Speaker #0Salut à toutes et à tous ! Bienvenue dans le mental et le cœur au-delà du talent. Dans ce podcast, on va découvrir l'envers du décor des joueurs de poker professionnels. Ils ont une vie atypique, mais comment ça se passe dans leur tête ? Nous avons le privilège de s'immiscer dans l'esprit de l'un d'entre eux aujourd'hui. Moi, c'est MathsBor, préparateur mental de joueurs de poker au sein de MathsPerformance. J'accompagne de nombreux joueurs professionnels indépendant et au sein de l'académie ATM. Alors si toi aussi tu souhaites développer un mindset de champion, je t'offre un premier rendez-vous bilan d'une valeur de 60 euros. Pour cela, il te suffit de prendre contact sur mes réseaux sociaux ou par mail dont les liens sont dans la description. Mais avant ça, il est l'heure d'écouter notre invité du jour nous dévoiler ses secrets de carrière. On va se régaler ! Fin du warm-up. Coupiez, mélangez, distribuez, on démarre. Salut Paul, bienvenue dans le mental et le cœur au-delà du talent. Merci d'avoir accepté l'invitation. Pour remettre le contexte à nos auditeurs, Paul et moi avons travaillé ensemble cette année dans le cadre de l'Académie ATM. J'ai coaché Paul sur le plan mental et de la performance globale, tout ce qu'il y a autour de l'aspect purement technique et tactique du poker. Tu es le premier joueur de poker que je reçois dans ce podcast, alors vraiment merci d'être avec nous Paul. Quel honneur, merci beaucoup Matt. On va démarrer cette interview. Est-ce que tu pourrais nous présenter qui tu es, comment tu as découvert le poker et ce qui t'a donné envie d'en faire une carrière ? Alors, avec plaisir, moi c'est Paul. En effet, joueur de poker depuis quelques années maintenant, 5 environ, côté pro surtout. Parce que le poker, en effet, j'ai connu ça depuis un paquet d'années. Ça vient de mon père, on va dire que c'est souvent ce qui se passe, qui jouait beaucoup quand j'étais plus jeune, qui m'interdisait aussi de jouer avec lui et ses amis assez vite. Peut-être qu'il avait pressenti la carrière qui arrivait. mais c'est grâce à lui et puis quand j'ai eu simplement 18 ans et majeur vacciné et le droit de faire mes propres essais je me suis inscrit sur les premières plateformes comme n'importe qui et puis j'ai commencé à chercher comment on pouvait progresser dans ce jeu Et puis je me suis rendu compte qu'il y avait en effet beaucoup de travail à faire. Et puis ça a commencé comme ça, de fil en aiguille, j'ai eu des bonnes rencontres, des bonnes opportunités. La première notamment avec Romain Lewis et Guillaume Diaz, qui m'ont permis d'avoir un premier petit contrat pour commencer à me professionnaliser dans le secteur. Voilà, Ok, super, je te remercie. Quel âge as-tu maintenant ? 25 ans maintenant. 25 ans. Ok, donc ça fait 7 ans que tu joues au poker de manière un peu plus sérieuse. c'est ça, bah on va dire 5 ans très sérieux et 7 ans avec la découverte quoi exactement exactement je suis Et donc cette année tu avais intégré l'Académie ATM avec ce projet de progresser toujours plus. C'est ça, en fait, depuis ce premier contrat avec Romain Guillaume, je suis passé par plusieurs équipes, notamment Step Up, Step Up Poker, qui est une autre académie, on va dire. Et puis cette année, ATM Academy, avec Alexis et Samy en coach. Et en effet, là, c'est encore un autre niveau de professionnalisation, dans le sens où là, on est vraiment amené à... à travailler sur des points de plus en plus profonds, techniques et complexes du coup, avec un gros volume sur l'année de tournoi, donc c'était encore un autre step, mais un bon gros step intéressant, pour le oui pour préciser à nos auditeurs tu es spécialisé dans les tournois quels sont les moments marquants de ta carrière ou ton parcours de joueur jusqu'à présent dans les tournois exactement. Mon moment marquant, c'est compliqué dans le sens où pour moi, mon moment marquant, c'est souvent soit une grosse expérience ou une grosse victoire sur le circuit. Chose qui, pour l'instant, n'est pas encore arrivée. J'espère que ça ne saurait tarder. Mais disons que j'ai eu les premières grosses vibrations, notamment quand on était encore semi-pro avec Guillaume et mes anciens collègues, Guillaume Diaz, où on a fait runner-up du King 5. qui est une grosse compétition sur Winamax en équipe, Oui. qui est gratuite à la base. Et le processus est de plusieurs mois, et le principe est d'aller le plus loin possible en équipe, avec un système de points, et faire deuxième nous a permis d'aller à Vegas tous ensemble. Oh. Donc c'était ma première expérience à Vegas, il y a 3 ans maintenant, 3-4 ans. Et en tant que joueur, clairement pas du tout au niveau par rapport au reste, même si on est bien d'accord, le niveau de Vegas reste assez faible dans son ensemble. Mais j'étais le seul petit jeune... qui étaient là un peu par hasard, mais c'est intéressant, parce que c'est là où on progresse le plus, on parle à beaucoup, beaucoup de bons joueurs français, donc c'était une expérience très marquante dans ce sens-là, et puis sinon, c'est les recrutements chez StepUp dans un premier temps, qui a