- Speaker #0
J'ai mon objectif, je sais pourquoi je fais ça et j'avance, je continue à avancer, je continue à avancer et au lieu d'aller dépenser bêtement ou faire autre chose, non je me dis Mohamed t'as un objectif c'est permettre aux salariés et aux étudiants de se libérer intellectuellement et libérer leur plein potentiel pour devenir ce qu'ils veulent vraiment, tout simplement changer des vies, voilà ça c'est ma mission et donc tous les jours je me dis voilà Mohamed tu dois changer des vies et continue comme ça t'as peur à tuer plus de rêves que l'échec ne l'a jamais fait Au quotidien j'ai l'opportunité de rencontrer des entrepreneurs et personnalités,
- Speaker #1
leurs points en commun Le succès s'est manifesté dans leur vie. Cela m'a confirmé que la réussite tient parfois à une seule décision. Je suis Alec Henry et l'objectif de ce podcast est de vous inspirer et vous offrir à votre tour le déclic qui fera toute la différence. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Le Déclic. Aujourd'hui, j'ai plaisir à accueillir Mohamed Boclet qui est vice-champion du monde de lecture rapide, triple champion de France de mind mapping, qui aujourd'hui est conférencier et formateur. Impact des centaines de personnes, des milliers de personnes. On entend beaucoup parler de toi Mohamed. En plus ce qui est intéressant c'est que je te connais depuis tes débuts, l'époque où tu étais encore sauf erreur ingénieur chez EDF et tu démarrais dans l'entrepreneuriat. Et depuis aujourd'hui beaucoup de choses se sont passées même si ça s'est passé très vite. Donc merci de m'accorder un petit peu de ton temps, merci d'être là. Est-ce que Mohamed, déjà est-ce que tu vas bien ? Et puis ensuite est-ce que tu peux te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore en une simple phrase ?
- Speaker #0
Donc bonjour Alec, merci pour l'invitation, ça me fait énormément plaisir d'être là. Effectivement, quand j'ai commencé dans l'entrepreneuriat, tu faisais partie des personnes que je regardais en story, que je suivais et ensuite on s'est rencontrés dans différents événements et aujourd'hui je prends énormément de plaisir d'être avec toi pour ce podcast et permettre aussi à des personnes de me découvrir et découvrir mon parcours. Donc, me présenter en une seule phrase, je suis formateur et conférencier en technique d'apprentissage. Aujourd'hui, j'apprends à apprendre à un maximum de personnes et je démocratise les techniques d'apprentissage parce que tout simplement, on ne nous a jamais appris à apprendre. On passe notre vie à apprendre, mais on ne s'est jamais arrêté pour nous expliquer comment faire pour apprendre. Et c'est ça que j'enseigne aujourd'hui autour de moi.
- Speaker #1
C'est extrêmement intéressant. Je pense que vraiment cet épisode va vous apprendre du coup énormément de choses, vous partager différents déclics. J'ai beaucoup de questions à te poser parce que aussi je te connais bien et je sais que tu es quelqu'un de super intéressant, mais aussi super inspirant dans son parcours. Merci donc d'avoir accepté cette invitation et ce au nom de toutes les personnes qui nous écoutent. Tu parles d'apprentissage et tu fais référence au fait que oui, on apprend durant toute notre existence. Et même si certains, peut-être, arrêtent d'apprendre un petit peu trop tôt ou n'ont pas cette volonté comme tu peux la voir et la transmettre, finalement, on apprend quand même beaucoup de choses au fur et à mesure des expériences de la vie et autres. Mais par exemple, à l'école, on nous a effectivement jamais appris à apprendre. Qu'est-ce qui fait, selon toi, du coup, qu'on nous ait jamais appris à apprendre ?
- Speaker #0
C'est une très bonne question au sens où, déjà... on a l'impression que l'école a le monopole de l'apprentissage. Alors que c'est complètement faux. Parce qu'on commence réellement à apprendre, on passe à peu près 15 ans de notre vie à l'école, de 3 ans à 18 ans pour une personne lambda. Et après, ce qui continue aujourd'hui, on est plus à 18 ans en moyenne d'école. Et on apprend réellement après l'école. Toute notre vie, on est en train d'apprendre. Moi, l'entrepreneuriat, je ne l'ai pas appris à l'école. Effectivement, l'école, c'est une grosse machine. Et quand tu regardes... L'enseignement, quand on a commencé l'enseignement au début, c'était pour permettre aux personnes de lire, d'écrire et surtout permettre aux notables de donner des ordres et de se faire comprendre lorsqu'on a donné des ordres à nos employés, que les personnes puissent lire les consignes. Ce qui s'est passé, c'est que l'éducation qu'on a eue et la méthode d'apprentissage qu'on avait en 1900, c'est les mêmes qu'on a aujourd'hui. Quand tu prends l'image d'une classe dans les années 1900 et l'image d'une classe aujourd'hui, c'est la même chose. alors que le monde a complètement changé et à l'époque on nous apprenait les mathématiques, le français, apprendre à lire, parce que la personne, elle pouvait lire les documents, lire les informations importantes. Mais aujourd'hui, on n'est jamais parti dans l'ingénierie pédagogique. Essayer de comprendre comment on apprenait, et aussi s'adapter aux découvertes de neurosciences, parce que pendant longtemps, on n'allait pas regarder comment le cerveau fonctionne. Et aujourd'hui, il y a énormément d'études en neurosciences qui montrent comment le cerveau fonctionne et comment on apprend. Et pour moi, il faudrait faire un reset et venir et dire, voilà, on reprend l'école et on commence. La première chose qu'on enseigne à nos élèves, c'est apprendre à apprendre. Parce que c'est la compétence dont ils vont avoir besoin pendant leurs 15 ans d'études, au minimum, et qu'ils vont avoir besoin toute leur vie.
- Speaker #1
Effectivement, et c'est super intéressant. et là tout Ensuite, du coup, ne serait-ce que là, en quelques minutes, tu fais prendre conscience de différentes choses. Ce niveau d'éveil et ce niveau d'ouverture d'esprit à l'égard de l'apprentissage, est-ce que tu l'as toujours eu ? Ou est-ce que c'est quelque chose qui est apparu récemment dans ta vie ?
- Speaker #0
Alors non, je ne l'ai pas toujours eu. Moi, un peu comme tout le monde, je suis allé à l'école, j'ai suivi le système éducatif normal où pour apprendre, je passais mes journées à la bibliothèque. Et moi, comme j'avais énormément de difficultés, J'ai redoublé à plusieurs reprises, je devais aller en secpa quand j'étais jeune, j'ai appris à lire très tard parce que j'avais du mal à l'école, donc j'ai appris à lire, je devais avoir 9-10 ans. Je passais mes mercredis à l'orthophoniste, le samedi également, le soir à l'aide de devoir parce que je partais de très très loin. Et pour répondre à ta question, j'ai découvert toutes ces méthodes il y a à peu près 4 ans. Et c'est vraiment au hasard, en m'intéressant un peu au développement personnel, à apprendre comment... je fonctionnais et surtout, je m'étais rendu compte que je n'étais pas épanoui dans ma vie et que j'avais besoin de voir autre chose. Et en commençant à m'intéresser à plein de thématiques différentes, je suis tombé sur la lecture rapide, ou du moins ma femme m'a inscrit un jour à un atelier de lecture rapide. Et en allant à cet atelier, et en écoutant les personnes qui étaient là et qui m'ont inspiré, je me suis rendu compte qu'en vrai, pendant 29 ans, je pensais que j'étais bête, je pensais que je n'étais pas intelligent, je pensais que le problème venait de moi, alors que c'était complètement faux. C'était que tout simplement, je n'avais jamais appris à apprendre. Et je n'avais jamais pris le temps de comprendre comment mon cerveau fonctionnait. Et qu'en soi, je n'étais pas bête, il fallait juste que j'utilise les outils en adéquation avec qui je suis. Et c'est comme ça que j'ai découvert aussi les intelligences multiples. Parce qu'il y a 9 types d'intelligence. Surtout, on s'arrête aujourd'hui sur le fait, ah, t'es bon en langue, t'es bon à l'oral, t'es bon en mathématiques, donc t'es scientifique, t'es bon en langue, t'es verbo-linguistique. Mais il y a 9 types d'intelligence. Et aujourd'hui, on est tous intelligents parce que l'intelligence, c'est une capacité humaine. Et malheureusement, les gens l'oublient. Les gens se comparent aux autres, on voit que certains sont bons, et on dit à lui il est intelligent, moi je suis bête. Alors que non, on est tous intelligents. Juste différemment.
- Speaker #1
C'est super intéressant et tu vois typiquement ces neuf types d'intelligence, j'en ai pas forcément connaissance. Est-ce que tu peux nous les évoquer pour ceux qui comme moi découvrent ce concept ?
- Speaker #0
Alors, on a Howard Ganné. qui est un psychologue américain qui a développé la théorie des intelligences multiples. Donc il y a l'intelligence verbolinguistique, logico-mathématique. Ces deux-là, on les connaît très bien. C'est celles qu'on enseigne à l'école. C'est celles aussi qui sont plébiscitées dans les entreprises. On va venir dire, ah, t'es bon en langue, t'es bon à l'oral. Donc on va donner certains types de responsabilités. T'es bon en science, t'es très carré, rigoureux. On va donner d'autres types de responsabilités. C'est ce qui est plébiscité vraiment à l'école et dans les entreprises. Mais on a l'intelligence visio-spatiale, on a l'intelligence kinesthésique, l'intelligence musicale, l'intelligence intra-personnelle, inter-personnelle, naturaliste et existentielle. Est-ce que tu veux que je développe chacune des intelligences un tout petit peu ou on a assez de temps pour le faire ou pas ?
