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L’affilié n°1 mondial d’une plateforme de trading brise enfin le silence, révélation | Mohamed BDJ | Déclic 114 cover
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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

L’affilié n°1 mondial d’une plateforme de trading brise enfin le silence, révélation | Mohamed BDJ | Déclic 114

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1h46 |10/08/2023
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Le Déclic | Podcast par Alec Henry

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1h46 |10/08/2023
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Description

Dans cet épisode du podcast "Le Déclic", je reçois Mohamed BDJ, entrepreneur controversé et stratège du trading. À 24 ans, sa trajectoire époustouflante a débuté il y a 7 ans, vendant des espaces publicitaires à des personnalités. À l'époque, générant déjà 6 à 8k nets par mois, il était loin d'imaginer que sa rencontre avec le MLM le mènerait à donner une conférence à Las Vegas devant 4 000 personnes.


Mohamed s'est plongé corps et âme dans le monde du trading, en prenant 2 ans et demi pour devenir rentable. Depuis, il a tradé sur divers marchés comme le forex, la cryptomonnaie et les indices boursiers, construisant une expertise qu'il partage maintenant avec une communauté grandissante sur ses plateformes, dont l'une compte plus de 300k abonnés sur Instagram. Né en Algérie, et arrivé en France à l’âge de 3 ans, son parcours singulier, marqué par une absence parentale et de la pauvreté, a été une source de détermination indéfectible. Son immersion dans l'entrepreneuriat a été catalysée par une rencontre cruciale avec un ami influenceur.


Dans cet épisode, Mohamed nous parle de son ascension fulgurante : comment, en un mois, il a intégré 75 personnes à son équipe MLM et comment, quatre mois plus tard, ce chiffre a bondi à 200. Mais, malgré une trajectoire impressionnante, le manque de reconnaissance dans le MLM l'a conduit à une dépression, le poussant à quitter alors qu'il comptait 7 000 partenaires internationaux.


Se réinventant sans cesse, Mohamed a lancé son groupe Telegram en 2019, devenant l’affilié n°1 mondial dans le trading. Son expertise l’a aidé à générer plusieurs millions en 2022, avec une marge dépassant 80%.


Plus qu'un trader, Mohamed est aussi un phare dans le tumulte du monde du trading, souvent éclipsé par les arnaques et les malversations. Avec tant d'influenceurs et d'acteurs malhonnêtes entachant l'image du trading, Mohamed se démarque en apportant de la clarté et de la crédibilité à un secteur souvent mal compris et mal représenté.


Avec une fortune estimée à plusieurs millions et ayant réalisé son premier million à 21 ans, sa quête d'équilibre et d'amélioration continue est une inspiration. En écoutant Mohamed, vous découvrirez l'importance d'être ouvert à l'apprentissage, d'agir, d'échouer et de continuer d'apprendre. Une leçon précieuse pour tous.


Retrouvez Mohamed BDJ :

https://www.instagram.com/mo_bdj/


DISCLAIMER : veuillez noter que cette vidéo ne fait pas la promotion de services de trading ou de méthodes d'enrichissement rapide. Le métier de trader nécessite compétence et sérieux. Selon l'AMF, 89% des traders particuliers perdent de grandes sommes d'argent. Vous ne trouverez aucun lien d'affiliation caché ici. Cette vidéo n'a aucun but promotionnel déguisé. Mohammed, grâce à son expérience dans cette industrie, est l'une des rares personnes en France à être légitime à s'exprimer sur ce domaine, tant pour ce que cela peut apporter, mais aussi pour les dérives que cela représente. Un conseil : restez toujours vigilant et informez-vous bien avant toute démarche liée au trading ou tout type d'investissement qui peut vous être proposé sur internet ou ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. La plupart des gens perdent parce que la plupart du temps ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont.

  • Speaker #1

    90-95% des traders particuliers perdent de l'argent sur les marées. marchés financiers.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse-perle. Et je suis moi-même là pour être transparent. Il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. C'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Il y a forcément des perdants, mais non, à toi d'être dans le 1 sur 10.

  • Speaker #1

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec le déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Salut Mohamed.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Comment tu vas ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ?

  • Speaker #1

    Ça fait plaisir de t'avoir ici.

  • Speaker #0

    Merci aussi à toi de m'avoir invité.

  • Speaker #1

    Yes. Bon, aujourd'hui, on va parler de beaucoup de sujets. On va parler de ton parcours, on va parler des influenceurs à Dubaï, on va parler d'entrepreneuriat, on va parler de finance, de trading, de toute cette industrie justement qui attire. la curiosité, attire les convoitises mais aussi est pas mal décriée à mauvaise presse dans une certaine mesure. On va parler aussi des haters du coup, on va parler d'opportunités comment les saisir mais aussi comment les trier parce qu'il y en a tellement aujourd'hui on parlera aussi d'IA, bref ça va être un épisode assez intéressant on va parler des différents déclics que tu as pu avoir dans ton parcours les résultats que tu as à ton âge c'est assez impressionnant, aujourd'hui t'es entrepreneur T'es investisseur, t'es aussi très présent sur les réseaux sociaux, t'es aussi on pourrait dire un globe-trotter, t'as fait presque 30 pays ces dernières années, c'est assez incroyable. Donc pour celles et ceux qui ne te connaissent pas aujourd'hui, est-ce que tu viens de te présenter et merci de ta présence ici, hâte de vivre cet épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bon on va pouvoir commencer du coup. Merci à toi de ton invitation et toutes les personnes qui nous ont précédé, j'ai kiffé regarder tous les podcasts, je tenais quand même à le dire tu vois.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et du coup je m'appelle Mohamed, j'ai 24 ans aujourd'hui commencé l'entrepreneur à peu près à mes 17 ans. Donc j'ai commencé par un premier business qui était en gros de la prestation de service, donc vendre des espaces de publicité à des personnalités. A l'époque, j'avais un Instagram assez gros, à peu près 40 000 abonnés, où c'était un petit peu comme les pages de tweets aujourd'hui. Et du coup, les gens me payaient pour avoir plus de visibilité. À partir de là, il y a eu quelqu'un qui m'a contacté sur les réseaux sociaux, et qui a contacté notamment mon meilleur ami. Et qui faisait que du coup de l'harceler. Mon meilleur ami l'envoie vers moi. Il lui dit, écoute, va voir Mohamed. Peut-être que lui, ça peut l'intéresser. Donc mon ami pensant que moi, je vais le refuser catégoriquement. Et je vois que le gars, il insiste. Donc je me dis, peut-être qu'il a quelque chose d'intéressant. Et là, il m'invite du coup à un rendez-vous à Paris. Là, on me parle d'une opportunité financière sur le trading. Donc à l'époque, c'était du MLM. Je me lance, vu que je voulais un peu me changer d'activité par rapport à l'autre précédente. Et là, je commence à... aimé, je commence à me développer je passe 3 mois à fond pendant l'été je commence à avoir des résultats assez intéressants 7 mois après je finis par voyager à Las Vegas première conférence devant 4000 personnes en parlant de mon parcours j'étais l'une des success story de cette boîte et tout s'en suit rapidement donc je continue dans le MLM je continue à performer, je suis resté 1 an dans cette compagnie ensuite j'ai fait 2 ans une autre compagnie du coup qui était un peu la compagnie concurrente et j'ai refait du coup 2 ans Dans la première compagnie, vu que dans la deuxième, j'avais des revenus, etc. Mais le cœur n'y était pas forcément. Et la deuxième avait une configuration un peu plus start-up. Donc, j'étais vite amené à être au top de la corporate sur des décisions. Alors que mon vrai rôle, c'était d'être apporteur d'affaires, du coup. Donc, je suis revenu dans la première. Choix de cœur, du coup. Je suis revenu un peu à l'école qui m'a formé. Et au fur et à mesure, j'ai évolué. Donc, en parallèle de cette activité... où du coup je développais des clients pour cette compagnie de marketing relationnel. J'ai appris le trading, donc j'ai eu des hauts, j'ai eu des bas. J'ai mis deux ans et demi à être rentable. Ça n'a pas été simple, ça n'a pas été un chemin fluide en tout cas, mais je n'ai pas lâché le morceau. Et du coup, aujourd'hui, ça fait six ans et demi que je suis un peu dans ce domaine. Donc je suis dans le domaine du trading. J'ai tradé sur différents marchés, j'ai pivoté entre le forex, les indices boursiers, les crypto-monnaies aujourd'hui. Et du coup récemment j'ai créé en fait, donc il y a quelques années en arrière, mes premières communautés de trading où je partage du coup des signaux d'éducation, des analyses etc. En fait un petit peu toute mon expertise que j'ai pu acquérir parce que pour moi ça fait sens de diffuser quelque chose que moi-même par lequel je suis passé et qui peut aider d'autres personnes. Et ça a été un carton plein notamment la dernière aventure qui s'appelle Crypto Elite du coup. petit peu le parcours.

  • Speaker #1

    Effectivement c'est super intéressant et on voit ici qu'aujourd'hui on voit presque 300 000 abonnés sur Instagram, on voit la réussite, on voit le haut de l'iceberg, on voit les belles voitures, les belles montres, Dubaï, la belle vie quoi. Mais la réalité c'est que ça a commencé par juste le fait d'oser, le fait de se faire confiance. On va parler de cette phase MLM aussi du coup dans quelques instants parce qu'elle fait partie intégrante je pense de ta vie et de l'évolution de la personne que tu as été. Moi je vois ça a été aussi une très belle école pour moi. On s'est rencontré d'ailleurs grâce à un ami proche qui lui aussi a fait partie de cette industrie, a marqué l'histoire de l'industrie du MLM à son niveau. Et justement tu disais que tu as commencé l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans. Qu'est-ce qui fait que tu te lances dans l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans ? Quel est ton déclic ? Quel élément déclencheur ? Parce que pour la plupart des gens, surtout il y a de ça plus de 6 ans, c'était pas aussi démocratisé, c'était pas aussi simple, les barrières à l'entrée étaient différentes, et peut-être les moyens financiers étaient différents de ton côté, je sais pas, quel est ton parcours de vie, ton enfance ?

  • Speaker #0

    Si je reviens avant mes 18 ans, j'ai pas eu non plus l'histoire la plus simple, c'est-à-dire que je suis né en Algérie du coup, je suis arrivé en France à l'âge de 3 ans, donc à l'époque où j'arrive en France, j'arrive chez ma tante, du coup j'ai pas été forcément élevé avec mes parents. ce qui peut être du coup un frein ou une force dans le futur, ça dépend de la manière dont on le prend. Je grandis avec ma tante, le but pour elle c'est que je sois le meilleur étudiant possible, donc je me donne à Corséam à l'école, je suis le plus sérieux, le plus studieux. J'ai des bonnes notes, j'ai mon baccalauréat ES avec une mention. Ensuite j'ai le choix entre faire une prépa ECE, donc une prépa économique, et faire un DUT technique de commercialisation. J'opte pour la deuxième option parce que je me dis que ça va me libérer de l'espace par rapport à ce que je peux faire à côté. comme si j'étais prédestiné à entreprendre mais je pouvais pas mettre ce terme là à l'époque parce que je savais pas du tout ce que c'était ou comment l'information n'était pas aussi démocratisée qu'aujourd'hui et toi aussi tu le permets de faire super bien donc du coup je me dis ok bah c'est super je vais me lancer dans je vais me lancer dans quelque chose et en fait de ce meilleur ami dont je parlais tout à l'heure je me rapproche de lui et en fait lui était influenceur Donc moi j'avais la chance d'avoir une audience sur Instagram et lui d'avoir une audience sur Facebook à l'époque. Il faisait des vidéos humoristiques et ça cartonnait, il était même sur YouTube en train de faire des canulars, etc. Mais il faisait déjà des centaines de milliers de vues. Et du coup je me suis dit, c'est super intéressant d'être ami avec quelqu'un comme ça. Donc je me suis limite créé mon opportunité, j'ai fait que de l'harceler jusqu'au jour où je puisse le rencontrer. Et l'accroche pour le rencontrer d'ailleurs c'était, pourquoi pas on va faire du sport ensemble. Et là du coup il a accepté. Et la fois où je l'ai vu, je me suis dit, c'est le date à ne pas rater. Je dois tout donner pour lui montrer que je suis quelqu'un de sincère et que j'ai apporté à la table. Du coup, je lui parle un peu des idées. C'est la première personne qui m'a introduit à l'entrepreneur à mes 17 ans. Et avec ce service de publicité, j'arrive à générer à peu près 6 000 à 8 000 euros net par mois. Dans mes meilleurs mois, après quelques mois. Et je me rappelle l'anecdote encore plus ouf. Le premier paiement que j'ai reçu, c'était 8 euros. Et là, je l'appelle, je lui dis comment est-ce que je peux retirer pour acheter un grec. Il me dit mais c'est quoi ce délire continu, tu vois. Il me dit c'est encore que le début, mais je n'avais pas d'argent à cette époque-là. 8 euros, c'était énorme pour moi. J'ai grandi dans une famille où il n'y avait pas d'argent de poche. Donc pour moi, c'était déjà une victoire. Et il me dit continue, etc. Et du coup, pour moi, c'était logique de lui rendre la balle ensuite quand j'ai commencé le marketing relationnel. Et ça a été l'une des premières personnes que j'ai appelées. Et voilà un peu l'histoire. J'ai grandi avec ma tante, elle a toujours pris soin de nous donner une éducation sincère et pour lui rendre la balle de la meilleure des manières, j'ai toujours été studieux et du coup le même sérieux et le même acharnement, parce que j'étais aussi sportif dans le temps, je l'ai mis du coup dans l'entrepreneuriat et ça a marché entre guillemets, que ça soit la persévérance, le fait de ne pas lâcher, d'avoir une bonne projection, d'être prêt à donner de l'effort, à travailler, ça c'est des valeurs je pense qui m'ont vraiment aidé au début.

  • Speaker #1

    Vu tes résultats, on va pouvoir, je pense, enlever les guillemets. On en parlera dans quelques instants. Le MLM, tu en parles, j'en parle beaucoup aussi. À certains moments, je n'ai parlé sur ma chaîne YouTube ces dernières années. C'est une industrie qui m'a fait, qui m'a transformé sur beaucoup de points et d'aspects. Tu évoquais tout à l'heure le fait que tu as démarré dans une activité, dans une opportunité autour de la finance, sauf erreur.

  • Speaker #0

    Oui, c'était à Yam Academy du coup.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, je vois exactement la société, la structure et l'époque dans laquelle tu as démarré. Et tu dis, sept mois plus tard, alors que c'est ta première fois que tu fais du MLM, tu étais déjà invité à Las Vegas à parler devant 4000 personnes. C'est assez extraordinaire. C'était ouf. C'est ouf, comme tu dis. Et qu'est-ce qui explique justement cette croissance fulgurante en seulement sept mois ? Quels sont les secrets ou les éléments que tu as pu identifier qui ont fait justement cette réussite ? Parce qu'il faut savoir que dans le MLM, il y a énormément de personnes qui désirent réussir, mais il y a très très très peu d'élus pour différentes raisons qu'on va pouvoir peut-être mettre en lumière ici.

  • Speaker #0

    Donc la première des choses je pense qui m'a aidé, c'est l'aspect fédérer une communauté. Quand j'ai commencé le MLM, j'avais déjà une petite base de personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et avec qui j'avais aucun filtre.

  • Speaker #1

    On parle de combien de personnes ?

  • Speaker #0

    D'à peu près 3000 à 5000 abonnés réguliers sur Snapchat par exemple. En abonnés quotidiens, 40 000 personnes sur Instagram à l'époque.

  • Speaker #1

    Ce qui est quand même considérable pour l'époque, mais pour aujourd'hui, c'est quelque chose de facilement admis.

  • Speaker #0

    Exactement. C'était tellement dur d'avoir à l'époque 10 000 abonnés sur Instagram. Et du coup, à ce moment-là, je me dis... En fait, j'étais sans filtre avec les gens. C'est-à-dire que j'étais dans une chambre où le papier peint n'était même pas fini, que je disais aux gens « Écoutez, moi, je vais être riche, etc. » Je snappais avec mon ordi et tout. Donc, c'était un peu le début, mais pour moi, c'est marquant parce que c'est ce début qui a donné encore... plus de légitimité à l'histoire d'après. Donc à ce moment-là, je vis avec ma communauté, je leur dis que je démarre une opportunité financière et tous les jours, je les harcèle avec le même discours. En gros, venez faire du trading, venez vous développer, apprenez, investissez sur vous. Et du coup, je continue à rabâcher un petit peu ce discours-là auquel moi, je croyais à l'époque. Et au fur et à mesure, je commence à faire mes classes. Donc je commence à avoir à peu près une équipe de 75 personnes dans l'espace d'un mois. Du coup, mon meilleur ami influenceur me suit. Même si au début il est pas du tout Il est pas du tout in Parce qu'en fait quand je l'appelle Il me dit la première chose qu'il me dit c'est Dis moi pas que t'as écouté l'autre que je t'ai envoyé sur snap Et je lui dis si je l'ai écouté Et je suis dedans Et il me dit bah ok je vais t'aider de l'extérieur Je lui dis mais si tu veux vraiment m'aider tu rentres à l'intérieur T'es avec moi t'es dans la guerre tu vois T'es pas en mode à côté Et là du coup il rentre On est 3 potes à l'époque dont un chanteur aujourd'hui qui est sur Youtube et euh Et en fait, tous les jours, on se voit au même endroit. Du coup, on va à la bibliothèque, François Mitterrand. Et pendant trois mois, tout notre été, on passe à parler de cette opportunité. Et du coup, de 3, on passe à 4, à 5, à 10, à 20, à 50, à 100, à 200. Au bout de 4 mois et demi, au bout de 4 mois, je suis à peu près à 200 personnes dans mon équipe. Et au bout d'un mois, je suis à 75. Donc, une fois que j'atteins la barre des 500, je passe un palier qui, dans la compagnie de l'époque, s'appelle Sherman 10. Et du coup, je suis invité à Las Vegas. Et je suis le plus jeune à ma position.

  • Speaker #1

    Et en gros,

  • Speaker #0

    j'ai 18 ans à peu près.

  • Speaker #1

    Sherman dit c'est quoi, 10 000 euros par mois ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et on met la France dans la map. Donc pour moi c'est important de se dire que nous aussi on a notre carte à jouer. Et c'est de là que commence en fait tout l'attrait pour le trading. Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui, beaucoup d'acteurs qui sont dans le trading, qui font de l'affiliation ou autre chose, qui viennent de cette école-là et qui viennent de ces équipes. Donc j'ai été parmi les premiers du coup. à lancer ça.

  • Speaker #1

    Incroyable. Et quel est le sentiment que tu as lorsqu'à 18 ans, tu te retrouves face à 4000 personnes et que tu dois raconter ton parcours, tu dois parler ? C'est quoi l'émotion que tu as ?

  • Speaker #0

    Un gros coup de stress avant de monter. Mais une fois qu'on est dedans, on est obligé d'être dans le show. Les gens sont là pour te mettre à l'aise. Ils savent que je suis jeune. Ils savent que je n'ai jamais pris la parole en public. Et du coup, au fur et à mesure, vu que je m'étais un tout petit peu entraîné sur des salles à Paris avant, qu'on faisait en plus petit comité, 50, 100 personnes, 200 personnes, je me suis dit, ok, c'est le moment de briller, tu vois. J'ai vraiment surkiffé l'expérience. Et toutes les scènes, ça a été un kiff. Je pense que toi aussi, t'en as fait pas mal. Tu peux relater sur ça, quoi.

  • Speaker #1

    Clairement, même feedback, alors qu'en plus, moi, à la base, j'étais assez introverti, pas en capacité de m'exprimer devant tout le monde. Et ça te pousse, justement, à devoir le faire. Et donc... Ensuite, tu continues ton épopée entrepreneuriale au travers du véhicule du MLM. Tu changes de compagnie, tu reviens sur l'ancienne compagnie, etc. Mais surtout, ce que j'ai identifié au travers de ton parcours, c'est que tu as construit un asset qui est ton personal branding et donc la communauté que tu as fédérée autour de tout ça et la légitimité, la crédibilité de par un ton lifestyle et de tes compétences en restant centré sur un élément, un axe. C'est justement l'investissement, la finance. Le trading, appelons ça comme on veut. Mais tu disais quelque chose tout à l'heure, c'est que tu as mis quand même deux ans et demi à être rentable. C'est bien quand même de le dire, de l'évoquer. Il y a beaucoup de gens qui disent, qui veulent entendre qu'en quelques jours, tu peux devenir rentable, gagner ta vie, gagner de l'argent et devenir millionnaire, voire même avoir un complément de revenu, ne serait-ce que ça. La réalité, c'est que moi-même, je l'ai expérimenté. J'ai commencé aussi l'entrepreneuriat après le MLM avec le trading et la finance. en me faisant former dans une école de trading auprès d'un trader, donc j'ai vu aussi vraiment l'interne des choses et la réalité du marché dans une salle de marché. Quelles sont les leçons que tu as apprises au fur et à mesure de ces deux ans et demi ? de pertes sur les marchés, de remises en question, avant de pouvoir enfin devenir rentable ?

  • Speaker #0

    La première des choses, c'est que j'avais les mauvaises attentes par rapport au marché. Quand je dis mauvaises attentes, c'est que la plupart des gens, lorsqu'ils se lancent en trading ou lorsqu'ils se lancent dans l'investissement boursier, ils s'attendent à des fois 2, des fois 3, des fois 4, des fois 5, des fois 10, sauf qu'ils ne sont pas prêts à prendre la voie lente. Et la voie lente, c'est faire 5% par mois, faire 10%, en perdre 8, en faire 6, en perdre encore 2. Donc la voie lente, elle est clairement là. Et du coup, à chaque fois que je perdais par exemple un de mes capitales, estimons que j'ai mis 500 euros et que je l'ai perdu, je prenais du recul dessus. Déjà, je m'interdisais de reprendre le trading aussitôt, c'est pour ça que ça a mis deux ans et demi. Je me laissais cette grosse phase de réapprendre ce que tu sais déjà, va chercher encore à backtester ta stratégie, c'est-à-dire de voir qu'est-ce qui manque. Peut-être qu'il y a certaines confirmations, peut-être qu'il y a un indicateur que tu as mal paramétré. Il y a sûrement quelque chose qui fait que ça fait défaut. La deuxième chose, c'est la dimension psychologique. Ma psychologie n'était pas assez bonne pour être quelqu'un de rentable sur les marchés. Et on le sait aujourd'hui, lorsqu'on investit, c'est plus une histoire de quelques mois, quelques années. Sauf que le trading, c'est une activité très court terme. Donc par exemple, si estimons que je suis un day trader, je rentre et je sors du marché. Au final, l'aspect psychologique rentre encore plus parce qu'il y a encore plus d'exposition au risque, il y a encore plus de position. Donc, faire tout le temps les bons choix, comment le faire ? Et du coup, ces deux conseils pour moi ont été... ont été déterminants. Et une fois que j'ai réussi un petit peu à corriger au fur et à mesure la manière dont je tradais, la manière dont je réagissais, etc., ça m'a forcément amené dans la bonne direction. Et pendant ce temps-là, j'ai mangé des formations, j'en ai payé, je n'ai pas eu peur d'investir comme la plupart des gens. Donc n'ayez pas peur de vous former, c'est juste vous rapprocher de votre succès. Et le prix de la non-formation en trading, c'est des pertes. Ça veut dire qu'on perd de l'argent à ne pas se former. Donc oui, j'ai pris des dizaines de formations, même aujourd'hui de traders français que j'ai payé. J'ai aussi combiné avec pas mal de traders anglais, etc. Et au fur et à mesure, j'ai réussi à définir ma stratégie.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, ça fait du sens. Et tu évoques un point qui est intéressant, c'est la formation. Et au fur et à mesure, tu apprends. Mais surtout, en trading, mais aussi dans l'entrepreneuriat et dans énormément de domaines, le prix de ne pas être formé, c'est de la perte directe. Donc là, on le voit clairement sur le capital dans l'investissement, mais ce qu'on ne voit pas, c'est aussi le manque à gagner potentiel et donc le coût d'opportunité. Et peu de gens valorisent cet élément en se disant « je vais perdre un an, deux ans, trois ans, cinq ans » ou « je vais remettre en question ça, ça, ça, ça, ça » . Et outre le fait que je ne vais pas perdre forcément de l'argent sur mon capital, c'est tout de l'argent que je ne vais pas pouvoir gagner. Et la question, c'est comment rapidement tu as eu justement ce mindset ? de savoir t'entourer des meilleurs, d'oser investir en toi et puis de te dire je suis prêt à passer par ce processus lent et aller chercher la gratification différée dans le temps plutôt que vouloir tout tout de suite comme la plupart des gens qui se lancent.

  • Speaker #0

    Parce que la manière dont on a grandi, pour moi gagner déjà 2000-3000 euros net par mois, c'était déjà une victoire. Donc une fois que je suis arrivé là, j'ai essayé de me dessiner d'autres objectifs mais aussi de comprendre quel impact les gens de mon entourage avaient avec moi. Que ce soit les gens qui me suivent, c'est-à-dire mes collaborateurs, ou les gens qui peuvent me mentorer, et du coup qui sont des professionnels dans leur domaine. Lorsque je vois quelqu'un qui a tout comme moi, j'essaie de comprendre par où il est passé, qu'est-ce qu'il a fait, qu'est-ce que j'ai manqué moi-même. Donc je suis quelqu'un de très coachable, je suis à l'écoute, je prends des notes, j'essaie d'appliquer right away les conseils qui sont donnés directement, et le temps que je perds à les appliquer, c'est du temps perdu à mon propre développement donc je suis quelqu'un qui Tu vois cette sensibilité que les gens n'ont pas à se dire « Ok, je suis quelqu'un de coachable, j'ai mon indice d'ensignabilité qui est haut, j'ai ma volonté d'application qui est haute. » La plupart des gens le disent, mais ne le pratiquent pas dans les faits. Sauf que je l'ai toujours pratiqué, moi, à partir du moment où tu montres aux cartes blanches que tu es meilleur que moi, je suis prêt à m'être en dessous, à être le meilleur mentoré possible et à suivre, peu importe, les combats derrière. Donc, vraiment avoir l'attitude la plus simpliste et la plus humble possible par rapport à l'apprendre sage et se dire qu'au final, Les gens ont ce que tu n'as pas. Si aujourd'hui, tu es en train d'écouter quelqu'un qui a la vie que tu veux, mais va la chercher par aussi ses connaissances et ce qu'il a à te proposer. Si aujourd'hui, quelqu'un, c'est un infopreneur en ligne et qu'il propose des formations, je serai le premier à les payer parce que je sais quelle utilité ça a. Je gagne un temps fou, tu vois. J'ai peut-être gagné trois ans à payer une formation à 1000 euros et ça ne me dérange même pas de les payer. Donc, ne pas avoir peur d'investir, ne pas avoir peur d'apprendre, ne pas avoir peur de désapprendre certaines choses. Parce qu'on a tous des automatismes, on a une manière dont on voit les choses. Et lorsque tu arrives dans l'entrepreneur, forcément, tu es brusqué. Tu as l'impression que tes choix de vie pendant 10 ans, ils ont été mauvais. Sauf que non, en fait, c'est juste faire un équilibre et se mettre dans cette posture. OK, j'ai vraiment envie d'avancer et je te le montre par mes actions que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    Oui. Je te rejoins effectivement. Et aujourd'hui, en termes de résultats concrets, qu'est-ce que ça donne ?

  • Speaker #0

    Sur mes activités d'aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, sur 2022, on est à peu près à 15 millions de CA. Donc, sur à peu près toutes mes activités réunies, à peu près 20 collaborateurs au total. Et franchement, ça se passe super bien.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, 15 millions de CA, une vingtaine de collaborateurs, en termes de marge, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    On est à plus de 80% puisque je suis sur un business digital.

  • Speaker #1

    Pour la plupart des gens qui nous écoutent et qui ont des business physiques traditionnels qui en plus sont peut-être en France, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, on a des gens du Canada, bref, on a des gens dans toute la francophonie mondiale qui nous écoutent, ils doivent se dire « Waouh, comment c'est possible ? » En plus, toi t'es à Dubaï, depuis maintenant ça fait... Trois ans et demi, ouais. Trois ans et demi que t'es à Dubaï, donc zéro impôt. C'est vrai que ça facilite beaucoup de choses au niveau de la fiscalité. Donc quand tu fais de tels chiffres d'affaires avec une telle marge, avec finalement très peu de collaborateurs qui sont pour la plupart soit des partenaires incentivés, soit des prestataires, qui plus est où tu es fiscalisé à zéro à Dubaï, ça fait quand même beaucoup de résultats, beaucoup d'argent. On va voir aussi comment tu fais et quels sont ces différents business. Mais j'ai une question à te poser qui est plus personnelle. c'est c'est Au fur et à mesure de ton épopée entrepreneuriale et ton évolution, rapidement tu as eu de beaux résultats. Et on l'a compris, tu as eu un cadre social, familial, personnel, peut-être aussi amical, qui n'était pas des plus simples. Et rapidement donc tu es passé d'avoir rien du tout, où 8 euros était quelque chose de considérable pour toi parce que tu voulais te payer ton prochain grec, à gagner des millions d'euros littéralement, voire plus de 10 millions d'euros à l'année en marge. Est-ce que tu as vécu des moments difficiles, durs, autour de ton entourage, suite à ce succès brutal ? Est-ce que tu as vu les gens changer autour de toi ? Est-ce que tu as eu peut-être des trahisons ou des déceptions autour de ça ? Parce qu'on parle souvent de la réussite comme étant quelque chose que tout le monde veut absolument atteindre. Mais l'idée aussi, c'est de se dire qu'il n'y a pas que des points positifs, il y a aussi des inconvénients, des effets secondaires. À ça et les voici.

  • Speaker #0

    Salut à vous tous qui êtes de plus en plus nombreux à écouter le Déclic. Je tenais à prendre quelques instants pour vous en remercier personnellement.

  • Speaker #1

    Grâce à votre soutien et votre écoute, nous connaissons une croissance fulgurante parmi les podcasts business en francophonie. Si aujourd'hui vous voulez améliorer votre karma, je vous invite à laisser un avis et 5 étoiles maintenant sur la plateforme de podcast sur laquelle vous écoutez cet épisode. Cela ne prend que quelques instants. Et ça aide énormément pour continuer de vous offrir des interviews de plus en plus inspirantes. avec des invités inédits. Je lis tous vos avis et ils représentent beaucoup pour moi. Maintenant, retour à l'épisode.

  • Speaker #0

    Ma tante qui m'a élevé, que je considère comme ma mère, ne voit le succès que par les études. Donc, comme beaucoup de parents, c'est compliqué de faire accepter, de choisir le chemin de l'entrepreneur lorsque tu es bon à l'école et que tu ne vas pas jusqu'au bout. J'étais prédestiné soit à faire une prépa à une école de commerce ou soit à faire un master en économie. Mais dans les deux cas, quand moi j'arrive avec une nouvelle idée, qui est du trading, qui n'est pas du coup le sujet le plus plébiscité, le plus connu, et qui à l'époque est clairement inconnu à tout le monde, et que je me dis ok c'est dans ça que j'ai envie de me lancer, c'est dans ça que je veux réussir, forcément j'ai des barrières. Donc j'ai la plupart des gens de mon entourage qui y croient pas, notamment mes frères, mes parents, etc. Mais je leur en veux pas. Je leur en veux pas dans le sens où c'est un choix que j'ai fait moi-même, et ça met encore plus de pression, mais qui est une bonne pression. C'est comme être vecteur de quelque chose sur les réseaux sociaux et l'annoncer au public et après devoir forcément avancer avec. Et je me lance à fond et du coup j'essaie d'avoir des résultats. Et au fur et à mesure que ma vie change, là forcément il le voit. Et quand il le voit et que j'amène un petit peu, ne serait-ce qu'un petit quelque chose sur la table à manger ou dans les dépenses de ma mère ou la soulager de quelque chose, là du coup ça change sa logique. Et pour donner un ordre d'idée, il y a une histoire qui me revient, qui m'avait choqué à l'époque. dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est que, tu sais, quand tu es dans la MLM, tu dois t'habiller en costume et être bien habillé. Et moi, j'en avais qu'un seul. Donc, je l'avais acheté à Zara, etc. Et je changeais juste la chemise de temps en temps ou je mettais un t-shirt en dessous. Et tous les jours, je prends ma petite mallette et je vais faire mes présentations avec un ordi que j'avais fraîchement acheté pour ça. Et ma mère, elle me dit, mais tous les jours, tu vas en costume pour rien gagner. Et tu vois, à ce moment-là, tu es jeune et tout. et cette phrase elle tourne dans ta tête et tu peux te dire purée j'ai envie de tout lâcher Tout lâcher, tout abandonner. Mais après, du coup, j'ai continué et je n'ai pas lâché le morceau. Donc j'ai eu ça, du coup, vis-à-vis de mon entourage et du coup, vis-à-vis de certaines personnes. Et c'est la raison pour laquelle j'ai arrêté ensuite tout ce qui est marqué. Le marketing relationnel, c'est que j'ai aidé énormément de gens pour pas trop de reconnaissance. Et du coup, ça m'a vraiment bloqué. C'est-à-dire qu'il y a des gens que j'ai pris from scratch, avec rien, et que j'ai emmené à 20 000, 30 000 euros de rente mensuelle, avec qui j'ai développé des équipes, avec qui j'ai fait des tournées, avec qui je me suis donné corps et âme, comme si c'était des frères, parce que pour moi, lorsque tu me fais confiance, on bataille pour la même mission. Tes parents sont les miens, ta famille est la mienne, on y va jusqu'au bout. Donc à partir de ce moment-là, je me dis mais ouais, il y a de l'ingratitude à la fin où j'ai eu des situations assez exceptionnelles, ce qui m'a même emmené dans une phase de dépression à un moment. Pendant 7 mois, j'étais out et je faisais absolument rien parce que pour moi, l'aspect humain était plus important que tout. Tu sais, tu es tout le temps avec les mêmes personnes, vous allez manger ensemble, vous sortez ensemble, vous travaillez ensemble.

  • Speaker #1

    On voyage ensemble.

  • Speaker #0

    Exact. Et 90% de ta vie, c'est ton travail. Donc c'est limite des gens que tu vois plus que tes parents à certains moments. Je passais de mon IUT à aller à la bibliothèque, rester jusqu'à 22-23 heures, et tous mes week-ends n'étaient qu'avec des gens avec qui je travaillais. Et du coup, cette ingratitude ou cette forme de non-respect du travail qu'on a fait ensemble, parce que je ne me mets pas tous les crédits sur moi, ça m'a un peu bloqué, et à certains moments c'était super compliqué, quitte à me mettre out pendant une certaine période.

  • Speaker #1

    T'as un exemple concret de situation exceptionnelle que tu évoquais ? Oui j'en ai un.

  • Speaker #0

    Du coup, quelqu'un avec qui j'avais travaillé, quelqu'un qui était de base dans une équipe anglaise, que j'ai rapatrié dans une équipe française, pour lui donner support, accompagnement, entourage, etc. Qui du coup devient un ami proche de mon meilleur ami. Donc forcément, si t'es l'ami de mon meilleur ami, je suis ton ami. Au fur et à mesure, je l'aide à se développer, le gars il prend de la valeur, il prend de l'amplitude, il a du leadership, il a des compétences, il a une équipe à gérer. Il passe peut-être au moment où je l'ai connu de 15 personnes à gérer à peu près au maximum à 1500, de 0 à peu près à 25 000 par mois. Et à la fin, un de ces jours, je me lève le matin et je vois que le gars il a créé exactement le même système que j'ai mis des années à créer. Et là je tombe de haut. Et là je me dis mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi tu ne me le dis pas ? Et je l'apprends de la bouche d'autres personnes. Et ça arrive souvent dans l'entrepreneuriat. On n'apprend jamais de ceux qui nous blessent, mais on apprend d'autres personnes qui montrent qu'ils nous ont blessés. Et à ce moment-là, je me dis, mais c'est quoi ce délire ?

  • Speaker #1

    C'est quoi qui justifie ça selon toi, l'appât du gars ?

  • Speaker #0

    Exactement. Vouloir dépasser la personne qui t'a mentoré au début. Et ça ne me dérange même pas d'être dans cette concurrence positive, parce que j'aime la concurrence et c'est ce qui aide à se développer. Mais le fait de reproduire exactement à l'identique et me pousser à la rigueur à la sortie, ça je n'aime pas trop. Et après, plein d'actes un peu de tromperie, un peu de vice, etc.

  • Speaker #1

    C'est vrai que l'industrie du marketing de réseau, moi-même ayant été acteur de cette industrie entre 2013 et 2015, j'ai vu comment ça pouvait se passer même à mon petit niveau. Je n'avais pas les mêmes niveaux de résultats et d'équipes que tu as pu manifester, que tu as pu avoir ou que tu as pu faire avoir même. Mais après, j'ai suivi l'industrie, l'évolution et j'ai montré beaucoup de contacts toujours actifs dans cette industrie. C'est vrai qu'il y a des hauts, il y a des bas, il y a des avantages, des inconvénients et c'est quelque chose qui est courant et commun, notamment à cause de la peinture du gain en particulier. C'est aussi ce qui fait la dynamique et la réussite de ces réseaux. C'est que derrière, il faut à la tête de ces réseaux des leaders qui ont faim, qui ont envie. Mais parfois, quand ils ont un petit peu trop faim, la faim justifie les moyens. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Ensuite, du coup, tu arrêtes le marketing de réseau pour les raisons que tu as évoquées tout à l'heure. Mais tu restes dans ton domaine de prédilection qui est donc la finance, le trading. Et là, qu'est-ce que tu mets en place comme business ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #0

    Avant que j'arrête le marketing relationnel, parce que c'était une question qui revenait assez dans ma tête. Et une fois qu'elle revient suffisamment de temps et suffisamment d'années, c'est un choix super difficile à faire. Tu sais que tu es rattaché à des gens, tu as une responsabilité. À l'époque, quand je quitte, j'ai 7000 partenaires dans mes équipes, dans 25 pays, quelque chose comme ça. Donc dans toute la francophonie. Et en parallèle, je commence à avoir un intérêt pour Telegram, qui peut être une plateforme décriée par certaines personnes. Mais j'ai créé mon premier groupe sur Telegram en 2019, qui était un groupe orienté sur le forex, sur les marchés des devises. Je commence à bâtir une communauté. A l'époque, j'ai juste fait un tarif fixe, tu vois. Donc les gens payaient un droit d'entrée, ils avaient accès à tous les services que je proposais. Je tiens cette communauté un an. J'en refais une après parce que ma manière de trader a changé et je ne suis plus du tout sur la même optique. Je crée une autre communauté sur les indices boursiers avec un associé. J'ai fait cette communauté à peu près un an et demi, deux ans, et je crée une autre communauté qui est la troisième, qui est Crypto Elite, en 2021. Et quelques mois après 2021, j'arrête le MLM. Enfin, quelques mois après avoir créé Crypto Elite, j'arrête le MLM du coup.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Donc pendant deux ans, tu construis des communautés en parallèle de ton activité de MLM. Donc finalement, tu crées une sorte de business en ligne lié justement, plutôt que d'avoir un site web, etc. Un groupe Telegram, c'est l'équivalent de WhatsApp, groupe tout simplement, et les gens peuvent payer, soit avoir accès gratuitement à des groupes de discussion, soit payer un membership mensuel ou fixe pour pouvoir y accéder. Et dans ces groupes, qu'est-ce que tu partageais ?

  • Speaker #0

    Dans ces groupes, il y a des actualités économiques sur les marchés. Par exemple, on peut parler de chiffre de l'inflation, on peut parler de taux d'intérêt, on peut parler de politique monétaire, on peut parler de tout et de rien. Il y a des analyses graphiques, c'est-à-dire en gros, quelle est ma prédiction du marché sur le moment T. Si je prends un actif comme le Bitcoin, est-ce que je le vois plus monter ou descendre ? Et quelles sont mes raisons de pourquoi ce choix ? Et enfin, il y a des signaux. Et la partie la plus simple à comprendre pour les gens, c'est souvent les signaux. Donc en gros, je te dis quand j'achète, quand je sors du marché, quelle est ma limite de perte, quelle est ma limite de gain. Et c'est comme ça qu'entre guillemets, quelqu'un qui est débutant peut apprendre à trader. C'est comme s'il avait gagné un petit peu mon expérience. On gagne ensemble, on perd ensemble et on fournit un historique sur tout. Donc le service était très basique comme ça. Et ensuite, on a pu le développer par certains moments où je peux donner mon ressenti de marché sur qu'est-ce que je vois, etc.

  • Speaker #1

    Ok, tu fais toi-même toute cette analyse ou tu as constitué une équipe autour de toi ?

  • Speaker #0

    J'ai une équipe, j'ai quelqu'un qui va sourcer les informations sur la plupart des médias américains ou sur des journaux. Et c'est souvent du temps réel, tu vois, par exemple sur les informations pop-up sur Twitter ou sur des sites d'actualité en premier et qui ensuite sont retranscrites en français ou améliorées un petit peu par rapport à l'information qu'on veut donner. Ensuite, je peux avoir des gens aussi qui me font certaines analyses sur, par exemple, des actifs sur lesquels moi, je ne traite pas. Si je ne me trouve pas légitime à un endroit, je préfère déléguer. Exemple, par exemple, le pétrole, ce n'est pas forcément un actif que je traite beaucoup. Mais du coup, si je veux donner une analyse graphique dessus, je vais appeler certains prestataires que je peux trouver. Et ensuite, tu as toutes les personnes qui, par exemple, s'occupent de la gestion client, du support, de toutes ces choses-là. Et il y a aussi des gestionnaires de... partenariats,

  • Speaker #1

    il y a pas mal de gens des gens qui peuvent gérer la comptabilité ok je vois et justement t'as constitué une communauté sur ces télégrammes,

  • Speaker #0

    en moyenne il y avait combien de membres ça a été de manière graduelle et progressive mais si je prends enfin sur les premières communautés du coup des centaines et sur la dernière du coup qui a été le plus gros succès depuis sur 2021 jusqu'à aujourd'hui, ça a été à peu près entre 25 et 30 000 personnes adhérentes du coup Merci.

  • Speaker #1

    Adhérents, qui ont payé un membership ? Exactement. Ok, d'accord. Et j'imagine aussi des groupes gratuits où il y a peut-être 10 fois plus...

  • Speaker #0

    Sur les groupes publics, en cumulé avec tous mes partenaires, on était à peu près 1 million.

  • Speaker #1

    1 million de personnes ?

  • Speaker #0

    1 million de personnes sur toutes les communautés réunies. Et ma communauté toute seule représente à peu près entre 150 000 et 160 000 personnes.

  • Speaker #1

    Ok, sachant que, sauf erreur de ma part, contre dis-moi si je me trompe, un compte Telegram est relié à un numéro de téléphone, donc tu ne peux pas avoir plus d'informations sur Telegram. Exactement. Oui, effectivement. Donc, c'est vraiment un million de vraies personnes francophones intéressées à la finance que tu as su. Ok, c'est quand même considérable. On ne parle pas de followers, on parle de gens qui vraiment rentrent dans des groupes et qui ont cette intention de justement avoir plus d'informations. Et ça permet d'introduire la question suivante, c'est que quand tu as un million de personnes ou 25 000 personnes qui payent un membership et qui donc veulent être actifs sur les marchés financiers, tu peux avoir accès à une data qui est, est-ce qu'ils gagnent vraiment de l'argent ces gens-là ? Est-ce que... Comme le dit souvent l'AMF, l'autorité des marchés financiers, elle est assez stricte là-dessus et unanime, 90-95% des traders particuliers, donc particuliers c'est monsieur, madame, tout le monde, donc les traders non institutionnels, en compte propre on appelle ça, perdent de l'argent sur les marchés financiers. Selon toi, la question que j'ai à te poser c'est qu'est-ce qui fait justement que les particuliers perdent de l'argent sur les marchés financiers et que donc... C'est aussi pour cette raison qu'il y a autant de messages de prévention, de vigilance et qu'il y a aussi autant mauvaise presse sur des groupes peut-être comme les tiens ou des activités du type signaux de trading à cause justement de ces éléments.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse perte. Donc c'est un peu le message d'espoir que je veux donner pour les personnes qui croient suffisamment dans le long terme pour réussir. Mais du coup, les chiffres sont tels qu'ils sont. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, oui. Il y a entre 80 et 90% des investisseurs d'étail qui perdent de l'argent sous à peu près 180 jours sur du trading CFD. Et ça c'est une réalité, c'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Maintenant cette réalité elle se transpose dans plusieurs domaines. C'est-à-dire que dans l'école c'est pareil, c'est que ceux qui sont excellents et qui persévèrent qui réussirent. dans le salariat c'est pareil, dans l'entrepreneur c'est pareil Et du coup, dans le trading, on n'a pas une règle spécifique de se dire « Ok, il y a 50% de gagnants, 50% de perdants. » Il y a forcément des perdants, mais non, la plupart des gens perdent parce que la plupart du temps, ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont. Donc, il y a des appels de marge, il y a des lots qui sont trop élevés par rapport à ce qui est utilisé. Un lot, c'est le pourcentage de capital que tu investis. Et forcément, ça emmène à quelque chose de pas très cool. Par contre... Ce que j'invite à dire s'il y a des gens qui nous écoutent qui ont déjà perdu leur capital, etc. C'est est-ce que j'ai utilisé le trading comme une opportunité financière ou est-ce que je l'ai réellement utilisé pour en faire une carrière et avoir ça comme un tremplin, mais vraiment sur le long terme ? Et si c'est le cas, si la deuxième option est privilégiée, de se redonner une chance ou de se former ou d'aller approfondir. Parce que je connais aujourd'hui plein de personnes qui sont passées par ces groupes de signaux, qui sont passées par des groupes de copy trading et qui au final, après ont fini par vouloir se former. être rentable, peut-être changer d'école, changer de manière de faire, ou même trader en autodidacte. Dans tous les cas, ça emmène quelque part. Et du coup, nous, on est un petit peu ce premier pas à l'étrier. Et ensuite, tu fais ta route tout seul. Si tu as envie de la faire avec nous, tant mieux. On t'accompagne jusqu'au bout. Et si tu as envie de la faire tout seul, tu peux aussi. Et chacun un petit peu trouve son bonheur. Mais il faut bien quelqu'un qui parle du trading. Et je suis un peu là pour démocratiser le sujet. Et je tiens forcément à ce sujet. parce que pour moi il fait partie des piliers d'enrichissement c'est quelque chose que tu dois pas mettre de côté peut-être que quelqu'un va commencer par le trading et qu'ensuite il va trouver que c'est un peu trop risqué pour lui et qu'il va se concentrer uniquement sur les ETF ou uniquement sur des actions sur de l'investissement pur à recevoir des dividendes etc et pour moi la manière dont il a connu ce grand espace ça a été par le copy trading donc on peut pas blâmer le copy trading mais pour moi on peut il y a sûrement des choses à améliorer et je suis partant pour pouvoir les améliorer et c'est pour ça qu'au fur et à mesure que j'ai créé mes communautés Merci. J'ai rajouté de la prévention, des précautions, des vidéos tutoriels, des gens qui suivent les gens, etc. Un peu en sorte de coaching personnalisé. Mais après, tu connais, les gens quand ils gagnent trop peu, ils vont s'aventurer dans des risques plus élevés. Et c'est ce risque plus élevé qui coûte cher. C'est comme en crypto-monnaie. Aujourd'hui, tu as des investissements qui avancent lentement, mais personne n'en veut. Et pourquoi personne n'en veut ? Parce que les gens ne veulent pas attendre. Et c'est pareil dans le trading. Les gens ne veulent pas attendre qu'un compte passe de 1 000 euros à 5 000 euros en quelques années. Non, c'est 1000 euros, 5000 euros en quelques semaines.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, je te rejoins. Et justement, selon toi, imaginons que quelqu'un nous écoute et se dit « Ah, c'est pertinent, j'ai moi aussi envie de me lancer dans le trading » ou peu importe, que ce soit en parallèle d'une activité ou en faire son activité principale, combien de capital est nécessaire et quelle est l'approche que tu recommandes pour pouvoir démarrer intelligemment sur les marchés financiers ?

  • Speaker #0

    La plupart du temps, je vais me baser sur le capital qui est prêt à perdre. Parce que je pars toujours dans cette optique la plus pessimiste possible, pas le plus optimiste possible, de se dire ok, je vais investir mon argent et je vais le perdre. Donc si tu pars de ce biais-là et que tu arrives à la fin sur du gain, tu seras beaucoup plus heureux que partir sur du gain et finir sur une perte. Donc me dire ok, aujourd'hui si j'ai par exemple 10 000 euros de patrimoine de côté, le risque que j'ai envie d'allouer au trading c'est peut-être 2 à 5% maximum. Donc je vais mettre entre 200 et 500 euros, je vais faire un petit peu mes premiers pas. Mais même si tu n'as pas envie d'investir de l'argent réel aujourd'hui, Tu peux commencer avec un compte d'entraînement, tu commences avec un compte fictif, tu restes autant de temps qu'il te faut. Pendant les deux ans et demi où je perdais, je passais de compte réel à compte démo, compte démo à compte réel, et je faisais cet aller-retour le nombre de fois nécessaire pour arriver à trouver une rentabilité ou une formule qui, pour moi, sera gagnante. Et du coup, voilà ce que je conseillerais aux gens.

  • Speaker #1

    Justement, la psychologie entre le compte démo et le compte réel, pour moi, elle change complètement. C'est une des variables qui fait que tu peux gagner en démo, mais perdre en réel. Comment tu expliques cela ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en compte des mots, même si tu fasses des gains ou des pertes, ça ne va pas avoir d'impact dans ta vie. Même si tu as gagné 10 000 euros, ça restera dans le compte fictif. Par contre, en compte réel, le fait que tu aies une journée perdante de 20 euros, 50 euros, ça va influer sur toute ta journée. Et du coup, c'est pour ça que le trading peut être des fois une activité nocive, et j'insiste dessus, sur quel impact ça a sur tes amis, sur tes relations, sur ta vie professionnelle, sur même ton envie de faire du sport. Parce que la mauvaise journée, on l'a tous connue. Et à ce moment-là, t'es dégoûté, t'as envie de laisser ton téléphone et de te mettre de côté. Donc cette expérience dans la vie réelle, tu vas la connaître uniquement avec un compte réel, ce qui est logique. Maintenant, c'est toujours bien de passer par des étapes préliminaires avant ça. Donc l'étape préliminaire, ça restera le compte d'entraînement. Fais tes premiers pas. Par exemple, se tromper sur un lot choisi sur un compte d'entraînement est dix fois plus intéressant que de se tromper sur un compte réel. Tu sais, ils te mettent un lot standard quand tu prends un trade. Et si ce lot-là, par exemple, tu prends un lot 1 sur un actif, tu vas directement te retrouver en perte de 40 euros. Peut-être que c'est la commission. Mais sur un capital à 200, c'est énorme, tu vois. Ça fait à peu près peut-être 25 %. Donc, autant se laisser cette marge-là, ces erreurs-là qui peuvent être bêtes au début sur un compte d'entraînement. Mais vraiment passer du temps dessus. Entraîne-toi et ensuite, sois prêt pour la guerre.

  • Speaker #1

    Oui, entraîne-toi, sois prêt pour la guerre. Je pense que c'est le cas de le dire parce que sur les marchés financiers, aujourd'hui, tu joues contre des algorithmes, tu joues contre des traders professionnels. En plus, la plupart des gens qui travaillent en CFD ou selon les brokers qu'ils vont utiliser ne rentrent même pas réellement sur les marchés financiers. Donc ça aussi, il faut le savoir, les b-books, les e-books, etc. C'est pas un épisode dédié justement aux brokers, au trading ou à la finance, mais c'est quand même des choses et j'invite toutes les personnes qui nous écoutent à vraiment se former, faire attention, vérifier les informations qu'ils trouvent sur internet et se renseigner parce que c'est un business model qui finalement, même les brokers, s'enrichissent sur la perte des gens plus qu'autre chose. Et justement, le business model des brokers, c'est un modèle qui est... extrêmement rentable, extrêmement profitable. Ça fait partie, en grande majorité aussi, de ton évolution et expansion financière aujourd'hui. C'est-à-dire que toi, tu n'as pas un broker, mais tu es affilié pour des brokers et tu permets, par exemple, aux gens qui veulent intégrer ton Telegram, j'imagine, je ne l'ai pas vu, mais plutôt que de payer un membership, simplement d'ouvrir un compte de trading et puis d'avoir accès à l'envers du décor où là, ils vont pouvoir, justement, en appliquant les règles scrupuleusement, à leur tour. bénéficier de tes conseils, gagner de l'argent potentiellement si justement, un, les signaux sont gagnants et deux, ils les appliquent correctement sans pour autant mettre des lots trop élevés ou être l'esclave de leur psychologie qui peut leur jouer des tours parfois. Justement, je pense que ça peut être intéressant qu'on mette le doigt et qu'on mette un zoom et en lumière le business model des brokers et de l'affiliation en tant que tel. À quel point justement ça peut être rentable ? Je connais beaucoup de gens qui ont fait beaucoup d'argent avec le modèle de la filiation. broker en trading en finance. On a vu aussi beaucoup de personnes entre 2018, même avant 2018, 2019, 2020, 2021, faire appel à des influenceurs au travers de ça, faire des vidéos dédiées autour de ça. Et même pas que dans le trading, aussi les casinos en ligne, les sites de paris sportifs. Il y a eu énormément justement d'informations là-dessus, parfois fallacieuses, parfois tronquées, parfois biaisées. parfois complètement mensongères, exagérées, etc. Ce qui a créé une sorte de flou global et une très mauvaise image de cette industrie. Et c'est aussi pour ça que j'avais envie de t'avoir ici, pour que tu puisses mettre en lumière tous les tenants et aboutissants de ça et qu'on puisse donner de la clarté à celles et ceux qui nous écoutent sur cette industrie qui est absolument folle et qui fait partie du décor entrepreneurial français et même mondial.

  • Speaker #0

    La majeure partie des particuliers qui doivent s'investir sur les marchés financiers sont obligés de passer par un broker. Certains brokers aujourd'hui qui sont un peu plus développés que des personnes peuvent utiliser, par exemple sur des fonds institutionnels ou autres, demandent des capitaux beaucoup plus élevés. Par exemple, l'entrée de départ, ça serait du 10 000, 50 000 euros avec un KYC à n'en plus finir et beaucoup de questions. Le cas, par exemple, d'Interactive Broker. Donc, c'est peut-être un courtier qui peut être utilisé par des professionnels mais qui ne peut pas être utilisé par tout le monde.

  • Speaker #1

    KYC, pour ceux qui nous écoutent, c'est Know Your Customer, c'est en gros ... une sorte de due diligence que le broker va faire sur vous et vous demander énormément de documents justificatifs sur votre personne pour s'assurer que c'est bien un compte d'une vraie personne derrière et que les fonds sont légitimes.

  • Speaker #0

    Et si je prends par exemple l'exemple d'Interactive Broker, juste l'inscription, elle prend à peu près 30 minutes à faire, à remplir. Donc ça ne serait pas destiné au grand public, il n'y a que tout le monde le fasse. Donc maintenant, on a deux choix. On a les choix entre les brokers qui sont régulés en Europe et les brokers qui sont régulés hors de l'Europe. Ceux qui sont hors de l'Europe permettent du coup un effet de levier un peu plus élevé, parce que de l'autre côté, certains investisseurs vont trouver que c'est ennuyant. Personnellement, j'ai fait le choix d'aller vers des brokers qui sont non régulés en Europe, mais pour d'autres raisons. Parce qu'aujourd'hui, je vais me dire que la plupart des courtiers que je connais qui sont honnêtes, qui du coup exécutent dépôts et retraits, et s'il y a un seul problème de venir me voir et je serai là pour le régler et j'en tiens à ma parole, sont les courtiers avec lesquels je travaille, sont en Australie pour la plupart. Donc c'est des très gros groupes. qui font à peu près, pour être franc avec vous, entre 800 millions et 1 milliard de chiffre d'affaires par année. Donc aujourd'hui c'est...

  • Speaker #1

    Et le chiffre d'affaires c'est donc les commissions qu'eux prennent sur les transactions, etc. C'est pas le volume de... Exactement,

  • Speaker #0

    c'est en gros toute la... En fait, le courtier va être payé sur, pour moi, la valeur client d'un client du coup. Par exemple, un client va avoir 3 ans d'historique avec un courtier. Il aura eu des pertes et des gains, des pertes et des gains. Et du coup, il sera forcément aussi payé sur ses pertes comme du coup, il sera obligé de décaisser si le client a des gains. Maintenant, à vous. entre guillemets, en étant investisseur, d'être malin. Lorsque tu arrives à un certain capital, prends le temps de prendre des retraits. Il faut que tu puisses retirer ton argent, ne serait-ce que ton dépôt. Donc la plupart des gens, ils ont évolué dans leur manière de grandir leur capital, mais ils ne pensent pas à retirer. Par contre, ils ont pensé à déposer, que ce soit via mon intermédiaire ou via d'autres personnes de cette industrie. Donc le vrai secret, il est là. C'est que beaucoup ont la stratégie d'entrée, mais n'ont pas la stratégie de sortie. Et c'est pour ça que je tiens à faire ce podcast, c'est pour leur dire, insister sur la stratégie de sortie. Que ce soit en investissement financier, que ce soit en trading ou en autre chose, tu dois sortir à un moment. Donc une fois que tu as vu que tu as des gains qui sont intéressants pour toi, tu dois sortir. Donc sur cette valeur client, le courtier est payé, il est aussi payé sur des spreads, des commissions, etc. Je ne connais pas tout leur business model, vu que ce n'est pas ma fonction, mais en tout cas, moi, en tant qu'apporteur d'affaires, mon but, c'est de défendre mes clients. Donc certes, aujourd'hui, je travaille avec un courtier, on est dans une relation à trois, mais ce qui compte plus pour moi, c'est ma communauté et mes clients. Donc aujourd'hui, les gens que j'incite du coup à aller vers tel courtier plutôt que tel courtier, je veux m'assurer de plusieurs choses. Je veux m'assurer déjà qu'ils soient dans un courtier qui a du coup les prix de marché actuels qui sont pratiqués sur la plupart des plateformes. La deuxième chose, c'est qu'ils puissent déposer et retirer. Et pour moi, la partie retrait est la plus importante. Donc demain, oui, c'était... Si j'ai un de mes clients qui doit retirer 100 000 euros et que le retrait n'est pas procédé, je vais faire tout mon possible, et aujourd'hui, j'ai une grosse influence dans ce milieu-là, pour que le retrait soit fait dans les prochaines minutes. Et je sais qu'il y a plein de clients qui ont retiré, qui ont des preuves de retrait, etc. Mais non, on reste dans les statistiques. Il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas se mentir, et je suis moi-même là pour être transparent. Donc, les statistiques, c'est qu'il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. À toi d'être dans le 1 sur 10. et qu'est-ce qu'il faut faire pour être dans le 1 sur 10, se former, s'éduquer. avoir une gestion stricte de son money management et du coup persévérer si vraiment t'en tiens à en faire une passion et que c'était pas que de passage. Il y a des gens qui sont un peu de passage pour moi un peu partout, dans l'e-commerce, dans le trading, dans la crypto-monnaie. Mais si t'as vraiment envie d'en faire une vocation, tu vas essayer de voir tout le spectre et d'en tirer à ton avantage. Et c'est possible de le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Et tu sais, moi, le business des brokers, je le vois un petit peu comme le business des salles de sport. C'est-à-dire que le business des salles de sport, on le sait, t'as... capacité 100 personnes dans ta salle, tu vas vendre 200, 250, 300 abonnements potentiellement. Parce que tu sais que la plupart des gens finalement ne vont pas venir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et les brokers, c'est un peu pareil. Ils savent finalement que tu as 9 personnes sur 10 qui vont perdre de l'argent en moyenne et selon comment ils vont voir qu'un apporteur d'affaires va apporter des gens qui vont en général plus gagner de l'argent, ils vont changer le modèle de façon de travailler avec l'apporteur d'affaires pour que derrière... ils exposent réellement les capitaux de l'individu par exemple sur le marché et que donc lorsque la personne gagne, il gagne aussi. C'est très malin et c'est pour ça que c'est aussi rentable ce business. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement ces cas que tu es en train de citer où s'ils savent qu'ils ont un client vraiment très performant, lui, ils exécutent tout parce qu'il y a un tracking, il y a un historique, il y a un minimum de connaissances de quel est mon avatar client. Et c'est un business dans lequel ils sont depuis des dizaines d'années, voire une trentaine d'années. Et ça a fait un gros boom. Donc aujourd'hui, eux, ils sont capables de comprendre des mécanismes qu'on ne comprendrait pas totalement. Mais chacun son business. Et du coup, tant que le client est content et qu'il arrive à faire toutes les procédures par lesquelles il est rentré, il est sorti, pour moi, c'est le plus important. Ma défense, c'est le client.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on est obligé d'utiliser le courtier parce que je ne suis pas une plateforme de trading, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu fais bien de le souligner. C'est qu'on n'a pas le choix. de travailler avec le courtier, qu'il soit dans une intention saine ou pas, qu'il soit dans une volonté de se couvrir sur tes pertes ou pas, on n'a pas le choix d'utiliser un courtier. Alors c'est clair, certains diront oui, mais on a quand même le choix d'utiliser un courtier qui est régulé en Europe. Mais même s'il est régulé,

  • Speaker #0

    les statistiques restent les mêmes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, tu as choisi un courtier qui est européen et qui a la régulation, par exemple, ESMA ou peu importe la dernière en date, qui du coup te propose un effet de levier de 1 sur 30, que les statistiques vont être différentes.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est clair. Et toi, tu as cette obligation aussi, sans vouloir prendre ta défense, mais c'est plus une logique business, de mettre sous les yeux de ta communauté, donc tes prospects finalement, ton avatar, le produit, l'offre qu'ils désirent réellement avoir. Et si tu as 80-90% de ta communauté qui dispose d'un capital entre 200 et 3000 euros par exemple à déposer, qui veulent utiliser de l'effet de levier et qui ont conscience des risques liés à l'effet de levier, mais que les brokers réguliers ne permettent pas d'utiliser l'effet de levier qu'ils désirent utiliser, tu es dans l'obligation presque de leur proposer un broker, un courtier, avec lequel tu établis un partenariat, tu crées une relation commerciale où tu as confiance en eux tel que tu l'as évoqué, et que donc ils peuvent opérer sur le marché tel qu'ils ont envie de le faire.

  • Speaker #0

    Exact. Et vu que c'est des... avec qui je travaille déjà sur un certain temps, j'ai un poids de force dans les négociations et dans la défense de mes clients.

  • Speaker #1

    Ça fait combien d'années que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Ça fait à peu près 4 ans du coup depuis 2019.

  • Speaker #1

    Tu as toujours travaillé avec le même courtier ou tu as changé ?

