- Speaker #0
Une émission culte qui traverse le temps, diffusée la première fois en 1962, Interville a fait son grand retour cet été après une longue absence, avec 4 émissions diffusées en direct sur France 2. Une formule repensée pour lui offrir une seconde jeunesse comme l'explique Alice Brajeux, productrice de l'émission.
- Speaker #1
Ça avait été revendu en 2019, et puis le Covid est passé par là, puis les élections, puis les JO. Donc ça fait plusieurs années qu'on était décalés, repoussés. Donc nous voilà à l'antenne en 2025. Enfin, le gros défi, c'était effectivement de remettre au goût du jour Interville sans trahir les fondamentaux du format et du programme qui sont hyper importants. Et en même temps, il y a plein de choses qui se sont passées à la télé depuis. Dans les jeux, Fort Boyard a beaucoup évolué. Il y a eu du Ninja Warrior, du Wipeout sur M6. Donc voilà, l'idée c'était de s'inspirer de tout ce qui se fait et ce qui nous faisait rire, parce que c'était ça aussi le challenge, c'était de trouver des jeux qui fonctionnent, où il y a un vrai sens du débassement, où les équipes ont besoin de tout donner. Et en même temps qu'on rigole, parce qu'Interville c'est ça, c'est tout faire pour gagner sans jamais se prendre au sérieux. Tous les impondérables d'Interville étaient là, donc plan incliné, piscine, tournette et ce fameux chameulier. Après on a redéfini des univers, des règles du jeu évidemment, mais voilà, on a essayé de travailler chaque jeu comme un... Un mini-jeu, enfin une mini-émission avec un petit générique, un titre, un décor, des costumes, des déguisements. Je vous ai dit qu'il y avait un tour de troc où on peut fourguer 17% de ses artichauts. Si on rachète la banque au double des points de son voisin, on a la moitié de ses artichauts. Vous le faites exprès ou quoi ? C'est ça quand on fait Rétournelle.
- Speaker #2
Déjà c'est Rétournelle et pas Ritournelle.
- Speaker #1
Et vous n'avez pas le droit de le faire tant qu'il y a encore des artichauts dans la banque. Ou alors vous faites une artichette, ça fait trois fois que je le dis ! La vraie difficulté, c'est de se rendre compte et d'être sûr que ça va fonctionner sans avoir tout testé en vrai. On avait fait des tests dans un plateau de télé à côté de là où on tourne nos émissions d'habitude. On avait monté une partie des structures, la tournette, le plan incliné, etc. pour se rendre compte des enjeux. Mais voilà, donc ça prend effectivement du temps. C'est plusieurs mois de développement parce qu'il faut affiner tous les détails, réfléchir au nombre de candidats, aux enjeux, comment les candidats vont penser aussi et appréhender le jeu, anticiper toutes les règles de triche, les interdits, comment on valide le point. Donc voilà, c'est des heures de travail et c'est aussi très important, c'est un travail très collectif. Personne ne peut dire ça c'est mon jeu, c'est impossible parce qu'en fait à partir du moment où il y a une idée qui sort, tout le monde dit ah ouais mais si on rajoutait ça, ah bah oui mais ça tu peux pas, ah ouais mais du coup si on faisait ça, ah ouais mais tel univers c'est ça.
- Speaker #0
Habitué aux missions périlleuses, Bourgoin Jailleux n'a pas hésité à envoyer son équipe pour défendre ses couleurs face à l'une des villes hautes, Gap
- Speaker #1
Ce qu'on cherche, nous, c'est vraiment des candidats de jeu qui vont tout donner, qui vont tout faire pour faire gagner leur ville. Ce qu'on voit déjà depuis quelques heures ici, c'est que tout le monde est là pour gagner, tout le monde est hyper content d'être là et donne tout. Donc ça, c'est déjà un premier pari de gagner pour nous et toute l'équipe. On essaie, nous, de faire en sorte que tous les tournages se passent dans les meilleures conditions. de garantir leur sécurité, leur bien-être dans les épreuves. On a mis des équipes conséquentes pour s'occuper d'eux, les chouchouter, les accompagner, les guider au mieux.
- Speaker #0
Nos 21 candidats encadrés par Pascal Papé, directeur sportif et ancien joueur du CSBJ rugby, Christophe Fauret, président de l'académie de combat à Chigarou et Renaud Revol, entraîneur du CSBJ athlétisme, n'ont pas fait mentir à l'ISBRAJEU. Tous avaient à cœur de placer Bourgogne-Jailleu au centre de l'arène.