- Speaker #1
Je pense que ça peut valoir le coup de les développer très rapidement, oui.
- Speaker #0
Alors, l'intelligence visio-spatiale, c'est l'intelligence de l'espace. Tu vas voir, un architecte, il a une intelligence visio-spatiale. un artisan à l'intelligence visio-spatiale. Tu le mets à un endroit, il arrive à se projeter. Tu prends un architecte d'intérieur, il vient, il va te dire là tu vas pouvoir mettre telle armoire, tu casses ce mur, tu vas pouvoir faire telle ou telle chose. Les personnes qui sont dans le dessin informatique, un vidéaste, il a l'intelligence visio-spatiale. Il arrive à se projeter et à faire ses plans mentaux et tu vas le mettre à un endroit, tu sais qu'il va retrouver son chemin facilement. Il arrive à se retrouver dans l'espace. Et souvent les gens qui ont cette intelligence utilisent également les images, les dessins, la couleur pour l'apprentissage. L'intelligence kinesthésique, c'est l'intelligence du corps. Tu vas prendre un horloger qui doit avoir une intelligence du corps, de la main, un chirurgien a l'intelligence kinesthésique comme également un sportif ou un musicien qui vont pouvoir faire des choses incroyables avec leur corps que nous, on ne va pas pouvoir faire parce qu'ils utilisent leur corps d'une manière qui est innée. C'est l'intelligence kinesthésique. Bien sûr, toutes ces intelligences se développent. L'intelligence musicale, tu ne peux pas dire que Mozart n'est pas intelligent. Et est-ce qu'on peut dire que Mozart, bien sûr qu'il est intelligent, mais il a l'intelligence musicale. Des personnes, tu leur mets de la musique, ils vont chantonner facilement, ils vont retrouver les rythmes, tu vas les mettre dans un endroit, rapidement, ils vont se dire, ah ben cette musique, ils vont entendre une mélodie, ils vont se dire, ah ben c'est telle musique. Et ces personnes vont utiliser la musicalité dans leur apprentissage. Les enfants, en maternelle, on travaille beaucoup sur l'intelligence musicale et kinesthésique. On leur fait beaucoup chanter, travailler sur ça. beaucoup de kinesthésique de mouvement et dès qu'on est en CP on arrête tout ça et donc il n'y a plus de jeu du moins il n'y a plus de musique, il n'y a plus rien on les bombarde de logico-mathématiques et de verbolinguistiques ensuite on a l'intelligence intra-personnelle Les intrapersonnels, c'est des personnes qui vont se connaître, qui vont être dans l'émotion, dans la réflexion, dans la motivation, l'autonomie, la maîtrise de soi. C'est des personnes, souvent on va dire qu'ils sont introvertis alors que non. C'est des personnes qui ont besoin pour prendre des bonnes décisions, pour mémoriser, d'être seul dans leur coin, de travailler sur eux-mêmes, d'avoir des objectifs clairs, des objectifs smarts. Et c'est ça qui va leur permettre d'avancer. Il y a également l'intelligence interpersonnelle. donc là on est plus sur des personnes qui vont Avoir la capacité d'être sensible aux réactions des autres, qui vont être dans l'empathie, la tolérance, les managers. Un manager doit avoir une intelligence interpersonnelle développée, être en capacité de se synchroniser à l'autre, comprendre l'autre, se mettre à sa place. Les personnes qui ont cette intelligence, moi je leur préconise de travailler en groupe. Quand tu es entrepreneur, si tu as une intelligence interpersonnelle, reste pas seul. Va dans des masterminds, va dans des formations, côtoie des entrepreneurs pour interagir et également partager tes connaissances et ton savoir. Il y a l'intelligence naturaliste. Naturaliste, souvent on associe ça à la nature, les gens qui sont sensibles aux caractéristiques de l'environnement, de la nature, qui aiment également les animaux. Tu n'es pas obligé d'avoir des animaux, mais c'est des personnes qui sont... qui aiment les animaux, qui sont bien beaucoup dans le circuit court, la nourriture bio, le corps, faire attention aux aliments qu'ils vont manger. Les personnes qui ont ce type d'intelligence, tu as des personnes, tu les mets dans la nature, tu vas te rendre compte qu'ils sont dans leur environnement. Ils ont besoin même d'être dans la nature pour apprendre. Tu peux... Moi, j'ai des personnes, des élèves qui ont une intelligence naturaliste, ils aiment la nature, mais ils n'utilisent pas cette force. Je leur dis, allez dehors. Au lieu d'apprendre chez vous, porte fermée, seul, sortez, allez dans un jardin, posez-vous, ou allez devant la mer, dans la montagne, et... Allez travailler là-bas, réviser là-bas, allez développer votre projet entrepreneurial là-bas. Et tu vas voir que des idées vont arriver sans t'en rendre compte parce que tu es dans ton élément. Et tu as l'intelligence existentielle, c'est la neuvième intelligence, c'est l'intelligence de l'interrogation. Ça veut dire quoi ? C'est des personnes qui se posent énormément de questions et qui sont dans une quête de sens. Comprendre pourquoi ils font les choses. Est-ce que tu es sur terre pour être un ajout ou un apport à la société ? Est-ce que tu apportes quelque chose ou tu es juste une personne supplémentaire ? et Quand tu as des salariés qui ont une intelligence existentielle, tu te rends compte que quand tu leur donnes une action et que tu ne leur dis pas pourquoi ils font l'action, ils ont du mal à la faire. Ce sont des personnes à qui tu dois toujours donner le sens, leur expliquer en quoi leur tâche, en quoi ce qu'ils font, a un apport dans la globalité, dans le groupe. Et donc, quand tu es étudiant et que tu as l'intelligence existentielle, il va falloir poser beaucoup de questions, comprendre pourquoi tu es en train d'apprendre ça. Toutes les choses abstraites, il va falloir les rendre concrètes pour que tu puisses les mémoriser, sinon tu bloques. Donc ça, c'est les 9 types avec le verbo linguistique et logico-mathématique qui sont les deux premières. C'est 9 types d'intelligence et on a tous, à minima, 3 types d'intelligence prédominantes. On en a tous 3 et on peut tous développer toutes les autres intelligences. Mais on en a de nature, si tu analyses les gens autour de toi, tu vas dire, ah ouais, lui, il se voit, il est très interpersonnel, lui, il est très intra. Lui, il est beaucoup dans le kinesthésique. Donc, tu analyses quand tu vois ça et en tant qu'entrepreneur ou en tant que manager, le fait de connaître ça sur tes équipes, ça permet aussi de donner des bonnes missions. Tu vas pouvoir adapter les missions en fonction des caractéristiques des personnes qui sont dans ton équipe.
- Speaker #1
Totalement. C'est très intéressant. C'est très intéressant ce que tu évoques. Alors, j'avais entendu parler de ce concept, mais je ne le maîtrisais pas. Et c'est vrai que j'imagine que même toi, tu as dû voir un changement, notamment en tant que nouveau manager, nouveau entrepreneur, lorsque tu dois justement donner des différentes tâches, différentes choses à exécuter. ça fait la différence, mais surtout je pense pour soi-même, parce qu'on dit aussi qu'il faut absolument se connaître soi-même pour pouvoir ben... tout simplement s'améliorer, aller chercher, atteindre ses objectifs et améliorer notre capacité globale à pouvoir atteindre globalement la vie qu'on désire avoir. Et ça fait vraiment, vraiment du sens. Donc déjà, merci pour ça. Et le premier point que je soulignerais, et tu l'as évoqué, c'est justement d'utiliser ses forces. Mais pour utiliser ses forces, faut-il encore du coup les comprendre et les connaître ? Ou les connaître et les comprendre ? Donc, tout à fait.
