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Live du 12/03 : "BLOOMEA : UN CABINET 100% FEMININ !" avec Laetitia, dirigeante du cabinet 🌺 cover
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L'heure du bilan ! : Le Live HappyCab by VDC

Live du 12/03 : "BLOOMEA : UN CABINET 100% FEMININ !" avec Laetitia, dirigeante du cabinet 🌺

Live du 12/03 : "BLOOMEA : UN CABINET 100% FEMININ !" avec Laetitia, dirigeante du cabinet 🌺

48min |13/03/2025
Play
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Description

Cette semaine, nous avons eu le plaisir d'accueillir Laetitia, dirigeante du cabinet Bloomea, pour découvrir son histoire inspirante ainsi que celle de son cabinet innovant🌟💡


Au programme de ce replay :

- Les défis et avantages d’un cabinet 100% féminin

- L’approche unique de BLOOMEA pour accompagner ses clients

- Des conseils pour les femmes entrepreneures dans le secteur de l’expertise comptable.


Rejoignez nous chaque semaine en LIVE sur Instagram avec nos invités pour aborder des sujets sur la compta & le social 💙


Tout cela accompagné de questions de la communauté, posées en direct, et auxquelles on répond sans détour !


Bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, j'espère que tout le monde va bien, vous avez l'habitude, comme toujours, même si là il y a une petite exception, tous les mercredis à 18h30, là il est 17h30, c'est la petite exception, mais sinon vous avez l'habitude, c'est tous les mercredis à 18h30. On se retrouve pour un live VDC où on va aborder différents sujets, en l'occurrence un sujet hyper pertinent, hyper intéressant, où on va recevoir notamment l'expert comptable du cabinet Bluméa, et le thème il est très simple, Bluméa, un cabinet... 100% féminin, évidemment ce sera disponible aussi en replay. Voilà, voilà. Donc là, je viens d'accepter le cabinet Blumeya, donc là, normalement... Hello !

  • Speaker #1

    Bonjour Ryan !

  • Speaker #0

    Hello, hello, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ouais, très bien, très bien. Très, très heureux de t'avoir.

  • Speaker #1

    Eh ben écoute, c'est réciproque. Très contente. plein avec vous ce soir.

  • Speaker #0

    Trop cool, c'est magnifique. Franchement, c'est top. Le sujet, il est génial. À l'ordre du jour,

  • Speaker #1

    on est dans la semaine du droit des femmes, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. C'est exactement ça. Ça fait un moment maintenant que vous êtes client chez Apikab. Je vous le dis aussi. Et on a pu voir tout ce que vous faites en interne. Vous avez pu recruter de merveilleuses jeunes femmes. Ce n'est pas pour faire la pub d'Apikab, c'est simplement pour le dire. Et on a vu aussi ce que vous avez mis sur votre page applicable. On voit comment est-ce que vous communiquez sur vos réseaux. Et on s'est dit que c'était hyper cool que de vous avoir. Donc, encore une fois, très heureux de t'avoir avec nous.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est super. Effectivement, on est chez applicable depuis un petit moment, mais on parlait sûrement. On est ravis parce qu'on a trouvé deux perles formidables et on espère faire un joli collier bientôt.

  • Speaker #0

    Magnifique. Est-ce que tu pourrais déjà, Laetitia, peut-être nous en dire plus sur toi, qui tu es, quel a été ton ton parcours avant effectivement de créer le cabinet Bluméa sur lequel on reviendra après.

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un parcours scolairement assez classique d'expert comptable, j'ai passé mon DECF, à l'époque ça s'appelait encore comme ça, mais j'étais le dernier, la dernière mouture du DECF en 2005, j'ai intégré un premier cabinet où j'ai fait mon stage d'expertise comptable, et puis ensuite un second cabinet là où j'ai rencontré mon associé aujourd'hui. où je suis restée 6 ans et 8 ans. Et puis, en 2019, on a créé Blumea avec mon associé actuel.

  • Speaker #0

    Trop cool. Vous êtes connue dans un autre cabinet.

  • Speaker #1

    Alors, on s'est connues dans un autre cabinet où on travaillait pendant 8 ans ensemble. J'étais la manager de l'équipe et elle, c'était la superviseur de l'équipe. Un cabinet d'une taille d'une centaine de personnes avec plein d'associés hommes. Ça se passait très bien, mais à un moment donné, en 2018, Morgane, elle a été diplômée. Et puis, ça faisait un petit moment qu'elle me taquinait un peu. Moi, je sortais de mon deuxième congé maths. Et puis, je me suis dit, tiens, on va aller voir ailleurs. Je passais deux, trois entretiens. Et en fait, je me suis dit, non, il faut que je bosse avec elle. Ce n'est pas possible, je ne peux pas partir sans elle.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    voilà. Mais il n'y avait rien qui nous correspondait. Donc, on s'est dit, allez, page blanche, on y va.

  • Speaker #0

    Wow, trop cool. Trop cool. Très, très belle histoire d'amitié. C'est magnifique.

  • Speaker #1

    Ça fait. Voilà. Et de mariage après, parce que vraiment, on vit ça comme un mariage.

  • Speaker #0

    Je suis passé par là et je peux te le confirmer. C'est clairement un mariage parce qu'on passe souvent plus de temps avec son associé qu'avec le reste de sa famille. Donc, c'est clairement un mariage.

  • Speaker #1

    Oui, je ne compte pas, mais très, très, très probablement, oui.

  • Speaker #0

    Top. Et donc, du coup, après, est-ce que tu peux peut-être justement nous en dire davantage sur… Ben voilà, du coup, ça fait une belle transition sur lequel dit Bluméa, comment est-ce que c'est né. Est-ce que d'ailleurs… je poserai peut-être la question après, mais elle est intéressante. Peut-être que je te la pose maintenant et après tu nous diras comment est-ce que tu as créé le cabinet. D'où est venu ce nom que je trouve génial ? Est-ce que vous l'avez eu depuis le début ?

  • Speaker #1

    Non, au début on a eu un autre nom. Tu sais, on donne toujours plein de conseils à nos clients. Souvent, c'est les cordonniers les plus mal chaussés. Le temps qu'on dépose le nom, les avocats nous ont dit « non, c'est nous » . Nous d'abord. Donc voilà, on a changé de nom au bout d'un an, on s'est dit qu'est-ce qu'on va faire ? Non, allez, on change tout, ça fait qu'un an qu'on est créé. Et voilà comment est né le nom Bluméa, même si... Alors, on s'est fait aider pour trouver le nom parce que moi, c'est comme dans un mariage. Il y a chacun sa zone de décision. Et moi, j'ai lâché là-dessus parce que j'ai une associée qui est très à cheval sur les couleurs, le logo, tout ça. Voilà.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. Mais c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais on s'est vite entendus sur le nom. Le nom parce que Bloom, ça veut dire croître en anglais. Et que du coup… avait envie... C'est un bébé dont on a accouché, qu'on a fait naître, qu'on va grandir avec nos filles, nos équipes. Et ça nous correspond bien.

  • Speaker #0

    J'aime énormément le nom. Et les filles, en interne aussi, sont d'accord pour dire qu'elles aiment beaucoup le nom. Voilà, je passe le message de Oussé et de Yassine.

  • Speaker #1

    Je sais que j'ai des fans, là, chez Bluméa.

  • Speaker #0

    qui sont là avec nous bonjour donc ok génial j'adore et du coup ouais effectivement ensuite création du cabinet avec plein de dossiers voilà création du cabinet ça a été hyper rapide on s'est dit allez banco on démarre gestation

  • Speaker #1

    courte en juillet 2019 on était parti on avait démarré on avait notre cabis ex nihilo on a acheté deux ordis portables et on s'est dit bon voilà on a visité 2-3 co-working parce qu'on n'avait pas du tout envie d'être dans de l'Haussmannien on n'est pas du tout costume cravate tu vois je t'ai même mis mon t-shirt de femme rose donc voilà on s'est retrouvé dans un co-working qui s'appelle le Mama Works à Lyon c'est une ambiance un peu à la Google si je peux dire tu vois c'est une filiale du Mama Shelters alors je ne sais pas si tu connais le Mama Shelters on est arrivé là-bas on s'est dit oh la la donc C'est ça qu'il nous faut. Donc, voilà, on est arrivés comme ça. On a pris un bureau, on a acheté deux ordis. Et puis, banco, quoi. C'était parti. L'aventure était partie.

  • Speaker #0

    Trop bien, j'adore. Trop cool. Et du coup, effectivement, alors, on sort un peu, j'allais partir aussi sur le côté féminin, etc., qu'on va évoquer, évidemment, parce que c'est le thème. Mais j'aime bien l'enthousiasme. Et je me dis, quand vous avez créé le cabinet, alors, est-ce qu'à un moment donné, vous vous êtes vraiment posé la question ? de est-ce qu'on le fait ex nihilo, est-ce qu'on rachète un câble, est-ce qu'on reprend un câble, ou est-ce que vous vous êtes dit non, on part sur du navire ?

  • Speaker #1

    Alors, évidemment qu'on en a parlé, on en parle toujours, parce que c'est un peu comme ça, là on subit notre croissance, c'est-à-dire voilà, on en a parlé avec d'autres experts comptables qui ont eu d'autres expériences comme ça de rachat, nous on s'est dit, on a eu la chance de pouvoir bénéficier de ruptures conventionnelles. Ils nous ont permis d'avoir le temps. C'est un vrai avantage qu'on a en France, où on peut quand même créer avec le pôle emploi. Ça permet quand même d'avoir l'ARE ou l'ARS. Ça nous permet de prendre le temps de créer. Donc, on s'est dit, partons de la page blanche, parce qu'on était quand même encore un peu jeunes. Les cabinets sur Lyon, ça se vend à une vitesse que ce n'est pas permis. sans vraiment avoir de fonds, de cash à racheter. On s'est dit non, ex nihilo pour l'instant. Et c'est très bien et on ne regrette absolument pas notre choix. Ça a l'inconvénient de se dire, il faut planter toutes les graines pour pouvoir pousser la fleur. Mais ça a l'avantage d'avoir zéro risque puisqu'on ne rachète pas de clientèle, on ne s'en dête pas. Les deux choix sont bien. C'est difficile et voilà.

  • Speaker #0

    c'est une belle aventure tu m'étonnes bien sûr je vois que ça avance bien c'est très cool c'est bête mais souvent quand on échange avec des femmes dans le live il y a aussi cette question la question de la légitimité elle est importante est-ce que moi en tant que femme est-ce que je peux aspirer à être expert-coutable ? oui,

  • Speaker #1

    évidemment que oui c'est pas avec son organe génital que nous Nous travaillons, donc effectivement, c'est possible, tout à fait. Et nous, ce qui nous a aidé aussi, c'est qu'on a adhéré à un réseau de femmes experts comptables qui s'appellent les Nouvelles Expertes qui se créent Xnihilo et qui se créent aussi en même temps que nous, on s'est créé ce réseau. Et Alexandra Ruegg, qui est la présidente de ce réseau, m'avait contactée un peu avant sur LinkedIn en me disant « Je suis en train de créer un réseau, est-ce que… » et ça nous a apporté beaucoup de réponses et d'échanges et c'est hyper rassurant. Pour le coup, elles sont vraiment toutes seules, nous on est quand même deux donc c'est vrai que ça se...

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est un peu différent.

  • Speaker #1

    C'est un peu différent, mais ça aide.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Mais c'est cool qu'il y ait ce groupe-là de femmes qui s'entraident. Hello, Golgoth, j'espère que tu vas bien. Donc, top. Ça, c'est cool de voir ça. Et effectivement, comme je te le dis, souvent, quand on reçoit des jeunes femmes, notamment, qui sont, notamment, on passe, là, je pense à Fatima, qu'on a reçue. Je pense aussi à Victoria, qu'on a reçue, qui toutes les deux sont vraiment dans le parcours expert-content-mémorialiste et qui se posent effectivement la question de créer leur cavité. évidemment n'hésitez pas soit seul soit avec une amie ou un ami je veux dire rien n'empêche mais voilà n'hésitez pas à le faire on travaille beaucoup en réseau des réseaux ultra que ce soit interprofessionnel

  • Speaker #1

    on travaille beaucoup en réseau interprofessionnel on s'est toujours dit qu'on ne ferait pas des choses sur lesquelles on n'est pas capable d'aller parce que nous on sortait d'un cabinet où on avait une fiscaliste en interne service social Quand on se retrouve toutes les deux, on se retrouve toutes les deux avec nos compétences et que nos compétences d'experts comptables. Donc, c'est vrai qu'on a maillé un peu autour de nous ce réseau pour avoir, déjà pour nos clients, qui c'est un petit peu un service un peu all inclusive, avec des gens qui nous ressemblent. Pas forcément que des femmes, mais c'est vrai que certaines. Mais voilà, on aime travailler comme ça, avec des notaires, des avocats. Mais c'est hyper rassurant.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Hello, c'est une vie. J'espère que tu vas bien. Bien sûr, c'est clairement rassurant, je l'imagine clairement. Du coup, juste pour encore une fois situer, et avant d'aller un peu plus dans le fil du sujet, sachant que pour ceux qui nous rejoignent, on est du coup avec Laetitia, qui est experte compatible et associée du cabinet Blumea, qui est un cabinet 100% féminin, basé à Lyon. Si vous souhaitez postuler, je ne sais pas si... On en parlera peut-être à la fin, mais envoyez vos candidatures.

  • Speaker #1

    Sur applicable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Exactement. applicable.fr, vous allez chercher Blumea. et vous pouvez vous faire des candidatures spontanées, n'hésitez pas. Et écoutez le live, je pense qu'il va être intéressant. Et si vous ne pouvez pas, il sera dispo en replay. Voilà, ça c'était pour le petit rappel. Mais simplement Laetitia, on est d'accord, vous êtes aujourd'hui un cabinet composé de femmes uniquement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement on est composé que de femmes. Donc Morgane et moi, mon associé, on a deux chefs de mission, une collaboratrice, on a une alternante qui arrive à la rentrée, on a en ce moment des stagiaires, parce qu'on aime bien en prendre. C'est intéressant, c'est des filles, mais l'année dernière, on a eu un gars.

  • Speaker #0

    Il n'était pas un peu impressionné ? Ça ne lui a pas fait un peu bizarre de se dire, je m'entends, toutes ces femmes, est-ce qu'il ne s'est pas posé quelques questions avant d'accepter ?

  • Speaker #1

    Souvent, quand on les prend, on leur dit, par contre, on n'est que des filles, ça vous dérange, ça ne vous dérange pas. Pour la plupart du temps, non, ça ne les dérange pas. Après, on sait quand même que dans les cabinets, majoritairement, c'est plutôt féminin. Moi, dans les équipes que j'avais, les collaborateurs sont plutôt des collaboratrices que des collaborateurs.

  • Speaker #0

    Exactement. J'ai une stat là-dessus.

  • Speaker #1

    Moi aussi,

  • Speaker #0

    j'en ai.

  • Speaker #1

    C'est pas voulu, si vous êtes des hommes et que vous voulez postuler, n'hésitez pas, on est tout à fait ouverts à tout. Ça s'est fait de manière très naturelle et un peu comme ça. Alors, est-ce que parce qu'on est des femmes, on attire plutôt des collaboratrices ? Ça, c'est possible aussi, je ne sais pas. Je ne sais pas. Il faudrait que je fasse des études.

  • Speaker #0

    Il y a Youssef, en tout cas, qui nous dit dans les commentaires, du coup, le cabinet doit être super organisé sans hommes.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il y a des chances.

  • Speaker #1

    Il y a peut-être. En tout cas, je ne sais pas. On mange des bons gâteaux de temps en temps. Mais bon, je pense que les hommes doivent pouvoir faire des bons gâteaux aussi.

  • Speaker #0

    Oui. C'est toujours pareil, mais il y a quand même à chaque fois des petites particularités en fonction des différents cabinets qui ne sont peut-être pas forcément liés au genre qui le représente le plus. Mais c'est vrai qu'en termes d'organisation, on va très clairement le dire, vous êtes souvent plus organisés, mieux organisés que nous. Ça reste quand même une évidence. Ça faisait partie aussi des questions, allons-y, parce que du coup, c'est dans le même flot. Mais même ne serait-ce que tu vois, c'est un truc que j'ai remarqué, même ne serait-ce que moi en ma personne, en débutant au début, j'ai toujours été entrepreneur. et je l'ai même senti moi, donc j'ai évolué heureusement, mais je me suis senti toujours peut-être un peu plus, entre guillemets, alors attention le terme peut-être fort, mais un peu plus sauvage peut-être, un peu plus dur, avec les collaborateurs, avec certains partenaires, là où j'ai trouvé qu'effectivement, quand j'avais des collaboratrices femmes, elles étaient toujours à me dire, mais attends doucement, là peut-être tu sais, on ne sait pas, peut-être qu'il a eu une mauvaise journée, là où moi j'étais plus non, non, il ne peut pas nous parler comme ça. Donc peut-être un peu plus de douceur. Est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as remarqué, Laetitia ? Est-ce que vous êtes un peu plus douce ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on est un peu plus douce ? Alors, je ne sais pas. Difficile à dire.

  • Speaker #0

    C'est juste un cliché.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense que… Même, c'est pareil, c'est une généralité.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a… Alors, moi, je suis très féministe, donc je ne vais pas jusqu'à dire que c'est homme ou femme, mais je pense qu'il y a des personnes et des personnalités qui… ont plus d'empathie que d'autres et ont plus de facilité à ressentir ce que ressentent les autres. Mon associé est beaucoup plus doué que moi là-dedans. Il y en a une d'entre nous, on est toutes dans le même bureau, il y en a une d'entre nous qui ne va pas bien, c'est une éponge. Alors que moi, comme elle me dit, je pourrais être là au bord de la route, tu avances et tu fais ton truc. Je m'améliore quand même avec le temps.

  • Speaker #0

    Ça m'étonne.

  • Speaker #1

    Mais alors plus douce, je pense qu'on est peut-être Voilà, avec plus d'empathie, peut-être.

  • Speaker #0

    Mais toujours pareil, après, ça reste des clichés. Oui, oui. Voilà, on est des êtres humains. Mais c'est vrai qu'il y a des tendances, malgré tout, sur les gens. Oui, c'est possible. Se faire ressentir. C'est possible. OK. Il y a Golgoth qui nous dit, ça dépend, j'en ai connu des bordéliques. Oui, c'est vrai. Voilà, c'est comme tout. Oui, c'est vrai. C'est des tendances. Et Youssef qui nous dit, ça doit mieux tourner. Oui, c'est possible. C'est possible.

  • Speaker #1

    Non, pas mal. Nous, on a eu... On a eu la chance de créer, donc on a démarré de zéro, donc on n'a pas récupéré de dossiers bordéliques, on les a rangés dès le départ comme on voulait, avec les outils qu'on voulait, tout en démat, tout en digital. Donc c'est vrai que ça permet, avec nos procédures, on a été bien formés dans le cabinet précédent dans lequel on était, donc c'est vrai que ça nous a aidés à ne pas trop être bordéliques, en tout cas sur le démarrage. Il y a le jeu des périodes, des périodes chargées, où des fois on s'abandonne, on s'abandonne au travers d'être humain.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Golgoth, ça c'est un cliché. Golgoth qui nous sort un gros cliché. Bonjour les comérages, nous dit-il.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça c'est un gros cliché. Parce qu'il y a des hommes très très comères.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, oui. Moi je ne citerai pas de nom, mais enfin bref. Je sais que chez Apikab, voilà. Je ne donnerai pas de nom. Effectivement, tu ne vas pas te faire que des astuces. Juste, alors une petite parenthèse et après on reprend. C'est Youssef qui, je vais te permettre de prendre au vol sa question qui n'est pas forcément liée à tout ce qu'on dit. Je pense que ça peut être intéressant d'avoir ton retour, Laetitia, là-dessus, qui nous dit « Moi, je n'ai pas d'expérience en cabinet. Est-ce que vous avez des conseils, vous en tant qu'experte comptable, donc toi, Laetitia, notamment sur le CV pour se faire recruter ? Peut-être en quelques mots, est-ce que toi, tu aurais un conseil à donner, toi, en tant que cabinet d'experte comptable qui a été amené à recevoir pas mal de CV ? »

  • Speaker #1

    Je crois qu'il faut axer sur le fait de vouloir diversifier ses connaissances. et son expérience. Parce que la grosse différence entre l'entreprise et le cabinet, c'est qu'on va toucher à beaucoup plus de diversité en termes de fiscalité, en termes d'entreprise, de typologie d'entrepreneur. Et je pense que quand on veut faire le pas entreprise-cabinet, il faut mettre en avant ça, c'est-à-dire de se dire je veux agrandir mon panel de connaissances, je veux agrandir. Je sais faire une TVA, mais je sais faire une TVA de mon dossier parce que je suis en entreprise. Ouvrez-moi. Ouvrez-moi la porte pour que je puisse en faire et découvrir tout un tas de fiscalité et d'entrepreneurs. Moi, j'irais plutôt là-dessus. Après, chez Bluméa, on essaye d'axer vraiment sur plus le feeling et la personnalité dans nos recrutements, plus que vraiment l'expérience. Voilà mon conseil.

  • Speaker #0

    C'est très bien, c'est hyper intéressant. donc j'espère que voilà ça te permettra à toi et à bien évidemment tous les tous les autres qui nous écoutent effectivement de voilà de détailler un petit peu plus leur façon de comprendre comment fonctionne un une experte comptable en l'occurrence effectivement qui a tendance à recruter du coup pour son cabinet faut

  • Speaker #1

    sortir des clichés du cabinet haussmanniens costumes cravate 70 heures par mois ou par semaine 70 heures par mois, c'est pas beaucoup. 70 heures par semaine, c'est beaucoup. Après, je dis pas que ça n'existe plus et que j'ai pas des confrères qui sont encore comme ça. Vraiment, je crois que mes confrères et mes consoeurs plus jeunes, peut-être, on arrive à vivre en période fiscale, on a le temps de faire des lives avec des gens hyper sympas. Faut vraiment, voilà. Faut pas avoir peur du cabinet comme on... Voilà, parce que je sais que ça a une image. Il faut que notre ordre travaille là-dessus. Il y a une présidente attractivité à Lyon qui est formidable, puisque c'est mon associée. J'espère que sur ces quatre prochaines années, elle va avoir un boulot de dingue pour redorer l'image cabinet et que ça ne fasse plus peur à nos jeunes.

  • Speaker #0

    Vraiment. Je ne savais pas que c'était ton associée. Donc bravo, elle. Elle a été élue récemment.

  • Speaker #1

    Eh ben oui.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo. Youssef, qui termine par une question. Quel trait de personnalité le compte le plus pour vous ? en tant que recruteur dans un cabinet ?

  • Speaker #1

    Alors nous, ça va être un peu l'esprit d'équipe, le besoin. On est six dans le même bureau. Il faut vraiment, il faut qu'il y ait un peu d'interaction. Il faut que… on peut pas avoir quelqu'un qui met ses écouteurs toute la journée et qui voilà on a besoin d'interaction pas forcément juste pour des commérages mais on a besoin d'avoir un esprit d'équipe souvent on pose des questions du genre quelle est la dernière chose au bureau qui vous a fait rire c'est intéressant comme question ou alors on vous demande d'organiser une journée un peu séminaire qu'est ce que vous proposez On va poser un peu des questions. Alors évidemment qu'il y a des questions plus classiques sur la présentation du parcours, pour voir un peu comment la personne se positionne. Mais c'est vrai qu'on aime bien après avoir un peu ce genre de retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Oui, intéressant. Alors que Golgoth, évidemment, se moque de moi à rapport à mon amour pour l'Olympique de Marseille et la victoire hier du PSG. Mais bon, peu importe, c'est autre chose. Il a bien se moquer de moi. Effectivement, nous,

  • Speaker #1

    on ne parle pas beaucoup foot.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est pas plus mal en cette période, moi je veux bien éviter de parler. Ce n'est pas en ma faveur en ce moment, donc je veux bien...

  • Speaker #1

    J'ai un mari marseillais, donc je comprends les douleurs.

  • Speaker #0

    Tu comprends, ok. Tu sais ce que c'est que le france-fidence. Est-ce que l'idée du cabinet 100% féminin, est-ce que c'était volontaire dès le départ ? Non.

  • Speaker #1

    On n'a jamais tellement accès là-dessus. On n'a pas, si on regarde le site internet, on n'a voulu rien de... qui soit plus féminin que la normale. Ça s'est fait, comme je te disais tout à l'heure, ça s'est fait hyper naturellement. On a trouvé des profils qui nous correspondaient. Moi, je pense que c'est les profils qui viennent à nous parce qu'effectivement, il y a deux femmes experts comptables et que ce n'est pas si courant.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais nos clients, j'ai regardé, on a des clients aussi hyper mixtes. Je n'ai pas de clients ou de prospects qui viennent parce qu'on est des femmes. En tout cas, pas tellement. De temps en temps, il y en a une ou deux qui me disent « Ah ben, c'est bien, c'est que des filles. » Mais vraiment, la plupart du temps, en tout cas, ils ne viennent pas parce qu'on est des femmes expertes. Ce n'est pas du tout un atout marketing plus que ça.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que ça empiète sur une autre question que je voulais te poser. Donc là, ça tombe bien. Est-ce que… est-ce que vos clients sont en majorité est-ce que c'est une majorité féminine chez vos clients ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    et ben non, non j'ai regardé pas tellement non non c'est plutôt mixte ok intéressant non non pas du tout, je me suis posé la question du coup ce matin en me disant bon ben quand même que je travaille un petit peu sur ce que je veux et en fait non et non et on a jamais eu trop avec Morgane de gens qui sont venus juste parce qu'on était des filles ok intéressant alors Souvent, ils viennent parce qu'ils ont regardé notre site internet et ça leur a plu. Alors, est-ce que ça leur a plu parce qu'il y a des photos de filles ? Il n'y a rien d'extraordinaire dans nos photos. Pas spécialement parce qu'il y a des gens qui ne veulent travailler qu'avec des filles ou que des experts contre la femme.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et donc, ça, on a posé comme question, on est déjà passé. Est-ce que vous avez constaté des avantages ou des différences dans votre organisation et votre management, notamment par rapport peut-être au cabinet précédent, Laetitia, dans lequel tu étais avec ton associé ? Est-ce que vous, vous avez apporté quelque chose de différent en termes d'organisation et de management ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la chance dans mon ancien cabinet d'avoir été formée en management. Parce que maintenant, dans la formation des OCF, des ESCF, enfin des CG, des SCG, il y a du management. À l'époque, moi, des ECF, des ESF, il n'y avait rien, zéro. Voilà. Et donc, quand on est arrivé, quand j'ai été nommée de manager dans mon ancien cabinet, j'ai été formée pendant un an dans une école de commerce à Paris sur le management. Et du coup, ça m'a beaucoup aidée. C'était vraiment une super formation, une super expérience. Après, je pense qu'il y a quand même des gens qui, de manière innée, sont faits pour le management et d'autres qui le sont moins. Fille, garçon, je ne sais pas, mais en tout cas, avec une appétence et une façon de communiquer. Moi, je crois qu'il y a autant de managers qu'il y a de collaborateurs. C'est-à-dire qu'il faut adapter, en tout cas, autant de management qu'il y a de collaborateurs. Et vraiment, j'essaie d'adapter tout le temps mon management aux personnes que j'ai en face de moi. Parce que chacun a ses besoins, ses ressentis et sa façon de communiquer. Nous, quand on a les équipes qui rentrent, on fait un séminaire tous les ans. Avant le séminaire... quand on a une nouvelle personne dans l'équipe, on lui fait passer le test. Alors, il en existe plein, les tests des couleurs, tu sais, de la personnalité, les disques, les chiens, les trucs. Voilà. Donc, on leur en fait passer. Et puis, pendant le séminaire, on se le lit tout le temps, les unes les autres, on se partage nos couleurs pour essayer de se comprendre, comprendre ce qui... ce qui nous touche, comment communiquer les unes avec les autres, essayer de se comprendre. Et on trouve que c'est important. C'est comme ça qu'on vit le management chez Bluméa, en tout cas. Et on essaye d'être tout le temps dans l'échange. On a des points très réguliers avec nos équipes, et techniques, et moins techniques quand il y a besoin.

  • Speaker #0

    C'est super, hyper intéressant, notamment ces petits séminaires, ces histoires de couleurs, et effectivement savoir... qui et comment en termes de profil,

  • Speaker #1

    c'est intéressant. Oui, c'est hyper intéressant et les équipes aiment beaucoup vraiment les Lépis. Ça fait ressortir souvent des traits, elles, elles découvrent sur nous et puis ça nous donne des indications assez parlantes.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est clair, c'est intéressant. Du coup, l'autre point, c'est effectivement un sondage qu'on a mis en vue de l'échange qu'on allait avoir toi et moi durant le live. C'est un sondage qu'on a mis à la fois sur Instagram, et sur LinkedIn, donc du coup de VDC, de vie de comptable. Là, je te lis tels que sont les résultats. Donc, le sondage était très simple. C'était, avez-vous déjà travaillé dans un cabinet à plus de 50% féminin ? Donc, en gros, à majorité féminine. Sur Instagram, on a eu quasiment 1000 votants. Et les réponses, c'est assez fou, c'est vraiment la loi de Pareto, c'est vraiment oui à 80%. C'est quand même assez marquant.