  • Speaker #0

    J'ai changé mais là ça reste en fait c'est le même groupe mais peut-être que la marque change mais ça reste le même groupe. Et du coup au final j'ai un lien qui est plus que privilégié. Aujourd'hui je suis numéro 1 filier mondial chez un des courtiers avec lequel je travaille. Donc forcément, j'ai un poids de force que les autres n'ont pas. Mais mon but, je vais le dire encore une fois, c'est les clients. Parce que c'est ma communauté, on a pris du temps à les former, à les éduquer. C'est nous qui les avons emmenés sur ce terrain-là. Donc forcément, aujourd'hui, c'est eux que je défends.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et pour que les gens se rendent compte également du type de commission qu'on peut aller chercher, et après, on expliquera aussi le business model en tant que tel, parce que souvent, les gens peuvent penser que c'est très facile et qu'il suffit... D'avoir 10 personnes autour de soi et puis tu vas tout de suite gagner des milliers d'euros sans rien faire. La réalité est toute autre. Ce qui est assez dingue, c'est qu'un courtier, tu vas par exemple apporter un client qui va déposer, disons, 500 dollars et le courtier va être en capacité de te rémunérer dans un laps de temps très court à partir du moment où l'individu a fait quelques-unes de ses premières opérations directement et validé son compte, plus que le dépôt initial de la personne. Donc exemple, j'apporte un client à 500 dollars, très bien. Je vais être rémunéré peut-être 600, 800 dollars, jusqu'à parfois même plus selon les deals avec les courtiers que tu peux avoir. Et c'est là que tu te rends compte en fait que la logique du courtier est telle qu'il sait que derrière un, la plupart des gens... La valeur client. La valeur client, tu vois. Il a une maîtrise telle sur sa valeur client et donc la LTV du client, la last time value du client avec ses dépôts futurs, avec le fait qu'il va gagner, perdre, gagner, perdre...

  • Speaker #0

    Sa recommandation, etc. le fait qu'il puissent se faire targeter par d'autres offres promotionnelles, d'autres courtiers il y a plein de techniques qu'eux font qui font qu'ils soient rentables mais du coup oui en gros t'as deux modèles aujourd'hui dans l'affiliation trading, t'as le modèle où t'es payé au CPA, du coup c'est une commission fixe, une seule fois et t'as le modèle un petit peu plus moyen long terme qui peut te permettre de créer une rente sur le volume de trading que vous faites donc en fonction du modèle choisi forcément t'as accès à des commissions différentes Estimons qu'on parle du CPA, vu que c'est la chose que je connais un petit peu mieux. Donc aujourd'hui, j'ai introduit un client, par exemple, au courtier, et je suis payé une fois que le client a fait certaines conditions de trading. Donc ça peut aller, par exemple, de 200 dollars à 1200 dollars, en fonction du dépôt qu'il a fait et en fonction des paliers qu'il y a dans ton deal. Maintenant, c'est de se dire, ok, aujourd'hui, pour être franc avec toi, et c'est une exclue que je vais donner, la valeur d'un client dans le trading, elle est au-dessus des 3000 dollars. Je ne donnerai pas le chiffre exact, mais elle est au-dessus. Donc, peu importe combien ils payent eux, que ce soit 500, 200,

  • Speaker #1

    400. Ils restent rentables.

  • Speaker #0

    À 6 fois à peu près, minimum. Pas sur tous les clients, mais tu n'as pas besoin que 100% des clients soient rentables pour ton activité. Tu as besoin de ce petit 1 à 10% pour que ton activité explose. Et c'est sur ça qu'ils capitalisent.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant. Ce que je trouve extrêmement intéressant, et c'est ce qui a fait aussi... T'as réussi, tu disais tout à l'heure, et ça je ne le savais pas, donc c'est encore plus intéressant, c'est que tu es aujourd'hui, en tout cas sur ce courtier, ce groupe de courtiers, l'affilié numéro 1 mondial. Donc pour être l'affilié numéro 1 mondial, naturellement, il faut dégager du volume et faire du volume, c'est ce qui fait aussi le chiffre d'affaires que tu as évoqué en 2022, je sais qu'il est aussi conséquent sur 2021, je sais qu'il sera aussi très conséquent sur 2023, donc tu es plutôt dans une phase ascendante de tes différentes activités. malgré le fait en plus que la vision globale des gens sur le marché est plutôt négative à l'égard des coulissiers, pessimiste et commence à se dire est-ce qu'on se ferait pas un petit peu avoir à Ausha droite et c'est aussi pour ça que je voulais faire ce podcast avec toi. La façon dont tu as développé ton business, c'est extrêmement intéressant, c'est que tu t'es dit aussi, bon, le fait que moi-même je sois la face visible du business est une chose, je peux moi-même fédérer, créer des communautés. délivrer un message, mais il y a des gens autour de moi où je vais me créer un entourage de gens qui eux-mêmes sont influents, plus ou moins que moi, qui ont des communautés plus grosses ou moins grosses que toi, dont certains qui ont des millions de followers, et je vais établir un deal qui fait que je vais leur faire profiter de toutes mes années d'expérience, des relations de confiance que j'ai établies avec les brokers, et on va établir un deal où je vais prendre un certain pourcentage de ce qu'ils vont réussir à générer et vice-versa. pour pouvoir aller chercher justement par exemple un million de personnes sur des groupes au global encumulé. Est-ce que tu peux nous parler justement de cette phase où tu as créé, moi je te vois comme une sorte de pieuvre de l'affiliation justement sur le marché aujourd'hui de l'affiliation dans le trading. Certains pourraient dire que c'est du génie, d'autres pourraient dire que c'est une association de malfaiteurs, une escroquerie en bande organisée. on pourrait vraiment moi je suis vraiment neutre sur la chose parce que ce que je vois c'est une autre Une opportunité entrepreneuriale, c'est le fait de saisir cette opportunité. C'est le fait de réussir là où la plupart des gens n'ont pas osé ou ont échoué. Et c'est surtout le fait que vous ne forcez personne à investir. Vous leur exprimez les choses telles qu'elles sont. Alors oui, effectivement, avec un discours marketing. Alors oui, effectivement, en leur montrant que tu peux mener la belle vie une fois que tu as atteint un objectif, etc. Mais en même temps, tu ne vas pas dire aux gens, clique ici. en deux semaines tu vas devenir millionnaire, mets toutes tes économies et puis à dire que pourra on s'en fout donc il faut redonner du cadre je pense à la chose il y a des bonnes pratiques,

  • Speaker #0

    il y en a des moins bonnes mais explique nous justement un petit peu comment t'as pu structurer cette pieuvre autour de toi le marché était déjà là de l'affiliation trading avec d'autres personnes que j'avais formé dans mon marketing à l'époque, donc eux avaient le marché et du coup à un moment il y a une régulation qui passe un peu sur Snapchat Et Snapchat interdit du coup tout ce qui est activité de crypto, placement financier, etc. Ça date de deux ans à peu près. Et là du coup, ça met un peu un coup au moral à tout le monde parce que la plupart du coup utilisaient des influenceurs Snap. Et moi je me dis, ok, je dois venir avec une idée différente. Au lieu de cette fois-ci envisager le partenariat sous forme de contrat, ce qui était ça à l'époque, certains influenceurs étaient payés, je ne sais pas, peut-être de 10 000 à 50 000 euros par mois sur un certain nombre de postes. Du coup, je me dis, OK, on va les intégrer au process et comme ça, ils seront partie prenante du projet et ils vont vouloir avancer, mais dans leur maîtrise la plus pure. La maîtrise la plus pure que tu as, c'est que tu as une communauté et tu ne sais pas forcément comment la monétiser ou comment donner de l'impulsion à tes activités. Je viens, je t'apporte mon image, je t'apporte mon expertise sur les marchés, je t'apporte mes équipes et je t'apporte mes process et mes partenariats et mes relations. Donc, tu as tout sur un plateau d'argent. À toi de voir si tu as envie de le faire ou pas. et c'est du coup si tu as envie de le faire tout ce qui est à côté on va l'enlever parce que du coup ça rentre en contradiction avec l'image qu'on a envie de créer, le projet sur lequel on a envie d'aller tu peux pas me parler de shampoing et faire du trading en même temps, il faut qu'il y ait une logique dans la chose donc je pars sur cette optique là et je me dis aujourd'hui moi même j'ai pas envie de m'associer à n'importe qui, il faut que je vois que les gens soient sérieux, qu'ils aient quand même une bonne image et qu'on n'en voit pas non plus les gens n'importe où, donc je fais très attention à ce qui est proposé, au service qui est délivré. Et notamment aux personnes avec lesquelles je m'associe, donc dans certains où je suis en image front, et dans d'autres où je suis en backstage, mais je gère un petit peu la stratégie de groupe. Donc du coup, je m'associe à certaines personnes, et au total, sur un an et demi ou bientôt deux ans du coup, on a fait à peu près douze partenariats, quelque chose comme ça. Certains que j'ai gardés quelques semaines, d'autres que j'ai gardés quelques mois, et d'autres qui sont là avec moi depuis le début et qui sont restés, et c'est tout un travail. C'est un travail de... C'est un travail de script, c'est un travail d'idées, il y a plein de choses qui rentrent en compte parce que, en fait, si tu n'as jamais parlé de trading, la première manière dont on vient approcher ta communauté avec, il faut quand même qu'il y ait quelque chose. Exactement. Et avec ce quelque chose, au fur et à mesure, tu te développes. Et on le sait tous. Tout à l'heure, on va peut-être parler des barrières à l'entrée. La première barrière à l'entrée, c'est que la plupart des gens avec qui je travaille sont inaccessibles. Ça veut dire qu'à moins d'avoir... Une relation directe ou une relation qui est proche d'eux, ce n'est pas des gens qui répondent à leur mail, c'est des gens qui ont pour la plupart déjà de l'argent et du coup qui ne sont pas en mode « je recherche la prochaine collaboration » . Donc ça a été super compliqué de développer ces partenaires.

  • Speaker #1

    C'est des gens qui reçoivent les dizaines de propositions par jour.

  • Speaker #0

    Par exemple, un des snappers avec qui j'ai travaillé qui fait à peu près un million d'audiences par jour, du coup, le gars, tu lui envoies un message, il ne te répond pas, tu le contactes sur son mail, il ne te répond pas. Tu la recèles, il te répond. Va le trouver, tu vois. Mais du coup, j'ai quand même réussi à passer ces barrières-là. Comment ? Avec mon réseau et les gens que je connais.

  • Speaker #1

    Et comment on fait justement pour se créer un réseau et pénétrer l'impénétrable ?

  • Speaker #0

    Par exemple, une technique que je peux donner, c'est qu'il faut être à l'affût de tout ce qui se passe. C'est-à-dire que si quelqu'un, t'as vraiment envie de l'avoir, s'il te snap un mug, tu dois savoir où il est. Et du coup, t'auras peut-être deux minutes devant lui. pour le convaincre et le pitcher.

  • Speaker #1

    Ça t'est déjà arrivé de voir une story, un snap, de dire, ah, il est dans cet endroit, tu prends ta voiture, t'y vas.

  • Speaker #0

    Mais ils montrent même pas les endroits, les gens comme ça. Parce qu'en vrai, ils sont publics. Donc ils veulent pas forcément que les gens savent sache où ils vont manger, où ils sortent, etc. Donc après, tu as deux minutes. Et souvent, ils ne sont pas seuls. Donc, je suis avec mes amis, je suis en train de kiffer. Vas-y, viens, on parle de ça plus tard. Je verrai. Envoie ta proposition. Donc oui, il faut se battre, mais ça, ça peut être une technique.

  • Speaker #1

    Ok, je vois. Et tu évoquais tout à l'heure que tu as fait une douzaine de partenariats, certains qui ont duré quelques semaines, d'autres quelques mois. Est-ce que tu peux nous partager les enseignements que tu as eus sur des partenariats qui sont peut-être... moins bien passé justement et pourquoi justement ils ont un tamis interne l'une des choses qui peut justifier un échec c'est qu'on a pas assez approfondi l'analyse de avec qui on travaille c'est à dire que nous on a un spectre par exemple de temps sur quelqu'un on va se dire que ça fait 3 mois qu'on le suit et qu'on l'observe donc

  • Speaker #0

    on le regarde de loin on voit ce qu'il fait, on voit qui il promouvoit quel type de placement etc avant de vouloir travailler avec lui mais on a pas eu le spectre de ces 2 dernières années Merci. Et peut-être que dans le passé, il avait travaillé sur quelque chose de pas légit. Et du coup, le moment où il parle à sa communauté d'investir ou quoi que ce soit, ça ne marche directement pas. Ça veut dire qu'on a mis des efforts, du temps. Il y a peut-être eu des avances financières en jeu. Il y a peut-être eu des activités faites ensemble. Il y a toute une vie qui se crée pour, au final, arriver sur un CA beaucoup, beaucoup trop faible, qui, du coup, ne donne même pas la possibilité de vouloir continuer. parce que le plus tu continues, le plus t'engages de dépenses. Aujourd'hui, pour faire un truc bête, mais quand moi je vais en vacances et quand je mets une bulle ou quoi que ce soit dans mes groupes, peut-être que cette bulle-là m'a coûté 3000 euros de business class. Mais toi, en tant qu'influenceur ou en tant qu'associé, tu ne m'as pas donné 3000 euros. Pourtant, ça fait partie du système qu'on a créé. Donc au final, il peut y avoir ce problème-là. de mauvais jugements ou de mauvaises analyses au départ. Et du coup, aucune réceptivité des gens à qui on adresse le propos. Où on est arrivé sur notre propre problème, c'est qu'on a tellement saturé le marché...

  • Speaker #1

    Que ça fait le tour. Tu dois trouver d'autres moyens d'acquisition. Oui,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça. On a saturé notre propre marché.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    tu me parles de ce groupe, je suis déjà dedans.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Je reviens sur un sujet qui est intéressant parce que ce que tu évoques est en fait complètement adaptable à n'importe quel type d'industrie. C'est-à-dire que tu as quand même mis en place un mouvement, un move qui était assez stratégique et intéressant. C'est que je recontextualise. Tu identifies un gros influenceur qui fait énormément de placements, peut-être même avec des concurrents à toi, qui va prendre peut-être 3 000, 5 000, 10 000, 20 000, 2 000, 3 000, etc. pour des stories, peut-être même parfois plusieurs stories par jour, et qui, sur le mois, va générer... Alors, ça peut choquer certaines personnes, mais la typologie d'influenceur, pour certains avec qui tu as travaillé, avec qui tu travailles, c'est entre 150 et 300 000 euros par mois qui généraient, avec déplacement de produits, lors de la période fast déplacement de produits. Et tu vas tout simplement lui dire, écoute, moi j'ai un business model, celui-ci, on peut travailler ensemble, je m'occupe de tout. ont fait... je ne sais pas par exemple 50-50 ou peu importe le deal que tu as établi. Et on peut aller chercher potentiellement ce type de résultat. Par contre, le prix à payer, c'est que tu dises non à tout ça. Et c'est une exclusivité que je te propose ici de façon à aussi te créer une image parce qu'en termes de branding, tu l'évoquais. Oui,

  • Speaker #0

    ça améliore leur vie.

  • Speaker #1

    C'est certain et c'est plus simple, c'est plus cohérent. Il y a beaucoup d'avantages de par cette opportunité. Le lundi, tu vends des chaussettes. Le mardi, du shampoing. Le mercredi, je ne sais pas, le jeudi, des culottes menstruelles. Et puis le vendredi, ça ne fait pas de sens. C'est que tu ne crois à rien. C'est ça, exactement. Puis à chaque fois, c'est le nouveau produit extraordinaire, incroyable, que tu as testé.

  • Speaker #0

    Les gens n'y croient plus.

  • Speaker #1

    Exact. Moi, je me souviens d'un truc, et c'est fou quand même pendant cette période. J'habitais à Londres et j'étais, alors pas voisin de palier, mais dans la tour d'en face. C'était à Charrington Tower. à côté de la city et de... Je ne sais plus le nom du quartier, mais bref, peu importe. Et j'étais voisin d'en face de Nabila à l'époque. Et du coup, on avait le même endroit où tu reçois tous les colis. Il y avait tous les jours des box. Un truc de fou. Les colis et les colis et les colis. Jusqu'à même, à un moment donné, je voyais des fois des sortes de charrettes où le... Pas tous les jours quand même, mais c'est là que tu te dis c'est dingue. Et du coup, il y avait une telle profusion de colis, parfois même des choses que j'imagine ils n'avaient même pas commandé. Et ce n'est même pas une critique. Moi, j'admire beaucoup le parcours de Thomas Nabila et d'autres gros influenceurs, etc. qui ont su... justement après se créer une image au-delà de l'aspect télé-réalité ou autre et qui perdure et qui je pense perdureront dans le temps alors que certains, on va en parler rapidement, tu vois aujourd'hui la descente aux enfers qui est juste folle. Faudrait que je réussisse à trouver un gros influenceur du marché pour faire un déclic là-dessus, il y aura un épisode fou à faire. Bref, et du coup par rapport à ça tu vois, la réflexion que je me dis c'est que tu l'as privatisé, tu as offert un deal, tu as créé en fait une offre irrésistible au travers d'une proposition commerciale, alors que la plupart en fait se disent juste voici une proposition et ne se posent pas plus de questions. Et ce ne sont pas devenus juste des influenceurs pour toi, mais des associés. Et ça, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Et une des choses qui est importante, c'est que la part des gens font des placements, mais ils ne connaissent pas l'après. En gros, c'est au désir de l'entrepreneur qu'il les a sollicités.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc moi, la première des choses, je leur disais, si quelqu'un est prêt à vous payer autant, c'est qu'il y a une logique derrière. Mais cette logique, je vais te l'ouvrir et je vais être transparent avec toi. Mais on a tout un système de tracking qu'on donne du coup en forme de report aux gens avec qui on travaille, qui du coup aussi fait notre force. Et du coup... C'est sérieux, ça les rassure. Exactement. Tu as toujours l'actualité de ce que tu produis et tu sais où tu vas. Donc à peu près, tu peux avoir une estimation de combien est-ce que tu perçois.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Et ça peut du coup avoir un effet... motivateur dessus.

  • Speaker #1

    C'est sûr, clairement. Et je me posais une question parce qu'il y a eu justement une grosse polémique autour des influenceurs, avec même Booba par exemple qui a fait beaucoup de bruit. Quel impact ça a eu sur ton activité, entre la polémique, le fait que le niveau d'éveil du marché français s'est aussi élevé à l'égard des... pratiques, parfois douteuses, fallacieuses, mensongères, borderline de certains influenceurs. Je dis certains, mais la réalité, c'est qu'en tout cas, à mes yeux, c'est quand même une majorité. Et en plus de ça, le fait que tu as fait un peu le tour du marché, comme tu l'évoquais, le nouveau groupe, machin, mais je suis déjà dedans. Du coup, quel impact ça a eu sur ton activité ?

  • Speaker #0

    Quelqu'un comme Booba n'a pas d'impact sur mon activité directement. Par contre, les plateformes de réseaux sociaux ont un impact. Je peux donner un exemple simple. TikTok, du coup, ces derniers mois, a enlevé les liens Telegram en lien direct des biographies, mais du coup, a aussi enlevé Linktree. Donc en gros, moi, par exemple, je fais des tests simples. Je prends 4 téléphones de 4 personnes que je connais et je leur demande d'aller sur mon profil et le lien disparaît sur un téléphone sur 3, voire un téléphone sur 2. Premier problème, du coup. Le lien n'est pas diffusé, pourtant tu passes du temps à créer du contenu pour aller chercher une audience si je me bats sur moi. Mais c'est pareil que mes influenceurs pourraient avoir. Et la deuxième chose, je travaille aussi avec pas mal de personnes sur Snap. Et Snap récemment, ils ont du coup banni les liens Telegram. En fait, quand tu cliques dessus, maintenant il est écrit ce site web peut être dangereux. Mais sur Telegram, il n'y a pas que des choses dangereuses. Moi, par exemple, j'ai une communauté de motivation à côté de ce que je fais, que j'alimente depuis trois ans à peu près. où je donne des conseils tous les jours, qui est gratuite, il n'y a pas d'offre payante derrière ou quoi que ce soit, qui est sur Telegram aussi, où il y a 70 000 personnes. Donc il n'y a pas que des mauvaises choses sur Telegram, après il y a eu tellement de mauvaises choses que du coup les gens assimilaient à ça. Donc en fait quand tu as Snapchat, TikTok, et du coup le dernier maillon c'est Instagram ou d'autres réseaux qui du coup bloquent l'accès des liens, ça ça a un impact direct sur notre business. Parce que du coup toute l'audience qu'on crée ne peut même pas cliquer sur une offre, tu vois. Après, certains me diront, on a des techniques. Par exemple, tu peux créer un site vitrine et du coup, tu mets un lien en plein milieu. Mais encore une fois, ça diminue la force de conversion.

  • Speaker #1

    La friction, la friction. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a plus d'étapes. S'il y a plus d'étapes, il y a plus de réflexion et les gens souvent sont fainéants.

  • Speaker #1

    Il y a un taux de déperdition qui est considérable. Tout à fait. Et justement, de par le fait que ça, c'est intéressant, tu dis, on a fait le tour du marché. C'est quoi maintenant la suite, les nouveaux canaux d'acquisition que tu vas mettre en place ?

  • Speaker #0

    Je ne peux pas parler de tous les canaux, mais on se déporte peut-être vers un autre modèle, parce que là on est obligé de le faire. L'autre point pendant, c'est la régulation. Donc là récemment, il y a eu une loi qui est parue, enfin qui est parue, qui a été validée au Sénat et qui va bientôt être directement appliquée. Donc par rapport à la régulation, on est obligé de faire différemment. J'ai une équipe de juristes, j'ai des avocats derrière moi, donc on a déjà pensé à l'après. Maintenant, je ne peux pas trop en parler, donc c'est la surprise des prochains mois. Sinon, je donne de la force à mes compétiteurs. J'ai eu pas mal déjà de personnes qui ont copié le modèle que j'ai fait. Donc là, si je leur donne de l'avance, tu imagines bien qu'ils vont... Penser sur l'opportunité.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais je pourrais t'en parler en off.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et un autre sujet, c'est les haters. Les haters, quand tu as du succès, t'as des haters, c'est normal. Quand tu es visible, t'as des haters, c'est normal. Quand tu diffuses un message, qu'il qu'il soit, t'as des haters, c'est normal. Aussi positif soit-il, t'en auras toujours. Il y a un truc que j'ai trouvé intéressant chez toi, c'est qu'on a eu une discussion en off il y a de ça quelques semaines, lorsque je t'ai invité pour faire un épisode ensemble. Et tu m'as dit, voilà, moi j'ai rarement fait d'interview, c'est peut-être même une des premières fois où justement tu évoques ton parcours et tu dis des choses telles que tu les dis ici aujourd'hui, et merci pour la confiance d'ailleurs que tu m'accordes.

  • Speaker #0

    Si ce n'était pas toi, je ne l'aurais pas fait, mais avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je te remercie. Et du coup, justement, par rapport à ça, tu me disais, voilà, j'en ai marre de lire des choses sur Internet ou d'entendre des choses sur moi qui ne sont pas la réalité, qui sont une réalité qui est biaisée par des croyances, par des choses, par des faits. qui ne sont pas les miens ou qui sont sortis de leur contexte. C'est un peu comme si on découpait une phrase de l'épisode et qu'il a dit ça, ça c'est sa réalité. Non, il y a tout un contexte autour de la chose. Et donc, tu as choisi d'être davantage visible. Tu as lancé ta chaîne YouTube, tu es davantage visible sur les réseaux sociaux, tu fais ce type de format. On mettra d'ailleurs les liens de tes réseaux comme sur chaque épisode à chaque fois. directement dans la description, que ce soit l'audio ou la vidéo. Bref, comment tu as géré justement les haters ? Est-ce que ça a eu un impact sur toi ? Est-ce que c'est quelque chose qui te donne de la force ? Est-ce qu'au contraire, ça peut créer de la douleur chez toi ? Est-ce que même peut-être ça a été la cause de cette phase difficile que tu as évoquée de dépression pendant sept mois ou pas du tout ? Ça peut être intéressant d'avoir ton point de vue là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça a très très peu d'effet sur moi avec le temps, vu que je sais à peu près la vie que j'embrasse et le costume dans lequel je suis. Et forcément, il y en a qui aiment, il y en a qui n'aiment pas. Et je comprends les gens par rapport à leur point de vue. Par contre, vu que je travaille avec des gens et que je suis associé avec certaines personnes, je remarque que ça a plus d'impact psychologique sur eux parce que je dois les conseiller sur certaines choses, sur certains mots qu'ils lisent. Des fois, ils peuvent douter du business. Et du coup, voilà un autre problème qu'on peut rencontrer dans la vie quotidienne de ce que je fais. C'est ça. C'est en gros un influenceur qui s'engage avec toi et qui reçoit des retours. Mais des retours qu'il a lus, par exemple, sur lesquels il s'est baladé sur Twitter, et qui du coup changent d'avis. Donc en gros, aujourd'hui pour moi les haters c'est comme une force. Forcément si tu en as, c'est que tu as du succès, c'est que tu es brillant, c'est que tu commences à monter, c'est que tu as de la lumière et les gens auront toujours quelque chose à dire. Maintenant je classifie les haters. Pour moi par exemple, un truc con, mais le haters de TikTok n'est pas le même que sur un autre réseau social parce que les gens passent sans contenu à la seconde et du coup ils s'arrêtent sur mon contenu, mais évidemment que tu vas me tirer dessus. Parce que tu n'as pas appris à me connaître, tu ne sais pas d'où je viens, tu ne sais pas ce que je fais et tu n'as pas vraiment voulu t'intéresser. Toi par exemple, dans ta pause, ce qui te rend heureux, c'est de diffuser du mal dans la vie des gens, diffuser du négatif. Et je me suis souvent posé cette question, de qui est-ce que j'étais au début ? Est-ce que j'étais quelqu'un comme ça ? Et la réponse est non. Et je ne sais pas si toi tu l'étais, mais chez la plupart des entrepreneurs qui ont de la réussite, ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai toujours été aussi inspiré par la réussite justement.

  • Speaker #0

    Je prends ça comme une force. On n'a jamais été aigri vis-à-vis des autres. Pour moi, l'entrepreneur accomplit, encourage, stimule, propose. Et celui qui ne réussit pas, souvent, il détruit. Il cherche à trouver la petite chose qui est mal dans ce que tu fais. Je ne leur en veux pas, ces personnes-là. Mais pourquoi cette frustration se dirige vers une personne que tu ne connais même pas ? Apprends à me connaître et après, décide si tu m'aimes ou tu me détestes.

  • Speaker #1

    Complètement. Et je vais me faire peut-être des haters en disant ça, mais le français, et j'insiste, c'est vraiment quelque chose que j'ai identifié, le français, pas le francophone, mais le français a un vrai problème avec l'argent en général et un problème avec la réussite. Peut-être que c'est parce qu'il est frustré ou autre. Alors, il n'y a pas que des français qu'on soit d'accord et ça ne concerne pas que tous les français. Voilà, tous les français. Mais proportionnellement, quand je vois des communautés suisses ou belges, je n'ai pas ce même ressenti en général. même des communautés du Maghreb ou autres alors eux c'est les ultras vraiment eux c'est les supporters à fond etc et je trouve ça beau je trouve ça bien mais les français en général souvent il y a un vrai problème et tu dois tout justifier et typiquement, je sais pas si ça a été ton cas mais je sais que par exemple c'est le cas de certains influenceurs avec qui tu as pu travailler, des gros influenceurs où ils vont être jugés, insultés on va dire que c'est des menteurs qu'ils ont volé leur lifestyle, que leur maison c'est pas leur maison, que leur voiture c'est pas leur voiture. Pourquoi selon toi justement, qu'est-ce qui justifie ce vrai problème avec l'argent ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai remarqué une chose, c'est que la plupart ils apprécient plus le fait de vivre leur vie que de vivre dans les réseaux, même s'ils ont été créés. par les réseaux. Donc ils ont grottis une audience dedans, mais ils ont réussi à avoir ce détachement dans la vraie vie. Par exemple, un de mes amis, l'autre fois on en parlait, c'est aujourd'hui si je montre le fait que je détiens la voiture, c'est-à-dire la carte grise, on me demande la voiture, je montre la voiture, on me demande d'avoir une maison, je montre la maison, on me demande la montre, je montre une montre, on me demande quelque chose d'autre. Les gens ont toujours quelque chose à reprocher. Du coup, ça ne s'arrête jamais. C'est que même si tu rentres dans cet esprit justificatif, Ce que je ne fais pas, parce que j'ai même pas envie que j'ai pas de temps à consacrer dedans, tu n'en finis pas.

  • Speaker #1

    C'est une spirale.

  • Speaker #0

    Exact. Mais du coup, eux, c'est pareil. La plupart, ils savent qu'il y a des polémiques sur eux. Ils savent qu'il y a des bad buzz parce qu'ils lisent comme nous. Ils sont connectés sur les réseaux, ils voient Twitter, ils voient etc. Mais ils se disent, mais purée, aujourd'hui, quel impact ça a dans ma vie ? J'ai mes enfants, j'ai ma femme, je mange de la même manière, je vais au sport. j'ai développé des activités peut-être qu'à certains endroits certaines activités n'étaient pas bonnes Mais aujourd'hui, ça fait partie de mon passé. J'ai envie de corriger ça. Mais oui, la plupart des gens que j'ai dans mon entourage, ils sont pas aussi... Ils sont assez développés, assez stimulés par rapport à cette idée-là. Mais ils ont surtout du détachement par rapport aux haters. Parce qu'ils connaissent plus leur vie. C'est souvent cette forme de... S'il me dit ça, c'est que c'est plus lui qui est mal à l'aise que moi. Parce que je n'ai jamais eu cette réaction et du coup, j'ai du mal. entre guillemets, à la comprendre.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. C'est parce qu'on élève notre niveau de conscience, à ça en l'occurrence, et puis tu deviens hermétique au fur et à mesure du temps à ce genre de choses. Donc oui, je comprends tout à fait. Un autre sujet que j'aimerais aborder avec toi, tu as aujourd'hui développé un vrai réseau autour justement du monde de l'influence. Et tu fais partie de ces rares personnes qui peuvent, je pense, avoir la légitimité de parler du monde des influenceurs à Dubaï. parce que tu les connais personnellement quasi tous ou tu connais des gens qui les connaissent quasi tous. Tu as été invité à certains anniversaires, soirées, dans des cocons très privés justement de la plupart d'entre eux parce que tu fais partie du décor et certains sont tes associés, etc. Bref, comment tu expliques cette descente aux enfers du monde de l'influence à Dubaï, notamment les influenceurs télé-réalité ? Tu vois certains, certaines... ben voilà, celles qui aujourd'hui c'est pas un jugement, c'est un constat et moi je respecte n'importe quel individu peu importe ce qu'ils font avec leur intégrité physique ou les messages qu'ils véhiculent mais entre ceux qui ont des reportages YouTube parce qu'ils ont mis en avant des opportunités qui sont parfois des scams littéralement et qui ont des problèmes avec la justice celles qui aujourd'hui ne gagnent leur vie que grâce à des comptes mimes ou OnlyFans et encore une fois c'est pas un jugement mais c'est comme ça et euh Et c'est vrai que c'est un petit peu moins, c'est pas quelque chose dont tu es fier en général à raconter à tes parents ou à tes enfants. Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'on est quand même passé d'un niveau où en 2020-2021, c'était littéralement des stars, les rois du monde. Tout leur souriait, tout fonctionnait. À aujourd'hui, certains sont même rentrés en France, ont diminué leur rythme de vie de x10, x20, x100 et sont passés de gagner 100 000 euros ou plus par mois. à quelques milliers d'euros, voire même de voir brader les choses. Moi, je vois, j'ai des amis qui ont des agences de marketing d'influence, pour te donner plus de contexte à mon propos, certains influenceurs qui ne répondaient même pas aux sollicitations de ces agences, aujourd'hui en demandent et relancent les agences pour réussir leurs déplacements qui sont vendus des fois 20 fois moins cher qu'ils n'étaient vendus il y a de ça 18 mois, 24 mois, voire même parfois une année. Donc, qu'est-ce qui explique cela selon toi ?

  • Speaker #0

    En gros, pour moi, il n'y a jamais de paradis éternel. C'est-à-dire qu'une fois qu'on est sur une niche qui est surtout nouvelle, elle est vouée à être un peu chahutée à un certain endroit. Par exemple, on l'a vu nous-mêmes, la période des NFT, ça a été une période explosive, mais qui a été chahutée, qui a disparu. Et du coup, le marketing d'influence n'était pas un milieu qui reste très sur le long terme, si peut-être la forme allait changer ou la manière dont c'est fait. Et du coup, pour moi, les moins honnêtes ont fini par disparaître. donc ceux qui ont le plus plus envoyer de mauvais placements à leur communauté, leur communauté soit les regarde pour les regarder, donc plus d'achats, plus d'aucune décision, soit leur communauté a descendu parce qu'ils sont plus en télé, etc., et qui ont eu des bad buzz, certains ont même eu des... enfin, des problèmes sexuels, tout ça, etc. Donc, au final, c'est parti un peu trop loin, et du coup, par contre, ceux qui sont restés fidèles, J'en vois certains qui fonctionnent et qui cartonnent, tu vois, et du coup qui ont toujours leur communauté, qui sont toujours là, qui font peut-être moins d'argent, peut-être divisé par deux, divisé par trois, mais qui arrivent à maintenir leur style de vie. Je dirais que la plupart aussi sont influenceurs, mais sans forcément avoir la double casquette. Influenceurs-entrepreneurs. Mais ceux que j'ai connus qui sont entrepreneurs et qui sont devenus influenceurs sont restés. Donc eux, ils arrivent à prospérer, ils arrivent à développer des activités, etc. Parce que leur essence même, c'est de l'entrepreneuriat. Par contre, ceux dont l'essence même, c'est de la visibilité, le fait qu'il y ait un aspect financier à cette visibilité, c'est un plus qu'on t'a ajouté. Une fois que celui qui t'a emmené le plus, vu que c'était... si c'était de la sous-traitance de vie de certaines agences, tu enlèves ce plus-là, au final, tu ne vaux pas grand-chose. Et en plus de ça, la visibilité que tu as eue, tu n'en as pas fait plus grand soin parce que tu as proposé des choses bizarres à certaines personnes. Et du coup, forcément, tout finit par revenir. Internet a une mémoire, tout finit par revenir. Donc, c'est là où c'est un peu frustrant. Mais il y en a certains qui restent et je suis assez content de ce qu'ils deviennent. Certains créent des petites marques de bijoux, d'autres créent des marques de vêtements. Moi, ça me stimule parce que je me dis, c'était un influenceur de base. On en parlait il y a quelques années. Et là, du coup, tu te projettes vers être entrepreneur. Maintenant, on fait de la bonne manière. Si tu as une marque, tu la gardes sur plusieurs années. Tu essaies de faire des bonnes choses, de mettre un SAV assez carré, etc. Donc, comme ça, tu n'as aucun souci.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, les fameux qui faisaient de la promotion de... Deux sites de dropshipping qui n'envoyaient pas les produits.

  • Speaker #0

    Certains étaient même leur site. Mais du coup, les gens finissent toujours par découvrir. Elle est là la difficulté.

  • Speaker #1

    Comme on dit, quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Justement, aujourd'hui, les gens ne sont plus dupes autour de ça. Et comment toi, parce que tu es aussi lié à ces gens-là, Ben tu... Tu faisais pour choisir ou tu fais pour choisir tes associés finalement, parce que tu lis ton image à eux.

  • Speaker #0

    Dans le business dans lequel je suis, moi je préfère avoir déjà quelqu'un qui a généré un minimum d'argent, c'est-à-dire qui est déjà assez bien, parce qu'il y a un certain style de vie qui va avec, etc. Et du coup, on n'a pas besoin de recréer toute cette histoire. Donc, j'essaye de regarder cet aspect-là. La deuxième chose, c'est sur combien de temps on peut se projeter ensemble et quelle est ta vision. Ok, je vais d'abord te poser la question de ta vision, ensuite je vais t'exposer la mienne. Mais la mienne ne sera pas exposée si on n'arrive pas déjà à trouver un juste milieu au début. Avant même de parler de fait d'être associé, de parler de CA ou quoi que ce soit, on a besoin de voir qu'on va dans la même direction. Si tu me dis clairement, écoute Mohamed, je suis là pour faire de l'argent, et on fait le maximum et qu'on se barre, moi je prends la porte directe, je pars, tu vois. Je ne suis pas la bonne personne. Il y a d'autres personnes qui sont dans la même niche que moi, qui seront la personne adéquate à toi, mais ça ne sera pas moi. Moi, je ne mets pas mon service et mon image avec toi. Donc, je regarde cet aspect-là. Et ensuite, les deux choses les plus importantes pour moi, c'est le sérieux et la vision. Et dans le sérieux, j'introduis l'éthique dedans, le fait d'être professionnel, d'être réactif, d'être disponible. Pour moi, c'est des qualités qui rentrent dans le sérieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Tu parlais avant des NFT.

  • Speaker #0

    Yes.

  • Speaker #1

    Pour moi, les NFT, c'est un sujet qui est intéressant parce que finalement, c'est une opportunité qui a attiré l'attention de tout le monde. Toi y compris, moi y compris, tout le monde, tout notre entourage. beaucoup de gens ont soit investi de l'argent qu'ils ont perdu en général soit créé des projets beaucoup de prétendants pour peu d'élus on le voit aujourd'hui 90% des projets ont perdu 99% de leur volume le marché s'est rétréci c'est incroyable même les plus gros les board apes je crois que la dernière fois je voyais que c'était en dessous de 100 Ethereum c'est 50 un truc

  • Speaker #0

    C'était moins de 100 000 dollars.

  • Speaker #1

    C'est assez dingue quand même quand tu vois ça. Parce que les Bored encore, c'est...

  • Speaker #0

    C'est un très gros groupe. Il y a Ugalabs derrière. Il y a toutes les personnalités auxquelles tu peux penser qui en ont un. Tu ne peux pas avoir plus de crédibilité que cette chose-là.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est les seuls qui, malgré la baisse, n'ont quand même pas baissé considérablement. Pas autant que tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le Bitcoin sur les cryptos. Et les alt en crypto. Il y a des bitcoins dans le monde des NFT qui sont CryptoPunks et par exemple BoredApe qui sont du coup par la même holding. Mais le reste c'est compliqué, tout ce qui est Azuki et compagnie.

  • Speaker #1

    Complètement. Et justement, tu vois, ça retranscrit parfaitement le truc de la hype. Tout le monde se jette dessus puis ensuite boum, tout le monde se dit merde, j'ai fait une erreur. On parlait tout à l'heure en off justement de l'IA et la hype de l'IA. Et on ne va pas forcément polémiquer sur l'IA ou autre, positif, négatif, même si avec plaisir on pourrait colter ton avis, mais c'est plus de se dire, ok, il y a des phases, tu vois, il y a eu la phase dropshipping, boum, tout le monde se met à le faire. Il y a eu la phase trading, pareil, boum, il y a eu la phase NFT, boum, tout le monde se met à le faire. Et la phase IA, et toi c'est quoi ta perception justement aujourd'hui des opportunités, parce qu'on ressent une certaine prise de hauteur. Aujourd'hui, une sagesse de ton côté, tu es assez calme, tu es posé, on ressent que tu as un certain niveau de conscience à l'égard du business, de la vie, que la plupart des gens qui peut-être démarrent et se lancent n'ont pas, et qui pourraient sauter d'opportunité en opportunité. j'en connais beaucoup qui font ça et moi-même j'étais comme ça lorsque j'ai démarré vraiment ce truc de l'objet brillant de tiens je vais faire ça, ça, ça ça mieux que ça et tout donc ouais, il y a Perception et opportunité, comment les canaliser, comment les saisir au bon moment ?

  • Speaker #0

    A chaque fois que j'ai fait un changement dans ma vie, j'ai une grosse responsabilité qui suit derrière. La responsabilité de devoir assurer et de faire mieux que l'opportunité précédente. Du coup, mon ultime goal, c'était déjà de rester dans la même niche, c'est-à-dire le trading, et je le suis depuis 6 ans et demi. Aujourd'hui, je vois des choses qui pop-up parce qu'on est tous les deux connectés à des entrepreneurs, à des gens brillants, des gens qui avancent. Et du coup, forcément, il y a des sujets qui arrivent sur la table, avant que le grand public les voit. Et du coup, tu as envie de te dire, ok, je veux me lancer, mais c'est peut-être l'erreur qui va me coûter ce qu'il y a à côté, et ce que j'ai développé, et mon expertise. Moi, mon expertise, elle est là. Et je regardais un de tes podcasts récemment, où tu disais, je n'ai pas envie de me diversifier, parce que je suis expert dans mon domaine et j'y reste. Et je suis dans la même optique. Je préfère rester sur des activités où je suis sûr A peu près où on va Donc j'ai un plus gros indice de fiabilité que de m'éparpiller et de devoir toucher à tout. Et pour moi, les gens qui touchent à tout ne sont experts nulle part. C'est-à-dire que tu ne peux pas développer une spécialité à vouloir toucher à toutes les assiettes. Donc reste concentré là où tu es et deviens expert. Et même quand tu as des moments de doute ou des moments de régression où tu reviens en arrière et que tu as moins de croissance que le mois dernier, c'est ces moments les plus challengeants, mais c'est aussi les moments où tu peux créer un breakthrough, c'est-à-dire un passage. à un autre niveau. Parce que ça va demander à que tes équipes soient plus mobilisées, forcément vous faites moins, tes associés seront plus concernés, vous allez devoir créer beaucoup plus en moins de temps, et la vitesse à laquelle les gens réagissent quand on est dans un temps stressant, à un moment de descente, c'est ouf. Tu l'as vu pendant le Covid, tout le monde était à la recherche d'un vaccin, les gens ont un claquement de doigts et l'ont sorti, tu vois. Donc dans les périodes de stress, on innove plus et on développe plus. Et moi je passe souvent ce temps à... Des fois je suis avec mes associés et on parle, et je leur dis on ne quitte pas l'appel tant qu'on n'a pas la solution. Si vous voulez rester 4h, on va rester 4h, il n'y a pas de soucis. Là, ça ne sert à rien de me dire demain on reporte, d'ici après demain, etc. On ne reporte rien du tout, la solution il faut la trouver tout de suite. On est 3, 4 cerveaux, 5 cerveaux, il y a 5 personnes allumées, il va falloir trouver la solution. Parce que chaque fois qu'on reporte... Et du coup, c'est pareil par rapport aux opportunités. J'y pense, comme tout le monde. Je suis quelqu'un d'humain, donc je vais être attiré par cet objet. Mais je me dis, OK, je préfère pas y toucher. Je passe mon tour cette fois-ci.

  • Speaker #1

    Je comprends et c'est une bonne approche, je pense. Je parlais avant de sagesse, de prise de hauteur, de niveau d'éveil et de prise de conscience. Quels sont les différents piliers de vie qui sont importants pour toi ? Par exemple, le sport, la spiritualité, la religion, la famille. etc. Comment tu crées cet équilibre finalement ? Parce que j'ai le sentiment que tu m'as l'air quand même aussi assez équilibré, ayant discuté, échangé avec toi à plusieurs reprises, ça fait plusieurs... presque deux ans qu'on se connaît, qu'on s'est rencontrés, et je te vois évoluer au fur et à mesure, et c'est vrai qu'à chaque fois tu évolues.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Et du coup, en gros, pour moi la santé c'est la chose la plus importante vu qu'aujourd'hui, tu sais, on traite du temps pour avoir de l'argent, mais si on les met sur une hiérarchie 3, la santé dépasse le temps et l'argent et j'ai mis du temps à comprendre ça parce que pour moi c'était argent, argent, argent mais du coup des fois au détriment de ta santé tu fais des nuits blanches, tu fais des choses bizarres t'es tout le temps en tournée, t'as une mauvaise hygiène de vie tu manges mal etc j'ai fait énormément de villes en France et je pense toi aussi dans tes séminaires et en fait t'as aucun rythme aucun rythme qui est prolifique vis-à-vis de ta santé du coup la santé j'essaie de le remettre au centre au principal Parce qu'aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir pas mal de revenus, des business qui tournent, etc. Je suis dans une posture moins stressée. Et qui dit moins stress, dit plus de focus sur la santé. Donc en ce moment, je fais de la boxe du coup. J'y vais assez régulièrement. Je fais à peu près 5-6 séances par semaine.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est considérable.

  • Speaker #0

    Et je vais au sauna du coup. C'est mon kiff. J'aime trop ça du coup. Et le sauna pour moi, ça me permet de me déconnecter de tout. Donc je fais à peu près tous les jours deux sessions de 10 minutes et de la douche froide. Et ça aide aussi, je pense, mon corps à développer des anticorps parce que quand tu es malade, ton corps réchauffe. Mais du coup, dans le sauna, tu es déjà dans une température très élevée. Du coup, ça te protège. Donc ça, c'est un petit peu mon hack, moi, qui m'aide. Ça te permet même d'avoir une peau plus lisse, etc. Du coup, sauna, sport, j'essaye de contrôler mon alimentation. Donc au maximum, tu vois, je suis un peu de l'école, je regarde beaucoup d'infopreneurs, de gens qui m'inspirent, et je suis un peu de l'école où protéines, très peu de glucides, beaucoup d'eau, pas de boissons sucrées, pas de boissons alcoolisées, pas de drogue, je fume pas, etc. Donc santé, du coup, la foi, forcément, je suis croyant. Ensuite, ma famille. Je m'assure qu'au moins mes parents soient bien et que j'ai un contact régulier avec eux. Et ensuite, mes business. Et voilà, après, des petits plaisirs. Mes plaisirs, ça peut être voyager, se reposer, se faire masser, etc. C'est des choses que j'aime bien. Mais le tout, aujourd'hui, trouve son harmonie et ça me permet d'être bien, tu vois. De vraiment kiffer ma vie et d'avancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Beaucoup de gens aujourd'hui courent après l'argent. Tu en parlais tout à l'heure. Avant, j'étais argent, argent, argent, etc. Qu'est-ce qui a concrètement changé dans ta vie finalement entre le moment où tu gagnes tes premiers 8 euros et tu veux les retirer pour acheter un grec ? Je raconte souvent cette anecdote dans cet épisode parce qu'elle est assez drôle. Et aujourd'hui, où tu peux gagner plusieurs centaines de milliers d'euros de revenus nets dans ta poche directement, euh Qu'est-ce qui a changé concrètement ? Et à partir de quel palier de revenu, plus rien ne change ?

  • Speaker #0

    Je dirais que le pourquoi évolue avec le temps. Donc, mon premier pourquoi, c'était que mes parents ne travaillaient plus. Chose faite, il y a quelques années de ça. Et une fois que j'ai eu ça, du coup, pour moi, c'était important d'avoir mon chez-moi et la voiture de mes rêves, ce que j'ai aujourd'hui. Donc, ça s'est acté. Maintenant, c'est plus une projection de patrimoine, mais ma vie au quotidien ne change plus. Donc en gros, tu sais, tu as des paliers financiers. Par exemple, mon prochain palier que je vis, c'est 10 millions d'euros de fortune. Je n'en suis pas très loin. Et du coup, ensuite, en fait, j'essaie de déplacer. J'ai des objectifs financiers aujourd'hui pour le temps que c'est et le challenge que ça coûte. Non pas pour l'aspect finance parce que ma vie ne change plus. À partir du moment où tu vis dans le lieu de tes rêves et que tu as la chance d'avoir un bon entourage et qu'au final, ta famille n'a plus à soucier de problèmes, au final, tu n'as plus rien à accomplir de trop gros. Si ce n'est, par exemple, redonner, give back à la communauté, faire de l'humanitaire, etc. Donc, je me vois plus dans des dimensions, cette fois-ci, peut-être humanitaires, et vraiment pousser des objectifs plus loin. J'ai fait mon premier million à 21 ans, et l'objectif directement d'après, je me suis fixé 10. Parce que je ne voulais pas faire 2, 3, 4, 5, c'était trop proche. Et je voulais que ça prenne du temps. Après les 10, peut-être que je vais me projeter direct à 100 ou à 50, tu vois. Et du coup, comme ça, ça me laisse 10 ans, 15 ans de travail, où j'y pense constamment, mois par mois. Mais pas pour l'argent. Ma vie ne change plus. J'ai aussi de la chance d'avoir un entourage super qualitatif. Ce qu'ont à peu près mon entourage et mes amis proches, c'est comme si je l'avais. Donc tu sais, une super belle montre. Par exemple, aujourd'hui, je n'ai pas de Richard Mille, mais plein de mes potes en ont. Donc j'en ai déjà porté, je sais ce que c'est. En fait, j'ai déjà le sentiment. Et du coup, aujourd'hui, c'est à peu près ça qui me drive du coup. Et c'était quoi ton autre question ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a changé concrètement ?

  • Speaker #0

    Ton confort de vie, les expériences que tu peux vivre et toutes les relations que tu peux bâtir. Il y a des relations que tu peux avoir cœur en haut. Du coup, j'étais obligé de travailler pour aller en haut. Parce qu'il y a des gens qui voudront que tu prouves que tu sois assez bon pour te donner un peu de leur temps. Ce qui est pour moi 100% légitime. Je ne vais pas demander aujourd'hui l'assistance ou le coaching de quelqu'un qui fait 100 000 euros par mois si je ne peux pas lui prouver que j'arrive au moins à 5 000, 10 000. Les gens tirent quelque chose de toi, mais sans de donner quelque chose, tu vois. Mais pour moi, c'est un échange de bons procédés. Tu m'offres, je t'offre, on cède, tu vois. Donc oui, fais tes premières classes et ensuite monte en haut. Et j'ai remarqué une chose, c'est qu'en haut, c'est beaucoup plus rapide. C'est un levier incroyablement gros que je vois aujourd'hui. C'est une spirale positive.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai passé quelques jours ici à Dubaï avec certains de mes collaborateurs. Parce que je les ai fait venir. On avait un team building. Et c'était mon anniversaire en plus.

  • Speaker #0

    Bon anniversaire. Merci. Même si on se l'a dit à sauter. Encore une fois.

  • Speaker #1

    Merci. Et vaut mieux deux fois qu'une. Exact. Et du coup, tu vois, on avait une discussion. Et il me disait quelque chose de très vrai. Il me dit... Une des plus grandes prises de conscience que j'ai eues cette semaine, c'est que lorsque tu es entouré d'entrepreneurs qui sont vraiment dans le game et qui ont vraiment des gros résultats, tu arrêtes de chercher les opportunités, c'est elles qui viennent à toi et t'as juste à les choisir, à sélectionner. Et ça c'est la réalité tu vois. Et oui ça peut paraître injuste mais la vie est injuste, c'est comme ça, il faut l'accepter. Et c'est clair que j'en parlais avec quelqu'un... Il y a quelqu'un aussi, il y a quelqu'un d'autre qui lançait son business et qui me disait « Ouais, mais ça ne va pas assez vite, pourtant je commence à faire de l'argent, c'est bien, etc. » Je lui dis « Regarde, tu vas peut-être mettre un an à faire tes premiers 50 000 et moi je vais mettre une heure à faire 50 000. Il suffit d'un seul téléphone, je close un super deal, j'ai encaissé 50 000. Est-ce que je suis plus intelligent que toi ? Non. Est-ce que j'ai plus de chance que toi ? Non. Est-ce que j'ai mis plus d'un an peut-être à faire mes premiers 50 000 ? Oui. » Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement, grâce aux ressources que tu as créées, aux compétences que tu as créées, tu t'es créé un cadre qui fait que tu vas pouvoir aller plus vite que la moyenne, plus vite en tout cas que ma moyenne lorsque j'ai démarré. Mais est-ce que tu dois te comparer à quelqu'un qui fait ça depuis 7 ans, qui a déjà capitalisé, qui a des ressources, qui a du réseau, qui a des contacts, qui a des compétences, qui vaut une certaine valeur parce qu'il a délivré beaucoup de valeur dans sa vie, ou quelqu'un qui comme toi démarre ? Ben non, c'est quelqu'un qui comme toi démarre et encore même, je dirais, ne te compare à personne. Et ça, c'est extrêmement important justement. Et est-ce qu'à un moment donné, toi, tu as eu cette problématique, la plupart des entrepreneurs ont, lorsqu'ils démarrent, c'est justement de se comparer aux autres, de vouloir aller trop vite ?

  • Speaker #0

    Se comparer aux autres, je suis assez OK sur l'idée, mais de la bonne manière. C'est-à-dire prendre tout ce qu'il y a de bon et enlever toutes les pensées négatives que tu peux avoir. Jalousie, tromperie, faux, etc. Tout ça, on met de côté et on garde que le côté inspiration. Je te regardais de loin, j'ai regardé d'autres entrepreneurs à succès, j'ai regardé des gens qui m'inspirent, parce qu'il y a toujours le point le plus sérieux, enfin le point le plus puissant d'une personne. Tu as une qualité qui ressort plus que les autres. Par exemple, quelqu'un, ça peut être le sérieux, l'autre, ça peut être le professionnel, l'autre, c'est la création de contenu, l'autre, c'est le dynamisme, l'autre, ça peut être le speaking, etc. Et du coup, lui, c'est ça, force, force, force, force, force, force. Si j'ai envie d'être le meilleur leader possible... Je dois prendre les forces de tout le monde et je dois les intégrer à ma propre personne. Mais en les développant, il y a des choses qui se travaillent, c'est des skills, ça va s'acquérir. Donc moi j'ai plus cette aspect d'inspiration, full, prendre le maximum de valeur. Ils ont ça que j'aime beaucoup m'instruire. Moi je passe beaucoup de temps sur YouTube chaque jour. Je regarde la plupart des podcasts dont le tien. En fait j'aime m'instruire partout parce que c'est ce qui fait mon essence. J'ai une grosse partie dans mes journées, je vais te dire entre 2 et 4 heures. où c'est full connaissance.

  • Speaker #1

    Chaque jour ?

  • Speaker #0

    Exactement. Mais je ne le fais pas via les livres, etc. Je ne le fais qu'avec des contenus format long, format audio, etc.

  • Speaker #1

    D'accord, intéressant. Intéressant, oui. J'allais te poser la question, justement, les lectures. Donc, c'est intéressant que tu passes plus par du côté format long, formation, podcast, etc.

  • Speaker #0

    Je suis un gros consommateur de YouTube avant de vouloir me lancer sur YouTube. Parce que c'est ce qu'il y a dans ma télé, mais je ne regarde pas la télévision. Du coup, je ne regarde que YouTube.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et mon fil d'actualité est en relation avec ce que je regarde. Donc, c'est entrepreneuriat, info, tu sais, pas mal d'entrepreneurs anglophones.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du Hormozy, du Iman Gadzi, etc.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Du Patrick Bette-David.

  • Speaker #1

    Oui. Très bon ça, très bon. On sent chez toi justement une envie d'avancer, une envie de tout casser. Qu'est-ce qui explique ça ? D'où te vient justement cette force ? D'où te vient cette énergie ? C'est quoi ? C'est une revanche sur la vie ? C'est un déclic que tu as eu à un moment ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai une responsabilité vis-à-vis des gens qui me suivent ou qui me regardent, que ce soit une ou cent personnes ou mille personnes, peu importe le nombre pour moi, parce que ça a toujours une responsabilité. J'ai envie d'être la meilleure version possible à chaque année que je passe. Et souvent, je fais le bilan en fin d'année et je me dis, mais qu'est-ce qui manque pour passer à l'étape du dessus ? Et du coup, je suis dans ce processus constant d'amélioration. qui pour moi est le 1% chaque jour, c'est un peu ma mentalité, et mon modo, que je répète depuis longtemps, et 1% chaque jour, c'est partout. C'est au niveau de ta santé, au niveau de ton état d'esprit, au niveau de tes connaissances, au niveau de tes relations, au niveau de tes finances, parce que c'est un reflet, pour moi, de succès, c'est un bon indicateur. En tout cas, si tu le fais de la bonne manière, et que tu es légit sur plusieurs années, c'est un bon indicateur. Et du coup, quand tu optimises tout ça, tu arrives à avoir un beau résultat. Et toujours aller chercher... T'es jamais à l'abri de découvrir un nouveau toi, et c'est ça qui m'excite. C'est de me dire, mais purée, aujourd'hui je regarde des vidéos de moi il y a 3 ans, qui fait une facecam, je me dis, mais c'est quoi cette horreur ? Qu'est-ce que t'es en train de nous faire ? Qu'est-ce que t'es en train de raconter aux gens ? Je regarde aujourd'hui, et j'en suis sûr que dans 3 ans, je me dirai la même chose par rapport à ce que je fais aujourd'hui. Je vais re-regarder ce podcast et me dire, mais purée, t'as buggé là, t'as fallu corriger ça, tu vois. Et ce processus d'amélioration continue te pousse à toujours vouloir te dépasser. Une fois que t'es parti chasser tous les pourquoi financiers qui disparaissent tous, va falloir trouver d'autres pourquoi. Et cette logique d'impact, elle a toujours été essentielle parce que dans toute ma vie, j'ai toujours... J'ai construit avec les gens ou autour des gens. J'ai construit des organisations de plus de milliers de membres, des communautés de plus de dizaines de milliers de membres. Donc aujourd'hui, ça a toujours été... Les gens me font confiance, mais elles ne prennent pas trop cette confiance pour acquise. Va te battre. Continue à te développer. On n'a pas envie de voir le même Mohamed en 2022 qu'en 2024. Et cet élan de positivité, c'est aussi ce que je transmets à travers mes réseaux. Tu vois, je parle de manière sucin, des fois je monte des paysages, etc. Mais c'est pour pousser les gens, en fait, à les inspirer. Et de leur dire, mais purée, crois-toi aussi en toi. J'ai plus de pièces à mettre sur toi que toi sur toi-même. Ça, ça me gêne, tu vois. On est une forme d'inspiration, une forme d'espoir pour certaines personnes. Mais j'ai l'impression qu'ils mettent pas les mêmes moyens dans cette relation que nous on mettrait pour eux. Tu fais du contenu gratuit. Aujourd'hui, on sait le temps et l'argent que ça coûte, mais c'est une valeur incroyable qui est possible uniquement en 2023. Est-ce que nos parents avaient ça ? Est-ce que nos oncles avaient ça ? Pour eux se développer et pouvoir trouver une idée, mais dans la pluralité des intervenants que tu as ramenés, dans tout le contenu que tu as donné, pour moi, je ne vois pas pourquoi ce contenu ne coûterait pas minimum 100 000 euros, tu vois. Pourtant, il est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est la différence entre le prix et la valeur, justement. Mais effectivement, rien que ce podcast a une valeur de plusieurs milliers, dizaines de milliers d'euros. Pour celui qui l'applique, il suffit d'un seul déclic pour que ça fasse la différence. Ça, je l'admets. Je le reconnais et c'est la mission même du podcast. Est-ce que tu considères que tu es quelqu'un d'exigeant avec toi-même ?

  • Speaker #0

    Super exigeant. Je suis très perfectionniste et je ne suis jamais content de ce que je fais. J'ai la projection que les gens sont super contents de ce que je réalise, mais moi, je suis toujours à la quête de plus. Parce que je suis toujours à la recherche de mieux.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends. Qu'est-ce qui nourrit ça ?

  • Speaker #0

    La longévité. Avant, j'ouvrais cette case et elle me faisait un peu peur. C'est la peur de... Imagine si tu recommences à zéro, ou imagine si tu dois redevenir salarié ou tu retombes à rien. Et en fait, le plus je m'éloigne dans mon parcours... Le moins d'erreurs que je fais, notamment sur mon éducation financière, sur ma manière de gérer mes relations, sur mes différents business et qu'est-ce que je propose, je pense que je fais le moins d'erreurs possibles, mais je reconnais mes erreurs qui font partie de mon parcours et j'essaye d'emmener la jauge le plus loin possible. La jauge pour moi, c'est une histoire de fortune, une histoire de relation, une histoire de connaissance. Ces trois jauges-là, je les pousse le plus loin possible. Et du coup, c'est plus dur de revenir en arrière. Quelqu'un aujourd'hui qui a 30 millions de fortune, 15 ans d'entrepreneur derrière lui et des milliers de relations, il est plus difficile à déconstruire s'il ne fait pas les mauvais choix que quelqu'un qui commence et qui a juste un petit business de 50 000 euros qu'il a fait en deux ans.

  • Speaker #1

    Clairement, on est d'accord. J'ai une dernière question pour toi. Mais avant ça, merci pour cet échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'espère que celles et ceux qui nous ont écoutés ont au moins pris autant de plaisir. à écouter l'épisode que je n'en ai eu à l'anime. Faites-le nous savoir d'ailleurs avec le petit commentaire. Partagez cet épisode, c'est important.

  • Speaker #0

    Likez aussi.

  • Speaker #1

    Likez aussi les 5 étoiles sur Apple Podcast. Faut pas oublier.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    J'espère que t'as mis les 5 étoiles sur Apple Podcast. Je vais les mettre avec plaisir. A chaque fois que j'ai quelqu'un, peut-être pas à chaque fois quand même.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est moins consommateur de ce qu'il y a sur Apple que sur YouTube. Mais sur YouTube, on met les likes, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    On met les likes, on commente, on est là.

  • Speaker #1

    Je vois pas souvent tes commentaires sur YouTube. je vais commenter t'inquiète parfait Le dernier épisode, tu pourras le commenter, t'es pas mal. Plus sérieusement, du coup, dernière question que je pose à chaque fois à celles et ceux qui sont présents ici, c'est parmi tout ce que tu as partagé dans cet épisode avec moi ici aujourd'hui, et merci pour ça, est-ce qu'il y a un truc que tu n'as pas partagé qui a agi chez toi comme un déclic ou qui a créé limite une transformation identitaire chez toi, que ce soit sur le... Du point de vue du perso ou du professionnel, ça peut être une phrase, une citation, une situation, une frustration, quelque chose de positif, quelque chose de négatif, peu importe, t'as vraiment carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #0

    En anglais, il me semble qu'ils appellent ça le gut, mais en gros c'est de faire confiance à son instinct. Souvent on est trigger par quelque chose à l'intérieur de nous, on est en mode poussé, on a une idée, on a une vision, on a un projet, on a une relation qu'on a envie de déclencher, mais on le pousse pas jusqu'au bout. Sauf que moi, mon instinct, je l'ai toujours suivi. Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage, dont mes parents et mes frères, ce qui a le plus de valeur en termes sociaux à mes yeux, qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. Et cette voie a permis du coup de mettre à l'abri, entre guillemets, pas mal de personnes de la famille. Lorsque j'ai contacté mon ancien ami influenceur, qui est toujours mon ami, mais qui n'est plus influenceur du coup, et que je l'ai poussé après 3-4 échecs. à le rencontrer, c'est lui qui m'a montré comment faire mes premiers euros en ligne, donc l'instinct de venir à Dubaï il y a 3 ans et demi, d'avoir la confiance et la vision d'y aller j'ai senti cette ville je peux pas l'expliquer, je l'ai senti à l'intérieur de mon coeur il y a un truc qui s'est développé que je n'ai pas d'habitude, lorsque tu sens que tu trouves ton âme soeur ou quoi que ce soit, il y a toujours cette phase où t'as ton instinct Et fais-le pas disparaître. Garde-le. S'il s'est produit ça à cet instant T chez toi, c'est qu'il y a une raison. Est-ce que la raison n'est pas plus grande que cet instant que tu es en train de vivre ? Et je me suis toujours dit que c'est oui. Tu vois, si j'ai l'instinct de me dire « Ok, je vais faire ce podcast, je le fais. » Et je fais souvent confiance à mon instinct, même par rapport aux gens, pour trier du coup des relations toxiques de bonnes relations. Et tu arrives souvent à déceler ça d'une bonne raison. Et ça vient aussi, je pense, de ma mère. qui va me dire, OK, lui, il est bon à garder dans l'entourage. Lui, il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Merci, Mohamed.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

Description

Dans cet épisode du podcast "Le Déclic", je reçois Mohamed BDJ, entrepreneur controversé et stratège du trading. À 24 ans, sa trajectoire époustouflante a débuté il y a 7 ans, vendant des espaces publicitaires à des personnalités. À l'époque, générant déjà 6 à 8k nets par mois, il était loin d'imaginer que sa rencontre avec le MLM le mènerait à donner une conférence à Las Vegas devant 4 000 personnes.