su me faire confiance, et puis ATM, là, plus récemment, qui est évidemment un gros booster de carrière. Ok, tu m'avais caché ce petit moment marquant en Las Vegas là. Ouais, c'est vrai que je ne sais pas si on en avait parlé, en effet, mais c'était hyper intéressant. Non, non, non. Dirais-tu que ton style de jeu reflète ta personnalité en dehors des tables ? C'est difficile comme question. Je ne sais pas comment on s'attribue à un style de jeu. Je pense que c'est quelque chose qu'on entend beaucoup dans les tournois live ou dans les discussions avec des joueurs de poker éclairés. Mais je pense qu'on a un style de jeu qui reflète notre personnalité dans le sens où ça dépend de ce qu'on travaille au quotidien, des axes qu'on préfère travailler. Je pense qu'un bon joueur de poker est souvent... un joueur qui est bien abouti techniquement et qui a ensuite décidé de prendre une direction particulière. Je dirais que j'en suis encore à un stade où j'essaie de bien faire les choses, de bien les comprendre, et qu'un style de jeu particulier, même si on axe beaucoup de choses sur l'agressivité, en tout cas c'est sur quoi on travaille beaucoup chez ATM, D'accord, l'agressivité dans plusieurs lines différentes, mais je dirais que je ne suis pas agressif dans la vie, donc ça ne reflète pas forcément ma personnalité. Enfin j'espère pas être agressif. ok. Non, je n'ai pas ressenti ça en tout cas. On va parler un petit peu de ton quotidien en tant que joueur, des différents défis auxquels tu dois faire face. A quoi ressemble une journée typique dans ta vie de joueur de poker ? Je pense que c'est quelque chose qui est très dépendant des joueurs. Il y en a qui ont besoin de discipline quotidienne, il y en a qui sont plus à l'aise quand ça vient sur le tard. Personnellement, j'ai eu ce truc d'avoir eu besoin de beaucoup contrôler mes journées pour me sentir bien avant de jouer. Typiquement, je fais du sport quasiment tous les jours, au moins cinq fois par semaine. Même si ce n'est pas des grosses séances, c'est une heure de séance. Mais c'est important pour moi. Après, il y a souvent du travail hors table. J'essaie de travailler tous les jours entre une et trois heures, on va dire. En fonction des périodes, il y a des coachings aussi. Ça arrive assez régulièrement dans la semaine. Et puis en fin de journée, la plupart du temps, entre 17 et 19h, on se met à jouer jusqu'à 2-3h du mat. Donc c'est une journée bien remplie la plupart du temps, mais bon, on fait ce qu'on aime, donc on compte pas. Bien sûr ! Ok, je te remercie. Quels sont selon toi les plus grands défis que tu rencontres dans cette discipline ? Je pense que c'est la patience et c'est un jeu très injuste, dans le sens où on a beau travailler des heures et des heures par rapport à d'autres. se comparer c'est la pire des choses parce que parce qu'on n'est pas récompensé à la hauteur de ce qu'on donne pour le jeu et ce qu'on donne au quotidien donc les plus grands défis je pense que ça reste du coup la partie mentale parce que techniquement si on se travaille on arrive toujours à s'en sortir mentalement c'est plus compliqué puisque on a des attentes souvent mal placées Donc ouais c'est la patience la rigueur Parce que pour ceux qui ne connaissent pas le monde pro du poker, c'est long. On joue entre 5000 et pour les plus courageux, 8000, 9000 tournois par an. C'est très éprouvant sur la longueur. Donc oui, je dirais régularité, discipline et bien placer ses attentes ailleurs que sur les résultats. C'est plus facile à dire qu'à faire. Je suis bien en conscience. Oui. Tu fais bien de préciser parce que certainement qu'il y aura des auditeurs qui ne sont pas des amateurs de poker. Le poker, il faut savoir que c'est une gestion de la frustration constante. Parce que même quand on a bossé la théorie et qu'on est un expert de ce jeu avec des compétences supplémentaires d'un joueur débutant, on reste malgré tout perdant régulièrement. ouais exactement de tournois pour ensuite faire une perf ou plusieurs perfs qui vont faire qu'on va être gagnant à long terme. Mais malgré tout, dans le quotidien, on doit gérer le fait de perdre, C'est ça, notre quotidien est vraiment de faire le bilan à chaque fin de session et de se rendre compte qu'on a perdu de l'argent. Je dirais que ça doit représenter 75% du temps. Et 25% qu'on gagne. Donc oui, il faut être très patient. Et en effet, il faut être regardant sur les perfs à court terme. C'est vraiment la plus grande des difficultés. Surtout dans les périodes où ça se passe moins bien, forcément. Oui, parce que ces périodes qui se passent moins bien, qu'on appelle des bad runs, exactement oui exactement peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et pour autant c'est quelque chose de normal dans le parcours d'un joueur de poker, qu'il faut savoir accepter. et ça ne remet pas forcément en cause le niveau de jeu du joueur le fait que le joueur puisse être gagnant à long terme, qu'il puisse en vivre mais malgré tout il faut assumer ce genre de période très difficile Exactement. Et tu vois, ça en vient aux compétences qui sont requises dans