  • Speaker #1

    Je pense que si la question avait été « est-ce que j'ai déjà travaillé dans un cabinet dirigé par des femmes expertes comptables ? »

  • Speaker #0

    Ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on aurait inversé la tendance.

  • Speaker #0

    C'est sûr, c'est clair. Et là du coup sur LinkedIn, 688 votants. Et les résultats sont quand même les mêmes, 70% oui et 30% non. Donc on revient bien à ce que tu disais tout à l'heure, et c'est lié nous, on a notamment les stats sur tous nos réseaux sociaux, les followers, qu'est-ce qu'ils sont, notamment en termes de genre, et effectivement sur la majorité de nos réseaux sociaux, il n'y a qu'à 250 000 personnes qui nous suivent, c'est entre 60 et 70% des femmes. que ça représente bien la compta telle qu'elle est. Et ce qui est assez hallucinant, c'est Youssef qui nous dit quel est le pourcentage d'experts comptables hommes-femmes. On va y venir, justement. Alors du coup, je saute des étapes, on va y venir tout de suite, parce que c'est dans le thème. On va y venir tout de suite. C'était notre autre interlude, interlude fun. On va le faire tout de suite, c'est un vrai ou faux. C'est un vrai ou faux. Alors, vrai ou faux, c'est lié à ce qu'on va dire là. Les femmes représentent aujourd'hui la majorité... des effectifs en cabinet comptable, donc là c'est ce qu'on vient de dire, donc là il n'y a pas trop de surprises, voilà. Donc la réponse c'est vrai, c'est environ 60% des collaborateurs en cabinet.

  • Speaker #1

    Tu aurais dit plus que ça ? Ouais,

  • Speaker #0

    c'est toujours pareil, c'est approximatif, c'est environ 60%. Et du coup, l'autre question qui du coup va faire, va remettre tout ça en relief, c'est vrai ou faux, en France plus de 60% des experts comptables sont des femmes.

  • Speaker #1

    Ah donc !

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. C'est environ 30%. A peu près 28% pour être exact. C'est environ 30% des experts comptables. Donc, experts comptables.

  • Speaker #1

    Non, on n'a pas le droit. Experts comptables. On n'a pas le droit de féminiser le nom.

  • Speaker #0

    Ah, c'est intéressant ce que tu nous dis. Ah d'accord. C'est hyper intéressant parce qu'on a vu un live avec justement une personne qui représentait l'association des experts comptables femmes. en France, et on leur avait posé la question pourquoi est-ce qu'on n'est pas expertes comptables ? Non, justement, elles nous disaient parce que ça a été créé avant, et puis bon, bah c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Mais moi, je sais, à l'époque où j'étais à l'association des femmes experts comptables, il y a eu un sondage « Voulez-vous féminiser le nom ? » et a priori, les gens avaient plutôt répondu non. Ok. Dans mon souvenir. Mais voilà, donc c'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois, moi, il m'est arrivé notamment, quand je parlais comme toi, à des femmes experts comptables, et de dire expertes comptables.

  • Speaker #1

    Après, dans le langage courant, c'est des gens qui le disent, mais officiellement,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de... Je ne savais pas du tout. Hyper intéressant. Ok, trop cool. Trop cool, je ne sais pas. En tout cas, intéressant. Troisième vrai ou faux, la première femme présidente de l'Ordre des experts comptables en France a été élue en 2011. Vrai ou faux ? Sachant que l'Ordre...

  • Speaker #1

    a été créé en 46 je crois c'était pas date bricard en 2011

  • Speaker #0

    exactement la première direct oui hein sans doute oui alors je suis très impressionné que tu trouves et non c'est 2011 et ouais c'est

  • Speaker #1

    avant-hier j'ai été diplômée en 2013 donc je le sais parce que c'était elle quand je me suis inscrite au tableau et que comme j'étais j'ai toujours été dans des associations féministes Bien évidemment, j'étais à la session des femmes expertes comptables, donc je sais que c'était Agnès de Prévenir et Anne Bricard.

  • Speaker #0

    Agnès Bricard qui a été la première femme présidente de l'ordre des experts comptables en 2011, suivie par Cécile de Saint-Michel, que l'on a eu la chance de recevoir dans un live alors qu'elle était encore présidente. Donc voilà pour ce vrai ou faux qui était lié directement à ce que l'on disait notamment sur la part de femmes en cabinet. en tant que collaboratrice comptable, et derrière, le retour, qui est un peu moins sympa, du nombre de femmes experts comptables. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Elles ne vont pas au bout, elles ne vont pas au bout, et elles vont souvent en entreprise. On donne des cours aussi dans les classes. Il y a aussi beaucoup de femmes, beaucoup de filles. Mais voilà. On part au bout du diplôme. C'est un diplôme qui est dur, qui est exigeant, qui arrive à des moments de vie où la femme, elle est parfois sur d'autres... J'allais dire problématiques, mais c'est pas le mot qui m'a... Non, mais elle m'a tout compris. Voilà, sur d'autres ambitions. Bien sûr. Voilà, et c'est pas évident de tout mener de front, mais très franchement, ça se fait. Et c'est bonheur. Voilà. Mesdames, rien n'est impossible. Et si les hommes y arrivent, on y arrive tout aussi bien. Et la vie professionnelle et la vie de famille, je n'ai fait aucun sacrifice, ni d'un côté, ni de l'autre. Donc, il ne faut pas se faire une montagne, se faire un film. Alors, nous, on est un petit cabinet. On n'est pas sur... On n'a pas une ambition démesurée de devenir le premier cabinet d'expertise comptable de France, mais on fait ce qu'on aime. Et très franchement, j'ai deux enfants, je suis mariée, je n'ai fait aucun sacrifice, ni professionnel, ni personnel. Chacun a son niveau de sacrifice, mais en tout cas, c'est faisable.

  • Speaker #0

    Exactement, et je pense que c'est top que tu puisses le rappeler pour toutes, évidemment, les jeunes filles, les femmes. deux confondus ou les deux sont les mêmes, mais qui nous écoutent, notamment pour une raison simple, c'est que, tu vois, déjà, nous, en live, on a eu Mam Dira. Mam Dira, c'est une jeune experte, expert comptable, qui nous expliquait comment est-ce qu'elle a passé son DEC. Et c'était, franchement, sincèrement, c'était incroyable. Elle l'a passé alors qu'elle avait un mari malade, hospitalisé, deux enfants à charge. Aujourd'hui, je crois qu'elle en a quatre. Et le tout en passant, donc en étant, bien évidemment, en entreprise. et tout en passant son DEC, ce qui est quand même relativement remarquable.

  • Speaker #1

    C'est chouette, parce que c'est vraiment un diplôme exigeant, je ne le cache pas, ce n'est pas évident, donc c'est vraiment une belle performance, très belle performance.

  • Speaker #0

    C'est clair, et justement avec Cécile de Saint-Michel, on avait aussi parlé de son parcours, et elle nous avait dit un peu la même chose que toi, tu vois, elle nous avait dit, ben voilà, moi aussi j'ai été expert comptable, ça n'a pas du tout empiété sur ma vie personnelle, et c'est un peu le... et elle disait vraiment la même chose, c'est ça qui est pertinent, c'est que parfois c'est... comme ça que les femmes vont s'imaginer. Ah oui, mais c'est des études un peu longues qui demandent énormément, et ça c'est clair, le DEC, c'est compliqué, mais derrière, ça en vaut la chandelle. Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que c'est le cas. Et souvent, on se dit, ça arrive au moment, 26, 27, 28, 30, 35 ans, c'est le moment où on va devenir maman. Et quand on est maman, forcément, il y a des obligations qui vont avec. Et donc, on se dit que c'est peut-être pas forcément compatible. Donc, toi, pas que toi, mais toi, notamment aujourd'hui, tu nous dis que non, non, non, c'est faisable.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait faisable. Alors moi j'ai eu un mari, je lui ai dit non non moi il n'y a pas d'enfant donc j'ai pas mon diplôme. Donc c'est vrai qu'il m'a un peu fiché la paix tant que j'ai mon diplôme. Voilà parce que lui avait envie, c'était le moment pour lui d'avoir des enfants. Donc voilà il m'a un peu soutenu là dessus. Et puis après je crois que je faisais le dépôt à la crèche le matin et il faisait le dépôt à la crèche le soir. Voilà ça s'organise, tout s'organise. Et on y arrive très bien. Il ne faut vraiment pas se dire que ça va être des montagnes. Même la période fiscale, il suffit d'être organisé correctement et de faire les choses dans le groupement dans lequel on met les nouvelles expertes. On est plein de femmes, plein de femmes avec des enfants, experts comptables. Souvent, elles sont seules ou avec une ou deux collaboratrices. Nous, on est peut-être un petit peu plus nombreuses. Nous, aujourd'hui, on a une collaboratrice qui… qui est enceinte et on est ravis et voilà, on va avoir un petit bébé chez Bluméa. Mais ça se gère, tout s'organise dans la vie. Il ne faut vraiment pas se faire des montagnes, c'est faisable. Si les autres y arrivent,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de raison. Exactement. Et toi, tu en es la preuve. Il y en a plein d'autres des preuves comme toi, qui, les femmes, qui ont réussi effectivement à allier les deux. Donc, mesdames, n'hésitez pas. Eh bien, on va arriver du coup sur la dernière partie. de notre échange, ça passe vite, mais c'est vraiment intéressant. J'espère que ceux qui nous écoutent là tout de suite et ceux qui nous écouteront en replay vont tout autant profiter de la valeur de tout ce que peut vous dire Laetitia, parce que je trouve ça ultra pertinent. Une question un petit peu plus, on va dire personnelle, mais clivante, est-ce que vous avez été confronté, alors quand je dis vous, c'est toi, ton associé, et le cabinet de façon globale, à des préjugés, à des stéréotypes ? On le parlait tout à l'heure de clients qui, peut-être, étaient venus parce que c'est des femmes. Est-ce qu'au contraire, tu peux... Tu as des exemples où on s'est dit, c'est bon, c'est des femmes, elles ne vont pas pouvoir gérer, ou quelque chose du genre ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis qu'on a créé BluMA. Quand j'étais stagiaire, expert comptable, ça date un peu de 2006, 2005, 2006, 2007. Quand j'étais stagiaire, je partais en audit dans des entreprises. Oui, ça arrivait.

  • Speaker #0

    Et tu penses que c'est quoi ? C'est juste une autre époque ? Aujourd'hui, ça n'existe plus, tu penses ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. J'ose espérer, j'espère. Mais je n'en suis pas certaine, malheureusement. Mais oui, j'arrivais avec mon petit tailleur et dans la voiture du boss avec le boss. Et que j'arrivais pour auditer les comptes de la boîte. Et on me disait, vous êtes là parce que c'est vendredi avec le patron.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En fait, on va tout reprendre du départ. Vous allez tout me ressortir.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Je vais peut-être me faire payer mon gars. Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà, donc voilà. Non, aujourd'hui, en tout cas nous, chez Blumia, je ne crois pas ni positivement dans le sens où comme je disais tout à l'heure, ce n'est pas vraiment non plus un avantage marketing ou un avantage concurrentiel. En tout cas en ce qui concerne les prospects et les clients, je ne pense pas. Donc non, je ne dirais pas non.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. La question d'après, c'était justement ça. Donc, on y a répondu. Voilà, pour ça, on arrive ici. Alors, du coup, c'est un peu lié à ce qu'on disait aussi tout à l'heure, Laetitia. Mais quel conseil est-ce que toi, tu donnerais à une femme ou des femmes notamment, qui pourraient s'associer entre elles, qui souhaiteraient créer un cabinet ex-NILO ? Est-ce que tu aurais comme ça un conseil, peut-être plusieurs, mais au moins... un conseil vraiment à leur donner si elles nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais déjà qu'il faut s'écouter, il faut se faire confiance. Si ce diplôme est si exigeant et si vous avez réussi à l'avoir, c'est bien que vous êtes capables d'exercer. On a un ordre qui est hyper bien fait. On a tout un tas de réponses. Ils sont hyper disponibles aussi, il y a des gens hyper disponibles à l'ordre pour nous parler. Il y a tout un tas de formations qui existent, donc si vous n'avez pas un sujet… Moi, c'est vrai que quand on est parti, on s'associe, c'est idiot, mais je me disais « je ne connais rien au Pacte d'Utreil » . Je me disais « si un jour on a un client qui nous appelle pour un Pacte d'Utreil, je ne saurais pas faire. » Je ne sais pas pourquoi ça me stressait ce Pacte d'Utreil. Et Morgane, elle me dit, écoute, si on a un client, on fera une formation. Voilà, on ne demandera qu'un qui sait faire. Donc voilà, il faut s'entourer de personnes qui ont plein de compétences et qui savent faire. Moi, je trouve que les réseaux, c'est top. On a des applis, on appelle les copines, elles nous aident. Ah ben moi, j'ai eu le cas, là, maintenant, mais moi, j'ai un modèle de ça. Attends, je te l'envoie. Voilà, c'est fabuleux de travailler comme ça. Ça fait des rencontres qui sont superbes. Donc voilà, il ne faut pas avoir...

  • Speaker #0

    peur d'être seul. Très clair. Je pense que ça, c'est un top conseil. Et j'aime bien aussi ce que tu as dit sur le pack. Alors, je suis désolé, je ne fais pas l'impro, mais...

  • Speaker #1

    Le pack du trail, ouais, le pack du trail.

  • Speaker #0

    Mais ça me fait rire parce que tous les entrepreneurs, on a aussi ce même problème, c'est peut-être presque un problème de légitimité. On se dit, mais s'il y a ça, et s'il y a ça, je ne sais pas faire.

  • Speaker #1

    en fait oui mais il y aura tout le temps un truc qu'on saura pas faire parce qu'on est pas des sur hommes ou des sur femmes il faut se faire confiance il faut s'entourer de gens qui savent faire voilà c'est ce que je pourrais dire et faire confiance à l'ordre aussi parce que vraiment on a un ordre, nous on s'est déjà appuyé sur eux et qui sont super.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu t'appuies sur eux, pour peut-être aussi ceux qui nous écoutent, on est d'accord que tu t'appuies sur la partie vraiment ordre régional ou c'est plutôt l'ordre national ? Oui,

  • Speaker #1

    plutôt l'ordre régional, mais effectivement on a déjà eu des questions. Nous on était manager d'équipe. Alors, je faisais des lettres de mission, je faisais des choses comme ça, parce que j'étais quand même experte comptable salariée quand j'étais dans l'ancien cabinet. Mais c'est vrai que quand on est dans une structure où tout est géré, on arrive, il faut qu'on fasse nos factures, on ne sait pas utiliser l'outil. On s'est formé sur l'outil, des règles déontologiques, même si on a passé notre diplôme, moi je l'avais passé il y a déjà longtemps. C'est vrai qu'on passe un coup de fil à l'ordre, on a toujours quelqu'un qui nous répond sur les questions déontologiques, de l'aide de mission, tout ça. Et puis, on a tout un tas de modèles, tout un tas de trucs de doc qui sont hyper bien faits. Donc, voilà, il ne faut surtout pas se dire qu'on n'est pas capable. On ne prend pas des risques démesurés. On a une profession quand même où on achète un ordi portable, on s'installe. Donc, je ne sais pas, des investissements.

  • Speaker #0

    Donc, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas, quoi ? Pourquoi pas le tenter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement.

  • Speaker #1

    C'est des belles... Allez-y, tentez-le. C'est sûr. Donc, tentez-le, mesdames. N'ayez pas peur. je veux inverser la tendance je veux rattraper les notaires et notaires femmes elles sont à 70% de femmes on est loin moi quand j'ai commencé on était à 25% on est à 30% aujourd'hui j'ai commencé en

  • Speaker #0

    2006 si on veut être positif c'est qu'il y a quand même une tendance à la race mais je t'avoue qu'elle pourrait être un peu plus marquée cette tendance c'est pas exponentiel quoi Il nous reste deux petites questions, Laetitia. Selon toi, qu'est-ce qui rend un cabinet attractif aujourd'hui, dans le monde dans lequel on vit ? Comment être un peu plus attractif, comme peut l'être par exemple Bluméa ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être dans l'humain. Il faut prendre en compte les envies de chacun. Je crois que si on en est où on en est aujourd'hui, c'est parce que l'image du cabinet, elle est celle qu'elle est, avec des difficultés d'organisation, c'est les périodes fiscales. On est quand même une profession soumise à des deadlines et à une pression de dates qui est très forte. Et je crois qu'il faut arriver à prendre en compte, on est sur des générations aujourd'hui... qui ont besoin d'aller faire du sport le soir. Et moi, quand j'ai des confrères encore qui me disent « Oh, mais tu te rends compte, à 18h, il voulait partir parce qu'il avait judo. » Ben, ouais, donc... Enfin, moi, j'estime que j'ai une collaboratrice qui a besoin d'aller faire sa gym. Elle va faire sa gym à 17h et puis elle s'organise tant qu'elle a fait ses horaires et qu'elle tient son portefeuille. Nous, on est hyper attentifs à la chargeabilité des collaborateurs au cabinet, qu'on suit hyper régulièrement en termes de chiffre d'affaires porté. C'est pour ça qu'on est un peu tout le temps en recrutement aussi, puisque la croissance, elle est là. Et on essaie d'être toujours un peu plus surstaffés que sousstaffés. Alors, ça a un petit peu un coût, mais ça nous permet d'avoir des équipes qui sont plus épanouies, heureuses, j'espère. Voilà, donc je pense qu'il faut être attentive à ses collaborateurs. Je ne dis pas que c'est open, je pense qu'il faut être dans la confiance. Nous, on a annualisé le temps de travail, donc on a des semaines hautes et des semaines basses. Il y a des semaines où elles vont faire 39-40 heures, et puis des semaines où elles vont en faire 28 ou 21. On organise un petit peu en début d'année ensemble, selon elles, leur portefeuille et leurs besoins.

  • Speaker #0

    intéressant mais ouais et puis tu sais tu parlais aussi de ça de surcoût effectivement quand on est peut-être un tout petit peu en sureffectif pour être sûr que tout le monde n'est pas une charge de travail trop importante mais la réalité c'est que peut-être que tu t'y retrouves aussi derrière notamment en termes de turnover tu vois je pense très

  • Speaker #1

    clairement voilà et souvent quand on a les candidats ils nous demandent l'ambiance de travail qu'est ce qui est important pour vous c'est l'ambiance de travail donc vraiment je pense qu'il faut avoir cette voilà cette bienveillance. C'est un peu galvaudé comme mot maintenant. les uns en les dons vers les autres essayez de faire monter toujours nos équipes aussi nous on est on n'est pas locomotive on est plus celles qui sont en bas tu vois et qui pousse vers le haut plutôt que tirer comme ça des équipes voilà je vais faire comme ça les faire monter avec nous on a des filles qui sont arrivés là un an après vous mais chez nous tout le monde travaille sur un pôle interne aussi Donc, on a plusieurs pôles internes et on a envie que les filles travaillent avec nous sur la com de Bluméa. Donc, il y en a qui rédigent des postes. Il y en a qui organisent des événements after work. On travaille aussi sur un pôle relations clients où on travaille sur tout relationnel client.

  • Speaker #0

    Histoire de diversifier un peu les missions, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis de les intégrer aussi à la stratégie de Bluméa.

  • Speaker #0

    Intéressant. Super cool. Ok. Très clair. Là, je fais une petite parenthèse pour la mise en avant d'Applicab en très rapide. En quoi est-ce que, parce que vous êtes sur Applicab, et tu sais avec ton cabinet, en quoi est-ce que Applicab t'a aidé, notamment dans tes recrutements et ta visibilité ? Sans, voilà, en nous disant la vérité. Le but, c'est que les gens, ils soient...

  • Speaker #1

    Alors, moi, je me sers d'Applicab tous les lundis. Je regarde Applicab. Je regarde ma page, qu'il faut que je remette à jour, d'ailleurs. Ça nous a aidés en termes d'images. parce que sur Applicable, on publie pas la même chose qu'on publie sur nos réseaux, on publie pas la même chose qu'on publie sur notre site internet. C'est-à-dire, on a plus un petit peu de lifestyle, on a nos photos quand on fait un petit événement d'équipe, nos photos qu'on fait avec des petites soirées, quand on fait nos petits trucs internes. Moi, je le trouve hyper bien parce que j'ai tout dessus. Donc, j'ai tout dessus. tous mes CV dessus parce qu'au début, quand je n'avais pas PICAB, il y en a qui envoyaient CV sur ma boîte mail à moi, sur la boîte de contact, sur la boîte de mon associé. J'en avais partout. Je ne sais plus à qui j'ai répondu, à qui je n'ai pas répondu. Sur PICAB, j'ai tout. J'ai créé mes modèles de réponse. Ça, ça ne va pas. Je le classe. Ça m'ouvre le mail. Ça m'envoie le mail. C'est fabuleux. Maintenant, sur mon site Internet, j'ai mis « Si vous voulez recruter » , j'ai mis le lien « Allez sur PICAB » . Ils cliquent,

  • Speaker #0

    ils vont directement sur ma page à l'épicum. Magnifique, magnifique. Voilà. Merci beaucoup Laetitia. Alors qu'il y a Momo qui te dit Bluméa, la force lyonnais. Momo qui est un, Mohamed qui est un expert comptable, qui est d'ailleurs le co-host habituellement du live. D'accord. Là il est en période fiscale donc c'est un peu plus compliqué. Qui co-host avec moi le live et qui est expert comptable aussi à Lyon. Donc si vous ne vous connaissez pas je vous invite à faire connaissance.

  • Speaker #1

    Ah bah voyons,

  • Speaker #0

    il fait ça. Il y a un an à peu près, il a lancé son cabinet il y a un an à peu près.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il est tout seul.

  • Speaker #0

    Je crois qu'il s'est entouré maintenant de collaborateurs, mais il l'a créé tout seul, oui. D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Eh bien,

  • Speaker #0

    avec plaisir ! Bon, n'hésite pas à rentrer en contact avec Laetitia, je pense que vous avez pas mal de choses à vous dire sur Lyon. Voilà pour ça. Et dernière question, enfin avant dernière question, parce qu'ensuite il y aura une question beaucoup plus perso, beaucoup plus fun, c'est autre chose. Mais on va dire dernière question. Ouais, non mais t'es grave, c'est cool. C'est là qu'il y a quelque chose. Je vais poser cette question à tout le monde. La dernière question un peu plus sérieuse, c'est comment vois-tu l'évolution du métier ? et la place des femmes dans l'expertise comptable ?

  • Speaker #1

    Alors, l'évolution du métier, c'est une question qui revient souvent et qu'on aime bien poser d'ailleurs à nos candidats. Nous, dès le départ, on a essayé de mettre en place le plus d'outils possibles qui nous permettent d'être vraiment sur la relation d'entrepreneur, le entreprendre ensemble, la convivialité, la proximité, plus que sur faire des déclarations de TVA. donc on a tout un tas d'outils d'aussi réalisation n'a pas un client qui nous apporte papier ici font des photos iscan ça arrive directement sur nos outils qui sont pré paramétrés et on essaie de passer le moins de temps possible là dessus on a des objectifs avec les filles d'appel de ce qu'on appelle les appels de courtoisie donc comment je vois le métier je vois le métier plutôt là dedans dans le conseil et l'accompagnement vraiment des clients sur l'évolution de leur société Nous, on a créé, on a eu beaucoup de créateurs et de voir certains qui croient en même temps que nous, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je me permets juste, Laetitia, tu parlais d'appel de courtoisie. Qu'est-ce que c'est exactement ? C'est justement ce que tu appelles ton client ?

  • Speaker #1

    Elles ont des objectifs d'appel de courtoisie au trimestre ou au semestre selon les clients où elles doivent appeler sans rien, sans objectif. pas juste pour demander une pièce pas juste pour demander vous avez reçu mon mail juste appeler son client pour dire est-ce que vous allez bien qu'est-ce qui se passe en ce moment est-ce que voilà appel de courtoisie

  • Speaker #0

    intéressant ça c'est cool voilà pour ceux aussi alors c'est bête tu vois mais je donne tous mes trucs à mes confrères là c'est tout gratuit là c'est gratos c'est gratos régaline non mais tu vois ça peut paraître bête pour toi Laetitia mais je trouve ça pertinent pour notamment tu vois une femme qui se lancerait au one of d'ailleurs mais quelqu'un qui lancerait son cabinet c'est bête mais avoir ça en tête c'est important et c'est dur parce qu'on est pris dans le quotidien et

  • Speaker #1

    Et voilà, il y a des choses à faire, et la période fiscale, c'est dur, mais c'est vrai que c'est hyper important. On a récupéré beaucoup de clients, ou de clients qui se sont créés, ou de clients qui venaient de confrères, parce qu'ils nous disaient « mais en fait, je le vois une fois par an » . Et à chaque fois, on entendait ça, et on se dit « mais comment faire pour qu'ils n'aient pas ce sentiment-là ? » Et effectivement, des fois, ça prend deux minutes, trois minutes. Mais peut-être de l'avoir appelé, même s'il ne nous a rien dit, « oui, oui, tout va bien » , mais au moins il sait qu'on l'a appelé, et qu'on est là.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que c'est aussi et surtout ça, tu as raison, c'est que vous êtes là. C'est-à-dire qu'en fait, c'est bête, mais même si ça a duré que deux minutes, ah mais oui, en fait, ils sont accessibles. Et ça a réchauffé le lien entre le collaborateur et l'entrepreneur. Et donc, il n'hésitera pas s'il a une galère à appeler le collaborateur.

  • Speaker #1

    Donc voilà, l'avenir cabinet, plus dans le conseil, dans l'accompagnement du client. Parce que la simplification administrative, moi, je ne la vois pas beaucoup. Les bilans carbone. on va y venir, l'extra financier ça va être hyper important on va arriver sur la facturation électronique donc il faut quand même qu'on les TVA à un moment ou à un autre qu'on abandonne l'idée et vivement !

  • Speaker #0

    effectivement, ça arrive plus que quelques mois, années si tout va bien et top, écoute, merci beaucoup Laetitia c'était un top live, j'espère que t'as inspiré beaucoup de monde, notamment des jeunes femmes ou des femmes, je pense que c'est notamment créer leur cabinet Ce sera avec plaisir qu'on pourra t'accueillir à nouveau sur les lives, Laetitia, parce que c'était vraiment top. J'ai beaucoup aimé les choses.

  • Speaker #1

    C'était super, moi aussi, c'était avec plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Allez, vas-y, la question perso.

  • Speaker #0

    Exact, mais tu vas voir, elle est tranquille. C'est très simple, c'est quel est ton film ou ta série du moment ?

  • Speaker #1

    Ah, du moment ?

  • Speaker #0

    Oui, ou alors, si tu n'en as pas, effectivement, ta série Best Ever.

  • Speaker #1

    C'est dur. On n'a pas fait ça. On a un portrait chinois, nous, sur notre site internet. On n'a pas fait la... Ah, si, on a fait le film. Moi, c'est un film, Best Ever. C'est Dirty Dancing. C'est très cliché de film. Mais j'adore. Ça m'a versée. J'ai fait de la danse. C'est Dirty Dancing. Et en ce moment, ma série, c'est Selfridge. Voilà, sur... Selfridge, c'est... Moi, je suis très film historique. C'est une série sur le premier... Mais... grand magasin qui a été créé à Londres. C'est l'histoire de la création du premier grand magasin à Londres, à l'époque des suffragettes en plus.

  • Speaker #0

    C'est sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Non, je la regarde sur replay M6. Alors moi je n'en ai pas beaucoup. Je suis un extraterrestre, je n'ai pas Netflix, je ne sais pas tout ça.

  • Speaker #0

    Non, mais t'inquiète, M6 ça marche tout le temps M6.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est un site, je ne sais rien.

  • Speaker #0

    Vous cherchez.

  • Speaker #1

    Je clique sur la télé, je clique et je tape « Salfree » .

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Très clair, merci beaucoup. Au moins, vous savez quels sont les… Je trouve que c'est intéressant cette question parce que ça montre qui est vraiment la personne, ce qu'elle aime, etc. J'aime bien cette question qui est plus personnelle.

  • Speaker #1

    Shopping et les suffragettes.

  • Speaker #0

    Ça va faire plaisir à Golgoth et ses clichés sur les salfouilles.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. Avec la dancing, alors là, je pense qu'il y a une belle soirée.