Mohamed s'est plongé corps et âme dans le monde du trading, en prenant 2 ans et demi pour devenir rentable. Depuis, il a tradé sur divers marchés comme le forex, la cryptomonnaie et les indices boursiers, construisant une expertise qu'il partage maintenant avec une communauté grandissante sur ses plateformes, dont l'une compte plus de 300k abonnés sur Instagram. Né en Algérie, et arrivé en France à l’âge de 3 ans, son parcours singulier, marqué par une absence parentale et de la pauvreté, a été une source de détermination indéfectible. Son immersion dans l'entrepreneuriat a été catalysée par une rencontre cruciale avec un ami influenceur.


Dans cet épisode, Mohamed nous parle de son ascension fulgurante : comment, en un mois, il a intégré 75 personnes à son équipe MLM et comment, quatre mois plus tard, ce chiffre a bondi à 200. Mais, malgré une trajectoire impressionnante, le manque de reconnaissance dans le MLM l'a conduit à une dépression, le poussant à quitter alors qu'il comptait 7 000 partenaires internationaux.


Se réinventant sans cesse, Mohamed a lancé son groupe Telegram en 2019, devenant l’affilié n°1 mondial dans le trading. Son expertise l’a aidé à générer plusieurs millions en 2022, avec une marge dépassant 80%.


Plus qu'un trader, Mohamed est aussi un phare dans le tumulte du monde du trading, souvent éclipsé par les arnaques et les malversations. Avec tant d'influenceurs et d'acteurs malhonnêtes entachant l'image du trading, Mohamed se démarque en apportant de la clarté et de la crédibilité à un secteur souvent mal compris et mal représenté.


Avec une fortune estimée à plusieurs millions et ayant réalisé son premier million à 21 ans, sa quête d'équilibre et d'amélioration continue est une inspiration. En écoutant Mohamed, vous découvrirez l'importance d'être ouvert à l'apprentissage, d'agir, d'échouer et de continuer d'apprendre. Une leçon précieuse pour tous.


Retrouvez Mohamed BDJ :

https://www.instagram.com/mo_bdj/


DISCLAIMER : veuillez noter que cette vidéo ne fait pas la promotion de services de trading ou de méthodes d'enrichissement rapide. Le métier de trader nécessite compétence et sérieux. Selon l'AMF, 89% des traders particuliers perdent de grandes sommes d'argent. Vous ne trouverez aucun lien d'affiliation caché ici. Cette vidéo n'a aucun but promotionnel déguisé. Mohammed, grâce à son expérience dans cette industrie, est l'une des rares personnes en France à être légitime à s'exprimer sur ce domaine, tant pour ce que cela peut apporter, mais aussi pour les dérives que cela représente. Un conseil : restez toujours vigilant et informez-vous bien avant toute démarche liée au trading ou tout type d'investissement qui peut vous être proposé sur internet ou ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. La plupart des gens perdent parce que la plupart du temps ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont.

  • Speaker #1

    90-95% des traders particuliers perdent de l'argent sur les marées. marchés financiers.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse-perle. Et je suis moi-même là pour être transparent. Il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. C'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Il y a forcément des perdants, mais non, à toi d'être dans le 1 sur 10.

  • Speaker #1

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec le déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Salut Mohamed.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Comment tu vas ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ?

  • Speaker #1

    Ça fait plaisir de t'avoir ici.

  • Speaker #0

    Merci aussi à toi de m'avoir invité.

  • Speaker #1

    Yes. Bon, aujourd'hui, on va parler de beaucoup de sujets. On va parler de ton parcours, on va parler des influenceurs à Dubaï, on va parler d'entrepreneuriat, on va parler de finance, de trading, de toute cette industrie justement qui attire. la curiosité, attire les convoitises mais aussi est pas mal décriée à mauvaise presse dans une certaine mesure. On va parler aussi des haters du coup, on va parler d'opportunités comment les saisir mais aussi comment les trier parce qu'il y en a tellement aujourd'hui on parlera aussi d'IA, bref ça va être un épisode assez intéressant on va parler des différents déclics que tu as pu avoir dans ton parcours les résultats que tu as à ton âge c'est assez impressionnant, aujourd'hui t'es entrepreneur T'es investisseur, t'es aussi très présent sur les réseaux sociaux, t'es aussi on pourrait dire un globe-trotter, t'as fait presque 30 pays ces dernières années, c'est assez incroyable. Donc pour celles et ceux qui ne te connaissent pas aujourd'hui, est-ce que tu viens de te présenter et merci de ta présence ici, hâte de vivre cet épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bon on va pouvoir commencer du coup. Merci à toi de ton invitation et toutes les personnes qui nous ont précédé, j'ai kiffé regarder tous les podcasts, je tenais quand même à le dire tu vois.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et du coup je m'appelle Mohamed, j'ai 24 ans aujourd'hui commencé l'entrepreneur à peu près à mes 17 ans. Donc j'ai commencé par un premier business qui était en gros de la prestation de service, donc vendre des espaces de publicité à des personnalités. A l'époque, j'avais un Instagram assez gros, à peu près 40 000 abonnés, où c'était un petit peu comme les pages de tweets aujourd'hui. Et du coup, les gens me payaient pour avoir plus de visibilité. À partir de là, il y a eu quelqu'un qui m'a contacté sur les réseaux sociaux, et qui a contacté notamment mon meilleur ami. Et qui faisait que du coup de l'harceler. Mon meilleur ami l'envoie vers moi. Il lui dit, écoute, va voir Mohamed. Peut-être que lui, ça peut l'intéresser. Donc mon ami pensant que moi, je vais le refuser catégoriquement. Et je vois que le gars, il insiste. Donc je me dis, peut-être qu'il a quelque chose d'intéressant. Et là, il m'invite du coup à un rendez-vous à Paris. Là, on me parle d'une opportunité financière sur le trading. Donc à l'époque, c'était du MLM. Je me lance, vu que je voulais un peu me changer d'activité par rapport à l'autre précédente. Et là, je commence à... aimé, je commence à me développer je passe 3 mois à fond pendant l'été je commence à avoir des résultats assez intéressants 7 mois après je finis par voyager à Las Vegas première conférence devant 4000 personnes en parlant de mon parcours j'étais l'une des success story de cette boîte et tout s'en suit rapidement donc je continue dans le MLM je continue à performer, je suis resté 1 an dans cette compagnie ensuite j'ai fait 2 ans une autre compagnie du coup qui était un peu la compagnie concurrente et j'ai refait du coup 2 ans Dans la première compagnie, vu que dans la deuxième, j'avais des revenus, etc. Mais le cœur n'y était pas forcément. Et la deuxième avait une configuration un peu plus start-up. Donc, j'étais vite amené à être au top de la corporate sur des décisions. Alors que mon vrai rôle, c'était d'être apporteur d'affaires, du coup. Donc, je suis revenu dans la première. Choix de cœur, du coup. Je suis revenu un peu à l'école qui m'a formé. Et au fur et à mesure, j'ai évolué. Donc, en parallèle de cette activité... où du coup je développais des clients pour cette compagnie de marketing relationnel. J'ai appris le trading, donc j'ai eu des hauts, j'ai eu des bas. J'ai mis deux ans et demi à être rentable. Ça n'a pas été simple, ça n'a pas été un chemin fluide en tout cas, mais je n'ai pas lâché le morceau. Et du coup, aujourd'hui, ça fait six ans et demi que je suis un peu dans ce domaine. Donc je suis dans le domaine du trading. J'ai tradé sur différents marchés, j'ai pivoté entre le forex, les indices boursiers, les crypto-monnaies aujourd'hui. Et du coup récemment j'ai créé en fait, donc il y a quelques années en arrière, mes premières communautés de trading où je partage du coup des signaux d'éducation, des analyses etc. En fait un petit peu toute mon expertise que j'ai pu acquérir parce que pour moi ça fait sens de diffuser quelque chose que moi-même par lequel je suis passé et qui peut aider d'autres personnes. Et ça a été un carton plein notamment la dernière aventure qui s'appelle Crypto Elite du coup. petit peu le parcours.

  • Speaker #1

    Effectivement c'est super intéressant et on voit ici qu'aujourd'hui on voit presque 300 000 abonnés sur Instagram, on voit la réussite, on voit le haut de l'iceberg, on voit les belles voitures, les belles montres, Dubaï, la belle vie quoi. Mais la réalité c'est que ça a commencé par juste le fait d'oser, le fait de se faire confiance. On va parler de cette phase MLM aussi du coup dans quelques instants parce qu'elle fait partie intégrante je pense de ta vie et de l'évolution de la personne que tu as été. Moi je vois ça a été aussi une très belle école pour moi. On s'est rencontré d'ailleurs grâce à un ami proche qui lui aussi a fait partie de cette industrie, a marqué l'histoire de l'industrie du MLM à son niveau. Et justement tu disais que tu as commencé l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans. Qu'est-ce qui fait que tu te lances dans l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans ? Quel est ton déclic ? Quel élément déclencheur ? Parce que pour la plupart des gens, surtout il y a de ça plus de 6 ans, c'était pas aussi démocratisé, c'était pas aussi simple, les barrières à l'entrée étaient différentes, et peut-être les moyens financiers étaient différents de ton côté, je sais pas, quel est ton parcours de vie, ton enfance ?

  • Speaker #0

    Si je reviens avant mes 18 ans, j'ai pas eu non plus l'histoire la plus simple, c'est-à-dire que je suis né en Algérie du coup, je suis arrivé en France à l'âge de 3 ans, donc à l'époque où j'arrive en France, j'arrive chez ma tante, du coup j'ai pas été forcément élevé avec mes parents. ce qui peut être du coup un frein ou une force dans le futur, ça dépend de la manière dont on le prend. Je grandis avec ma tante, le but pour elle c'est que je sois le meilleur étudiant possible, donc je me donne à Corséam à l'école, je suis le plus sérieux, le plus studieux. J'ai des bonnes notes, j'ai mon baccalauréat ES avec une mention. Ensuite j'ai le choix entre faire une prépa ECE, donc une prépa économique, et faire un DUT technique de commercialisation. J'opte pour la deuxième option parce que je me dis que ça va me libérer de l'espace par rapport à ce que je peux faire à côté. comme si j'étais prédestiné à entreprendre mais je pouvais pas mettre ce terme là à l'époque parce que je savais pas du tout ce que c'était ou comment l'information n'était pas aussi démocratisée qu'aujourd'hui et toi aussi tu le permets de faire super bien donc du coup je me dis ok bah c'est super je vais me lancer dans je vais me lancer dans quelque chose et en fait de ce meilleur ami dont je parlais tout à l'heure je me rapproche de lui et en fait lui était influenceur Donc moi j'avais la chance d'avoir une audience sur Instagram et lui d'avoir une audience sur Facebook à l'époque. Il faisait des vidéos humoristiques et ça cartonnait, il était même sur YouTube en train de faire des canulars, etc. Mais il faisait déjà des centaines de milliers de vues. Et du coup je me suis dit, c'est super intéressant d'être ami avec quelqu'un comme ça. Donc je me suis limite créé mon opportunité, j'ai fait que de l'harceler jusqu'au jour où je puisse le rencontrer. Et l'accroche pour le rencontrer d'ailleurs c'était, pourquoi pas on va faire du sport ensemble. Et là du coup il a accepté. Et la fois où je l'ai vu, je me suis dit, c'est le date à ne pas rater. Je dois tout donner pour lui montrer que je suis quelqu'un de sincère et que j'ai apporté à la table. Du coup, je lui parle un peu des idées. C'est la première personne qui m'a introduit à l'entrepreneur à mes 17 ans. Et avec ce service de publicité, j'arrive à générer à peu près 6 000 à 8 000 euros net par mois. Dans mes meilleurs mois, après quelques mois. Et je me rappelle l'anecdote encore plus ouf. Le premier paiement que j'ai reçu, c'était 8 euros. Et là, je l'appelle, je lui dis comment est-ce que je peux retirer pour acheter un grec. Il me dit mais c'est quoi ce délire continu, tu vois. Il me dit c'est encore que le début, mais je n'avais pas d'argent à cette époque-là. 8 euros, c'était énorme pour moi. J'ai grandi dans une famille où il n'y avait pas d'argent de poche. Donc pour moi, c'était déjà une victoire. Et il me dit continue, etc. Et du coup, pour moi, c'était logique de lui rendre la balle ensuite quand j'ai commencé le marketing relationnel. Et ça a été l'une des premières personnes que j'ai appelées. Et voilà un peu l'histoire. J'ai grandi avec ma tante, elle a toujours pris soin de nous donner une éducation sincère et pour lui rendre la balle de la meilleure des manières, j'ai toujours été studieux et du coup le même sérieux et le même acharnement, parce que j'étais aussi sportif dans le temps, je l'ai mis du coup dans l'entrepreneuriat et ça a marché entre guillemets, que ça soit la persévérance, le fait de ne pas lâcher, d'avoir une bonne projection, d'être prêt à donner de l'effort, à travailler, ça c'est des valeurs je pense qui m'ont vraiment aidé au début.

  • Speaker #1

    Vu tes résultats, on va pouvoir, je pense, enlever les guillemets. On en parlera dans quelques instants. Le MLM, tu en parles, j'en parle beaucoup aussi. À certains moments, je n'ai parlé sur ma chaîne YouTube ces dernières années. C'est une industrie qui m'a fait, qui m'a transformé sur beaucoup de points et d'aspects. Tu évoquais tout à l'heure le fait que tu as démarré dans une activité, dans une opportunité autour de la finance, sauf erreur.

  • Speaker #0

    Oui, c'était à Yam Academy du coup.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, je vois exactement la société, la structure et l'époque dans laquelle tu as démarré. Et tu dis, sept mois plus tard, alors que c'est ta première fois que tu fais du MLM, tu étais déjà invité à Las Vegas à parler devant 4000 personnes. C'est assez extraordinaire. C'était ouf. C'est ouf, comme tu dis. Et qu'est-ce qui explique justement cette croissance fulgurante en seulement sept mois ? Quels sont les secrets ou les éléments que tu as pu identifier qui ont fait justement cette réussite ? Parce qu'il faut savoir que dans le MLM, il y a énormément de personnes qui désirent réussir, mais il y a très très très peu d'élus pour différentes raisons qu'on va pouvoir peut-être mettre en lumière ici.

  • Speaker #0

    Donc la première des choses je pense qui m'a aidé, c'est l'aspect fédérer une communauté. Quand j'ai commencé le MLM, j'avais déjà une petite base de personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et avec qui j'avais aucun filtre.

  • Speaker #1

    On parle de combien de personnes ?

  • Speaker #0

    D'à peu près 3000 à 5000 abonnés réguliers sur Snapchat par exemple. En abonnés quotidiens, 40 000 personnes sur Instagram à l'époque.

  • Speaker #1

    Ce qui est quand même considérable pour l'époque, mais pour aujourd'hui, c'est quelque chose de facilement admis.

  • Speaker #0

    Exactement. C'était tellement dur d'avoir à l'époque 10 000 abonnés sur Instagram. Et du coup, à ce moment-là, je me dis... En fait, j'étais sans filtre avec les gens. C'est-à-dire que j'étais dans une chambre où le papier peint n'était même pas fini, que je disais aux gens « Écoutez, moi, je vais être riche, etc. » Je snappais avec mon ordi et tout. Donc, c'était un peu le début, mais pour moi, c'est marquant parce que c'est ce début qui a donné encore... plus de légitimité à l'histoire d'après. Donc à ce moment-là, je vis avec ma communauté, je leur dis que je démarre une opportunité financière et tous les jours, je les harcèle avec le même discours. En gros, venez faire du trading, venez vous développer, apprenez, investissez sur vous. Et du coup, je continue à rabâcher un petit peu ce discours-là auquel moi, je croyais à l'époque. Et au fur et à mesure, je commence à faire mes classes. Donc je commence à avoir à peu près une équipe de 75 personnes dans l'espace d'un mois. Du coup, mon meilleur ami influenceur me suit. Même si au début il est pas du tout Il est pas du tout in Parce qu'en fait quand je l'appelle Il me dit la première chose qu'il me dit c'est Dis moi pas que t'as écouté l'autre que je t'ai envoyé sur snap Et je lui dis si je l'ai écouté Et je suis dedans Et il me dit bah ok je vais t'aider de l'extérieur Je lui dis mais si tu veux vraiment m'aider tu rentres à l'intérieur T'es avec moi t'es dans la guerre tu vois T'es pas en mode à côté Et là du coup il rentre On est 3 potes à l'époque dont un chanteur aujourd'hui qui est sur Youtube et euh Et en fait, tous les jours, on se voit au même endroit. Du coup, on va à la bibliothèque, François Mitterrand. Et pendant trois mois, tout notre été, on passe à parler de cette opportunité. Et du coup, de 3, on passe à 4, à 5, à 10, à 20, à 50, à 100, à 200. Au bout de 4 mois et demi, au bout de 4 mois, je suis à peu près à 200 personnes dans mon équipe. Et au bout d'un mois, je suis à 75. Donc, une fois que j'atteins la barre des 500, je passe un palier qui, dans la compagnie de l'époque, s'appelle Sherman 10. Et du coup, je suis invité à Las Vegas. Et je suis le plus jeune à ma position.

  • Speaker #1

    Et en gros,

  • Speaker #0

    j'ai 18 ans à peu près.

  • Speaker #1

    Sherman dit c'est quoi, 10 000 euros par mois ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et on met la France dans la map. Donc pour moi c'est important de se dire que nous aussi on a notre carte à jouer. Et c'est de là que commence en fait tout l'attrait pour le trading. Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui, beaucoup d'acteurs qui sont dans le trading, qui font de l'affiliation ou autre chose, qui viennent de cette école-là et qui viennent de ces équipes. Donc j'ai été parmi les premiers du coup. à lancer ça.

  • Speaker #1

    Incroyable. Et quel est le sentiment que tu as lorsqu'à 18 ans, tu te retrouves face à 4000 personnes et que tu dois raconter ton parcours, tu dois parler ? C'est quoi l'émotion que tu as ?

  • Speaker #0

    Un gros coup de stress avant de monter. Mais une fois qu'on est dedans, on est obligé d'être dans le show. Les gens sont là pour te mettre à l'aise. Ils savent que je suis jeune. Ils savent que je n'ai jamais pris la parole en public. Et du coup, au fur et à mesure, vu que je m'étais un tout petit peu entraîné sur des salles à Paris avant, qu'on faisait en plus petit comité, 50, 100 personnes, 200 personnes, je me suis dit, ok, c'est le moment de briller, tu vois. J'ai vraiment surkiffé l'expérience. Et toutes les scènes, ça a été un kiff. Je pense que toi aussi, t'en as fait pas mal. Tu peux relater sur ça, quoi.

  • Speaker #1

    Clairement, même feedback, alors qu'en plus, moi, à la base, j'étais assez introverti, pas en capacité de m'exprimer devant tout le monde. Et ça te pousse, justement, à devoir le faire. Et donc... Ensuite, tu continues ton épopée entrepreneuriale au travers du véhicule du MLM. Tu changes de compagnie, tu reviens sur l'ancienne compagnie, etc. Mais surtout, ce que j'ai identifié au travers de ton parcours, c'est que tu as construit un asset qui est ton personal branding et donc la communauté que tu as fédérée autour de tout ça et la légitimité, la crédibilité de par un ton lifestyle et de tes compétences en restant centré sur un élément, un axe. C'est justement l'investissement, la finance. Le trading, appelons ça comme on veut. Mais tu disais quelque chose tout à l'heure, c'est que tu as mis quand même deux ans et demi à être rentable. C'est bien quand même de le dire, de l'évoquer. Il y a beaucoup de gens qui disent, qui veulent entendre qu'en quelques jours, tu peux devenir rentable, gagner ta vie, gagner de l'argent et devenir millionnaire, voire même avoir un complément de revenu, ne serait-ce que ça. La réalité, c'est que moi-même, je l'ai expérimenté. J'ai commencé aussi l'entrepreneuriat après le MLM avec le trading et la finance. en me faisant former dans une école de trading auprès d'un trader, donc j'ai vu aussi vraiment l'interne des choses et la réalité du marché dans une salle de marché. Quelles sont les leçons que tu as apprises au fur et à mesure de ces deux ans et demi ? de pertes sur les marchés, de remises en question, avant de pouvoir enfin devenir rentable ?

  • Speaker #0

    La première des choses, c'est que j'avais les mauvaises attentes par rapport au marché. Quand je dis mauvaises attentes, c'est que la plupart des gens, lorsqu'ils se lancent en trading ou lorsqu'ils se lancent dans l'investissement boursier, ils s'attendent à des fois 2, des fois 3, des fois 4, des fois 5, des fois 10, sauf qu'ils ne sont pas prêts à prendre la voie lente. Et la voie lente, c'est faire 5% par mois, faire 10%, en perdre 8, en faire 6, en perdre encore 2. Donc la voie lente, elle est clairement là. Et du coup, à chaque fois que je perdais par exemple un de mes capitales, estimons que j'ai mis 500 euros et que je l'ai perdu, je prenais du recul dessus. Déjà, je m'interdisais de reprendre le trading aussitôt, c'est pour ça que ça a mis deux ans et demi. Je me laissais cette grosse phase de réapprendre ce que tu sais déjà, va chercher encore à backtester ta stratégie, c'est-à-dire de voir qu'est-ce qui manque. Peut-être qu'il y a certaines confirmations, peut-être qu'il y a un indicateur que tu as mal paramétré. Il y a sûrement quelque chose qui fait que ça fait défaut. La deuxième chose, c'est la dimension psychologique. Ma psychologie n'était pas assez bonne pour être quelqu'un de rentable sur les marchés. Et on le sait aujourd'hui, lorsqu'on investit, c'est plus une histoire de quelques mois, quelques années. Sauf que le trading, c'est une activité très court terme. Donc par exemple, si estimons que je suis un day trader, je rentre et je sors du marché. Au final, l'aspect psychologique rentre encore plus parce qu'il y a encore plus d'exposition au risque, il y a encore plus de position. Donc, faire tout le temps les bons choix, comment le faire ? Et du coup, ces deux conseils pour moi ont été... ont été déterminants. Et une fois que j'ai réussi un petit peu à corriger au fur et à mesure la manière dont je tradais, la manière dont je réagissais, etc., ça m'a forcément amené dans la bonne direction. Et pendant ce temps-là, j'ai mangé des formations, j'en ai payé, je n'ai pas eu peur d'investir comme la plupart des gens. Donc n'ayez pas peur de vous former, c'est juste vous rapprocher de votre succès. Et le prix de la non-formation en trading, c'est des pertes. Ça veut dire qu'on perd de l'argent à ne pas se former. Donc oui, j'ai pris des dizaines de formations, même aujourd'hui de traders français que j'ai payé. J'ai aussi combiné avec pas mal de traders anglais, etc. Et au fur et à mesure, j'ai réussi à définir ma stratégie.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, ça fait du sens. Et tu évoques un point qui est intéressant, c'est la formation. Et au fur et à mesure, tu apprends. Mais surtout, en trading, mais aussi dans l'entrepreneuriat et dans énormément de domaines, le prix de ne pas être formé, c'est de la perte directe. Donc là, on le voit clairement sur le capital dans l'investissement, mais ce qu'on ne voit pas, c'est aussi le manque à gagner potentiel et donc le coût d'opportunité. Et peu de gens valorisent cet élément en se disant « je vais perdre un an, deux ans, trois ans, cinq ans » ou « je vais remettre en question ça, ça, ça, ça, ça » . Et outre le fait que je ne vais pas perdre forcément de l'argent sur mon capital, c'est tout de l'argent que je ne vais pas pouvoir gagner. Et la question, c'est comment rapidement tu as eu justement ce mindset ? de savoir t'entourer des meilleurs, d'oser investir en toi et puis de te dire je suis prêt à passer par ce processus lent et aller chercher la gratification différée dans le temps plutôt que vouloir tout tout de suite comme la plupart des gens qui se lancent.

  • Speaker #0

    Parce que la manière dont on a grandi, pour moi gagner déjà 2000-3000 euros net par mois, c'était déjà une victoire. Donc une fois que je suis arrivé là, j'ai essayé de me dessiner d'autres objectifs mais aussi de comprendre quel impact les gens de mon entourage avaient avec moi. Que ce soit les gens qui me suivent, c'est-à-dire mes collaborateurs, ou les gens qui peuvent me mentorer, et du coup qui sont des professionnels dans leur domaine. Lorsque je vois quelqu'un qui a tout comme moi, j'essaie de comprendre par où il est passé, qu'est-ce qu'il a fait, qu'est-ce que j'ai manqué moi-même. Donc je suis quelqu'un de très coachable, je suis à l'écoute, je prends des notes, j'essaie d'appliquer right away les conseils qui sont donnés directement, et le temps que je perds à les appliquer, c'est du temps perdu à mon propre développement donc je suis quelqu'un qui Tu vois cette sensibilité que les gens n'ont pas à se dire « Ok, je suis quelqu'un de coachable, j'ai mon indice d'ensignabilité qui est haut, j'ai ma volonté d'application qui est haute. » La plupart des gens le disent, mais ne le pratiquent pas dans les faits. Sauf que je l'ai toujours pratiqué, moi, à partir du moment où tu montres aux cartes blanches que tu es meilleur que moi, je suis prêt à m'être en dessous, à être le meilleur mentoré possible et à suivre, peu importe, les combats derrière. Donc, vraiment avoir l'attitude la plus simpliste et la plus humble possible par rapport à l'apprendre sage et se dire qu'au final, Les gens ont ce que tu n'as pas. Si aujourd'hui, tu es en train d'écouter quelqu'un qui a la vie que tu veux, mais va la chercher par aussi ses connaissances et ce qu'il a à te proposer. Si aujourd'hui, quelqu'un, c'est un infopreneur en ligne et qu'il propose des formations, je serai le premier à les payer parce que je sais quelle utilité ça a. Je gagne un temps fou, tu vois. J'ai peut-être gagné trois ans à payer une formation à 1000 euros et ça ne me dérange même pas de les payer. Donc, ne pas avoir peur d'investir, ne pas avoir peur d'apprendre, ne pas avoir peur de désapprendre certaines choses. Parce qu'on a tous des automatismes, on a une manière dont on voit les choses. Et lorsque tu arrives dans l'entrepreneur, forcément, tu es brusqué. Tu as l'impression que tes choix de vie pendant 10 ans, ils ont été mauvais. Sauf que non, en fait, c'est juste faire un équilibre et se mettre dans cette posture. OK, j'ai vraiment envie d'avancer et je te le montre par mes actions que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    Oui. Je te rejoins effectivement. Et aujourd'hui, en termes de résultats concrets, qu'est-ce que ça donne ?

  • Speaker #0

    Sur mes activités d'aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, sur 2022, on est à peu près à 15 millions de CA. Donc, sur à peu près toutes mes activités réunies, à peu près 20 collaborateurs au total. Et franchement, ça se passe super bien.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, 15 millions de CA, une vingtaine de collaborateurs, en termes de marge, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    On est à plus de 80% puisque je suis sur un business digital.

  • Speaker #1

    Pour la plupart des gens qui nous écoutent et qui ont des business physiques traditionnels qui en plus sont peut-être en France, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, on a des gens du Canada, bref, on a des gens dans toute la francophonie mondiale qui nous écoutent, ils doivent se dire « Waouh, comment c'est possible ? » En plus, toi t'es à Dubaï, depuis maintenant ça fait... Trois ans et demi, ouais. Trois ans et demi que t'es à Dubaï, donc zéro impôt. C'est vrai que ça facilite beaucoup de choses au niveau de la fiscalité. Donc quand tu fais de tels chiffres d'affaires avec une telle marge, avec finalement très peu de collaborateurs qui sont pour la plupart soit des partenaires incentivés, soit des prestataires, qui plus est où tu es fiscalisé à zéro à Dubaï, ça fait quand même beaucoup de résultats, beaucoup d'argent. On va voir aussi comment tu fais et quels sont ces différents business. Mais j'ai une question à te poser qui est plus personnelle. c'est c'est Au fur et à mesure de ton épopée entrepreneuriale et ton évolution, rapidement tu as eu de beaux résultats. Et on l'a compris, tu as eu un cadre social, familial, personnel, peut-être aussi amical, qui n'était pas des plus simples. Et rapidement donc tu es passé d'avoir rien du tout, où 8 euros était quelque chose de considérable pour toi parce que tu voulais te payer ton prochain grec, à gagner des millions d'euros littéralement, voire plus de 10 millions d'euros à l'année en marge. Est-ce que tu as vécu des moments difficiles, durs, autour de ton entourage, suite à ce succès brutal ? Est-ce que tu as vu les gens changer autour de toi ? Est-ce que tu as eu peut-être des trahisons ou des déceptions autour de ça ? Parce qu'on parle souvent de la réussite comme étant quelque chose que tout le monde veut absolument atteindre. Mais l'idée aussi, c'est de se dire qu'il n'y a pas que des points positifs, il y a aussi des inconvénients, des effets secondaires. À ça et les voici.

  • Speaker #0

    Salut à vous tous qui êtes de plus en plus nombreux à écouter le Déclic. Je tenais à prendre quelques instants pour vous en remercier personnellement.

  • Speaker #1

    Grâce à votre soutien et votre écoute, nous connaissons une croissance fulgurante parmi les podcasts business en francophonie. Si aujourd'hui vous voulez améliorer votre karma, je vous invite à laisser un avis et 5 étoiles maintenant sur la plateforme de podcast sur laquelle vous écoutez cet épisode. Cela ne prend que quelques instants. Et ça aide énormément pour continuer de vous offrir des interviews de plus en plus inspirantes. avec des invités inédits. Je lis tous vos avis et ils représentent beaucoup pour moi. Maintenant, retour à l'épisode.

  • Speaker #0

    Ma tante qui m'a élevé, que je considère comme ma mère, ne voit le succès que par les études. Donc, comme beaucoup de parents, c'est compliqué de faire accepter, de choisir le chemin de l'entrepreneur lorsque tu es bon à l'école et que tu ne vas pas jusqu'au bout. J'étais prédestiné soit à faire une prépa à une école de commerce ou soit à faire un master en économie. Mais dans les deux cas, quand moi j'arrive avec une nouvelle idée, qui est du trading, qui n'est pas du coup le sujet le plus plébiscité, le plus connu, et qui à l'époque est clairement inconnu à tout le monde, et que je me dis ok c'est dans ça que j'ai envie de me lancer, c'est dans ça que je veux réussir, forcément j'ai des barrières. Donc j'ai la plupart des gens de mon entourage qui y croient pas, notamment mes frères, mes parents, etc. Mais je leur en veux pas. Je leur en veux pas dans le sens où c'est un choix que j'ai fait moi-même, et ça met encore plus de pression, mais qui est une bonne pression. C'est comme être vecteur de quelque chose sur les réseaux sociaux et l'annoncer au public et après devoir forcément avancer avec. Et je me lance à fond et du coup j'essaie d'avoir des résultats. Et au fur et à mesure que ma vie change, là forcément il le voit. Et quand il le voit et que j'amène un petit peu, ne serait-ce qu'un petit quelque chose sur la table à manger ou dans les dépenses de ma mère ou la soulager de quelque chose, là du coup ça change sa logique. Et pour donner un ordre d'idée, il y a une histoire qui me revient, qui m'avait choqué à l'époque. dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est que, tu sais, quand tu es dans la MLM, tu dois t'habiller en costume et être bien habillé. Et moi, j'en avais qu'un seul. Donc, je l'avais acheté à Zara, etc. Et je changeais juste la chemise de temps en temps ou je mettais un t-shirt en dessous. Et tous les jours, je prends ma petite mallette et je vais faire mes présentations avec un ordi que j'avais fraîchement acheté pour ça. Et ma mère, elle me dit, mais tous les jours, tu vas en costume pour rien gagner. Et tu vois, à ce moment-là, tu es jeune et tout. et cette phrase elle tourne dans ta tête et tu peux te dire purée j'ai envie de tout lâcher Tout lâcher, tout abandonner. Mais après, du coup, j'ai continué et je n'ai pas lâché le morceau. Donc j'ai eu ça, du coup, vis-à-vis de mon entourage et du coup, vis-à-vis de certaines personnes. Et c'est la raison pour laquelle j'ai arrêté ensuite tout ce qui est marqué. Le marketing relationnel, c'est que j'ai aidé énormément de gens pour pas trop de reconnaissance. Et du coup, ça m'a vraiment bloqué. C'est-à-dire qu'il y a des gens que j'ai pris from scratch, avec rien, et que j'ai emmené à 20 000, 30 000 euros de rente mensuelle, avec qui j'ai développé des équipes, avec qui j'ai fait des tournées, avec qui je me suis donné corps et âme, comme si c'était des frères, parce que pour moi, lorsque tu me fais confiance, on bataille pour la même mission. Tes parents sont les miens, ta famille est la mienne, on y va jusqu'au bout. Donc à partir de ce moment-là, je me dis mais ouais, il y a de l'ingratitude à la fin où j'ai eu des situations assez exceptionnelles, ce qui m'a même emmené dans une phase de dépression à un moment. Pendant 7 mois, j'étais out et je faisais absolument rien parce que pour moi, l'aspect humain était plus important que tout. Tu sais, tu es tout le temps avec les mêmes personnes, vous allez manger ensemble, vous sortez ensemble, vous travaillez ensemble.

  • Speaker #1

    On voyage ensemble.

  • Speaker #0

    Exact. Et 90% de ta vie, c'est ton travail. Donc c'est limite des gens que tu vois plus que tes parents à certains moments. Je passais de mon IUT à aller à la bibliothèque, rester jusqu'à 22-23 heures, et tous mes week-ends n'étaient qu'avec des gens avec qui je travaillais. Et du coup, cette ingratitude ou cette forme de non-respect du travail qu'on a fait ensemble, parce que je ne me mets pas tous les crédits sur moi, ça m'a un peu bloqué, et à certains moments c'était super compliqué, quitte à me mettre out pendant une certaine période.

  • Speaker #1

    T'as un exemple concret de situation exceptionnelle que tu évoquais ? Oui j'en ai un.

  • Speaker #0

    Du coup, quelqu'un avec qui j'avais travaillé, quelqu'un qui était de base dans une équipe anglaise, que j'ai rapatrié dans une équipe française, pour lui donner support, accompagnement, entourage, etc. Qui du coup devient un ami proche de mon meilleur ami. Donc forcément, si t'es l'ami de mon meilleur ami, je suis ton ami. Au fur et à mesure, je l'aide à se développer, le gars il prend de la valeur, il prend de l'amplitude, il a du leadership, il a des compétences, il a une équipe à gérer. Il passe peut-être au moment où je l'ai connu de 15 personnes à gérer à peu près au maximum à 1500, de 0 à peu près à 25 000 par mois. Et à la fin, un de ces jours, je me lève le matin et je vois que le gars il a créé exactement le même système que j'ai mis des années à créer. Et là je tombe de haut. Et là je me dis mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi tu ne me le dis pas ? Et je l'apprends de la bouche d'autres personnes. Et ça arrive souvent dans l'entrepreneuriat. On n'apprend jamais de ceux qui nous blessent, mais on apprend d'autres personnes qui montrent qu'ils nous ont blessés. Et à ce moment-là, je me dis, mais c'est quoi ce délire ?

  • Speaker #1

    C'est quoi qui justifie ça selon toi, l'appât du gars ?

  • Speaker #0

    Exactement. Vouloir dépasser la personne qui t'a mentoré au début. Et ça ne me dérange même pas d'être dans cette concurrence positive, parce que j'aime la concurrence et c'est ce qui aide à se développer. Mais le fait de reproduire exactement à l'identique et me pousser à la rigueur à la sortie, ça je n'aime pas trop. Et après, plein d'actes un peu de tromperie, un peu de vice, etc.

  • Speaker #1

    C'est vrai que l'industrie du marketing de réseau, moi-même ayant été acteur de cette industrie entre 2013 et 2015, j'ai vu comment ça pouvait se passer même à mon petit niveau. Je n'avais pas les mêmes niveaux de résultats et d'équipes que tu as pu manifester, que tu as pu avoir ou que tu as pu faire avoir même. Mais après, j'ai suivi l'industrie, l'évolution et j'ai montré beaucoup de contacts toujours actifs dans cette industrie. C'est vrai qu'il y a des hauts, il y a des bas, il y a des avantages, des inconvénients et c'est quelque chose qui est courant et commun, notamment à cause de la peinture du gain en particulier. C'est aussi ce qui fait la dynamique et la réussite de ces réseaux. C'est que derrière, il faut à la tête de ces réseaux des leaders qui ont faim, qui ont envie. Mais parfois, quand ils ont un petit peu trop faim, la faim justifie les moyens. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Ensuite, du coup, tu arrêtes le marketing de réseau pour les raisons que tu as évoquées tout à l'heure. Mais tu restes dans ton domaine de prédilection qui est donc la finance, le trading. Et là, qu'est-ce que tu mets en place comme business ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #0

    Avant que j'arrête le marketing relationnel, parce que c'était une question qui revenait assez dans ma tête. Et une fois qu'elle revient suffisamment de temps et suffisamment d'années, c'est un choix super difficile à faire. Tu sais que tu es rattaché à des gens, tu as une responsabilité. À l'époque, quand je quitte, j'ai 7000 partenaires dans mes équipes, dans 25 pays, quelque chose comme ça. Donc dans toute la francophonie. Et en parallèle, je commence à avoir un intérêt pour Telegram, qui peut être une plateforme décriée par certaines personnes. Mais j'ai créé mon premier groupe sur Telegram en 2019, qui était un groupe orienté sur le forex, sur les marchés des devises. Je commence à bâtir une communauté. A l'époque, j'ai juste fait un tarif fixe, tu vois. Donc les gens payaient un droit d'entrée, ils avaient accès à tous les services que je proposais. Je tiens cette communauté un an. J'en refais une après parce que ma manière de trader a changé et je ne suis plus du tout sur la même optique. Je crée une autre communauté sur les indices boursiers avec un associé. J'ai fait cette communauté à peu près un an et demi, deux ans, et je crée une autre communauté qui est la troisième, qui est Crypto Elite, en 2021. Et quelques mois après 2021, j'arrête le MLM. Enfin, quelques mois après avoir créé Crypto Elite, j'arrête le MLM du coup.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Donc pendant deux ans, tu construis des communautés en parallèle de ton activité de MLM. Donc finalement, tu crées une sorte de business en ligne lié justement, plutôt que d'avoir un site web, etc. Un groupe Telegram, c'est l'équivalent de WhatsApp, groupe tout simplement, et les gens peuvent payer, soit avoir accès gratuitement à des groupes de discussion, soit payer un membership mensuel ou fixe pour pouvoir y accéder. Et dans ces groupes, qu'est-ce que tu partageais ?

  • Speaker #0

    Dans ces groupes, il y a des actualités économiques sur les marchés. Par exemple, on peut parler de chiffre de l'inflation, on peut parler de taux d'intérêt, on peut parler de politique monétaire, on peut parler de tout et de rien. Il y a des analyses graphiques, c'est-à-dire en gros, quelle est ma prédiction du marché sur le moment T. Si je prends un actif comme le Bitcoin, est-ce que je le vois plus monter ou descendre ? Et quelles sont mes raisons de pourquoi ce choix ? Et enfin, il y a des signaux. Et la partie la plus simple à comprendre pour les gens, c'est souvent les signaux. Donc en gros, je te dis quand j'achète, quand je sors du marché, quelle est ma limite de perte, quelle est ma limite de gain. Et c'est comme ça qu'entre guillemets, quelqu'un qui est débutant peut apprendre à trader. C'est comme s'il avait gagné un petit peu mon expérience. On gagne ensemble, on perd ensemble et on fournit un historique sur tout. Donc le service était très basique comme ça. Et ensuite, on a pu le développer par certains moments où je peux donner mon ressenti de marché sur qu'est-ce que je vois, etc.

  • Speaker #1

    Ok, tu fais toi-même toute cette analyse ou tu as constitué une équipe autour de toi ?

  • Speaker #0

    J'ai une équipe, j'ai quelqu'un qui va sourcer les informations sur la plupart des médias américains ou sur des journaux. Et c'est souvent du temps réel, tu vois, par exemple sur les informations pop-up sur Twitter ou sur des sites d'actualité en premier et qui ensuite sont retranscrites en français ou améliorées un petit peu par rapport à l'information qu'on veut donner. Ensuite, je peux avoir des gens aussi qui me font certaines analyses sur, par exemple, des actifs sur lesquels moi, je ne traite pas. Si je ne me trouve pas légitime à un endroit, je préfère déléguer. Exemple, par exemple, le pétrole, ce n'est pas forcément un actif que je traite beaucoup. Mais du coup, si je veux donner une analyse graphique dessus, je vais appeler certains prestataires que je peux trouver. Et ensuite, tu as toutes les personnes qui, par exemple, s'occupent de la gestion client, du support, de toutes ces choses-là. Et il y a aussi des gestionnaires de... partenariats,

  • Speaker #1

    il y a pas mal de gens des gens qui peuvent gérer la comptabilité ok je vois et justement t'as constitué une communauté sur ces télégrammes,

  • Speaker #0

    en moyenne il y avait combien de membres ça a été de manière graduelle et progressive mais si je prends enfin sur les premières communautés du coup des centaines et sur la dernière du coup qui a été le plus gros succès depuis sur 2021 jusqu'à aujourd'hui, ça a été à peu près entre 25 et 30 000 personnes adhérentes du coup Merci.

  • Speaker #1

    Adhérents, qui ont payé un membership ? Exactement. Ok, d'accord. Et j'imagine aussi des groupes gratuits où il y a peut-être 10 fois plus...

  • Speaker #0

    Sur les groupes publics, en cumulé avec tous mes partenaires, on était à peu près 1 million.

  • Speaker #1

    1 million de personnes ?

  • Speaker #0

    1 million de personnes sur toutes les communautés réunies. Et ma communauté toute seule représente à peu près entre 150 000 et 160 000 personnes.

  • Speaker #1

    Ok, sachant que, sauf erreur de ma part, contre dis-moi si je me trompe, un compte Telegram est relié à un numéro de téléphone, donc tu ne peux pas avoir plus d'informations sur Telegram. Exactement. Oui, effectivement. Donc, c'est vraiment un million de vraies personnes francophones intéressées à la finance que tu as su. Ok, c'est quand même considérable. On ne parle pas de followers, on parle de gens qui vraiment rentrent dans des groupes et qui ont cette intention de justement avoir plus d'informations. Et ça permet d'introduire la question suivante, c'est que quand tu as un million de personnes ou 25 000 personnes qui payent un membership et qui donc veulent être actifs sur les marchés financiers, tu peux avoir accès à une data qui est, est-ce qu'ils gagnent vraiment de l'argent ces gens-là ? Est-ce que... Comme le dit souvent l'AMF, l'autorité des marchés financiers, elle est assez stricte là-dessus et unanime, 90-95% des traders particuliers, donc particuliers c'est monsieur, madame, tout le monde, donc les traders non institutionnels, en compte propre on appelle ça, perdent de l'argent sur les marchés financiers. Selon toi, la question que j'ai à te poser c'est qu'est-ce qui fait justement que les particuliers perdent de l'argent sur les marchés financiers et que donc... C'est aussi pour cette raison qu'il y a autant de messages de prévention, de vigilance et qu'il y a aussi autant mauvaise presse sur des groupes peut-être comme les tiens ou des activités du type signaux de trading à cause justement de ces éléments.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse perte. Donc c'est un peu le message d'espoir que je veux donner pour les personnes qui croient suffisamment dans le long terme pour réussir. Mais du coup, les chiffres sont tels qu'ils sont. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, oui. Il y a entre 80 et 90% des investisseurs d'étail qui perdent de l'argent sous à peu près 180 jours sur du trading CFD. Et ça c'est une réalité, c'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Maintenant cette réalité elle se transpose dans plusieurs domaines. C'est-à-dire que dans l'école c'est pareil, c'est que ceux qui sont excellents et qui persévèrent qui réussirent. dans le salariat c'est pareil, dans l'entrepreneur c'est pareil Et du coup, dans le trading, on n'a pas une règle spécifique de se dire « Ok, il y a 50% de gagnants, 50% de perdants. » Il y a forcément des perdants, mais non, la plupart des gens perdent parce que la plupart du temps, ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont. Donc, il y a des appels de marge, il y a des lots qui sont trop élevés par rapport à ce qui est utilisé. Un lot, c'est le pourcentage de capital que tu investis. Et forcément, ça emmène à quelque chose de pas très cool. Par contre... Ce que j'invite à dire s'il y a des gens qui nous écoutent qui ont déjà perdu leur capital, etc. C'est est-ce que j'ai utilisé le trading comme une opportunité financière ou est-ce que je l'ai réellement utilisé pour en faire une carrière et avoir ça comme un tremplin, mais vraiment sur le long terme ? Et si c'est le cas, si la deuxième option est privilégiée, de se redonner une chance ou de se former ou d'aller approfondir. Parce que je connais aujourd'hui plein de personnes qui sont passées par ces groupes de signaux, qui sont passées par des groupes de copy trading et qui au final, après ont fini par vouloir se former. être rentable, peut-être changer d'école, changer de manière de faire, ou même trader en autodidacte. Dans tous les cas, ça emmène quelque part. Et du coup, nous, on est un petit peu ce premier pas à l'étrier. Et ensuite, tu fais ta route tout seul. Si tu as envie de la faire avec nous, tant mieux. On t'accompagne jusqu'au bout. Et si tu as envie de la faire tout seul, tu peux aussi. Et chacun un petit peu trouve son bonheur. Mais il faut bien quelqu'un qui parle du trading. Et je suis un peu là pour démocratiser le sujet. Et je tiens forcément à ce sujet. parce que pour moi il fait partie des piliers d'enrichissement c'est quelque chose que tu dois pas mettre de côté peut-être que quelqu'un va commencer par le trading et qu'ensuite il va trouver que c'est un peu trop risqué pour lui et qu'il va se concentrer uniquement sur les ETF ou uniquement sur des actions sur de l'investissement pur à recevoir des dividendes etc et pour moi la manière dont il a connu ce grand espace ça a été par le copy trading donc on peut pas blâmer le copy trading mais pour moi on peut il y a sûrement des choses à améliorer et je suis partant pour pouvoir les améliorer et c'est pour ça qu'au fur et à mesure que j'ai créé mes communautés Merci. J'ai rajouté de la prévention, des précautions, des vidéos tutoriels, des gens qui suivent les gens, etc. Un peu en sorte de coaching personnalisé. Mais après, tu connais, les gens quand ils gagnent trop peu, ils vont s'aventurer dans des risques plus élevés. Et c'est ce risque plus élevé qui coûte cher. C'est comme en crypto-monnaie. Aujourd'hui, tu as des investissements qui avancent lentement, mais personne n'en veut. Et pourquoi personne n'en veut ? Parce que les gens ne veulent pas attendre. Et c'est pareil dans le trading. Les gens ne veulent pas attendre qu'un compte passe de 1 000 euros à 5 000 euros en quelques années. Non, c'est 1000 euros, 5000 euros en quelques semaines.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, je te rejoins. Et justement, selon toi, imaginons que quelqu'un nous écoute et se dit « Ah, c'est pertinent, j'ai moi aussi envie de me lancer dans le trading » ou peu importe, que ce soit en parallèle d'une activité ou en faire son activité principale, combien de capital est nécessaire et quelle est l'approche que tu recommandes pour pouvoir démarrer intelligemment sur les marchés financiers ?

  • Speaker #0

    La plupart du temps, je vais me baser sur le capital qui est prêt à perdre. Parce que je pars toujours dans cette optique la plus pessimiste possible, pas le plus optimiste possible, de se dire ok, je vais investir mon argent et je vais le perdre. Donc si tu pars de ce biais-là et que tu arrives à la fin sur du gain, tu seras beaucoup plus heureux que partir sur du gain et finir sur une perte. Donc me dire ok, aujourd'hui si j'ai par exemple 10 000 euros de patrimoine de côté, le risque que j'ai envie d'allouer au trading c'est peut-être 2 à 5% maximum. Donc je vais mettre entre 200 et 500 euros, je vais faire un petit peu mes premiers pas. Mais même si tu n'as pas envie d'investir de l'argent réel aujourd'hui, Tu peux commencer avec un compte d'entraînement, tu commences avec un compte fictif, tu restes autant de temps qu'il te faut. Pendant les deux ans et demi où je perdais, je passais de compte réel à compte démo, compte démo à compte réel, et je faisais cet aller-retour le nombre de fois nécessaire pour arriver à trouver une rentabilité ou une formule qui, pour moi, sera gagnante. Et du coup, voilà ce que je conseillerais aux gens.

  • Speaker #1

    Justement, la psychologie entre le compte démo et le compte réel, pour moi, elle change complètement. C'est une des variables qui fait que tu peux gagner en démo, mais perdre en réel. Comment tu expliques cela ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en compte des mots, même si tu fasses des gains ou des pertes, ça ne va pas avoir d'impact dans ta vie. Même si tu as gagné 10 000 euros, ça restera dans le compte fictif. Par contre, en compte réel, le fait que tu aies une journée perdante de 20 euros, 50 euros, ça va influer sur toute ta journée. Et du coup, c'est pour ça que le trading peut être des fois une activité nocive, et j'insiste dessus, sur quel impact ça a sur tes amis, sur tes relations, sur ta vie professionnelle, sur même ton envie de faire du sport. Parce que la mauvaise journée, on l'a tous connue. Et à ce moment-là, t'es dégoûté, t'as envie de laisser ton téléphone et de te mettre de côté. Donc cette expérience dans la vie réelle, tu vas la connaître uniquement avec un compte réel, ce qui est logique. Maintenant, c'est toujours bien de passer par des étapes préliminaires avant ça. Donc l'étape préliminaire, ça restera le compte d'entraînement. Fais tes premiers pas. Par exemple, se tromper sur un lot choisi sur un compte d'entraînement est dix fois plus intéressant que de se tromper sur un compte réel. Tu sais, ils te mettent un lot standard quand tu prends un trade. Et si ce lot-là, par exemple, tu prends un lot 1 sur un actif, tu vas directement te retrouver en perte de 40 euros. Peut-être que c'est la commission. Mais sur un capital à 200, c'est énorme, tu vois. Ça fait à peu près peut-être 25 %. Donc, autant se laisser cette marge-là, ces erreurs-là qui peuvent être bêtes au début sur un compte d'entraînement. Mais vraiment passer du temps dessus. Entraîne-toi et ensuite, sois prêt pour la guerre.

  • Speaker #1

    Oui, entraîne-toi, sois prêt pour la guerre. Je pense que c'est le cas de le dire parce que sur les marchés financiers, aujourd'hui, tu joues contre des algorithmes, tu joues contre des traders professionnels. En plus, la plupart des gens qui travaillent en CFD ou selon les brokers qu'ils vont utiliser ne rentrent même pas réellement sur les marchés financiers. Donc ça aussi, il faut le savoir, les b-books, les e-books, etc. C'est pas un épisode dédié justement aux brokers, au trading ou à la finance, mais c'est quand même des choses et j'invite toutes les personnes qui nous écoutent à vraiment se former, faire attention, vérifier les informations qu'ils trouvent sur internet et se renseigner parce que c'est un business model qui finalement, même les brokers, s'enrichissent sur la perte des gens plus qu'autre chose. Et justement, le business model des brokers, c'est un modèle qui est... extrêmement rentable, extrêmement profitable. Ça fait partie, en grande majorité aussi, de ton évolution et expansion financière aujourd'hui. C'est-à-dire que toi, tu n'as pas un broker, mais tu es affilié pour des brokers et tu permets, par exemple, aux gens qui veulent intégrer ton Telegram, j'imagine, je ne l'ai pas vu, mais plutôt que de payer un membership, simplement d'ouvrir un compte de trading et puis d'avoir accès à l'envers du décor où là, ils vont pouvoir, justement, en appliquant les règles scrupuleusement, à leur tour. bénéficier de tes conseils, gagner de l'argent potentiellement si justement, un, les signaux sont gagnants et deux, ils les appliquent correctement sans pour autant mettre des lots trop élevés ou être l'esclave de leur psychologie qui peut leur jouer des tours parfois. Justement, je pense que ça peut être intéressant qu'on mette le doigt et qu'on mette un zoom et en lumière le business model des brokers et de l'affiliation en tant que tel. À quel point justement ça peut être rentable ? Je connais beaucoup de gens qui ont fait beaucoup d'argent avec le modèle de la filiation. broker en trading en finance. On a vu aussi beaucoup de personnes entre 2018, même avant 2018, 2019, 2020, 2021, faire appel à des influenceurs au travers de ça, faire des vidéos dédiées autour de ça. Et même pas que dans le trading, aussi les casinos en ligne, les sites de paris sportifs. Il y a eu énormément justement d'informations là-dessus, parfois fallacieuses, parfois tronquées, parfois biaisées. parfois complètement mensongères, exagérées, etc. Ce qui a créé une sorte de flou global et une très mauvaise image de cette industrie. Et c'est aussi pour ça que j'avais envie de t'avoir ici, pour que tu puisses mettre en lumière tous les tenants et aboutissants de ça et qu'on puisse donner de la clarté à celles et ceux qui nous écoutent sur cette industrie qui est absolument folle et qui fait partie du décor entrepreneurial français et même mondial.

  • Speaker #0

    La majeure partie des particuliers qui doivent s'investir sur les marchés financiers sont obligés de passer par un broker. Certains brokers aujourd'hui qui sont un peu plus développés que des personnes peuvent utiliser, par exemple sur des fonds institutionnels ou autres, demandent des capitaux beaucoup plus élevés. Par exemple, l'entrée de départ, ça serait du 10 000, 50 000 euros avec un KYC à n'en plus finir et beaucoup de questions. Le cas, par exemple, d'Interactive Broker. Donc, c'est peut-être un courtier qui peut être utilisé par des professionnels mais qui ne peut pas être utilisé par tout le monde.

  • Speaker #1

    KYC, pour ceux qui nous écoutent, c'est Know Your Customer, c'est en gros ... une sorte de due diligence que le broker va faire sur vous et vous demander énormément de documents justificatifs sur votre personne pour s'assurer que c'est bien un compte d'une vraie personne derrière et que les fonds sont légitimes.

  • Speaker #0

    Et si je prends par exemple l'exemple d'Interactive Broker, juste l'inscription, elle prend à peu près 30 minutes à faire, à remplir. Donc ça ne serait pas destiné au grand public, il n'y a que tout le monde le fasse. Donc maintenant, on a deux choix. On a les choix entre les brokers qui sont régulés en Europe et les brokers qui sont régulés hors de l'Europe. Ceux qui sont hors de l'Europe permettent du coup un effet de levier un peu plus élevé, parce que de l'autre côté, certains investisseurs vont trouver que c'est ennuyant. Personnellement, j'ai fait le choix d'aller vers des brokers qui sont non régulés en Europe, mais pour d'autres raisons. Parce qu'aujourd'hui, je vais me dire que la plupart des courtiers que je connais qui sont honnêtes, qui du coup exécutent dépôts et retraits, et s'il y a un seul problème de venir me voir et je serai là pour le régler et j'en tiens à ma parole, sont les courtiers avec lesquels je travaille, sont en Australie pour la plupart. Donc c'est des très gros groupes. qui font à peu près, pour être franc avec vous, entre 800 millions et 1 milliard de chiffre d'affaires par année. Donc aujourd'hui c'est...

  • Speaker #1

    Et le chiffre d'affaires c'est donc les commissions qu'eux prennent sur les transactions, etc. C'est pas le volume de... Exactement,

  • Speaker #0

    c'est en gros toute la... En fait, le courtier va être payé sur, pour moi, la valeur client d'un client du coup. Par exemple, un client va avoir 3 ans d'historique avec un courtier. Il aura eu des pertes et des gains, des pertes et des gains. Et du coup, il sera forcément aussi payé sur ses pertes comme du coup, il sera obligé de décaisser si le client a des gains. Maintenant, à vous. entre guillemets, en étant investisseur, d'être malin. Lorsque tu arrives à un certain capital, prends le temps de prendre des retraits. Il faut que tu puisses retirer ton argent, ne serait-ce que ton dépôt. Donc la plupart des gens, ils ont évolué dans leur manière de grandir leur capital, mais ils ne pensent pas à retirer. Par contre, ils ont pensé à déposer, que ce soit via mon intermédiaire ou via d'autres personnes de cette industrie. Donc le vrai secret, il est là. C'est que beaucoup ont la stratégie d'entrée, mais n'ont pas la stratégie de sortie. Et c'est pour ça que je tiens à faire ce podcast, c'est pour leur dire, insister sur la stratégie de sortie. Que ce soit en investissement financier, que ce soit en trading ou en autre chose, tu dois sortir à un moment. Donc une fois que tu as vu que tu as des gains qui sont intéressants pour toi, tu dois sortir. Donc sur cette valeur client, le courtier est payé, il est aussi payé sur des spreads, des commissions, etc. Je ne connais pas tout leur business model, vu que ce n'est pas ma fonction, mais en tout cas, moi, en tant qu'apporteur d'affaires, mon but, c'est de défendre mes clients. Donc certes, aujourd'hui, je travaille avec un courtier, on est dans une relation à trois, mais ce qui compte plus pour moi, c'est ma communauté et mes clients. Donc aujourd'hui, les gens que j'incite du coup à aller vers tel courtier plutôt que tel courtier, je veux m'assurer de plusieurs choses. Je veux m'assurer déjà qu'ils soient dans un courtier qui a du coup les prix de marché actuels qui sont pratiqués sur la plupart des plateformes. La deuxième chose, c'est qu'ils puissent déposer et retirer. Et pour moi, la partie retrait est la plus importante. Donc demain, oui, c'était... Si j'ai un de mes clients qui doit retirer 100 000 euros et que le retrait n'est pas procédé, je vais faire tout mon possible, et aujourd'hui, j'ai une grosse influence dans ce milieu-là, pour que le retrait soit fait dans les prochaines minutes. Et je sais qu'il y a plein de clients qui ont retiré, qui ont des preuves de retrait, etc. Mais non, on reste dans les statistiques. Il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas se mentir, et je suis moi-même là pour être transparent. Donc, les statistiques, c'est qu'il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. À toi d'être dans le 1 sur 10. et qu'est-ce qu'il faut faire pour être dans le 1 sur 10, se former, s'éduquer. avoir une gestion stricte de son money management et du coup persévérer si vraiment t'en tiens à en faire une passion et que c'était pas que de passage. Il y a des gens qui sont un peu de passage pour moi un peu partout, dans l'e-commerce, dans le trading, dans la crypto-monnaie. Mais si t'as vraiment envie d'en faire une vocation, tu vas essayer de voir tout le spectre et d'en tirer à ton avantage. Et c'est possible de le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Et tu sais, moi, le business des brokers, je le vois un petit peu comme le business des salles de sport. C'est-à-dire que le business des salles de sport, on le sait, t'as... capacité 100 personnes dans ta salle, tu vas vendre 200, 250, 300 abonnements potentiellement. Parce que tu sais que la plupart des gens finalement ne vont pas venir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et les brokers, c'est un peu pareil. Ils savent finalement que tu as 9 personnes sur 10 qui vont perdre de l'argent en moyenne et selon comment ils vont voir qu'un apporteur d'affaires va apporter des gens qui vont en général plus gagner de l'argent, ils vont changer le modèle de façon de travailler avec l'apporteur d'affaires pour que derrière... ils exposent réellement les capitaux de l'individu par exemple sur le marché et que donc lorsque la personne gagne, il gagne aussi. C'est très malin et c'est pour ça que c'est aussi rentable ce business. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement ces cas que tu es en train de citer où s'ils savent qu'ils ont un client vraiment très performant, lui, ils exécutent tout parce qu'il y a un tracking, il y a un historique, il y a un minimum de connaissances de quel est mon avatar client. Et c'est un business dans lequel ils sont depuis des dizaines d'années, voire une trentaine d'années. Et ça a fait un gros boom. Donc aujourd'hui, eux, ils sont capables de comprendre des mécanismes qu'on ne comprendrait pas totalement. Mais chacun son business. Et du coup, tant que le client est content et qu'il arrive à faire toutes les procédures par lesquelles il est rentré, il est sorti, pour moi, c'est le plus important. Ma défense, c'est le client.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on est obligé d'utiliser le courtier parce que je ne suis pas une plateforme de trading, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu fais bien de le souligner. C'est qu'on n'a pas le choix. de travailler avec le courtier, qu'il soit dans une intention saine ou pas, qu'il soit dans une volonté de se couvrir sur tes pertes ou pas, on n'a pas le choix d'utiliser un courtier. Alors c'est clair, certains diront oui, mais on a quand même le choix d'utiliser un courtier qui est régulé en Europe. Mais même s'il est régulé,

  • Speaker #0

    les statistiques restent les mêmes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, tu as choisi un courtier qui est européen et qui a la régulation, par exemple, ESMA ou peu importe la dernière en date, qui du coup te propose un effet de levier de 1 sur 30, que les statistiques vont être différentes.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est clair. Et toi, tu as cette obligation aussi, sans vouloir prendre ta défense, mais c'est plus une logique business, de mettre sous les yeux de ta communauté, donc tes prospects finalement, ton avatar, le produit, l'offre qu'ils désirent réellement avoir. Et si tu as 80-90% de ta communauté qui dispose d'un capital entre 200 et 3000 euros par exemple à déposer, qui veulent utiliser de l'effet de levier et qui ont conscience des risques liés à l'effet de levier, mais que les brokers réguliers ne permettent pas d'utiliser l'effet de levier qu'ils désirent utiliser, tu es dans l'obligation presque de leur proposer un broker, un courtier, avec lequel tu établis un partenariat, tu crées une relation commerciale où tu as confiance en eux tel que tu l'as évoqué, et que donc ils peuvent opérer sur le marché tel qu'ils ont envie de le faire.

  • Speaker #0

    Exact. Et vu que c'est des... avec qui je travaille déjà sur un certain temps, j'ai un poids de force dans les négociations et dans la défense de mes clients.

  • Speaker #1

    Ça fait combien d'années que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Ça fait à peu près 4 ans du coup depuis 2019.

  • Speaker #1

    Tu as toujours travaillé avec le même courtier ou tu as changé ?

  • Speaker #0

    J'ai changé mais là ça reste en fait c'est le même groupe mais peut-être que la marque change mais ça reste le même groupe. Et du coup au final j'ai un lien qui est plus que privilégié. Aujourd'hui je suis numéro 1 filier mondial chez un des courtiers avec lequel je travaille. Donc forcément, j'ai un poids de force que les autres n'ont pas. Mais mon but, je vais le dire encore une fois, c'est les clients. Parce que c'est ma communauté, on a pris du temps à les former, à les éduquer. C'est nous qui les avons emmenés sur ce terrain-là. Donc forcément, aujourd'hui, c'est eux que je défends.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et pour que les gens se rendent compte également du type de commission qu'on peut aller chercher, et après, on expliquera aussi le business model en tant que tel, parce que souvent, les gens peuvent penser que c'est très facile et qu'il suffit... D'avoir 10 personnes autour de soi et puis tu vas tout de suite gagner des milliers d'euros sans rien faire. La réalité est toute autre. Ce qui est assez dingue, c'est qu'un courtier, tu vas par exemple apporter un client qui va déposer, disons, 500 dollars et le courtier va être en capacité de te rémunérer dans un laps de temps très court à partir du moment où l'individu a fait quelques-unes de ses premières opérations directement et validé son compte, plus que le dépôt initial de la personne. Donc exemple, j'apporte un client à 500 dollars, très bien. Je vais être rémunéré peut-être 600, 800 dollars, jusqu'à parfois même plus selon les deals avec les courtiers que tu peux avoir. Et c'est là que tu te rends compte en fait que la logique du courtier est telle qu'il sait que derrière un, la plupart des gens... La valeur client. La valeur client, tu vois. Il a une maîtrise telle sur sa valeur client et donc la LTV du client, la last time value du client avec ses dépôts futurs, avec le fait qu'il va gagner, perdre, gagner, perdre...

