'est un fonctionnement assez particulier, le marketplace. Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut penser tout de suite ? Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut éviter, vraiment ? Voilà, qu'est-ce que c'est tes conseils ?

  • Speaker #0

    Ben oui, alors c'est vrai qu'un marketplace, on en voit de plus en plus, mais c'est quand même un secteur très niche. Alors là, pour le coup, très niche dans la niche parce qu'on ne parle pas de e-commerce. Déjà, c'est difficile de faire comprendre la différence. Une marketplace, c'est vraiment une plateforme de mise en relation entre soit un acheteur, un vendeur, soit un prestataire de service et quelqu'un qui va avoir besoin de ce service. Donc déjà, rien que ça, techniquement, tu n'es pas sur les mêmes choses. La législation est différente, le modèle de fonctionnement est un petit peu différent, etc. D'un côté, tu parles d'un produit, d'un côté, tu parles d'un service. Donc en fait, pour tout ce qui va être marketplace, déjà, ça va être vraiment analyser sa concurrence à bloc parce que... tu en as de plus en plus, tu as des très gros acteurs à chaque fois et c'est difficile d'être face à des gros acteurs. Donc pour se différencier, à mon sens, il faut être dans une niche, c'est indispensable parce que t'as un eBay, t'as des maisons du monde qui est maintenant une marketplace, t'as des articles, c'est des énormes bulldozers donc tu peux pas rivaliser, c'est impossible. Et donc lorsque tu es un spécialiste sur une niche, Tu vois, Back Market, quand ils se sont lancés, c'est il n'y a pas si longtemps. Maintenant, ils sont énormes, mais ils se sont lancés au tout début, c'était que sur l'iPhone, il me semble. Je ne dis pas de bêtises, mais je crois que c'était que l'iPhone. Apple, en tout cas, maintenant, ils ont étouffé. Mais voilà, il faut être spécialisé. Donc, ça déjà, super important. Très bien connaître ses concurrents et très vite automatiser. En fait, il faut se dire qu'on peut réussir à faire une Marketplace avec. Quand je dis pas grand-chose, c'est maintenant un site avec du no-code, tu vas pouvoir réussir à faire quelque chose de très propre. Les gens ne vont pas voir que derrière, c'est toi qui fais ta petite étiquette, etc. Ça, ce n'est pas grave, justement. Mais il faut que tu aies de l'attraction. Une fois que tu as de l'attraction, tu passes à l'étape 2 et là, tu passes avec des spécialistes de la marketplace parce que non, tout le monde n'est pas spécialiste de la marketplace. Quelqu'un qui fait des sites e-commerce, il peut être extraordinairement bon, il ne fait pas de la marketplace. Et ça, il faut faire très attention. techniquement techniquement c'est très c'est il faut faire très attention et après oui bien sûr dès que t'as des étapes de vie moi au tout début c'était un site où il y avait beaucoup de choses qui n'étaient pas automatisées et Et il fallait attendre un certain flux pour investir et l'automatiser. Sinon, ça ne sert à rien. Après, oui, il faut attendre avant d'être rentable aussi. Ça, c'est très… Voilà, il faut avoir un peu de patience. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est qu'au début, on travaille un peu pour le futur, mais on n'a pas forcément… Ce n'est pas forcément évident.

  • Speaker #0

    C'est l'œuvre où la poule. C'est ça, il faut trouver de l'attraction. Et ce qui est difficile par rapport à lorsque tu vends ton propre produit… demain je lance une marque de vêtements imaginons tu trouves des acheteurs alors que la difficulté c'est qu'il faut que tu trouves et des acheteurs et des vendeurs et c'est important donc oui tu as deux problématiques de communication c'est d'aller chercher des vendeurs et de leur prouver que c'est hyper intéressant pour eux et après derrière c'est rapide et ouais et

  • Speaker #1

    que tu es suffisamment d'annonces pour pouvoir dire à des acheteurs regardez j'ai quand même du choix parce que si tu as deux annonces mais c'est ça donc en plus j'imagine que c'est difficile cette partie là ouais il faut communiquer d'abord aux vendeurs avant de communiquer aux acheteurs en fait d'abord t'as aussi ce process là ouais ok super intéressant il y a des choses qu'il faut éviter il y a des vraiment si t'as un gros warning au

  • Speaker #0

    qualif'un gros warning un gros warning je pense que c'est c'est vraiment se dire que ça va exploser tout de suite parce que ça peut, bien sûr que ça peut et franchement c'est génial et maintenant il y a encore tellement de niches qui peuvent exploser pas du tout dans l'invitation mais je pense qu'il y a plein d'autres sujets pour le coup j'ai beaucoup de personnes qui me contactent justement pour avoir ce type d'informations et donc justement maintenant je suis un petit peu de coaching, de consulting sur cette partie où je m'éclate parce que forcément c'est trop bien c'est super intéressant puis tu vois des sujets passionnants donc oui je suis pas mal sollicitée sur LinkedIn et j'adore, j'ai eu des super échanges et je pense qu'il y a encore tellement de choses à faire sur les marketplaces après là où il faut faire attention c'est que les marges sont très faibles et donc il faut faire du volume mais pour faire du volume il va falloir mettre en place quand même une automobile, tout est bien huilé moi j'ai des process pour tout je suis une psychopathe du process une addict de notion mais c'est hyper important il ne faut pas le faire il faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est-à-dire se dire je vais faire un truc extraordinaire à part quand on a le budget, bien sûr ça serait bête de s'en priver mais on peut pas avoir une Ferrari si on n'a pas d'essence à mettre dedans en fait à mon sens c'est quand même hyper important de voir ça et on peut le faire peut-être un peu par étapes quoi il y

  • Speaker #1

    a un concept que j'aime bien d'une personne qu'on connait, parce que t'es passée chez Live Mentor je crois, et moi aussi... Et qui est la méthode du skateboard. C'est-à-dire qu'on ne sait pas la peine de construire tout de suite une énorme voiture, etc. On fait d'abord un petit skateboard, après ça devient un vélo, après ça devient autre chose. Voilà, c'est vraiment étape par étape. Donc, super intéressant. Alors, une dernière question, un peu plus large, puisque ce podcast, c'est le podcast du marketing équestre. Ce n'est pas un terme, je pense, qui est officiel. Mais j'aimerais bien savoir, pour toi, c'est quoi le marketing équestre ? Est-ce que tu penses qu'il y a un marketing spécifique équestre ? Comment on le définirait ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Marketing équestre, alors oui, dans le sens où on est vraiment spécialisé. C'est marrant que tu dis ça. Effectivement, ça me fait penser à certaines marques qui veulent utiliser l'image haut de gamme de l'équitation, mais en n'ayant pas forcément les codes. Donc, ils vont mettre des couleurs qui sont... Tu vois, par exemple, tu as certaines couleurs qui sont peut-être trop agressives. On avait pu voir, il y avait une marque de… Comment ça s'appelait ? Je me demande si ce n'était pas Lamborghini ou un truc comme ça qui avait voulu prendre le casque il y a longtemps. Et tu vois, ils étaient sur des codes un peu plus moto, automobile. Nous, on retrouve un peu moins. Nous, c'est vrai que souvent, on va retrouver du bleu marine, on va retrouver du vert. Et ce qui est très bien, il y a d'autres… des marques qui cassent complètement les codes et qui ont complètement changé. Quand tu penses à des CWD, etc., ils ont changé les codes, ce qui est génial. Mais on va dire que dans le marketing traditionnel, on ne serait pas parti sur cette couleur-là. Là, je parle d'un point de vue vraiment visuel. Après, ça va être des termes. Les termes sont très importants. Et l'autre chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que les personnes à qui on va vendre des produits sont des amoureux du cheval. On a le côté bien-être, il y a le côté humain, il y a le côté sportif. Donc oui, il y a un marketing équestre parce qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte en fonction est-ce qu'on est une marque alimentaire ou est-ce qu'on vend justement des selles. Tu ne t'adresses pas du tout de la même manière, mais ton marketing équestre, il est à prendre en fonction de tes différentes colonnes, on va dire, qui sont essentielles. La performance, le bien-être. Surtout qu'aujourd'hui, le bien-être animal devient de plus en plus en... et en devant de la scène, ce qui est très très bien mais thanks god enfin quoi et c'est important après bon faut pas aller dans les extrêmes non plus mais je veux dire il y a un moment, si on a commencé à monter à cheval, on aime les chevaux, ils sont extraordinaires après je te dis pas que je sais pas j'enlèverais tous les trucs d'à côté, tous les artifices etc pour pour Pour ça, maintenant, il faut quand même les écouter. Je veux dire, c'est vite dehors. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui, carrément. Effectivement. Oui, et puis, je pense qu'il y a un marketing équestre. Et puis, de la même manière que je pense que tu t'adresses à des passionnés de voile. Et quand tu es une marque à voile, tu dois avoir un marketing un peu spécifique. Parce qu'il y a les termes. On s'adresse à des gens passionnés dans tous les cas. C'est ça. Voilà. Je pense que c'est important de garder ça en tête. On s'adresse à des gens passionnés.

  • Speaker #0

    C'est ça. Côté, voilà. sportif, passionné, il y a un animal c'est comme pour Animaux de Compagnie, c'est un marketing bien particulier, tu fais beaucoup venir l'émotion, les souvenirs c'est un membre de ta famille donc ça c'est hyper important et je trouve que aussi cette nouvelle branche sur la bienveillance, la partie RSE et la partie bien-être animal sont des gros piliers à prendre en compte. Comme je disais, je ne suis pas en train de... Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas en train de dire ce qu'il faut faire. Je n'en sais rien. Je n'ai pas la science infuse. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut aussi faire très attention à ça parce que tu as aussi les bad buzz que tu peux avoir avec tout ce qu'on peut entendre aussi autour de ça où il faut savoir bien gérer son marketing. C'est très, très important. Oui. Par exemple, visuel. Voilà, visuel. Et... Aujourd'hui, ce n'est plus possible de voir un cheval complètement encapillé. Là, je ne sais plus quelle marque. Alors, pas du tout Equest, mais justement, qui a voulu utiliser le cheval, mais avec des artifices énormes, horribles. Non, là, c'est un faux bâtiment. Ça n'a pas marché. Non. Voilà. Je me demande si c'était… Je crois que c'est Raph Lauren qui avait fait un bad buzz énorme avec un tapis qui était à l'envers. Oui. Non, mais les gars, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Tapis à l'envers. C'est récent,

  • Speaker #0

    ça, oui. Mais c'est récent, je l'avais vu. Je crois, oui. Pas vous. Pas vous.

  • Speaker #1

    Le tapis à l'envers, oui, ce n'était pas possible effectivement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Voilà, tu vois, c'est ce genre de choses, tu as la connaissance, il y a beaucoup de paramètres effectivement. Il faut être accompagné. Si on n'est pas dans le secteur et qu'on veut se lancer dessus, c'est impossible. C'est clair,

  • Speaker #1

    il faut connaître un petit peu quoi. Ok, super, super intéressant. Merci beaucoup. Bon, on a parlé un peu de marketing, on a parlé d'entrepreneuriat, tout ça. Moi, j'ai aussi envie maintenant de... Parlez un peu cheval, en mode un peu moins détente.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien que tu me racontes si tu as une histoire, une anecdote en lien avec le cheval ou ta plus belle histoire avec un cheval. Voilà, c'est quoi ? Partage-nous un petit peu ça.

  • Speaker #1

    Alors moi déjà, il faut savoir que je suis passionnée de ouf. Mes parents m'ont offert un Shetland. J'ai eu un Shetland pour mes 10 ans, donc trop mignon. Je l'ai toujours. Oh là là, ouais,

  • Speaker #0

    génial.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as, il a 25 ans. Il vit sa meilleure vie. Il part en liberté sur la plage. Et il sert de poule au poulain. Franchement, il a une super vie. Il est extra et je l'adore. Et je l'ai eu chez moi. Donc, en fait, quand j'arrive, je le reconnais. C'est extraordinaire. C'est le rêve d'un enfant. Donc, ça, c'est extra. Mais forcément, bon, tu es un Shetland, tu fais du concours. Voilà, ça ne va pas ensemble. Parce que tu as 16 ans, tu ne montes pas Shetland. Ah,

  • Speaker #0

    maman,

  • Speaker #1

    c'est cher. Et forcément, mon rêve, comme je pense toutes les personnes qui vont à cheval, c'est d'avoir ton cheval un jour. Mais finalement, heureusement, mes parents n'ont pas cédé à ça. Parce que j'ai eu la chance de pouvoir faire des études, de voyager. Et je pense que quand tu as ton cheval, tu as envie de profiter, de faire d'autres choses. Moi, je ne le vois pas comme un fil à la pâte. Mais ce que je veux dire, c'est que forcément, tu as des choix qui sont différents. Quand tu es étudiante, moi, j'étais complètement libre. J'ai pu faire tellement de choses et tout. C'était extra. Et je n'ai pas monté à cheval, enfin, je n'ai pas fait de concours pendant 12 ans, donc très long. Quand j'ai monté à Crépy, déjà, je n'avais pas de temps et je n'avais pas de sous. Et donc, c'est pour ça, quand je suis revenue en Bretagne, en fait, j'avais ramené mes bureaux à Paris pendant 2-3 ans et je commençais à être frustrée parce que, clairement, à Paris, c'est intouchable. Je ne pouvais pas du tout me permettre d'aller monter à cheval. Et j'ai ramené mes bureaux à Dinard, donc les bureaux dont je te parlais tout à l'heure, avec vue sur la carrière, enfin, extra. 5 minutes de chez moi et je me suis dit ok cette année mon budget c'est je prends une demi-pension et je me suis dit pendant un an je voudrais un cheval qui soit effectivement un peu un doudou parce qu'il faut qu'il soit gentil il faut qu'il soit gentil si je peux refaire du concours ce serait génial et donc j'ai croisé le chemin d'un super cheval qui s'appelle Quartz et qui était à prendre en DP donc je le prends au bout d'un mois on fait un concours on classe direct je me dis ce cheval est absolument extraordinaire il voit toutes les foulées que je ne vois pas il est magnifique il est magnifique Et en fait, au bout de six mois, il est à vendre. Et moi, je me pose un peu la question parce que le cheval, il a 15 ans. Moi, clairement, je me dis s'il a des problèmes de santé, est-ce que je suis capable de pouvoir subvenir, etc. Et en fait, c'est mon chéri qui me l'a offert, qui m'a fait une surprise. Et il m'a offert mon cheval qui est donc... C'est le cheval de ma vie, ça fait cinq ans que je l'ai. Et finalement... Mais non, mais moi, je l'aime d'amour. Je pense que je dois avoir 4 500 photos dans mon téléphone. Et on a fait... Enfin, j'ai fait du concours, j'ai fait tout ce que je voulais, j'ai classé, j'ai participé à ma première 115. Donc bon, je ne fais pas des grosses épreuves, mais je veux dire, j'étais ravie. J'ai fait mon dernier parcours en l'école. Mon cheval, il faut savoir qu'il est entier. Donc il est extraordinaire. Il est gentil comme tout. Et là, maintenant, je fais de la liberté. Je monte en cordelette, je monte sans rien. je l'ai emmené à la plage, j'emmène partout, il est trop mignon. Voilà, trop belle histoire.

  • Speaker #0

    Trop bien, belle histoire, franchement, et beau cadeau. On aimerait bien avoir ce genre de cadeau. On sait qu'à une cavalière, c'est mieux de lui offrir un cheval qu'une bague finalement. Écoute, merci vraiment à toi pour ton partage, c'était hyper intéressant. Alors du coup, je pense qu'on a appris plein de trucs, ça va être super utile pour tous ceux qui nous écoutent. Moi j'ai appris plein de trucs sur Prépi, sur plein de choses, c'était vraiment merci à toi pour ton partage vraiment très enrichissant. C'est quoi la suite pour toi et pour Prépi ? Quelles sont les actualités de Prépi et toi, qu'est ce que tu fais ? Et puis où est ce qu'on peut te retrouver ? Dis nous.

  • Speaker #1

    Pour Prépi, déjà là j'ai l'application qui est sortie, donc elle est en bêta, on a 700 téléchargements déjà à date, donc c'est hyper cool. Le projet c'est donc on va sortir la version Android aussi avant la fin d'année. Donc il y a pas mal de belles choses avec cette application. L'année prochaine on va avoir aussi de grands changements, notamment avec la refonte de notre site, participation à beaucoup plus d'événements, etc. Il y aura plein de nouvelles choses l'année prochaine d'un point de vue marketing. Et beaucoup plus de présence physique à venir, donc ça c'est top, je t'en parlerai plus tard. Et puis... Ensuite, moi de mon côté, je divise un peu ma vie professionnelle entre Prépy et mon autre activité justement de consultante. Et je suis mentor justement d'entrepreneur chez Live Mentor aussi. Et ça, j'adore, je m'éclate, je rencontre plein de gens, j'ai accompagné plus de 100 entrepreneurs, donc c'est super. Et j'accompagne aussi des entreprises qui veulent créer des marketplaces. Moi, c'est vraiment mon sujet de prédilection. Et je le fais par plein de manières différentes, que ce soit de la formation, du coaching, ou carrément la partie consulting, ou même je peux faire pour eux. Donc ça, c'est vraiment hyper enrichissant. Et en fait, ces deux activités se complètent dans le sens où, lorsque tu es ouvert à l'actualité, à ce qui se passe, même dans d'autres secteurs d'activité, ça te permet quand même de pouvoir aussi... te l'approprier, peut-être l'adopter et l'adapter à ton secteur. Donc, c'est extra. C'est hyper enrichissant et moi, je m'éclate. J'organise mes journées comme je veux. J'ai quand même le temps d'aller voir mon cheval. Maintenant, la vie est extra. Ça a été très dur les premières années, mais maintenant, on est sur un rythme de croisière qui est très agréable. Et puis après, pour me retrouver, c'est plutôt sur LinkedIn. Enfin, LinkedIn et Instagram, en fait, les deux canaux que j'utilise le plus. Marc-Anne Camille Traverse ou Prépisport sur Insta. Donc là, il y aura de magnifiques vidéos de quartz qu'on utilise beaucoup. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas pour ce super échange. J'étais encore une fois ravie de t'avoir. Et puis du coup, à très bientôt sur les réseaux ou sur un terrain de concours ou sur un événement.

  • Speaker #1

    Parfait, à bientôt. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Si cet épisode t'a plu. N'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, laisse un avis et une note sur Apple Podcast ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Les débuts de Preppy Sport

    02:35

  • Savoir cibler précisément

    08:36

  • Analyser la concurrence

    08:36

  • La stratégie des ambassadeurs

    15:33

  • La stratégie marketing actuelle de Preppy

    19:06

  • Une opération marketing qui a super bien marché

    26:38

  • C'est quoi le marketing équestre pour Camille ?

    37:43

  • La belle histoire de Camille avec les chevaux

    45:05

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Description

As-tu déjà rêvé de transformer une idée, un besoin en un business florissant ?

Comment passer d'une idée simple à une marque incontournable dans l'équitation ?


Aujourd'hui, je te propose de découvrir le parcours inspirant de Camille, fondatrice de Preppysport, qui est devenu la référence de la seconde main dans l'équitation.


Programme:

  • Comment Camille a-t-elle eu l'idée de Preppysport ?

  • Quels défis a-t-elle rencontrés en lançant sa marketplace dans un secteur de niche ?

  • Comment Preppysport a su transformer les obstacles en opportunités de croissance ?

  • Quelle stratégie marketing Camille a-t-elle adoptée pour faire connaître sa marque ?

  • Quels conseils essentiels Camille partage-t-elle pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le secteur équestre ?


Envie de connaître tous les secrets de cette success story ?

Écoute cet épisode pour découvrir comment LA bonne idée peut devenir un business qui marche et innove.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Priscillia, alias LadyWeb. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils. mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour Camille. Merci d'être là pour cet épisode. Je suis trop contente de t'avoir parce que Pré-Pisport, c'est quand même une grosse marque qu'on connaît tous quand on est cavalier. Vraiment, c'était génial de voir comment a grandi la marque. Donc vraiment, je suis super contente et je voulais t'inviter parce que tu as aussi, je pense, ce côté entrepreneurial et que tu vas certainement avoir plein de choses à apporter. aux auditeurs parce que je suis sûre que tu as plein d'idées et plein de choses à nous partager. Donc je suis trop contente de t'avoir là.

