Description
Venez découvrir le BISSAP d'ANJOU avec sa créatrice Céline Sahiri Kouassi.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Description
Venez découvrir le BISSAP d'ANJOU avec sa créatrice Céline Sahiri Kouassi.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Voix de l'écho,
voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'é FR, bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Alors, comme toujours, nous mettons en lumière des parcours inspirants, des personnalités qui ont su innover, entreprendre et se démarquer dans leur domaine. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de recevoir une invitée qui a su allier tradition et modernité pour créer une véritable aventure entrepreneuriale. Une aventure qui, en plus de mettre en avant des saveurs uniques, porte une mission culturelle et locale très forte. Vous allez découvrir une histoire qui mérite d'être partagée, celle d'une femme passionnée qui a transformé une idée simple en une véritable success story. Oui,
oui, oui.
Et pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef... Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves et bonjour à tous. Eh bien écoutez, aujourd'hui je vais vous parler de poivre. Et c'est le roi des épices.
Ouais, c'est le roi des épices. Vous me faites bien plaisir chef, parce que c'est mon épice préféré. On vous retrouve d'ici 10 à 15 minutes. Et également avec moi en studio, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Ah, je vous mets au haut de micro, c'est mieux. Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui on va parler dans l'art, le flacon est-il essentiel à l'ivresse ? Mais je ne vous en dis pas plus. Pensez à Alfred de Musset tout ça. Oui,
parlez. Vous voyez, le lard et le poivre, c'est bien une belle association.
Oui, vous parlez bien du lard, L-A-R-D. L-A-R-D,
tout à fait.
Directement. Ah c'était pas celui-là. Et oui, non. Et votre citation me fait penser justement aussi au fait, c'est alcultissime. dont Radio G est partenaire. Vous venez d'entendre la bande-annonce juste avant l'émission. On voit d'ailleurs maintenant des affiches aussi dans Angers. En tout cas, Morgane, on vous retrouve en deuxième partie d'émission. Allez, c'est parti maintenant pour cette deuxième émission de la saison des Voix de l'Éco.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, aujourd'hui, je reçois donc Céline Saïri-Kouassi, la créatrice, on va dire ça, de Bissap d'Anjou. Bonjour Céline, bienvenue dans le studio de Radio-G.
Bonjour Yves, bonjour à tous les auditeurs, bonjour à Morgane.
Et Hervé.
Et Hervé.
N'hésitez pas à vous rapprocher bien du micro pour parler. Alors, pouvez-vous nous expliquer justement, c'est quoi le Bissap d'Anjou et comment vous est venue cette idée de créer cette entreprise, Céline ?
C'est une petite histoire que je n'arrête pas de partager. Je pense que vous l'avez déjà lue, mais il y en a encore qui aimeraient savoir. Bissap d'un jour, c'est l'appellation de mon entreprise qui a été suscitée par un constat simple du fait que je suis originaire de la Côte d'Ivoire et lorsque je suis venue en France, précisément en Gé, je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de produit du... Bissab, qui est la fleur du Biscous, parce que l'appellation Bissab, c'est une appellation de l'Afrique occidentale.
D'accord.
Donc, j'ai vu qu'il n'y en avait pas, donc j'ai creusé l'idée et j'ai fait mettre ça en vente sur Angers. Maintenant, le nom Bissab, comme je vous l'ai dit, c'est un nom qu'on utilise beaucoup, l'appellation de la fleur du Biscous. On l'utilise en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal. En Guinée et aussi au Ghana. Donc, quand on dit Bissap, automatiquement, tu sais que c'est la fleur des biscuits. Donc, j'ai dit, comme je suis dans le département de Longjou, qui m'accueille, donc, je fais un clin d'œil à la frite et à Longjou qui m'accueille. Donc, c'est Bissap Longjou, c'est-à-dire l'Afrique à Longjou.
Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré pour mettre ça en place, tout simplement ?
Ce qui m'a inspiré, c'était d'abord que le Bissap n'était pas... Bon, c'est connu même. Le Bissap, il y avait... toute une minuscule de personnes, un groupe de personnes qui connaissaient Bissa, la fleur du Bissa se transformait en jus. Il y en avait qui connaissaient, ceux qui ont fait peut-être l'Afrique et tout ça. Je voulais découvrir ça aux Angeois, en fait. Voilà. Et c'est une boisson qui est consommée régulièrement, tous les jours. Vous allez la trouver dans toutes les familles. Les enfants en prennent comme des goûters et tout ça. C'est une boisson courante, en fait. Mais ici, ce n'était pas le cas. Et quand j'ai vu qu'au niveau des grandes surfaces, ce n'était pas présent, j'ai décidé de le mettre en vente. Surtout que je cherchais du travail. Je ne le trouvais pas. Je n'avais pas acheté au chômage. Je fais quand même... un petit boulot d'abord et je cherchais du travail puisque moi, j'ai eu un nouveau universitaire, un bac plus trois. Et du coup, ici, le bac, mon diplôme n'était pas reconnu quand je suis rentrée.
D'accord.
Il fallait donc faire une conversion, faire une formation pour que j'aille, que je puisse avoir le bac plus deux.
Ah oui.
Vous voyez un peu. Donc, j'ai fait une formation pendant un an et après cette formation, du coup, j'étais toujours dans la recherche de l'emploi. Et quand j'ai fait ce constat avec ma famille qui m'accompagne beaucoup, mon mari et les enfants, j'ai dit pourquoi ne pas creuser vraiment ce projet puisque j'étais d'abord chef d'entreprise en Côte d'Ivoire et j'avais cette fruite entrepreneuriale. J'ai dit bon, je vais le faire ici. Ce n'était pas facile au début parce que les gens ne connaissaient pas. Il fallait d'abord faire découvrir le produit avant que ça rentre dans les habitudes des Français.
Ah bah oui, non, mais ça c'est clair. Moi, je sais que le Bissap d'Anjou, avant que vous sortiez ce produit, je ne connaissais pas du tout. Je fais partie de ces personnes qui ne connaissaient pas du tout le nom Bissap. Et donc, c'est une boisson sans alcool, c'est ça ?
C'est une boisson sans alcool. C'est un soft qu'on boit naturellement, avec toutes les vertus qu'il y a. On se sert pour guérir pas mal de maux, surtout la fleur du buscus.
D'accord.
C'est un complément alimentaire, comme je peux le dire. Oui,
c'est-à-dire qu'il y a des bienfaits sur la santé. Justement, c'est quoi ces différentes vertus qu'on peut donner à cette boisson ?
La fleur d'hibiscus, déjà en elle-même, on le boit en infusion. C'est une boisson qu'on utilise en infusion. Ce sont les feuilles séchées rouges de la fleur d'hibiscus, parce qu'il y en a plusieurs types. Il y a la fleur d'hibiscus blanche et puis il y a rouge. Donc moi, j'utilise le rouge. Donc le rouge, par exemple, pour les personnes qui sont diabétiques, lorsqu'on le prend... Ça stabilise le taux de diabète. Mais il faut le prendre sans sucre. Pour les personnes qui sont très fatiguées, qui ont les acnées de sommeil, il faut le prendre le soir à partir de 19h. Si vous vous battez au lit deux heures avant, ça vous aide à bien dormir. Et pour les personnes qui sont beaucoup fatiguées, vous le prenez aussi, ça vous redonne de l'énergie. Vous voyez, les personnes qui sont anémiées, quand elles prennent aussi, ça leur redonne aussi la force. Ce n'est pas le globule. rouge que ça vous donne, mais ça renforce votre immunité. Donc, c'est une boisson qu'il faut avoir quotidiennement chez soi.
D'accord. Donc là, c'est bien fait. C'est également dans votre boisson bisabdonjou ou alors c'est simplement sur... C'est pareil,
je le fais de manière naturelle. C'est artisanal, c'est naturel. C'est le même, sauf que pour les diabétiques, il ne s'est pas conseillé de le prendre parce qu'il y a du sucre.
D'accord.
Quand on n'est pas diabétique, vous pouvez le prendre et le sucre, il est dosé de sorte que les personnes qui n'aiment On parle trop le sucre, ils peuvent le prendre quotidiennement.
Et alors justement, vous dites que c'est artisanal. Comment vous sélectionnez vos différents ingrédients ? Est-ce que c'est des ingrédients locaux, l'hibiscus d'Anjou justement ? Ou est-ce que c'est international ? Non,
l'approvisionnement des fleurs d'hibiscus, je le fais d'origine Côte d'Ivoire ou Mali.
D'accord.
Voilà. Et les fleurs que j'utilise beaucoup sont d'origine malienne. D'accord. Même qui... qui arrivent en Côte d'Ivoire, de la Côte d'Ivoire, on les envoie ici en France. Par contre, la menthe que j'utilise pour faire la flèche d'hibiscus, c'est la menthe qui est faite ici en France par les artisans et par les jardiniers et tout ça qui le font. C'est avec eux que je prends la menthe.
D'accord, c'est-à-dire que votre produit, c'est à la fois de l'hibiscus, mais pas que.
Je mets de la menthe pour que ça donne un peu de saveur, ça donne un bon parfum. On peut le prendre sans menthe. Et si vous aimez encore d'autres arômes, vous pouvez ajouter. Il y en a qui mettent le thym, il y en a qui mettent du jus d'ananas, il y en a qui mettent du citron. Ça dépend de ce que vous voudrez avoir comme saveur. Sinon, moi, je l'utilise simplement avec la menthe séchée.
D'accord. Et alors, vos ateliers de fabrication, ils sont où exactement ?
Ils sont à Belle Bay.
À Belle Bay ? Oui. Directement. Donc, vous avez une petite usine, on va dire, ou en tout cas… Oui,
c'est une petite… petite usine artisanale de transformation que j'ai, voilà, sur 400 mètres carrés.
Quand même,
oui. Donc, j'ai mon entrepôt, j'ai la partie fabrique et tout ça, le laboratoire où je fais la transformation.
D'accord. Et vous avez eu un peu du mal à trouver un local ou comment ça s'est passé ? Parce que des fois, les entreprises ont un peu de difficulté quand même à trouver des espaces et locaux. Et même là, 400 mètres de terrain, c'est pareil.
Ce n'est pas faux. Il y en a qui ont des difficultés, effectivement. Moi, je dirais toujours que j'ai eu le coup de grâce.
D'accord.
J'ai eu le coup de grâce parce que d'abord, j'ai été suivie par des structures. comme Angelo à développement, qui a en elle sa structure qui était la fabrique d'entreprendre. La fabrique d'entreprendre était celle qui m'accompagnait aussi pour le développement de mon entreprise. Donc, ils m'ont aidé à avoir le local que j'ai aujourd'hui.
D'accord. Ça, c'est toujours important, effectivement, de se faire accompagner quand on crée une entreprise. Alors, Céline, maintenant, je vous propose de faire un petit jeu. Nous allons faire un petit jeu de questions réponses sur votre entreprise. Voilà, cinq petites questions assez simples. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, allez-y si je peux répondre, si je ne peux pas aussi je décline.
Aucun problème. Vous allez voir, c'est simple. Le nom de votre entreprise ?
Bissab Donjou.
Son année de création ?
Normalement, le 15 mars 2017, mais qui a commencé à travailler en activité en 2019. D'accord. 2018-2019,
oui. Ok. Donc, dans quelle commune êtes-vous située, vous l'avez dit ?
Je suis située à Angers, précisément à Belleveille.
A Angers. Est-ce que vous avez des questions ? Et collaborateurs, ici, combien ?
Pas vraiment, mais je reçois des stagiaires, des alternants.
D'accord. C'est-à-dire que vous faites absolument tous les postes. D'accord. Parfait. On va en reparler. Est-ce que vous avez un site web ? Et si oui, pouvez-vous nous donner l'adresse ?
Mon site web, c'est www.bissap-tout-attaché.fr.
Très bien, super. Merci beaucoup, Céline, pour vos réponses.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Je ne sais pas vous, mais moi je commence déjà à avoir un peu faim. Il est l'heure d'écouter maintenant la chronique gastronomique, attention sans éternuer, du chef Hervé Chénaud.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chénaud.
Et bien comme je le précisais en début d'émission, le poivre c'est le roi des épices, de toutes les épices, et l'épice la plus consommée. Le poivre sert à valoriser un plat, à l'accompagner, à lui donner de la profondeur, de la longueur en bouche, comme disent les amateurs de vin. Le poivre moulu c'est un peu comme le sel de 150 millions d'années. Rien à voir avec du vrai poivre. Pas de goût, pas d'arôme, juste du piquant. Ce sont les plus mauvais grains, les déchets de poivre, les poussières. En fait... On y met un peu n'importe quoi, tout ce qui traîne quand on fait sécher les grains. Le poivre possède des saveurs subtiles qui sont très volatiles lorsqu'il est moulu. Je précise bien moulu Yves. Et comme on dit, poivre moulu, poivre foutu. Le poivre ne supporte pas du tout les cuissons violentes et fortes comme le grill ou le rôtissage. Il ne supporte pas les hautes températures et brûle quand il est chauffé trop fort. Ne poivrez donc jamais une côte de bœuf, un gigot. un filet de poisson ou des légumes avant de les faire griller ou rôtir. C'est une hérésie. Vous allez donner un goût amer et de brûler à votre plat. Utilisez-le pour des cuissons douces à la vapeur, en papillote, au bain-marie, en braisage ou pour des marinades. En cas de cuisson à température élevée, votre poivre sera mille fois mieux employé directement sur le plat de service ou dans votre assiette. C'est toujours un spectacle de présenter du poivre devant les personnes ou devant les invités. Le poivre ne supporte pas. pas non plus d'être plongé dans un liquide chaud pendant longtemps. D'après certaines études, il n'apprécie pas d'infuser dans un liquide plus de 8 minutes. Si, si, c'est chimique. C'est comme ça. Il y a des chercheurs qui ont travaillé dessus et un chercheur, ça ne rigole pas. En fait, le poivre est un peu comme le thé. Imaginez un sachet de thé que vous laissez tremper dans de l'eau chaude, disons pendant 10 minutes. Ou pire, pendant une demi-heure. Vous obtenez un thé trop fort, astringent, vraiment pas bon à boire. Le poivre, c'est pareil. Si vous le laissez tremper trop longtemps dans un liquide, pendant la cuisson d'un pot-au-feu, par exemple, il devient amer et acre et je dirais que vous n'allez pas forcément le retrouver. Moi, j'ai une préférence pour le poivre timut, pour ma part. Il a une saveur de la peau de pomélos ou d'une orange qu'on a torréfiée. Bien l'ajouter en grains, avec un moulin à la fin de la cuisson. Une petite question pour vous, Céline. Qu'est-ce que vous utilisez comme poivre en cuisine et est-ce que vous le traitez de cette manière ?
Moi, j'utilise le poivre pour mes marinades, c'est le poivre gris. pour mes marinades et tout ça. Donc, c'est toujours présent dans mes sauces.
OK, vous l'utilisez alors moulu ou en grain ?
Non, je l'utilise moulu.
D'accord. Donc, il perd très, très vite en saveur. C'est très volatile. Essayez le grain et vous verrez.
Oui, il y a 4 jours que j'ai fait avec le grain. C'est vrai, mes marines n'aiment pas trop parce qu'on le retrouve, on doit le mâcher, ça se mélange avec les aliments et lorsque tu le mâches, il est un peu plus fort en bouche. Alors,
on va filtrer la marinade. Une fois qu'en fait, le poivre a donné toute sa saveur, on va vraiment filtrer pour ne pas retrouver le grain.
Ça dépend du repas que vous faites. Parce qu'effectivement, je l'ai fait avec du chèpe. C'est une recette de riz. D'accord. Ce qu'on appelle le chèpe. On le fait avec du poisson, de la viande de poulet. Et donc, le chèvre, par exemple, lorsqu'on le fait, ça se mélange avec le riz. Et voilà, l'assaisonnement se mélange avec le riz. Donc, du coup, le poivre, on ne peut pas l'enlever, on ne peut pas l'extraire. Il reste dedans, en fait. C'est pas que je peux comprendre.
J'ai une petite solution, en fait. Quand on met le riz à cuire, bien sûr, avec le liquide, vous mettez une petite poche avec votre poivre dans la cuisson. Là, le poivre va parfumer et on ne va bien sûr pas garder ce poivre-là pour éviter de l'avoir entre les dents.
Merci. Je vais l'utiliser.
Comme un sachet infusé de thé ou de tisane, on garde bien le sachet, on le met dans l'eau et on l'extrait une fois qu'il a donné toute sa saveur.
C'est ce que je vais faire, merci.
Je vous en prie.
Beaucoup d'informations sur le poivre. Moi, personnellement, j'aime bien le poivre de Jamaïque. Je trouve qu'il est extrêmement puissant, celui-là. Celui-là, il est gros, donc le manger entier, c'est compliqué. Au dernier moment, je vais le moudre. Je vais le mettre sur mes plats et c'est vrai que j'aime beaucoup sa puissance.
Et puis, on peut travailler aussi avec un mortier. Ces poivres-là, jamaïques et autres, dans un mortier, on va le réduire en poudre, mais il est rendu en poudre tout de suite. Il n'est pas volatile.
Merci beaucoup, chef, pour cette belle chronique sur le poivre. Ça vient, on n'a pas éternué.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Céline, on va reparler encore du Bissap d'Anjou, bien évidemment, pendant toute l'émission. Quelle a été un peu votre stratégie pour développer cette marque, comme vous êtes partie de zéro ? Vous avez dit tout à l'heure que vous avez été accompagnée. Est-ce que vous avez, je ne sais pas moi, fait des tests clients, ce genre de choses, quand on fait un produit notamment culinaire ?
Pour avoir la recette pour le Bissap, je l'ai fait chez moi avec ma famille. d'abord et puis après je l'ai fait découvrir parce que là ma famille connaissait déjà mieux le Bissap donc j'ai adapté la recette qu'il faut pour les anges vins donc du coup j'ai eu des amis autour de moi qui n'ont pas l'habitude de consommer le Bissap qui découvraient aussi avec eux j'ai fait ce test pour finaliser ma recette et comme j'ai démarré avec le Bissap la fleur d'hibiscus. Ensuite, j'ai fait aussi du jus de la passion. Je suis en train d'éliminer maintenant, sortie de ma gamme de produits, parce que l'approvisionnement commence à être difficile.
D'accord.
Et donc, du coup, j'ai fait le gingembre aussi. Le gingembre aussi, je l'ai adapté au palais des angoissants.
Oui, ce n'est pas un gingembre forcément qui est puissant.
C'est un gingembre qui est puissant pour ceux qui n'ont pas l'habitude de consommer le gingembre. Parce que celui-là, par exemple, ce gingembre, comme je le fais, Je le donnerais à quelqu'un qui a l'habitude de prendre le gingembre, il dira que c'est bon pour moi, mais j'aimerais avoir plus fort. Donc, j'ai suscité la gamme plus forte. Donc, il y a le gingembre classique, il y a le gingembre fort, que j'ai aussi mis sur le marché.
Est-ce qu'il y a d'autres projets de Bissap qui sont en élaboration ?
Oui, là, on part bientôt sur le concentré du jus de gingembre. de concentrer du jus de gingembre parce que j'ai eu beaucoup de requêtes où les personnes qui ne consomment pas du tout du sucre, qui m'ont dit qu'est-ce qu'il était possible d'avoir du jus de gingembre pur. qu'ils allaient eux-mêmes faire, et ils allaient diluer chez eux. Donc, du coup, je suis en train de travailler à cela. D'accord. Alors, on est en train de travailler sur le conditionnement, comment est-ce que je veux le faire, de sorte que ce soit, comment on appelle ça, au bon goût, parce que le jus de gingembre, lorsqu'il est très concentré, aussi, il ne sera pas aussi très agréable de le consommer comme je le fais actuellement avec celui que je vous ai offert. classique, là, ce ne sera pas pareil. Il est trop fort et le piquet, il est trop élevé. Donc, je suis en train de faire de sorte que les personnes aussi, quand elles vont boire, qu'est-ce que je peux mettre ? Parce que là, je le fais avec du citron.
D'accord, pour compenser finalement.
Compenser un peu. Donc, si je dois mettre aussi du citron et toutes ces choses que je dois faire aussi, donc je suis en train de travailler sur la recette actuellement.
D'accord. Alors, vous avez différents contenants aussi, donc différents volumes de bouquet.
Je fais le 1 litre, je fais le 500 millilitres, je fais le 330 ml.
D'accord. Comme ça, c'est adapté, effectivement, si on veut ouvrir pour une soirée ou juste pour un goûter, pour une fin de repas.
Et puis, j'ai fait aussi des cubis.
Et des cubis aussi ? Ah oui, d'accord.
Les cubis, c'est plus la guinguette.
3 litres,
5 litres ? Non, c'est 10 litres. 10 litres, c'est plus la guinguette qui les commande.
D'accord. Ok. Alors, sur les bouteilles, on a un petit macaron produit en Anjou. Qu'est-ce que ça vous apporte pour vous d'être heureux ? Produit en Anjou, finalement.
