undefined cover
undefined cover
Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN] cover
Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN] cover
Le dos de la cuillère - Diététique & véganisme

Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN]

Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN]

20min |07/12/2023
Play
undefined cover
undefined cover
Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN] cover
Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN] cover
Le dos de la cuillère - Diététique & véganisme

Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN]

Maladie de Crohn & véganisme [NUTRITION VEGAN]

20min |07/12/2023
Play

Description

Bonjour et bienvenue dans le dos de la cuillère !

Je suis Magali, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales.

Dans cet épisode, je te propose de discuter de la compatibilité ou non d’une alimentation végétale quand on souffre de la maladie de Crohn.

J’en ai profité pour inviter Chaymae Sahou, elle-même atteinte de cette maladie, diététicienne, vegan et bénévole à l’association AFA Crohn-RCH.

La retranscription de cet épisode est disponible dans la partie "Le Dos de la Cuillère - podcast" de mon blog.

📩 Pour échanger avec moi, RDV sur instagram : le.dos.de.la.cuillere.podcast

✍️ Mon site : https://ledosdelacuillere.fr/

🎙️ Ce podcast a été réalisé avec l’aide technique du talentueux Bruno Varea, d’Upload studio : https://upload-studio.com

----

⚕ Site internet de l’association AFA Crohn-RCH : https://www.afa.asso.fr/

🥤Complément nutritionnel oral (CNO) vegan friendly : https://www.fresubin.com/plant-baseddrink 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme. Je te souhaite une bonne écoute ! Diabète, asthme, hypertension, arthrite, dépression. Aujourd'hui en France, nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à vivre, que ce soit aujourd'hui ou lorsque nous serons plus âgés, avec une maladie chronique, c'est-à-dire une maladie de longue durée, évolutive, avec un retentissement sur notre vie quotidienne. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, ou MICI, sont de plus en plus courantes, notamment. Alors que se passe-t-il quand on en souffre et qu'on a choisi d'opter pour une alimentation végétale, réputée compliquée pour la digestion à cause de sa richesse en fibres ? Dans cet épisode, je te propose de discuter de tout ça et d'en profiter pour écouter le témoignage et les réflexions de Sheyma, une personne solaire, et c'est dommage qu'avec le podcast, tu ne puisses pas voir ses yeux rieurs et son sourire chaleureux, qui adore la pâtisserie végétale et qui devient gaga dès qu'elle voit un chat. Atteinte de la maladie de Crohn, diététicienne et végane, elle va nous parler de la compatibilité ou pas de cette maladie avec une alimentation végétale. Mais d'abord, c'est quoi la maladie de Crohn ? Comme je le disais, la maladie de Crohn fait partie des MICI. Ce sont des maladies inflammatoires qui touchent le tube digestif, donc ça peut aller de la bouche à l'anus pour la maladie de Crohn, avec des phases de poussée très douloureuse et invalidante, de durée d'intensité et de fréquence variable, alternées avec des phases de rémission. Elles apparaissent en général chez les jeunes adultes entre 15 et 35 ans, ou alors vers la soixantaine, mais de plus en plus souvent, elles peuvent démarrer dès l'enfance. Si on ne connaît pas précisément la cause de la survenue d'une micchi, car elle est multifactorielle, elle serait la conséquence de trois facteurs. Une prédisposition génétique, un environnement favorisant sa survenue, comme notre mode de vie occidental, et le microbiote. Cette maladie entraîne une anomalie du système immunitaire de l'intestin, qui est censée le protéger en temps normal en créant une inflammation. Sauf que là, l'inflammation est contre-productive, qu'elle dure dans le temps et qu'elle entraîne d'une part des lésions de la muqueuse et d'autre part des symptômes digestifs et parfois même extra-digestifs.

  • Speaker #1

    Eh ben, on n'est pas sortis du sable !

  • Speaker #0

    Parmi ces symptômes, on retrouve diarrhée, maux de ventre, nausées, fatigue, fièvre. Cela peut entraîner des retards de croissance chez les enfants et ados, des carences et chez presque la moitié des patientes et patients, des symptômes extra-digestifs comme des douleurs aux articulations, des uvéites, des aftes, des problèmes de foie, de pancréas, de reins, etc. Comme tu le vois, ces symptômes pas hyper fun se retrouvent dans pas mal d'autres pathologies. Et à ce stade, c'est donc compliqué de savoir s'il s'agit d'une maladie de Crohn ou pas. Pour poser un diagnostic définitif, il faudra faire un bilan biologique complet et surtout une coloscopie qui permettra de visualiser les lésions de la muqueuse, de mesurer l'étendue de la maladie et de faire des prélèvements pour les analyser. Une fois que le diagnostic est posé, un traitement peut être proposé. Il ne permet pas de guérir de la maladie de Crohn, mais il permet de soulager les symptômes, prévenir les complications éventuelles, espacer et raccourcir le plus possible les phases de crise et maintenir un état nutritionnel et une qualité de vie correcte. Il y a donc un traitement de fond pendant les phases de rémission et un traitement de crise pendant les poussées. Ces traitements consistent à des mesures hygiéno-diététiques, comme l'arrêt du tabac, qui est primordial dans le cas d'une maladie de Crohn, une adaptation temporaire de l'alimentation, et le cas échéant, la prise de CNO, qui sont des compléments nutritionnels oraux prescrits par un ou une médecin, pour permettre de couvrir les besoins en énergie et en protéines. Le traitement consiste également à la prise de médicaments pour gérer l'inflammation et soulager les symptômes, et parfois aussi la chirurgie pour retirer les parties du tube digestif trop abîmées ou en cas de complications. Tu t'en doutes, même si les phases de rémission laissent les patientes et patients dans des états de fatigue difficiles à vivre au quotidien, ce sont les phases de crise qui sont les plus dures à gérer. La vie quotidienne est complètement chamboulée, les séjours à l'hôpital parfois inévitables, les nombreux passages aux toilettes sont hyper douloureux et beaucoup de patientes et patients, n'en pouvant plus de souffrir, ne s'alimentent plus suffisamment ou pas correctement, Ce qui génère des carences, accroît la fatigue générale et affaiblit encore plus l'organisme. Comment cette maladie, douloureuse et handicapante, peut-elle se vivre quand on a opté pour une alimentation végétale ? C'est la question que j'ai posée à Sheyma, qui a été diagnostiquée en 2011 alors qu'elle finissait le lycée et qu'elle était encore omnivore. Quelques années plus tard, sensibilisée à la souffrance animale grâce aux vidéos de L214, elle décide d'opter pour une alimentation plus végétale. Bonjour Sheyma Saou.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Tout d'abord, merci d'avoir accepté de partager ton expérience dans le dos de la cuillère. Tu es diététicienne nutritionniste depuis 2022 et ancienne ingénieure. Excusez-moi madame.

  • Speaker #1

    Sorry, sorry.

  • Speaker #0

    Tu travailles aujourd'hui dans le service diététique de l'Institut Paoli Calmet à Marseille, qui est un centre de lutte contre le cancer. Tu t'intéresses particulièrement aux alimentations végétales et tu es bénévole auprès de l'AFA-Chrone RCH et tu as été formée à l'alimentation avec une MICI, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, qui regroupe donc la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique RCH.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais commencer, s'il te plaît, par partager avec nous ton parcours personnel en tant que personne végane avec une maladie de Crohn ?

