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Le Micro Local

FC Bourgoin-Jallieu : un parcours en Coupe de France à jamais gravé dans les mémoires

FC Bourgoin-Jallieu : un parcours en Coupe de France à jamais gravé dans les mémoires

11min |28/02/2025
Play
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11min |28/02/2025
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Description

Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgoin-Jallieu écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation aux 32es de finale, les Ciel et Grenat ont fait tomber leur voisin et pensionnaire de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais, avant une cruelle élimination aux tirs au but face au Stade de Reims.

Un parcours historique qui a suscité un engouement sans précédent auprès des supporters berjalliens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta folie n'est grandeur, n'est pas à la hauteur, tu n'es qu'un amateur. Des amateurs, oui, mais qui tiennent la dragée autopro. Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgogne-Jailleux écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation au 32e de finale, le petit poussé de N3 avait déjà marqué les esprits. Rester un défi colossal, affronter l'Olympique lyonnais. La majorité des observateurs avait prédit à raison. la fin de ce beau parcours et pourtant c'est terminé deux buts partout entre Bourgouin et l'OL les Lyonnais incapables de battre une équipe de National 3 de 5ème division au terme des 90 minutes alors il faudra en passer par la séance des tirs au but c'est parti c'est au fond l'OL est éliminé de la Coupe de France Grâce aux parades décisives de leur gardien Ron Angers, les Ciel et Grenasse imposent 4 tirs au but à 2, éliminant Alexandre Lacazette et son équipe. Un exploit qui a immédiatement déclenché un envahissement du terrain par des supporters en liesse. Merci pour moi, j'ai rien eu. Jimmy Nirlo, tu es le meilleur défenseur de l'histoire ! Je te jure, je t'aime ! C'est Kaspar qui dit ça ! Jimmy, je t'aime ! C'est Kaspar qui te dit ça ! Je t'aime, Jimmy, putain ! Fin de la finale de la Coupe du Monde ! C'était incroyable ! Lui aussi, il dit... Voilà ! Voilà ! Voilà ! Excellent ! On est à tout le monde, mon pouls ! On est à qui on veut ? Toute la France, je veux aller à Bourgois ! Et une immense émotion pour tout un club, son entraîneur Freddy Morel et son président Jamal Colvert en tête. Il faut être conscient aussi de notre niveau, mais on a essayé de déployer autant d'énergie qu'on pouvait pour durer dans ce match. Et après, on savait que maintenant, l'absence de prolongation peut aider aussi à gagner en temps. Je pense que plus les minutes passaient, plus ça nous renforçait dans notre envie d'essayer de vivre un moment historique. Et après, Renan fait le taf sur les pénaltys et c'est incroyable. On a répondu présents sur le terrain et une belle victoire. On n'a pas déjoué, on a joué notre match à fond et le match, je pense qu'on l'a mérité. Donc c'est très bien. C'est notre style de jeu, on joue, on aime le football, donc on a voulu l'appliquer et ça a payé. Le foot, c'est d'abord collectif, c'est une équipe. Un but, c'est la victoire d'une équipe. Le foot, c'est collectif. Si tu veux jouer perso, faire du golf. Voilà. On ne peut pas refuser de vivre des émotions comme ça, ça arrive pas souvent. C'est des moments incroyables pour un club, pour les joueurs. C'est une aventure qui va nous marquer à vie. La suite, c'est de continuer à profiter des émotions qui sont provoquées par les matchs qu'on est en train de vivre et de continuer à avancer avec ce groupe qui a des valeurs et de la qualité technique aussi. Il n'y a pas de projection. Le moment, c'est de profiter, de continuer à travailler ensemble et avancer ensemble. Une qualification qui, forcément, a donné aux supporters des envies de rêver plus grand et de croire à une épopée du FCBJ, lors du huitième de finale joué le 6 février dernier. Surtout quand l'adversaire est le stade de Reims, un mal classé de Ligue 1. Vous aimez le champagne ? J'adore le champagne. C'est du champagne de Reims. Reims. Soit. On profite de ce moment pour voir un peu ce que va faire le club. On a l'espoir qu'ils gagnent ce soir. On a gagné Lyon, donc pourquoi pas Reims ? Au mois de janvier, j'étais coupé en deux puisque je suis supporter de Lyon. Mais là, ce soir, je serai 100% bergalien. Je suis plutôt confiant, oui, parce que je les ai rencontrés quelques jours avant ce match. Ils ont l'air zen, ils ont l'air posés. L'entraîneur est très confiant, donc j'y crois. Très confiant. Sinon, on ne sera pas là. Ils vont passer. On a fait une fois, deux fois. Je pense que la troisième n'est pas loin. C'est un chemin immense de voir Bourgoin passer à chaque fois. Ça efface un peu le rugby. Le foot passe avant tout. J'ai été moins confiante contre les Lyonnais. Je me suis dit qu'on va s'en prendre beaucoup dans la tête. On n'a pas pris beaucoup, on a même gagné. Je pense que face à une plus petite équipe, je pense qu'on peut gagner. Ça fait plaisir d'avoir une équipe nationale 3. On va arriver à une belle performance comme ça. Et on espère qu'ils iront encore plus loin. Parce que ce n'est pas tous les ans qu'on va aller voir aller aussi loin. Voir un club amateur aller aussi loin, c'est bien. Mais surtout quand on est de Bourgogne, ça fait toujours plaisir. Et oui, le parcours historique du FCBJ a créé un engouement sans précédent. Malgré le froid, quelques 300 spectateurs se sont rendus sur la fanzone installée Place Carnot pour supporter leur équipe. Ce n'est pas tous les petits clubs qui sont au sud de France qui soutiennent. Ce soir, je peux peler un peu les fesses en parlant particulièrement. C'est que je les soutiens et que je suis fière quand même que la ville à côté de chez moi soit en tout de France. Je vous souhaite du courage avec ce froid de venir voir à Bourgoin sur la Fan Zone. On a fait le premier match déjà à la Fan Zone. On est là pour les supporter. On était à l'ARE. J'ai mes cousins qui ont joué au CFPJ, donc c'est vrai qu'il y a des résultats, mais là c'est vrai que ça donne du Ausha en fait. C'est la compétition en entier qui est importante parce que du coup