cette discipline. Mais il y a aussi la gestion d'argent, du coup, naturellement. Puisque sur ces périodes où ça se passe très mal, il faut être capable d'encaisser aussi. Donc la gestion des mises est primordiale et permettra de jamais se broquer. oui c'est un rapport entre la bankroll donc c'est votre trésorerie De jamais faire banqueroute. Exactement. en fonction de tarifs dans lequel vous vous inscrivez à des tournois et donc il y a un rapport avec un gros volume derrière de possibilités d'inscription qui fait que normalement vous gérez à peu près votre votre c'est ça exactement réseau comme ça Avec une bonne gestion, pour le coup, équilibrée et pas trop agressive, même dans les périodes de difficulté, si on a un niveau suffisant, on n'est pas censé faire banqueroute encore une fois. Donc c'est vraiment important d'être très discipliné aussi sur cette partie de la discipline. Ok, ouais ouais tout à fait. J'essaye de vulgariser au mieux pour les gens qui ne sont pas dans le poker, Ouais, je comprends. tout mon entourage notamment. Mais bon, des fois j'ai peut-être un peu du mal à expliquer, ça reste des choses un peu complexes, mais bon, voilà, j'ai fait au mieux. C'est très bien, ça m'a l'air d'être très compréhensible. Merci Paul. Ok, j'enchaîne avec ça. Comment tu gères ces périodes de bad run où les mots la chance ne semblent pas être de ton côté ? Je t'appelle. Je t'appelle, on fait un coaching. Globalement, c'est direct. l'habitude et l'expérience font pour 50% du travail parce qu'on sait que ça arrive, on sait que ça peut arriver. Donc je dirais qu'il y a une part d'expérience là-dedans. Et après, ma façon de gérer la situation, c'est de tout focaliser sur le travail et de vraiment faire abstraction du résultat. quand on joue, c'est-à-dire que j'essaie de vraiment mettre le cerveau sur off en termes de résultats, d'essayer de jouer et d'axer toutes mes sessions sur une particularité technique précise. Comme ça, vraiment, c'est elle que je travaille et que je mets de côté, enfin, je mets des mains de côté tout au long de ma session. Et le but est vraiment d'axer le jeu sur le travail et pas sur le résultat financier. C'est une de mes meilleures solutions pour vraiment mettre de côté le côté argent. du jeu quoi. D'accord. C'est se concentrer finalement sur un objectif de moyen plus qu'un objectif de résultat. En fait on dit toujours sur ce qui est maîtrisable et contrôlable. Ce qu'on ne contrôle pas c'est la variance donc la part de chance au poker. Si cette variance on la contrôle pas autant axer des choses qu'on peut contrôler qui nous feront progresser sur le long terme. Et pour nous c'est une particularité technique du jeu en l'occurrence. D'accord. Quelle place occupe la stratégie par rapport à l'aspect émotionnel ? C'est intéressant. pas évident Équilibre entre stratégie et émotion. Je dirais que l'émotion, encore une fois, c'est avec le temps, mais l'émotion est vraiment mise de côté. Je pense que si tu demandes à un des meilleurs joueurs de France ou même d'Europe, il te dirait que l'émotion arrive très très tard dans un tournoi et elle n'est parfois pas présente quand le tournoi ne va pas changer sa vie. Alors quand on parle de changer une vie, pour certains, 50€ sur une session c'est changer une vie et c'est tout à fait normal. C'est vraiment une question d'échelle. Pour d'autres, ça va être seulement des victoires à 100 000. Donc je dirais que l'émotion peut être vraiment gommée en fonction des personnes, des price pools, donc de ce qu'il y a à gagner dans le tournoi, et que la stratégie prendra toute sa place. Donc ça peut être du 100% pour stratégie et 0% pour aspect émotionnel en fonction d'un tournoi. Je pense que c'est des choses qui se travaillent en amont, notamment avec du coaching mental, parce qu'il faut encore une fois placer ce qui est contrôlable avant tout, et ce qui est contrôlable c'est encore une fois pas ce qui se passera quand on sera à deux à tapis et qu'on ne pourra plus rien y faire, ce sera vraiment à quel point on aura bien joué jusqu'à ce moment-là, et à quel point on aura bien joué jusqu'au moment d'être éliminé, et l'aspect émotionnel arrivera là. normalement très tard quand on se focalisera sur autre chose que l'argent qu'on voit affiché sur les écrans et qui fait vibrer en général et c'est normal c'est ça évidemment et Oui, on comprend que l'aspect émotionnel doit être mis de côté au maximum. Vous restez des humains et il y a toujours une part d'émotion dans tout. puis l'info aussi j'imagine Et puis il en faut aussi. notamment pour avoir un bon niveau de performance il faut avoir un taux d'anxiété qui permet de mobiliser des ressources pour être à son prime si Si on est vraiment trop loin de l'émotionnel, c'est-à-dire complètement détaché de ce qu'on est en train de faire, on ne va pas avoir son meilleur niveau. A l'inverse, si on met trop d'émotion, on ne va aussi pas afficher son meilleur niveau et donc réussir à trouver un juste milieu. Mais il y a toujours une part d'émotion dans la performance, dans la prise de décision. Mais j'imagine. et c'est comment j'arrive