Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast. Je suis Pascal Coudert, psychanalyste et psychologue clinicien. Depuis plus de 35 ans, j'accompagne des personnes qui ont vécu des relations toxiques avec des pervers narcissiques. Aujourd'hui, nous allons aborder une question que j'entends quotidiennement dans mon cabinet. Une question qui revient sans cesse, formulée de différentes façons, mais qui expriment toujours la même inquiétude profonde. Pourquoi est-ce que je tombe toujours sur des pervers narcissiques ? Est-ce que je les attire ? Y a-t-il quelque chose en moi qui les fait venir ? Si vous vous posez cette question en ce moment même, je veux d'abord vous dire une chose essentielle. Non, vous n'êtes pas responsable de leur comportement. Jamais. Je le répète, vous n'êtes pas responsable de leur violence, de leur manipulation, de leur perversion. Jamais. Cependant, et c'est ce que nous allons explorer ensemble pendant les 25 prochaines minutes, il existe des raisons qui expliquent pourquoi certaines personnes se retrouvent à répétition dans ce type de relation. Il ne s'agit pas de vous culpabiliser. Il s'agit de vous éclairer sur des mécanismes psychologiques profonds dont vous n'aviez peut-être pas conscience. Comprendre ces mécanismes, c'est la première étape pour briser le cycle. Car oui, Il y a des raisons. Et surtout, il existe des solutions pour que cela n'arrive plus. Nous allons donc explorer ensemble 9 points fondamentaux, 9 raisons psychologiques qui peuvent expliquer cette attirance apparente. Installez-vous confortablement. Prenez le temps d'écouter et peut-être vous allez vous reconnaître dans certains de ces points. Commençons par le premier. Premier point. La faille narcissique, votre blessure d'enfance. Nous portons tous en nous ce que la psychanalyse appelle une faille narcissique. Il s'agit d'une blessure psychique originelle, souvent liée à l'enfance, qui affecte la construction de notre estime de soi. Cette faille peut avoir de nombreuses origines. Elle peut provenir d'un manque de reconnaissance parentale. Vous n'avez jamais entendu vos parents vous dire qu'ils étaient fiers de vous. Vous avez grandi avec le sentiment de ne jamais être assez bien, de devoir constamment mériter leur amour. Cette faille peut aussi venir de parents émotionnellement absents ou froids. Ils étaient peut-être physiquement présents, mais émotionnellement inaccessibles. Vous ne pouviez pas compter sur eux pour un réconfort affectif. Ou encore, elle peut résulter d'exigences irréalistes. On attendait de vous la perfection. Rien n'était jamais assez bon. Les comparaisons constantes avec vos frères et sœurs, ou avec d'autres enfants, ont creusé cette blessure. Parfois, c'est d'avoir grandi avec un parent lui-même narcissique qui crée cette faille profonde. Maintenant, voici ce qui est troublant. Le pervers narcissique possède une capacité presque surnaturelle à repérer cette faille. Comme un prédateur qui détecte instinctivement la blessure chez sa proie, il perçoit chez vous ce manque, ce besoin de validation. Et c'est précisément de cela qu'il va se servir pour créer l'emprise. Au début de la relation, il comble provisoirement cette faille. Il vous donne enfin cette reconnaissance que vous avez toujours cherchée. Vous vous sentez vu, comprise, valorisé. Pour la première fois peut-être de votre vie, Quelqu'un vous fait sentir que vous êtes extraordinaire. C'est grisant, c'est puissant, mais c'est un piège. Je me souviens de Sophie, 38 ans, qui m'a dit un jour « Mes parents ne m'ont jamais dit qu'ils étaient fiers de moi. » J'ai toujours eu l'impression de ne pas être assez bien. Quand Julien m'a rencontré, il m'a dit que j'étais extraordinaire, intelligente, belle. Pour la première fois, je me sentais enfin reconnu. Je réalise maintenant qu'il avait identifié ce manque en quelques jours seulement. Passons maintenant au deuxième point. Deuxième point. L'empathie excessive. Votre plus grande qualité devient votre vulnérabilité. Si