il y a des gens de la société normale qui rencontrent des joueurs pro. Donc ouais, ça met le petit peuple avec les grands on va dire. C'est pas mal. C'est la magie de la Coupe de France. On est habitué de voir souvent des équipes de Ligue 1 à la télé. Ça donne un petit peu de visibilité au club amateur, semi-pro. C'est une très bonne chose et ça fait vivre un peu la ville de Bourgogne. Du coup, ça permet aussi au foot de Bourgogne d'être mis en visibilité. C'est trop bien, c'est incroyable ! Ça donne de la visibilité à notre ville et tout. Justement, c'est sympa. C'est quoi les filles ? Tandis que le stade Pierre-Ajon a encore fait le plein, accueillant pas moins de 6419 spectateurs. En finitif de Bourgogne-Jallieu, je suis venue pour les supporter. J'ai fait 1h30 de route. C'est la première fois que je viens de voir un événement tout court au stade de Pierre-Agent. C'est super. Après, l'impression que c'est un peu aussi nouveau pour eux, des tels événements. Mais pour l'instant, ils ont l'air de très bien s'en sortir, donc c'est très bien. Quand j'étais petit, quand le CSBJ jouait en top 14, c'était plein tous les week-ends comme ça. C'est vrai que revoir ça, c'est fantastique. Pour une fois, Cragent est rempli aussi. Ça change du rugby ! Je suis venu à Bourgogne, donc franchement je les suis, je regarde un peu ce qu'ils font, donc ça fait plaisir de les voir au top niveau. Et franchement, nous, nous supporters, on est content de les voir comme ça, de créer des mouvements qui nous font plaisir, donc c'est formidable. Bourgogne-Jalieux, c'est incroyable, franchement j'aime trop cette ville, les supporters, on est là, on est là pour s'ambiancer dans les tribunes, j'ai que l'envie en fait, c'est déjà un gros « Vive Bourgogne-Jalieux » et on est là pour eux. Hélas, cette ferveur n'a pas suffi à porter le club bergealien au tour suivant. La folle aventure en Coupe de France est terminée après une séance de tir au but cruel. Une élimination au goût amer qui n'a en rien entamé la fierté des supporters pour leur petit pousset. Vous êtes déçu ou pas ? Un petit peu, beaucoup. Je n'y attendais pas. Quand on va sur une séance de pénom, tout est possible après. Donc voilà, on réussit. Sur ces tirs au but là, c'est tout. Exceptionnel le parcours. Bah oui, oui. Je mets deux ligues à la suite. C'est vraiment exceptionnel. Donc c'est chouette. Oh, on y a cru. Tout le monde y a cru. Tout le set y a cru. C'est dommage. Mais voilà, le prochain, on sera très proche. Pas trop déçu. Ils ont fait un bon parcours. Bon match. Franchement, on est fiers d'eux. Pareil, là, tout dit. On peut être que fier. C'est un bon match. On retient que la bonne prestation. Et puis voilà, c'est l'essentiel. Ville, nous, on a grandi ici. On en est ici, nous. Ça fait un peu vibrer la ville, quoi. On doit mettre de l'importance sur nos petites villes comme ça, sur nos clubs. C'est un bon club, c'est dommage. Il faut garder un bon effectif, un bon mental et on y croit. On y croit. Je pense que c'était incroyable de voir Rangelieu ce soir, de les voir en haut avec autant de haine et d'aller jusqu'à la victoire. Franchement, c'était incroyable et j'aurais aimé qu'ils gagnent. Malheureusement, c'est fini sur un match perdu du coup. Et je suis comme un dingue parce que franchement, j'aurais aimé les voir plus loin. C'est déjà un exploit aujourd'hui qu'ils arrivent ici. Je leur souhaite que du bonheur et de continuer dans le championnat et de monter en N2 du coup. Voilà, on est là, on est fiers d'être là. C'est assez impressionnant et c'est bien pour la ville qu'une équipe comme ça soit aussi haut dans la compétition. Quand on sait qu'il y a déjà les rugbymen qui sont assez connus, là on se dit que les footers, ils commencent à monter aussi. C'est impressionnant quand même pour la ville et pour le nom du club. C'était un beau match, on y a cru. Pourquoi ils ont fait un beau parcours ? et franchement ils ne doivent pas être déçus parce que pour se faire éliminer jusqu'au tir au but et aller jusque là, franchement bravo à vous Bourgoin. Allez Bourgoin ! L'année 3 déjà ils ont fait un joli parcours, un très beau parcours avec la Coupe de France. Bon ben se faire sortir là, on est en 8ème quand même, historique quand même pour la ville de Bourgoin. C'est tout bénef pour le club de Bourgoin. C'est une ville de 35 000 habitants, c'est 35 000 supporters derrière eux et l'année prochaine ils feront beaucoup mieux que ça. Également fier de cette campagne de Coupe de France, Gemal Colvert n'oublie pas que cette belle parenthèse a permis une petite rentrée d'argent pour maintenir le développement de son club, qui aspire à une montée en N2 très rapidement. Ça nous a aidé dans le sens qu'on a perdu beaucoup de partenaires dû à la crise du bâtiment. Ça nous a aidé aussi à préserver certains emplois qui sont essentiels pour nous et d'autres qui vont venir pour d'autres projets. Ça nous a reboosté, il faut dire ce qu'il y a. Moi, c'était deux mois très intenses pour moi, à savoir que je suis président bénévole, mais je travaille à côté, donc c'est mon temps de travail que je mets dessus. Pendant deux mois, je n'ai quasiment pas mis les pieds au boulot pour pouvoir organiser tout ça. L'engouement, on l'a surtout sorti pendant les matchs de Coupe de France. On voit le potentiel qu'on peut avoir ici à Bourg-Main-Jalut. À nous de hausser le niveau. Et hausser le niveau, ça veut dire passer par ces matchs de championnat et monter. On est 5-6 prétendants. Il y a une seule équipe qui monte. Donc ça va être très serré. Et on espère que ce sera nous. ça serait dans la tête de ce championnat. On continue à structurer, justement, pour le moment au mieux, être prêts à monter d'un niveau, encore d'un niveau. Il y a certains joueurs, je ne pense pas qu'on va pouvoir les garder, parce qu'ils vont aller dans le monde professionnel, et c'est tout ce qu'on leur souhaite, on va les accompagner. L'idée, c'est surtout de pouvoir les remplacer, ce qui va être très difficile. On a un gros réseau et on... On travaille déjà dessus. Cet épisode est désormais terminé. Retrouvez notre émission Le Micro Local sur toutes les plateformes d'écoute et sur notre chaîne YouTube Ville de Bourgoin-Jailleux.