Produit en Anjou, pour moi, c'est un avantage. Et puis, Produit en Anjou, pour moi, c'est une reconnaissance. Produit en Anjou, pour moi, c'est un encouragement. Et Produit en Anjou, aujourd'hui, ce label de territoire me donne de la crédibilité. Et ça me donne aussi de l'encouragement pour continuer de faire pérenniser, de faire connaître mon activité aux Anjoints. C'est vrai que nous sommes en Anjou, mais nos produits pâtes aujourd'hui, hors de l'Anjou. Et pour moi, c'est une fierté de savoir que lorsque mon produit se trouve, par exemple, en Ile-de-France, on sache que ça vient de ma région, ça vient de l'Anjou. Donc pour moi, c'est une fierté de voir qu'aujourd'hui, je produis en Anjou cette marque de territoire qui m'accompagne dans mon activité, parce qu'il y a pas mal de critères avant d'y adhérer. Donc j'ai répondu à ces critères. C'est bon, ça rassure les consommateurs, ça rassure tout le monde. On sait au moins ce qu'on mange, quoi.
Voilà, et que c'est du local.
Oui, c'est du local.
Comme les petits macarons produits en Bretagne qu'on peut voir aussi. Alors, ils sont beaucoup plus développés, bien évidemment, depuis un petit moment déjà. Mais c'est vrai que quand on veut consommer local, c'est plutôt un gage de qualité.
C'est un gage de qualité, puisque le commerce direct aussi, c'est encourager les consommateurs locaux. On veut voir... On veut savoir qui le fait que la personne soit à la structure proche du moins. Je suis plus en sécurité. C'est la sécurité alimentaire aussi, quelque part.
Bien sûr, tout à fait. Alors, nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission. Un titre que vous avez choisi, Céline Seyri-Kouassi. On reparle de ce choix avec vous juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
m tell aly oh i will sing of the good so m You have led me through the fire In darkest hours You are close, but no longer I've known you as a father I've known you as a friend If I had lived Et le bonheur de
Dieu.
Your goodness is running after, it's running after me Your goodness is running after, it's running after me With my life dans ma vie tu as été si bon avec tout ce que je peux
Vous êtes toujours en direct sur Radio G, à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invitée Céline Saïrico, assez du Bissap d'Anjou, et avec mes chroniqueurs Hervé Chéneau et Morgane Nectou. Vous venez d'écouter Goodness of God de C.C. Winans. Pourquoi, Céline, vous avez choisi ce titre musical ?
Pourquoi j'ai choisi ce titre musical ? Si on veut traduire goodness Good night of God, ça veut dire la bonté de Dieu. Et je suis croyante, je suis chrétienne. Et chaque jour, je manifeste la bonté de Dieu. Je me réveille, je suis en pleine santé. Je respire, j'ai le soupe de vie. Il y a des personnes qui sont couchées, qui sont malades. Des personnes qui sont oppressées. Et moi, je me réveille, je suis toujours en bonne santé. Je me fais grâce là. Je suis avec vous aujourd'hui, encore là, sur Radio-G pour parler de mon activité. Moi, c'est tout ça que je contemple et je dis les... de punter de Dieu, ils ne sont pas épuisés. Elles se renouvellent chaque matin. Sauf que je choisis ce champ gospel qui me parle, qui parle à mes jouets, qui parle à ma vie. C'est ma foi, en fait.
Très beau choix. Merci beaucoup, en tout cas, pour ce choix. Tout à l'heure, vous nous avez dit que vous étiez un peu toute seule à tout faire. Vous faites du marketing, de la mise en bouteille, et tout ça. Comment ça se passe, en fait ? Comment vous arrivez à rythmer votre quotidien ?
Mon quotidien, si je le dis que je le fais tout à fait toute seule, ce n'est pas trop vrai. Mais je suis la pièce maîtresse qui le fait. J'ai quand même du soutien, des petites mains, des personnes qui m'aident. Est-ce que je peux le dire ici ? Non, je n'ai pas envie de le dire.
Pas de souci.
Donc, j'ai du soutien, mais ce n'est pas du travail au noir, pas du tout. Voilà. Donc, du coup, je suis... En tout cas, la responsable multirésistance, comment je peux appeler ça ?
Multi-tâche,
on peut dire. Multi-tâche.
Multi-casquette.
Multi-casquette, voilà, c'est le mot qu'il faut. Multi-casquette. J'ai fait la production. La production, aujourd'hui, je m'attelle à la faire moi-même parce que c'est ma recette, c'est un nouveau produit. Je ne peux pas mettre quelqu'un là-bas. Aujourd'hui, j'ai envie de recruter quelqu'un qui pourra faire la production, mais est-ce que la personne pourra faire comme il faut, même si je lui donne la recette, est-ce que la personne ne va pas rester quelque temps et puis après, vous la partez faire pour lui ? Il peut mettre lui-même à son propre compte. Donc, tout ça fait que je réfléchis. Donc, ça fait que je suis obligée de faire moi-même la production.
Vous avez un peu de mal à lâcher, finalement, le bébé de la production.
Si, je me suis fixé un objectif, ce qui est que lorsque je serai vraiment bien sûre que les objets sont atteints là où il faut, je vais lâcher la production. Dans ce moment, je serai tranquille en train de faire le marketing. C'est ce que j'ai appris. Ce sont les formations que j'ai eues. Le commercial, ce sont les formations que j'ai eues. Donc, voilà. Le plus gros boulot, c'est plus du côté de la production. Mais sinon, le marketing, la communication, c'est la formation que j'ai eue.
D'accord. Et alors, je pense que les auditeurs se sont intéressés aussi de savoir où est-ce qu'on peut se procurer le Bissab d'Anjou. Quels sont les points de vente, en fait, du Bissab d'Anjou ?
Nous sommes plus concentrés sur Angers. Nous sommes plus concentrés sur Angers, à Ségré, à Inter...... Est-ce que je peux dire le nom des entreprises ? Oui, allez-y. À Ségré, à Sommu, nous y étions. Aujourd'hui, on est plus concentré sur Angers, à Leclerc, qui se trouve à Leclerc d'Angers, Albert Camus. Ils avaient une tête de gondole où il y a tous nos produits. Nous avons Intermarché la Madeleine, nous avons des épiceries, nous avons Super U de Bellebaie. Nous sommes au moins dans près de 30 points de vente.
D'accord.
Je ne peux pas les énumérer tous.
C'est écrit sur le site web ?
C'est sur le site web. Vous allez trouver. C'est sur le site web. Aujourd'hui, nous sommes en train de... Bon, ça ne va pas tarder avec Carrefour, avec lesquels nous allons travailler bientôt. Il y a Muré Nguyer qui nous avait contactés il y a quelques temps. On sait qu'il voudrait travailler avec nous. Donc, on est plus concentré sur Carrefour.
Sur la première couronne, finalement, de Angers. OK. On peut commander sur votre site web aussi ?
Non. Là, on a suspendu celui du site web parce que ça devenait un peu compliqué. Donc, lorsqu'un client veut, il nous appelle. Parce que la cotation du transport sur le site web était quelquefois un peu biaisée.
D'accord.
Donc, quand les clients disent, par exemple, on a besoin d'un carton, deux, trois cartons, je me rapproche. automatiquement de mon transporteur qui est ici, qui est aussi en produit en non-joue, l'ANOES. Et ce sont eux maintenant qui se chargent de les envoyer. Mais sur le site, on a arrêté.
D'accord. Alors, le marché du bio aussi et du local est en plein essor. Comment vous vous êtes positionnée, vous, par rapport à tout ça ?
Bon, moi, je ne suis pas labellisée bio, mais mon produit est naturel. Parce que pour être labellisée bio, par exemple, il y a pas mal de critères. Là, j'utilise le sucre. Le sucre n'est pas bio. Même si la racine de gingembre que j'utilise est une racine de gingembre bio, je n'ai pas fait la démarche de la labellisation pour faire de cela. Parce que le gingembre, c'est du gingembre bio. Mais par contre, le citron que je mets n'est pas labellisé bio. Donc, je ne peux pas me le permettre de mettre bio, mais c'est naturel.
D'accord. Et puis, ça coûte peut-être cher aussi de la labellisation.
Oui, la labellisation coûte un peu cher. C'est vrai. Mais ça... Lorsqu'on le met bio, c'est bon, ça fait vendre, mais ça revient plus cher. C'est pratiquement pareil que le naturel. Donc, je me dis à quoi ça servirait véritablement de rendre les choses plus chères pour les consommateurs. Parce que c'est pareil.
Oui, vous avez vraiment fait le choix que ce soit un produit accessible. Finalement, en moyenne, une bouteille, ça se vend combien ?
En moyenne, 4 euros.
C'est 4 euros. La bouteille de 1 litre ? 1 litre. 1 litre, d'accord. Oui, donc effectivement, c'est abordable pour un produit local et fait de façon artisanale et naturelle. OK. Alors, comme tout à l'heure, Céline, je vais vous proposer de faire un petit jeu maintenant. Alors, tout à l'heure, nous avons fait... la carte d'identité, un peu de l'entreprise. Maintenant, on va plutôt faire votre portrait chinois d'entrepreneur. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, je pense.
Oui ? Allez, c'est parti. Pensez bien à parler dans le micro. Si vous étiez une couleur, laquelle serait-elle ?
La couleur blanche.
D'accord. Si vous étiez un animal ?
Si j'étais un animal, dis donc, je n'avais jamais pensé à ça. Non, mais je suis une personne, mais je n'avais jamais pensé à ça.
D'accord, pas de souci. Si vous étiez une ville ?
Angers.
Oui. Si vous étiez un objet du quotidien ?
Un objet du quotidien, c'était quoi ? La Bible.
D'accord. Une personnalité connue ?
Béchu.
D'accord. Si vous étiez un film ou une série ?
Un film ou une série ? Je ne me souviens plus. C'est pas clair. Une non. Oui.
Ok, pas de souci. Et si vous étiez un livre ?
C'est la Bible.
Toujours la Bible. Pas de problème. Super. Merci beaucoup Céline pour ces petites réponses.
Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, maintenant, nous allons passer à notre deuxième chronique. C'est le moment d'écouter la chronique artistique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie. Une chronique de Morgane Mectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Cette célèbre phrase d'Alfred de Musset, qui, mesdames, n'est pas tellement à notre avantage puisqu'elle fait suite à aimer et le grand point qu'importe la maîtresse Cette phrase révèle bien ici que le lieu et la personne ne comptent pas. tant qu'on aime ce que l'on fait et qu'on fait ce que l'on aime. J'entends déjà certains me dire, quel est le lien avec la chronique sur l'art ? Eh bien ce week-end, chers auditeurs, comme beaucoup d'angevins, je suis allée au festival Les Accroches-Cœurs et là, je me suis posé une question. Si la personne et le lieu ne comptent pas ? Pour faire ce que l'on aime, nous suffit-il à procurer l'ivresse du public et nous définir comme un artiste ? Pouvons-nous complètement faire abstraction du territoire, de l'environnement, de la situation au profit de la passion ? La passion suffit-elle à procurer l'ivresse comme une bonne bouteille de vin ? Et faut-il connaître l'ivresse comme certains artistes pour créer et susciter les passions comme l'absinthe pour certains ? Poète, Rimbaud ou Verlaine. Mais je m'emballe et j'entends les mauvaises langues déjà penser elle n'a pas dû boire que de l'eau ou du bissap pour écrire sa chronique celle-là. L'ivresse nous donnerait-elle une vision différente du monde ? Une vision plus artistique ? Comme l'exprime le poète Tao You-Ming, qui exprime que le vin est aussi important que l'encre et le pinceau. Qu'il introduit l'homme à une sagesse au-delà de tout. toute morale, il permet d'oublier le passé et de faire fi de l'avenir pour se consacrer entièrement au moment présent dans une merveilleuse contemplation du monde. Mais si on poursuit la métaphore entre le vin et l'art ? Une piquette procurera-t-elle la même ivresse qu'un romanier conti ? N'oubliez pas qu'en gastronomie, le terreau en est pour beaucoup dans la réussite d'un produit. Et qu'au théâtre, une salle sans spectateur ne sert à rien. Le flacon prend alors toute son importance. Conclusion, chers auditeurs, faudrait-il boire pour être un artiste ? Mais surtout, faudrait-il boire pour comprendre certains artistes ? Alors, j'ai une petite question pour Céline, notre invitée aujourd'hui. Quel lien entretenez-vous avec votre territoire ou peut-être avec vos territoires, l'Angers et la Côte d'Ivoire ?
Quel lien j'entretiens avec mon territoire ici en Angers ? C'est un lien d'amour. Aujourd'hui, Angers est la ville qui m'accueille. L'Angers est la ville qui m'accueille et j'ai vu... La manifestation des angevins, et donc je dirais que c'est l'amour qui me donne la force d'être. Maintenant, pour mon pays d'origine, c'est mon pays d'origine, c'est mon pays natal, que j'aime aussi et je dirais toujours que c'est l'amour.
Merci.
Merci.
Merci beaucoup Morgane pour cette très très belle chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, est-ce que votre entreprise, Céline, développe des choses en termes de développement durable, d'écologie et autres ? Vous utilisez des produits naturels, mais est-ce que vous allez au-delà des produits naturels ?
Oui, aujourd'hui, ça fait maintenant bientôt deux ans que je suis en train de développer les bouteilles en verre, les recycler. Et donc, j'ai fait du recyclage des bouteilles en verre. Et aujourd'hui, j'utilise aussi le système de recyclage des cartons. Parce que les cartons que j'utilise pour faire les livraisons, je demande à mes clients de les garder et je les récupère. Pour faire moins de déchets. Et pour les tourteaux de mes matières premières que j'utilise, j'offre aux personnes pour faire un peu de compost et tout ça. C'est un peu ma participation à l'écologie.
Est-ce que vous voulez mettre en place un système de consignes, par exemple, avec le verre ?
La consigne se fait directement avec les structures qui les prennent avec moi. Elle ne se fait pas directement chez moi, elle se fait directement avec les structures. Donc lorsque les structures, par exemple, quand le client paye au prix qu'il faut avec moi, lui fait la consigne et après il me récupère les verres et moi je les récupère.
D'accord. Au niveau, justement, le marché des boissons, on va dire, est quand même ultra concurrentiel, même sur les boissons naturelles. On en trouve de plus en plus. Comment vous appuyez justement votre différence ? Comment vous mettez votre marketing en œuvre pour que votre produit puisse se plaire plus que les autres ?
Bon, chacun a sa chance. Je dirais que chacun a son domaine. Et puis concernant les goûts, ça ne se discute pas. pas. Le bissap, par exemple, il y en a en plusieurs formes de recettes. Il y en a quelqu'un qui va te dire, moi j'aime le bissap avec la menthe comme ce que je fais. Il y en a qui vont te dire, moi j'aime le bissap avec l'ananas, j'aime le bissap avec le thym. Ça dépend avec du romarin. Donc les goûts ne se discutent pas. Mais par contre, j'essaie de positionner mes produits de sorte qu'ils ne soient pas agaçants lorsqu'un client le prend. lorsqu'il prend, il faut qu'il soit aussi satisfait s'il prenait un bissap avec du jus d'ananas il pourrait aussi l'apprécier parce que le marché est concurrentiel maintenant, à côté de cela j'essaie d'utiliser d'autres réseaux des réseaux de recommandations j'ai participé beaucoup au moment des dégustations j'ai fait aussi beaucoup les réseaux sociaux où je parle de mon produit et de bouche à oreille les gens ne découvrent plus C'est comme ça que j'ai fait la mise en place. Mais ce n'est pas une grosse structure pour dire que je vais payer la télé, la radio, ça pas du tout encore.
Oui, ce n'est pas forcément l'objectif.
Oui, non, ce n'est pas forcément l'objectif. Déjà, la manière dont mon entreprise est en train de se développer, je suis satisfaite. Voilà, en train de se développer, je suis satisfaite parce qu'il y a beaucoup d'aléas quand même. Mais à tenir une entreprise, je suis en train de me rendre compte qu'il y a beaucoup de choses quand même aussi qu'il faut maîtriser. Donc, son développement actuel me convient.
Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez en tant qu'entrepreneur justement dans le développement de votre entreprise ?
Dans le développement de notre entreprise il faut déjà d'idées, actuellement ces deux dernières années j'ai beaucoup de soucis avec l'URSSAF ce sont tous mes problèmes, mon problème actuellement
L'administration L'administration
Je ne sais pas comment ils font mais pour faire les calculs mais lorsqu'ils font les calculs bref mais... Les soucis que j'ai aujourd'hui, je souhaiterais que toutes les enseignes qui sont en G, précisément en Anjou, puissent vraiment travailler avec moi. Parce qu'il y a des enseignes qui sont facilement accessibles et puis il y en a qui sont fermées. Donc ma prière aujourd'hui, c'est que toutes ces enseignes-là acceptent de promouvoir nos produits parce que nous sommes des producteurs locaux, nous sommes des petites entreprises, des très petites entreprises. Et on essaie de donner de la visibilité, apporter quelque chose d'important. Et derrière, on essaie d'être quand même ouvert à prendre des personnes qui viennent en alternance, pour le recrutement. Donc, s'ils nous accompagnent comme ils se doivent, je pense que ce sera moins de soucis pour nous.
Est-ce que vous avez justement un souvenir ou une anecdote à nous partager avec des clients par rapport à Obisab Donjou ?
Il y en a tellement. Bon, je prends par exemple l'exemple d'Intermarché. Intermarché, j'étais en prospection et je suis allée à Intermarché. Et lorsque j'arrivais à l'accueil, le directeur d'Intermarché était là, mais je ne le connaissais pas. Donc du coup, je m'adresse à la dame et je dis à la dame, bonjour madame, excusez-moi. voudrais rencontrer, responsable d'ici, d'Intermarché. Elle me dit, c'est à quel sujet ? Je lui dis, oui, je suis producteur, je me suis présenté tout ça, et puis je souhaiterais que mes produits soient revendus dans son enseigne. Le monsieur, il était là. Et puis, il me pose la question, vous étiez à Croche-Cœur ? Je lui dis, oui. Il dit, vous avez fait des dégustations ? Je lui dis, oui, oui. Il dit, j'ai découvert vos produits, et ça, ils m'ont plu. Bon, c'est moi que vous cherchez. Mais j'étais tellement contente. Il m'a dit, je vais me mettre en contact, je vais me mettre en relation avec celui qui s'occupe du rayon. Et c'est comme ça. Et ça a été vraiment une belle rencontre. Et j'étais contente.
Et alors, est-ce que vous faites justement aussi des événements spécifiques pour les entreprises ou les entrepreneurs ? Est-ce que vous pouvez proposer à des entreprises pour des anniversaires, des fêtes spécifiques, un bar abyssable, si je puis dire ?
Bon, je l'ai... pas fait véritablement, mais il y a des comités d'entreprises qui me contactent, à qui je fais des offres pour ce qu'ils vont faire au niveau de l'entreprise. Et puis, je fais aussi des corbeilles pour les entreprises, des corbeilles de jus, de tous mes produits. Parce que ce n'est pas que le jus que je fais. Je fais les pastilles de gingembre, j'ai du beurre de karité que je fais, la poudre de baobab. Je fais aussi d'autres poudres, la shwagada, le maca, le libooster. Et puis la fleur d'hibiscus, c'est elle-même que j'ajoute à ma gamme de produits. Donc j'ai une petite variété de produits qui fait un beau panier que je propose à un prix très intéressant pour les comités d'entreprise.
D'accord. Oui, il y a vraiment beaucoup, beaucoup de produits. Que des produits, finalement, africains ?
Pas africains d'origine. Ce sont des produits naturels qui sont vendus, mais qui ne sont pas vraiment vendus ici en Angers. Parce que moi, je... Je prends toujours le repère, mon territoire, mon département, pardon. Parce qu'on n'en trouve pas ici en Angers, mais on en trouve quand même à Paris. Mais ce n'est pas des produits forcément qui viennent de l'Afrique, non. Moi, j'ai une connaissance de ces produits. Et comme j'ai la connaissance de ces produits, je me dis, mais comme ce n'est pas ici, ça pourrait être intéressant pour les personnes qui sont ici.
D'accord. Et vous avez une actualité brûlante, quelque chose que vous allez faire prochainement, qui est intéressant pour Bissab Donjou, nos protégés ?
Oui, le marché organisé par le... à produire mon jour le 22 septembre prochain, le dimanche prochain. J'invite tous les angevins de venir. Ils auront tous mes produits présents. Ils découvriront ce que je fais. Et puis la semoule de manioc, la tchèque, est-ce que vous connaissez ? Pas du tout. Non ? Bon, vous allez le découvrir là-bas. La semoule de manioc, la tchèque, c'est un délice. Voilà, toutes ces choses, ce sera à ma table.
le 22 septembre le 22 septembre au centre-ville au centre-ville pas très loin de la préfecture rendez-vous pour découvrir le Bissap d'Anjou et les produits en Anjou,
merci beaucoup Céline Saïri-Kouassi d'être venue c'est moi qui vous remercie merci à toi Yves merci à tous les auditeurs je vous attends sur mes étals de mes points de vente n'hésitez pas à les écrire tout prendre, ça encourage le commerce local. Encore merci à vous tous.
Merci beaucoup, merci à mes chroniqueurs Hervé et Morgane. On se retrouve le mercredi de septembre. La prochaine émission, nous parlerons de réemploi des textiles et du Made in France. Merci d'avoir choisi Radio G et prenez soin de vous.