  • Speaker #2

    Trop bien, moi aussi je suis ravie d'être là. Merci beaucoup d'avoir pensé à moi et à Prépi.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce que tu peux nous présenter c'est quoi Prépi Sport exactement ?

  • Speaker #2

    Alors Prépi Sport, c'est le vinted de l'équitation. C'est-à-dire que vous allez pouvoir acheter et vendre du matériel d'équitation d'occasion. Ça peut être aussi du matériel neuf, mais qui a été revalorisé, reconditionné ou des fins de stock. Et donc, le but, c'est vraiment de pouvoir mettre en relation des acheteurs particuliers avec d'autres vendeurs particuliers. Vous pouvez acheter tout type de matériel et on est disponible dans 45 pays. On a plus de 100 000 utilisateurs et on a notre application mobile qui vient juste de sortir.

  • Speaker #1

    Trop bien, super. Et bien, c'est pour les quelques personnes qui potentiellement ne connaissaient pas Prévisport. Alors. je te propose de faire un petit point de remonter un peu le temps et de parler un peu de la genèse de ce projet de Prépisport comment t'as eu l'idée comment ça a démarré finalement est-ce que au début t'as fait un truc avec un super business plan t'as étudié ta cible ta concurrence ou t'es vraiment partie d'un besoin que t'avais et que tu t'es un peu lancée comme ça raconte-nous un petit peu les débuts alors en fait

  • Speaker #2

    ce qui se passe, donc j'étais en études à Paris et moi j'ai toujours été cavalière, j'ai toujours été passionnée d'équitation mais j'avais pas spécialement envie de travailler dans le milieu d'équitation donc j'ai fait des études école de commerce vraiment assez classique et lorsque j'ai habité à Paris il y avait beaucoup d'endroits où tu pouvais aller acheter des vêtements à prix cassé c'était pas encore en fait sur internet parce que maintenant je suis un peu un diplodocus tu vois donc clairement c'était pas encore c'était pas encore aussi développé... Et moi, je faisais pas mal ça, notamment au tout début de vide-dressing. Et j'utilisais aussi le bon coin. En fait, j'achetais des vêtements dans des ventes privées et je les revendais après sur vide-dressing. Et il y a un moment où forcément, j'étais confrontée à ma passion et donc le marché de l'équitation en me disant, mais c'est quand même dingue, il y a énormément de choses qu'on va avoir envie de vendre. Potentiellement, quand on part faire ses études, on arrête de monter à cheval. Qu'est-ce qu'on fait de son matériel ? et en fait c'est là où je me suis dit il faut absolument créer le vide-dressing de l'équitation parce que Vinted n'existait pas donc mon différentiel c'était vide-dressing vestiaire collective, le bon coin mais spécialisé sur l'équitation et c'est comme ça que j'ai eu cette idée qui a germé à la fin de mes études après j'ai commencé à travailler chez GPA, en fait j'ai eu l'opportunité de travailler chez GPA, donc la marque de casque d'équitation donc je suis à Au moment où j'avais l'idée, je suis partie aux États-Unis pendant six mois. J'ai fait un master de design. Après, je suis rentrée, j'ai travaillé pendant un an et demi chez GPA. Et là, vraiment, c'était génial. Je me suis éclatée. J'ai travaillé dans l'équitation. Tu vois les coulisses. C'est quand même ouf de voir les cavaliers que j'avais en photo dans ma chambre. Tu les vois pour les signer, pour faire des partenariats avec GPA. Donc, vraiment, c'était dingue.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #2

    Oui. Là, c'était une expérience de fou. Et j'avais quand même cette idée de pré-psport. Et puis, je me suis dit, c'est maintenant. Il y avait certains sujets sur lesquels je n'étais pas trop raccord avec GPA. Et du coup, j'avais envie de me lancer. Et je me suis dit, c'est maintenant, je n'ai rien à perdre. J'ai 24 ans, je n'ai pas de prêt, je n'ai rien de tout ça. Je peux rentrer habiter chez mes parents et puis me lancer. Donc voilà comment c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est incroyable parce que du coup, tu n'avais pas forcément tout de suite envisagé de créer une entreprise dans ta tête. Ce n'était pas forcément quelque chose que tu avais envisagé dès le début, dès la fin de tes études.

  • Speaker #2

    Non, en fait, plus jeune, j'ai toujours eu cette... envie de créer des choses, etc. Mais de là, je trouve que être entrepreneur, c'est quelque chose que l'on est, mais c'est surtout il faut une bonne idée. Et là, en fait, c'était la bonne idée. Et effectivement, ce qui était assez drôle, c'est lorsque j'en ai parlé un peu autour de moi, c'était soit l'équitation trop petit marché, soit c'était mais meuf, réveille-toi, ça doit sûrement exister. Tu n'as pas inventé ce truc-là. Après, je n'ai rien révolutionné non plus, dans le sens où j'ai juste adapté le... un modèle qui était existant sur d'autres secteurs d'activité, mais je l'ai adapté et développé sur le secteur de l'équitation.

  • Speaker #1

    Oui, parce que ça n'existait pas, en fait. Vraiment, pour l'équitation, ça n'existait pas du tout. Il n'y avait aucune plateforme. Ça a été la première.

  • Speaker #2

    Il y avait forcément des alternatives. Moi, j'aime bien dire ça au lieu de dire des concurrents, parfois. Forcément, le Boncoin, énorme. Facebook, énorme en termes de clientèle. Des sites de petites annonces d'équitation. aussi, mais qui était encore très large et le paiement sécurisé n'existait pas. Moi, c'était ça aussi très, très important. Le bon point, c'était qu'il n'y avait pas de paiement sécurisé à l'époque. Et après, il y avait juste un site vraiment qui ne faisait que du matériel d'équitation, mais tu n'avais pas envie de mettre ta carte bleue dessus. D'ailleurs, on n'existe plus bien sûr, mais...

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as quand même étudié ta cible, tu as regardé justement un peu comment marchaient les autres plateformes, leurs business models, etc.... Est-ce que tu as vraiment réfléchi ton projet comme ça en amont ? Bien sûr.

  • Speaker #2

    Déjà, pendant toute la période où j'étais chez GPA, clairement, je ne pensais pas à développer mon activité. C'était juste un peu une idée. Puis je me disais, je verrai un petit peu plus tard. Je vais connaître un peu le marché de l'intérieur, etc. Et après, j'ai commencé vraiment à me mettre à fond. Et donc, c'est pour ça que j'ai démissionné. Je suis partie. Et avant vraiment que le site soit sorti, j'ai passé un an où j'ai bossé tous les jours. Je me suis fait une activité digitale que je ne connaissais pas du tout. Et surtout, j'avais analysé les différentes plateformes existantes sur d'autres secteurs d'activité. J'avais analysé tous les business models. Quand je dis tout, tous ceux dont j'avais connaissance, évidemment. Des types BlablaCart, des Leboncoin, des eBay, des Rakuten, des V-Dressing. Enfin, tout cela, en fait, pour voir comment était leur fonctionnement. Après, j'avais évidemment étudié le marché. Donc, moi, je m'orientais surtout... marché français, marché européen, principalement, avant de pouvoir aller plus loin. Et la chose aussi sur laquelle je me suis lancée au tout début, c'est que j'avais ouvert à quatre sports. En fait, je faisais du sport de niche, qui était golf, tennis, équitation et ski. Parce qu'en fait, quand je suis rentrée habiter chez mes parents, forcément, tu discutes avec tes parents, tu les vois toute la journée. Et Mes parents ne connaissent pas très bien le secteur de l'équitation. Et forcément, pour eux, ce n'est pas le sport qui est le plus connu, alors que c'est la troisième fédération, c'est énorme. Nous, on le connaît de l'intérieur. Oui, c'est vrai. Et donc, c'est pour ça qu'au tout début, j'ai lancé sur quatre sports en me disant au moins j'ai un petit peu plus de profondeur de marché. Mais bon, finalement, je me suis recentrée au bout d'un an et demi. J'ai dit il vaut mieux être le meilleur sur un marché niche qui, à mon sens, n'est pas un marché niche. mais il vaut mieux être le meilleur plutôt que de se disséminer et de mettre tous ses efforts sur plein de sujets différents. C'est impossible. Vraiment, c'est impossible. Puis bon, moi, les clubs de golf, je suis nulle. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant ce que tu dis parce qu'il y a plein d'entrepreneurs, de personnes qui lancent leur boîte et qui se disent Moi, je m'adresse à tout le monde. Je peux intervenir auprès de tous les cavaliers parce que je peux vendre du textile pour tous les chevaux, pour tous les cavaliers. Et en fait, c'est vrai que c'est difficile de se dire, ben non, je vais restreindre un peu, parce que même dans le secteur de l'équitation, moi, c'est ce que je dis souvent, il y a les cavaliers d'endurance, il y a les cavaliers loisirs, il y a ceux qui ne montent pas à cheval, et il y a plein de petites niches comme ça. Et je trouve que c'est important de se dire, OK, il faut qu'on arrive à restreindre, parce qu'on ne peut pas parler à tout le monde. Et l'idée, c'est d'avoir un vrai message hyper fort. Donc, c'est vrai que ça se vérifie aussi avec ce que tu as fait. Donc, c'est super intéressant. Super. Et du coup, est-ce que ça a marché tout de suite ? Qu'est-ce que tu as fait pour communiquer au début et comment ça a pris ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ce qu'on définit, est-ce que ça a marché, parce que j'ai eu ma première vente dès l'ouverture du site, donc ça pour moi, c'était une très grande réussite. Trop bien. En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai commencé déjà à communiquer en amont. Alors, c'était vraiment les tout débuts. Je crois que j'ai commencé par Facebook, mais Instagram, j'ai eu bien deux, trois ans plus tard. En fait, ce n'était pas au tout début. Lorsque j'ai lancé Prépi, ça n'existait pas encore. Enfin, du moins, ce n'était pas encore autant développé que ce qu'on connaît aujourd'hui. Et moi, ça a été principalement des annonces sur Le Bon Coin, des annonces sur Facebook. Et notamment, il y avait un groupe Facebook hyper… Aujourd'hui, il y en a énormément, mais il y a beaucoup de groupes Facebook pour des annonces d'équitation. Et là encore, je trouvais que c'était très bien parce que c'est ciblé. Mais si tu recherches quelque chose de précis et que tu n'es pas tout le temps dans la journée, tu ne le trouves pas. Après, il y a aussi toutes ces problématiques de… d'envoi de sécurité du paiement, d'arnaque, etc. Ce qui fait que ma solution était là. Mais par contre, j'avais trouvé ce groupe pour puiser finalement parce que les personnes qui étaient dedans, leur volonté, c'était soit d'acheter, soit de vendre. Et donc, moi, je les ai contactées. Je leur envoyais un message à la main. Non, mais c'était lunaire. Et je faisais ça. Je leur disais, si vous voulez, je mets votre annonce pour vous. vraiment le travail de fourmi on n'est pas du tout sur du chat dpt d'aujourd'hui donc c'était à la main et sur le bon coin également j'envoyais des messages en disant ah j'ai vu que vous vendiez votre article je lance ma plateforme si vous voulez je vous fais votre annonce et donc je faisais ça et imagine toi je faisais ça le soir mes parents regardaient des films et moi j'étais là tic tic tic c'est mon ordi c'est marrant mais en fait ça a commencé vraiment comme ça Et puis, j'avais fait une landing page très bateau en disant, Pony Sport va bientôt sortir etc. Je ne saurais même pas te dire la phrase exacte que j'avais mise. Les gens pouvaient s'inscrire. Et j'avais quand même eu une centaine de personnes inscrites. Donc, j'étais quand même très contente de ce nombre de personnes inscrites. Et ce qui est très drôle, c'est que j'ai ouvert mon site, mais mon module de paiement ne fonctionnait pas encore. Et ce qui est très marrant, c'est que le 31 décembre, j'ai eu ma première vente. Donc, j'allais partir au Nouvel An avec mes copains et je vois un mail pour me dire que j'ai une vente. Je me dis mais non, ce n'est pas possible parce que le site n'était pas officiellement... Il allait ouvrir 4-5 jours plus tard. D'accord. Mais j'avais quand même fait un petit teasing et je m'étais dit, de toute façon, je l'ouvre, il ne va y avoir personne à commander. Oui,

  • Speaker #1

    il était en ligne, il était en ligne comme ça, mais voilà, OK.

  • Speaker #2

    Mais j'avais envoyé un message qu'aux personnes qui étaient inscrites, enfin, les cinq personnes qui s'étaient inscrites. Et en fait, j'ai eu une commande. Bon, évidemment, le module de paiement ne fonctionne pas, la livraison ne fonctionne pas, enfin bref. Et en fait, ce qui était très drôle, c'est que c'est un cavalier hyper connu, parce que c'est Guillaume Blin, le breton. Et donc, je me suis dit, non, mais c'est quand même ouf. Du coup, ce que j'ai fait, c'est comme les produits, c'était des produits que des copines vendaient. Je suis allée les chercher chez les copines. Je suis allée le livrer en Normandie, 5 jours plus tard.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est marrant. Et ce qui est drôle, c'est que déjà, il est hyper gentil, adorable. Et puis, pendant... Alors là, je ne saurais pas te dire cette année s'il a encore commandé, mais pendant des années, il a commandé. Et lorsque j'ai eu une boutique au Mans, il passait, il venait commander. Et je me dis, c'est ouf. C'est dingue. Je trouve que cette histoire, elle est dingue. J'adore. Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'adore. J'adore. Et puis, en plus, ça montre... Alors déjà, ça montre une chose, c'est que les cavaliers pros achètent d'occasion.

  • Speaker #2

    Complètement. Oui, oui, complètement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est première info. Mais ce qui est génial, c'est que tu avais du coup un super service client au final. Même si tu ne peux plus le faire. Là, tu as mis le prêt directement. Mais c'est super parce que du coup, tu as fait finalement presque une bêta test. C'est-à-dire que tu as été chercher les gens à la main sur les groupes, sur le bon point, etc. Tu as fait leur annonce pour eux que tu mettais en ligne sur ton site du coup.

  • Speaker #2

    Oui. Et...

  • Speaker #1

    Et en fait, tu as fait une sorte de landing page avec des préinscriptions. Donc, c'est intéressant parce que c'était un peu le concept du bêta test au final.

  • Speaker #2

    C'est ça. Essayer de voir s'il y a de l'attraction. Alors effectivement, tu vois, ce groupe, je me disais clairement, c'est mon personnage idéal en fait. Parce que c'est leur recherche, c'est ça. Donc, je tape vraiment dans le mille. Ce n'est pas comme une publicité qui va être diffusée à d'autres. Et puis, je me suis dit, ça va être mes meilleurs testeurs. Donc, il y a de la bête. la chance que j'ai, c'est aussi quand tu travailles dans ce milieu et que c'est aussi ta passion, forcément toi tu as tes propres besoins, tes envies, c'est à partir de là que moi je suis partie pour pouvoir créer PréPi, mais je te dis ça, j'avais aussi fait un questionnaire, et j'avais fait aussi quelques interviews avec des personnes que je connaissais, mais ça se faisait de manière un petit peu... c'est pas professionnel mais c'est plus au cours d'un échange parce que dans mon cercle d'amis j'ai une majorité qui monte à cheval donc c'est plus il va récolter des infos ouais carrément trop bien super intéressant et

  • Speaker #1

    du coup oui j'avais effectivement entendu cette histoire de groupe aujourd'hui il y a toujours ces groupes là donc est-ce que tu les vois vraiment comme des alternatives des concurrents est-ce que tu t'en sers toujours ou pas du tout finalement

  • Speaker #2

    Déjà, je trouve que, à mon sens, aujourd'hui, Facebook est pertinent par rapport à ses groupes, mais pas pour le reste. Je trouve que Facebook a été vraiment délaissé. Après, c'est toujours pareil, ça dépend du secteur d'activité, etc. C'est un canal que j'utilise beaucoup moins. Les groupes Facebook sont hyper puissants et moi, je trouve qu'il faut les utiliser. Que ce soit sur du local comme sur de la chose très spécialisée, un secteur très spécialisé comme l'équitation. Alors, Alors oui, c'est sûr que j'ai une perte de vente, entre guillemets, si on peut voir ça comme ça. Enfin si, on voit ça comme ça. C'est qu'il y a des ventes qui se font en direct sur Facebook. Après, moi, mon but, c'est vraiment de montrer... Enfin, ce n'est pas d'être concurrente à ces pages-là et aux personnes qui les modèrent. Ce n'est pas dans ce sens-là. C'est plus arriver pour proposer un service plus puissant que ces groupes. C'est-à-dire de dire... Quand tu mets en vente ta selle sur le groupe de la Bretagne, ça se trouve, moi, c'est une cliente en Suisse qui aurait voulu acheter ta selle. Et en fait, sur Facebook déjà, potentiellement, on t'aura oublié de mettre toutes les infos de ta selle. Et puis après, tu as toute la partie... Comment tu fais pour l'expédition ? Ah bah oui, mais la personne, en fait, elle m'a payé un mondial relais, mais moi, ça me saoule, je voudrais payer une assurance. Ah, en fait, elle ne m'a pas envoyé le suivi. Donc, en fait, c'est toute cette partie. logistique et puis le fait d'être tiers de confiance, c'est ça aussi qui est important, c'est de pouvoir se dire ok, chez Prépy, en fait, la personne, elle va payer l'intégralité avant de recevoir son produit, le vendeur, il expédie, il y a forcément, nous, on veut faciliter la vie de tout le monde, que ce soit l'acheteur ou le vendeur. L'acheteur, pouvoir lui dire tu vas pouvoir trouver exactement le produit que tu cherches, si on l'a sourcé, bien sûr, mais le but, c'est que tu puisses le trouver exactement et facilement. Et le vendeur, qu'on lui fournisse une étiquette qui est prépayée, tu as juste à imprimer. Tu n'es pas obligé d'aller redemander. Ah, mais c'est quoi votre numéro ? Ah, d'accord. Ah, mais l'adresse. En fait, le point relais, je ne le trouve pas. Ça, c'est relou. Ouais. On l'exaspère. Ah,

  • Speaker #1

    bah oui.

  • Speaker #2

    C'est sûr. Et expédier si jamais ton colis, il est perdu. Parce que ça arrive. Enfin, nous, sur la multitude, malheureusement, ça arrive. Et sinon, tu te retrouves à être face entre un acheteur, un vendeur. Le ton monte. Tu es sur Facebook. Évidemment, ça ne se passe pas comme ça, mais quand ça se passe mal, c'est relou.