  • Speaker #1

    Donc oui, moi, du coup, j'ai été diagnostiquée en 2011 et j'ai commencé à végétaliser, du coup, à devenir végétarienne en 2015. En fait, j'ai été diagnostiquée... La fin de lycée, donc à cette époque on a tous une alimentation un peu fast-food, riche en glucides, très pauvre en légumes. Et je me rappelle quand j'étais plus jeune, quand j'étais enfant, je triais la coriandre dans les plats de ma mère. Aujourd'hui j'adore ça, je pourrais manger une salade de coriandre en fait. Et donc oui la maladie m'a amenée à me questionner sur mon alimentation. Donc j'ai commencé à essayer de... plus équilibré, d'amener plus de légumes, légumes verts, les fruits, toujours un peu de mal avec les fruits, moins avec les légumes aujourd'hui. Et c'est vrai que du coup, quand j'ai végétalisé mon alimentation et j'ai enlevé tous les produits carnés, j'avais déjà commencé à un peu élargir, puis j'étais à la fac, donc je rencontrais plein de personnes qui venaient pour les études, donc des personnes du Maghreb, Maroc, Algérie, des Tunisiennes. J'ai découvert la cuisine du monde, les plats asiatiques, plats indiens, libanais. Et souvent, on trouve des alternatives végétales très facilement d'ailleurs. Et ça ouvre le palais. Et je pense notamment aux pois chiches. Les pois chiches que j'ai détestées, c'était impossible de les faire manger. Dans le couscous, je les triais. Et le houmous m'a réconciliée avec les pois chiches. Les falafels m'ont réconciliée avec les pois chiches. Et puis on découvre plein de choses, le tofu, une protéine du coup végétale, le bon vrai tofu, n'est-ce pas ? Pendant les périodes de crise, on va essayer de soulager au maximum les symptômes, surtout les douleurs abdominales et les diarrhées. On peut partir sur un régime sans résidus ou pauvre en fibres, pauvre en résidus, qui permettra d'éviter un maximum de sel, on va dire, pour éviter d'aller aux toilettes. Parce qu'en fait, quand on a une poussée de Crohn, on peut aller jusqu'à au moins 20 fois aux toilettes. Ça va être du coup une alimentation. pauvre en fibres alimentaires, qui génèrent les sels, qu'on retrouve dans les sels. Et le fait de les diminuer, ça apporte un confort. Parce qu'en fait, quand les fibres passent dans le tube digestif, ça crée des douleurs. Et faire travailler un organe douloureux, c'est encore plus douloureux. Donc voilà, ça permet de réduire les douleurs, réduire les quantités de sel, mais c'est une alimentation qu'on va essayer de garder au maximum six semaines, parce que c'est une alimentation par contre qui peut générer des carences, des anémies, c'est une alimentation qui est pauvre en vitamines, elle est essentiellement composée de pâtes, de riz, un peu de compote, et de la viande, sans matière grasse. Le régime pauvre en fibres ou sans résidus, surtout le sans résidus en fait, en végétal c'est très compliqué, ça se résume à pâtes, riz, compotes. Pour le pauvre en fibre, on va commencer à retrouver du coup des légumes cuits. Donc en fait, pendant la poussée jusqu'à la rémission, on va adapter l'alimentation sur le temps en fait. Donc on peut par exemple pendant quelques jours, quelques semaines, le temps de se sentir un petit peu mieux, de réduire les quantités de sel, de réduire les douleurs, le temps que le traitement fasse effet aussi en fait. Parce qu'il ne faut pas se dire qu'on va avoir la crise pendant des mois et des mois, même si ça peut arriver. Il y a des traitements derrière qui nous soulagent. Donc, le temps que les traitements fassent effet, on peut partir sur cette alimentation-là et après, petit à petit, augmenter la diversité. Les légumes, on peut les mixer, les cuire, enlever la peau, enlever les pépins, les grains. Tout ça, c'est toute la partie indigeste d'un aliment. Et la pulpe, elle reste plus ou moins digeste. Par exemple, pour la tomate, la pulpe de tomate bien cuite. Après, il y a la question de l'acidité aussi. mais enfin voilà c'est vraiment une adaptation qui est très très riche et variée et elle se fait vraiment cas par cas et moi j'ai fait mes tests toute seule en fait et petit à petit on peut commencer par des petits morceaux crus aussi enfin voilà c'est un jeu de texture et de cuisson donc pour l'alimentation végétale c'est vrai qu'au début ça peut être compliqué déjà que même des personnes qui consomment des produits carnés peuvent être complémentés avec des CNO à l'hôpital. Les personnes végétaliennes peuvent également être dans ce cas de figure. Ça, c'est à votre médecin de voir si c'est nécessaire ou pas. Mais c'est souvent amené, les CNO sont souvent prescrits. Il existe le fameux CNO vegan maintenant. Donc c'est chez Frézubin, on leur fait de la pub là. Frézubin Plant Based Drink, 15 grammes de prot, ça peut aider, franchement. Mais voilà, après on peut aussi élargir au végétarisme. Les œufs passent très bien, les produits laitiers, ça va dépendre aussi, mais les fromages pas durs passent bien. Le tofu, le tofu passe très très bien normalement. Le tofu blanc surtout. Il y a une différence entre la rémission et la poussée pour les légumineuses. C'est vraiment la catégorie d'aliments qui est un peu compliquée. Même si en petite quantité, les lentilles bien cuites, ça peut passer. Mixer, ça peut passer aussi. On peut jouer sur les textures, la cuisson, le trempage. C'est vrai qu'en général, on laisse tremper 12 heures, mais on peut laisser tremper 24 heures en changeant plusieurs fois l'eau. Tu avais parlé de bicarbonate de soude, ça marche bien. Donc on peut mixer, enlever la peau des pois chiches et le mixer. Et du coup, ça donne un petit houmous très smoothie, vraiment tout doux. Et voilà, toujours en petite quantité. On n'est pas obligé d'en manger énormément. On peut en manger en petite quantité, avec autre chose, avec un peu plus de riz, un peu plus de pâtes. Dernière poussée du coup, où j'étais full végétalienne. Ah, j'ai mangé de tout ! Ah, j'ai mangé des haricots rouges. Bon, j'ai un petit peu de douleur, c'est sûr. Mais de toute façon, on souffre. Alors à quoi bon ? Autant manger de tout. Mais par contre, c'est vrai que peut-être ce que je ferais... Bon, maintenant, je suis diététicienne, donc je sais répondre à ces problématiques. Mais pour les personnes qui ne le sont pas, qui ont plein de questions, je pense que si je devais le refaire, je m'orienterais vers une diététicienne ou un médecin formé au Miki. parce qu'il y a des possibilités quand même d'élargir son alimentation et de ne pas rester bloqué sur un régime tout blanc, comme on l'appelle. Parce que c'est frustrant, parce qu'on ne peut plus sortir, on ne peut plus manger en famille. on ne peut plus rien faire en fait. Mais sinon, en période de rémission, la rémission va arriver progressivement. On va essayer d'arriver à une alimentation équilibrée, variée et je dirais entre guillemets normale, parce qu'il n'y a pas d'alimentation normale, mais qui permettrait de couvrir les besoins. et donc ça se passait bien en période de rémission en fait on mange de tout au contraire on pousse les patients à vraiment diversifier au maximum leur alimentation pour justement améliorer leur tolérance pour aussi couvrir leurs besoins et éviter du coup les éventuelles carences mais voilà j'insiste vraiment sur le fait que c'est de se faire aider par un professionnel de santé et surtout de faire attention aussi aux allégations hum tel régime alimentaire peut soigner, alimentation anti-inflammatoire, on peut entendre le jeûne, le gluten sans gluten, et il n'y a aucune étude qui est... Enfin, il n'y a pas de consensus scientifique sur le fait que, par exemple, le gluten pourrait causer les méquis ou... augmenter le risque de poussée, ce genre de choses. Vraiment, le but, c'est d'avoir une alimentation variée au maximum, mais qui vous apporte du confort et qui ne vous met pas en PLS, je dirais. L'association AFA-Groner CH a plusieurs rôles. Sensibiliser le grand public, venir en aide aux patients. Elle a un rôle important dans la recherche. Elle fait de l'accompagnement, elle fait même de l'ETP aussi en ligne. En fait, son site internet est une mine d'or. www.afa.asso.fr L'association est nationale, donc il y a des délégations un peu partout en France. Moi, je suis sur Marseille et avec mes collègues bénévoles, on a quelques actions. Nous avons un atelier prévu avec une école de diététique sur Aix, sur la thématique de Noël. Du coup, on va en fait cuisiner avec les étudiants, les patients, dans les cuisines de l'EDNH d'Aix. et on en a d'autres prévues pour 2024 vous avez également j'en ai pas parlé sur Youtube sur le compte de la FA, des petites vidéos sophrologie, hypnose alimentation vous avez des ateliers qui sont animés par une diététicienne et un patient expert donc vous pouvez préparer des recettes de cuisine en même temps Et il y a des légumes, des fruits, des légumineuses, il y a de tout !

  • Speaker #0

    Bonjour !

  • Speaker #1

    Bonjour ! Maïté, quel est le menu du jour ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que la FA peut faire d'autre ? Oui, pour les personnes concernées, la FA a plusieurs permanences. Une permanence d'une diététicienne, donc c'est le mardi après-midi, une psy, une assistante sociale, donc qui peut répondre aux questions des patients. Et la femme, il lit également pour une meilleure accessibilité des toilettes publiques pour la population générale. C'est une problématique qui ne touche pas que les personnes atteintes de Mickey. Elle peut toucher tout le monde à tout âge de la vie. Vous pouvez vous rendre sur son site internet et vous pouvez adhérer, soutenir par des dons et puis en parler autour de vous.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Chema, de nous avoir donné ce temps pour nous parler de ton expérience et de nous apporter ton témoignage. C'était très précieux et très intéressant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Avec plaisir. J'ai passé un bon moment avec toi, Magali. Merci.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    C'est la fin de cet épisode. J'espère que tu auras pris autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. N'hésite pas à t'abonner pour être averti de chaque nouvelle sortie. Et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée, ça m'aidera beaucoup. Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le dos de la cuillère podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d'en parler autour de toi. A bientôt ! Bonjour, Shaimessa. Attends.

  • Speaker #1

    Ben voilà, on commence par le bêtisier, les gars.

  • Speaker #0

    Non, je vais y aller à la française.

  • Speaker #1

    Oublie l'arabe.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que fait un cheval sur une fraise ?

  • Speaker #0

    Tagada. Moi, la lourdeur, ça me fait peur. C'est mon mojo d'être lourde. Donc, pas de souci. On peut citer la marque.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Fresinus. Fresinus. Excusez-nous. Parce qu'on les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    T'as vu comme je t'ai refilé le bébé ? Vas-y,

  • Speaker #1

    dis comment il s'appelle celui-là. On les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    On a les ubains.

  • Speaker #1

    C'est Frézumain Plant Based Drink à la vanille, s'il vous plaît. Ok,

  • Speaker #0

    merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt. Bon. Oh, punaise. Aïe, aïe, aïe.