Description

Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgoin-Jallieu écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation aux 32es de finale, les Ciel et Grenat ont fait tomber leur voisin et pensionnaire de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais, avant une cruelle élimination aux tirs au but face au Stade de Reims.

Un parcours historique qui a suscité un engouement sans précédent auprès des supporters berjalliens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta folie n'est grandeur, n'est pas à la hauteur, tu n'es qu'un amateur. Des amateurs, oui, mais qui tiennent la dragée autopro. Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgogne-Jailleux écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation au 32e de finale, le petit poussé de N3 avait déjà marqué les esprits. Rester un défi colossal, affronter l'Olympique lyonnais. La majorité des observateurs avait prédit à raison. la fin de ce beau parcours et pourtant c'est terminé deux buts partout entre Bourgouin et l'OL les Lyonnais incapables de battre une équipe de National 3 de 5ème division au terme des 90 minutes alors il faudra en passer par la séance des tirs au but c'est parti c'est au fond l'OL est éliminé de la Coupe de France Grâce aux parades décisives de leur gardien Ron Angers, les Ciel et Grenasse imposent 4 tirs au but à 2, éliminant Alexandre Lacazette et son équipe. Un exploit qui a immédiatement déclenché un envahissement du terrain par des supporters en liesse. Merci pour moi, j'ai rien eu. Jimmy Nirlo, tu es le meilleur défenseur de l'histoire ! Je te jure, je t'aime ! C'est Kaspar qui dit ça ! Jimmy, je t'aime ! C'est Kaspar qui te dit ça ! Je t'aime, Jimmy, putain ! Fin de la finale de la Coupe du Monde ! C'était incroyable ! Lui aussi, il dit... Voilà ! Voilà ! Voilà ! Excellent ! On est à tout le monde, mon pouls ! On est à qui on veut ? Toute la France, je veux aller à Bourgois ! Et une immense émotion pour tout un club, son entraîneur Freddy Morel et son président Jamal Colvert en tête. Il faut être conscient aussi de notre niveau, mais on a essayé de déployer autant d'énergie qu'on pouvait pour durer dans ce match. Et après, on savait que maintenant, l'absence de prolongation peut aider aussi à gagner en temps. Je pense que plus les minutes passaient, plus ça nous renforçait dans notre envie d'essayer de vivre un moment historique. Et après, Renan fait le taf sur les pénaltys et c'est incroyable. On a répondu présents sur le terrain et une belle victoire. On n'a pas déjoué, on a joué notre match à fond et le match, je pense qu'on l'a mérité. Donc c'est très bien. C'est notre style de jeu, on joue, on aime le football, donc on a voulu l'appliquer et ça a payé. Le foot, c'est d'abord collectif, c'est une équipe. Un but, c'est la victoire d'une équipe. Le foot, c'est collectif. Si tu veux jouer perso, faire du golf. Voilà. On ne peut pas refuser de vivre des émotions comme ça, ça arrive pas souvent. C'est des moments incroyables pour un club, pour les joueurs. C'est une aventure qui va nous marquer à vie. La suite, c'est de continuer à profiter des émotions qui sont provoquées par les matchs qu'on est en train de vivre et de continuer à avancer avec ce groupe qui a des valeurs et de la qualité technique aussi. Il n'y a pas de projection. Le moment, c'est de profiter, de continuer à travailler ensemble et avancer ensemble. Une qualification qui, forcément, a donné aux supporters des envies de rêver plus grand et de croire à une épopée du FCBJ, lors du huitième de finale joué le 6 février dernier. Surtout quand l'adversaire est le stade de Reims, un mal classé de Ligue 1. Vous aimez le champagne ? J'adore le champagne. C'est du champagne de Reims. Reims. Soit. On profite de ce moment pour voir un peu ce que va faire le club. On a l'espoir qu'ils gagnent ce soir. On a gagné Lyon, donc pourquoi pas Reims ? Au mois de janvier, j'étais coupé en deux puisque je suis supporter de Lyon. Mais là, ce soir, je serai 100% bergalien. Je suis plutôt confiant, oui, parce que je les ai rencontrés quelques jours avant ce match. Ils ont l'air zen, ils ont l'air posés. L'entraîneur est très confiant, donc j'y crois. Très confiant. Sinon, on ne sera pas là. Ils vont passer. On a fait une fois, deux fois. Je pense que la troisième n'est pas loin. C'est un chemin immense de voir Bourgoin passer à chaque fois. Ça efface un peu le rugby. Le foot passe avant tout. J'ai été moins confiante contre les Lyonnais. Je me suis dit qu'on va s'en prendre beaucoup dans la tête. On n'a pas pris beaucoup, on a même gagné. Je pense que face à une plus petite équipe, je pense qu'on peut gagner. Ça fait plaisir d'avoir une équipe nationale 3. On va arriver à une belle performance comme ça. Et on espère qu'ils iront encore plus loin. Parce que ce n'est pas tous les ans qu'on va aller voir aller aussi loin. Voir un club amateur aller aussi loin, c'est bien. Mais surtout quand on est de Bourgogne, ça fait toujours plaisir. Et oui, le parcours historique du FCBJ a créé un engouement sans précédent. Malgré le froid, quelques 300 spectateurs se sont rendus sur la fanzone installée Place Carnot pour supporter leur équipe. Ce n'est pas tous les petits clubs qui sont au sud de France qui soutiennent. Ce soir, je peux peler un peu les fesses en parlant particulièrement. C'est que je les soutiens et que je suis fière quand même que la ville à côté de chez moi soit en tout de France. Je vous souhaite du courage avec ce froid de venir voir à Bourgoin sur la Fan Zone. On a fait le premier match déjà à la Fan Zone. On est là pour les supporter. On était à l'ARE. J'ai mes cousins qui ont joué au CFPJ, donc c'est vrai qu'il y a des résultats, mais là c'est vrai que ça donne du Ausha en fait. C'est la compétition en entier qui est importante parce que du coup il y a des gens de la société normale qui rencontrent des joueurs pro. Donc ouais, ça met le petit peuple avec les grands on va dire. C'est pas mal. C'est la magie de la Coupe de France. On est