vous écoutez ce podcast, il y a de fortes chances que vous soyez une personne dotée d'une grande empathie. Vous ressentez les émotions des autres. Vous avez besoin de comprendre, d'aider, de réparer. Cette qualité magnifique fait de vous un être humain précieux. Malheureusement, c'est aussi cette empathie qui vous rend vulnérable face au pervers narcissique. Le manipulateur pervers utilise votre empathie contre vous. Il se victimise pour susciter votre compassion. Il vous raconte son enfance difficile, vraie ou inventée. Il pleure sur ses ex qui l'ont fait souffrir. Il présente chaque échec de sa vie comme une injustice subie. Et surtout, il vous fait croire que vous êtes la seule personne capable de le sauver. Votre empathie vous pousse alors à justifier ses comportements. Vous vous dites « il a souffert, c'est pour ça qu'il est comme ça, je dois l'aider, il a juste besoin d'être aimé » . Vous entrez dans le rôle du sauveur. Et c'est là que commence l'engrenage. Il faut comprendre la différence entre empathie saine et empathie pathologique. L'empathie saine respecte vos propres limites. Elle vous permet de comprendre l'autre sans vous perdre vous-même. L'empathie devient pathologique quand vous vous oubliez complètement pour l'autre, quand vous acceptez l'inacceptable au nom de la compréhension. C'est cette empathie excessive qui permet au pervers narcissique de s'installer durablement dans votre vie. Troisième point, le schéma répétitif. Vous rejouez votre histoire familiale. Si vous attirez toujours le même type de personnes toxiques, ce n'est pas un hasard. Ce n'est pas de la malchance, c'est ce que Freud appelait la compulsion de répétition. Nous reproduisons inconsciemment les dynamiques relationnelles de notre enfance dans l'espoir inconscient de les réparer. Vous avez peut-être grandi avec un parent pervers narcissique. Enfant, vous avez appris à gérer la manipulation, les doubles discours, les inversions victimaires. Cette compétence que vous avez développée pour survivre devient paradoxalement ce qui vous rend capable de tolérer ces comportements chez un partenaire adulte. Ou alors, vous avez grandi avec un parent absent, émotionnellement. Vous avez passé votre enfance à essayer d'obtenir son attention, sa reconnaissance adulte. Vous êtes attiré par des personnes qui reproduisent ce même schéma. Vous devez mériter leur amour. Vous devez prouver votre valeur. Peut-être avez-vous grandi avec un parent alcoolique. ou instable. Vous avez développé une hyper-vigilance, une capacité à gérer les situations imprévisibles. Le chaos relationnel avec un pervers narcissique vous semble presque normal, ou du moins familier. Ou encore, vous avez eu un parent dépressif ou malade. On vous a appris à vous occuper de l'autre avant vous-même, à mettre vos besoins de côté. Le pervers narcissique réactive ce rôle que vous connaissez si bien. Notre psychisme cherche inconsciemment à résoudre les blessures anciennes. Sans en avoir conscience, vous pensez « cette fois, je vais réussir à le faire m'aimer, cette fois, je vais être assez bien » . Mais avec un pervers narcissique, c'est impossible. La blessure ne peut que s'approfondir. Quatrième point, la culpabilité excessive. Vous assumez ce qui n'est pas votre responsabilité. Si vous vous posez la question « Pourquoi je les attire ? » , c'est déjà révélateur. Vous vous sentez responsable de la situation. Cette tendance à vous sentir coupable de tout est précisément ce qui intéresse le pervers narcissique. Cette culpabilité excessive provient souvent d'une enfance où on vous rendait responsable des problèmes familiaux. On vous disait que vous étiez difficile, compliqué. Vous deviez faire attention à ne pas contrarier un parent. On vous accusait d'être égoïste quand vous exprimiez vos besoins. Ou alors vous étiez l'aîné avec trop de responsabilités sur les épaules. Le manipulateur pervers sait parfaitement utiliser votre propension à vous sentir coupable. Il inverse constamment les responsabilités. « C'est