  • Speaker #0

    qui nous dit d'ailleurs X-Files voilà, chacun ses goûts merci beaucoup Laetitia, c'était vraiment top je te souhaite une excellente soirée j'espère qu'on t'aura à nouveau très vite très bonne période fiscale à toi merci merci beaucoup Laetitia, merci à tous dans le live merci à tous, au revoir

Description

Cette semaine, nous avons eu le plaisir d'accueillir Laetitia, dirigeante du cabinet Bloomea, pour découvrir son histoire inspirante ainsi que celle de son cabinet innovant🌟💡


Au programme de ce replay :

- Les défis et avantages d’un cabinet 100% féminin

- L’approche unique de BLOOMEA pour accompagner ses clients

- Des conseils pour les femmes entrepreneures dans le secteur de l’expertise comptable.


Rejoignez nous chaque semaine en LIVE sur Instagram avec nos invités pour aborder des sujets sur la compta & le social 💙


Tout cela accompagné de questions de la communauté, posées en direct, et auxquelles on répond sans détour !


Bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, j'espère que tout le monde va bien, vous avez l'habitude, comme toujours, même si là il y a une petite exception, tous les mercredis à 18h30, là il est 17h30, c'est la petite exception, mais sinon vous avez l'habitude, c'est tous les mercredis à 18h30. On se retrouve pour un live VDC où on va aborder différents sujets, en l'occurrence un sujet hyper pertinent, hyper intéressant, où on va recevoir notamment l'expert comptable du cabinet Bluméa, et le thème il est très simple, Bluméa, un cabinet... 100% féminin, évidemment ce sera disponible aussi en replay. Voilà, voilà. Donc là, je viens d'accepter le cabinet Blumeya, donc là, normalement... Hello !

  • Speaker #1

    Bonjour Ryan !

  • Speaker #0

    Hello, hello, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ouais, très bien, très bien. Très, très heureux de t'avoir.

  • Speaker #1

    Eh ben écoute, c'est réciproque. Très contente. plein avec vous ce soir.

  • Speaker #0

    Trop cool, c'est magnifique. Franchement, c'est top. Le sujet, il est génial. À l'ordre du jour,

  • Speaker #1

    on est dans la semaine du droit des femmes, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. C'est exactement ça. Ça fait un moment maintenant que vous êtes client chez Apikab. Je vous le dis aussi. Et on a pu voir tout ce que vous faites en interne. Vous avez pu recruter de merveilleuses jeunes femmes. Ce n'est pas pour faire la pub d'Apikab, c'est simplement pour le dire. Et on a vu aussi ce que vous avez mis sur votre page applicable. On voit comment est-ce que vous communiquez sur vos réseaux. Et on s'est dit que c'était hyper cool que de vous avoir. Donc, encore une fois, très heureux de t'avoir avec nous.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est super. Effectivement, on est chez applicable depuis un petit moment, mais on parlait sûrement. On est ravis parce qu'on a trouvé deux perles formidables et on espère faire un joli collier bientôt.

  • Speaker #0

    Magnifique. Est-ce que tu pourrais déjà, Laetitia, peut-être nous en dire plus sur toi, qui tu es, quel a été ton ton parcours avant effectivement de créer le cabinet Bluméa sur lequel on reviendra après.

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un parcours scolairement assez classique d'expert comptable, j'ai passé mon DECF, à l'époque ça s'appelait encore comme ça, mais j'étais le dernier, la dernière mouture du DECF en 2005, j'ai intégré un premier cabinet où j'ai fait mon stage d'expertise comptable, et puis ensuite un second cabinet là où j'ai rencontré mon associé aujourd'hui. où je suis restée 6 ans et 8 ans. Et puis, en 2019, on a créé Blumea avec mon associé actuel.

  • Speaker #0

    Trop cool. Vous êtes connue dans un autre cabinet.

  • Speaker #1

    Alors, on s'est connues dans un autre cabinet où on travaillait pendant 8 ans ensemble. J'étais la manager de l'équipe et elle, c'était la superviseur de l'équipe. Un cabinet d'une taille d'une centaine de personnes avec plein d'associés hommes. Ça se passait très bien, mais à un moment donné, en 2018, Morgane, elle a été diplômée. Et puis, ça faisait un petit moment qu'elle me taquinait un peu. Moi, je sortais de mon deuxième congé maths. Et puis, je me suis dit, tiens, on va aller voir ailleurs. Je passais deux, trois entretiens. Et en fait, je me suis dit, non, il faut que je bosse avec elle. Ce n'est pas possible, je ne peux pas partir sans elle.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    voilà. Mais il n'y avait rien qui nous correspondait. Donc, on s'est dit, allez, page blanche, on y va.

  • Speaker #0

    Wow, trop cool. Trop cool. Très, très belle histoire d'amitié. C'est magnifique.

  • Speaker #1

    Ça fait. Voilà. Et de mariage après, parce que vraiment, on vit ça comme un mariage.

  • Speaker #0

    Je suis passé par là et je peux te le confirmer. C'est clairement un mariage parce qu'on passe souvent plus de temps avec son associé qu'avec le reste de sa famille. Donc, c'est clairement un mariage.

  • Speaker #1

    Oui, je ne compte pas, mais très, très, très probablement, oui.

  • Speaker #0

    Top. Et donc, du coup, après, est-ce que tu peux peut-être justement nous en dire davantage sur… Ben voilà, du coup, ça fait une belle transition sur lequel dit Bluméa, comment est-ce que c'est né. Est-ce que d'ailleurs… je poserai peut-être la question après, mais elle est intéressante. Peut-être que je te la pose maintenant et après tu nous diras comment est-ce que tu as créé le cabinet. D'où est venu ce nom que je trouve génial ? Est-ce que vous l'avez eu depuis le début ?

  • Speaker #1

    Non, au début on a eu un autre nom. Tu sais, on donne toujours plein de conseils à nos clients. Souvent, c'est les cordonniers les plus mal chaussés. Le temps qu'on dépose le nom, les avocats nous ont dit « non, c'est nous » . Nous d'abord. Donc voilà, on a changé de nom au bout d'un an, on s'est dit qu'est-ce qu'on va faire ? Non, allez, on change tout, ça fait qu'un an qu'on est créé. Et voilà comment est né le nom Bluméa, même si... Alors, on s'est fait aider pour trouver le nom parce que moi, c'est comme dans un mariage. Il y a chacun sa zone de décision. Et moi, j'ai lâché là-dessus parce que j'ai une associée qui est très à cheval sur les couleurs, le logo, tout ça. Voilà.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. Mais c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais on s'est vite entendus sur le nom. Le nom parce que Bloom, ça veut dire croître en anglais. Et que du coup… avait envie... C'est un bébé dont on a accouché, qu'on a fait naître, qu'on va grandir avec nos filles, nos équipes. Et ça nous correspond bien.

  • Speaker #0

    J'aime énormément le nom. Et les filles, en interne aussi, sont d'accord pour dire qu'elles aiment beaucoup le nom. Voilà, je passe le message de Oussé et de Yassine.

  • Speaker #1

    Je sais que j'ai des fans, là, chez Bluméa.

  • Speaker #0

    qui sont là avec nous bonjour donc ok génial j'adore et du coup ouais effectivement ensuite création du cabinet avec plein de dossiers voilà création du cabinet ça a été hyper rapide on s'est dit allez banco on démarre gestation

  • Speaker #1

    courte en juillet 2019 on était parti on avait démarré on avait notre cabis ex nihilo on a acheté deux ordis portables et on s'est dit bon voilà on a visité 2-3 co-working parce qu'on n'avait pas du tout envie d'être dans de l'Haussmannien on n'est pas du tout costume cravate tu vois je t'ai même mis mon t-shirt de femme rose donc voilà on s'est retrouvé dans un co-working qui s'appelle le Mama Works à Lyon c'est une ambiance un peu à la Google si je peux dire tu vois c'est une filiale du Mama Shelters alors je ne sais pas si tu connais le Mama Shelters on est arrivé là-bas on s'est dit oh la la donc C'est ça qu'il nous faut. Donc, voilà, on est arrivés comme ça. On a pris un bureau, on a acheté deux ordis. Et puis, banco, quoi. C'était parti. L'aventure était partie.

  • Speaker #0

    Trop bien, j'adore. Trop cool. Et du coup, effectivement, alors, on sort un peu, j'allais partir aussi sur le côté féminin, etc., qu'on va évoquer, évidemment, parce que c'est le thème. Mais j'aime bien l'enthousiasme. Et je me dis, quand vous avez créé le cabinet, alors, est-ce qu'à un moment donné, vous vous êtes vraiment posé la question ? de est-ce qu'on le fait ex nihilo, est-ce qu'on rachète un câble, est-ce qu'on reprend un câble, ou est-ce que vous vous êtes dit non, on part sur du navire ?

  • Speaker #1

    Alors, évidemment qu'on en a parlé, on en parle toujours, parce que c'est un peu comme ça, là on subit notre croissance, c'est-à-dire voilà, on en a parlé avec d'autres experts comptables qui ont eu d'autres expériences comme ça de rachat, nous on s'est dit, on a eu la chance de pouvoir bénéficier de ruptures conventionnelles. Ils nous ont permis d'avoir le temps. C'est un vrai avantage qu'on a en France, où on peut quand même créer avec le pôle emploi. Ça permet quand même d'avoir l'ARE ou l'ARS. Ça nous permet de prendre le temps de créer. Donc, on s'est dit, partons de la page blanche, parce qu'on était quand même encore un peu jeunes. Les cabinets sur Lyon, ça se vend à une vitesse que ce n'est pas permis. sans vraiment avoir de fonds, de cash à racheter. On s'est dit non, ex nihilo pour l'instant. Et c'est très bien et on ne regrette absolument pas notre choix. Ça a l'inconvénient de se dire, il faut planter toutes les graines pour pouvoir pousser la fleur. Mais ça a l'avantage d'avoir zéro risque puisqu'on ne rachète pas de clientèle, on ne s'en dête pas. Les deux choix sont bien. C'est difficile et voilà.

  • Speaker #0

    c'est une belle aventure tu m'étonnes bien sûr je vois que ça avance bien c'est très cool c'est bête mais souvent quand on échange avec des femmes dans le live il y a aussi cette question la question de la légitimité elle est importante est-ce que moi en tant que femme est-ce que je peux aspirer à être expert-coutable ? oui,

  • Speaker #1

    évidemment que oui c'est pas avec son organe génital que nous Nous travaillons, donc effectivement, c'est possible, tout à fait. Et nous, ce qui nous a aidé aussi, c'est qu'on a adhéré à un réseau de femmes experts comptables qui s'appellent les Nouvelles Expertes qui se créent Xnihilo et qui se créent aussi en même temps que nous, on s'est créé ce réseau. Et Alexandra Ruegg, qui est la présidente de ce réseau, m'avait contactée un peu avant sur LinkedIn en me disant « Je suis en train de créer un réseau, est-ce que… » et ça nous a apporté beaucoup de réponses et d'échanges et c'est hyper rassurant. Pour le coup, elles sont vraiment toutes seules, nous on est quand même deux donc c'est vrai que ça se...

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est un peu différent.

  • Speaker #1

    C'est un peu différent, mais ça aide.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Mais c'est cool qu'il y ait ce groupe-là de femmes qui s'entraident. Hello, Golgoth, j'espère que tu vas bien. Donc, top. Ça, c'est cool de voir ça. Et effectivement, comme je te le dis, souvent, quand on reçoit des jeunes femmes, notamment, qui sont, notamment, on passe, là, je pense à Fatima, qu'on a reçue. Je pense aussi à Victoria, qu'on a reçue, qui toutes les deux sont vraiment dans le parcours expert-content-mémorialiste et qui se posent effectivement la question de créer leur cavité. évidemment n'hésitez pas soit seul soit avec une amie ou un ami je veux dire rien n'empêche mais voilà n'hésitez pas à le faire on travaille beaucoup en réseau des réseaux ultra que ce soit interprofessionnel

  • Speaker #1

    on travaille beaucoup en réseau interprofessionnel on s'est toujours dit qu'on ne ferait pas des choses sur lesquelles on n'est pas capable d'aller parce que nous on sortait d'un cabinet où on avait une fiscaliste en interne service social Quand on se retrouve toutes les deux, on se retrouve toutes les deux avec nos compétences et que nos compétences d'experts comptables. Donc, c'est vrai qu'on a maillé un peu autour de nous ce réseau pour avoir, déjà pour nos clients, qui c'est un petit peu un service un peu all inclusive, avec des gens qui nous ressemblent. Pas forcément que des femmes, mais c'est vrai que certaines. Mais voilà, on aime travailler comme ça, avec des notaires, des avocats. Mais c'est hyper rassurant.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Hello, c'est une vie. J'espère que tu vas bien. Bien sûr, c'est clairement rassurant, je l'imagine clairement. Du coup, juste pour encore une fois situer, et avant d'aller un peu plus dans le fil du sujet, sachant que pour ceux qui nous rejoignent, on est du coup avec Laetitia, qui est experte compatible et associée du cabinet Blumea, qui est un cabinet 100% féminin, basé à Lyon. Si vous souhaitez postuler, je ne sais pas si... On en parlera peut-être à la fin, mais envoyez vos candidatures.

  • Speaker #1

    Sur applicable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Exactement. applicable.fr, vous allez chercher Blumea. et vous pouvez vous faire des candidatures spontanées, n'hésitez pas. Et écoutez le live, je pense qu'il va être intéressant. Et si vous ne pouvez pas, il sera dispo en replay. Voilà, ça c'était pour le petit rappel. Mais simplement Laetitia, on est d'accord, vous êtes aujourd'hui un cabinet composé de femmes uniquement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement on est composé que de femmes. Donc Morgane et moi, mon associé, on a deux chefs de mission, une collaboratrice, on a une alternante qui arrive à la rentrée, on a en ce moment des stagiaires, parce qu'on aime bien en prendre. C'est intéressant, c'est des filles, mais l'année dernière, on a eu un gars.

  • Speaker #0

    Il n'était pas un peu impressionné ? Ça ne lui a pas fait un peu bizarre de se dire, je m'entends, toutes ces femmes, est-ce qu'il ne s'est pas posé quelques questions avant d'accepter ?

  • Speaker #1

    Souvent, quand on les prend, on leur dit, par contre, on n'est que des filles, ça vous dérange, ça ne vous dérange pas. Pour la plupart du temps, non, ça ne les dérange pas. Après, on sait quand même que dans les cabinets, majoritairement, c'est plutôt féminin. Moi, dans les équipes que j'avais, les collaborateurs sont plutôt des collaboratrices que des collaborateurs.

  • Speaker #0

    Exactement. J'ai une stat là-dessus.

  • Speaker #1

    Moi aussi,

  • Speaker #0

    j'en ai.

  • Speaker #1

    C'est pas voulu, si vous êtes des hommes et que vous voulez postuler, n'hésitez pas, on est tout à fait ouverts à tout. Ça s'est fait de manière très naturelle et un peu comme ça. Alors, est-ce que parce qu'on est des femmes, on attire plutôt des collaboratrices ? Ça, c'est possible aussi, je ne sais pas. Je ne sais pas. Il faudrait que je fasse des études.

  • Speaker #0

    Il y a Youssef, en tout cas, qui nous dit dans les commentaires, du coup, le cabinet doit être super organisé sans hommes.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il y a des chances.

  • Speaker #1

    Il y a peut-être. En tout cas, je ne sais pas. On mange des bons gâteaux de temps en temps. Mais bon, je pense que les hommes doivent pouvoir faire des bons gâteaux aussi.

  • Speaker #0

    Oui. C'est toujours pareil, mais il y a quand même à chaque fois des petites particularités en fonction des différents cabinets qui ne sont peut-être pas forcément liés au genre qui le représente le plus. Mais c'est vrai qu'en termes d'organisation, on va très clairement le dire, vous êtes souvent plus organisés, mieux organisés que nous. Ça reste quand même une évidence. Ça faisait partie aussi des questions, allons-y, parce que du coup, c'est dans le même flot. Mais même ne serait-ce que tu vois, c'est un truc que j'ai remarqué, même ne serait-ce que moi en ma personne, en débutant au début, j'ai toujours été entrepreneur. et je l'ai même senti moi, donc j'ai évolué heureusement, mais je me suis senti toujours peut-être un peu plus, entre guillemets, alors attention le terme peut-être fort, mais un peu plus sauvage peut-être, un peu plus dur, avec les collaborateurs, avec certains partenaires, là où j'ai trouvé qu'effectivement, quand j'avais des collaboratrices femmes, elles étaient toujours à me dire, mais attends doucement, là peut-être tu sais, on ne sait pas, peut-être qu'il a eu une mauvaise journée, là où moi j'étais plus non, non, il ne peut pas nous parler comme ça. Donc peut-être un peu plus de douceur. Est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as remarqué, Laetitia ? Est-ce que vous êtes un peu plus douce ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on est un peu plus douce ? Alors, je ne sais pas. Difficile à dire.

  • Speaker #0

    C'est juste un cliché.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense que… Même, c'est pareil, c'est une généralité.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a… Alors, moi, je suis très féministe, donc je ne vais pas jusqu'à dire que c'est homme ou femme, mais je pense qu'il y a des personnes et des personnalités qui… ont plus d'empathie que d'autres et ont plus de facilité à ressentir ce que ressentent les autres. Mon associé est beaucoup plus doué que moi là-dedans. Il y en a une d'entre nous, on est toutes dans le même bureau, il y en a une d'entre nous qui ne va pas bien, c'est une éponge. Alors que moi, comme elle me dit, je pourrais être là au bord de la route, tu avances et tu fais ton truc. Je m'améliore quand même avec le temps.

  • Speaker #0

    Ça m'étonne.

  • Speaker #1

    Mais alors plus douce, je pense qu'on est peut-être Voilà, avec plus d'empathie, peut-être.

  • Speaker #0

    Mais toujours pareil, après, ça reste des clichés. Oui, oui. Voilà, on est des êtres humains. Mais c'est vrai qu'il y a des tendances, malgré tout, sur les gens. Oui, c'est possible. Se faire ressentir. C'est possible. OK. Il y a Golgoth qui nous dit, ça dépend, j'en ai connu des bordéliques. Oui, c'est vrai. Voilà, c'est comme tout. Oui, c'est vrai. C'est des tendances. Et Youssef qui nous dit, ça doit mieux tourner. Oui, c'est possible. C'est possible.

  • Speaker #1

    Non, pas mal. Nous, on a eu... On a eu la chance de créer, donc on a démarré de zéro, donc on n'a pas récupéré de dossiers bordéliques, on les a rangés dès le départ comme on voulait, avec les outils qu'on voulait, tout en démat, tout en digital. Donc c'est vrai que ça permet, avec nos procédures, on a été bien formés dans le cabinet précédent dans lequel on était, donc c'est vrai que ça nous a aidés à ne pas trop être bordéliques, en tout cas sur le démarrage. Il y a le jeu des périodes, des périodes chargées, où des fois on s'abandonne, on s'abandonne au travers d'être humain.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Golgoth, ça c'est un cliché. Golgoth qui nous sort un gros cliché. Bonjour les comérages, nous dit-il.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça c'est un gros cliché. Parce qu'il y a des hommes très très comères.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, oui. Moi je ne citerai pas de nom, mais enfin bref. Je sais que chez Apikab, voilà. Je ne donnerai pas de nom. Effectivement, tu ne vas pas te faire que des astuces. Juste, alors une petite parenthèse et après on reprend. C'est Youssef qui, je vais te permettre de prendre au vol sa question qui n'est pas forcément liée à tout ce qu'on dit. Je pense que ça peut être intéressant d'avoir ton retour, Laetitia, là-dessus, qui nous dit « Moi, je n'ai pas d'expérience en cabinet. Est-ce que vous avez des conseils, vous en tant qu'experte comptable, donc toi, Laetitia, notamment sur le CV pour se faire recruter ? Peut-être en quelques mots, est-ce que toi, tu aurais un conseil à donner, toi, en tant que cabinet d'experte comptable qui a été amené à recevoir pas mal de CV ? »

  • Speaker #1

    Je crois qu'il faut axer sur le fait de vouloir diversifier ses connaissances. et son expérience. Parce que la grosse différence entre l'entreprise et le cabinet, c'est qu'on va toucher à beaucoup plus de diversité en termes de fiscalité, en termes d'entreprise, de typologie d'entrepreneur. Et je pense que quand on veut faire le pas entreprise-cabinet, il faut mettre en avant ça, c'est-à-dire de se dire je veux agrandir mon panel de connaissances, je veux agrandir. Je sais faire une TVA, mais je sais faire une TVA de mon dossier parce que je suis en entreprise. Ouvrez-moi. Ouvrez-moi la porte pour que je puisse en faire et découvrir tout un tas de fiscalité et d'entrepreneurs. Moi, j'irais plutôt là-dessus. Après, chez Bluméa, on essaye d'axer vraiment sur plus le feeling et la personnalité dans nos recrutements, plus que vraiment l'expérience. Voilà mon conseil.

  • Speaker #0

    C'est très bien, c'est hyper intéressant. donc j'espère que voilà ça te permettra à toi et à bien évidemment tous les tous les autres qui nous écoutent effectivement de voilà de détailler un petit peu plus leur façon de comprendre comment fonctionne un une experte comptable en l'occurrence effectivement qui a tendance à recruter du coup pour son cabinet faut

  • Speaker #1

    sortir des clichés du cabinet haussmanniens costumes cravate 70 heures par mois ou par semaine 70 heures par mois, c'est pas beaucoup. 70 heures par semaine, c'est beaucoup. Après, je dis pas que ça n'existe plus et que j'ai pas des confrères qui sont encore comme ça. Vraiment, je crois que mes confrères et mes consoeurs plus jeunes, peut-être, on arrive à vivre en période fiscale, on a le temps de faire des lives avec des gens hyper sympas. Faut vraiment, voilà. Faut pas avoir peur du cabinet comme on... Voilà, parce que je sais que ça a une image. Il faut que notre ordre travaille là-dessus. Il y a une présidente attractivité à Lyon qui est formidable, puisque c'est mon associée. J'espère que sur ces quatre prochaines années, elle va avoir un boulot de dingue pour redorer l'image cabinet et que ça ne fasse plus peur à nos jeunes.

  • Speaker #0

    Vraiment. Je ne savais pas que c'était ton associée. Donc bravo, elle. Elle a été élue récemment.

  • Speaker #1

    Eh ben oui.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo. Youssef, qui termine par une question. Quel trait de personnalité le compte le plus pour vous ? en tant que recruteur dans un cabinet ?

  • Speaker #1

    Alors nous, ça va être un peu l'esprit d'équipe, le besoin. On est six dans le même bureau. Il faut vraiment, il faut qu'il y ait un peu d'interaction. Il faut que… on peut pas avoir quelqu'un qui met ses écouteurs toute la journée et qui voilà on a besoin d'interaction pas forcément juste pour des commérages mais on a besoin d'avoir un esprit d'équipe souvent on pose des questions du genre quelle est la dernière chose au bureau qui vous a fait rire c'est intéressant comme question ou alors on vous demande d'organiser une journée un peu séminaire qu'est ce que vous proposez On va poser un peu des questions. Alors évidemment qu'il y a des questions plus classiques sur la présentation du parcours, pour voir un peu comment la personne se positionne. Mais c'est vrai qu'on aime bien après avoir un peu ce genre de retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Oui, intéressant. Alors que Golgoth, évidemment, se moque de moi à rapport à mon amour pour l'Olympique de Marseille et la victoire hier du PSG. Mais bon, peu importe, c'est autre chose. Il a bien se moquer de moi. Effectivement, nous,

  • Speaker #1

    on ne parle pas beaucoup foot.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est pas plus mal en cette période, moi je veux bien éviter de parler. Ce n'est pas en ma faveur en ce moment, donc je veux bien...

  • Speaker #1

    J'ai un mari marseillais, donc je comprends les douleurs.

  • Speaker #0

    Tu comprends, ok. Tu sais ce que c'est que le france-fidence. Est-ce que l'idée du cabinet 100% féminin, est-ce que c'était volontaire dès le départ ? Non.

  • Speaker #1

    On n'a jamais tellement accès là-dessus. On n'a pas, si on regarde le site internet, on n'a voulu rien de... qui soit plus féminin que la normale. Ça s'est fait, comme je te disais tout à l'heure, ça s'est fait hyper naturellement. On a trouvé des profils qui nous correspondaient. Moi, je pense que c'est les profils qui viennent à nous parce qu'effectivement, il y a deux femmes experts comptables et que ce n'est pas si courant.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais nos clients, j'ai regardé, on a des clients aussi hyper mixtes. Je n'ai pas de clients ou de prospects qui viennent parce qu'on est des femmes. En tout cas, pas tellement. De temps en temps, il y en a une ou deux qui me disent « Ah ben, c'est bien, c'est que des filles. » Mais vraiment, la plupart du temps, en tout cas, ils ne viennent pas parce qu'on est des femmes expertes. Ce n'est pas du tout un atout marketing plus que ça.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que ça empiète sur une autre question que je voulais te poser. Donc là, ça tombe bien. Est-ce que… est-ce que vos clients sont en majorité est-ce que c'est une majorité féminine chez vos clients ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    et ben non, non j'ai regardé pas tellement non non c'est plutôt mixte ok intéressant non non pas du tout, je me suis posé la question du coup ce matin en me disant bon ben quand même que je travaille un petit peu sur ce que je veux et en fait non et non et on a jamais eu trop avec Morgane de gens qui sont venus juste parce qu'on était des filles ok intéressant alors Souvent, ils viennent parce qu'ils ont regardé notre site internet et ça leur a plu. Alors, est-ce que ça leur a plu parce qu'il y a des photos de filles ? Il n'y a rien d'extraordinaire dans nos photos. Pas spécialement parce qu'il y a des gens qui ne veulent travailler qu'avec des filles ou que des experts contre la femme.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et donc, ça, on a posé comme question, on est déjà passé. Est-ce que vous avez constaté des avantages ou des différences dans votre organisation et votre management, notamment par rapport peut-être au cabinet précédent, Laetitia, dans lequel tu étais avec ton associé ? Est-ce que vous, vous avez apporté quelque chose de différent en termes d'organisation et de management ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la chance dans mon ancien cabinet d'avoir été formée en management. Parce que maintenant, dans la formation des OCF, des ESCF, enfin des CG, des SCG, il y a du management. À l'époque, moi, des ECF, des ESF, il n'y avait rien, zéro. Voilà. Et donc, quand on est arrivé, quand j'ai été nommée de manager dans mon ancien cabinet, j'ai été formée pendant un an dans une école de commerce à Paris sur le management. Et du coup, ça m'a beaucoup aidée. C'était vraiment une super formation, une super expérience. Après, je pense qu'il y a quand même des gens qui, de manière innée, sont faits pour le management et d'autres qui le sont moins. Fille, garçon, je ne sais pas, mais en tout cas, avec une appétence et une façon de communiquer. Moi, je crois qu'il y a autant de managers qu'il y a de collaborateurs. C'est-à-dire qu'il faut adapter, en tout cas, autant de management qu'il y a de collaborateurs. Et vraiment, j'essaie d'adapter tout le temps mon management aux personnes que j'ai en face de moi. Parce que chacun a ses besoins, ses ressentis et sa façon de communiquer. Nous, quand on a les équipes qui rentrent, on fait un séminaire tous les ans. Avant le séminaire... quand on a une nouvelle personne dans l'équipe, on lui fait passer le test. Alors, il en existe plein, les tests des couleurs, tu sais, de la personnalité, les disques, les chiens, les trucs. Voilà. Donc, on leur en fait passer. Et puis, pendant le séminaire, on se le lit tout le temps, les unes les autres, on se partage nos couleurs pour essayer de se comprendre, comprendre ce qui... ce qui nous touche, comment communiquer les unes avec les autres, essayer de se comprendre. Et on trouve que c'est important. C'est comme ça qu'on vit le management chez Bluméa, en tout cas. Et on essaye d'être tout le temps dans l'échange. On a des points très réguliers avec nos équipes, et techniques, et moins techniques quand il y a besoin.

  • Speaker #0

    C'est super, hyper intéressant, notamment ces petits séminaires, ces histoires de couleurs, et effectivement savoir... qui et comment en termes de profil,

  • Speaker #1

    c'est intéressant. Oui, c'est hyper intéressant et les équipes aiment beaucoup vraiment les Lépis. Ça fait ressortir souvent des traits, elles, elles découvrent sur nous et puis ça nous donne des indications assez parlantes.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est clair, c'est intéressant. Du coup, l'autre point, c'est effectivement un sondage qu'on a mis en vue de l'échange qu'on allait avoir toi et moi durant le live. C'est un sondage qu'on a mis à la fois sur Instagram, et sur LinkedIn, donc du coup de VDC, de vie de comptable. Là, je te lis tels que sont les résultats. Donc, le sondage était très simple. C'était, avez-vous déjà travaillé dans un cabinet à plus de 50% féminin ? Donc, en gros, à majorité féminine. Sur Instagram, on a eu quasiment 1000 votants. Et les réponses, c'est assez fou, c'est vraiment la loi de Pareto, c'est vraiment oui à 80%. C'est quand même assez marquant.