à la maîtriser pour qu'elle me serve et pas qu'elle m'enfonce. C'est ça, le but, c'est que ça stimule, j'imagine, seulement, et... et simplement que ça puisse stimuler pour bien faire mais pas que ça prenne trop d'importance dans les prises de décisions. Oui, tout à fait. Sachant que le poker est un sport de prise de décision, enfin, une activité de prise de décision constante. Vous prenez des décisions toutes les 3 secondes sur une durée de... fois de 8 heures donc dans la prise de décision automatiquement l'être humain a une part d'émotion là dedans et puis après c'est vous qui réussissez à réguler ça pour essayer de vous en détacher au maximum et de rester sûr sur juste la bonne décision d'un point de vue théorique et justement sortir de cette idée de résultat, de cette prise de risque, de ce rapport entre profit et risque finalement. Exactement, et c'est en effet des choses qui aussi s'acquièrent avec l'expérience j'imagine. En tout cas, c'est ce que je ressens, c'est à force d'en jouer, à force d'arriver dans des situations où l'émotion peut monter, bah on la maîtrise de mieux en mieux. Tout à fait. je te remercie intéressant on continue sur le thème de la préparation mentale du coaching comment tu as découvert toi l'importance de la préparation mentale pour progresser au poker C'est des choses qui sont dans l'air du temps, en tout cas pour ma génération, genre de poker, parce que c'est vrai qu'il y a un débat avec ceux qui sont là depuis longtemps, qui estiment que c'est beaucoup de marketing. Alors, je pense qu'il y a les deux, comme partout, mais je suis assez persuadé que c'est... aussi important que la technique, je dis toujours que c'est 50% de technique, 50% de mental, le poker. Donc c'est quelque chose qui m'est venu assez tôt et puis dans les structures que j'ai eues, j'ai eu de la chance aussi d'avoir un différent coach mentaux. Donc je pense que c'est... D'abord par envie que j'ai découvert cette importance-là. Et puis ensuite, une fois qu'on a fait les premiers coachings, on se rend compte qu'en effet, c'était indispensable. Et qu'il y a énormément d'outils qui peuvent être mis en place assez vite. C'est aussi ça que j'aime bien dans la préparation mentale. Et qui sont des clés pour performer assez rapidement. au sein de ta structure précédente dont tu parlais en introduction, Aussi, j'en avais aussi. tu avais eu aussi un préparateur mental ? Ouais, exactement. Ok. Et puis là, avec ATM, on a eu ta compagnie très rapidement. Donc, c'est aussi des choses qui nous ont permis d'évoluer plus vite, je pense. D'accord. Quel aspect de ton jeu ou de ta vie as-tu le plus travaillé grâce à la préparation mentale ? Wow. Waouh. Ça, c'est des questions, ça. C'est difficile. Moi, je pense que j'étais, en tout cas, la thématique principale d'un genre de poker. on va dire débutant ou même pas, c'est le tilt. Je pense que c'est la chose qu'on travaille le plus sur le tilt, donc le fait de s'énerver, d'avoir une sensation d'injustice extrême pendant qu'on joue, parce qu'on a pris un coup où on était à l'avantage préflop et qu'on finit à perdre le coup. Je pense que c'est surtout cette partie-là et ça va être la patience et aussi dans mon quotidien. ça va être la rigueur, clairement. La rigueur, la discipline, tout ce que j'ai pu mettre en place pour me sentir bien au quotidien, ça vient clairement de la préparation mentale. Moi, c'est vrai que je fais partie de ceux qui ont poussé les curseurs un peu loin. Mes compagnons d'armes m'ont toujours un peu dit, mais j'aime bien quand c'est carré, j'aime bien quantifier ce que j'ai bien fait et quantifier les choses qui m'ont fait du bien. Donc je dirais que c'est discipline, rigueur et puis la gestion émotionnelle. pendant qu'on joue aussi. Par rapport à cette discipline rigueur, avant de travailler en préparation mentale, c'est quelque chose qui était déjà présent chez toi et qui s'est renforcé encore plus avec cet accompagnement où tu es parti de zéro. Je pense que j'avais déjà des appétences pour ça, mais c'est pas quelque chose en tout cas que je savais que j'avais bien guidé et qui était vraiment présent de la bonne manière. partout et c'est vrai que j'ai été très accompagné là-dessus pour être assez carré et le principe de base pour moi c'était de me sentir bien et d'avoir l'impression d'avoir bien fait les choses avant de jouer, ce qui faisait qu'en fait mon cerveau était prêt à encaisser tout ce qui allait lui arriver, parce qu'une session on passe par des hauts, des bas, on swingue dans tous les sens en termes d'émotions en tout cas quand elles sont pas contrôlées et ça, ça m'a permis d'être vraiment focus tout le temps ou quasiment tout le temps... grâce en effet à une préparation et une journée qui était rythmée par différentes choses à faire ou à ne pas faire d'ailleurs Sans trop entrer dans les détails, tu viens de parler de la rigueur, la logistique autour de ta journée, cette organisation. Est-ce qu'il y a une autre compétence mentale spécifique que tu trouves essentielle pour un joueur de poker ? Au-delà de la discipline, tu veux dire ? Au-delà de la