- Speaker #3
Le challenge sportif fun aussi parce que c'est pas que des épreuves sportives et je dirais que je suis née à Bourgogne-Jalieu donc c'est aussi pour représenter la ville de Bourgogne et la mettre à l'honneur. Aucun stress on a juste hâte on a vu un petit peu les épreuves franchement qui vont je pense on va passer un super moment, on va bien rigoler il y a une super cohésion. On s'attend à avoir des trucs plutôt rigolos et tout mais que ça va être très très physique malgré tout mais on va tout donner on est là pour ça.
- Speaker #1
J'adore les trucs en équipe, J'adore les trucs drôles. Je suis à Bourgogne depuis déjà longtemps et donc c'est trop chouette de pouvoir représenter Bourgogne. C'est le partage, on donne tout, on se soutient, ça renforce des liens. C'est vraiment des moments super chouettes.
- Speaker #2
On m'a dit de venir faire les sélections parce qu'au début, je ne me croyais pas trop qu'à mon âge, on pouvait participer à 49 ans. Je l'ai appris il y a quelques mois et en tout cas, j'ai dit tout de suite OK. Et voilà, très content d'être là. En plus, il y a plein de petits jeunes, plein de deux qui viennent de sports différents. Il y a une super ambiance. C'est l'opportunité de représenter ma ville, Bourgouin, et même plus largement le Nord-Isère. On a vraiment la chance d'avoir un super groupe avec une super ambiance. Tout le monde s'entend super bien, on a tous des âges différents et pourtant on rigole tous entre nous. Et on a vraiment un très bon groupe. pour aller loin. Les jeux ne sont pas difficiles en soi. Quand ils expliquent comme ça, ce qui est dur avec Interville, ça va être tout ce savon, cette eau, toutes ces petites règles un peu à gauche, à droite. T'es un peu rocambolesque où il va y avoir beaucoup de chutes et beaucoup de fourrir.
- Speaker #0
Mais aussi de profiter de cette chance unique de participer à Interville, une émission qui a bercé leur enfance.
- Speaker #4
C'est une émission que je suivais quand j'étais plus petit. Ça a animé mes soirées d'été. Et j'ai aussi envie de représenter la ville de Bourg-Rouen-Jallieu. Donc c'est l'occasion de faire coup double.
- Speaker #2
Depuis tout gamin, j'ai regardé ce jeu qui me faisait rêver. Quand il y avait Lyon-Zitron-Guilluc, c'était atypique. C'était tellement incroyable cette ambiance. Et là, pouvoir participer, je me dis qu'on n'a qu'une vie. Et là, c'est une opportunité incroyable qu'on nous offre.
- Speaker #1
J'étais petite, mais j'ai souvenir de la vachette d'Interville. Je connaissais mes parents et c'est vraiment ma maman qui m'a poussée aussi à le faire.
- Speaker #3
Moi, c'est toute mon enfance. Interville, c'était le rendez-vous hebdomadaire, un plateau télé devant et on rêvait d'y être. Voilà, donc c'est vraiment pour le souvenir et pour le fun que ça dégage. Toute la prépa, déjà, on a fait une vraie cohésion d'équipe. On était soudés alors qu'on ne se connaissait vraiment pas tous. Et puis, on a des coachs qui sont ultra bienveillants et qui nous motivent. Et là, aujourd'hui, c'est encore plus fun que les autres jours. Il y a vraiment un truc fun qui se dégage de tout ça. On s'entend tous super bien. On est tous dans le même état d'esprit, c'est cool.
- Speaker #0
J'ai toujours regardé ça quand j'étais petit. Et je me suis dit,
- Speaker #2
quand j'ai vu que la ville annonçait qu'ils cherchaient des participants, il faut y aller, c'est le moment.
- Speaker #1
J'étais très petite, mais je m'en souviens bien. Ça donnait tellement envie que là, ça y est, on y est. J'y vais vraiment dans l'optique de m'amuser. Donc, pas de stress et je pense qu'on va s'éclater. C'est hyper fun, que ça revienne sur les écrans.
- Speaker #5
Je regardais ça quand j'étais petite et je trouvais ça hyper délire. Je voulais vraiment faire partie de cette aventure.