  • Speaker #1

    Je pense que si la question avait été « est-ce que j'ai déjà travaillé dans un cabinet dirigé par des femmes expertes comptables ? »

  • Speaker #0

    Ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on aurait inversé la tendance.

  • Speaker #0

    C'est sûr, c'est clair. Et là du coup sur LinkedIn, 688 votants. Et les résultats sont quand même les mêmes, 70% oui et 30% non. Donc on revient bien à ce que tu disais tout à l'heure, et c'est lié nous, on a notamment les stats sur tous nos réseaux sociaux, les followers, qu'est-ce qu'ils sont, notamment en termes de genre, et effectivement sur la majorité de nos réseaux sociaux, il n'y a qu'à 250 000 personnes qui nous suivent, c'est entre 60 et 70% des femmes. que ça représente bien la compta telle qu'elle est. Et ce qui est assez hallucinant, c'est Youssef qui nous dit quel est le pourcentage d'experts comptables hommes-femmes. On va y venir, justement. Alors du coup, je saute des étapes, on va y venir tout de suite, parce que c'est dans le thème. On va y venir tout de suite. C'était notre autre interlude, interlude fun. On va le faire tout de suite, c'est un vrai ou faux. C'est un vrai ou faux. Alors, vrai ou faux, c'est lié à ce qu'on va dire là. Les femmes représentent aujourd'hui la majorité... des effectifs en cabinet comptable, donc là c'est ce qu'on vient de dire, donc là il n'y a pas trop de surprises, voilà. Donc la réponse c'est vrai, c'est environ 60% des collaborateurs en cabinet.

  • Speaker #1

    Tu aurais dit plus que ça ? Ouais,

  • Speaker #0

    c'est toujours pareil, c'est approximatif, c'est environ 60%. Et du coup, l'autre question qui du coup va faire, va remettre tout ça en relief, c'est vrai ou faux, en France plus de 60% des experts comptables sont des femmes.

  • Speaker #1

    Ah donc !

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. C'est environ 30%. A peu près 28% pour être exact. C'est environ 30% des experts comptables. Donc, experts comptables.

  • Speaker #1

    Non, on n'a pas le droit. Experts comptables. On n'a pas le droit de féminiser le nom.

  • Speaker #0

    Ah, c'est intéressant ce que tu nous dis. Ah d'accord. C'est hyper intéressant parce qu'on a vu un live avec justement une personne qui représentait l'association des experts comptables femmes. en France, et on leur avait posé la question pourquoi est-ce qu'on n'est pas expertes comptables ? Non, justement, elles nous disaient parce que ça a été créé avant, et puis bon, bah c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Mais moi, je sais, à l'époque où j'étais à l'association des femmes experts comptables, il y a eu un sondage « Voulez-vous féminiser le nom ? » et a priori, les gens avaient plutôt répondu non. Ok. Dans mon souvenir. Mais voilà, donc c'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois, moi, il m'est arrivé notamment, quand je parlais comme toi, à des femmes experts comptables, et de dire expertes comptables.

  • Speaker #1

    Après, dans le langage courant, c'est des gens qui le disent, mais officiellement,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de... Je ne savais pas du tout. Hyper intéressant. Ok, trop cool. Trop cool, je ne sais pas. En tout cas, intéressant. Troisième vrai ou faux, la première femme présidente de l'Ordre des experts comptables en France a été élue en 2011. Vrai ou faux ? Sachant que l'Ordre...

  • Speaker #1

    a été créé en 46 je crois c'était pas date bricard en 2011

  • Speaker #0

    exactement la première direct oui hein sans doute oui alors je suis très impressionné que tu trouves et non c'est 2011 et ouais c'est

  • Speaker #1

    avant-hier j'ai été diplômée en 2013 donc je le sais parce que c'était elle quand je me suis inscrite au tableau et que comme j'étais j'ai toujours été dans des associations féministes Bien évidemment, j'étais à la session des femmes expertes comptables, donc je sais que c'était Agnès de Prévenir et Anne Bricard.

  • Speaker #0

    Agnès Bricard qui a été la première femme présidente de l'ordre des experts comptables en 2011, suivie par Cécile de Saint-Michel, que l'on a eu la chance de recevoir dans un live alors qu'elle était encore présidente. Donc voilà pour ce vrai ou faux qui était lié directement à ce que l'on disait notamment sur la part de femmes en cabinet. en tant que collaboratrice comptable, et derrière, le retour, qui est un peu moins sympa, du nombre de femmes experts comptables. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Elles ne vont pas au bout, elles ne vont pas au bout, et elles vont souvent en entreprise. On donne des cours aussi dans les classes. Il y a aussi beaucoup de femmes, beaucoup de filles. Mais voilà. On part au bout du diplôme. C'est un diplôme qui est dur, qui est exigeant, qui arrive à des moments de vie où la femme, elle est parfois sur d'autres... J'allais dire problématiques, mais c'est pas le mot qui m'a... Non, mais elle m'a tout compris. Voilà, sur d'autres ambitions. Bien sûr. Voilà, et c'est pas évident de tout mener de front, mais très franchement, ça se fait. Et c'est bonheur. Voilà. Mesdames, rien n'est impossible. Et si les hommes y arrivent, on y arrive tout aussi bien. Et la vie professionnelle et la vie de famille, je n'ai fait aucun sacrifice, ni d'un côté, ni de l'autre. Donc, il ne faut pas se faire une montagne, se faire un film. Alors, nous, on est un petit cabinet. On n'est pas sur... On n'a pas une ambition démesurée de devenir le premier cabinet d'expertise comptable de France, mais on fait ce qu'on aime. Et très franchement, j'ai deux enfants, je suis mariée, je n'ai fait aucun sacrifice, ni professionnel, ni personnel. Chacun a son niveau de sacrifice, mais en tout cas, c'est faisable.

  • Speaker #0

    Exactement, et je pense que c'est top que tu puisses le rappeler pour toutes, évidemment, les jeunes filles, les femmes. deux confondus ou les deux sont les mêmes, mais qui nous écoutent, notamment pour une raison simple, c'est que, tu vois, déjà, nous, en live, on a eu Mam Dira. Mam Dira, c'est une jeune experte, expert comptable, qui nous expliquait comment est-ce qu'elle a passé son DEC. Et c'était, franchement, sincèrement, c'était incroyable. Elle l'a passé alors qu'elle avait un mari malade, hospitalisé, deux enfants à charge. Aujourd'hui, je crois qu'elle en a quatre. Et le tout en passant, donc en étant, bien évidemment, en entreprise. et tout en passant son DEC, ce qui est quand même relativement remarquable.

  • Speaker #1

    C'est chouette, parce que c'est vraiment un diplôme exigeant, je ne le cache pas, ce n'est pas évident, donc c'est vraiment une belle performance, très belle performance.

  • Speaker #0

    C'est clair, et justement avec Cécile de Saint-Michel, on avait aussi parlé de son parcours, et elle nous avait dit un peu la même chose que toi, tu vois, elle nous avait dit, ben voilà, moi aussi j'ai été expert comptable, ça n'a pas du tout empiété sur ma vie personnelle, et c'est un peu le... et elle disait vraiment la même chose, c'est ça qui est pertinent, c'est que parfois c'est... comme ça que les femmes vont s'imaginer. Ah oui, mais c'est des études un peu longues qui demandent énormément, et ça c'est clair, le DEC, c'est compliqué, mais derrière, ça en vaut la chandelle. Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que c'est le cas. Et souvent, on se dit, ça arrive au moment, 26, 27, 28, 30, 35 ans, c'est le moment où on va devenir maman. Et quand on est maman, forcément, il y a des obligations qui vont avec. Et donc, on se dit que c'est peut-être pas forcément compatible. Donc, toi, pas que toi, mais toi, notamment aujourd'hui, tu nous dis que non, non, non, c'est faisable.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait faisable. Alors moi j'ai eu un mari, je lui ai dit non non moi il n'y a pas d'enfant donc j'ai pas mon diplôme. Donc c'est vrai qu'il m'a un peu fiché la paix tant que j'ai mon diplôme. Voilà parce que lui avait envie, c'était le moment pour lui d'avoir des enfants. Donc voilà il m'a un peu soutenu là dessus. Et puis après je crois que je faisais le dépôt à la crèche le matin et il faisait le dépôt à la crèche le soir. Voilà ça s'organise, tout s'organise. Et on y arrive très bien. Il ne faut vraiment pas se dire que ça va être des montagnes. Même la période fiscale, il suffit d'être organisé correctement et de faire les choses dans le groupement dans lequel on met les nouvelles expertes. On est plein de femmes, plein de femmes avec des enfants, experts comptables. Souvent, elles sont seules ou avec une ou deux collaboratrices. Nous, on est peut-être un petit peu plus nombreuses. Nous, aujourd'hui, on a une collaboratrice qui… qui est enceinte et on est ravis et voilà, on va avoir un petit bébé chez Bluméa. Mais ça se gère, tout s'organise dans la vie. Il ne faut vraiment pas se faire des montagnes, c'est faisable. Si les autres y arrivent,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de raison. Exactement. Et toi, tu en es la preuve. Il y en a plein d'autres des preuves comme toi, qui, les femmes, qui ont réussi effectivement à allier les deux. Donc, mesdames, n'hésitez pas. Eh bien, on va arriver du coup sur la dernière partie. de notre échange, ça passe vite, mais c'est vraiment intéressant. J'espère que ceux qui nous écoutent là tout de suite et ceux qui nous écouteront en replay vont tout autant profiter de la valeur de tout ce que peut vous dire Laetitia, parce que je trouve ça ultra pertinent. Une question un petit peu plus, on va dire personnelle, mais clivante, est-ce que vous avez été confronté, alors quand je dis vous, c'est toi, ton associé, et le cabinet de façon globale, à des préjugés, à des stéréotypes ? On le parlait tout à l'heure de clients qui, peut-être, étaient venus parce que c'est des femmes. Est-ce qu'au contraire, tu peux... Tu as des exemples où on s'est dit, c'est bon, c'est des femmes, elles ne vont pas pouvoir gérer, ou quelque chose du genre ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis qu'on a créé BluMA. Quand j'étais stagiaire, expert comptable, ça date un peu de 2006, 2005, 2006, 2007. Quand j'étais stagiaire, je partais en audit dans des entreprises. Oui, ça arrivait.

  • Speaker #0

    Et tu penses que c'est quoi ? C'est juste une autre époque ? Aujourd'hui, ça n'existe plus, tu penses ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. J'ose espérer, j'espère. Mais je n'en suis pas certaine, malheureusement. Mais oui, j'arrivais avec mon petit tailleur et dans la voiture du boss avec le boss. Et que j'arrivais pour auditer les comptes de la boîte. Et on me disait, vous êtes là parce que c'est vendredi avec le patron.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En fait, on va tout reprendre du départ. Vous allez tout me ressortir.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Je vais peut-être me faire payer mon gars. Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà, donc voilà. Non, aujourd'hui, en tout cas nous, chez Blumia, je ne crois pas ni positivement dans le sens où comme je disais tout à l'heure, ce n'est pas vraiment non plus un avantage marketing ou un avantage concurrentiel. En tout cas en ce qui concerne les prospects et les clients, je ne pense pas. Donc non, je ne dirais pas non.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. La question d'après, c'était justement ça. Donc, on y a répondu. Voilà, pour ça, on arrive ici. Alors, du coup, c'est un peu lié à ce qu'on disait aussi tout à l'heure, Laetitia. Mais quel conseil est-ce que toi, tu donnerais à une femme ou des femmes notamment, qui pourraient s'associer entre elles, qui souhaiteraient créer un cabinet ex-NILO ? Est-ce que tu aurais comme ça un conseil, peut-être plusieurs, mais au moins... un conseil vraiment à leur donner si elles nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais déjà qu'il faut s'écouter, il faut se faire confiance. Si ce diplôme est si exigeant et si vous avez réussi à l'avoir, c'est bien que vous êtes capables d'exercer. On a un ordre qui est hyper bien fait. On a tout un tas de réponses. Ils sont hyper disponibles aussi, il y a des gens hyper disponibles à l'ordre pour nous parler. Il y a tout un tas de formations qui existent, donc si vous n'avez pas un sujet… Moi, c'est vrai que quand on est parti, on s'associe, c'est idiot, mais je me disais « je ne connais rien au Pacte d'Utreil » . Je me disais « si un jour on a un client qui nous appelle pour un Pacte d'Utreil, je ne saurais pas faire. » Je ne sais pas pourquoi ça me stressait ce Pacte d'Utreil. Et Morgane, elle me dit, écoute, si on a un client, on fera une formation. Voilà, on ne demandera qu'un qui sait faire. Donc voilà, il faut s'entourer de personnes qui ont plein de compétences et qui savent faire. Moi, je trouve que les réseaux, c'est top. On a des applis, on appelle les copines, elles nous aident. Ah ben moi, j'ai eu le cas, là, maintenant, mais moi, j'ai un modèle de ça. Attends, je te l'envoie. Voilà, c'est fabuleux de travailler comme ça. Ça fait des rencontres qui sont superbes. Donc voilà, il ne faut pas avoir...

  • Speaker #0

    peur d'être seul. Très clair. Je pense que ça, c'est un top conseil. Et j'aime bien aussi ce que tu as dit sur le pack. Alors, je suis désolé, je ne fais pas l'impro, mais...

  • Speaker #1

    Le pack du trail, ouais, le pack du trail.

  • Speaker #0

    Mais ça me fait rire parce que tous les entrepreneurs, on a aussi ce même problème, c'est peut-être presque un problème de légitimité. On se dit, mais s'il y a ça, et s'il y a ça, je ne sais pas faire.

  • Speaker #1

    en fait oui mais il y aura tout le temps un truc qu'on saura pas faire parce qu'on est pas des sur hommes ou des sur femmes il faut se faire confiance il faut s'entourer de gens qui savent faire voilà c'est ce que je pourrais dire et faire confiance à l'ordre aussi parce que vraiment on a un ordre, nous on s'est déjà appuyé sur eux et qui sont super.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu t'appuies sur eux, pour peut-être aussi ceux qui nous écoutent, on est d'accord que tu t'appuies sur la partie vraiment ordre régional ou c'est plutôt l'ordre national ? Oui,

  • Speaker #1

    plutôt l'ordre régional, mais effectivement on a déjà eu des questions. Nous on était manager d'équipe. Alors, je faisais des lettres de mission, je faisais des choses comme ça, parce que j'étais quand même experte comptable salariée quand j'étais dans l'ancien cabinet. Mais c'est vrai que quand on est dans une structure où tout est géré, on arrive, il faut qu'on fasse nos factures, on ne sait pas utiliser l'outil. On s'est formé sur l'outil, des règles déontologiques, même si on a passé notre diplôme, moi je l'avais passé il y a déjà longtemps. C'est vrai qu'on passe un coup de fil à l'ordre, on a toujours quelqu'un qui nous répond sur les questions déontologiques, de l'aide de mission, tout ça. Et puis, on a tout un tas de modèles, tout un tas de trucs de doc qui sont hyper bien faits. Donc, voilà, il ne faut surtout pas se dire qu'on n'est pas capable. On ne prend pas des risques démesurés. On a une profession quand même où on achète un ordi portable, on s'installe. Donc, je ne sais pas, des investissements.

  • Speaker #0

    Donc, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas, quoi ? Pourquoi pas le tenter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement.

  • Speaker #1

    C'est des belles... Allez-y, tentez-le. C'est sûr. Donc, tentez-le, mesdames. N'ayez pas peur. je veux inverser la tendance je veux rattraper les notaires et notaires femmes elles sont à 70% de femmes on est loin moi quand j'ai commencé on était à 25% on est à 30% aujourd'hui j'ai commencé en

  • Speaker #0

    2006 si on veut être positif c'est qu'il y a quand même une tendance à la race mais je t'avoue qu'elle pourrait être un peu plus marquée cette tendance c'est pas exponentiel quoi Il nous reste deux petites questions, Laetitia. Selon toi, qu'est-ce qui rend un cabinet attractif aujourd'hui, dans le monde dans lequel on vit ? Comment être un peu plus attractif, comme peut l'être par exemple Bluméa ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être dans l'humain. Il faut prendre en compte les envies de chacun. Je crois que si on en est où on en est aujourd'hui, c'est parce que l'image du cabinet, elle est celle qu'elle est, avec des difficultés d'organisation, c'est les périodes fiscales. On est quand même une profession soumise à des deadlines et à une pression de dates qui est très forte. Et je crois qu'il faut arriver à prendre en compte, on est sur des générations aujourd'hui... qui ont besoin d'aller faire du sport le soir. Et moi, quand j'ai des confrères encore qui me disent « Oh, mais tu te rends compte, à 18h, il voulait partir parce qu'il avait judo. » Ben, ouais, donc... Enfin, moi, j'estime que j'ai une collaboratrice qui a besoin d'aller faire sa gym. Elle va faire sa gym à 17h et puis elle s'organise tant qu'elle a fait ses horaires et qu'elle tient son portefeuille. Nous, on est hyper attentifs à la chargeabilité des collaborateurs au cabinet, qu'on suit hyper régulièrement en termes de chiffre d'affaires porté. C'est pour ça qu'on est un peu tout le temps en recrutement aussi, puisque la croissance, elle est là. Et on essaie d'être toujours un peu plus surstaffés que sousstaffés. Alors, ça a un petit peu un coût, mais ça nous permet d'avoir des équipes qui sont plus épanouies, heureuses, j'espère. Voilà, donc je pense qu'il faut être attentive à ses collaborateurs. Je ne dis pas que c'est open, je pense qu'il faut être dans la confiance. Nous, on a annualisé le temps de travail, donc on a des semaines hautes et des semaines basses. Il y a des semaines où elles vont faire 39-40 heures, et puis des semaines où elles vont en faire 28 ou 21. On organise un petit peu en début d'année ensemble, selon elles, leur portefeuille et leurs besoins.

  • Speaker #0

    intéressant mais ouais et puis tu sais tu parlais aussi de ça de surcoût effectivement quand on est peut-être un tout petit peu en sureffectif pour être sûr que tout le monde n'est pas une charge de travail trop importante mais la réalité c'est que peut-être que tu t'y retrouves aussi derrière notamment en termes de turnover tu vois je pense très

  • Speaker #1

    clairement voilà et souvent quand on a les candidats ils nous demandent l'ambiance de travail qu'est ce qui est important pour vous c'est l'ambiance de travail donc vraiment je pense qu'il faut avoir cette voilà cette bienveillance. C'est un peu galvaudé comme mot maintenant. les uns en les dons vers les autres essayez de faire monter toujours nos équipes aussi nous on est on n'est pas locomotive on est plus celles qui sont en bas tu vois et qui pousse vers le haut plutôt que tirer comme ça des équipes voilà je vais faire comme ça les faire monter avec nous on a des filles qui sont arrivés là un an après vous mais chez nous tout le monde travaille sur un pôle interne aussi Donc, on a plusieurs pôles internes et on a envie que les filles travaillent avec nous sur la com de Bluméa. Donc, il y en a qui rédigent des postes. Il y en a qui organisent des événements after work. On travaille aussi sur un pôle relations clients où on travaille sur tout relationnel client.

  • Speaker #0

    Histoire de diversifier un peu les missions, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis de les intégrer aussi à la stratégie de Bluméa.

  • Speaker #0

    Intéressant. Super cool. Ok. Très clair. Là, je fais une petite parenthèse pour la mise en avant d'Applicab en très rapide. En quoi est-ce que, parce que vous êtes sur Applicab, et tu sais avec ton cabinet, en quoi est-ce que Applicab t'a aidé, notamment dans tes recrutements et ta visibilité ? Sans, voilà, en nous disant la vérité. Le but, c'est que les gens, ils soient...

  • Speaker #1

    Alors, moi, je me sers d'Applicab tous les lundis. Je regarde Applicab. Je regarde ma page, qu'il faut que je remette à jour, d'ailleurs. Ça nous a aidés en termes d'images. parce que sur Applicable, on publie pas la même chose qu'on publie sur nos réseaux, on publie pas la même chose qu'on publie sur notre site internet. C'est-à-dire, on a plus un petit peu de lifestyle, on a nos photos quand on fait un petit événement d'équipe, nos photos qu'on fait avec des petites soirées, quand on fait nos petits trucs internes. Moi, je le trouve hyper bien parce que j'ai tout dessus. Donc, j'ai tout dessus. tous mes CV dessus parce qu'au début, quand je n'avais pas PICAB, il y en a qui envoyaient CV sur ma boîte mail à moi, sur la boîte de contact, sur la boîte de mon associé. J'en avais partout. Je ne sais plus à qui j'ai répondu, à qui je n'ai pas répondu. Sur PICAB, j'ai tout. J'ai créé mes modèles de réponse. Ça, ça ne va pas. Je le classe. Ça m'ouvre le mail. Ça m'envoie le mail. C'est fabuleux. Maintenant, sur mon site Internet, j'ai mis « Si vous voulez recruter » , j'ai mis le lien « Allez sur PICAB » . Ils cliquent,

  • Speaker #0

    ils vont directement sur ma page à l'épicum. Magnifique, magnifique. Voilà. Merci beaucoup Laetitia. Alors qu'il y a Momo qui te dit Bluméa, la force lyonnais. Momo qui est un, Mohamed qui est un expert comptable, qui est d'ailleurs le co-host habituellement du live. D'accord. Là il est en période fiscale donc c'est un peu plus compliqué. Qui co-host avec moi le live et qui est expert comptable aussi à Lyon. Donc si vous ne vous connaissez pas je vous invite à faire connaissance.

  • Speaker #1

    Ah bah voyons,

  • Speaker #0

    il fait ça. Il y a un an à peu près, il a lancé son cabinet il y a un an à peu près.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il est tout seul.

  • Speaker #0

    Je crois qu'il s'est entouré maintenant de collaborateurs, mais il l'a créé tout seul, oui. D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Eh bien,

  • Speaker #0

    avec plaisir ! Bon, n'hésite pas à rentrer en contact avec Laetitia, je pense que vous avez pas mal de choses à vous dire sur Lyon. Voilà pour ça. Et dernière question, enfin avant dernière question, parce qu'ensuite il y aura une question beaucoup plus perso, beaucoup plus fun, c'est autre chose. Mais on va dire dernière question. Ouais, non mais t'es grave, c'est cool. C'est là qu'il y a quelque chose. Je vais poser cette question à tout le monde. La dernière question un peu plus sérieuse, c'est comment vois-tu l'évolution du métier ? et la place des femmes dans l'expertise comptable ?

  • Speaker #1

    Alors, l'évolution du métier, c'est une question qui revient souvent et qu'on aime bien poser d'ailleurs à nos candidats. Nous, dès le départ, on a essayé de mettre en place le plus d'outils possibles qui nous permettent d'être vraiment sur la relation d'entrepreneur, le entreprendre ensemble, la convivialité, la proximité, plus que sur faire des déclarations de TVA. donc on a tout un tas d'outils d'aussi réalisation n'a pas un client qui nous apporte papier ici font des photos iscan ça arrive directement sur nos outils qui sont pré paramétrés et on essaie de passer le moins de temps possible là dessus on a des objectifs avec les filles d'appel de ce qu'on appelle les appels de courtoisie donc comment je vois le métier je vois le métier plutôt là dedans dans le conseil et l'accompagnement vraiment des clients sur l'évolution de leur société Nous, on a créé, on a eu beaucoup de créateurs et de voir certains qui croient en même temps que nous, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je me permets juste, Laetitia, tu parlais d'appel de courtoisie. Qu'est-ce que c'est exactement ? C'est justement ce que tu appelles ton client ?

  • Speaker #1

    Elles ont des objectifs d'appel de courtoisie au trimestre ou au semestre selon les clients où elles doivent appeler sans rien, sans objectif. pas juste pour demander une pièce pas juste pour demander vous avez reçu mon mail juste appeler son client pour dire est-ce que vous allez bien qu'est-ce qui se passe en ce moment est-ce que voilà appel de courtoisie

  • Speaker #0

    intéressant ça c'est cool voilà pour ceux aussi alors c'est bête tu vois mais je donne tous mes trucs à mes confrères là c'est tout gratuit là c'est gratos c'est gratos régaline non mais tu vois ça peut paraître bête pour toi Laetitia mais je trouve ça pertinent pour notamment tu vois une femme qui se lancerait au one of d'ailleurs mais quelqu'un qui lancerait son cabinet c'est bête mais avoir ça en tête c'est important et c'est dur parce qu'on est pris dans le quotidien et

  • Speaker #1

    Et voilà, il y a des choses à faire, et la période fiscale, c'est dur, mais c'est vrai que c'est hyper important. On a récupéré beaucoup de clients, ou de clients qui se sont créés, ou de clients qui venaient de confrères, parce qu'ils nous disaient « mais en fait, je le vois une fois par an » . Et à chaque fois, on entendait ça, et on se dit « mais comment faire pour qu'ils n'aient pas ce sentiment-là ? » Et effectivement, des fois, ça prend deux minutes, trois minutes. Mais peut-être de l'avoir appelé, même s'il ne nous a rien dit, « oui, oui, tout va bien » , mais au moins il sait qu'on l'a appelé, et qu'on est là.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que c'est aussi et surtout ça, tu as raison, c'est que vous êtes là. C'est-à-dire qu'en fait, c'est bête, mais même si ça a duré que deux minutes, ah mais oui, en fait, ils sont accessibles. Et ça a réchauffé le lien entre le collaborateur et l'entrepreneur. Et donc, il n'hésitera pas s'il a une galère à appeler le collaborateur.

  • Speaker #1

    Donc voilà, l'avenir cabinet, plus dans le conseil, dans l'accompagnement du client. Parce que la simplification administrative, moi, je ne la vois pas beaucoup. Les bilans carbone. on va y venir, l'extra financier ça va être hyper important on va arriver sur la facturation électronique donc il faut quand même qu'on les TVA à un moment ou à un autre qu'on abandonne l'idée et vivement !

  • Speaker #0

    effectivement, ça arrive plus que quelques mois, années si tout va bien et top, écoute, merci beaucoup Laetitia c'était un top live, j'espère que t'as inspiré beaucoup de monde, notamment des jeunes femmes ou des femmes, je pense que c'est notamment créer leur cabinet Ce sera avec plaisir qu'on pourra t'accueillir à nouveau sur les lives, Laetitia, parce que c'était vraiment top. J'ai beaucoup aimé les choses.

  • Speaker #1

    C'était super, moi aussi, c'était avec plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Allez, vas-y, la question perso.

  • Speaker #0

    Exact, mais tu vas voir, elle est tranquille. C'est très simple, c'est quel est ton film ou ta série du moment ?

  • Speaker #1

    Ah, du moment ?

  • Speaker #0

    Oui, ou alors, si tu n'en as pas, effectivement, ta série Best Ever.

  • Speaker #1

    C'est dur. On n'a pas fait ça. On a un portrait chinois, nous, sur notre site internet. On n'a pas fait la... Ah, si, on a fait le film. Moi, c'est un film, Best Ever. C'est Dirty Dancing. C'est très cliché de film. Mais j'adore. Ça m'a versée. J'ai fait de la danse. C'est Dirty Dancing. Et en ce moment, ma série, c'est Selfridge. Voilà, sur... Selfridge, c'est... Moi, je suis très film historique. C'est une série sur le premier... Mais... grand magasin qui a été créé à Londres. C'est l'histoire de la création du premier grand magasin à Londres, à l'époque des suffragettes en plus.

  • Speaker #0

    C'est sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Non, je la regarde sur replay M6. Alors moi je n'en ai pas beaucoup. Je suis un extraterrestre, je n'ai pas Netflix, je ne sais pas tout ça.

  • Speaker #0

    Non, mais t'inquiète, M6 ça marche tout le temps M6.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est un site, je ne sais rien.

  • Speaker #0

    Vous cherchez.

  • Speaker #1

    Je clique sur la télé, je clique et je tape « Salfree » .

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Très clair, merci beaucoup. Au moins, vous savez quels sont les… Je trouve que c'est intéressant cette question parce que ça montre qui est vraiment la personne, ce qu'elle aime, etc. J'aime bien cette question qui est plus personnelle.

  • Speaker #1

    Shopping et les suffragettes.

  • Speaker #0

    Ça va faire plaisir à Golgoth et ses clichés sur les salfouilles.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. Avec la dancing, alors là, je pense qu'il y a une belle soirée.

  • Speaker #0

    qui nous dit d'ailleurs X-Files voilà, chacun ses goûts merci beaucoup Laetitia, c'était vraiment top je te souhaite une excellente soirée j'espère qu'on t'aura à nouveau très vite très bonne période fiscale à toi merci merci beaucoup Laetitia, merci à tous dans le live merci à tous, au revoir

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Description

Cette semaine, nous avons eu le plaisir d'accueillir Laetitia, dirigeante du cabinet Bloomea, pour découvrir son histoire inspirante ainsi que celle de son cabinet innovant🌟💡


Au programme de ce replay :

- Les défis et avantages d’un cabinet 100% féminin

- L’approche unique de BLOOMEA pour accompagner ses clients

- Des conseils pour les femmes entrepreneures dans le secteur de l’expertise comptable.