toi qui m'as poussé à bout » , vous dit-il. Il vous reproche vos réactions à sa violence. « Regarde comme tu es agressive » . Il vous fait porter le poids de ses échecs. Si tu m'avais soutenu, j'aurais réussi. Il transforme chacune de vos remarques légitimes en attaque. Et vous, habitué depuis l'enfance à endosser ce qui n'est pas votre responsabilité, vous acceptez, vous vous excusez, vous essayez de faire mieux, mais rien n'est jamais assez. Cinquième point, le besoin de réparer. Vous voulez sauver l'autre. Beaucoup de personnes qui attirent les pervers narcissiques ont développé ce qu'on appelle le syndrome du sauveur. Vous avez une profonde conviction, souvent inconsciente, que vous pouvez sauver l'autre, le réparer, le changer. Ce besoin provient souvent d'avoir été l'enfant parentifié, c'est-à-dire l'enfant qui s'occupait d'un parent en difficulté. Vous avez grandi trop vite, vous avez dû assumer un rôle qui n'était pas le vôtre. Ou alors, vous avez grandi avec un parent que vous ne pouviez pas sauver. Un parent dépressif, alcoolique, malade. Vous avez essayé encore et encore sans succès. Ce besoin frustré de sauver se réactive à l'âge adulte. Vous avez aussi peut-être développé la profonde croyance que votre valeur dépend de votre utilité aux autres. Vous ne vous sentez légitime d'exister que si vous êtes utile, que si vous aidez. Mais voici la vérité difficile à entendre. Le pervers narcissique ne veut pas être sauvé. Sa structure psychique perverse est profondément ancrée. Il ne cherche pas à changer. Il cherche à dominer. Votre volonté de le comprendre et de l'aider ne fait qu'alimenter son emprise. Plus vous essayez de le sauver, plus il vous enfonce. Je pense à Monique, 42 ans, qui m'a confié. Il me disait qu'il avait été tellement blessé par ses ex que je pouvais être celle qui allait enfin lui prouver qu'on pouvait l'aimer vraiment. J'ai passé trois ans à essayer de le rassurer, de lui montrer mon amour. Plus je donnais, plus il en demandait. J'ai fini épuisé, vidé. Il est parti en me disant que je n'avais jamais vraiment aimé. Sixième point, la tolérance à la maltraitance. Vos seuils d'alerte sont désactivés. Si vous avez vécu dans un environnement toxique durant l'enfance, vous avez appris à tolérer des comportements inacceptables. Vos seuils d'alerte, vos alarmes internes, qui devraient sonner face à la manipulation, ne fonctionnent pas correctement. Sans même vous en rendre compte, vous normalisez des choses graves. Les insultes, suivi d'excuses, les silences punitifs, les crises de colère passagère, le contrôle sous prétexte qu'il vous aime, la jalousie présentée comme preuve d'amour, les critiques soi-disant pour votre bien, l'isolement justifié par le fait qu'on est mieux tous les deux. Pour quelqu'un qui a grandi dans un environnement sain, ces comportements déclenchent immédiatement une rupture. C'est intolérable. Pour vous, Ils sont gérables, compréhensibles, normaux par moment. Le travail thérapeutique consiste notamment à réactiver ces alarmes, à réapprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas dans une relation. Non, ce n'est pas normal qu'on vous insulte. Non, ce n'est pas de l'amour quand on vous contrôle. Non, vous n'êtes pas trop sensible. Nous arrivons maintenant à mi-parcours. Prenons une pause de quelques secondes. Respirez. Si certains de ces points résonnent fortement en vous, c'est normal. C'est douloureux, mais c'est le début de la compréhension. Continuons avec le septième point. Septième point. La quête d'approbation. Vous cherchez une validation externe. Si votre valeur personnelle dépend principalement du regard que les autres portent sur vous, vous êtes une cible de choix pour le pervers narcissique. car il va précisément jouer avec cette validation. Il va vous la donner pendant la phase de séduction, puis vous la retirer pendant la phase de dévalorisation. Cela crée une dépendance terrible. Cette quête se manifeste de plusieurs façons. Vous avez besoin de compliments