habitué de voir souvent des équipes de Ligue 1 à la télé. Ça donne un petit peu de visibilité au club amateur, semi-pro. C'est une très bonne chose et ça fait vivre un peu la ville de Bourgogne. Du coup, ça permet aussi au foot de Bourgogne d'être mis en visibilité. C'est trop bien, c'est incroyable ! Ça donne de la visibilité à notre ville et tout. Justement, c'est sympa. C'est quoi les filles ? Tandis que le stade Pierre-Ajon a encore fait le plein, accueillant pas moins de 6419 spectateurs. En finitif de Bourgogne-Jallieu, je suis venue pour les supporter. J'ai fait 1h30 de route. C'est la première fois que je viens de voir un événement tout court au stade de Pierre-Agent. C'est super. Après, l'impression que c'est un peu aussi nouveau pour eux, des tels événements. Mais pour l'instant, ils ont l'air de très bien s'en sortir, donc c'est très bien. Quand j'étais petit, quand le CSBJ jouait en top 14, c'était plein tous les week-ends comme ça. C'est vrai que revoir ça, c'est fantastique. Pour une fois, Cragent est rempli aussi. Ça change du rugby ! Je suis venu à Bourgogne, donc franchement je les suis, je regarde un peu ce qu'ils font, donc ça fait plaisir de les voir au top niveau. Et franchement, nous, nous supporters, on est content de les voir comme ça, de créer des mouvements qui nous font plaisir, donc c'est formidable. Bourgogne-Jalieux, c'est incroyable, franchement j'aime trop cette ville, les supporters, on est là, on est là pour s'ambiancer dans les tribunes, j'ai que l'envie en fait, c'est déjà un gros « Vive Bourgogne-Jalieux » et on est là pour eux. Hélas, cette ferveur n'a pas suffi à porter le club bergealien au tour suivant. La folle aventure en Coupe de France est terminée après une séance de tir au but cruel. Une élimination au goût amer qui n'a en rien entamé la fierté des supporters pour leur petit pousset. Vous êtes déçu ou pas ? Un petit peu, beaucoup. Je n'y attendais pas. Quand on va sur une séance de pénom, tout est possible après. Donc voilà, on réussit. Sur ces tirs au but là, c'est tout. Exceptionnel le parcours. Bah oui, oui. Je mets deux ligues à la suite. C'est vraiment exceptionnel. Donc c'est chouette. Oh, on y a cru. Tout le monde y a cru. Tout le set y a cru. C'est dommage. Mais voilà, le prochain, on sera très proche. Pas trop déçu. Ils ont fait un bon parcours. Bon match. Franchement, on est fiers d'eux. Pareil, là, tout dit. On peut être que fier. C'est un bon match. On retient que la bonne prestation. Et puis voilà, c'est l'essentiel. Ville, nous, on a grandi ici. On en est ici, nous. Ça fait un peu vibrer la ville, quoi. On doit mettre de l'importance sur nos petites villes comme ça, sur nos clubs. C'est un bon club, c'est dommage. Il faut garder un bon effectif, un bon mental et on y croit. On y croit. Je pense que c'était incroyable de voir Rangelieu ce soir, de les voir en haut avec autant de haine et d'aller jusqu'à la victoire. Franchement, c'était incroyable et j'aurais aimé qu'ils gagnent. Malheureusement, c'est fini sur un match perdu du coup. Et je suis comme un dingue parce que franchement, j'aurais aimé les voir plus loin. C'est déjà un exploit aujourd'hui qu'ils arrivent ici. Je leur souhaite que du bonheur et de continuer dans le championnat et de monter en N2 du coup. Voilà, on est là, on est fiers d'être là. C'est assez impressionnant et c'est bien pour la ville qu'une équipe comme ça soit aussi haut dans la compétition. Quand on sait qu'il y a déjà les rugbymen qui sont assez connus, là on se dit que les footers, ils commencent à monter aussi. C'est impressionnant quand même pour la ville et pour le nom du club. C'était un beau match, on y a cru. Pourquoi ils ont fait un beau parcours ? et franchement ils ne doivent pas être déçus parce que pour se faire éliminer jusqu'au tir au but et aller jusque là, franchement bravo à vous Bourgoin. Allez Bourgoin ! L'année 3 déjà ils ont fait un joli parcours, un très beau parcours avec la Coupe de France. Bon ben se faire sortir là, on est en 8ème quand même, historique quand même pour la ville de Bourgoin. C'est tout bénef pour le club de Bourgoin. C'est une ville de 35 000 habitants, c'est 35 000 supporters derrière eux et l'année prochaine ils feront beaucoup mieux que ça. Également fier de cette campagne de Coupe de France, Gemal Colvert n'oublie pas que cette belle parenthèse a permis une petite rentrée d'argent pour maintenir le développement de son club, qui aspire à une montée en N2 très rapidement. Ça nous a aidé dans le sens qu'on a perdu beaucoup de partenaires dû à la crise du bâtiment. Ça nous a aidé aussi à préserver certains emplois qui sont essentiels pour nous et d'autres qui vont venir pour d'autres projets. Ça nous a reboosté, il faut dire ce qu'il y a. Moi, c'était deux mois très intenses pour moi, à savoir que je suis président bénévole, mais je travaille à côté, donc c'est mon temps de travail que je mets dessus. Pendant deux mois, je n'ai quasiment pas mis les pieds au boulot pour pouvoir organiser tout ça. L'engouement, on l'a surtout sorti pendant les matchs de Coupe de France. On voit le potentiel qu'on peut avoir ici à Bourg-Main-Jalut. À nous de hausser le niveau. Et hausser le niveau, ça veut dire passer par ces matchs de championnat et monter. On est 5-6 prétendants. Il y a une seule équipe qui monte. Donc ça va être très serré. Et on espère que ce sera nous. ça serait dans la tête de ce championnat. On continue à structurer, justement, pour le moment au mieux, être prêts à monter d'un niveau, encore d'un niveau. Il y a certains joueurs, je ne pense pas qu'on va pouvoir les garder, parce qu'ils vont aller dans le monde professionnel, et c'est tout ce qu'on leur souhaite, on va les accompagner. L'idée, c'est surtout de pouvoir les remplacer, ce qui va être très difficile. On a un gros réseau et on... On travaille déjà dessus. Cet épisode est désormais terminé. Retrouvez notre émission Le Micro Local sur toutes les plateformes d'écoute et sur notre chaîne YouTube Ville de Bourgoin-Jailleux.