  • Speaker #1

    Et c'est là que tu as un grève de sécurité. C'est ça, c'est clair. Et puis j'imagine que maintenant, les gens, peut-être sur ces groupes-là, ils mettent leur annonce pré-pil, en fait. Plutôt que de mettre directement les photos, ils vont mettre l'annonce de pré-pil et ils vont la mettre un petit peu partout.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui, oui. C'est exactement ça. Et moi, je le vois plus comme ça, justement. C'est que les groupes très puissants peuvent être des relais des annonces, mais eux, leur intérêt, les modérateurs, alors là, je t'avoue que je n'ai pas de contact en particulier avec... Ça serait intéressant d'avoir leurs avis, mais eux, leur intérêt, c'est que leur groupe ne soit fait que de personnes saines et sans arnaques. Donc, il vaut mieux avoir des annonces de site sécurisé plutôt que de devoir dire machin, arnaque et bidule. Ça se voit encore,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. Il y a encore des arnaques. Ça se voit, genre, des gens qui extortent de l'argent. On l'annonce, mais c'est... pas, c'est repris des photos d'ailleurs, c'est assez fou. Super intéressant. Et du coup, alors moi je voulais te parler d'une mécanique que je trouve assez dingue, j'avais fait une petite capsule vidéo d'ailleurs dessus, c'est que en fait, tu as décidé de t'appuyer sur en fait des ambassadeurs, des influenceurs et qui eux vont mettre des annonces sur Prépi et qui vont proposer un code de réduction à leurs abonnés. Et je trouve ça super génial parce que ça intègre des codes un peu du e-commerce classique sur Prépi. Et comment ça t'est venu cette idée ? Est-ce que tu l'avais vue ailleurs ? Est-ce que ça t'est venu naturellement ? Comment tu as eu la mise en place ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, forcément, c'est de l'incentive, le fait de se dire qu'une personne va avoir une intention d'achat. Mais forcément, si tu lui dis tiens, regarde, tu vas avoir 5 euros de réduction bon, oui, là, ça peut te pousser. Alors… En fait, il y a eu plusieurs sujets. Déjà, forcément, je regarde ce qui se fait ailleurs. Notamment, c'est Uber. C'est comme ça qu'ils ont développé énormément leur acquisition. Uber, c'était vraiment donne 5 euros à ton ami, récupère 5 euros. Bliss, la box d'abonnement, ils font ce système-là aussi. Aujourd'hui, il y en a énormément à le faire. Mais c'est vrai que moi, j'étais surtout inspirée de ces deux modèles-là. qui sont hyper intéressants et maintenant dans l'équitation ça s'est vraiment plus démocratisé aussi, on y voit beaucoup plus et ce qui est une très bonne manière de faire après les ambassadeurs en fait moi la communauté de Prépi il faut savoir que ça a été beaucoup du bouche à oreille c'est vraiment ce qui a fait que ça a grandi petit à petit d'année en année et puis l'intérêt aussi très souvent pour mes vendeurs c'est que eux ils veulent vendre leurs produits Donc, et sauf que le fait d'offrir cette réduction, ça n'impacte pas le prix qu'eux, ils vont vendre leurs produits. C'est Pré-Port qui prend en charge ces 5 euros, en fait. Ok, d'accord. Nous, on l'offre à l'acheteur, mais ce n'est pas… En fait, ça permet à un vendeur de dire, regarde, mon produit, il a 100 euros, mais si tu commences avec mon code promo, tu peux l'avoir à 95. Et sauf que lui, il sera quand même payé 100 euros.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    ok. En fait, c'est dans… Ça, c'est génial. On va dire que c'est dans ce système-là. Et donc ça, c'est quand même... Alors bien sûr, le modèle, il est complètement perfectible. Il y a plein de choses à améliorer, etc. Mais on le voit dans plein d'autres secteurs d'activité. Ce qui est important, c'est qu'une personne qui te recommande, soit en tant que plateforme, en tant que marque, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Et donc j'ai fait le choix de le faire de plus en plus. Mais les limites de ce genre de choses, c'est que... Moi, je ne suis pas un site e-commerce, c'est-à-dire que je n'achète pas un produit à 50 du prix pour après le revendre et avoir une marge qui est aussi importante. Mes marges ne sont pas du tout les mêmes qu'une céleri. Nous, notre production, elle est de 10 Donc, tu vois, il faut quand même faire du volume avant de réussir à faire toutes tes charges, etc. Et donc, forcément, si tu défales 5 par commande, il y a un moment, il faut faire du volume. c'est très important ouais ok voilà donc sur et oui je trouve que c'est génial et le but c'est vraiment aussi de pouvoir récompenser les personnes qui parlent de nous pouvoir réussir à les récompenser à pouvoir leur offrir bon bah voilà tu as donné 5 euros on va te donner toi aussi 5 euros ou au bout de x codes promos utilisés on va pouvoir t'offrir un tapis une doudoune ceci cela d'accord ah trop bien ouais il y a ce type vraiment aussi de fidélisation presque de fidélisation oui

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est génial, c'est vraiment des mécaniques qu'on trouve purement dans les e-commerce classiques, que tu vas reprendre pour un marché de la seconde main, donc je trouve ça super intéressant. Et comment tu as choisi ces ambassadeurs ? Est-ce que tu as fait une campagne ? Comment tu les as recrutés finalement, ces gens-là qui ont des codes ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, déjà, moi, je n'en ai pas beaucoup, parce que je trouve que c'est difficile de réussir à garder... Enfin, moi, mon but, c'est d'avoir vraiment une bonne relation avec mes ambassadeurs. malheureusement on n'est pas assez staffé pour pouvoir être vraiment derrière tout le monde. Je veux vraiment pouvoir prendre le temps, moi, de pouvoir aussi envoyer un petit message, regarder un peu leur actualité. C'est ça aussi le but des ambassadeurs. Je trouve que ce n'est pas d'en avoir pour en avoir. Oui, évidemment, mon but c'est d'avoir de la visibilité, mais il y a un moment, ce n'est pas au détriment d'une relation. Et donc ça c'est quand même très très important. En fait, ça s'est fait un petit peu au fur et à mesure. peut-être 30% de mes ambassadeurs. Pour donner un chiffre, moi, j'en ai à peine 15. C'est même pas 15. Et on va dire que sur les 15, il y en a 5 où ce sont des amis, mais qui sont aussi mes meilleurs clients pré-pi qui vendent un nombre de trucs de dingue. Donc, on va dire que vraiment, il y a 30%, c'est des gens que j'ai rencontrés grâce à GPA, grâce à pré-pi. et je pense à mon ami Andy qui bosse chez Racer je pense à ma copine Jane qui bosse chez GPA parce qu'elle a récupéré le travail que j'avais avant c'est des personnes que j'ai rencontrées grâce à GPA grâce à Prépy et maintenant on est devenus hyper amis ils étaient à mon mariage et depuis ils ont un code promo Prépy après j'ai mon pote Mathieu c'est celui qui a mon Shetland qui parle de Prépy tout le temps et moi c'est ça aussi l'intérêt c'est que bien sûr après j'ai toute une équipe d'ambassadeurs et d'ambassadrices qui sont canon certaines qui sont rentrées grâce à une campagne ambassadeur que j'ai faite il y a des années mais tu vois je me suis pas trop remise dessus dans le sens où chaque chose dans son temps on avait plein de sujets j'aimerais beaucoup muscler on va dire ce suivi là mais justement j'avais pas le temps les derniers temps donc ça s'est fait un peu là tu vois j'ai une euh une nana qui a hyper bien vendu sur Prépi et qui parlait tout le temps de Prépi. Et elle a un compte Instagram avec beaucoup d'abonnés. Et je me suis dit, je vais lui offrir quelque chose. Elle ne m'a jamais rien demandé. D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça s'est fait naturellement.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et tu vois, une de nos plus grosses ambassadrices, Anne de Forever Lennon, elle était en stage chez Prépi, un stage d'une semaine, avant... avant qu'elle ait Fidji, avant tout. Et c'est marrant parce qu'elle, ça a été... son message pour venir travailler chez Prépy, c'était, au lieu de réviser mon bac, je passe plus de temps à vendre des choses sur Prépy, est-ce que je peux venir ? Enfin, trop mignonne. Et elle a été, ouais, extra. Et c'est une nana, déjà, qui est top, et en plus de ça, qui a énormément explosé sur les réseaux sociaux, et qui est restée hyper fidèle aux marques qui lui ont fait confiance il y a 5 ans. Donc ça, c'est extraordinaire. C'est des super belles relations, des super belles rencontres.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chouette, c'est vraiment une approche, vraiment, vraiment... Sur le relationnel, et c'est ça qui est bien aussi. Ce n'est pas juste je cherche des ambassadeurs qui ont la grosse audience et on va faire du chiffre comme ça. Donc, je trouve ça super intéressant. Et ça colle aussi un peu avec la marque et un peu ses valeurs et son ADN. On sent que c'est une marque qui est proche du terrain, qui est proche des gens. Donc, c'est vrai que ça colle aussi. C'est super intéressant. Et du coup, aujourd'hui, ta stratégie marketing, comment elle s'articule ? Sur quoi tu t'appuies ? Est-ce que c'est plus sur des leviers d'acquisition ? Est-ce que c'est plus de la fidélisation, justement ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui en marketing ?

  • Speaker #2

    En fait, il y a un peu des deux. Alors là, je t'avoue que cette année, on est un peu sur quelque chose de transitoire, dans le sens où on va dire qu'on a été en croissance vraiment sur de l'acquisition du lancement. Donc de 2015 à 2020, l'acquisition n'était que là et c'était notre but. parce que c'était avoir des nouveaux clients, forcément, nouveaux clients, nouveaux catalogues, etc. Après, forcément, dans l'évolution de ton entreprise, tu es obligé de revoir tes canaux de manière un petit peu différente, de commencer à élargir un petit peu plus ta rétention. Donc, potentiellement, en mettant quelques leviers de type Vous avez fait 10 commandes, on va vous offrir justement une réduction. Là, pendant 48 heures, tu as une réduction, etc. D'accord. Après, moi, je ne veux pas être trop à la course à la réduction dans le sens où ce n'est pas mon ADN. j'ai des marges qui sont trop faibles. Et en plus de ça, on offre déjà des prix qui sont hyper attractifs. On fait de la seconde. Donc forcément, on a déjà convaincu par le prix, normalement, sur les annonces. Après, en termes d'action, là, nous, on s'est plutôt focalisé sur des nouvelles fonctionnalités cette année, notamment avec la sortie de l'application qu'on attendait depuis très longtemps. et c'était un très très gros projet que ça soit financier, temps, etc et on a également sorti un truc qui vient juste de sortir il y a une semaine c'est on fait les estimations on a fait tout un argus de tous les produits qu'on a déjà eu en ligne qui ont été vendus le nombre de jours qu'ils sont restés, quel prix moyen en fonction de ça, etc et du coup là on est capable de sortir des fourchettes de prix sur plus de 400 modèles donc le travail était vraiment colossal et donc ça je suis super contente qu'on ait sorti aussi cette fonctionnalité et donc nous ce qui est génial c'est qu'en fait nos utilisateurs font la communication de Prépi que ce soit du bout de l'oreille mais également comme on parlait juste avant un vendeur qui met en vente sur Prépi son but c'est quand même de vendre son produit et donc il va aller sur les groupes Facebook il va le partager il va en parler à ses écuries, ceci, cela. Donc, c'est du marketing de réseau qui nous a coûté, on va dire, sur l'acquisition globale, mais aujourd'hui qui ne nous coûte pas. Quand la personne partage ses réseaux sociaux, on ne le fait pas, en fait. Parce que c'est dans l'intérêt du client, forcément, de le partager.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est clair, il faut qu'il vende.

  • Speaker #2

    C'est ça. Après, on fait de l'acquisition via Meta Ads, vraiment assez classique, mais assez...

  • Speaker #0

    On a un tout petit budget. Enfin, vraiment, moi, je mets 150 euros de budget max par mois. Et ça nous permet d'avoir un super retour sur investissement. Là, justement, le sujet, c'est d'être plus spécialisé sur chacune des catégories, de pouvoir être meilleur dessus dans nos campagnes d'acquisition. Maintenant, moi, le plus gros, c'est vraiment bouche à oreille et SEO. SEO, ça a été le travail depuis le tout début. Donc le SEO, pour ceux qui nous écoutent, peut-être qu'ils ne te connaissent pas forcément, mais c'est le fait d'avoir un très bon référencement sur Google sans payer. Ah voilà ! C'est ça ! On va dire que le résumé va être à peu près ça. Mais c'est le fait de se dire que lorsqu'une personne a une recherche sur Google, c'est qu'il est déjà engagé. À partir du moment où on cherche tapis équitation pas cher, tapis hardcore pas cher, enfin X la marque, c'est qu'on est déjà enclenché dans un... une prise de décision pour commander. Et donc forcément, si nous on arrive dans les trois, cinq premiers résultats, c'est potentiellement c'est banco parce que forcément, il y a de l'analyse, il y a de la concurrence, on regarde, etc. Et donc là, le gros du travail, c'était ça, sur des mots-clés très précis, comme cela, mais également, là, le gros du travail, c'est de montrer aussi notre expertise. Notre expertise et aussi la volonté d'être impartiale par rapport aux marques. parce qu'on ne travaille pas avec des marques bien sûr mais ça va pas nous empêcher pour autant d'avoir notre propre avis que ce soit mon avis l'avis d'Inès qui travaille avec moi à l'avis de d'autres personnes qui peuvent travailler avec nous en interne c'est quand on a testé quelque chose ça veut pas dire que la marque est mauvaise si on dit mais ce produit il est un peu moins bien par contre celui là je vous le conseille et en fait moi mon but c'est aussi de montrer mon expertise quand on fait des salons quand on est présent à des endroits physiques physique moi je veux que mon client il soit content et en fait entre guillemets je m'en fiche quelle marque il va acheter moi ça n'a pas d'impact évidemment l'impact ça va être le prix mais je veux dire mon but c'est que mon client il rachète parce que moi dans ma stratégie de fonctionnement je ne suis pas rentable sur une première commande c'est assez rare que je sois rentable sur une première commande après avoir un client mon but c'est que mon client il achète 6-7 fois chez moi et ce qui est mon la rétention moyenne ce qui est énorme ouais c'est bien quand même

  • Speaker #1

    ouais ouais c'est quand même vachement bien ouais ouais carrément ouais super intéressant et après ouais en plus ce que je note c'est que tu sors presque un peu du digital puisque tu dis que t'as de la présence sur tes salons effectivement on voit que t'es à Equita ou on voit que t'as la boutique qui est toujours au Mans elle est plus ouais mais voilà t'as quand même eu ces éléments un peu physiques et ce qui fait que ça fait sortir du digital et en plus sur Equita de mémoire la mécanique c'est que les gens venaient t'apporter Leurs produits, c'est ça ? Et tu les gardais le temps du salon ? Oui. Ok. Ça, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    En fait, je les fais... En gros, ce qui s'est passé, c'est que je voulais participer à des salons, forcément me faire connaître. Oui, effectivement, dans les canaux d'acquisition et canaux marketing, ça fait partie des choses très importantes. Les deux premières années, il faut savoir que j'ai fait tous les concours possibles. D'accord. J'étais sur des concours tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et puis, au fur et à mesure, tu en as un petit peu moins besoin. Puis, mine de rien, tu es fatiguée. Et moi, on n'est pas une équipe de... 15 personnes. Donc, autant te dire, on est deux vraiment à temps plein sur Tepi. Après, je travaille beaucoup avec des personnes externalisées, que ce soit sur la partie technique, le service client, etc. Pour pouvoir être rapide et efficace. Parce que ce n'est pas possible sinon. Et puis, Tepi Sport ne peut pas absorber le salaire de 10 personnes. Donc, clairement, il faut être aussi assez factuel. Et en fait, la présence physique, il y a plusieurs sujets. Le premier, c'est qu'être proche des clients, c'est génial. Moi, déjà, j'adore je veux dire tu entends un client enfin moi ça me fait chaud au coeur j'entends des gens ils ne savent pas que je suis sur le stand ils avancent ils disent oh là là c'est Prépisport viens on passe mais moi mon coeur il explose je suis trop contente je suis trop contente d'entendre ça et puis en plus de ça ça permet de montrer aussi ton conseil qu'ils se rendent compte que derrière un site il y a une personne physique qui les répond et puis ils se rendent compte pouvoir échanger et je le vois d'année en année des gens qui reviennent sur les salons et je les reconnais et franchement c'est trop cool, moi j'adore. Ça c'est ce côté super sympa sur le suivi. Et autre chose, pourquoi j'ai fait des salons au tout début ? Donc forcément être connue, être plus connue, parce que tu arrives sur un événement comme la mode Beuvron, comme des championnats régionaux, forcément tu as une attractivité qui est énorme. tu participes à Grand Prix, etc. C'est colossal le nombre de personnes qui vont pouvoir passer. Donc, ça, c'est génial. Mais sauf que ma problématique au tout début, c'est comme j'avais que mon site en ligne, tu te dis, OK, génial, mais je vais mettre un kakémono, personne ne va s'arrêter sur mon stand. C'est relu. Tu ne t'arrêtes pas. Et donc, c'est aussi une des raisons pour laquelle j'ai beaucoup développé la partie conciergerie, donc dépôt-vente, où les gens déposaient du matériel. Ils ont plein de choses à vendre. Ils viennent, on s'occupe de tout. Là, nous, on est les concierges olympiques, donc ça, c'est top. Nous, ça nous permettait d'avoir du contenu déjà parce que tu peux filmer plein d'articles complètement différents, d'avoir des marges. plus importante parce que forcément notre commission elle est plus importante on a un stand il faut vendre etc et puis après on a eu la boutique alors au tout début j'ai une boutique à dinar après on a ouvert au Mans pendant 2-3 ans j'ai une boutique au brewery Jump qui était devenue beaucoup trop petite donc ça débordait partout et après j'ai réouvert fin 2019 une boutique à dinar immense trop belle qui donnait sur la carrière c'était et le bureau et le showroom c'était Ça, c'était extra. Enfin, moi, c'était le rêve. C'était le projet de ma vie, quoi, ce truc. C'est génial. J'ai pu remonter à cheval. Enfin, ça, c'était une expérience de dingue. Et bon, après, il y a eu le Covid. Donc, ça, c'est encore un autre pataquès. Mais tout ça pour dire que... En plus, c'est vraiment un service que les gens attendaient et que les gens souhaitaient parce qu'ils ont la flemme. Enfin, clairement, il faut se le dire. Mais moi, la flemme, j'ai trop de flemme.

  • Speaker #1

    Les photos,

  • Speaker #0

    ouais. Prendre les photos, répondre aux gens, blablabla, aller expédier, trouver un carton. Ah, ça me fait plaisir. Je préfère que vous guettiez ça. avant je préfère gagner un petit peu mais pas avoir cette charge mentale relou c'est clair, c'est super intéressant et du coup sur les salons ça m'a permis aussi de décocher quelque chose qui était bloqué aussi chez les gens pendant de nombreuses années au tout début c'était que les personnes se disaient l'occasion c'est un tapis bas de gamme troué et moi j'étais là, non en fait l'occasion ça peut être ta selle que t'as acheté neuve que tu as utilisé deux ans et en fait, tu as vendu ton cheval. C'est une salle d'occasion. Ah ouais, non, mais elle est comme neuve. Oui, mais c'est une salle d'occasion. C'est ça. Et ça a permis de débloquer aussi ces choses-là, que les gens se rendent compte que, ah ouais, l'occasion, en fait, ça peut être une veste neuve de concours, ça peut être un polo qu'on t'a offert, mais tu as oublié de renvoyer, et qui est tout neuf, qui a une étiquette. C'est ça aussi l'occasion. Il y a de tout. Oui,

  • Speaker #1

    au cœur.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça.

  • Speaker #1

    Carrément du textile tout neuf. Effectivement, moi, j'ai déjà gagné. Je me rappelle que j'ai gagné en concours un jour un pantalon de concours. Une belle marque qui valait cher. Mais c'était une taille homme XL. Oui,

  • Speaker #0

    super. Que veux-tu en faire, toi ? C'est génial.

  • Speaker #1

    Alors, j'étais contente. J'ai quand même mis longtemps à la vendre au final parce que c'était quand même une grande taille aussi. Mais bon, effectivement, ce genre de produit, tu es content de les avoir, mais tu les remets en vente direct.

  • Speaker #0

    c'est ça c'est ça tu les remets en vente et en fait c'est ça aussi l'occasion c'est le cadeau de Noël que t'as eu en double c'est il y a plein de choses après il y a aussi forcément des produits qui sont un peu plus déniés tu vois une couverture bon bah oui il manque une courroie de cuisse ok fine mais

  • Speaker #1

    en fait tu t'en rachètes une tu la remets ça passe c'est ok ouais ouais ouais carrément super intéressant ce mix effectivement le site tu utilises la publicité ce qui qui permet aussi de rester top of mind aussi et d'avoir quand même cette notoriété. Et puis, tu as les salons qui permettent aussi d'avoir ce contact physique, d'avoir cet espace conciergerie. Donc, c'est super intéressant d'avoir aussi ce mix un petit peu physique et digital. Et le SEO, forcément, mais ça, tu prêches une convaincance.

  • Speaker #0

    C'est tellement important.