  • Speaker #0

    Sa recommandation, etc. le fait qu'il puissent se faire targeter par d'autres offres promotionnelles, d'autres courtiers il y a plein de techniques qu'eux font qui font qu'ils soient rentables mais du coup oui en gros t'as deux modèles aujourd'hui dans l'affiliation trading, t'as le modèle où t'es payé au CPA, du coup c'est une commission fixe, une seule fois et t'as le modèle un petit peu plus moyen long terme qui peut te permettre de créer une rente sur le volume de trading que vous faites donc en fonction du modèle choisi forcément t'as accès à des commissions différentes Estimons qu'on parle du CPA, vu que c'est la chose que je connais un petit peu mieux. Donc aujourd'hui, j'ai introduit un client, par exemple, au courtier, et je suis payé une fois que le client a fait certaines conditions de trading. Donc ça peut aller, par exemple, de 200 dollars à 1200 dollars, en fonction du dépôt qu'il a fait et en fonction des paliers qu'il y a dans ton deal. Maintenant, c'est de se dire, ok, aujourd'hui, pour être franc avec toi, et c'est une exclue que je vais donner, la valeur d'un client dans le trading, elle est au-dessus des 3000 dollars. Je ne donnerai pas le chiffre exact, mais elle est au-dessus. Donc, peu importe combien ils payent eux, que ce soit 500, 200,

  • Speaker #1

    400. Ils restent rentables.

  • Speaker #0

    À 6 fois à peu près, minimum. Pas sur tous les clients, mais tu n'as pas besoin que 100% des clients soient rentables pour ton activité. Tu as besoin de ce petit 1 à 10% pour que ton activité explose. Et c'est sur ça qu'ils capitalisent.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant. Ce que je trouve extrêmement intéressant, et c'est ce qui a fait aussi... T'as réussi, tu disais tout à l'heure, et ça je ne le savais pas, donc c'est encore plus intéressant, c'est que tu es aujourd'hui, en tout cas sur ce courtier, ce groupe de courtiers, l'affilié numéro 1 mondial. Donc pour être l'affilié numéro 1 mondial, naturellement, il faut dégager du volume et faire du volume, c'est ce qui fait aussi le chiffre d'affaires que tu as évoqué en 2022, je sais qu'il est aussi conséquent sur 2021, je sais qu'il sera aussi très conséquent sur 2023, donc tu es plutôt dans une phase ascendante de tes différentes activités. malgré le fait en plus que la vision globale des gens sur le marché est plutôt négative à l'égard des coulissiers, pessimiste et commence à se dire est-ce qu'on se ferait pas un petit peu avoir à Ausha droite et c'est aussi pour ça que je voulais faire ce podcast avec toi. La façon dont tu as développé ton business, c'est extrêmement intéressant, c'est que tu t'es dit aussi, bon, le fait que moi-même je sois la face visible du business est une chose, je peux moi-même fédérer, créer des communautés. délivrer un message, mais il y a des gens autour de moi où je vais me créer un entourage de gens qui eux-mêmes sont influents, plus ou moins que moi, qui ont des communautés plus grosses ou moins grosses que toi, dont certains qui ont des millions de followers, et je vais établir un deal qui fait que je vais leur faire profiter de toutes mes années d'expérience, des relations de confiance que j'ai établies avec les brokers, et on va établir un deal où je vais prendre un certain pourcentage de ce qu'ils vont réussir à générer et vice-versa. pour pouvoir aller chercher justement par exemple un million de personnes sur des groupes au global encumulé. Est-ce que tu peux nous parler justement de cette phase où tu as créé, moi je te vois comme une sorte de pieuvre de l'affiliation justement sur le marché aujourd'hui de l'affiliation dans le trading. Certains pourraient dire que c'est du génie, d'autres pourraient dire que c'est une association de malfaiteurs, une escroquerie en bande organisée. on pourrait vraiment moi je suis vraiment neutre sur la chose parce que ce que je vois c'est une autre Une opportunité entrepreneuriale, c'est le fait de saisir cette opportunité. C'est le fait de réussir là où la plupart des gens n'ont pas osé ou ont échoué. Et c'est surtout le fait que vous ne forcez personne à investir. Vous leur exprimez les choses telles qu'elles sont. Alors oui, effectivement, avec un discours marketing. Alors oui, effectivement, en leur montrant que tu peux mener la belle vie une fois que tu as atteint un objectif, etc. Mais en même temps, tu ne vas pas dire aux gens, clique ici. en deux semaines tu vas devenir millionnaire, mets toutes tes économies et puis à dire que pourra on s'en fout donc il faut redonner du cadre je pense à la chose il y a des bonnes pratiques,

  • Speaker #0

    il y en a des moins bonnes mais explique nous justement un petit peu comment t'as pu structurer cette pieuvre autour de toi le marché était déjà là de l'affiliation trading avec d'autres personnes que j'avais formé dans mon marketing à l'époque, donc eux avaient le marché et du coup à un moment il y a une régulation qui passe un peu sur Snapchat Et Snapchat interdit du coup tout ce qui est activité de crypto, placement financier, etc. Ça date de deux ans à peu près. Et là du coup, ça met un peu un coup au moral à tout le monde parce que la plupart du coup utilisaient des influenceurs Snap. Et moi je me dis, ok, je dois venir avec une idée différente. Au lieu de cette fois-ci envisager le partenariat sous forme de contrat, ce qui était ça à l'époque, certains influenceurs étaient payés, je ne sais pas, peut-être de 10 000 à 50 000 euros par mois sur un certain nombre de postes. Du coup, je me dis, OK, on va les intégrer au process et comme ça, ils seront partie prenante du projet et ils vont vouloir avancer, mais dans leur maîtrise la plus pure. La maîtrise la plus pure que tu as, c'est que tu as une communauté et tu ne sais pas forcément comment la monétiser ou comment donner de l'impulsion à tes activités. Je viens, je t'apporte mon image, je t'apporte mon expertise sur les marchés, je t'apporte mes équipes et je t'apporte mes process et mes partenariats et mes relations. Donc, tu as tout sur un plateau d'argent. À toi de voir si tu as envie de le faire ou pas. et c'est du coup si tu as envie de le faire tout ce qui est à côté on va l'enlever parce que du coup ça rentre en contradiction avec l'image qu'on a envie de créer, le projet sur lequel on a envie d'aller tu peux pas me parler de shampoing et faire du trading en même temps, il faut qu'il y ait une logique dans la chose donc je pars sur cette optique là et je me dis aujourd'hui moi même j'ai pas envie de m'associer à n'importe qui, il faut que je vois que les gens soient sérieux, qu'ils aient quand même une bonne image et qu'on n'en voit pas non plus les gens n'importe où, donc je fais très attention à ce qui est proposé, au service qui est délivré. Et notamment aux personnes avec lesquelles je m'associe, donc dans certains où je suis en image front, et dans d'autres où je suis en backstage, mais je gère un petit peu la stratégie de groupe. Donc du coup, je m'associe à certaines personnes, et au total, sur un an et demi ou bientôt deux ans du coup, on a fait à peu près douze partenariats, quelque chose comme ça. Certains que j'ai gardés quelques semaines, d'autres que j'ai gardés quelques mois, et d'autres qui sont là avec moi depuis le début et qui sont restés, et c'est tout un travail. C'est un travail de... C'est un travail de script, c'est un travail d'idées, il y a plein de choses qui rentrent en compte parce que, en fait, si tu n'as jamais parlé de trading, la première manière dont on vient approcher ta communauté avec, il faut quand même qu'il y ait quelque chose. Exactement. Et avec ce quelque chose, au fur et à mesure, tu te développes. Et on le sait tous. Tout à l'heure, on va peut-être parler des barrières à l'entrée. La première barrière à l'entrée, c'est que la plupart des gens avec qui je travaille sont inaccessibles. Ça veut dire qu'à moins d'avoir... Une relation directe ou une relation qui est proche d'eux, ce n'est pas des gens qui répondent à leur mail, c'est des gens qui ont pour la plupart déjà de l'argent et du coup qui ne sont pas en mode « je recherche la prochaine collaboration » . Donc ça a été super compliqué de développer ces partenaires.

  • Speaker #1

    C'est des gens qui reçoivent les dizaines de propositions par jour.

  • Speaker #0

    Par exemple, un des snappers avec qui j'ai travaillé qui fait à peu près un million d'audiences par jour, du coup, le gars, tu lui envoies un message, il ne te répond pas, tu le contactes sur son mail, il ne te répond pas. Tu la recèles, il te répond. Va le trouver, tu vois. Mais du coup, j'ai quand même réussi à passer ces barrières-là. Comment ? Avec mon réseau et les gens que je connais.

  • Speaker #1

    Et comment on fait justement pour se créer un réseau et pénétrer l'impénétrable ?

  • Speaker #0

    Par exemple, une technique que je peux donner, c'est qu'il faut être à l'affût de tout ce qui se passe. C'est-à-dire que si quelqu'un, t'as vraiment envie de l'avoir, s'il te snap un mug, tu dois savoir où il est. Et du coup, t'auras peut-être deux minutes devant lui. pour le convaincre et le pitcher.

  • Speaker #1

    Ça t'est déjà arrivé de voir une story, un snap, de dire, ah, il est dans cet endroit, tu prends ta voiture, t'y vas.

  • Speaker #0

    Mais ils montrent même pas les endroits, les gens comme ça. Parce qu'en vrai, ils sont publics. Donc ils veulent pas forcément que les gens savent sache où ils vont manger, où ils sortent, etc. Donc après, tu as deux minutes. Et souvent, ils ne sont pas seuls. Donc, je suis avec mes amis, je suis en train de kiffer. Vas-y, viens, on parle de ça plus tard. Je verrai. Envoie ta proposition. Donc oui, il faut se battre, mais ça, ça peut être une technique.

  • Speaker #1

    Ok, je vois. Et tu évoquais tout à l'heure que tu as fait une douzaine de partenariats, certains qui ont duré quelques semaines, d'autres quelques mois. Est-ce que tu peux nous partager les enseignements que tu as eus sur des partenariats qui sont peut-être... moins bien passé justement et pourquoi justement ils ont un tamis interne l'une des choses qui peut justifier un échec c'est qu'on a pas assez approfondi l'analyse de avec qui on travaille c'est à dire que nous on a un spectre par exemple de temps sur quelqu'un on va se dire que ça fait 3 mois qu'on le suit et qu'on l'observe donc

  • Speaker #0

    on le regarde de loin on voit ce qu'il fait, on voit qui il promouvoit quel type de placement etc avant de vouloir travailler avec lui mais on a pas eu le spectre de ces 2 dernières années Merci. Et peut-être que dans le passé, il avait travaillé sur quelque chose de pas légit. Et du coup, le moment où il parle à sa communauté d'investir ou quoi que ce soit, ça ne marche directement pas. Ça veut dire qu'on a mis des efforts, du temps. Il y a peut-être eu des avances financières en jeu. Il y a peut-être eu des activités faites ensemble. Il y a toute une vie qui se crée pour, au final, arriver sur un CA beaucoup, beaucoup trop faible, qui, du coup, ne donne même pas la possibilité de vouloir continuer. parce que le plus tu continues, le plus t'engages de dépenses. Aujourd'hui, pour faire un truc bête, mais quand moi je vais en vacances et quand je mets une bulle ou quoi que ce soit dans mes groupes, peut-être que cette bulle-là m'a coûté 3000 euros de business class. Mais toi, en tant qu'influenceur ou en tant qu'associé, tu ne m'as pas donné 3000 euros. Pourtant, ça fait partie du système qu'on a créé. Donc au final, il peut y avoir ce problème-là. de mauvais jugements ou de mauvaises analyses au départ. Et du coup, aucune réceptivité des gens à qui on adresse le propos. Où on est arrivé sur notre propre problème, c'est qu'on a tellement saturé le marché...

  • Speaker #1

    Que ça fait le tour. Tu dois trouver d'autres moyens d'acquisition. Oui,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça. On a saturé notre propre marché.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    tu me parles de ce groupe, je suis déjà dedans.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Je reviens sur un sujet qui est intéressant parce que ce que tu évoques est en fait complètement adaptable à n'importe quel type d'industrie. C'est-à-dire que tu as quand même mis en place un mouvement, un move qui était assez stratégique et intéressant. C'est que je recontextualise. Tu identifies un gros influenceur qui fait énormément de placements, peut-être même avec des concurrents à toi, qui va prendre peut-être 3 000, 5 000, 10 000, 20 000, 2 000, 3 000, etc. pour des stories, peut-être même parfois plusieurs stories par jour, et qui, sur le mois, va générer... Alors, ça peut choquer certaines personnes, mais la typologie d'influenceur, pour certains avec qui tu as travaillé, avec qui tu travailles, c'est entre 150 et 300 000 euros par mois qui généraient, avec déplacement de produits, lors de la période fast déplacement de produits. Et tu vas tout simplement lui dire, écoute, moi j'ai un business model, celui-ci, on peut travailler ensemble, je m'occupe de tout. ont fait... je ne sais pas par exemple 50-50 ou peu importe le deal que tu as établi. Et on peut aller chercher potentiellement ce type de résultat. Par contre, le prix à payer, c'est que tu dises non à tout ça. Et c'est une exclusivité que je te propose ici de façon à aussi te créer une image parce qu'en termes de branding, tu l'évoquais. Oui,

  • Speaker #0

    ça améliore leur vie.

  • Speaker #1

    C'est certain et c'est plus simple, c'est plus cohérent. Il y a beaucoup d'avantages de par cette opportunité. Le lundi, tu vends des chaussettes. Le mardi, du shampoing. Le mercredi, je ne sais pas, le jeudi, des culottes menstruelles. Et puis le vendredi, ça ne fait pas de sens. C'est que tu ne crois à rien. C'est ça, exactement. Puis à chaque fois, c'est le nouveau produit extraordinaire, incroyable, que tu as testé.

  • Speaker #0

    Les gens n'y croient plus.

  • Speaker #1

    Exact. Moi, je me souviens d'un truc, et c'est fou quand même pendant cette période. J'habitais à Londres et j'étais, alors pas voisin de palier, mais dans la tour d'en face. C'était à Charrington Tower. à côté de la city et de... Je ne sais plus le nom du quartier, mais bref, peu importe. Et j'étais voisin d'en face de Nabila à l'époque. Et du coup, on avait le même endroit où tu reçois tous les colis. Il y avait tous les jours des box. Un truc de fou. Les colis et les colis et les colis. Jusqu'à même, à un moment donné, je voyais des fois des sortes de charrettes où le... Pas tous les jours quand même, mais c'est là que tu te dis c'est dingue. Et du coup, il y avait une telle profusion de colis, parfois même des choses que j'imagine ils n'avaient même pas commandé. Et ce n'est même pas une critique. Moi, j'admire beaucoup le parcours de Thomas Nabila et d'autres gros influenceurs, etc. qui ont su... justement après se créer une image au-delà de l'aspect télé-réalité ou autre et qui perdure et qui je pense perdureront dans le temps alors que certains, on va en parler rapidement, tu vois aujourd'hui la descente aux enfers qui est juste folle. Faudrait que je réussisse à trouver un gros influenceur du marché pour faire un déclic là-dessus, il y aura un épisode fou à faire. Bref, et du coup par rapport à ça tu vois, la réflexion que je me dis c'est que tu l'as privatisé, tu as offert un deal, tu as créé en fait une offre irrésistible au travers d'une proposition commerciale, alors que la plupart en fait se disent juste voici une proposition et ne se posent pas plus de questions. Et ce ne sont pas devenus juste des influenceurs pour toi, mais des associés. Et ça, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Et une des choses qui est importante, c'est que la part des gens font des placements, mais ils ne connaissent pas l'après. En gros, c'est au désir de l'entrepreneur qu'il les a sollicités.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc moi, la première des choses, je leur disais, si quelqu'un est prêt à vous payer autant, c'est qu'il y a une logique derrière. Mais cette logique, je vais te l'ouvrir et je vais être transparent avec toi. Mais on a tout un système de tracking qu'on donne du coup en forme de report aux gens avec qui on travaille, qui du coup aussi fait notre force. Et du coup... C'est sérieux, ça les rassure. Exactement. Tu as toujours l'actualité de ce que tu produis et tu sais où tu vas. Donc à peu près, tu peux avoir une estimation de combien est-ce que tu perçois.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Et ça peut du coup avoir un effet... motivateur dessus.

  • Speaker #1

    C'est sûr, clairement. Et je me posais une question parce qu'il y a eu justement une grosse polémique autour des influenceurs, avec même Booba par exemple qui a fait beaucoup de bruit. Quel impact ça a eu sur ton activité, entre la polémique, le fait que le niveau d'éveil du marché français s'est aussi élevé à l'égard des... pratiques, parfois douteuses, fallacieuses, mensongères, borderline de certains influenceurs. Je dis certains, mais la réalité, c'est qu'en tout cas, à mes yeux, c'est quand même une majorité. Et en plus de ça, le fait que tu as fait un peu le tour du marché, comme tu l'évoquais, le nouveau groupe, machin, mais je suis déjà dedans. Du coup, quel impact ça a eu sur ton activité ?

  • Speaker #0

    Quelqu'un comme Booba n'a pas d'impact sur mon activité directement. Par contre, les plateformes de réseaux sociaux ont un impact. Je peux donner un exemple simple. TikTok, du coup, ces derniers mois, a enlevé les liens Telegram en lien direct des biographies, mais du coup, a aussi enlevé Linktree. Donc en gros, moi, par exemple, je fais des tests simples. Je prends 4 téléphones de 4 personnes que je connais et je leur demande d'aller sur mon profil et le lien disparaît sur un téléphone sur 3, voire un téléphone sur 2. Premier problème, du coup. Le lien n'est pas diffusé, pourtant tu passes du temps à créer du contenu pour aller chercher une audience si je me bats sur moi. Mais c'est pareil que mes influenceurs pourraient avoir. Et la deuxième chose, je travaille aussi avec pas mal de personnes sur Snap. Et Snap récemment, ils ont du coup banni les liens Telegram. En fait, quand tu cliques dessus, maintenant il est écrit ce site web peut être dangereux. Mais sur Telegram, il n'y a pas que des choses dangereuses. Moi, par exemple, j'ai une communauté de motivation à côté de ce que je fais, que j'alimente depuis trois ans à peu près. où je donne des conseils tous les jours, qui est gratuite, il n'y a pas d'offre payante derrière ou quoi que ce soit, qui est sur Telegram aussi, où il y a 70 000 personnes. Donc il n'y a pas que des mauvaises choses sur Telegram, après il y a eu tellement de mauvaises choses que du coup les gens assimilaient à ça. Donc en fait quand tu as Snapchat, TikTok, et du coup le dernier maillon c'est Instagram ou d'autres réseaux qui du coup bloquent l'accès des liens, ça ça a un impact direct sur notre business. Parce que du coup toute l'audience qu'on crée ne peut même pas cliquer sur une offre, tu vois. Après, certains me diront, on a des techniques. Par exemple, tu peux créer un site vitrine et du coup, tu mets un lien en plein milieu. Mais encore une fois, ça diminue la force de conversion.

  • Speaker #1

    La friction, la friction. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a plus d'étapes. S'il y a plus d'étapes, il y a plus de réflexion et les gens souvent sont fainéants.

  • Speaker #1

    Il y a un taux de déperdition qui est considérable. Tout à fait. Et justement, de par le fait que ça, c'est intéressant, tu dis, on a fait le tour du marché. C'est quoi maintenant la suite, les nouveaux canaux d'acquisition que tu vas mettre en place ?

  • Speaker #0

    Je ne peux pas parler de tous les canaux, mais on se déporte peut-être vers un autre modèle, parce que là on est obligé de le faire. L'autre point pendant, c'est la régulation. Donc là récemment, il y a eu une loi qui est parue, enfin qui est parue, qui a été validée au Sénat et qui va bientôt être directement appliquée. Donc par rapport à la régulation, on est obligé de faire différemment. J'ai une équipe de juristes, j'ai des avocats derrière moi, donc on a déjà pensé à l'après. Maintenant, je ne peux pas trop en parler, donc c'est la surprise des prochains mois. Sinon, je donne de la force à mes compétiteurs. J'ai eu pas mal déjà de personnes qui ont copié le modèle que j'ai fait. Donc là, si je leur donne de l'avance, tu imagines bien qu'ils vont... Penser sur l'opportunité.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais je pourrais t'en parler en off.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et un autre sujet, c'est les haters. Les haters, quand tu as du succès, t'as des haters, c'est normal. Quand tu es visible, t'as des haters, c'est normal. Quand tu diffuses un message, qu'il qu'il soit, t'as des haters, c'est normal. Aussi positif soit-il, t'en auras toujours. Il y a un truc que j'ai trouvé intéressant chez toi, c'est qu'on a eu une discussion en off il y a de ça quelques semaines, lorsque je t'ai invité pour faire un épisode ensemble. Et tu m'as dit, voilà, moi j'ai rarement fait d'interview, c'est peut-être même une des premières fois où justement tu évoques ton parcours et tu dis des choses telles que tu les dis ici aujourd'hui, et merci pour la confiance d'ailleurs que tu m'accordes.

  • Speaker #0

    Si ce n'était pas toi, je ne l'aurais pas fait, mais avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je te remercie. Et du coup, justement, par rapport à ça, tu me disais, voilà, j'en ai marre de lire des choses sur Internet ou d'entendre des choses sur moi qui ne sont pas la réalité, qui sont une réalité qui est biaisée par des croyances, par des choses, par des faits. qui ne sont pas les miens ou qui sont sortis de leur contexte. C'est un peu comme si on découpait une phrase de l'épisode et qu'il a dit ça, ça c'est sa réalité. Non, il y a tout un contexte autour de la chose. Et donc, tu as choisi d'être davantage visible. Tu as lancé ta chaîne YouTube, tu es davantage visible sur les réseaux sociaux, tu fais ce type de format. On mettra d'ailleurs les liens de tes réseaux comme sur chaque épisode à chaque fois. directement dans la description, que ce soit l'audio ou la vidéo. Bref, comment tu as géré justement les haters ? Est-ce que ça a eu un impact sur toi ? Est-ce que c'est quelque chose qui te donne de la force ? Est-ce qu'au contraire, ça peut créer de la douleur chez toi ? Est-ce que même peut-être ça a été la cause de cette phase difficile que tu as évoquée de dépression pendant sept mois ou pas du tout ? Ça peut être intéressant d'avoir ton point de vue là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça a très très peu d'effet sur moi avec le temps, vu que je sais à peu près la vie que j'embrasse et le costume dans lequel je suis. Et forcément, il y en a qui aiment, il y en a qui n'aiment pas. Et je comprends les gens par rapport à leur point de vue. Par contre, vu que je travaille avec des gens et que je suis associé avec certaines personnes, je remarque que ça a plus d'impact psychologique sur eux parce que je dois les conseiller sur certaines choses, sur certains mots qu'ils lisent. Des fois, ils peuvent douter du business. Et du coup, voilà un autre problème qu'on peut rencontrer dans la vie quotidienne de ce que je fais. C'est ça. C'est en gros un influenceur qui s'engage avec toi et qui reçoit des retours. Mais des retours qu'il a lus, par exemple, sur lesquels il s'est baladé sur Twitter, et qui du coup changent d'avis. Donc en gros, aujourd'hui pour moi les haters c'est comme une force. Forcément si tu en as, c'est que tu as du succès, c'est que tu es brillant, c'est que tu commences à monter, c'est que tu as de la lumière et les gens auront toujours quelque chose à dire. Maintenant je classifie les haters. Pour moi par exemple, un truc con, mais le haters de TikTok n'est pas le même que sur un autre réseau social parce que les gens passent sans contenu à la seconde et du coup ils s'arrêtent sur mon contenu, mais évidemment que tu vas me tirer dessus. Parce que tu n'as pas appris à me connaître, tu ne sais pas d'où je viens, tu ne sais pas ce que je fais et tu n'as pas vraiment voulu t'intéresser. Toi par exemple, dans ta pause, ce qui te rend heureux, c'est de diffuser du mal dans la vie des gens, diffuser du négatif. Et je me suis souvent posé cette question, de qui est-ce que j'étais au début ? Est-ce que j'étais quelqu'un comme ça ? Et la réponse est non. Et je ne sais pas si toi tu l'étais, mais chez la plupart des entrepreneurs qui ont de la réussite, ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai toujours été aussi inspiré par la réussite justement.

  • Speaker #0

    Je prends ça comme une force. On n'a jamais été aigri vis-à-vis des autres. Pour moi, l'entrepreneur accomplit, encourage, stimule, propose. Et celui qui ne réussit pas, souvent, il détruit. Il cherche à trouver la petite chose qui est mal dans ce que tu fais. Je ne leur en veux pas, ces personnes-là. Mais pourquoi cette frustration se dirige vers une personne que tu ne connais même pas ? Apprends à me connaître et après, décide si tu m'aimes ou tu me détestes.

  • Speaker #1

    Complètement. Et je vais me faire peut-être des haters en disant ça, mais le français, et j'insiste, c'est vraiment quelque chose que j'ai identifié, le français, pas le francophone, mais le français a un vrai problème avec l'argent en général et un problème avec la réussite. Peut-être que c'est parce qu'il est frustré ou autre. Alors, il n'y a pas que des français qu'on soit d'accord et ça ne concerne pas que tous les français. Voilà, tous les français. Mais proportionnellement, quand je vois des communautés suisses ou belges, je n'ai pas ce même ressenti en général. même des communautés du Maghreb ou autres alors eux c'est les ultras vraiment eux c'est les supporters à fond etc et je trouve ça beau je trouve ça bien mais les français en général souvent il y a un vrai problème et tu dois tout justifier et typiquement, je sais pas si ça a été ton cas mais je sais que par exemple c'est le cas de certains influenceurs avec qui tu as pu travailler, des gros influenceurs où ils vont être jugés, insultés on va dire que c'est des menteurs qu'ils ont volé leur lifestyle, que leur maison c'est pas leur maison, que leur voiture c'est pas leur voiture. Pourquoi selon toi justement, qu'est-ce qui justifie ce vrai problème avec l'argent ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai remarqué une chose, c'est que la plupart ils apprécient plus le fait de vivre leur vie que de vivre dans les réseaux, même s'ils ont été créés. par les réseaux. Donc ils ont grottis une audience dedans, mais ils ont réussi à avoir ce détachement dans la vraie vie. Par exemple, un de mes amis, l'autre fois on en parlait, c'est aujourd'hui si je montre le fait que je détiens la voiture, c'est-à-dire la carte grise, on me demande la voiture, je montre la voiture, on me demande d'avoir une maison, je montre la maison, on me demande la montre, je montre une montre, on me demande quelque chose d'autre. Les gens ont toujours quelque chose à reprocher. Du coup, ça ne s'arrête jamais. C'est que même si tu rentres dans cet esprit justificatif, Ce que je ne fais pas, parce que j'ai même pas envie que j'ai pas de temps à consacrer dedans, tu n'en finis pas.

  • Speaker #1

    C'est une spirale.

  • Speaker #0

    Exact. Mais du coup, eux, c'est pareil. La plupart, ils savent qu'il y a des polémiques sur eux. Ils savent qu'il y a des bad buzz parce qu'ils lisent comme nous. Ils sont connectés sur les réseaux, ils voient Twitter, ils voient etc. Mais ils se disent, mais purée, aujourd'hui, quel impact ça a dans ma vie ? J'ai mes enfants, j'ai ma femme, je mange de la même manière, je vais au sport. j'ai développé des activités peut-être qu'à certains endroits certaines activités n'étaient pas bonnes Mais aujourd'hui, ça fait partie de mon passé. J'ai envie de corriger ça. Mais oui, la plupart des gens que j'ai dans mon entourage, ils sont pas aussi... Ils sont assez développés, assez stimulés par rapport à cette idée-là. Mais ils ont surtout du détachement par rapport aux haters. Parce qu'ils connaissent plus leur vie. C'est souvent cette forme de... S'il me dit ça, c'est que c'est plus lui qui est mal à l'aise que moi. Parce que je n'ai jamais eu cette réaction et du coup, j'ai du mal. entre guillemets, à la comprendre.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. C'est parce qu'on élève notre niveau de conscience, à ça en l'occurrence, et puis tu deviens hermétique au fur et à mesure du temps à ce genre de choses. Donc oui, je comprends tout à fait. Un autre sujet que j'aimerais aborder avec toi, tu as aujourd'hui développé un vrai réseau autour justement du monde de l'influence. Et tu fais partie de ces rares personnes qui peuvent, je pense, avoir la légitimité de parler du monde des influenceurs à Dubaï. parce que tu les connais personnellement quasi tous ou tu connais des gens qui les connaissent quasi tous. Tu as été invité à certains anniversaires, soirées, dans des cocons très privés justement de la plupart d'entre eux parce que tu fais partie du décor et certains sont tes associés, etc. Bref, comment tu expliques cette descente aux enfers du monde de l'influence à Dubaï, notamment les influenceurs télé-réalité ? Tu vois certains, certaines... ben voilà, celles qui aujourd'hui c'est pas un jugement, c'est un constat et moi je respecte n'importe quel individu peu importe ce qu'ils font avec leur intégrité physique ou les messages qu'ils véhiculent mais entre ceux qui ont des reportages YouTube parce qu'ils ont mis en avant des opportunités qui sont parfois des scams littéralement et qui ont des problèmes avec la justice celles qui aujourd'hui ne gagnent leur vie que grâce à des comptes mimes ou OnlyFans et encore une fois c'est pas un jugement mais c'est comme ça et euh Et c'est vrai que c'est un petit peu moins, c'est pas quelque chose dont tu es fier en général à raconter à tes parents ou à tes enfants. Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'on est quand même passé d'un niveau où en 2020-2021, c'était littéralement des stars, les rois du monde. Tout leur souriait, tout fonctionnait. À aujourd'hui, certains sont même rentrés en France, ont diminué leur rythme de vie de x10, x20, x100 et sont passés de gagner 100 000 euros ou plus par mois. à quelques milliers d'euros, voire même de voir brader les choses. Moi, je vois, j'ai des amis qui ont des agences de marketing d'influence, pour te donner plus de contexte à mon propos, certains influenceurs qui ne répondaient même pas aux sollicitations de ces agences, aujourd'hui en demandent et relancent les agences pour réussir leurs déplacements qui sont vendus des fois 20 fois moins cher qu'ils n'étaient vendus il y a de ça 18 mois, 24 mois, voire même parfois une année. Donc, qu'est-ce qui explique cela selon toi ?

  • Speaker #0

    En gros, pour moi, il n'y a jamais de paradis éternel. C'est-à-dire qu'une fois qu'on est sur une niche qui est surtout nouvelle, elle est vouée à être un peu chahutée à un certain endroit. Par exemple, on l'a vu nous-mêmes, la période des NFT, ça a été une période explosive, mais qui a été chahutée, qui a disparu. Et du coup, le marketing d'influence n'était pas un milieu qui reste très sur le long terme, si peut-être la forme allait changer ou la manière dont c'est fait. Et du coup, pour moi, les moins honnêtes ont fini par disparaître. donc ceux qui ont le plus plus envoyer de mauvais placements à leur communauté, leur communauté soit les regarde pour les regarder, donc plus d'achats, plus d'aucune décision, soit leur communauté a descendu parce qu'ils sont plus en télé, etc., et qui ont eu des bad buzz, certains ont même eu des... enfin, des problèmes sexuels, tout ça, etc. Donc, au final, c'est parti un peu trop loin, et du coup, par contre, ceux qui sont restés fidèles, J'en vois certains qui fonctionnent et qui cartonnent, tu vois, et du coup qui ont toujours leur communauté, qui sont toujours là, qui font peut-être moins d'argent, peut-être divisé par deux, divisé par trois, mais qui arrivent à maintenir leur style de vie. Je dirais que la plupart aussi sont influenceurs, mais sans forcément avoir la double casquette. Influenceurs-entrepreneurs. Mais ceux que j'ai connus qui sont entrepreneurs et qui sont devenus influenceurs sont restés. Donc eux, ils arrivent à prospérer, ils arrivent à développer des activités, etc. Parce que leur essence même, c'est de l'entrepreneuriat. Par contre, ceux dont l'essence même, c'est de la visibilité, le fait qu'il y ait un aspect financier à cette visibilité, c'est un plus qu'on t'a ajouté. Une fois que celui qui t'a emmené le plus, vu que c'était... si c'était de la sous-traitance de vie de certaines agences, tu enlèves ce plus-là, au final, tu ne vaux pas grand-chose. Et en plus de ça, la visibilité que tu as eue, tu n'en as pas fait plus grand soin parce que tu as proposé des choses bizarres à certaines personnes. Et du coup, forcément, tout finit par revenir. Internet a une mémoire, tout finit par revenir. Donc, c'est là où c'est un peu frustrant. Mais il y en a certains qui restent et je suis assez content de ce qu'ils deviennent. Certains créent des petites marques de bijoux, d'autres créent des marques de vêtements. Moi, ça me stimule parce que je me dis, c'était un influenceur de base. On en parlait il y a quelques années. Et là, du coup, tu te projettes vers être entrepreneur. Maintenant, on fait de la bonne manière. Si tu as une marque, tu la gardes sur plusieurs années. Tu essaies de faire des bonnes choses, de mettre un SAV assez carré, etc. Donc, comme ça, tu n'as aucun souci.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, les fameux qui faisaient de la promotion de... Deux sites de dropshipping qui n'envoyaient pas les produits.

  • Speaker #0

    Certains étaient même leur site. Mais du coup, les gens finissent toujours par découvrir. Elle est là la difficulté.

  • Speaker #1

    Comme on dit, quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Justement, aujourd'hui, les gens ne sont plus dupes autour de ça. Et comment toi, parce que tu es aussi lié à ces gens-là, Ben tu... Tu faisais pour choisir ou tu fais pour choisir tes associés finalement, parce que tu lis ton image à eux.

  • Speaker #0

    Dans le business dans lequel je suis, moi je préfère avoir déjà quelqu'un qui a généré un minimum d'argent, c'est-à-dire qui est déjà assez bien, parce qu'il y a un certain style de vie qui va avec, etc. Et du coup, on n'a pas besoin de recréer toute cette histoire. Donc, j'essaye de regarder cet aspect-là. La deuxième chose, c'est sur combien de temps on peut se projeter ensemble et quelle est ta vision. Ok, je vais d'abord te poser la question de ta vision, ensuite je vais t'exposer la mienne. Mais la mienne ne sera pas exposée si on n'arrive pas déjà à trouver un juste milieu au début. Avant même de parler de fait d'être associé, de parler de CA ou quoi que ce soit, on a besoin de voir qu'on va dans la même direction. Si tu me dis clairement, écoute Mohamed, je suis là pour faire de l'argent, et on fait le maximum et qu'on se barre, moi je prends la porte directe, je pars, tu vois. Je ne suis pas la bonne personne. Il y a d'autres personnes qui sont dans la même niche que moi, qui seront la personne adéquate à toi, mais ça ne sera pas moi. Moi, je ne mets pas mon service et mon image avec toi. Donc, je regarde cet aspect-là. Et ensuite, les deux choses les plus importantes pour moi, c'est le sérieux et la vision. Et dans le sérieux, j'introduis l'éthique dedans, le fait d'être professionnel, d'être réactif, d'être disponible. Pour moi, c'est des qualités qui rentrent dans le sérieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Tu parlais avant des NFT.

  • Speaker #0

    Yes.

  • Speaker #1

    Pour moi, les NFT, c'est un sujet qui est intéressant parce que finalement, c'est une opportunité qui a attiré l'attention de tout le monde. Toi y compris, moi y compris, tout le monde, tout notre entourage. beaucoup de gens ont soit investi de l'argent qu'ils ont perdu en général soit créé des projets beaucoup de prétendants pour peu d'élus on le voit aujourd'hui 90% des projets ont perdu 99% de leur volume le marché s'est rétréci c'est incroyable même les plus gros les board apes je crois que la dernière fois je voyais que c'était en dessous de 100 Ethereum c'est 50 un truc

  • Speaker #0

    C'était moins de 100 000 dollars.

  • Speaker #1

    C'est assez dingue quand même quand tu vois ça. Parce que les Bored encore, c'est...

  • Speaker #0

    C'est un très gros groupe. Il y a Ugalabs derrière. Il y a toutes les personnalités auxquelles tu peux penser qui en ont un. Tu ne peux pas avoir plus de crédibilité que cette chose-là.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est les seuls qui, malgré la baisse, n'ont quand même pas baissé considérablement. Pas autant que tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le Bitcoin sur les cryptos. Et les alt en crypto. Il y a des bitcoins dans le monde des NFT qui sont CryptoPunks et par exemple BoredApe qui sont du coup par la même holding. Mais le reste c'est compliqué, tout ce qui est Azuki et compagnie.

  • Speaker #1

    Complètement. Et justement, tu vois, ça retranscrit parfaitement le truc de la hype. Tout le monde se jette dessus puis ensuite boum, tout le monde se dit merde, j'ai fait une erreur. On parlait tout à l'heure en off justement de l'IA et la hype de l'IA. Et on ne va pas forcément polémiquer sur l'IA ou autre, positif, négatif, même si avec plaisir on pourrait colter ton avis, mais c'est plus de se dire, ok, il y a des phases, tu vois, il y a eu la phase dropshipping, boum, tout le monde se met à le faire. Il y a eu la phase trading, pareil, boum, il y a eu la phase NFT, boum, tout le monde se met à le faire. Et la phase IA, et toi c'est quoi ta perception justement aujourd'hui des opportunités, parce qu'on ressent une certaine prise de hauteur. Aujourd'hui, une sagesse de ton côté, tu es assez calme, tu es posé, on ressent que tu as un certain niveau de conscience à l'égard du business, de la vie, que la plupart des gens qui peut-être démarrent et se lancent n'ont pas, et qui pourraient sauter d'opportunité en opportunité. j'en connais beaucoup qui font ça et moi-même j'étais comme ça lorsque j'ai démarré vraiment ce truc de l'objet brillant de tiens je vais faire ça, ça, ça ça mieux que ça et tout donc ouais, il y a Perception et opportunité, comment les canaliser, comment les saisir au bon moment ?

  • Speaker #0

    A chaque fois que j'ai fait un changement dans ma vie, j'ai une grosse responsabilité qui suit derrière. La responsabilité de devoir assurer et de faire mieux que l'opportunité précédente. Du coup, mon ultime goal, c'était déjà de rester dans la même niche, c'est-à-dire le trading, et je le suis depuis 6 ans et demi. Aujourd'hui, je vois des choses qui pop-up parce qu'on est tous les deux connectés à des entrepreneurs, à des gens brillants, des gens qui avancent. Et du coup, forcément, il y a des sujets qui arrivent sur la table, avant que le grand public les voit. Et du coup, tu as envie de te dire, ok, je veux me lancer, mais c'est peut-être l'erreur qui va me coûter ce qu'il y a à côté, et ce que j'ai développé, et mon expertise. Moi, mon expertise, elle est là. Et je regardais un de tes podcasts récemment, où tu disais, je n'ai pas envie de me diversifier, parce que je suis expert dans mon domaine et j'y reste. Et je suis dans la même optique. Je préfère rester sur des activités où je suis sûr A peu près où on va Donc j'ai un plus gros indice de fiabilité que de m'éparpiller et de devoir toucher à tout. Et pour moi, les gens qui touchent à tout ne sont experts nulle part. C'est-à-dire que tu ne peux pas développer une spécialité à vouloir toucher à toutes les assiettes. Donc reste concentré là où tu es et deviens expert. Et même quand tu as des moments de doute ou des moments de régression où tu reviens en arrière et que tu as moins de croissance que le mois dernier, c'est ces moments les plus challengeants, mais c'est aussi les moments où tu peux créer un breakthrough, c'est-à-dire un passage. à un autre niveau. Parce que ça va demander à que tes équipes soient plus mobilisées, forcément vous faites moins, tes associés seront plus concernés, vous allez devoir créer beaucoup plus en moins de temps, et la vitesse à laquelle les gens réagissent quand on est dans un temps stressant, à un moment de descente, c'est ouf. Tu l'as vu pendant le Covid, tout le monde était à la recherche d'un vaccin, les gens ont un claquement de doigts et l'ont sorti, tu vois. Donc dans les périodes de stress, on innove plus et on développe plus. Et moi je passe souvent ce temps à... Des fois je suis avec mes associés et on parle, et je leur dis on ne quitte pas l'appel tant qu'on n'a pas la solution. Si vous voulez rester 4h, on va rester 4h, il n'y a pas de soucis. Là, ça ne sert à rien de me dire demain on reporte, d'ici après demain, etc. On ne reporte rien du tout, la solution il faut la trouver tout de suite. On est 3, 4 cerveaux, 5 cerveaux, il y a 5 personnes allumées, il va falloir trouver la solution. Parce que chaque fois qu'on reporte... Et du coup, c'est pareil par rapport aux opportunités. J'y pense, comme tout le monde. Je suis quelqu'un d'humain, donc je vais être attiré par cet objet. Mais je me dis, OK, je préfère pas y toucher. Je passe mon tour cette fois-ci.

  • Speaker #1

    Je comprends et c'est une bonne approche, je pense. Je parlais avant de sagesse, de prise de hauteur, de niveau d'éveil et de prise de conscience. Quels sont les différents piliers de vie qui sont importants pour toi ? Par exemple, le sport, la spiritualité, la religion, la famille. etc. Comment tu crées cet équilibre finalement ? Parce que j'ai le sentiment que tu m'as l'air quand même aussi assez équilibré, ayant discuté, échangé avec toi à plusieurs reprises, ça fait plusieurs... presque deux ans qu'on se connaît, qu'on s'est rencontrés, et je te vois évoluer au fur et à mesure, et c'est vrai qu'à chaque fois tu évolues.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Et du coup, en gros, pour moi la santé c'est la chose la plus importante vu qu'aujourd'hui, tu sais, on traite du temps pour avoir de l'argent, mais si on les met sur une hiérarchie 3, la santé dépasse le temps et l'argent et j'ai mis du temps à comprendre ça parce que pour moi c'était argent, argent, argent mais du coup des fois au détriment de ta santé tu fais des nuits blanches, tu fais des choses bizarres t'es tout le temps en tournée, t'as une mauvaise hygiène de vie tu manges mal etc j'ai fait énormément de villes en France et je pense toi aussi dans tes séminaires et en fait t'as aucun rythme aucun rythme qui est prolifique vis-à-vis de ta santé du coup la santé j'essaie de le remettre au centre au principal Parce qu'aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir pas mal de revenus, des business qui tournent, etc. Je suis dans une posture moins stressée. Et qui dit moins stress, dit plus de focus sur la santé. Donc en ce moment, je fais de la boxe du coup. J'y vais assez régulièrement. Je fais à peu près 5-6 séances par semaine.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est considérable.

  • Speaker #0

    Et je vais au sauna du coup. C'est mon kiff. J'aime trop ça du coup. Et le sauna pour moi, ça me permet de me déconnecter de tout. Donc je fais à peu près tous les jours deux sessions de 10 minutes et de la douche froide. Et ça aide aussi, je pense, mon corps à développer des anticorps parce que quand tu es malade, ton corps réchauffe. Mais du coup, dans le sauna, tu es déjà dans une température très élevée. Du coup, ça te protège. Donc ça, c'est un petit peu mon hack, moi, qui m'aide. Ça te permet même d'avoir une peau plus lisse, etc. Du coup, sauna, sport, j'essaye de contrôler mon alimentation. Donc au maximum, tu vois, je suis un peu de l'école, je regarde beaucoup d'infopreneurs, de gens qui m'inspirent, et je suis un peu de l'école où protéines, très peu de glucides, beaucoup d'eau, pas de boissons sucrées, pas de boissons alcoolisées, pas de drogue, je fume pas, etc. Donc santé, du coup, la foi, forcément, je suis croyant. Ensuite, ma famille. Je m'assure qu'au moins mes parents soient bien et que j'ai un contact régulier avec eux. Et ensuite, mes business. Et voilà, après, des petits plaisirs. Mes plaisirs, ça peut être voyager, se reposer, se faire masser, etc. C'est des choses que j'aime bien. Mais le tout, aujourd'hui, trouve son harmonie et ça me permet d'être bien, tu vois. De vraiment kiffer ma vie et d'avancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Beaucoup de gens aujourd'hui courent après l'argent. Tu en parlais tout à l'heure. Avant, j'étais argent, argent, argent, etc. Qu'est-ce qui a concrètement changé dans ta vie finalement entre le moment où tu gagnes tes premiers 8 euros et tu veux les retirer pour acheter un grec ? Je raconte souvent cette anecdote dans cet épisode parce qu'elle est assez drôle. Et aujourd'hui, où tu peux gagner plusieurs centaines de milliers d'euros de revenus nets dans ta poche directement, euh Qu'est-ce qui a changé concrètement ? Et à partir de quel palier de revenu, plus rien ne change ?

  • Speaker #0

    Je dirais que le pourquoi évolue avec le temps. Donc, mon premier pourquoi, c'était que mes parents ne travaillaient plus. Chose faite, il y a quelques années de ça. Et une fois que j'ai eu ça, du coup, pour moi, c'était important d'avoir mon chez-moi et la voiture de mes rêves, ce que j'ai aujourd'hui. Donc, ça s'est acté. Maintenant, c'est plus une projection de patrimoine, mais ma vie au quotidien ne change plus. Donc en gros, tu sais, tu as des paliers financiers. Par exemple, mon prochain palier que je vis, c'est 10 millions d'euros de fortune. Je n'en suis pas très loin. Et du coup, ensuite, en fait, j'essaie de déplacer. J'ai des objectifs financiers aujourd'hui pour le temps que c'est et le challenge que ça coûte. Non pas pour l'aspect finance parce que ma vie ne change plus. À partir du moment où tu vis dans le lieu de tes rêves et que tu as la chance d'avoir un bon entourage et qu'au final, ta famille n'a plus à soucier de problèmes, au final, tu n'as plus rien à accomplir de trop gros. Si ce n'est, par exemple, redonner, give back à la communauté, faire de l'humanitaire, etc. Donc, je me vois plus dans des dimensions, cette fois-ci, peut-être humanitaires, et vraiment pousser des objectifs plus loin. J'ai fait mon premier million à 21 ans, et l'objectif directement d'après, je me suis fixé 10. Parce que je ne voulais pas faire 2, 3, 4, 5, c'était trop proche. Et je voulais que ça prenne du temps. Après les 10, peut-être que je vais me projeter direct à 100 ou à 50, tu vois. Et du coup, comme ça, ça me laisse 10 ans, 15 ans de travail, où j'y pense constamment, mois par mois. Mais pas pour l'argent. Ma vie ne change plus. J'ai aussi de la chance d'avoir un entourage super qualitatif. Ce qu'ont à peu près mon entourage et mes amis proches, c'est comme si je l'avais. Donc tu sais, une super belle montre. Par exemple, aujourd'hui, je n'ai pas de Richard Mille, mais plein de mes potes en ont. Donc j'en ai déjà porté, je sais ce que c'est. En fait, j'ai déjà le sentiment. Et du coup, aujourd'hui, c'est à peu près ça qui me drive du coup. Et c'était quoi ton autre question ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a changé concrètement ?

  • Speaker #0

    Ton confort de vie, les expériences que tu peux vivre et toutes les relations que tu peux bâtir. Il y a des relations que tu peux avoir cœur en haut. Du coup, j'étais obligé de travailler pour aller en haut. Parce qu'il y a des gens qui voudront que tu prouves que tu sois assez bon pour te donner un peu de leur temps. Ce qui est pour moi 100% légitime. Je ne vais pas demander aujourd'hui l'assistance ou le coaching de quelqu'un qui fait 100 000 euros par mois si je ne peux pas lui prouver que j'arrive au moins à 5 000, 10 000. Les gens tirent quelque chose de toi, mais sans de donner quelque chose, tu vois. Mais pour moi, c'est un échange de bons procédés. Tu m'offres, je t'offre, on cède, tu vois. Donc oui, fais tes premières classes et ensuite monte en haut. Et j'ai remarqué une chose, c'est qu'en haut, c'est beaucoup plus rapide. C'est un levier incroyablement gros que je vois aujourd'hui. C'est une spirale positive.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai passé quelques jours ici à Dubaï avec certains de mes collaborateurs. Parce que je les ai fait venir. On avait un team building. Et c'était mon anniversaire en plus.

  • Speaker #0

    Bon anniversaire. Merci. Même si on se l'a dit à sauter. Encore une fois.

  • Speaker #1

    Merci. Et vaut mieux deux fois qu'une. Exact. Et du coup, tu vois, on avait une discussion. Et il me disait quelque chose de très vrai. Il me dit... Une des plus grandes prises de conscience que j'ai eues cette semaine, c'est que lorsque tu es entouré d'entrepreneurs qui sont vraiment dans le game et qui ont vraiment des gros résultats, tu arrêtes de chercher les opportunités, c'est elles qui viennent à toi et t'as juste à les choisir, à sélectionner. Et ça c'est la réalité tu vois. Et oui ça peut paraître injuste mais la vie est injuste, c'est comme ça, il faut l'accepter. Et c'est clair que j'en parlais avec quelqu'un... Il y a quelqu'un aussi, il y a quelqu'un d'autre qui lançait son business et qui me disait « Ouais, mais ça ne va pas assez vite, pourtant je commence à faire de l'argent, c'est bien, etc. » Je lui dis « Regarde, tu vas peut-être mettre un an à faire tes premiers 50 000 et moi je vais mettre une heure à faire 50 000. Il suffit d'un seul téléphone, je close un super deal, j'ai encaissé 50 000. Est-ce que je suis plus intelligent que toi ? Non. Est-ce que j'ai plus de chance que toi ? Non. Est-ce que j'ai mis plus d'un an peut-être à faire mes premiers 50 000 ? Oui. » Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement, grâce aux ressources que tu as créées, aux compétences que tu as créées, tu t'es créé un cadre qui fait que tu vas pouvoir aller plus vite que la moyenne, plus vite en tout cas que ma moyenne lorsque j'ai démarré. Mais est-ce que tu dois te comparer à quelqu'un qui fait ça depuis 7 ans, qui a déjà capitalisé, qui a des ressources, qui a du réseau, qui a des contacts, qui a des compétences, qui vaut une certaine valeur parce qu'il a délivré beaucoup de valeur dans sa vie, ou quelqu'un qui comme toi démarre ? Ben non, c'est quelqu'un qui comme toi démarre et encore même, je dirais, ne te compare à personne. Et ça, c'est extrêmement important justement. Et est-ce qu'à un moment donné, toi, tu as eu cette problématique, la plupart des entrepreneurs ont, lorsqu'ils démarrent, c'est justement de se comparer aux autres, de vouloir aller trop vite ?

  • Speaker #0

    Se comparer aux autres, je suis assez OK sur l'idée, mais de la bonne manière. C'est-à-dire prendre tout ce qu'il y a de bon et enlever toutes les pensées négatives que tu peux avoir. Jalousie, tromperie, faux, etc. Tout ça, on met de côté et on garde que le côté inspiration. Je te regardais de loin, j'ai regardé d'autres entrepreneurs à succès, j'ai regardé des gens qui m'inspirent, parce qu'il y a toujours le point le plus sérieux, enfin le point le plus puissant d'une personne. Tu as une qualité qui ressort plus que les autres. Par exemple, quelqu'un, ça peut être le sérieux, l'autre, ça peut être le professionnel, l'autre, c'est la création de contenu, l'autre, c'est le dynamisme, l'autre, ça peut être le speaking, etc. Et du coup, lui, c'est ça, force, force, force, force, force, force. Si j'ai envie d'être le meilleur leader possible... Je dois prendre les forces de tout le monde et je dois les intégrer à ma propre personne. Mais en les développant, il y a des choses qui se travaillent, c'est des skills, ça va s'acquérir. Donc moi j'ai plus cette aspect d'inspiration, full, prendre le maximum de valeur. Ils ont ça que j'aime beaucoup m'instruire. Moi je passe beaucoup de temps sur YouTube chaque jour. Je regarde la plupart des podcasts dont le tien. En fait j'aime m'instruire partout parce que c'est ce qui fait mon essence. J'ai une grosse partie dans mes journées, je vais te dire entre 2 et 4 heures. où c'est full connaissance.

  • Speaker #1

    Chaque jour ?

  • Speaker #0

    Exactement. Mais je ne le fais pas via les livres, etc. Je ne le fais qu'avec des contenus format long, format audio, etc.

  • Speaker #1

    D'accord, intéressant. Intéressant, oui. J'allais te poser la question, justement, les lectures. Donc, c'est intéressant que tu passes plus par du côté format long, formation, podcast, etc.

  • Speaker #0

    Je suis un gros consommateur de YouTube avant de vouloir me lancer sur YouTube. Parce que c'est ce qu'il y a dans ma télé, mais je ne regarde pas la télévision. Du coup, je ne regarde que YouTube.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et mon fil d'actualité est en relation avec ce que je regarde. Donc, c'est entrepreneuriat, info, tu sais, pas mal d'entrepreneurs anglophones.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du Hormozy, du Iman Gadzi, etc.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Du Patrick Bette-David.

  • Speaker #1

    Oui. Très bon ça, très bon. On sent chez toi justement une envie d'avancer, une envie de tout casser. Qu'est-ce qui explique ça ? D'où te vient justement cette force ? D'où te vient cette énergie ? C'est quoi ? C'est une revanche sur la vie ? C'est un déclic que tu as eu à un moment ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai une responsabilité vis-à-vis des gens qui me suivent ou qui me regardent, que ce soit une ou cent personnes ou mille personnes, peu importe le nombre pour moi, parce que ça a toujours une responsabilité. J'ai envie d'être la meilleure version possible à chaque année que je passe. Et souvent, je fais le bilan en fin d'année et je me dis, mais qu'est-ce qui manque pour passer à l'étape du dessus ? Et du coup, je suis dans ce processus constant d'amélioration. qui pour moi est le 1% chaque jour, c'est un peu ma mentalité, et mon modo, que je répète depuis longtemps, et 1% chaque jour, c'est partout. C'est au niveau de ta santé, au niveau de ton état d'esprit, au niveau de tes connaissances, au niveau de tes relations, au niveau de tes finances, parce que c'est un reflet, pour moi, de succès, c'est un bon indicateur. En tout cas, si tu le fais de la bonne manière, et que tu es légit sur plusieurs années, c'est un bon indicateur. Et du coup, quand tu optimises tout ça, tu arrives à avoir un beau résultat. Et toujours aller chercher... T'es jamais à l'abri de découvrir un nouveau toi, et c'est ça qui m'excite. C'est de me dire, mais purée, aujourd'hui je regarde des vidéos de moi il y a 3 ans, qui fait une facecam, je me dis, mais c'est quoi cette horreur ? Qu'est-ce que t'es en train de nous faire ? Qu'est-ce que t'es en train de raconter aux gens ? Je regarde aujourd'hui, et j'en suis sûr que dans 3 ans, je me dirai la même chose par rapport à ce que je fais aujourd'hui. Je vais re-regarder ce podcast et me dire, mais purée, t'as buggé là, t'as fallu corriger ça, tu vois. Et ce processus d'amélioration continue te pousse à toujours vouloir te dépasser. Une fois que t'es parti chasser tous les pourquoi financiers qui disparaissent tous, va falloir trouver d'autres pourquoi. Et cette logique d'impact, elle a toujours été essentielle parce que dans toute ma vie, j'ai toujours... J'ai construit avec les gens ou autour des gens. J'ai construit des organisations de plus de milliers de membres, des communautés de plus de dizaines de milliers de membres. Donc aujourd'hui, ça a toujours été... Les gens me font confiance, mais elles ne prennent pas trop cette confiance pour acquise. Va te battre. Continue à te développer. On n'a pas envie de voir le même Mohamed en 2022 qu'en 2024. Et cet élan de positivité, c'est aussi ce que je transmets à travers mes réseaux. Tu vois, je parle de manière sucin, des fois je monte des paysages, etc. Mais c'est pour pousser les gens, en fait, à les inspirer. Et de leur dire, mais purée, crois-toi aussi en toi. J'ai plus de pièces à mettre sur toi que toi sur toi-même. Ça, ça me gêne, tu vois. On est une forme d'inspiration, une forme d'espoir pour certaines personnes. Mais j'ai l'impression qu'ils mettent pas les mêmes moyens dans cette relation que nous on mettrait pour eux. Tu fais du contenu gratuit. Aujourd'hui, on sait le temps et l'argent que ça coûte, mais c'est une valeur incroyable qui est possible uniquement en 2023. Est-ce que nos parents avaient ça ? Est-ce que nos oncles avaient ça ? Pour eux se développer et pouvoir trouver une idée, mais dans la pluralité des intervenants que tu as ramenés, dans tout le contenu que tu as donné, pour moi, je ne vois pas pourquoi ce contenu ne coûterait pas minimum 100 000 euros, tu vois. Pourtant, il est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est la différence entre le prix et la valeur, justement. Mais effectivement, rien que ce podcast a une valeur de plusieurs milliers, dizaines de milliers d'euros. Pour celui qui l'applique, il suffit d'un seul déclic pour que ça fasse la différence. Ça, je l'admets. Je le reconnais et c'est la mission même du podcast. Est-ce que tu considères que tu es quelqu'un d'exigeant avec toi-même ?

  • Speaker #0

    Super exigeant. Je suis très perfectionniste et je ne suis jamais content de ce que je fais. J'ai la projection que les gens sont super contents de ce que je réalise, mais moi, je suis toujours à la quête de plus. Parce que je suis toujours à la recherche de mieux.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends. Qu'est-ce qui nourrit ça ?

  • Speaker #0

    La longévité. Avant, j'ouvrais cette case et elle me faisait un peu peur. C'est la peur de... Imagine si tu recommences à zéro, ou imagine si tu dois redevenir salarié ou tu retombes à rien. Et en fait, le plus je m'éloigne dans mon parcours... Le moins d'erreurs que je fais, notamment sur mon éducation financière, sur ma manière de gérer mes relations, sur mes différents business et qu'est-ce que je propose, je pense que je fais le moins d'erreurs possibles, mais je reconnais mes erreurs qui font partie de mon parcours et j'essaye d'emmener la jauge le plus loin possible. La jauge pour moi, c'est une histoire de fortune, une histoire de relation, une histoire de connaissance. Ces trois jauges-là, je les pousse le plus loin possible. Et du coup, c'est plus dur de revenir en arrière. Quelqu'un aujourd'hui qui a 30 millions de fortune, 15 ans d'entrepreneur derrière lui et des milliers de relations, il est plus difficile à déconstruire s'il ne fait pas les mauvais choix que quelqu'un qui commence et qui a juste un petit business de 50 000 euros qu'il a fait en deux ans.

  • Speaker #1

    Clairement, on est d'accord. J'ai une dernière question pour toi. Mais avant ça, merci pour cet échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'espère que celles et ceux qui nous ont écoutés ont au moins pris autant de plaisir. à écouter l'épisode que je n'en ai eu à l'anime. Faites-le nous savoir d'ailleurs avec le petit commentaire. Partagez cet épisode, c'est important.

  • Speaker #0

    Likez aussi.

  • Speaker #1

    Likez aussi les 5 étoiles sur Apple Podcast. Faut pas oublier.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    J'espère que t'as mis les 5 étoiles sur Apple Podcast. Je vais les mettre avec plaisir. A chaque fois que j'ai quelqu'un, peut-être pas à chaque fois quand même.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est moins consommateur de ce qu'il y a sur Apple que sur YouTube. Mais sur YouTube, on met les likes, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    On met les likes, on commente, on est là.

  • Speaker #1

    Je vois pas souvent tes commentaires sur YouTube. je vais commenter t'inquiète parfait Le dernier épisode, tu pourras le commenter, t'es pas mal. Plus sérieusement, du coup, dernière question que je pose à chaque fois à celles et ceux qui sont présents ici, c'est parmi tout ce que tu as partagé dans cet épisode avec moi ici aujourd'hui, et merci pour ça, est-ce qu'il y a un truc que tu n'as pas partagé qui a agi chez toi comme un déclic ou qui a créé limite une transformation identitaire chez toi, que ce soit sur le... Du point de vue du perso ou du professionnel, ça peut être une phrase, une citation, une situation, une frustration, quelque chose de positif, quelque chose de négatif, peu importe, t'as vraiment carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #0

    En anglais, il me semble qu'ils appellent ça le gut, mais en gros c'est de faire confiance à son instinct. Souvent on est trigger par quelque chose à l'intérieur de nous, on est en mode poussé, on a une idée, on a une vision, on a un projet, on a une relation qu'on a envie de déclencher, mais on le pousse pas jusqu'au bout. Sauf que moi, mon instinct, je l'ai toujours suivi. Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage, dont mes parents et mes frères, ce qui a le plus de valeur en termes sociaux à mes yeux, qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. Et cette voie a permis du coup de mettre à l'abri, entre guillemets, pas mal de personnes de la famille. Lorsque j'ai contacté mon ancien ami influenceur, qui est toujours mon ami, mais qui n'est plus influenceur du coup, et que je l'ai poussé après 3-4 échecs. à le rencontrer, c'est lui qui m'a montré comment faire mes premiers euros en ligne, donc l'instinct de venir à Dubaï il y a 3 ans et demi, d'avoir la confiance et la vision d'y aller j'ai senti cette ville je peux pas l'expliquer, je l'ai senti à l'intérieur de mon coeur il y a un truc qui s'est développé que je n'ai pas d'habitude, lorsque tu sens que tu trouves ton âme soeur ou quoi que ce soit, il y a toujours cette phase où t'as ton instinct Et fais-le pas disparaître. Garde-le. S'il s'est produit ça à cet instant T chez toi, c'est qu'il y a une raison. Est-ce que la raison n'est pas plus grande que cet instant que tu es en train de vivre ? Et je me suis toujours dit que c'est oui. Tu vois, si j'ai l'instinct de me dire « Ok, je vais faire ce podcast, je le fais. » Et je fais souvent confiance à mon instinct, même par rapport aux gens, pour trier du coup des relations toxiques de bonnes relations. Et tu arrives souvent à déceler ça d'une bonne raison. Et ça vient aussi, je pense, de ma mère. qui va me dire, OK, lui, il est bon à garder dans l'entourage. Lui, il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Merci, Mohamed.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

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Description

Dans cet épisode du podcast "Le Déclic", je reçois Mohamed BDJ, entrepreneur controversé et stratège du trading. À 24 ans, sa trajectoire époustouflante a débuté il y a 7 ans, vendant des espaces publicitaires à des personnalités. À l'époque, générant déjà 6 à 8k nets par mois, il était loin d'imaginer que sa rencontre avec le MLM le mènerait à donner une conférence à Las Vegas devant 4 000 personnes.