pour vous sentir bien. Le silence ou l'indifférence de l'autre vous angoissent profondément. Vous modifiez vos comportements en fonction de ces réactions. Vous doutez de vos choix si l'autre désapprouve. Vous vous sentez vide, sans reconnaissance externe. Le pervers narcissique est un expert de ce qu'on appelle le renforcement intermittent. Il vous donne parfois ce que vous cherchez. Un compliment, une marque d'affection, une reconnaissance. Mais de façon totalement imprévisible. C'est exactement le mécanisme qui crée les addictions les plus fortes. Vous restez en espérant retrouver ces moments où ils vous valorisaient, où ils vous faisaient vous sentir spécial. Mais ces moments se font de plus en plus rares, et vous vous épuisez à les obtenir. La sortie de ce schéma passe par la construction d'une estime de soi qui ne dépend plus du regard externe. Votre valeur est intrinsèque. Elle existe en vous, indépendamment du regard des autres. Elle ne fluctue pas selon l'humeur ou l'approbation de quelqu'un. Huitième point, la confusion entre intensité et amour. Si vous confondez intensité émotionnelle et amour véritable, vous êtes particulièrement vulnérable au pervers narcissique. Car ce qu'il offre, c'est précisément de l'intensité des hauts vertigineux, des bas abyssaux, du drame, de l'imprévisibilité. Cette confusion existe souvent parce que vous avez appris que l'amour devait être passionné et tourmenté. Vos modèles parentaux étaient peut-être conflictuels. Vous avez grandi en pensant que l'amour était difficile à obtenir, qu'on devait le mériter, qu'aimer, c'était souffrir, que l'amour devait être intense et exclusif, confondu avec la fusion destructrice. Mais l'amour sain, le vrai amour, c'est tout autre chose. C'est la stabilité, pas le chaos. C'est la sécurité, pas l'angoisse. C'est le respect, pas la domination. C'est la constance, pas les montagnes russes émotionnelles. C'est l'autonomie préservée, pas la fusion destructrice. Avec un pervers narcissique, vous vivez dans l'instabilité permanente. Vous confondez cette tension, cette anxiété, ce besoin obsédant de comprendre, avec de l'amour profond. En réalité, c'est de l'emprise. Claire, 35 ans, m'a raconté, avec mon nouveau compagnon, au début, je m'ennuyais presque. Pas de drame, pas de crise, pas de passion dévorante. J'ai failli partir, puis j'ai compris. Je confondais l'amour avec l'adrénaline de la survie. J'avais été conditionné à croire que si ça ne faisait pas mal, ce n'était pas vraiment de l'amour. Neuvième et dernier point. L'espoir que cette fois ce sera différent. Si vous attirez les pervers narcissiques à répétition, c'est peut-être... parce que vous espérez inconsciemment que cette fois, ce sera différent. Cette fois, vous allez réussir à être aimé comme vous le méritez. Cette fois, votre amour va suffire à le changer. Cette croyance relève de ce qu'on appelle la pensée magique. L'idée que si vous êtes assez bien, assez patiente, assez compréhensive, assez aimante, alors l'autre va forcément finir par vous aimer correctement. Malheureusement, Ce n'est pas ainsi que fonctionne la structure perverse. Le problème n'est pas que vous ne soyez pas assez quelque chose. Le problème est que l'autre est incapable d'aimer sainement. Sa structure psychique est figée. La sortie de ce schéma répétitif passe par l'acceptation d'une réalité douloureuse. On ne peut pas changer un pervers narcissique, ni par l'amour, ni par la patience, ni par la compréhension. Sa structure... La structure est fixée. Tant que vous entretenez cet espoir, vous resterez vulnérable. Le jour où vous acceptez pleinement cette vérité, vous pouvez enfin vous protéger. Alors, pour conclure, est-ce que vous les attirez vraiment ? La réponse est nuancée. Non, vous ne les attirez pas au sens où vous seriez responsable de leur comportement. Le pervers narcissique choisirait n'importe quelle personne vulnérable. Ce n'est pas vous spécifiquement. Cependant, oui, il existe en vous des configurations psychologiques