  • Speaker #1

    C'est super important, carrément. Et du coup, est-ce qu'il y a une opération marketing que tu as faite, qui a super bien marché ? C'est quoi pour toi le truc que tu as fait, l'idée géniale qui a boosté un petit peu l'activité ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as fait comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, ça peut être un peu un ensemble de tout. Après, là, je dois t'avouer que ma dernière édition à Equita, ça a été un truc de fou. Et pourtant, je participe à Equita depuis 2016. Mais... J'ai fait beaucoup plus de publicité. J'ai beaucoup plus communiqué en amont vraiment pour venir, pour que les gens viennent déposer leur matériel. En fait, pendant Equitalion, j'ai un stand et j'arrive clairement avec ma voiture qui est vide. J'ai juste des portants. Donc, j'arrive, le stand est vide. Il faudrait vraiment... Je t'enverrai les photos après parce que c'est lunaire. C'est lunaire ce qui s'est passé. C'est-à-dire que dès le premier soir, mon stand était plein à ras bord. Franchement, c'était... J'ai vu.

  • Speaker #1

    C'était trop.

  • Speaker #0

    en fait on s'est fait complètement dépasser j'ai ma super copine qui est venue m'aider et heureusement Carole était là parce que c'était lunaire en fait donc ce qui s'est passé c'est que j'ai fait beaucoup plus d'acquisitions, j'ai contacté vraiment les personnes qui venaient à Equitalion j'ai plus communiqué auprès de mes clients et en fait je l'ai fait plus en avance je pense que les années précédentes et j'ai fait plus de relance parce que pour vraiment leur dire n'oubliez pas à préparer parce que très souvent en fait t'es dans ton quotidien ah ouais génial tiens j'irai vendre justement mon pantalon que j'ai gagné en concours et puis quand tu fais ta valise t'oublies enfin c'est normal et donc là j'ai vraiment essayé d'être beaucoup plus là-dedans donc il y a ça il y a aussi la réalité économique de il y a plein plein de sujets c'est-à-dire que bon bah c'était quand même plus compliqué l'année dernière mine de rien il y a beaucoup de choses qui ont augmenté donc on cherche à rentrer des sous un peu par d'autres manières dont la vente d'occasion de ces produits. Et en plus de ça, ça se démocratise d'année en année. Et Vinted a fait un coup de projecteur énorme sur l'occasion en 2020. C'est vrai que moi, ça m'a pris une partie de mon business, mais tout à la fois, ça m'a ouvert des voies de beaucoup de personnes qui n'auraient pas pensé à vendre, qui maintenant pensent à le faire. Et c'est vrai qu'Equita, ça a été génial, ça s'est super bien passé. Mais la contrepartie, c'est que... il y avait des moments, les gens me déposaient, donc les gens vraiment étaient en file indienne, ils me déposaient du matériel. Moi, imagine-toi un moment, j'ai des tapis entre les jambes, j'ai un filet sur l'épaule, et en même temps, il faut que j'encaisse, et en même temps, j'ai un autre dépôt. Oh là là, c'était lunaire. Ah ouais, incroyable. Donc, super bien, parce que vraiment, on a fait un très très très bon Equita, mon meilleur Equita. On a eu plus de 150 vendeurs, il faudrait que je te redise exactement combien de produits on a vendus, mais c'était, on a fait un super gros chiffre. donc bon forcément j'étais super contente mais tout à la fois tu vois le truc où t'exploses sur cet événement j'étais pas préparée et pourtant ça fait des années que je le fais mais j'étais pas préparée à cette explosion là et donc bah forcément bah t'as plus de temps d'attente quand les gens veulent venir travailler tu as des produits qui ont pas été étiquetés rapidement mais parce que juste physiquement je ne pouvais pas, j'ai fait deux nuits blanches les deux premières nuits je n'ai pas dormi c'était il y a le mec de la sécurité qui est arrivé... qui soulève la bâche et qui me dit il faut partir maintenant. Je dis oui, mais je ne l'entends pas. Mais je dis, je ne le sais pas. Et... Ah ouais, une lumière.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est fou. Mais du coup, tu as déjà des actions correctrices pour l'année prochaine, pour le prochain. Oui, heureusement. Tu sais déjà peut-être que c'est...

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà, il y a la partie où on va vraiment faire un espace peu pour le dépôt, parce que sinon, c'est ingérable. En fait, quand tu as un seul desk, et puis c'est compliqué de dire à une personne qui a envie d'acheter, de lui dire Attendez, j'ai un dépôt. Et puis le dépôt, tu prends un peu plus de temps, etc. Là, après, avec notre Arbus, notre estimation, il y a vraiment cette rapidité aussi. Ça, c'est bien. Donc ça, ça nous fait gagner un temps fou. On avait déjà mis en place un système de formulaire en amont pour que les gens puissent préenregistrer. Là, nos étiquettes seront déjà faites en avance. On a pris un stand un petit peu plus grand. Donc, voilà, il y a plein de choses qui sont en place.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Et puis, on a l'application. Et donc, l'application, ça va nous faire gagner aussi énormément de temps sur la mise en ligne, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et du coup, je notais que tu disais que tu avais relancé les gens. Donc, tu as une newsletter, tu as ta base de données d'acheteurs, de vendeurs. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, justement, on s'est un petit peu remis dessus là cette année avec Inès parce que les newsletters, on en faisait, mais on n'était pas très forts. n'étaient pas très forts là-dedans. Nous, on fait beaucoup de com sur Instagram et on avait aussi un blog qui tournait très bien. On l'a refondu l'année dernière, donc on a complètement transformé tous nos articles l'été dernier. Sauf qu'on ne faisait pas forcément suivre par email. Moi, personnellement, recevoir des emails pour me dire c'est moins 50%, les choses promotionnelles, ça peut vite me tendre. Parce que quand je n'en ai pas besoin à ce moment-là, ça me saoule. J'entends, je trouve ça très bien, mais je pense qu'il faut le tourner différemment. Et c'est là où c'est une imbrication de plein de choses, c'est-à-dire la partie actualité, la partie SEO, forcément, avec des articles de blog intéressants. Mais notre but, c'est de rester dans la tête des gens, pouvoir leur donner des conseils, et en fait, qu'on soit forcément l'indispensable sur lequel tu vas acheter après. Bien sûr, on fait des sélections. Notre but, c'est de vendre. Mais il ne faut pas oublier que moi, si j'ai créé cette entreprise, c'est aussi pour réduire la production. réduire les déchets, le but c'est de vendre moi c'est pas mon modèle mais tout à la fin c'est une entreprise, c'est pas une association il faut que je gagne de l'argent il faut être très transparent sur ça maintenant, mon but c'est pas aussi de dire aux gens, mais si, achète-le ton cinquantième tapis, alors bien sûr on va faire des blagues dessus, t'as des collectionneurs évidemment qu'on fait des blagues dessus mais bon notre but c'est de permettre à des personnes qui ont plein de choses chez eux pouvoir revendre l'utiliser pour s'engager en concours, payer des frais vétos, se payer un resto, je n'en sais rien, ils font bien ce qu'ils veulent d'ailleurs après, et ou se racheter un nouveau produit. mais c'est pas consommer, consommer, consommer. Et donc, c'est pour ça aussi que nos newsletters, elles sont aussi là pour garder le lien, pouvoir partager des tutos, des astuces. Tu vois, on parle parfois des astuces qu'on a pu tester sur nos chevaux. Ça n'a absolument aucun rapport avec le tapis d'occasion que j'aimerais bien vendre. Oui, carrément. Ça fait partie de l'univers aussi. Oui, carrément. Donc là, on s'est vraiment placé sur ça et on a une à deux newsletters qui partent par semaine.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, ouais, c'est déjà bien. C'est un bon rythme. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est cool. Ouais, c'est cool. Non, ça,

  • Speaker #1

    c'est top. Et du coup, à l'inverse, est-ce qu'il y a une opération marketing qui n'a pas marché ? Est-ce que tu as fait un truc un jour et tu dis, bon, voilà, laisse tomber. C'était un gros flop.

  • Speaker #0

    Ah ouais, le gros flop. Bah oui, j'en ai fait plein. Des trucs loupés, il y a eu plein. Il y a eu, par exemple, dans les premières fois où j'ai participé à des salons, en fait, à un moment, c'était un peu le faux mot des salons. Tu te dis, ah, si je ne suis pas là, on va m'oublier. Non, en fait, tout le monde s'en fout. et j'avais participé à un salon mais en plus ça m'avait coûté une tonne enfin pas de participer mais d'y aller j'étais allée à Avignon donc moi il faut savoir que j'habitais à Dinard donc à ce moment-là je sais plus pourquoi mais j'ai dû louer une voiture je sais plus pourquoi j'ai loué une voiture en bref donc tu loues une caisse, ok tu descends jusqu'à Avignon tu dors dans un hôtel le moins cher possible mais sincèrement je m'entourais dans la couette j'étais là mon dieu pourvu que personne rentre dans cette chambre et le premier jour j'ai vendu un bonnet Et là,

  • Speaker #1

    je me suis dit, c'est chaud.

  • Speaker #0

    Ça va être long. Là, c'est la merde. Ça va être très, très, très long. Mais bon, je n'avais pas communiqué. Je n'avais pas une bonne PLV. Rien n'allait. Voilà. J'ai voulu faire les trucs trop vite, machin. Ça, ce n'était pas bien. Et puis, celle-là, je pense que ça, c'est la plus belle opération loupée. Mais bon, c'était au tout début. C'est un service qui est bien, mais je pense que j'aurais dû communiquer différemment. la communication est essentielle afin que les personnes sachent que tu es là déjà et puis quand tu repasses dans les allées, si tu as juste une affiche grande comme ça, tu vas pas aller très loin. Ouais, c'est clair. Donc, ça n'a pas marché d'ailleurs. Ouais,

  • Speaker #1

    bah voilà, c'est clair. Ah super. Bon bah oui, on en fait tous des OP qui ne marchent pas, mais bon. Du coup, on l'apprend. Derrière,

  • Speaker #0

    on réapprend,

  • Speaker #1

    on fait mieux la prochaine fois.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça serait quoi tes conseils ? pour un entrepreneur qui a envie de monter une marketplace dans le cheval ou pas ? Voilà, parce que c'est quand même un secteur assez particulier, c'est un fonctionnement assez particulier, le marketplace. Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut penser tout de suite ? Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut éviter, vraiment ? Voilà, qu'est-ce que c'est tes conseils ?

  • Speaker #0

    Ben oui, alors c'est vrai qu'un marketplace, on en voit de plus en plus, mais c'est quand même un secteur très niche. Alors là, pour le coup, très niche dans la niche parce qu'on ne parle pas de e-commerce. Déjà, c'est difficile de faire comprendre la différence. Une marketplace, c'est vraiment une plateforme de mise en relation entre soit un acheteur, un vendeur, soit un prestataire de service et quelqu'un qui va avoir besoin de ce service. Donc déjà, rien que ça, techniquement, tu n'es pas sur les mêmes choses. La législation est différente, le modèle de fonctionnement est un petit peu différent, etc. D'un côté, tu parles d'un produit, d'un côté, tu parles d'un service. Donc en fait, pour tout ce qui va être marketplace, déjà, ça va être vraiment analyser sa concurrence à bloc parce que... tu en as de plus en plus, tu as des très gros acteurs à chaque fois et c'est difficile d'être face à des gros acteurs. Donc pour se différencier, à mon sens, il faut être dans une niche, c'est indispensable parce que t'as un eBay, t'as des maisons du monde qui est maintenant une marketplace, t'as des articles, c'est des énormes bulldozers donc tu peux pas rivaliser, c'est impossible. Et donc lorsque tu es un spécialiste sur une niche, Tu vois, Back Market, quand ils se sont lancés, c'est il n'y a pas si longtemps. Maintenant, ils sont énormes, mais ils se sont lancés au tout début, c'était que sur l'iPhone, il me semble. Je ne dis pas de bêtises, mais je crois que c'était que l'iPhone. Apple, en tout cas, maintenant, ils ont étouffé. Mais voilà, il faut être spécialisé. Donc, ça déjà, super important. Très bien connaître ses concurrents et très vite automatiser. En fait, il faut se dire qu'on peut réussir à faire une Marketplace avec. Quand je dis pas grand-chose, c'est maintenant un site avec du no-code, tu vas pouvoir réussir à faire quelque chose de très propre. Les gens ne vont pas voir que derrière, c'est toi qui fais ta petite étiquette, etc. Ça, ce n'est pas grave, justement. Mais il faut que tu aies de l'attraction. Une fois que tu as de l'attraction, tu passes à l'étape 2 et là, tu passes avec des spécialistes de la marketplace parce que non, tout le monde n'est pas spécialiste de la marketplace. Quelqu'un qui fait des sites e-commerce, il peut être extraordinairement bon, il ne fait pas de la marketplace. Et ça, il faut faire très attention. techniquement techniquement c'est très c'est il faut faire très attention et après oui bien sûr dès que t'as des étapes de vie moi au tout début c'était un site où il y avait beaucoup de choses qui n'étaient pas automatisées et Et il fallait attendre un certain flux pour investir et l'automatiser. Sinon, ça ne sert à rien. Après, oui, il faut attendre avant d'être rentable aussi. Ça, c'est très… Voilà, il faut avoir un peu de patience. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est qu'au début, on travaille un peu pour le futur, mais on n'a pas forcément… Ce n'est pas forcément évident.

  • Speaker #0

    C'est l'œuvre où la poule. C'est ça, il faut trouver de l'attraction. Et ce qui est difficile par rapport à lorsque tu vends ton propre produit… demain je lance une marque de vêtements imaginons tu trouves des acheteurs alors que la difficulté c'est qu'il faut que tu trouves et des acheteurs et des vendeurs et c'est important donc oui tu as deux problématiques de communication c'est d'aller chercher des vendeurs et de leur prouver que c'est hyper intéressant pour eux et après derrière c'est rapide et ouais et

  • Speaker #1

    que tu es suffisamment d'annonces pour pouvoir dire à des acheteurs regardez j'ai quand même du choix parce que si tu as deux annonces mais c'est ça donc en plus j'imagine que c'est difficile cette partie là ouais il faut communiquer d'abord aux vendeurs avant de communiquer aux acheteurs en fait d'abord t'as aussi ce process là ouais ok super intéressant il y a des choses qu'il faut éviter il y a des vraiment si t'as un gros warning au

  • Speaker #0

    qualif'un gros warning un gros warning je pense que c'est c'est vraiment se dire que ça va exploser tout de suite parce que ça peut, bien sûr que ça peut et franchement c'est génial et maintenant il y a encore tellement de niches qui peuvent exploser pas du tout dans l'invitation mais je pense qu'il y a plein d'autres sujets pour le coup j'ai beaucoup de personnes qui me contactent justement pour avoir ce type d'informations et donc justement maintenant je suis un petit peu de coaching, de consulting sur cette partie où je m'éclate parce que forcément c'est trop bien c'est super intéressant puis tu vois des sujets passionnants donc oui je suis pas mal sollicitée sur LinkedIn et j'adore, j'ai eu des super échanges et je pense qu'il y a encore tellement de choses à faire sur les marketplaces après là où il faut faire attention c'est que les marges sont très faibles et donc il faut faire du volume mais pour faire du volume il va falloir mettre en place quand même une automobile, tout est bien huilé moi j'ai des process pour tout je suis une psychopathe du process une addict de notion mais c'est hyper important il ne faut pas le faire il faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est-à-dire se dire je vais faire un truc extraordinaire à part quand on a le budget, bien sûr ça serait bête de s'en priver mais on peut pas avoir une Ferrari si on n'a pas d'essence à mettre dedans en fait à mon sens c'est quand même hyper important de voir ça et on peut le faire peut-être un peu par étapes quoi il y

  • Speaker #1

    a un concept que j'aime bien d'une personne qu'on connait, parce que t'es passée chez Live Mentor je crois, et moi aussi... Et qui est la méthode du skateboard. C'est-à-dire qu'on ne sait pas la peine de construire tout de suite une énorme voiture, etc. On fait d'abord un petit skateboard, après ça devient un vélo, après ça devient autre chose. Voilà, c'est vraiment étape par étape. Donc, super intéressant. Alors, une dernière question, un peu plus large, puisque ce podcast, c'est le podcast du marketing équestre. Ce n'est pas un terme, je pense, qui est officiel. Mais j'aimerais bien savoir, pour toi, c'est quoi le marketing équestre ? Est-ce que tu penses qu'il y a un marketing spécifique équestre ? Comment on le définirait ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Marketing équestre, alors oui, dans le sens où on est vraiment spécialisé. C'est marrant que tu dis ça. Effectivement, ça me fait penser à certaines marques qui veulent utiliser l'image haut de gamme de l'équitation, mais en n'ayant pas forcément les codes. Donc, ils vont mettre des couleurs qui sont... Tu vois, par exemple, tu as certaines couleurs qui sont peut-être trop agressives. On avait pu voir, il y avait une marque de… Comment ça s'appelait ? Je me demande si ce n'était pas Lamborghini ou un truc comme ça qui avait voulu prendre le casque il y a longtemps. Et tu vois, ils étaient sur des codes un peu plus moto, automobile. Nous, on retrouve un peu moins. Nous, c'est vrai que souvent, on va retrouver du bleu marine, on va retrouver du vert. Et ce qui est très bien, il y a d'autres… des marques qui cassent complètement les codes et qui ont complètement changé. Quand tu penses à des CWD, etc., ils ont changé les codes, ce qui est génial. Mais on va dire que dans le marketing traditionnel, on ne serait pas parti sur cette couleur-là. Là, je parle d'un point de vue vraiment visuel. Après, ça va être des termes. Les termes sont très importants. Et l'autre chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que les personnes à qui on va vendre des produits sont des amoureux du cheval. On a le côté bien-être, il y a le côté humain, il y a le côté sportif. Donc oui, il y a un marketing équestre parce qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte en fonction est-ce qu'on est une marque alimentaire ou est-ce qu'on vend justement des selles. Tu ne t'adresses pas du tout de la même manière, mais ton marketing équestre, il est à prendre en fonction de tes différentes colonnes, on va dire, qui sont essentielles. La performance, le bien-être. Surtout qu'aujourd'hui, le bien-être animal devient de plus en plus en... et en devant de la scène, ce qui est très très bien mais thanks god enfin quoi et c'est important après bon faut pas aller dans les extrêmes non plus mais je veux dire il y a un moment, si on a commencé à monter à cheval, on aime les chevaux, ils sont extraordinaires après je te dis pas que je sais pas j'enlèverais tous les trucs d'à côté, tous les artifices etc pour pour Pour ça, maintenant, il faut quand même les écouter. Je veux dire, c'est vite dehors. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui, carrément. Effectivement. Oui, et puis, je pense qu'il y a un marketing équestre. Et puis, de la même manière que je pense que tu t'adresses à des passionnés de voile. Et quand tu es une marque à voile, tu dois avoir un marketing un peu spécifique. Parce qu'il y a les termes. On s'adresse à des gens passionnés dans tous les cas. C'est ça. Voilà. Je pense que c'est important de garder ça en tête. On s'adresse à des gens passionnés.

  • Speaker #0

    C'est ça. Côté, voilà. sportif, passionné, il y a un animal c'est comme pour Animaux de Compagnie, c'est un marketing bien particulier, tu fais beaucoup venir l'émotion, les souvenirs c'est un membre de ta famille donc ça c'est hyper important et je trouve que aussi cette nouvelle branche sur la bienveillance, la partie RSE et la partie bien-être animal sont des gros piliers à prendre en compte. Comme je disais, je ne suis pas en train de... Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas en train de dire ce qu'il faut faire. Je n'en sais rien. Je n'ai pas la science infuse. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut aussi faire très attention à ça parce que tu as aussi les bad buzz que tu peux avoir avec tout ce qu'on peut entendre aussi autour de ça où il faut savoir bien gérer son marketing. C'est très, très important. Oui. Par exemple, visuel. Voilà, visuel. Et... Aujourd'hui, ce n'est plus possible de voir un cheval complètement encapillé. Là, je ne sais plus quelle marque. Alors, pas du tout Equest, mais justement, qui a voulu utiliser le cheval, mais avec des artifices énormes, horribles. Non, là, c'est un faux bâtiment. Ça n'a pas marché. Non. Voilà. Je me demande si c'était… Je crois que c'est Raph Lauren qui avait fait un bad buzz énorme avec un tapis qui était à l'envers. Oui. Non, mais les gars, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Tapis à l'envers. C'est récent,

  • Speaker #0

    ça, oui. Mais c'est récent, je l'avais vu. Je crois, oui. Pas vous. Pas vous.