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Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgoin-Jallieu écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation aux 32es de finale, les Ciel et Grenat ont fait tomber leur voisin et pensionnaire de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais, avant une cruelle élimination aux tirs au but face au Stade de Reims.

Un parcours historique qui a suscité un engouement sans précédent auprès des supporters berjalliens.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ta folie n'est grandeur, n'est pas à la hauteur, tu n'es qu'un amateur. Des amateurs, oui, mais qui tiennent la dragée autopro. Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgogne-Jailleux écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation au 32e de finale, le petit poussé de N3 avait déjà marqué les esprits. Rester un défi colossal, affronter l'Olympique lyonnais. La majorité des observateurs avait prédit à raison. la fin de ce beau parcours et pourtant c'est terminé deux buts partout entre Bourgouin et l'OL les Lyonnais incapables de battre une équipe de National 3 de 5ème division au terme des 90 minutes alors il faudra en passer par la séance des tirs au but c'est parti c'est au fond l'OL est éliminé de la Coupe de France Grâce aux parades décisives de leur gardien Ron Angers, les Ciel et Grenasse imposent 4 tirs au but à 2, éliminant Alexandre Lacazette et son équipe. Un exploit qui a immédiatement déclenché un envahissement du terrain par des supporters en liesse. Merci pour moi, j'ai rien eu. Jimmy Nirlo, tu es le meilleur défenseur de l'histoire ! Je te jure, je t'aime ! C'est Kaspar qui dit ça ! Jimmy, je t'aime ! C'est Kaspar qui te dit ça ! Je t'aime, Jimmy, putain ! Fin de la finale de la Coupe du Monde ! C'était incroyable ! Lui aussi, il dit... Voilà ! Voilà ! Voilà ! Excellent ! On est à tout le monde, mon pouls ! On est à qui on veut ? Toute la France, je veux aller à Bourgois ! Et une immense émotion pour tout un club, son entraîneur Freddy Morel et son président Jamal Colvert en tête. Il faut être conscient aussi de notre niveau, mais on a essayé de déployer autant d'énergie qu'on pouvait pour durer dans ce match. Et après, on savait que maintenant, l'absence de prolongation peut aider aussi à gagner en temps. Je pense que plus les minutes passaient, plus ça nous renforçait dans notre envie d'essayer de vivre un moment historique. Et après, Renan fait le taf sur les pénaltys et c'est incroyable. On a répondu présents sur le terrain et une belle victoire. On n'a pas déjoué, on a joué notre match à fond et le match, je pense qu'on l'a mérité. Donc c'est très bien. C'est notre style de jeu, on joue, on aime le football, donc on a voulu l'appliquer et ça a payé. Le foot, c'est d'abord collectif, c'est une équipe. Un but, c'est la victoire d'une équipe. Le foot, c'est collectif. Si tu veux jouer perso, faire du golf. Voilà. On ne peut pas refuser de vivre des émotions comme ça, ça arrive pas souvent. C'est des moments incroyables pour un club, pour les joueurs. C'est une aventure qui va nous marquer à vie. La suite, c'est de continuer à profiter des émotions qui sont provoquées par les matchs qu'on est en train de vivre et de continuer à avancer avec ce groupe qui a des valeurs et de la qualité technique aussi. Il n'y a pas de projection. Le moment, c'est de profiter, de continuer à travailler ensemble et avancer ensemble. Une qualification qui, forcément, a donné aux supporters des envies de rêver plus grand et de croire à une épopée du FCBJ, lors du huitième de finale joué le 6 février dernier. Surtout quand l'adversaire est le stade de Reims, un mal classé de Ligue 1. Vous aimez le champagne ? J'adore le champagne. C'est du champagne de Reims. Reims. Soit. On profite de ce moment pour voir un peu ce que va faire le club. On a l'espoir qu'ils gagnent ce soir. On a gagné Lyon, donc pourquoi pas Reims ? Au mois de janvier, j'étais coupé en deux puisque je suis supporter de Lyon. Mais là, ce soir, je serai 100% bergalien. Je suis plutôt confiant, oui, parce que je les ai rencontrés quelques jours avant ce match. Ils ont l'air zen, ils ont l'air posés. L'entraîneur est très confiant, donc j'y crois. Très confiant. Sinon, on ne sera pas là. Ils vont passer. On a fait une fois, deux fois. Je pense que la troisième n'est pas loin. C'est un chemin immense de voir Bourgoin passer à chaque fois. Ça efface un peu le rugby. Le foot passe avant tout. J'ai été moins confiante contre les Lyonnais. Je me suis dit qu'on va s'en prendre beaucoup dans la tête. On n'a pas pris beaucoup, on a même gagné. Je pense que face à une plus petite équipe, je pense qu'on peut gagner. Ça fait plaisir d'avoir une équipe nationale 3. On va arriver à une belle performance comme ça. Et on espère qu'ils iront encore plus loin. Parce que ce n'est pas tous les ans qu'on va aller voir aller aussi loin. Voir un club amateur aller aussi loin, c'est bien. Mais surtout quand on est de Bourgogne, ça fait toujours plaisir. Et oui, le parcours historique du FCBJ a créé un engouement sans précédent. Malgré le froid, quelques 300 spectateurs se sont rendus sur la fanzone installée Place Carnot pour supporter leur équipe. Ce n'est pas tous les petits clubs qui sont au sud de France qui soutiennent. Ce soir, je peux peler un peu les fesses en parlant particulièrement. C'est que je les soutiens et que je suis fière quand même que la ville à côté de chez moi soit en tout de France. Je vous souhaite du courage avec ce froid de venir voir à Bourgoin sur la Fan Zone. On a fait le premier match déjà à la Fan Zone. On est là pour les supporter. On était à l'ARE. J'ai mes cousins qui ont joué au CFPJ, donc c'est vrai qu'il y a des résultats, mais là c'est vrai que ça donne du Ausha en fait. C'est la compétition en entier qui est importante parce que du coup il y a des gens de la société normale qui rencontrent des joueurs pro. Donc ouais, ça met le petit peuple avec les grands on va dire. C'est pas mal. C'est la magie de la