  • Speaker #0

    Allez.

Description

Bonjour et bienvenue dans le dos de la cuillère !

Je suis Magali, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales.

Dans cet épisode, je te propose de discuter de la compatibilité ou non d’une alimentation végétale quand on souffre de la maladie de Crohn.

J’en ai profité pour inviter Chaymae Sahou, elle-même atteinte de cette maladie, diététicienne, vegan et bénévole à l’association AFA Crohn-RCH.

La retranscription de cet épisode est disponible dans la partie "Le Dos de la Cuillère - podcast" de mon blog.

📩 Pour échanger avec moi, RDV sur instagram : le.dos.de.la.cuillere.podcast

✍️ Mon site : https://ledosdelacuillere.fr/

🎙️ Ce podcast a été réalisé avec l’aide technique du talentueux Bruno Varea, d’Upload studio : https://upload-studio.com

----

⚕ Site internet de l’association AFA Crohn-RCH : https://www.afa.asso.fr/

🥤Complément nutritionnel oral (CNO) vegan friendly : https://www.fresubin.com/plant-baseddrink 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme. Je te souhaite une bonne écoute ! Diabète, asthme, hypertension, arthrite, dépression. Aujourd'hui en France, nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à vivre, que ce soit aujourd'hui ou lorsque nous serons plus âgés, avec une maladie chronique, c'est-à-dire une maladie de longue durée, évolutive, avec un retentissement sur notre vie quotidienne. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, ou MICI, sont de plus en plus courantes, notamment. Alors que se passe-t-il quand on en souffre et qu'on a choisi d'opter pour une alimentation végétale, réputée compliquée pour la digestion à cause de sa richesse en fibres ? Dans cet épisode, je te propose de discuter de tout ça et d'en profiter pour écouter le témoignage et les réflexions de Sheyma, une personne solaire, et c'est dommage qu'avec le podcast, tu ne puisses pas voir ses yeux rieurs et son sourire chaleureux, qui adore la pâtisserie végétale et qui devient gaga dès qu'elle voit un chat. Atteinte de la maladie de Crohn, diététicienne et végane, elle va nous parler de la compatibilité ou pas de cette maladie avec une alimentation végétale. Mais d'abord, c'est quoi la maladie de Crohn ? Comme je le disais, la maladie de Crohn fait partie des MICI. Ce sont des maladies inflammatoires qui touchent le tube digestif, donc ça peut aller de la bouche à l'anus pour la maladie de Crohn, avec des phases de poussée très douloureuse et invalidante, de durée d'intensité et de fréquence variable, alternées avec des phases de rémission. Elles apparaissent en général chez les jeunes adultes entre 15 et 35 ans, ou alors vers la soixantaine, mais de plus en plus souvent, elles peuvent démarrer dès l'enfance. Si on ne connaît pas précisément la cause de la survenue d'une micchi, car elle est multifactorielle, elle serait la conséquence de trois facteurs. Une prédisposition génétique, un environnement favorisant sa survenue, comme notre mode de vie occidental, et le microbiote. Cette maladie entraîne une anomalie du système immunitaire de l'intestin, qui est censée le protéger en temps normal en créant une inflammation. Sauf que là, l'inflammation est contre-productive, qu'elle dure dans le temps et qu'elle entraîne d'une part des lésions de la muqueuse et d'autre part des symptômes digestifs et parfois même extra-digestifs.

  • Speaker #1

    Eh ben, on n'est pas sortis du sable !

  • Speaker #0

    Parmi ces symptômes, on retrouve diarrhée, maux de ventre, nausées, fatigue, fièvre. Cela peut entraîner des retards de croissance chez les enfants et ados, des carences et chez presque la moitié des patientes et patients, des symptômes extra-digestifs comme des douleurs aux articulations, des uvéites, des aftes, des problèmes de foie, de pancréas, de reins, etc. Comme tu le vois, ces symptômes pas hyper fun se retrouvent dans pas mal d'autres pathologies. Et à ce stade, c'est donc compliqué de savoir s'il s'agit d'une maladie de Crohn ou pas. Pour poser un diagnostic définitif, il faudra faire un bilan biologique complet et surtout une coloscopie qui permettra de visualiser les lésions de la muqueuse, de mesurer l'étendue de la maladie et de faire des prélèvements pour les analyser. Une fois que le diagnostic est posé, un traitement peut être proposé. Il ne permet pas de guérir de la maladie de Crohn, mais il permet de soulager les symptômes, prévenir les complications éventuelles, espacer et raccourcir le plus possible les phases de crise et maintenir un état nutritionnel et une qualité de vie correcte. Il y a donc un traitement de fond pendant les phases de rémission et un traitement de crise pendant les poussées. Ces traitements consistent à des mesures hygiéno-diététiques, comme l'arrêt du tabac, qui est primordial dans le cas d'une maladie de Crohn, une adaptation temporaire de l'alimentation, et le cas échéant, la prise de CNO, qui sont des compléments nutritionnels oraux prescrits par un ou une médecin, pour permettre de couvrir les besoins en énergie et en protéines. Le traitement consiste également à la prise de médicaments pour gérer l'inflammation et soulager les symptômes, et parfois aussi la chirurgie pour retirer les parties du tube digestif trop abîmées ou en cas de complications. Tu t'en doutes, même si les phases de rémission laissent les patientes et patients dans des états de fatigue difficiles à vivre au quotidien, ce sont les phases de crise qui sont les plus dures à gérer. La vie quotidienne est complètement chamboulée, les séjours à l'hôpital parfois inévitables, les nombreux passages aux toilettes sont hyper douloureux et beaucoup de patientes et patients, n'en pouvant plus de souffrir, ne s'alimentent plus suffisamment ou pas correctement, Ce qui génère des carences, accroît la fatigue générale et affaiblit encore plus l'organisme. Comment cette maladie, douloureuse et handicapante, peut-elle se vivre quand on a opté pour une alimentation végétale ? C'est la question que j'ai posée à Sheyma, qui a été diagnostiquée en 2011 alors qu'elle finissait le lycée et qu'elle était encore omnivore. Quelques années plus tard, sensibilisée à la souffrance animale grâce aux vidéos de L214, elle décide d'opter pour une alimentation plus végétale. Bonjour Sheyma Saou.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Tout d'abord, merci d'avoir accepté de partager ton expérience dans le dos de la cuillère. Tu es diététicienne nutritionniste depuis 2022 et ancienne ingénieure. Excusez-moi madame.

  • Speaker #1

    Sorry, sorry.

  • Speaker #0

    Tu travailles aujourd'hui dans le service diététique de l'Institut Paoli Calmet à Marseille, qui est un centre de lutte contre le cancer. Tu t'intéresses particulièrement aux alimentations végétales et tu es bénévole auprès de l'AFA-Chrone RCH et tu as été formée à l'alimentation avec une MICI, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, qui regroupe donc la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique RCH.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais commencer, s'il te plaît, par partager avec nous ton parcours personnel en tant que personne végane avec une maladie de Crohn ?