  • Speaker #1

    Le tapis à l'envers, oui, ce n'était pas possible effectivement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Voilà, tu vois, c'est ce genre de choses, tu as la connaissance, il y a beaucoup de paramètres effectivement. Il faut être accompagné. Si on n'est pas dans le secteur et qu'on veut se lancer dessus, c'est impossible. C'est clair,

  • Speaker #1

    il faut connaître un petit peu quoi. Ok, super, super intéressant. Merci beaucoup. Bon, on a parlé un peu de marketing, on a parlé d'entrepreneuriat, tout ça. Moi, j'ai aussi envie maintenant de... Parlez un peu cheval, en mode un peu moins détente.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien que tu me racontes si tu as une histoire, une anecdote en lien avec le cheval ou ta plus belle histoire avec un cheval. Voilà, c'est quoi ? Partage-nous un petit peu ça.

  • Speaker #1

    Alors moi déjà, il faut savoir que je suis passionnée de ouf. Mes parents m'ont offert un Shetland. J'ai eu un Shetland pour mes 10 ans, donc trop mignon. Je l'ai toujours. Oh là là, ouais,

  • Speaker #0

    génial.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as, il a 25 ans. Il vit sa meilleure vie. Il part en liberté sur la plage. Et il sert de poule au poulain. Franchement, il a une super vie. Il est extra et je l'adore. Et je l'ai eu chez moi. Donc, en fait, quand j'arrive, je le reconnais. C'est extraordinaire. C'est le rêve d'un enfant. Donc, ça, c'est extra. Mais forcément, bon, tu es un Shetland, tu fais du concours. Voilà, ça ne va pas ensemble. Parce que tu as 16 ans, tu ne montes pas Shetland. Ah,

  • Speaker #0

    maman,

  • Speaker #1

    c'est cher. Et forcément, mon rêve, comme je pense toutes les personnes qui vont à cheval, c'est d'avoir ton cheval un jour. Mais finalement, heureusement, mes parents n'ont pas cédé à ça. Parce que j'ai eu la chance de pouvoir faire des études, de voyager. Et je pense que quand tu as ton cheval, tu as envie de profiter, de faire d'autres choses. Moi, je ne le vois pas comme un fil à la pâte. Mais ce que je veux dire, c'est que forcément, tu as des choix qui sont différents. Quand tu es étudiante, moi, j'étais complètement libre. J'ai pu faire tellement de choses et tout. C'était extra. Et je n'ai pas monté à cheval, enfin, je n'ai pas fait de concours pendant 12 ans, donc très long. Quand j'ai monté à Crépy, déjà, je n'avais pas de temps et je n'avais pas de sous. Et donc, c'est pour ça, quand je suis revenue en Bretagne, en fait, j'avais ramené mes bureaux à Paris pendant 2-3 ans et je commençais à être frustrée parce que, clairement, à Paris, c'est intouchable. Je ne pouvais pas du tout me permettre d'aller monter à cheval. Et j'ai ramené mes bureaux à Dinard, donc les bureaux dont je te parlais tout à l'heure, avec vue sur la carrière, enfin, extra. 5 minutes de chez moi et je me suis dit ok cette année mon budget c'est je prends une demi-pension et je me suis dit pendant un an je voudrais un cheval qui soit effectivement un peu un doudou parce qu'il faut qu'il soit gentil il faut qu'il soit gentil si je peux refaire du concours ce serait génial et donc j'ai croisé le chemin d'un super cheval qui s'appelle Quartz et qui était à prendre en DP donc je le prends au bout d'un mois on fait un concours on classe direct je me dis ce cheval est absolument extraordinaire il voit toutes les foulées que je ne vois pas il est magnifique il est magnifique Et en fait, au bout de six mois, il est à vendre. Et moi, je me pose un peu la question parce que le cheval, il a 15 ans. Moi, clairement, je me dis s'il a des problèmes de santé, est-ce que je suis capable de pouvoir subvenir, etc. Et en fait, c'est mon chéri qui me l'a offert, qui m'a fait une surprise. Et il m'a offert mon cheval qui est donc... C'est le cheval de ma vie, ça fait cinq ans que je l'ai. Et finalement... Mais non, mais moi, je l'aime d'amour. Je pense que je dois avoir 4 500 photos dans mon téléphone. Et on a fait... Enfin, j'ai fait du concours, j'ai fait tout ce que je voulais, j'ai classé, j'ai participé à ma première 115. Donc bon, je ne fais pas des grosses épreuves, mais je veux dire, j'étais ravie. J'ai fait mon dernier parcours en l'école. Mon cheval, il faut savoir qu'il est entier. Donc il est extraordinaire. Il est gentil comme tout. Et là, maintenant, je fais de la liberté. Je monte en cordelette, je monte sans rien. je l'ai emmené à la plage, j'emmène partout, il est trop mignon. Voilà, trop belle histoire.

  • Speaker #0

    Trop bien, belle histoire, franchement, et beau cadeau. On aimerait bien avoir ce genre de cadeau. On sait qu'à une cavalière, c'est mieux de lui offrir un cheval qu'une bague finalement. Écoute, merci vraiment à toi pour ton partage, c'était hyper intéressant. Alors du coup, je pense qu'on a appris plein de trucs, ça va être super utile pour tous ceux qui nous écoutent. Moi j'ai appris plein de trucs sur Prépi, sur plein de choses, c'était vraiment merci à toi pour ton partage vraiment très enrichissant. C'est quoi la suite pour toi et pour Prépi ? Quelles sont les actualités de Prépi et toi, qu'est ce que tu fais ? Et puis où est ce qu'on peut te retrouver ? Dis nous.

  • Speaker #1

    Pour Prépi, déjà là j'ai l'application qui est sortie, donc elle est en bêta, on a 700 téléchargements déjà à date, donc c'est hyper cool. Le projet c'est donc on va sortir la version Android aussi avant la fin d'année. Donc il y a pas mal de belles choses avec cette application. L'année prochaine on va avoir aussi de grands changements, notamment avec la refonte de notre site, participation à beaucoup plus d'événements, etc. Il y aura plein de nouvelles choses l'année prochaine d'un point de vue marketing. Et beaucoup plus de présence physique à venir, donc ça c'est top, je t'en parlerai plus tard. Et puis... Ensuite, moi de mon côté, je divise un peu ma vie professionnelle entre Prépy et mon autre activité justement de consultante. Et je suis mentor justement d'entrepreneur chez Live Mentor aussi. Et ça, j'adore, je m'éclate, je rencontre plein de gens, j'ai accompagné plus de 100 entrepreneurs, donc c'est super. Et j'accompagne aussi des entreprises qui veulent créer des marketplaces. Moi, c'est vraiment mon sujet de prédilection. Et je le fais par plein de manières différentes, que ce soit de la formation, du coaching, ou carrément la partie consulting, ou même je peux faire pour eux. Donc ça, c'est vraiment hyper enrichissant. Et en fait, ces deux activités se complètent dans le sens où, lorsque tu es ouvert à l'actualité, à ce qui se passe, même dans d'autres secteurs d'activité, ça te permet quand même de pouvoir aussi... te l'approprier, peut-être l'adopter et l'adapter à ton secteur. Donc, c'est extra. C'est hyper enrichissant et moi, je m'éclate. J'organise mes journées comme je veux. J'ai quand même le temps d'aller voir mon cheval. Maintenant, la vie est extra. Ça a été très dur les premières années, mais maintenant, on est sur un rythme de croisière qui est très agréable. Et puis après, pour me retrouver, c'est plutôt sur LinkedIn. Enfin, LinkedIn et Instagram, en fait, les deux canaux que j'utilise le plus. Marc-Anne Camille Traverse ou Prépisport sur Insta. Donc là, il y aura de magnifiques vidéos de quartz qu'on utilise beaucoup. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas pour ce super échange. J'étais encore une fois ravie de t'avoir. Et puis du coup, à très bientôt sur les réseaux ou sur un terrain de concours ou sur un événement.

  • Speaker #1

    Parfait, à bientôt. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Si cet épisode t'a plu. N'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, laisse un avis et une note sur Apple Podcast ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Les débuts de Preppy Sport

    02:35

  • Savoir cibler précisément

    08:36

  • Analyser la concurrence

    08:36

  • La stratégie des ambassadeurs

    15:33

  • La stratégie marketing actuelle de Preppy

    19:06

  • Une opération marketing qui a super bien marché

    26:38

  • C'est quoi le marketing équestre pour Camille ?

    37:43

  • La belle histoire de Camille avec les chevaux

    45:05

Description

As-tu déjà rêvé de transformer une idée, un besoin en un business florissant ?

Comment passer d'une idée simple à une marque incontournable dans l'équitation ?


Aujourd'hui, je te propose de découvrir le parcours inspirant de Camille, fondatrice de Preppysport, qui est devenu la référence de la seconde main dans l'équitation.


Programme:

  • Comment Camille a-t-elle eu l'idée de Preppysport ?

  • Quels défis a-t-elle rencontrés en lançant sa marketplace dans un secteur de niche ?

  • Comment Preppysport a su transformer les obstacles en opportunités de croissance ?

  • Quelle stratégie marketing Camille a-t-elle adoptée pour faire connaître sa marque ?

  • Quels conseils essentiels Camille partage-t-elle pour les entrepreneurs souhaitant se lancer dans le secteur équestre ?


Envie de connaître tous les secrets de cette success story ?

Écoute cet épisode pour découvrir comment LA bonne idée peut devenir un business qui marche et innove.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Priscillia, alias LadyWeb. J'accompagne depuis 2018 les marques de la filière équine dans leur marketing et le référencement naturel de leur site. Bienvenue dans le club, le podcast dédié au marketing et caisse. Tu vas y trouver des méthodes, des stratégies et des actions faciles et rapides à mettre en place, que ce soit au niveau marketing ou purement SEO. Vos programmes ? Des sessions solo où je te partage mes meilleurs conseils. mais aussi des interviews exclusives d'entrepreneurs de la filière équine et d'experts reconnus du secteur. Parce que la filière équine est unie, ce podcast est là pour t'aider à adapter les stratégies marketing à ce secteur si particulier et si diversifié. Prêt à donner de l'impulsion à ton entreprise ? C'est parti ! Piste à main gauche !

  • Speaker #1

    Eh bien, bonjour Camille. Merci d'être là pour cet épisode. Je suis trop contente de t'avoir parce que Pré-Pisport, c'est quand même une grosse marque qu'on connaît tous quand on est cavalier. Vraiment, c'était génial de voir comment a grandi la marque. Donc vraiment, je suis super contente et je voulais t'inviter parce que tu as aussi, je pense, ce côté entrepreneurial et que tu vas certainement avoir plein de choses à apporter. aux auditeurs parce que je suis sûre que tu as plein d'idées et plein de choses à nous partager. Donc je suis trop contente de t'avoir là.

  • Speaker #2

    Trop bien, moi aussi je suis ravie d'être là. Merci beaucoup d'avoir pensé à moi et à Prépi.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce que tu peux nous présenter c'est quoi Prépi Sport exactement ?

  • Speaker #2

    Alors Prépi Sport, c'est le vinted de l'équitation. C'est-à-dire que vous allez pouvoir acheter et vendre du matériel d'équitation d'occasion. Ça peut être aussi du matériel neuf, mais qui a été revalorisé, reconditionné ou des fins de stock. Et donc, le but, c'est vraiment de pouvoir mettre en relation des acheteurs particuliers avec d'autres vendeurs particuliers. Vous pouvez acheter tout type de matériel et on est disponible dans 45 pays. On a plus de 100 000 utilisateurs et on a notre application mobile qui vient juste de sortir.

  • Speaker #1

    Trop bien, super. Et bien, c'est pour les quelques personnes qui potentiellement ne connaissaient pas Prévisport. Alors. je te propose de faire un petit point de remonter un peu le temps et de parler un peu de la genèse de ce projet de Prépisport comment t'as eu l'idée comment ça a démarré finalement est-ce que au début t'as fait un truc avec un super business plan t'as étudié ta cible ta concurrence ou t'es vraiment partie d'un besoin que t'avais et que tu t'es un peu lancée comme ça raconte-nous un petit peu les débuts alors en fait

  • Speaker #2

    ce qui se passe, donc j'étais en études à Paris et moi j'ai toujours été cavalière, j'ai toujours été passionnée d'équitation mais j'avais pas spécialement envie de travailler dans le milieu d'équitation donc j'ai fait des études école de commerce vraiment assez classique et lorsque j'ai habité à Paris il y avait beaucoup d'endroits où tu pouvais aller acheter des vêtements à prix cassé c'était pas encore en fait sur internet parce que maintenant je suis un peu un diplodocus tu vois donc clairement c'était pas encore c'était pas encore aussi développé... Et moi, je faisais pas mal ça, notamment au tout début de vide-dressing. Et j'utilisais aussi le bon coin. En fait, j'achetais des vêtements dans des ventes privées et je les revendais après sur vide-dressing. Et il y a un moment où forcément, j'étais confrontée à ma passion et donc le marché de l'équitation en me disant, mais c'est quand même dingue, il y a énormément de choses qu'on va avoir envie de vendre. Potentiellement, quand on part faire ses études, on arrête de monter à cheval. Qu'est-ce qu'on fait de son matériel ? et en fait c'est là où je me suis dit il faut absolument créer le vide-dressing de l'équitation parce que Vinted n'existait pas donc mon différentiel c'était vide-dressing vestiaire collective, le bon coin mais spécialisé sur l'équitation et c'est comme ça que j'ai eu cette idée qui a germé à la fin de mes études après j'ai commencé à travailler chez GPA, en fait j'ai eu l'opportunité de travailler chez GPA, donc la marque de casque d'équitation donc je suis à Au moment où j'avais l'idée, je suis partie aux États-Unis pendant six mois. J'ai fait un master de design. Après, je suis rentrée, j'ai travaillé pendant un an et demi chez GPA. Et là, vraiment, c'était génial. Je me suis éclatée. J'ai travaillé dans l'équitation. Tu vois les coulisses. C'est quand même ouf de voir les cavaliers que j'avais en photo dans ma chambre. Tu les vois pour les signer, pour faire des partenariats avec GPA. Donc, vraiment, c'était dingue.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #2

    Oui. Là, c'était une expérience de fou. Et j'avais quand même cette idée de pré-psport. Et puis, je me suis dit, c'est maintenant. Il y avait certains sujets sur lesquels je n'étais pas trop raccord avec GPA. Et du coup, j'avais envie de me lancer. Et je me suis dit, c'est maintenant, je n'ai rien à perdre. J'ai 24 ans, je n'ai pas de prêt, je n'ai rien de tout ça. Je peux rentrer habiter chez mes parents et puis me lancer. Donc voilà comment c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est incroyable parce que du coup, tu n'avais pas forcément tout de suite envisagé de créer une entreprise dans ta tête. Ce n'était pas forcément quelque chose que tu avais envisagé dès le début, dès la fin de tes études.

  • Speaker #2

    Non, en fait, plus jeune, j'ai toujours eu cette... envie de créer des choses, etc. Mais de là, je trouve que être entrepreneur, c'est quelque chose que l'on est, mais c'est surtout il faut une bonne idée. Et là, en fait, c'était la bonne idée. Et effectivement, ce qui était assez drôle, c'est lorsque j'en ai parlé un peu autour de moi, c'était soit l'équitation trop petit marché, soit c'était mais meuf, réveille-toi, ça doit sûrement exister. Tu n'as pas inventé ce truc-là. Après, je n'ai rien révolutionné non plus, dans le sens où j'ai juste adapté le... un modèle qui était existant sur d'autres secteurs d'activité, mais je l'ai adapté et développé sur le secteur de l'équitation.

  • Speaker #1

    Oui, parce que ça n'existait pas, en fait. Vraiment, pour l'équitation, ça n'existait pas du tout. Il n'y avait aucune plateforme. Ça a été la première.

  • Speaker #2

    Il y avait forcément des alternatives. Moi, j'aime bien dire ça au lieu de dire des concurrents, parfois. Forcément, le Boncoin, énorme. Facebook, énorme en termes de clientèle. Des sites de petites annonces d'équitation. aussi, mais qui était encore très large et le paiement sécurisé n'existait pas. Moi, c'était ça aussi très, très important. Le bon point, c'était qu'il n'y avait pas de paiement sécurisé à l'époque. Et après, il y avait juste un site vraiment qui ne faisait que du matériel d'équitation, mais tu n'avais pas envie de mettre ta carte bleue dessus. D'ailleurs, on n'existe plus bien sûr, mais...

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as quand même étudié ta cible, tu as regardé justement un peu comment marchaient les autres plateformes, leurs business models, etc.... Est-ce que tu as vraiment réfléchi ton projet comme ça en amont ? Bien sûr.

  • Speaker #2

    Déjà, pendant toute la période où j'étais chez GPA, clairement, je ne pensais pas à développer mon activité. C'était juste un peu une idée. Puis je me disais, je verrai un petit peu plus tard. Je vais connaître un peu le marché de l'intérieur, etc. Et après, j'ai commencé vraiment à me mettre à fond. Et donc, c'est pour ça que j'ai démissionné. Je suis partie. Et avant vraiment que le site soit sorti, j'ai passé un an où j'ai bossé tous les jours. Je me suis fait une activité digitale que je ne connaissais pas du tout. Et surtout, j'avais analysé les différentes plateformes existantes sur d'autres secteurs d'activité. J'avais analysé tous les business models. Quand je dis tout, tous ceux dont j'avais connaissance, évidemment. Des types BlablaCart, des Leboncoin, des eBay, des Rakuten, des V-Dressing. Enfin, tout cela, en fait, pour voir comment était leur fonctionnement. Après, j'avais évidemment étudié le marché. Donc, moi, je m'orientais surtout... marché français, marché européen, principalement, avant de pouvoir aller plus loin. Et la chose aussi sur laquelle je me suis lancée au tout début, c'est que j'avais ouvert à quatre sports. En fait, je faisais du sport de niche, qui était golf, tennis, équitation et ski. Parce qu'en fait, quand je suis rentrée habiter chez mes parents, forcément, tu discutes avec tes parents, tu les vois toute la journée. Et Mes parents ne connaissent pas très bien le secteur de l'équitation. Et forcément, pour eux, ce n'est pas le sport qui est le plus connu, alors que c'est la troisième fédération, c'est énorme. Nous, on le connaît de l'intérieur. Oui, c'est vrai. Et donc, c'est pour ça qu'au tout début, j'ai lancé sur quatre sports en me disant au moins j'ai un petit peu plus de profondeur de marché. Mais bon, finalement, je me suis recentrée au bout d'un an et demi. J'ai dit il vaut mieux être le meilleur sur un marché niche qui, à mon sens, n'est pas un marché niche. mais il vaut mieux être le meilleur plutôt que de se disséminer et de mettre tous ses efforts sur plein de sujets différents. C'est impossible. Vraiment, c'est impossible. Puis bon, moi, les clubs de golf, je suis nulle. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant ce que tu dis parce qu'il y a plein d'entrepreneurs, de personnes qui lancent leur boîte et qui se disent Moi, je m'adresse à tout le monde. Je peux intervenir auprès de tous les cavaliers parce que je peux vendre du textile pour tous les chevaux, pour tous les cavaliers. Et en fait, c'est vrai que c'est difficile de se dire, ben non, je vais restreindre un peu, parce que même dans le secteur de l'équitation, moi, c'est ce que je dis souvent, il y a les cavaliers d'endurance, il y a les cavaliers loisirs, il y a ceux qui ne montent pas à cheval, et il y a plein de petites niches comme ça. Et je trouve que c'est important de se dire, OK, il faut qu'on arrive à restreindre, parce qu'on ne peut pas parler à tout le monde. Et l'idée, c'est d'avoir un vrai message hyper fort. Donc, c'est vrai que ça se vérifie aussi avec ce que tu as fait. Donc, c'est super intéressant. Super. Et du coup, est-ce que ça a marché tout de suite ? Qu'est-ce que tu as fait pour communiquer au début et comment ça a pris ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend de ce qu'on définit, est-ce que ça a marché, parce que j'ai eu ma première vente dès l'ouverture du site, donc ça pour moi, c'était une très grande réussite. Trop bien. En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai commencé déjà à communiquer en amont. Alors, c'était vraiment les tout débuts. Je crois que j'ai commencé par Facebook, mais Instagram, j'ai eu bien deux, trois ans plus tard. En fait, ce n'était pas au tout début. Lorsque j'ai lancé Prépi, ça n'existait pas encore. Enfin, du moins, ce n'était pas encore autant développé que ce qu'on connaît aujourd'hui. Et moi, ça a été principalement des annonces sur Le Bon Coin, des annonces sur Facebook. Et notamment, il y avait un groupe Facebook hyper… Aujourd'hui, il y en a énormément, mais il y a beaucoup de groupes Facebook pour des annonces d'équitation. Et là encore, je trouvais que c'était très bien parce que c'est ciblé. Mais si tu recherches quelque chose de précis et que tu n'es pas tout le temps dans la journée, tu ne le trouves pas. Après, il y a aussi toutes ces problématiques de… d'envoi de sécurité du paiement, d'arnaque, etc. Ce qui fait que ma solution était là. Mais par contre, j'avais trouvé ce groupe pour puiser finalement parce que les personnes qui étaient dedans, leur volonté, c'était soit d'acheter, soit de vendre. Et donc, moi, je les ai contactées. Je leur envoyais un message à la main. Non, mais c'était lunaire. Et je faisais ça. Je leur disais, si vous voulez, je mets votre annonce pour vous. vraiment le travail de fourmi on n'est pas du tout sur du chat dpt d'aujourd'hui donc c'était à la main et sur le bon coin également j'envoyais des messages en disant ah j'ai vu que vous vendiez votre article je lance ma plateforme si vous voulez je vous fais votre annonce et donc je faisais ça et imagine toi je faisais ça le soir mes parents regardaient des films et moi j'étais là tic tic tic c'est mon ordi c'est marrant mais en fait ça a commencé vraiment comme ça Et puis, j'avais fait une landing page très bateau en disant, Pony Sport va bientôt sortir etc. Je ne saurais même pas te dire la phrase exacte que j'avais mise. Les gens pouvaient s'inscrire. Et j'avais quand même eu une centaine de personnes inscrites. Donc, j'étais quand même très contente de ce nombre de personnes inscrites. Et ce qui est très drôle, c'est que j'ai ouvert mon site, mais mon module de paiement ne fonctionnait pas encore. Et ce qui est très marrant, c'est que le 31 décembre, j'ai eu ma première vente. Donc, j'allais partir au Nouvel An avec mes copains et je vois un mail pour me dire que j'ai une vente. Je me dis mais non, ce n'est pas possible parce que le site n'était pas officiellement... Il allait ouvrir 4-5 jours plus tard. D'accord. Mais j'avais quand même fait un petit teasing et je m'étais dit, de toute façon, je l'ouvre, il ne va y avoir personne à commander. Oui,

  • Speaker #1

    il était en ligne, il était en ligne comme ça, mais voilà, OK.