Coupe de France. On est habitué de voir souvent des équipes de Ligue 1 à la télé. Ça donne un petit peu de visibilité au club amateur, semi-pro. C'est une très bonne chose et ça fait vivre un peu la ville de Bourgogne. Du coup, ça permet aussi au foot de Bourgogne d'être mis en visibilité. C'est trop bien, c'est incroyable ! Ça donne de la visibilité à notre ville et tout. Justement, c'est sympa. C'est quoi les filles ? Tandis que le stade Pierre-Ajon a encore fait le plein, accueillant pas moins de 6419 spectateurs. En finitif de Bourgogne-Jallieu, je suis venue pour les supporter. J'ai fait 1h30 de route. C'est la première fois que je viens de voir un événement tout court au stade de Pierre-Agent. C'est super. Après, l'impression que c'est un peu aussi nouveau pour eux, des tels événements. Mais pour l'instant, ils ont l'air de très bien s'en sortir, donc c'est très bien. Quand j'étais petit, quand le CSBJ jouait en top 14, c'était plein tous les week-ends comme ça. C'est vrai que revoir ça, c'est fantastique. Pour une fois, Cragent est rempli aussi. Ça change du rugby ! Je suis venu à Bourgogne, donc franchement je les suis, je regarde un peu ce qu'ils font, donc ça fait plaisir de les voir au top niveau. Et franchement, nous, nous supporters, on est content de les voir comme ça, de créer des mouvements qui nous font plaisir, donc c'est formidable. Bourgogne-Jalieux, c'est incroyable, franchement j'aime trop cette ville, les supporters, on est là, on est là pour s'ambiancer dans les tribunes, j'ai que l'envie en fait, c'est déjà un gros « Vive Bourgogne-Jalieux » et on est là pour eux. Hélas, cette ferveur n'a pas suffi à porter le club bergealien au tour suivant. La folle aventure en Coupe de France est terminée après une séance de tir au but cruel. Une élimination au goût amer qui n'a en rien entamé la fierté des supporters pour leur petit pousset. Vous êtes déçu ou pas ? Un petit peu, beaucoup. Je n'y attendais pas. Quand on va sur une séance de pénom, tout est possible après. Donc voilà, on réussit. Sur ces tirs au but là, c'est tout. Exceptionnel le parcours. Bah oui, oui. Je mets deux ligues à la suite. C'est vraiment exceptionnel. Donc c'est chouette. Oh, on y a cru. Tout le monde y a cru. Tout le set y a cru. C'est dommage. Mais voilà, le prochain, on sera très proche. Pas trop déçu. Ils ont fait un bon parcours. Bon match. Franchement, on est fiers d'eux. Pareil, là, tout dit. On peut être que fier. C'est un bon match. On retient que la bonne prestation. Et puis voilà, c'est l'essentiel. Ville, nous, on a grandi ici. On en est ici, nous. Ça fait un peu vibrer la ville, quoi. On doit mettre de l'importance sur nos petites villes comme ça, sur nos clubs. C'est un bon club, c'est dommage. Il faut garder un bon effectif, un bon mental et on y croit. On y croit. Je pense que c'était incroyable de voir Rangelieu ce soir, de les voir en haut avec autant de haine et d'aller jusqu'à la victoire. Franchement, c'était incroyable et j'aurais aimé qu'ils gagnent. Malheureusement, c'est fini sur un match perdu du coup. Et je suis comme un dingue parce que franchement, j'aurais aimé les voir plus loin. C'est déjà un exploit aujourd'hui qu'ils arrivent ici. Je leur souhaite que du bonheur et de continuer dans le championnat et de monter en N2 du coup. Voilà, on est là, on est fiers d'être là. C'est assez impressionnant et c'est bien pour la ville qu'une équipe comme ça soit aussi haut dans la compétition. Quand on sait qu'il y a déjà les rugbymen qui sont assez connus, là on se dit que les footers, ils commencent à monter aussi. C'est impressionnant quand même pour la ville et pour le nom du club. C'était un beau match, on y a cru. Pourquoi ils ont fait un beau parcours ? et franchement ils ne doivent pas être déçus parce que pour se faire éliminer jusqu'au tir au but et aller jusque là, franchement bravo à vous Bourgoin. Allez Bourgoin ! L'année 3 déjà ils ont fait un joli parcours, un très beau parcours avec la Coupe de France. Bon ben se faire sortir là, on est en 8ème quand même, historique quand même pour la ville de Bourgoin. C'est tout bénef pour le club de Bourgoin. C'est une ville de 35 000 habitants, c'est 35 000 supporters derrière eux et l'année prochaine ils feront beaucoup mieux que ça. Également fier de cette campagne de Coupe de France, Gemal Colvert n'oublie pas que cette belle parenthèse a permis une petite rentrée d'argent pour maintenir le développement de son club, qui aspire à une montée en N2 très rapidement. Ça nous a aidé dans le sens qu'on a perdu beaucoup de partenaires dû à la crise du bâtiment. Ça nous a aidé aussi à préserver certains emplois qui sont essentiels pour nous et d'autres qui vont venir pour d'autres projets. Ça nous a reboosté, il faut dire ce qu'il y a. Moi, c'était deux mois très intenses pour moi, à savoir que je suis président bénévole, mais je travaille à côté, donc c'est mon temps de travail que je mets dessus. Pendant deux mois, je n'ai quasiment pas mis les pieds au boulot pour pouvoir organiser tout ça. L'engouement, on l'a surtout sorti pendant les matchs de Coupe de France. On voit le potentiel qu'on peut avoir ici à Bourg-Main-Jalut. À nous de hausser le niveau. Et hausser le niveau, ça veut dire passer par ces matchs de championnat et monter. On est 5-6 prétendants. Il y a une seule équipe qui monte. Donc ça va être très serré. Et on espère que ce sera nous. ça serait dans la tête de ce championnat. On continue à structurer, justement, pour le moment au mieux, être prêts à monter d'un niveau, encore d'un niveau. Il y a certains joueurs, je ne pense pas qu'on va pouvoir les garder, parce qu'ils vont aller dans le monde professionnel, et c'est tout ce qu'on leur souhaite, on va les accompagner. L'idée, c'est surtout de pouvoir les remplacer, ce qui va être très difficile. On a un gros réseau et on... On travaille déjà dessus. Cet épisode est désormais terminé. Retrouvez notre émission Le Micro Local sur toutes les plateformes d'écoute et sur notre chaîne YouTube Ville de Bourgoin-Jailleux.