  • Speaker #1

    Donc oui, moi, du coup, j'ai été diagnostiquée en 2011 et j'ai commencé à végétaliser, du coup, à devenir végétarienne en 2015. En fait, j'ai été diagnostiquée... La fin de lycée, donc à cette époque on a tous une alimentation un peu fast-food, riche en glucides, très pauvre en légumes. Et je me rappelle quand j'étais plus jeune, quand j'étais enfant, je triais la coriandre dans les plats de ma mère. Aujourd'hui j'adore ça, je pourrais manger une salade de coriandre en fait. Et donc oui la maladie m'a amenée à me questionner sur mon alimentation. Donc j'ai commencé à essayer de... plus équilibré, d'amener plus de légumes, légumes verts, les fruits, toujours un peu de mal avec les fruits, moins avec les légumes aujourd'hui. Et c'est vrai que du coup, quand j'ai végétalisé mon alimentation et j'ai enlevé tous les produits carnés, j'avais déjà commencé à un peu élargir, puis j'étais à la fac, donc je rencontrais plein de personnes qui venaient pour les études, donc des personnes du Maghreb, Maroc, Algérie, des Tunisiennes. J'ai découvert la cuisine du monde, les plats asiatiques, plats indiens, libanais. Et souvent, on trouve des alternatives végétales très facilement d'ailleurs. Et ça ouvre le palais. Et je pense notamment aux pois chiches. Les pois chiches que j'ai détestées, c'était impossible de les faire manger. Dans le couscous, je les triais. Et le houmous m'a réconciliée avec les pois chiches. Les falafels m'ont réconciliée avec les pois chiches. Et puis on découvre plein de choses, le tofu, une protéine du coup végétale, le bon vrai tofu, n'est-ce pas ? Pendant les périodes de crise, on va essayer de soulager au maximum les symptômes, surtout les douleurs abdominales et les diarrhées. On peut partir sur un régime sans résidus ou pauvre en fibres, pauvre en résidus, qui permettra d'éviter un maximum de sel, on va dire, pour éviter d'aller aux toilettes. Parce qu'en fait, quand on a une poussée de Crohn, on peut aller jusqu'à au moins 20 fois aux toilettes. Ça va être du coup une alimentation. pauvre en fibres alimentaires, qui génèrent les sels, qu'on retrouve dans les sels. Et le fait de les diminuer, ça apporte un confort. Parce qu'en fait, quand les fibres passent dans le tube digestif, ça crée des douleurs. Et faire travailler un organe douloureux, c'est encore plus douloureux. Donc voilà, ça permet de réduire les douleurs, réduire les quantités de sel, mais c'est une alimentation qu'on va essayer de garder au maximum six semaines, parce que c'est une alimentation par contre qui peut générer des carences, des anémies, c'est une alimentation qui est pauvre en vitamines, elle est essentiellement composée de pâtes, de riz, un peu de compote, et de la viande, sans matière grasse. Le régime pauvre en fibres ou sans résidus, surtout le sans résidus en fait, en végétal c'est très compliqué, ça se résume à pâtes, riz, compotes. Pour le pauvre en fibre, on va commencer à retrouver du coup des légumes cuits. Donc en fait, pendant la poussée jusqu'à la rémission, on va adapter l'alimentation sur le temps en fait. Donc on peut par exemple pendant quelques jours, quelques semaines, le temps de se sentir un petit peu mieux, de réduire les quantités de sel, de réduire les douleurs, le temps que le traitement fasse effet aussi en fait. Parce qu'il ne faut pas se dire qu'on va avoir la crise pendant des mois et des mois, même si ça peut arriver. Il y a des traitements derrière qui nous soulagent. Donc, le temps que les traitements fassent effet, on peut partir sur cette alimentation-là et après, petit à petit, augmenter la diversité. Les légumes, on peut les mixer, les cuire, enlever la peau, enlever les pépins, les grains. Tout ça, c'est toute la partie indigeste d'un aliment. Et la pulpe, elle reste plus ou moins digeste. Par exemple, pour la tomate, la pulpe de tomate bien cuite. Après, il y a la question de l'acidité aussi. mais enfin voilà c'est vraiment une adaptation qui est très très riche et variée et elle se fait vraiment cas par cas et moi j'ai fait mes tests toute seule en fait et petit à petit on peut commencer par des petits morceaux crus aussi enfin voilà c'est un jeu de texture et de cuisson donc pour l'alimentation végétale c'est vrai qu'au début ça peut être compliqué déjà que même des personnes qui consomment des produits carnés peuvent être complémentés avec des CNO à l'hôpital. Les personnes végétaliennes peuvent également être dans ce cas de figure. Ça, c'est à votre médecin de voir si c'est nécessaire ou pas. Mais c'est souvent amené, les CNO sont souvent prescrits. Il existe le fameux CNO vegan maintenant. Donc c'est chez Frézubin, on leur fait de la pub là. Frézubin Plant Based Drink, 15 grammes de prot, ça peut aider, franchement. Mais voilà, après on peut aussi élargir au végétarisme. Les œufs passent très bien, les produits laitiers, ça va dépendre aussi, mais les fromages pas durs passent bien. Le tofu, le tofu passe très très bien normalement. Le tofu blanc surtout. Il y a une différence entre la rémission et la poussée pour les légumineuses. C'est vraiment la catégorie d'aliments qui est un peu compliquée. Même si en petite quantité, les lentilles bien cuites, ça peut passer. Mixer, ça peut passer aussi. On peut jouer sur les textures, la cuisson, le trempage. C'est vrai qu'en général, on laisse tremper 12 heures, mais on peut laisser tremper 24 heures en changeant plusieurs fois l'eau. Tu avais parlé de bicarbonate de soude, ça marche bien. Donc on peut mixer, enlever la peau des pois chiches et le mixer. Et du coup, ça donne un petit houmous très smoothie, vraiment tout doux. Et voilà, toujours en petite quantité. On n'est pas obligé d'en manger énormément. On peut en manger en petite quantité, avec autre chose, avec un peu plus de riz, un peu plus de pâtes. Dernière poussée du coup, où j'étais full végétalienne. Ah, j'ai mangé de tout ! Ah, j'ai mangé des haricots rouges. Bon, j'ai un petit peu de douleur, c'est sûr. Mais de toute façon, on souffre. Alors à quoi bon ? Autant manger de tout. Mais par contre, c'est vrai que peut-être ce que je ferais... Bon, maintenant, je suis diététicienne, donc je sais répondre à ces problématiques. Mais pour les personnes qui ne le sont pas, qui ont plein de questions, je pense que si je devais le refaire, je m'orienterais vers une diététicienne ou un médecin formé au Miki. parce qu'il y a des possibilités quand même d'élargir son alimentation et de ne pas rester bloqué sur un régime tout blanc, comme on l'appelle. Parce que c'est frustrant, parce qu'on ne peut plus sortir, on ne peut plus manger en famille. on ne peut plus rien faire en fait. Mais sinon, en période de rémission, la rémission va arriver progressivement. On va essayer d'arriver à une alimentation équilibrée, variée et je dirais entre guillemets normale, parce qu'il n'y a pas d'alimentation normale, mais qui permettrait de couvrir les besoins. et donc ça se passait bien en période de rémission en fait on mange de tout au contraire on pousse les patients à vraiment diversifier au maximum leur alimentation pour justement améliorer leur tolérance pour aussi couvrir leurs besoins et éviter du coup les éventuelles carences mais voilà j'insiste vraiment sur le fait que c'est de se faire aider par un professionnel de santé et surtout de faire attention aussi aux allégations hum tel régime alimentaire peut soigner, alimentation anti-inflammatoire, on peut entendre le jeûne, le gluten sans gluten, et il n'y a aucune étude qui est... Enfin, il n'y a pas de consensus scientifique sur le fait que, par exemple, le gluten pourrait causer les méquis ou... augmenter le risque de poussée, ce genre de choses. Vraiment, le but, c'est d'avoir une alimentation variée au maximum, mais qui vous apporte du confort et qui ne vous met pas en PLS, je dirais. L'association AFA-Groner CH a plusieurs rôles. Sensibiliser le grand public, venir en aide aux patients. Elle a un rôle important dans la recherche. Elle fait de l'accompagnement, elle fait même de l'ETP aussi en ligne. En fait, son site internet est une mine d'or. www.afa.asso.fr L'association est nationale, donc il y a des délégations un peu partout en France. Moi, je suis sur Marseille et avec mes collègues bénévoles, on a quelques actions. Nous avons un atelier prévu avec une école de diététique sur Aix, sur la thématique de Noël. Du coup, on va en fait cuisiner avec les étudiants, les patients, dans les cuisines de l'EDNH d'Aix. et on en a d'autres prévues pour 2024 vous avez également j'en ai pas parlé sur Youtube sur le compte de la FA, des petites vidéos sophrologie, hypnose alimentation vous avez des ateliers qui sont animés par une diététicienne et un patient expert donc vous pouvez préparer des recettes de cuisine en même temps Et il y a des légumes, des fruits, des légumineuses, il y a de tout !

  • Speaker #0

    Bonjour !

  • Speaker #1

    Bonjour ! Maïté, quel est le menu du jour ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que la FA peut faire d'autre ? Oui, pour les personnes concernées, la FA a plusieurs permanences. Une permanence d'une diététicienne, donc c'est le mardi après-midi, une psy, une assistante sociale, donc qui peut répondre aux questions des patients. Et la femme, il lit également pour une meilleure accessibilité des toilettes publiques pour la population générale. C'est une problématique qui ne touche pas que les personnes atteintes de Mickey. Elle peut toucher tout le monde à tout âge de la vie. Vous pouvez vous rendre sur son site internet et vous pouvez adhérer, soutenir par des dons et puis en parler autour de vous.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Chema, de nous avoir donné ce temps pour nous parler de ton expérience et de nous apporter ton témoignage. C'était très précieux et très intéressant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Avec plaisir. J'ai passé un bon moment avec toi, Magali. Merci.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    C'est la fin de cet épisode. J'espère que tu auras pris autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. N'hésite pas à t'abonner pour être averti de chaque nouvelle sortie. Et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée, ça m'aidera beaucoup. Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le dos de la cuillère podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d'en parler autour de toi. A bientôt ! Bonjour, Shaimessa. Attends.

  • Speaker #1

    Ben voilà, on commence par le bêtisier, les gars.

  • Speaker #0

    Non, je vais y aller à la française.

  • Speaker #1

    Oublie l'arabe.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que fait un cheval sur une fraise ?

  • Speaker #0

    Tagada. Moi, la lourdeur, ça me fait peur. C'est mon mojo d'être lourde. Donc, pas de souci. On peut citer la marque.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Fresinus. Fresinus. Excusez-nous. Parce qu'on les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    T'as vu comme je t'ai refilé le bébé ? Vas-y,

  • Speaker #1

    dis comment il s'appelle celui-là. On les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    On a les ubains.

  • Speaker #1

    C'est Frézumain Plant Based Drink à la vanille, s'il vous plaît. Ok,

  • Speaker #0

    merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt. Bon. Oh, punaise. Aïe, aïe, aïe.

  • Speaker #0

    Allez.

Share

Embed

You may also like

Description

Bonjour et bienvenue dans le dos de la cuillère !

Je suis Magali, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales.