Rejoignez nous chaque semaine en LIVE sur Instagram avec nos invités pour aborder des sujets sur la compta & le social 💙


Tout cela accompagné de questions de la communauté, posées en direct, et auxquelles on répond sans détour !


Bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, j'espère que tout le monde va bien, vous avez l'habitude, comme toujours, même si là il y a une petite exception, tous les mercredis à 18h30, là il est 17h30, c'est la petite exception, mais sinon vous avez l'habitude, c'est tous les mercredis à 18h30. On se retrouve pour un live VDC où on va aborder différents sujets, en l'occurrence un sujet hyper pertinent, hyper intéressant, où on va recevoir notamment l'expert comptable du cabinet Bluméa, et le thème il est très simple, Bluméa, un cabinet... 100% féminin, évidemment ce sera disponible aussi en replay. Voilà, voilà. Donc là, je viens d'accepter le cabinet Blumeya, donc là, normalement... Hello !

  • Speaker #1

    Bonjour Ryan !

  • Speaker #0

    Hello, hello, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ouais, très bien, très bien. Très, très heureux de t'avoir.

  • Speaker #1

    Eh ben écoute, c'est réciproque. Très contente. plein avec vous ce soir.

  • Speaker #0

    Trop cool, c'est magnifique. Franchement, c'est top. Le sujet, il est génial. À l'ordre du jour,

  • Speaker #1

    on est dans la semaine du droit des femmes, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. C'est exactement ça. Ça fait un moment maintenant que vous êtes client chez Apikab. Je vous le dis aussi. Et on a pu voir tout ce que vous faites en interne. Vous avez pu recruter de merveilleuses jeunes femmes. Ce n'est pas pour faire la pub d'Apikab, c'est simplement pour le dire. Et on a vu aussi ce que vous avez mis sur votre page applicable. On voit comment est-ce que vous communiquez sur vos réseaux. Et on s'est dit que c'était hyper cool que de vous avoir. Donc, encore une fois, très heureux de t'avoir avec nous.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est super. Effectivement, on est chez applicable depuis un petit moment, mais on parlait sûrement. On est ravis parce qu'on a trouvé deux perles formidables et on espère faire un joli collier bientôt.

  • Speaker #0

    Magnifique. Est-ce que tu pourrais déjà, Laetitia, peut-être nous en dire plus sur toi, qui tu es, quel a été ton ton parcours avant effectivement de créer le cabinet Bluméa sur lequel on reviendra après.

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un parcours scolairement assez classique d'expert comptable, j'ai passé mon DECF, à l'époque ça s'appelait encore comme ça, mais j'étais le dernier, la dernière mouture du DECF en 2005, j'ai intégré un premier cabinet où j'ai fait mon stage d'expertise comptable, et puis ensuite un second cabinet là où j'ai rencontré mon associé aujourd'hui. où je suis restée 6 ans et 8 ans. Et puis, en 2019, on a créé Blumea avec mon associé actuel.

  • Speaker #0

    Trop cool. Vous êtes connue dans un autre cabinet.

  • Speaker #1

    Alors, on s'est connues dans un autre cabinet où on travaillait pendant 8 ans ensemble. J'étais la manager de l'équipe et elle, c'était la superviseur de l'équipe. Un cabinet d'une taille d'une centaine de personnes avec plein d'associés hommes. Ça se passait très bien, mais à un moment donné, en 2018, Morgane, elle a été diplômée. Et puis, ça faisait un petit moment qu'elle me taquinait un peu. Moi, je sortais de mon deuxième congé maths. Et puis, je me suis dit, tiens, on va aller voir ailleurs. Je passais deux, trois entretiens. Et en fait, je me suis dit, non, il faut que je bosse avec elle. Ce n'est pas possible, je ne peux pas partir sans elle.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    voilà. Mais il n'y avait rien qui nous correspondait. Donc, on s'est dit, allez, page blanche, on y va.

  • Speaker #0

    Wow, trop cool. Trop cool. Très, très belle histoire d'amitié. C'est magnifique.

  • Speaker #1

    Ça fait. Voilà. Et de mariage après, parce que vraiment, on vit ça comme un mariage.

  • Speaker #0

    Je suis passé par là et je peux te le confirmer. C'est clairement un mariage parce qu'on passe souvent plus de temps avec son associé qu'avec le reste de sa famille. Donc, c'est clairement un mariage.

  • Speaker #1

    Oui, je ne compte pas, mais très, très, très probablement, oui.

  • Speaker #0

    Top. Et donc, du coup, après, est-ce que tu peux peut-être justement nous en dire davantage sur… Ben voilà, du coup, ça fait une belle transition sur lequel dit Bluméa, comment est-ce que c'est né. Est-ce que d'ailleurs… je poserai peut-être la question après, mais elle est intéressante. Peut-être que je te la pose maintenant et après tu nous diras comment est-ce que tu as créé le cabinet. D'où est venu ce nom que je trouve génial ? Est-ce que vous l'avez eu depuis le début ?

  • Speaker #1

    Non, au début on a eu un autre nom. Tu sais, on donne toujours plein de conseils à nos clients. Souvent, c'est les cordonniers les plus mal chaussés. Le temps qu'on dépose le nom, les avocats nous ont dit « non, c'est nous » . Nous d'abord. Donc voilà, on a changé de nom au bout d'un an, on s'est dit qu'est-ce qu'on va faire ? Non, allez, on change tout, ça fait qu'un an qu'on est créé. Et voilà comment est né le nom Bluméa, même si... Alors, on s'est fait aider pour trouver le nom parce que moi, c'est comme dans un mariage. Il y a chacun sa zone de décision. Et moi, j'ai lâché là-dessus parce que j'ai une associée qui est très à cheval sur les couleurs, le logo, tout ça. Voilà.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. Mais c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais on s'est vite entendus sur le nom. Le nom parce que Bloom, ça veut dire croître en anglais. Et que du coup… avait envie... C'est un bébé dont on a accouché, qu'on a fait naître, qu'on va grandir avec nos filles, nos équipes. Et ça nous correspond bien.

  • Speaker #0

    J'aime énormément le nom. Et les filles, en interne aussi, sont d'accord pour dire qu'elles aiment beaucoup le nom. Voilà, je passe le message de Oussé et de Yassine.

  • Speaker #1

    Je sais que j'ai des fans, là, chez Bluméa.

  • Speaker #0

    qui sont là avec nous bonjour donc ok génial j'adore et du coup ouais effectivement ensuite création du cabinet avec plein de dossiers voilà création du cabinet ça a été hyper rapide on s'est dit allez banco on démarre gestation

  • Speaker #1

    courte en juillet 2019 on était parti on avait démarré on avait notre cabis ex nihilo on a acheté deux ordis portables et on s'est dit bon voilà on a visité 2-3 co-working parce qu'on n'avait pas du tout envie d'être dans de l'Haussmannien on n'est pas du tout costume cravate tu vois je t'ai même mis mon t-shirt de femme rose donc voilà on s'est retrouvé dans un co-working qui s'appelle le Mama Works à Lyon c'est une ambiance un peu à la Google si je peux dire tu vois c'est une filiale du Mama Shelters alors je ne sais pas si tu connais le Mama Shelters on est arrivé là-bas on s'est dit oh la la donc C'est ça qu'il nous faut. Donc, voilà, on est arrivés comme ça. On a pris un bureau, on a acheté deux ordis. Et puis, banco, quoi. C'était parti. L'aventure était partie.

  • Speaker #0

    Trop bien, j'adore. Trop cool. Et du coup, effectivement, alors, on sort un peu, j'allais partir aussi sur le côté féminin, etc., qu'on va évoquer, évidemment, parce que c'est le thème. Mais j'aime bien l'enthousiasme. Et je me dis, quand vous avez créé le cabinet, alors, est-ce qu'à un moment donné, vous vous êtes vraiment posé la question ? de est-ce qu'on le fait ex nihilo, est-ce qu'on rachète un câble, est-ce qu'on reprend un câble, ou est-ce que vous vous êtes dit non, on part sur du navire ?

  • Speaker #1

    Alors, évidemment qu'on en a parlé, on en parle toujours, parce que c'est un peu comme ça, là on subit notre croissance, c'est-à-dire voilà, on en a parlé avec d'autres experts comptables qui ont eu d'autres expériences comme ça de rachat, nous on s'est dit, on a eu la chance de pouvoir bénéficier de ruptures conventionnelles. Ils nous ont permis d'avoir le temps. C'est un vrai avantage qu'on a en France, où on peut quand même créer avec le pôle emploi. Ça permet quand même d'avoir l'ARE ou l'ARS. Ça nous permet de prendre le temps de créer. Donc, on s'est dit, partons de la page blanche, parce qu'on était quand même encore un peu jeunes. Les cabinets sur Lyon, ça se vend à une vitesse que ce n'est pas permis. sans vraiment avoir de fonds, de cash à racheter. On s'est dit non, ex nihilo pour l'instant. Et c'est très bien et on ne regrette absolument pas notre choix. Ça a l'inconvénient de se dire, il faut planter toutes les graines pour pouvoir pousser la fleur. Mais ça a l'avantage d'avoir zéro risque puisqu'on ne rachète pas de clientèle, on ne s'en dête pas. Les deux choix sont bien. C'est difficile et voilà.

  • Speaker #0

    c'est une belle aventure tu m'étonnes bien sûr je vois que ça avance bien c'est très cool c'est bête mais souvent quand on échange avec des femmes dans le live il y a aussi cette question la question de la légitimité elle est importante est-ce que moi en tant que femme est-ce que je peux aspirer à être expert-coutable ? oui,

  • Speaker #1

    évidemment que oui c'est pas avec son organe génital que nous Nous travaillons, donc effectivement, c'est possible, tout à fait. Et nous, ce qui nous a aidé aussi, c'est qu'on a adhéré à un réseau de femmes experts comptables qui s'appellent les Nouvelles Expertes qui se créent Xnihilo et qui se créent aussi en même temps que nous, on s'est créé ce réseau. Et Alexandra Ruegg, qui est la présidente de ce réseau, m'avait contactée un peu avant sur LinkedIn en me disant « Je suis en train de créer un réseau, est-ce que… » et ça nous a apporté beaucoup de réponses et d'échanges et c'est hyper rassurant. Pour le coup, elles sont vraiment toutes seules, nous on est quand même deux donc c'est vrai que ça se...

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est un peu différent.

  • Speaker #1

    C'est un peu différent, mais ça aide.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Mais c'est cool qu'il y ait ce groupe-là de femmes qui s'entraident. Hello, Golgoth, j'espère que tu vas bien. Donc, top. Ça, c'est cool de voir ça. Et effectivement, comme je te le dis, souvent, quand on reçoit des jeunes femmes, notamment, qui sont, notamment, on passe, là, je pense à Fatima, qu'on a reçue. Je pense aussi à Victoria, qu'on a reçue, qui toutes les deux sont vraiment dans le parcours expert-content-mémorialiste et qui se posent effectivement la question de créer leur cavité. évidemment n'hésitez pas soit seul soit avec une amie ou un ami je veux dire rien n'empêche mais voilà n'hésitez pas à le faire on travaille beaucoup en réseau des réseaux ultra que ce soit interprofessionnel

  • Speaker #1

    on travaille beaucoup en réseau interprofessionnel on s'est toujours dit qu'on ne ferait pas des choses sur lesquelles on n'est pas capable d'aller parce que nous on sortait d'un cabinet où on avait une fiscaliste en interne service social Quand on se retrouve toutes les deux, on se retrouve toutes les deux avec nos compétences et que nos compétences d'experts comptables. Donc, c'est vrai qu'on a maillé un peu autour de nous ce réseau pour avoir, déjà pour nos clients, qui c'est un petit peu un service un peu all inclusive, avec des gens qui nous ressemblent. Pas forcément que des femmes, mais c'est vrai que certaines. Mais voilà, on aime travailler comme ça, avec des notaires, des avocats. Mais c'est hyper rassurant.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Hello, c'est une vie. J'espère que tu vas bien. Bien sûr, c'est clairement rassurant, je l'imagine clairement. Du coup, juste pour encore une fois situer, et avant d'aller un peu plus dans le fil du sujet, sachant que pour ceux qui nous rejoignent, on est du coup avec Laetitia, qui est experte compatible et associée du cabinet Blumea, qui est un cabinet 100% féminin, basé à Lyon. Si vous souhaitez postuler, je ne sais pas si... On en parlera peut-être à la fin, mais envoyez vos candidatures.

  • Speaker #1

    Sur applicable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Exactement. applicable.fr, vous allez chercher Blumea. et vous pouvez vous faire des candidatures spontanées, n'hésitez pas. Et écoutez le live, je pense qu'il va être intéressant. Et si vous ne pouvez pas, il sera dispo en replay. Voilà, ça c'était pour le petit rappel. Mais simplement Laetitia, on est d'accord, vous êtes aujourd'hui un cabinet composé de femmes uniquement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement on est composé que de femmes. Donc Morgane et moi, mon associé, on a deux chefs de mission, une collaboratrice, on a une alternante qui arrive à la rentrée, on a en ce moment des stagiaires, parce qu'on aime bien en prendre. C'est intéressant, c'est des filles, mais l'année dernière, on a eu un gars.

  • Speaker #0

    Il n'était pas un peu impressionné ? Ça ne lui a pas fait un peu bizarre de se dire, je m'entends, toutes ces femmes, est-ce qu'il ne s'est pas posé quelques questions avant d'accepter ?

  • Speaker #1

    Souvent, quand on les prend, on leur dit, par contre, on n'est que des filles, ça vous dérange, ça ne vous dérange pas. Pour la plupart du temps, non, ça ne les dérange pas. Après, on sait quand même que dans les cabinets, majoritairement, c'est plutôt féminin. Moi, dans les équipes que j'avais, les collaborateurs sont plutôt des collaboratrices que des collaborateurs.

  • Speaker #0

    Exactement. J'ai une stat là-dessus.

  • Speaker #1

    Moi aussi,

  • Speaker #0

    j'en ai.

  • Speaker #1

    C'est pas voulu, si vous êtes des hommes et que vous voulez postuler, n'hésitez pas, on est tout à fait ouverts à tout. Ça s'est fait de manière très naturelle et un peu comme ça. Alors, est-ce que parce qu'on est des femmes, on attire plutôt des collaboratrices ? Ça, c'est possible aussi, je ne sais pas. Je ne sais pas. Il faudrait que je fasse des études.

  • Speaker #0

    Il y a Youssef, en tout cas, qui nous dit dans les commentaires, du coup, le cabinet doit être super organisé sans hommes.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il y a des chances.

  • Speaker #1

    Il y a peut-être. En tout cas, je ne sais pas. On mange des bons gâteaux de temps en temps. Mais bon, je pense que les hommes doivent pouvoir faire des bons gâteaux aussi.

  • Speaker #0

    Oui. C'est toujours pareil, mais il y a quand même à chaque fois des petites particularités en fonction des différents cabinets qui ne sont peut-être pas forcément liés au genre qui le représente le plus. Mais c'est vrai qu'en termes d'organisation, on va très clairement le dire, vous êtes souvent plus organisés, mieux organisés que nous. Ça reste quand même une évidence. Ça faisait partie aussi des questions, allons-y, parce que du coup, c'est dans le même flot. Mais même ne serait-ce que tu vois, c'est un truc que j'ai remarqué, même ne serait-ce que moi en ma personne, en débutant au début, j'ai toujours été entrepreneur. et je l'ai même senti moi, donc j'ai évolué heureusement, mais je me suis senti toujours peut-être un peu plus, entre guillemets, alors attention le terme peut-être fort, mais un peu plus sauvage peut-être, un peu plus dur, avec les collaborateurs, avec certains partenaires, là où j'ai trouvé qu'effectivement, quand j'avais des collaboratrices femmes, elles étaient toujours à me dire, mais attends doucement, là peut-être tu sais, on ne sait pas, peut-être qu'il a eu une mauvaise journée, là où moi j'étais plus non, non, il ne peut pas nous parler comme ça. Donc peut-être un peu plus de douceur. Est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as remarqué, Laetitia ? Est-ce que vous êtes un peu plus douce ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on est un peu plus douce ? Alors, je ne sais pas. Difficile à dire.

  • Speaker #0

    C'est juste un cliché.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense que… Même, c'est pareil, c'est une généralité.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a… Alors, moi, je suis très féministe, donc je ne vais pas jusqu'à dire que c'est homme ou femme, mais je pense qu'il y a des personnes et des personnalités qui… ont plus d'empathie que d'autres et ont plus de facilité à ressentir ce que ressentent les autres. Mon associé est beaucoup plus doué que moi là-dedans. Il y en a une d'entre nous, on est toutes dans le même bureau, il y en a une d'entre nous qui ne va pas bien, c'est une éponge. Alors que moi, comme elle me dit, je pourrais être là au bord de la route, tu avances et tu fais ton truc. Je m'améliore quand même avec le temps.

  • Speaker #0

    Ça m'étonne.

  • Speaker #1

    Mais alors plus douce, je pense qu'on est peut-être Voilà, avec plus d'empathie, peut-être.

  • Speaker #0

    Mais toujours pareil, après, ça reste des clichés. Oui, oui. Voilà, on est des êtres humains. Mais c'est vrai qu'il y a des tendances, malgré tout, sur les gens. Oui, c'est possible. Se faire ressentir. C'est possible. OK. Il y a Golgoth qui nous dit, ça dépend, j'en ai connu des bordéliques. Oui, c'est vrai. Voilà, c'est comme tout. Oui, c'est vrai. C'est des tendances. Et Youssef qui nous dit, ça doit mieux tourner. Oui, c'est possible. C'est possible.

  • Speaker #1

    Non, pas mal. Nous, on a eu... On a eu la chance de créer, donc on a démarré de zéro, donc on n'a pas récupéré de dossiers bordéliques, on les a rangés dès le départ comme on voulait, avec les outils qu'on voulait, tout en démat, tout en digital. Donc c'est vrai que ça permet, avec nos procédures, on a été bien formés dans le cabinet précédent dans lequel on était, donc c'est vrai que ça nous a aidés à ne pas trop être bordéliques, en tout cas sur le démarrage. Il y a le jeu des périodes, des périodes chargées, où des fois on s'abandonne, on s'abandonne au travers d'être humain.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Golgoth, ça c'est un cliché. Golgoth qui nous sort un gros cliché. Bonjour les comérages, nous dit-il.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça c'est un gros cliché. Parce qu'il y a des hommes très très comères.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, oui. Moi je ne citerai pas de nom, mais enfin bref. Je sais que chez Apikab, voilà. Je ne donnerai pas de nom. Effectivement, tu ne vas pas te faire que des astuces. Juste, alors une petite parenthèse et après on reprend. C'est Youssef qui, je vais te permettre de prendre au vol sa question qui n'est pas forcément liée à tout ce qu'on dit. Je pense que ça peut être intéressant d'avoir ton retour, Laetitia, là-dessus, qui nous dit « Moi, je n'ai pas d'expérience en cabinet. Est-ce que vous avez des conseils, vous en tant qu'experte comptable, donc toi, Laetitia, notamment sur le CV pour se faire recruter ? Peut-être en quelques mots, est-ce que toi, tu aurais un conseil à donner, toi, en tant que cabinet d'experte comptable qui a été amené à recevoir pas mal de CV ? »

  • Speaker #1

    Je crois qu'il faut axer sur le fait de vouloir diversifier ses connaissances. et son expérience. Parce que la grosse différence entre l'entreprise et le cabinet, c'est qu'on va toucher à beaucoup plus de diversité en termes de fiscalité, en termes d'entreprise, de typologie d'entrepreneur. Et je pense que quand on veut faire le pas entreprise-cabinet, il faut mettre en avant ça, c'est-à-dire de se dire je veux agrandir mon panel de connaissances, je veux agrandir. Je sais faire une TVA, mais je sais faire une TVA de mon dossier parce que je suis en entreprise. Ouvrez-moi. Ouvrez-moi la porte pour que je puisse en faire et découvrir tout un tas de fiscalité et d'entrepreneurs. Moi, j'irais plutôt là-dessus. Après, chez Bluméa, on essaye d'axer vraiment sur plus le feeling et la personnalité dans nos recrutements, plus que vraiment l'expérience. Voilà mon conseil.

  • Speaker #0

    C'est très bien, c'est hyper intéressant. donc j'espère que voilà ça te permettra à toi et à bien évidemment tous les tous les autres qui nous écoutent effectivement de voilà de détailler un petit peu plus leur façon de comprendre comment fonctionne un une experte comptable en l'occurrence effectivement qui a tendance à recruter du coup pour son cabinet faut

  • Speaker #1

    sortir des clichés du cabinet haussmanniens costumes cravate 70 heures par mois ou par semaine 70 heures par mois, c'est pas beaucoup. 70 heures par semaine, c'est beaucoup. Après, je dis pas que ça n'existe plus et que j'ai pas des confrères qui sont encore comme ça. Vraiment, je crois que mes confrères et mes consoeurs plus jeunes, peut-être, on arrive à vivre en période fiscale, on a le temps de faire des lives avec des gens hyper sympas. Faut vraiment, voilà. Faut pas avoir peur du cabinet comme on... Voilà, parce que je sais que ça a une image. Il faut que notre ordre travaille là-dessus. Il y a une présidente attractivité à Lyon qui est formidable, puisque c'est mon associée. J'espère que sur ces quatre prochaines années, elle va avoir un boulot de dingue pour redorer l'image cabinet et que ça ne fasse plus peur à nos jeunes.

  • Speaker #0

    Vraiment. Je ne savais pas que c'était ton associée. Donc bravo, elle. Elle a été élue récemment.

  • Speaker #1

    Eh ben oui.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo. Youssef, qui termine par une question. Quel trait de personnalité le compte le plus pour vous ? en tant que recruteur dans un cabinet ?

  • Speaker #1

    Alors nous, ça va être un peu l'esprit d'équipe, le besoin. On est six dans le même bureau. Il faut vraiment, il faut qu'il y ait un peu d'interaction. Il faut que… on peut pas avoir quelqu'un qui met ses écouteurs toute la journée et qui voilà on a besoin d'interaction pas forcément juste pour des commérages mais on a besoin d'avoir un esprit d'équipe souvent on pose des questions du genre quelle est la dernière chose au bureau qui vous a fait rire c'est intéressant comme question ou alors on vous demande d'organiser une journée un peu séminaire qu'est ce que vous proposez On va poser un peu des questions. Alors évidemment qu'il y a des questions plus classiques sur la présentation du parcours, pour voir un peu comment la personne se positionne. Mais c'est vrai qu'on aime bien après avoir un peu ce genre de retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Oui, intéressant. Alors que Golgoth, évidemment, se moque de moi à rapport à mon amour pour l'Olympique de Marseille et la victoire hier du PSG. Mais bon, peu importe, c'est autre chose. Il a bien se moquer de moi. Effectivement, nous,

  • Speaker #1

    on ne parle pas beaucoup foot.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est pas plus mal en cette période, moi je veux bien éviter de parler. Ce n'est pas en ma faveur en ce moment, donc je veux bien...

  • Speaker #1

    J'ai un mari marseillais, donc je comprends les douleurs.

  • Speaker #0

    Tu comprends, ok. Tu sais ce que c'est que le france-fidence. Est-ce que l'idée du cabinet 100% féminin, est-ce que c'était volontaire dès le départ ? Non.

  • Speaker #1

    On n'a jamais tellement accès là-dessus. On n'a pas, si on regarde le site internet, on n'a voulu rien de... qui soit plus féminin que la normale. Ça s'est fait, comme je te disais tout à l'heure, ça s'est fait hyper naturellement. On a trouvé des profils qui nous correspondaient. Moi, je pense que c'est les profils qui viennent à nous parce qu'effectivement, il y a deux femmes experts comptables et que ce n'est pas si courant.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais nos clients, j'ai regardé, on a des clients aussi hyper mixtes. Je n'ai pas de clients ou de prospects qui viennent parce qu'on est des femmes. En tout cas, pas tellement. De temps en temps, il y en a une ou deux qui me disent « Ah ben, c'est bien, c'est que des filles. » Mais vraiment, la plupart du temps, en tout cas, ils ne viennent pas parce qu'on est des femmes expertes. Ce n'est pas du tout un atout marketing plus que ça.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que ça empiète sur une autre question que je voulais te poser. Donc là, ça tombe bien. Est-ce que… est-ce que vos clients sont en majorité est-ce que c'est une majorité féminine chez vos clients ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    et ben non, non j'ai regardé pas tellement non non c'est plutôt mixte ok intéressant non non pas du tout, je me suis posé la question du coup ce matin en me disant bon ben quand même que je travaille un petit peu sur ce que je veux et en fait non et non et on a jamais eu trop avec Morgane de gens qui sont venus juste parce qu'on était des filles ok intéressant alors Souvent, ils viennent parce qu'ils ont regardé notre site internet et ça leur a plu. Alors, est-ce que ça leur a plu parce qu'il y a des photos de filles ? Il n'y a rien d'extraordinaire dans nos photos. Pas spécialement parce qu'il y a des gens qui ne veulent travailler qu'avec des filles ou que des experts contre la femme.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et donc, ça, on a posé comme question, on est déjà passé. Est-ce que vous avez constaté des avantages ou des différences dans votre organisation et votre management, notamment par rapport peut-être au cabinet précédent, Laetitia, dans lequel tu étais avec ton associé ? Est-ce que vous, vous avez apporté quelque chose de différent en termes d'organisation et de management ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la chance dans mon ancien cabinet d'avoir été formée en management. Parce que maintenant, dans la formation des OCF, des ESCF, enfin des CG, des SCG, il y a du management. À l'époque, moi, des ECF, des ESF, il n'y avait rien, zéro. Voilà. Et donc, quand on est arrivé, quand j'ai été nommée de manager dans mon ancien cabinet, j'ai été formée pendant un an dans une école de commerce à Paris sur le management. Et du coup, ça m'a beaucoup aidée. C'était vraiment une super formation, une super expérience. Après, je pense qu'il y a quand même des gens qui, de manière innée, sont faits pour le management et d'autres qui le sont moins. Fille, garçon, je ne sais pas, mais en tout cas, avec une appétence et une façon de communiquer. Moi, je crois qu'il y a autant de managers qu'il y a de collaborateurs. C'est-à-dire qu'il faut adapter, en tout cas, autant de management qu'il y a de collaborateurs. Et vraiment, j'essaie d'adapter tout le temps mon management aux personnes que j'ai en face de moi. Parce que chacun a ses besoins, ses ressentis et sa façon de communiquer. Nous, quand on a les équipes qui rentrent, on fait un séminaire tous les ans. Avant le séminaire... quand on a une nouvelle personne dans l'équipe, on lui fait passer le test. Alors, il en existe plein, les tests des couleurs, tu sais, de la personnalité, les disques, les chiens, les trucs. Voilà. Donc, on leur en fait passer. Et puis, pendant le séminaire, on se le lit tout le temps, les unes les autres, on se partage nos couleurs pour essayer de se comprendre, comprendre ce qui... ce qui nous touche, comment communiquer les unes avec les autres, essayer de se comprendre. Et on trouve que c'est important. C'est comme ça qu'on vit le management chez Bluméa, en tout cas. Et on essaye d'être tout le temps dans l'échange. On a des points très réguliers avec nos équipes, et techniques, et moins techniques quand il y a besoin.

  • Speaker #0

    C'est super, hyper intéressant, notamment ces petits séminaires, ces histoires de couleurs, et effectivement savoir... qui et comment en termes de profil,

  • Speaker #1

    c'est intéressant. Oui, c'est hyper intéressant et les équipes aiment beaucoup vraiment les Lépis. Ça fait ressortir souvent des traits, elles, elles découvrent sur nous et puis ça nous donne des indications assez parlantes.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est clair, c'est intéressant. Du coup, l'autre point, c'est effectivement un sondage qu'on a mis en vue de l'échange qu'on allait avoir toi et moi durant le live. C'est un sondage qu'on a mis à la fois sur Instagram, et sur LinkedIn, donc du coup de VDC, de vie de comptable. Là, je te lis tels que sont les résultats. Donc, le sondage était très simple. C'était, avez-vous déjà travaillé dans un cabinet à plus de 50% féminin ? Donc, en gros, à majorité féminine. Sur Instagram, on a eu quasiment 1000 votants. Et les réponses, c'est assez fou, c'est vraiment la loi de Pareto, c'est vraiment oui à 80%. C'est quand même assez marquant.

  • Speaker #1

    Je pense que si la question avait été « est-ce que j'ai déjà travaillé dans un cabinet dirigé par des femmes expertes comptables ? »

  • Speaker #0

    Ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on aurait inversé la tendance.