  • Speaker #2

    Mais j'avais envoyé un message qu'aux personnes qui étaient inscrites, enfin, les cinq personnes qui s'étaient inscrites. Et en fait, j'ai eu une commande. Bon, évidemment, le module de paiement ne fonctionne pas, la livraison ne fonctionne pas, enfin bref. Et en fait, ce qui était très drôle, c'est que c'est un cavalier hyper connu, parce que c'est Guillaume Blin, le breton. Et donc, je me suis dit, non, mais c'est quand même ouf. Du coup, ce que j'ai fait, c'est comme les produits, c'était des produits que des copines vendaient. Je suis allée les chercher chez les copines. Je suis allée le livrer en Normandie, 5 jours plus tard.

  • Speaker #1

    Incroyable.

  • Speaker #2

    Et c'est marrant. Et ce qui est drôle, c'est que déjà, il est hyper gentil, adorable. Et puis, pendant... Alors là, je ne saurais pas te dire cette année s'il a encore commandé, mais pendant des années, il a commandé. Et lorsque j'ai eu une boutique au Mans, il passait, il venait commander. Et je me dis, c'est ouf. C'est dingue. Je trouve que cette histoire, elle est dingue. J'adore. Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'adore. J'adore. Et puis, en plus, ça montre... Alors déjà, ça montre une chose, c'est que les cavaliers pros achètent d'occasion.

  • Speaker #2

    Complètement. Oui, oui, complètement.

  • Speaker #1

    Ça, c'est première info. Mais ce qui est génial, c'est que tu avais du coup un super service client au final. Même si tu ne peux plus le faire. Là, tu as mis le prêt directement. Mais c'est super parce que du coup, tu as fait finalement presque une bêta test. C'est-à-dire que tu as été chercher les gens à la main sur les groupes, sur le bon point, etc. Tu as fait leur annonce pour eux que tu mettais en ligne sur ton site du coup.

  • Speaker #2

    Oui. Et...

  • Speaker #1

    Et en fait, tu as fait une sorte de landing page avec des préinscriptions. Donc, c'est intéressant parce que c'était un peu le concept du bêta test au final.

  • Speaker #2

    C'est ça. Essayer de voir s'il y a de l'attraction. Alors effectivement, tu vois, ce groupe, je me disais clairement, c'est mon personnage idéal en fait. Parce que c'est leur recherche, c'est ça. Donc, je tape vraiment dans le mille. Ce n'est pas comme une publicité qui va être diffusée à d'autres. Et puis, je me suis dit, ça va être mes meilleurs testeurs. Donc, il y a de la bête. la chance que j'ai, c'est aussi quand tu travailles dans ce milieu et que c'est aussi ta passion, forcément toi tu as tes propres besoins, tes envies, c'est à partir de là que moi je suis partie pour pouvoir créer PréPi, mais je te dis ça, j'avais aussi fait un questionnaire, et j'avais fait aussi quelques interviews avec des personnes que je connaissais, mais ça se faisait de manière un petit peu... c'est pas professionnel mais c'est plus au cours d'un échange parce que dans mon cercle d'amis j'ai une majorité qui monte à cheval donc c'est plus il va récolter des infos ouais carrément trop bien super intéressant et

  • Speaker #1

    du coup oui j'avais effectivement entendu cette histoire de groupe aujourd'hui il y a toujours ces groupes là donc est-ce que tu les vois vraiment comme des alternatives des concurrents est-ce que tu t'en sers toujours ou pas du tout finalement

  • Speaker #2

    Déjà, je trouve que, à mon sens, aujourd'hui, Facebook est pertinent par rapport à ses groupes, mais pas pour le reste. Je trouve que Facebook a été vraiment délaissé. Après, c'est toujours pareil, ça dépend du secteur d'activité, etc. C'est un canal que j'utilise beaucoup moins. Les groupes Facebook sont hyper puissants et moi, je trouve qu'il faut les utiliser. Que ce soit sur du local comme sur de la chose très spécialisée, un secteur très spécialisé comme l'équitation. Alors, Alors oui, c'est sûr que j'ai une perte de vente, entre guillemets, si on peut voir ça comme ça. Enfin si, on voit ça comme ça. C'est qu'il y a des ventes qui se font en direct sur Facebook. Après, moi, mon but, c'est vraiment de montrer... Enfin, ce n'est pas d'être concurrente à ces pages-là et aux personnes qui les modèrent. Ce n'est pas dans ce sens-là. C'est plus arriver pour proposer un service plus puissant que ces groupes. C'est-à-dire de dire... Quand tu mets en vente ta selle sur le groupe de la Bretagne, ça se trouve, moi, c'est une cliente en Suisse qui aurait voulu acheter ta selle. Et en fait, sur Facebook déjà, potentiellement, on t'aura oublié de mettre toutes les infos de ta selle. Et puis après, tu as toute la partie... Comment tu fais pour l'expédition ? Ah bah oui, mais la personne, en fait, elle m'a payé un mondial relais, mais moi, ça me saoule, je voudrais payer une assurance. Ah, en fait, elle ne m'a pas envoyé le suivi. Donc, en fait, c'est toute cette partie. logistique et puis le fait d'être tiers de confiance, c'est ça aussi qui est important, c'est de pouvoir se dire ok, chez Prépy, en fait, la personne, elle va payer l'intégralité avant de recevoir son produit, le vendeur, il expédie, il y a forcément, nous, on veut faciliter la vie de tout le monde, que ce soit l'acheteur ou le vendeur. L'acheteur, pouvoir lui dire tu vas pouvoir trouver exactement le produit que tu cherches, si on l'a sourcé, bien sûr, mais le but, c'est que tu puisses le trouver exactement et facilement. Et le vendeur, qu'on lui fournisse une étiquette qui est prépayée, tu as juste à imprimer. Tu n'es pas obligé d'aller redemander. Ah, mais c'est quoi votre numéro ? Ah, d'accord. Ah, mais l'adresse. En fait, le point relais, je ne le trouve pas. Ça, c'est relou. Ouais. On l'exaspère. Ah,

  • Speaker #1

    bah oui.

  • Speaker #2

    C'est sûr. Et expédier si jamais ton colis, il est perdu. Parce que ça arrive. Enfin, nous, sur la multitude, malheureusement, ça arrive. Et sinon, tu te retrouves à être face entre un acheteur, un vendeur. Le ton monte. Tu es sur Facebook. Évidemment, ça ne se passe pas comme ça, mais quand ça se passe mal, c'est relou.

  • Speaker #1

    Et c'est là que tu as un grève de sécurité. C'est ça, c'est clair. Et puis j'imagine que maintenant, les gens, peut-être sur ces groupes-là, ils mettent leur annonce pré-pil, en fait. Plutôt que de mettre directement les photos, ils vont mettre l'annonce de pré-pil et ils vont la mettre un petit peu partout.

  • Speaker #2

    C'est ça, oui, oui. C'est exactement ça. Et moi, je le vois plus comme ça, justement. C'est que les groupes très puissants peuvent être des relais des annonces, mais eux, leur intérêt, les modérateurs, alors là, je t'avoue que je n'ai pas de contact en particulier avec... Ça serait intéressant d'avoir leurs avis, mais eux, leur intérêt, c'est que leur groupe ne soit fait que de personnes saines et sans arnaques. Donc, il vaut mieux avoir des annonces de site sécurisé plutôt que de devoir dire machin, arnaque et bidule. Ça se voit encore,

  • Speaker #1

    d'ailleurs. Il y a encore des arnaques. Ça se voit, genre, des gens qui extortent de l'argent. On l'annonce, mais c'est... pas, c'est repris des photos d'ailleurs, c'est assez fou. Super intéressant. Et du coup, alors moi je voulais te parler d'une mécanique que je trouve assez dingue, j'avais fait une petite capsule vidéo d'ailleurs dessus, c'est que en fait, tu as décidé de t'appuyer sur en fait des ambassadeurs, des influenceurs et qui eux vont mettre des annonces sur Prépi et qui vont proposer un code de réduction à leurs abonnés. Et je trouve ça super génial parce que ça intègre des codes un peu du e-commerce classique sur Prépi. Et comment ça t'est venu cette idée ? Est-ce que tu l'avais vue ailleurs ? Est-ce que ça t'est venu naturellement ? Comment tu as eu la mise en place ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, forcément, c'est de l'incentive, le fait de se dire qu'une personne va avoir une intention d'achat. Mais forcément, si tu lui dis tiens, regarde, tu vas avoir 5 euros de réduction bon, oui, là, ça peut te pousser. Alors… En fait, il y a eu plusieurs sujets. Déjà, forcément, je regarde ce qui se fait ailleurs. Notamment, c'est Uber. C'est comme ça qu'ils ont développé énormément leur acquisition. Uber, c'était vraiment donne 5 euros à ton ami, récupère 5 euros. Bliss, la box d'abonnement, ils font ce système-là aussi. Aujourd'hui, il y en a énormément à le faire. Mais c'est vrai que moi, j'étais surtout inspirée de ces deux modèles-là. qui sont hyper intéressants et maintenant dans l'équitation ça s'est vraiment plus démocratisé aussi, on y voit beaucoup plus et ce qui est une très bonne manière de faire après les ambassadeurs en fait moi la communauté de Prépi il faut savoir que ça a été beaucoup du bouche à oreille c'est vraiment ce qui a fait que ça a grandi petit à petit d'année en année et puis l'intérêt aussi très souvent pour mes vendeurs c'est que eux ils veulent vendre leurs produits Donc, et sauf que le fait d'offrir cette réduction, ça n'impacte pas le prix qu'eux, ils vont vendre leurs produits. C'est Pré-Port qui prend en charge ces 5 euros, en fait. Ok, d'accord. Nous, on l'offre à l'acheteur, mais ce n'est pas… En fait, ça permet à un vendeur de dire, regarde, mon produit, il a 100 euros, mais si tu commences avec mon code promo, tu peux l'avoir à 95. Et sauf que lui, il sera quand même payé 100 euros.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    ok. En fait, c'est dans… Ça, c'est génial. On va dire que c'est dans ce système-là. Et donc ça, c'est quand même... Alors bien sûr, le modèle, il est complètement perfectible. Il y a plein de choses à améliorer, etc. Mais on le voit dans plein d'autres secteurs d'activité. Ce qui est important, c'est qu'une personne qui te recommande, soit en tant que plateforme, en tant que marque, il faut qu'elle y gagne quelque chose. Et donc j'ai fait le choix de le faire de plus en plus. Mais les limites de ce genre de choses, c'est que... Moi, je ne suis pas un site e-commerce, c'est-à-dire que je n'achète pas un produit à 50 du prix pour après le revendre et avoir une marge qui est aussi importante. Mes marges ne sont pas du tout les mêmes qu'une céleri. Nous, notre production, elle est de 10 Donc, tu vois, il faut quand même faire du volume avant de réussir à faire toutes tes charges, etc. Et donc, forcément, si tu défales 5 par commande, il y a un moment, il faut faire du volume. c'est très important ouais ok voilà donc sur et oui je trouve que c'est génial et le but c'est vraiment aussi de pouvoir récompenser les personnes qui parlent de nous pouvoir réussir à les récompenser à pouvoir leur offrir bon bah voilà tu as donné 5 euros on va te donner toi aussi 5 euros ou au bout de x codes promos utilisés on va pouvoir t'offrir un tapis une doudoune ceci cela d'accord ah trop bien ouais il y a ce type vraiment aussi de fidélisation presque de fidélisation oui

  • Speaker #1

    Ouais, mais c'est génial, c'est vraiment des mécaniques qu'on trouve purement dans les e-commerce classiques, que tu vas reprendre pour un marché de la seconde main, donc je trouve ça super intéressant. Et comment tu as choisi ces ambassadeurs ? Est-ce que tu as fait une campagne ? Comment tu les as recrutés finalement, ces gens-là qui ont des codes ?

  • Speaker #2

    Alors, en fait, déjà, moi, je n'en ai pas beaucoup, parce que je trouve que c'est difficile de réussir à garder... Enfin, moi, mon but, c'est d'avoir vraiment une bonne relation avec mes ambassadeurs. malheureusement on n'est pas assez staffé pour pouvoir être vraiment derrière tout le monde. Je veux vraiment pouvoir prendre le temps, moi, de pouvoir aussi envoyer un petit message, regarder un peu leur actualité. C'est ça aussi le but des ambassadeurs. Je trouve que ce n'est pas d'en avoir pour en avoir. Oui, évidemment, mon but c'est d'avoir de la visibilité, mais il y a un moment, ce n'est pas au détriment d'une relation. Et donc ça c'est quand même très très important. En fait, ça s'est fait un petit peu au fur et à mesure. peut-être 30% de mes ambassadeurs. Pour donner un chiffre, moi, j'en ai à peine 15. C'est même pas 15. Et on va dire que sur les 15, il y en a 5 où ce sont des amis, mais qui sont aussi mes meilleurs clients pré-pi qui vendent un nombre de trucs de dingue. Donc, on va dire que vraiment, il y a 30%, c'est des gens que j'ai rencontrés grâce à GPA, grâce à pré-pi. et je pense à mon ami Andy qui bosse chez Racer je pense à ma copine Jane qui bosse chez GPA parce qu'elle a récupéré le travail que j'avais avant c'est des personnes que j'ai rencontrées grâce à GPA grâce à Prépy et maintenant on est devenus hyper amis ils étaient à mon mariage et depuis ils ont un code promo Prépy après j'ai mon pote Mathieu c'est celui qui a mon Shetland qui parle de Prépy tout le temps et moi c'est ça aussi l'intérêt c'est que bien sûr après j'ai toute une équipe d'ambassadeurs et d'ambassadrices qui sont canon certaines qui sont rentrées grâce à une campagne ambassadeur que j'ai faite il y a des années mais tu vois je me suis pas trop remise dessus dans le sens où chaque chose dans son temps on avait plein de sujets j'aimerais beaucoup muscler on va dire ce suivi là mais justement j'avais pas le temps les derniers temps donc ça s'est fait un peu là tu vois j'ai une euh une nana qui a hyper bien vendu sur Prépi et qui parlait tout le temps de Prépi. Et elle a un compte Instagram avec beaucoup d'abonnés. Et je me suis dit, je vais lui offrir quelque chose. Elle ne m'a jamais rien demandé. D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, ça s'est fait naturellement.

  • Speaker #2

    C'est ça. Et tu vois, une de nos plus grosses ambassadrices, Anne de Forever Lennon, elle était en stage chez Prépi, un stage d'une semaine, avant... avant qu'elle ait Fidji, avant tout. Et c'est marrant parce qu'elle, ça a été... son message pour venir travailler chez Prépy, c'était, au lieu de réviser mon bac, je passe plus de temps à vendre des choses sur Prépy, est-ce que je peux venir ? Enfin, trop mignonne. Et elle a été, ouais, extra. Et c'est une nana, déjà, qui est top, et en plus de ça, qui a énormément explosé sur les réseaux sociaux, et qui est restée hyper fidèle aux marques qui lui ont fait confiance il y a 5 ans. Donc ça, c'est extraordinaire. C'est des super belles relations, des super belles rencontres.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chouette, c'est vraiment une approche, vraiment, vraiment... Sur le relationnel, et c'est ça qui est bien aussi. Ce n'est pas juste je cherche des ambassadeurs qui ont la grosse audience et on va faire du chiffre comme ça. Donc, je trouve ça super intéressant. Et ça colle aussi un peu avec la marque et un peu ses valeurs et son ADN. On sent que c'est une marque qui est proche du terrain, qui est proche des gens. Donc, c'est vrai que ça colle aussi. C'est super intéressant. Et du coup, aujourd'hui, ta stratégie marketing, comment elle s'articule ? Sur quoi tu t'appuies ? Est-ce que c'est plus sur des leviers d'acquisition ? Est-ce que c'est plus de la fidélisation, justement ? Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui en marketing ?

  • Speaker #2

    En fait, il y a un peu des deux. Alors là, je t'avoue que cette année, on est un peu sur quelque chose de transitoire, dans le sens où on va dire qu'on a été en croissance vraiment sur de l'acquisition du lancement. Donc de 2015 à 2020, l'acquisition n'était que là et c'était notre but. parce que c'était avoir des nouveaux clients, forcément, nouveaux clients, nouveaux catalogues, etc. Après, forcément, dans l'évolution de ton entreprise, tu es obligé de revoir tes canaux de manière un petit peu différente, de commencer à élargir un petit peu plus ta rétention. Donc, potentiellement, en mettant quelques leviers de type Vous avez fait 10 commandes, on va vous offrir justement une réduction. Là, pendant 48 heures, tu as une réduction, etc. D'accord. Après, moi, je ne veux pas être trop à la course à la réduction dans le sens où ce n'est pas mon ADN. j'ai des marges qui sont trop faibles. Et en plus de ça, on offre déjà des prix qui sont hyper attractifs. On fait de la seconde. Donc forcément, on a déjà convaincu par le prix, normalement, sur les annonces. Après, en termes d'action, là, nous, on s'est plutôt focalisé sur des nouvelles fonctionnalités cette année, notamment avec la sortie de l'application qu'on attendait depuis très longtemps. et c'était un très très gros projet que ça soit financier, temps, etc et on a également sorti un truc qui vient juste de sortir il y a une semaine c'est on fait les estimations on a fait tout un argus de tous les produits qu'on a déjà eu en ligne qui ont été vendus le nombre de jours qu'ils sont restés, quel prix moyen en fonction de ça, etc et du coup là on est capable de sortir des fourchettes de prix sur plus de 400 modèles donc le travail était vraiment colossal et donc ça je suis super contente qu'on ait sorti aussi cette fonctionnalité et donc nous ce qui est génial c'est qu'en fait nos utilisateurs font la communication de Prépi que ce soit du bout de l'oreille mais également comme on parlait juste avant un vendeur qui met en vente sur Prépi son but c'est quand même de vendre son produit et donc il va aller sur les groupes Facebook il va le partager il va en parler à ses écuries, ceci, cela. Donc, c'est du marketing de réseau qui nous a coûté, on va dire, sur l'acquisition globale, mais aujourd'hui qui ne nous coûte pas. Quand la personne partage ses réseaux sociaux, on ne le fait pas, en fait. Parce que c'est dans l'intérêt du client, forcément, de le partager.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, c'est clair, il faut qu'il vende.

