Eh oui, si vous faites des insomnies, c’est peut-être parce que vous êtes perfectionniste, et que vous vous mettez la pression pour faire votre quota d’heures de sommeil. Accepter de dormir moins bien vous fera alors dormir… mieux.

C’est en tout cas la conclusion de chercheurs australiens qui ont analysé la personnalité d’une soixantaine de volontaires grâce à des questionnaires psychologiques, et également la qualité de leur sommeil via un capteur porté au poignet, mesurant les mouvements du dormeur.

Ils ont constaté qu’un tempérament perfectionniste était associé à un sommeil moins réparateur, accompagné de difficultés à s’endormir. En somme, les personnes qui se préoccupent de tout faire bien semblent plus inquiètes, et passent donc une plus grande partie de la nuit réveillées, à se tourner et se retourner sous la couverture !

Et d’ailleurs, cette tendance au perfectionnisme est particulièrement néfaste concernant le quota d’heures de sommeil nécessaire.

Du coup, ce matin, on assouplit les messages de sensibilisation à la qualité du sommeil. Dire aux gens qu’il faut dormir entre sept et neuf heures, c’est peut-être justifié sur le fond, mais du point de vue d’un perfectionniste très sensible aux prescriptions sociales, ça a plus de chance de l’angoisser et donc de l’empêcher de dormir.

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