Description

Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgoin-Jallieu écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation aux 32es de finale, les Ciel et Grenat ont fait tomber leur voisin et pensionnaire de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais, avant une cruelle élimination aux tirs au but face au Stade de Reims.

Un parcours historique qui a suscité un engouement sans précédent auprès des supporters berjalliens.


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Transcription

  • Speaker #0

    Ta folie n'est grandeur, n'est pas à la hauteur, tu n'es qu'un amateur. Des amateurs, oui, mais qui tiennent la dragée autopro. Cette saison 2024-2025 a vu le FC Bourgogne-Jailleux écrire la plus belle page de son histoire en Coupe de France. Après avoir terrassé le FC Martigues, club professionnel de Ligue 2, lors de sa toute première participation au 32e de finale, le petit poussé de N3 avait déjà marqué les esprits. Rester un défi colossal, affronter l'Olympique lyonnais. La majorité des observateurs avait prédit à raison. la fin de ce beau parcours et pourtant c'est terminé deux buts partout entre Bourgouin et l'OL les Lyonnais incapables de battre une équipe de National 3 de 5ème division au terme des 90 minutes alors il faudra en passer par la séance des tirs au but c'est parti c'est au fond l'OL est éliminé de la Coupe de France Grâce aux parades décisives de leur gardien Ron Angers, les Ciel et Grenasse imposent 4 tirs au but à 2, éliminant Alexandre Lacazette et son équipe. Un exploit qui a immédiatement déclenché un envahissement du terrain par des supporters en liesse. Merci pour moi, j'ai rien eu. Jimmy Nirlo, tu es le meilleur défenseur de l'histoire ! Je te jure, je t'aime ! C'est Kaspar qui dit ça ! Jimmy, je t'aime ! C'est Kaspar qui te dit ça ! Je t'aime, Jimmy, putain ! Fin de la finale de la Coupe du Monde ! C'était incroyable ! Lui aussi, il dit... Voilà ! Voilà ! Voilà ! Excellent ! On est à tout le monde, mon pouls ! On est à qui on veut ? Toute la France, je veux aller à Bourgois ! Et une immense émotion pour tout un club, son entraîneur Freddy Morel et son président Jamal Colvert en tête. Il faut être conscient aussi de notre niveau, mais on a essayé de déployer autant d'énergie qu'on pouvait pour durer dans ce match. Et après, on savait que maintenant, l'absence de prolongation peut aider aussi à gagner en temps. Je pense que plus les minutes passaient, plus ça nous renforçait dans notre envie d'essayer de vivre un moment historique. Et après, Renan fait le taf sur les pénaltys et c'est incroyable. On a répondu présents sur le terrain et une belle victoire. On n'a pas déjoué, on a joué notre match à fond et le match, je pense qu'on l'a mérité. Donc c'est très bien. C'est notre style de jeu, on joue, on aime le football, donc on a voulu l'appliquer et ça a payé. Le foot, c'est d'abord collectif, c'est une équipe. Un but, c'est la victoire d'une équipe. Le foot, c'est collectif. Si tu veux jouer perso, faire du golf. Voilà. On ne peut pas refuser de vivre des émotions comme ça, ça arrive pas souvent. C'est des moments incroyables pour un club, pour les joueurs. C'est une aventure qui va nous marquer à vie. La suite, c'est de continuer à profiter des émotions qui sont provoquées par les matchs qu'on est en train de vivre et de continuer à avancer avec ce groupe qui a des valeurs et de la qualité technique aussi. Il n'y a pas de projection. Le moment, c'est de profiter, de continuer à travailler ensemble et avancer ensemble. Une qualification qui, forcément, a donné aux supporters des envies de rêver plus grand et de croire à une épopée du FCBJ, lors du huitième de finale joué le 6 février dernier. Surtout quand l'adversaire est le stade de Reims, un mal classé de Ligue 1. Vous aimez le champagne ? J'adore le champagne. C'est du champagne de Reims. Reims. Soit. On profite de ce moment pour voir un peu ce que va faire le club. On a l'espoir qu'ils gagnent ce soir. On a gagné Lyon, donc pourquoi pas Reims ? Au mois de janvier, j'étais coupé en deux puisque je suis supporter de Lyon. Mais là, ce soir, je serai 100% bergalien. Je suis plutôt confiant, oui, parce que je les ai rencontrés quelques jours avant ce match. Ils ont l'air zen, ils ont l'air posés. L'entraîneur est très confiant, donc j'y crois. Très confiant. Sinon, on ne sera pas là. Ils vont passer. On a fait une fois, deux fois. Je pense que la troisième n'est pas loin. C'est un chemin immense de voir Bourgoin passer à chaque fois. Ça efface un peu le rugby. Le foot passe avant tout. J'ai été moins confiante contre les Lyonnais. Je me suis dit qu'on va s'en prendre beaucoup dans la tête. On n'a pas pris beaucoup, on a même gagné. Je pense que face à une plus petite équipe, je pense qu'on peut gagner. Ça fait plaisir d'avoir une équipe nationale 3. On va arriver à une belle performance comme ça. Et on espère qu'ils iront encore plus loin. Parce que ce n'est pas tous les ans qu'on va aller voir aller aussi loin. Voir un club amateur aller aussi loin, c'est bien. Mais surtout quand on est de Bourgogne, ça fait toujours plaisir. Et oui, le parcours historique du FCBJ a créé un engouement sans précédent. Malgré le froid, quelques 300 spectateurs se sont rendus sur la fanzone installée Place Carnot pour supporter leur équipe. Ce n'est pas tous les petits clubs qui sont au sud de France qui soutiennent. Ce soir, je peux peler un peu les fesses en parlant particulièrement. C'est que je les soutiens et que je suis fière quand même que la ville à côté de chez moi soit en tout de France. Je vous souhaite du courage avec ce froid de venir voir à Bourgoin sur la Fan Zone. On a fait le premier match déjà à la Fan Zone. On est là pour les supporter. On était à l'ARE. J'ai mes cousins qui ont joué au CFPJ, donc c'est vrai qu'il y a des résultats, mais là c'est vrai que ça donne du Ausha en fait. C'est la compétition en entier qui est importante parce que du coup il y a des gens de la société normale qui rencontrent des joueurs pro. Donc ouais, ça met le petit peuple avec les grands on va dire. C'est pas mal. C'est