Description
Venez découvrir le BISSAP d'ANJOU avec sa créatrice Céline Sahiri Kouassi.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Voix de l'écho,
voix de l'écho,
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voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'é FR, bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Alors, comme toujours, nous mettons en lumière des parcours inspirants, des personnalités qui ont su innover, entreprendre et se démarquer dans leur domaine. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de recevoir une invitée qui a su allier tradition et modernité pour créer une véritable aventure entrepreneuriale. Une aventure qui, en plus de mettre en avant des saveurs uniques, porte une mission culturelle et locale très forte. Vous allez découvrir une histoire qui mérite d'être partagée, celle d'une femme passionnée qui a transformé une idée simple en une véritable success story. Oui,
oui, oui.
Et pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef... Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves et bonjour à tous. Eh bien écoutez, aujourd'hui je vais vous parler de poivre. Et c'est le roi des épices.
Ouais, c'est le roi des épices. Vous me faites bien plaisir chef, parce que c'est mon épice préféré. On vous retrouve d'ici 10 à 15 minutes. Et également avec moi en studio, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Ah, je vous mets au haut de micro, c'est mieux. Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui on va parler dans l'art, le flacon est-il essentiel à l'ivresse ? Mais je ne vous en dis pas plus. Pensez à Alfred de Musset tout ça. Oui,
parlez. Vous voyez, le lard et le poivre, c'est bien une belle association.
Oui, vous parlez bien du lard, L-A-R-D. L-A-R-D,
tout à fait.
Directement. Ah c'était pas celui-là. Et oui, non. Et votre citation me fait penser justement aussi au fait, c'est alcultissime. dont Radio G est partenaire. Vous venez d'entendre la bande-annonce juste avant l'émission. On voit d'ailleurs maintenant des affiches aussi dans Angers. En tout cas, Morgane, on vous retrouve en deuxième partie d'émission. Allez, c'est parti maintenant pour cette deuxième émission de la saison des Voix de l'Éco.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, aujourd'hui, je reçois donc Céline Saïri-Kouassi, la créatrice, on va dire ça, de Bissap d'Anjou. Bonjour Céline, bienvenue dans le studio de Radio-G.
Bonjour Yves, bonjour à tous les auditeurs, bonjour à Morgane.
Et Hervé.
Et Hervé.
N'hésitez pas à vous rapprocher bien du micro pour parler. Alors, pouvez-vous nous expliquer justement, c'est quoi le Bissap d'Anjou et comment vous est venue cette idée de créer cette entreprise, Céline ?
C'est une petite histoire que je n'arrête pas de partager. Je pense que vous l'avez déjà lue, mais il y en a encore qui aimeraient savoir. Bissap d'un jour, c'est l'appellation de mon entreprise qui a été suscitée par un constat simple du fait que je suis originaire de la Côte d'Ivoire et lorsque je suis venue en France, précisément en Gé, je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de produit du... Bissab, qui est la fleur du Biscous, parce que l'appellation Bissab, c'est une appellation de l'Afrique occidentale.
D'accord.
Donc, j'ai vu qu'il n'y en avait pas, donc j'ai creusé l'idée et j'ai fait mettre ça en vente sur Angers. Maintenant, le nom Bissab, comme je vous l'ai dit, c'est un nom qu'on utilise beaucoup, l'appellation de la fleur du Biscous. On l'utilise en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal. En Guinée et aussi au Ghana. Donc, quand on dit Bissap, automatiquement, tu sais que c'est la fleur des biscuits. Donc, j'ai dit, comme je suis dans le département de Longjou, qui m'accueille, donc, je fais un clin d'œil à la frite et à Longjou qui m'accueille. Donc, c'est Bissap Longjou, c'est-à-dire l'Afrique à Longjou.
Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré pour mettre ça en place, tout simplement ?
Ce qui m'a inspiré, c'était d'abord que le Bissap n'était pas... Bon, c'est connu même. Le Bissap, il y avait... toute une minuscule de personnes, un groupe de personnes qui connaissaient Bissa, la fleur du Bissa se transformait en jus. Il y en avait qui connaissaient, ceux qui ont fait peut-être l'Afrique et tout ça. Je voulais découvrir ça aux Angeois, en fait. Voilà. Et c'est une boisson qui est consommée régulièrement, tous les jours. Vous allez la trouver dans toutes les familles. Les enfants en prennent comme des goûters et tout ça. C'est une boisson courante, en fait. Mais ici, ce n'était pas le cas. Et quand j'ai vu qu'au niveau des grandes surfaces, ce n'était pas présent, j'ai décidé de le mettre en vente. Surtout que je cherchais du travail. Je ne le trouvais pas. Je n'avais pas acheté au chômage. Je fais quand même... un petit boulot d'abord et je cherchais du travail puisque moi, j'ai eu un nouveau universitaire, un bac plus trois. Et du coup, ici, le bac, mon diplôme n'était pas reconnu quand je suis rentrée.
D'accord.
Il fallait donc faire une conversion, faire une formation pour que j'aille, que je puisse avoir le bac plus deux.
Ah oui.
Vous voyez un peu. Donc, j'ai fait une formation pendant un an et après cette formation, du coup, j'étais toujours dans la recherche de l'emploi. Et quand j'ai fait ce constat avec ma famille qui m'accompagne beaucoup, mon mari et les enfants, j'ai dit pourquoi ne pas creuser vraiment ce projet puisque j'étais d'abord chef d'entreprise en Côte d'Ivoire et j'avais cette fruite entrepreneuriale. J'ai dit bon, je vais le faire ici. Ce n'était pas facile au début parce que les gens ne connaissaient pas. Il fallait d'abord faire découvrir le produit avant que ça rentre dans les habitudes des Français.
Ah bah oui, non, mais ça c'est clair. Moi, je sais que le Bissap d'Anjou, avant que vous sortiez ce produit, je ne connaissais pas du tout. Je fais partie de ces personnes qui ne connaissaient pas du tout le nom Bissap. Et donc, c'est une boisson sans alcool, c'est ça ?
C'est une boisson sans alcool. C'est un soft qu'on boit naturellement, avec toutes les vertus qu'il y a. On se sert pour guérir pas mal de maux, surtout la fleur du buscus.
D'accord.
C'est un complément alimentaire, comme je peux le dire. Oui,
c'est-à-dire qu'il y a des bienfaits sur la santé. Justement, c'est quoi ces différentes vertus qu'on peut donner à cette boisson ?
La fleur d'hibiscus, déjà en elle-même, on le boit en infusion. C'est une boisson qu'on utilise en infusion. Ce sont les feuilles séchées rouges de la fleur d'hibiscus, parce qu'il y en a plusieurs types. Il y a la fleur d'hibiscus blanche et puis il y a rouge. Donc moi, j'utilise le rouge. Donc le rouge, par exemple, pour les personnes qui sont diabétiques, lorsqu'on le prend... Ça stabilise le taux de diabète. Mais il faut le prendre sans sucre. Pour les personnes qui sont très fatiguées, qui ont les acnées de sommeil, il faut le prendre le soir à partir de 19h. Si vous vous battez au lit deux heures avant, ça vous aide à bien dormir. Et pour les personnes qui sont beaucoup fatiguées, vous le prenez aussi, ça vous redonne de l'énergie. Vous voyez, les personnes qui sont anémiées, quand elles prennent aussi, ça leur redonne aussi la force. Ce n'est pas le globule. rouge que ça vous donne, mais ça renforce votre immunité. Donc, c'est une boisson qu'il faut avoir quotidiennement chez soi.
D'accord. Donc là, c'est bien fait. C'est également dans votre boisson bisabdonjou ou alors c'est simplement sur... C'est pareil,
je le fais de manière naturelle. C'est artisanal, c'est naturel. C'est le même, sauf que pour les diabétiques, il ne s'est pas conseillé de le prendre parce qu'il y a du sucre.
D'accord.
Quand on n'est pas diabétique, vous pouvez le prendre et le sucre, il est dosé de sorte que les personnes qui n'aiment On parle trop le sucre, ils peuvent le prendre quotidiennement.
Et alors justement, vous dites que c'est artisanal. Comment vous sélectionnez vos différents ingrédients ? Est-ce que c'est des ingrédients locaux, l'hibiscus d'Anjou justement ? Ou est-ce que c'est international ? Non,
l'approvisionnement des fleurs d'hibiscus, je le fais d'origine Côte d'Ivoire ou Mali.
D'accord.
Voilà. Et les fleurs que j'utilise beaucoup sont d'origine malienne. D'accord. Même qui... qui arrivent en Côte d'Ivoire, de la Côte d'Ivoire, on les envoie ici en France. Par contre, la menthe que j'utilise pour faire la flèche d'hibiscus, c'est la menthe qui est faite ici en France par les artisans et par les jardiniers et tout ça qui le font. C'est avec eux que je prends la menthe.
D'accord, c'est-à-dire que votre produit, c'est à la fois de l'hibiscus, mais pas que.
Je mets de la menthe pour que ça donne un peu de saveur, ça donne un bon parfum. On peut le prendre sans menthe. Et si vous aimez encore d'autres arômes, vous pouvez ajouter. Il y en a qui mettent le thym, il y en a qui mettent du jus d'ananas, il y en a qui mettent du citron. Ça dépend de ce que vous voudrez avoir comme saveur. Sinon, moi, je l'utilise simplement avec la menthe séchée.
D'accord. Et alors, vos ateliers de fabrication, ils sont où exactement ?
Ils sont à Belle Bay.
À Belle Bay ? Oui. Directement. Donc, vous avez une petite usine, on va dire, ou en tout cas… Oui,
c'est une petite… petite usine artisanale de transformation que j'ai, voilà, sur 400 mètres carrés.
Quand même,
oui. Donc, j'ai mon entrepôt, j'ai la partie fabrique et tout ça, le laboratoire où je fais la transformation.
D'accord. Et vous avez eu un peu du mal à trouver un local ou comment ça s'est passé ? Parce que des fois, les entreprises ont un peu de difficulté quand même à trouver des espaces et locaux. Et même là, 400 mètres de terrain, c'est pareil.
Ce n'est pas faux. Il y en a qui ont des difficultés, effectivement. Moi, je dirais toujours que j'ai eu le coup de grâce.
D'accord.
J'ai eu le coup de grâce parce que d'abord, j'ai été suivie par des structures. comme Angelo à développement, qui a en elle sa structure qui était la fabrique d'entreprendre. La fabrique d'entreprendre était celle qui m'accompagnait aussi pour le développement de mon entreprise. Donc, ils m'ont aidé à avoir le local que j'ai aujourd'hui.
D'accord. Ça, c'est toujours important, effectivement, de se faire accompagner quand on crée une entreprise. Alors, Céline, maintenant, je vous propose de faire un petit jeu. Nous allons faire un petit jeu de questions réponses sur votre entreprise. Voilà, cinq petites questions assez simples. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, allez-y si je peux répondre, si je ne peux pas aussi je décline.
Aucun problème. Vous allez voir, c'est simple. Le nom de votre entreprise ?
Bissab Donjou.
Son année de création ?
Normalement, le 15 mars 2017, mais qui a commencé à travailler en activité en 2019. D'accord. 2018-2019,
oui. Ok. Donc, dans quelle commune êtes-vous située, vous l'avez dit ?
Je suis située à Angers, précisément à Belleveille.
A Angers. Est-ce que vous avez des questions ? Et collaborateurs, ici, combien ?
Pas vraiment, mais je reçois des stagiaires, des alternants.
D'accord. C'est-à-dire que vous faites absolument tous les postes. D'accord. Parfait. On va en reparler. Est-ce que vous avez un site web ? Et si oui, pouvez-vous nous donner l'adresse ?
Mon site web, c'est www.bissap-tout-attaché.fr.
Très bien, super. Merci beaucoup, Céline, pour vos réponses.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Je ne sais pas vous, mais moi je commence déjà à avoir un peu faim. Il est l'heure d'écouter maintenant la chronique gastronomique, attention sans éternuer, du chef Hervé Chénaud.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chénaud.
Et bien comme je le précisais en début d'émission, le poivre c'est le roi des épices, de toutes les épices, et l'épice la plus consommée. Le poivre sert à valoriser un plat, à l'accompagner, à lui donner de la profondeur, de la longueur en bouche, comme disent les amateurs de vin. Le poivre moulu c'est un peu comme le sel de 150 millions d'années. Rien à voir avec du vrai poivre. Pas de goût, pas d'arôme, juste du piquant. Ce sont les plus mauvais grains, les déchets de poivre, les poussières. En fait... On y met un peu n'importe quoi, tout ce qui traîne quand on fait sécher les grains. Le poivre possède des saveurs subtiles qui sont très volatiles lorsqu'il est moulu. Je précise bien moulu Yves. Et comme on dit, poivre moulu, poivre foutu. Le poivre ne supporte pas du tout les cuissons violentes et fortes comme le grill ou le rôtissage. Il ne supporte pas les hautes températures et brûle quand il est chauffé trop fort. Ne poivrez donc jamais une côte de bœuf, un gigot. un filet de poisson ou des légumes avant de les faire griller ou rôtir. C'est une hérésie. Vous allez donner un goût amer et de brûler à votre plat. Utilisez-le pour des cuissons douces à la vapeur, en papillote, au bain-marie, en braisage ou pour des marinades. En cas de cuisson à température élevée, votre poivre sera mille fois mieux employé directement sur le plat de service ou dans votre assiette. C'est toujours un spectacle de présenter du poivre devant les personnes ou devant les invités. Le poivre ne supporte pas. pas non plus d'être plongé dans un liquide chaud pendant longtemps. D'après certaines études, il n'apprécie pas d'infuser dans un liquide plus de 8 minutes. Si, si, c'est chimique. C'est comme ça. Il y a des chercheurs qui ont travaillé dessus et un chercheur, ça ne rigole pas. En fait, le poivre est un peu comme le thé. Imaginez un sachet de thé que vous laissez tremper dans de l'eau chaude, disons pendant 10 minutes. Ou pire, pendant une demi-heure. Vous obtenez un thé trop fort, astringent, vraiment pas bon à boire. Le poivre, c'est pareil. Si vous le laissez tremper trop longtemps dans un liquide, pendant la cuisson d'un pot-au-feu, par exemple, il devient amer et acre et je dirais que vous n'allez pas forcément le retrouver. Moi, j'ai une préférence pour le poivre timut, pour ma part. Il a une saveur de la peau de pomélos ou d'une orange qu'on a torréfiée. Bien l'ajouter en grains, avec un moulin à la fin de la cuisson. Une petite question pour vous, Céline. Qu'est-ce que vous utilisez comme poivre en cuisine et est-ce que vous le traitez de cette manière ?
Moi, j'utilise le poivre pour mes marinades, c'est le poivre gris. pour mes marinades et tout ça. Donc, c'est toujours présent dans mes sauces.
OK, vous l'utilisez alors moulu ou en grain ?
Non, je l'utilise moulu.
D'accord. Donc, il perd très, très vite en saveur. C'est très volatile. Essayez le grain et vous verrez.
Oui, il y a 4 jours que j'ai fait avec le grain. C'est vrai, mes marines n'aiment pas trop parce qu'on le retrouve, on doit le mâcher, ça se mélange avec les aliments et lorsque tu le mâches, il est un peu plus fort en bouche. Alors,
on va filtrer la marinade. Une fois qu'en fait, le poivre a donné toute sa saveur, on va vraiment filtrer pour ne pas retrouver le grain.
Ça dépend du repas que vous faites. Parce qu'effectivement, je l'ai fait avec du chèpe. C'est une recette de riz. D'accord. Ce qu'on appelle le chèpe. On le fait avec du poisson, de la viande de poulet. Et donc, le chèvre, par exemple, lorsqu'on le fait, ça se mélange avec le riz. Et voilà, l'assaisonnement se mélange avec le riz. Donc, du coup, le poivre, on ne peut pas l'enlever, on ne peut pas l'extraire. Il reste dedans, en fait. C'est pas que je peux comprendre.
J'ai une petite solution, en fait. Quand on met le riz à cuire, bien sûr, avec le liquide, vous mettez une petite poche avec votre poivre dans la cuisson. Là, le poivre va parfumer et on ne va bien sûr pas garder ce poivre-là pour éviter de l'avoir entre les dents.
Merci. Je vais l'utiliser.
Comme un sachet infusé de thé ou de tisane, on garde bien le sachet, on le met dans l'eau et on l'extrait une fois qu'il a donné toute sa saveur.
C'est ce que je vais faire, merci.
Je vous en prie.
Beaucoup d'informations sur le poivre. Moi, personnellement, j'aime bien le poivre de Jamaïque. Je trouve qu'il est extrêmement puissant, celui-là. Celui-là, il est gros, donc le manger entier, c'est compliqué. Au dernier moment, je vais le moudre. Je vais le mettre sur mes plats et c'est vrai que j'aime beaucoup sa puissance.
Et puis, on peut travailler aussi avec un mortier. Ces poivres-là, jamaïques et autres, dans un mortier, on va le réduire en poudre, mais il est rendu en poudre tout de suite. Il n'est pas volatile.
Merci beaucoup, chef, pour cette belle chronique sur le poivre. Ça vient, on n'a pas éternué.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Céline, on va reparler encore du Bissap d'Anjou, bien évidemment, pendant toute l'émission. Quelle a été un peu votre stratégie pour développer cette marque, comme vous êtes partie de zéro ? Vous avez dit tout à l'heure que vous avez été accompagnée. Est-ce que vous avez, je ne sais pas moi, fait des tests clients, ce genre de choses, quand on fait un produit notamment culinaire ?
Pour avoir la recette pour le Bissap, je l'ai fait chez moi avec ma famille. d'abord et puis après je l'ai fait découvrir parce que là ma famille connaissait déjà mieux le Bissap donc j'ai adapté la recette qu'il faut pour les anges vins donc du coup j'ai eu des amis autour de moi qui n'ont pas l'habitude de consommer le Bissap qui découvraient aussi avec eux j'ai fait ce test pour finaliser ma recette et comme j'ai démarré avec le Bissap la fleur d'hibiscus. Ensuite, j'ai fait aussi du jus de la passion. Je suis en train d'éliminer maintenant, sortie de ma gamme de produits, parce que l'approvisionnement commence à être difficile.
D'accord.
Et donc, du coup, j'ai fait le gingembre aussi. Le gingembre aussi, je l'ai adapté au palais des angoissants.
Oui, ce n'est pas un gingembre forcément qui est puissant.
C'est un gingembre qui est puissant pour ceux qui n'ont pas l'habitude de consommer le gingembre. Parce que celui-là, par exemple, ce gingembre, comme je le fais, Je le donnerais à quelqu'un qui a l'habitude de prendre le gingembre, il dira que c'est bon pour moi, mais j'aimerais avoir plus fort. Donc, j'ai suscité la gamme plus forte. Donc, il y a le gingembre classique, il y a le gingembre fort, que j'ai aussi mis sur le marché.
Est-ce qu'il y a d'autres projets de Bissap qui sont en élaboration ?
Oui, là, on part bientôt sur le concentré du jus de gingembre. de concentrer du jus de gingembre parce que j'ai eu beaucoup de requêtes où les personnes qui ne consomment pas du tout du sucre, qui m'ont dit qu'est-ce qu'il était possible d'avoir du jus de gingembre pur. qu'ils allaient eux-mêmes faire, et ils allaient diluer chez eux. Donc, du coup, je suis en train de travailler à cela. D'accord. Alors, on est en train de travailler sur le conditionnement, comment est-ce que je veux le faire, de sorte que ce soit, comment on appelle ça, au bon goût, parce que le jus de gingembre, lorsqu'il est très concentré, aussi, il ne sera pas aussi très agréable de le consommer comme je le fais actuellement avec celui que je vous ai offert. classique, là, ce ne sera pas pareil. Il est trop fort et le piquet, il est trop élevé. Donc, je suis en train de faire de sorte que les personnes aussi, quand elles vont boire, qu'est-ce que je peux mettre ? Parce que là, je le fais avec du citron.
D'accord, pour compenser finalement.
Compenser un peu. Donc, si je dois mettre aussi du citron et toutes ces choses que je dois faire aussi, donc je suis en train de travailler sur la recette actuellement.
D'accord. Alors, vous avez différents contenants aussi, donc différents volumes de bouquet.
Je fais le 1 litre, je fais le 500 millilitres, je fais le 330 ml.
D'accord. Comme ça, c'est adapté, effectivement, si on veut ouvrir pour une soirée ou juste pour un goûter, pour une fin de repas.
Et puis, j'ai fait aussi des cubis.
Et des cubis aussi ? Ah oui, d'accord.
Les cubis, c'est plus la guinguette.
3 litres,
5 litres ? Non, c'est 10 litres. 10 litres, c'est plus la guinguette qui les commande.
D'accord. Ok. Alors, sur les bouteilles, on a un petit macaron produit en Anjou. Qu'est-ce que ça vous apporte pour vous d'être heureux ? Produit en Anjou, finalement.