- Speaker #0
Ce qui se passe, c'est qu'on passe beaucoup de temps sur nos défauts. On va passer beaucoup de temps à travailler nos défauts ou les choses pour lesquelles on n'est pas bon. Mais des fois, on peut atteindre notre objectif en utilisant nos forces. Alors que, exemple, tu es dans l'apprentissage. ou quand tu es dans l'apprentissage, tu as envie d'atteindre tel niveau ou apprendre une langue étrangère et toi tu vas faire le bourrin, tu vas répéter, répéter alors que tu peux utiliser une de tes forces, exemple peut-être l'intelligence musicale et utiliser la musicalité pour apprendre la langue étrangère. Alors qu'avant... dans un fonctionnement où tu disais ah je suis nul en langue et je vais faire comme j'ai toujours fait répéter répéter répéter et dans plein d'objectifs dans plein de choses de notre vie on peut utiliser nos forces nos intelligences notre fonctionnement et voir comment mon mode de fonctionnement me permet d'atteindre mon objectif bien sûr sans se dire bah non je travaillerai jamais les restes bien sûr c'est à dire que tu peux travailler les autres intelligences il faut le faire mais déjà la première chose utilise tes forces avant d'aller chercher à travailler le reste
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Je vois exactement ce que tu veux dire. Et justement, il y a dans une interview que tu as fait pour Combini, sauf erreur, où tu expliques justement ton parcours et la réflexion qui s'est opérée quand ta femme t'a mené voir un atelier de lecture rapide, que tu t'es rendu compte qu'il était possible d'accéder à de la connaissance facilement et rapidement. C'est là que tu as découvert la lecture rapide et que tu n'étais pas initialement un grand lecteur. Moi, c'est mon cas. Je ne suis pas un grand lecteur. J'ai lu quelques bouquins au départ dans l'entrepreneuriat, mais je ne suis pas un bon lecteur. Et à chaque fois, j'ai cette pression de me dire, ah mais franchement, parce que je sais que dans les livres, c'est inestimable la valeur qu'il y a, mais je suis plus quelqu'un qui va apprécier écouter des podcasts, regarder une vidéo ou même encore, plutôt surtout, échanger avec différentes personnes comme je le fais ici avec toi. C'est aussi pour ça que j'ai fait beaucoup de livres. beaucoup de séminaires, j'ai organisé des masterminds, je collabore avec beaucoup d'entrepreneurs, j'ai pas mal d'associés parce que justement c'est une de mes intelligences et j'aime ça. Mais qu'est-ce que tu dirais à un individu qui peut-être nous écoute et qui comme moi aujourd'hui comme toi à l'époque, n'est pas forcément un grand lecteur, a envie de s'y mettre parce qu'il sait profondément au fond de son être qu'il y a énormément de connaissances qui lui seraient utiles. Parce qu'il n'a peut-être pas la capacité ou la possibilité aujourd'hui d'être entouré d'entrepreneurs qui réussissent pour pouvoir leur parler, échanger, discuter, etc. Et il sait que dans les livres, il y a cette connaissance dont il a tant besoin.
- Speaker #0
Alors, moi, je ferais la méthode des petits pas. Ça veut dire qu'on a assimilé la lecture à l'école. C'est-à-dire qu'on a commencé à lire nos premiers livres à l'école. Et on a assimilé le fait qu'il fallait lire un livre, obligatoirement le terminer, parce qu'on allait être évalué. Et que si on finissait pas le livre, on n'allait pas avoir une bonne note. Parce que lecture voulait dire contrôle, voulait dire note. Alors que c'est complètement faux. Tu peux déjà commencer un livre et ne jamais le finir et passer à un autre livre. Et moi, quand j'ai commencé, j'ai utilisé la méthode des petits pas, qu'on apprend beaucoup dans l'entrepreneuriat aussi. C'est tous les jours en faire un tout petit peu, ne serait-ce que 10 minutes. Et en le faire... faire que 10 minutes de lecture et rentrer ça dans ta routine. C'est-à-dire un peu comme dans ta routine matinale, il y en a qui vont faire un peu de sport, il y en a qui vont écouter des podcasts. Moi, au début, quand j'ai commencé, tous les jours, je lisais un peu. Et plus tu vas commencer à lire, plus tu vas apprécier la lecture. Et tu as une méthode que moi, j'utilise beaucoup quand j'enseigne la lecture rapide, c'est la prélecture. C'est-à-dire qu'avant même de lire le livre, tu vas balayer l'introduction, tu vas balayer la conclusion du livre. C'est un peu comme on dit l'appétit vient en mangeant. En lisant le début du livre, la fin du livre, tu vas avoir les éléments clés qui vont t'intriguer et qui vont te donner envie d'aller lire le livre. Ou inversement, tu vas lire que le début et la fin et tu vas te rendre compte que tu as pour toi toutes les clés ou tous les éléments dont tu avais besoin. Donc pas besoin de lire ce livre. Sachant que la... en tant qu'entrepreneur, la chose qui est la plus importante pour nous, c'est le temps. Parce que c'est une denrée rare qui se dilapide et qui ne revient jamais. Donc, si tu utilises ton temps dans des mauvaises choses, c'est perdu. Donc, si tu passes ton temps à lire un livre de 300 pages qui ne te plaît pas et que tu n'apprends rien, tu as perdu. En plus, si tu le lis lentement, tu as peut-être perdu 10 heures de ta vie. Donc, il vaut mieux... Faire cette méthode où tu vas lire le début, la fin, qui va te donner envie de lire le livre. Et ensuite, là, quand tu as cette envie, tous les jours, tu lis un peu. Et tu crées cette routine en te disant, voilà, moi, tous les matins, j'ai ma routine de 7h à 7h15, c'est lecture. Quoi qu'il se passe, je mets mon réveil et je fais 15 minutes de lecture. J'invite les personnes à ne pas faire ça le soir parce que beaucoup... vont vouloir lire le soir avant de dormir. Mais c'est le pire moment pour lire. Parce que le soir, t'es fatigué, t'as toutes les émotions de la journée, ton corps a engrangé énormément de choses par rapport à ce que t'as vécu pendant la journée, donc le soir déjà ton cerveau est ailleurs, et la lecture du soir est assimilée au sommeil. Donc tu vas avoir envie de dormir. et donc tu vas commencer à lire 5 pages en plus je comprends rien, je me rappelle de rien j'ai envie de dormir, je ferme le livre et après le lendemain tu procrastines et tu restes dans cette routine alors que si tu le fais que c'est une des premières choses que tu fais au réveil et bien là tu vas vraiment apprécier le livre et quand on lit en tant qu'entrepreneur on doit lire avec des objectifs parce que quand tu lis en ça Sachant pourquoi tu lis, qu'est-ce que tu recherches, ton cerveau va être beaucoup plus concentré et ça va te donner envie de recommencer.
- Speaker #1
Et justement, tu fais beaucoup référence à l'entrepreneuriat depuis le début de cet échange. Aujourd'hui, Mohamed Boukley, ce n'est pas uniquement un formateur, ce n'est pas uniquement le vice-champion du monde de lecture rapide, le triple champion de France de mind mapping. j'aime bien répéter ces titres parce qu'ils sont quand même ils sont quand même inspirant et important, surtout quand on sait que ça ne fait que quelques années aujourd'hui que tu t'intéresses à la discipline. Et deux ans maintenant, sauf erreur, que tu as lancé ton activité, ou un an et demi, c'est ça ?
- Speaker #0
Exactement. Ma société a ouvert le 1er janvier 2021. Donc là, ça fait un an et demi qu'on existe réellement.
- Speaker #1
Magnifique. Superbe. Et justement, toi qui étais ingénieur EDF, qui a une vie de famille, qui est quelqu'un de posé, de réfléchi. Quel a été le déclic qui t'a permis d'oser te lancer dans l'entrepreneuriat ? Qu'est-ce qui t'a poussé à te lancer dans l'entrepreneuriat et avec cette volonté justement de transmettre, de partager et d'aider les gens à mieux apprendre et à avoir accès à toute cette connaissance qui nous entoure, qui gravite autour de nous pour améliorer leur quotidien ?