Dans cet épisode, je te propose de discuter de la compatibilité ou non d’une alimentation végétale quand on souffre de la maladie de Crohn.

J’en ai profité pour inviter Chaymae Sahou, elle-même atteinte de cette maladie, diététicienne, vegan et bénévole à l’association AFA Crohn-RCH.

La retranscription de cet épisode est disponible dans la partie "Le Dos de la Cuillère - podcast" de mon blog.

📩 Pour échanger avec moi, RDV sur instagram : le.dos.de.la.cuillere.podcast

✍️ Mon site : https://ledosdelacuillere.fr/

🎙️ Ce podcast a été réalisé avec l’aide technique du talentueux Bruno Varea, d’Upload studio : https://upload-studio.com

----

⚕ Site internet de l’association AFA Crohn-RCH : https://www.afa.asso.fr/

🥤Complément nutritionnel oral (CNO) vegan friendly : https://www.fresubin.com/plant-baseddrink 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme. Je te souhaite une bonne écoute ! Diabète, asthme, hypertension, arthrite, dépression. Aujourd'hui en France, nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à vivre, que ce soit aujourd'hui ou lorsque nous serons plus âgés, avec une maladie chronique, c'est-à-dire une maladie de longue durée, évolutive, avec un retentissement sur notre vie quotidienne. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, ou MICI, sont de plus en plus courantes, notamment. Alors que se passe-t-il quand on en souffre et qu'on a choisi d'opter pour une alimentation végétale, réputée compliquée pour la digestion à cause de sa richesse en fibres ? Dans cet épisode, je te propose de discuter de tout ça et d'en profiter pour écouter le témoignage et les réflexions de Sheyma, une personne solaire, et c'est dommage qu'avec le podcast, tu ne puisses pas voir ses yeux rieurs et son sourire chaleureux, qui adore la pâtisserie végétale et qui devient gaga dès qu'elle voit un chat. Atteinte de la maladie de Crohn, diététicienne et végane, elle va nous parler de la compatibilité ou pas de cette maladie avec une alimentation végétale. Mais d'abord, c'est quoi la maladie de Crohn ? Comme je le disais, la maladie de Crohn fait partie des MICI. Ce sont des maladies inflammatoires qui touchent le tube digestif, donc ça peut aller de la bouche à l'anus pour la maladie de Crohn, avec des phases de poussée très douloureuse et invalidante, de durée d'intensité et de fréquence variable, alternées avec des phases de rémission. Elles apparaissent en général chez les jeunes adultes entre 15 et 35 ans, ou alors vers la soixantaine, mais de plus en plus souvent, elles peuvent démarrer dès l'enfance. Si on ne connaît pas précisément la cause de la survenue d'une micchi, car elle est multifactorielle, elle serait la conséquence de trois facteurs. Une prédisposition génétique, un environnement favorisant sa survenue, comme notre mode de vie occidental, et le microbiote. Cette maladie entraîne une anomalie du système immunitaire de l'intestin, qui est censée le protéger en temps normal en créant une inflammation. Sauf que là, l'inflammation est contre-productive, qu'elle dure dans le temps et qu'elle entraîne d'une part des lésions de la muqueuse et d'autre part des symptômes digestifs et parfois même extra-digestifs.

  • Speaker #1

    Eh ben, on n'est pas sortis du sable !

  • Speaker #0

    Parmi ces symptômes, on retrouve diarrhée, maux de ventre, nausées, fatigue, fièvre. Cela peut entraîner des retards de croissance chez les enfants et ados, des carences et chez presque la moitié des patientes et patients, des symptômes extra-digestifs comme des douleurs aux articulations, des uvéites, des aftes, des problèmes de foie, de pancréas, de reins, etc. Comme tu le vois, ces symptômes pas hyper fun se retrouvent dans pas mal d'autres pathologies. Et à ce stade, c'est donc compliqué de savoir s'il s'agit d'une maladie de Crohn ou pas. Pour poser un diagnostic définitif, il faudra faire un bilan biologique complet et surtout une coloscopie qui permettra de visualiser les lésions de la muqueuse, de mesurer l'étendue de la maladie et de faire des prélèvements pour les analyser. Une fois que le diagnostic est posé, un traitement peut être proposé. Il ne permet pas de guérir de la maladie de Crohn, mais il permet de soulager les symptômes, prévenir les complications éventuelles, espacer et raccourcir le plus possible les phases de crise et maintenir un état nutritionnel et une qualité de vie correcte. Il y a donc un traitement de fond pendant les phases de rémission et un traitement de crise pendant les poussées. Ces traitements consistent à des mesures hygiéno-diététiques, comme l'arrêt du tabac, qui est primordial dans le cas d'une maladie de Crohn, une adaptation temporaire de l'alimentation, et le cas échéant, la prise de CNO, qui sont des compléments nutritionnels oraux prescrits par un ou une médecin, pour permettre de couvrir les besoins en énergie et en protéines. Le traitement consiste également à la prise de médicaments pour gérer l'inflammation et soulager les symptômes, et parfois aussi la chirurgie pour retirer les parties du tube digestif trop abîmées ou en cas de complications. Tu t'en doutes, même si les phases de rémission laissent les patientes et patients dans des états de fatigue difficiles à vivre au quotidien, ce sont les phases de crise qui sont les plus dures à gérer. La vie quotidienne est complètement chamboulée, les séjours à l'hôpital parfois inévitables, les nombreux passages aux toilettes sont hyper douloureux et beaucoup de patientes et patients, n'en pouvant plus de souffrir, ne s'alimentent plus suffisamment ou pas correctement, Ce qui génère des carences, accroît la fatigue générale et affaiblit encore plus l'organisme. Comment cette maladie, douloureuse et handicapante, peut-elle se vivre quand on a opté pour une alimentation végétale ? C'est la question que j'ai posée à Sheyma, qui a été diagnostiquée en 2011 alors qu'elle finissait le lycée et qu'elle était encore omnivore. Quelques années plus tard, sensibilisée à la souffrance animale grâce aux vidéos de L214, elle décide d'opter pour une alimentation plus végétale. Bonjour Sheyma Saou.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Tout d'abord, merci d'avoir accepté de partager ton expérience dans le dos de la cuillère. Tu es diététicienne nutritionniste depuis 2022 et ancienne ingénieure. Excusez-moi madame.

  • Speaker #1

    Sorry, sorry.

  • Speaker #0

    Tu travailles aujourd'hui dans le service diététique de l'Institut Paoli Calmet à Marseille, qui est un centre de lutte contre le cancer. Tu t'intéresses particulièrement aux alimentations végétales et tu es bénévole auprès de l'AFA-Chrone RCH et tu as été formée à l'alimentation avec une MICI, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, qui regroupe donc la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique RCH.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais commencer, s'il te plaît, par partager avec nous ton parcours personnel en tant que personne végane avec une maladie de Crohn ?