Produit en Anjou, pour moi, c'est un avantage. Et puis, Produit en Anjou, pour moi, c'est une reconnaissance. Produit en Anjou, pour moi, c'est un encouragement. Et Produit en Anjou, aujourd'hui, ce label de territoire me donne de la crédibilité. Et ça me donne aussi de l'encouragement pour continuer de faire pérenniser, de faire connaître mon activité aux Anjoints. C'est vrai que nous sommes en Anjou, mais nos produits pâtes aujourd'hui, hors de l'Anjou. Et pour moi, c'est une fierté de savoir que lorsque mon produit se trouve, par exemple, en Ile-de-France, on sache que ça vient de ma région, ça vient de l'Anjou. Donc pour moi, c'est une fierté de voir qu'aujourd'hui, je produis en Anjou cette marque de territoire qui m'accompagne dans mon activité, parce qu'il y a pas mal de critères avant d'y adhérer. Donc j'ai répondu à ces critères. C'est bon, ça rassure les consommateurs, ça rassure tout le monde. On sait au moins ce qu'on mange, quoi.
Voilà, et que c'est du local.
Oui, c'est du local.
Comme les petits macarons produits en Bretagne qu'on peut voir aussi. Alors, ils sont beaucoup plus développés, bien évidemment, depuis un petit moment déjà. Mais c'est vrai que quand on veut consommer local, c'est plutôt un gage de qualité.
C'est un gage de qualité, puisque le commerce direct aussi, c'est encourager les consommateurs locaux. On veut voir... On veut savoir qui le fait que la personne soit à la structure proche du moins. Je suis plus en sécurité. C'est la sécurité alimentaire aussi, quelque part.
Bien sûr, tout à fait. Alors, nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission. Un titre que vous avez choisi, Céline Seyri-Kouassi. On reparle de ce choix avec vous juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
m tell aly oh i will sing of the good so m You have led me through the fire In darkest hours You are close, but no longer I've known you as a father I've known you as a friend If I had lived Et le bonheur de
Dieu.
Your goodness is running after, it's running after me Your goodness is running after, it's running after me With my life dans ma vie tu as été si bon avec tout ce que je peux
Vous êtes toujours en direct sur Radio G, à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invitée Céline Saïrico, assez du Bissap d'Anjou, et avec mes chroniqueurs Hervé Chéneau et Morgane Nectou. Vous venez d'écouter Goodness of God de C.C. Winans. Pourquoi, Céline, vous avez choisi ce titre musical ?
Pourquoi j'ai choisi ce titre musical ? Si on veut traduire goodness Good night of God, ça veut dire la bonté de Dieu. Et je suis croyante, je suis chrétienne. Et chaque jour, je manifeste la bonté de Dieu. Je me réveille, je suis en pleine santé. Je respire, j'ai le soupe de vie. Il y a des personnes qui sont couchées, qui sont malades. Des personnes qui sont oppressées. Et moi, je me réveille, je suis toujours en bonne santé. Je me fais grâce là. Je suis avec vous aujourd'hui, encore là, sur Radio-G pour parler de mon activité. Moi, c'est tout ça que je contemple et je dis les... de punter de Dieu, ils ne sont pas épuisés. Elles se renouvellent chaque matin. Sauf que je choisis ce champ gospel qui me parle, qui parle à mes jouets, qui parle à ma vie. C'est ma foi, en fait.
Très beau choix. Merci beaucoup, en tout cas, pour ce choix. Tout à l'heure, vous nous avez dit que vous étiez un peu toute seule à tout faire. Vous faites du marketing, de la mise en bouteille, et tout ça. Comment ça se passe, en fait ? Comment vous arrivez à rythmer votre quotidien ?
Mon quotidien, si je le dis que je le fais tout à fait toute seule, ce n'est pas trop vrai. Mais je suis la pièce maîtresse qui le fait. J'ai quand même du soutien, des petites mains, des personnes qui m'aident. Est-ce que je peux le dire ici ? Non, je n'ai pas envie de le dire.
Pas de souci.
Donc, j'ai du soutien, mais ce n'est pas du travail au noir, pas du tout. Voilà. Donc, du coup, je suis... En tout cas, la responsable multirésistance, comment je peux appeler ça ?
Multi-tâche,
on peut dire. Multi-tâche.
Multi-casquette.
Multi-casquette, voilà, c'est le mot qu'il faut. Multi-casquette. J'ai fait la production. La production, aujourd'hui, je m'attelle à la faire moi-même parce que c'est ma recette, c'est un nouveau produit. Je ne peux pas mettre quelqu'un là-bas. Aujourd'hui, j'ai envie de recruter quelqu'un qui pourra faire la production, mais est-ce que la personne pourra faire comme il faut, même si je lui donne la recette, est-ce que la personne ne va pas rester quelque temps et puis après, vous la partez faire pour lui ? Il peut mettre lui-même à son propre compte. Donc, tout ça fait que je réfléchis. Donc, ça fait que je suis obligée de faire moi-même la production.
Vous avez un peu de mal à lâcher, finalement, le bébé de la production.
Si, je me suis fixé un objectif, ce qui est que lorsque je serai vraiment bien sûre que les objets sont atteints là où il faut, je vais lâcher la production. Dans ce moment, je serai tranquille en train de faire le marketing. C'est ce que j'ai appris. Ce sont les formations que j'ai eues. Le commercial, ce sont les formations que j'ai eues. Donc, voilà. Le plus gros boulot, c'est plus du côté de la production. Mais sinon, le marketing, la communication, c'est la formation que j'ai eue.
D'accord. Et alors, je pense que les auditeurs se sont intéressés aussi de savoir où est-ce qu'on peut se procurer le Bissab d'Anjou. Quels sont les points de vente, en fait, du Bissab d'Anjou ?
Nous sommes plus concentrés sur Angers. Nous sommes plus concentrés sur Angers, à Ségré, à Inter...... Est-ce que je peux dire le nom des entreprises ? Oui, allez-y. À Ségré, à Sommu, nous y étions. Aujourd'hui, on est plus concentré sur Angers, à Leclerc, qui se trouve à Leclerc d'Angers, Albert Camus. Ils avaient une tête de gondole où il y a tous nos produits. Nous avons Intermarché la Madeleine, nous avons des épiceries, nous avons Super U de Bellebaie. Nous sommes au moins dans près de 30 points de vente.
D'accord.
Je ne peux pas les énumérer tous.
C'est écrit sur le site web ?
C'est sur le site web. Vous allez trouver. C'est sur le site web. Aujourd'hui, nous sommes en train de... Bon, ça ne va pas tarder avec Carrefour, avec lesquels nous allons travailler bientôt. Il y a Muré Nguyer qui nous avait contactés il y a quelques temps. On sait qu'il voudrait travailler avec nous. Donc, on est plus concentré sur Carrefour.
Sur la première couronne, finalement, de Angers. OK. On peut commander sur votre site web aussi ?
Non. Là, on a suspendu celui du site web parce que ça devenait un peu compliqué. Donc, lorsqu'un client veut, il nous appelle. Parce que la cotation du transport sur le site web était quelquefois un peu biaisée.
D'accord.
Donc, quand les clients disent, par exemple, on a besoin d'un carton, deux, trois cartons, je me rapproche. automatiquement de mon transporteur qui est ici, qui est aussi en produit en non-joue, l'ANOES. Et ce sont eux maintenant qui se chargent de les envoyer. Mais sur le site, on a arrêté.
D'accord. Alors, le marché du bio aussi et du local est en plein essor. Comment vous vous êtes positionnée, vous, par rapport à tout ça ?
Bon, moi, je ne suis pas labellisée bio, mais mon produit est naturel. Parce que pour être labellisée bio, par exemple, il y a pas mal de critères. Là, j'utilise le sucre. Le sucre n'est pas bio. Même si la racine de gingembre que j'utilise est une racine de gingembre bio, je n'ai pas fait la démarche de la labellisation pour faire de cela. Parce que le gingembre, c'est du gingembre bio. Mais par contre, le citron que je mets n'est pas labellisé bio. Donc, je ne peux pas me le permettre de mettre bio, mais c'est naturel.
D'accord. Et puis, ça coûte peut-être cher aussi de la labellisation.
Oui, la labellisation coûte un peu cher. C'est vrai. Mais ça... Lorsqu'on le met bio, c'est bon, ça fait vendre, mais ça revient plus cher. C'est pratiquement pareil que le naturel. Donc, je me dis à quoi ça servirait véritablement de rendre les choses plus chères pour les consommateurs. Parce que c'est pareil.
Oui, vous avez vraiment fait le choix que ce soit un produit accessible. Finalement, en moyenne, une bouteille, ça se vend combien ?
En moyenne, 4 euros.
C'est 4 euros. La bouteille de 1 litre ? 1 litre. 1 litre, d'accord. Oui, donc effectivement, c'est abordable pour un produit local et fait de façon artisanale et naturelle. OK. Alors, comme tout à l'heure, Céline, je vais vous proposer de faire un petit jeu maintenant. Alors, tout à l'heure, nous avons fait... la carte d'identité, un peu de l'entreprise. Maintenant, on va plutôt faire votre portrait chinois d'entrepreneur. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, je pense.
Oui ? Allez, c'est parti. Pensez bien à parler dans le micro. Si vous étiez une couleur, laquelle serait-elle ?
La couleur blanche.
D'accord. Si vous étiez un animal ?
Si j'étais un animal, dis donc, je n'avais jamais pensé à ça. Non, mais je suis une personne, mais je n'avais jamais pensé à ça.
D'accord, pas de souci. Si vous étiez une ville ?
Angers.
Oui. Si vous étiez un objet du quotidien ?
Un objet du quotidien, c'était quoi ? La Bible.
D'accord. Une personnalité connue ?
Béchu.
D'accord. Si vous étiez un film ou une série ?
Un film ou une série ? Je ne me souviens plus. C'est pas clair. Une non. Oui.
Ok, pas de souci. Et si vous étiez un livre ?
C'est la Bible.
Toujours la Bible. Pas de problème. Super. Merci beaucoup Céline pour ces petites réponses.
Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, maintenant, nous allons passer à notre deuxième chronique. C'est le moment d'écouter la chronique artistique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie. Une chronique de Morgane Mectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Cette célèbre phrase d'Alfred de Musset, qui, mesdames, n'est pas tellement à notre avantage puisqu'elle fait suite à aimer et le grand point qu'importe la maîtresse Cette phrase révèle bien ici que le lieu et la personne ne comptent pas. tant qu'on aime ce que l'on fait et qu'on fait ce que l'on aime. J'entends déjà certains me dire, quel est le lien avec la chronique sur l'art ? Eh bien ce week-end, chers auditeurs, comme beaucoup d'angevins, je suis allée au festival Les Accroches-Cœurs et là, je me suis posé une question. Si la personne et le lieu ne comptent pas ? Pour faire ce que l'on aime, nous suffit-il à procurer l'ivresse du public et nous définir comme un artiste ? Pouvons-nous complètement faire abstraction du territoire, de l'environnement, de la situation au profit de la passion ? La passion suffit-elle à procurer l'ivresse comme une bonne bouteille de vin ? Et faut-il connaître l'ivresse comme certains artistes pour créer et susciter les passions comme l'absinthe pour certains ? Poète, Rimbaud ou Verlaine. Mais je m'emballe et j'entends les mauvaises langues déjà penser elle n'a pas dû boire que de l'eau ou du bissap pour écrire sa chronique celle-là. L'ivresse nous donnerait-elle une vision différente du monde ? Une vision plus artistique ? Comme l'exprime le poète Tao You-Ming, qui exprime que le vin est aussi important que l'encre et le pinceau. Qu'il introduit l'homme à une sagesse au-delà de tout. toute morale, il permet d'oublier le passé et de faire fi de l'avenir pour se consacrer entièrement au moment présent dans une merveilleuse contemplation du monde. Mais si on poursuit la métaphore entre le vin et l'art ? Une piquette procurera-t-elle la même ivresse qu'un romanier conti ? N'oubliez pas qu'en gastronomie, le terreau en est pour beaucoup dans la réussite d'un produit. Et qu'au théâtre, une salle sans spectateur ne sert à rien. Le flacon prend alors toute son importance. Conclusion, chers auditeurs, faudrait-il boire pour être un artiste ? Mais surtout, faudrait-il boire pour comprendre certains artistes ? Alors, j'ai une petite question pour Céline, notre invitée aujourd'hui. Quel lien entretenez-vous avec votre territoire ou peut-être avec vos territoires, l'Angers et la Côte d'Ivoire ?
Quel lien j'entretiens avec mon territoire ici en Angers ? C'est un lien d'amour. Aujourd'hui, Angers est la ville qui m'accueille. L'Angers est la ville qui m'accueille et j'ai vu... La manifestation des angevins, et donc je dirais que c'est l'amour qui me donne la force d'être. Maintenant, pour mon pays d'origine, c'est mon pays d'origine, c'est mon pays natal, que j'aime aussi et je dirais toujours que c'est l'amour.
Merci.
Merci.
Merci beaucoup Morgane pour cette très très belle chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, est-ce que votre entreprise, Céline, développe des choses en termes de développement durable, d'écologie et autres ? Vous utilisez des produits naturels, mais est-ce que vous allez au-delà des produits naturels ?
Oui, aujourd'hui, ça fait maintenant bientôt deux ans que je suis en train de développer les bouteilles en verre, les recycler. Et donc, j'ai fait du recyclage des bouteilles en verre. Et aujourd'hui, j'utilise aussi le système de recyclage des cartons. Parce que les cartons que j'utilise pour faire les livraisons, je demande à mes clients de les garder et je les récupère. Pour faire moins de déchets. Et pour les tourteaux de mes matières premières que j'utilise, j'offre aux personnes pour faire un peu de compost et tout ça. C'est un peu ma participation à l'écologie.
Est-ce que vous voulez mettre en place un système de consignes, par exemple, avec le verre ?
La consigne se fait directement avec les structures qui les prennent avec moi. Elle ne se fait pas directement chez moi, elle se fait directement avec les structures. Donc lorsque les structures, par exemple, quand le client paye au prix qu'il faut avec moi, lui fait la consigne et après il me récupère les verres et moi je les récupère.
D'accord. Au niveau, justement, le marché des boissons, on va dire, est quand même ultra concurrentiel, même sur les boissons naturelles. On en trouve de plus en plus. Comment vous appuyez justement votre différence ? Comment vous mettez votre marketing en œuvre pour que votre produit puisse se plaire plus que les autres ?
Bon, chacun a sa chance. Je dirais que chacun a son domaine. Et puis concernant les goûts, ça ne se discute pas. pas. Le bissap, par exemple, il y en a en plusieurs formes de recettes. Il y en a quelqu'un qui va te dire, moi j'aime le bissap avec la menthe comme ce que je fais. Il y en a qui vont te dire, moi j'aime le bissap avec l'ananas, j'aime le bissap avec le thym. Ça dépend avec du romarin. Donc les goûts ne se discutent pas. Mais par contre, j'essaie de positionner mes produits de sorte qu'ils ne soient pas agaçants lorsqu'un client le prend. lorsqu'il prend, il faut qu'il soit aussi satisfait s'il prenait un bissap avec du jus d'ananas il pourrait aussi l'apprécier parce que le marché est concurrentiel maintenant, à côté de cela j'essaie d'utiliser d'autres réseaux des réseaux de recommandations j'ai participé beaucoup au moment des dégustations j'ai fait aussi beaucoup les réseaux sociaux où je parle de mon produit et de bouche à oreille les gens ne découvrent plus C'est comme ça que j'ai fait la mise en place. Mais ce n'est pas une grosse structure pour dire que je vais payer la télé, la radio, ça pas du tout encore.
Oui, ce n'est pas forcément l'objectif.
Oui, non, ce n'est pas forcément l'objectif. Déjà, la manière dont mon entreprise est en train de se développer, je suis satisfaite. Voilà, en train de se développer, je suis satisfaite parce qu'il y a beaucoup d'aléas quand même. Mais à tenir une entreprise, je suis en train de me rendre compte qu'il y a beaucoup de choses quand même aussi qu'il faut maîtriser. Donc, son développement actuel me convient.
Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez en tant qu'entrepreneur justement dans le développement de votre entreprise ?
Dans le développement de notre entreprise il faut déjà d'idées, actuellement ces deux dernières années j'ai beaucoup de soucis avec l'URSSAF ce sont tous mes problèmes, mon problème actuellement
L'administration L'administration
Je ne sais pas comment ils font mais pour faire les calculs mais lorsqu'ils font les calculs bref mais... Les soucis que j'ai aujourd'hui, je souhaiterais que toutes les enseignes qui sont en G, précisément en Anjou, puissent vraiment travailler avec moi. Parce qu'il y a des enseignes qui sont facilement accessibles et puis il y en a qui sont fermées. Donc ma prière aujourd'hui, c'est que toutes ces enseignes-là acceptent de promouvoir nos produits parce que nous sommes des producteurs locaux, nous sommes des petites entreprises, des très petites entreprises. Et on essaie de donner de la visibilité, apporter quelque chose d'important. Et derrière, on essaie d'être quand même ouvert à prendre des personnes qui viennent en alternance, pour le recrutement. Donc, s'ils nous accompagnent comme ils se doivent, je pense que ce sera moins de soucis pour nous.
Est-ce que vous avez justement un souvenir ou une anecdote à nous partager avec des clients par rapport à Obisab Donjou ?
Il y en a tellement. Bon, je prends par exemple l'exemple d'Intermarché. Intermarché, j'étais en prospection et je suis allée à Intermarché. Et lorsque j'arrivais à l'accueil, le directeur d'Intermarché était là, mais je ne le connaissais pas. Donc du coup, je m'adresse à la dame et je dis à la dame, bonjour madame, excusez-moi. voudrais rencontrer, responsable d'ici, d'Intermarché. Elle me dit, c'est à quel sujet ? Je lui dis, oui, je suis producteur, je me suis présenté tout ça, et puis je souhaiterais que mes produits soient revendus dans son enseigne. Le monsieur, il était là. Et puis, il me pose la question, vous étiez à Croche-Cœur ? Je lui dis, oui. Il dit, vous avez fait des dégustations ? Je lui dis, oui, oui. Il dit, j'ai découvert vos produits, et ça, ils m'ont plu. Bon, c'est moi que vous cherchez. Mais j'étais tellement contente. Il m'a dit, je vais me mettre en contact, je vais me mettre en relation avec celui qui s'occupe du rayon. Et c'est comme ça. Et ça a été vraiment une belle rencontre. Et j'étais contente.
Et alors, est-ce que vous faites justement aussi des événements spécifiques pour les entreprises ou les entrepreneurs ? Est-ce que vous pouvez proposer à des entreprises pour des anniversaires, des fêtes spécifiques, un bar abyssable, si je puis dire ?
Bon, je l'ai... pas fait véritablement, mais il y a des comités d'entreprises qui me contactent, à qui je fais des offres pour ce qu'ils vont faire au niveau de l'entreprise. Et puis, je fais aussi des corbeilles pour les entreprises, des corbeilles de jus, de tous mes produits. Parce que ce n'est pas que le jus que je fais. Je fais les pastilles de gingembre, j'ai du beurre de karité que je fais, la poudre de baobab. Je fais aussi d'autres poudres, la shwagada, le maca, le libooster. Et puis la fleur d'hibiscus, c'est elle-même que j'ajoute à ma gamme de produits. Donc j'ai une petite variété de produits qui fait un beau panier que je propose à un prix très intéressant pour les comités d'entreprise.
D'accord. Oui, il y a vraiment beaucoup, beaucoup de produits. Que des produits, finalement, africains ?
Pas africains d'origine. Ce sont des produits naturels qui sont vendus, mais qui ne sont pas vraiment vendus ici en Angers. Parce que moi, je... Je prends toujours le repère, mon territoire, mon département, pardon. Parce qu'on n'en trouve pas ici en Angers, mais on en trouve quand même à Paris. Mais ce n'est pas des produits forcément qui viennent de l'Afrique, non. Moi, j'ai une connaissance de ces produits. Et comme j'ai la connaissance de ces produits, je me dis, mais comme ce n'est pas ici, ça pourrait être intéressant pour les personnes qui sont ici.
D'accord. Et vous avez une actualité brûlante, quelque chose que vous allez faire prochainement, qui est intéressant pour Bissab Donjou, nos protégés ?
Oui, le marché organisé par le... à produire mon jour le 22 septembre prochain, le dimanche prochain. J'invite tous les angevins de venir. Ils auront tous mes produits présents. Ils découvriront ce que je fais. Et puis la semoule de manioc, la tchèque, est-ce que vous connaissez ? Pas du tout. Non ? Bon, vous allez le découvrir là-bas. La semoule de manioc, la tchèque, c'est un délice. Voilà, toutes ces choses, ce sera à ma table.
le 22 septembre le 22 septembre au centre-ville au centre-ville pas très loin de la préfecture rendez-vous pour découvrir le Bissap d'Anjou et les produits en Anjou,
merci beaucoup Céline Saïri-Kouassi d'être venue c'est moi qui vous remercie merci à toi Yves merci à tous les auditeurs je vous attends sur mes étals de mes points de vente n'hésitez pas à les écrire tout prendre, ça encourage le commerce local. Encore merci à vous tous.
Merci beaucoup, merci à mes chroniqueurs Hervé et Morgane. On se retrouve le mercredi de septembre. La prochaine émission, nous parlerons de réemploi des textiles et du Made in France. Merci d'avoir choisi Radio G et prenez soin de vous.
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Description
Venez découvrir le BISSAP d'ANJOU avec sa créatrice Céline Sahiri Kouassi.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Voix de l'écho,
voix de l'écho,
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oui, oui.