Mohamed s'est plongé corps et âme dans le monde du trading, en prenant 2 ans et demi pour devenir rentable. Depuis, il a tradé sur divers marchés comme le forex, la cryptomonnaie et les indices boursiers, construisant une expertise qu'il partage maintenant avec une communauté grandissante sur ses plateformes, dont l'une compte plus de 300k abonnés sur Instagram. Né en Algérie, et arrivé en France à l’âge de 3 ans, son parcours singulier, marqué par une absence parentale et de la pauvreté, a été une source de détermination indéfectible. Son immersion dans l'entrepreneuriat a été catalysée par une rencontre cruciale avec un ami influenceur.


Dans cet épisode, Mohamed nous parle de son ascension fulgurante : comment, en un mois, il a intégré 75 personnes à son équipe MLM et comment, quatre mois plus tard, ce chiffre a bondi à 200. Mais, malgré une trajectoire impressionnante, le manque de reconnaissance dans le MLM l'a conduit à une dépression, le poussant à quitter alors qu'il comptait 7 000 partenaires internationaux.


Se réinventant sans cesse, Mohamed a lancé son groupe Telegram en 2019, devenant l’affilié n°1 mondial dans le trading. Son expertise l’a aidé à générer plusieurs millions en 2022, avec une marge dépassant 80%.


Plus qu'un trader, Mohamed est aussi un phare dans le tumulte du monde du trading, souvent éclipsé par les arnaques et les malversations. Avec tant d'influenceurs et d'acteurs malhonnêtes entachant l'image du trading, Mohamed se démarque en apportant de la clarté et de la crédibilité à un secteur souvent mal compris et mal représenté.


Avec une fortune estimée à plusieurs millions et ayant réalisé son premier million à 21 ans, sa quête d'équilibre et d'amélioration continue est une inspiration. En écoutant Mohamed, vous découvrirez l'importance d'être ouvert à l'apprentissage, d'agir, d'échouer et de continuer d'apprendre. Une leçon précieuse pour tous.


Retrouvez Mohamed BDJ :

https://www.instagram.com/mo_bdj/


DISCLAIMER : veuillez noter que cette vidéo ne fait pas la promotion de services de trading ou de méthodes d'enrichissement rapide. Le métier de trader nécessite compétence et sérieux. Selon l'AMF, 89% des traders particuliers perdent de grandes sommes d'argent. Vous ne trouverez aucun lien d'affiliation caché ici. Cette vidéo n'a aucun but promotionnel déguisé. Mohammed, grâce à son expérience dans cette industrie, est l'une des rares personnes en France à être légitime à s'exprimer sur ce domaine, tant pour ce que cela peut apporter, mais aussi pour les dérives que cela représente. Un conseil : restez toujours vigilant et informez-vous bien avant toute démarche liée au trading ou tout type d'investissement qui peut vous être proposé sur internet ou ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. La plupart des gens perdent parce que la plupart du temps ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont.

  • Speaker #1

    90-95% des traders particuliers perdent de l'argent sur les marées. marchés financiers.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse-perle. Et je suis moi-même là pour être transparent. Il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. C'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Il y a forcément des perdants, mais non, à toi d'être dans le 1 sur 10.

  • Speaker #1

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec le déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Salut Mohamed.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Comment tu vas ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ?

  • Speaker #1

    Ça fait plaisir de t'avoir ici.

  • Speaker #0

    Merci aussi à toi de m'avoir invité.

  • Speaker #1

    Yes. Bon, aujourd'hui, on va parler de beaucoup de sujets. On va parler de ton parcours, on va parler des influenceurs à Dubaï, on va parler d'entrepreneuriat, on va parler de finance, de trading, de toute cette industrie justement qui attire. la curiosité, attire les convoitises mais aussi est pas mal décriée à mauvaise presse dans une certaine mesure. On va parler aussi des haters du coup, on va parler d'opportunités comment les saisir mais aussi comment les trier parce qu'il y en a tellement aujourd'hui on parlera aussi d'IA, bref ça va être un épisode assez intéressant on va parler des différents déclics que tu as pu avoir dans ton parcours les résultats que tu as à ton âge c'est assez impressionnant, aujourd'hui t'es entrepreneur T'es investisseur, t'es aussi très présent sur les réseaux sociaux, t'es aussi on pourrait dire un globe-trotter, t'as fait presque 30 pays ces dernières années, c'est assez incroyable. Donc pour celles et ceux qui ne te connaissent pas aujourd'hui, est-ce que tu viens de te présenter et merci de ta présence ici, hâte de vivre cet épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bon on va pouvoir commencer du coup. Merci à toi de ton invitation et toutes les personnes qui nous ont précédé, j'ai kiffé regarder tous les podcasts, je tenais quand même à le dire tu vois.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et du coup je m'appelle Mohamed, j'ai 24 ans aujourd'hui commencé l'entrepreneur à peu près à mes 17 ans. Donc j'ai commencé par un premier business qui était en gros de la prestation de service, donc vendre des espaces de publicité à des personnalités. A l'époque, j'avais un Instagram assez gros, à peu près 40 000 abonnés, où c'était un petit peu comme les pages de tweets aujourd'hui. Et du coup, les gens me payaient pour avoir plus de visibilité. À partir de là, il y a eu quelqu'un qui m'a contacté sur les réseaux sociaux, et qui a contacté notamment mon meilleur ami. Et qui faisait que du coup de l'harceler. Mon meilleur ami l'envoie vers moi. Il lui dit, écoute, va voir Mohamed. Peut-être que lui, ça peut l'intéresser. Donc mon ami pensant que moi, je vais le refuser catégoriquement. Et je vois que le gars, il insiste. Donc je me dis, peut-être qu'il a quelque chose d'intéressant. Et là, il m'invite du coup à un rendez-vous à Paris. Là, on me parle d'une opportunité financière sur le trading. Donc à l'époque, c'était du MLM. Je me lance, vu que je voulais un peu me changer d'activité par rapport à l'autre précédente. Et là, je commence à... aimé, je commence à me développer je passe 3 mois à fond pendant l'été je commence à avoir des résultats assez intéressants 7 mois après je finis par voyager à Las Vegas première conférence devant 4000 personnes en parlant de mon parcours j'étais l'une des success story de cette boîte et tout s'en suit rapidement donc je continue dans le MLM je continue à performer, je suis resté 1 an dans cette compagnie ensuite j'ai fait 2 ans une autre compagnie du coup qui était un peu la compagnie concurrente et j'ai refait du coup 2 ans Dans la première compagnie, vu que dans la deuxième, j'avais des revenus, etc. Mais le cœur n'y était pas forcément. Et la deuxième avait une configuration un peu plus start-up. Donc, j'étais vite amené à être au top de la corporate sur des décisions. Alors que mon vrai rôle, c'était d'être apporteur d'affaires, du coup. Donc, je suis revenu dans la première. Choix de cœur, du coup. Je suis revenu un peu à l'école qui m'a formé. Et au fur et à mesure, j'ai évolué. Donc, en parallèle de cette activité... où du coup je développais des clients pour cette compagnie de marketing relationnel. J'ai appris le trading, donc j'ai eu des hauts, j'ai eu des bas. J'ai mis deux ans et demi à être rentable. Ça n'a pas été simple, ça n'a pas été un chemin fluide en tout cas, mais je n'ai pas lâché le morceau. Et du coup, aujourd'hui, ça fait six ans et demi que je suis un peu dans ce domaine. Donc je suis dans le domaine du trading. J'ai tradé sur différents marchés, j'ai pivoté entre le forex, les indices boursiers, les crypto-monnaies aujourd'hui. Et du coup récemment j'ai créé en fait, donc il y a quelques années en arrière, mes premières communautés de trading où je partage du coup des signaux d'éducation, des analyses etc. En fait un petit peu toute mon expertise que j'ai pu acquérir parce que pour moi ça fait sens de diffuser quelque chose que moi-même par lequel je suis passé et qui peut aider d'autres personnes. Et ça a été un carton plein notamment la dernière aventure qui s'appelle Crypto Elite du coup. petit peu le parcours.

  • Speaker #1

    Effectivement c'est super intéressant et on voit ici qu'aujourd'hui on voit presque 300 000 abonnés sur Instagram, on voit la réussite, on voit le haut de l'iceberg, on voit les belles voitures, les belles montres, Dubaï, la belle vie quoi. Mais la réalité c'est que ça a commencé par juste le fait d'oser, le fait de se faire confiance. On va parler de cette phase MLM aussi du coup dans quelques instants parce qu'elle fait partie intégrante je pense de ta vie et de l'évolution de la personne que tu as été. Moi je vois ça a été aussi une très belle école pour moi. On s'est rencontré d'ailleurs grâce à un ami proche qui lui aussi a fait partie de cette industrie, a marqué l'histoire de l'industrie du MLM à son niveau. Et justement tu disais que tu as commencé l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans. Qu'est-ce qui fait que tu te lances dans l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans ? Quel est ton déclic ? Quel élément déclencheur ? Parce que pour la plupart des gens, surtout il y a de ça plus de 6 ans, c'était pas aussi démocratisé, c'était pas aussi simple, les barrières à l'entrée étaient différentes, et peut-être les moyens financiers étaient différents de ton côté, je sais pas, quel est ton parcours de vie, ton enfance ?

  • Speaker #0

    Si je reviens avant mes 18 ans, j'ai pas eu non plus l'histoire la plus simple, c'est-à-dire que je suis né en Algérie du coup, je suis arrivé en France à l'âge de 3 ans, donc à l'époque où j'arrive en France, j'arrive chez ma tante, du coup j'ai pas été forcément élevé avec mes parents. ce qui peut être du coup un frein ou une force dans le futur, ça dépend de la manière dont on le prend. Je grandis avec ma tante, le but pour elle c'est que je sois le meilleur étudiant possible, donc je me donne à Corséam à l'école, je suis le plus sérieux, le plus studieux. J'ai des bonnes notes, j'ai mon baccalauréat ES avec une mention. Ensuite j'ai le choix entre faire une prépa ECE, donc une prépa économique, et faire un DUT technique de commercialisation. J'opte pour la deuxième option parce que je me dis que ça va me libérer de l'espace par rapport à ce que je peux faire à côté. comme si j'étais prédestiné à entreprendre mais je pouvais pas mettre ce terme là à l'époque parce que je savais pas du tout ce que c'était ou comment l'information n'était pas aussi démocratisée qu'aujourd'hui et toi aussi tu le permets de faire super bien donc du coup je me dis ok bah c'est super je vais me lancer dans je vais me lancer dans quelque chose et en fait de ce meilleur ami dont je parlais tout à l'heure je me rapproche de lui et en fait lui était influenceur Donc moi j'avais la chance d'avoir une audience sur Instagram et lui d'avoir une audience sur Facebook à l'époque. Il faisait des vidéos humoristiques et ça cartonnait, il était même sur YouTube en train de faire des canulars, etc. Mais il faisait déjà des centaines de milliers de vues. Et du coup je me suis dit, c'est super intéressant d'être ami avec quelqu'un comme ça. Donc je me suis limite créé mon opportunité, j'ai fait que de l'harceler jusqu'au jour où je puisse le rencontrer. Et l'accroche pour le rencontrer d'ailleurs c'était, pourquoi pas on va faire du sport ensemble. Et là du coup il a accepté. Et la fois où je l'ai vu, je me suis dit, c'est le date à ne pas rater. Je dois tout donner pour lui montrer que je suis quelqu'un de sincère et que j'ai apporté à la table. Du coup, je lui parle un peu des idées. C'est la première personne qui m'a introduit à l'entrepreneur à mes 17 ans. Et avec ce service de publicité, j'arrive à générer à peu près 6 000 à 8 000 euros net par mois. Dans mes meilleurs mois, après quelques mois. Et je me rappelle l'anecdote encore plus ouf. Le premier paiement que j'ai reçu, c'était 8 euros. Et là, je l'appelle, je lui dis comment est-ce que je peux retirer pour acheter un grec. Il me dit mais c'est quoi ce délire continu, tu vois. Il me dit c'est encore que le début, mais je n'avais pas d'argent à cette époque-là. 8 euros, c'était énorme pour moi. J'ai grandi dans une famille où il n'y avait pas d'argent de poche. Donc pour moi, c'était déjà une victoire. Et il me dit continue, etc. Et du coup, pour moi, c'était logique de lui rendre la balle ensuite quand j'ai commencé le marketing relationnel. Et ça a été l'une des premières personnes que j'ai appelées. Et voilà un peu l'histoire. J'ai grandi avec ma tante, elle a toujours pris soin de nous donner une éducation sincère et pour lui rendre la balle de la meilleure des manières, j'ai toujours été studieux et du coup le même sérieux et le même acharnement, parce que j'étais aussi sportif dans le temps, je l'ai mis du coup dans l'entrepreneuriat et ça a marché entre guillemets, que ça soit la persévérance, le fait de ne pas lâcher, d'avoir une bonne projection, d'être prêt à donner de l'effort, à travailler, ça c'est des valeurs je pense qui m'ont vraiment aidé au début.

  • Speaker #1

    Vu tes résultats, on va pouvoir, je pense, enlever les guillemets. On en parlera dans quelques instants. Le MLM, tu en parles, j'en parle beaucoup aussi. À certains moments, je n'ai parlé sur ma chaîne YouTube ces dernières années. C'est une industrie qui m'a fait, qui m'a transformé sur beaucoup de points et d'aspects. Tu évoquais tout à l'heure le fait que tu as démarré dans une activité, dans une opportunité autour de la finance, sauf erreur.

  • Speaker #0

    Oui, c'était à Yam Academy du coup.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, je vois exactement la société, la structure et l'époque dans laquelle tu as démarré. Et tu dis, sept mois plus tard, alors que c'est ta première fois que tu fais du MLM, tu étais déjà invité à Las Vegas à parler devant 4000 personnes. C'est assez extraordinaire. C'était ouf. C'est ouf, comme tu dis. Et qu'est-ce qui explique justement cette croissance fulgurante en seulement sept mois ? Quels sont les secrets ou les éléments que tu as pu identifier qui ont fait justement cette réussite ? Parce qu'il faut savoir que dans le MLM, il y a énormément de personnes qui désirent réussir, mais il y a très très très peu d'élus pour différentes raisons qu'on va pouvoir peut-être mettre en lumière ici.

  • Speaker #0

    Donc la première des choses je pense qui m'a aidé, c'est l'aspect fédérer une communauté. Quand j'ai commencé le MLM, j'avais déjà une petite base de personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et avec qui j'avais aucun filtre.

  • Speaker #1

    On parle de combien de personnes ?

  • Speaker #0

    D'à peu près 3000 à 5000 abonnés réguliers sur Snapchat par exemple. En abonnés quotidiens, 40 000 personnes sur Instagram à l'époque.

  • Speaker #1

    Ce qui est quand même considérable pour l'époque, mais pour aujourd'hui, c'est quelque chose de facilement admis.

  • Speaker #0

    Exactement. C'était tellement dur d'avoir à l'époque 10 000 abonnés sur Instagram. Et du coup, à ce moment-là, je me dis... En fait, j'étais sans filtre avec les gens. C'est-à-dire que j'étais dans une chambre où le papier peint n'était même pas fini, que je disais aux gens « Écoutez, moi, je vais être riche, etc. » Je snappais avec mon ordi et tout. Donc, c'était un peu le début, mais pour moi, c'est marquant parce que c'est ce début qui a donné encore... plus de légitimité à l'histoire d'après. Donc à ce moment-là, je vis avec ma communauté, je leur dis que je démarre une opportunité financière et tous les jours, je les harcèle avec le même discours. En gros, venez faire du trading, venez vous développer, apprenez, investissez sur vous. Et du coup, je continue à rabâcher un petit peu ce discours-là auquel moi, je croyais à l'époque. Et au fur et à mesure, je commence à faire mes classes. Donc je commence à avoir à peu près une équipe de 75 personnes dans l'espace d'un mois. Du coup, mon meilleur ami influenceur me suit. Même si au début il est pas du tout Il est pas du tout in Parce qu'en fait quand je l'appelle Il me dit la première chose qu'il me dit c'est Dis moi pas que t'as écouté l'autre que je t'ai envoyé sur snap Et je lui dis si je l'ai écouté Et je suis dedans Et il me dit bah ok je vais t'aider de l'extérieur Je lui dis mais si tu veux vraiment m'aider tu rentres à l'intérieur T'es avec moi t'es dans la guerre tu vois T'es pas en mode à côté Et là du coup il rentre On est 3 potes à l'époque dont un chanteur aujourd'hui qui est sur Youtube et euh Et en fait, tous les jours, on se voit au même endroit. Du coup, on va à la bibliothèque, François Mitterrand. Et pendant trois mois, tout notre été, on passe à parler de cette opportunité. Et du coup, de 3, on passe à 4, à 5, à 10, à 20, à 50, à 100, à 200. Au bout de 4 mois et demi, au bout de 4 mois, je suis à peu près à 200 personnes dans mon équipe. Et au bout d'un mois, je suis à 75. Donc, une fois que j'atteins la barre des 500, je passe un palier qui, dans la compagnie de l'époque, s'appelle Sherman 10. Et du coup, je suis invité à Las Vegas. Et je suis le plus jeune à ma position.

  • Speaker #1

    Et en gros,

  • Speaker #0

    j'ai 18 ans à peu près.

  • Speaker #1

    Sherman dit c'est quoi, 10 000 euros par mois ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et on met la France dans la map. Donc pour moi c'est important de se dire que nous aussi on a notre carte à jouer. Et c'est de là que commence en fait tout l'attrait pour le trading. Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui, beaucoup d'acteurs qui sont dans le trading, qui font de l'affiliation ou autre chose, qui viennent de cette école-là et qui viennent de ces équipes. Donc j'ai été parmi les premiers du coup. à lancer ça.

  • Speaker #1

    Incroyable. Et quel est le sentiment que tu as lorsqu'à 18 ans, tu te retrouves face à 4000 personnes et que tu dois raconter ton parcours, tu dois parler ? C'est quoi l'émotion que tu as ?

  • Speaker #0

    Un gros coup de stress avant de monter. Mais une fois qu'on est dedans, on est obligé d'être dans le show. Les gens sont là pour te mettre à l'aise. Ils savent que je suis jeune. Ils savent que je n'ai jamais pris la parole en public. Et du coup, au fur et à mesure, vu que je m'étais un tout petit peu entraîné sur des salles à Paris avant, qu'on faisait en plus petit comité, 50, 100 personnes, 200 personnes, je me suis dit, ok, c'est le moment de briller, tu vois. J'ai vraiment surkiffé l'expérience. Et toutes les scènes, ça a été un kiff. Je pense que toi aussi, t'en as fait pas mal. Tu peux relater sur ça, quoi.

  • Speaker #1

    Clairement, même feedback, alors qu'en plus, moi, à la base, j'étais assez introverti, pas en capacité de m'exprimer devant tout le monde. Et ça te pousse, justement, à devoir le faire. Et donc... Ensuite, tu continues ton épopée entrepreneuriale au travers du véhicule du MLM. Tu changes de compagnie, tu reviens sur l'ancienne compagnie, etc. Mais surtout, ce que j'ai identifié au travers de ton parcours, c'est que tu as construit un asset qui est ton personal branding et donc la communauté que tu as fédérée autour de tout ça et la légitimité, la crédibilité de par un ton lifestyle et de tes compétences en restant centré sur un élément, un axe. C'est justement l'investissement, la finance. Le trading, appelons ça comme on veut. Mais tu disais quelque chose tout à l'heure, c'est que tu as mis quand même deux ans et demi à être rentable. C'est bien quand même de le dire, de l'évoquer. Il y a beaucoup de gens qui disent, qui veulent entendre qu'en quelques jours, tu peux devenir rentable, gagner ta vie, gagner de l'argent et devenir millionnaire, voire même avoir un complément de revenu, ne serait-ce que ça. La réalité, c'est que moi-même, je l'ai expérimenté. J'ai commencé aussi l'entrepreneuriat après le MLM avec le trading et la finance. en me faisant former dans une école de trading auprès d'un trader, donc j'ai vu aussi vraiment l'interne des choses et la réalité du marché dans une salle de marché. Quelles sont les leçons que tu as apprises au fur et à mesure de ces deux ans et demi ? de pertes sur les marchés, de remises en question, avant de pouvoir enfin devenir rentable ?

  • Speaker #0

    La première des choses, c'est que j'avais les mauvaises attentes par rapport au marché. Quand je dis mauvaises attentes, c'est que la plupart des gens, lorsqu'ils se lancent en trading ou lorsqu'ils se lancent dans l'investissement boursier, ils s'attendent à des fois 2, des fois 3, des fois 4, des fois 5, des fois 10, sauf qu'ils ne sont pas prêts à prendre la voie lente. Et la voie lente, c'est faire 5% par mois, faire 10%, en perdre 8, en faire 6, en perdre encore 2. Donc la voie lente, elle est clairement là. Et du coup, à chaque fois que je perdais par exemple un de mes capitales, estimons que j'ai mis 500 euros et que je l'ai perdu, je prenais du recul dessus. Déjà, je m'interdisais de reprendre le trading aussitôt, c'est pour ça que ça a mis deux ans et demi. Je me laissais cette grosse phase de réapprendre ce que tu sais déjà, va chercher encore à backtester ta stratégie, c'est-à-dire de voir qu'est-ce qui manque. Peut-être qu'il y a certaines confirmations, peut-être qu'il y a un indicateur que tu as mal paramétré. Il y a sûrement quelque chose qui fait que ça fait défaut. La deuxième chose, c'est la dimension psychologique. Ma psychologie n'était pas assez bonne pour être quelqu'un de rentable sur les marchés. Et on le sait aujourd'hui, lorsqu'on investit, c'est plus une histoire de quelques mois, quelques années. Sauf que le trading, c'est une activité très court terme. Donc par exemple, si estimons que je suis un day trader, je rentre et je sors du marché. Au final, l'aspect psychologique rentre encore plus parce qu'il y a encore plus d'exposition au risque, il y a encore plus de position. Donc, faire tout le temps les bons choix, comment le faire ? Et du coup, ces deux conseils pour moi ont été... ont été déterminants. Et une fois que j'ai réussi un petit peu à corriger au fur et à mesure la manière dont je tradais, la manière dont je réagissais, etc., ça m'a forcément amené dans la bonne direction. Et pendant ce temps-là, j'ai mangé des formations, j'en ai payé, je n'ai pas eu peur d'investir comme la plupart des gens. Donc n'ayez pas peur de vous former, c'est juste vous rapprocher de votre succès. Et le prix de la non-formation en trading, c'est des pertes. Ça veut dire qu'on perd de l'argent à ne pas se former. Donc oui, j'ai pris des dizaines de formations, même aujourd'hui de traders français que j'ai payé. J'ai aussi combiné avec pas mal de traders anglais, etc. Et au fur et à mesure, j'ai réussi à définir ma stratégie.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, ça fait du sens. Et tu évoques un point qui est intéressant, c'est la formation. Et au fur et à mesure, tu apprends. Mais surtout, en trading, mais aussi dans l'entrepreneuriat et dans énormément de domaines, le prix de ne pas être formé, c'est de la perte directe. Donc là, on le voit clairement sur le capital dans l'investissement, mais ce qu'on ne voit pas, c'est aussi le manque à gagner potentiel et donc le coût d'opportunité. Et peu de gens valorisent cet élément en se disant « je vais perdre un an, deux ans, trois ans, cinq ans » ou « je vais remettre en question ça, ça, ça, ça, ça » . Et outre le fait que je ne vais pas perdre forcément de l'argent sur mon capital, c'est tout de l'argent que je ne vais pas pouvoir gagner. Et la question, c'est comment rapidement tu as eu justement ce mindset ? de savoir t'entourer des meilleurs, d'oser investir en toi et puis de te dire je suis prêt à passer par ce processus lent et aller chercher la gratification différée dans le temps plutôt que vouloir tout tout de suite comme la plupart des gens qui se lancent.

  • Speaker #0

    Parce que la manière dont on a grandi, pour moi gagner déjà 2000-3000 euros net par mois, c'était déjà une victoire. Donc une fois que je suis arrivé là, j'ai essayé de me dessiner d'autres objectifs mais aussi de comprendre quel impact les gens de mon entourage avaient avec moi. Que ce soit les gens qui me suivent, c'est-à-dire mes collaborateurs, ou les gens qui peuvent me mentorer, et du coup qui sont des professionnels dans leur domaine. Lorsque je vois quelqu'un qui a tout comme moi, j'essaie de comprendre par où il est passé, qu'est-ce qu'il a fait, qu'est-ce que j'ai manqué moi-même. Donc je suis quelqu'un de très coachable, je suis à l'écoute, je prends des notes, j'essaie d'appliquer right away les conseils qui sont donnés directement, et le temps que je perds à les appliquer, c'est du temps perdu à mon propre développement donc je suis quelqu'un qui Tu vois cette sensibilité que les gens n'ont pas à se dire « Ok, je suis quelqu'un de coachable, j'ai mon indice d'ensignabilité qui est haut, j'ai ma volonté d'application qui est haute. » La plupart des gens le disent, mais ne le pratiquent pas dans les faits. Sauf que je l'ai toujours pratiqué, moi, à partir du moment où tu montres aux cartes blanches que tu es meilleur que moi, je suis prêt à m'être en dessous, à être le meilleur mentoré possible et à suivre, peu importe, les combats derrière. Donc, vraiment avoir l'attitude la plus simpliste et la plus humble possible par rapport à l'apprendre sage et se dire qu'au final, Les gens ont ce que tu n'as pas. Si aujourd'hui, tu es en train d'écouter quelqu'un qui a la vie que tu veux, mais va la chercher par aussi ses connaissances et ce qu'il a à te proposer. Si aujourd'hui, quelqu'un, c'est un infopreneur en ligne et qu'il propose des formations, je serai le premier à les payer parce que je sais quelle utilité ça a. Je gagne un temps fou, tu vois. J'ai peut-être gagné trois ans à payer une formation à 1000 euros et ça ne me dérange même pas de les payer. Donc, ne pas avoir peur d'investir, ne pas avoir peur d'apprendre, ne pas avoir peur de désapprendre certaines choses. Parce qu'on a tous des automatismes, on a une manière dont on voit les choses. Et lorsque tu arrives dans l'entrepreneur, forcément, tu es brusqué. Tu as l'impression que tes choix de vie pendant 10 ans, ils ont été mauvais. Sauf que non, en fait, c'est juste faire un équilibre et se mettre dans cette posture. OK, j'ai vraiment envie d'avancer et je te le montre par mes actions que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    Oui. Je te rejoins effectivement. Et aujourd'hui, en termes de résultats concrets, qu'est-ce que ça donne ?

  • Speaker #0

    Sur mes activités d'aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, sur 2022, on est à peu près à 15 millions de CA. Donc, sur à peu près toutes mes activités réunies, à peu près 20 collaborateurs au total. Et franchement, ça se passe super bien.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, 15 millions de CA, une vingtaine de collaborateurs, en termes de marge, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    On est à plus de 80% puisque je suis sur un business digital.

  • Speaker #1

    Pour la plupart des gens qui nous écoutent et qui ont des business physiques traditionnels qui en plus sont peut-être en France, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, on a des gens du Canada, bref, on a des gens dans toute la francophonie mondiale qui nous écoutent, ils doivent se dire « Waouh, comment c'est possible ? » En plus, toi t'es à Dubaï, depuis maintenant ça fait... Trois ans et demi, ouais. Trois ans et demi que t'es à Dubaï, donc zéro impôt. C'est vrai que ça facilite beaucoup de choses au niveau de la fiscalité. Donc quand tu fais de tels chiffres d'affaires avec une telle marge, avec finalement très peu de collaborateurs qui sont pour la plupart soit des partenaires incentivés, soit des prestataires, qui plus est où tu es fiscalisé à zéro à Dubaï, ça fait quand même beaucoup de résultats, beaucoup d'argent. On va voir aussi comment tu fais et quels sont ces différents business. Mais j'ai une question à te poser qui est plus personnelle. c'est c'est Au fur et à mesure de ton épopée entrepreneuriale et ton évolution, rapidement tu as eu de beaux résultats. Et on l'a compris, tu as eu un cadre social, familial, personnel, peut-être aussi amical, qui n'était pas des plus simples. Et rapidement donc tu es passé d'avoir rien du tout, où 8 euros était quelque chose de considérable pour toi parce que tu voulais te payer ton prochain grec, à gagner des millions d'euros littéralement, voire plus de 10 millions d'euros à l'année en marge. Est-ce que tu as vécu des moments difficiles, durs, autour de ton entourage, suite à ce succès brutal ? Est-ce que tu as vu les gens changer autour de toi ? Est-ce que tu as eu peut-être des trahisons ou des déceptions autour de ça ? Parce qu'on parle souvent de la réussite comme étant quelque chose que tout le monde veut absolument atteindre. Mais l'idée aussi, c'est de se dire qu'il n'y a pas que des points positifs, il y a aussi des inconvénients, des effets secondaires. À ça et les voici.

  • Speaker #0

    Salut à vous tous qui êtes de plus en plus nombreux à écouter le Déclic. Je tenais à prendre quelques instants pour vous en remercier personnellement.

  • Speaker #1

    Grâce à votre soutien et votre écoute, nous connaissons une croissance fulgurante parmi les podcasts business en francophonie. Si aujourd'hui vous voulez améliorer votre karma, je vous invite à laisser un avis et 5 étoiles maintenant sur la plateforme de podcast sur laquelle vous écoutez cet épisode. Cela ne prend que quelques instants. Et ça aide énormément pour continuer de vous offrir des interviews de plus en plus inspirantes. avec des invités inédits. Je lis tous vos avis et ils représentent beaucoup pour moi. Maintenant, retour à l'épisode.

  • Speaker #0

    Ma tante qui m'a élevé, que je considère comme ma mère, ne voit le succès que par les études. Donc, comme beaucoup de parents, c'est compliqué de faire accepter, de choisir le chemin de l'entrepreneur lorsque tu es bon à l'école et que tu ne vas pas jusqu'au bout. J'étais prédestiné soit à faire une prépa à une école de commerce ou soit à faire un master en économie. Mais dans les deux cas, quand moi j'arrive avec une nouvelle idée, qui est du trading, qui n'est pas du coup le sujet le plus plébiscité, le plus connu, et qui à l'époque est clairement inconnu à tout le monde, et que je me dis ok c'est dans ça que j'ai envie de me lancer, c'est dans ça que je veux réussir, forcément j'ai des barrières. Donc j'ai la plupart des gens de mon entourage qui y croient pas, notamment mes frères, mes parents, etc. Mais je leur en veux pas. Je leur en veux pas dans le sens où c'est un choix que j'ai fait moi-même, et ça met encore plus de pression, mais qui est une bonne pression. C'est comme être vecteur de quelque chose sur les réseaux sociaux et l'annoncer au public et après devoir forcément avancer avec. Et je me lance à fond et du coup j'essaie d'avoir des résultats. Et au fur et à mesure que ma vie change, là forcément il le voit. Et quand il le voit et que j'amène un petit peu, ne serait-ce qu'un petit quelque chose sur la table à manger ou dans les dépenses de ma mère ou la soulager de quelque chose, là du coup ça change sa logique. Et pour donner un ordre d'idée, il y a une histoire qui me revient, qui m'avait choqué à l'époque. dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est que, tu sais, quand tu es dans la MLM, tu dois t'habiller en costume et être bien habillé. Et moi, j'en avais qu'un seul. Donc, je l'avais acheté à Zara, etc. Et je changeais juste la chemise de temps en temps ou je mettais un t-shirt en dessous. Et tous les jours, je prends ma petite mallette et je vais faire mes présentations avec un ordi que j'avais fraîchement acheté pour ça. Et ma mère, elle me dit, mais tous les jours, tu vas en costume pour rien gagner. Et tu vois, à ce moment-là, tu es jeune et tout. et cette phrase elle tourne dans ta tête et tu peux te dire purée j'ai envie de tout lâcher Tout lâcher, tout abandonner. Mais après, du coup, j'ai continué et je n'ai pas lâché le morceau. Donc j'ai eu ça, du coup, vis-à-vis de mon entourage et du coup, vis-à-vis de certaines personnes. Et c'est la raison pour laquelle j'ai arrêté ensuite tout ce qui est marqué. Le marketing relationnel, c'est que j'ai aidé énormément de gens pour pas trop de reconnaissance. Et du coup, ça m'a vraiment bloqué. C'est-à-dire qu'il y a des gens que j'ai pris from scratch, avec rien, et que j'ai emmené à 20 000, 30 000 euros de rente mensuelle, avec qui j'ai développé des équipes, avec qui j'ai fait des tournées, avec qui je me suis donné corps et âme, comme si c'était des frères, parce que pour moi, lorsque tu me fais confiance, on bataille pour la même mission. Tes parents sont les miens, ta famille est la mienne, on y va jusqu'au bout. Donc à partir de ce moment-là, je me dis mais ouais, il y a de l'ingratitude à la fin où j'ai eu des situations assez exceptionnelles, ce qui m'a même emmené dans une phase de dépression à un moment. Pendant 7 mois, j'étais out et je faisais absolument rien parce que pour moi, l'aspect humain était plus important que tout. Tu sais, tu es tout le temps avec les mêmes personnes, vous allez manger ensemble, vous sortez ensemble, vous travaillez ensemble.

  • Speaker #1

    On voyage ensemble.

  • Speaker #0

    Exact. Et 90% de ta vie, c'est ton travail. Donc c'est limite des gens que tu vois plus que tes parents à certains moments. Je passais de mon IUT à aller à la bibliothèque, rester jusqu'à 22-23 heures, et tous mes week-ends n'étaient qu'avec des gens avec qui je travaillais. Et du coup, cette ingratitude ou cette forme de non-respect du travail qu'on a fait ensemble, parce que je ne me mets pas tous les crédits sur moi, ça m'a un peu bloqué, et à certains moments c'était super compliqué, quitte à me mettre out pendant une certaine période.

  • Speaker #1

    T'as un exemple concret de situation exceptionnelle que tu évoquais ? Oui j'en ai un.

  • Speaker #0

    Du coup, quelqu'un avec qui j'avais travaillé, quelqu'un qui était de base dans une équipe anglaise, que j'ai rapatrié dans une équipe française, pour lui donner support, accompagnement, entourage, etc. Qui du coup devient un ami proche de mon meilleur ami. Donc forcément, si t'es l'ami de mon meilleur ami, je suis ton ami. Au fur et à mesure, je l'aide à se développer, le gars il prend de la valeur, il prend de l'amplitude, il a du leadership, il a des compétences, il a une équipe à gérer. Il passe peut-être au moment où je l'ai connu de 15 personnes à gérer à peu près au maximum à 1500, de 0 à peu près à 25 000 par mois. Et à la fin, un de ces jours, je me lève le matin et je vois que le gars il a créé exactement le même système que j'ai mis des années à créer. Et là je tombe de haut. Et là je me dis mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi tu ne me le dis pas ? Et je l'apprends de la bouche d'autres personnes. Et ça arrive souvent dans l'entrepreneuriat. On n'apprend jamais de ceux qui nous blessent, mais on apprend d'autres personnes qui montrent qu'ils nous ont blessés. Et à ce moment-là, je me dis, mais c'est quoi ce délire ?

  • Speaker #1

    C'est quoi qui justifie ça selon toi, l'appât du gars ?

  • Speaker #0

    Exactement. Vouloir dépasser la personne qui t'a mentoré au début. Et ça ne me dérange même pas d'être dans cette concurrence positive, parce que j'aime la concurrence et c'est ce qui aide à se développer. Mais le fait de reproduire exactement à l'identique et me pousser à la rigueur à la sortie, ça je n'aime pas trop. Et après, plein d'actes un peu de tromperie, un peu de vice, etc.

  • Speaker #1

    C'est vrai que l'industrie du marketing de réseau, moi-même ayant été acteur de cette industrie entre 2013 et 2015, j'ai vu comment ça pouvait se passer même à mon petit niveau. Je n'avais pas les mêmes niveaux de résultats et d'équipes que tu as pu manifester, que tu as pu avoir ou que tu as pu faire avoir même. Mais après, j'ai suivi l'industrie, l'évolution et j'ai montré beaucoup de contacts toujours actifs dans cette industrie. C'est vrai qu'il y a des hauts, il y a des bas, il y a des avantages, des inconvénients et c'est quelque chose qui est courant et commun, notamment à cause de la peinture du gain en particulier. C'est aussi ce qui fait la dynamique et la réussite de ces réseaux. C'est que derrière, il faut à la tête de ces réseaux des leaders qui ont faim, qui ont envie. Mais parfois, quand ils ont un petit peu trop faim, la faim justifie les moyens. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Ensuite, du coup, tu arrêtes le marketing de réseau pour les raisons que tu as évoquées tout à l'heure. Mais tu restes dans ton domaine de prédilection qui est donc la finance, le trading. Et là, qu'est-ce que tu mets en place comme business ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #0

    Avant que j'arrête le marketing relationnel, parce que c'était une question qui revenait assez dans ma tête. Et une fois qu'elle revient suffisamment de temps et suffisamment d'années, c'est un choix super difficile à faire. Tu sais que tu es rattaché à des gens, tu as une responsabilité. À l'époque, quand je quitte, j'ai 7000 partenaires dans mes équipes, dans 25 pays, quelque chose comme ça. Donc dans toute la francophonie. Et en parallèle, je commence à avoir un intérêt pour Telegram, qui peut être une plateforme décriée par certaines personnes. Mais j'ai créé mon premier groupe sur Telegram en 2019, qui était un groupe orienté sur le forex, sur les marchés des devises. Je commence à bâtir une communauté. A l'époque, j'ai juste fait un tarif fixe, tu vois. Donc les gens payaient un droit d'entrée, ils avaient accès à tous les services que je proposais. Je tiens cette communauté un an. J'en refais une après parce que ma manière de trader a changé et je ne suis plus du tout sur la même optique. Je crée une autre communauté sur les indices boursiers avec un associé. J'ai fait cette communauté à peu près un an et demi, deux ans, et je crée une autre communauté qui est la troisième, qui est Crypto Elite, en 2021. Et quelques mois après 2021, j'arrête le MLM. Enfin, quelques mois après avoir créé Crypto Elite, j'arrête le MLM du coup.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Donc pendant deux ans, tu construis des communautés en parallèle de ton activité de MLM. Donc finalement, tu crées une sorte de business en ligne lié justement, plutôt que d'avoir un site web, etc. Un groupe Telegram, c'est l'équivalent de WhatsApp, groupe tout simplement, et les gens peuvent payer, soit avoir accès gratuitement à des groupes de discussion, soit payer un membership mensuel ou fixe pour pouvoir y accéder. Et dans ces groupes, qu'est-ce que tu partageais ?

  • Speaker #0

    Dans ces groupes, il y a des actualités économiques sur les marchés. Par exemple, on peut parler de chiffre de l'inflation, on peut parler de taux d'intérêt, on peut parler de politique monétaire, on peut parler de tout et de rien. Il y a des analyses graphiques, c'est-à-dire en gros, quelle est ma prédiction du marché sur le moment T. Si je prends un actif comme le Bitcoin, est-ce que je le vois plus monter ou descendre ? Et quelles sont mes raisons de pourquoi ce choix ? Et enfin, il y a des signaux. Et la partie la plus simple à comprendre pour les gens, c'est souvent les signaux. Donc en gros, je te dis quand j'achète, quand je sors du marché, quelle est ma limite de perte, quelle est ma limite de gain. Et c'est comme ça qu'entre guillemets, quelqu'un qui est débutant peut apprendre à trader. C'est comme s'il avait gagné un petit peu mon expérience. On gagne ensemble, on perd ensemble et on fournit un historique sur tout. Donc le service était très basique comme ça. Et ensuite, on a pu le développer par certains moments où je peux donner mon ressenti de marché sur qu'est-ce que je vois, etc.

  • Speaker #1

    Ok, tu fais toi-même toute cette analyse ou tu as constitué une équipe autour de toi ?

  • Speaker #0

    J'ai une équipe, j'ai quelqu'un qui va sourcer les informations sur la plupart des médias américains ou sur des journaux. Et c'est souvent du temps réel, tu vois, par exemple sur les informations pop-up sur Twitter ou sur des sites d'actualité en premier et qui ensuite sont retranscrites en français ou améliorées un petit peu par rapport à l'information qu'on veut donner. Ensuite, je peux avoir des gens aussi qui me font certaines analyses sur, par exemple, des actifs sur lesquels moi, je ne traite pas. Si je ne me trouve pas légitime à un endroit, je préfère déléguer. Exemple, par exemple, le pétrole, ce n'est pas forcément un actif que je traite beaucoup. Mais du coup, si je veux donner une analyse graphique dessus, je vais appeler certains prestataires que je peux trouver. Et ensuite, tu as toutes les personnes qui, par exemple, s'occupent de la gestion client, du support, de toutes ces choses-là. Et il y a aussi des gestionnaires de... partenariats,

  • Speaker #1

    il y a pas mal de gens des gens qui peuvent gérer la comptabilité ok je vois et justement t'as constitué une communauté sur ces télégrammes,

  • Speaker #0

    en moyenne il y avait combien de membres ça a été de manière graduelle et progressive mais si je prends enfin sur les premières communautés du coup des centaines et sur la dernière du coup qui a été le plus gros succès depuis sur 2021 jusqu'à aujourd'hui, ça a été à peu près entre 25 et 30 000 personnes adhérentes du coup Merci.

  • Speaker #1

    Adhérents, qui ont payé un membership ? Exactement. Ok, d'accord. Et j'imagine aussi des groupes gratuits où il y a peut-être 10 fois plus...

  • Speaker #0

    Sur les groupes publics, en cumulé avec tous mes partenaires, on était à peu près 1 million.

  • Speaker #1

    1 million de personnes ?

  • Speaker #0

    1 million de personnes sur toutes les communautés réunies. Et ma communauté toute seule représente à peu près entre 150 000 et 160 000 personnes.

  • Speaker #1

    Ok, sachant que, sauf erreur de ma part, contre dis-moi si je me trompe, un compte Telegram est relié à un numéro de téléphone, donc tu ne peux pas avoir plus d'informations sur Telegram. Exactement. Oui, effectivement. Donc, c'est vraiment un million de vraies personnes francophones intéressées à la finance que tu as su. Ok, c'est quand même considérable. On ne parle pas de followers, on parle de gens qui vraiment rentrent dans des groupes et qui ont cette intention de justement avoir plus d'informations. Et ça permet d'introduire la question suivante, c'est que quand tu as un million de personnes ou 25 000 personnes qui payent un membership et qui donc veulent être actifs sur les marchés financiers, tu peux avoir accès à une data qui est, est-ce qu'ils gagnent vraiment de l'argent ces gens-là ? Est-ce que... Comme le dit souvent l'AMF, l'autorité des marchés financiers, elle est assez stricte là-dessus et unanime, 90-95% des traders particuliers, donc particuliers c'est monsieur, madame, tout le monde, donc les traders non institutionnels, en compte propre on appelle ça, perdent de l'argent sur les marchés financiers. Selon toi, la question que j'ai à te poser c'est qu'est-ce qui fait justement que les particuliers perdent de l'argent sur les marchés financiers et que donc... C'est aussi pour cette raison qu'il y a autant de messages de prévention, de vigilance et qu'il y a aussi autant mauvaise presse sur des groupes peut-être comme les tiens ou des activités du type signaux de trading à cause justement de ces éléments.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse perte. Donc c'est un peu le message d'espoir que je veux donner pour les personnes qui croient suffisamment dans le long terme pour réussir. Mais du coup, les chiffres sont tels qu'ils sont. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, oui. Il y a entre 80 et 90% des investisseurs d'étail qui perdent de l'argent sous à peu près 180 jours sur du trading CFD. Et ça c'est une réalité, c'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Maintenant cette réalité elle se transpose dans plusieurs domaines. C'est-à-dire que dans l'école c'est pareil, c'est que ceux qui sont excellents et qui persévèrent qui réussirent. dans le salariat c'est pareil, dans l'entrepreneur c'est pareil Et du coup, dans le trading, on n'a pas une règle spécifique de se dire « Ok, il y a 50% de gagnants, 50% de perdants. » Il y a forcément des perdants, mais non, la plupart des gens perdent parce que la plupart du temps, ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont. Donc, il y a des appels de marge, il y a des lots qui sont trop élevés par rapport à ce qui est utilisé. Un lot, c'est le pourcentage de capital que tu investis. Et forcément, ça emmène à quelque chose de pas très cool. Par contre... Ce que j'invite à dire s'il y a des gens qui nous écoutent qui ont déjà perdu leur capital, etc. C'est est-ce que j'ai utilisé le trading comme une opportunité financière ou est-ce que je l'ai réellement utilisé pour en faire une carrière et avoir ça comme un tremplin, mais vraiment sur le long terme ? Et si c'est le cas, si la deuxième option est privilégiée, de se redonner une chance ou de se former ou d'aller approfondir. Parce que je connais aujourd'hui plein de personnes qui sont passées par ces groupes de signaux, qui sont passées par des groupes de copy trading et qui au final, après ont fini par vouloir se former. être rentable, peut-être changer d'école, changer de manière de faire, ou même trader en autodidacte. Dans tous les cas, ça emmène quelque part. Et du coup, nous, on est un petit peu ce premier pas à l'étrier. Et ensuite, tu fais ta route tout seul. Si tu as envie de la faire avec nous, tant mieux. On t'accompagne jusqu'au bout. Et si tu as envie de la faire tout seul, tu peux aussi. Et chacun un petit peu trouve son bonheur. Mais il faut bien quelqu'un qui parle du trading. Et je suis un peu là pour démocratiser le sujet. Et je tiens forcément à ce sujet. parce que pour moi il fait partie des piliers d'enrichissement c'est quelque chose que tu dois pas mettre de côté peut-être que quelqu'un va commencer par le trading et qu'ensuite il va trouver que c'est un peu trop risqué pour lui et qu'il va se concentrer uniquement sur les ETF ou uniquement sur des actions sur de l'investissement pur à recevoir des dividendes etc et pour moi la manière dont il a connu ce grand espace ça a été par le copy trading donc on peut pas blâmer le copy trading mais pour moi on peut il y a sûrement des choses à améliorer et je suis partant pour pouvoir les améliorer et c'est pour ça qu'au fur et à mesure que j'ai créé mes communautés Merci. J'ai rajouté de la prévention, des précautions, des vidéos tutoriels, des gens qui suivent les gens, etc. Un peu en sorte de coaching personnalisé. Mais après, tu connais, les gens quand ils gagnent trop peu, ils vont s'aventurer dans des risques plus élevés. Et c'est ce risque plus élevé qui coûte cher. C'est comme en crypto-monnaie. Aujourd'hui, tu as des investissements qui avancent lentement, mais personne n'en veut. Et pourquoi personne n'en veut ? Parce que les gens ne veulent pas attendre. Et c'est pareil dans le trading. Les gens ne veulent pas attendre qu'un compte passe de 1 000 euros à 5 000 euros en quelques années. Non, c'est 1000 euros, 5000 euros en quelques semaines.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, je te rejoins. Et justement, selon toi, imaginons que quelqu'un nous écoute et se dit « Ah, c'est pertinent, j'ai moi aussi envie de me lancer dans le trading » ou peu importe, que ce soit en parallèle d'une activité ou en faire son activité principale, combien de capital est nécessaire et quelle est l'approche que tu recommandes pour pouvoir démarrer intelligemment sur les marchés financiers ?

  • Speaker #0

    La plupart du temps, je vais me baser sur le capital qui est prêt à perdre. Parce que je pars toujours dans cette optique la plus pessimiste possible, pas le plus optimiste possible, de se dire ok, je vais investir mon argent et je vais le perdre. Donc si tu pars de ce biais-là et que tu arrives à la fin sur du gain, tu seras beaucoup plus heureux que partir sur du gain et finir sur une perte. Donc me dire ok, aujourd'hui si j'ai par exemple 10 000 euros de patrimoine de côté, le risque que j'ai envie d'allouer au trading c'est peut-être 2 à 5% maximum. Donc je vais mettre entre 200 et 500 euros, je vais faire un petit peu mes premiers pas. Mais même si tu n'as pas envie d'investir de l'argent réel aujourd'hui, Tu peux commencer avec un compte d'entraînement, tu commences avec un compte fictif, tu restes autant de temps qu'il te faut. Pendant les deux ans et demi où je perdais, je passais de compte réel à compte démo, compte démo à compte réel, et je faisais cet aller-retour le nombre de fois nécessaire pour arriver à trouver une rentabilité ou une formule qui, pour moi, sera gagnante. Et du coup, voilà ce que je conseillerais aux gens.

  • Speaker #1

    Justement, la psychologie entre le compte démo et le compte réel, pour moi, elle change complètement. C'est une des variables qui fait que tu peux gagner en démo, mais perdre en réel. Comment tu expliques cela ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en compte des mots, même si tu fasses des gains ou des pertes, ça ne va pas avoir d'impact dans ta vie. Même si tu as gagné 10 000 euros, ça restera dans le compte fictif. Par contre, en compte réel, le fait que tu aies une journée perdante de 20 euros, 50 euros, ça va influer sur toute ta journée. Et du coup, c'est pour ça que le trading peut être des fois une activité nocive, et j'insiste dessus, sur quel impact ça a sur tes amis, sur tes relations, sur ta vie professionnelle, sur même ton envie de faire du sport. Parce que la mauvaise journée, on l'a tous connue. Et à ce moment-là, t'es dégoûté, t'as envie de laisser ton téléphone et de te mettre de côté. Donc cette expérience dans la vie réelle, tu vas la connaître uniquement avec un compte réel, ce qui est logique. Maintenant, c'est toujours bien de passer par des étapes préliminaires avant ça. Donc l'étape préliminaire, ça restera le compte d'entraînement. Fais tes premiers pas. Par exemple, se tromper sur un lot choisi sur un compte d'entraînement est dix fois plus intéressant que de se tromper sur un compte réel. Tu sais, ils te mettent un lot standard quand tu prends un trade. Et si ce lot-là, par exemple, tu prends un lot 1 sur un actif, tu vas directement te retrouver en perte de 40 euros. Peut-être que c'est la commission. Mais sur un capital à 200, c'est énorme, tu vois. Ça fait à peu près peut-être 25 %. Donc, autant se laisser cette marge-là, ces erreurs-là qui peuvent être bêtes au début sur un compte d'entraînement. Mais vraiment passer du temps dessus. Entraîne-toi et ensuite, sois prêt pour la guerre.

  • Speaker #1

    Oui, entraîne-toi, sois prêt pour la guerre. Je pense que c'est le cas de le dire parce que sur les marchés financiers, aujourd'hui, tu joues contre des algorithmes, tu joues contre des traders professionnels. En plus, la plupart des gens qui travaillent en CFD ou selon les brokers qu'ils vont utiliser ne rentrent même pas réellement sur les marchés financiers. Donc ça aussi, il faut le savoir, les b-books, les e-books, etc. C'est pas un épisode dédié justement aux brokers, au trading ou à la finance, mais c'est quand même des choses et j'invite toutes les personnes qui nous écoutent à vraiment se former, faire attention, vérifier les informations qu'ils trouvent sur internet et se renseigner parce que c'est un business model qui finalement, même les brokers, s'enrichissent sur la perte des gens plus qu'autre chose. Et justement, le business model des brokers, c'est un modèle qui est... extrêmement rentable, extrêmement profitable. Ça fait partie, en grande majorité aussi, de ton évolution et expansion financière aujourd'hui. C'est-à-dire que toi, tu n'as pas un broker, mais tu es affilié pour des brokers et tu permets, par exemple, aux gens qui veulent intégrer ton Telegram, j'imagine, je ne l'ai pas vu, mais plutôt que de payer un membership, simplement d'ouvrir un compte de trading et puis d'avoir accès à l'envers du décor où là, ils vont pouvoir, justement, en appliquant les règles scrupuleusement, à leur tour. bénéficier de tes conseils, gagner de l'argent potentiellement si justement, un, les signaux sont gagnants et deux, ils les appliquent correctement sans pour autant mettre des lots trop élevés ou être l'esclave de leur psychologie qui peut leur jouer des tours parfois. Justement, je pense que ça peut être intéressant qu'on mette le doigt et qu'on mette un zoom et en lumière le business model des brokers et de l'affiliation en tant que tel. À quel point justement ça peut être rentable ? Je connais beaucoup de gens qui ont fait beaucoup d'argent avec le modèle de la filiation. broker en trading en finance. On a vu aussi beaucoup de personnes entre 2018, même avant 2018, 2019, 2020, 2021, faire appel à des influenceurs au travers de ça, faire des vidéos dédiées autour de ça. Et même pas que dans le trading, aussi les casinos en ligne, les sites de paris sportifs. Il y a eu énormément justement d'informations là-dessus, parfois fallacieuses, parfois tronquées, parfois biaisées. parfois complètement mensongères, exagérées, etc. Ce qui a créé une sorte de flou global et une très mauvaise image de cette industrie. Et c'est aussi pour ça que j'avais envie de t'avoir ici, pour que tu puisses mettre en lumière tous les tenants et aboutissants de ça et qu'on puisse donner de la clarté à celles et ceux qui nous écoutent sur cette industrie qui est absolument folle et qui fait partie du décor entrepreneurial français et même mondial.

  • Speaker #0

    La majeure partie des particuliers qui doivent s'investir sur les marchés financiers sont obligés de passer par un broker. Certains brokers aujourd'hui qui sont un peu plus développés que des personnes peuvent utiliser, par exemple sur des fonds institutionnels ou autres, demandent des capitaux beaucoup plus élevés. Par exemple, l'entrée de départ, ça serait du 10 000, 50 000 euros avec un KYC à n'en plus finir et beaucoup de questions. Le cas, par exemple, d'Interactive Broker. Donc, c'est peut-être un courtier qui peut être utilisé par des professionnels mais qui ne peut pas être utilisé par tout le monde.

  • Speaker #1

    KYC, pour ceux qui nous écoutent, c'est Know Your Customer, c'est en gros ... une sorte de due diligence que le broker va faire sur vous et vous demander énormément de documents justificatifs sur votre personne pour s'assurer que c'est bien un compte d'une vraie personne derrière et que les fonds sont légitimes.

  • Speaker #0

    Et si je prends par exemple l'exemple d'Interactive Broker, juste l'inscription, elle prend à peu près 30 minutes à faire, à remplir. Donc ça ne serait pas destiné au grand public, il n'y a que tout le monde le fasse. Donc maintenant, on a deux choix. On a les choix entre les brokers qui sont régulés en Europe et les brokers qui sont régulés hors de l'Europe. Ceux qui sont hors de l'Europe permettent du coup un effet de levier un peu plus élevé, parce que de l'autre côté, certains investisseurs vont trouver que c'est ennuyant. Personnellement, j'ai fait le choix d'aller vers des brokers qui sont non régulés en Europe, mais pour d'autres raisons. Parce qu'aujourd'hui, je vais me dire que la plupart des courtiers que je connais qui sont honnêtes, qui du coup exécutent dépôts et retraits, et s'il y a un seul problème de venir me voir et je serai là pour le régler et j'en tiens à ma parole, sont les courtiers avec lesquels je travaille, sont en Australie pour la plupart. Donc c'est des très gros groupes. qui font à peu près, pour être franc avec vous, entre 800 millions et 1 milliard de chiffre d'affaires par année. Donc aujourd'hui c'est...

  • Speaker #1

    Et le chiffre d'affaires c'est donc les commissions qu'eux prennent sur les transactions, etc. C'est pas le volume de... Exactement,

  • Speaker #0

    c'est en gros toute la... En fait, le courtier va être payé sur, pour moi, la valeur client d'un client du coup. Par exemple, un client va avoir 3 ans d'historique avec un courtier. Il aura eu des pertes et des gains, des pertes et des gains. Et du coup, il sera forcément aussi payé sur ses pertes comme du coup, il sera obligé de décaisser si le client a des gains. Maintenant, à vous. entre guillemets, en étant investisseur, d'être malin. Lorsque tu arrives à un certain capital, prends le temps de prendre des retraits. Il faut que tu puisses retirer ton argent, ne serait-ce que ton dépôt. Donc la plupart des gens, ils ont évolué dans leur manière de grandir leur capital, mais ils ne pensent pas à retirer. Par contre, ils ont pensé à déposer, que ce soit via mon intermédiaire ou via d'autres personnes de cette industrie. Donc le vrai secret, il est là. C'est que beaucoup ont la stratégie d'entrée, mais n'ont pas la stratégie de sortie. Et c'est pour ça que je tiens à faire ce podcast, c'est pour leur dire, insister sur la stratégie de sortie. Que ce soit en investissement financier, que ce soit en trading ou en autre chose, tu dois sortir à un moment. Donc une fois que tu as vu que tu as des gains qui sont intéressants pour toi, tu dois sortir. Donc sur cette valeur client, le courtier est payé, il est aussi payé sur des spreads, des commissions, etc. Je ne connais pas tout leur business model, vu que ce n'est pas ma fonction, mais en tout cas, moi, en tant qu'apporteur d'affaires, mon but, c'est de défendre mes clients. Donc certes, aujourd'hui, je travaille avec un courtier, on est dans une relation à trois, mais ce qui compte plus pour moi, c'est ma communauté et mes clients. Donc aujourd'hui, les gens que j'incite du coup à aller vers tel courtier plutôt que tel courtier, je veux m'assurer de plusieurs choses. Je veux m'assurer déjà qu'ils soient dans un courtier qui a du coup les prix de marché actuels qui sont pratiqués sur la plupart des plateformes. La deuxième chose, c'est qu'ils puissent déposer et retirer. Et pour moi, la partie retrait est la plus importante. Donc demain, oui, c'était... Si j'ai un de mes clients qui doit retirer 100 000 euros et que le retrait n'est pas procédé, je vais faire tout mon possible, et aujourd'hui, j'ai une grosse influence dans ce milieu-là, pour que le retrait soit fait dans les prochaines minutes. Et je sais qu'il y a plein de clients qui ont retiré, qui ont des preuves de retrait, etc. Mais non, on reste dans les statistiques. Il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas se mentir, et je suis moi-même là pour être transparent. Donc, les statistiques, c'est qu'il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. À toi d'être dans le 1 sur 10. et qu'est-ce qu'il faut faire pour être dans le 1 sur 10, se former, s'éduquer. avoir une gestion stricte de son money management et du coup persévérer si vraiment t'en tiens à en faire une passion et que c'était pas que de passage. Il y a des gens qui sont un peu de passage pour moi un peu partout, dans l'e-commerce, dans le trading, dans la crypto-monnaie. Mais si t'as vraiment envie d'en faire une vocation, tu vas essayer de voir tout le spectre et d'en tirer à ton avantage. Et c'est possible de le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Et tu sais, moi, le business des brokers, je le vois un petit peu comme le business des salles de sport. C'est-à-dire que le business des salles de sport, on le sait, t'as... capacité 100 personnes dans ta salle, tu vas vendre 200, 250, 300 abonnements potentiellement. Parce que tu sais que la plupart des gens finalement ne vont pas venir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et les brokers, c'est un peu pareil. Ils savent finalement que tu as 9 personnes sur 10 qui vont perdre de l'argent en moyenne et selon comment ils vont voir qu'un apporteur d'affaires va apporter des gens qui vont en général plus gagner de l'argent, ils vont changer le modèle de façon de travailler avec l'apporteur d'affaires pour que derrière... ils exposent réellement les capitaux de l'individu par exemple sur le marché et que donc lorsque la personne gagne, il gagne aussi. C'est très malin et c'est pour ça que c'est aussi rentable ce business. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement ces cas que tu es en train de citer où s'ils savent qu'ils ont un client vraiment très performant, lui, ils exécutent tout parce qu'il y a un tracking, il y a un historique, il y a un minimum de connaissances de quel est mon avatar client. Et c'est un business dans lequel ils sont depuis des dizaines d'années, voire une trentaine d'années. Et ça a fait un gros boom. Donc aujourd'hui, eux, ils sont capables de comprendre des mécanismes qu'on ne comprendrait pas totalement. Mais chacun son business. Et du coup, tant que le client est content et qu'il arrive à faire toutes les procédures par lesquelles il est rentré, il est sorti, pour moi, c'est le plus important. Ma défense, c'est le client.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on est obligé d'utiliser le courtier parce que je ne suis pas une plateforme de trading, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu fais bien de le souligner. C'est qu'on n'a pas le choix. de travailler avec le courtier, qu'il soit dans une intention saine ou pas, qu'il soit dans une volonté de se couvrir sur tes pertes ou pas, on n'a pas le choix d'utiliser un courtier. Alors c'est clair, certains diront oui, mais on a quand même le choix d'utiliser un courtier qui est régulé en Europe. Mais même s'il est régulé,

  • Speaker #0

    les statistiques restent les mêmes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, tu as choisi un courtier qui est européen et qui a la régulation, par exemple, ESMA ou peu importe la dernière en date, qui du coup te propose un effet de levier de 1 sur 30, que les statistiques vont être différentes.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est clair. Et toi, tu as cette obligation aussi, sans vouloir prendre ta défense, mais c'est plus une logique business, de mettre sous les yeux de ta communauté, donc tes prospects finalement, ton avatar, le produit, l'offre qu'ils désirent réellement avoir. Et si tu as 80-90% de ta communauté qui dispose d'un capital entre 200 et 3000 euros par exemple à déposer, qui veulent utiliser de l'effet de levier et qui ont conscience des risques liés à l'effet de levier, mais que les brokers réguliers ne permettent pas d'utiliser l'effet de levier qu'ils désirent utiliser, tu es dans l'obligation presque de leur proposer un broker, un courtier, avec lequel tu établis un partenariat, tu crées une relation commerciale où tu as confiance en eux tel que tu l'as évoqué, et que donc ils peuvent opérer sur le marché tel qu'ils ont envie de le faire.

  • Speaker #0

    Exact. Et vu que c'est des... avec qui je travaille déjà sur un certain temps, j'ai un poids de force dans les négociations et dans la défense de mes clients.

  • Speaker #1

    Ça fait combien d'années que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Ça fait à peu près 4 ans du coup depuis 2019.

  • Speaker #1

    Tu as toujours travaillé avec le même courtier ou tu as changé ?

  • Speaker #0

    J'ai changé mais là ça reste en fait c'est le même groupe mais peut-être que la marque change mais ça reste le même groupe. Et du coup au final j'ai un lien qui est plus que privilégié. Aujourd'hui je suis numéro 1 filier mondial chez un des courtiers avec lequel je travaille. Donc forcément, j'ai un poids de force que les autres n'ont pas. Mais mon but, je vais le dire encore une fois, c'est les clients. Parce que c'est ma communauté, on a pris du temps à les former, à les éduquer. C'est nous qui les avons emmenés sur ce terrain-là. Donc forcément, aujourd'hui, c'est eux que je défends.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et pour que les gens se rendent compte également du type de commission qu'on peut aller chercher, et après, on expliquera aussi le business model en tant que tel, parce que souvent, les gens peuvent penser que c'est très facile et qu'il suffit... D'avoir 10 personnes autour de soi et puis tu vas tout de suite gagner des milliers d'euros sans rien faire. La réalité est toute autre. Ce qui est assez dingue, c'est qu'un courtier, tu vas par exemple apporter un client qui va déposer, disons, 500 dollars et le courtier va être en capacité de te rémunérer dans un laps de temps très court à partir du moment où l'individu a fait quelques-unes de ses premières opérations directement et validé son compte, plus que le dépôt initial de la personne. Donc exemple, j'apporte un client à 500 dollars, très bien. Je vais être rémunéré peut-être 600, 800 dollars, jusqu'à parfois même plus selon les deals avec les courtiers que tu peux avoir. Et c'est là que tu te rends compte en fait que la logique du courtier est telle qu'il sait que derrière un, la plupart des gens... La valeur client. La valeur client, tu vois. Il a une maîtrise telle sur sa valeur client et donc la LTV du client, la last time value du client avec ses dépôts futurs, avec le fait qu'il va gagner, perdre, gagner, perdre...