  • Speaker #1

    Donc oui, moi, du coup, j'ai été diagnostiquée en 2011 et j'ai commencé à végétaliser, du coup, à devenir végétarienne en 2015. En fait, j'ai été diagnostiquée... La fin de lycée, donc à cette époque on a tous une alimentation un peu fast-food, riche en glucides, très pauvre en légumes. Et je me rappelle quand j'étais plus jeune, quand j'étais enfant, je triais la coriandre dans les plats de ma mère. Aujourd'hui j'adore ça, je pourrais manger une salade de coriandre en fait. Et donc oui la maladie m'a amenée à me questionner sur mon alimentation. Donc j'ai commencé à essayer de... plus équilibré, d'amener plus de légumes, légumes verts, les fruits, toujours un peu de mal avec les fruits, moins avec les légumes aujourd'hui. Et c'est vrai que du coup, quand j'ai végétalisé mon alimentation et j'ai enlevé tous les produits carnés, j'avais déjà commencé à un peu élargir, puis j'étais à la fac, donc je rencontrais plein de personnes qui venaient pour les études, donc des personnes du Maghreb, Maroc, Algérie, des Tunisiennes. J'ai découvert la cuisine du monde, les plats asiatiques, plats indiens, libanais. Et souvent, on trouve des alternatives végétales très facilement d'ailleurs. Et ça ouvre le palais. Et je pense notamment aux pois chiches. Les pois chiches que j'ai détestées, c'était impossible de les faire manger. Dans le couscous, je les triais. Et le houmous m'a réconciliée avec les pois chiches. Les falafels m'ont réconciliée avec les pois chiches. Et puis on découvre plein de choses, le tofu, une protéine du coup végétale, le bon vrai tofu, n'est-ce pas ? Pendant les périodes de crise, on va essayer de soulager au maximum les symptômes, surtout les douleurs abdominales et les diarrhées. On peut partir sur un régime sans résidus ou pauvre en fibres, pauvre en résidus, qui permettra d'éviter un maximum de sel, on va dire, pour éviter d'aller aux toilettes. Parce qu'en fait, quand on a une poussée de Crohn, on peut aller jusqu'à au moins 20 fois aux toilettes. Ça va être du coup une alimentation. pauvre en fibres alimentaires, qui génèrent les sels, qu'on retrouve dans les sels. Et le fait de les diminuer, ça apporte un confort. Parce qu'en fait, quand les fibres passent dans le tube digestif, ça crée des douleurs. Et faire travailler un organe douloureux, c'est encore plus douloureux. Donc voilà, ça permet de réduire les douleurs, réduire les quantités de sel, mais c'est une alimentation qu'on va essayer de garder au maximum six semaines, parce que c'est une alimentation par contre qui peut générer des carences, des anémies, c'est une alimentation qui est pauvre en vitamines, elle est essentiellement composée de pâtes, de riz, un peu de compote, et de la viande, sans matière grasse. Le régime pauvre en fibres ou sans résidus, surtout le sans résidus en fait, en végétal c'est très compliqué, ça se résume à pâtes, riz, compotes. Pour le pauvre en fibre, on va commencer à retrouver du coup des légumes cuits. Donc en fait, pendant la poussée jusqu'à la rémission, on va adapter l'alimentation sur le temps en fait. Donc on peut par exemple pendant quelques jours, quelques semaines, le temps de se sentir un petit peu mieux, de réduire les quantités de sel, de réduire les douleurs, le temps que le traitement fasse effet aussi en fait. Parce qu'il ne faut pas se dire qu'on va avoir la crise pendant des mois et des mois, même si ça peut arriver. Il y a des traitements derrière qui nous soulagent. Donc, le temps que les traitements fassent effet, on peut partir sur cette alimentation-là et après, petit à petit, augmenter la diversité. Les légumes, on peut les mixer, les cuire, enlever la peau, enlever les pépins, les grains. Tout ça, c'est toute la partie indigeste d'un aliment. Et la pulpe, elle reste plus ou moins digeste. Par exemple, pour la tomate, la pulpe de tomate bien cuite. Après, il y a la question de l'acidité aussi. mais enfin voilà c'est vraiment une adaptation qui est très très riche et variée et elle se fait vraiment cas par cas et moi j'ai fait mes tests toute seule en fait et petit à petit on peut commencer par des petits morceaux crus aussi enfin voilà c'est un jeu de texture et de cuisson donc pour l'alimentation végétale c'est vrai qu'au début ça peut être compliqué déjà que même des personnes qui consomment des produits carnés peuvent être complémentés avec des CNO à l'hôpital. Les personnes végétaliennes peuvent également être dans ce cas de figure. Ça, c'est à votre médecin de voir si c'est nécessaire ou pas. Mais c'est souvent amené, les CNO sont souvent prescrits. Il existe le fameux CNO vegan maintenant. Donc c'est chez Frézubin, on leur fait de la pub là. Frézubin Plant Based Drink, 15 grammes de prot, ça peut aider, franchement. Mais voilà, après on peut aussi élargir au végétarisme. Les œufs passent très bien, les produits laitiers, ça va dépendre aussi, mais les fromages pas durs passent bien. Le tofu, le tofu passe très très bien normalement. Le tofu blanc surtout. Il y a une différence entre la rémission et la poussée pour les légumineuses. C'est vraiment la catégorie d'aliments qui est un peu compliquée. Même si en petite quantité, les lentilles bien cuites, ça peut passer. Mixer, ça peut passer aussi. On peut jouer sur les textures, la cuisson, le trempage. C'est vrai qu'en général, on laisse tremper 12 heures, mais on peut laisser tremper 24 heures en changeant plusieurs fois l'eau. Tu avais parlé de bicarbonate de soude, ça marche bien. Donc on peut mixer, enlever la peau des pois chiches et le mixer. Et du coup, ça donne un petit houmous très smoothie, vraiment tout doux. Et voilà, toujours en petite quantité. On n'est pas obligé d'en manger énormément. On peut en manger en petite quantité, avec autre chose, avec un peu plus de riz, un peu plus de pâtes. Dernière poussée du coup, où j'étais full végétalienne. Ah, j'ai mangé de tout ! Ah, j'ai mangé des haricots rouges. Bon, j'ai un petit peu de douleur, c'est sûr. Mais de toute façon, on souffre. Alors à quoi bon ? Autant manger de tout. Mais par contre, c'est vrai que peut-être ce que je ferais... Bon, maintenant, je suis diététicienne, donc je sais répondre à ces problématiques. Mais pour les personnes qui ne le sont pas, qui ont plein de questions, je pense que si je devais le refaire, je m'orienterais vers une diététicienne ou un médecin formé au Miki. parce qu'il y a des possibilités quand même d'élargir son alimentation et de ne pas rester bloqué sur un régime tout blanc, comme on l'appelle. Parce que c'est frustrant, parce qu'on ne peut plus sortir, on ne peut plus manger en famille. on ne peut plus rien faire en fait. Mais sinon, en période de rémission, la rémission va arriver progressivement. On va essayer d'arriver à une alimentation équilibrée, variée et je dirais entre guillemets normale, parce qu'il n'y a pas d'alimentation normale, mais qui permettrait de couvrir les besoins. et donc ça se passait bien en période de rémission en fait on mange de tout au contraire on pousse les patients à vraiment diversifier au maximum leur alimentation pour justement améliorer leur tolérance pour aussi couvrir leurs besoins et éviter du coup les éventuelles carences mais voilà j'insiste vraiment sur le fait que c'est de se faire aider par un professionnel de santé et surtout de faire attention aussi aux allégations hum tel régime alimentaire peut soigner, alimentation anti-inflammatoire, on peut entendre le jeûne, le gluten sans gluten, et il n'y a aucune étude qui est... Enfin, il n'y a pas de consensus scientifique sur le fait que, par exemple, le gluten pourrait causer les méquis ou... augmenter le risque de poussée, ce genre de choses. Vraiment, le but, c'est d'avoir une alimentation variée au maximum, mais qui vous apporte du confort et qui ne vous met pas en PLS, je dirais. L'association AFA-Groner CH a plusieurs rôles. Sensibiliser le grand public, venir en aide aux patients. Elle a un rôle important dans la recherche. Elle fait de l'accompagnement, elle fait même de l'ETP aussi en ligne. En fait, son site internet est une mine d'or. www.afa.asso.fr L'association est nationale, donc il y a des délégations un peu partout en France. Moi, je suis sur Marseille et avec mes collègues bénévoles, on a quelques actions. Nous avons un atelier prévu avec une école de diététique sur Aix, sur la thématique de Noël. Du coup, on va en fait cuisiner avec les étudiants, les patients, dans les cuisines de l'EDNH d'Aix. et on en a d'autres prévues pour 2024 vous avez également j'en ai pas parlé sur Youtube sur le compte de la FA, des petites vidéos sophrologie, hypnose alimentation vous avez des ateliers qui sont animés par une diététicienne et un patient expert donc vous pouvez préparer des recettes de cuisine en même temps Et il y a des légumes, des fruits, des légumineuses, il y a de tout !

  • Speaker #0

    Bonjour !

  • Speaker #1

    Bonjour ! Maïté, quel est le menu du jour ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que la FA peut faire d'autre ? Oui, pour les personnes concernées, la FA a plusieurs permanences. Une permanence d'une diététicienne, donc c'est le mardi après-midi, une psy, une assistante sociale, donc qui peut répondre aux questions des patients. Et la femme, il lit également pour une meilleure accessibilité des toilettes publiques pour la population générale. C'est une problématique qui ne touche pas que les personnes atteintes de Mickey. Elle peut toucher tout le monde à tout âge de la vie. Vous pouvez vous rendre sur son site internet et vous pouvez adhérer, soutenir par des dons et puis en parler autour de vous.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Chema, de nous avoir donné ce temps pour nous parler de ton expérience et de nous apporter ton témoignage. C'était très précieux et très intéressant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Avec plaisir. J'ai passé un bon moment avec toi, Magali. Merci.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    C'est la fin de cet épisode. J'espère que tu auras pris autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. N'hésite pas à t'abonner pour être averti de chaque nouvelle sortie. Et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée, ça m'aidera beaucoup. Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le dos de la cuillère podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d'en parler autour de toi. A bientôt ! Bonjour, Shaimessa. Attends.

  • Speaker #1

    Ben voilà, on commence par le bêtisier, les gars.

  • Speaker #0

    Non, je vais y aller à la française.

  • Speaker #1

    Oublie l'arabe.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que fait un cheval sur une fraise ?

  • Speaker #0

    Tagada. Moi, la lourdeur, ça me fait peur. C'est mon mojo d'être lourde. Donc, pas de souci. On peut citer la marque.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Fresinus. Fresinus. Excusez-nous. Parce qu'on les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    T'as vu comme je t'ai refilé le bébé ? Vas-y,

  • Speaker #1

    dis comment il s'appelle celui-là. On les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    On a les ubains.

  • Speaker #1

    C'est Frézumain Plant Based Drink à la vanille, s'il vous plaît. Ok,

  • Speaker #0

    merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt. Bon. Oh, punaise. Aïe, aïe, aïe.

  • Speaker #0

    Allez.

Description

Bonjour et bienvenue dans le dos de la cuillère !

Je suis Magali, diététicienne-nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales.

Dans cet épisode, je te propose de discuter de la compatibilité ou non d’une alimentation végétale quand on souffre de la maladie de Crohn.

J’en ai profité pour inviter Chaymae Sahou, elle-même atteinte de cette maladie, diététicienne, vegan et bénévole à l’association AFA Crohn-RCH.