  • Speaker #2

    C'est ça. Après, on fait de l'acquisition via Meta Ads, vraiment assez classique, mais assez...

  • Speaker #0

    On a un tout petit budget. Enfin, vraiment, moi, je mets 150 euros de budget max par mois. Et ça nous permet d'avoir un super retour sur investissement. Là, justement, le sujet, c'est d'être plus spécialisé sur chacune des catégories, de pouvoir être meilleur dessus dans nos campagnes d'acquisition. Maintenant, moi, le plus gros, c'est vraiment bouche à oreille et SEO. SEO, ça a été le travail depuis le tout début. Donc le SEO, pour ceux qui nous écoutent, peut-être qu'ils ne te connaissent pas forcément, mais c'est le fait d'avoir un très bon référencement sur Google sans payer. Ah voilà ! C'est ça ! On va dire que le résumé va être à peu près ça. Mais c'est le fait de se dire que lorsqu'une personne a une recherche sur Google, c'est qu'il est déjà engagé. À partir du moment où on cherche tapis équitation pas cher, tapis hardcore pas cher, enfin X la marque, c'est qu'on est déjà enclenché dans un... une prise de décision pour commander. Et donc forcément, si nous on arrive dans les trois, cinq premiers résultats, c'est potentiellement c'est banco parce que forcément, il y a de l'analyse, il y a de la concurrence, on regarde, etc. Et donc là, le gros du travail, c'était ça, sur des mots-clés très précis, comme cela, mais également, là, le gros du travail, c'est de montrer aussi notre expertise. Notre expertise et aussi la volonté d'être impartiale par rapport aux marques. parce qu'on ne travaille pas avec des marques bien sûr mais ça va pas nous empêcher pour autant d'avoir notre propre avis que ce soit mon avis l'avis d'Inès qui travaille avec moi à l'avis de d'autres personnes qui peuvent travailler avec nous en interne c'est quand on a testé quelque chose ça veut pas dire que la marque est mauvaise si on dit mais ce produit il est un peu moins bien par contre celui là je vous le conseille et en fait moi mon but c'est aussi de montrer mon expertise quand on fait des salons quand on est présent à des endroits physiques physique moi je veux que mon client il soit content et en fait entre guillemets je m'en fiche quelle marque il va acheter moi ça n'a pas d'impact évidemment l'impact ça va être le prix mais je veux dire mon but c'est que mon client il rachète parce que moi dans ma stratégie de fonctionnement je ne suis pas rentable sur une première commande c'est assez rare que je sois rentable sur une première commande après avoir un client mon but c'est que mon client il achète 6-7 fois chez moi et ce qui est mon la rétention moyenne ce qui est énorme ouais c'est bien quand même

  • Speaker #1

    ouais ouais c'est quand même vachement bien ouais ouais carrément ouais super intéressant et après ouais en plus ce que je note c'est que tu sors presque un peu du digital puisque tu dis que t'as de la présence sur tes salons effectivement on voit que t'es à Equita ou on voit que t'as la boutique qui est toujours au Mans elle est plus ouais mais voilà t'as quand même eu ces éléments un peu physiques et ce qui fait que ça fait sortir du digital et en plus sur Equita de mémoire la mécanique c'est que les gens venaient t'apporter Leurs produits, c'est ça ? Et tu les gardais le temps du salon ? Oui. Ok. Ça, c'est super intéressant.

  • Speaker #0

    En fait, je les fais... En gros, ce qui s'est passé, c'est que je voulais participer à des salons, forcément me faire connaître. Oui, effectivement, dans les canaux d'acquisition et canaux marketing, ça fait partie des choses très importantes. Les deux premières années, il faut savoir que j'ai fait tous les concours possibles. D'accord. J'étais sur des concours tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et puis, au fur et à mesure, tu en as un petit peu moins besoin. Puis, mine de rien, tu es fatiguée. Et moi, on n'est pas une équipe de... 15 personnes. Donc, autant te dire, on est deux vraiment à temps plein sur Tepi. Après, je travaille beaucoup avec des personnes externalisées, que ce soit sur la partie technique, le service client, etc. Pour pouvoir être rapide et efficace. Parce que ce n'est pas possible sinon. Et puis, Tepi Sport ne peut pas absorber le salaire de 10 personnes. Donc, clairement, il faut être aussi assez factuel. Et en fait, la présence physique, il y a plusieurs sujets. Le premier, c'est qu'être proche des clients, c'est génial. Moi, déjà, j'adore je veux dire tu entends un client enfin moi ça me fait chaud au coeur j'entends des gens ils ne savent pas que je suis sur le stand ils avancent ils disent oh là là c'est Prépisport viens on passe mais moi mon coeur il explose je suis trop contente je suis trop contente d'entendre ça et puis en plus de ça ça permet de montrer aussi ton conseil qu'ils se rendent compte que derrière un site il y a une personne physique qui les répond et puis ils se rendent compte pouvoir échanger et je le vois d'année en année des gens qui reviennent sur les salons et je les reconnais et franchement c'est trop cool, moi j'adore. Ça c'est ce côté super sympa sur le suivi. Et autre chose, pourquoi j'ai fait des salons au tout début ? Donc forcément être connue, être plus connue, parce que tu arrives sur un événement comme la mode Beuvron, comme des championnats régionaux, forcément tu as une attractivité qui est énorme. tu participes à Grand Prix, etc. C'est colossal le nombre de personnes qui vont pouvoir passer. Donc, ça, c'est génial. Mais sauf que ma problématique au tout début, c'est comme j'avais que mon site en ligne, tu te dis, OK, génial, mais je vais mettre un kakémono, personne ne va s'arrêter sur mon stand. C'est relu. Tu ne t'arrêtes pas. Et donc, c'est aussi une des raisons pour laquelle j'ai beaucoup développé la partie conciergerie, donc dépôt-vente, où les gens déposaient du matériel. Ils ont plein de choses à vendre. Ils viennent, on s'occupe de tout. Là, nous, on est les concierges olympiques, donc ça, c'est top. Nous, ça nous permettait d'avoir du contenu déjà parce que tu peux filmer plein d'articles complètement différents, d'avoir des marges. plus importante parce que forcément notre commission elle est plus importante on a un stand il faut vendre etc et puis après on a eu la boutique alors au tout début j'ai une boutique à dinar après on a ouvert au Mans pendant 2-3 ans j'ai une boutique au brewery Jump qui était devenue beaucoup trop petite donc ça débordait partout et après j'ai réouvert fin 2019 une boutique à dinar immense trop belle qui donnait sur la carrière c'était et le bureau et le showroom c'était Ça, c'était extra. Enfin, moi, c'était le rêve. C'était le projet de ma vie, quoi, ce truc. C'est génial. J'ai pu remonter à cheval. Enfin, ça, c'était une expérience de dingue. Et bon, après, il y a eu le Covid. Donc, ça, c'est encore un autre pataquès. Mais tout ça pour dire que... En plus, c'est vraiment un service que les gens attendaient et que les gens souhaitaient parce qu'ils ont la flemme. Enfin, clairement, il faut se le dire. Mais moi, la flemme, j'ai trop de flemme.

  • Speaker #1

    Les photos,

  • Speaker #0

    ouais. Prendre les photos, répondre aux gens, blablabla, aller expédier, trouver un carton. Ah, ça me fait plaisir. Je préfère que vous guettiez ça. avant je préfère gagner un petit peu mais pas avoir cette charge mentale relou c'est clair, c'est super intéressant et du coup sur les salons ça m'a permis aussi de décocher quelque chose qui était bloqué aussi chez les gens pendant de nombreuses années au tout début c'était que les personnes se disaient l'occasion c'est un tapis bas de gamme troué et moi j'étais là, non en fait l'occasion ça peut être ta selle que t'as acheté neuve que tu as utilisé deux ans et en fait, tu as vendu ton cheval. C'est une salle d'occasion. Ah ouais, non, mais elle est comme neuve. Oui, mais c'est une salle d'occasion. C'est ça. Et ça a permis de débloquer aussi ces choses-là, que les gens se rendent compte que, ah ouais, l'occasion, en fait, ça peut être une veste neuve de concours, ça peut être un polo qu'on t'a offert, mais tu as oublié de renvoyer, et qui est tout neuf, qui a une étiquette. C'est ça aussi l'occasion. Il y a de tout. Oui,

  • Speaker #1

    au cœur.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça.

  • Speaker #1

    Carrément du textile tout neuf. Effectivement, moi, j'ai déjà gagné. Je me rappelle que j'ai gagné en concours un jour un pantalon de concours. Une belle marque qui valait cher. Mais c'était une taille homme XL. Oui,

  • Speaker #0

    super. Que veux-tu en faire, toi ? C'est génial.

  • Speaker #1

    Alors, j'étais contente. J'ai quand même mis longtemps à la vendre au final parce que c'était quand même une grande taille aussi. Mais bon, effectivement, ce genre de produit, tu es content de les avoir, mais tu les remets en vente direct.

  • Speaker #0

    c'est ça c'est ça tu les remets en vente et en fait c'est ça aussi l'occasion c'est le cadeau de Noël que t'as eu en double c'est il y a plein de choses après il y a aussi forcément des produits qui sont un peu plus déniés tu vois une couverture bon bah oui il manque une courroie de cuisse ok fine mais

  • Speaker #1

    en fait tu t'en rachètes une tu la remets ça passe c'est ok ouais ouais ouais carrément super intéressant ce mix effectivement le site tu utilises la publicité ce qui qui permet aussi de rester top of mind aussi et d'avoir quand même cette notoriété. Et puis, tu as les salons qui permettent aussi d'avoir ce contact physique, d'avoir cet espace conciergerie. Donc, c'est super intéressant d'avoir aussi ce mix un petit peu physique et digital. Et le SEO, forcément, mais ça, tu prêches une convaincance.

  • Speaker #0

    C'est tellement important.

  • Speaker #1

    C'est super important, carrément. Et du coup, est-ce qu'il y a une opération marketing que tu as faite, qui a super bien marché ? C'est quoi pour toi le truc que tu as fait, l'idée géniale qui a boosté un petit peu l'activité ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu as fait comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, ça peut être un peu un ensemble de tout. Après, là, je dois t'avouer que ma dernière édition à Equita, ça a été un truc de fou. Et pourtant, je participe à Equita depuis 2016. Mais... J'ai fait beaucoup plus de publicité. J'ai beaucoup plus communiqué en amont vraiment pour venir, pour que les gens viennent déposer leur matériel. En fait, pendant Equitalion, j'ai un stand et j'arrive clairement avec ma voiture qui est vide. J'ai juste des portants. Donc, j'arrive, le stand est vide. Il faudrait vraiment... Je t'enverrai les photos après parce que c'est lunaire. C'est lunaire ce qui s'est passé. C'est-à-dire que dès le premier soir, mon stand était plein à ras bord. Franchement, c'était... J'ai vu.

  • Speaker #1

    C'était trop.

  • Speaker #0

    en fait on s'est fait complètement dépasser j'ai ma super copine qui est venue m'aider et heureusement Carole était là parce que c'était lunaire en fait donc ce qui s'est passé c'est que j'ai fait beaucoup plus d'acquisitions, j'ai contacté vraiment les personnes qui venaient à Equitalion j'ai plus communiqué auprès de mes clients et en fait je l'ai fait plus en avance je pense que les années précédentes et j'ai fait plus de relance parce que pour vraiment leur dire n'oubliez pas à préparer parce que très souvent en fait t'es dans ton quotidien ah ouais génial tiens j'irai vendre justement mon pantalon que j'ai gagné en concours et puis quand tu fais ta valise t'oublies enfin c'est normal et donc là j'ai vraiment essayé d'être beaucoup plus là-dedans donc il y a ça il y a aussi la réalité économique de il y a plein plein de sujets c'est-à-dire que bon bah c'était quand même plus compliqué l'année dernière mine de rien il y a beaucoup de choses qui ont augmenté donc on cherche à rentrer des sous un peu par d'autres manières dont la vente d'occasion de ces produits. Et en plus de ça, ça se démocratise d'année en année. Et Vinted a fait un coup de projecteur énorme sur l'occasion en 2020. C'est vrai que moi, ça m'a pris une partie de mon business, mais tout à la fois, ça m'a ouvert des voies de beaucoup de personnes qui n'auraient pas pensé à vendre, qui maintenant pensent à le faire. Et c'est vrai qu'Equita, ça a été génial, ça s'est super bien passé. Mais la contrepartie, c'est que... il y avait des moments, les gens me déposaient, donc les gens vraiment étaient en file indienne, ils me déposaient du matériel. Moi, imagine-toi un moment, j'ai des tapis entre les jambes, j'ai un filet sur l'épaule, et en même temps, il faut que j'encaisse, et en même temps, j'ai un autre dépôt. Oh là là, c'était lunaire. Ah ouais, incroyable. Donc, super bien, parce que vraiment, on a fait un très très très bon Equita, mon meilleur Equita. On a eu plus de 150 vendeurs, il faudrait que je te redise exactement combien de produits on a vendus, mais c'était, on a fait un super gros chiffre. donc bon forcément j'étais super contente mais tout à la fois tu vois le truc où t'exploses sur cet événement j'étais pas préparée et pourtant ça fait des années que je le fais mais j'étais pas préparée à cette explosion là et donc bah forcément bah t'as plus de temps d'attente quand les gens veulent venir travailler tu as des produits qui ont pas été étiquetés rapidement mais parce que juste physiquement je ne pouvais pas, j'ai fait deux nuits blanches les deux premières nuits je n'ai pas dormi c'était il y a le mec de la sécurité qui est arrivé... qui soulève la bâche et qui me dit il faut partir maintenant. Je dis oui, mais je ne l'entends pas. Mais je dis, je ne le sais pas. Et... Ah ouais, une lumière.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est fou. Mais du coup, tu as déjà des actions correctrices pour l'année prochaine, pour le prochain. Oui, heureusement. Tu sais déjà peut-être que c'est...

  • Speaker #0

    Oui, alors déjà, il y a la partie où on va vraiment faire un espace peu pour le dépôt, parce que sinon, c'est ingérable. En fait, quand tu as un seul desk, et puis c'est compliqué de dire à une personne qui a envie d'acheter, de lui dire Attendez, j'ai un dépôt. Et puis le dépôt, tu prends un peu plus de temps, etc. Là, après, avec notre Arbus, notre estimation, il y a vraiment cette rapidité aussi. Ça, c'est bien. Donc ça, ça nous fait gagner un temps fou. On avait déjà mis en place un système de formulaire en amont pour que les gens puissent préenregistrer. Là, nos étiquettes seront déjà faites en avance. On a pris un stand un petit peu plus grand. Donc, voilà, il y a plein de choses qui sont en place.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Et puis, on a l'application. Et donc, l'application, ça va nous faire gagner aussi énormément de temps sur la mise en ligne, etc.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et du coup, je notais que tu disais que tu avais relancé les gens. Donc, tu as une newsletter, tu as ta base de données d'acheteurs, de vendeurs. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, justement, on s'est un petit peu remis dessus là cette année avec Inès parce que les newsletters, on en faisait, mais on n'était pas très forts. n'étaient pas très forts là-dedans. Nous, on fait beaucoup de com sur Instagram et on avait aussi un blog qui tournait très bien. On l'a refondu l'année dernière, donc on a complètement transformé tous nos articles l'été dernier. Sauf qu'on ne faisait pas forcément suivre par email. Moi, personnellement, recevoir des emails pour me dire c'est moins 50%, les choses promotionnelles, ça peut vite me tendre. Parce que quand je n'en ai pas besoin à ce moment-là, ça me saoule. J'entends, je trouve ça très bien, mais je pense qu'il faut le tourner différemment. Et c'est là où c'est une imbrication de plein de choses, c'est-à-dire la partie actualité, la partie SEO, forcément, avec des articles de blog intéressants. Mais notre but, c'est de rester dans la tête des gens, pouvoir leur donner des conseils, et en fait, qu'on soit forcément l'indispensable sur lequel tu vas acheter après. Bien sûr, on fait des sélections. Notre but, c'est de vendre. Mais il ne faut pas oublier que moi, si j'ai créé cette entreprise, c'est aussi pour réduire la production. réduire les déchets, le but c'est de vendre moi c'est pas mon modèle mais tout à la fin c'est une entreprise, c'est pas une association il faut que je gagne de l'argent il faut être très transparent sur ça maintenant, mon but c'est pas aussi de dire aux gens, mais si, achète-le ton cinquantième tapis, alors bien sûr on va faire des blagues dessus, t'as des collectionneurs évidemment qu'on fait des blagues dessus mais bon notre but c'est de permettre à des personnes qui ont plein de choses chez eux pouvoir revendre l'utiliser pour s'engager en concours, payer des frais vétos, se payer un resto, je n'en sais rien, ils font bien ce qu'ils veulent d'ailleurs après, et ou se racheter un nouveau produit. mais c'est pas consommer, consommer, consommer. Et donc, c'est pour ça aussi que nos newsletters, elles sont aussi là pour garder le lien, pouvoir partager des tutos, des astuces. Tu vois, on parle parfois des astuces qu'on a pu tester sur nos chevaux. Ça n'a absolument aucun rapport avec le tapis d'occasion que j'aimerais bien vendre. Oui, carrément. Ça fait partie de l'univers aussi. Oui, carrément. Donc là, on s'est vraiment placé sur ça et on a une à deux newsletters qui partent par semaine.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, ouais, c'est déjà bien. C'est un bon rythme. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est cool. Ouais, c'est cool. Non, ça,

  • Speaker #1

    c'est top. Et du coup, à l'inverse, est-ce qu'il y a une opération marketing qui n'a pas marché ? Est-ce que tu as fait un truc un jour et tu dis, bon, voilà, laisse tomber. C'était un gros flop.

  • Speaker #0

    Ah ouais, le gros flop. Bah oui, j'en ai fait plein. Des trucs loupés, il y a eu plein. Il y a eu, par exemple, dans les premières fois où j'ai participé à des salons, en fait, à un moment, c'était un peu le faux mot des salons. Tu te dis, ah, si je ne suis pas là, on va m'oublier. Non, en fait, tout le monde s'en fout. et j'avais participé à un salon mais en plus ça m'avait coûté une tonne enfin pas de participer mais d'y aller j'étais allée à Avignon donc moi il faut savoir que j'habitais à Dinard donc à ce moment-là je sais plus pourquoi mais j'ai dû louer une voiture je sais plus pourquoi j'ai loué une voiture en bref donc tu loues une caisse, ok tu descends jusqu'à Avignon tu dors dans un hôtel le moins cher possible mais sincèrement je m'entourais dans la couette j'étais là mon dieu pourvu que personne rentre dans cette chambre et le premier jour j'ai vendu un bonnet Et là,

  • Speaker #1

    je me suis dit, c'est chaud.