discipline, peut-être la gestion d'émotion dont tu parlais aussi à l'instant. Je pense que c'est indispensable. Je pense qu'au-delà de la rigueur, ça va être la gestion d'émotions. Je pense que c'est les deux plus grosses thématiques. Je ne sais pas ce que toi, tu en penses de ton côté. Mais je pense que c'est ce sur quoi on te demande le plus de travailler. Parce qu'en fait, ça rythme un peu nos vies, globalement. Si on a une gestion d'émotion qui est catastrophique, on n'ira jamais au bout d'une session sans avoir l'air complètement tilté et énervé par tout ce qui se passe. Je dirais que, ouais. gestion d'émotions, discipline, top 2 des grandes thématiques, clairement. Après, peut-être des choses auxquelles moi j'ai moins travaillé, ou peut-être moins eu besoin, ça va être pour certains, l'estime de soi, parce qu'en effet, on prend des murs tous les jours, donc pour certains, ça peut faire mal, et il faut passer au-dessus de tous ces murs qu'on prend tous les jours. Quand je parle de murs, je parle de perdre de l'argent, de potentiellement perdre confiance en soi, donc tout ça, Peut-être un peu relié, mais ouais, estime de soi, confiance en soi. C'est aussi des choses très importantes, surtout dans un milieu où on est seul, très seul en soi. On est face à notre écran tous les jours et on n'a pas un patron ou un manager qu'on peut appeler quand on a besoin d'aide. Oui, tu as raison, je te rejoins beaucoup sur les deux premiers piliers que tu as mis en avant, la rigueur, l'organisation et la gestion des émotions. C'est vrai que ce sont les plus présents de manière générale, au moins au début de coaching, d'accompagnement. Après, il y a effectivement d'autres aspects. La confiance en soi, ça peut en être un. Et c'est vrai que tu abordes là ce sujet de la solitude ou de la réalité du joueur de poker. Parce que pour ceux qui ne connaissent pas, on n'est plus du tout dans le cliché des gens qui vont jouer au fond dans un sous-sol de bar. Ce sont pour la plupart des jeunes gens, en tout cas des jeunes adultes qui sont... derrière un ordinateur, chez eux, sur leur bureau, et qui font ça toute la journée. Et par chance, s'ils arrivent à en vivre correctement, ils peuvent ensuite se permettre d'aller jouer dans les casinos, dans des tournois organisés, ce qui fait qu'il y a un lien social qui peut commencer à se créer, ou alors ils vont intégrer des teams, comme là au sein de l'Académie ATM par exemple, Exactement. et il y a un lien social malgré tout. tout le lien social il se fait à distance parce que chacun est chez soi et les interactions finalement ne sont que à travers l'ordinateur ou la plupart du temps à travers l'ordinateur notamment Tout à fait. et c'est vrai que c'est des choses qui peuvent un peu manquer dans ce milieu là ces interactions sociales notamment pour moi de plus en plus surtout quand ça fait longtemps que tu y es et que tu en effet un volume de travail et de jeu qui notamment pour toi est assez élevé depuis 2-3 ans et forcément à un moment on a envie de sortir la tête de l'eau et de voir un peu de monde donc ouais c'est des choses qui sont pas forcément simple à gérer aussi sur cet aspect là hum ouais hum D'accord. Qu'est-ce que tu dirais à d'autres joueurs ou passionnés qui sous-estiment encore cet aspect du jeu ? Je parle du mental. foncez franchement c'est j'ai toujours prôné le coaching mental parce que j'ai toujours après j'ai sûrement eu beaucoup de bonnes rencontres beaucoup de bons coachs qui font que ce qui fait que c'était quelque chose d'important pour moi mais je pense que personne ne peut se vanter d'être excellent mentalement au point d'avoir besoin d'aucun suivi ou d'aucune aide surtout quand on veut gravir les échelons Quand on parle de joueurs, on va dire que le pool moyen de joueurs joue des limites qui sont forcément pas très chères, mais qui sont compliquées à grinder, c'est compliqué de monter de limites quand on part d'ici. Et je pense qu'un accompagnement mental pourrait beaucoup aider à rester solide, à avoir la tête froide, à comprendre qu'en effet, à part techniquement, il y a autre chose à travailler. Je pense que c'est de l'ordre indispensable pour surperformer. Tous les grands joueurs que je connais, qui ont récemment perfait, qui ont débracé le champion du monde, qui ont pris des gros titres sur le circuit, ont un coach mental. Et clairement, sans eux, je ne sais pas si ce serait la même chose, les mêmes performances. Je te remercie Paul, je t'enverrai le virement comme prévu. Oui c'est vrai que je suis en train de vendre ce que tu fais Mais en fait Globalement J'aime trop ça Et au delà de tout ça c'est quand même très intéressant De comprendre notre nous Comment on fonctionne Pourquoi on réagit comme ça Et on peut aussi être surpris par Certains coachings, la confiance en soi Peut-être qu'on pensait On avait vraiment confiance en soi Et au final après un coaching on se rend compte En fait non pas du tout On a juste camouflé certaines choses Etc Bon, je ne parle pas à titre perso, évidemment, je n'y rentrerai pas dans les détails à ce niveau-là, mais c'est des choses qui, en