Aujourd'hui elle peut être reconnue comme une nécessité biologique, puisqu’elle a la capacité de générer de la dopamine dans le cerveau. Exactement au même titre que la nourriture ou le sexe, les deux piliers de notre survie. Elle est aussi en mesure de changer et de moduler notre cerveau au fil des écoutes.

Les recherches ont déjà démontré que la musique pouvait soulager les personnes souffrantes, contribuer à la gestion du stress et plus globalement à la régulation émotionnelle. Autre aspect essentiel, la récupération de la mémoire autobiographique. En clair, quand on écoute un titre en particulier on fait ré-émerger des souvenirs très personnels d'expériences passées, une madeleine de Proust auditive capable de nous transporter 15 ans auparavant. On dispose tous d'une personnalité musicale constituée d'une playlist bien particulière celle d'hier d’aujourd’hui et de demain et qui raconte au monde qui l'on est.

Récemment, des neuroscientifiques de l’université de Barcelone se sont intéressés à la musique électronique. Elle aurait le pouvoir d'altérer notre état de conscience. Quand on écoute un son répétitif et sans parole, comme la techno, la house ou encore l'electronic dance music, nos ondes cérébrales se synchronisent au rythme de la musique et déclenchent des effets apaisants ou excitants. Ca se produit à deux moments précis lors du drop, le moment le plus intense de la chanson et avant le drop dans la phase d'anticipation qui nous permet de secréter un maximum d'endorphines

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