  • Speaker #0

    C'est sûr, c'est clair. Et là du coup sur LinkedIn, 688 votants. Et les résultats sont quand même les mêmes, 70% oui et 30% non. Donc on revient bien à ce que tu disais tout à l'heure, et c'est lié nous, on a notamment les stats sur tous nos réseaux sociaux, les followers, qu'est-ce qu'ils sont, notamment en termes de genre, et effectivement sur la majorité de nos réseaux sociaux, il n'y a qu'à 250 000 personnes qui nous suivent, c'est entre 60 et 70% des femmes. que ça représente bien la compta telle qu'elle est. Et ce qui est assez hallucinant, c'est Youssef qui nous dit quel est le pourcentage d'experts comptables hommes-femmes. On va y venir, justement. Alors du coup, je saute des étapes, on va y venir tout de suite, parce que c'est dans le thème. On va y venir tout de suite. C'était notre autre interlude, interlude fun. On va le faire tout de suite, c'est un vrai ou faux. C'est un vrai ou faux. Alors, vrai ou faux, c'est lié à ce qu'on va dire là. Les femmes représentent aujourd'hui la majorité... des effectifs en cabinet comptable, donc là c'est ce qu'on vient de dire, donc là il n'y a pas trop de surprises, voilà. Donc la réponse c'est vrai, c'est environ 60% des collaborateurs en cabinet.

  • Speaker #1

    Tu aurais dit plus que ça ? Ouais,

  • Speaker #0

    c'est toujours pareil, c'est approximatif, c'est environ 60%. Et du coup, l'autre question qui du coup va faire, va remettre tout ça en relief, c'est vrai ou faux, en France plus de 60% des experts comptables sont des femmes.

  • Speaker #1

    Ah donc !

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. C'est environ 30%. A peu près 28% pour être exact. C'est environ 30% des experts comptables. Donc, experts comptables.

  • Speaker #1

    Non, on n'a pas le droit. Experts comptables. On n'a pas le droit de féminiser le nom.

  • Speaker #0

    Ah, c'est intéressant ce que tu nous dis. Ah d'accord. C'est hyper intéressant parce qu'on a vu un live avec justement une personne qui représentait l'association des experts comptables femmes. en France, et on leur avait posé la question pourquoi est-ce qu'on n'est pas expertes comptables ? Non, justement, elles nous disaient parce que ça a été créé avant, et puis bon, bah c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Mais moi, je sais, à l'époque où j'étais à l'association des femmes experts comptables, il y a eu un sondage « Voulez-vous féminiser le nom ? » et a priori, les gens avaient plutôt répondu non. Ok. Dans mon souvenir. Mais voilà, donc c'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois, moi, il m'est arrivé notamment, quand je parlais comme toi, à des femmes experts comptables, et de dire expertes comptables.

  • Speaker #1

    Après, dans le langage courant, c'est des gens qui le disent, mais officiellement,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de... Je ne savais pas du tout. Hyper intéressant. Ok, trop cool. Trop cool, je ne sais pas. En tout cas, intéressant. Troisième vrai ou faux, la première femme présidente de l'Ordre des experts comptables en France a été élue en 2011. Vrai ou faux ? Sachant que l'Ordre...

  • Speaker #1

    a été créé en 46 je crois c'était pas date bricard en 2011

  • Speaker #0

    exactement la première direct oui hein sans doute oui alors je suis très impressionné que tu trouves et non c'est 2011 et ouais c'est

  • Speaker #1

    avant-hier j'ai été diplômée en 2013 donc je le sais parce que c'était elle quand je me suis inscrite au tableau et que comme j'étais j'ai toujours été dans des associations féministes Bien évidemment, j'étais à la session des femmes expertes comptables, donc je sais que c'était Agnès de Prévenir et Anne Bricard.

  • Speaker #0

    Agnès Bricard qui a été la première femme présidente de l'ordre des experts comptables en 2011, suivie par Cécile de Saint-Michel, que l'on a eu la chance de recevoir dans un live alors qu'elle était encore présidente. Donc voilà pour ce vrai ou faux qui était lié directement à ce que l'on disait notamment sur la part de femmes en cabinet. en tant que collaboratrice comptable, et derrière, le retour, qui est un peu moins sympa, du nombre de femmes experts comptables. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Elles ne vont pas au bout, elles ne vont pas au bout, et elles vont souvent en entreprise. On donne des cours aussi dans les classes. Il y a aussi beaucoup de femmes, beaucoup de filles. Mais voilà. On part au bout du diplôme. C'est un diplôme qui est dur, qui est exigeant, qui arrive à des moments de vie où la femme, elle est parfois sur d'autres... J'allais dire problématiques, mais c'est pas le mot qui m'a... Non, mais elle m'a tout compris. Voilà, sur d'autres ambitions. Bien sûr. Voilà, et c'est pas évident de tout mener de front, mais très franchement, ça se fait. Et c'est bonheur. Voilà. Mesdames, rien n'est impossible. Et si les hommes y arrivent, on y arrive tout aussi bien. Et la vie professionnelle et la vie de famille, je n'ai fait aucun sacrifice, ni d'un côté, ni de l'autre. Donc, il ne faut pas se faire une montagne, se faire un film. Alors, nous, on est un petit cabinet. On n'est pas sur... On n'a pas une ambition démesurée de devenir le premier cabinet d'expertise comptable de France, mais on fait ce qu'on aime. Et très franchement, j'ai deux enfants, je suis mariée, je n'ai fait aucun sacrifice, ni professionnel, ni personnel. Chacun a son niveau de sacrifice, mais en tout cas, c'est faisable.

  • Speaker #0

    Exactement, et je pense que c'est top que tu puisses le rappeler pour toutes, évidemment, les jeunes filles, les femmes. deux confondus ou les deux sont les mêmes, mais qui nous écoutent, notamment pour une raison simple, c'est que, tu vois, déjà, nous, en live, on a eu Mam Dira. Mam Dira, c'est une jeune experte, expert comptable, qui nous expliquait comment est-ce qu'elle a passé son DEC. Et c'était, franchement, sincèrement, c'était incroyable. Elle l'a passé alors qu'elle avait un mari malade, hospitalisé, deux enfants à charge. Aujourd'hui, je crois qu'elle en a quatre. Et le tout en passant, donc en étant, bien évidemment, en entreprise. et tout en passant son DEC, ce qui est quand même relativement remarquable.

  • Speaker #1

    C'est chouette, parce que c'est vraiment un diplôme exigeant, je ne le cache pas, ce n'est pas évident, donc c'est vraiment une belle performance, très belle performance.

  • Speaker #0

    C'est clair, et justement avec Cécile de Saint-Michel, on avait aussi parlé de son parcours, et elle nous avait dit un peu la même chose que toi, tu vois, elle nous avait dit, ben voilà, moi aussi j'ai été expert comptable, ça n'a pas du tout empiété sur ma vie personnelle, et c'est un peu le... et elle disait vraiment la même chose, c'est ça qui est pertinent, c'est que parfois c'est... comme ça que les femmes vont s'imaginer. Ah oui, mais c'est des études un peu longues qui demandent énormément, et ça c'est clair, le DEC, c'est compliqué, mais derrière, ça en vaut la chandelle. Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que c'est le cas. Et souvent, on se dit, ça arrive au moment, 26, 27, 28, 30, 35 ans, c'est le moment où on va devenir maman. Et quand on est maman, forcément, il y a des obligations qui vont avec. Et donc, on se dit que c'est peut-être pas forcément compatible. Donc, toi, pas que toi, mais toi, notamment aujourd'hui, tu nous dis que non, non, non, c'est faisable.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait faisable. Alors moi j'ai eu un mari, je lui ai dit non non moi il n'y a pas d'enfant donc j'ai pas mon diplôme. Donc c'est vrai qu'il m'a un peu fiché la paix tant que j'ai mon diplôme. Voilà parce que lui avait envie, c'était le moment pour lui d'avoir des enfants. Donc voilà il m'a un peu soutenu là dessus. Et puis après je crois que je faisais le dépôt à la crèche le matin et il faisait le dépôt à la crèche le soir. Voilà ça s'organise, tout s'organise. Et on y arrive très bien. Il ne faut vraiment pas se dire que ça va être des montagnes. Même la période fiscale, il suffit d'être organisé correctement et de faire les choses dans le groupement dans lequel on met les nouvelles expertes. On est plein de femmes, plein de femmes avec des enfants, experts comptables. Souvent, elles sont seules ou avec une ou deux collaboratrices. Nous, on est peut-être un petit peu plus nombreuses. Nous, aujourd'hui, on a une collaboratrice qui… qui est enceinte et on est ravis et voilà, on va avoir un petit bébé chez Bluméa. Mais ça se gère, tout s'organise dans la vie. Il ne faut vraiment pas se faire des montagnes, c'est faisable. Si les autres y arrivent,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de raison. Exactement. Et toi, tu en es la preuve. Il y en a plein d'autres des preuves comme toi, qui, les femmes, qui ont réussi effectivement à allier les deux. Donc, mesdames, n'hésitez pas. Eh bien, on va arriver du coup sur la dernière partie. de notre échange, ça passe vite, mais c'est vraiment intéressant. J'espère que ceux qui nous écoutent là tout de suite et ceux qui nous écouteront en replay vont tout autant profiter de la valeur de tout ce que peut vous dire Laetitia, parce que je trouve ça ultra pertinent. Une question un petit peu plus, on va dire personnelle, mais clivante, est-ce que vous avez été confronté, alors quand je dis vous, c'est toi, ton associé, et le cabinet de façon globale, à des préjugés, à des stéréotypes ? On le parlait tout à l'heure de clients qui, peut-être, étaient venus parce que c'est des femmes. Est-ce qu'au contraire, tu peux... Tu as des exemples où on s'est dit, c'est bon, c'est des femmes, elles ne vont pas pouvoir gérer, ou quelque chose du genre ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis qu'on a créé BluMA. Quand j'étais stagiaire, expert comptable, ça date un peu de 2006, 2005, 2006, 2007. Quand j'étais stagiaire, je partais en audit dans des entreprises. Oui, ça arrivait.

  • Speaker #0

    Et tu penses que c'est quoi ? C'est juste une autre époque ? Aujourd'hui, ça n'existe plus, tu penses ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. J'ose espérer, j'espère. Mais je n'en suis pas certaine, malheureusement. Mais oui, j'arrivais avec mon petit tailleur et dans la voiture du boss avec le boss. Et que j'arrivais pour auditer les comptes de la boîte. Et on me disait, vous êtes là parce que c'est vendredi avec le patron.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En fait, on va tout reprendre du départ. Vous allez tout me ressortir.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Je vais peut-être me faire payer mon gars. Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà, donc voilà. Non, aujourd'hui, en tout cas nous, chez Blumia, je ne crois pas ni positivement dans le sens où comme je disais tout à l'heure, ce n'est pas vraiment non plus un avantage marketing ou un avantage concurrentiel. En tout cas en ce qui concerne les prospects et les clients, je ne pense pas. Donc non, je ne dirais pas non.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. La question d'après, c'était justement ça. Donc, on y a répondu. Voilà, pour ça, on arrive ici. Alors, du coup, c'est un peu lié à ce qu'on disait aussi tout à l'heure, Laetitia. Mais quel conseil est-ce que toi, tu donnerais à une femme ou des femmes notamment, qui pourraient s'associer entre elles, qui souhaiteraient créer un cabinet ex-NILO ? Est-ce que tu aurais comme ça un conseil, peut-être plusieurs, mais au moins... un conseil vraiment à leur donner si elles nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais déjà qu'il faut s'écouter, il faut se faire confiance. Si ce diplôme est si exigeant et si vous avez réussi à l'avoir, c'est bien que vous êtes capables d'exercer. On a un ordre qui est hyper bien fait. On a tout un tas de réponses. Ils sont hyper disponibles aussi, il y a des gens hyper disponibles à l'ordre pour nous parler. Il y a tout un tas de formations qui existent, donc si vous n'avez pas un sujet… Moi, c'est vrai que quand on est parti, on s'associe, c'est idiot, mais je me disais « je ne connais rien au Pacte d'Utreil » . Je me disais « si un jour on a un client qui nous appelle pour un Pacte d'Utreil, je ne saurais pas faire. » Je ne sais pas pourquoi ça me stressait ce Pacte d'Utreil. Et Morgane, elle me dit, écoute, si on a un client, on fera une formation. Voilà, on ne demandera qu'un qui sait faire. Donc voilà, il faut s'entourer de personnes qui ont plein de compétences et qui savent faire. Moi, je trouve que les réseaux, c'est top. On a des applis, on appelle les copines, elles nous aident. Ah ben moi, j'ai eu le cas, là, maintenant, mais moi, j'ai un modèle de ça. Attends, je te l'envoie. Voilà, c'est fabuleux de travailler comme ça. Ça fait des rencontres qui sont superbes. Donc voilà, il ne faut pas avoir...

  • Speaker #0

    peur d'être seul. Très clair. Je pense que ça, c'est un top conseil. Et j'aime bien aussi ce que tu as dit sur le pack. Alors, je suis désolé, je ne fais pas l'impro, mais...

  • Speaker #1

    Le pack du trail, ouais, le pack du trail.

  • Speaker #0

    Mais ça me fait rire parce que tous les entrepreneurs, on a aussi ce même problème, c'est peut-être presque un problème de légitimité. On se dit, mais s'il y a ça, et s'il y a ça, je ne sais pas faire.

  • Speaker #1

    en fait oui mais il y aura tout le temps un truc qu'on saura pas faire parce qu'on est pas des sur hommes ou des sur femmes il faut se faire confiance il faut s'entourer de gens qui savent faire voilà c'est ce que je pourrais dire et faire confiance à l'ordre aussi parce que vraiment on a un ordre, nous on s'est déjà appuyé sur eux et qui sont super.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu t'appuies sur eux, pour peut-être aussi ceux qui nous écoutent, on est d'accord que tu t'appuies sur la partie vraiment ordre régional ou c'est plutôt l'ordre national ? Oui,

  • Speaker #1

    plutôt l'ordre régional, mais effectivement on a déjà eu des questions. Nous on était manager d'équipe. Alors, je faisais des lettres de mission, je faisais des choses comme ça, parce que j'étais quand même experte comptable salariée quand j'étais dans l'ancien cabinet. Mais c'est vrai que quand on est dans une structure où tout est géré, on arrive, il faut qu'on fasse nos factures, on ne sait pas utiliser l'outil. On s'est formé sur l'outil, des règles déontologiques, même si on a passé notre diplôme, moi je l'avais passé il y a déjà longtemps. C'est vrai qu'on passe un coup de fil à l'ordre, on a toujours quelqu'un qui nous répond sur les questions déontologiques, de l'aide de mission, tout ça. Et puis, on a tout un tas de modèles, tout un tas de trucs de doc qui sont hyper bien faits. Donc, voilà, il ne faut surtout pas se dire qu'on n'est pas capable. On ne prend pas des risques démesurés. On a une profession quand même où on achète un ordi portable, on s'installe. Donc, je ne sais pas, des investissements.

  • Speaker #0

    Donc, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas, quoi ? Pourquoi pas le tenter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement.

  • Speaker #1

    C'est des belles... Allez-y, tentez-le. C'est sûr. Donc, tentez-le, mesdames. N'ayez pas peur. je veux inverser la tendance je veux rattraper les notaires et notaires femmes elles sont à 70% de femmes on est loin moi quand j'ai commencé on était à 25% on est à 30% aujourd'hui j'ai commencé en

  • Speaker #0

    2006 si on veut être positif c'est qu'il y a quand même une tendance à la race mais je t'avoue qu'elle pourrait être un peu plus marquée cette tendance c'est pas exponentiel quoi Il nous reste deux petites questions, Laetitia. Selon toi, qu'est-ce qui rend un cabinet attractif aujourd'hui, dans le monde dans lequel on vit ? Comment être un peu plus attractif, comme peut l'être par exemple Bluméa ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être dans l'humain. Il faut prendre en compte les envies de chacun. Je crois que si on en est où on en est aujourd'hui, c'est parce que l'image du cabinet, elle est celle qu'elle est, avec des difficultés d'organisation, c'est les périodes fiscales. On est quand même une profession soumise à des deadlines et à une pression de dates qui est très forte. Et je crois qu'il faut arriver à prendre en compte, on est sur des générations aujourd'hui... qui ont besoin d'aller faire du sport le soir. Et moi, quand j'ai des confrères encore qui me disent « Oh, mais tu te rends compte, à 18h, il voulait partir parce qu'il avait judo. » Ben, ouais, donc... Enfin, moi, j'estime que j'ai une collaboratrice qui a besoin d'aller faire sa gym. Elle va faire sa gym à 17h et puis elle s'organise tant qu'elle a fait ses horaires et qu'elle tient son portefeuille. Nous, on est hyper attentifs à la chargeabilité des collaborateurs au cabinet, qu'on suit hyper régulièrement en termes de chiffre d'affaires porté. C'est pour ça qu'on est un peu tout le temps en recrutement aussi, puisque la croissance, elle est là. Et on essaie d'être toujours un peu plus surstaffés que sousstaffés. Alors, ça a un petit peu un coût, mais ça nous permet d'avoir des équipes qui sont plus épanouies, heureuses, j'espère. Voilà, donc je pense qu'il faut être attentive à ses collaborateurs. Je ne dis pas que c'est open, je pense qu'il faut être dans la confiance. Nous, on a annualisé le temps de travail, donc on a des semaines hautes et des semaines basses. Il y a des semaines où elles vont faire 39-40 heures, et puis des semaines où elles vont en faire 28 ou 21. On organise un petit peu en début d'année ensemble, selon elles, leur portefeuille et leurs besoins.

  • Speaker #0

    intéressant mais ouais et puis tu sais tu parlais aussi de ça de surcoût effectivement quand on est peut-être un tout petit peu en sureffectif pour être sûr que tout le monde n'est pas une charge de travail trop importante mais la réalité c'est que peut-être que tu t'y retrouves aussi derrière notamment en termes de turnover tu vois je pense très

  • Speaker #1

    clairement voilà et souvent quand on a les candidats ils nous demandent l'ambiance de travail qu'est ce qui est important pour vous c'est l'ambiance de travail donc vraiment je pense qu'il faut avoir cette voilà cette bienveillance. C'est un peu galvaudé comme mot maintenant. les uns en les dons vers les autres essayez de faire monter toujours nos équipes aussi nous on est on n'est pas locomotive on est plus celles qui sont en bas tu vois et qui pousse vers le haut plutôt que tirer comme ça des équipes voilà je vais faire comme ça les faire monter avec nous on a des filles qui sont arrivés là un an après vous mais chez nous tout le monde travaille sur un pôle interne aussi Donc, on a plusieurs pôles internes et on a envie que les filles travaillent avec nous sur la com de Bluméa. Donc, il y en a qui rédigent des postes. Il y en a qui organisent des événements after work. On travaille aussi sur un pôle relations clients où on travaille sur tout relationnel client.

  • Speaker #0

    Histoire de diversifier un peu les missions, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis de les intégrer aussi à la stratégie de Bluméa.

  • Speaker #0

    Intéressant. Super cool. Ok. Très clair. Là, je fais une petite parenthèse pour la mise en avant d'Applicab en très rapide. En quoi est-ce que, parce que vous êtes sur Applicab, et tu sais avec ton cabinet, en quoi est-ce que Applicab t'a aidé, notamment dans tes recrutements et ta visibilité ? Sans, voilà, en nous disant la vérité. Le but, c'est que les gens, ils soient...

  • Speaker #1

    Alors, moi, je me sers d'Applicab tous les lundis. Je regarde Applicab. Je regarde ma page, qu'il faut que je remette à jour, d'ailleurs. Ça nous a aidés en termes d'images. parce que sur Applicable, on publie pas la même chose qu'on publie sur nos réseaux, on publie pas la même chose qu'on publie sur notre site internet. C'est-à-dire, on a plus un petit peu de lifestyle, on a nos photos quand on fait un petit événement d'équipe, nos photos qu'on fait avec des petites soirées, quand on fait nos petits trucs internes. Moi, je le trouve hyper bien parce que j'ai tout dessus. Donc, j'ai tout dessus. tous mes CV dessus parce qu'au début, quand je n'avais pas PICAB, il y en a qui envoyaient CV sur ma boîte mail à moi, sur la boîte de contact, sur la boîte de mon associé. J'en avais partout. Je ne sais plus à qui j'ai répondu, à qui je n'ai pas répondu. Sur PICAB, j'ai tout. J'ai créé mes modèles de réponse. Ça, ça ne va pas. Je le classe. Ça m'ouvre le mail. Ça m'envoie le mail. C'est fabuleux. Maintenant, sur mon site Internet, j'ai mis « Si vous voulez recruter » , j'ai mis le lien « Allez sur PICAB » . Ils cliquent,

  • Speaker #0

    ils vont directement sur ma page à l'épicum. Magnifique, magnifique. Voilà. Merci beaucoup Laetitia. Alors qu'il y a Momo qui te dit Bluméa, la force lyonnais. Momo qui est un, Mohamed qui est un expert comptable, qui est d'ailleurs le co-host habituellement du live. D'accord. Là il est en période fiscale donc c'est un peu plus compliqué. Qui co-host avec moi le live et qui est expert comptable aussi à Lyon. Donc si vous ne vous connaissez pas je vous invite à faire connaissance.

  • Speaker #1

    Ah bah voyons,

  • Speaker #0

    il fait ça. Il y a un an à peu près, il a lancé son cabinet il y a un an à peu près.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il est tout seul.

  • Speaker #0

    Je crois qu'il s'est entouré maintenant de collaborateurs, mais il l'a créé tout seul, oui. D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Eh bien,

  • Speaker #0

    avec plaisir ! Bon, n'hésite pas à rentrer en contact avec Laetitia, je pense que vous avez pas mal de choses à vous dire sur Lyon. Voilà pour ça. Et dernière question, enfin avant dernière question, parce qu'ensuite il y aura une question beaucoup plus perso, beaucoup plus fun, c'est autre chose. Mais on va dire dernière question. Ouais, non mais t'es grave, c'est cool. C'est là qu'il y a quelque chose. Je vais poser cette question à tout le monde. La dernière question un peu plus sérieuse, c'est comment vois-tu l'évolution du métier ? et la place des femmes dans l'expertise comptable ?

  • Speaker #1

    Alors, l'évolution du métier, c'est une question qui revient souvent et qu'on aime bien poser d'ailleurs à nos candidats. Nous, dès le départ, on a essayé de mettre en place le plus d'outils possibles qui nous permettent d'être vraiment sur la relation d'entrepreneur, le entreprendre ensemble, la convivialité, la proximité, plus que sur faire des déclarations de TVA. donc on a tout un tas d'outils d'aussi réalisation n'a pas un client qui nous apporte papier ici font des photos iscan ça arrive directement sur nos outils qui sont pré paramétrés et on essaie de passer le moins de temps possible là dessus on a des objectifs avec les filles d'appel de ce qu'on appelle les appels de courtoisie donc comment je vois le métier je vois le métier plutôt là dedans dans le conseil et l'accompagnement vraiment des clients sur l'évolution de leur société Nous, on a créé, on a eu beaucoup de créateurs et de voir certains qui croient en même temps que nous, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je me permets juste, Laetitia, tu parlais d'appel de courtoisie. Qu'est-ce que c'est exactement ? C'est justement ce que tu appelles ton client ?

  • Speaker #1

    Elles ont des objectifs d'appel de courtoisie au trimestre ou au semestre selon les clients où elles doivent appeler sans rien, sans objectif. pas juste pour demander une pièce pas juste pour demander vous avez reçu mon mail juste appeler son client pour dire est-ce que vous allez bien qu'est-ce qui se passe en ce moment est-ce que voilà appel de courtoisie

  • Speaker #0

    intéressant ça c'est cool voilà pour ceux aussi alors c'est bête tu vois mais je donne tous mes trucs à mes confrères là c'est tout gratuit là c'est gratos c'est gratos régaline non mais tu vois ça peut paraître bête pour toi Laetitia mais je trouve ça pertinent pour notamment tu vois une femme qui se lancerait au one of d'ailleurs mais quelqu'un qui lancerait son cabinet c'est bête mais avoir ça en tête c'est important et c'est dur parce qu'on est pris dans le quotidien et

  • Speaker #1

    Et voilà, il y a des choses à faire, et la période fiscale, c'est dur, mais c'est vrai que c'est hyper important. On a récupéré beaucoup de clients, ou de clients qui se sont créés, ou de clients qui venaient de confrères, parce qu'ils nous disaient « mais en fait, je le vois une fois par an » . Et à chaque fois, on entendait ça, et on se dit « mais comment faire pour qu'ils n'aient pas ce sentiment-là ? » Et effectivement, des fois, ça prend deux minutes, trois minutes. Mais peut-être de l'avoir appelé, même s'il ne nous a rien dit, « oui, oui, tout va bien » , mais au moins il sait qu'on l'a appelé, et qu'on est là.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que c'est aussi et surtout ça, tu as raison, c'est que vous êtes là. C'est-à-dire qu'en fait, c'est bête, mais même si ça a duré que deux minutes, ah mais oui, en fait, ils sont accessibles. Et ça a réchauffé le lien entre le collaborateur et l'entrepreneur. Et donc, il n'hésitera pas s'il a une galère à appeler le collaborateur.

  • Speaker #1

    Donc voilà, l'avenir cabinet, plus dans le conseil, dans l'accompagnement du client. Parce que la simplification administrative, moi, je ne la vois pas beaucoup. Les bilans carbone. on va y venir, l'extra financier ça va être hyper important on va arriver sur la facturation électronique donc il faut quand même qu'on les TVA à un moment ou à un autre qu'on abandonne l'idée et vivement !

  • Speaker #0

    effectivement, ça arrive plus que quelques mois, années si tout va bien et top, écoute, merci beaucoup Laetitia c'était un top live, j'espère que t'as inspiré beaucoup de monde, notamment des jeunes femmes ou des femmes, je pense que c'est notamment créer leur cabinet Ce sera avec plaisir qu'on pourra t'accueillir à nouveau sur les lives, Laetitia, parce que c'était vraiment top. J'ai beaucoup aimé les choses.

  • Speaker #1

    C'était super, moi aussi, c'était avec plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Allez, vas-y, la question perso.

  • Speaker #0

    Exact, mais tu vas voir, elle est tranquille. C'est très simple, c'est quel est ton film ou ta série du moment ?

  • Speaker #1

    Ah, du moment ?

  • Speaker #0

    Oui, ou alors, si tu n'en as pas, effectivement, ta série Best Ever.

  • Speaker #1

    C'est dur. On n'a pas fait ça. On a un portrait chinois, nous, sur notre site internet. On n'a pas fait la... Ah, si, on a fait le film. Moi, c'est un film, Best Ever. C'est Dirty Dancing. C'est très cliché de film. Mais j'adore. Ça m'a versée. J'ai fait de la danse. C'est Dirty Dancing. Et en ce moment, ma série, c'est Selfridge. Voilà, sur... Selfridge, c'est... Moi, je suis très film historique. C'est une série sur le premier... Mais... grand magasin qui a été créé à Londres. C'est l'histoire de la création du premier grand magasin à Londres, à l'époque des suffragettes en plus.

  • Speaker #0

    C'est sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Non, je la regarde sur replay M6. Alors moi je n'en ai pas beaucoup. Je suis un extraterrestre, je n'ai pas Netflix, je ne sais pas tout ça.

  • Speaker #0

    Non, mais t'inquiète, M6 ça marche tout le temps M6.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est un site, je ne sais rien.

  • Speaker #0

    Vous cherchez.

  • Speaker #1

    Je clique sur la télé, je clique et je tape « Salfree » .

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Très clair, merci beaucoup. Au moins, vous savez quels sont les… Je trouve que c'est intéressant cette question parce que ça montre qui est vraiment la personne, ce qu'elle aime, etc. J'aime bien cette question qui est plus personnelle.

  • Speaker #1

    Shopping et les suffragettes.

  • Speaker #0

    Ça va faire plaisir à Golgoth et ses clichés sur les salfouilles.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. Avec la dancing, alors là, je pense qu'il y a une belle soirée.

  • Speaker #0

    qui nous dit d'ailleurs X-Files voilà, chacun ses goûts merci beaucoup Laetitia, c'était vraiment top je te souhaite une excellente soirée j'espère qu'on t'aura à nouveau très vite très bonne période fiscale à toi merci merci beaucoup Laetitia, merci à tous dans le live merci à tous, au revoir

Description

Cette semaine, nous avons eu le plaisir d'accueillir Laetitia, dirigeante du cabinet Bloomea, pour découvrir son histoire inspirante ainsi que celle de son cabinet innovant🌟💡


Au programme de ce replay :

- Les défis et avantages d’un cabinet 100% féminin

- L’approche unique de BLOOMEA pour accompagner ses clients

- Des conseils pour les femmes entrepreneures dans le secteur de l’expertise comptable.