effet, peuvent être surprenantes et ça aide tellement au-delà du poker, au quotidien aussi. Bien sûr. C'est sûrement aussi bien qu'un psy pour Fantka à mon niveau, je pense. Oui, ça peut se rejoindre par certains aspects, notamment de la discussion, de l'échange, d'essayer de mieux se comprendre et de faire un peu ce travail d'introspection. C'est vrai que le coach mental n'a pas l'expertise psychologique d'un psychologue, Non, n'a pas le niveau d'études, bien sûr, c'est vrai, etc. Par contre, peut-être qu'on est plus tourné vers des outils qui peuvent s'utiliser au quotidien. avec différents petits travails et des exercices que souvent le psychologue ne fait pas parce que dans le travail de psychologue c'est quasiment que de l'échange et de la discussion donc c'est vrai. je pense que ça peut aussi être complémentaire finalement complètement et puis je sais que pour le coup beaucoup de joueurs de poker qui n'ont pas souhaité faire de la préparation mentale ou un psy tout simplement et en fait ils s'en servent de la même manière qu'une préparation mentale et c'est vrai que c'est de plus en plus scindé entre psy et préparateur mentaux c'est intéressant comme quoi on n'est pas si loin Ouais. Pour revenir à ceux qui sous-estiment encore cet aspect du jeu, souvent, ce que je remarque, les grosses tendances qui empêchent de passer le pas, ça va être des croyances un peu limitantes ou alors un ego tellement fort que si... En gros, on va raisonner de la manière où, Oui. ok, moi j'ai besoin de personne pour être bon, j'ai pas besoin de me faire accompagner si... je veux être un top joueur, c'est parce que mentalement je suis fort souvent on va avoir ce genre de réflexion ou de croyances qui sont des croyances limitantes alors certes, tout le monde peut arriver on peut arriver à un top niveau sans passer par un coach mental par contre c'est combien d'erreurs combien de temps je vais perdre que je pourrais gagner avec un accompagnement voilà Bien sûr, là je pense qu'il faut je suis assez d'accord. Et puis après, il y a aussi, en contrepartie, tu parlais d'un joueur qui a de l'ego et qui pense qu'il est suffisamment fort pour tout faire tout seul. Je pense que j'ai toujours dit que l'ego tuait les hommes. Alors dans la vie, probablement. mais encore plus au poker donc je pense que cette personne là elle sera rarement tout en haut je connais pas beaucoup de très bons joueurs qui ont beaucoup d'ego il en faut un peu mais de l'ego au poker c'est compliqué c'est très compliqué je pense trop d'ego c'est trop compliqué Ouais, c'est vrai. Question un peu plus personnelle, légère. Quel est ton plus gros tilt mémorable ? Et comment tu vas gérer la situation après ? T'es pas un gros tilteur, J'ai dû casser tout mon bureau. toi, si ? Non, je ne suis pas un gros tilteur. Non, Je n'ai pas eu cette occasion de casser des claviers, il me semble. des souris, etc. Non, je pense que mes plus gros tilts, en tout cas au tout début, quand je commençais, ça devait être de couper tous les sites d'un coup, même s'il me restait des tables. Ça, ça m'est arrivé. Je me rappelle très bien. J'étais en pleine session et puis... il pouvait me rester deux comme citables, je coupais tout et j'allais faire autre chose. Donc ça c'est quand même particulier, c'est une sacrée fuite pour rejoindre le coaching qu'on a fait hier. Oui. Mais je pense que c'était des choses comme ça, après c'est les choses naturelles. J'étais là, c'est pas possible, toute ma vie je me plaignais, je parlais fort, des choses comme ça, c'est vrai que ça m'est arrivé pendant longtemps, forcément, jusqu'à ce qu'on travaille ça. Mais gros gros tilt, hyper impressionnant comme on pourrait l'entendre ou l'imaginer. Non, j'ai eu cette chance que ça ne m'arrive pas à ce point-là. Oui Mais moi je pense que j'ai trop tilté sur une longue période sans que ce soit trop impressionnant. Donc je pense que j'aurais préféré éclater un écran et que ça ne m'arrive plus jamais. plutôt que de tilter sur une période un peu trop longue je pense c'est particulier parce que peut-être que c'est moins facile du coup à déceler et finalement t'empoisonne pendant plus longtemps ton niveau de jeu donc donc ouais Je pense que c'est ça, et puis on se le cache souvent aussi. C'est comme on crie ou on râle qu'une seule fois ou deux, trois fois par session, on se dit bon, là j'ai pas tilté. Alors qu'en fait si, et en fait quand on fait ça sur plusieurs sessions, plusieurs jours d'affilée, et bien en fait on finit par se cacher les choses. Alors si tu devais comparer le poker à un autre sport ou une discipline, ce serait quoi et pourquoi ? Je pense que si on parle de prise de décision rapide, comme tu le décrivais très bien tout à l'heure, on va parler d'échec. La plupart du temps, c'est le parallèle qui est souvent fait entre poker et échec. Oui. Je trouve le parallèle intéressant parce que pour m'y être intéressé plus récemment, c'est vrai que c'est un gros jeu stratégie avec en effet des prises de décision rapide et avec une grande possibilité de décision par coup, comme nous globalement. Donc je pense que c'est ça, et