- Speaker #0
Oui, ça c'est... Alors moi, j'ai beaucoup fonctionné par étapes. C'est-à-dire que, effectivement, j'ai créé ma société le 1er janvier 2021. Mais pendant quasiment 8 mois avant de créer ma société, j'étais en associatif. Et je partageais ça gratuitement autour de moi. Et ce qui s'est passé, c'est que d'abord, j'ai appris les techniques pour moi. Un peu, j'étais comme tout le monde. C'était d'abord... avant même de me dire que j'allais enseigner, que j'allais partager, je ne pensais même pas être capable de le faire. Déjà, moi, je voulais juste apprendre pour moi et résoudre ce problème avec lequel je vivais depuis 29 ans, ce problème qui était, « Mohamed, tu es bête, tu n'es pas intelligent, tu ne vas pas y arriver. » Et que j'avais tous les jours, c'est un peu le syndrome, on appelle ça l'impuissance à prise. C'est ce qu'on nous met dans notre tête quand on est jeune ou une croyance qu'on nous met, une croyance limitante, et avec laquelle on vit, avec le temps, on y croit. Même si c'est faux, on grandit en croyant à... en croyant fortement à ça, alors que c'est complètement faux. Donc moi, je vivais avec ça. J'ai découvert ces techniques, j'ai commencé à les utiliser pour moi. Et ensuite, j'ai ressenti le besoin de me dire, mais maintenant que tu découvres ça et que toi, ça te change ta vie, il va falloir que tu le partages. Tu ne peux pas garder ça. Tu as énormément de gens autour de toi qui galèrent comme toi tous les jours. Partage-leur. Donc j'ai commencé à le partager gratuitement. J'ai créé une association, je faisais un événement, j'en ai fait un deuxième, un troisième, où je faisais venir des personnes à la journée. Toute une journée avec le repas, il ne payait même pas 30 ou 40 euros la journée, c'était juste pour payer les charges de la journée, mon objectif c'était juste de partager. Et après à un moment, je me suis rendu compte que mon impact était limité, parce que plus tu partages, à un moment tu dois avoir un équilibre entre ma vie de salarié, ma vie de papa, je venais d'avoir mon premier garçon, ma vie de père et de conjoint et... Cette activité qui me prenait mes soirs et mes week-ends. Je me suis dit maintenant il va falloir que tu arrêtes quelque chose. Et donc j'aimais tellement ce que je faisais le week-end et le soir. Et je voyais que j'avais tellement d'impact. Et je voyais des sourires des élèves. Les gens qui me disent c'est incroyable je viens de finir mon premier livre. J'adore ce que je suis en train de faire maintenant. J'apprends plus. Que je me suis dit allez Mohamed arrête EDF et lance-toi. Et j'avais une phrase dans ma tête qui me disait tout le temps. Quelle est la pire des choses qui peut t'arriver ? Parce que souvent quand tu es entrepreneur, quand tu te lances, moi j'ai toujours été salarié, j'ai commencé mon apprentissage, j'ai commencé chez EDF, j'avais 19 ans, j'étais apprenti chez EDF, donc j'ai fait presque 10 ans, toute ma vie j'ai connu que ça. C'est un grand groupe, quand tu rentres dans ces groupes-là, tu penses rester toute ta vie, c'est un peu la sécurité de l'emploi. et je me disais Mohamed quelle est la pire des choses qui peut t'arriver si tu te lances dans l'entreprenariat et je faisais le calcul mais en vrai pas grand-chose. La pire des choses, c'est que ça se passe mal et que je reprenne ma vie de salarié et que je recommence à retrouver un emploi. Et quelle est la meilleure des choses qui peut arriver si tu passes du côté de l'entrepreneuriat ? Et là, je disais aider les gens, faire en sorte que les gens apprennent mieux, être libre de faire les projets que j'aime et que j'ai envie, aider et impacter la vie de milliers de personnes. Et donc, c'est ça qui m'a poussé à me dire, allez, vas-y, Mohamed, lance-toi. Et effectivement, il y a un élément aussi, c'est que comme je lisais énormément, et que je passais tout mon temps livre, soit à lire, soit à me former, tu chances complètement de mindset. Parce que les livres, tu as la chance dans un livre de réunir 10, 15, 20, 30 ans d'expérience dans un seul livre. Parce qu'un auteur, quand il écrit son livre, c'est un peu des fois l'ouvrage de sa vie. Tu as des livres où la personne, c'est toute sa vie, toutes ses expériences, tous les problèmes qu'il a vus et ressentis, qu'il te met dans un livre. Et quand tu lis, tu vois par où il est passé, tu dis que lui, il a réussi à faire ça. Et tu vois son état d'esprit, tu te dis, mais pourquoi moi, je ne pourrais pas ? Et en lisant tous ces livres sur l'entrepreneuriat, sur le développement personnel, et en lisant aussi les vies impactantes de personnes comme Steve Jobs, que tu vois, on voit Apple aujourd'hui, maintenant il est décédé, mais tu vois Apple aujourd'hui, mais par où il est passé ? Il s'est fait virer de sa propre boîte et tout ça. Tu te dis, mais moi, pourquoi je ne me lance pas ? Et c'est ça qui a fait que je me suis lancé. Et aujourd'hui, j'en suis très heureux parce que j'ai quasiment 14... une dizaine de personnes qui travaillent avec moi aujourd'hui. On a formé plus de 6000 personnes. Et c'est incroyable. C'est incroyable et ce qui est le plus incroyable, c'est que ce n'est que le début. Connaissant ton tempérament, connaissant les personnes avec qui tu travailles, voyant ce que tu es en train de mettre en place, les médias s'intéressent de plus en plus aussi à toi. Donc c'est vraiment magnifique et bravo pour ça sincèrement. Outre l'aspect financier parce qu'effectivement ça transforme la vie d'un individu. Et c'est une entreprise aujourd'hui, une entreprise du coup doit être rentable et générer de l'argent pour pouvoir rémunérer. 10-15 personnes au quotidien et faire avancer les choses. Mais au-delà de ça, c'est comme tu dis, 6000 personnes, 6000 personnes auxquelles tu as amélioré leur quotidien et leur capacité à apprendre. Et moi, je le vois. Aujourd'hui, le succès que j'ai pu avoir dans l'entrepreneuriat et toutes les personnes autour de moi, le dénominateur commun qu'ils ont, qui leur permet d'avoir ce succès, réside en deux mots. Premier mot, le réseau. Et deuxième mot, les compétences, les connaissances. Et finalement, je pourrais même dire les compétences, les connaissances avant le réseau, car c'est grâce aux compétences et connaissances que l'on va réussir à acquérir, entretenir et exploiter intelligemment et avec respect son réseau. Donc c'est la base, c'est la clé de voûte de tout, c'est la clé de voûte même d'une identité, d'un individu. Et c'est vraiment assez important pour moi pour justement le souligner. je voulais revenir sur un sujet également de par le fait que je te connais depuis tes débuts. La première fois qu'on a échangé ensemble et que du coup j'ai été amené à te connaître c'était dans le cadre du Mastermind que du coup j'avais co-fondé avec trois autres associés. Mastermind qui a pu accueillir plusieurs dizaines d'entrepreneurs à succès. Ils généraient tous plusieurs dizaines de milliers d'euros de chiffres d'affaires par mois, voire certains 6 chiffres par mois. Sauf toi. Toi tu démarrais. Toi, tu démarrais et du coup, c'était vraiment le tout début de ton activité. Alors, premier point, du coup, ce qui est intéressant à notifier, c'est que la phrase, la fameuse phrase, si tu vas dans une pièce et que tu es le plus intelligent ou le plus avancé de la pièce, tu es vraiment dans la mauvaise pièce. Tu dois justement essayer d'être toujours le plus petit de la pièce pour pouvoir te faire tirer vers le haut par les personnes qui la constituent. Donc, tu l'as parfaitement appliqué là-dedans. dans ce cas de figure, sans être péjoratif, bien sûr, mais vraiment, c'était vraiment courageux.
- Speaker #1
Parce que je revis ce moment-là où je créais ma société. Je viens de la créer un premier jour. Il n'y a rien sur mon compte. Il n'y a rien du tout. Et je vois l'ouverture des inscriptions au mastermind et je suivais plusieurs entrepreneurs, entrepreneurs. et Et j'avais vu qu'ils étaient tous passés par des masterminds. Et je me suis dit, attends Mohamed, ils sont tous passés par là et regarde où ils en sont. Donc s'ils sont tous passés par là, toi, il faut que tu passes par là. Et j'avais la réflexion de me dire, est-ce que je fais ma vie seule pendant un, deux ans et après, j'essaye de rentrer dans ce type de réseau ou est-ce que dès maintenant, j'y vais et entre guillemets, je prends un raccourci. Et c'est aussi les lectures et tout ça que je faisais à ce moment-là. Et je me suis dit, non mais Mohamed... si tu as l'opportunité de rentrer, vas-y. Et donc, j'avais pris un appel de closing, mais un appel pour pouvoir intégrer le mastermind. C'était avec un de tes associés, avec Robin. Et je lui dis la situation et je lui dis, voilà, moi, je me lance. Je crois que j'ai 5000 euros de trésorerie. Donc, 5000 euros par rapport au montant du mastermind. On était très, très, très loin. Mais on proposait... Comment ?
- Speaker #0
Qui était un montant de 20 000 euros. Donc, tu as 5 000 euros. Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Je crois que c'était 25 000 euros. Donc, j'avais 5 000 euros sur mon compte. C'était 25 000 euros. Et ils proposaient 20 000 euros en paiement une fois ou 25 000 en paiement en plusieurs mensualités. Et on me demandait de payer 2 500 euros par mois. Et je me rappelle que pendant deux jours, j'ai très mal dormi. Je ne sais pas, je n'ai pas dormi. Pendant deux jours, j'ai très mal dormi. Parce que j'ai dit oui. Je me suis dit, je suis fou. Je vais payer 2 500 euros par mois. Là, ça veut dire qu'il ne va me rester plus que 2500 euros, je n'ai même pas le chiffre d'affaires et je me lance dans un truc comme ça. Et je me disais, mais Mohamed, au pire, à la fin de l'année, tu es sûr quand même de générer 25 000 euros. Donc au pire, tu auras remboursé le mastermind, tu auras passé un an incroyable avec des entrepreneurs pour apprendre des choses incroyables. C'est sûr que ça va t'aider. Et vas-y, tout ce que tu auras appris, ce sera un investissement pour toi. Et donc, en faisant ça aussi, ça m'a poussé, ça m'a boosté à me dire. Et quand j'arrivais dans la salle et que j'étais toujours le plus petit, et des fois, on parlait chinois. Franchement, j'ai eu les premiers cerveaux collectifs qu'on faisait. Pour moi, c'était du chinois. Je ne comprenais rien. On parlait des tunnels de vente. Il fallait faire ci, il fallait... Moi, j'étais dans un autre monde. Mais je me disais, c'est parfait. Je ne fais que apprendre. Et donc, moi, je n'ai fait que apprendre. et quand tu es dans cette situation, tu appliques. Et une de mes forces, et ça c'est vrai, c'est que moi je suis dans l'application. C'est-à-dire que quand j'apprends, j'applique, j'apprends, j'applique. Et plein de stratégies qui nous ont été apprises, je les ai directement mises en application. Je n'ai pas attendu 6 mois, 1 an, non, j'ai appris, j'ai appliqué. Et ça a payé. c'est quand tu apprends que tu es sérieux, que tu appliques et que tu es rigoureux, tu es sûr de récolter les fruits après
- Speaker #0
Exactement et finalement on va pas forcément rentrer dans les chiffres mais 12 mois plus tard je pense qu'on peut tous les deux dire que vu les résultats les connaissants c'était plutôt un bon investissement
- Speaker #1
C'est un de mes meilleurs franchement ça a été le meilleur de mes investissements en soi par rapport à tout ce que j'ai appris mais surtout par rapport au réseau que je me suis créé Aujourd'hui parmi les personnes il y a des personnes qui sont des associés aujourd'hui voilà je fais le podcast avec toi des personnes avec qui je collabore ... Il y en a qui sont devenus mes amis. Et tu es avec des personnes qui ont le même état d'esprit que toi. Et franchement, c'est incroyable. Et si demain, je devais le refaire, je leur ferais les yeux fermés, bien sûr.