Rejoignez nous chaque semaine en LIVE sur Instagram avec nos invités pour aborder des sujets sur la compta & le social 💙


Tout cela accompagné de questions de la communauté, posées en direct, et auxquelles on répond sans détour !


Bonne écoute 🎧


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello tout le monde, j'espère que tout le monde va bien, vous avez l'habitude, comme toujours, même si là il y a une petite exception, tous les mercredis à 18h30, là il est 17h30, c'est la petite exception, mais sinon vous avez l'habitude, c'est tous les mercredis à 18h30. On se retrouve pour un live VDC où on va aborder différents sujets, en l'occurrence un sujet hyper pertinent, hyper intéressant, où on va recevoir notamment l'expert comptable du cabinet Bluméa, et le thème il est très simple, Bluméa, un cabinet... 100% féminin, évidemment ce sera disponible aussi en replay. Voilà, voilà. Donc là, je viens d'accepter le cabinet Blumeya, donc là, normalement... Hello !

  • Speaker #1

    Bonjour Ryan !

  • Speaker #0

    Hello, hello, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ouais, très bien, très bien. Très, très heureux de t'avoir.

  • Speaker #1

    Eh ben écoute, c'est réciproque. Très contente. plein avec vous ce soir.

  • Speaker #0

    Trop cool, c'est magnifique. Franchement, c'est top. Le sujet, il est génial. À l'ordre du jour,

  • Speaker #1

    on est dans la semaine du droit des femmes, donc c'est parfait.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. C'est exactement ça. Ça fait un moment maintenant que vous êtes client chez Apikab. Je vous le dis aussi. Et on a pu voir tout ce que vous faites en interne. Vous avez pu recruter de merveilleuses jeunes femmes. Ce n'est pas pour faire la pub d'Apikab, c'est simplement pour le dire. Et on a vu aussi ce que vous avez mis sur votre page applicable. On voit comment est-ce que vous communiquez sur vos réseaux. Et on s'est dit que c'était hyper cool que de vous avoir. Donc, encore une fois, très heureux de t'avoir avec nous.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est super. Effectivement, on est chez applicable depuis un petit moment, mais on parlait sûrement. On est ravis parce qu'on a trouvé deux perles formidables et on espère faire un joli collier bientôt.

  • Speaker #0

    Magnifique. Est-ce que tu pourrais déjà, Laetitia, peut-être nous en dire plus sur toi, qui tu es, quel a été ton ton parcours avant effectivement de créer le cabinet Bluméa sur lequel on reviendra après.

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un parcours scolairement assez classique d'expert comptable, j'ai passé mon DECF, à l'époque ça s'appelait encore comme ça, mais j'étais le dernier, la dernière mouture du DECF en 2005, j'ai intégré un premier cabinet où j'ai fait mon stage d'expertise comptable, et puis ensuite un second cabinet là où j'ai rencontré mon associé aujourd'hui. où je suis restée 6 ans et 8 ans. Et puis, en 2019, on a créé Blumea avec mon associé actuel.

  • Speaker #0

    Trop cool. Vous êtes connue dans un autre cabinet.

  • Speaker #1

    Alors, on s'est connues dans un autre cabinet où on travaillait pendant 8 ans ensemble. J'étais la manager de l'équipe et elle, c'était la superviseur de l'équipe. Un cabinet d'une taille d'une centaine de personnes avec plein d'associés hommes. Ça se passait très bien, mais à un moment donné, en 2018, Morgane, elle a été diplômée. Et puis, ça faisait un petit moment qu'elle me taquinait un peu. Moi, je sortais de mon deuxième congé maths. Et puis, je me suis dit, tiens, on va aller voir ailleurs. Je passais deux, trois entretiens. Et en fait, je me suis dit, non, il faut que je bosse avec elle. Ce n'est pas possible, je ne peux pas partir sans elle.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    voilà. Mais il n'y avait rien qui nous correspondait. Donc, on s'est dit, allez, page blanche, on y va.

  • Speaker #0

    Wow, trop cool. Trop cool. Très, très belle histoire d'amitié. C'est magnifique.

  • Speaker #1

    Ça fait. Voilà. Et de mariage après, parce que vraiment, on vit ça comme un mariage.

  • Speaker #0

    Je suis passé par là et je peux te le confirmer. C'est clairement un mariage parce qu'on passe souvent plus de temps avec son associé qu'avec le reste de sa famille. Donc, c'est clairement un mariage.

  • Speaker #1

    Oui, je ne compte pas, mais très, très, très probablement, oui.

  • Speaker #0

    Top. Et donc, du coup, après, est-ce que tu peux peut-être justement nous en dire davantage sur… Ben voilà, du coup, ça fait une belle transition sur lequel dit Bluméa, comment est-ce que c'est né. Est-ce que d'ailleurs… je poserai peut-être la question après, mais elle est intéressante. Peut-être que je te la pose maintenant et après tu nous diras comment est-ce que tu as créé le cabinet. D'où est venu ce nom que je trouve génial ? Est-ce que vous l'avez eu depuis le début ?

  • Speaker #1

    Non, au début on a eu un autre nom. Tu sais, on donne toujours plein de conseils à nos clients. Souvent, c'est les cordonniers les plus mal chaussés. Le temps qu'on dépose le nom, les avocats nous ont dit « non, c'est nous » . Nous d'abord. Donc voilà, on a changé de nom au bout d'un an, on s'est dit qu'est-ce qu'on va faire ? Non, allez, on change tout, ça fait qu'un an qu'on est créé. Et voilà comment est né le nom Bluméa, même si... Alors, on s'est fait aider pour trouver le nom parce que moi, c'est comme dans un mariage. Il y a chacun sa zone de décision. Et moi, j'ai lâché là-dessus parce que j'ai une associée qui est très à cheval sur les couleurs, le logo, tout ça. Voilà.

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok. Mais c'est cool.

  • Speaker #1

    Mais on s'est vite entendus sur le nom. Le nom parce que Bloom, ça veut dire croître en anglais. Et que du coup… avait envie... C'est un bébé dont on a accouché, qu'on a fait naître, qu'on va grandir avec nos filles, nos équipes. Et ça nous correspond bien.

  • Speaker #0

    J'aime énormément le nom. Et les filles, en interne aussi, sont d'accord pour dire qu'elles aiment beaucoup le nom. Voilà, je passe le message de Oussé et de Yassine.

  • Speaker #1

    Je sais que j'ai des fans, là, chez Bluméa.

  • Speaker #0

    qui sont là avec nous bonjour donc ok génial j'adore et du coup ouais effectivement ensuite création du cabinet avec plein de dossiers voilà création du cabinet ça a été hyper rapide on s'est dit allez banco on démarre gestation

  • Speaker #1

    courte en juillet 2019 on était parti on avait démarré on avait notre cabis ex nihilo on a acheté deux ordis portables et on s'est dit bon voilà on a visité 2-3 co-working parce qu'on n'avait pas du tout envie d'être dans de l'Haussmannien on n'est pas du tout costume cravate tu vois je t'ai même mis mon t-shirt de femme rose donc voilà on s'est retrouvé dans un co-working qui s'appelle le Mama Works à Lyon c'est une ambiance un peu à la Google si je peux dire tu vois c'est une filiale du Mama Shelters alors je ne sais pas si tu connais le Mama Shelters on est arrivé là-bas on s'est dit oh la la donc C'est ça qu'il nous faut. Donc, voilà, on est arrivés comme ça. On a pris un bureau, on a acheté deux ordis. Et puis, banco, quoi. C'était parti. L'aventure était partie.

  • Speaker #0

    Trop bien, j'adore. Trop cool. Et du coup, effectivement, alors, on sort un peu, j'allais partir aussi sur le côté féminin, etc., qu'on va évoquer, évidemment, parce que c'est le thème. Mais j'aime bien l'enthousiasme. Et je me dis, quand vous avez créé le cabinet, alors, est-ce qu'à un moment donné, vous vous êtes vraiment posé la question ? de est-ce qu'on le fait ex nihilo, est-ce qu'on rachète un câble, est-ce qu'on reprend un câble, ou est-ce que vous vous êtes dit non, on part sur du navire ?

  • Speaker #1

    Alors, évidemment qu'on en a parlé, on en parle toujours, parce que c'est un peu comme ça, là on subit notre croissance, c'est-à-dire voilà, on en a parlé avec d'autres experts comptables qui ont eu d'autres expériences comme ça de rachat, nous on s'est dit, on a eu la chance de pouvoir bénéficier de ruptures conventionnelles. Ils nous ont permis d'avoir le temps. C'est un vrai avantage qu'on a en France, où on peut quand même créer avec le pôle emploi. Ça permet quand même d'avoir l'ARE ou l'ARS. Ça nous permet de prendre le temps de créer. Donc, on s'est dit, partons de la page blanche, parce qu'on était quand même encore un peu jeunes. Les cabinets sur Lyon, ça se vend à une vitesse que ce n'est pas permis. sans vraiment avoir de fonds, de cash à racheter. On s'est dit non, ex nihilo pour l'instant. Et c'est très bien et on ne regrette absolument pas notre choix. Ça a l'inconvénient de se dire, il faut planter toutes les graines pour pouvoir pousser la fleur. Mais ça a l'avantage d'avoir zéro risque puisqu'on ne rachète pas de clientèle, on ne s'en dête pas. Les deux choix sont bien. C'est difficile et voilà.

  • Speaker #0

    c'est une belle aventure tu m'étonnes bien sûr je vois que ça avance bien c'est très cool c'est bête mais souvent quand on échange avec des femmes dans le live il y a aussi cette question la question de la légitimité elle est importante est-ce que moi en tant que femme est-ce que je peux aspirer à être expert-coutable ? oui,

  • Speaker #1

    évidemment que oui c'est pas avec son organe génital que nous Nous travaillons, donc effectivement, c'est possible, tout à fait. Et nous, ce qui nous a aidé aussi, c'est qu'on a adhéré à un réseau de femmes experts comptables qui s'appellent les Nouvelles Expertes qui se créent Xnihilo et qui se créent aussi en même temps que nous, on s'est créé ce réseau. Et Alexandra Ruegg, qui est la présidente de ce réseau, m'avait contactée un peu avant sur LinkedIn en me disant « Je suis en train de créer un réseau, est-ce que… » et ça nous a apporté beaucoup de réponses et d'échanges et c'est hyper rassurant. Pour le coup, elles sont vraiment toutes seules, nous on est quand même deux donc c'est vrai que ça se...

  • Speaker #0

    C'est sûr que c'est un peu différent.

  • Speaker #1

    C'est un peu différent, mais ça aide.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Mais c'est cool qu'il y ait ce groupe-là de femmes qui s'entraident. Hello, Golgoth, j'espère que tu vas bien. Donc, top. Ça, c'est cool de voir ça. Et effectivement, comme je te le dis, souvent, quand on reçoit des jeunes femmes, notamment, qui sont, notamment, on passe, là, je pense à Fatima, qu'on a reçue. Je pense aussi à Victoria, qu'on a reçue, qui toutes les deux sont vraiment dans le parcours expert-content-mémorialiste et qui se posent effectivement la question de créer leur cavité. évidemment n'hésitez pas soit seul soit avec une amie ou un ami je veux dire rien n'empêche mais voilà n'hésitez pas à le faire on travaille beaucoup en réseau des réseaux ultra que ce soit interprofessionnel

  • Speaker #1

    on travaille beaucoup en réseau interprofessionnel on s'est toujours dit qu'on ne ferait pas des choses sur lesquelles on n'est pas capable d'aller parce que nous on sortait d'un cabinet où on avait une fiscaliste en interne service social Quand on se retrouve toutes les deux, on se retrouve toutes les deux avec nos compétences et que nos compétences d'experts comptables. Donc, c'est vrai qu'on a maillé un peu autour de nous ce réseau pour avoir, déjà pour nos clients, qui c'est un petit peu un service un peu all inclusive, avec des gens qui nous ressemblent. Pas forcément que des femmes, mais c'est vrai que certaines. Mais voilà, on aime travailler comme ça, avec des notaires, des avocats. Mais c'est hyper rassurant.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Hello, c'est une vie. J'espère que tu vas bien. Bien sûr, c'est clairement rassurant, je l'imagine clairement. Du coup, juste pour encore une fois situer, et avant d'aller un peu plus dans le fil du sujet, sachant que pour ceux qui nous rejoignent, on est du coup avec Laetitia, qui est experte compatible et associée du cabinet Blumea, qui est un cabinet 100% féminin, basé à Lyon. Si vous souhaitez postuler, je ne sais pas si... On en parlera peut-être à la fin, mais envoyez vos candidatures.

  • Speaker #1

    Sur applicable, bien sûr.

  • Speaker #0

    Exactement. applicable.fr, vous allez chercher Blumea. et vous pouvez vous faire des candidatures spontanées, n'hésitez pas. Et écoutez le live, je pense qu'il va être intéressant. Et si vous ne pouvez pas, il sera dispo en replay. Voilà, ça c'était pour le petit rappel. Mais simplement Laetitia, on est d'accord, vous êtes aujourd'hui un cabinet composé de femmes uniquement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement on est composé que de femmes. Donc Morgane et moi, mon associé, on a deux chefs de mission, une collaboratrice, on a une alternante qui arrive à la rentrée, on a en ce moment des stagiaires, parce qu'on aime bien en prendre. C'est intéressant, c'est des filles, mais l'année dernière, on a eu un gars.

  • Speaker #0

    Il n'était pas un peu impressionné ? Ça ne lui a pas fait un peu bizarre de se dire, je m'entends, toutes ces femmes, est-ce qu'il ne s'est pas posé quelques questions avant d'accepter ?

  • Speaker #1

    Souvent, quand on les prend, on leur dit, par contre, on n'est que des filles, ça vous dérange, ça ne vous dérange pas. Pour la plupart du temps, non, ça ne les dérange pas. Après, on sait quand même que dans les cabinets, majoritairement, c'est plutôt féminin. Moi, dans les équipes que j'avais, les collaborateurs sont plutôt des collaboratrices que des collaborateurs.

  • Speaker #0

    Exactement. J'ai une stat là-dessus.

  • Speaker #1

    Moi aussi,

  • Speaker #0

    j'en ai.

  • Speaker #1

    C'est pas voulu, si vous êtes des hommes et que vous voulez postuler, n'hésitez pas, on est tout à fait ouverts à tout. Ça s'est fait de manière très naturelle et un peu comme ça. Alors, est-ce que parce qu'on est des femmes, on attire plutôt des collaboratrices ? Ça, c'est possible aussi, je ne sais pas. Je ne sais pas. Il faudrait que je fasse des études.

  • Speaker #0

    Il y a Youssef, en tout cas, qui nous dit dans les commentaires, du coup, le cabinet doit être super organisé sans hommes.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Il y a des chances.

  • Speaker #1

    Il y a peut-être. En tout cas, je ne sais pas. On mange des bons gâteaux de temps en temps. Mais bon, je pense que les hommes doivent pouvoir faire des bons gâteaux aussi.

  • Speaker #0

    Oui. C'est toujours pareil, mais il y a quand même à chaque fois des petites particularités en fonction des différents cabinets qui ne sont peut-être pas forcément liés au genre qui le représente le plus. Mais c'est vrai qu'en termes d'organisation, on va très clairement le dire, vous êtes souvent plus organisés, mieux organisés que nous. Ça reste quand même une évidence. Ça faisait partie aussi des questions, allons-y, parce que du coup, c'est dans le même flot. Mais même ne serait-ce que tu vois, c'est un truc que j'ai remarqué, même ne serait-ce que moi en ma personne, en débutant au début, j'ai toujours été entrepreneur. et je l'ai même senti moi, donc j'ai évolué heureusement, mais je me suis senti toujours peut-être un peu plus, entre guillemets, alors attention le terme peut-être fort, mais un peu plus sauvage peut-être, un peu plus dur, avec les collaborateurs, avec certains partenaires, là où j'ai trouvé qu'effectivement, quand j'avais des collaboratrices femmes, elles étaient toujours à me dire, mais attends doucement, là peut-être tu sais, on ne sait pas, peut-être qu'il a eu une mauvaise journée, là où moi j'étais plus non, non, il ne peut pas nous parler comme ça. Donc peut-être un peu plus de douceur. Est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as remarqué, Laetitia ? Est-ce que vous êtes un peu plus douce ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on est un peu plus douce ? Alors, je ne sais pas. Difficile à dire.

  • Speaker #0

    C'est juste un cliché.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je pense que… Même, c'est pareil, c'est une généralité.

  • Speaker #1

    Je pense qu'on a… Alors, moi, je suis très féministe, donc je ne vais pas jusqu'à dire que c'est homme ou femme, mais je pense qu'il y a des personnes et des personnalités qui… ont plus d'empathie que d'autres et ont plus de facilité à ressentir ce que ressentent les autres. Mon associé est beaucoup plus doué que moi là-dedans. Il y en a une d'entre nous, on est toutes dans le même bureau, il y en a une d'entre nous qui ne va pas bien, c'est une éponge. Alors que moi, comme elle me dit, je pourrais être là au bord de la route, tu avances et tu fais ton truc. Je m'améliore quand même avec le temps.

  • Speaker #0

    Ça m'étonne.

  • Speaker #1

    Mais alors plus douce, je pense qu'on est peut-être Voilà, avec plus d'empathie, peut-être.

  • Speaker #0

    Mais toujours pareil, après, ça reste des clichés. Oui, oui. Voilà, on est des êtres humains. Mais c'est vrai qu'il y a des tendances, malgré tout, sur les gens. Oui, c'est possible. Se faire ressentir. C'est possible. OK. Il y a Golgoth qui nous dit, ça dépend, j'en ai connu des bordéliques. Oui, c'est vrai. Voilà, c'est comme tout. Oui, c'est vrai. C'est des tendances. Et Youssef qui nous dit, ça doit mieux tourner. Oui, c'est possible. C'est possible.

  • Speaker #1

    Non, pas mal. Nous, on a eu... On a eu la chance de créer, donc on a démarré de zéro, donc on n'a pas récupéré de dossiers bordéliques, on les a rangés dès le départ comme on voulait, avec les outils qu'on voulait, tout en démat, tout en digital. Donc c'est vrai que ça permet, avec nos procédures, on a été bien formés dans le cabinet précédent dans lequel on était, donc c'est vrai que ça nous a aidés à ne pas trop être bordéliques, en tout cas sur le démarrage. Il y a le jeu des périodes, des périodes chargées, où des fois on s'abandonne, on s'abandonne au travers d'être humain.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est clair. Golgoth, ça c'est un cliché. Golgoth qui nous sort un gros cliché. Bonjour les comérages, nous dit-il.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ça c'est un gros cliché. Parce qu'il y a des hommes très très comères.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, oui. Moi je ne citerai pas de nom, mais enfin bref. Je sais que chez Apikab, voilà. Je ne donnerai pas de nom. Effectivement, tu ne vas pas te faire que des astuces. Juste, alors une petite parenthèse et après on reprend. C'est Youssef qui, je vais te permettre de prendre au vol sa question qui n'est pas forcément liée à tout ce qu'on dit. Je pense que ça peut être intéressant d'avoir ton retour, Laetitia, là-dessus, qui nous dit « Moi, je n'ai pas d'expérience en cabinet. Est-ce que vous avez des conseils, vous en tant qu'experte comptable, donc toi, Laetitia, notamment sur le CV pour se faire recruter ? Peut-être en quelques mots, est-ce que toi, tu aurais un conseil à donner, toi, en tant que cabinet d'experte comptable qui a été amené à recevoir pas mal de CV ? »

  • Speaker #1

    Je crois qu'il faut axer sur le fait de vouloir diversifier ses connaissances. et son expérience. Parce que la grosse différence entre l'entreprise et le cabinet, c'est qu'on va toucher à beaucoup plus de diversité en termes de fiscalité, en termes d'entreprise, de typologie d'entrepreneur. Et je pense que quand on veut faire le pas entreprise-cabinet, il faut mettre en avant ça, c'est-à-dire de se dire je veux agrandir mon panel de connaissances, je veux agrandir. Je sais faire une TVA, mais je sais faire une TVA de mon dossier parce que je suis en entreprise. Ouvrez-moi. Ouvrez-moi la porte pour que je puisse en faire et découvrir tout un tas de fiscalité et d'entrepreneurs. Moi, j'irais plutôt là-dessus. Après, chez Bluméa, on essaye d'axer vraiment sur plus le feeling et la personnalité dans nos recrutements, plus que vraiment l'expérience. Voilà mon conseil.

  • Speaker #0

    C'est très bien, c'est hyper intéressant. donc j'espère que voilà ça te permettra à toi et à bien évidemment tous les tous les autres qui nous écoutent effectivement de voilà de détailler un petit peu plus leur façon de comprendre comment fonctionne un une experte comptable en l'occurrence effectivement qui a tendance à recruter du coup pour son cabinet faut

  • Speaker #1

    sortir des clichés du cabinet haussmanniens costumes cravate 70 heures par mois ou par semaine 70 heures par mois, c'est pas beaucoup. 70 heures par semaine, c'est beaucoup. Après, je dis pas que ça n'existe plus et que j'ai pas des confrères qui sont encore comme ça. Vraiment, je crois que mes confrères et mes consoeurs plus jeunes, peut-être, on arrive à vivre en période fiscale, on a le temps de faire des lives avec des gens hyper sympas. Faut vraiment, voilà. Faut pas avoir peur du cabinet comme on... Voilà, parce que je sais que ça a une image. Il faut que notre ordre travaille là-dessus. Il y a une présidente attractivité à Lyon qui est formidable, puisque c'est mon associée. J'espère que sur ces quatre prochaines années, elle va avoir un boulot de dingue pour redorer l'image cabinet et que ça ne fasse plus peur à nos jeunes.

  • Speaker #0

    Vraiment. Je ne savais pas que c'était ton associée. Donc bravo, elle. Elle a été élue récemment.

  • Speaker #1

    Eh ben oui.

  • Speaker #0

    Bravo. Bravo, bravo. Youssef, qui termine par une question. Quel trait de personnalité le compte le plus pour vous ? en tant que recruteur dans un cabinet ?

  • Speaker #1

    Alors nous, ça va être un peu l'esprit d'équipe, le besoin. On est six dans le même bureau. Il faut vraiment, il faut qu'il y ait un peu d'interaction. Il faut que… on peut pas avoir quelqu'un qui met ses écouteurs toute la journée et qui voilà on a besoin d'interaction pas forcément juste pour des commérages mais on a besoin d'avoir un esprit d'équipe souvent on pose des questions du genre quelle est la dernière chose au bureau qui vous a fait rire c'est intéressant comme question ou alors on vous demande d'organiser une journée un peu séminaire qu'est ce que vous proposez On va poser un peu des questions. Alors évidemment qu'il y a des questions plus classiques sur la présentation du parcours, pour voir un peu comment la personne se positionne. Mais c'est vrai qu'on aime bien après avoir un peu ce genre de retour.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Oui, intéressant. Alors que Golgoth, évidemment, se moque de moi à rapport à mon amour pour l'Olympique de Marseille et la victoire hier du PSG. Mais bon, peu importe, c'est autre chose. Il a bien se moquer de moi. Effectivement, nous,

  • Speaker #1

    on ne parle pas beaucoup foot.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est pas plus mal en cette période, moi je veux bien éviter de parler. Ce n'est pas en ma faveur en ce moment, donc je veux bien...

  • Speaker #1

    J'ai un mari marseillais, donc je comprends les douleurs.

  • Speaker #0

    Tu comprends, ok. Tu sais ce que c'est que le france-fidence. Est-ce que l'idée du cabinet 100% féminin, est-ce que c'était volontaire dès le départ ? Non.

  • Speaker #1

    On n'a jamais tellement accès là-dessus. On n'a pas, si on regarde le site internet, on n'a voulu rien de... qui soit plus féminin que la normale. Ça s'est fait, comme je te disais tout à l'heure, ça s'est fait hyper naturellement. On a trouvé des profils qui nous correspondaient. Moi, je pense que c'est les profils qui viennent à nous parce qu'effectivement, il y a deux femmes experts comptables et que ce n'est pas si courant.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais nos clients, j'ai regardé, on a des clients aussi hyper mixtes. Je n'ai pas de clients ou de prospects qui viennent parce qu'on est des femmes. En tout cas, pas tellement. De temps en temps, il y en a une ou deux qui me disent « Ah ben, c'est bien, c'est que des filles. » Mais vraiment, la plupart du temps, en tout cas, ils ne viennent pas parce qu'on est des femmes expertes. Ce n'est pas du tout un atout marketing plus que ça.

  • Speaker #0

    C'est intéressant parce que ça empiète sur une autre question que je voulais te poser. Donc là, ça tombe bien. Est-ce que… est-ce que vos clients sont en majorité est-ce que c'est une majorité féminine chez vos clients ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    et ben non, non j'ai regardé pas tellement non non c'est plutôt mixte ok intéressant non non pas du tout, je me suis posé la question du coup ce matin en me disant bon ben quand même que je travaille un petit peu sur ce que je veux et en fait non et non et on a jamais eu trop avec Morgane de gens qui sont venus juste parce qu'on était des filles ok intéressant alors Souvent, ils viennent parce qu'ils ont regardé notre site internet et ça leur a plu. Alors, est-ce que ça leur a plu parce qu'il y a des photos de filles ? Il n'y a rien d'extraordinaire dans nos photos. Pas spécialement parce qu'il y a des gens qui ne veulent travailler qu'avec des filles ou que des experts contre la femme.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et donc, ça, on a posé comme question, on est déjà passé. Est-ce que vous avez constaté des avantages ou des différences dans votre organisation et votre management, notamment par rapport peut-être au cabinet précédent, Laetitia, dans lequel tu étais avec ton associé ? Est-ce que vous, vous avez apporté quelque chose de différent en termes d'organisation et de management ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la chance dans mon ancien cabinet d'avoir été formée en management. Parce que maintenant, dans la formation des OCF, des ESCF, enfin des CG, des SCG, il y a du management. À l'époque, moi, des ECF, des ESF, il n'y avait rien, zéro. Voilà. Et donc, quand on est arrivé, quand j'ai été nommée de manager dans mon ancien cabinet, j'ai été formée pendant un an dans une école de commerce à Paris sur le management. Et du coup, ça m'a beaucoup aidée. C'était vraiment une super formation, une super expérience. Après, je pense qu'il y a quand même des gens qui, de manière innée, sont faits pour le management et d'autres qui le sont moins. Fille, garçon, je ne sais pas, mais en tout cas, avec une appétence et une façon de communiquer. Moi, je crois qu'il y a autant de managers qu'il y a de collaborateurs. C'est-à-dire qu'il faut adapter, en tout cas, autant de management qu'il y a de collaborateurs. Et vraiment, j'essaie d'adapter tout le temps mon management aux personnes que j'ai en face de moi. Parce que chacun a ses besoins, ses ressentis et sa façon de communiquer. Nous, quand on a les équipes qui rentrent, on fait un séminaire tous les ans. Avant le séminaire... quand on a une nouvelle personne dans l'équipe, on lui fait passer le test. Alors, il en existe plein, les tests des couleurs, tu sais, de la personnalité, les disques, les chiens, les trucs. Voilà. Donc, on leur en fait passer. Et puis, pendant le séminaire, on se le lit tout le temps, les unes les autres, on se partage nos couleurs pour essayer de se comprendre, comprendre ce qui... ce qui nous touche, comment communiquer les unes avec les autres, essayer de se comprendre. Et on trouve que c'est important. C'est comme ça qu'on vit le management chez Bluméa, en tout cas. Et on essaye d'être tout le temps dans l'échange. On a des points très réguliers avec nos équipes, et techniques, et moins techniques quand il y a besoin.

  • Speaker #0

    C'est super, hyper intéressant, notamment ces petits séminaires, ces histoires de couleurs, et effectivement savoir... qui et comment en termes de profil,

  • Speaker #1

    c'est intéressant. Oui, c'est hyper intéressant et les équipes aiment beaucoup vraiment les Lépis. Ça fait ressortir souvent des traits, elles, elles découvrent sur nous et puis ça nous donne des indications assez parlantes.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est clair, c'est intéressant. Du coup, l'autre point, c'est effectivement un sondage qu'on a mis en vue de l'échange qu'on allait avoir toi et moi durant le live. C'est un sondage qu'on a mis à la fois sur Instagram, et sur LinkedIn, donc du coup de VDC, de vie de comptable. Là, je te lis tels que sont les résultats. Donc, le sondage était très simple. C'était, avez-vous déjà travaillé dans un cabinet à plus de 50% féminin ? Donc, en gros, à majorité féminine. Sur Instagram, on a eu quasiment 1000 votants. Et les réponses, c'est assez fou, c'est vraiment la loi de Pareto, c'est vraiment oui à 80%. C'est quand même assez marquant.

  • Speaker #1

    Je pense que si la question avait été « est-ce que j'ai déjà travaillé dans un cabinet dirigé par des femmes expertes comptables ? »

  • Speaker #0

    Ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on aurait inversé la tendance.