- Speaker #0
Cette vague de nostalgie a également gagné les 400 spectateurs bergaliens venus à Gap par leurs propres moyens ou à bord des cars mis à disposition gratuitement par la collectivité pour mettre le feu sur le plateau et motiver comme il se doit leurs candidats.
- Speaker #1
C'est une émission qu'on regardait tout le temps quand on était petite, genre souvenir de vacances et du coup là, quand on a su Bourgoin passer, on s'est dit « go, il faut y aller » . Depuis toute petite, avec Léon Citron et Guy Lux, chaque année. Et c'est moi le dernier. C'est évident, c'est évident que Bourgoin va gagner. On a trouvé l'opportunité assez sympa à l'initiative du maire, qui a mis tout en place, le car gratuit, l'entrée et tout. Je trouve que c'est bien ce qu'il a fait. Pour pouvoir profiter de l'émission en vrai, du coup, et pas à travers un écran. C'est vrai que je regardais beaucoup quand j'étais plus jeune. Hâte de vivre ça en vrai. On a confiance, on a vu tous les profils des candidats et on va gagner. On y croit. Parce que moi petite, je regardais beaucoup Interville avec ma sœur et là du coup il y a les enfants qui sont là. Du coup, pourquoi pas faire la sortie avec les enfants et leur faire découvrir en direct ?
- Speaker #2
Étonnant non ?
- Speaker #1
Je pense qu'on n'est pas les premiers producteurs à avoir eu envie de remettre Interville à l'antenne. C'est un des programmes qui a le plus marqué l'histoire et quand tu fais tous les sondages des programmes qui manquent le plus aux téléspectateurs, c'est... Interville est systématiquement dans le top 3. On le voit là, même aujourd'hui pendant les diffusions, tout le monde a un avis sur Interville en fait. Et toutes les générations, c'est ça qui est assez dingue. Que ce soit des grands-parents, des petits-enfants, des jeunes adultes, tout le monde a un truc, un souvenir avec Interville. Donc on ne voulait pas trahir ça et décevoir ses attentes. Quelques heures avant le direct, quand le public a commencé à rentrer, les gradins à se remplir, on a tous su... On était tous assez émus de voir l'ampleur de la joie collective. le fait qu'il y ait des familles entières qui étaient là avec toutes les générations qui étaient dans les gradins. Et on a vraiment ressenti, les gens avaient envie d'être là, de faire la fête et de profiter de ce moment.
- Speaker #0
Côté animation, l'équipe berge-alienne a retrouvé une vieille connaissance. Bruno Guillon, un cladeuil amusant puisque l'animateur avait déclaré l'an dernier à la radio, non sans une pointe d'humour, que Bourgogne-Gailleu était la ville la plus moche de France.
- Speaker #1
Oh non !
- Speaker #6
Oh non, pas ça !
- Speaker #1
Pas aujourd'hui,
- Speaker #6
pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait ! Moi, ça me fait rire, mais c'est que c'est parti d'une boutade. J'espère que d'ailleurs tous les bergaliens et les bergaliennes ont bien compris le second degré de ce truc. C'est vraiment parti d'un moment de radio nul, où on déconnait, et j'ai cité la ville, mais depuis, le maire de la ville a eu cette réaction géniale de venir faire de la radio avec nous. Et j'ai déjeuné avec lui il n'y a pas très longtemps, quand on a fait justement le lancement d'Interville, et tout ça s'est fait avec. évidemment beaucoup de bienveillance et surtout beaucoup d'humour. Comment est-ce qu'on peut refuser d'animer Interville ? Émission culte de la télé, émission totem qu'on a tous connue générationnellement à des périodes différentes de nos vies et donc voilà, c'est un cadeau et c'est en direct j'adore faire de la radio en direct, la télé c'est plus rare parce qu'on a rarement la possibilité d'eux donc non non, tout était réuni pour que je dise oui bien sûr. Je suis pas dans la position des supporters, je suis censé être un peu impartial en tant qu'animateur mais comme mon impartialité s'achète et que je suis quelqu'un d'extrêmement corruptible, oui évidemment évidemment, je serai pour Bourgogne-Jallieu. Je vous dis que je dirais exactement la même chose si je suis interrogé par un journaliste de Gap, évidemment, parce que je n'ai pas de face.
- Speaker #0
L'ex-Miss France Camissaire, quant à elle, a été aux côtés de nos candidats bergaliens, les coachant au mieux pour les mener jusqu'à la victoire.