Et pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef... Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves et bonjour à tous. Eh bien écoutez, aujourd'hui je vais vous parler de poivre. Et c'est le roi des épices.
Ouais, c'est le roi des épices. Vous me faites bien plaisir chef, parce que c'est mon épice préféré. On vous retrouve d'ici 10 à 15 minutes. Et également avec moi en studio, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Ah, je vous mets au haut de micro, c'est mieux. Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui on va parler dans l'art, le flacon est-il essentiel à l'ivresse ? Mais je ne vous en dis pas plus. Pensez à Alfred de Musset tout ça. Oui,
parlez. Vous voyez, le lard et le poivre, c'est bien une belle association.
Oui, vous parlez bien du lard, L-A-R-D. L-A-R-D,
tout à fait.
Directement. Ah c'était pas celui-là. Et oui, non. Et votre citation me fait penser justement aussi au fait, c'est alcultissime. dont Radio G est partenaire. Vous venez d'entendre la bande-annonce juste avant l'émission. On voit d'ailleurs maintenant des affiches aussi dans Angers. En tout cas, Morgane, on vous retrouve en deuxième partie d'émission. Allez, c'est parti maintenant pour cette deuxième émission de la saison des Voix de l'Éco.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, aujourd'hui, je reçois donc Céline Saïri-Kouassi, la créatrice, on va dire ça, de Bissap d'Anjou. Bonjour Céline, bienvenue dans le studio de Radio-G.
Bonjour Yves, bonjour à tous les auditeurs, bonjour à Morgane.
Et Hervé.
Et Hervé.
N'hésitez pas à vous rapprocher bien du micro pour parler. Alors, pouvez-vous nous expliquer justement, c'est quoi le Bissap d'Anjou et comment vous est venue cette idée de créer cette entreprise, Céline ?
C'est une petite histoire que je n'arrête pas de partager. Je pense que vous l'avez déjà lue, mais il y en a encore qui aimeraient savoir. Bissap d'un jour, c'est l'appellation de mon entreprise qui a été suscitée par un constat simple du fait que je suis originaire de la Côte d'Ivoire et lorsque je suis venue en France, précisément en Gé, je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de produit du... Bissab, qui est la fleur du Biscous, parce que l'appellation Bissab, c'est une appellation de l'Afrique occidentale.
D'accord.
Donc, j'ai vu qu'il n'y en avait pas, donc j'ai creusé l'idée et j'ai fait mettre ça en vente sur Angers. Maintenant, le nom Bissab, comme je vous l'ai dit, c'est un nom qu'on utilise beaucoup, l'appellation de la fleur du Biscous. On l'utilise en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal. En Guinée et aussi au Ghana. Donc, quand on dit Bissap, automatiquement, tu sais que c'est la fleur des biscuits. Donc, j'ai dit, comme je suis dans le département de Longjou, qui m'accueille, donc, je fais un clin d'œil à la frite et à Longjou qui m'accueille. Donc, c'est Bissap Longjou, c'est-à-dire l'Afrique à Longjou.
Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré pour mettre ça en place, tout simplement ?
Ce qui m'a inspiré, c'était d'abord que le Bissap n'était pas... Bon, c'est connu même. Le Bissap, il y avait... toute une minuscule de personnes, un groupe de personnes qui connaissaient Bissa, la fleur du Bissa se transformait en jus. Il y en avait qui connaissaient, ceux qui ont fait peut-être l'Afrique et tout ça. Je voulais découvrir ça aux Angeois, en fait. Voilà. Et c'est une boisson qui est consommée régulièrement, tous les jours. Vous allez la trouver dans toutes les familles. Les enfants en prennent comme des goûters et tout ça. C'est une boisson courante, en fait. Mais ici, ce n'était pas le cas. Et quand j'ai vu qu'au niveau des grandes surfaces, ce n'était pas présent, j'ai décidé de le mettre en vente. Surtout que je cherchais du travail. Je ne le trouvais pas. Je n'avais pas acheté au chômage. Je fais quand même... un petit boulot d'abord et je cherchais du travail puisque moi, j'ai eu un nouveau universitaire, un bac plus trois. Et du coup, ici, le bac, mon diplôme n'était pas reconnu quand je suis rentrée.
D'accord.
Il fallait donc faire une conversion, faire une formation pour que j'aille, que je puisse avoir le bac plus deux.
Ah oui.
Vous voyez un peu. Donc, j'ai fait une formation pendant un an et après cette formation, du coup, j'étais toujours dans la recherche de l'emploi. Et quand j'ai fait ce constat avec ma famille qui m'accompagne beaucoup, mon mari et les enfants, j'ai dit pourquoi ne pas creuser vraiment ce projet puisque j'étais d'abord chef d'entreprise en Côte d'Ivoire et j'avais cette fruite entrepreneuriale. J'ai dit bon, je vais le faire ici. Ce n'était pas facile au début parce que les gens ne connaissaient pas. Il fallait d'abord faire découvrir le produit avant que ça rentre dans les habitudes des Français.
Ah bah oui, non, mais ça c'est clair. Moi, je sais que le Bissap d'Anjou, avant que vous sortiez ce produit, je ne connaissais pas du tout. Je fais partie de ces personnes qui ne connaissaient pas du tout le nom Bissap. Et donc, c'est une boisson sans alcool, c'est ça ?
C'est une boisson sans alcool. C'est un soft qu'on boit naturellement, avec toutes les vertus qu'il y a. On se sert pour guérir pas mal de maux, surtout la fleur du buscus.
D'accord.
C'est un complément alimentaire, comme je peux le dire. Oui,
c'est-à-dire qu'il y a des bienfaits sur la santé. Justement, c'est quoi ces différentes vertus qu'on peut donner à cette boisson ?
La fleur d'hibiscus, déjà en elle-même, on le boit en infusion. C'est une boisson qu'on utilise en infusion. Ce sont les feuilles séchées rouges de la fleur d'hibiscus, parce qu'il y en a plusieurs types. Il y a la fleur d'hibiscus blanche et puis il y a rouge. Donc moi, j'utilise le rouge. Donc le rouge, par exemple, pour les personnes qui sont diabétiques, lorsqu'on le prend... Ça stabilise le taux de diabète. Mais il faut le prendre sans sucre. Pour les personnes qui sont très fatiguées, qui ont les acnées de sommeil, il faut le prendre le soir à partir de 19h. Si vous vous battez au lit deux heures avant, ça vous aide à bien dormir. Et pour les personnes qui sont beaucoup fatiguées, vous le prenez aussi, ça vous redonne de l'énergie. Vous voyez, les personnes qui sont anémiées, quand elles prennent aussi, ça leur redonne aussi la force. Ce n'est pas le globule. rouge que ça vous donne, mais ça renforce votre immunité. Donc, c'est une boisson qu'il faut avoir quotidiennement chez soi.
D'accord. Donc là, c'est bien fait. C'est également dans votre boisson bisabdonjou ou alors c'est simplement sur... C'est pareil,
je le fais de manière naturelle. C'est artisanal, c'est naturel. C'est le même, sauf que pour les diabétiques, il ne s'est pas conseillé de le prendre parce qu'il y a du sucre.
D'accord.
Quand on n'est pas diabétique, vous pouvez le prendre et le sucre, il est dosé de sorte que les personnes qui n'aiment On parle trop le sucre, ils peuvent le prendre quotidiennement.
Et alors justement, vous dites que c'est artisanal. Comment vous sélectionnez vos différents ingrédients ? Est-ce que c'est des ingrédients locaux, l'hibiscus d'Anjou justement ? Ou est-ce que c'est international ? Non,
l'approvisionnement des fleurs d'hibiscus, je le fais d'origine Côte d'Ivoire ou Mali.
D'accord.
Voilà. Et les fleurs que j'utilise beaucoup sont d'origine malienne. D'accord. Même qui... qui arrivent en Côte d'Ivoire, de la Côte d'Ivoire, on les envoie ici en France. Par contre, la menthe que j'utilise pour faire la flèche d'hibiscus, c'est la menthe qui est faite ici en France par les artisans et par les jardiniers et tout ça qui le font. C'est avec eux que je prends la menthe.
D'accord, c'est-à-dire que votre produit, c'est à la fois de l'hibiscus, mais pas que.
Je mets de la menthe pour que ça donne un peu de saveur, ça donne un bon parfum. On peut le prendre sans menthe. Et si vous aimez encore d'autres arômes, vous pouvez ajouter. Il y en a qui mettent le thym, il y en a qui mettent du jus d'ananas, il y en a qui mettent du citron. Ça dépend de ce que vous voudrez avoir comme saveur. Sinon, moi, je l'utilise simplement avec la menthe séchée.
D'accord. Et alors, vos ateliers de fabrication, ils sont où exactement ?
Ils sont à Belle Bay.
À Belle Bay ? Oui. Directement. Donc, vous avez une petite usine, on va dire, ou en tout cas… Oui,
c'est une petite… petite usine artisanale de transformation que j'ai, voilà, sur 400 mètres carrés.
Quand même,
oui. Donc, j'ai mon entrepôt, j'ai la partie fabrique et tout ça, le laboratoire où je fais la transformation.
D'accord. Et vous avez eu un peu du mal à trouver un local ou comment ça s'est passé ? Parce que des fois, les entreprises ont un peu de difficulté quand même à trouver des espaces et locaux. Et même là, 400 mètres de terrain, c'est pareil.
Ce n'est pas faux. Il y en a qui ont des difficultés, effectivement. Moi, je dirais toujours que j'ai eu le coup de grâce.
D'accord.
J'ai eu le coup de grâce parce que d'abord, j'ai été suivie par des structures. comme Angelo à développement, qui a en elle sa structure qui était la fabrique d'entreprendre. La fabrique d'entreprendre était celle qui m'accompagnait aussi pour le développement de mon entreprise. Donc, ils m'ont aidé à avoir le local que j'ai aujourd'hui.
D'accord. Ça, c'est toujours important, effectivement, de se faire accompagner quand on crée une entreprise. Alors, Céline, maintenant, je vous propose de faire un petit jeu. Nous allons faire un petit jeu de questions réponses sur votre entreprise. Voilà, cinq petites questions assez simples. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, allez-y si je peux répondre, si je ne peux pas aussi je décline.
Aucun problème. Vous allez voir, c'est simple. Le nom de votre entreprise ?
Bissab Donjou.
Son année de création ?
Normalement, le 15 mars 2017, mais qui a commencé à travailler en activité en 2019. D'accord. 2018-2019,
oui. Ok. Donc, dans quelle commune êtes-vous située, vous l'avez dit ?
Je suis située à Angers, précisément à Belleveille.
A Angers. Est-ce que vous avez des questions ? Et collaborateurs, ici, combien ?
Pas vraiment, mais je reçois des stagiaires, des alternants.
D'accord. C'est-à-dire que vous faites absolument tous les postes. D'accord. Parfait. On va en reparler. Est-ce que vous avez un site web ? Et si oui, pouvez-vous nous donner l'adresse ?
Mon site web, c'est www.bissap-tout-attaché.fr.
Très bien, super. Merci beaucoup, Céline, pour vos réponses.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Je ne sais pas vous, mais moi je commence déjà à avoir un peu faim. Il est l'heure d'écouter maintenant la chronique gastronomique, attention sans éternuer, du chef Hervé Chénaud.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chénaud.
Et bien comme je le précisais en début d'émission, le poivre c'est le roi des épices, de toutes les épices, et l'épice la plus consommée. Le poivre sert à valoriser un plat, à l'accompagner, à lui donner de la profondeur, de la longueur en bouche, comme disent les amateurs de vin. Le poivre moulu c'est un peu comme le sel de 150 millions d'années. Rien à voir avec du vrai poivre. Pas de goût, pas d'arôme, juste du piquant. Ce sont les plus mauvais grains, les déchets de poivre, les poussières. En fait... On y met un peu n'importe quoi, tout ce qui traîne quand on fait sécher les grains. Le poivre possède des saveurs subtiles qui sont très volatiles lorsqu'il est moulu. Je précise bien moulu Yves. Et comme on dit, poivre moulu, poivre foutu. Le poivre ne supporte pas du tout les cuissons violentes et fortes comme le grill ou le rôtissage. Il ne supporte pas les hautes températures et brûle quand il est chauffé trop fort. Ne poivrez donc jamais une côte de bœuf, un gigot. un filet de poisson ou des légumes avant de les faire griller ou rôtir. C'est une hérésie. Vous allez donner un goût amer et de brûler à votre plat. Utilisez-le pour des cuissons douces à la vapeur, en papillote, au bain-marie, en braisage ou pour des marinades. En cas de cuisson à température élevée, votre poivre sera mille fois mieux employé directement sur le plat de service ou dans votre assiette. C'est toujours un spectacle de présenter du poivre devant les personnes ou devant les invités. Le poivre ne supporte pas. pas non plus d'être plongé dans un liquide chaud pendant longtemps. D'après certaines études, il n'apprécie pas d'infuser dans un liquide plus de 8 minutes. Si, si, c'est chimique. C'est comme ça. Il y a des chercheurs qui ont travaillé dessus et un chercheur, ça ne rigole pas. En fait, le poivre est un peu comme le thé. Imaginez un sachet de thé que vous laissez tremper dans de l'eau chaude, disons pendant 10 minutes. Ou pire, pendant une demi-heure. Vous obtenez un thé trop fort, astringent, vraiment pas bon à boire. Le poivre, c'est pareil. Si vous le laissez tremper trop longtemps dans un liquide, pendant la cuisson d'un pot-au-feu, par exemple, il devient amer et acre et je dirais que vous n'allez pas forcément le retrouver. Moi, j'ai une préférence pour le poivre timut, pour ma part. Il a une saveur de la peau de pomélos ou d'une orange qu'on a torréfiée. Bien l'ajouter en grains, avec un moulin à la fin de la cuisson. Une petite question pour vous, Céline. Qu'est-ce que vous utilisez comme poivre en cuisine et est-ce que vous le traitez de cette manière ?
Moi, j'utilise le poivre pour mes marinades, c'est le poivre gris. pour mes marinades et tout ça. Donc, c'est toujours présent dans mes sauces.
OK, vous l'utilisez alors moulu ou en grain ?
Non, je l'utilise moulu.
D'accord. Donc, il perd très, très vite en saveur. C'est très volatile. Essayez le grain et vous verrez.
Oui, il y a 4 jours que j'ai fait avec le grain. C'est vrai, mes marines n'aiment pas trop parce qu'on le retrouve, on doit le mâcher, ça se mélange avec les aliments et lorsque tu le mâches, il est un peu plus fort en bouche. Alors,
on va filtrer la marinade. Une fois qu'en fait, le poivre a donné toute sa saveur, on va vraiment filtrer pour ne pas retrouver le grain.
Ça dépend du repas que vous faites. Parce qu'effectivement, je l'ai fait avec du chèpe. C'est une recette de riz. D'accord. Ce qu'on appelle le chèpe. On le fait avec du poisson, de la viande de poulet. Et donc, le chèvre, par exemple, lorsqu'on le fait, ça se mélange avec le riz. Et voilà, l'assaisonnement se mélange avec le riz. Donc, du coup, le poivre, on ne peut pas l'enlever, on ne peut pas l'extraire. Il reste dedans, en fait. C'est pas que je peux comprendre.
J'ai une petite solution, en fait. Quand on met le riz à cuire, bien sûr, avec le liquide, vous mettez une petite poche avec votre poivre dans la cuisson. Là, le poivre va parfumer et on ne va bien sûr pas garder ce poivre-là pour éviter de l'avoir entre les dents.
Merci. Je vais l'utiliser.
Comme un sachet infusé de thé ou de tisane, on garde bien le sachet, on le met dans l'eau et on l'extrait une fois qu'il a donné toute sa saveur.
C'est ce que je vais faire, merci.
Je vous en prie.
Beaucoup d'informations sur le poivre. Moi, personnellement, j'aime bien le poivre de Jamaïque. Je trouve qu'il est extrêmement puissant, celui-là. Celui-là, il est gros, donc le manger entier, c'est compliqué. Au dernier moment, je vais le moudre. Je vais le mettre sur mes plats et c'est vrai que j'aime beaucoup sa puissance.
Et puis, on peut travailler aussi avec un mortier. Ces poivres-là, jamaïques et autres, dans un mortier, on va le réduire en poudre, mais il est rendu en poudre tout de suite. Il n'est pas volatile.
Merci beaucoup, chef, pour cette belle chronique sur le poivre. Ça vient, on n'a pas éternué.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Céline, on va reparler encore du Bissap d'Anjou, bien évidemment, pendant toute l'émission. Quelle a été un peu votre stratégie pour développer cette marque, comme vous êtes partie de zéro ? Vous avez dit tout à l'heure que vous avez été accompagnée. Est-ce que vous avez, je ne sais pas moi, fait des tests clients, ce genre de choses, quand on fait un produit notamment culinaire ?
Pour avoir la recette pour le Bissap, je l'ai fait chez moi avec ma famille. d'abord et puis après je l'ai fait découvrir parce que là ma famille connaissait déjà mieux le Bissap donc j'ai adapté la recette qu'il faut pour les anges vins donc du coup j'ai eu des amis autour de moi qui n'ont pas l'habitude de consommer le Bissap qui découvraient aussi avec eux j'ai fait ce test pour finaliser ma recette et comme j'ai démarré avec le Bissap la fleur d'hibiscus. Ensuite, j'ai fait aussi du jus de la passion. Je suis en train d'éliminer maintenant, sortie de ma gamme de produits, parce que l'approvisionnement commence à être difficile.
D'accord.
Et donc, du coup, j'ai fait le gingembre aussi. Le gingembre aussi, je l'ai adapté au palais des angoissants.
Oui, ce n'est pas un gingembre forcément qui est puissant.
C'est un gingembre qui est puissant pour ceux qui n'ont pas l'habitude de consommer le gingembre. Parce que celui-là, par exemple, ce gingembre, comme je le fais, Je le donnerais à quelqu'un qui a l'habitude de prendre le gingembre, il dira que c'est bon pour moi, mais j'aimerais avoir plus fort. Donc, j'ai suscité la gamme plus forte. Donc, il y a le gingembre classique, il y a le gingembre fort, que j'ai aussi mis sur le marché.
Est-ce qu'il y a d'autres projets de Bissap qui sont en élaboration ?
Oui, là, on part bientôt sur le concentré du jus de gingembre. de concentrer du jus de gingembre parce que j'ai eu beaucoup de requêtes où les personnes qui ne consomment pas du tout du sucre, qui m'ont dit qu'est-ce qu'il était possible d'avoir du jus de gingembre pur. qu'ils allaient eux-mêmes faire, et ils allaient diluer chez eux. Donc, du coup, je suis en train de travailler à cela. D'accord. Alors, on est en train de travailler sur le conditionnement, comment est-ce que je veux le faire, de sorte que ce soit, comment on appelle ça, au bon goût, parce que le jus de gingembre, lorsqu'il est très concentré, aussi, il ne sera pas aussi très agréable de le consommer comme je le fais actuellement avec celui que je vous ai offert. classique, là, ce ne sera pas pareil. Il est trop fort et le piquet, il est trop élevé. Donc, je suis en train de faire de sorte que les personnes aussi, quand elles vont boire, qu'est-ce que je peux mettre ? Parce que là, je le fais avec du citron.
D'accord, pour compenser finalement.
Compenser un peu. Donc, si je dois mettre aussi du citron et toutes ces choses que je dois faire aussi, donc je suis en train de travailler sur la recette actuellement.
D'accord. Alors, vous avez différents contenants aussi, donc différents volumes de bouquet.
Je fais le 1 litre, je fais le 500 millilitres, je fais le 330 ml.
D'accord. Comme ça, c'est adapté, effectivement, si on veut ouvrir pour une soirée ou juste pour un goûter, pour une fin de repas.
Et puis, j'ai fait aussi des cubis.
Et des cubis aussi ? Ah oui, d'accord.
Les cubis, c'est plus la guinguette.
3 litres,
5 litres ? Non, c'est 10 litres. 10 litres, c'est plus la guinguette qui les commande.
D'accord. Ok. Alors, sur les bouteilles, on a un petit macaron produit en Anjou. Qu'est-ce que ça vous apporte pour vous d'être heureux ? Produit en Anjou, finalement.
Produit en Anjou, pour moi, c'est un avantage. Et puis, Produit en Anjou, pour moi, c'est une reconnaissance. Produit en Anjou, pour moi, c'est un encouragement. Et Produit en Anjou, aujourd'hui, ce label de territoire me donne de la crédibilité. Et ça me donne aussi de l'encouragement pour continuer de faire pérenniser, de faire connaître mon activité aux Anjoints. C'est vrai que nous sommes en Anjou, mais nos produits pâtes aujourd'hui, hors de l'Anjou. Et pour moi, c'est une fierté de savoir que lorsque mon produit se trouve, par exemple, en Ile-de-France, on sache que ça vient de ma région, ça vient de l'Anjou. Donc pour moi, c'est une fierté de voir qu'aujourd'hui, je produis en Anjou cette marque de territoire qui m'accompagne dans mon activité, parce qu'il y a pas mal de critères avant d'y adhérer. Donc j'ai répondu à ces critères. C'est bon, ça rassure les consommateurs, ça rassure tout le monde. On sait au moins ce qu'on mange, quoi.
Voilà, et que c'est du local.