  • Speaker #0

    Sa recommandation, etc. le fait qu'il puissent se faire targeter par d'autres offres promotionnelles, d'autres courtiers il y a plein de techniques qu'eux font qui font qu'ils soient rentables mais du coup oui en gros t'as deux modèles aujourd'hui dans l'affiliation trading, t'as le modèle où t'es payé au CPA, du coup c'est une commission fixe, une seule fois et t'as le modèle un petit peu plus moyen long terme qui peut te permettre de créer une rente sur le volume de trading que vous faites donc en fonction du modèle choisi forcément t'as accès à des commissions différentes Estimons qu'on parle du CPA, vu que c'est la chose que je connais un petit peu mieux. Donc aujourd'hui, j'ai introduit un client, par exemple, au courtier, et je suis payé une fois que le client a fait certaines conditions de trading. Donc ça peut aller, par exemple, de 200 dollars à 1200 dollars, en fonction du dépôt qu'il a fait et en fonction des paliers qu'il y a dans ton deal. Maintenant, c'est de se dire, ok, aujourd'hui, pour être franc avec toi, et c'est une exclue que je vais donner, la valeur d'un client dans le trading, elle est au-dessus des 3000 dollars. Je ne donnerai pas le chiffre exact, mais elle est au-dessus. Donc, peu importe combien ils payent eux, que ce soit 500, 200,

  • Speaker #1

    400. Ils restent rentables.

  • Speaker #0

    À 6 fois à peu près, minimum. Pas sur tous les clients, mais tu n'as pas besoin que 100% des clients soient rentables pour ton activité. Tu as besoin de ce petit 1 à 10% pour que ton activité explose. Et c'est sur ça qu'ils capitalisent.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant. Ce que je trouve extrêmement intéressant, et c'est ce qui a fait aussi... T'as réussi, tu disais tout à l'heure, et ça je ne le savais pas, donc c'est encore plus intéressant, c'est que tu es aujourd'hui, en tout cas sur ce courtier, ce groupe de courtiers, l'affilié numéro 1 mondial. Donc pour être l'affilié numéro 1 mondial, naturellement, il faut dégager du volume et faire du volume, c'est ce qui fait aussi le chiffre d'affaires que tu as évoqué en 2022, je sais qu'il est aussi conséquent sur 2021, je sais qu'il sera aussi très conséquent sur 2023, donc tu es plutôt dans une phase ascendante de tes différentes activités. malgré le fait en plus que la vision globale des gens sur le marché est plutôt négative à l'égard des coulissiers, pessimiste et commence à se dire est-ce qu'on se ferait pas un petit peu avoir à Ausha droite et c'est aussi pour ça que je voulais faire ce podcast avec toi. La façon dont tu as développé ton business, c'est extrêmement intéressant, c'est que tu t'es dit aussi, bon, le fait que moi-même je sois la face visible du business est une chose, je peux moi-même fédérer, créer des communautés. délivrer un message, mais il y a des gens autour de moi où je vais me créer un entourage de gens qui eux-mêmes sont influents, plus ou moins que moi, qui ont des communautés plus grosses ou moins grosses que toi, dont certains qui ont des millions de followers, et je vais établir un deal qui fait que je vais leur faire profiter de toutes mes années d'expérience, des relations de confiance que j'ai établies avec les brokers, et on va établir un deal où je vais prendre un certain pourcentage de ce qu'ils vont réussir à générer et vice-versa. pour pouvoir aller chercher justement par exemple un million de personnes sur des groupes au global encumulé. Est-ce que tu peux nous parler justement de cette phase où tu as créé, moi je te vois comme une sorte de pieuvre de l'affiliation justement sur le marché aujourd'hui de l'affiliation dans le trading. Certains pourraient dire que c'est du génie, d'autres pourraient dire que c'est une association de malfaiteurs, une escroquerie en bande organisée. on pourrait vraiment moi je suis vraiment neutre sur la chose parce que ce que je vois c'est une autre Une opportunité entrepreneuriale, c'est le fait de saisir cette opportunité. C'est le fait de réussir là où la plupart des gens n'ont pas osé ou ont échoué. Et c'est surtout le fait que vous ne forcez personne à investir. Vous leur exprimez les choses telles qu'elles sont. Alors oui, effectivement, avec un discours marketing. Alors oui, effectivement, en leur montrant que tu peux mener la belle vie une fois que tu as atteint un objectif, etc. Mais en même temps, tu ne vas pas dire aux gens, clique ici. en deux semaines tu vas devenir millionnaire, mets toutes tes économies et puis à dire que pourra on s'en fout donc il faut redonner du cadre je pense à la chose il y a des bonnes pratiques,

  • Speaker #0

    il y en a des moins bonnes mais explique nous justement un petit peu comment t'as pu structurer cette pieuvre autour de toi le marché était déjà là de l'affiliation trading avec d'autres personnes que j'avais formé dans mon marketing à l'époque, donc eux avaient le marché et du coup à un moment il y a une régulation qui passe un peu sur Snapchat Et Snapchat interdit du coup tout ce qui est activité de crypto, placement financier, etc. Ça date de deux ans à peu près. Et là du coup, ça met un peu un coup au moral à tout le monde parce que la plupart du coup utilisaient des influenceurs Snap. Et moi je me dis, ok, je dois venir avec une idée différente. Au lieu de cette fois-ci envisager le partenariat sous forme de contrat, ce qui était ça à l'époque, certains influenceurs étaient payés, je ne sais pas, peut-être de 10 000 à 50 000 euros par mois sur un certain nombre de postes. Du coup, je me dis, OK, on va les intégrer au process et comme ça, ils seront partie prenante du projet et ils vont vouloir avancer, mais dans leur maîtrise la plus pure. La maîtrise la plus pure que tu as, c'est que tu as une communauté et tu ne sais pas forcément comment la monétiser ou comment donner de l'impulsion à tes activités. Je viens, je t'apporte mon image, je t'apporte mon expertise sur les marchés, je t'apporte mes équipes et je t'apporte mes process et mes partenariats et mes relations. Donc, tu as tout sur un plateau d'argent. À toi de voir si tu as envie de le faire ou pas. et c'est du coup si tu as envie de le faire tout ce qui est à côté on va l'enlever parce que du coup ça rentre en contradiction avec l'image qu'on a envie de créer, le projet sur lequel on a envie d'aller tu peux pas me parler de shampoing et faire du trading en même temps, il faut qu'il y ait une logique dans la chose donc je pars sur cette optique là et je me dis aujourd'hui moi même j'ai pas envie de m'associer à n'importe qui, il faut que je vois que les gens soient sérieux, qu'ils aient quand même une bonne image et qu'on n'en voit pas non plus les gens n'importe où, donc je fais très attention à ce qui est proposé, au service qui est délivré. Et notamment aux personnes avec lesquelles je m'associe, donc dans certains où je suis en image front, et dans d'autres où je suis en backstage, mais je gère un petit peu la stratégie de groupe. Donc du coup, je m'associe à certaines personnes, et au total, sur un an et demi ou bientôt deux ans du coup, on a fait à peu près douze partenariats, quelque chose comme ça. Certains que j'ai gardés quelques semaines, d'autres que j'ai gardés quelques mois, et d'autres qui sont là avec moi depuis le début et qui sont restés, et c'est tout un travail. C'est un travail de... C'est un travail de script, c'est un travail d'idées, il y a plein de choses qui rentrent en compte parce que, en fait, si tu n'as jamais parlé de trading, la première manière dont on vient approcher ta communauté avec, il faut quand même qu'il y ait quelque chose. Exactement. Et avec ce quelque chose, au fur et à mesure, tu te développes. Et on le sait tous. Tout à l'heure, on va peut-être parler des barrières à l'entrée. La première barrière à l'entrée, c'est que la plupart des gens avec qui je travaille sont inaccessibles. Ça veut dire qu'à moins d'avoir... Une relation directe ou une relation qui est proche d'eux, ce n'est pas des gens qui répondent à leur mail, c'est des gens qui ont pour la plupart déjà de l'argent et du coup qui ne sont pas en mode « je recherche la prochaine collaboration » . Donc ça a été super compliqué de développer ces partenaires.

  • Speaker #1

    C'est des gens qui reçoivent les dizaines de propositions par jour.

  • Speaker #0

    Par exemple, un des snappers avec qui j'ai travaillé qui fait à peu près un million d'audiences par jour, du coup, le gars, tu lui envoies un message, il ne te répond pas, tu le contactes sur son mail, il ne te répond pas. Tu la recèles, il te répond. Va le trouver, tu vois. Mais du coup, j'ai quand même réussi à passer ces barrières-là. Comment ? Avec mon réseau et les gens que je connais.

  • Speaker #1

    Et comment on fait justement pour se créer un réseau et pénétrer l'impénétrable ?

  • Speaker #0

    Par exemple, une technique que je peux donner, c'est qu'il faut être à l'affût de tout ce qui se passe. C'est-à-dire que si quelqu'un, t'as vraiment envie de l'avoir, s'il te snap un mug, tu dois savoir où il est. Et du coup, t'auras peut-être deux minutes devant lui. pour le convaincre et le pitcher.

  • Speaker #1

    Ça t'est déjà arrivé de voir une story, un snap, de dire, ah, il est dans cet endroit, tu prends ta voiture, t'y vas.

  • Speaker #0

    Mais ils montrent même pas les endroits, les gens comme ça. Parce qu'en vrai, ils sont publics. Donc ils veulent pas forcément que les gens savent sache où ils vont manger, où ils sortent, etc. Donc après, tu as deux minutes. Et souvent, ils ne sont pas seuls. Donc, je suis avec mes amis, je suis en train de kiffer. Vas-y, viens, on parle de ça plus tard. Je verrai. Envoie ta proposition. Donc oui, il faut se battre, mais ça, ça peut être une technique.

  • Speaker #1

    Ok, je vois. Et tu évoquais tout à l'heure que tu as fait une douzaine de partenariats, certains qui ont duré quelques semaines, d'autres quelques mois. Est-ce que tu peux nous partager les enseignements que tu as eus sur des partenariats qui sont peut-être... moins bien passé justement et pourquoi justement ils ont un tamis interne l'une des choses qui peut justifier un échec c'est qu'on a pas assez approfondi l'analyse de avec qui on travaille c'est à dire que nous on a un spectre par exemple de temps sur quelqu'un on va se dire que ça fait 3 mois qu'on le suit et qu'on l'observe donc

  • Speaker #0

    on le regarde de loin on voit ce qu'il fait, on voit qui il promouvoit quel type de placement etc avant de vouloir travailler avec lui mais on a pas eu le spectre de ces 2 dernières années Merci. Et peut-être que dans le passé, il avait travaillé sur quelque chose de pas légit. Et du coup, le moment où il parle à sa communauté d'investir ou quoi que ce soit, ça ne marche directement pas. Ça veut dire qu'on a mis des efforts, du temps. Il y a peut-être eu des avances financières en jeu. Il y a peut-être eu des activités faites ensemble. Il y a toute une vie qui se crée pour, au final, arriver sur un CA beaucoup, beaucoup trop faible, qui, du coup, ne donne même pas la possibilité de vouloir continuer. parce que le plus tu continues, le plus t'engages de dépenses. Aujourd'hui, pour faire un truc bête, mais quand moi je vais en vacances et quand je mets une bulle ou quoi que ce soit dans mes groupes, peut-être que cette bulle-là m'a coûté 3000 euros de business class. Mais toi, en tant qu'influenceur ou en tant qu'associé, tu ne m'as pas donné 3000 euros. Pourtant, ça fait partie du système qu'on a créé. Donc au final, il peut y avoir ce problème-là. de mauvais jugements ou de mauvaises analyses au départ. Et du coup, aucune réceptivité des gens à qui on adresse le propos. Où on est arrivé sur notre propre problème, c'est qu'on a tellement saturé le marché...

  • Speaker #1

    Que ça fait le tour. Tu dois trouver d'autres moyens d'acquisition. Oui,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça. On a saturé notre propre marché.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    tu me parles de ce groupe, je suis déjà dedans.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Je reviens sur un sujet qui est intéressant parce que ce que tu évoques est en fait complètement adaptable à n'importe quel type d'industrie. C'est-à-dire que tu as quand même mis en place un mouvement, un move qui était assez stratégique et intéressant. C'est que je recontextualise. Tu identifies un gros influenceur qui fait énormément de placements, peut-être même avec des concurrents à toi, qui va prendre peut-être 3 000, 5 000, 10 000, 20 000, 2 000, 3 000, etc. pour des stories, peut-être même parfois plusieurs stories par jour, et qui, sur le mois, va générer... Alors, ça peut choquer certaines personnes, mais la typologie d'influenceur, pour certains avec qui tu as travaillé, avec qui tu travailles, c'est entre 150 et 300 000 euros par mois qui généraient, avec déplacement de produits, lors de la période fast déplacement de produits. Et tu vas tout simplement lui dire, écoute, moi j'ai un business model, celui-ci, on peut travailler ensemble, je m'occupe de tout. ont fait... je ne sais pas par exemple 50-50 ou peu importe le deal que tu as établi. Et on peut aller chercher potentiellement ce type de résultat. Par contre, le prix à payer, c'est que tu dises non à tout ça. Et c'est une exclusivité que je te propose ici de façon à aussi te créer une image parce qu'en termes de branding, tu l'évoquais. Oui,

  • Speaker #0

    ça améliore leur vie.

  • Speaker #1

    C'est certain et c'est plus simple, c'est plus cohérent. Il y a beaucoup d'avantages de par cette opportunité. Le lundi, tu vends des chaussettes. Le mardi, du shampoing. Le mercredi, je ne sais pas, le jeudi, des culottes menstruelles. Et puis le vendredi, ça ne fait pas de sens. C'est que tu ne crois à rien. C'est ça, exactement. Puis à chaque fois, c'est le nouveau produit extraordinaire, incroyable, que tu as testé.

  • Speaker #0

    Les gens n'y croient plus.

  • Speaker #1

    Exact. Moi, je me souviens d'un truc, et c'est fou quand même pendant cette période. J'habitais à Londres et j'étais, alors pas voisin de palier, mais dans la tour d'en face. C'était à Charrington Tower. à côté de la city et de... Je ne sais plus le nom du quartier, mais bref, peu importe. Et j'étais voisin d'en face de Nabila à l'époque. Et du coup, on avait le même endroit où tu reçois tous les colis. Il y avait tous les jours des box. Un truc de fou. Les colis et les colis et les colis. Jusqu'à même, à un moment donné, je voyais des fois des sortes de charrettes où le... Pas tous les jours quand même, mais c'est là que tu te dis c'est dingue. Et du coup, il y avait une telle profusion de colis, parfois même des choses que j'imagine ils n'avaient même pas commandé. Et ce n'est même pas une critique. Moi, j'admire beaucoup le parcours de Thomas Nabila et d'autres gros influenceurs, etc. qui ont su... justement après se créer une image au-delà de l'aspect télé-réalité ou autre et qui perdure et qui je pense perdureront dans le temps alors que certains, on va en parler rapidement, tu vois aujourd'hui la descente aux enfers qui est juste folle. Faudrait que je réussisse à trouver un gros influenceur du marché pour faire un déclic là-dessus, il y aura un épisode fou à faire. Bref, et du coup par rapport à ça tu vois, la réflexion que je me dis c'est que tu l'as privatisé, tu as offert un deal, tu as créé en fait une offre irrésistible au travers d'une proposition commerciale, alors que la plupart en fait se disent juste voici une proposition et ne se posent pas plus de questions. Et ce ne sont pas devenus juste des influenceurs pour toi, mais des associés. Et ça, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Et une des choses qui est importante, c'est que la part des gens font des placements, mais ils ne connaissent pas l'après. En gros, c'est au désir de l'entrepreneur qu'il les a sollicités.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc moi, la première des choses, je leur disais, si quelqu'un est prêt à vous payer autant, c'est qu'il y a une logique derrière. Mais cette logique, je vais te l'ouvrir et je vais être transparent avec toi. Mais on a tout un système de tracking qu'on donne du coup en forme de report aux gens avec qui on travaille, qui du coup aussi fait notre force. Et du coup... C'est sérieux, ça les rassure. Exactement. Tu as toujours l'actualité de ce que tu produis et tu sais où tu vas. Donc à peu près, tu peux avoir une estimation de combien est-ce que tu perçois.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Et ça peut du coup avoir un effet... motivateur dessus.

  • Speaker #1

    C'est sûr, clairement. Et je me posais une question parce qu'il y a eu justement une grosse polémique autour des influenceurs, avec même Booba par exemple qui a fait beaucoup de bruit. Quel impact ça a eu sur ton activité, entre la polémique, le fait que le niveau d'éveil du marché français s'est aussi élevé à l'égard des... pratiques, parfois douteuses, fallacieuses, mensongères, borderline de certains influenceurs. Je dis certains, mais la réalité, c'est qu'en tout cas, à mes yeux, c'est quand même une majorité. Et en plus de ça, le fait que tu as fait un peu le tour du marché, comme tu l'évoquais, le nouveau groupe, machin, mais je suis déjà dedans. Du coup, quel impact ça a eu sur ton activité ?

  • Speaker #0

    Quelqu'un comme Booba n'a pas d'impact sur mon activité directement. Par contre, les plateformes de réseaux sociaux ont un impact. Je peux donner un exemple simple. TikTok, du coup, ces derniers mois, a enlevé les liens Telegram en lien direct des biographies, mais du coup, a aussi enlevé Linktree. Donc en gros, moi, par exemple, je fais des tests simples. Je prends 4 téléphones de 4 personnes que je connais et je leur demande d'aller sur mon profil et le lien disparaît sur un téléphone sur 3, voire un téléphone sur 2. Premier problème, du coup. Le lien n'est pas diffusé, pourtant tu passes du temps à créer du contenu pour aller chercher une audience si je me bats sur moi. Mais c'est pareil que mes influenceurs pourraient avoir. Et la deuxième chose, je travaille aussi avec pas mal de personnes sur Snap. Et Snap récemment, ils ont du coup banni les liens Telegram. En fait, quand tu cliques dessus, maintenant il est écrit ce site web peut être dangereux. Mais sur Telegram, il n'y a pas que des choses dangereuses. Moi, par exemple, j'ai une communauté de motivation à côté de ce que je fais, que j'alimente depuis trois ans à peu près. où je donne des conseils tous les jours, qui est gratuite, il n'y a pas d'offre payante derrière ou quoi que ce soit, qui est sur Telegram aussi, où il y a 70 000 personnes. Donc il n'y a pas que des mauvaises choses sur Telegram, après il y a eu tellement de mauvaises choses que du coup les gens assimilaient à ça. Donc en fait quand tu as Snapchat, TikTok, et du coup le dernier maillon c'est Instagram ou d'autres réseaux qui du coup bloquent l'accès des liens, ça ça a un impact direct sur notre business. Parce que du coup toute l'audience qu'on crée ne peut même pas cliquer sur une offre, tu vois. Après, certains me diront, on a des techniques. Par exemple, tu peux créer un site vitrine et du coup, tu mets un lien en plein milieu. Mais encore une fois, ça diminue la force de conversion.

  • Speaker #1

    La friction, la friction. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a plus d'étapes. S'il y a plus d'étapes, il y a plus de réflexion et les gens souvent sont fainéants.

  • Speaker #1

    Il y a un taux de déperdition qui est considérable. Tout à fait. Et justement, de par le fait que ça, c'est intéressant, tu dis, on a fait le tour du marché. C'est quoi maintenant la suite, les nouveaux canaux d'acquisition que tu vas mettre en place ?

  • Speaker #0

    Je ne peux pas parler de tous les canaux, mais on se déporte peut-être vers un autre modèle, parce que là on est obligé de le faire. L'autre point pendant, c'est la régulation. Donc là récemment, il y a eu une loi qui est parue, enfin qui est parue, qui a été validée au Sénat et qui va bientôt être directement appliquée. Donc par rapport à la régulation, on est obligé de faire différemment. J'ai une équipe de juristes, j'ai des avocats derrière moi, donc on a déjà pensé à l'après. Maintenant, je ne peux pas trop en parler, donc c'est la surprise des prochains mois. Sinon, je donne de la force à mes compétiteurs. J'ai eu pas mal déjà de personnes qui ont copié le modèle que j'ai fait. Donc là, si je leur donne de l'avance, tu imagines bien qu'ils vont... Penser sur l'opportunité.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais je pourrais t'en parler en off.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et un autre sujet, c'est les haters. Les haters, quand tu as du succès, t'as des haters, c'est normal. Quand tu es visible, t'as des haters, c'est normal. Quand tu diffuses un message, qu'il qu'il soit, t'as des haters, c'est normal. Aussi positif soit-il, t'en auras toujours. Il y a un truc que j'ai trouvé intéressant chez toi, c'est qu'on a eu une discussion en off il y a de ça quelques semaines, lorsque je t'ai invité pour faire un épisode ensemble. Et tu m'as dit, voilà, moi j'ai rarement fait d'interview, c'est peut-être même une des premières fois où justement tu évoques ton parcours et tu dis des choses telles que tu les dis ici aujourd'hui, et merci pour la confiance d'ailleurs que tu m'accordes.

  • Speaker #0

    Si ce n'était pas toi, je ne l'aurais pas fait, mais avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je te remercie. Et du coup, justement, par rapport à ça, tu me disais, voilà, j'en ai marre de lire des choses sur Internet ou d'entendre des choses sur moi qui ne sont pas la réalité, qui sont une réalité qui est biaisée par des croyances, par des choses, par des faits. qui ne sont pas les miens ou qui sont sortis de leur contexte. C'est un peu comme si on découpait une phrase de l'épisode et qu'il a dit ça, ça c'est sa réalité. Non, il y a tout un contexte autour de la chose. Et donc, tu as choisi d'être davantage visible. Tu as lancé ta chaîne YouTube, tu es davantage visible sur les réseaux sociaux, tu fais ce type de format. On mettra d'ailleurs les liens de tes réseaux comme sur chaque épisode à chaque fois. directement dans la description, que ce soit l'audio ou la vidéo. Bref, comment tu as géré justement les haters ? Est-ce que ça a eu un impact sur toi ? Est-ce que c'est quelque chose qui te donne de la force ? Est-ce qu'au contraire, ça peut créer de la douleur chez toi ? Est-ce que même peut-être ça a été la cause de cette phase difficile que tu as évoquée de dépression pendant sept mois ou pas du tout ? Ça peut être intéressant d'avoir ton point de vue là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça a très très peu d'effet sur moi avec le temps, vu que je sais à peu près la vie que j'embrasse et le costume dans lequel je suis. Et forcément, il y en a qui aiment, il y en a qui n'aiment pas. Et je comprends les gens par rapport à leur point de vue. Par contre, vu que je travaille avec des gens et que je suis associé avec certaines personnes, je remarque que ça a plus d'impact psychologique sur eux parce que je dois les conseiller sur certaines choses, sur certains mots qu'ils lisent. Des fois, ils peuvent douter du business. Et du coup, voilà un autre problème qu'on peut rencontrer dans la vie quotidienne de ce que je fais. C'est ça. C'est en gros un influenceur qui s'engage avec toi et qui reçoit des retours. Mais des retours qu'il a lus, par exemple, sur lesquels il s'est baladé sur Twitter, et qui du coup changent d'avis. Donc en gros, aujourd'hui pour moi les haters c'est comme une force. Forcément si tu en as, c'est que tu as du succès, c'est que tu es brillant, c'est que tu commences à monter, c'est que tu as de la lumière et les gens auront toujours quelque chose à dire. Maintenant je classifie les haters. Pour moi par exemple, un truc con, mais le haters de TikTok n'est pas le même que sur un autre réseau social parce que les gens passent sans contenu à la seconde et du coup ils s'arrêtent sur mon contenu, mais évidemment que tu vas me tirer dessus. Parce que tu n'as pas appris à me connaître, tu ne sais pas d'où je viens, tu ne sais pas ce que je fais et tu n'as pas vraiment voulu t'intéresser. Toi par exemple, dans ta pause, ce qui te rend heureux, c'est de diffuser du mal dans la vie des gens, diffuser du négatif. Et je me suis souvent posé cette question, de qui est-ce que j'étais au début ? Est-ce que j'étais quelqu'un comme ça ? Et la réponse est non. Et je ne sais pas si toi tu l'étais, mais chez la plupart des entrepreneurs qui ont de la réussite, ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai toujours été aussi inspiré par la réussite justement.

  • Speaker #0

    Je prends ça comme une force. On n'a jamais été aigri vis-à-vis des autres. Pour moi, l'entrepreneur accomplit, encourage, stimule, propose. Et celui qui ne réussit pas, souvent, il détruit. Il cherche à trouver la petite chose qui est mal dans ce que tu fais. Je ne leur en veux pas, ces personnes-là. Mais pourquoi cette frustration se dirige vers une personne que tu ne connais même pas ? Apprends à me connaître et après, décide si tu m'aimes ou tu me détestes.

  • Speaker #1

    Complètement. Et je vais me faire peut-être des haters en disant ça, mais le français, et j'insiste, c'est vraiment quelque chose que j'ai identifié, le français, pas le francophone, mais le français a un vrai problème avec l'argent en général et un problème avec la réussite. Peut-être que c'est parce qu'il est frustré ou autre. Alors, il n'y a pas que des français qu'on soit d'accord et ça ne concerne pas que tous les français. Voilà, tous les français. Mais proportionnellement, quand je vois des communautés suisses ou belges, je n'ai pas ce même ressenti en général. même des communautés du Maghreb ou autres alors eux c'est les ultras vraiment eux c'est les supporters à fond etc et je trouve ça beau je trouve ça bien mais les français en général souvent il y a un vrai problème et tu dois tout justifier et typiquement, je sais pas si ça a été ton cas mais je sais que par exemple c'est le cas de certains influenceurs avec qui tu as pu travailler, des gros influenceurs où ils vont être jugés, insultés on va dire que c'est des menteurs qu'ils ont volé leur lifestyle, que leur maison c'est pas leur maison, que leur voiture c'est pas leur voiture. Pourquoi selon toi justement, qu'est-ce qui justifie ce vrai problème avec l'argent ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai remarqué une chose, c'est que la plupart ils apprécient plus le fait de vivre leur vie que de vivre dans les réseaux, même s'ils ont été créés. par les réseaux. Donc ils ont grottis une audience dedans, mais ils ont réussi à avoir ce détachement dans la vraie vie. Par exemple, un de mes amis, l'autre fois on en parlait, c'est aujourd'hui si je montre le fait que je détiens la voiture, c'est-à-dire la carte grise, on me demande la voiture, je montre la voiture, on me demande d'avoir une maison, je montre la maison, on me demande la montre, je montre une montre, on me demande quelque chose d'autre. Les gens ont toujours quelque chose à reprocher. Du coup, ça ne s'arrête jamais. C'est que même si tu rentres dans cet esprit justificatif, Ce que je ne fais pas, parce que j'ai même pas envie que j'ai pas de temps à consacrer dedans, tu n'en finis pas.

  • Speaker #1

    C'est une spirale.

  • Speaker #0

    Exact. Mais du coup, eux, c'est pareil. La plupart, ils savent qu'il y a des polémiques sur eux. Ils savent qu'il y a des bad buzz parce qu'ils lisent comme nous. Ils sont connectés sur les réseaux, ils voient Twitter, ils voient etc. Mais ils se disent, mais purée, aujourd'hui, quel impact ça a dans ma vie ? J'ai mes enfants, j'ai ma femme, je mange de la même manière, je vais au sport. j'ai développé des activités peut-être qu'à certains endroits certaines activités n'étaient pas bonnes Mais aujourd'hui, ça fait partie de mon passé. J'ai envie de corriger ça. Mais oui, la plupart des gens que j'ai dans mon entourage, ils sont pas aussi... Ils sont assez développés, assez stimulés par rapport à cette idée-là. Mais ils ont surtout du détachement par rapport aux haters. Parce qu'ils connaissent plus leur vie. C'est souvent cette forme de... S'il me dit ça, c'est que c'est plus lui qui est mal à l'aise que moi. Parce que je n'ai jamais eu cette réaction et du coup, j'ai du mal. entre guillemets, à la comprendre.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. C'est parce qu'on élève notre niveau de conscience, à ça en l'occurrence, et puis tu deviens hermétique au fur et à mesure du temps à ce genre de choses. Donc oui, je comprends tout à fait. Un autre sujet que j'aimerais aborder avec toi, tu as aujourd'hui développé un vrai réseau autour justement du monde de l'influence. Et tu fais partie de ces rares personnes qui peuvent, je pense, avoir la légitimité de parler du monde des influenceurs à Dubaï. parce que tu les connais personnellement quasi tous ou tu connais des gens qui les connaissent quasi tous. Tu as été invité à certains anniversaires, soirées, dans des cocons très privés justement de la plupart d'entre eux parce que tu fais partie du décor et certains sont tes associés, etc. Bref, comment tu expliques cette descente aux enfers du monde de l'influence à Dubaï, notamment les influenceurs télé-réalité ? Tu vois certains, certaines... ben voilà, celles qui aujourd'hui c'est pas un jugement, c'est un constat et moi je respecte n'importe quel individu peu importe ce qu'ils font avec leur intégrité physique ou les messages qu'ils véhiculent mais entre ceux qui ont des reportages YouTube parce qu'ils ont mis en avant des opportunités qui sont parfois des scams littéralement et qui ont des problèmes avec la justice celles qui aujourd'hui ne gagnent leur vie que grâce à des comptes mimes ou OnlyFans et encore une fois c'est pas un jugement mais c'est comme ça et euh Et c'est vrai que c'est un petit peu moins, c'est pas quelque chose dont tu es fier en général à raconter à tes parents ou à tes enfants. Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'on est quand même passé d'un niveau où en 2020-2021, c'était littéralement des stars, les rois du monde. Tout leur souriait, tout fonctionnait. À aujourd'hui, certains sont même rentrés en France, ont diminué leur rythme de vie de x10, x20, x100 et sont passés de gagner 100 000 euros ou plus par mois. à quelques milliers d'euros, voire même de voir brader les choses. Moi, je vois, j'ai des amis qui ont des agences de marketing d'influence, pour te donner plus de contexte à mon propos, certains influenceurs qui ne répondaient même pas aux sollicitations de ces agences, aujourd'hui en demandent et relancent les agences pour réussir leurs déplacements qui sont vendus des fois 20 fois moins cher qu'ils n'étaient vendus il y a de ça 18 mois, 24 mois, voire même parfois une année. Donc, qu'est-ce qui explique cela selon toi ?

  • Speaker #0

    En gros, pour moi, il n'y a jamais de paradis éternel. C'est-à-dire qu'une fois qu'on est sur une niche qui est surtout nouvelle, elle est vouée à être un peu chahutée à un certain endroit. Par exemple, on l'a vu nous-mêmes, la période des NFT, ça a été une période explosive, mais qui a été chahutée, qui a disparu. Et du coup, le marketing d'influence n'était pas un milieu qui reste très sur le long terme, si peut-être la forme allait changer ou la manière dont c'est fait. Et du coup, pour moi, les moins honnêtes ont fini par disparaître. donc ceux qui ont le plus plus envoyer de mauvais placements à leur communauté, leur communauté soit les regarde pour les regarder, donc plus d'achats, plus d'aucune décision, soit leur communauté a descendu parce qu'ils sont plus en télé, etc., et qui ont eu des bad buzz, certains ont même eu des... enfin, des problèmes sexuels, tout ça, etc. Donc, au final, c'est parti un peu trop loin, et du coup, par contre, ceux qui sont restés fidèles, J'en vois certains qui fonctionnent et qui cartonnent, tu vois, et du coup qui ont toujours leur communauté, qui sont toujours là, qui font peut-être moins d'argent, peut-être divisé par deux, divisé par trois, mais qui arrivent à maintenir leur style de vie. Je dirais que la plupart aussi sont influenceurs, mais sans forcément avoir la double casquette. Influenceurs-entrepreneurs. Mais ceux que j'ai connus qui sont entrepreneurs et qui sont devenus influenceurs sont restés. Donc eux, ils arrivent à prospérer, ils arrivent à développer des activités, etc. Parce que leur essence même, c'est de l'entrepreneuriat. Par contre, ceux dont l'essence même, c'est de la visibilité, le fait qu'il y ait un aspect financier à cette visibilité, c'est un plus qu'on t'a ajouté. Une fois que celui qui t'a emmené le plus, vu que c'était... si c'était de la sous-traitance de vie de certaines agences, tu enlèves ce plus-là, au final, tu ne vaux pas grand-chose. Et en plus de ça, la visibilité que tu as eue, tu n'en as pas fait plus grand soin parce que tu as proposé des choses bizarres à certaines personnes. Et du coup, forcément, tout finit par revenir. Internet a une mémoire, tout finit par revenir. Donc, c'est là où c'est un peu frustrant. Mais il y en a certains qui restent et je suis assez content de ce qu'ils deviennent. Certains créent des petites marques de bijoux, d'autres créent des marques de vêtements. Moi, ça me stimule parce que je me dis, c'était un influenceur de base. On en parlait il y a quelques années. Et là, du coup, tu te projettes vers être entrepreneur. Maintenant, on fait de la bonne manière. Si tu as une marque, tu la gardes sur plusieurs années. Tu essaies de faire des bonnes choses, de mettre un SAV assez carré, etc. Donc, comme ça, tu n'as aucun souci.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, les fameux qui faisaient de la promotion de... Deux sites de dropshipping qui n'envoyaient pas les produits.

  • Speaker #0

    Certains étaient même leur site. Mais du coup, les gens finissent toujours par découvrir. Elle est là la difficulté.

  • Speaker #1

    Comme on dit, quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Justement, aujourd'hui, les gens ne sont plus dupes autour de ça. Et comment toi, parce que tu es aussi lié à ces gens-là, Ben tu... Tu faisais pour choisir ou tu fais pour choisir tes associés finalement, parce que tu lis ton image à eux.

  • Speaker #0

    Dans le business dans lequel je suis, moi je préfère avoir déjà quelqu'un qui a généré un minimum d'argent, c'est-à-dire qui est déjà assez bien, parce qu'il y a un certain style de vie qui va avec, etc. Et du coup, on n'a pas besoin de recréer toute cette histoire. Donc, j'essaye de regarder cet aspect-là. La deuxième chose, c'est sur combien de temps on peut se projeter ensemble et quelle est ta vision. Ok, je vais d'abord te poser la question de ta vision, ensuite je vais t'exposer la mienne. Mais la mienne ne sera pas exposée si on n'arrive pas déjà à trouver un juste milieu au début. Avant même de parler de fait d'être associé, de parler de CA ou quoi que ce soit, on a besoin de voir qu'on va dans la même direction. Si tu me dis clairement, écoute Mohamed, je suis là pour faire de l'argent, et on fait le maximum et qu'on se barre, moi je prends la porte directe, je pars, tu vois. Je ne suis pas la bonne personne. Il y a d'autres personnes qui sont dans la même niche que moi, qui seront la personne adéquate à toi, mais ça ne sera pas moi. Moi, je ne mets pas mon service et mon image avec toi. Donc, je regarde cet aspect-là. Et ensuite, les deux choses les plus importantes pour moi, c'est le sérieux et la vision. Et dans le sérieux, j'introduis l'éthique dedans, le fait d'être professionnel, d'être réactif, d'être disponible. Pour moi, c'est des qualités qui rentrent dans le sérieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Tu parlais avant des NFT.

  • Speaker #0

    Yes.

  • Speaker #1

    Pour moi, les NFT, c'est un sujet qui est intéressant parce que finalement, c'est une opportunité qui a attiré l'attention de tout le monde. Toi y compris, moi y compris, tout le monde, tout notre entourage. beaucoup de gens ont soit investi de l'argent qu'ils ont perdu en général soit créé des projets beaucoup de prétendants pour peu d'élus on le voit aujourd'hui 90% des projets ont perdu 99% de leur volume le marché s'est rétréci c'est incroyable même les plus gros les board apes je crois que la dernière fois je voyais que c'était en dessous de 100 Ethereum c'est 50 un truc

  • Speaker #0

    C'était moins de 100 000 dollars.

  • Speaker #1

    C'est assez dingue quand même quand tu vois ça. Parce que les Bored encore, c'est...

  • Speaker #0

    C'est un très gros groupe. Il y a Ugalabs derrière. Il y a toutes les personnalités auxquelles tu peux penser qui en ont un. Tu ne peux pas avoir plus de crédibilité que cette chose-là.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est les seuls qui, malgré la baisse, n'ont quand même pas baissé considérablement. Pas autant que tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le Bitcoin sur les cryptos. Et les alt en crypto. Il y a des bitcoins dans le monde des NFT qui sont CryptoPunks et par exemple BoredApe qui sont du coup par la même holding. Mais le reste c'est compliqué, tout ce qui est Azuki et compagnie.

  • Speaker #1

    Complètement. Et justement, tu vois, ça retranscrit parfaitement le truc de la hype. Tout le monde se jette dessus puis ensuite boum, tout le monde se dit merde, j'ai fait une erreur. On parlait tout à l'heure en off justement de l'IA et la hype de l'IA. Et on ne va pas forcément polémiquer sur l'IA ou autre, positif, négatif, même si avec plaisir on pourrait colter ton avis, mais c'est plus de se dire, ok, il y a des phases, tu vois, il y a eu la phase dropshipping, boum, tout le monde se met à le faire. Il y a eu la phase trading, pareil, boum, il y a eu la phase NFT, boum, tout le monde se met à le faire. Et la phase IA, et toi c'est quoi ta perception justement aujourd'hui des opportunités, parce qu'on ressent une certaine prise de hauteur. Aujourd'hui, une sagesse de ton côté, tu es assez calme, tu es posé, on ressent que tu as un certain niveau de conscience à l'égard du business, de la vie, que la plupart des gens qui peut-être démarrent et se lancent n'ont pas, et qui pourraient sauter d'opportunité en opportunité. j'en connais beaucoup qui font ça et moi-même j'étais comme ça lorsque j'ai démarré vraiment ce truc de l'objet brillant de tiens je vais faire ça, ça, ça ça mieux que ça et tout donc ouais, il y a Perception et opportunité, comment les canaliser, comment les saisir au bon moment ?

  • Speaker #0

    A chaque fois que j'ai fait un changement dans ma vie, j'ai une grosse responsabilité qui suit derrière. La responsabilité de devoir assurer et de faire mieux que l'opportunité précédente. Du coup, mon ultime goal, c'était déjà de rester dans la même niche, c'est-à-dire le trading, et je le suis depuis 6 ans et demi. Aujourd'hui, je vois des choses qui pop-up parce qu'on est tous les deux connectés à des entrepreneurs, à des gens brillants, des gens qui avancent. Et du coup, forcément, il y a des sujets qui arrivent sur la table, avant que le grand public les voit. Et du coup, tu as envie de te dire, ok, je veux me lancer, mais c'est peut-être l'erreur qui va me coûter ce qu'il y a à côté, et ce que j'ai développé, et mon expertise. Moi, mon expertise, elle est là. Et je regardais un de tes podcasts récemment, où tu disais, je n'ai pas envie de me diversifier, parce que je suis expert dans mon domaine et j'y reste. Et je suis dans la même optique. Je préfère rester sur des activités où je suis sûr A peu près où on va Donc j'ai un plus gros indice de fiabilité que de m'éparpiller et de devoir toucher à tout. Et pour moi, les gens qui touchent à tout ne sont experts nulle part. C'est-à-dire que tu ne peux pas développer une spécialité à vouloir toucher à toutes les assiettes. Donc reste concentré là où tu es et deviens expert. Et même quand tu as des moments de doute ou des moments de régression où tu reviens en arrière et que tu as moins de croissance que le mois dernier, c'est ces moments les plus challengeants, mais c'est aussi les moments où tu peux créer un breakthrough, c'est-à-dire un passage. à un autre niveau. Parce que ça va demander à que tes équipes soient plus mobilisées, forcément vous faites moins, tes associés seront plus concernés, vous allez devoir créer beaucoup plus en moins de temps, et la vitesse à laquelle les gens réagissent quand on est dans un temps stressant, à un moment de descente, c'est ouf. Tu l'as vu pendant le Covid, tout le monde était à la recherche d'un vaccin, les gens ont un claquement de doigts et l'ont sorti, tu vois. Donc dans les périodes de stress, on innove plus et on développe plus. Et moi je passe souvent ce temps à... Des fois je suis avec mes associés et on parle, et je leur dis on ne quitte pas l'appel tant qu'on n'a pas la solution. Si vous voulez rester 4h, on va rester 4h, il n'y a pas de soucis. Là, ça ne sert à rien de me dire demain on reporte, d'ici après demain, etc. On ne reporte rien du tout, la solution il faut la trouver tout de suite. On est 3, 4 cerveaux, 5 cerveaux, il y a 5 personnes allumées, il va falloir trouver la solution. Parce que chaque fois qu'on reporte... Et du coup, c'est pareil par rapport aux opportunités. J'y pense, comme tout le monde. Je suis quelqu'un d'humain, donc je vais être attiré par cet objet. Mais je me dis, OK, je préfère pas y toucher. Je passe mon tour cette fois-ci.

  • Speaker #1

    Je comprends et c'est une bonne approche, je pense. Je parlais avant de sagesse, de prise de hauteur, de niveau d'éveil et de prise de conscience. Quels sont les différents piliers de vie qui sont importants pour toi ? Par exemple, le sport, la spiritualité, la religion, la famille. etc. Comment tu crées cet équilibre finalement ? Parce que j'ai le sentiment que tu m'as l'air quand même aussi assez équilibré, ayant discuté, échangé avec toi à plusieurs reprises, ça fait plusieurs... presque deux ans qu'on se connaît, qu'on s'est rencontrés, et je te vois évoluer au fur et à mesure, et c'est vrai qu'à chaque fois tu évolues.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Et du coup, en gros, pour moi la santé c'est la chose la plus importante vu qu'aujourd'hui, tu sais, on traite du temps pour avoir de l'argent, mais si on les met sur une hiérarchie 3, la santé dépasse le temps et l'argent et j'ai mis du temps à comprendre ça parce que pour moi c'était argent, argent, argent mais du coup des fois au détriment de ta santé tu fais des nuits blanches, tu fais des choses bizarres t'es tout le temps en tournée, t'as une mauvaise hygiène de vie tu manges mal etc j'ai fait énormément de villes en France et je pense toi aussi dans tes séminaires et en fait t'as aucun rythme aucun rythme qui est prolifique vis-à-vis de ta santé du coup la santé j'essaie de le remettre au centre au principal Parce qu'aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir pas mal de revenus, des business qui tournent, etc. Je suis dans une posture moins stressée. Et qui dit moins stress, dit plus de focus sur la santé. Donc en ce moment, je fais de la boxe du coup. J'y vais assez régulièrement. Je fais à peu près 5-6 séances par semaine.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est considérable.

  • Speaker #0

    Et je vais au sauna du coup. C'est mon kiff. J'aime trop ça du coup. Et le sauna pour moi, ça me permet de me déconnecter de tout. Donc je fais à peu près tous les jours deux sessions de 10 minutes et de la douche froide. Et ça aide aussi, je pense, mon corps à développer des anticorps parce que quand tu es malade, ton corps réchauffe. Mais du coup, dans le sauna, tu es déjà dans une température très élevée. Du coup, ça te protège. Donc ça, c'est un petit peu mon hack, moi, qui m'aide. Ça te permet même d'avoir une peau plus lisse, etc. Du coup, sauna, sport, j'essaye de contrôler mon alimentation. Donc au maximum, tu vois, je suis un peu de l'école, je regarde beaucoup d'infopreneurs, de gens qui m'inspirent, et je suis un peu de l'école où protéines, très peu de glucides, beaucoup d'eau, pas de boissons sucrées, pas de boissons alcoolisées, pas de drogue, je fume pas, etc. Donc santé, du coup, la foi, forcément, je suis croyant. Ensuite, ma famille. Je m'assure qu'au moins mes parents soient bien et que j'ai un contact régulier avec eux. Et ensuite, mes business. Et voilà, après, des petits plaisirs. Mes plaisirs, ça peut être voyager, se reposer, se faire masser, etc. C'est des choses que j'aime bien. Mais le tout, aujourd'hui, trouve son harmonie et ça me permet d'être bien, tu vois. De vraiment kiffer ma vie et d'avancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Beaucoup de gens aujourd'hui courent après l'argent. Tu en parlais tout à l'heure. Avant, j'étais argent, argent, argent, etc. Qu'est-ce qui a concrètement changé dans ta vie finalement entre le moment où tu gagnes tes premiers 8 euros et tu veux les retirer pour acheter un grec ? Je raconte souvent cette anecdote dans cet épisode parce qu'elle est assez drôle. Et aujourd'hui, où tu peux gagner plusieurs centaines de milliers d'euros de revenus nets dans ta poche directement, euh Qu'est-ce qui a changé concrètement ? Et à partir de quel palier de revenu, plus rien ne change ?

  • Speaker #0

    Je dirais que le pourquoi évolue avec le temps. Donc, mon premier pourquoi, c'était que mes parents ne travaillaient plus. Chose faite, il y a quelques années de ça. Et une fois que j'ai eu ça, du coup, pour moi, c'était important d'avoir mon chez-moi et la voiture de mes rêves, ce que j'ai aujourd'hui. Donc, ça s'est acté. Maintenant, c'est plus une projection de patrimoine, mais ma vie au quotidien ne change plus. Donc en gros, tu sais, tu as des paliers financiers. Par exemple, mon prochain palier que je vis, c'est 10 millions d'euros de fortune. Je n'en suis pas très loin. Et du coup, ensuite, en fait, j'essaie de déplacer. J'ai des objectifs financiers aujourd'hui pour le temps que c'est et le challenge que ça coûte. Non pas pour l'aspect finance parce que ma vie ne change plus. À partir du moment où tu vis dans le lieu de tes rêves et que tu as la chance d'avoir un bon entourage et qu'au final, ta famille n'a plus à soucier de problèmes, au final, tu n'as plus rien à accomplir de trop gros. Si ce n'est, par exemple, redonner, give back à la communauté, faire de l'humanitaire, etc. Donc, je me vois plus dans des dimensions, cette fois-ci, peut-être humanitaires, et vraiment pousser des objectifs plus loin. J'ai fait mon premier million à 21 ans, et l'objectif directement d'après, je me suis fixé 10. Parce que je ne voulais pas faire 2, 3, 4, 5, c'était trop proche. Et je voulais que ça prenne du temps. Après les 10, peut-être que je vais me projeter direct à 100 ou à 50, tu vois. Et du coup, comme ça, ça me laisse 10 ans, 15 ans de travail, où j'y pense constamment, mois par mois. Mais pas pour l'argent. Ma vie ne change plus. J'ai aussi de la chance d'avoir un entourage super qualitatif. Ce qu'ont à peu près mon entourage et mes amis proches, c'est comme si je l'avais. Donc tu sais, une super belle montre. Par exemple, aujourd'hui, je n'ai pas de Richard Mille, mais plein de mes potes en ont. Donc j'en ai déjà porté, je sais ce que c'est. En fait, j'ai déjà le sentiment. Et du coup, aujourd'hui, c'est à peu près ça qui me drive du coup. Et c'était quoi ton autre question ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a changé concrètement ?

  • Speaker #0

    Ton confort de vie, les expériences que tu peux vivre et toutes les relations que tu peux bâtir. Il y a des relations que tu peux avoir cœur en haut. Du coup, j'étais obligé de travailler pour aller en haut. Parce qu'il y a des gens qui voudront que tu prouves que tu sois assez bon pour te donner un peu de leur temps. Ce qui est pour moi 100% légitime. Je ne vais pas demander aujourd'hui l'assistance ou le coaching de quelqu'un qui fait 100 000 euros par mois si je ne peux pas lui prouver que j'arrive au moins à 5 000, 10 000. Les gens tirent quelque chose de toi, mais sans de donner quelque chose, tu vois. Mais pour moi, c'est un échange de bons procédés. Tu m'offres, je t'offre, on cède, tu vois. Donc oui, fais tes premières classes et ensuite monte en haut. Et j'ai remarqué une chose, c'est qu'en haut, c'est beaucoup plus rapide. C'est un levier incroyablement gros que je vois aujourd'hui. C'est une spirale positive.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai passé quelques jours ici à Dubaï avec certains de mes collaborateurs. Parce que je les ai fait venir. On avait un team building. Et c'était mon anniversaire en plus.

  • Speaker #0

    Bon anniversaire. Merci. Même si on se l'a dit à sauter. Encore une fois.

  • Speaker #1

    Merci. Et vaut mieux deux fois qu'une. Exact. Et du coup, tu vois, on avait une discussion. Et il me disait quelque chose de très vrai. Il me dit... Une des plus grandes prises de conscience que j'ai eues cette semaine, c'est que lorsque tu es entouré d'entrepreneurs qui sont vraiment dans le game et qui ont vraiment des gros résultats, tu arrêtes de chercher les opportunités, c'est elles qui viennent à toi et t'as juste à les choisir, à sélectionner. Et ça c'est la réalité tu vois. Et oui ça peut paraître injuste mais la vie est injuste, c'est comme ça, il faut l'accepter. Et c'est clair que j'en parlais avec quelqu'un... Il y a quelqu'un aussi, il y a quelqu'un d'autre qui lançait son business et qui me disait « Ouais, mais ça ne va pas assez vite, pourtant je commence à faire de l'argent, c'est bien, etc. » Je lui dis « Regarde, tu vas peut-être mettre un an à faire tes premiers 50 000 et moi je vais mettre une heure à faire 50 000. Il suffit d'un seul téléphone, je close un super deal, j'ai encaissé 50 000. Est-ce que je suis plus intelligent que toi ? Non. Est-ce que j'ai plus de chance que toi ? Non. Est-ce que j'ai mis plus d'un an peut-être à faire mes premiers 50 000 ? Oui. » Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement, grâce aux ressources que tu as créées, aux compétences que tu as créées, tu t'es créé un cadre qui fait que tu vas pouvoir aller plus vite que la moyenne, plus vite en tout cas que ma moyenne lorsque j'ai démarré. Mais est-ce que tu dois te comparer à quelqu'un qui fait ça depuis 7 ans, qui a déjà capitalisé, qui a des ressources, qui a du réseau, qui a des contacts, qui a des compétences, qui vaut une certaine valeur parce qu'il a délivré beaucoup de valeur dans sa vie, ou quelqu'un qui comme toi démarre ? Ben non, c'est quelqu'un qui comme toi démarre et encore même, je dirais, ne te compare à personne. Et ça, c'est extrêmement important justement. Et est-ce qu'à un moment donné, toi, tu as eu cette problématique, la plupart des entrepreneurs ont, lorsqu'ils démarrent, c'est justement de se comparer aux autres, de vouloir aller trop vite ?

  • Speaker #0

    Se comparer aux autres, je suis assez OK sur l'idée, mais de la bonne manière. C'est-à-dire prendre tout ce qu'il y a de bon et enlever toutes les pensées négatives que tu peux avoir. Jalousie, tromperie, faux, etc. Tout ça, on met de côté et on garde que le côté inspiration. Je te regardais de loin, j'ai regardé d'autres entrepreneurs à succès, j'ai regardé des gens qui m'inspirent, parce qu'il y a toujours le point le plus sérieux, enfin le point le plus puissant d'une personne. Tu as une qualité qui ressort plus que les autres. Par exemple, quelqu'un, ça peut être le sérieux, l'autre, ça peut être le professionnel, l'autre, c'est la création de contenu, l'autre, c'est le dynamisme, l'autre, ça peut être le speaking, etc. Et du coup, lui, c'est ça, force, force, force, force, force, force. Si j'ai envie d'être le meilleur leader possible... Je dois prendre les forces de tout le monde et je dois les intégrer à ma propre personne. Mais en les développant, il y a des choses qui se travaillent, c'est des skills, ça va s'acquérir. Donc moi j'ai plus cette aspect d'inspiration, full, prendre le maximum de valeur. Ils ont ça que j'aime beaucoup m'instruire. Moi je passe beaucoup de temps sur YouTube chaque jour. Je regarde la plupart des podcasts dont le tien. En fait j'aime m'instruire partout parce que c'est ce qui fait mon essence. J'ai une grosse partie dans mes journées, je vais te dire entre 2 et 4 heures. où c'est full connaissance.

  • Speaker #1

    Chaque jour ?

  • Speaker #0

    Exactement. Mais je ne le fais pas via les livres, etc. Je ne le fais qu'avec des contenus format long, format audio, etc.

  • Speaker #1

    D'accord, intéressant. Intéressant, oui. J'allais te poser la question, justement, les lectures. Donc, c'est intéressant que tu passes plus par du côté format long, formation, podcast, etc.

  • Speaker #0

    Je suis un gros consommateur de YouTube avant de vouloir me lancer sur YouTube. Parce que c'est ce qu'il y a dans ma télé, mais je ne regarde pas la télévision. Du coup, je ne regarde que YouTube.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et mon fil d'actualité est en relation avec ce que je regarde. Donc, c'est entrepreneuriat, info, tu sais, pas mal d'entrepreneurs anglophones.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du Hormozy, du Iman Gadzi, etc.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Du Patrick Bette-David.

  • Speaker #1

    Oui. Très bon ça, très bon. On sent chez toi justement une envie d'avancer, une envie de tout casser. Qu'est-ce qui explique ça ? D'où te vient justement cette force ? D'où te vient cette énergie ? C'est quoi ? C'est une revanche sur la vie ? C'est un déclic que tu as eu à un moment ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai une responsabilité vis-à-vis des gens qui me suivent ou qui me regardent, que ce soit une ou cent personnes ou mille personnes, peu importe le nombre pour moi, parce que ça a toujours une responsabilité. J'ai envie d'être la meilleure version possible à chaque année que je passe. Et souvent, je fais le bilan en fin d'année et je me dis, mais qu'est-ce qui manque pour passer à l'étape du dessus ? Et du coup, je suis dans ce processus constant d'amélioration. qui pour moi est le 1% chaque jour, c'est un peu ma mentalité, et mon modo, que je répète depuis longtemps, et 1% chaque jour, c'est partout. C'est au niveau de ta santé, au niveau de ton état d'esprit, au niveau de tes connaissances, au niveau de tes relations, au niveau de tes finances, parce que c'est un reflet, pour moi, de succès, c'est un bon indicateur. En tout cas, si tu le fais de la bonne manière, et que tu es légit sur plusieurs années, c'est un bon indicateur. Et du coup, quand tu optimises tout ça, tu arrives à avoir un beau résultat. Et toujours aller chercher... T'es jamais à l'abri de découvrir un nouveau toi, et c'est ça qui m'excite. C'est de me dire, mais purée, aujourd'hui je regarde des vidéos de moi il y a 3 ans, qui fait une facecam, je me dis, mais c'est quoi cette horreur ? Qu'est-ce que t'es en train de nous faire ? Qu'est-ce que t'es en train de raconter aux gens ? Je regarde aujourd'hui, et j'en suis sûr que dans 3 ans, je me dirai la même chose par rapport à ce que je fais aujourd'hui. Je vais re-regarder ce podcast et me dire, mais purée, t'as buggé là, t'as fallu corriger ça, tu vois. Et ce processus d'amélioration continue te pousse à toujours vouloir te dépasser. Une fois que t'es parti chasser tous les pourquoi financiers qui disparaissent tous, va falloir trouver d'autres pourquoi. Et cette logique d'impact, elle a toujours été essentielle parce que dans toute ma vie, j'ai toujours... J'ai construit avec les gens ou autour des gens. J'ai construit des organisations de plus de milliers de membres, des communautés de plus de dizaines de milliers de membres. Donc aujourd'hui, ça a toujours été... Les gens me font confiance, mais elles ne prennent pas trop cette confiance pour acquise. Va te battre. Continue à te développer. On n'a pas envie de voir le même Mohamed en 2022 qu'en 2024. Et cet élan de positivité, c'est aussi ce que je transmets à travers mes réseaux. Tu vois, je parle de manière sucin, des fois je monte des paysages, etc. Mais c'est pour pousser les gens, en fait, à les inspirer. Et de leur dire, mais purée, crois-toi aussi en toi. J'ai plus de pièces à mettre sur toi que toi sur toi-même. Ça, ça me gêne, tu vois. On est une forme d'inspiration, une forme d'espoir pour certaines personnes. Mais j'ai l'impression qu'ils mettent pas les mêmes moyens dans cette relation que nous on mettrait pour eux. Tu fais du contenu gratuit. Aujourd'hui, on sait le temps et l'argent que ça coûte, mais c'est une valeur incroyable qui est possible uniquement en 2023. Est-ce que nos parents avaient ça ? Est-ce que nos oncles avaient ça ? Pour eux se développer et pouvoir trouver une idée, mais dans la pluralité des intervenants que tu as ramenés, dans tout le contenu que tu as donné, pour moi, je ne vois pas pourquoi ce contenu ne coûterait pas minimum 100 000 euros, tu vois. Pourtant, il est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est la différence entre le prix et la valeur, justement. Mais effectivement, rien que ce podcast a une valeur de plusieurs milliers, dizaines de milliers d'euros. Pour celui qui l'applique, il suffit d'un seul déclic pour que ça fasse la différence. Ça, je l'admets. Je le reconnais et c'est la mission même du podcast. Est-ce que tu considères que tu es quelqu'un d'exigeant avec toi-même ?

  • Speaker #0

    Super exigeant. Je suis très perfectionniste et je ne suis jamais content de ce que je fais. J'ai la projection que les gens sont super contents de ce que je réalise, mais moi, je suis toujours à la quête de plus. Parce que je suis toujours à la recherche de mieux.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends. Qu'est-ce qui nourrit ça ?

  • Speaker #0

    La longévité. Avant, j'ouvrais cette case et elle me faisait un peu peur. C'est la peur de... Imagine si tu recommences à zéro, ou imagine si tu dois redevenir salarié ou tu retombes à rien. Et en fait, le plus je m'éloigne dans mon parcours... Le moins d'erreurs que je fais, notamment sur mon éducation financière, sur ma manière de gérer mes relations, sur mes différents business et qu'est-ce que je propose, je pense que je fais le moins d'erreurs possibles, mais je reconnais mes erreurs qui font partie de mon parcours et j'essaye d'emmener la jauge le plus loin possible. La jauge pour moi, c'est une histoire de fortune, une histoire de relation, une histoire de connaissance. Ces trois jauges-là, je les pousse le plus loin possible. Et du coup, c'est plus dur de revenir en arrière. Quelqu'un aujourd'hui qui a 30 millions de fortune, 15 ans d'entrepreneur derrière lui et des milliers de relations, il est plus difficile à déconstruire s'il ne fait pas les mauvais choix que quelqu'un qui commence et qui a juste un petit business de 50 000 euros qu'il a fait en deux ans.

  • Speaker #1

    Clairement, on est d'accord. J'ai une dernière question pour toi. Mais avant ça, merci pour cet échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'espère que celles et ceux qui nous ont écoutés ont au moins pris autant de plaisir. à écouter l'épisode que je n'en ai eu à l'anime. Faites-le nous savoir d'ailleurs avec le petit commentaire. Partagez cet épisode, c'est important.

  • Speaker #0

    Likez aussi.

  • Speaker #1

    Likez aussi les 5 étoiles sur Apple Podcast. Faut pas oublier.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    J'espère que t'as mis les 5 étoiles sur Apple Podcast. Je vais les mettre avec plaisir. A chaque fois que j'ai quelqu'un, peut-être pas à chaque fois quand même.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est moins consommateur de ce qu'il y a sur Apple que sur YouTube. Mais sur YouTube, on met les likes, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    On met les likes, on commente, on est là.

  • Speaker #1

    Je vois pas souvent tes commentaires sur YouTube. je vais commenter t'inquiète parfait Le dernier épisode, tu pourras le commenter, t'es pas mal. Plus sérieusement, du coup, dernière question que je pose à chaque fois à celles et ceux qui sont présents ici, c'est parmi tout ce que tu as partagé dans cet épisode avec moi ici aujourd'hui, et merci pour ça, est-ce qu'il y a un truc que tu n'as pas partagé qui a agi chez toi comme un déclic ou qui a créé limite une transformation identitaire chez toi, que ce soit sur le... Du point de vue du perso ou du professionnel, ça peut être une phrase, une citation, une situation, une frustration, quelque chose de positif, quelque chose de négatif, peu importe, t'as vraiment carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #0

    En anglais, il me semble qu'ils appellent ça le gut, mais en gros c'est de faire confiance à son instinct. Souvent on est trigger par quelque chose à l'intérieur de nous, on est en mode poussé, on a une idée, on a une vision, on a un projet, on a une relation qu'on a envie de déclencher, mais on le pousse pas jusqu'au bout. Sauf que moi, mon instinct, je l'ai toujours suivi. Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage, dont mes parents et mes frères, ce qui a le plus de valeur en termes sociaux à mes yeux, qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. Et cette voie a permis du coup de mettre à l'abri, entre guillemets, pas mal de personnes de la famille. Lorsque j'ai contacté mon ancien ami influenceur, qui est toujours mon ami, mais qui n'est plus influenceur du coup, et que je l'ai poussé après 3-4 échecs. à le rencontrer, c'est lui qui m'a montré comment faire mes premiers euros en ligne, donc l'instinct de venir à Dubaï il y a 3 ans et demi, d'avoir la confiance et la vision d'y aller j'ai senti cette ville je peux pas l'expliquer, je l'ai senti à l'intérieur de mon coeur il y a un truc qui s'est développé que je n'ai pas d'habitude, lorsque tu sens que tu trouves ton âme soeur ou quoi que ce soit, il y a toujours cette phase où t'as ton instinct Et fais-le pas disparaître. Garde-le. S'il s'est produit ça à cet instant T chez toi, c'est qu'il y a une raison. Est-ce que la raison n'est pas plus grande que cet instant que tu es en train de vivre ? Et je me suis toujours dit que c'est oui. Tu vois, si j'ai l'instinct de me dire « Ok, je vais faire ce podcast, je le fais. » Et je fais souvent confiance à mon instinct, même par rapport aux gens, pour trier du coup des relations toxiques de bonnes relations. Et tu arrives souvent à déceler ça d'une bonne raison. Et ça vient aussi, je pense, de ma mère. qui va me dire, OK, lui, il est bon à garder dans l'entourage. Lui, il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Merci, Mohamed.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

Description

Dans cet épisode du podcast "Le Déclic", je reçois Mohamed BDJ, entrepreneur controversé et stratège du trading. À 24 ans, sa trajectoire époustouflante a débuté il y a 7 ans, vendant des espaces publicitaires à des personnalités. À l'époque, générant déjà 6 à 8k nets par mois, il était loin d'imaginer que sa rencontre avec le MLM le mènerait à donner une conférence à Las Vegas devant 4 000 personnes.


Mohamed s'est plongé corps et âme dans le monde du trading, en prenant 2 ans et demi pour devenir rentable. Depuis, il a tradé sur divers marchés comme le forex, la cryptomonnaie et les indices boursiers, construisant une expertise qu'il partage maintenant avec une communauté grandissante sur ses plateformes, dont l'une compte plus de 300k abonnés sur Instagram. Né en Algérie, et arrivé en France à l’âge de 3 ans, son parcours singulier, marqué par une absence parentale et de la pauvreté, a été une source de détermination indéfectible. Son immersion dans l'entrepreneuriat a été catalysée par une rencontre cruciale avec un ami influenceur.


