Son président Shuntaro Furukawa l’a lui-même évoqué hier sur X mais la firme japonaise reste très évasive sur la console qui succédera à la fameuse Switch, âgée de plus de sept ans.  Et visiblement il va falloir être très patient pour avoir des détails. Le patron de Nintendo a simplement indiqué hier qu’une annonce sera faite d’ici à la fin mars 2025 et, douchant les espoirs des aficionados, précisé qu’une communication sur les prochains jeux en juin, ne ferait “aucune mention” de la nouvelle console tant attendue. 

Le bal des rumeurs avait laissé place à la déception des investisseurs mi-février lorsque plusieurs médias avaient affirmé que le lancement, espéré cette année, pourrait être reporté à 2025. Le titre Nintendo, en pleine envolée face aux attentes d’une Switch 2, avait alors chuté de 13%. 

Pour 2024-2025, le groupe ne prévoit, par ailleurs, qu’un bénéfice net de 300 milliards de yens - 1,8 milliard d’euros - ce qui serait une chute de près de 40% sur un an. Il s’attend aussi à un recul de 20% de son chiffre d’affaires sur cette période.

La Switch reste la 3e console la mieux vendue de l’histoire du jeu vidéo. 

Oui, derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Sortie en mars 2017, la Switch s’est désormais écoulée à plus de 141 millions d’unités. Nintendo a vendu sur l’exercice passé 15,7 millions d’exemplaires, conformément à son objectif, et prévoit d’en écouler 13,5 millions supplémentaires en 2024-2025. Les ventes avaient atteint leur apogée en 2020 pendant la pandémie de Covid. Son succès repose notamment sur le côté hybride qui permet d’utiliser la machine de manière portable ou de la brancher sur une télévision. 

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