Oui, c'est du local.
Comme les petits macarons produits en Bretagne qu'on peut voir aussi. Alors, ils sont beaucoup plus développés, bien évidemment, depuis un petit moment déjà. Mais c'est vrai que quand on veut consommer local, c'est plutôt un gage de qualité.
C'est un gage de qualité, puisque le commerce direct aussi, c'est encourager les consommateurs locaux. On veut voir... On veut savoir qui le fait que la personne soit à la structure proche du moins. Je suis plus en sécurité. C'est la sécurité alimentaire aussi, quelque part.
Bien sûr, tout à fait. Alors, nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission. Un titre que vous avez choisi, Céline Seyri-Kouassi. On reparle de ce choix avec vous juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
m tell aly oh i will sing of the good so m You have led me through the fire In darkest hours You are close, but no longer I've known you as a father I've known you as a friend If I had lived Et le bonheur de
Dieu.
Your goodness is running after, it's running after me Your goodness is running after, it's running after me With my life dans ma vie tu as été si bon avec tout ce que je peux
Vous êtes toujours en direct sur Radio G, à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invitée Céline Saïrico, assez du Bissap d'Anjou, et avec mes chroniqueurs Hervé Chéneau et Morgane Nectou. Vous venez d'écouter Goodness of God de C.C. Winans. Pourquoi, Céline, vous avez choisi ce titre musical ?
Pourquoi j'ai choisi ce titre musical ? Si on veut traduire goodness Good night of God, ça veut dire la bonté de Dieu. Et je suis croyante, je suis chrétienne. Et chaque jour, je manifeste la bonté de Dieu. Je me réveille, je suis en pleine santé. Je respire, j'ai le soupe de vie. Il y a des personnes qui sont couchées, qui sont malades. Des personnes qui sont oppressées. Et moi, je me réveille, je suis toujours en bonne santé. Je me fais grâce là. Je suis avec vous aujourd'hui, encore là, sur Radio-G pour parler de mon activité. Moi, c'est tout ça que je contemple et je dis les... de punter de Dieu, ils ne sont pas épuisés. Elles se renouvellent chaque matin. Sauf que je choisis ce champ gospel qui me parle, qui parle à mes jouets, qui parle à ma vie. C'est ma foi, en fait.
Très beau choix. Merci beaucoup, en tout cas, pour ce choix. Tout à l'heure, vous nous avez dit que vous étiez un peu toute seule à tout faire. Vous faites du marketing, de la mise en bouteille, et tout ça. Comment ça se passe, en fait ? Comment vous arrivez à rythmer votre quotidien ?
Mon quotidien, si je le dis que je le fais tout à fait toute seule, ce n'est pas trop vrai. Mais je suis la pièce maîtresse qui le fait. J'ai quand même du soutien, des petites mains, des personnes qui m'aident. Est-ce que je peux le dire ici ? Non, je n'ai pas envie de le dire.
Pas de souci.
Donc, j'ai du soutien, mais ce n'est pas du travail au noir, pas du tout. Voilà. Donc, du coup, je suis... En tout cas, la responsable multirésistance, comment je peux appeler ça ?
Multi-tâche,
on peut dire. Multi-tâche.
Multi-casquette.
Multi-casquette, voilà, c'est le mot qu'il faut. Multi-casquette. J'ai fait la production. La production, aujourd'hui, je m'attelle à la faire moi-même parce que c'est ma recette, c'est un nouveau produit. Je ne peux pas mettre quelqu'un là-bas. Aujourd'hui, j'ai envie de recruter quelqu'un qui pourra faire la production, mais est-ce que la personne pourra faire comme il faut, même si je lui donne la recette, est-ce que la personne ne va pas rester quelque temps et puis après, vous la partez faire pour lui ? Il peut mettre lui-même à son propre compte. Donc, tout ça fait que je réfléchis. Donc, ça fait que je suis obligée de faire moi-même la production.
Vous avez un peu de mal à lâcher, finalement, le bébé de la production.
Si, je me suis fixé un objectif, ce qui est que lorsque je serai vraiment bien sûre que les objets sont atteints là où il faut, je vais lâcher la production. Dans ce moment, je serai tranquille en train de faire le marketing. C'est ce que j'ai appris. Ce sont les formations que j'ai eues. Le commercial, ce sont les formations que j'ai eues. Donc, voilà. Le plus gros boulot, c'est plus du côté de la production. Mais sinon, le marketing, la communication, c'est la formation que j'ai eue.
D'accord. Et alors, je pense que les auditeurs se sont intéressés aussi de savoir où est-ce qu'on peut se procurer le Bissab d'Anjou. Quels sont les points de vente, en fait, du Bissab d'Anjou ?
Nous sommes plus concentrés sur Angers. Nous sommes plus concentrés sur Angers, à Ségré, à Inter...... Est-ce que je peux dire le nom des entreprises ? Oui, allez-y. À Ségré, à Sommu, nous y étions. Aujourd'hui, on est plus concentré sur Angers, à Leclerc, qui se trouve à Leclerc d'Angers, Albert Camus. Ils avaient une tête de gondole où il y a tous nos produits. Nous avons Intermarché la Madeleine, nous avons des épiceries, nous avons Super U de Bellebaie. Nous sommes au moins dans près de 30 points de vente.
D'accord.
Je ne peux pas les énumérer tous.
C'est écrit sur le site web ?
C'est sur le site web. Vous allez trouver. C'est sur le site web. Aujourd'hui, nous sommes en train de... Bon, ça ne va pas tarder avec Carrefour, avec lesquels nous allons travailler bientôt. Il y a Muré Nguyer qui nous avait contactés il y a quelques temps. On sait qu'il voudrait travailler avec nous. Donc, on est plus concentré sur Carrefour.
Sur la première couronne, finalement, de Angers. OK. On peut commander sur votre site web aussi ?
Non. Là, on a suspendu celui du site web parce que ça devenait un peu compliqué. Donc, lorsqu'un client veut, il nous appelle. Parce que la cotation du transport sur le site web était quelquefois un peu biaisée.
D'accord.
Donc, quand les clients disent, par exemple, on a besoin d'un carton, deux, trois cartons, je me rapproche. automatiquement de mon transporteur qui est ici, qui est aussi en produit en non-joue, l'ANOES. Et ce sont eux maintenant qui se chargent de les envoyer. Mais sur le site, on a arrêté.
D'accord. Alors, le marché du bio aussi et du local est en plein essor. Comment vous vous êtes positionnée, vous, par rapport à tout ça ?
Bon, moi, je ne suis pas labellisée bio, mais mon produit est naturel. Parce que pour être labellisée bio, par exemple, il y a pas mal de critères. Là, j'utilise le sucre. Le sucre n'est pas bio. Même si la racine de gingembre que j'utilise est une racine de gingembre bio, je n'ai pas fait la démarche de la labellisation pour faire de cela. Parce que le gingembre, c'est du gingembre bio. Mais par contre, le citron que je mets n'est pas labellisé bio. Donc, je ne peux pas me le permettre de mettre bio, mais c'est naturel.
D'accord. Et puis, ça coûte peut-être cher aussi de la labellisation.
Oui, la labellisation coûte un peu cher. C'est vrai. Mais ça... Lorsqu'on le met bio, c'est bon, ça fait vendre, mais ça revient plus cher. C'est pratiquement pareil que le naturel. Donc, je me dis à quoi ça servirait véritablement de rendre les choses plus chères pour les consommateurs. Parce que c'est pareil.
Oui, vous avez vraiment fait le choix que ce soit un produit accessible. Finalement, en moyenne, une bouteille, ça se vend combien ?
En moyenne, 4 euros.
C'est 4 euros. La bouteille de 1 litre ? 1 litre. 1 litre, d'accord. Oui, donc effectivement, c'est abordable pour un produit local et fait de façon artisanale et naturelle. OK. Alors, comme tout à l'heure, Céline, je vais vous proposer de faire un petit jeu maintenant. Alors, tout à l'heure, nous avons fait... la carte d'identité, un peu de l'entreprise. Maintenant, on va plutôt faire votre portrait chinois d'entrepreneur. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, je pense.
Oui ? Allez, c'est parti. Pensez bien à parler dans le micro. Si vous étiez une couleur, laquelle serait-elle ?
La couleur blanche.
D'accord. Si vous étiez un animal ?
Si j'étais un animal, dis donc, je n'avais jamais pensé à ça. Non, mais je suis une personne, mais je n'avais jamais pensé à ça.
D'accord, pas de souci. Si vous étiez une ville ?
Angers.
Oui. Si vous étiez un objet du quotidien ?
Un objet du quotidien, c'était quoi ? La Bible.
D'accord. Une personnalité connue ?
Béchu.
D'accord. Si vous étiez un film ou une série ?
Un film ou une série ? Je ne me souviens plus. C'est pas clair. Une non. Oui.
Ok, pas de souci. Et si vous étiez un livre ?
C'est la Bible.
Toujours la Bible. Pas de problème. Super. Merci beaucoup Céline pour ces petites réponses.
Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, maintenant, nous allons passer à notre deuxième chronique. C'est le moment d'écouter la chronique artistique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie. Une chronique de Morgane Mectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Cette célèbre phrase d'Alfred de Musset, qui, mesdames, n'est pas tellement à notre avantage puisqu'elle fait suite à aimer et le grand point qu'importe la maîtresse Cette phrase révèle bien ici que le lieu et la personne ne comptent pas. tant qu'on aime ce que l'on fait et qu'on fait ce que l'on aime. J'entends déjà certains me dire, quel est le lien avec la chronique sur l'art ? Eh bien ce week-end, chers auditeurs, comme beaucoup d'angevins, je suis allée au festival Les Accroches-Cœurs et là, je me suis posé une question. Si la personne et le lieu ne comptent pas ? Pour faire ce que l'on aime, nous suffit-il à procurer l'ivresse du public et nous définir comme un artiste ? Pouvons-nous complètement faire abstraction du territoire, de l'environnement, de la situation au profit de la passion ? La passion suffit-elle à procurer l'ivresse comme une bonne bouteille de vin ? Et faut-il connaître l'ivresse comme certains artistes pour créer et susciter les passions comme l'absinthe pour certains ? Poète, Rimbaud ou Verlaine. Mais je m'emballe et j'entends les mauvaises langues déjà penser elle n'a pas dû boire que de l'eau ou du bissap pour écrire sa chronique celle-là. L'ivresse nous donnerait-elle une vision différente du monde ? Une vision plus artistique ? Comme l'exprime le poète Tao You-Ming, qui exprime que le vin est aussi important que l'encre et le pinceau. Qu'il introduit l'homme à une sagesse au-delà de tout. toute morale, il permet d'oublier le passé et de faire fi de l'avenir pour se consacrer entièrement au moment présent dans une merveilleuse contemplation du monde. Mais si on poursuit la métaphore entre le vin et l'art ? Une piquette procurera-t-elle la même ivresse qu'un romanier conti ? N'oubliez pas qu'en gastronomie, le terreau en est pour beaucoup dans la réussite d'un produit. Et qu'au théâtre, une salle sans spectateur ne sert à rien. Le flacon prend alors toute son importance. Conclusion, chers auditeurs, faudrait-il boire pour être un artiste ? Mais surtout, faudrait-il boire pour comprendre certains artistes ? Alors, j'ai une petite question pour Céline, notre invitée aujourd'hui. Quel lien entretenez-vous avec votre territoire ou peut-être avec vos territoires, l'Angers et la Côte d'Ivoire ?
Quel lien j'entretiens avec mon territoire ici en Angers ? C'est un lien d'amour. Aujourd'hui, Angers est la ville qui m'accueille. L'Angers est la ville qui m'accueille et j'ai vu... La manifestation des angevins, et donc je dirais que c'est l'amour qui me donne la force d'être. Maintenant, pour mon pays d'origine, c'est mon pays d'origine, c'est mon pays natal, que j'aime aussi et je dirais toujours que c'est l'amour.
Merci.
Merci.
Merci beaucoup Morgane pour cette très très belle chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, est-ce que votre entreprise, Céline, développe des choses en termes de développement durable, d'écologie et autres ? Vous utilisez des produits naturels, mais est-ce que vous allez au-delà des produits naturels ?
Oui, aujourd'hui, ça fait maintenant bientôt deux ans que je suis en train de développer les bouteilles en verre, les recycler. Et donc, j'ai fait du recyclage des bouteilles en verre. Et aujourd'hui, j'utilise aussi le système de recyclage des cartons. Parce que les cartons que j'utilise pour faire les livraisons, je demande à mes clients de les garder et je les récupère. Pour faire moins de déchets. Et pour les tourteaux de mes matières premières que j'utilise, j'offre aux personnes pour faire un peu de compost et tout ça. C'est un peu ma participation à l'écologie.
Est-ce que vous voulez mettre en place un système de consignes, par exemple, avec le verre ?
La consigne se fait directement avec les structures qui les prennent avec moi. Elle ne se fait pas directement chez moi, elle se fait directement avec les structures. Donc lorsque les structures, par exemple, quand le client paye au prix qu'il faut avec moi, lui fait la consigne et après il me récupère les verres et moi je les récupère.
D'accord. Au niveau, justement, le marché des boissons, on va dire, est quand même ultra concurrentiel, même sur les boissons naturelles. On en trouve de plus en plus. Comment vous appuyez justement votre différence ? Comment vous mettez votre marketing en œuvre pour que votre produit puisse se plaire plus que les autres ?
Bon, chacun a sa chance. Je dirais que chacun a son domaine. Et puis concernant les goûts, ça ne se discute pas. pas. Le bissap, par exemple, il y en a en plusieurs formes de recettes. Il y en a quelqu'un qui va te dire, moi j'aime le bissap avec la menthe comme ce que je fais. Il y en a qui vont te dire, moi j'aime le bissap avec l'ananas, j'aime le bissap avec le thym. Ça dépend avec du romarin. Donc les goûts ne se discutent pas. Mais par contre, j'essaie de positionner mes produits de sorte qu'ils ne soient pas agaçants lorsqu'un client le prend. lorsqu'il prend, il faut qu'il soit aussi satisfait s'il prenait un bissap avec du jus d'ananas il pourrait aussi l'apprécier parce que le marché est concurrentiel maintenant, à côté de cela j'essaie d'utiliser d'autres réseaux des réseaux de recommandations j'ai participé beaucoup au moment des dégustations j'ai fait aussi beaucoup les réseaux sociaux où je parle de mon produit et de bouche à oreille les gens ne découvrent plus C'est comme ça que j'ai fait la mise en place. Mais ce n'est pas une grosse structure pour dire que je vais payer la télé, la radio, ça pas du tout encore.
Oui, ce n'est pas forcément l'objectif.
Oui, non, ce n'est pas forcément l'objectif. Déjà, la manière dont mon entreprise est en train de se développer, je suis satisfaite. Voilà, en train de se développer, je suis satisfaite parce qu'il y a beaucoup d'aléas quand même. Mais à tenir une entreprise, je suis en train de me rendre compte qu'il y a beaucoup de choses quand même aussi qu'il faut maîtriser. Donc, son développement actuel me convient.
Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez en tant qu'entrepreneur justement dans le développement de votre entreprise ?
Dans le développement de notre entreprise il faut déjà d'idées, actuellement ces deux dernières années j'ai beaucoup de soucis avec l'URSSAF ce sont tous mes problèmes, mon problème actuellement
L'administration L'administration
Je ne sais pas comment ils font mais pour faire les calculs mais lorsqu'ils font les calculs bref mais... Les soucis que j'ai aujourd'hui, je souhaiterais que toutes les enseignes qui sont en G, précisément en Anjou, puissent vraiment travailler avec moi. Parce qu'il y a des enseignes qui sont facilement accessibles et puis il y en a qui sont fermées. Donc ma prière aujourd'hui, c'est que toutes ces enseignes-là acceptent de promouvoir nos produits parce que nous sommes des producteurs locaux, nous sommes des petites entreprises, des très petites entreprises. Et on essaie de donner de la visibilité, apporter quelque chose d'important. Et derrière, on essaie d'être quand même ouvert à prendre des personnes qui viennent en alternance, pour le recrutement. Donc, s'ils nous accompagnent comme ils se doivent, je pense que ce sera moins de soucis pour nous.
Est-ce que vous avez justement un souvenir ou une anecdote à nous partager avec des clients par rapport à Obisab Donjou ?
Il y en a tellement. Bon, je prends par exemple l'exemple d'Intermarché. Intermarché, j'étais en prospection et je suis allée à Intermarché. Et lorsque j'arrivais à l'accueil, le directeur d'Intermarché était là, mais je ne le connaissais pas. Donc du coup, je m'adresse à la dame et je dis à la dame, bonjour madame, excusez-moi. voudrais rencontrer, responsable d'ici, d'Intermarché. Elle me dit, c'est à quel sujet ? Je lui dis, oui, je suis producteur, je me suis présenté tout ça, et puis je souhaiterais que mes produits soient revendus dans son enseigne. Le monsieur, il était là. Et puis, il me pose la question, vous étiez à Croche-Cœur ? Je lui dis, oui. Il dit, vous avez fait des dégustations ? Je lui dis, oui, oui. Il dit, j'ai découvert vos produits, et ça, ils m'ont plu. Bon, c'est moi que vous cherchez. Mais j'étais tellement contente. Il m'a dit, je vais me mettre en contact, je vais me mettre en relation avec celui qui s'occupe du rayon. Et c'est comme ça. Et ça a été vraiment une belle rencontre. Et j'étais contente.
Et alors, est-ce que vous faites justement aussi des événements spécifiques pour les entreprises ou les entrepreneurs ? Est-ce que vous pouvez proposer à des entreprises pour des anniversaires, des fêtes spécifiques, un bar abyssable, si je puis dire ?
Bon, je l'ai... pas fait véritablement, mais il y a des comités d'entreprises qui me contactent, à qui je fais des offres pour ce qu'ils vont faire au niveau de l'entreprise. Et puis, je fais aussi des corbeilles pour les entreprises, des corbeilles de jus, de tous mes produits. Parce que ce n'est pas que le jus que je fais. Je fais les pastilles de gingembre, j'ai du beurre de karité que je fais, la poudre de baobab. Je fais aussi d'autres poudres, la shwagada, le maca, le libooster. Et puis la fleur d'hibiscus, c'est elle-même que j'ajoute à ma gamme de produits. Donc j'ai une petite variété de produits qui fait un beau panier que je propose à un prix très intéressant pour les comités d'entreprise.
D'accord. Oui, il y a vraiment beaucoup, beaucoup de produits. Que des produits, finalement, africains ?
Pas africains d'origine. Ce sont des produits naturels qui sont vendus, mais qui ne sont pas vraiment vendus ici en Angers. Parce que moi, je... Je prends toujours le repère, mon territoire, mon département, pardon. Parce qu'on n'en trouve pas ici en Angers, mais on en trouve quand même à Paris. Mais ce n'est pas des produits forcément qui viennent de l'Afrique, non. Moi, j'ai une connaissance de ces produits. Et comme j'ai la connaissance de ces produits, je me dis, mais comme ce n'est pas ici, ça pourrait être intéressant pour les personnes qui sont ici.
D'accord. Et vous avez une actualité brûlante, quelque chose que vous allez faire prochainement, qui est intéressant pour Bissab Donjou, nos protégés ?
Oui, le marché organisé par le... à produire mon jour le 22 septembre prochain, le dimanche prochain. J'invite tous les angevins de venir. Ils auront tous mes produits présents. Ils découvriront ce que je fais. Et puis la semoule de manioc, la tchèque, est-ce que vous connaissez ? Pas du tout. Non ? Bon, vous allez le découvrir là-bas. La semoule de manioc, la tchèque, c'est un délice. Voilà, toutes ces choses, ce sera à ma table.
le 22 septembre le 22 septembre au centre-ville au centre-ville pas très loin de la préfecture rendez-vous pour découvrir le Bissap d'Anjou et les produits en Anjou,
merci beaucoup Céline Saïri-Kouassi d'être venue c'est moi qui vous remercie merci à toi Yves merci à tous les auditeurs je vous attends sur mes étals de mes points de vente n'hésitez pas à les écrire tout prendre, ça encourage le commerce local. Encore merci à vous tous.
Merci beaucoup, merci à mes chroniqueurs Hervé et Morgane. On se retrouve le mercredi de septembre. La prochaine émission, nous parlerons de réemploi des textiles et du Made in France. Merci d'avoir choisi Radio G et prenez soin de vous.
Description
Venez découvrir le BISSAP d'ANJOU avec sa créatrice Céline Sahiri Kouassi.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Voix de l'écho,
voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho,
voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'écho, voix de l'é FR, bienvenue dans cette nouvelle émission, les voix de l'écho. Alors, comme toujours, nous mettons en lumière des parcours inspirants, des personnalités qui ont su innover, entreprendre et se démarquer dans leur domaine. Aujourd'hui, j'ai l'honneur de recevoir une invitée qui a su allier tradition et modernité pour créer une véritable aventure entrepreneuriale. Une aventure qui, en plus de mettre en avant des saveurs uniques, porte une mission culturelle et locale très forte. Vous allez découvrir une histoire qui mérite d'être partagée, celle d'une femme passionnée qui a transformé une idée simple en une véritable success story. Oui,
oui, oui.
Et pour m'accompagner aujourd'hui en studio, nous avons le chef... Hervé Chéneau. Bonjour chef, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ?