- Speaker #5
Je connaissais déjà grâce au club de rugby, donc je suis trop contente de faire partie. J'en avais aussi beaucoup entendu parler à cause de Bruno Guillon, d'ailleurs, cette saleté. Donc je suis trop contente de les soutenir et d'être à leur côté. Mon rôle, c'est vraiment de coacher les équipes, de leur donner les meilleures stratégies. Tous les après-midi, on répète, on sait, on connaît les épreuves par cœur, on connaît toutes les règles. Donc le but, c'est vraiment de les préparer au mieux et surtout... de les présenter aux gens, de les présenter au public, de les faire parler, en apprendre un petit peu plus sur eux, sur leur stratégie, leur état d'esprit. Bien sûr, il y aura de la mauvaise foi, enfin, de l'objectivité, j'ai envie de vous dire. Le but, c'est de déceler toutes les failles dans l'équipe adverse et surtout d'être le plus juste possible et qu'il n'y ait pas de triche. J'adore cette émission, je la regarde depuis que je suis toute petite. Donc, c'était quand on m'a proposé, j'étais... tellement honorée qu'il n'a pas été une seule seconde question que je dise non. Je savais que si ça revenait à la télé et que j'avais l'opportunité d'en faire partie, je voulais en faire partie.
- Speaker #6
Voici le mur des champions,
- Speaker #1
voici la finale ! Bravo à l'équipe de Bourgoin qui n'a pas démérité, super match en tout cas, et bravo à Gab que l'on retrouvera en finale !
- Speaker #0
Malheureusement, cela n'aura pas suffi, malgré une belle remontée au score, Bourgoin-Jaillot n'est pas venu à bout du mur des champions, laissant sa place Merci. en finale à Gap qui remportera le prestigieux trophée. Mais au-delà de la déception, ce que retiendront les candidats, ce sont les souvenirs d'une aventure humaine hors du commun, une expérience gravée dans les mémoires.
- Speaker #4
Ouais, déçu, franchement déçu, déçu pour tout, pour Bourgoin, pour l'équipe. Donc, ouais, franchement dégoûté. Ce qui m'a manqué, un peu de fatigue du voyage, de la globalité, et l'épuisement aussi sur les épreuves, parce que mine de rien... Mine de rien, oh ! On s'épuise sur le reste des épreuves et ouais j'ai explosé plusieurs balles. Quand même une belle expérience ! Mais bon dégoûté, je le prends un peu pour moi donc... Un peu les boules.
- Speaker #3
C'était génial écoute, c'était vraiment incroyable, c'est à vivre. Vraiment merci Bourgois. Super expérience, on a été une super équipe, on n'a rien à regretter, on a tout donné. Et c'est l'essentiel tu vois, je pense qu'on n'a pas de regrets à avoir. Du coup il a fait ce qu'il pouvait, il a tout donné et moi j'aurais pas été capable de le faire donc on est très fiers de lui.
- Speaker #2
Ah c'était une soirée inoubliable ! On va tous l'avoir dans nos mémoires et on a kippé,
- Speaker #4
c'est l'essentiel.
- Speaker #1
C'était une soirée vraiment incroyable, hyper intense. Je pense que tout le monde s'est vraiment donné à fond. Aucun regret à avoir. Je suis vraiment fière de toute l'équipe. Franchement, une super soirée. Intense. On a tout donné, tout, tout, tout, tout. Et je suis hyper fière de l'équipe. Vraiment, bravo à tous. J'ai commencé dans l'eau, j'ai continué dans l'eau. Donc là, je suis un peu trempée, frigorifiée. Mais franchement, heureuse et des super souvenirs. Vraiment génial. « Les vaches nous l'aimeraient, il faut les voir de loin. Elles broutent plein de l'herbe,
- Speaker #0
et puis des fois,
- Speaker #1
de soin. »
- Speaker #0
Sans vachette, mais avec la nouvelle mascotte Topa, cette saison d'intervilles a réuni en moyenne 2,7 millions de téléspectateurs chaque semaine, séduisant tout particulièrement les jeunes. De quoi donner à France 2 l'envie de rempiler pour une nouvelle édition. L'émission présentée par Nagui, Bruno Guillon et leur bande reviendra donc en 2026. Bourgoin Jailleux aura peut-être l'occasion de prendre sa revanche, et pourquoi pas à domicile. Cet épisode est désormais terminé. Retrouvez notre émission Le Micro Local sur toutes les plateformes d'écoute et sur notre chaîne YouTube Ville de Bourgoin Jailleux.