La retranscription de cet épisode est disponible dans la partie "Le Dos de la Cuillère - podcast" de mon blog.

📩 Pour échanger avec moi, RDV sur instagram : le.dos.de.la.cuillere.podcast

✍️ Mon site : https://ledosdelacuillere.fr/

🎙️ Ce podcast a été réalisé avec l’aide technique du talentueux Bruno Varea, d’Upload studio : https://upload-studio.com

----

⚕ Site internet de l’association AFA Crohn-RCH : https://www.afa.asso.fr/

🥤Complément nutritionnel oral (CNO) vegan friendly : https://www.fresubin.com/plant-baseddrink 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue dans le dos de la cuillère. Je suis Magali, diététicienne nutritionniste spécialisée dans les alimentations végétales. Ce podcast a pour but de partager mes expériences, mes rencontres et mes réflexions sur la diététique et le véganisme. Je te souhaite une bonne écoute ! Diabète, asthme, hypertension, arthrite, dépression. Aujourd'hui en France, nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à vivre, que ce soit aujourd'hui ou lorsque nous serons plus âgés, avec une maladie chronique, c'est-à-dire une maladie de longue durée, évolutive, avec un retentissement sur notre vie quotidienne. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, ou MICI, sont de plus en plus courantes, notamment. Alors que se passe-t-il quand on en souffre et qu'on a choisi d'opter pour une alimentation végétale, réputée compliquée pour la digestion à cause de sa richesse en fibres ? Dans cet épisode, je te propose de discuter de tout ça et d'en profiter pour écouter le témoignage et les réflexions de Sheyma, une personne solaire, et c'est dommage qu'avec le podcast, tu ne puisses pas voir ses yeux rieurs et son sourire chaleureux, qui adore la pâtisserie végétale et qui devient gaga dès qu'elle voit un chat. Atteinte de la maladie de Crohn, diététicienne et végane, elle va nous parler de la compatibilité ou pas de cette maladie avec une alimentation végétale. Mais d'abord, c'est quoi la maladie de Crohn ? Comme je le disais, la maladie de Crohn fait partie des MICI. Ce sont des maladies inflammatoires qui touchent le tube digestif, donc ça peut aller de la bouche à l'anus pour la maladie de Crohn, avec des phases de poussée très douloureuse et invalidante, de durée d'intensité et de fréquence variable, alternées avec des phases de rémission. Elles apparaissent en général chez les jeunes adultes entre 15 et 35 ans, ou alors vers la soixantaine, mais de plus en plus souvent, elles peuvent démarrer dès l'enfance. Si on ne connaît pas précisément la cause de la survenue d'une micchi, car elle est multifactorielle, elle serait la conséquence de trois facteurs. Une prédisposition génétique, un environnement favorisant sa survenue, comme notre mode de vie occidental, et le microbiote. Cette maladie entraîne une anomalie du système immunitaire de l'intestin, qui est censée le protéger en temps normal en créant une inflammation. Sauf que là, l'inflammation est contre-productive, qu'elle dure dans le temps et qu'elle entraîne d'une part des lésions de la muqueuse et d'autre part des symptômes digestifs et parfois même extra-digestifs.

  • Speaker #1

    Eh ben, on n'est pas sortis du sable !

  • Speaker #0

    Parmi ces symptômes, on retrouve diarrhée, maux de ventre, nausées, fatigue, fièvre. Cela peut entraîner des retards de croissance chez les enfants et ados, des carences et chez presque la moitié des patientes et patients, des symptômes extra-digestifs comme des douleurs aux articulations, des uvéites, des aftes, des problèmes de foie, de pancréas, de reins, etc. Comme tu le vois, ces symptômes pas hyper fun se retrouvent dans pas mal d'autres pathologies. Et à ce stade, c'est donc compliqué de savoir s'il s'agit d'une maladie de Crohn ou pas. Pour poser un diagnostic définitif, il faudra faire un bilan biologique complet et surtout une coloscopie qui permettra de visualiser les lésions de la muqueuse, de mesurer l'étendue de la maladie et de faire des prélèvements pour les analyser. Une fois que le diagnostic est posé, un traitement peut être proposé. Il ne permet pas de guérir de la maladie de Crohn, mais il permet de soulager les symptômes, prévenir les complications éventuelles, espacer et raccourcir le plus possible les phases de crise et maintenir un état nutritionnel et une qualité de vie correcte. Il y a donc un traitement de fond pendant les phases de rémission et un traitement de crise pendant les poussées. Ces traitements consistent à des mesures hygiéno-diététiques, comme l'arrêt du tabac, qui est primordial dans le cas d'une maladie de Crohn, une adaptation temporaire de l'alimentation, et le cas échéant, la prise de CNO, qui sont des compléments nutritionnels oraux prescrits par un ou une médecin, pour permettre de couvrir les besoins en énergie et en protéines. Le traitement consiste également à la prise de médicaments pour gérer l'inflammation et soulager les symptômes, et parfois aussi la chirurgie pour retirer les parties du tube digestif trop abîmées ou en cas de complications. Tu t'en doutes, même si les phases de rémission laissent les patientes et patients dans des états de fatigue difficiles à vivre au quotidien, ce sont les phases de crise qui sont les plus dures à gérer. La vie quotidienne est complètement chamboulée, les séjours à l'hôpital parfois inévitables, les nombreux passages aux toilettes sont hyper douloureux et beaucoup de patientes et patients, n'en pouvant plus de souffrir, ne s'alimentent plus suffisamment ou pas correctement, Ce qui génère des carences, accroît la fatigue générale et affaiblit encore plus l'organisme. Comment cette maladie, douloureuse et handicapante, peut-elle se vivre quand on a opté pour une alimentation végétale ? C'est la question que j'ai posée à Sheyma, qui a été diagnostiquée en 2011 alors qu'elle finissait le lycée et qu'elle était encore omnivore. Quelques années plus tard, sensibilisée à la souffrance animale grâce aux vidéos de L214, elle décide d'opter pour une alimentation plus végétale. Bonjour Sheyma Saou.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Tout d'abord, merci d'avoir accepté de partager ton expérience dans le dos de la cuillère. Tu es diététicienne nutritionniste depuis 2022 et ancienne ingénieure. Excusez-moi madame.

  • Speaker #1

    Sorry, sorry.

  • Speaker #0

    Tu travailles aujourd'hui dans le service diététique de l'Institut Paoli Calmet à Marseille, qui est un centre de lutte contre le cancer. Tu t'intéresses particulièrement aux alimentations végétales et tu es bénévole auprès de l'AFA-Chrone RCH et tu as été formée à l'alimentation avec une MICI, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, qui regroupe donc la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique RCH.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais commencer, s'il te plaît, par partager avec nous ton parcours personnel en tant que personne végane avec une maladie de Crohn ?