  • Speaker #0

    Ça va être long. Là, c'est la merde. Ça va être très, très, très long. Mais bon, je n'avais pas communiqué. Je n'avais pas une bonne PLV. Rien n'allait. Voilà. J'ai voulu faire les trucs trop vite, machin. Ça, ce n'était pas bien. Et puis, celle-là, je pense que ça, c'est la plus belle opération loupée. Mais bon, c'était au tout début. C'est un service qui est bien, mais je pense que j'aurais dû communiquer différemment. la communication est essentielle afin que les personnes sachent que tu es là déjà et puis quand tu repasses dans les allées, si tu as juste une affiche grande comme ça, tu vas pas aller très loin. Ouais, c'est clair. Donc, ça n'a pas marché d'ailleurs. Ouais,

  • Speaker #1

    bah voilà, c'est clair. Ah super. Bon bah oui, on en fait tous des OP qui ne marchent pas, mais bon. Du coup, on l'apprend. Derrière,

  • Speaker #0

    on réapprend,

  • Speaker #1

    on fait mieux la prochaine fois.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça serait quoi tes conseils ? pour un entrepreneur qui a envie de monter une marketplace dans le cheval ou pas ? Voilà, parce que c'est quand même un secteur assez particulier, c'est un fonctionnement assez particulier, le marketplace. Est-ce qu'il y a des choses auxquelles il faut penser tout de suite ? Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut éviter, vraiment ? Voilà, qu'est-ce que c'est tes conseils ?

  • Speaker #0

    Ben oui, alors c'est vrai qu'un marketplace, on en voit de plus en plus, mais c'est quand même un secteur très niche. Alors là, pour le coup, très niche dans la niche parce qu'on ne parle pas de e-commerce. Déjà, c'est difficile de faire comprendre la différence. Une marketplace, c'est vraiment une plateforme de mise en relation entre soit un acheteur, un vendeur, soit un prestataire de service et quelqu'un qui va avoir besoin de ce service. Donc déjà, rien que ça, techniquement, tu n'es pas sur les mêmes choses. La législation est différente, le modèle de fonctionnement est un petit peu différent, etc. D'un côté, tu parles d'un produit, d'un côté, tu parles d'un service. Donc en fait, pour tout ce qui va être marketplace, déjà, ça va être vraiment analyser sa concurrence à bloc parce que... tu en as de plus en plus, tu as des très gros acteurs à chaque fois et c'est difficile d'être face à des gros acteurs. Donc pour se différencier, à mon sens, il faut être dans une niche, c'est indispensable parce que t'as un eBay, t'as des maisons du monde qui est maintenant une marketplace, t'as des articles, c'est des énormes bulldozers donc tu peux pas rivaliser, c'est impossible. Et donc lorsque tu es un spécialiste sur une niche, Tu vois, Back Market, quand ils se sont lancés, c'est il n'y a pas si longtemps. Maintenant, ils sont énormes, mais ils se sont lancés au tout début, c'était que sur l'iPhone, il me semble. Je ne dis pas de bêtises, mais je crois que c'était que l'iPhone. Apple, en tout cas, maintenant, ils ont étouffé. Mais voilà, il faut être spécialisé. Donc, ça déjà, super important. Très bien connaître ses concurrents et très vite automatiser. En fait, il faut se dire qu'on peut réussir à faire une Marketplace avec. Quand je dis pas grand-chose, c'est maintenant un site avec du no-code, tu vas pouvoir réussir à faire quelque chose de très propre. Les gens ne vont pas voir que derrière, c'est toi qui fais ta petite étiquette, etc. Ça, ce n'est pas grave, justement. Mais il faut que tu aies de l'attraction. Une fois que tu as de l'attraction, tu passes à l'étape 2 et là, tu passes avec des spécialistes de la marketplace parce que non, tout le monde n'est pas spécialiste de la marketplace. Quelqu'un qui fait des sites e-commerce, il peut être extraordinairement bon, il ne fait pas de la marketplace. Et ça, il faut faire très attention. techniquement techniquement c'est très c'est il faut faire très attention et après oui bien sûr dès que t'as des étapes de vie moi au tout début c'était un site où il y avait beaucoup de choses qui n'étaient pas automatisées et Et il fallait attendre un certain flux pour investir et l'automatiser. Sinon, ça ne sert à rien. Après, oui, il faut attendre avant d'être rentable aussi. Ça, c'est très… Voilà, il faut avoir un peu de patience. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est qu'au début, on travaille un peu pour le futur, mais on n'a pas forcément… Ce n'est pas forcément évident.

  • Speaker #0

    C'est l'œuvre où la poule. C'est ça, il faut trouver de l'attraction. Et ce qui est difficile par rapport à lorsque tu vends ton propre produit… demain je lance une marque de vêtements imaginons tu trouves des acheteurs alors que la difficulté c'est qu'il faut que tu trouves et des acheteurs et des vendeurs et c'est important donc oui tu as deux problématiques de communication c'est d'aller chercher des vendeurs et de leur prouver que c'est hyper intéressant pour eux et après derrière c'est rapide et ouais et

  • Speaker #1

    que tu es suffisamment d'annonces pour pouvoir dire à des acheteurs regardez j'ai quand même du choix parce que si tu as deux annonces mais c'est ça donc en plus j'imagine que c'est difficile cette partie là ouais il faut communiquer d'abord aux vendeurs avant de communiquer aux acheteurs en fait d'abord t'as aussi ce process là ouais ok super intéressant il y a des choses qu'il faut éviter il y a des vraiment si t'as un gros warning au

  • Speaker #0

    qualif'un gros warning un gros warning je pense que c'est c'est vraiment se dire que ça va exploser tout de suite parce que ça peut, bien sûr que ça peut et franchement c'est génial et maintenant il y a encore tellement de niches qui peuvent exploser pas du tout dans l'invitation mais je pense qu'il y a plein d'autres sujets pour le coup j'ai beaucoup de personnes qui me contactent justement pour avoir ce type d'informations et donc justement maintenant je suis un petit peu de coaching, de consulting sur cette partie où je m'éclate parce que forcément c'est trop bien c'est super intéressant puis tu vois des sujets passionnants donc oui je suis pas mal sollicitée sur LinkedIn et j'adore, j'ai eu des super échanges et je pense qu'il y a encore tellement de choses à faire sur les marketplaces après là où il faut faire attention c'est que les marges sont très faibles et donc il faut faire du volume mais pour faire du volume il va falloir mettre en place quand même une automobile, tout est bien huilé moi j'ai des process pour tout je suis une psychopathe du process une addict de notion mais c'est hyper important il ne faut pas le faire il faut pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est-à-dire se dire je vais faire un truc extraordinaire à part quand on a le budget, bien sûr ça serait bête de s'en priver mais on peut pas avoir une Ferrari si on n'a pas d'essence à mettre dedans en fait à mon sens c'est quand même hyper important de voir ça et on peut le faire peut-être un peu par étapes quoi il y

  • Speaker #1

    a un concept que j'aime bien d'une personne qu'on connait, parce que t'es passée chez Live Mentor je crois, et moi aussi... Et qui est la méthode du skateboard. C'est-à-dire qu'on ne sait pas la peine de construire tout de suite une énorme voiture, etc. On fait d'abord un petit skateboard, après ça devient un vélo, après ça devient autre chose. Voilà, c'est vraiment étape par étape. Donc, super intéressant. Alors, une dernière question, un peu plus large, puisque ce podcast, c'est le podcast du marketing équestre. Ce n'est pas un terme, je pense, qui est officiel. Mais j'aimerais bien savoir, pour toi, c'est quoi le marketing équestre ? Est-ce que tu penses qu'il y a un marketing spécifique équestre ? Comment on le définirait ?

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. Marketing équestre, alors oui, dans le sens où on est vraiment spécialisé. C'est marrant que tu dis ça. Effectivement, ça me fait penser à certaines marques qui veulent utiliser l'image haut de gamme de l'équitation, mais en n'ayant pas forcément les codes. Donc, ils vont mettre des couleurs qui sont... Tu vois, par exemple, tu as certaines couleurs qui sont peut-être trop agressives. On avait pu voir, il y avait une marque de… Comment ça s'appelait ? Je me demande si ce n'était pas Lamborghini ou un truc comme ça qui avait voulu prendre le casque il y a longtemps. Et tu vois, ils étaient sur des codes un peu plus moto, automobile. Nous, on retrouve un peu moins. Nous, c'est vrai que souvent, on va retrouver du bleu marine, on va retrouver du vert. Et ce qui est très bien, il y a d'autres… des marques qui cassent complètement les codes et qui ont complètement changé. Quand tu penses à des CWD, etc., ils ont changé les codes, ce qui est génial. Mais on va dire que dans le marketing traditionnel, on ne serait pas parti sur cette couleur-là. Là, je parle d'un point de vue vraiment visuel. Après, ça va être des termes. Les termes sont très importants. Et l'autre chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que les personnes à qui on va vendre des produits sont des amoureux du cheval. On a le côté bien-être, il y a le côté humain, il y a le côté sportif. Donc oui, il y a un marketing équestre parce qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte en fonction est-ce qu'on est une marque alimentaire ou est-ce qu'on vend justement des selles. Tu ne t'adresses pas du tout de la même manière, mais ton marketing équestre, il est à prendre en fonction de tes différentes colonnes, on va dire, qui sont essentielles. La performance, le bien-être. Surtout qu'aujourd'hui, le bien-être animal devient de plus en plus en... et en devant de la scène, ce qui est très très bien mais thanks god enfin quoi et c'est important après bon faut pas aller dans les extrêmes non plus mais je veux dire il y a un moment, si on a commencé à monter à cheval, on aime les chevaux, ils sont extraordinaires après je te dis pas que je sais pas j'enlèverais tous les trucs d'à côté, tous les artifices etc pour pour Pour ça, maintenant, il faut quand même les écouter. Je veux dire, c'est vite dehors. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui, carrément. Effectivement. Oui, et puis, je pense qu'il y a un marketing équestre. Et puis, de la même manière que je pense que tu t'adresses à des passionnés de voile. Et quand tu es une marque à voile, tu dois avoir un marketing un peu spécifique. Parce qu'il y a les termes. On s'adresse à des gens passionnés dans tous les cas. C'est ça. Voilà. Je pense que c'est important de garder ça en tête. On s'adresse à des gens passionnés.

  • Speaker #0

    C'est ça. Côté, voilà. sportif, passionné, il y a un animal c'est comme pour Animaux de Compagnie, c'est un marketing bien particulier, tu fais beaucoup venir l'émotion, les souvenirs c'est un membre de ta famille donc ça c'est hyper important et je trouve que aussi cette nouvelle branche sur la bienveillance, la partie RSE et la partie bien-être animal sont des gros piliers à prendre en compte. Comme je disais, je ne suis pas en train de... Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas en train de dire ce qu'il faut faire. Je n'en sais rien. Je n'ai pas la science infuse. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut aussi faire très attention à ça parce que tu as aussi les bad buzz que tu peux avoir avec tout ce qu'on peut entendre aussi autour de ça où il faut savoir bien gérer son marketing. C'est très, très important. Oui. Par exemple, visuel. Voilà, visuel. Et... Aujourd'hui, ce n'est plus possible de voir un cheval complètement encapillé. Là, je ne sais plus quelle marque. Alors, pas du tout Equest, mais justement, qui a voulu utiliser le cheval, mais avec des artifices énormes, horribles. Non, là, c'est un faux bâtiment. Ça n'a pas marché. Non. Voilà. Je me demande si c'était… Je crois que c'est Raph Lauren qui avait fait un bad buzz énorme avec un tapis qui était à l'envers. Oui. Non, mais les gars, ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Tapis à l'envers. C'est récent,

  • Speaker #0

    ça, oui. Mais c'est récent, je l'avais vu. Je crois, oui. Pas vous. Pas vous.

  • Speaker #1

    Le tapis à l'envers, oui, ce n'était pas possible effectivement. C'est clair.

  • Speaker #0

    Voilà, tu vois, c'est ce genre de choses, tu as la connaissance, il y a beaucoup de paramètres effectivement. Il faut être accompagné. Si on n'est pas dans le secteur et qu'on veut se lancer dessus, c'est impossible. C'est clair,

  • Speaker #1

    il faut connaître un petit peu quoi. Ok, super, super intéressant. Merci beaucoup. Bon, on a parlé un peu de marketing, on a parlé d'entrepreneuriat, tout ça. Moi, j'ai aussi envie maintenant de... Parlez un peu cheval, en mode un peu moins détente.

  • Speaker #0

    J'aimerais bien que tu me racontes si tu as une histoire, une anecdote en lien avec le cheval ou ta plus belle histoire avec un cheval. Voilà, c'est quoi ? Partage-nous un petit peu ça.

  • Speaker #1

    Alors moi déjà, il faut savoir que je suis passionnée de ouf. Mes parents m'ont offert un Shetland. J'ai eu un Shetland pour mes 10 ans, donc trop mignon. Je l'ai toujours. Oh là là, ouais,

  • Speaker #0

    génial.

  • Speaker #1

    Donc là, tu as, il a 25 ans. Il vit sa meilleure vie. Il part en liberté sur la plage. Et il sert de poule au poulain. Franchement, il a une super vie. Il est extra et je l'adore. Et je l'ai eu chez moi. Donc, en fait, quand j'arrive, je le reconnais. C'est extraordinaire. C'est le rêve d'un enfant. Donc, ça, c'est extra. Mais forcément, bon, tu es un Shetland, tu fais du concours. Voilà, ça ne va pas ensemble. Parce que tu as 16 ans, tu ne montes pas Shetland. Ah,

  • Speaker #0

    maman,

  • Speaker #1

    c'est cher. Et forcément, mon rêve, comme je pense toutes les personnes qui vont à cheval, c'est d'avoir ton cheval un jour. Mais finalement, heureusement, mes parents n'ont pas cédé à ça. Parce que j'ai eu la chance de pouvoir faire des études, de voyager. Et je pense que quand tu as ton cheval, tu as envie de profiter, de faire d'autres choses. Moi, je ne le vois pas comme un fil à la pâte. Mais ce que je veux dire, c'est que forcément, tu as des choix qui sont différents. Quand tu es étudiante, moi, j'étais complètement libre. J'ai pu faire tellement de choses et tout. C'était extra. Et je n'ai pas monté à cheval, enfin, je n'ai pas fait de concours pendant 12 ans, donc très long. Quand j'ai monté à Crépy, déjà, je n'avais pas de temps et je n'avais pas de sous. Et donc, c'est pour ça, quand je suis revenue en Bretagne, en fait, j'avais ramené mes bureaux à Paris pendant 2-3 ans et je commençais à être frustrée parce que, clairement, à Paris, c'est intouchable. Je ne pouvais pas du tout me permettre d'aller monter à cheval. Et j'ai ramené mes bureaux à Dinard, donc les bureaux dont je te parlais tout à l'heure, avec vue sur la carrière, enfin, extra. 5 minutes de chez moi et je me suis dit ok cette année mon budget c'est je prends une demi-pension et je me suis dit pendant un an je voudrais un cheval qui soit effectivement un peu un doudou parce qu'il faut qu'il soit gentil il faut qu'il soit gentil si je peux refaire du concours ce serait génial et donc j'ai croisé le chemin d'un super cheval qui s'appelle Quartz et qui était à prendre en DP donc je le prends au bout d'un mois on fait un concours on classe direct je me dis ce cheval est absolument extraordinaire il voit toutes les foulées que je ne vois pas il est magnifique il est magnifique Et en fait, au bout de six mois, il est à vendre. Et moi, je me pose un peu la question parce que le cheval, il a 15 ans. Moi, clairement, je me dis s'il a des problèmes de santé, est-ce que je suis capable de pouvoir subvenir, etc. Et en fait, c'est mon chéri qui me l'a offert, qui m'a fait une surprise. Et il m'a offert mon cheval qui est donc... C'est le cheval de ma vie, ça fait cinq ans que je l'ai. Et finalement... Mais non, mais moi, je l'aime d'amour. Je pense que je dois avoir 4 500 photos dans mon téléphone. Et on a fait... Enfin, j'ai fait du concours, j'ai fait tout ce que je voulais, j'ai classé, j'ai participé à ma première 115. Donc bon, je ne fais pas des grosses épreuves, mais je veux dire, j'étais ravie. J'ai fait mon dernier parcours en l'école. Mon cheval, il faut savoir qu'il est entier. Donc il est extraordinaire. Il est gentil comme tout. Et là, maintenant, je fais de la liberté. Je monte en cordelette, je monte sans rien. je l'ai emmené à la plage, j'emmène partout, il est trop mignon. Voilà, trop belle histoire.

  • Speaker #0

    Trop bien, belle histoire, franchement, et beau cadeau. On aimerait bien avoir ce genre de cadeau. On sait qu'à une cavalière, c'est mieux de lui offrir un cheval qu'une bague finalement. Écoute, merci vraiment à toi pour ton partage, c'était hyper intéressant. Alors du coup, je pense qu'on a appris plein de trucs, ça va être super utile pour tous ceux qui nous écoutent. Moi j'ai appris plein de trucs sur Prépi, sur plein de choses, c'était vraiment merci à toi pour ton partage vraiment très enrichissant. C'est quoi la suite pour toi et pour Prépi ? Quelles sont les actualités de Prépi et toi, qu'est ce que tu fais ? Et puis où est ce qu'on peut te retrouver ? Dis nous.

  • Speaker #1

    Pour Prépi, déjà là j'ai l'application qui est sortie, donc elle est en bêta, on a 700 téléchargements déjà à date, donc c'est hyper cool. Le projet c'est donc on va sortir la version Android aussi avant la fin d'année. Donc il y a pas mal de belles choses avec cette application. L'année prochaine on va avoir aussi de grands changements, notamment avec la refonte de notre site, participation à beaucoup plus d'événements, etc. Il y aura plein de nouvelles choses l'année prochaine d'un point de vue marketing. Et beaucoup plus de présence physique à venir, donc ça c'est top, je t'en parlerai plus tard. Et puis... Ensuite, moi de mon côté, je divise un peu ma vie professionnelle entre Prépy et mon autre activité justement de consultante. Et je suis mentor justement d'entrepreneur chez Live Mentor aussi. Et ça, j'adore, je m'éclate, je rencontre plein de gens, j'ai accompagné plus de 100 entrepreneurs, donc c'est super. Et j'accompagne aussi des entreprises qui veulent créer des marketplaces. Moi, c'est vraiment mon sujet de prédilection. Et je le fais par plein de manières différentes, que ce soit de la formation, du coaching, ou carrément la partie consulting, ou même je peux faire pour eux. Donc ça, c'est vraiment hyper enrichissant. Et en fait, ces deux activités se complètent dans le sens où, lorsque tu es ouvert à l'actualité, à ce qui se passe, même dans d'autres secteurs d'activité, ça te permet quand même de pouvoir aussi... te l'approprier, peut-être l'adopter et l'adapter à ton secteur. Donc, c'est extra. C'est hyper enrichissant et moi, je m'éclate. J'organise mes journées comme je veux. J'ai quand même le temps d'aller voir mon cheval. Maintenant, la vie est extra. Ça a été très dur les premières années, mais maintenant, on est sur un rythme de croisière qui est très agréable. Et puis après, pour me retrouver, c'est plutôt sur LinkedIn. Enfin, LinkedIn et Instagram, en fait, les deux canaux que j'utilise le plus. Marc-Anne Camille Traverse ou Prépisport sur Insta. Donc là, il y aura de magnifiques vidéos de quartz qu'on utilise beaucoup. Donc voilà.

  • Speaker #0

    Merci à toi en tout cas pour ce super échange. J'étais encore une fois ravie de t'avoir. Et puis du coup, à très bientôt sur les réseaux ou sur un terrain de concours ou sur un événement.

  • Speaker #1

    Parfait, à bientôt. Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Si cet épisode t'a plu. N'oublie pas de t'abonner sur ta plateforme de podcast préférée pour ne rater aucun épisode. Et surtout, si tu as une minute, laisse un avis et une note sur Apple Podcast ou Spotify. C'est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de le faire connaître. Merci encore de ton écoute et de ton soutien. On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode.

Chapters

  • Les débuts de Preppy Sport

    02:35

  • Savoir cibler précisément

    08:36

  • Analyser la concurrence

    08:36

  • La stratégie des ambassadeurs

    15:33

  • La stratégie marketing actuelle de Preppy

    19:06

  • Une opération marketing qui a super bien marché

    26:38

  • C'est quoi le marketing équestre pour Camille ?

    37:43

  • La belle histoire de Camille avec les chevaux

    45:05

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