Dans cet épisode, Mohamed nous parle de son ascension fulgurante : comment, en un mois, il a intégré 75 personnes à son équipe MLM et comment, quatre mois plus tard, ce chiffre a bondi à 200. Mais, malgré une trajectoire impressionnante, le manque de reconnaissance dans le MLM l'a conduit à une dépression, le poussant à quitter alors qu'il comptait 7 000 partenaires internationaux.


Se réinventant sans cesse, Mohamed a lancé son groupe Telegram en 2019, devenant l’affilié n°1 mondial dans le trading. Son expertise l’a aidé à générer plusieurs millions en 2022, avec une marge dépassant 80%.


Plus qu'un trader, Mohamed est aussi un phare dans le tumulte du monde du trading, souvent éclipsé par les arnaques et les malversations. Avec tant d'influenceurs et d'acteurs malhonnêtes entachant l'image du trading, Mohamed se démarque en apportant de la clarté et de la crédibilité à un secteur souvent mal compris et mal représenté.


Avec une fortune estimée à plusieurs millions et ayant réalisé son premier million à 21 ans, sa quête d'équilibre et d'amélioration continue est une inspiration. En écoutant Mohamed, vous découvrirez l'importance d'être ouvert à l'apprentissage, d'agir, d'échouer et de continuer d'apprendre. Une leçon précieuse pour tous.


Retrouvez Mohamed BDJ :

https://www.instagram.com/mo_bdj/


DISCLAIMER : veuillez noter que cette vidéo ne fait pas la promotion de services de trading ou de méthodes d'enrichissement rapide. Le métier de trader nécessite compétence et sérieux. Selon l'AMF, 89% des traders particuliers perdent de grandes sommes d'argent. Vous ne trouverez aucun lien d'affiliation caché ici. Cette vidéo n'a aucun but promotionnel déguisé. Mohammed, grâce à son expérience dans cette industrie, est l'une des rares personnes en France à être légitime à s'exprimer sur ce domaine, tant pour ce que cela peut apporter, mais aussi pour les dérives que cela représente. Un conseil : restez toujours vigilant et informez-vous bien avant toute démarche liée au trading ou tout type d'investissement qui peut vous être proposé sur internet ou ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. La plupart des gens perdent parce que la plupart du temps ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont.

  • Speaker #1

    90-95% des traders particuliers perdent de l'argent sur les marées. marchés financiers.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse-perle. Et je suis moi-même là pour être transparent. Il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. C'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Il y a forcément des perdants, mais non, à toi d'être dans le 1 sur 10.

  • Speaker #1

    Depuis 2017, j'accompagne et côtoie des entrepreneurs à succès. Chaque rencontre est unique et permet d'identifier ce qui crée la réussite. Je suis Alec Henry, l'initiateur du mouvement entrepreneurs.com. Et dans ce podcast, j'ai l'opportunité d'échanger avec des personnalités inspirantes qui ont su créer la différence. Avec le déclic, je vous offre une perspective unique afin que vous puissiez à votre tour faire la différence. Salut Mohamed.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Comment tu vas ?

  • Speaker #0

    Ça va et toi ?

  • Speaker #1

    Ça fait plaisir de t'avoir ici.

  • Speaker #0

    Merci aussi à toi de m'avoir invité.

  • Speaker #1

    Yes. Bon, aujourd'hui, on va parler de beaucoup de sujets. On va parler de ton parcours, on va parler des influenceurs à Dubaï, on va parler d'entrepreneuriat, on va parler de finance, de trading, de toute cette industrie justement qui attire. la curiosité, attire les convoitises mais aussi est pas mal décriée à mauvaise presse dans une certaine mesure. On va parler aussi des haters du coup, on va parler d'opportunités comment les saisir mais aussi comment les trier parce qu'il y en a tellement aujourd'hui on parlera aussi d'IA, bref ça va être un épisode assez intéressant on va parler des différents déclics que tu as pu avoir dans ton parcours les résultats que tu as à ton âge c'est assez impressionnant, aujourd'hui t'es entrepreneur T'es investisseur, t'es aussi très présent sur les réseaux sociaux, t'es aussi on pourrait dire un globe-trotter, t'as fait presque 30 pays ces dernières années, c'est assez incroyable. Donc pour celles et ceux qui ne te connaissent pas aujourd'hui, est-ce que tu viens de te présenter et merci de ta présence ici, hâte de vivre cet épisode ensemble.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bon on va pouvoir commencer du coup. Merci à toi de ton invitation et toutes les personnes qui nous ont précédé, j'ai kiffé regarder tous les podcasts, je tenais quand même à le dire tu vois.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Et du coup je m'appelle Mohamed, j'ai 24 ans aujourd'hui commencé l'entrepreneur à peu près à mes 17 ans. Donc j'ai commencé par un premier business qui était en gros de la prestation de service, donc vendre des espaces de publicité à des personnalités. A l'époque, j'avais un Instagram assez gros, à peu près 40 000 abonnés, où c'était un petit peu comme les pages de tweets aujourd'hui. Et du coup, les gens me payaient pour avoir plus de visibilité. À partir de là, il y a eu quelqu'un qui m'a contacté sur les réseaux sociaux, et qui a contacté notamment mon meilleur ami. Et qui faisait que du coup de l'harceler. Mon meilleur ami l'envoie vers moi. Il lui dit, écoute, va voir Mohamed. Peut-être que lui, ça peut l'intéresser. Donc mon ami pensant que moi, je vais le refuser catégoriquement. Et je vois que le gars, il insiste. Donc je me dis, peut-être qu'il a quelque chose d'intéressant. Et là, il m'invite du coup à un rendez-vous à Paris. Là, on me parle d'une opportunité financière sur le trading. Donc à l'époque, c'était du MLM. Je me lance, vu que je voulais un peu me changer d'activité par rapport à l'autre précédente. Et là, je commence à... aimé, je commence à me développer je passe 3 mois à fond pendant l'été je commence à avoir des résultats assez intéressants 7 mois après je finis par voyager à Las Vegas première conférence devant 4000 personnes en parlant de mon parcours j'étais l'une des success story de cette boîte et tout s'en suit rapidement donc je continue dans le MLM je continue à performer, je suis resté 1 an dans cette compagnie ensuite j'ai fait 2 ans une autre compagnie du coup qui était un peu la compagnie concurrente et j'ai refait du coup 2 ans Dans la première compagnie, vu que dans la deuxième, j'avais des revenus, etc. Mais le cœur n'y était pas forcément. Et la deuxième avait une configuration un peu plus start-up. Donc, j'étais vite amené à être au top de la corporate sur des décisions. Alors que mon vrai rôle, c'était d'être apporteur d'affaires, du coup. Donc, je suis revenu dans la première. Choix de cœur, du coup. Je suis revenu un peu à l'école qui m'a formé. Et au fur et à mesure, j'ai évolué. Donc, en parallèle de cette activité... où du coup je développais des clients pour cette compagnie de marketing relationnel. J'ai appris le trading, donc j'ai eu des hauts, j'ai eu des bas. J'ai mis deux ans et demi à être rentable. Ça n'a pas été simple, ça n'a pas été un chemin fluide en tout cas, mais je n'ai pas lâché le morceau. Et du coup, aujourd'hui, ça fait six ans et demi que je suis un peu dans ce domaine. Donc je suis dans le domaine du trading. J'ai tradé sur différents marchés, j'ai pivoté entre le forex, les indices boursiers, les crypto-monnaies aujourd'hui. Et du coup récemment j'ai créé en fait, donc il y a quelques années en arrière, mes premières communautés de trading où je partage du coup des signaux d'éducation, des analyses etc. En fait un petit peu toute mon expertise que j'ai pu acquérir parce que pour moi ça fait sens de diffuser quelque chose que moi-même par lequel je suis passé et qui peut aider d'autres personnes. Et ça a été un carton plein notamment la dernière aventure qui s'appelle Crypto Elite du coup. petit peu le parcours.

  • Speaker #1

    Effectivement c'est super intéressant et on voit ici qu'aujourd'hui on voit presque 300 000 abonnés sur Instagram, on voit la réussite, on voit le haut de l'iceberg, on voit les belles voitures, les belles montres, Dubaï, la belle vie quoi. Mais la réalité c'est que ça a commencé par juste le fait d'oser, le fait de se faire confiance. On va parler de cette phase MLM aussi du coup dans quelques instants parce qu'elle fait partie intégrante je pense de ta vie et de l'évolution de la personne que tu as été. Moi je vois ça a été aussi une très belle école pour moi. On s'est rencontré d'ailleurs grâce à un ami proche qui lui aussi a fait partie de cette industrie, a marqué l'histoire de l'industrie du MLM à son niveau. Et justement tu disais que tu as commencé l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans. Qu'est-ce qui fait que tu te lances dans l'entrepreneuriat à l'âge de 17 ans ? Quel est ton déclic ? Quel élément déclencheur ? Parce que pour la plupart des gens, surtout il y a de ça plus de 6 ans, c'était pas aussi démocratisé, c'était pas aussi simple, les barrières à l'entrée étaient différentes, et peut-être les moyens financiers étaient différents de ton côté, je sais pas, quel est ton parcours de vie, ton enfance ?

  • Speaker #0

    Si je reviens avant mes 18 ans, j'ai pas eu non plus l'histoire la plus simple, c'est-à-dire que je suis né en Algérie du coup, je suis arrivé en France à l'âge de 3 ans, donc à l'époque où j'arrive en France, j'arrive chez ma tante, du coup j'ai pas été forcément élevé avec mes parents. ce qui peut être du coup un frein ou une force dans le futur, ça dépend de la manière dont on le prend. Je grandis avec ma tante, le but pour elle c'est que je sois le meilleur étudiant possible, donc je me donne à Corséam à l'école, je suis le plus sérieux, le plus studieux. J'ai des bonnes notes, j'ai mon baccalauréat ES avec une mention. Ensuite j'ai le choix entre faire une prépa ECE, donc une prépa économique, et faire un DUT technique de commercialisation. J'opte pour la deuxième option parce que je me dis que ça va me libérer de l'espace par rapport à ce que je peux faire à côté. comme si j'étais prédestiné à entreprendre mais je pouvais pas mettre ce terme là à l'époque parce que je savais pas du tout ce que c'était ou comment l'information n'était pas aussi démocratisée qu'aujourd'hui et toi aussi tu le permets de faire super bien donc du coup je me dis ok bah c'est super je vais me lancer dans je vais me lancer dans quelque chose et en fait de ce meilleur ami dont je parlais tout à l'heure je me rapproche de lui et en fait lui était influenceur Donc moi j'avais la chance d'avoir une audience sur Instagram et lui d'avoir une audience sur Facebook à l'époque. Il faisait des vidéos humoristiques et ça cartonnait, il était même sur YouTube en train de faire des canulars, etc. Mais il faisait déjà des centaines de milliers de vues. Et du coup je me suis dit, c'est super intéressant d'être ami avec quelqu'un comme ça. Donc je me suis limite créé mon opportunité, j'ai fait que de l'harceler jusqu'au jour où je puisse le rencontrer. Et l'accroche pour le rencontrer d'ailleurs c'était, pourquoi pas on va faire du sport ensemble. Et là du coup il a accepté. Et la fois où je l'ai vu, je me suis dit, c'est le date à ne pas rater. Je dois tout donner pour lui montrer que je suis quelqu'un de sincère et que j'ai apporté à la table. Du coup, je lui parle un peu des idées. C'est la première personne qui m'a introduit à l'entrepreneur à mes 17 ans. Et avec ce service de publicité, j'arrive à générer à peu près 6 000 à 8 000 euros net par mois. Dans mes meilleurs mois, après quelques mois. Et je me rappelle l'anecdote encore plus ouf. Le premier paiement que j'ai reçu, c'était 8 euros. Et là, je l'appelle, je lui dis comment est-ce que je peux retirer pour acheter un grec. Il me dit mais c'est quoi ce délire continu, tu vois. Il me dit c'est encore que le début, mais je n'avais pas d'argent à cette époque-là. 8 euros, c'était énorme pour moi. J'ai grandi dans une famille où il n'y avait pas d'argent de poche. Donc pour moi, c'était déjà une victoire. Et il me dit continue, etc. Et du coup, pour moi, c'était logique de lui rendre la balle ensuite quand j'ai commencé le marketing relationnel. Et ça a été l'une des premières personnes que j'ai appelées. Et voilà un peu l'histoire. J'ai grandi avec ma tante, elle a toujours pris soin de nous donner une éducation sincère et pour lui rendre la balle de la meilleure des manières, j'ai toujours été studieux et du coup le même sérieux et le même acharnement, parce que j'étais aussi sportif dans le temps, je l'ai mis du coup dans l'entrepreneuriat et ça a marché entre guillemets, que ça soit la persévérance, le fait de ne pas lâcher, d'avoir une bonne projection, d'être prêt à donner de l'effort, à travailler, ça c'est des valeurs je pense qui m'ont vraiment aidé au début.

  • Speaker #1

    Vu tes résultats, on va pouvoir, je pense, enlever les guillemets. On en parlera dans quelques instants. Le MLM, tu en parles, j'en parle beaucoup aussi. À certains moments, je n'ai parlé sur ma chaîne YouTube ces dernières années. C'est une industrie qui m'a fait, qui m'a transformé sur beaucoup de points et d'aspects. Tu évoquais tout à l'heure le fait que tu as démarré dans une activité, dans une opportunité autour de la finance, sauf erreur.

  • Speaker #0

    Oui, c'était à Yam Academy du coup.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, je vois exactement la société, la structure et l'époque dans laquelle tu as démarré. Et tu dis, sept mois plus tard, alors que c'est ta première fois que tu fais du MLM, tu étais déjà invité à Las Vegas à parler devant 4000 personnes. C'est assez extraordinaire. C'était ouf. C'est ouf, comme tu dis. Et qu'est-ce qui explique justement cette croissance fulgurante en seulement sept mois ? Quels sont les secrets ou les éléments que tu as pu identifier qui ont fait justement cette réussite ? Parce qu'il faut savoir que dans le MLM, il y a énormément de personnes qui désirent réussir, mais il y a très très très peu d'élus pour différentes raisons qu'on va pouvoir peut-être mettre en lumière ici.

  • Speaker #0

    Donc la première des choses je pense qui m'a aidé, c'est l'aspect fédérer une communauté. Quand j'ai commencé le MLM, j'avais déjà une petite base de personnes qui me suivaient sur les réseaux sociaux et avec qui j'avais aucun filtre.

  • Speaker #1

    On parle de combien de personnes ?

  • Speaker #0

    D'à peu près 3000 à 5000 abonnés réguliers sur Snapchat par exemple. En abonnés quotidiens, 40 000 personnes sur Instagram à l'époque.

  • Speaker #1

    Ce qui est quand même considérable pour l'époque, mais pour aujourd'hui, c'est quelque chose de facilement admis.

  • Speaker #0

    Exactement. C'était tellement dur d'avoir à l'époque 10 000 abonnés sur Instagram. Et du coup, à ce moment-là, je me dis... En fait, j'étais sans filtre avec les gens. C'est-à-dire que j'étais dans une chambre où le papier peint n'était même pas fini, que je disais aux gens « Écoutez, moi, je vais être riche, etc. » Je snappais avec mon ordi et tout. Donc, c'était un peu le début, mais pour moi, c'est marquant parce que c'est ce début qui a donné encore... plus de légitimité à l'histoire d'après. Donc à ce moment-là, je vis avec ma communauté, je leur dis que je démarre une opportunité financière et tous les jours, je les harcèle avec le même discours. En gros, venez faire du trading, venez vous développer, apprenez, investissez sur vous. Et du coup, je continue à rabâcher un petit peu ce discours-là auquel moi, je croyais à l'époque. Et au fur et à mesure, je commence à faire mes classes. Donc je commence à avoir à peu près une équipe de 75 personnes dans l'espace d'un mois. Du coup, mon meilleur ami influenceur me suit. Même si au début il est pas du tout Il est pas du tout in Parce qu'en fait quand je l'appelle Il me dit la première chose qu'il me dit c'est Dis moi pas que t'as écouté l'autre que je t'ai envoyé sur snap Et je lui dis si je l'ai écouté Et je suis dedans Et il me dit bah ok je vais t'aider de l'extérieur Je lui dis mais si tu veux vraiment m'aider tu rentres à l'intérieur T'es avec moi t'es dans la guerre tu vois T'es pas en mode à côté Et là du coup il rentre On est 3 potes à l'époque dont un chanteur aujourd'hui qui est sur Youtube et euh Et en fait, tous les jours, on se voit au même endroit. Du coup, on va à la bibliothèque, François Mitterrand. Et pendant trois mois, tout notre été, on passe à parler de cette opportunité. Et du coup, de 3, on passe à 4, à 5, à 10, à 20, à 50, à 100, à 200. Au bout de 4 mois et demi, au bout de 4 mois, je suis à peu près à 200 personnes dans mon équipe. Et au bout d'un mois, je suis à 75. Donc, une fois que j'atteins la barre des 500, je passe un palier qui, dans la compagnie de l'époque, s'appelle Sherman 10. Et du coup, je suis invité à Las Vegas. Et je suis le plus jeune à ma position.

  • Speaker #1

    Et en gros,

  • Speaker #0

    j'ai 18 ans à peu près.

  • Speaker #1

    Sherman dit c'est quoi, 10 000 euros par mois ?

  • Speaker #0

    Exactement. Et on met la France dans la map. Donc pour moi c'est important de se dire que nous aussi on a notre carte à jouer. Et c'est de là que commence en fait tout l'attrait pour le trading. Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui, beaucoup d'acteurs qui sont dans le trading, qui font de l'affiliation ou autre chose, qui viennent de cette école-là et qui viennent de ces équipes. Donc j'ai été parmi les premiers du coup. à lancer ça.

  • Speaker #1

    Incroyable. Et quel est le sentiment que tu as lorsqu'à 18 ans, tu te retrouves face à 4000 personnes et que tu dois raconter ton parcours, tu dois parler ? C'est quoi l'émotion que tu as ?

  • Speaker #0

    Un gros coup de stress avant de monter. Mais une fois qu'on est dedans, on est obligé d'être dans le show. Les gens sont là pour te mettre à l'aise. Ils savent que je suis jeune. Ils savent que je n'ai jamais pris la parole en public. Et du coup, au fur et à mesure, vu que je m'étais un tout petit peu entraîné sur des salles à Paris avant, qu'on faisait en plus petit comité, 50, 100 personnes, 200 personnes, je me suis dit, ok, c'est le moment de briller, tu vois. J'ai vraiment surkiffé l'expérience. Et toutes les scènes, ça a été un kiff. Je pense que toi aussi, t'en as fait pas mal. Tu peux relater sur ça, quoi.

  • Speaker #1

    Clairement, même feedback, alors qu'en plus, moi, à la base, j'étais assez introverti, pas en capacité de m'exprimer devant tout le monde. Et ça te pousse, justement, à devoir le faire. Et donc... Ensuite, tu continues ton épopée entrepreneuriale au travers du véhicule du MLM. Tu changes de compagnie, tu reviens sur l'ancienne compagnie, etc. Mais surtout, ce que j'ai identifié au travers de ton parcours, c'est que tu as construit un asset qui est ton personal branding et donc la communauté que tu as fédérée autour de tout ça et la légitimité, la crédibilité de par un ton lifestyle et de tes compétences en restant centré sur un élément, un axe. C'est justement l'investissement, la finance. Le trading, appelons ça comme on veut. Mais tu disais quelque chose tout à l'heure, c'est que tu as mis quand même deux ans et demi à être rentable. C'est bien quand même de le dire, de l'évoquer. Il y a beaucoup de gens qui disent, qui veulent entendre qu'en quelques jours, tu peux devenir rentable, gagner ta vie, gagner de l'argent et devenir millionnaire, voire même avoir un complément de revenu, ne serait-ce que ça. La réalité, c'est que moi-même, je l'ai expérimenté. J'ai commencé aussi l'entrepreneuriat après le MLM avec le trading et la finance. en me faisant former dans une école de trading auprès d'un trader, donc j'ai vu aussi vraiment l'interne des choses et la réalité du marché dans une salle de marché. Quelles sont les leçons que tu as apprises au fur et à mesure de ces deux ans et demi ? de pertes sur les marchés, de remises en question, avant de pouvoir enfin devenir rentable ?

  • Speaker #0

    La première des choses, c'est que j'avais les mauvaises attentes par rapport au marché. Quand je dis mauvaises attentes, c'est que la plupart des gens, lorsqu'ils se lancent en trading ou lorsqu'ils se lancent dans l'investissement boursier, ils s'attendent à des fois 2, des fois 3, des fois 4, des fois 5, des fois 10, sauf qu'ils ne sont pas prêts à prendre la voie lente. Et la voie lente, c'est faire 5% par mois, faire 10%, en perdre 8, en faire 6, en perdre encore 2. Donc la voie lente, elle est clairement là. Et du coup, à chaque fois que je perdais par exemple un de mes capitales, estimons que j'ai mis 500 euros et que je l'ai perdu, je prenais du recul dessus. Déjà, je m'interdisais de reprendre le trading aussitôt, c'est pour ça que ça a mis deux ans et demi. Je me laissais cette grosse phase de réapprendre ce que tu sais déjà, va chercher encore à backtester ta stratégie, c'est-à-dire de voir qu'est-ce qui manque. Peut-être qu'il y a certaines confirmations, peut-être qu'il y a un indicateur que tu as mal paramétré. Il y a sûrement quelque chose qui fait que ça fait défaut. La deuxième chose, c'est la dimension psychologique. Ma psychologie n'était pas assez bonne pour être quelqu'un de rentable sur les marchés. Et on le sait aujourd'hui, lorsqu'on investit, c'est plus une histoire de quelques mois, quelques années. Sauf que le trading, c'est une activité très court terme. Donc par exemple, si estimons que je suis un day trader, je rentre et je sors du marché. Au final, l'aspect psychologique rentre encore plus parce qu'il y a encore plus d'exposition au risque, il y a encore plus de position. Donc, faire tout le temps les bons choix, comment le faire ? Et du coup, ces deux conseils pour moi ont été... ont été déterminants. Et une fois que j'ai réussi un petit peu à corriger au fur et à mesure la manière dont je tradais, la manière dont je réagissais, etc., ça m'a forcément amené dans la bonne direction. Et pendant ce temps-là, j'ai mangé des formations, j'en ai payé, je n'ai pas eu peur d'investir comme la plupart des gens. Donc n'ayez pas peur de vous former, c'est juste vous rapprocher de votre succès. Et le prix de la non-formation en trading, c'est des pertes. Ça veut dire qu'on perd de l'argent à ne pas se former. Donc oui, j'ai pris des dizaines de formations, même aujourd'hui de traders français que j'ai payé. J'ai aussi combiné avec pas mal de traders anglais, etc. Et au fur et à mesure, j'ai réussi à définir ma stratégie.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, ça fait du sens. Et tu évoques un point qui est intéressant, c'est la formation. Et au fur et à mesure, tu apprends. Mais surtout, en trading, mais aussi dans l'entrepreneuriat et dans énormément de domaines, le prix de ne pas être formé, c'est de la perte directe. Donc là, on le voit clairement sur le capital dans l'investissement, mais ce qu'on ne voit pas, c'est aussi le manque à gagner potentiel et donc le coût d'opportunité. Et peu de gens valorisent cet élément en se disant « je vais perdre un an, deux ans, trois ans, cinq ans » ou « je vais remettre en question ça, ça, ça, ça, ça » . Et outre le fait que je ne vais pas perdre forcément de l'argent sur mon capital, c'est tout de l'argent que je ne vais pas pouvoir gagner. Et la question, c'est comment rapidement tu as eu justement ce mindset ? de savoir t'entourer des meilleurs, d'oser investir en toi et puis de te dire je suis prêt à passer par ce processus lent et aller chercher la gratification différée dans le temps plutôt que vouloir tout tout de suite comme la plupart des gens qui se lancent.

  • Speaker #0

    Parce que la manière dont on a grandi, pour moi gagner déjà 2000-3000 euros net par mois, c'était déjà une victoire. Donc une fois que je suis arrivé là, j'ai essayé de me dessiner d'autres objectifs mais aussi de comprendre quel impact les gens de mon entourage avaient avec moi. Que ce soit les gens qui me suivent, c'est-à-dire mes collaborateurs, ou les gens qui peuvent me mentorer, et du coup qui sont des professionnels dans leur domaine. Lorsque je vois quelqu'un qui a tout comme moi, j'essaie de comprendre par où il est passé, qu'est-ce qu'il a fait, qu'est-ce que j'ai manqué moi-même. Donc je suis quelqu'un de très coachable, je suis à l'écoute, je prends des notes, j'essaie d'appliquer right away les conseils qui sont donnés directement, et le temps que je perds à les appliquer, c'est du temps perdu à mon propre développement donc je suis quelqu'un qui Tu vois cette sensibilité que les gens n'ont pas à se dire « Ok, je suis quelqu'un de coachable, j'ai mon indice d'ensignabilité qui est haut, j'ai ma volonté d'application qui est haute. » La plupart des gens le disent, mais ne le pratiquent pas dans les faits. Sauf que je l'ai toujours pratiqué, moi, à partir du moment où tu montres aux cartes blanches que tu es meilleur que moi, je suis prêt à m'être en dessous, à être le meilleur mentoré possible et à suivre, peu importe, les combats derrière. Donc, vraiment avoir l'attitude la plus simpliste et la plus humble possible par rapport à l'apprendre sage et se dire qu'au final, Les gens ont ce que tu n'as pas. Si aujourd'hui, tu es en train d'écouter quelqu'un qui a la vie que tu veux, mais va la chercher par aussi ses connaissances et ce qu'il a à te proposer. Si aujourd'hui, quelqu'un, c'est un infopreneur en ligne et qu'il propose des formations, je serai le premier à les payer parce que je sais quelle utilité ça a. Je gagne un temps fou, tu vois. J'ai peut-être gagné trois ans à payer une formation à 1000 euros et ça ne me dérange même pas de les payer. Donc, ne pas avoir peur d'investir, ne pas avoir peur d'apprendre, ne pas avoir peur de désapprendre certaines choses. Parce qu'on a tous des automatismes, on a une manière dont on voit les choses. Et lorsque tu arrives dans l'entrepreneur, forcément, tu es brusqué. Tu as l'impression que tes choix de vie pendant 10 ans, ils ont été mauvais. Sauf que non, en fait, c'est juste faire un équilibre et se mettre dans cette posture. OK, j'ai vraiment envie d'avancer et je te le montre par mes actions que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    Oui. Je te rejoins effectivement. Et aujourd'hui, en termes de résultats concrets, qu'est-ce que ça donne ?

  • Speaker #0

    Sur mes activités d'aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Ok. Du coup, sur 2022, on est à peu près à 15 millions de CA. Donc, sur à peu près toutes mes activités réunies, à peu près 20 collaborateurs au total. Et franchement, ça se passe super bien.

  • Speaker #1

    Ok. Et justement, 15 millions de CA, une vingtaine de collaborateurs, en termes de marge, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    On est à plus de 80% puisque je suis sur un business digital.

  • Speaker #1

    Pour la plupart des gens qui nous écoutent et qui ont des business physiques traditionnels qui en plus sont peut-être en France, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, on a des gens du Canada, bref, on a des gens dans toute la francophonie mondiale qui nous écoutent, ils doivent se dire « Waouh, comment c'est possible ? » En plus, toi t'es à Dubaï, depuis maintenant ça fait... Trois ans et demi, ouais. Trois ans et demi que t'es à Dubaï, donc zéro impôt. C'est vrai que ça facilite beaucoup de choses au niveau de la fiscalité. Donc quand tu fais de tels chiffres d'affaires avec une telle marge, avec finalement très peu de collaborateurs qui sont pour la plupart soit des partenaires incentivés, soit des prestataires, qui plus est où tu es fiscalisé à zéro à Dubaï, ça fait quand même beaucoup de résultats, beaucoup d'argent. On va voir aussi comment tu fais et quels sont ces différents business. Mais j'ai une question à te poser qui est plus personnelle. c'est c'est Au fur et à mesure de ton épopée entrepreneuriale et ton évolution, rapidement tu as eu de beaux résultats. Et on l'a compris, tu as eu un cadre social, familial, personnel, peut-être aussi amical, qui n'était pas des plus simples. Et rapidement donc tu es passé d'avoir rien du tout, où 8 euros était quelque chose de considérable pour toi parce que tu voulais te payer ton prochain grec, à gagner des millions d'euros littéralement, voire plus de 10 millions d'euros à l'année en marge. Est-ce que tu as vécu des moments difficiles, durs, autour de ton entourage, suite à ce succès brutal ? Est-ce que tu as vu les gens changer autour de toi ? Est-ce que tu as eu peut-être des trahisons ou des déceptions autour de ça ? Parce qu'on parle souvent de la réussite comme étant quelque chose que tout le monde veut absolument atteindre. Mais l'idée aussi, c'est de se dire qu'il n'y a pas que des points positifs, il y a aussi des inconvénients, des effets secondaires. À ça et les voici.

  • Speaker #0

    Salut à vous tous qui êtes de plus en plus nombreux à écouter le Déclic. Je tenais à prendre quelques instants pour vous en remercier personnellement.

  • Speaker #1

    Grâce à votre soutien et votre écoute, nous connaissons une croissance fulgurante parmi les podcasts business en francophonie. Si aujourd'hui vous voulez améliorer votre karma, je vous invite à laisser un avis et 5 étoiles maintenant sur la plateforme de podcast sur laquelle vous écoutez cet épisode. Cela ne prend que quelques instants. Et ça aide énormément pour continuer de vous offrir des interviews de plus en plus inspirantes. avec des invités inédits. Je lis tous vos avis et ils représentent beaucoup pour moi. Maintenant, retour à l'épisode.

  • Speaker #0

    Ma tante qui m'a élevé, que je considère comme ma mère, ne voit le succès que par les études. Donc, comme beaucoup de parents, c'est compliqué de faire accepter, de choisir le chemin de l'entrepreneur lorsque tu es bon à l'école et que tu ne vas pas jusqu'au bout. J'étais prédestiné soit à faire une prépa à une école de commerce ou soit à faire un master en économie. Mais dans les deux cas, quand moi j'arrive avec une nouvelle idée, qui est du trading, qui n'est pas du coup le sujet le plus plébiscité, le plus connu, et qui à l'époque est clairement inconnu à tout le monde, et que je me dis ok c'est dans ça que j'ai envie de me lancer, c'est dans ça que je veux réussir, forcément j'ai des barrières. Donc j'ai la plupart des gens de mon entourage qui y croient pas, notamment mes frères, mes parents, etc. Mais je leur en veux pas. Je leur en veux pas dans le sens où c'est un choix que j'ai fait moi-même, et ça met encore plus de pression, mais qui est une bonne pression. C'est comme être vecteur de quelque chose sur les réseaux sociaux et l'annoncer au public et après devoir forcément avancer avec. Et je me lance à fond et du coup j'essaie d'avoir des résultats. Et au fur et à mesure que ma vie change, là forcément il le voit. Et quand il le voit et que j'amène un petit peu, ne serait-ce qu'un petit quelque chose sur la table à manger ou dans les dépenses de ma mère ou la soulager de quelque chose, là du coup ça change sa logique. Et pour donner un ordre d'idée, il y a une histoire qui me revient, qui m'avait choqué à l'époque. dont je me rappelle encore aujourd'hui, c'est que, tu sais, quand tu es dans la MLM, tu dois t'habiller en costume et être bien habillé. Et moi, j'en avais qu'un seul. Donc, je l'avais acheté à Zara, etc. Et je changeais juste la chemise de temps en temps ou je mettais un t-shirt en dessous. Et tous les jours, je prends ma petite mallette et je vais faire mes présentations avec un ordi que j'avais fraîchement acheté pour ça. Et ma mère, elle me dit, mais tous les jours, tu vas en costume pour rien gagner. Et tu vois, à ce moment-là, tu es jeune et tout. et cette phrase elle tourne dans ta tête et tu peux te dire purée j'ai envie de tout lâcher Tout lâcher, tout abandonner. Mais après, du coup, j'ai continué et je n'ai pas lâché le morceau. Donc j'ai eu ça, du coup, vis-à-vis de mon entourage et du coup, vis-à-vis de certaines personnes. Et c'est la raison pour laquelle j'ai arrêté ensuite tout ce qui est marqué. Le marketing relationnel, c'est que j'ai aidé énormément de gens pour pas trop de reconnaissance. Et du coup, ça m'a vraiment bloqué. C'est-à-dire qu'il y a des gens que j'ai pris from scratch, avec rien, et que j'ai emmené à 20 000, 30 000 euros de rente mensuelle, avec qui j'ai développé des équipes, avec qui j'ai fait des tournées, avec qui je me suis donné corps et âme, comme si c'était des frères, parce que pour moi, lorsque tu me fais confiance, on bataille pour la même mission. Tes parents sont les miens, ta famille est la mienne, on y va jusqu'au bout. Donc à partir de ce moment-là, je me dis mais ouais, il y a de l'ingratitude à la fin où j'ai eu des situations assez exceptionnelles, ce qui m'a même emmené dans une phase de dépression à un moment. Pendant 7 mois, j'étais out et je faisais absolument rien parce que pour moi, l'aspect humain était plus important que tout. Tu sais, tu es tout le temps avec les mêmes personnes, vous allez manger ensemble, vous sortez ensemble, vous travaillez ensemble.

  • Speaker #1

    On voyage ensemble.

  • Speaker #0

    Exact. Et 90% de ta vie, c'est ton travail. Donc c'est limite des gens que tu vois plus que tes parents à certains moments. Je passais de mon IUT à aller à la bibliothèque, rester jusqu'à 22-23 heures, et tous mes week-ends n'étaient qu'avec des gens avec qui je travaillais. Et du coup, cette ingratitude ou cette forme de non-respect du travail qu'on a fait ensemble, parce que je ne me mets pas tous les crédits sur moi, ça m'a un peu bloqué, et à certains moments c'était super compliqué, quitte à me mettre out pendant une certaine période.

  • Speaker #1

    T'as un exemple concret de situation exceptionnelle que tu évoquais ? Oui j'en ai un.

  • Speaker #0

    Du coup, quelqu'un avec qui j'avais travaillé, quelqu'un qui était de base dans une équipe anglaise, que j'ai rapatrié dans une équipe française, pour lui donner support, accompagnement, entourage, etc. Qui du coup devient un ami proche de mon meilleur ami. Donc forcément, si t'es l'ami de mon meilleur ami, je suis ton ami. Au fur et à mesure, je l'aide à se développer, le gars il prend de la valeur, il prend de l'amplitude, il a du leadership, il a des compétences, il a une équipe à gérer. Il passe peut-être au moment où je l'ai connu de 15 personnes à gérer à peu près au maximum à 1500, de 0 à peu près à 25 000 par mois. Et à la fin, un de ces jours, je me lève le matin et je vois que le gars il a créé exactement le même système que j'ai mis des années à créer. Et là je tombe de haut. Et là je me dis mais qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Pourquoi tu ne me le dis pas ? Et je l'apprends de la bouche d'autres personnes. Et ça arrive souvent dans l'entrepreneuriat. On n'apprend jamais de ceux qui nous blessent, mais on apprend d'autres personnes qui montrent qu'ils nous ont blessés. Et à ce moment-là, je me dis, mais c'est quoi ce délire ?

  • Speaker #1

    C'est quoi qui justifie ça selon toi, l'appât du gars ?

  • Speaker #0

    Exactement. Vouloir dépasser la personne qui t'a mentoré au début. Et ça ne me dérange même pas d'être dans cette concurrence positive, parce que j'aime la concurrence et c'est ce qui aide à se développer. Mais le fait de reproduire exactement à l'identique et me pousser à la rigueur à la sortie, ça je n'aime pas trop. Et après, plein d'actes un peu de tromperie, un peu de vice, etc.

  • Speaker #1

    C'est vrai que l'industrie du marketing de réseau, moi-même ayant été acteur de cette industrie entre 2013 et 2015, j'ai vu comment ça pouvait se passer même à mon petit niveau. Je n'avais pas les mêmes niveaux de résultats et d'équipes que tu as pu manifester, que tu as pu avoir ou que tu as pu faire avoir même. Mais après, j'ai suivi l'industrie, l'évolution et j'ai montré beaucoup de contacts toujours actifs dans cette industrie. C'est vrai qu'il y a des hauts, il y a des bas, il y a des avantages, des inconvénients et c'est quelque chose qui est courant et commun, notamment à cause de la peinture du gain en particulier. C'est aussi ce qui fait la dynamique et la réussite de ces réseaux. C'est que derrière, il faut à la tête de ces réseaux des leaders qui ont faim, qui ont envie. Mais parfois, quand ils ont un petit peu trop faim, la faim justifie les moyens. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Ensuite, du coup, tu arrêtes le marketing de réseau pour les raisons que tu as évoquées tout à l'heure. Mais tu restes dans ton domaine de prédilection qui est donc la finance, le trading. Et là, qu'est-ce que tu mets en place comme business ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #0

    Avant que j'arrête le marketing relationnel, parce que c'était une question qui revenait assez dans ma tête. Et une fois qu'elle revient suffisamment de temps et suffisamment d'années, c'est un choix super difficile à faire. Tu sais que tu es rattaché à des gens, tu as une responsabilité. À l'époque, quand je quitte, j'ai 7000 partenaires dans mes équipes, dans 25 pays, quelque chose comme ça. Donc dans toute la francophonie. Et en parallèle, je commence à avoir un intérêt pour Telegram, qui peut être une plateforme décriée par certaines personnes. Mais j'ai créé mon premier groupe sur Telegram en 2019, qui était un groupe orienté sur le forex, sur les marchés des devises. Je commence à bâtir une communauté. A l'époque, j'ai juste fait un tarif fixe, tu vois. Donc les gens payaient un droit d'entrée, ils avaient accès à tous les services que je proposais. Je tiens cette communauté un an. J'en refais une après parce que ma manière de trader a changé et je ne suis plus du tout sur la même optique. Je crée une autre communauté sur les indices boursiers avec un associé. J'ai fait cette communauté à peu près un an et demi, deux ans, et je crée une autre communauté qui est la troisième, qui est Crypto Elite, en 2021. Et quelques mois après 2021, j'arrête le MLM. Enfin, quelques mois après avoir créé Crypto Elite, j'arrête le MLM du coup.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Donc pendant deux ans, tu construis des communautés en parallèle de ton activité de MLM. Donc finalement, tu crées une sorte de business en ligne lié justement, plutôt que d'avoir un site web, etc. Un groupe Telegram, c'est l'équivalent de WhatsApp, groupe tout simplement, et les gens peuvent payer, soit avoir accès gratuitement à des groupes de discussion, soit payer un membership mensuel ou fixe pour pouvoir y accéder. Et dans ces groupes, qu'est-ce que tu partageais ?

  • Speaker #0

    Dans ces groupes, il y a des actualités économiques sur les marchés. Par exemple, on peut parler de chiffre de l'inflation, on peut parler de taux d'intérêt, on peut parler de politique monétaire, on peut parler de tout et de rien. Il y a des analyses graphiques, c'est-à-dire en gros, quelle est ma prédiction du marché sur le moment T. Si je prends un actif comme le Bitcoin, est-ce que je le vois plus monter ou descendre ? Et quelles sont mes raisons de pourquoi ce choix ? Et enfin, il y a des signaux. Et la partie la plus simple à comprendre pour les gens, c'est souvent les signaux. Donc en gros, je te dis quand j'achète, quand je sors du marché, quelle est ma limite de perte, quelle est ma limite de gain. Et c'est comme ça qu'entre guillemets, quelqu'un qui est débutant peut apprendre à trader. C'est comme s'il avait gagné un petit peu mon expérience. On gagne ensemble, on perd ensemble et on fournit un historique sur tout. Donc le service était très basique comme ça. Et ensuite, on a pu le développer par certains moments où je peux donner mon ressenti de marché sur qu'est-ce que je vois, etc.

  • Speaker #1

    Ok, tu fais toi-même toute cette analyse ou tu as constitué une équipe autour de toi ?

  • Speaker #0

    J'ai une équipe, j'ai quelqu'un qui va sourcer les informations sur la plupart des médias américains ou sur des journaux. Et c'est souvent du temps réel, tu vois, par exemple sur les informations pop-up sur Twitter ou sur des sites d'actualité en premier et qui ensuite sont retranscrites en français ou améliorées un petit peu par rapport à l'information qu'on veut donner. Ensuite, je peux avoir des gens aussi qui me font certaines analyses sur, par exemple, des actifs sur lesquels moi, je ne traite pas. Si je ne me trouve pas légitime à un endroit, je préfère déléguer. Exemple, par exemple, le pétrole, ce n'est pas forcément un actif que je traite beaucoup. Mais du coup, si je veux donner une analyse graphique dessus, je vais appeler certains prestataires que je peux trouver. Et ensuite, tu as toutes les personnes qui, par exemple, s'occupent de la gestion client, du support, de toutes ces choses-là. Et il y a aussi des gestionnaires de... partenariats,

  • Speaker #1

    il y a pas mal de gens des gens qui peuvent gérer la comptabilité ok je vois et justement t'as constitué une communauté sur ces télégrammes,

  • Speaker #0

    en moyenne il y avait combien de membres ça a été de manière graduelle et progressive mais si je prends enfin sur les premières communautés du coup des centaines et sur la dernière du coup qui a été le plus gros succès depuis sur 2021 jusqu'à aujourd'hui, ça a été à peu près entre 25 et 30 000 personnes adhérentes du coup Merci.

  • Speaker #1

    Adhérents, qui ont payé un membership ? Exactement. Ok, d'accord. Et j'imagine aussi des groupes gratuits où il y a peut-être 10 fois plus...

  • Speaker #0

    Sur les groupes publics, en cumulé avec tous mes partenaires, on était à peu près 1 million.

  • Speaker #1

    1 million de personnes ?

  • Speaker #0

    1 million de personnes sur toutes les communautés réunies. Et ma communauté toute seule représente à peu près entre 150 000 et 160 000 personnes.

  • Speaker #1

    Ok, sachant que, sauf erreur de ma part, contre dis-moi si je me trompe, un compte Telegram est relié à un numéro de téléphone, donc tu ne peux pas avoir plus d'informations sur Telegram. Exactement. Oui, effectivement. Donc, c'est vraiment un million de vraies personnes francophones intéressées à la finance que tu as su. Ok, c'est quand même considérable. On ne parle pas de followers, on parle de gens qui vraiment rentrent dans des groupes et qui ont cette intention de justement avoir plus d'informations. Et ça permet d'introduire la question suivante, c'est que quand tu as un million de personnes ou 25 000 personnes qui payent un membership et qui donc veulent être actifs sur les marchés financiers, tu peux avoir accès à une data qui est, est-ce qu'ils gagnent vraiment de l'argent ces gens-là ? Est-ce que... Comme le dit souvent l'AMF, l'autorité des marchés financiers, elle est assez stricte là-dessus et unanime, 90-95% des traders particuliers, donc particuliers c'est monsieur, madame, tout le monde, donc les traders non institutionnels, en compte propre on appelle ça, perdent de l'argent sur les marchés financiers. Selon toi, la question que j'ai à te poser c'est qu'est-ce qui fait justement que les particuliers perdent de l'argent sur les marchés financiers et que donc... C'est aussi pour cette raison qu'il y a autant de messages de prévention, de vigilance et qu'il y a aussi autant mauvaise presse sur des groupes peut-être comme les tiens ou des activités du type signaux de trading à cause justement de ces éléments.

  • Speaker #0

    Avant d'être la personne que je suis devenu, je suis également passé par cette casse perte. Donc c'est un peu le message d'espoir que je veux donner pour les personnes qui croient suffisamment dans le long terme pour réussir. Mais du coup, les chiffres sont tels qu'ils sont. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, oui. Il y a entre 80 et 90% des investisseurs d'étail qui perdent de l'argent sous à peu près 180 jours sur du trading CFD. Et ça c'est une réalité, c'est une réalité que je ne peux absolument pas changer. Maintenant cette réalité elle se transpose dans plusieurs domaines. C'est-à-dire que dans l'école c'est pareil, c'est que ceux qui sont excellents et qui persévèrent qui réussirent. dans le salariat c'est pareil, dans l'entrepreneur c'est pareil Et du coup, dans le trading, on n'a pas une règle spécifique de se dire « Ok, il y a 50% de gagnants, 50% de perdants. » Il y a forcément des perdants, mais non, la plupart des gens perdent parce que la plupart du temps, ils engagent des risques beaucoup plus élevés par rapport au capital qu'ils ont. Donc, il y a des appels de marge, il y a des lots qui sont trop élevés par rapport à ce qui est utilisé. Un lot, c'est le pourcentage de capital que tu investis. Et forcément, ça emmène à quelque chose de pas très cool. Par contre... Ce que j'invite à dire s'il y a des gens qui nous écoutent qui ont déjà perdu leur capital, etc. C'est est-ce que j'ai utilisé le trading comme une opportunité financière ou est-ce que je l'ai réellement utilisé pour en faire une carrière et avoir ça comme un tremplin, mais vraiment sur le long terme ? Et si c'est le cas, si la deuxième option est privilégiée, de se redonner une chance ou de se former ou d'aller approfondir. Parce que je connais aujourd'hui plein de personnes qui sont passées par ces groupes de signaux, qui sont passées par des groupes de copy trading et qui au final, après ont fini par vouloir se former. être rentable, peut-être changer d'école, changer de manière de faire, ou même trader en autodidacte. Dans tous les cas, ça emmène quelque part. Et du coup, nous, on est un petit peu ce premier pas à l'étrier. Et ensuite, tu fais ta route tout seul. Si tu as envie de la faire avec nous, tant mieux. On t'accompagne jusqu'au bout. Et si tu as envie de la faire tout seul, tu peux aussi. Et chacun un petit peu trouve son bonheur. Mais il faut bien quelqu'un qui parle du trading. Et je suis un peu là pour démocratiser le sujet. Et je tiens forcément à ce sujet. parce que pour moi il fait partie des piliers d'enrichissement c'est quelque chose que tu dois pas mettre de côté peut-être que quelqu'un va commencer par le trading et qu'ensuite il va trouver que c'est un peu trop risqué pour lui et qu'il va se concentrer uniquement sur les ETF ou uniquement sur des actions sur de l'investissement pur à recevoir des dividendes etc et pour moi la manière dont il a connu ce grand espace ça a été par le copy trading donc on peut pas blâmer le copy trading mais pour moi on peut il y a sûrement des choses à améliorer et je suis partant pour pouvoir les améliorer et c'est pour ça qu'au fur et à mesure que j'ai créé mes communautés Merci. J'ai rajouté de la prévention, des précautions, des vidéos tutoriels, des gens qui suivent les gens, etc. Un peu en sorte de coaching personnalisé. Mais après, tu connais, les gens quand ils gagnent trop peu, ils vont s'aventurer dans des risques plus élevés. Et c'est ce risque plus élevé qui coûte cher. C'est comme en crypto-monnaie. Aujourd'hui, tu as des investissements qui avancent lentement, mais personne n'en veut. Et pourquoi personne n'en veut ? Parce que les gens ne veulent pas attendre. Et c'est pareil dans le trading. Les gens ne veulent pas attendre qu'un compte passe de 1 000 euros à 5 000 euros en quelques années. Non, c'est 1000 euros, 5000 euros en quelques semaines.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement, je te rejoins. Et justement, selon toi, imaginons que quelqu'un nous écoute et se dit « Ah, c'est pertinent, j'ai moi aussi envie de me lancer dans le trading » ou peu importe, que ce soit en parallèle d'une activité ou en faire son activité principale, combien de capital est nécessaire et quelle est l'approche que tu recommandes pour pouvoir démarrer intelligemment sur les marchés financiers ?

  • Speaker #0

    La plupart du temps, je vais me baser sur le capital qui est prêt à perdre. Parce que je pars toujours dans cette optique la plus pessimiste possible, pas le plus optimiste possible, de se dire ok, je vais investir mon argent et je vais le perdre. Donc si tu pars de ce biais-là et que tu arrives à la fin sur du gain, tu seras beaucoup plus heureux que partir sur du gain et finir sur une perte. Donc me dire ok, aujourd'hui si j'ai par exemple 10 000 euros de patrimoine de côté, le risque que j'ai envie d'allouer au trading c'est peut-être 2 à 5% maximum. Donc je vais mettre entre 200 et 500 euros, je vais faire un petit peu mes premiers pas. Mais même si tu n'as pas envie d'investir de l'argent réel aujourd'hui, Tu peux commencer avec un compte d'entraînement, tu commences avec un compte fictif, tu restes autant de temps qu'il te faut. Pendant les deux ans et demi où je perdais, je passais de compte réel à compte démo, compte démo à compte réel, et je faisais cet aller-retour le nombre de fois nécessaire pour arriver à trouver une rentabilité ou une formule qui, pour moi, sera gagnante. Et du coup, voilà ce que je conseillerais aux gens.

  • Speaker #1

    Justement, la psychologie entre le compte démo et le compte réel, pour moi, elle change complètement. C'est une des variables qui fait que tu peux gagner en démo, mais perdre en réel. Comment tu expliques cela ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en compte des mots, même si tu fasses des gains ou des pertes, ça ne va pas avoir d'impact dans ta vie. Même si tu as gagné 10 000 euros, ça restera dans le compte fictif. Par contre, en compte réel, le fait que tu aies une journée perdante de 20 euros, 50 euros, ça va influer sur toute ta journée. Et du coup, c'est pour ça que le trading peut être des fois une activité nocive, et j'insiste dessus, sur quel impact ça a sur tes amis, sur tes relations, sur ta vie professionnelle, sur même ton envie de faire du sport. Parce que la mauvaise journée, on l'a tous connue. Et à ce moment-là, t'es dégoûté, t'as envie de laisser ton téléphone et de te mettre de côté. Donc cette expérience dans la vie réelle, tu vas la connaître uniquement avec un compte réel, ce qui est logique. Maintenant, c'est toujours bien de passer par des étapes préliminaires avant ça. Donc l'étape préliminaire, ça restera le compte d'entraînement. Fais tes premiers pas. Par exemple, se tromper sur un lot choisi sur un compte d'entraînement est dix fois plus intéressant que de se tromper sur un compte réel. Tu sais, ils te mettent un lot standard quand tu prends un trade. Et si ce lot-là, par exemple, tu prends un lot 1 sur un actif, tu vas directement te retrouver en perte de 40 euros. Peut-être que c'est la commission. Mais sur un capital à 200, c'est énorme, tu vois. Ça fait à peu près peut-être 25 %. Donc, autant se laisser cette marge-là, ces erreurs-là qui peuvent être bêtes au début sur un compte d'entraînement. Mais vraiment passer du temps dessus. Entraîne-toi et ensuite, sois prêt pour la guerre.

  • Speaker #1

    Oui, entraîne-toi, sois prêt pour la guerre. Je pense que c'est le cas de le dire parce que sur les marchés financiers, aujourd'hui, tu joues contre des algorithmes, tu joues contre des traders professionnels. En plus, la plupart des gens qui travaillent en CFD ou selon les brokers qu'ils vont utiliser ne rentrent même pas réellement sur les marchés financiers. Donc ça aussi, il faut le savoir, les b-books, les e-books, etc. C'est pas un épisode dédié justement aux brokers, au trading ou à la finance, mais c'est quand même des choses et j'invite toutes les personnes qui nous écoutent à vraiment se former, faire attention, vérifier les informations qu'ils trouvent sur internet et se renseigner parce que c'est un business model qui finalement, même les brokers, s'enrichissent sur la perte des gens plus qu'autre chose. Et justement, le business model des brokers, c'est un modèle qui est... extrêmement rentable, extrêmement profitable. Ça fait partie, en grande majorité aussi, de ton évolution et expansion financière aujourd'hui. C'est-à-dire que toi, tu n'as pas un broker, mais tu es affilié pour des brokers et tu permets, par exemple, aux gens qui veulent intégrer ton Telegram, j'imagine, je ne l'ai pas vu, mais plutôt que de payer un membership, simplement d'ouvrir un compte de trading et puis d'avoir accès à l'envers du décor où là, ils vont pouvoir, justement, en appliquant les règles scrupuleusement, à leur tour. bénéficier de tes conseils, gagner de l'argent potentiellement si justement, un, les signaux sont gagnants et deux, ils les appliquent correctement sans pour autant mettre des lots trop élevés ou être l'esclave de leur psychologie qui peut leur jouer des tours parfois. Justement, je pense que ça peut être intéressant qu'on mette le doigt et qu'on mette un zoom et en lumière le business model des brokers et de l'affiliation en tant que tel. À quel point justement ça peut être rentable ? Je connais beaucoup de gens qui ont fait beaucoup d'argent avec le modèle de la filiation. broker en trading en finance. On a vu aussi beaucoup de personnes entre 2018, même avant 2018, 2019, 2020, 2021, faire appel à des influenceurs au travers de ça, faire des vidéos dédiées autour de ça. Et même pas que dans le trading, aussi les casinos en ligne, les sites de paris sportifs. Il y a eu énormément justement d'informations là-dessus, parfois fallacieuses, parfois tronquées, parfois biaisées. parfois complètement mensongères, exagérées, etc. Ce qui a créé une sorte de flou global et une très mauvaise image de cette industrie. Et c'est aussi pour ça que j'avais envie de t'avoir ici, pour que tu puisses mettre en lumière tous les tenants et aboutissants de ça et qu'on puisse donner de la clarté à celles et ceux qui nous écoutent sur cette industrie qui est absolument folle et qui fait partie du décor entrepreneurial français et même mondial.

  • Speaker #0

    La majeure partie des particuliers qui doivent s'investir sur les marchés financiers sont obligés de passer par un broker. Certains brokers aujourd'hui qui sont un peu plus développés que des personnes peuvent utiliser, par exemple sur des fonds institutionnels ou autres, demandent des capitaux beaucoup plus élevés. Par exemple, l'entrée de départ, ça serait du 10 000, 50 000 euros avec un KYC à n'en plus finir et beaucoup de questions. Le cas, par exemple, d'Interactive Broker. Donc, c'est peut-être un courtier qui peut être utilisé par des professionnels mais qui ne peut pas être utilisé par tout le monde.

  • Speaker #1

    KYC, pour ceux qui nous écoutent, c'est Know Your Customer, c'est en gros ... une sorte de due diligence que le broker va faire sur vous et vous demander énormément de documents justificatifs sur votre personne pour s'assurer que c'est bien un compte d'une vraie personne derrière et que les fonds sont légitimes.

  • Speaker #0

    Et si je prends par exemple l'exemple d'Interactive Broker, juste l'inscription, elle prend à peu près 30 minutes à faire, à remplir. Donc ça ne serait pas destiné au grand public, il n'y a que tout le monde le fasse. Donc maintenant, on a deux choix. On a les choix entre les brokers qui sont régulés en Europe et les brokers qui sont régulés hors de l'Europe. Ceux qui sont hors de l'Europe permettent du coup un effet de levier un peu plus élevé, parce que de l'autre côté, certains investisseurs vont trouver que c'est ennuyant. Personnellement, j'ai fait le choix d'aller vers des brokers qui sont non régulés en Europe, mais pour d'autres raisons. Parce qu'aujourd'hui, je vais me dire que la plupart des courtiers que je connais qui sont honnêtes, qui du coup exécutent dépôts et retraits, et s'il y a un seul problème de venir me voir et je serai là pour le régler et j'en tiens à ma parole, sont les courtiers avec lesquels je travaille, sont en Australie pour la plupart. Donc c'est des très gros groupes. qui font à peu près, pour être franc avec vous, entre 800 millions et 1 milliard de chiffre d'affaires par année. Donc aujourd'hui c'est...

  • Speaker #1

    Et le chiffre d'affaires c'est donc les commissions qu'eux prennent sur les transactions, etc. C'est pas le volume de... Exactement,

  • Speaker #0

    c'est en gros toute la... En fait, le courtier va être payé sur, pour moi, la valeur client d'un client du coup. Par exemple, un client va avoir 3 ans d'historique avec un courtier. Il aura eu des pertes et des gains, des pertes et des gains. Et du coup, il sera forcément aussi payé sur ses pertes comme du coup, il sera obligé de décaisser si le client a des gains. Maintenant, à vous. entre guillemets, en étant investisseur, d'être malin. Lorsque tu arrives à un certain capital, prends le temps de prendre des retraits. Il faut que tu puisses retirer ton argent, ne serait-ce que ton dépôt. Donc la plupart des gens, ils ont évolué dans leur manière de grandir leur capital, mais ils ne pensent pas à retirer. Par contre, ils ont pensé à déposer, que ce soit via mon intermédiaire ou via d'autres personnes de cette industrie. Donc le vrai secret, il est là. C'est que beaucoup ont la stratégie d'entrée, mais n'ont pas la stratégie de sortie. Et c'est pour ça que je tiens à faire ce podcast, c'est pour leur dire, insister sur la stratégie de sortie. Que ce soit en investissement financier, que ce soit en trading ou en autre chose, tu dois sortir à un moment. Donc une fois que tu as vu que tu as des gains qui sont intéressants pour toi, tu dois sortir. Donc sur cette valeur client, le courtier est payé, il est aussi payé sur des spreads, des commissions, etc. Je ne connais pas tout leur business model, vu que ce n'est pas ma fonction, mais en tout cas, moi, en tant qu'apporteur d'affaires, mon but, c'est de défendre mes clients. Donc certes, aujourd'hui, je travaille avec un courtier, on est dans une relation à trois, mais ce qui compte plus pour moi, c'est ma communauté et mes clients. Donc aujourd'hui, les gens que j'incite du coup à aller vers tel courtier plutôt que tel courtier, je veux m'assurer de plusieurs choses. Je veux m'assurer déjà qu'ils soient dans un courtier qui a du coup les prix de marché actuels qui sont pratiqués sur la plupart des plateformes. La deuxième chose, c'est qu'ils puissent déposer et retirer. Et pour moi, la partie retrait est la plus importante. Donc demain, oui, c'était... Si j'ai un de mes clients qui doit retirer 100 000 euros et que le retrait n'est pas procédé, je vais faire tout mon possible, et aujourd'hui, j'ai une grosse influence dans ce milieu-là, pour que le retrait soit fait dans les prochaines minutes. Et je sais qu'il y a plein de clients qui ont retiré, qui ont des preuves de retrait, etc. Mais non, on reste dans les statistiques. Il ne faut pas se leurrer, il ne faut pas se mentir, et je suis moi-même là pour être transparent. Donc, les statistiques, c'est qu'il y a 9 personnes sur 10 qui perdent de l'argent. À toi d'être dans le 1 sur 10. et qu'est-ce qu'il faut faire pour être dans le 1 sur 10, se former, s'éduquer. avoir une gestion stricte de son money management et du coup persévérer si vraiment t'en tiens à en faire une passion et que c'était pas que de passage. Il y a des gens qui sont un peu de passage pour moi un peu partout, dans l'e-commerce, dans le trading, dans la crypto-monnaie. Mais si t'as vraiment envie d'en faire une vocation, tu vas essayer de voir tout le spectre et d'en tirer à ton avantage. Et c'est possible de le faire.

  • Speaker #1

    Ouais, complètement. Et tu sais, moi, le business des brokers, je le vois un petit peu comme le business des salles de sport. C'est-à-dire que le business des salles de sport, on le sait, t'as... capacité 100 personnes dans ta salle, tu vas vendre 200, 250, 300 abonnements potentiellement. Parce que tu sais que la plupart des gens finalement ne vont pas venir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et les brokers, c'est un peu pareil. Ils savent finalement que tu as 9 personnes sur 10 qui vont perdre de l'argent en moyenne et selon comment ils vont voir qu'un apporteur d'affaires va apporter des gens qui vont en général plus gagner de l'argent, ils vont changer le modèle de façon de travailler avec l'apporteur d'affaires pour que derrière... ils exposent réellement les capitaux de l'individu par exemple sur le marché et que donc lorsque la personne gagne, il gagne aussi. C'est très malin et c'est pour ça que c'est aussi rentable ce business. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a sûrement ces cas que tu es en train de citer où s'ils savent qu'ils ont un client vraiment très performant, lui, ils exécutent tout parce qu'il y a un tracking, il y a un historique, il y a un minimum de connaissances de quel est mon avatar client. Et c'est un business dans lequel ils sont depuis des dizaines d'années, voire une trentaine d'années. Et ça a fait un gros boom. Donc aujourd'hui, eux, ils sont capables de comprendre des mécanismes qu'on ne comprendrait pas totalement. Mais chacun son business. Et du coup, tant que le client est content et qu'il arrive à faire toutes les procédures par lesquelles il est rentré, il est sorti, pour moi, c'est le plus important. Ma défense, c'est le client.

  • Speaker #1

    Je comprends tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais on est obligé d'utiliser le courtier parce que je ne suis pas une plateforme de trading, personnellement.

  • Speaker #1

    C'est vrai, tu fais bien de le souligner. C'est qu'on n'a pas le choix. de travailler avec le courtier, qu'il soit dans une intention saine ou pas, qu'il soit dans une volonté de se couvrir sur tes pertes ou pas, on n'a pas le choix d'utiliser un courtier. Alors c'est clair, certains diront oui, mais on a quand même le choix d'utiliser un courtier qui est régulé en Europe. Mais même s'il est régulé,

  • Speaker #0

    les statistiques restent les mêmes.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, tu as choisi un courtier qui est européen et qui a la régulation, par exemple, ESMA ou peu importe la dernière en date, qui du coup te propose un effet de levier de 1 sur 30, que les statistiques vont être différentes.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est clair. Et toi, tu as cette obligation aussi, sans vouloir prendre ta défense, mais c'est plus une logique business, de mettre sous les yeux de ta communauté, donc tes prospects finalement, ton avatar, le produit, l'offre qu'ils désirent réellement avoir. Et si tu as 80-90% de ta communauté qui dispose d'un capital entre 200 et 3000 euros par exemple à déposer, qui veulent utiliser de l'effet de levier et qui ont conscience des risques liés à l'effet de levier, mais que les brokers réguliers ne permettent pas d'utiliser l'effet de levier qu'ils désirent utiliser, tu es dans l'obligation presque de leur proposer un broker, un courtier, avec lequel tu établis un partenariat, tu crées une relation commerciale où tu as confiance en eux tel que tu l'as évoqué, et que donc ils peuvent opérer sur le marché tel qu'ils ont envie de le faire.

  • Speaker #0

    Exact. Et vu que c'est des... avec qui je travaille déjà sur un certain temps, j'ai un poids de force dans les négociations et dans la défense de mes clients.

  • Speaker #1

    Ça fait combien d'années que tu fais ça ?

  • Speaker #0

    Ça fait à peu près 4 ans du coup depuis 2019.

  • Speaker #1

    Tu as toujours travaillé avec le même courtier ou tu as changé ?

  • Speaker #0

    J'ai changé mais là ça reste en fait c'est le même groupe mais peut-être que la marque change mais ça reste le même groupe. Et du coup au final j'ai un lien qui est plus que privilégié. Aujourd'hui je suis numéro 1 filier mondial chez un des courtiers avec lequel je travaille. Donc forcément, j'ai un poids de force que les autres n'ont pas. Mais mon but, je vais le dire encore une fois, c'est les clients. Parce que c'est ma communauté, on a pris du temps à les former, à les éduquer. C'est nous qui les avons emmenés sur ce terrain-là. Donc forcément, aujourd'hui, c'est eux que je défends.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et pour que les gens se rendent compte également du type de commission qu'on peut aller chercher, et après, on expliquera aussi le business model en tant que tel, parce que souvent, les gens peuvent penser que c'est très facile et qu'il suffit... D'avoir 10 personnes autour de soi et puis tu vas tout de suite gagner des milliers d'euros sans rien faire. La réalité est toute autre. Ce qui est assez dingue, c'est qu'un courtier, tu vas par exemple apporter un client qui va déposer, disons, 500 dollars et le courtier va être en capacité de te rémunérer dans un laps de temps très court à partir du moment où l'individu a fait quelques-unes de ses premières opérations directement et validé son compte, plus que le dépôt initial de la personne. Donc exemple, j'apporte un client à 500 dollars, très bien. Je vais être rémunéré peut-être 600, 800 dollars, jusqu'à parfois même plus selon les deals avec les courtiers que tu peux avoir. Et c'est là que tu te rends compte en fait que la logique du courtier est telle qu'il sait que derrière un, la plupart des gens... La valeur client. La valeur client, tu vois. Il a une maîtrise telle sur sa valeur client et donc la LTV du client, la last time value du client avec ses dépôts futurs, avec le fait qu'il va gagner, perdre, gagner, perdre...