Bonjour Yves et bonjour à tous. Eh bien écoutez, aujourd'hui je vais vous parler de poivre. Et c'est le roi des épices.
Ouais, c'est le roi des épices. Vous me faites bien plaisir chef, parce que c'est mon épice préféré. On vous retrouve d'ici 10 à 15 minutes. Et également avec moi en studio, Morgane Nectou. Bonjour Morgane, de quoi allez-vous nous parler aujourd'hui ? Ah, je vous mets au haut de micro, c'est mieux. Bonjour Yves, bonjour chers auditeurs. Alors aujourd'hui on va parler dans l'art, le flacon est-il essentiel à l'ivresse ? Mais je ne vous en dis pas plus. Pensez à Alfred de Musset tout ça. Oui,
parlez. Vous voyez, le lard et le poivre, c'est bien une belle association.
Oui, vous parlez bien du lard, L-A-R-D. L-A-R-D,
tout à fait.
Directement. Ah c'était pas celui-là. Et oui, non. Et votre citation me fait penser justement aussi au fait, c'est alcultissime. dont Radio G est partenaire. Vous venez d'entendre la bande-annonce juste avant l'émission. On voit d'ailleurs maintenant des affiches aussi dans Angers. En tout cas, Morgane, on vous retrouve en deuxième partie d'émission. Allez, c'est parti maintenant pour cette deuxième émission de la saison des Voix de l'Éco.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, aujourd'hui, je reçois donc Céline Saïri-Kouassi, la créatrice, on va dire ça, de Bissap d'Anjou. Bonjour Céline, bienvenue dans le studio de Radio-G.
Bonjour Yves, bonjour à tous les auditeurs, bonjour à Morgane.
Et Hervé.
Et Hervé.
N'hésitez pas à vous rapprocher bien du micro pour parler. Alors, pouvez-vous nous expliquer justement, c'est quoi le Bissap d'Anjou et comment vous est venue cette idée de créer cette entreprise, Céline ?
C'est une petite histoire que je n'arrête pas de partager. Je pense que vous l'avez déjà lue, mais il y en a encore qui aimeraient savoir. Bissap d'un jour, c'est l'appellation de mon entreprise qui a été suscitée par un constat simple du fait que je suis originaire de la Côte d'Ivoire et lorsque je suis venue en France, précisément en Gé, je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de produit du... Bissab, qui est la fleur du Biscous, parce que l'appellation Bissab, c'est une appellation de l'Afrique occidentale.
D'accord.
Donc, j'ai vu qu'il n'y en avait pas, donc j'ai creusé l'idée et j'ai fait mettre ça en vente sur Angers. Maintenant, le nom Bissab, comme je vous l'ai dit, c'est un nom qu'on utilise beaucoup, l'appellation de la fleur du Biscous. On l'utilise en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal. En Guinée et aussi au Ghana. Donc, quand on dit Bissap, automatiquement, tu sais que c'est la fleur des biscuits. Donc, j'ai dit, comme je suis dans le département de Longjou, qui m'accueille, donc, je fais un clin d'œil à la frite et à Longjou qui m'accueille. Donc, c'est Bissap Longjou, c'est-à-dire l'Afrique à Longjou.
Alors justement, qu'est-ce qui vous a inspiré pour mettre ça en place, tout simplement ?
Ce qui m'a inspiré, c'était d'abord que le Bissap n'était pas... Bon, c'est connu même. Le Bissap, il y avait... toute une minuscule de personnes, un groupe de personnes qui connaissaient Bissa, la fleur du Bissa se transformait en jus. Il y en avait qui connaissaient, ceux qui ont fait peut-être l'Afrique et tout ça. Je voulais découvrir ça aux Angeois, en fait. Voilà. Et c'est une boisson qui est consommée régulièrement, tous les jours. Vous allez la trouver dans toutes les familles. Les enfants en prennent comme des goûters et tout ça. C'est une boisson courante, en fait. Mais ici, ce n'était pas le cas. Et quand j'ai vu qu'au niveau des grandes surfaces, ce n'était pas présent, j'ai décidé de le mettre en vente. Surtout que je cherchais du travail. Je ne le trouvais pas. Je n'avais pas acheté au chômage. Je fais quand même... un petit boulot d'abord et je cherchais du travail puisque moi, j'ai eu un nouveau universitaire, un bac plus trois. Et du coup, ici, le bac, mon diplôme n'était pas reconnu quand je suis rentrée.
D'accord.
Il fallait donc faire une conversion, faire une formation pour que j'aille, que je puisse avoir le bac plus deux.
Ah oui.
Vous voyez un peu. Donc, j'ai fait une formation pendant un an et après cette formation, du coup, j'étais toujours dans la recherche de l'emploi. Et quand j'ai fait ce constat avec ma famille qui m'accompagne beaucoup, mon mari et les enfants, j'ai dit pourquoi ne pas creuser vraiment ce projet puisque j'étais d'abord chef d'entreprise en Côte d'Ivoire et j'avais cette fruite entrepreneuriale. J'ai dit bon, je vais le faire ici. Ce n'était pas facile au début parce que les gens ne connaissaient pas. Il fallait d'abord faire découvrir le produit avant que ça rentre dans les habitudes des Français.
Ah bah oui, non, mais ça c'est clair. Moi, je sais que le Bissap d'Anjou, avant que vous sortiez ce produit, je ne connaissais pas du tout. Je fais partie de ces personnes qui ne connaissaient pas du tout le nom Bissap. Et donc, c'est une boisson sans alcool, c'est ça ?
C'est une boisson sans alcool. C'est un soft qu'on boit naturellement, avec toutes les vertus qu'il y a. On se sert pour guérir pas mal de maux, surtout la fleur du buscus.
D'accord.
C'est un complément alimentaire, comme je peux le dire. Oui,
c'est-à-dire qu'il y a des bienfaits sur la santé. Justement, c'est quoi ces différentes vertus qu'on peut donner à cette boisson ?
La fleur d'hibiscus, déjà en elle-même, on le boit en infusion. C'est une boisson qu'on utilise en infusion. Ce sont les feuilles séchées rouges de la fleur d'hibiscus, parce qu'il y en a plusieurs types. Il y a la fleur d'hibiscus blanche et puis il y a rouge. Donc moi, j'utilise le rouge. Donc le rouge, par exemple, pour les personnes qui sont diabétiques, lorsqu'on le prend... Ça stabilise le taux de diabète. Mais il faut le prendre sans sucre. Pour les personnes qui sont très fatiguées, qui ont les acnées de sommeil, il faut le prendre le soir à partir de 19h. Si vous vous battez au lit deux heures avant, ça vous aide à bien dormir. Et pour les personnes qui sont beaucoup fatiguées, vous le prenez aussi, ça vous redonne de l'énergie. Vous voyez, les personnes qui sont anémiées, quand elles prennent aussi, ça leur redonne aussi la force. Ce n'est pas le globule. rouge que ça vous donne, mais ça renforce votre immunité. Donc, c'est une boisson qu'il faut avoir quotidiennement chez soi.
D'accord. Donc là, c'est bien fait. C'est également dans votre boisson bisabdonjou ou alors c'est simplement sur... C'est pareil,
je le fais de manière naturelle. C'est artisanal, c'est naturel. C'est le même, sauf que pour les diabétiques, il ne s'est pas conseillé de le prendre parce qu'il y a du sucre.
D'accord.
Quand on n'est pas diabétique, vous pouvez le prendre et le sucre, il est dosé de sorte que les personnes qui n'aiment On parle trop le sucre, ils peuvent le prendre quotidiennement.
Et alors justement, vous dites que c'est artisanal. Comment vous sélectionnez vos différents ingrédients ? Est-ce que c'est des ingrédients locaux, l'hibiscus d'Anjou justement ? Ou est-ce que c'est international ? Non,
l'approvisionnement des fleurs d'hibiscus, je le fais d'origine Côte d'Ivoire ou Mali.
D'accord.
Voilà. Et les fleurs que j'utilise beaucoup sont d'origine malienne. D'accord. Même qui... qui arrivent en Côte d'Ivoire, de la Côte d'Ivoire, on les envoie ici en France. Par contre, la menthe que j'utilise pour faire la flèche d'hibiscus, c'est la menthe qui est faite ici en France par les artisans et par les jardiniers et tout ça qui le font. C'est avec eux que je prends la menthe.
D'accord, c'est-à-dire que votre produit, c'est à la fois de l'hibiscus, mais pas que.
Je mets de la menthe pour que ça donne un peu de saveur, ça donne un bon parfum. On peut le prendre sans menthe. Et si vous aimez encore d'autres arômes, vous pouvez ajouter. Il y en a qui mettent le thym, il y en a qui mettent du jus d'ananas, il y en a qui mettent du citron. Ça dépend de ce que vous voudrez avoir comme saveur. Sinon, moi, je l'utilise simplement avec la menthe séchée.
D'accord. Et alors, vos ateliers de fabrication, ils sont où exactement ?
Ils sont à Belle Bay.
À Belle Bay ? Oui. Directement. Donc, vous avez une petite usine, on va dire, ou en tout cas… Oui,
c'est une petite… petite usine artisanale de transformation que j'ai, voilà, sur 400 mètres carrés.
Quand même,
oui. Donc, j'ai mon entrepôt, j'ai la partie fabrique et tout ça, le laboratoire où je fais la transformation.
D'accord. Et vous avez eu un peu du mal à trouver un local ou comment ça s'est passé ? Parce que des fois, les entreprises ont un peu de difficulté quand même à trouver des espaces et locaux. Et même là, 400 mètres de terrain, c'est pareil.
Ce n'est pas faux. Il y en a qui ont des difficultés, effectivement. Moi, je dirais toujours que j'ai eu le coup de grâce.
D'accord.
J'ai eu le coup de grâce parce que d'abord, j'ai été suivie par des structures. comme Angelo à développement, qui a en elle sa structure qui était la fabrique d'entreprendre. La fabrique d'entreprendre était celle qui m'accompagnait aussi pour le développement de mon entreprise. Donc, ils m'ont aidé à avoir le local que j'ai aujourd'hui.
D'accord. Ça, c'est toujours important, effectivement, de se faire accompagner quand on crée une entreprise. Alors, Céline, maintenant, je vous propose de faire un petit jeu. Nous allons faire un petit jeu de questions réponses sur votre entreprise. Voilà, cinq petites questions assez simples. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, allez-y si je peux répondre, si je ne peux pas aussi je décline.
Aucun problème. Vous allez voir, c'est simple. Le nom de votre entreprise ?
Bissab Donjou.
Son année de création ?
Normalement, le 15 mars 2017, mais qui a commencé à travailler en activité en 2019. D'accord. 2018-2019,
oui. Ok. Donc, dans quelle commune êtes-vous située, vous l'avez dit ?
Je suis située à Angers, précisément à Belleveille.
A Angers. Est-ce que vous avez des questions ? Et collaborateurs, ici, combien ?
Pas vraiment, mais je reçois des stagiaires, des alternants.
D'accord. C'est-à-dire que vous faites absolument tous les postes. D'accord. Parfait. On va en reparler. Est-ce que vous avez un site web ? Et si oui, pouvez-vous nous donner l'adresse ?
Mon site web, c'est www.bissap-tout-attaché.fr.
Très bien, super. Merci beaucoup, Céline, pour vos réponses.
Les Voix de l'Éco, une émission présentée par Yves Maguin.
Je ne sais pas vous, mais moi je commence déjà à avoir un peu faim. Il est l'heure d'écouter maintenant la chronique gastronomique, attention sans éternuer, du chef Hervé Chénaud.
De la fourche à la fourchette, une chronique du chef Hervé Chénaud.
Et bien comme je le précisais en début d'émission, le poivre c'est le roi des épices, de toutes les épices, et l'épice la plus consommée. Le poivre sert à valoriser un plat, à l'accompagner, à lui donner de la profondeur, de la longueur en bouche, comme disent les amateurs de vin. Le poivre moulu c'est un peu comme le sel de 150 millions d'années. Rien à voir avec du vrai poivre. Pas de goût, pas d'arôme, juste du piquant. Ce sont les plus mauvais grains, les déchets de poivre, les poussières. En fait... On y met un peu n'importe quoi, tout ce qui traîne quand on fait sécher les grains. Le poivre possède des saveurs subtiles qui sont très volatiles lorsqu'il est moulu. Je précise bien moulu Yves. Et comme on dit, poivre moulu, poivre foutu. Le poivre ne supporte pas du tout les cuissons violentes et fortes comme le grill ou le rôtissage. Il ne supporte pas les hautes températures et brûle quand il est chauffé trop fort. Ne poivrez donc jamais une côte de bœuf, un gigot. un filet de poisson ou des légumes avant de les faire griller ou rôtir. C'est une hérésie. Vous allez donner un goût amer et de brûler à votre plat. Utilisez-le pour des cuissons douces à la vapeur, en papillote, au bain-marie, en braisage ou pour des marinades. En cas de cuisson à température élevée, votre poivre sera mille fois mieux employé directement sur le plat de service ou dans votre assiette. C'est toujours un spectacle de présenter du poivre devant les personnes ou devant les invités. Le poivre ne supporte pas. pas non plus d'être plongé dans un liquide chaud pendant longtemps. D'après certaines études, il n'apprécie pas d'infuser dans un liquide plus de 8 minutes. Si, si, c'est chimique. C'est comme ça. Il y a des chercheurs qui ont travaillé dessus et un chercheur, ça ne rigole pas. En fait, le poivre est un peu comme le thé. Imaginez un sachet de thé que vous laissez tremper dans de l'eau chaude, disons pendant 10 minutes. Ou pire, pendant une demi-heure. Vous obtenez un thé trop fort, astringent, vraiment pas bon à boire. Le poivre, c'est pareil. Si vous le laissez tremper trop longtemps dans un liquide, pendant la cuisson d'un pot-au-feu, par exemple, il devient amer et acre et je dirais que vous n'allez pas forcément le retrouver. Moi, j'ai une préférence pour le poivre timut, pour ma part. Il a une saveur de la peau de pomélos ou d'une orange qu'on a torréfiée. Bien l'ajouter en grains, avec un moulin à la fin de la cuisson. Une petite question pour vous, Céline. Qu'est-ce que vous utilisez comme poivre en cuisine et est-ce que vous le traitez de cette manière ?
Moi, j'utilise le poivre pour mes marinades, c'est le poivre gris. pour mes marinades et tout ça. Donc, c'est toujours présent dans mes sauces.
OK, vous l'utilisez alors moulu ou en grain ?
Non, je l'utilise moulu.
D'accord. Donc, il perd très, très vite en saveur. C'est très volatile. Essayez le grain et vous verrez.
Oui, il y a 4 jours que j'ai fait avec le grain. C'est vrai, mes marines n'aiment pas trop parce qu'on le retrouve, on doit le mâcher, ça se mélange avec les aliments et lorsque tu le mâches, il est un peu plus fort en bouche. Alors,
on va filtrer la marinade. Une fois qu'en fait, le poivre a donné toute sa saveur, on va vraiment filtrer pour ne pas retrouver le grain.
Ça dépend du repas que vous faites. Parce qu'effectivement, je l'ai fait avec du chèpe. C'est une recette de riz. D'accord. Ce qu'on appelle le chèpe. On le fait avec du poisson, de la viande de poulet. Et donc, le chèvre, par exemple, lorsqu'on le fait, ça se mélange avec le riz. Et voilà, l'assaisonnement se mélange avec le riz. Donc, du coup, le poivre, on ne peut pas l'enlever, on ne peut pas l'extraire. Il reste dedans, en fait. C'est pas que je peux comprendre.
J'ai une petite solution, en fait. Quand on met le riz à cuire, bien sûr, avec le liquide, vous mettez une petite poche avec votre poivre dans la cuisson. Là, le poivre va parfumer et on ne va bien sûr pas garder ce poivre-là pour éviter de l'avoir entre les dents.
Merci. Je vais l'utiliser.
Comme un sachet infusé de thé ou de tisane, on garde bien le sachet, on le met dans l'eau et on l'extrait une fois qu'il a donné toute sa saveur.
C'est ce que je vais faire, merci.
Je vous en prie.
Beaucoup d'informations sur le poivre. Moi, personnellement, j'aime bien le poivre de Jamaïque. Je trouve qu'il est extrêmement puissant, celui-là. Celui-là, il est gros, donc le manger entier, c'est compliqué. Au dernier moment, je vais le moudre. Je vais le mettre sur mes plats et c'est vrai que j'aime beaucoup sa puissance.
Et puis, on peut travailler aussi avec un mortier. Ces poivres-là, jamaïques et autres, dans un mortier, on va le réduire en poudre, mais il est rendu en poudre tout de suite. Il n'est pas volatile.
Merci beaucoup, chef, pour cette belle chronique sur le poivre. Ça vient, on n'a pas éternué.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors Céline, on va reparler encore du Bissap d'Anjou, bien évidemment, pendant toute l'émission. Quelle a été un peu votre stratégie pour développer cette marque, comme vous êtes partie de zéro ? Vous avez dit tout à l'heure que vous avez été accompagnée. Est-ce que vous avez, je ne sais pas moi, fait des tests clients, ce genre de choses, quand on fait un produit notamment culinaire ?
Pour avoir la recette pour le Bissap, je l'ai fait chez moi avec ma famille. d'abord et puis après je l'ai fait découvrir parce que là ma famille connaissait déjà mieux le Bissap donc j'ai adapté la recette qu'il faut pour les anges vins donc du coup j'ai eu des amis autour de moi qui n'ont pas l'habitude de consommer le Bissap qui découvraient aussi avec eux j'ai fait ce test pour finaliser ma recette et comme j'ai démarré avec le Bissap la fleur d'hibiscus. Ensuite, j'ai fait aussi du jus de la passion. Je suis en train d'éliminer maintenant, sortie de ma gamme de produits, parce que l'approvisionnement commence à être difficile.
D'accord.
Et donc, du coup, j'ai fait le gingembre aussi. Le gingembre aussi, je l'ai adapté au palais des angoissants.
Oui, ce n'est pas un gingembre forcément qui est puissant.
C'est un gingembre qui est puissant pour ceux qui n'ont pas l'habitude de consommer le gingembre. Parce que celui-là, par exemple, ce gingembre, comme je le fais, Je le donnerais à quelqu'un qui a l'habitude de prendre le gingembre, il dira que c'est bon pour moi, mais j'aimerais avoir plus fort. Donc, j'ai suscité la gamme plus forte. Donc, il y a le gingembre classique, il y a le gingembre fort, que j'ai aussi mis sur le marché.
Est-ce qu'il y a d'autres projets de Bissap qui sont en élaboration ?
Oui, là, on part bientôt sur le concentré du jus de gingembre. de concentrer du jus de gingembre parce que j'ai eu beaucoup de requêtes où les personnes qui ne consomment pas du tout du sucre, qui m'ont dit qu'est-ce qu'il était possible d'avoir du jus de gingembre pur. qu'ils allaient eux-mêmes faire, et ils allaient diluer chez eux. Donc, du coup, je suis en train de travailler à cela. D'accord. Alors, on est en train de travailler sur le conditionnement, comment est-ce que je veux le faire, de sorte que ce soit, comment on appelle ça, au bon goût, parce que le jus de gingembre, lorsqu'il est très concentré, aussi, il ne sera pas aussi très agréable de le consommer comme je le fais actuellement avec celui que je vous ai offert. classique, là, ce ne sera pas pareil. Il est trop fort et le piquet, il est trop élevé. Donc, je suis en train de faire de sorte que les personnes aussi, quand elles vont boire, qu'est-ce que je peux mettre ? Parce que là, je le fais avec du citron.
D'accord, pour compenser finalement.
Compenser un peu. Donc, si je dois mettre aussi du citron et toutes ces choses que je dois faire aussi, donc je suis en train de travailler sur la recette actuellement.
D'accord. Alors, vous avez différents contenants aussi, donc différents volumes de bouquet.
Je fais le 1 litre, je fais le 500 millilitres, je fais le 330 ml.
D'accord. Comme ça, c'est adapté, effectivement, si on veut ouvrir pour une soirée ou juste pour un goûter, pour une fin de repas.
Et puis, j'ai fait aussi des cubis.
Et des cubis aussi ? Ah oui, d'accord.
Les cubis, c'est plus la guinguette.
3 litres,
5 litres ? Non, c'est 10 litres. 10 litres, c'est plus la guinguette qui les commande.
D'accord. Ok. Alors, sur les bouteilles, on a un petit macaron produit en Anjou. Qu'est-ce que ça vous apporte pour vous d'être heureux ? Produit en Anjou, finalement.
Produit en Anjou, pour moi, c'est un avantage. Et puis, Produit en Anjou, pour moi, c'est une reconnaissance. Produit en Anjou, pour moi, c'est un encouragement. Et Produit en Anjou, aujourd'hui, ce label de territoire me donne de la crédibilité. Et ça me donne aussi de l'encouragement pour continuer de faire pérenniser, de faire connaître mon activité aux Anjoints. C'est vrai que nous sommes en Anjou, mais nos produits pâtes aujourd'hui, hors de l'Anjou. Et pour moi, c'est une fierté de savoir que lorsque mon produit se trouve, par exemple, en Ile-de-France, on sache que ça vient de ma région, ça vient de l'Anjou. Donc pour moi, c'est une fierté de voir qu'aujourd'hui, je produis en Anjou cette marque de territoire qui m'accompagne dans mon activité, parce qu'il y a pas mal de critères avant d'y adhérer. Donc j'ai répondu à ces critères. C'est bon, ça rassure les consommateurs, ça rassure tout le monde. On sait au moins ce qu'on mange, quoi.