- Speaker #0
C'est intéressant parce qu'on va souligner un point. Parce que je ne suis pas là pour mettre en avant un produit ou quelconque chose. On pourrait dire que c'est grâce au mastermind. Mais finalement, non. C'est indirectement grâce au mastermind. Mais c'est directement grâce, par exemple, aux connaissances acquises dans ce cadre-là, mais surtout les rencontres. Notamment, tu as fait une rencontre dans le cadre du Mastermind avec qui tu as travaillé, tu travailles encore sur la partie marketing closing, si tu veux le citer, libre à toi. Et aujourd'hui, justement, c'est issu de cette rencontre que vous avez pu mettre en place énormément de choses et que les chiffres sont ceux qui sont aujourd'hui parce que ça a pu te permettre, et je pense que c'est très important dans la vie d'un entrepreneur, Alors, de te concentrer justement uniquement sur tes forces et tout ce qui n'était pas forcément ton domaine d'expertise, d'excellence, par exemple le marketing ou la vente, a été géré par une tierce personne et des équipes, te permettant du coup de tirer le plein potentiel de ton business et impacter le maximum de gens, tout en restant concentré sur ce qui te plaît et ce qui t'anime au quotidien et c'est en quoi tu es excellent.
- Speaker #1
Exactement, c'est exactement ça. Moi, une chose aussi que j'avais compris, c'est ne va pas passer des heures à te former sur un truc que tu n'aimes pas. Concentre-toi sur ta zone de génie. Ma zone de génie, c'est apprendre et partager. Ça, c'est ma zone de génie. Enseigner, donner du contenu, faire en sorte que les gens apprennent et réussissent et ne se sentent plus jamais nuls, ça, c'est ma zone de génie. Le reste, faire une page de vente, faire un tunnel, gérer la création d'un webinaire, tout ça, ce n'est pas du tout fait pour moi. Et donc, ce que j'ai fait, tout ce que je gagnais, je le réinvestissais pour déléguer les choses que je ne pouvais pas faire seul. Et rapidement, j'ai mis ça en place. Et effectivement, aujourd'hui, je collabore avec Jean depuis quasiment un an et demi. On a commencé quasiment quelques mois après mon arrivée au Mastermind. On a commencé ensemble. Et il est avec moi sur une des parties marketing d'une de mes activités. Et effectivement, ça m'a énormément déchargé. Parce que lui se concentrait à développer cet aspect-là, développer le marketing et à se former lui sur cette partie qu'il adore. faire améliorer la machine et moi je me concentrais sur mon contenu, apprendre et partager toujours du contenu de qualité à ma communauté.
- Speaker #0
Tout à fait, c'est vraiment important je pense pour tous les entrepreneurs qui nous écoutent de vraiment comprendre ce concept et c'est comme ça qu'on se démultiplie finalement, comprendre ses forces certes mais aussi du coup savoir là où on est moins bon, où on n'a pas envie de mettre notre focus et du coup trouver des personnes qui elles sont excellentes là-dedans pour combler ce vide. et nous permettre d'avancer.
- Speaker #1
Une des premières tâches que j'ai mis en place quand je me suis lancé, c'est de trouver un bras droit. Je me rappelle encore au début, quand j'ai commencé, un mois et demi après être entré dans le Mastermind, à la base, ce n'était pas le sujet du podcast, mais ça rappelle certains souvenirs et certains enseignements. C'est que je me suis lancé, j'étais tout seul, j'étais entrepreneur, du moins, j'étais entrepreneur, mais solopreneur. Et une de mes premières missions qu'on m'avait données en coaching, c'était tu dois trouver un bras droit. Tu dois trouver une personne qui doit te déléguer. Et dans ma tête, je me disais, mais non, pourquoi je vais prendre le temps de trouver un bras droit, de le former ? Ça va me prendre trop de temps, trop d'énergie, ça ne sert à rien. Moi, j'ai besoin d'avancer, j'ai besoin de... Mais non, pour moi, c'était une de mes meilleures décisions. Pourquoi ? Parce qu'effectivement, au début, tu te lances. Donc, en termes de charge de travail et tout, tu en as moins qu'après. Donc, c'est le meilleur moment d'intégrer une personne dans ton équipe qui va se lancer en même temps que toi. Et ensuite, lui déléguer tout ce que tu peux lui déléguer. Et donc, j'ai passé plusieurs semaines à chercher un bras droit, à le trouver, à le former, à ce qu'il m'accompagne. Et ça m'a énormément déchargé. Et donc, j'ai pu rapidement me concentrer sur mon expertise et lui déléguer. Et après, j'ai commencé à prendre des prestataires extérieurs. externe pour déléguer d'autres parties. Et ça, franchement, au début, même si on n'a pas beaucoup de chiffre d'affaires, avoir une personne qui peut nous aider, à qui on peut déléguer toute la partie administrative, la gestion des boîtes mail, la gestion des réseaux, toutes ces petites tâches, il faut le faire très rapidement. Parce que ça vous permet de décharger du temps. Et il y a un truc à avoir en tête, au début, c'est soit tu as l'argent, soit tu as le temps. Soit tu as du temps. pour faire les choses tout seul, mais ça te prendra beaucoup de temps, soit tu as l'argent pour déléguer. Donc moi, tout l'argent que je gagnais, je réinvestissais pour déléguer. Et à la fin, ça m'a permis de dégager beaucoup plus de temps et donc forcément de dégager aussi plus de chiffre d'affaires et pouvoir impacter plus d'élèves.
- Speaker #0
Tout à fait. Et par curiosité, ce bras droit que tu as recruté au balbutiement de ton activité, est-ce que tu travailles encore aujourd'hui avec lui ?
- Speaker #1
Oui, il est encore avec moi. Il est responsable de certaines de mes entités. où je lui ai délégué carrément tous les projets. Là, aujourd'hui, au début, on avançait ensemble. Maintenant, il y a des projets, je lui donne la totalité du projet. Il fait chef de projet, je lui donne le projet, il gère tout de A à Z.
- Speaker #0
D'accord, intéressant.
- Speaker #1
Donc, ça a été une des mes preuves. C'était la première recrue et aujourd'hui, on est encore ensemble et je suis super content d'être avec lui.
- Speaker #0
Ok. Pendant un certain temps, c'était très drôle parce qu'il y avait parfois, donc dans le cadre des masterminds où on échangeait, On parle de différents sujets, des problématiques liées à son business où on est là pour décortiquer ces problématiques et trouver des solutions. Mais on parle aussi beaucoup de perso. C'est le but d'un mastermind, c'est le but d'un groupe communautaire. Et souvent dans le cadre perso, malgré le fait que tu avais déjà un chiffre d'affaires sans rentrer dans les détails, un chiffre d'affaires à 6 chiffres, donc qui permet quand même d'avoir une certaine visibilité, une amplitude sur ce qui va se passer demain, etc. tu avais en tout cas tu exprimais toujours cette petite crainte de Et si ça s'arrêtait demain et que je devais retourner à mon ancien job, à ma vie d'avant, chez EDF ou quelque chose d'autre, etc. Qu'est-ce qui fait selon toi, voyant ces chiffres, voyant cette croissance, voyant ce potentiel, voyant la satisfaction de tes clients, voyant le fait que tu t'es entouré d'entrepreneurs et d'individus qui cartonnaient tout comme toi, que tu avais toujours cette petite épée d'Amokles au-dessus de la tête ? Et donc j'ai déjà cette première question, puis ensuite on verra comment elle a disparu finalement.