  • Speaker #1

    Donc oui, moi, du coup, j'ai été diagnostiquée en 2011 et j'ai commencé à végétaliser, du coup, à devenir végétarienne en 2015. En fait, j'ai été diagnostiquée... La fin de lycée, donc à cette époque on a tous une alimentation un peu fast-food, riche en glucides, très pauvre en légumes. Et je me rappelle quand j'étais plus jeune, quand j'étais enfant, je triais la coriandre dans les plats de ma mère. Aujourd'hui j'adore ça, je pourrais manger une salade de coriandre en fait. Et donc oui la maladie m'a amenée à me questionner sur mon alimentation. Donc j'ai commencé à essayer de... plus équilibré, d'amener plus de légumes, légumes verts, les fruits, toujours un peu de mal avec les fruits, moins avec les légumes aujourd'hui. Et c'est vrai que du coup, quand j'ai végétalisé mon alimentation et j'ai enlevé tous les produits carnés, j'avais déjà commencé à un peu élargir, puis j'étais à la fac, donc je rencontrais plein de personnes qui venaient pour les études, donc des personnes du Maghreb, Maroc, Algérie, des Tunisiennes. J'ai découvert la cuisine du monde, les plats asiatiques, plats indiens, libanais. Et souvent, on trouve des alternatives végétales très facilement d'ailleurs. Et ça ouvre le palais. Et je pense notamment aux pois chiches. Les pois chiches que j'ai détestées, c'était impossible de les faire manger. Dans le couscous, je les triais. Et le houmous m'a réconciliée avec les pois chiches. Les falafels m'ont réconciliée avec les pois chiches. Et puis on découvre plein de choses, le tofu, une protéine du coup végétale, le bon vrai tofu, n'est-ce pas ? Pendant les périodes de crise, on va essayer de soulager au maximum les symptômes, surtout les douleurs abdominales et les diarrhées. On peut partir sur un régime sans résidus ou pauvre en fibres, pauvre en résidus, qui permettra d'éviter un maximum de sel, on va dire, pour éviter d'aller aux toilettes. Parce qu'en fait, quand on a une poussée de Crohn, on peut aller jusqu'à au moins 20 fois aux toilettes. Ça va être du coup une alimentation. pauvre en fibres alimentaires, qui génèrent les sels, qu'on retrouve dans les sels. Et le fait de les diminuer, ça apporte un confort. Parce qu'en fait, quand les fibres passent dans le tube digestif, ça crée des douleurs. Et faire travailler un organe douloureux, c'est encore plus douloureux. Donc voilà, ça permet de réduire les douleurs, réduire les quantités de sel, mais c'est une alimentation qu'on va essayer de garder au maximum six semaines, parce que c'est une alimentation par contre qui peut générer des carences, des anémies, c'est une alimentation qui est pauvre en vitamines, elle est essentiellement composée de pâtes, de riz, un peu de compote, et de la viande, sans matière grasse. Le régime pauvre en fibres ou sans résidus, surtout le sans résidus en fait, en végétal c'est très compliqué, ça se résume à pâtes, riz, compotes. Pour le pauvre en fibre, on va commencer à retrouver du coup des légumes cuits. Donc en fait, pendant la poussée jusqu'à la rémission, on va adapter l'alimentation sur le temps en fait. Donc on peut par exemple pendant quelques jours, quelques semaines, le temps de se sentir un petit peu mieux, de réduire les quantités de sel, de réduire les douleurs, le temps que le traitement fasse effet aussi en fait. Parce qu'il ne faut pas se dire qu'on va avoir la crise pendant des mois et des mois, même si ça peut arriver. Il y a des traitements derrière qui nous soulagent. Donc, le temps que les traitements fassent effet, on peut partir sur cette alimentation-là et après, petit à petit, augmenter la diversité. Les légumes, on peut les mixer, les cuire, enlever la peau, enlever les pépins, les grains. Tout ça, c'est toute la partie indigeste d'un aliment. Et la pulpe, elle reste plus ou moins digeste. Par exemple, pour la tomate, la pulpe de tomate bien cuite. Après, il y a la question de l'acidité aussi. mais enfin voilà c'est vraiment une adaptation qui est très très riche et variée et elle se fait vraiment cas par cas et moi j'ai fait mes tests toute seule en fait et petit à petit on peut commencer par des petits morceaux crus aussi enfin voilà c'est un jeu de texture et de cuisson donc pour l'alimentation végétale c'est vrai qu'au début ça peut être compliqué déjà que même des personnes qui consomment des produits carnés peuvent être complémentés avec des CNO à l'hôpital. Les personnes végétaliennes peuvent également être dans ce cas de figure. Ça, c'est à votre médecin de voir si c'est nécessaire ou pas. Mais c'est souvent amené, les CNO sont souvent prescrits. Il existe le fameux CNO vegan maintenant. Donc c'est chez Frézubin, on leur fait de la pub là. Frézubin Plant Based Drink, 15 grammes de prot, ça peut aider, franchement. Mais voilà, après on peut aussi élargir au végétarisme. Les œufs passent très bien, les produits laitiers, ça va dépendre aussi, mais les fromages pas durs passent bien. Le tofu, le tofu passe très très bien normalement. Le tofu blanc surtout. Il y a une différence entre la rémission et la poussée pour les légumineuses. C'est vraiment la catégorie d'aliments qui est un peu compliquée. Même si en petite quantité, les lentilles bien cuites, ça peut passer. Mixer, ça peut passer aussi. On peut jouer sur les textures, la cuisson, le trempage. C'est vrai qu'en général, on laisse tremper 12 heures, mais on peut laisser tremper 24 heures en changeant plusieurs fois l'eau. Tu avais parlé de bicarbonate de soude, ça marche bien. Donc on peut mixer, enlever la peau des pois chiches et le mixer. Et du coup, ça donne un petit houmous très smoothie, vraiment tout doux. Et voilà, toujours en petite quantité. On n'est pas obligé d'en manger énormément. On peut en manger en petite quantité, avec autre chose, avec un peu plus de riz, un peu plus de pâtes. Dernière poussée du coup, où j'étais full végétalienne. Ah, j'ai mangé de tout ! Ah, j'ai mangé des haricots rouges. Bon, j'ai un petit peu de douleur, c'est sûr. Mais de toute façon, on souffre. Alors à quoi bon ? Autant manger de tout. Mais par contre, c'est vrai que peut-être ce que je ferais... Bon, maintenant, je suis diététicienne, donc je sais répondre à ces problématiques. Mais pour les personnes qui ne le sont pas, qui ont plein de questions, je pense que si je devais le refaire, je m'orienterais vers une diététicienne ou un médecin formé au Miki. parce qu'il y a des possibilités quand même d'élargir son alimentation et de ne pas rester bloqué sur un régime tout blanc, comme on l'appelle. Parce que c'est frustrant, parce qu'on ne peut plus sortir, on ne peut plus manger en famille. on ne peut plus rien faire en fait. Mais sinon, en période de rémission, la rémission va arriver progressivement. On va essayer d'arriver à une alimentation équilibrée, variée et je dirais entre guillemets normale, parce qu'il n'y a pas d'alimentation normale, mais qui permettrait de couvrir les besoins. et donc ça se passait bien en période de rémission en fait on mange de tout au contraire on pousse les patients à vraiment diversifier au maximum leur alimentation pour justement améliorer leur tolérance pour aussi couvrir leurs besoins et éviter du coup les éventuelles carences mais voilà j'insiste vraiment sur le fait que c'est de se faire aider par un professionnel de santé et surtout de faire attention aussi aux allégations hum tel régime alimentaire peut soigner, alimentation anti-inflammatoire, on peut entendre le jeûne, le gluten sans gluten, et il n'y a aucune étude qui est... Enfin, il n'y a pas de consensus scientifique sur le fait que, par exemple, le gluten pourrait causer les méquis ou... augmenter le risque de poussée, ce genre de choses. Vraiment, le but, c'est d'avoir une alimentation variée au maximum, mais qui vous apporte du confort et qui ne vous met pas en PLS, je dirais. L'association AFA-Groner CH a plusieurs rôles. Sensibiliser le grand public, venir en aide aux patients. Elle a un rôle important dans la recherche. Elle fait de l'accompagnement, elle fait même de l'ETP aussi en ligne. En fait, son site internet est une mine d'or. www.afa.asso.fr L'association est nationale, donc il y a des délégations un peu partout en France. Moi, je suis sur Marseille et avec mes collègues bénévoles, on a quelques actions. Nous avons un atelier prévu avec une école de diététique sur Aix, sur la thématique de Noël. Du coup, on va en fait cuisiner avec les étudiants, les patients, dans les cuisines de l'EDNH d'Aix. et on en a d'autres prévues pour 2024 vous avez également j'en ai pas parlé sur Youtube sur le compte de la FA, des petites vidéos sophrologie, hypnose alimentation vous avez des ateliers qui sont animés par une diététicienne et un patient expert donc vous pouvez préparer des recettes de cuisine en même temps Et il y a des légumes, des fruits, des légumineuses, il y a de tout !

  • Speaker #0

    Bonjour !

  • Speaker #1

    Bonjour ! Maïté, quel est le menu du jour ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que la FA peut faire d'autre ? Oui, pour les personnes concernées, la FA a plusieurs permanences. Une permanence d'une diététicienne, donc c'est le mardi après-midi, une psy, une assistante sociale, donc qui peut répondre aux questions des patients. Et la femme, il lit également pour une meilleure accessibilité des toilettes publiques pour la population générale. C'est une problématique qui ne touche pas que les personnes atteintes de Mickey. Elle peut toucher tout le monde à tout âge de la vie. Vous pouvez vous rendre sur son site internet et vous pouvez adhérer, soutenir par des dons et puis en parler autour de vous.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Chema, de nous avoir donné ce temps pour nous parler de ton expérience et de nous apporter ton témoignage. C'était très précieux et très intéressant.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Avec plaisir. J'ai passé un bon moment avec toi, Magali. Merci.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #0

    C'est la fin de cet épisode. J'espère que tu auras pris autant de plaisir à l'écouter que moi à le produire. N'hésite pas à t'abonner pour être averti de chaque nouvelle sortie. Et si tu le souhaites, tu peux laisser un avis sur ta plateforme d'écoute préférée, ça m'aidera beaucoup. Si tu as des questions ou que tu souhaites échanger, tu peux aussi me retrouver sur Instagram sur ma page le dos de la cuillère podcast. Et bien sûr, si tu penses que ce podcast pourrait aussi intéresser ton entourage, ne te retiens surtout pas de le partager et d'en parler autour de toi. A bientôt ! Bonjour, Shaimessa. Attends.

  • Speaker #1

    Ben voilà, on commence par le bêtisier, les gars.

  • Speaker #0

    Non, je vais y aller à la française.

  • Speaker #1

    Oublie l'arabe.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que fait un cheval sur une fraise ?

  • Speaker #0

    Tagada. Moi, la lourdeur, ça me fait peur. C'est mon mojo d'être lourde. Donc, pas de souci. On peut citer la marque.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est Fresinus. Fresinus. Excusez-nous. Parce qu'on les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    T'as vu comme je t'ai refilé le bébé ? Vas-y,

  • Speaker #1

    dis comment il s'appelle celui-là. On les a à l'IPC.

  • Speaker #0

    On a les ubains.

  • Speaker #1

    C'est Frézumain Plant Based Drink à la vanille, s'il vous plaît. Ok,

  • Speaker #0

    merci. À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt. Bon. Oh, punaise. Aïe, aïe, aïe.

  • Speaker #0

    Allez.

Share

Embed

You may also like