puis j'ai l'impression que les échecs peuvent aussi se jouer sur une grosse période assez intense. Je dirais que c'est le parallèle le plus simple, et potentiellement le plus accurate, vrai quoi. Ok, c'est vrai que moi quand j'ai commencé à travailler avec les joueurs de poker, pour expliquer, je viens du milieu du sport, j'ai connu un petit peu le monde du poker en tant que joueur rapidement, pendant une toute petite période de ma vie, mais... mais rien de très sérieux. Et donc depuis cette année, ça fait maintenant un an que j'ai commencé à accompagner des joueurs de poker. J'ai donc découvert un peu plus ce milieu-là et je faisais le parallèle moi pour répondre à cette question. Ouais, avec le côté entrepreneur. Je ne sais pas si j'en avais parlé avec toi. ça m'intéresse. Ah, si, complètement. Je suis complètement d'accord. Et c'est vrai que les échecs, tu as tout à fait raison. Quand on parle d'une discipline, ça correspond tout à fait au parallèle des échecs. Mais moi, c'est vrai que j'avais cette vision-là parce que les joueurs de poker, ils sont seuls avec leurs projets, ils sont en autonomie. Ils doivent avoir pour fonctionner une réaction. rigueur qui soit proche du sportif de haut niveau, c'est-à-dire dans l'hygiène de vie, dans l'organisation de ses journées, dans la planification de son projet de performance, etc. Mais malgré tout, ils n'appartiennent pas vraiment à un club comme on peut l'avoir dans le sport, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'entraîneur au quotidien, ils n'ont pas de préparateur physique, de staff autour d'eux au quotidien et ils doivent gérer la totalité, C'est ça. ou alors la quasi-totalité. Parce que souvent, comme tu le disais, vous êtes coaché au niveau technique et tactique, des fois au niveau mental ou autre. Mais c'est beaucoup plus occasionnel. Nous, on travaille ensemble une fois par mois. Pour ce qui est des joueurs qui sont dans une académie, je ne sais plus le rythme de coaching que vous pouviez avoir. Mais ce n'est pas du quotidien. Non, c'est une ou deux fois par semaine en effet. et c'est vrai que je trouvais que ce parallèle était il était intéressant d'autant plus que vous avez aussi une déclaration de chiffre d'affaires à faire vous êtes dans des statuts d'entrepreneur Exactement, c'est vrai que le parallèle est assez juste par rapport au monde professionnel. C'est vrai qu'on a la baffe. Globalement, dès que c'est un métier qui demande une rigueur et un certain niveau de précision, c'est vrai qu'on peut s'en rapprocher pas mal. Et puis aussi, le côté entrepreneur qui est tout à fait vrai, c'est qu'on part de rien la plupart du temps. Et en fait, on se bat tous les jours pour monter. Alors, côté entrepreneur à business, quelque chose qui va fonctionner de manière la plus intelligente possible. Et ça va être vraiment un bon parallèle avec le poker. Sur ce point-là, c'est vrai. Ok, alors, il me reste deux dernières questions, plutôt légères. ouf Si tu pouvais prodiguer un conseil à un débutant au poker, ce serait quoi ? Allez coach ! Ce serait quoi je dirais de d'apprendre les bases ça c'est une évidence mais de pas passer trop de temps à travailler hors table je pense que quand on commence le poker et qu'on joue des des limites donc des prix d'entrée de tournois qui sont raisonnables et accessibles à beaucoup de gens on va très vite forcément être meilleur que dès qu'on a travaillé les bases et en fait ce qui va payer ça va être le volume donc moi je dirais de beaucoup jouer plus que de travailler hors table ça va être un peu ce que Ce qui est le plus important, puisqu'aujourd'hui on a tout le temps envie de travailler, de progresser, etc. Mais en fait on oublie que faire du volume c'est ce qui nous fera gagner sur le long terme et qui nous fera monter des steps. Donc je dirais que ce serait ça. à condition d'avoir quand même travailler les bases et d'être d'avoir d'avoir des fondamentaux théoriques de la du poker supérieur à ce que tu vas jouer Bien sûr, il faut toujours commencer avec les bases. Bien sûr. Bien sûr, mais je pense que c'est aujourd'hui, avec la puissance des vidéos, du poker, d'internet et de tout ce qui est proposé en contenu gratuit, ça peut aller vite. Et puis, je dirais, dès que c'est possible, sans évidemment jamais se mettre dans le rouge en termes d'investissement et même en termes de jeu, c'est la chose la plus importante. Et c'est de prendre un coach. Je pense que prendre un coach fait gagner un temps phénoménal et permettra de passer des étapes. assez vite. Donc je dirais que c'est vraiment ça. Et encore une fois, les gens se l'estiment encore. Alors il faut un bon coach, évidemment. Prenez pas n'importe quelle personne qui met une story sur Instagram. Mais je dirais prendre un bon coach assez vite. C'est un des conseils que j'ai pas appliqué moi-même et que j'aurais dû probablement appliquer il y a quelques années pour aller encore plus vite. ça marche c'est pour revenir à ton premier conseil sur sur le volume c'est un conseil que tu tu donnes à toi-même Moi, ça va mieux maintenant, mais c'est vrai qu'au début, quand on