Edouard Bergeon, le réalisateur est fils d'agriculteur et ancien journaliste. Son premier long métrage « Au Nom de la Terre » revenait d'ailleurs sur l'histoire poignante de son père, sa descentes aux enfers du surendettement et finalement son suicide.

Avec la Promesse Verte, il s'attaque aux ravages liés au commerce de l'huile de palme en Indonésie.

Pour ce thriller écologique, il a fait confiance à Alexandra Lamy et Félix Moati . Lui est étudiant en anthropologie et se rend sur l'ile de Bornéo pour boucler sa thèse sur la déforestation et les exploitations d'huile de palme. Un marché qui dévore la forêt primaire et exproprie des peuples autochtones de chez eux.

Curieux et donc dérangeant, il finit enfermé en prison et condamné à mort pour possession de cocaïne. Sa mère, Carole, remue ciel et terre pour le faire libérer. C'est alors qu'elle s'aperçoit qu'il existe des liens étroits entre les exploitants d'huile de palme, les lobbies des industriels de l'agroalimentaire et les gouvernements français et indonésien.

La promesse verte a beau zoomer sur l'huile de palme, son propos est plus vaste puisqu'Edouard Bergeon veut ouvrir les yeux des consommateurs face à l'importation du bout du monde de produits qui ont un coût social et environnemental exorbitant.

A découvrir actuellement dans les salles obscures.

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