Description
D’après George Gerbner, une forte consommation de télévision (au-delà de deux heures par jour) engendre ce syndrome avec cette profusion d’actualités, de reportages, d’enquêtes sur les serial killers.
Concrètement : le fait de visionner autant de violence nous incite à voir le monde plus dangereux qu’il ne l’est en réalité, selon Gerbner.
Selon ce psychologue américain, le téléspectateur fonde sa croyance sur ce qu’il voit à l’écran. Ainsi, plus on regarde la télévision, plus on a une perception déformée de la réalité ! La conséquence la plus directe est le sentiment de peur, d’insécurité et de défiance.
Mais il y a aussi un effet « boomerang ».
Oui, en fait, à force de voir autant de violence, on finit par être désensibilisé. La violence se normalise quelque part. Dans ce cas, les bagarres, agressions et autres scènes de violence ne choquent pas, ou pas autant qu’elles le devraient.
Pour faire simple, selon lui, la télé – mais aujourd’hui on pourrait englober les réseaux sociaux, qui n’existaient pas à son époque – formate notre perception du monde et véhicule des valeurs et des normes à notre insu.
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