- Speaker #1
Alors comment elle a disparu ? Alors je ne sais pas si elle a disparu. Elle s'est énormément atténuée. Elle s'est énormément atténuée. Au sens où, c'est mon histoire aussi. Là c'est plus perso. C'est vraiment mon histoire. Moi j'ai grandi avec cette croyance de CP j'ai redoublé, celui-là je devais redoubler. Ceux-deux on voulait me mettre en secpa. On m'a souvent rabâché que j'étais pas bon. Je me rappelle encore de ces images où j'avais des... copains de classe qui se moquaient de moi quand je devais lire en classe. Donc, tu grandis avec des choses quand tu es enfant qui te marquent toute ta vie, mais qui rentrent dans ton inconscient. Et effectivement, quand tu avances, aujourd'hui, je sais que si je devais tout perdre, je pourrais tout recommencer. Quand je dis tout recommencer, que ce soit dans l'entrepreneuriat ou autre, parce que ce que j'ai appris, j'ai appris à apprendre. Et que je sais que demain, si je devais tout perdre, je pourrais aller à la bibliothèque. Il y a des livres gratuits. La bibliothèque, c'est gratuit. Tu payes 5 euros, l'année et quand t'es demandeur d'emploi c'est l'accès à la... je veux dire le fait de louer des livres c'est gratuit, t'as des livres sur internet, t'as des trucs sur Youtube tu te poses 2 jours, 3 jours, 4 jours tu lis plein plein de choses sur une thématique tu mets en application, tu fais ça gratuitement au début, après tu commences à monétiser et donc je sais que demain je pourrais me lancer dans n'importe quelle thématique et si je devais tout perdre je pourrais tout recommencer si je voulais repartir dans l'entrepreneuriat ou je pourrais reprendre, je le sais mais Merci. Donc maintenant, ça est énormément atténué, donc j'ai beaucoup moins ce problème-là et je dors beaucoup mieux. Mais effectivement, quand ça va très vite, tu as un peu ce syndrome de l'imposteur. Te dire, est-ce que je suis au bon endroit ? Quand tu vois les chiffres, que tu vois que tu impactes 10, 20, 100, 1000, 2000, à la fin de la première été, on est à 2000 élèves. Aujourd'hui, en 9 mois, on est à 4000 élèves en plus. Donc c'est énormément de personnes qu'on accompagne, des personnes qui sont derrière nous. qui nous regardent un peu comme des menteurs, alors que moi j'estime que je ne suis pas du tout un menteur, qui nous disent que tu inspires, alors que moi, quand je me regarde, je me dis, non mais Mohamed, tu n'es personne dans ma vie, rien n'a changé, je roule toujours avec ma petite Dacia, j'ai ma vie tranquille, je m'habille, en vrai je n'ai pas beaucoup changé de choses autour de moi, et j'essaie de toujours rester l'épée sur terre, parce que je sais d'où je viens. Je me suis perdu un peu dans tout ce que je racontais. Mais pourquoi je disais tout ça ? C'est qu'effectivement, quand ça va vite, au début, tu peux avoir cette peur de dire j'ai eu tout vite, donc je peux tout perdre rapidement. Mais après, tu te stabilises. Tu te rends compte que les semaines se répètent, que quand tu mets en place certaines choses et que les datas ne montrent pas. que voilà, t'arrives, quand tu fais ça, t'arrives à avoir tant de personnes impactées, que tu peux avoir tant de résultats, et donc après tu commences à avoir confiance en chiffres, et après tu commences aussi à avoir plus confiance en toi, et là tu te dis, en vrai, non mais, de toute manière, si je perds tout, j'ai déjà fait quelque chose d'incroyable, et je sais que je pourrais revenir et refaire quelque chose d'incroyable encore.
- Speaker #0
c'est super intéressant finalement je suis de même avis, demain je viendrai à tout perdre, c'est grâce aux compétences et aux connaissances que j'ai su accumuler et la confiance, la conviction que j'ai en moi de réussir à faire des choses extraordinaires, que tu pourras les réitérer, ou en tout cas le réitérer plus facilement. Un autre point du coup, c'est que ça change beaucoup de choses dans un quotidien d'un individu, d'avoir un business qui fonctionne aussi bien que le tien et tout ce qui gravite autour. Si tu devais définir ou expliquer, exprimer comment ta vie a changé ou elle a pu changer pour ta famille, comment est-ce que tu l'exprimerais ?
- Speaker #1
J'ai beaucoup plus de temps pour moi. C'est-à-dire que comme très rapidement j'ai appris à déléguer, eh bien je me concentre plus sur les trucs que je kiffe. Donc aujourd'hui je fais plus de choses que j'aime vraiment et je me concentre sur ça. Faire des podcasts, faire des conférences, voyager. Même si moi je ne vis pas la vie de l'infopreneur qu'on voit sur Insta toujours en vacances, ce n'est pas le cas. Mais c'est sûr qu'aujourd'hui je peux me permettre d'aller en vacances, de passer du temps avec mes enfants de qualité, passer du temps avec mes proches de qualité et c'est ça qui a changé. Et aujourd'hui aussi quand je me réveille, je ne fais que les choses qui m'apprécient et j'ai la chance de pouvoir dire non à certains projets. Au début tu ne pouvais pas, maintenant je sais que je peux dire non parce que je vais me consacrer uniquement sur les choses que j'apprécie.
- Speaker #0
C'est intéressant effectivement. Une autre question pour toi, est-ce que tu te qualifierais de quelqu'un qui est discipliné ?
- Speaker #1
Quand même, oui. J'essaie d'avoir une discipline. Quand j'ai un projet et que je kiffe ce projet, je vais être discipliné. Par exemple, j'ai un système de conférences et ça fait quasiment un an et demi, presque 14 mois. que tous les dimanches, je fais ma conférence, je fais une conférence gratuite et que ça fait 14 mois que tous les dimanches, je fais une conférence gratuite. Tous les dimanches. Qu'il y ait de la pluie, qu'il neige, je suis parti en Italie, j'étais en vacances en Italie, je vais organiser toute ma semaine, je fais tout, toute ma vie, mais je sais que le dimanche soir, il faut que je sois là. Je me rappelle encore, pas de problème de connexion, je suis parti voir le propriétaire, j'ai dû finir... dans le bureau de ses parents, dans une maison lointaine dans la campagne parce que c'était le seul endroit où je pouvais avoir du réseau. Et aujourd'hui, il y a plein d'événements qui se font. Par exemple, des fois, il y a une mastermind ou des rencontres d'entrepreneurs où à 15h, le dimanche, je dois partir parce que je sais que j'ai ma conférence alors que tout le monde est encore là, qu'ils vont se faire une super journée dans un yacht ou une super journée à faire telle ou telle chose. Et moi, je dis non, je n'irai pas parce que j'ai ma conférence et il faut que je sois derrière mon écran pour ma conférence. Alors que je sais que beaucoup de personnes ont dit tranquille, tu ne la fais pas, c'est qu'un dimanche. Alors que non, si tu veux vraiment aider un maximum de personnes, il faut être là. Il faut être là toutes les semaines et être rigoureux, continuer et persévérer.
- Speaker #0
Oui, c'est clair. Alors, je ne sais pas si tu es discipliné, mais je pense que tu l'es. Mais je sais en tout cas assurément avec ta réponse que tu es quelqu'un de très humble. Parce qu'effectivement, tu as fait référence à la discipline avant quand on parlait de lecture. Et je peux assurément dire, connaissant beaucoup d'entrepreneurs, beaucoup d'infopreneurs également, que tu as une discipline énorme à l'égard de ces conférences. Je t'ai vu aussi nous quitter parfois à 14, 15 heures, 16 heures pour tes conférences le dimanche lorsque l'on faisait ces événements ou ces rencontres d'entrepreneurs tout à fait. Et beaucoup d'entrepreneurs auraient très rapidement cherché à automatiser ou à trouver des parades ou à faire différemment les choses, mais non toi. tu es là, tu es présent et tu fais tes conférences parce que tu sais pourquoi tu les fais et c'est aligné avec ta mission qui est finalement aujourd'hui ta mission de vie. Donc c'est super intéressant à souligner et je pense que la discipline, quel que soit justement le domaine d'activité ou le domaine dans lequel on veut exceller est capitale. Plus encore que le fait de travailler dur, mais le fait de travailler justement intelligemment et durablement permettra à... Qu'importe l'individu, selon moi, à atteindre les résultats qu'il désire.
- Speaker #1
Je partage.
- Speaker #0
Je suis absolument d'accord. Un autre point, c'est que quand on est, encore une fois, vice-champion du monde, on lit beaucoup de livres, on acquiert beaucoup de connaissances, beaucoup de compétences. Ces compétences, ces connaissances, connaissant un petit peu comment fonctionne la mémoire, elles ont tendance du coup à à s'évaporer, à disparaître au fil du temps peut-être, ou en tout cas à s'atténuer. Il y a pas mal d'outils aujourd'hui comme Notion ou comme Obsidian. Je ne sais pas si tu connais ces outils, tu les utilises, ou si tu as des recommandations particulières pour celles et ceux qui veulent améliorer aussi leur capacité non pas à apprendre, mais à retenir les informations qu'ils ont apprises.
- Speaker #1
je vais répondre de manière Un peu simple. Oui, je connais Notion. Je l'utilise. C'est un moyen où je vais stocker de l'information. Mais pour moi, le meilleur moyen d'apprendre, c'est d'appliquer. C'est-à-dire que tu n'es pas obligé d'apprendre des milliers de choses, mais apprendre peu et appliquer. Alors, je suis fondateur de connaissances illimitées. Et souvent, les gens me disent, mais qu'est-ce que connaissances illimitées ? Donc, je leur dis, c'est mon organisme. Mais après... Quand je leur explique la définition et pourquoi j'ai créé connaissance limitée, connaissance limitée pour moi c'est apprendre, appliquer, partager. Tu apprends à savoir, tu apprends quelque chose, tu dois absolument l'appliquer tout de suite maintenant. Parce que... En l'appliquant, tu utilises la mémoire motrice, la mémoire procédurale, la mémoire de l'action. Et donc, ça vient ancrer l'information. Une fois que tu l'as appliquée, tu vas la partager. Tu peux la partager de mille et une manières. Tu peux la partager dans des vidéos, dans des réels, dans des podcasts. juste voir ton ami le soir en boire un verre et dire voilà j'ai lu tel livre et tu sais que dans tel livre où j'ai écouté le podcast d'Alec et de Mohamed il est super intéressant il a parlé d'application tu partages et quand tu partages tu viens confronter ton savoir aux gens et donc soit c'est clair et la personne a compris, soit c'est pas clair et la personne va te poser des questions soit tu sais y répondre c'est super si tu sais pas y répondre tu vas aller chercher la réponse donc tu vas encore apprendre et tout ce qui est matériel quand tu le partages Merci. ils se divisent. Sauf le savoir. Le savoir qui n'est pas matériel, quand tu le partages, il se multiplie. Si moi j'apprends quelque chose et que je te le partage et que toi tu es en train de le partager à quelqu'un d'autre, ça se multiplie. Moi, tout ce que je viens d'enseigner, toutes les milliers de personnes qui vont écouter le podcast, ils vont apprendre des choses. Et donc, le savoir se multiplie. Et donc, avant même de chercher des outils, pour moi, quand tu te lances dans l'entrepreneuriat ou dans n'importe quelle thématique, t'apprends quelque chose, applique-le tout de suite. Et applique-le jusqu'à ce que ce soit ancré. Et après, apprends une deuxième chose, y applique-la. Une troisième chose, y applique-la. Et dès que tu as l'occasion, partage. Et plus tu vas partager, plus tu as le sens de retenir. Tout simplement.