  • Speaker #0

    C'est sûr, c'est clair. Et là du coup sur LinkedIn, 688 votants. Et les résultats sont quand même les mêmes, 70% oui et 30% non. Donc on revient bien à ce que tu disais tout à l'heure, et c'est lié nous, on a notamment les stats sur tous nos réseaux sociaux, les followers, qu'est-ce qu'ils sont, notamment en termes de genre, et effectivement sur la majorité de nos réseaux sociaux, il n'y a qu'à 250 000 personnes qui nous suivent, c'est entre 60 et 70% des femmes. que ça représente bien la compta telle qu'elle est. Et ce qui est assez hallucinant, c'est Youssef qui nous dit quel est le pourcentage d'experts comptables hommes-femmes. On va y venir, justement. Alors du coup, je saute des étapes, on va y venir tout de suite, parce que c'est dans le thème. On va y venir tout de suite. C'était notre autre interlude, interlude fun. On va le faire tout de suite, c'est un vrai ou faux. C'est un vrai ou faux. Alors, vrai ou faux, c'est lié à ce qu'on va dire là. Les femmes représentent aujourd'hui la majorité... des effectifs en cabinet comptable, donc là c'est ce qu'on vient de dire, donc là il n'y a pas trop de surprises, voilà. Donc la réponse c'est vrai, c'est environ 60% des collaborateurs en cabinet.

  • Speaker #1

    Tu aurais dit plus que ça ? Ouais,

  • Speaker #0

    c'est toujours pareil, c'est approximatif, c'est environ 60%. Et du coup, l'autre question qui du coup va faire, va remettre tout ça en relief, c'est vrai ou faux, en France plus de 60% des experts comptables sont des femmes.

  • Speaker #1

    Ah donc !

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. C'est environ 30%. A peu près 28% pour être exact. C'est environ 30% des experts comptables. Donc, experts comptables.

  • Speaker #1

    Non, on n'a pas le droit. Experts comptables. On n'a pas le droit de féminiser le nom.

  • Speaker #0

    Ah, c'est intéressant ce que tu nous dis. Ah d'accord. C'est hyper intéressant parce qu'on a vu un live avec justement une personne qui représentait l'association des experts comptables femmes. en France, et on leur avait posé la question pourquoi est-ce qu'on n'est pas expertes comptables ? Non, justement, elles nous disaient parce que ça a été créé avant, et puis bon, bah c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Mais moi, je sais, à l'époque où j'étais à l'association des femmes experts comptables, il y a eu un sondage « Voulez-vous féminiser le nom ? » et a priori, les gens avaient plutôt répondu non. Ok. Dans mon souvenir. Mais voilà, donc c'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    C'est toujours experts comptables.

  • Speaker #0

    Parce que tu vois, moi, il m'est arrivé notamment, quand je parlais comme toi, à des femmes experts comptables, et de dire expertes comptables.

  • Speaker #1

    Après, dans le langage courant, c'est des gens qui le disent, mais officiellement,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de... Je ne savais pas du tout. Hyper intéressant. Ok, trop cool. Trop cool, je ne sais pas. En tout cas, intéressant. Troisième vrai ou faux, la première femme présidente de l'Ordre des experts comptables en France a été élue en 2011. Vrai ou faux ? Sachant que l'Ordre...

  • Speaker #1

    a été créé en 46 je crois c'était pas date bricard en 2011

  • Speaker #0

    exactement la première direct oui hein sans doute oui alors je suis très impressionné que tu trouves et non c'est 2011 et ouais c'est

  • Speaker #1

    avant-hier j'ai été diplômée en 2013 donc je le sais parce que c'était elle quand je me suis inscrite au tableau et que comme j'étais j'ai toujours été dans des associations féministes Bien évidemment, j'étais à la session des femmes expertes comptables, donc je sais que c'était Agnès de Prévenir et Anne Bricard.

  • Speaker #0

    Agnès Bricard qui a été la première femme présidente de l'ordre des experts comptables en 2011, suivie par Cécile de Saint-Michel, que l'on a eu la chance de recevoir dans un live alors qu'elle était encore présidente. Donc voilà pour ce vrai ou faux qui était lié directement à ce que l'on disait notamment sur la part de femmes en cabinet. en tant que collaboratrice comptable, et derrière, le retour, qui est un peu moins sympa, du nombre de femmes experts comptables. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Elles ne vont pas au bout, elles ne vont pas au bout, et elles vont souvent en entreprise. On donne des cours aussi dans les classes. Il y a aussi beaucoup de femmes, beaucoup de filles. Mais voilà. On part au bout du diplôme. C'est un diplôme qui est dur, qui est exigeant, qui arrive à des moments de vie où la femme, elle est parfois sur d'autres... J'allais dire problématiques, mais c'est pas le mot qui m'a... Non, mais elle m'a tout compris. Voilà, sur d'autres ambitions. Bien sûr. Voilà, et c'est pas évident de tout mener de front, mais très franchement, ça se fait. Et c'est bonheur. Voilà. Mesdames, rien n'est impossible. Et si les hommes y arrivent, on y arrive tout aussi bien. Et la vie professionnelle et la vie de famille, je n'ai fait aucun sacrifice, ni d'un côté, ni de l'autre. Donc, il ne faut pas se faire une montagne, se faire un film. Alors, nous, on est un petit cabinet. On n'est pas sur... On n'a pas une ambition démesurée de devenir le premier cabinet d'expertise comptable de France, mais on fait ce qu'on aime. Et très franchement, j'ai deux enfants, je suis mariée, je n'ai fait aucun sacrifice, ni professionnel, ni personnel. Chacun a son niveau de sacrifice, mais en tout cas, c'est faisable.

  • Speaker #0

    Exactement, et je pense que c'est top que tu puisses le rappeler pour toutes, évidemment, les jeunes filles, les femmes. deux confondus ou les deux sont les mêmes, mais qui nous écoutent, notamment pour une raison simple, c'est que, tu vois, déjà, nous, en live, on a eu Mam Dira. Mam Dira, c'est une jeune experte, expert comptable, qui nous expliquait comment est-ce qu'elle a passé son DEC. Et c'était, franchement, sincèrement, c'était incroyable. Elle l'a passé alors qu'elle avait un mari malade, hospitalisé, deux enfants à charge. Aujourd'hui, je crois qu'elle en a quatre. Et le tout en passant, donc en étant, bien évidemment, en entreprise. et tout en passant son DEC, ce qui est quand même relativement remarquable.

  • Speaker #1

    C'est chouette, parce que c'est vraiment un diplôme exigeant, je ne le cache pas, ce n'est pas évident, donc c'est vraiment une belle performance, très belle performance.

  • Speaker #0

    C'est clair, et justement avec Cécile de Saint-Michel, on avait aussi parlé de son parcours, et elle nous avait dit un peu la même chose que toi, tu vois, elle nous avait dit, ben voilà, moi aussi j'ai été expert comptable, ça n'a pas du tout empiété sur ma vie personnelle, et c'est un peu le... et elle disait vraiment la même chose, c'est ça qui est pertinent, c'est que parfois c'est... comme ça que les femmes vont s'imaginer. Ah oui, mais c'est des études un peu longues qui demandent énormément, et ça c'est clair, le DEC, c'est compliqué, mais derrière, ça en vaut la chandelle. Je pense que tout le monde est d'accord pour dire que c'est le cas. Et souvent, on se dit, ça arrive au moment, 26, 27, 28, 30, 35 ans, c'est le moment où on va devenir maman. Et quand on est maman, forcément, il y a des obligations qui vont avec. Et donc, on se dit que c'est peut-être pas forcément compatible. Donc, toi, pas que toi, mais toi, notamment aujourd'hui, tu nous dis que non, non, non, c'est faisable.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait faisable. Alors moi j'ai eu un mari, je lui ai dit non non moi il n'y a pas d'enfant donc j'ai pas mon diplôme. Donc c'est vrai qu'il m'a un peu fiché la paix tant que j'ai mon diplôme. Voilà parce que lui avait envie, c'était le moment pour lui d'avoir des enfants. Donc voilà il m'a un peu soutenu là dessus. Et puis après je crois que je faisais le dépôt à la crèche le matin et il faisait le dépôt à la crèche le soir. Voilà ça s'organise, tout s'organise. Et on y arrive très bien. Il ne faut vraiment pas se dire que ça va être des montagnes. Même la période fiscale, il suffit d'être organisé correctement et de faire les choses dans le groupement dans lequel on met les nouvelles expertes. On est plein de femmes, plein de femmes avec des enfants, experts comptables. Souvent, elles sont seules ou avec une ou deux collaboratrices. Nous, on est peut-être un petit peu plus nombreuses. Nous, aujourd'hui, on a une collaboratrice qui… qui est enceinte et on est ravis et voilà, on va avoir un petit bébé chez Bluméa. Mais ça se gère, tout s'organise dans la vie. Il ne faut vraiment pas se faire des montagnes, c'est faisable. Si les autres y arrivent,

  • Speaker #0

    il n'y a pas de raison. Exactement. Et toi, tu en es la preuve. Il y en a plein d'autres des preuves comme toi, qui, les femmes, qui ont réussi effectivement à allier les deux. Donc, mesdames, n'hésitez pas. Eh bien, on va arriver du coup sur la dernière partie. de notre échange, ça passe vite, mais c'est vraiment intéressant. J'espère que ceux qui nous écoutent là tout de suite et ceux qui nous écouteront en replay vont tout autant profiter de la valeur de tout ce que peut vous dire Laetitia, parce que je trouve ça ultra pertinent. Une question un petit peu plus, on va dire personnelle, mais clivante, est-ce que vous avez été confronté, alors quand je dis vous, c'est toi, ton associé, et le cabinet de façon globale, à des préjugés, à des stéréotypes ? On le parlait tout à l'heure de clients qui, peut-être, étaient venus parce que c'est des femmes. Est-ce qu'au contraire, tu peux... Tu as des exemples où on s'est dit, c'est bon, c'est des femmes, elles ne vont pas pouvoir gérer, ou quelque chose du genre ?

  • Speaker #1

    Non, pas depuis qu'on a créé BluMA. Quand j'étais stagiaire, expert comptable, ça date un peu de 2006, 2005, 2006, 2007. Quand j'étais stagiaire, je partais en audit dans des entreprises. Oui, ça arrivait.

  • Speaker #0

    Et tu penses que c'est quoi ? C'est juste une autre époque ? Aujourd'hui, ça n'existe plus, tu penses ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. J'ose espérer, j'espère. Mais je n'en suis pas certaine, malheureusement. Mais oui, j'arrivais avec mon petit tailleur et dans la voiture du boss avec le boss. Et que j'arrivais pour auditer les comptes de la boîte. Et on me disait, vous êtes là parce que c'est vendredi avec le patron.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    En fait, on va tout reprendre du départ. Vous allez tout me ressortir.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Je vais peut-être me faire payer mon gars. Exactement.

  • Speaker #1

    Voilà, donc voilà. Non, aujourd'hui, en tout cas nous, chez Blumia, je ne crois pas ni positivement dans le sens où comme je disais tout à l'heure, ce n'est pas vraiment non plus un avantage marketing ou un avantage concurrentiel. En tout cas en ce qui concerne les prospects et les clients, je ne pense pas. Donc non, je ne dirais pas non.

  • Speaker #0

    Ok, très clair. La question d'après, c'était justement ça. Donc, on y a répondu. Voilà, pour ça, on arrive ici. Alors, du coup, c'est un peu lié à ce qu'on disait aussi tout à l'heure, Laetitia. Mais quel conseil est-ce que toi, tu donnerais à une femme ou des femmes notamment, qui pourraient s'associer entre elles, qui souhaiteraient créer un cabinet ex-NILO ? Est-ce que tu aurais comme ça un conseil, peut-être plusieurs, mais au moins... un conseil vraiment à leur donner si elles nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais déjà qu'il faut s'écouter, il faut se faire confiance. Si ce diplôme est si exigeant et si vous avez réussi à l'avoir, c'est bien que vous êtes capables d'exercer. On a un ordre qui est hyper bien fait. On a tout un tas de réponses. Ils sont hyper disponibles aussi, il y a des gens hyper disponibles à l'ordre pour nous parler. Il y a tout un tas de formations qui existent, donc si vous n'avez pas un sujet… Moi, c'est vrai que quand on est parti, on s'associe, c'est idiot, mais je me disais « je ne connais rien au Pacte d'Utreil » . Je me disais « si un jour on a un client qui nous appelle pour un Pacte d'Utreil, je ne saurais pas faire. » Je ne sais pas pourquoi ça me stressait ce Pacte d'Utreil. Et Morgane, elle me dit, écoute, si on a un client, on fera une formation. Voilà, on ne demandera qu'un qui sait faire. Donc voilà, il faut s'entourer de personnes qui ont plein de compétences et qui savent faire. Moi, je trouve que les réseaux, c'est top. On a des applis, on appelle les copines, elles nous aident. Ah ben moi, j'ai eu le cas, là, maintenant, mais moi, j'ai un modèle de ça. Attends, je te l'envoie. Voilà, c'est fabuleux de travailler comme ça. Ça fait des rencontres qui sont superbes. Donc voilà, il ne faut pas avoir...

  • Speaker #0

    peur d'être seul. Très clair. Je pense que ça, c'est un top conseil. Et j'aime bien aussi ce que tu as dit sur le pack. Alors, je suis désolé, je ne fais pas l'impro, mais...

  • Speaker #1

    Le pack du trail, ouais, le pack du trail.

  • Speaker #0

    Mais ça me fait rire parce que tous les entrepreneurs, on a aussi ce même problème, c'est peut-être presque un problème de légitimité. On se dit, mais s'il y a ça, et s'il y a ça, je ne sais pas faire.

  • Speaker #1

    en fait oui mais il y aura tout le temps un truc qu'on saura pas faire parce qu'on est pas des sur hommes ou des sur femmes il faut se faire confiance il faut s'entourer de gens qui savent faire voilà c'est ce que je pourrais dire et faire confiance à l'ordre aussi parce que vraiment on a un ordre, nous on s'est déjà appuyé sur eux et qui sont super.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu t'appuies sur eux, pour peut-être aussi ceux qui nous écoutent, on est d'accord que tu t'appuies sur la partie vraiment ordre régional ou c'est plutôt l'ordre national ? Oui,

  • Speaker #1

    plutôt l'ordre régional, mais effectivement on a déjà eu des questions. Nous on était manager d'équipe. Alors, je faisais des lettres de mission, je faisais des choses comme ça, parce que j'étais quand même experte comptable salariée quand j'étais dans l'ancien cabinet. Mais c'est vrai que quand on est dans une structure où tout est géré, on arrive, il faut qu'on fasse nos factures, on ne sait pas utiliser l'outil. On s'est formé sur l'outil, des règles déontologiques, même si on a passé notre diplôme, moi je l'avais passé il y a déjà longtemps. C'est vrai qu'on passe un coup de fil à l'ordre, on a toujours quelqu'un qui nous répond sur les questions déontologiques, de l'aide de mission, tout ça. Et puis, on a tout un tas de modèles, tout un tas de trucs de doc qui sont hyper bien faits. Donc, voilà, il ne faut surtout pas se dire qu'on n'est pas capable. On ne prend pas des risques démesurés. On a une profession quand même où on achète un ordi portable, on s'installe. Donc, je ne sais pas, des investissements.

  • Speaker #0

    Donc, c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi pas, quoi ? Pourquoi pas le tenter ?

  • Speaker #0

    Complètement. Complètement.

  • Speaker #1

    C'est des belles... Allez-y, tentez-le. C'est sûr. Donc, tentez-le, mesdames. N'ayez pas peur. je veux inverser la tendance je veux rattraper les notaires et notaires femmes elles sont à 70% de femmes on est loin moi quand j'ai commencé on était à 25% on est à 30% aujourd'hui j'ai commencé en

  • Speaker #0

    2006 si on veut être positif c'est qu'il y a quand même une tendance à la race mais je t'avoue qu'elle pourrait être un peu plus marquée cette tendance c'est pas exponentiel quoi Il nous reste deux petites questions, Laetitia. Selon toi, qu'est-ce qui rend un cabinet attractif aujourd'hui, dans le monde dans lequel on vit ? Comment être un peu plus attractif, comme peut l'être par exemple Bluméa ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut être dans l'humain. Il faut prendre en compte les envies de chacun. Je crois que si on en est où on en est aujourd'hui, c'est parce que l'image du cabinet, elle est celle qu'elle est, avec des difficultés d'organisation, c'est les périodes fiscales. On est quand même une profession soumise à des deadlines et à une pression de dates qui est très forte. Et je crois qu'il faut arriver à prendre en compte, on est sur des générations aujourd'hui... qui ont besoin d'aller faire du sport le soir. Et moi, quand j'ai des confrères encore qui me disent « Oh, mais tu te rends compte, à 18h, il voulait partir parce qu'il avait judo. » Ben, ouais, donc... Enfin, moi, j'estime que j'ai une collaboratrice qui a besoin d'aller faire sa gym. Elle va faire sa gym à 17h et puis elle s'organise tant qu'elle a fait ses horaires et qu'elle tient son portefeuille. Nous, on est hyper attentifs à la chargeabilité des collaborateurs au cabinet, qu'on suit hyper régulièrement en termes de chiffre d'affaires porté. C'est pour ça qu'on est un peu tout le temps en recrutement aussi, puisque la croissance, elle est là. Et on essaie d'être toujours un peu plus surstaffés que sousstaffés. Alors, ça a un petit peu un coût, mais ça nous permet d'avoir des équipes qui sont plus épanouies, heureuses, j'espère. Voilà, donc je pense qu'il faut être attentive à ses collaborateurs. Je ne dis pas que c'est open, je pense qu'il faut être dans la confiance. Nous, on a annualisé le temps de travail, donc on a des semaines hautes et des semaines basses. Il y a des semaines où elles vont faire 39-40 heures, et puis des semaines où elles vont en faire 28 ou 21. On organise un petit peu en début d'année ensemble, selon elles, leur portefeuille et leurs besoins.

  • Speaker #0

    intéressant mais ouais et puis tu sais tu parlais aussi de ça de surcoût effectivement quand on est peut-être un tout petit peu en sureffectif pour être sûr que tout le monde n'est pas une charge de travail trop importante mais la réalité c'est que peut-être que tu t'y retrouves aussi derrière notamment en termes de turnover tu vois je pense très

  • Speaker #1

    clairement voilà et souvent quand on a les candidats ils nous demandent l'ambiance de travail qu'est ce qui est important pour vous c'est l'ambiance de travail donc vraiment je pense qu'il faut avoir cette voilà cette bienveillance. C'est un peu galvaudé comme mot maintenant. les uns en les dons vers les autres essayez de faire monter toujours nos équipes aussi nous on est on n'est pas locomotive on est plus celles qui sont en bas tu vois et qui pousse vers le haut plutôt que tirer comme ça des équipes voilà je vais faire comme ça les faire monter avec nous on a des filles qui sont arrivés là un an après vous mais chez nous tout le monde travaille sur un pôle interne aussi Donc, on a plusieurs pôles internes et on a envie que les filles travaillent avec nous sur la com de Bluméa. Donc, il y en a qui rédigent des postes. Il y en a qui organisent des événements after work. On travaille aussi sur un pôle relations clients où on travaille sur tout relationnel client.

  • Speaker #0

    Histoire de diversifier un peu les missions, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Oui, et puis de les intégrer aussi à la stratégie de Bluméa.

  • Speaker #0

    Intéressant. Super cool. Ok. Très clair. Là, je fais une petite parenthèse pour la mise en avant d'Applicab en très rapide. En quoi est-ce que, parce que vous êtes sur Applicab, et tu sais avec ton cabinet, en quoi est-ce que Applicab t'a aidé, notamment dans tes recrutements et ta visibilité ? Sans, voilà, en nous disant la vérité. Le but, c'est que les gens, ils soient...

  • Speaker #1

    Alors, moi, je me sers d'Applicab tous les lundis. Je regarde Applicab. Je regarde ma page, qu'il faut que je remette à jour, d'ailleurs. Ça nous a aidés en termes d'images. parce que sur Applicable, on publie pas la même chose qu'on publie sur nos réseaux, on publie pas la même chose qu'on publie sur notre site internet. C'est-à-dire, on a plus un petit peu de lifestyle, on a nos photos quand on fait un petit événement d'équipe, nos photos qu'on fait avec des petites soirées, quand on fait nos petits trucs internes. Moi, je le trouve hyper bien parce que j'ai tout dessus. Donc, j'ai tout dessus. tous mes CV dessus parce qu'au début, quand je n'avais pas PICAB, il y en a qui envoyaient CV sur ma boîte mail à moi, sur la boîte de contact, sur la boîte de mon associé. J'en avais partout. Je ne sais plus à qui j'ai répondu, à qui je n'ai pas répondu. Sur PICAB, j'ai tout. J'ai créé mes modèles de réponse. Ça, ça ne va pas. Je le classe. Ça m'ouvre le mail. Ça m'envoie le mail. C'est fabuleux. Maintenant, sur mon site Internet, j'ai mis « Si vous voulez recruter » , j'ai mis le lien « Allez sur PICAB » . Ils cliquent,

  • Speaker #0

    ils vont directement sur ma page à l'épicum. Magnifique, magnifique. Voilà. Merci beaucoup Laetitia. Alors qu'il y a Momo qui te dit Bluméa, la force lyonnais. Momo qui est un, Mohamed qui est un expert comptable, qui est d'ailleurs le co-host habituellement du live. D'accord. Là il est en période fiscale donc c'est un peu plus compliqué. Qui co-host avec moi le live et qui est expert comptable aussi à Lyon. Donc si vous ne vous connaissez pas je vous invite à faire connaissance.

  • Speaker #1

    Ah bah voyons,

  • Speaker #0

    il fait ça. Il y a un an à peu près, il a lancé son cabinet il y a un an à peu près.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il est tout seul.

  • Speaker #0

    Je crois qu'il s'est entouré maintenant de collaborateurs, mais il l'a créé tout seul, oui. D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Eh bien,

  • Speaker #0

    avec plaisir ! Bon, n'hésite pas à rentrer en contact avec Laetitia, je pense que vous avez pas mal de choses à vous dire sur Lyon. Voilà pour ça. Et dernière question, enfin avant dernière question, parce qu'ensuite il y aura une question beaucoup plus perso, beaucoup plus fun, c'est autre chose. Mais on va dire dernière question. Ouais, non mais t'es grave, c'est cool. C'est là qu'il y a quelque chose. Je vais poser cette question à tout le monde. La dernière question un peu plus sérieuse, c'est comment vois-tu l'évolution du métier ? et la place des femmes dans l'expertise comptable ?

  • Speaker #1

    Alors, l'évolution du métier, c'est une question qui revient souvent et qu'on aime bien poser d'ailleurs à nos candidats. Nous, dès le départ, on a essayé de mettre en place le plus d'outils possibles qui nous permettent d'être vraiment sur la relation d'entrepreneur, le entreprendre ensemble, la convivialité, la proximité, plus que sur faire des déclarations de TVA. donc on a tout un tas d'outils d'aussi réalisation n'a pas un client qui nous apporte papier ici font des photos iscan ça arrive directement sur nos outils qui sont pré paramétrés et on essaie de passer le moins de temps possible là dessus on a des objectifs avec les filles d'appel de ce qu'on appelle les appels de courtoisie donc comment je vois le métier je vois le métier plutôt là dedans dans le conseil et l'accompagnement vraiment des clients sur l'évolution de leur société Nous, on a créé, on a eu beaucoup de créateurs et de voir certains qui croient en même temps que nous, c'est vraiment chouette.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Je me permets juste, Laetitia, tu parlais d'appel de courtoisie. Qu'est-ce que c'est exactement ? C'est justement ce que tu appelles ton client ?

  • Speaker #1

    Elles ont des objectifs d'appel de courtoisie au trimestre ou au semestre selon les clients où elles doivent appeler sans rien, sans objectif. pas juste pour demander une pièce pas juste pour demander vous avez reçu mon mail juste appeler son client pour dire est-ce que vous allez bien qu'est-ce qui se passe en ce moment est-ce que voilà appel de courtoisie

  • Speaker #0

    intéressant ça c'est cool voilà pour ceux aussi alors c'est bête tu vois mais je donne tous mes trucs à mes confrères là c'est tout gratuit là c'est gratos c'est gratos régaline non mais tu vois ça peut paraître bête pour toi Laetitia mais je trouve ça pertinent pour notamment tu vois une femme qui se lancerait au one of d'ailleurs mais quelqu'un qui lancerait son cabinet c'est bête mais avoir ça en tête c'est important et c'est dur parce qu'on est pris dans le quotidien et

  • Speaker #1

    Et voilà, il y a des choses à faire, et la période fiscale, c'est dur, mais c'est vrai que c'est hyper important. On a récupéré beaucoup de clients, ou de clients qui se sont créés, ou de clients qui venaient de confrères, parce qu'ils nous disaient « mais en fait, je le vois une fois par an » . Et à chaque fois, on entendait ça, et on se dit « mais comment faire pour qu'ils n'aient pas ce sentiment-là ? » Et effectivement, des fois, ça prend deux minutes, trois minutes. Mais peut-être de l'avoir appelé, même s'il ne nous a rien dit, « oui, oui, tout va bien » , mais au moins il sait qu'on l'a appelé, et qu'on est là.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que c'est aussi et surtout ça, tu as raison, c'est que vous êtes là. C'est-à-dire qu'en fait, c'est bête, mais même si ça a duré que deux minutes, ah mais oui, en fait, ils sont accessibles. Et ça a réchauffé le lien entre le collaborateur et l'entrepreneur. Et donc, il n'hésitera pas s'il a une galère à appeler le collaborateur.

  • Speaker #1

    Donc voilà, l'avenir cabinet, plus dans le conseil, dans l'accompagnement du client. Parce que la simplification administrative, moi, je ne la vois pas beaucoup. Les bilans carbone. on va y venir, l'extra financier ça va être hyper important on va arriver sur la facturation électronique donc il faut quand même qu'on les TVA à un moment ou à un autre qu'on abandonne l'idée et vivement !

  • Speaker #0

    effectivement, ça arrive plus que quelques mois, années si tout va bien et top, écoute, merci beaucoup Laetitia c'était un top live, j'espère que t'as inspiré beaucoup de monde, notamment des jeunes femmes ou des femmes, je pense que c'est notamment créer leur cabinet Ce sera avec plaisir qu'on pourra t'accueillir à nouveau sur les lives, Laetitia, parce que c'était vraiment top. J'ai beaucoup aimé les choses.

  • Speaker #1

    C'était super, moi aussi, c'était avec plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Allez, vas-y, la question perso.

  • Speaker #0

    Exact, mais tu vas voir, elle est tranquille. C'est très simple, c'est quel est ton film ou ta série du moment ?

  • Speaker #1

    Ah, du moment ?

  • Speaker #0

    Oui, ou alors, si tu n'en as pas, effectivement, ta série Best Ever.

  • Speaker #1

    C'est dur. On n'a pas fait ça. On a un portrait chinois, nous, sur notre site internet. On n'a pas fait la... Ah, si, on a fait le film. Moi, c'est un film, Best Ever. C'est Dirty Dancing. C'est très cliché de film. Mais j'adore. Ça m'a versée. J'ai fait de la danse. C'est Dirty Dancing. Et en ce moment, ma série, c'est Selfridge. Voilà, sur... Selfridge, c'est... Moi, je suis très film historique. C'est une série sur le premier... Mais... grand magasin qui a été créé à Londres. C'est l'histoire de la création du premier grand magasin à Londres, à l'époque des suffragettes en plus.

  • Speaker #0

    C'est sur quelle plateforme ?

  • Speaker #1

    Non, je la regarde sur replay M6. Alors moi je n'en ai pas beaucoup. Je suis un extraterrestre, je n'ai pas Netflix, je ne sais pas tout ça.

  • Speaker #0

    Non, mais t'inquiète, M6 ça marche tout le temps M6.

  • Speaker #1

    Je crois que c'est un site, je ne sais rien.

  • Speaker #0

    Vous cherchez.

  • Speaker #1

    Je clique sur la télé, je clique et je tape « Salfree » .

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Très clair, merci beaucoup. Au moins, vous savez quels sont les… Je trouve que c'est intéressant cette question parce que ça montre qui est vraiment la personne, ce qu'elle aime, etc. J'aime bien cette question qui est plus personnelle.

  • Speaker #1

    Shopping et les suffragettes.

  • Speaker #0

    Ça va faire plaisir à Golgoth et ses clichés sur les salfouilles.

  • Speaker #1

    Ouais, grave. Avec la dancing, alors là, je pense qu'il y a une belle soirée.

  • Speaker #0

    qui nous dit d'ailleurs X-Files voilà, chacun ses goûts merci beaucoup Laetitia, c'était vraiment top je te souhaite une excellente soirée j'espère qu'on t'aura à nouveau très vite très bonne période fiscale à toi merci merci beaucoup Laetitia, merci à tous dans le live merci à tous, au revoir

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