Voilà, et que c'est du local.
Oui, c'est du local.
Comme les petits macarons produits en Bretagne qu'on peut voir aussi. Alors, ils sont beaucoup plus développés, bien évidemment, depuis un petit moment déjà. Mais c'est vrai que quand on veut consommer local, c'est plutôt un gage de qualité.
C'est un gage de qualité, puisque le commerce direct aussi, c'est encourager les consommateurs locaux. On veut voir... On veut savoir qui le fait que la personne soit à la structure proche du moins. Je suis plus en sécurité. C'est la sécurité alimentaire aussi, quelque part.
Bien sûr, tout à fait. Alors, nous allons faire une petite pause musicale dans l'émission. Un titre que vous avez choisi, Céline Seyri-Kouassi. On reparle de ce choix avec vous juste après. Bonne écoute sur Radio-G.
m tell aly oh i will sing of the good so m You have led me through the fire In darkest hours You are close, but no longer I've known you as a father I've known you as a friend If I had lived Et le bonheur de
Dieu.
Your goodness is running after, it's running after me Your goodness is running after, it's running after me With my life dans ma vie tu as été si bon avec tout ce que je peux
Vous êtes toujours en direct sur Radio G, à l'écoute de l'émission Les Voix de l'Éco. Je suis en compagnie de mon invitée Céline Saïrico, assez du Bissap d'Anjou, et avec mes chroniqueurs Hervé Chéneau et Morgane Nectou. Vous venez d'écouter Goodness of God de C.C. Winans. Pourquoi, Céline, vous avez choisi ce titre musical ?
Pourquoi j'ai choisi ce titre musical ? Si on veut traduire goodness Good night of God, ça veut dire la bonté de Dieu. Et je suis croyante, je suis chrétienne. Et chaque jour, je manifeste la bonté de Dieu. Je me réveille, je suis en pleine santé. Je respire, j'ai le soupe de vie. Il y a des personnes qui sont couchées, qui sont malades. Des personnes qui sont oppressées. Et moi, je me réveille, je suis toujours en bonne santé. Je me fais grâce là. Je suis avec vous aujourd'hui, encore là, sur Radio-G pour parler de mon activité. Moi, c'est tout ça que je contemple et je dis les... de punter de Dieu, ils ne sont pas épuisés. Elles se renouvellent chaque matin. Sauf que je choisis ce champ gospel qui me parle, qui parle à mes jouets, qui parle à ma vie. C'est ma foi, en fait.
Très beau choix. Merci beaucoup, en tout cas, pour ce choix. Tout à l'heure, vous nous avez dit que vous étiez un peu toute seule à tout faire. Vous faites du marketing, de la mise en bouteille, et tout ça. Comment ça se passe, en fait ? Comment vous arrivez à rythmer votre quotidien ?
Mon quotidien, si je le dis que je le fais tout à fait toute seule, ce n'est pas trop vrai. Mais je suis la pièce maîtresse qui le fait. J'ai quand même du soutien, des petites mains, des personnes qui m'aident. Est-ce que je peux le dire ici ? Non, je n'ai pas envie de le dire.
Pas de souci.
Donc, j'ai du soutien, mais ce n'est pas du travail au noir, pas du tout. Voilà. Donc, du coup, je suis... En tout cas, la responsable multirésistance, comment je peux appeler ça ?
Multi-tâche,
on peut dire. Multi-tâche.
Multi-casquette.
Multi-casquette, voilà, c'est le mot qu'il faut. Multi-casquette. J'ai fait la production. La production, aujourd'hui, je m'attelle à la faire moi-même parce que c'est ma recette, c'est un nouveau produit. Je ne peux pas mettre quelqu'un là-bas. Aujourd'hui, j'ai envie de recruter quelqu'un qui pourra faire la production, mais est-ce que la personne pourra faire comme il faut, même si je lui donne la recette, est-ce que la personne ne va pas rester quelque temps et puis après, vous la partez faire pour lui ? Il peut mettre lui-même à son propre compte. Donc, tout ça fait que je réfléchis. Donc, ça fait que je suis obligée de faire moi-même la production.
Vous avez un peu de mal à lâcher, finalement, le bébé de la production.
Si, je me suis fixé un objectif, ce qui est que lorsque je serai vraiment bien sûre que les objets sont atteints là où il faut, je vais lâcher la production. Dans ce moment, je serai tranquille en train de faire le marketing. C'est ce que j'ai appris. Ce sont les formations que j'ai eues. Le commercial, ce sont les formations que j'ai eues. Donc, voilà. Le plus gros boulot, c'est plus du côté de la production. Mais sinon, le marketing, la communication, c'est la formation que j'ai eue.
D'accord. Et alors, je pense que les auditeurs se sont intéressés aussi de savoir où est-ce qu'on peut se procurer le Bissab d'Anjou. Quels sont les points de vente, en fait, du Bissab d'Anjou ?
Nous sommes plus concentrés sur Angers. Nous sommes plus concentrés sur Angers, à Ségré, à Inter...... Est-ce que je peux dire le nom des entreprises ? Oui, allez-y. À Ségré, à Sommu, nous y étions. Aujourd'hui, on est plus concentré sur Angers, à Leclerc, qui se trouve à Leclerc d'Angers, Albert Camus. Ils avaient une tête de gondole où il y a tous nos produits. Nous avons Intermarché la Madeleine, nous avons des épiceries, nous avons Super U de Bellebaie. Nous sommes au moins dans près de 30 points de vente.
D'accord.
Je ne peux pas les énumérer tous.
C'est écrit sur le site web ?
C'est sur le site web. Vous allez trouver. C'est sur le site web. Aujourd'hui, nous sommes en train de... Bon, ça ne va pas tarder avec Carrefour, avec lesquels nous allons travailler bientôt. Il y a Muré Nguyer qui nous avait contactés il y a quelques temps. On sait qu'il voudrait travailler avec nous. Donc, on est plus concentré sur Carrefour.
Sur la première couronne, finalement, de Angers. OK. On peut commander sur votre site web aussi ?
Non. Là, on a suspendu celui du site web parce que ça devenait un peu compliqué. Donc, lorsqu'un client veut, il nous appelle. Parce que la cotation du transport sur le site web était quelquefois un peu biaisée.
D'accord.
Donc, quand les clients disent, par exemple, on a besoin d'un carton, deux, trois cartons, je me rapproche. automatiquement de mon transporteur qui est ici, qui est aussi en produit en non-joue, l'ANOES. Et ce sont eux maintenant qui se chargent de les envoyer. Mais sur le site, on a arrêté.
D'accord. Alors, le marché du bio aussi et du local est en plein essor. Comment vous vous êtes positionnée, vous, par rapport à tout ça ?
Bon, moi, je ne suis pas labellisée bio, mais mon produit est naturel. Parce que pour être labellisée bio, par exemple, il y a pas mal de critères. Là, j'utilise le sucre. Le sucre n'est pas bio. Même si la racine de gingembre que j'utilise est une racine de gingembre bio, je n'ai pas fait la démarche de la labellisation pour faire de cela. Parce que le gingembre, c'est du gingembre bio. Mais par contre, le citron que je mets n'est pas labellisé bio. Donc, je ne peux pas me le permettre de mettre bio, mais c'est naturel.
D'accord. Et puis, ça coûte peut-être cher aussi de la labellisation.
Oui, la labellisation coûte un peu cher. C'est vrai. Mais ça... Lorsqu'on le met bio, c'est bon, ça fait vendre, mais ça revient plus cher. C'est pratiquement pareil que le naturel. Donc, je me dis à quoi ça servirait véritablement de rendre les choses plus chères pour les consommateurs. Parce que c'est pareil.
Oui, vous avez vraiment fait le choix que ce soit un produit accessible. Finalement, en moyenne, une bouteille, ça se vend combien ?
En moyenne, 4 euros.
C'est 4 euros. La bouteille de 1 litre ? 1 litre. 1 litre, d'accord. Oui, donc effectivement, c'est abordable pour un produit local et fait de façon artisanale et naturelle. OK. Alors, comme tout à l'heure, Céline, je vais vous proposer de faire un petit jeu maintenant. Alors, tout à l'heure, nous avons fait... la carte d'identité, un peu de l'entreprise. Maintenant, on va plutôt faire votre portrait chinois d'entrepreneur. Est-ce que vous êtes prête ?
Oui, je pense.
Oui ? Allez, c'est parti. Pensez bien à parler dans le micro. Si vous étiez une couleur, laquelle serait-elle ?
La couleur blanche.
D'accord. Si vous étiez un animal ?
Si j'étais un animal, dis donc, je n'avais jamais pensé à ça. Non, mais je suis une personne, mais je n'avais jamais pensé à ça.
D'accord, pas de souci. Si vous étiez une ville ?
Angers.
Oui. Si vous étiez un objet du quotidien ?
Un objet du quotidien, c'était quoi ? La Bible.
D'accord. Une personnalité connue ?
Béchu.
D'accord. Si vous étiez un film ou une série ?
Un film ou une série ? Je ne me souviens plus. C'est pas clair. Une non. Oui.
Ok, pas de souci. Et si vous étiez un livre ?
C'est la Bible.
Toujours la Bible. Pas de problème. Super. Merci beaucoup Céline pour ces petites réponses.
Les Voix de l'Echo, une émission présentée par Yves Maguin.
Et oui, maintenant, nous allons passer à notre deuxième chronique. C'est le moment d'écouter la chronique artistique de Morgane Nectou.
Soyons les artistes de notre vie. Une chronique de Morgane Mectou.
Bonjour à tous, chers auditeurs. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Cette célèbre phrase d'Alfred de Musset, qui, mesdames, n'est pas tellement à notre avantage puisqu'elle fait suite à aimer et le grand point qu'importe la maîtresse Cette phrase révèle bien ici que le lieu et la personne ne comptent pas. tant qu'on aime ce que l'on fait et qu'on fait ce que l'on aime. J'entends déjà certains me dire, quel est le lien avec la chronique sur l'art ? Eh bien ce week-end, chers auditeurs, comme beaucoup d'angevins, je suis allée au festival Les Accroches-Cœurs et là, je me suis posé une question. Si la personne et le lieu ne comptent pas ? Pour faire ce que l'on aime, nous suffit-il à procurer l'ivresse du public et nous définir comme un artiste ? Pouvons-nous complètement faire abstraction du territoire, de l'environnement, de la situation au profit de la passion ? La passion suffit-elle à procurer l'ivresse comme une bonne bouteille de vin ? Et faut-il connaître l'ivresse comme certains artistes pour créer et susciter les passions comme l'absinthe pour certains ? Poète, Rimbaud ou Verlaine. Mais je m'emballe et j'entends les mauvaises langues déjà penser elle n'a pas dû boire que de l'eau ou du bissap pour écrire sa chronique celle-là. L'ivresse nous donnerait-elle une vision différente du monde ? Une vision plus artistique ? Comme l'exprime le poète Tao You-Ming, qui exprime que le vin est aussi important que l'encre et le pinceau. Qu'il introduit l'homme à une sagesse au-delà de tout. toute morale, il permet d'oublier le passé et de faire fi de l'avenir pour se consacrer entièrement au moment présent dans une merveilleuse contemplation du monde. Mais si on poursuit la métaphore entre le vin et l'art ? Une piquette procurera-t-elle la même ivresse qu'un romanier conti ? N'oubliez pas qu'en gastronomie, le terreau en est pour beaucoup dans la réussite d'un produit. Et qu'au théâtre, une salle sans spectateur ne sert à rien. Le flacon prend alors toute son importance. Conclusion, chers auditeurs, faudrait-il boire pour être un artiste ? Mais surtout, faudrait-il boire pour comprendre certains artistes ? Alors, j'ai une petite question pour Céline, notre invitée aujourd'hui. Quel lien entretenez-vous avec votre territoire ou peut-être avec vos territoires, l'Angers et la Côte d'Ivoire ?
Quel lien j'entretiens avec mon territoire ici en Angers ? C'est un lien d'amour. Aujourd'hui, Angers est la ville qui m'accueille. L'Angers est la ville qui m'accueille et j'ai vu... La manifestation des angevins, et donc je dirais que c'est l'amour qui me donne la force d'être. Maintenant, pour mon pays d'origine, c'est mon pays d'origine, c'est mon pays natal, que j'aime aussi et je dirais toujours que c'est l'amour.
Merci.
Merci.
Merci beaucoup Morgane pour cette très très belle chronique.
Les voix de l'écho, une émission présentée par Yves Maguin.
Alors, est-ce que votre entreprise, Céline, développe des choses en termes de développement durable, d'écologie et autres ? Vous utilisez des produits naturels, mais est-ce que vous allez au-delà des produits naturels ?
Oui, aujourd'hui, ça fait maintenant bientôt deux ans que je suis en train de développer les bouteilles en verre, les recycler. Et donc, j'ai fait du recyclage des bouteilles en verre. Et aujourd'hui, j'utilise aussi le système de recyclage des cartons. Parce que les cartons que j'utilise pour faire les livraisons, je demande à mes clients de les garder et je les récupère. Pour faire moins de déchets. Et pour les tourteaux de mes matières premières que j'utilise, j'offre aux personnes pour faire un peu de compost et tout ça. C'est un peu ma participation à l'écologie.
Est-ce que vous voulez mettre en place un système de consignes, par exemple, avec le verre ?
La consigne se fait directement avec les structures qui les prennent avec moi. Elle ne se fait pas directement chez moi, elle se fait directement avec les structures. Donc lorsque les structures, par exemple, quand le client paye au prix qu'il faut avec moi, lui fait la consigne et après il me récupère les verres et moi je les récupère.
D'accord. Au niveau, justement, le marché des boissons, on va dire, est quand même ultra concurrentiel, même sur les boissons naturelles. On en trouve de plus en plus. Comment vous appuyez justement votre différence ? Comment vous mettez votre marketing en œuvre pour que votre produit puisse se plaire plus que les autres ?
Bon, chacun a sa chance. Je dirais que chacun a son domaine. Et puis concernant les goûts, ça ne se discute pas. pas. Le bissap, par exemple, il y en a en plusieurs formes de recettes. Il y en a quelqu'un qui va te dire, moi j'aime le bissap avec la menthe comme ce que je fais. Il y en a qui vont te dire, moi j'aime le bissap avec l'ananas, j'aime le bissap avec le thym. Ça dépend avec du romarin. Donc les goûts ne se discutent pas. Mais par contre, j'essaie de positionner mes produits de sorte qu'ils ne soient pas agaçants lorsqu'un client le prend. lorsqu'il prend, il faut qu'il soit aussi satisfait s'il prenait un bissap avec du jus d'ananas il pourrait aussi l'apprécier parce que le marché est concurrentiel maintenant, à côté de cela j'essaie d'utiliser d'autres réseaux des réseaux de recommandations j'ai participé beaucoup au moment des dégustations j'ai fait aussi beaucoup les réseaux sociaux où je parle de mon produit et de bouche à oreille les gens ne découvrent plus C'est comme ça que j'ai fait la mise en place. Mais ce n'est pas une grosse structure pour dire que je vais payer la télé, la radio, ça pas du tout encore.
Oui, ce n'est pas forcément l'objectif.
Oui, non, ce n'est pas forcément l'objectif. Déjà, la manière dont mon entreprise est en train de se développer, je suis satisfaite. Voilà, en train de se développer, je suis satisfaite parce qu'il y a beaucoup d'aléas quand même. Mais à tenir une entreprise, je suis en train de me rendre compte qu'il y a beaucoup de choses quand même aussi qu'il faut maîtriser. Donc, son développement actuel me convient.
Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez en tant qu'entrepreneur justement dans le développement de votre entreprise ?
Dans le développement de notre entreprise il faut déjà d'idées, actuellement ces deux dernières années j'ai beaucoup de soucis avec l'URSSAF ce sont tous mes problèmes, mon problème actuellement
L'administration L'administration
Je ne sais pas comment ils font mais pour faire les calculs mais lorsqu'ils font les calculs bref mais... Les soucis que j'ai aujourd'hui, je souhaiterais que toutes les enseignes qui sont en G, précisément en Anjou, puissent vraiment travailler avec moi. Parce qu'il y a des enseignes qui sont facilement accessibles et puis il y en a qui sont fermées. Donc ma prière aujourd'hui, c'est que toutes ces enseignes-là acceptent de promouvoir nos produits parce que nous sommes des producteurs locaux, nous sommes des petites entreprises, des très petites entreprises. Et on essaie de donner de la visibilité, apporter quelque chose d'important. Et derrière, on essaie d'être quand même ouvert à prendre des personnes qui viennent en alternance, pour le recrutement. Donc, s'ils nous accompagnent comme ils se doivent, je pense que ce sera moins de soucis pour nous.
Est-ce que vous avez justement un souvenir ou une anecdote à nous partager avec des clients par rapport à Obisab Donjou ?
Il y en a tellement. Bon, je prends par exemple l'exemple d'Intermarché. Intermarché, j'étais en prospection et je suis allée à Intermarché. Et lorsque j'arrivais à l'accueil, le directeur d'Intermarché était là, mais je ne le connaissais pas. Donc du coup, je m'adresse à la dame et je dis à la dame, bonjour madame, excusez-moi. voudrais rencontrer, responsable d'ici, d'Intermarché. Elle me dit, c'est à quel sujet ? Je lui dis, oui, je suis producteur, je me suis présenté tout ça, et puis je souhaiterais que mes produits soient revendus dans son enseigne. Le monsieur, il était là. Et puis, il me pose la question, vous étiez à Croche-Cœur ? Je lui dis, oui. Il dit, vous avez fait des dégustations ? Je lui dis, oui, oui. Il dit, j'ai découvert vos produits, et ça, ils m'ont plu. Bon, c'est moi que vous cherchez. Mais j'étais tellement contente. Il m'a dit, je vais me mettre en contact, je vais me mettre en relation avec celui qui s'occupe du rayon. Et c'est comme ça. Et ça a été vraiment une belle rencontre. Et j'étais contente.
Et alors, est-ce que vous faites justement aussi des événements spécifiques pour les entreprises ou les entrepreneurs ? Est-ce que vous pouvez proposer à des entreprises pour des anniversaires, des fêtes spécifiques, un bar abyssable, si je puis dire ?
Bon, je l'ai... pas fait véritablement, mais il y a des comités d'entreprises qui me contactent, à qui je fais des offres pour ce qu'ils vont faire au niveau de l'entreprise. Et puis, je fais aussi des corbeilles pour les entreprises, des corbeilles de jus, de tous mes produits. Parce que ce n'est pas que le jus que je fais. Je fais les pastilles de gingembre, j'ai du beurre de karité que je fais, la poudre de baobab. Je fais aussi d'autres poudres, la shwagada, le maca, le libooster. Et puis la fleur d'hibiscus, c'est elle-même que j'ajoute à ma gamme de produits. Donc j'ai une petite variété de produits qui fait un beau panier que je propose à un prix très intéressant pour les comités d'entreprise.
D'accord. Oui, il y a vraiment beaucoup, beaucoup de produits. Que des produits, finalement, africains ?
Pas africains d'origine. Ce sont des produits naturels qui sont vendus, mais qui ne sont pas vraiment vendus ici en Angers. Parce que moi, je... Je prends toujours le repère, mon territoire, mon département, pardon. Parce qu'on n'en trouve pas ici en Angers, mais on en trouve quand même à Paris. Mais ce n'est pas des produits forcément qui viennent de l'Afrique, non. Moi, j'ai une connaissance de ces produits. Et comme j'ai la connaissance de ces produits, je me dis, mais comme ce n'est pas ici, ça pourrait être intéressant pour les personnes qui sont ici.
D'accord. Et vous avez une actualité brûlante, quelque chose que vous allez faire prochainement, qui est intéressant pour Bissab Donjou, nos protégés ?
Oui, le marché organisé par le... à produire mon jour le 22 septembre prochain, le dimanche prochain. J'invite tous les angevins de venir. Ils auront tous mes produits présents. Ils découvriront ce que je fais. Et puis la semoule de manioc, la tchèque, est-ce que vous connaissez ? Pas du tout. Non ? Bon, vous allez le découvrir là-bas. La semoule de manioc, la tchèque, c'est un délice. Voilà, toutes ces choses, ce sera à ma table.
le 22 septembre le 22 septembre au centre-ville au centre-ville pas très loin de la préfecture rendez-vous pour découvrir le Bissap d'Anjou et les produits en Anjou,
merci beaucoup Céline Saïri-Kouassi d'être venue c'est moi qui vous remercie merci à toi Yves merci à tous les auditeurs je vous attends sur mes étals de mes points de vente n'hésitez pas à les écrire tout prendre, ça encourage le commerce local. Encore merci à vous tous.
Merci beaucoup, merci à mes chroniqueurs Hervé et Morgane. On se retrouve le mercredi de septembre. La prochaine émission, nous parlerons de réemploi des textiles et du Made in France. Merci d'avoir choisi Radio G et prenez soin de vous.
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