- Speaker #0
C'est une philosophie très intéressante de cette vision-là. Alors que beaucoup voient ça et sont driveés par la philosophie du stockage.
- Speaker #1
toi t'es driveé par la philosophie du partage et de l'application et de l'application c'est super intéressant il y a une phrase de Warren Buffett qui disait tout le monde peut le faire mais peu le font tout le monde peut le faire et peu le font et effectivement c'est une phrase que quand je l'ai entendue elle m'a beaucoup marqué parce que tout le monde on rêve tous on a des webinaires des trucs qui disent oui comment faire 10 000 euros par mois comment faire 100 000 euros comment faire un million tout le monde peut faire un million tout le monde peut faire 10 millions Merci. Mais pourquoi peu le font ? Parce qu'entre le tout le monde peut le faire et ceux qui le font, il y a ceux qui vont appliquer, et persister, et persévérer, et continuer, et mettre en place des stratégies, et avancer. Et c'est ça, c'est qu'aujourd'hui, tu as des gens qui sont dans la bolémie de l'information. C'est-à-dire qu'ils vont aller faire tous les séminaires. Ça fait 5 ans qu'ils sont dans des séminaires. Ils vont faire le tour de tous les masterminds. Ils vont faire le tour de toutes les conférences. Mais quand tu creuses et que tu te dis, mais t'en es où ? T'as appliqué quoi ? ou tu as lu plein de livres, mais tu as appliqué, je n'ai pas appliqué grand-chose. Et donc, je préfère faire peu et appliquer que apprendre beaucoup et ne pas appliquer. Donc, je suis plus dans cet état d'esprit-là d'apprendre peu, mais appliquer tout de suite. Implémente, vois ce qui ne fonctionne pas, fais la boucle du feedback, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné, je modifie, je recommence à appliquer, j'apprends une deuxième stratégie, une troisième stratégie, une quatrième. Moi, je me suis lancé dans la stratégie du webinaire. Je suis allé à fond dans cette stratégie. Bon, ça a fonctionné, donc j'ai continué. Ça aurait pu échouer. J'aurais essayé d'améliorer. Et après, je serais peut-être parti dans une deuxième stratégie, une troisième. Mais va jusqu'au bout. Tu as des personnes qui vont tester un truc. Au bout de deux semaines, ils sont déjà en train de tester une deuxième chose. Après, deux semaines après, une troisième. Tu n'as pas le temps, en vrai, de voir si ça fonctionne ou si ça ne fonctionne pas. Donc, je suis plus dans cet état d'esprit-là.
- Speaker #0
Donc, tu penses que le succès de la... de la sauce bocklet, si on peut l'appeler comme ça, c'est justement cette capacité à avoir réellement creusé le sujet et chercher à comprendre, craquer le code, pour te permettre aujourd'hui d'être, d'une part, durable sur le marché, mais aussi surtout d'avoir les résultats que tu as aujourd'hui. Parce que finalement, des gens qui se lancent, il y en a énormément. Des gens qui se lancent dans l'infoprenariat, il y en a énormément également. Des gens qui se sont déjà lancés dans l'infoprenariat et dans ta thématique, il y en a aussi. Et pourtant, tu es arrivé potentiellement après eux, mais tu es de loin le numéro 1 et tu as des résultats aujourd'hui qu'aucun auparavant. n'a eu aujourd'hui dans ta niche et t'as impacté des milliers de personnes et tu vas encore impacter des milliers si ce n'est des dizaines de milliers de personnes. Donc selon toi, outre les différents conseils et concepts que tu as évoqués à l'instant, est-ce qu'il y a autre chose qui a fait ce succès ?
- Speaker #1
Très bonne question. Alors moi, il y a une chose que je n'ai pas changé, c'est que... Ma vie n'a pas changé. Quand je dis ça, c'est un peu bizarre. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je n'ai jamais conscientisé ta question. Mais au sens où je suis resté qui j'étais. C'est-à-dire que dans ma vie, rien n'a changé. Je suis toujours focus. Le Mohamed qui fonctionnait il y a un an, c'est toujours le même. Au sens où j'ai mon objectif, je sais pourquoi je fais ça et j'avance. Je continue à avancer, je continue à avancer. Et au lieu d'aller dépenser bêtement ou faire autre chose, Non, je me dis, Mohamed... tu as un objectif, c'est en vrai, c'est permettre aux salariés et aux étudiants de se libérer intellectuellement et libérer leur plein potentiel pour devenir ce qu'ils veulent vraiment, tout simplement changer des vies. Voilà, ça c'est ma mission. Et donc tous les jours, je me dis voilà, Mohamed, tu dois changer des vies et continue comme ça. Et c'est plutôt ça que j'ai en tête. et qui me drive tous les matins et je me réveille le matin en me disant, Mohamed, comment tu vas impacter les gens et changer des vies et continuer ? Et reste qui tu es, ne change pas. Je sais qu'au début, quand j'ai commencé, c'était pour aider un maximum de gens et aujourd'hui, c'est toujours la même chose, c'est permettre à un maximum de gens de se libérer intellectuellement et se dire, je peux le faire et je ne serai plus jamais nul. Et c'est ça qui me drive et qui fait que je continue aujourd'hui et je pense qu'il y a fait que ça fonctionne parce que... Aujourd'hui aussi je donne beaucoup de choses gratuites, il y a plein de contenus pour permettre à tous ceux qui n'ont pas les moyens aussi d'apprendre, parce qu'il y a plein de gens, et je sais que les formations que je propose je pourrais les vendre beaucoup plus cher, et peut-être me faire soit plus d'argent, ou limiter, enfin on a la même chose mais avec moins de temps, parce qu'on est dans la mentalité du high ticket, et moi je suis plutôt dans, non mais t'avais un objectif c'est de démocratiser ce savoir, et bien reste comme tu es, même si tu, peut-être t'en fais moins, mais tu sais que tu impactes un maximum de gens et ça ça marche parce que je fais pas ça en vrai c'est un peu bizarre de dire ça mais quand tu es entrepreneur je fais vraiment pas ça pour l'argent et je pense que ça m'aide parce que comme j'ai rien changé dans ma vie et que ça me ça change rien en vrai c'est juste un indicateur parce que c'est un indicateur de combien de personnes tu as aidé quand tu as un chiffre d'affaires qui est beau bien ça veut dire que tu as vendu beaucoup de formations, ça veut dire que tu as aidé beaucoup de personnes. C'est plus cet indicateur-là que ça représente. Et moi, je fais plus sur le nombre d'élèves que j'ai accompagnés, la qualité de ce que je leur délivre, faire en sorte que mes élèves soient satisfaits et qu'ils avancent bien. J'ai rajouté plein de choses pour que mes élèves soient satisfaits et qu'ils avancent. Et c'est plus ça qui me drive tous les jours.
- Speaker #0
Ok. Si tu devais te projeter, parce qu'on a beaucoup parlé de qui tu es aujourd'hui, qui tu étais avant, des différents déclics et des différentes décisions que tu as les résultats que tu as aujourd'hui, qui est le Mohamed dans 5 ans ? C'est quoi les objectifs ? C'est quoi la vision ? C'est qui cet individu ? Est-ce que c'est exactement le même comme aujourd'hui ? Ou justement, est-ce qu'il y a des objectifs que tu désires atteindre ? Et où est-ce que tu penses être d'ici là ?
- Speaker #1
Dans 5 ans, alors il y a des choses que j'aurais voulu faire dans 5 ans que je vais faire bientôt, je les ai anticipées, j'ai la sortie de mon livre en février, pour moi c'est un objectif incroyable, et je sors mon livre en février dans une très belle maison d'édition française, et alors dans 5 ans, où je suis ? Pour moi dans 5 ans j'impacte encore plus de monde.
- Speaker #0
Je travaille avec l'État, j'essaie de faire en sorte qu'il y a plus d'étudiants, il y a plus de parents qui découvrent ce savoir, que je sois dans plus de maisons pour que plus de personnes puissent utiliser ça et puissent changer leur vie. Donc voilà, dans 5 ans où je suis, et je fais encore plus des choses que j'aime, ça veut dire que me concentrer sur les conférences, me concentrer sur l'apprentissage aussi, continuer à énormément me former pour partager.