la magie de la Coupe de France. On est habitué de voir souvent des équipes de Ligue 1 à la télé. Ça donne un petit peu de visibilité au club amateur, semi-pro. C'est une très bonne chose et ça fait vivre un peu la ville de Bourgogne. Du coup, ça permet aussi au foot de Bourgogne d'être mis en visibilité. C'est trop bien, c'est incroyable ! Ça donne de la visibilité à notre ville et tout. Justement, c'est sympa. C'est quoi les filles ? Tandis que le stade Pierre-Ajon a encore fait le plein, accueillant pas moins de 6419 spectateurs. En finitif de Bourgogne-Jallieu, je suis venue pour les supporter. J'ai fait 1h30 de route. C'est la première fois que je viens de voir un événement tout court au stade de Pierre-Agent. C'est super. Après, l'impression que c'est un peu aussi nouveau pour eux, des tels événements. Mais pour l'instant, ils ont l'air de très bien s'en sortir, donc c'est très bien. Quand j'étais petit, quand le CSBJ jouait en top 14, c'était plein tous les week-ends comme ça. C'est vrai que revoir ça, c'est fantastique. Pour une fois, Cragent est rempli aussi. Ça change du rugby ! Je suis venu à Bourgogne, donc franchement je les suis, je regarde un peu ce qu'ils font, donc ça fait plaisir de les voir au top niveau. Et franchement, nous, nous supporters, on est content de les voir comme ça, de créer des mouvements qui nous font plaisir, donc c'est formidable. Bourgogne-Jalieux, c'est incroyable, franchement j'aime trop cette ville, les supporters, on est là, on est là pour s'ambiancer dans les tribunes, j'ai que l'envie en fait, c'est déjà un gros « Vive Bourgogne-Jalieux » et on est là pour eux. Hélas, cette ferveur n'a pas suffi à porter le club bergealien au tour suivant. La folle aventure en Coupe de France est terminée après une séance de tir au but cruel. Une élimination au goût amer qui n'a en rien entamé la fierté des supporters pour leur petit pousset. Vous êtes déçu ou pas ? Un petit peu, beaucoup. Je n'y attendais pas. Quand on va sur une séance de pénom, tout est possible après. Donc voilà, on réussit. Sur ces tirs au but là, c'est tout. Exceptionnel le parcours. Bah oui, oui. Je mets deux ligues à la suite. C'est vraiment exceptionnel. Donc c'est chouette. Oh, on y a cru. Tout le monde y a cru. Tout le set y a cru. C'est dommage. Mais voilà, le prochain, on sera très proche. Pas trop déçu. Ils ont fait un bon parcours. Bon match. Franchement, on est fiers d'eux. Pareil, là, tout dit. On peut être que fier. C'est un bon match. On retient que la bonne prestation. Et puis voilà, c'est l'essentiel. Ville, nous, on a grandi ici. On en est ici, nous. Ça fait un peu vibrer la ville, quoi. On doit mettre de l'importance sur nos petites villes comme ça, sur nos clubs. C'est un bon club, c'est dommage. Il faut garder un bon effectif, un bon mental et on y croit. On y croit. Je pense que c'était incroyable de voir Rangelieu ce soir, de les voir en haut avec autant de haine et d'aller jusqu'à la victoire. Franchement, c'était incroyable et j'aurais aimé qu'ils gagnent. Malheureusement, c'est fini sur un match perdu du coup. Et je suis comme un dingue parce que franchement, j'aurais aimé les voir plus loin. C'est déjà un exploit aujourd'hui qu'ils arrivent ici. Je leur souhaite que du bonheur et de continuer dans le championnat et de monter en N2 du coup. Voilà, on est là, on est fiers d'être là. C'est assez impressionnant et c'est bien pour la ville qu'une équipe comme ça soit aussi haut dans la compétition. Quand on sait qu'il y a déjà les rugbymen qui sont assez connus, là on se dit que les footers, ils commencent à monter aussi. C'est impressionnant quand même pour la ville et pour le nom du club. C'était un beau match, on y a cru. Pourquoi ils ont fait un beau parcours ? et franchement ils ne doivent pas être déçus parce que pour se faire éliminer jusqu'au tir au but et aller jusque là, franchement bravo à vous Bourgoin. Allez Bourgoin ! L'année 3 déjà ils ont fait un joli parcours, un très beau parcours avec la Coupe de France. Bon ben se faire sortir là, on est en 8ème quand même, historique quand même pour la ville de Bourgoin. C'est tout bénef pour le club de Bourgoin. C'est une ville de 35 000 habitants, c'est 35 000 supporters derrière eux et l'année prochaine ils feront beaucoup mieux que ça. Également fier de cette campagne de Coupe de France, Gemal Colvert n'oublie pas que cette belle parenthèse a permis une petite rentrée d'argent pour maintenir le développement de son club, qui aspire à une montée en N2 très rapidement. Ça nous a aidé dans le sens qu'on a perdu beaucoup de partenaires dû à la crise du bâtiment. Ça nous a aidé aussi à préserver certains emplois qui sont essentiels pour nous et d'autres qui vont venir pour d'autres projets. Ça nous a reboosté, il faut dire ce qu'il y a. Moi, c'était deux mois très intenses pour moi, à savoir que je suis président bénévole, mais je travaille à côté, donc c'est mon temps de travail que je mets dessus. Pendant deux mois, je n'ai quasiment pas mis les pieds au boulot pour pouvoir organiser tout ça. L'engouement, on l'a surtout sorti pendant les matchs de Coupe de France. On voit le potentiel qu'on peut avoir ici à Bourg-Main-Jalut. À nous de hausser le niveau. Et hausser le niveau, ça veut dire passer par ces matchs de championnat et monter. On est 5-6 prétendants. Il y a une seule équipe qui monte. Donc ça va être très serré. Et on espère que ce sera nous. ça serait dans la tête de ce championnat. On continue à structurer, justement, pour le moment au mieux, être prêts à monter d'un niveau, encore d'un niveau. Il y a certains joueurs, je ne pense pas qu'on va pouvoir les garder, parce qu'ils vont aller dans le monde professionnel, et c'est tout ce qu'on leur souhaite, on va les accompagner. L'idée, c'est surtout de pouvoir les remplacer, ce qui va être très difficile. On a un gros réseau et on... On travaille déjà dessus. Cet épisode est désormais terminé. Retrouvez notre émission Le Micro Local sur toutes les plateformes d'écoute et sur notre chaîne YouTube Ville de Bourgoin-Jailleux.

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