aime le jeu et qu'on a envie de le comprendre, on passe beaucoup de temps à comprendre, regarder des vidéos, noter des choses, etc. Alors qu'en fait, il faut le plus vite possible se battre sur une expérience et une lecture du fil, ce qu'on appelle une lecture du fil, donc analyser les joueurs qui nous entourent au quotidien pour mieux les comprendre, etc. Merci. Et encore une fois, la variance, la part de chance du poker se bat si et seulement si on joue assez. sur une année complète sinon elle sera trop élevée et en fait nos résultats vont trop dépendre de la part de chance donc pour certains ce sera une bonne chose pour d'autres ce sera moins bien donc ouais je pense que le volume est indispensable on parle beaucoup de volume qui en dehors du poker c'est difficile à comprendre ça représente combien un volume correct qui permet d'aplanir un petit peu ce facteur chance Oh, ce débat. Moi, je pense qu'en dessous d'une année à 3000 tournois, il n'y a pas grand-chose à conclure. Parce que les plus gros badruns peuvent vraiment venir de là. Après, ça va dépendre aussi du volume. Oui, c'est vrai que l'autre conseil, ça pourrait être le fait de jouer des petits fils, donc des tournois qui ont moins de joueurs. Ça, c'est vraiment important aussi. Parce que ça va forcément réduire la part de chance. Plus on joue des tournois avec peu de joueurs, moins il y a de part de chance. Parce qu'on va plus souvent aller au bout. même si à moi gagner c'est ça le vrai grind c'est vraiment de jouer des tournois avec peu de joueurs pour monter certes des plus petites sommes mais ça va être plus fréquent et je dirais ouais pour répondre à ta question entre 3000 tournois ce serait le minimum nous on nous en demande environ 5500 tu vois sur une année et je sais que certains en ont fait 8000 si ce n'est plus D'accord, ok. Si tu pouvais jouer contre n'importe qui dans le monde passé ou présent, ce serait qui et pourquoi ? Contre toi, Mais tu vas te faire plumer, Paul ! hein ? Ah ouais, c'est vrai, c'est une mauvaise idée. Je sais pas trop... passer au présent, je suis très mauvais en plus, tout mon entourage sait que je suis mauvais en culture poker. Ah ouais ? Enfin, mauvais, je connais mes bases, mais je vais pas te sortir un joueur des années 90 en disant Ah là là, Ah ouais... lui était énorme sur ce tournoi Je suis très mauvais à ça. Ok. Je suis... pas un joueur qui va trop aller chercher ce genre de choses à la base. C'est plutôt un tournoi, tu vois, le tournoi de rêve que j'espère pouvoir jouer cette année, ce serait le main event des WSOP forcément, des championnats du monde. Tournoi à 10 000 dollars, le plus connu je pense, et ce qui fait le plus vibrer les gens dans le monde. Carrément. Je pense que ce serait plutôt un objectif de ça, tu vois, d'aller jouer des gros tournois comme ça, tu disais cette année non si tu as dit cette année de cela ? plutôt qu'une personne en particulier. Cette année, bah l'été prochain quoi. l'été prochain. waouh trop bien carrément ok tu peux te faire un petit heads up contre un de tes coachs là pour répondre à cette question Été 2025, ouais ce serait cool d'aller jouer ce tournoi-là. Ah ouais ça avec plaisir, ouais ouais carrément. Mais ça c'est plus faisable, je pense que si on s'envoie des messages et que je commence à les chauffer, ils pourraient accepter. Mais un gros nom du poker, c'est vrai que c'est pas forcément des... Je préfère les regarder à la télé, c'est bien. Je les regarde à la télé ou je suis derrière sur un tournoi, je vois ce qui se passe. C'est plus intéressant parce que quand c'est toi qui prends cher, c'est moins drôle. Ok, ça marche. Bon, merci beaucoup Paul, on arrive au bout de cette interview, de ce podcast. Merci d'avoir pris le temps d'échanger avec moi, c'était vraiment top. J'aurai plaisir à suivre la suite de ton parcours. Et si vous voulez suivre Paul sur Insta, j'en profite, je fais un petit peu ta pub si ça te va. C'est gentil, c'est gentil. C'est poloparlepoker sur Instagram, c'est ça, je ne me suis pas trompé. Tout à fait, c'est ça, tout attaché. Alors merci beaucoup, et puis on se voit bientôt. Bah écoute, yes, merci beaucoup à toi, j'espère que ça t'a plu, et puis question très intéressante, merci beaucoup, à bientôt. Ciao ! Un grand merci à notre invité du jour. Quel plaisir de pouvoir échanger avec ces joueurs d'exception. Bien évidemment, merci à vous les auditeurs d'avoir écouté jusqu'au bout. J'espère que ce contenu vous aura plu et si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous. Si tout le monde l'envoie deux personnes, nous serons des milliers très bientôt à découvrir le mental de nos joueurs de poker préférés. Si comme les joueurs de l'Académie ATM, Robin Guillemot ou bien d'autres, vous avez compris comme la préparation mentale est fondamentale dans la performance, alors prenez votre premier rendez-vous bilan offert en me contactant sur les différents liens dans la description. Encore merci à tous, on se retrouve prochainement pour un nouvel épisode, et d'ici là, ramassez les cartes, rangez les jetons, et dinner break pour tout le monde. Ciao !