- Speaker #1
Finalement, le livre, c'est... C'est un excellent outil pour mener et aboutir à cette vision, parce que tu dis être dans les maisons, un livre c'est un objet physique, t'es posé sur une table de nuit, t'es posé sur une table de salon, de canapé, t'es présent dans la bibliothèque des gens et ce pendant des dizaines d'années parfois, tu vas passer de main en main, de génération en génération, et ça permettra d'aboutir à la vision sans même avoir besoin d'avoir un contact direct ou indirect avec toi grâce à ce support. Donc finalement, c'est quelque chose que tu vas pouvoir très rapidement actionner, qui plus est, avec la visibilité que tu as, avec l'influence que tu as, les médias autour de toi et une des plus grandes maisons d'édition de France qui te suit pour ce projet, je pense que c'est quelque chose, en tout cas, on te le souhaite tous et je te le souhaite le plus sincèrement possible d'aboutir à ça. Tu parles du coup du fait d'écrire un livre, donc je n'étais pas au courant, donc félicitations, c'est une excellente chose. Moi-même, j'ai écrit un livre et là, je suis en train d'écrire un second livre. C'est quelque chose dont je ne parle pas encore, mais c'est en cours. Selon toi, et ça va même pouvoir directement m'aider ou en tout cas me mettre la puce à l'oreille sur quelque chose, tu as lu énormément de livres, tu as écrit ton livre, tu l'as écrit avec une grande maison d'édition. Donc, j'imagine que tu as été très bien conseillé, très bien accompagné toi aussi. Quel est l'élément ou la recette ou le dénominateur commun des livres ? qui ont eu les plus grands succès, des vrais best-sellers qu'on connaît aujourd'hui ?
- Speaker #0
C'est donner des outils pratiques. Les gens ont besoin d'outils pratiques. Le problème, c'est que les gens n'aiment pas lire. Les gens n'aiment pas lire, on lit de moins en moins, et ça revient à ce que je disais, on assimile beaucoup la lecture à l'évaluation. Et donc les gens ont besoin d'avoir... Des éléments pratiques, concrets, qui vont pouvoir être utilisés, surtout dans nos thématiques. Parce que nous, on n'est pas en train d'écrire un roman. Du moins, dans notre cas de figure, c'est des livres d'apprentissage. Et les personnes doivent être en capacité de lire et de dire, qu'est-ce que je ressors et qu'est-ce que je mets en application en lisant tel chapitre ? Et donc, moi, les livres qui m'ont le plus impacté, c'est ceux qui ont été écrits de cette manière, où l'auteur a donné énormément de contenu. Moi, dans mon livre, je mets énormément de valeur. énormément de valeur parce que je ne fais aucune rétention d'informations parce que plus tu vas donner de valeur, plus les gens vont être reconnaissants. Du moins, ça, c'est mon état d'esprit. Donc, j'ai mis énormément de valeur et j'ai tout fait pour que ce soit concret, pour que les gens puissent directement, quand ils ferment un chapitre, se dire je vais appliquer telle ou telle chose. Un peu presque leur donner des plans d'action, leur dire tu vas mettre ça en place. Et c'est comme ça que j'ai créé mon livre et Je vois les livres qui m'ont le plus impacté et c'est souvent des livres qui sont des best-sellers, c'est des livres qui sont écrits de cette manière.
- Speaker #1
Ok, c'est super intéressant et je te rejoins. Je rajouterais un élément, à voir si tu le partages. Souvent, c'est des livres qui sont basés sur des concepts, sur des choses qui sont intemporelles, sur des principes clés. Pas uniquement des méthodologies ou des techniques ou des stratégies à la mode, mais vraiment les concepts. qui sont basées même à la psychologie humaine et qui font que ça va être intemporel et qui font qu'aujourd'hui des livres écrits en 96 2005, 2007 je pense notamment à certains ouvrages en particulier sont encore aujourd'hui dans le top et le seront encore je pense demain dans 5 ans ou dans 10 ans.
- Speaker #0
Je suis d'accord, je partage je suis entièrement d'accord avec toi
- Speaker #1
Un dernier sujet, merci pour tout ce que tu as partagé, vraiment c'est phénoménal la valeur qui est partagée dans ce podcast, dans cet épisode. Je vais te donner la main, c'est-à-dire que c'est ton podcast, si tu avais un élément, un conseil que tu voulais absolument partager aux personnes qui nous écoutent ou au Mohamed de l'époque, d'avant, qui n'a pas encore été partagé dans ce podcast, qu'il soit pro ou perso, lequel ce serait, tu as carte blanche.
- Speaker #0
Je vais en partager un, je me rappelle qu'un soir on était ensemble avec plusieurs personnes et j'avais sorti cette phrase, tu m'as dit c'est exactement celle qui te caractérise et si je devais parler à Mohamed il y a 5 ans, à Mohamed qui lance ou Mohamed enfant ou à quelqu'un d'autre, c'est cette phrase qui me caractérise et que je mets en application tous les jours, c'est que la peur a tué plus de rêves que l'échec ne l'a jamais fait. La peur a tué plus de rêves que l'échec ne l'a jamais fait. Et énormément de personnes, par peur, ne vont jamais se lancer. Énormément de personnes, par peur, ne vont même pas commencer. Par peur, ils ne vont jamais acheter une formation. Par peur, ils ne vont jamais lire un livre. Par peur, ils ne vont jamais aller parler à cette fille qui regarde tous les jours à l'école, ou aller parler à ce garçon. peut-être aller Faire cet entretien. Il y a des étudiants qui ne vont même pas au bac. La dernière fois, je parlais avec mon neveu qui est devenu enseignant. Il m'a dit qu'il y a des personnes dans ma promo qui ne sont pas allées à la soutenance. Ils sont au bac plus 5. Il y a une soutenance pour devenir prof. Ils ne sont pas allés par peur. C'est-à-dire qu'il aurait pu devenir prof. Mais comme il a eu peur, il s'est dit que j'ai raté. Il a perdu avant même d'avoir commencé. Et donc, la peur a tué plus de rêves que l'échec ne l'a jamais fait. et c'est un mantra que je me répète souvent et Pour avoir ce que tu n'as jamais eu, il faut faire ce que tu n'as jamais fait. Donc c'est la variante d'Albert Einstein qui disait la folie est de faire tous les jours la même chose et d'expérimenter un résultat différent. C'est pour avoir ce que tu n'as jamais eu, il faut faire ce que tu n'as jamais fait. Donc si tu veux des résultats, fais des choses que tu n'as jamais fait. Si tu fais tous les jours la même chose, tu auras le même résultat. et prends ta peur comme un objectif. Par exemple, la semaine prochaine, quand le podcast va sortir, ça aura déjà été fait, mais la semaine prochaine, je fais l'ascension du Mont-Blanc. Je pars une semaine et je fais l'ascension du Mont-Blanc. Et pour moi, c'est une peur. J'ai vraiment peur de faire l'ascension du Mont-Blanc. Je me dis, c'est ouf, je ne voyage jamais seul. Là, je vais aller tout seul avec un groupe de personnes que je ne connais pas et je vais faire l'ascension du Mont-Blanc. Mais comme c'est une peur, c'est aussi un objectif. Et j'ai une fierté interne de me dire, je vais aller faire ça. Je vais faire un truc pour lequel j'ai peur et je vais me dépasser. Et donc, si j'avais un point à partager à tout le monde et que les gens appliquent à la fin de ce podcast, ils arrêtent le podcast, ils vont faire leur vie, ils font quoi ? Ils regardent un objectif, un truc qui leur fait peur et ils se disent maintenant c'est mon objectif et pour l'avoir, il faut que je fasse un truc que je n'ai jamais fait. Donc, commencez à se former, commencez à apprendre, commencez à lire, faire un truc pour avoir ce que tu n'as jamais eu, fais ce que tu n'as jamais fait. Et arrête d'avoir peur parce que... énormément de personnes ont échoué à même d'avoir commencé. Donc, vas-y, tu verras si tu échoues ou pas. Soit tu échoues, soit tu apprends.
- Speaker #1
C'est clair. Je ne peux que partager ce concept. Et pour renforcer ton propos, je regarde un petit peu ce que tu fais. J'ai vu dans une de tes stories que tu t'étais donné ce challenge du Mont Blanc. Et un jour ou deux plus tard, directement, passage l'action, malgré le fait que tu as un emploi du temps très chargé, beaucoup de choses à gérer. Je te voyais à quelque chose comme 5h30 ou 6h du matin faire un entraînement physique avec un coach à l'extérieur, en train de faire des exercices, etc. pour te préparer psychologiquement et physiquement à ce challenge. Donc, tu aurais pu te trouver des excuses et te dire non, je n'ai pas le temps, j'ai ci à faire, j'ai ça à faire. Non, je me réveille plus tôt, je me trouve un coach, j'y vais, je me force et j'avance en direction de ces objectifs. Donc, excellent. Merci Mohamed. Merci pour... Tous ces conseils, merci pour ce podcast, cet échange super intéressant. Pour celles et ceux qui, bien sûr, veulent plus de contenu lié à ce que tu fais et en savoir plus sur toi, il y aura les liens directement en description du podcast. Il y a aussi ton prénom et ton nom qu'on peut simplement taper sur Google et trouver énormément de ressources. Tu as aussi une chaîne YouTube, tu as des réseaux sociaux. Donc, je vous invite vraiment à le faire si vous désirez en savoir plus à l'égard de Mohamed. Et encore une fois, merci pour tout ça. Je te souhaite tout le succès du monde et de continuer dans cette direction. Je ne me fais pas trop de soucis pour toi et je te dis à très bientôt.
- Speaker #0
Merci à toi et merci à toutes les personnes qui nous ont écouté et à très vite. Merci.
- Speaker #1
Merci.