  • Speaker #0

    Sa recommandation, etc. le fait qu'il puissent se faire targeter par d'autres offres promotionnelles, d'autres courtiers il y a plein de techniques qu'eux font qui font qu'ils soient rentables mais du coup oui en gros t'as deux modèles aujourd'hui dans l'affiliation trading, t'as le modèle où t'es payé au CPA, du coup c'est une commission fixe, une seule fois et t'as le modèle un petit peu plus moyen long terme qui peut te permettre de créer une rente sur le volume de trading que vous faites donc en fonction du modèle choisi forcément t'as accès à des commissions différentes Estimons qu'on parle du CPA, vu que c'est la chose que je connais un petit peu mieux. Donc aujourd'hui, j'ai introduit un client, par exemple, au courtier, et je suis payé une fois que le client a fait certaines conditions de trading. Donc ça peut aller, par exemple, de 200 dollars à 1200 dollars, en fonction du dépôt qu'il a fait et en fonction des paliers qu'il y a dans ton deal. Maintenant, c'est de se dire, ok, aujourd'hui, pour être franc avec toi, et c'est une exclue que je vais donner, la valeur d'un client dans le trading, elle est au-dessus des 3000 dollars. Je ne donnerai pas le chiffre exact, mais elle est au-dessus. Donc, peu importe combien ils payent eux, que ce soit 500, 200,

  • Speaker #1

    400. Ils restent rentables.

  • Speaker #0

    À 6 fois à peu près, minimum. Pas sur tous les clients, mais tu n'as pas besoin que 100% des clients soient rentables pour ton activité. Tu as besoin de ce petit 1 à 10% pour que ton activité explose. Et c'est sur ça qu'ils capitalisent.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est intéressant. Ce que je trouve extrêmement intéressant, et c'est ce qui a fait aussi... T'as réussi, tu disais tout à l'heure, et ça je ne le savais pas, donc c'est encore plus intéressant, c'est que tu es aujourd'hui, en tout cas sur ce courtier, ce groupe de courtiers, l'affilié numéro 1 mondial. Donc pour être l'affilié numéro 1 mondial, naturellement, il faut dégager du volume et faire du volume, c'est ce qui fait aussi le chiffre d'affaires que tu as évoqué en 2022, je sais qu'il est aussi conséquent sur 2021, je sais qu'il sera aussi très conséquent sur 2023, donc tu es plutôt dans une phase ascendante de tes différentes activités. malgré le fait en plus que la vision globale des gens sur le marché est plutôt négative à l'égard des coulissiers, pessimiste et commence à se dire est-ce qu'on se ferait pas un petit peu avoir à Ausha droite et c'est aussi pour ça que je voulais faire ce podcast avec toi. La façon dont tu as développé ton business, c'est extrêmement intéressant, c'est que tu t'es dit aussi, bon, le fait que moi-même je sois la face visible du business est une chose, je peux moi-même fédérer, créer des communautés. délivrer un message, mais il y a des gens autour de moi où je vais me créer un entourage de gens qui eux-mêmes sont influents, plus ou moins que moi, qui ont des communautés plus grosses ou moins grosses que toi, dont certains qui ont des millions de followers, et je vais établir un deal qui fait que je vais leur faire profiter de toutes mes années d'expérience, des relations de confiance que j'ai établies avec les brokers, et on va établir un deal où je vais prendre un certain pourcentage de ce qu'ils vont réussir à générer et vice-versa. pour pouvoir aller chercher justement par exemple un million de personnes sur des groupes au global encumulé. Est-ce que tu peux nous parler justement de cette phase où tu as créé, moi je te vois comme une sorte de pieuvre de l'affiliation justement sur le marché aujourd'hui de l'affiliation dans le trading. Certains pourraient dire que c'est du génie, d'autres pourraient dire que c'est une association de malfaiteurs, une escroquerie en bande organisée. on pourrait vraiment moi je suis vraiment neutre sur la chose parce que ce que je vois c'est une autre Une opportunité entrepreneuriale, c'est le fait de saisir cette opportunité. C'est le fait de réussir là où la plupart des gens n'ont pas osé ou ont échoué. Et c'est surtout le fait que vous ne forcez personne à investir. Vous leur exprimez les choses telles qu'elles sont. Alors oui, effectivement, avec un discours marketing. Alors oui, effectivement, en leur montrant que tu peux mener la belle vie une fois que tu as atteint un objectif, etc. Mais en même temps, tu ne vas pas dire aux gens, clique ici. en deux semaines tu vas devenir millionnaire, mets toutes tes économies et puis à dire que pourra on s'en fout donc il faut redonner du cadre je pense à la chose il y a des bonnes pratiques,

  • Speaker #0

    il y en a des moins bonnes mais explique nous justement un petit peu comment t'as pu structurer cette pieuvre autour de toi le marché était déjà là de l'affiliation trading avec d'autres personnes que j'avais formé dans mon marketing à l'époque, donc eux avaient le marché et du coup à un moment il y a une régulation qui passe un peu sur Snapchat Et Snapchat interdit du coup tout ce qui est activité de crypto, placement financier, etc. Ça date de deux ans à peu près. Et là du coup, ça met un peu un coup au moral à tout le monde parce que la plupart du coup utilisaient des influenceurs Snap. Et moi je me dis, ok, je dois venir avec une idée différente. Au lieu de cette fois-ci envisager le partenariat sous forme de contrat, ce qui était ça à l'époque, certains influenceurs étaient payés, je ne sais pas, peut-être de 10 000 à 50 000 euros par mois sur un certain nombre de postes. Du coup, je me dis, OK, on va les intégrer au process et comme ça, ils seront partie prenante du projet et ils vont vouloir avancer, mais dans leur maîtrise la plus pure. La maîtrise la plus pure que tu as, c'est que tu as une communauté et tu ne sais pas forcément comment la monétiser ou comment donner de l'impulsion à tes activités. Je viens, je t'apporte mon image, je t'apporte mon expertise sur les marchés, je t'apporte mes équipes et je t'apporte mes process et mes partenariats et mes relations. Donc, tu as tout sur un plateau d'argent. À toi de voir si tu as envie de le faire ou pas. et c'est du coup si tu as envie de le faire tout ce qui est à côté on va l'enlever parce que du coup ça rentre en contradiction avec l'image qu'on a envie de créer, le projet sur lequel on a envie d'aller tu peux pas me parler de shampoing et faire du trading en même temps, il faut qu'il y ait une logique dans la chose donc je pars sur cette optique là et je me dis aujourd'hui moi même j'ai pas envie de m'associer à n'importe qui, il faut que je vois que les gens soient sérieux, qu'ils aient quand même une bonne image et qu'on n'en voit pas non plus les gens n'importe où, donc je fais très attention à ce qui est proposé, au service qui est délivré. Et notamment aux personnes avec lesquelles je m'associe, donc dans certains où je suis en image front, et dans d'autres où je suis en backstage, mais je gère un petit peu la stratégie de groupe. Donc du coup, je m'associe à certaines personnes, et au total, sur un an et demi ou bientôt deux ans du coup, on a fait à peu près douze partenariats, quelque chose comme ça. Certains que j'ai gardés quelques semaines, d'autres que j'ai gardés quelques mois, et d'autres qui sont là avec moi depuis le début et qui sont restés, et c'est tout un travail. C'est un travail de... C'est un travail de script, c'est un travail d'idées, il y a plein de choses qui rentrent en compte parce que, en fait, si tu n'as jamais parlé de trading, la première manière dont on vient approcher ta communauté avec, il faut quand même qu'il y ait quelque chose. Exactement. Et avec ce quelque chose, au fur et à mesure, tu te développes. Et on le sait tous. Tout à l'heure, on va peut-être parler des barrières à l'entrée. La première barrière à l'entrée, c'est que la plupart des gens avec qui je travaille sont inaccessibles. Ça veut dire qu'à moins d'avoir... Une relation directe ou une relation qui est proche d'eux, ce n'est pas des gens qui répondent à leur mail, c'est des gens qui ont pour la plupart déjà de l'argent et du coup qui ne sont pas en mode « je recherche la prochaine collaboration » . Donc ça a été super compliqué de développer ces partenaires.

  • Speaker #1

    C'est des gens qui reçoivent les dizaines de propositions par jour.

  • Speaker #0

    Par exemple, un des snappers avec qui j'ai travaillé qui fait à peu près un million d'audiences par jour, du coup, le gars, tu lui envoies un message, il ne te répond pas, tu le contactes sur son mail, il ne te répond pas. Tu la recèles, il te répond. Va le trouver, tu vois. Mais du coup, j'ai quand même réussi à passer ces barrières-là. Comment ? Avec mon réseau et les gens que je connais.

  • Speaker #1

    Et comment on fait justement pour se créer un réseau et pénétrer l'impénétrable ?

  • Speaker #0

    Par exemple, une technique que je peux donner, c'est qu'il faut être à l'affût de tout ce qui se passe. C'est-à-dire que si quelqu'un, t'as vraiment envie de l'avoir, s'il te snap un mug, tu dois savoir où il est. Et du coup, t'auras peut-être deux minutes devant lui. pour le convaincre et le pitcher.

  • Speaker #1

    Ça t'est déjà arrivé de voir une story, un snap, de dire, ah, il est dans cet endroit, tu prends ta voiture, t'y vas.

  • Speaker #0

    Mais ils montrent même pas les endroits, les gens comme ça. Parce qu'en vrai, ils sont publics. Donc ils veulent pas forcément que les gens savent sache où ils vont manger, où ils sortent, etc. Donc après, tu as deux minutes. Et souvent, ils ne sont pas seuls. Donc, je suis avec mes amis, je suis en train de kiffer. Vas-y, viens, on parle de ça plus tard. Je verrai. Envoie ta proposition. Donc oui, il faut se battre, mais ça, ça peut être une technique.

  • Speaker #1

    Ok, je vois. Et tu évoquais tout à l'heure que tu as fait une douzaine de partenariats, certains qui ont duré quelques semaines, d'autres quelques mois. Est-ce que tu peux nous partager les enseignements que tu as eus sur des partenariats qui sont peut-être... moins bien passé justement et pourquoi justement ils ont un tamis interne l'une des choses qui peut justifier un échec c'est qu'on a pas assez approfondi l'analyse de avec qui on travaille c'est à dire que nous on a un spectre par exemple de temps sur quelqu'un on va se dire que ça fait 3 mois qu'on le suit et qu'on l'observe donc

  • Speaker #0

    on le regarde de loin on voit ce qu'il fait, on voit qui il promouvoit quel type de placement etc avant de vouloir travailler avec lui mais on a pas eu le spectre de ces 2 dernières années Merci. Et peut-être que dans le passé, il avait travaillé sur quelque chose de pas légit. Et du coup, le moment où il parle à sa communauté d'investir ou quoi que ce soit, ça ne marche directement pas. Ça veut dire qu'on a mis des efforts, du temps. Il y a peut-être eu des avances financières en jeu. Il y a peut-être eu des activités faites ensemble. Il y a toute une vie qui se crée pour, au final, arriver sur un CA beaucoup, beaucoup trop faible, qui, du coup, ne donne même pas la possibilité de vouloir continuer. parce que le plus tu continues, le plus t'engages de dépenses. Aujourd'hui, pour faire un truc bête, mais quand moi je vais en vacances et quand je mets une bulle ou quoi que ce soit dans mes groupes, peut-être que cette bulle-là m'a coûté 3000 euros de business class. Mais toi, en tant qu'influenceur ou en tant qu'associé, tu ne m'as pas donné 3000 euros. Pourtant, ça fait partie du système qu'on a créé. Donc au final, il peut y avoir ce problème-là. de mauvais jugements ou de mauvaises analyses au départ. Et du coup, aucune réceptivité des gens à qui on adresse le propos. Où on est arrivé sur notre propre problème, c'est qu'on a tellement saturé le marché...

  • Speaker #1

    Que ça fait le tour. Tu dois trouver d'autres moyens d'acquisition. Oui,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça. On a saturé notre propre marché.

  • Speaker #1

    Ah,

  • Speaker #0

    tu me parles de ce groupe, je suis déjà dedans.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Je reviens sur un sujet qui est intéressant parce que ce que tu évoques est en fait complètement adaptable à n'importe quel type d'industrie. C'est-à-dire que tu as quand même mis en place un mouvement, un move qui était assez stratégique et intéressant. C'est que je recontextualise. Tu identifies un gros influenceur qui fait énormément de placements, peut-être même avec des concurrents à toi, qui va prendre peut-être 3 000, 5 000, 10 000, 20 000, 2 000, 3 000, etc. pour des stories, peut-être même parfois plusieurs stories par jour, et qui, sur le mois, va générer... Alors, ça peut choquer certaines personnes, mais la typologie d'influenceur, pour certains avec qui tu as travaillé, avec qui tu travailles, c'est entre 150 et 300 000 euros par mois qui généraient, avec déplacement de produits, lors de la période fast déplacement de produits. Et tu vas tout simplement lui dire, écoute, moi j'ai un business model, celui-ci, on peut travailler ensemble, je m'occupe de tout. ont fait... je ne sais pas par exemple 50-50 ou peu importe le deal que tu as établi. Et on peut aller chercher potentiellement ce type de résultat. Par contre, le prix à payer, c'est que tu dises non à tout ça. Et c'est une exclusivité que je te propose ici de façon à aussi te créer une image parce qu'en termes de branding, tu l'évoquais. Oui,

  • Speaker #0

    ça améliore leur vie.

  • Speaker #1

    C'est certain et c'est plus simple, c'est plus cohérent. Il y a beaucoup d'avantages de par cette opportunité. Le lundi, tu vends des chaussettes. Le mardi, du shampoing. Le mercredi, je ne sais pas, le jeudi, des culottes menstruelles. Et puis le vendredi, ça ne fait pas de sens. C'est que tu ne crois à rien. C'est ça, exactement. Puis à chaque fois, c'est le nouveau produit extraordinaire, incroyable, que tu as testé.

  • Speaker #0

    Les gens n'y croient plus.

  • Speaker #1

    Exact. Moi, je me souviens d'un truc, et c'est fou quand même pendant cette période. J'habitais à Londres et j'étais, alors pas voisin de palier, mais dans la tour d'en face. C'était à Charrington Tower. à côté de la city et de... Je ne sais plus le nom du quartier, mais bref, peu importe. Et j'étais voisin d'en face de Nabila à l'époque. Et du coup, on avait le même endroit où tu reçois tous les colis. Il y avait tous les jours des box. Un truc de fou. Les colis et les colis et les colis. Jusqu'à même, à un moment donné, je voyais des fois des sortes de charrettes où le... Pas tous les jours quand même, mais c'est là que tu te dis c'est dingue. Et du coup, il y avait une telle profusion de colis, parfois même des choses que j'imagine ils n'avaient même pas commandé. Et ce n'est même pas une critique. Moi, j'admire beaucoup le parcours de Thomas Nabila et d'autres gros influenceurs, etc. qui ont su... justement après se créer une image au-delà de l'aspect télé-réalité ou autre et qui perdure et qui je pense perdureront dans le temps alors que certains, on va en parler rapidement, tu vois aujourd'hui la descente aux enfers qui est juste folle. Faudrait que je réussisse à trouver un gros influenceur du marché pour faire un déclic là-dessus, il y aura un épisode fou à faire. Bref, et du coup par rapport à ça tu vois, la réflexion que je me dis c'est que tu l'as privatisé, tu as offert un deal, tu as créé en fait une offre irrésistible au travers d'une proposition commerciale, alors que la plupart en fait se disent juste voici une proposition et ne se posent pas plus de questions. Et ce ne sont pas devenus juste des influenceurs pour toi, mais des associés. Et ça, ça fait toute la différence.

  • Speaker #0

    Et une des choses qui est importante, c'est que la part des gens font des placements, mais ils ne connaissent pas l'après. En gros, c'est au désir de l'entrepreneur qu'il les a sollicités.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc moi, la première des choses, je leur disais, si quelqu'un est prêt à vous payer autant, c'est qu'il y a une logique derrière. Mais cette logique, je vais te l'ouvrir et je vais être transparent avec toi. Mais on a tout un système de tracking qu'on donne du coup en forme de report aux gens avec qui on travaille, qui du coup aussi fait notre force. Et du coup... C'est sérieux, ça les rassure. Exactement. Tu as toujours l'actualité de ce que tu produis et tu sais où tu vas. Donc à peu près, tu peux avoir une estimation de combien est-ce que tu perçois.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Et ça peut du coup avoir un effet... motivateur dessus.

  • Speaker #1

    C'est sûr, clairement. Et je me posais une question parce qu'il y a eu justement une grosse polémique autour des influenceurs, avec même Booba par exemple qui a fait beaucoup de bruit. Quel impact ça a eu sur ton activité, entre la polémique, le fait que le niveau d'éveil du marché français s'est aussi élevé à l'égard des... pratiques, parfois douteuses, fallacieuses, mensongères, borderline de certains influenceurs. Je dis certains, mais la réalité, c'est qu'en tout cas, à mes yeux, c'est quand même une majorité. Et en plus de ça, le fait que tu as fait un peu le tour du marché, comme tu l'évoquais, le nouveau groupe, machin, mais je suis déjà dedans. Du coup, quel impact ça a eu sur ton activité ?

  • Speaker #0

    Quelqu'un comme Booba n'a pas d'impact sur mon activité directement. Par contre, les plateformes de réseaux sociaux ont un impact. Je peux donner un exemple simple. TikTok, du coup, ces derniers mois, a enlevé les liens Telegram en lien direct des biographies, mais du coup, a aussi enlevé Linktree. Donc en gros, moi, par exemple, je fais des tests simples. Je prends 4 téléphones de 4 personnes que je connais et je leur demande d'aller sur mon profil et le lien disparaît sur un téléphone sur 3, voire un téléphone sur 2. Premier problème, du coup. Le lien n'est pas diffusé, pourtant tu passes du temps à créer du contenu pour aller chercher une audience si je me bats sur moi. Mais c'est pareil que mes influenceurs pourraient avoir. Et la deuxième chose, je travaille aussi avec pas mal de personnes sur Snap. Et Snap récemment, ils ont du coup banni les liens Telegram. En fait, quand tu cliques dessus, maintenant il est écrit ce site web peut être dangereux. Mais sur Telegram, il n'y a pas que des choses dangereuses. Moi, par exemple, j'ai une communauté de motivation à côté de ce que je fais, que j'alimente depuis trois ans à peu près. où je donne des conseils tous les jours, qui est gratuite, il n'y a pas d'offre payante derrière ou quoi que ce soit, qui est sur Telegram aussi, où il y a 70 000 personnes. Donc il n'y a pas que des mauvaises choses sur Telegram, après il y a eu tellement de mauvaises choses que du coup les gens assimilaient à ça. Donc en fait quand tu as Snapchat, TikTok, et du coup le dernier maillon c'est Instagram ou d'autres réseaux qui du coup bloquent l'accès des liens, ça ça a un impact direct sur notre business. Parce que du coup toute l'audience qu'on crée ne peut même pas cliquer sur une offre, tu vois. Après, certains me diront, on a des techniques. Par exemple, tu peux créer un site vitrine et du coup, tu mets un lien en plein milieu. Mais encore une fois, ça diminue la force de conversion.

  • Speaker #1

    La friction, la friction. Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a plus d'étapes. S'il y a plus d'étapes, il y a plus de réflexion et les gens souvent sont fainéants.

  • Speaker #1

    Il y a un taux de déperdition qui est considérable. Tout à fait. Et justement, de par le fait que ça, c'est intéressant, tu dis, on a fait le tour du marché. C'est quoi maintenant la suite, les nouveaux canaux d'acquisition que tu vas mettre en place ?

  • Speaker #0

    Je ne peux pas parler de tous les canaux, mais on se déporte peut-être vers un autre modèle, parce que là on est obligé de le faire. L'autre point pendant, c'est la régulation. Donc là récemment, il y a eu une loi qui est parue, enfin qui est parue, qui a été validée au Sénat et qui va bientôt être directement appliquée. Donc par rapport à la régulation, on est obligé de faire différemment. J'ai une équipe de juristes, j'ai des avocats derrière moi, donc on a déjà pensé à l'après. Maintenant, je ne peux pas trop en parler, donc c'est la surprise des prochains mois. Sinon, je donne de la force à mes compétiteurs. J'ai eu pas mal déjà de personnes qui ont copié le modèle que j'ai fait. Donc là, si je leur donne de l'avance, tu imagines bien qu'ils vont... Penser sur l'opportunité.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Mais je pourrais t'en parler en off.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Et un autre sujet, c'est les haters. Les haters, quand tu as du succès, t'as des haters, c'est normal. Quand tu es visible, t'as des haters, c'est normal. Quand tu diffuses un message, qu'il qu'il soit, t'as des haters, c'est normal. Aussi positif soit-il, t'en auras toujours. Il y a un truc que j'ai trouvé intéressant chez toi, c'est qu'on a eu une discussion en off il y a de ça quelques semaines, lorsque je t'ai invité pour faire un épisode ensemble. Et tu m'as dit, voilà, moi j'ai rarement fait d'interview, c'est peut-être même une des premières fois où justement tu évoques ton parcours et tu dis des choses telles que tu les dis ici aujourd'hui, et merci pour la confiance d'ailleurs que tu m'accordes.

  • Speaker #0

    Si ce n'était pas toi, je ne l'aurais pas fait, mais avec plaisir.

  • Speaker #1

    Je te remercie. Et du coup, justement, par rapport à ça, tu me disais, voilà, j'en ai marre de lire des choses sur Internet ou d'entendre des choses sur moi qui ne sont pas la réalité, qui sont une réalité qui est biaisée par des croyances, par des choses, par des faits. qui ne sont pas les miens ou qui sont sortis de leur contexte. C'est un peu comme si on découpait une phrase de l'épisode et qu'il a dit ça, ça c'est sa réalité. Non, il y a tout un contexte autour de la chose. Et donc, tu as choisi d'être davantage visible. Tu as lancé ta chaîne YouTube, tu es davantage visible sur les réseaux sociaux, tu fais ce type de format. On mettra d'ailleurs les liens de tes réseaux comme sur chaque épisode à chaque fois. directement dans la description, que ce soit l'audio ou la vidéo. Bref, comment tu as géré justement les haters ? Est-ce que ça a eu un impact sur toi ? Est-ce que c'est quelque chose qui te donne de la force ? Est-ce qu'au contraire, ça peut créer de la douleur chez toi ? Est-ce que même peut-être ça a été la cause de cette phase difficile que tu as évoquée de dépression pendant sept mois ou pas du tout ? Ça peut être intéressant d'avoir ton point de vue là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça a très très peu d'effet sur moi avec le temps, vu que je sais à peu près la vie que j'embrasse et le costume dans lequel je suis. Et forcément, il y en a qui aiment, il y en a qui n'aiment pas. Et je comprends les gens par rapport à leur point de vue. Par contre, vu que je travaille avec des gens et que je suis associé avec certaines personnes, je remarque que ça a plus d'impact psychologique sur eux parce que je dois les conseiller sur certaines choses, sur certains mots qu'ils lisent. Des fois, ils peuvent douter du business. Et du coup, voilà un autre problème qu'on peut rencontrer dans la vie quotidienne de ce que je fais. C'est ça. C'est en gros un influenceur qui s'engage avec toi et qui reçoit des retours. Mais des retours qu'il a lus, par exemple, sur lesquels il s'est baladé sur Twitter, et qui du coup changent d'avis. Donc en gros, aujourd'hui pour moi les haters c'est comme une force. Forcément si tu en as, c'est que tu as du succès, c'est que tu es brillant, c'est que tu commences à monter, c'est que tu as de la lumière et les gens auront toujours quelque chose à dire. Maintenant je classifie les haters. Pour moi par exemple, un truc con, mais le haters de TikTok n'est pas le même que sur un autre réseau social parce que les gens passent sans contenu à la seconde et du coup ils s'arrêtent sur mon contenu, mais évidemment que tu vas me tirer dessus. Parce que tu n'as pas appris à me connaître, tu ne sais pas d'où je viens, tu ne sais pas ce que je fais et tu n'as pas vraiment voulu t'intéresser. Toi par exemple, dans ta pause, ce qui te rend heureux, c'est de diffuser du mal dans la vie des gens, diffuser du négatif. Et je me suis souvent posé cette question, de qui est-ce que j'étais au début ? Est-ce que j'étais quelqu'un comme ça ? Et la réponse est non. Et je ne sais pas si toi tu l'étais, mais chez la plupart des entrepreneurs qui ont de la réussite, ils ne le sont pas.

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai toujours été aussi inspiré par la réussite justement.

  • Speaker #0

    Je prends ça comme une force. On n'a jamais été aigri vis-à-vis des autres. Pour moi, l'entrepreneur accomplit, encourage, stimule, propose. Et celui qui ne réussit pas, souvent, il détruit. Il cherche à trouver la petite chose qui est mal dans ce que tu fais. Je ne leur en veux pas, ces personnes-là. Mais pourquoi cette frustration se dirige vers une personne que tu ne connais même pas ? Apprends à me connaître et après, décide si tu m'aimes ou tu me détestes.

  • Speaker #1

    Complètement. Et je vais me faire peut-être des haters en disant ça, mais le français, et j'insiste, c'est vraiment quelque chose que j'ai identifié, le français, pas le francophone, mais le français a un vrai problème avec l'argent en général et un problème avec la réussite. Peut-être que c'est parce qu'il est frustré ou autre. Alors, il n'y a pas que des français qu'on soit d'accord et ça ne concerne pas que tous les français. Voilà, tous les français. Mais proportionnellement, quand je vois des communautés suisses ou belges, je n'ai pas ce même ressenti en général. même des communautés du Maghreb ou autres alors eux c'est les ultras vraiment eux c'est les supporters à fond etc et je trouve ça beau je trouve ça bien mais les français en général souvent il y a un vrai problème et tu dois tout justifier et typiquement, je sais pas si ça a été ton cas mais je sais que par exemple c'est le cas de certains influenceurs avec qui tu as pu travailler, des gros influenceurs où ils vont être jugés, insultés on va dire que c'est des menteurs qu'ils ont volé leur lifestyle, que leur maison c'est pas leur maison, que leur voiture c'est pas leur voiture. Pourquoi selon toi justement, qu'est-ce qui justifie ce vrai problème avec l'argent ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai remarqué une chose, c'est que la plupart ils apprécient plus le fait de vivre leur vie que de vivre dans les réseaux, même s'ils ont été créés. par les réseaux. Donc ils ont grottis une audience dedans, mais ils ont réussi à avoir ce détachement dans la vraie vie. Par exemple, un de mes amis, l'autre fois on en parlait, c'est aujourd'hui si je montre le fait que je détiens la voiture, c'est-à-dire la carte grise, on me demande la voiture, je montre la voiture, on me demande d'avoir une maison, je montre la maison, on me demande la montre, je montre une montre, on me demande quelque chose d'autre. Les gens ont toujours quelque chose à reprocher. Du coup, ça ne s'arrête jamais. C'est que même si tu rentres dans cet esprit justificatif, Ce que je ne fais pas, parce que j'ai même pas envie que j'ai pas de temps à consacrer dedans, tu n'en finis pas.

  • Speaker #1

    C'est une spirale.

  • Speaker #0

    Exact. Mais du coup, eux, c'est pareil. La plupart, ils savent qu'il y a des polémiques sur eux. Ils savent qu'il y a des bad buzz parce qu'ils lisent comme nous. Ils sont connectés sur les réseaux, ils voient Twitter, ils voient etc. Mais ils se disent, mais purée, aujourd'hui, quel impact ça a dans ma vie ? J'ai mes enfants, j'ai ma femme, je mange de la même manière, je vais au sport. j'ai développé des activités peut-être qu'à certains endroits certaines activités n'étaient pas bonnes Mais aujourd'hui, ça fait partie de mon passé. J'ai envie de corriger ça. Mais oui, la plupart des gens que j'ai dans mon entourage, ils sont pas aussi... Ils sont assez développés, assez stimulés par rapport à cette idée-là. Mais ils ont surtout du détachement par rapport aux haters. Parce qu'ils connaissent plus leur vie. C'est souvent cette forme de... S'il me dit ça, c'est que c'est plus lui qui est mal à l'aise que moi. Parce que je n'ai jamais eu cette réaction et du coup, j'ai du mal. entre guillemets, à la comprendre.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. C'est parce qu'on élève notre niveau de conscience, à ça en l'occurrence, et puis tu deviens hermétique au fur et à mesure du temps à ce genre de choses. Donc oui, je comprends tout à fait. Un autre sujet que j'aimerais aborder avec toi, tu as aujourd'hui développé un vrai réseau autour justement du monde de l'influence. Et tu fais partie de ces rares personnes qui peuvent, je pense, avoir la légitimité de parler du monde des influenceurs à Dubaï. parce que tu les connais personnellement quasi tous ou tu connais des gens qui les connaissent quasi tous. Tu as été invité à certains anniversaires, soirées, dans des cocons très privés justement de la plupart d'entre eux parce que tu fais partie du décor et certains sont tes associés, etc. Bref, comment tu expliques cette descente aux enfers du monde de l'influence à Dubaï, notamment les influenceurs télé-réalité ? Tu vois certains, certaines... ben voilà, celles qui aujourd'hui c'est pas un jugement, c'est un constat et moi je respecte n'importe quel individu peu importe ce qu'ils font avec leur intégrité physique ou les messages qu'ils véhiculent mais entre ceux qui ont des reportages YouTube parce qu'ils ont mis en avant des opportunités qui sont parfois des scams littéralement et qui ont des problèmes avec la justice celles qui aujourd'hui ne gagnent leur vie que grâce à des comptes mimes ou OnlyFans et encore une fois c'est pas un jugement mais c'est comme ça et euh Et c'est vrai que c'est un petit peu moins, c'est pas quelque chose dont tu es fier en général à raconter à tes parents ou à tes enfants. Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'on est quand même passé d'un niveau où en 2020-2021, c'était littéralement des stars, les rois du monde. Tout leur souriait, tout fonctionnait. À aujourd'hui, certains sont même rentrés en France, ont diminué leur rythme de vie de x10, x20, x100 et sont passés de gagner 100 000 euros ou plus par mois. à quelques milliers d'euros, voire même de voir brader les choses. Moi, je vois, j'ai des amis qui ont des agences de marketing d'influence, pour te donner plus de contexte à mon propos, certains influenceurs qui ne répondaient même pas aux sollicitations de ces agences, aujourd'hui en demandent et relancent les agences pour réussir leurs déplacements qui sont vendus des fois 20 fois moins cher qu'ils n'étaient vendus il y a de ça 18 mois, 24 mois, voire même parfois une année. Donc, qu'est-ce qui explique cela selon toi ?

  • Speaker #0

    En gros, pour moi, il n'y a jamais de paradis éternel. C'est-à-dire qu'une fois qu'on est sur une niche qui est surtout nouvelle, elle est vouée à être un peu chahutée à un certain endroit. Par exemple, on l'a vu nous-mêmes, la période des NFT, ça a été une période explosive, mais qui a été chahutée, qui a disparu. Et du coup, le marketing d'influence n'était pas un milieu qui reste très sur le long terme, si peut-être la forme allait changer ou la manière dont c'est fait. Et du coup, pour moi, les moins honnêtes ont fini par disparaître. donc ceux qui ont le plus plus envoyer de mauvais placements à leur communauté, leur communauté soit les regarde pour les regarder, donc plus d'achats, plus d'aucune décision, soit leur communauté a descendu parce qu'ils sont plus en télé, etc., et qui ont eu des bad buzz, certains ont même eu des... enfin, des problèmes sexuels, tout ça, etc. Donc, au final, c'est parti un peu trop loin, et du coup, par contre, ceux qui sont restés fidèles, J'en vois certains qui fonctionnent et qui cartonnent, tu vois, et du coup qui ont toujours leur communauté, qui sont toujours là, qui font peut-être moins d'argent, peut-être divisé par deux, divisé par trois, mais qui arrivent à maintenir leur style de vie. Je dirais que la plupart aussi sont influenceurs, mais sans forcément avoir la double casquette. Influenceurs-entrepreneurs. Mais ceux que j'ai connus qui sont entrepreneurs et qui sont devenus influenceurs sont restés. Donc eux, ils arrivent à prospérer, ils arrivent à développer des activités, etc. Parce que leur essence même, c'est de l'entrepreneuriat. Par contre, ceux dont l'essence même, c'est de la visibilité, le fait qu'il y ait un aspect financier à cette visibilité, c'est un plus qu'on t'a ajouté. Une fois que celui qui t'a emmené le plus, vu que c'était... si c'était de la sous-traitance de vie de certaines agences, tu enlèves ce plus-là, au final, tu ne vaux pas grand-chose. Et en plus de ça, la visibilité que tu as eue, tu n'en as pas fait plus grand soin parce que tu as proposé des choses bizarres à certaines personnes. Et du coup, forcément, tout finit par revenir. Internet a une mémoire, tout finit par revenir. Donc, c'est là où c'est un peu frustrant. Mais il y en a certains qui restent et je suis assez content de ce qu'ils deviennent. Certains créent des petites marques de bijoux, d'autres créent des marques de vêtements. Moi, ça me stimule parce que je me dis, c'était un influenceur de base. On en parlait il y a quelques années. Et là, du coup, tu te projettes vers être entrepreneur. Maintenant, on fait de la bonne manière. Si tu as une marque, tu la gardes sur plusieurs années. Tu essaies de faire des bonnes choses, de mettre un SAV assez carré, etc. Donc, comme ça, tu n'as aucun souci.

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, les fameux qui faisaient de la promotion de... Deux sites de dropshipping qui n'envoyaient pas les produits.

  • Speaker #0

    Certains étaient même leur site. Mais du coup, les gens finissent toujours par découvrir. Elle est là la difficulté.

  • Speaker #1

    Comme on dit, quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est incroyable. Justement, aujourd'hui, les gens ne sont plus dupes autour de ça. Et comment toi, parce que tu es aussi lié à ces gens-là, Ben tu... Tu faisais pour choisir ou tu fais pour choisir tes associés finalement, parce que tu lis ton image à eux.

  • Speaker #0

    Dans le business dans lequel je suis, moi je préfère avoir déjà quelqu'un qui a généré un minimum d'argent, c'est-à-dire qui est déjà assez bien, parce qu'il y a un certain style de vie qui va avec, etc. Et du coup, on n'a pas besoin de recréer toute cette histoire. Donc, j'essaye de regarder cet aspect-là. La deuxième chose, c'est sur combien de temps on peut se projeter ensemble et quelle est ta vision. Ok, je vais d'abord te poser la question de ta vision, ensuite je vais t'exposer la mienne. Mais la mienne ne sera pas exposée si on n'arrive pas déjà à trouver un juste milieu au début. Avant même de parler de fait d'être associé, de parler de CA ou quoi que ce soit, on a besoin de voir qu'on va dans la même direction. Si tu me dis clairement, écoute Mohamed, je suis là pour faire de l'argent, et on fait le maximum et qu'on se barre, moi je prends la porte directe, je pars, tu vois. Je ne suis pas la bonne personne. Il y a d'autres personnes qui sont dans la même niche que moi, qui seront la personne adéquate à toi, mais ça ne sera pas moi. Moi, je ne mets pas mon service et mon image avec toi. Donc, je regarde cet aspect-là. Et ensuite, les deux choses les plus importantes pour moi, c'est le sérieux et la vision. Et dans le sérieux, j'introduis l'éthique dedans, le fait d'être professionnel, d'être réactif, d'être disponible. Pour moi, c'est des qualités qui rentrent dans le sérieux.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Tu parlais avant des NFT.

  • Speaker #0

    Yes.

  • Speaker #1

    Pour moi, les NFT, c'est un sujet qui est intéressant parce que finalement, c'est une opportunité qui a attiré l'attention de tout le monde. Toi y compris, moi y compris, tout le monde, tout notre entourage. beaucoup de gens ont soit investi de l'argent qu'ils ont perdu en général soit créé des projets beaucoup de prétendants pour peu d'élus on le voit aujourd'hui 90% des projets ont perdu 99% de leur volume le marché s'est rétréci c'est incroyable même les plus gros les board apes je crois que la dernière fois je voyais que c'était en dessous de 100 Ethereum c'est 50 un truc

  • Speaker #0

    C'était moins de 100 000 dollars.

  • Speaker #1

    C'est assez dingue quand même quand tu vois ça. Parce que les Bored encore, c'est...

  • Speaker #0

    C'est un très gros groupe. Il y a Ugalabs derrière. Il y a toutes les personnalités auxquelles tu peux penser qui en ont un. Tu ne peux pas avoir plus de crédibilité que cette chose-là.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est les seuls qui, malgré la baisse, n'ont quand même pas baissé considérablement. Pas autant que tout le reste.

  • Speaker #0

    C'est un peu comme le Bitcoin sur les cryptos. Et les alt en crypto. Il y a des bitcoins dans le monde des NFT qui sont CryptoPunks et par exemple BoredApe qui sont du coup par la même holding. Mais le reste c'est compliqué, tout ce qui est Azuki et compagnie.

  • Speaker #1

    Complètement. Et justement, tu vois, ça retranscrit parfaitement le truc de la hype. Tout le monde se jette dessus puis ensuite boum, tout le monde se dit merde, j'ai fait une erreur. On parlait tout à l'heure en off justement de l'IA et la hype de l'IA. Et on ne va pas forcément polémiquer sur l'IA ou autre, positif, négatif, même si avec plaisir on pourrait colter ton avis, mais c'est plus de se dire, ok, il y a des phases, tu vois, il y a eu la phase dropshipping, boum, tout le monde se met à le faire. Il y a eu la phase trading, pareil, boum, il y a eu la phase NFT, boum, tout le monde se met à le faire. Et la phase IA, et toi c'est quoi ta perception justement aujourd'hui des opportunités, parce qu'on ressent une certaine prise de hauteur. Aujourd'hui, une sagesse de ton côté, tu es assez calme, tu es posé, on ressent que tu as un certain niveau de conscience à l'égard du business, de la vie, que la plupart des gens qui peut-être démarrent et se lancent n'ont pas, et qui pourraient sauter d'opportunité en opportunité. j'en connais beaucoup qui font ça et moi-même j'étais comme ça lorsque j'ai démarré vraiment ce truc de l'objet brillant de tiens je vais faire ça, ça, ça ça mieux que ça et tout donc ouais, il y a Perception et opportunité, comment les canaliser, comment les saisir au bon moment ?

  • Speaker #0

    A chaque fois que j'ai fait un changement dans ma vie, j'ai une grosse responsabilité qui suit derrière. La responsabilité de devoir assurer et de faire mieux que l'opportunité précédente. Du coup, mon ultime goal, c'était déjà de rester dans la même niche, c'est-à-dire le trading, et je le suis depuis 6 ans et demi. Aujourd'hui, je vois des choses qui pop-up parce qu'on est tous les deux connectés à des entrepreneurs, à des gens brillants, des gens qui avancent. Et du coup, forcément, il y a des sujets qui arrivent sur la table, avant que le grand public les voit. Et du coup, tu as envie de te dire, ok, je veux me lancer, mais c'est peut-être l'erreur qui va me coûter ce qu'il y a à côté, et ce que j'ai développé, et mon expertise. Moi, mon expertise, elle est là. Et je regardais un de tes podcasts récemment, où tu disais, je n'ai pas envie de me diversifier, parce que je suis expert dans mon domaine et j'y reste. Et je suis dans la même optique. Je préfère rester sur des activités où je suis sûr A peu près où on va Donc j'ai un plus gros indice de fiabilité que de m'éparpiller et de devoir toucher à tout. Et pour moi, les gens qui touchent à tout ne sont experts nulle part. C'est-à-dire que tu ne peux pas développer une spécialité à vouloir toucher à toutes les assiettes. Donc reste concentré là où tu es et deviens expert. Et même quand tu as des moments de doute ou des moments de régression où tu reviens en arrière et que tu as moins de croissance que le mois dernier, c'est ces moments les plus challengeants, mais c'est aussi les moments où tu peux créer un breakthrough, c'est-à-dire un passage. à un autre niveau. Parce que ça va demander à que tes équipes soient plus mobilisées, forcément vous faites moins, tes associés seront plus concernés, vous allez devoir créer beaucoup plus en moins de temps, et la vitesse à laquelle les gens réagissent quand on est dans un temps stressant, à un moment de descente, c'est ouf. Tu l'as vu pendant le Covid, tout le monde était à la recherche d'un vaccin, les gens ont un claquement de doigts et l'ont sorti, tu vois. Donc dans les périodes de stress, on innove plus et on développe plus. Et moi je passe souvent ce temps à... Des fois je suis avec mes associés et on parle, et je leur dis on ne quitte pas l'appel tant qu'on n'a pas la solution. Si vous voulez rester 4h, on va rester 4h, il n'y a pas de soucis. Là, ça ne sert à rien de me dire demain on reporte, d'ici après demain, etc. On ne reporte rien du tout, la solution il faut la trouver tout de suite. On est 3, 4 cerveaux, 5 cerveaux, il y a 5 personnes allumées, il va falloir trouver la solution. Parce que chaque fois qu'on reporte... Et du coup, c'est pareil par rapport aux opportunités. J'y pense, comme tout le monde. Je suis quelqu'un d'humain, donc je vais être attiré par cet objet. Mais je me dis, OK, je préfère pas y toucher. Je passe mon tour cette fois-ci.

  • Speaker #1

    Je comprends et c'est une bonne approche, je pense. Je parlais avant de sagesse, de prise de hauteur, de niveau d'éveil et de prise de conscience. Quels sont les différents piliers de vie qui sont importants pour toi ? Par exemple, le sport, la spiritualité, la religion, la famille. etc. Comment tu crées cet équilibre finalement ? Parce que j'ai le sentiment que tu m'as l'air quand même aussi assez équilibré, ayant discuté, échangé avec toi à plusieurs reprises, ça fait plusieurs... presque deux ans qu'on se connaît, qu'on s'est rencontrés, et je te vois évoluer au fur et à mesure, et c'est vrai qu'à chaque fois tu évolues.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Et du coup, en gros, pour moi la santé c'est la chose la plus importante vu qu'aujourd'hui, tu sais, on traite du temps pour avoir de l'argent, mais si on les met sur une hiérarchie 3, la santé dépasse le temps et l'argent et j'ai mis du temps à comprendre ça parce que pour moi c'était argent, argent, argent mais du coup des fois au détriment de ta santé tu fais des nuits blanches, tu fais des choses bizarres t'es tout le temps en tournée, t'as une mauvaise hygiène de vie tu manges mal etc j'ai fait énormément de villes en France et je pense toi aussi dans tes séminaires et en fait t'as aucun rythme aucun rythme qui est prolifique vis-à-vis de ta santé du coup la santé j'essaie de le remettre au centre au principal Parce qu'aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir pas mal de revenus, des business qui tournent, etc. Je suis dans une posture moins stressée. Et qui dit moins stress, dit plus de focus sur la santé. Donc en ce moment, je fais de la boxe du coup. J'y vais assez régulièrement. Je fais à peu près 5-6 séances par semaine.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est considérable.

  • Speaker #0

    Et je vais au sauna du coup. C'est mon kiff. J'aime trop ça du coup. Et le sauna pour moi, ça me permet de me déconnecter de tout. Donc je fais à peu près tous les jours deux sessions de 10 minutes et de la douche froide. Et ça aide aussi, je pense, mon corps à développer des anticorps parce que quand tu es malade, ton corps réchauffe. Mais du coup, dans le sauna, tu es déjà dans une température très élevée. Du coup, ça te protège. Donc ça, c'est un petit peu mon hack, moi, qui m'aide. Ça te permet même d'avoir une peau plus lisse, etc. Du coup, sauna, sport, j'essaye de contrôler mon alimentation. Donc au maximum, tu vois, je suis un peu de l'école, je regarde beaucoup d'infopreneurs, de gens qui m'inspirent, et je suis un peu de l'école où protéines, très peu de glucides, beaucoup d'eau, pas de boissons sucrées, pas de boissons alcoolisées, pas de drogue, je fume pas, etc. Donc santé, du coup, la foi, forcément, je suis croyant. Ensuite, ma famille. Je m'assure qu'au moins mes parents soient bien et que j'ai un contact régulier avec eux. Et ensuite, mes business. Et voilà, après, des petits plaisirs. Mes plaisirs, ça peut être voyager, se reposer, se faire masser, etc. C'est des choses que j'aime bien. Mais le tout, aujourd'hui, trouve son harmonie et ça me permet d'être bien, tu vois. De vraiment kiffer ma vie et d'avancer, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais. Beaucoup de gens aujourd'hui courent après l'argent. Tu en parlais tout à l'heure. Avant, j'étais argent, argent, argent, etc. Qu'est-ce qui a concrètement changé dans ta vie finalement entre le moment où tu gagnes tes premiers 8 euros et tu veux les retirer pour acheter un grec ? Je raconte souvent cette anecdote dans cet épisode parce qu'elle est assez drôle. Et aujourd'hui, où tu peux gagner plusieurs centaines de milliers d'euros de revenus nets dans ta poche directement, euh Qu'est-ce qui a changé concrètement ? Et à partir de quel palier de revenu, plus rien ne change ?

  • Speaker #0

    Je dirais que le pourquoi évolue avec le temps. Donc, mon premier pourquoi, c'était que mes parents ne travaillaient plus. Chose faite, il y a quelques années de ça. Et une fois que j'ai eu ça, du coup, pour moi, c'était important d'avoir mon chez-moi et la voiture de mes rêves, ce que j'ai aujourd'hui. Donc, ça s'est acté. Maintenant, c'est plus une projection de patrimoine, mais ma vie au quotidien ne change plus. Donc en gros, tu sais, tu as des paliers financiers. Par exemple, mon prochain palier que je vis, c'est 10 millions d'euros de fortune. Je n'en suis pas très loin. Et du coup, ensuite, en fait, j'essaie de déplacer. J'ai des objectifs financiers aujourd'hui pour le temps que c'est et le challenge que ça coûte. Non pas pour l'aspect finance parce que ma vie ne change plus. À partir du moment où tu vis dans le lieu de tes rêves et que tu as la chance d'avoir un bon entourage et qu'au final, ta famille n'a plus à soucier de problèmes, au final, tu n'as plus rien à accomplir de trop gros. Si ce n'est, par exemple, redonner, give back à la communauté, faire de l'humanitaire, etc. Donc, je me vois plus dans des dimensions, cette fois-ci, peut-être humanitaires, et vraiment pousser des objectifs plus loin. J'ai fait mon premier million à 21 ans, et l'objectif directement d'après, je me suis fixé 10. Parce que je ne voulais pas faire 2, 3, 4, 5, c'était trop proche. Et je voulais que ça prenne du temps. Après les 10, peut-être que je vais me projeter direct à 100 ou à 50, tu vois. Et du coup, comme ça, ça me laisse 10 ans, 15 ans de travail, où j'y pense constamment, mois par mois. Mais pas pour l'argent. Ma vie ne change plus. J'ai aussi de la chance d'avoir un entourage super qualitatif. Ce qu'ont à peu près mon entourage et mes amis proches, c'est comme si je l'avais. Donc tu sais, une super belle montre. Par exemple, aujourd'hui, je n'ai pas de Richard Mille, mais plein de mes potes en ont. Donc j'en ai déjà porté, je sais ce que c'est. En fait, j'ai déjà le sentiment. Et du coup, aujourd'hui, c'est à peu près ça qui me drive du coup. Et c'était quoi ton autre question ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui a changé concrètement ?

  • Speaker #0

    Ton confort de vie, les expériences que tu peux vivre et toutes les relations que tu peux bâtir. Il y a des relations que tu peux avoir cœur en haut. Du coup, j'étais obligé de travailler pour aller en haut. Parce qu'il y a des gens qui voudront que tu prouves que tu sois assez bon pour te donner un peu de leur temps. Ce qui est pour moi 100% légitime. Je ne vais pas demander aujourd'hui l'assistance ou le coaching de quelqu'un qui fait 100 000 euros par mois si je ne peux pas lui prouver que j'arrive au moins à 5 000, 10 000. Les gens tirent quelque chose de toi, mais sans de donner quelque chose, tu vois. Mais pour moi, c'est un échange de bons procédés. Tu m'offres, je t'offre, on cède, tu vois. Donc oui, fais tes premières classes et ensuite monte en haut. Et j'ai remarqué une chose, c'est qu'en haut, c'est beaucoup plus rapide. C'est un levier incroyablement gros que je vois aujourd'hui. C'est une spirale positive.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai passé quelques jours ici à Dubaï avec certains de mes collaborateurs. Parce que je les ai fait venir. On avait un team building. Et c'était mon anniversaire en plus.

  • Speaker #0

    Bon anniversaire. Merci. Même si on se l'a dit à sauter. Encore une fois.

  • Speaker #1

    Merci. Et vaut mieux deux fois qu'une. Exact. Et du coup, tu vois, on avait une discussion. Et il me disait quelque chose de très vrai. Il me dit... Une des plus grandes prises de conscience que j'ai eues cette semaine, c'est que lorsque tu es entouré d'entrepreneurs qui sont vraiment dans le game et qui ont vraiment des gros résultats, tu arrêtes de chercher les opportunités, c'est elles qui viennent à toi et t'as juste à les choisir, à sélectionner. Et ça c'est la réalité tu vois. Et oui ça peut paraître injuste mais la vie est injuste, c'est comme ça, il faut l'accepter. Et c'est clair que j'en parlais avec quelqu'un... Il y a quelqu'un aussi, il y a quelqu'un d'autre qui lançait son business et qui me disait « Ouais, mais ça ne va pas assez vite, pourtant je commence à faire de l'argent, c'est bien, etc. » Je lui dis « Regarde, tu vas peut-être mettre un an à faire tes premiers 50 000 et moi je vais mettre une heure à faire 50 000. Il suffit d'un seul téléphone, je close un super deal, j'ai encaissé 50 000. Est-ce que je suis plus intelligent que toi ? Non. Est-ce que j'ai plus de chance que toi ? Non. Est-ce que j'ai mis plus d'un an peut-être à faire mes premiers 50 000 ? Oui. » Et donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement, grâce aux ressources que tu as créées, aux compétences que tu as créées, tu t'es créé un cadre qui fait que tu vas pouvoir aller plus vite que la moyenne, plus vite en tout cas que ma moyenne lorsque j'ai démarré. Mais est-ce que tu dois te comparer à quelqu'un qui fait ça depuis 7 ans, qui a déjà capitalisé, qui a des ressources, qui a du réseau, qui a des contacts, qui a des compétences, qui vaut une certaine valeur parce qu'il a délivré beaucoup de valeur dans sa vie, ou quelqu'un qui comme toi démarre ? Ben non, c'est quelqu'un qui comme toi démarre et encore même, je dirais, ne te compare à personne. Et ça, c'est extrêmement important justement. Et est-ce qu'à un moment donné, toi, tu as eu cette problématique, la plupart des entrepreneurs ont, lorsqu'ils démarrent, c'est justement de se comparer aux autres, de vouloir aller trop vite ?

  • Speaker #0

    Se comparer aux autres, je suis assez OK sur l'idée, mais de la bonne manière. C'est-à-dire prendre tout ce qu'il y a de bon et enlever toutes les pensées négatives que tu peux avoir. Jalousie, tromperie, faux, etc. Tout ça, on met de côté et on garde que le côté inspiration. Je te regardais de loin, j'ai regardé d'autres entrepreneurs à succès, j'ai regardé des gens qui m'inspirent, parce qu'il y a toujours le point le plus sérieux, enfin le point le plus puissant d'une personne. Tu as une qualité qui ressort plus que les autres. Par exemple, quelqu'un, ça peut être le sérieux, l'autre, ça peut être le professionnel, l'autre, c'est la création de contenu, l'autre, c'est le dynamisme, l'autre, ça peut être le speaking, etc. Et du coup, lui, c'est ça, force, force, force, force, force, force. Si j'ai envie d'être le meilleur leader possible... Je dois prendre les forces de tout le monde et je dois les intégrer à ma propre personne. Mais en les développant, il y a des choses qui se travaillent, c'est des skills, ça va s'acquérir. Donc moi j'ai plus cette aspect d'inspiration, full, prendre le maximum de valeur. Ils ont ça que j'aime beaucoup m'instruire. Moi je passe beaucoup de temps sur YouTube chaque jour. Je regarde la plupart des podcasts dont le tien. En fait j'aime m'instruire partout parce que c'est ce qui fait mon essence. J'ai une grosse partie dans mes journées, je vais te dire entre 2 et 4 heures. où c'est full connaissance.

  • Speaker #1

    Chaque jour ?

  • Speaker #0

    Exactement. Mais je ne le fais pas via les livres, etc. Je ne le fais qu'avec des contenus format long, format audio, etc.

  • Speaker #1

    D'accord, intéressant. Intéressant, oui. J'allais te poser la question, justement, les lectures. Donc, c'est intéressant que tu passes plus par du côté format long, formation, podcast, etc.

  • Speaker #0

    Je suis un gros consommateur de YouTube avant de vouloir me lancer sur YouTube. Parce que c'est ce qu'il y a dans ma télé, mais je ne regarde pas la télévision. Du coup, je ne regarde que YouTube.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et mon fil d'actualité est en relation avec ce que je regarde. Donc, c'est entrepreneuriat, info, tu sais, pas mal d'entrepreneurs anglophones.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Du Hormozy, du Iman Gadzi, etc.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Du Patrick Bette-David.

  • Speaker #1

    Oui. Très bon ça, très bon. On sent chez toi justement une envie d'avancer, une envie de tout casser. Qu'est-ce qui explique ça ? D'où te vient justement cette force ? D'où te vient cette énergie ? C'est quoi ? C'est une revanche sur la vie ? C'est un déclic que tu as eu à un moment ? Dis-nous tout.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai une responsabilité vis-à-vis des gens qui me suivent ou qui me regardent, que ce soit une ou cent personnes ou mille personnes, peu importe le nombre pour moi, parce que ça a toujours une responsabilité. J'ai envie d'être la meilleure version possible à chaque année que je passe. Et souvent, je fais le bilan en fin d'année et je me dis, mais qu'est-ce qui manque pour passer à l'étape du dessus ? Et du coup, je suis dans ce processus constant d'amélioration. qui pour moi est le 1% chaque jour, c'est un peu ma mentalité, et mon modo, que je répète depuis longtemps, et 1% chaque jour, c'est partout. C'est au niveau de ta santé, au niveau de ton état d'esprit, au niveau de tes connaissances, au niveau de tes relations, au niveau de tes finances, parce que c'est un reflet, pour moi, de succès, c'est un bon indicateur. En tout cas, si tu le fais de la bonne manière, et que tu es légit sur plusieurs années, c'est un bon indicateur. Et du coup, quand tu optimises tout ça, tu arrives à avoir un beau résultat. Et toujours aller chercher... T'es jamais à l'abri de découvrir un nouveau toi, et c'est ça qui m'excite. C'est de me dire, mais purée, aujourd'hui je regarde des vidéos de moi il y a 3 ans, qui fait une facecam, je me dis, mais c'est quoi cette horreur ? Qu'est-ce que t'es en train de nous faire ? Qu'est-ce que t'es en train de raconter aux gens ? Je regarde aujourd'hui, et j'en suis sûr que dans 3 ans, je me dirai la même chose par rapport à ce que je fais aujourd'hui. Je vais re-regarder ce podcast et me dire, mais purée, t'as buggé là, t'as fallu corriger ça, tu vois. Et ce processus d'amélioration continue te pousse à toujours vouloir te dépasser. Une fois que t'es parti chasser tous les pourquoi financiers qui disparaissent tous, va falloir trouver d'autres pourquoi. Et cette logique d'impact, elle a toujours été essentielle parce que dans toute ma vie, j'ai toujours... J'ai construit avec les gens ou autour des gens. J'ai construit des organisations de plus de milliers de membres, des communautés de plus de dizaines de milliers de membres. Donc aujourd'hui, ça a toujours été... Les gens me font confiance, mais elles ne prennent pas trop cette confiance pour acquise. Va te battre. Continue à te développer. On n'a pas envie de voir le même Mohamed en 2022 qu'en 2024. Et cet élan de positivité, c'est aussi ce que je transmets à travers mes réseaux. Tu vois, je parle de manière sucin, des fois je monte des paysages, etc. Mais c'est pour pousser les gens, en fait, à les inspirer. Et de leur dire, mais purée, crois-toi aussi en toi. J'ai plus de pièces à mettre sur toi que toi sur toi-même. Ça, ça me gêne, tu vois. On est une forme d'inspiration, une forme d'espoir pour certaines personnes. Mais j'ai l'impression qu'ils mettent pas les mêmes moyens dans cette relation que nous on mettrait pour eux. Tu fais du contenu gratuit. Aujourd'hui, on sait le temps et l'argent que ça coûte, mais c'est une valeur incroyable qui est possible uniquement en 2023. Est-ce que nos parents avaient ça ? Est-ce que nos oncles avaient ça ? Pour eux se développer et pouvoir trouver une idée, mais dans la pluralité des intervenants que tu as ramenés, dans tout le contenu que tu as donné, pour moi, je ne vois pas pourquoi ce contenu ne coûterait pas minimum 100 000 euros, tu vois. Pourtant, il est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est la différence entre le prix et la valeur, justement. Mais effectivement, rien que ce podcast a une valeur de plusieurs milliers, dizaines de milliers d'euros. Pour celui qui l'applique, il suffit d'un seul déclic pour que ça fasse la différence. Ça, je l'admets. Je le reconnais et c'est la mission même du podcast. Est-ce que tu considères que tu es quelqu'un d'exigeant avec toi-même ?

  • Speaker #0

    Super exigeant. Je suis très perfectionniste et je ne suis jamais content de ce que je fais. J'ai la projection que les gens sont super contents de ce que je réalise, mais moi, je suis toujours à la quête de plus. Parce que je suis toujours à la recherche de mieux.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends. Qu'est-ce qui nourrit ça ?

  • Speaker #0

    La longévité. Avant, j'ouvrais cette case et elle me faisait un peu peur. C'est la peur de... Imagine si tu recommences à zéro, ou imagine si tu dois redevenir salarié ou tu retombes à rien. Et en fait, le plus je m'éloigne dans mon parcours... Le moins d'erreurs que je fais, notamment sur mon éducation financière, sur ma manière de gérer mes relations, sur mes différents business et qu'est-ce que je propose, je pense que je fais le moins d'erreurs possibles, mais je reconnais mes erreurs qui font partie de mon parcours et j'essaye d'emmener la jauge le plus loin possible. La jauge pour moi, c'est une histoire de fortune, une histoire de relation, une histoire de connaissance. Ces trois jauges-là, je les pousse le plus loin possible. Et du coup, c'est plus dur de revenir en arrière. Quelqu'un aujourd'hui qui a 30 millions de fortune, 15 ans d'entrepreneur derrière lui et des milliers de relations, il est plus difficile à déconstruire s'il ne fait pas les mauvais choix que quelqu'un qui commence et qui a juste un petit business de 50 000 euros qu'il a fait en deux ans.

  • Speaker #1

    Clairement, on est d'accord. J'ai une dernière question pour toi. Mais avant ça, merci pour cet échange.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'espère que celles et ceux qui nous ont écoutés ont au moins pris autant de plaisir. à écouter l'épisode que je n'en ai eu à l'anime. Faites-le nous savoir d'ailleurs avec le petit commentaire. Partagez cet épisode, c'est important.

  • Speaker #0

    Likez aussi.

  • Speaker #1

    Likez aussi les 5 étoiles sur Apple Podcast. Faut pas oublier.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    J'espère que t'as mis les 5 étoiles sur Apple Podcast. Je vais les mettre avec plaisir. A chaque fois que j'ai quelqu'un, peut-être pas à chaque fois quand même.

  • Speaker #0

    Parce qu'on est moins consommateur de ce qu'il y a sur Apple que sur YouTube. Mais sur YouTube, on met les likes, tu vois.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    On met les likes, on commente, on est là.

  • Speaker #1

    Je vois pas souvent tes commentaires sur YouTube. je vais commenter t'inquiète parfait Le dernier épisode, tu pourras le commenter, t'es pas mal. Plus sérieusement, du coup, dernière question que je pose à chaque fois à celles et ceux qui sont présents ici, c'est parmi tout ce que tu as partagé dans cet épisode avec moi ici aujourd'hui, et merci pour ça, est-ce qu'il y a un truc que tu n'as pas partagé qui a agi chez toi comme un déclic ou qui a créé limite une transformation identitaire chez toi, que ce soit sur le... Du point de vue du perso ou du professionnel, ça peut être une phrase, une citation, une situation, une frustration, quelque chose de positif, quelque chose de négatif, peu importe, t'as vraiment carte blanche pour le mot de la fin.

  • Speaker #0

    En anglais, il me semble qu'ils appellent ça le gut, mais en gros c'est de faire confiance à son instinct. Souvent on est trigger par quelque chose à l'intérieur de nous, on est en mode poussé, on a une idée, on a une vision, on a un projet, on a une relation qu'on a envie de déclencher, mais on le pousse pas jusqu'au bout. Sauf que moi, mon instinct, je l'ai toujours suivi. Quand il y avait vents et marées et tout mon entourage, dont mes parents et mes frères, ce qui a le plus de valeur en termes sociaux à mes yeux, qui était contre moi, j'ai fait confiance à mon instinct et j'ai suivi ma voie. Et cette voie a permis du coup de mettre à l'abri, entre guillemets, pas mal de personnes de la famille. Lorsque j'ai contacté mon ancien ami influenceur, qui est toujours mon ami, mais qui n'est plus influenceur du coup, et que je l'ai poussé après 3-4 échecs. à le rencontrer, c'est lui qui m'a montré comment faire mes premiers euros en ligne, donc l'instinct de venir à Dubaï il y a 3 ans et demi, d'avoir la confiance et la vision d'y aller j'ai senti cette ville je peux pas l'expliquer, je l'ai senti à l'intérieur de mon coeur il y a un truc qui s'est développé que je n'ai pas d'habitude, lorsque tu sens que tu trouves ton âme soeur ou quoi que ce soit, il y a toujours cette phase où t'as ton instinct Et fais-le pas disparaître. Garde-le. S'il s'est produit ça à cet instant T chez toi, c'est qu'il y a une raison. Est-ce que la raison n'est pas plus grande que cet instant que tu es en train de vivre ? Et je me suis toujours dit que c'est oui. Tu vois, si j'ai l'instinct de me dire « Ok, je vais faire ce podcast, je le fais. » Et je fais souvent confiance à mon instinct, même par rapport aux gens, pour trier du coup des relations toxiques de bonnes relations. Et tu arrives souvent à déceler ça d'une bonne raison. Et ça vient aussi, je pense, de ma mère. qui va me dire, OK, lui, il est bon à garder dans l'entourage. Lui, il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Merci, Mohamed.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était un plaisir.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

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