qui rendent la rencontre avec ce type de personnalité plus probable et l'emprise plus facile à installer. Ces configurations ne sont pas votre faute. Elles sont le résultat de votre histoire, de vos blessures, de vos mécanismes de survie développés dans l'enfance. Mais voici la bonne nouvelle. Ces schémas peuvent se travailler. Vous pouvez identifier et soigner vos failles narcissiques. Vous pouvez réapprendre ce qui est acceptable dans une relation. Vous pouvez construire une estime de soi stable. Vous pouvez développer vos alarmes internes. Vous pouvez sortir du rôle de sauveur. Vous pouvez cultiver une validation interne. Vous pouvez comprendre ce qu'est vraiment l'amour sain. C'est le travail thérapeutique que nous menons ensemble lorsque vous venez consulter. Comment briser ce cycle concrètement ? D'abord, prendre conscience. C'est ce que vous êtes en train de faire en écoutant ce podcast. Comprendre pourquoi cela vous arrive. Cette prise de conscience est fondamentale. Vous ne pouvez pas changer ce que vous ne comprenez pas. Ensuite, travailler sur vos blessures originelles. Un travail psychothérapeutique ou psychanalytique approfondi permet de revisiter ces blessures d'enfance qui créent ces vulnérabilités. Il ne s'agit pas de guérir au sens médical, mais de comprendre, d'intégrer, de transformer. Apprendre à reconnaître les signaux précoces. Développer votre capacité à identifier les comportements manipulatoires dès les premières semaines d'une relation. Les pervers narcissiques laissent toujours des indices au début. Mais nous les minimisons, nous les excusons, nous les justifions. Construire des frontières saines. Apprendre à dire non. à poser vos limites, à protéger votre espace psychique. Les frontières sont l'antidote à l'emprise. Cultivez la solitude positive. Être bien avec vous-même. Ne plus avoir peur d'être seul. Tant que vous craignez la solitude, vous accepterez des relations toxiques plutôt que rien. Et enfin, vous entourez de relations saines. Réapprendre ce qu'est une relation équilibrée en cultivant des amitiés saines, des relations familiales respectueuses. Votre cerveau a besoin de nouveaux modèles pour remplacer les anciens schémas. Si vous vous êtes reconnu dans ces neuf points, sachez que vous n'êtes ni seul, ni condamné à répéter ce schéma. Des milliers de personnes avant vous ont réussi à briser ce cycle. Vous le pouvez aussi. Vous n'attirez pas les pervers narcissiques parce que vous seriez faible ou défaillante. Vous avez simplement développé, pour survivre à votre histoire, des mécanismes qui deviennent des vulnérabilités dans vos relations adultes. Ces mécanismes peuvent se transformer. Le chemin sera parfois difficile. Vous devrez affronter des vérités douloureuses sur votre enfance, sur vos croyances, sur vous-même. Mais au bout de ce chemin, il y a la liberté. La liberté de choisir des relations saines. La liberté d'être aimé pour ce que vous êtes, la liberté de ne plus avoir peur. Si vous souhaitez aller plus loin dans cette compréhension, j'ai créé un pack intégral de 8 livres qui couvrent tous les aspects du pervers narcissique et de l'emprise. Vous y trouverez des outils concrets pour reconnaître, comprendre, sortir et vous reconstruire. Vous pouvez le découvrir sur mon site pervers-narcissique.com Si vous sentez que vous avez besoin d'un accompagnement individuel pour travailler sur ces schémas répétitifs, je propose des consultations en cabinet à Paris et Montpellier, ou en visioconférence pour tous les francophones dans le monde. Les informations sont également sur mon site. Je vous remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si ce contenu vous a aidé, n'hésitez pas à le partager avec des personnes qui pourraient en avoir besoin. Vous pouvez aussi vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Prenez soin de vous. Vous méritez d'être aimés sainement. Vous méritez des relations respectueuses. Vous méritez la paix. Je suis Pascal Coudert et je vous dis à très bientôt.
